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SENTIMENTS MIXTESINVESTIR DANS DES FONDS MIXTES, C’EST CHOISIR LA TRANQUILLITÉ D’ESPRIT
Il devient de jour en jour plus complexe et risqué d’investir soi-même directement et individuellement dans des actions, des obligations, des fonds indiciels cotés (ETF) ou d’autres produits fi nanciers. Faut-il choisir des actions américaines et des obligations européennes, ou l’inverse ? Faut-il miser sur les marchés émergents, la technologie, ou les matières premières ? Quand faut-il entrer en Bourse ou en sortir ? Comment maîtri-ser la grande volatilité du marché ? Et comment trouver l’équilibre entre rendement et risque ?
En choisissant d’investir dans des fonds, vous confi ez toutes ces questions à des gestion-naires expérimentés. Depuis quelque temps, les fonds mixtes ont résolument la cote, car ils offrent du rendement, une bonne répartition des actifs, une limitation des risques et… la tranquillité d’esprit.
Avec Trends Information Services, les organisations peuvent partager leurs points de vue, leurs stratégies et leurs solutions avec la communauté de Trends-Tendances. Réalisation : Roularta Custom Media. Interviews et rédaction : Dirk De Moor.
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Bénéficiez d’une approche
multi-actifs alliant
diversification et
flexibilité
Vous avez besoin d’un placement recherchant les meilleures opportunités de revenu potentiel à travers le monde ?
Politique d’investissement :Le Compartiment investira essentiellement dans des titres de créance (incluant des titres de catégorie inférieure à « investment grade » et des titres non notés), des actions et des fonds d’investissement immobiliers (REIT). Les émetteurs de ces titres peuvent être établis dans un quelconque pays, y compris sur les marchés émergents. Le Compartiment peut également investir dans d’autres actifs tels que, entre autres, des titres convertibles et des contrats de change à terme. Le Compartiment pourra utiliser des instruments financiers dérivés pour atteindre son objectif d’investissement. Ces instruments peuvent également être utilisés à des fins de couverture.Le Compartiment pourra investir dans des actifs libellés dans une quelconque devise. L’exposition aux devises autres que l’EUR peut être couverte ou gérée par rapport à l’indice de référence du Compartiment.Il est à noter que la valeur d’un investissement et les revenus qui en découlent peuvent évoluer en fonction des conditions de marché et des conventions fiscales et les investisseurs ne sont pas assurés de recouvrer l’intégralité du montant investi. L’évolution des taux de change peut avoir un effet négatif sur la valeur, le prix ou les revenus d’un ou plusieurs produit(s) ou des investissements étrangers sous-jacents. La performance et les rendements passés ne préjugent pas forcément des résultats futurs. Aucune certitude n’existe quant à la réalisation des prévisions. Bien que l’intention soit d’atteindre les objectifs d’investissement du ou des produit(s) choisi(s), il ne peut être garanti que ces objectifs seront effectivement atteints.J.P. Morgan Asset Management est le nom commercial de la division de gestion d’actifs de JPMorgan Chase & Co. et son réseau mondial d’affiliés. Veuillez noter que si vous contactez J.P. Morgan Asset Management par téléphone, vos conversations sont susceptibles d’être enregistrées et contrôlées à des fins juridiques, de sécurité et de formation. Les informations et les données que vous communiquerez ponctuellement seront collectées, stockées et traitées par J.P. Morgan Asset Management dans le respect de la Politique de confidentialité (EMOA).Le JPMorgan Investment Funds − Global Income Fund est un compartiment de la SICAV de droit luxembourgeois JPMorgan Investment Funds. Toutes les opinions exprimées sont celles de J.P. Morgan Asset Management en avril 2015 et sont sujettes à modifications. Une commission d’entrée de maximum 5% de la VNI par action est appliquée en Belgique. Le montant minimum d’investissement est de 35.000 USD ou équivalent. Le taux de la taxe sur les opérations de bourse prélevée à l’occasion du rachat d’actions de capitalisation est de 1,32% (plafonnée à un montant maximum de 2.000 euros par opération). Le taux du précompte mobilier applicable aux dividendes venant des actions de distribution est égal à 25%. Le taux du précompte mobilier belge applicable aux intérêts compris dans le prix de rachat d’actions de fonds de capitalisation et de fonds de distribution investissant plus de 25% de leurs actifs en créances de toute nature est égal à 25%. Depuis le 1er janvier 2008, ce régime fiscal est resté d’application, mais le précompte mobilier belge est calculé sur les revenus qui proviennent, sous forme d’intérêts, de plus-values ou de moins-values, du rendement d’actifs investis dans de telles créances. La commission de gestion est de 1,25%, les frais administratifs et d’exploitation sont de 0,20 %. Le Total Expenses Ratio, représente le total des frais = Commission annuelle de gestion + Frais administratifs. Pour de plus amples informations sur les frais, nous vous invitons à consulter le prospectus ou à prendre contact avec votre conseiller financier habituel. La SICAV a désigné JPMorgan Chase Bank N.A., succursale de Bruxelles, 1 Boulevard du roi Albert II, 1210 Bruxelles en qualité d’intermédiaire chargé du service financier en Belgique.Toutes les transactions doivent être fondées sur le document d’information clé pour l’investisseur et le plus récent prospectus complet. Une copie du prospectus, traduit en français, du document d’information clé pour l’investisseur et des derniers rapports périodiques des SICAVs de droit luxembourgeois, traduits en français et néerlandais, sont disponibles gratuitement auprès de JPMorgan Chase, succursale de Bruxelles.Les valeurs nettes d’inventaire sont disponibles sur le site de la Beama www.beama.be et sur notre site www.jpmam.be ainsi qu’auprès de notre intermédiaire chargé du service financier en Belgique : JPMorgan Chase Bank N.A., succursale de Bruxelles. La valeur nette d’inventaire de certaines classes d’actions est publiée dans les journaux L’Echo et De Tijd.Publié par JPMorgan Asset Management (Europe) S.à r.l., EBBC, 6 route de Trèves, L-2633 Senningerberg, Grand Duché de Luxembourg, R.C.S. Luxembourg B27900, capital social EUR 10.000.000.
JPMorgan Investment Funds – Global Income Fund
Un placement tout-en-unVous êtes intéressé ? Vous souhaitez en savoir plus ? Prenez contact avec votre conseiller financier ou visitez www.jpmam.be
TRENDS INFORMATION SERVICES 3
Cela fait déjà quelques années que la
zone euro est en manque de croissance
économique. Wim D’Haese : « Pour
contrer cette tendance, la Banque Cen-
trale Européenne (BCE) a réduit l’inté-
rêt à court terme, c’est-à-dire l’intérêt
payé par les banques pour emprunter
de l’argent. La BCE espérait de la sorte
pousser les entreprises à emprunter
et à investir, et inciter les particuliers à
consommer (plus). Il s’agit d’une me-
sure traditionnelle qui peut effective-
ment fonctionner, mais elle a en l’occur-
rence porté trop peu de fruits. »
« Une deuxième et récente mesure prise
par la BCE a été le rachat d’obligations
(d’Etats) », poursuit Wim D’Haese.
« Cette mesure s’étalera de mars 2015 à
septembre 2016, voire plus longtemps
si nécessaire, et aura pour effet de lisser
la courbe d’intérêt, avec des taux d’in-
térêts historiquement bas tant à court
qu’à long terme. Avec ces différentes
mesures, l’objectif de la BCE est de
donner un coup de fouet à l’économie
et d’amener la très faible infl ation aux
alentours des deux pour cent. Car avec
une infl ation faible, et certainement
avec une infl ation négative, les entre-
prises et les particuliers reportent leurs
achats. »
Des épargnants compulsifs ?« En Belgique, le volume d’épargne a
légèrement reculé pendant la grande
crise bancaire de 2007-2009 », ex-
plique Wim D’Haese. « Il est évident
que les gens ont utilisé une partie de
leur épargne pour pouvoir maintenir
leur niveau de vie. Au début de la crise
économique, en 2011, les Belges ont ce-
pendant recommencé à épargner, peut-
être parce qu’ils se rendaient compte
qu’ils pourraient bien avoir besoin de
liquidités dans les mois et les années
à venir. En janvier 2015, l’épargne des
Belges s’élevait à près de 260 milliards
d’euros. Il est probable que ce soit en
partie une question de tradition, et en
partie dû à l’exonération de précompte
mobilier sur les comptes d’épargne.
De plus, l’épargne a l’avantage d’être
disponible immédiatement, et elle ne
court aucun risque sur un compte à la
banque. »
Des fonds pour répartir le risqueIl peut néanmoins être intéressant de
placer avec prudence une partie des
économies dont on n’a pas besoin dans
l’immédiat. Wim D’Haese: « Si on n’a
pas les connaissances ni l’expérience du
domaine, je déconseille fortement de se
lancer soi-même dans la composition
d’un portefeuille d’actions. Les obli-
gations ne sont pas non plus le meil-
leur des choix pour le moment. En re-
vanche, investir dans des fonds mixtes
est une façon prudente de composer
ou protéger un capital. En investissant
de façon programmée (avec un apport
périodique fi xe), vous contournez le
problème du ‘bon moment d’entrée’.
Et les gestionnaires de fonds veillent à
une bonne répartition du risque sur dif-
férents actifs, comme des actions, des
obligations, etc. »
Les spécialistes de la Deutsche Bank
alignent leur conseil sur la situation et
les souhaits du client. Ils sondent les
intentions de l’investisseur dès le pre-
mier entretien : combien de liquidités
veut-il au moins conserver, quelle
somme veut-il placer de manière
conservatrice, et pour quel montant re-
cherche-t-il (moyennant un peu plus de
risque) une croissance ? Le patrimoine
complet est ainsi structuré en trois
sous-portefeuilles, qui serviront de base
à la sélection des fonds proposés.
Epargner et investir dans une période diffi cileLes Belges sont des champions de l’épargne. Ils sont prudents, et c’est une bonne chose, car placer tout son argent en Bourse n’est pas une bonne idée. En revanche, placer prudemment une partie de son argent dans des fonds est une piste intéressante si l’on veut obtenir un meilleur rendement qu’avec une formule d’épargne classique. Wim D’Haese, responsable des conseils en investissement à la Deutsche Bank, explique le climat écono-mique et quelques-uns des avantages apportés par les fonds.
WIM D'HAESE,responsable des conseils en
investissement à la Deutsche Bank
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4 TRENDS INFORMATION SERVICES
Les fonds mixtes peuvent être une piste parfaite pour tous ceux qui veulent tirer parti des hausses de cours et en même temps être protégés contre de trop forte baisse. La Deutsche Bank s’intéresse depuis longtemps aux fonds mixtes car ils répondent à deux exigences de base des investisseurs. Les fonds mixtes, qu’ils soient fl exibles ou générateurs de revenu, offrent des avantages intéres-sants aux investisseurs.
Il y a fonds mixtes et fonds mixtes
En matière de placement, le mieux est
de répartir l’argent sur plusieurs actifs
(actions, obligations, immobilier, liqui-
dités…) et de le faire au bon moment.
Mais pour la plupart des gens, la Bourse
est devenue trop complexe. Sélection-
ner soi-même tous les actifs qui com-
posent un portefeuille devient de jour
en jour plus diffi cile, et le risque de perte
en cas de mauvais choix est à l’avenant.
On peut naturellement opter pour un
fonds composé uniquement d’actions
ou d’obligations. Cela représente déjà
une diversifi cation au sein d’une même
classe d’actifs, mais pas encore de di-
versifi cation entre plusieurs classes.
Faire mieux que les produits bancaires classiquesQue peut alors faire un investisseur pour
obtenir du rendement sans prendre trop
de risque ? Knut Huys, spécialiste de
fonds à la Deutsche Bank : « L’investis-
seur peut sélectionner lui-même une
palette d’actifs ou demander conseil
à son banquier pour le faire. Une al-
ternative plus facile est d’investir dans
des fonds mixtes, composés d’actions,
d’obligations, et d’autres actifs. Vous
déterminez vous-même le montant
que vous voulez y consacrer, et vous
vous en remettez à un gestionnaire ex-
périmenté et à son équipe pour la com-
position et la gestion du fonds. Le seuil
d’accès fi nancier à un fonds est peu
élevé, c’est déjà possible par exemple
à partir de 100 euros. Vous pouvez soit
investir tout le capital en une fois soit
opter pour un apport périodique, ce qui
vous libère du ‘bon moment d’entrée’. »
Les fonds fl exibles, une bonne idée ?Les fonds mixtes fl exibles sont une va-
riété particulière de fonds mixtes. Knut
Huys : « La Deutsche Bank en propose
déjà depuis 2007 à ses clients. Les
fonds mixtes fl exibles répondent à des
attentes importantes de la part des in-
vestisseurs. Par exemple pour gagner
quand la Bourse est à la hausse et li-
miter le plus que possible les dégâts
quand elle est à la baisse. En d’autres
mots, la plupart des investisseurs re-
cherchent du rendement sans trop ris-
quer de perdre leur mise. »
« Les fonds mixtes fl exibles répondent
à cette attente, car les gestionnaires
alignent la composition du fonds sur les
fl uctuations boursières et le risque du
marché attendu pour les différents ac-
tifs », poursuit Knut Huys. « Si un fonds
est principalement composé d’actions
mais que le gestionnaire s’attend à une
baisse sur ce marché, il peut diminuer
la proportion d’actions, et inversement.
Cela vaut évidemment aussi pour
les obligations ou d’autres actifs. Les
fonds mixtes fl exibles recherchent de
façon plus ou moins prononcée la pré-
Différence entre fonds ordinaires et fonds mixtesUn fonds de placement ordinaire investit l’apport de plusieurs investisseurs
dans un groupe de produits fi nanciers (actifs).
• Les fonds d’obligations investissent dans des obligations d’Etats ou d’entreprises.
• Les fonds d’actions investissent dans des actions d’entreprises et se
concentrent sur une zone géographique (Europe, Etats-Unis, Asie, Inde...),
un secteur (industrie pharmaceutique, matières premières, biens de luxe...),
ou d’autres spécifi cités.
• Les fonds mixtes répartissent leurs moyens sur des actions, des obligations,
des liquidités… Certains défi nissent une proportion fi xe entre actions et
obligations, d’autres adoptent une attitude fl exible par rapport aux risques
du marché.
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TRENDS INFORMATION SERVICES 5
servation du capital, et peuvent le cas
échéant offrir du rendement : by loosing
less, you gain more (en perdant moins,
on gagne plus). Et cette approche per-
met en même temps de résoudre la
question de trouver le bon moment
pour investir dans un climat boursier
volatil. »
Recherche de rentréesUne deuxième attente importante des
investisseurs est de générer des reve-
nus avec leurs placements, comme par
exemple avec les coupons périodiques
des obligations. Knut Huys : « Il n’est ab-
solument pas garanti que les obligations
pourront continuer à tenir cette pro-
messe. Pour contourner ce problème,
les sociétés de fonds ont développé des
fonds spécifi ques pour lesquels les ges-
tionnaires investissent dans des actifs à
hauts rendements : actions à hauts divi-
dendes, obligations à haut rendement,
obligations de marchés émergents, in-
frastructures, immobilier… Les revenus
éventuels générés de la sorte peuvent
être partiellement ou entièrement dis-
tribués par les gestionnaires parmi leurs
investisseurs, par mois, par trimestre…
L’investisseur peut ainsi bénéfi cier d’un
revenu supplémentaire bienvenu, en
plus de son salaire s’il travaille encore,
ou de sa pension légale. »
« Une combinaison de fonds mixtes
fl exibles et de fonds mixtes généra-
teurs de rentrées peut s’avérer ex-
trêmement intéressante », explique
encore Knut Huys. « En tant qu’inves-
tisseur, vous pourriez ainsi profi ter des
fl uctuations boursières à la hausse,
être protégé contre les mouvements à
la baisse, et en plus toucher un revenu
périodique. »
Plusieurs fonds mixtes à la foisInvestir dans un fonds mixte est une
décision raisonnable, mais investir en
même temps dans plusieurs fonds
mixtes l’est encore plus. Knut Huys :
« Chaque gestionnaire de fonds est
libre de développer et d’appliquer sa
propre stratégie et sa propre approche.
Il n’existe pas une seule ‘meilleure so-
lution’, mais combiner des fonds avec
des visions et stratégies différentes est
toujours une bonne chose. C’est la rai-
son pour laquelle à la Deutsche Bank,
nous avons composé un fonds intégrant
les fonds mixtes les plus performants
du marché. Ce fonds est géré par nos
propres spécialistes. »
Y a-t-il un risque à investir dans des fonds ?Si le risque d’un fonds est en
grande partie déterminé par les
actifs qui le composent, il existe
aussi d’autres risques.
• Risque du marché : la valeur d’un
portefeuille de fonds peut dimi-
nuer si le marché est sous pres-
sion, par exemple pendant une
crise fi nancière ou une récession
économique.
• Risque de change : pour les
fonds en devises étrangères et
les fonds en euros qui inves-
tissent en devises, des fl uctua-
tions de taux de change peuvent
entraîner une perte de valeur.
• Risque de concentration : avec
un fonds qui investit exclusive-
ment dans le secteur technolo-
gique, l’investisseur court plus
de risques qu’avec un fonds qui
diversifi e ses actifs.
• Risque d’infl ation : une hausse
de l’infl ation peut affecter la va-
leur des fonds.
KNUT HUYS,spécialiste de fonds à la
Deutsche Bank
Il n’existe pas une seule
« meilleure solution ». Com-
biner des fonds avec des
visions et stratégies dif-
férentes est toujours une
bonne chose.
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N’importe qui peut ouvrir un compte classique à la Deutsche Bank, mais son offre vise plutôt les épargnants, et plus particulièrement encore les investisseurs. Depuis son installation en Belgique, les actifs gérés par la Deutsche Bank ont connu chaque année une croissance constante. Et comme de plus en plus de clients lui confi ent leurs deniers, la Deutsche Bank est désormais un acteur im-portant sur la scène bancaire belge.
Deutsche Bank, une banque à part
WIM D’HAESE et KNUT HUYS
Si la Deutsche Bank a acquis en peu de
temps une position importante en Bel-
gique, c’est en grande partie à inscrire
au crédit de ses collaborateurs, qui sont
de véritables experts fi nanciers spéci-
fi quement formés au conseil en inves-
tissement. Et c’est sans aucun doute
également attribuable à l’expertise de
la banque dans le monde entier. Avec
seulement 34 agences et 700 collabo-
rateurs dans notre pays, la Deutsche
Bank a en outre une structure de coûts
peu pesante et peut pratiquer des tarifs
très serrés. Les clients peuvent facile-
ment demander des informations ou
effectuer des opérations par Internet,
et la formule Brick & Click leur offre la
possibilité s’ils le souhaitent de consul-
ter un collaborateur en chair et en os
dans une agence ou un business center
de la banque.
Transparence d’une architecture ouverte En tant que gestionnaire de fonds in-
dépendant, la Deutsche Bank propose
à tous ses clients les meilleurs place-
ments possibles, pratiquant dans ce
contexte la philosophie de l’architecture
ouverte. Mieux encore, la Deutsche
Bank a carrément été pionnière en Bel-
gique dans ce domaine. Architecture
ouverte veut dire que la banque ne li-
mite pas son offre à ses propres fonds
mais propose aussi des fonds d’autres
acteurs fi nanciers, voire de concurrents.
Avec une règle : ces fonds doivent être
d’une qualité supérieure. Si par exemple
un excellent fonds étranger n’est pas
disponible en Belgique, la Deutsche
Bank aidera l’émetteur du fonds concer-
né à s’enregistrer dans notre pays.
Aujourd’hui, la Deutsche Bank propose
à ses investisseurs quelque 1.600 fonds
différents, gérés par environ 25 par-
tenaires réputés tels que Carmignac,
Deutsche Asset & Wealth Manage-
ment, Ethenea, Flossbach von Storch,
J.P. Morgan…
Préférence pour les fonds mixtesA la Deutsche Bank, les fonds mixtes
représentent jusqu’à cinquante pour
cent de l’ensemble des placements,
alors que la moyenne belge est de vingt
pour cent. Douze des vingt fonds repris
dans la sélection Deutsche Bank Best
Advice sont d’ailleurs des fonds mixtes.
Cette vision transparente et cette ap-
proche stratégique de la Deutsche Bank
semblent manifestement convenir aux
investisseurs, puisque la banque gère
aujourd’hui un montant impressionnant
en placements. D’autant plus qu’elle
n’impose aucun minimum : tout le
monde est le bienvenu, et tout le monde
est sur le même pied pour recevoir des
informations et des conseils. Les in-
vestisseurs qui souhaitent un service
plus spécialisé peuvent naturellement
s’adresser aux conseillers personnels ou
aux private bankers de la Deutsche Bank.
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Riche d’une longue expérience et de son savoir, l’éléphant progresse
de pied ferme et de manière équilibrée.
Des placements judicieux et plusieurs années d’expérience constituent
la base des fonds équilibrés de gestion du patrimoine. C’est ce qui fait
la réussite du fonds commun de placement de droit luxembourgeois
Ethna-AKTIV (T).
Pour des placements équilibrés:
ethenea.be/fr/ethna-aktiv
Ethna-AKTIV (T) n’est pas un fonds de garantie. Le prospectus et le document d’information clé pour l’investisseur (DICI), le rapport annuel
et le rapport semestriel sont disponibles gratuitement (en français et en néerlandais) auprès de l’administrateur du fonds CACEIS Belgium SA/NV,
Avenue du Port / Havenlaan 86C b 320, B-1000 Brussels. Ce fonds est un fonds diversifi é régi par le droit luxembourgeois sous la forme d’un
FCP, libellé en EUR. Le fonds investit son capital dans tous types de valeurs mobilières, à savoir des actions, des obligations, des instruments
du marché monétaire, des certifi cats et des dépôts à terme. La valeur totale des investissements en actions, fonds d’investissement en actions et
titres assimilés à des actions ne doit pas excéder 49 % des actifs nets du fonds. Les investissements dans d’autres fonds ne doivent pas excéder
10 % des actifs du fonds. Les actifs sont principalement acquis auprès d’émetteurs situés dans un État membre de l’UE ou en Suisse. Les instruments
fi nanciers peuvent être utilisés à des fi ns de couverture ou pour accroître les actifs du fonds. Leur valeur dépendra des cours futurs d’autres
actifs (produits dérivés). Vous devez déclarer les dividendes et/ou les intérêts que vous recevez par le biais du fonds dans le cadre de votre impo-
sition annuelle. Des informations plus détaillées sont disponibles dans le prospectus et dans le DICI. Commission de souscription: max. 3,0 %.
En Belgique, la retenue à la source s’élève à 25 %. Les cours en vigueur des parts du fonds sont publiés dans le quotidien De Tijd. Le document d’information clé aux investisseurs doit être lu avant toute souscription.
Confiance en laforce de l’expérience.
8 TRENDS INFORMATION SERVICES
Avec des taux d’intérêt historiquement bas, il devient très diffi cile d’encore se garantir un revenu par le biais de liquidités ou d’obligations. C’est néanmoins encore possible en optant pour certains fonds mixtes spécifi ques. C’est le cas du Global Income Fund de J.P. Morgan, qui est fortement diversifi é et investit dans des actifs à plus hauts rendements. Ses gestionnaires cherchent à combiner sécurité et revenu, une approche très appréciée des investisseurs. Quelques explications par Nicolas Deblauwe, Managing Director Benelux.
ETHENEA Independent Investors S.A. est un gestionnaire d’ac-tifs indépendant qui gère trois fonds propres. L’objectif de ses gestionnaires de fonds est de protéger le capital des investis-seurs en toutes circonstances, mais si la stratégie repose effec-tivement sur la prudence, les investisseurs peuvent néanmoins choisir entre trois Ethna Funds en fonction de leur penchant personnel pour le risque : Ethna-DEFENSIV, Ethna-AKTIV ou Ethna-DYNAMISCH. Quelques mots d’explication par Guido Barthels, gestionnaire de fonds.
Un fonds mixte pour des rentrées périodiques
La prudence avant tout
Aux Etats-Unis, l’entreprise JPMorgan
Chase & Co. a des activités de banque
commerciale, banque d’affaires, banque
privée, gestion d’actifs, etc. En Europe,
elle s’occupe essentiellement de ges-
tion d’actifs, par exemple dans le cadre
de fonds de pensions. Elle développe et
gère une série de fonds qui sont distri-
bués par des partenaires bancaires tels
que la Deutsche Bank.
Les fonds mixtes ont la coteLes fonds, mixtes ou non, ne datent
pas d’hier. Mais d’où vient donc ce
regain subit d’intérêt en Belgique et
dans le reste de l’Europe ? Nicolas
Deblauwe : « Après les corrections
boursières de 2000, 2008 et 2011,
beaucoup d’investisseurs hésitent à
sélectionner eux-mêmes des actions.
Ils se demandent comment choisir le
bon moment d’entrée, ou s’ils n’ont
tout simplement pas raté le coche…
Ils aiment autant laisser ce genre de
décisions aux gestionnaires de fonds,
et de préférence des fonds mixtes à
gestion active. Parce les fonds de ce
genre étalent par défi nition le risque et
veillent à ce que le rendement ne de-
vienne pas trop négatif en cas de ten-
dance à la baisse. »
GUIDO BARTHELS,gestionnaire de fonds pour
Ethna Funds
Guido Barthels occupe depuis 2008 la
fonction de co-gestionnaire des Ethna
Funds, trois fonds mixtes gérés par
ETHENEA. Avant cela, il s’était forgé
une expérience industrielle et fi nan-
cière de plus de 27 ans sur le marché
international des capitaux, notamment
à Londres, une des principales places
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TRENDS INFORMATION SERVICES 9
Investir pour se garantir un revenuLe Global Income Fund de J.P. Morgan
Asset Management offre les avantages
d’un fonds mixte mais en y ajoutant un
aspect important, à savoir une rentrée
périodique pour l’investisseur. Nicolas
Deblauwe : « Avant, les investisseurs
comptaient sur des obligations de so-
ciétés ou sur un compte épargne pour
générer ce revenu, mais tout le monde
sait aujourd’hui que ce n’est plus
possible. »
« Notre Global Income Fund est donc
une alternative en tant que fonds à dis-
tribution. Il contient des placements
répartis sur 1.500 actifs offrant des re-
venus relativement élevés : obligations
à haut rendement, dettes de marchés
émergents, actions à dividendes éle-
vés… Et en plus, il distribue un divi-
dende trimestriel, avec des valeurs qui
jusqu’à présent se situent entre 4,5 et
5%. Le fait d’obtenir des rentrées d’un
placement permet de laisser passer
les périodes de grande versatilité des
marchés boursiers. C’est de toute façon
plus rentable que d’aller grignoter ré-
gulièrement une part de votre épargne,
une option tout à fait déconseillée car
il faut éviter le plus longtemps possible
de toucher au capital. Vous en aurez
certainement besoin pour vos vieux
jours. »
Grand dynamisme en actifsGrâce à l’importante répartition des
actifs, les investisseurs ne devraient
pas être trop impactés par un mauvais
résultat éventuel de l’un ou l’autre pro-
duit. Nicolas Deblauwe : « L’attribution
fi nancières. « Les trois Ethna Funds ne
visent pas à maximiser le rendement,
mais bien à limiter la volatilité et à pro-
téger le capital des investisseurs, et
surtout des plus petits investisseurs.
Ce qui ne veut pas dire pour autant que
nos fonds n’auront pas de rendement
positif sur le long terme, mais ce n’est
pas notre but premier. »
Investir est une activité complexeEnsemble, les gestionnaires Guido
Barthels, Luca Pesarini, Daniel Ste-
fanetti, Peter Steffen, Arnoldo Val-
sangiacomo et leur équipe cumulent
une belle expérience dans le secteur
fi nancier. Ils peuvent compter sur l’ap-
pui de 60 collaborateurs très compé-
tents et motivés qui travaillent dans
les sites ETHENEA au Luxembourg, en
Allemagne, France, Italie, Autriche et
Suisse. Guido Barthels : « L’expérience
est indispensable, car investir est une
activité complexe. De plus, l’évolution
du marché fi nancier est infl uencée
aujourd’hui par de nombreuses dé-
cisions politiques, en plus des déci-
sions économiques. Prenez seulement
l’exemple de la Grèce. »
Le conseil de Guido Barthels à tous les
investisseurs est d’opter pour un pa-
nier de produits, le cas échéant dans
plusieurs fonds mixtes. « Un gestion-
naire de fonds reste un être humain, et
aucun être humain n’est à l’abri d’une
erreur. Il faut donc étaler les investisse-
ments, et cela permet aussi de choisir
de manière ciblée des fonds mixtes et
de se composer de la sorte un porte-
feuille diversifi é. »
Prudence avant toutLes personnes qui investissent dans
les Ethna Funds optent pour une
gestion conservatrice. « Tant le ges-
tionnaire des fonds que l’équipe qui
l’entoure privilégient une gestion
prudente », explique Guido Barthels.
« Nous suivons le marché avec une
grande attention et de manière très
précise, et nous nous efforçons d’éva-
luer aussi bien que possible la façon
dont il va évoluer. Aujourd’hui, nous
choisirions par exemple plutôt des
actions européennes et des obliga-
tions américaines. Mais en cas de
NICOLAS DEBLAUWE,Managing Director Benelux
Il faut étaler les investisse-
ments, et cela permet aussi
de choisir de manière ciblée
des fonds mixtes et de se
composer de la sorte un
portefeuille diversifi é.
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fl exible des actifs permet un déplace-
ment actif entre les catégories de pla-
cement, les secteurs et les marchés.
Les fonds qui investissent dans une
seule catégorie n’ont pas beaucoup de
marge de manœuvre si le rendement de
la catégorie en question se met à bais-
ser. C’est la raison pour laquelle le Glo-
bal Income Fund répartit les risques sur
plusieurs catégories de placements. »
Un réseau à l’échelle mondialeMichael Schoenhaut et Talib Sheikh
sont deux des gestionnaires qui as-
surent l’orientation stratégique du Glo-
bal Income Fund. Secondés par une
équipe de spécialistes, ils s’efforcent
de pratiquer en permanence une ap-
proche fl exible pour fournir aux inves-
tisseurs des rentrées intéressantes quel
que soit le climat du marché. Nicolas
Deblauwe : « La taille et le réseau de
J.P. Morgan Asset Management aux
USA, en Europe et en Asie sont des
atouts importants, car ils permettent
un contact et un échange d’idées entre
tous nos spécialistes dans le monde
entier. Cela permet en outre d’accéder
à des catégories de placements qui ne
sont que diffi cilement, voire pas du
tout, accessibles pour la plupart des
investisseurs. »
doute légitime, nous préférons repor-
ter une décision ou une mesure plu-
tôt que de prendre le moindre risque.
Nous ne faisons pas d’expérimenta-
tion. Seule une gestion prudente et
raisonnée nous permet de garantir
une protection suffi sante du capital
de nos investisseurs. »
Sur le long terme, cette approche ap-
porte aussi une valeur ajoutée, et sans
perte de capital en cours de route.
Avec une telle stratégie, les Ethna
Funds d’ETHENEA s’adressent surtout
aux investisseurs qui visent la stabili-
té et le maintien de leur capital, mais
recherchent en même temps une pro-
gression raisonnable de sa valeur.
Différence dans les poids des actionsIl est évident que les trois Ethna Funds
ne sont pas équivalents. Guido Barthels :
« Outre les actifs qui génèrent principa-
lement des dividendes fi xes et qui sont
généralement des obligations, la princi-
pale différence réside dans le poids des
actions. Dans le fonds Ethna-DEFENSIV,
la proportion d’actions est de maxi-
mum 10% ; dans le fonds Ethna-AKTIV
(le plus grand des trois), elle peut
aller jusqu’à 49%, et dans le fonds
Ethna-DYNAMISCH jusqu’à 70%.
Quel que soit le fonds choisi, la version
capitalisation est disponible pour les in-
vestisseurs belges.»
J.P. Morgan Asset Management conjugue l'allocation d'actifs top-downà la sélection de titres bottom-up afin de construire le meilleur portefeuillemulti-actifs et axé sur le revenu possible.SPÉCIALISTES DES CLASSES D’ACTIFSAnalyses de marché bottom-up
ÉQUIPE DE GESTION DE PORTEFEUILLE IMS-GMAGAnalyses de marché et économiques top-down
ACTIONS À DIVIDENDE ÉLEVÉGerd Woort-Menkeret Michael Barakos
(Etats-Unis & LondresUU )s
ACTIONS EUROPÉENNES Michael Barakos et son équipe (Londres)ss
OBLIGATG IONSCONVERTIBLES
MONDIALESAntony Vallee et
son équipe (Londres)
REITMONDIAUXAAKay Herr et
son équipe (NY)
OBLIGATGG IONS ÀHAUT RENDEMENAA T
Robert Cook etWilliam Morgan
(Etats-Unis)
EMPRUNTSHYPOTHÉCAIRES
HORS AGENCERay McGarrigal etaa
son équipe (NY)
OBLIGATGG IONSDE QUALITÉUU
INVESTMENT GRADELisa Coleman & TalibTT
Sheikh(Etats-Unis & Londres)
• Horizonsintermédiaireet tat ctique
• Equipe dédiéede recherche
des gérants• Mise en œuvre
globale duportefeuille,
contrôle etresponsabilité
• Réunions trimestrielles
permante• Contrôle du risque
DETTEÉMERGENTE
Pierre-YveYY s Bareauet son équipe
(Londres)
ACTIONSPRIVILÉGIÉESJeremy Klein et
son équipe(Londres)
ACTIONSÉMERGENTES
Richard Titheringtonet son équipe
(Londres)
> <• Concertation
Source : J.P. Morgan Asset Management, au 31
décembre 2014. Il ne peut être garanti que les
professionnels actuellement employés par J.P. Morgan
Asset Management resteront à son service ou que les
performances ou succès passés de ceux-ci constituent
un indicateur de leurs performances ou succès futurs.
Evolution historique des prix des parts du fondsEthna-AKTIV-T-*
30
40
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140
*Les prix des parts avant mise en souscription proviennent
de la tranche A distribuable du fonds. Les distributions sont
imputées conformément à la méthode BVI.
Source : Prospectus de vente de l’Ethna-AKTIV
Prix des parts - tranche T depuis le 16.07.2009 (mise)
Prix des parts (BVI) tranche A jusqu’au 15.07.2009
ETHENEA3
J.P. MORGAN3
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TRENDS INFORMATION SERVICES 11
Les cycles boursiers se raccourcissent
et il devient de jour en jour plus diffi cile
de les prévoir. L’exercice requiert une
connaissance étendue du sujet et un
état d’alerte continu, que les investis-
seurs particuliers ne possèdent pas (ou
plus). Les gestionnaires des fonds de
Deutsche Asset & Wealth Management
connaissent les marchés sur le bout des
doigts et sont capables de faire au bon
moment les meilleurs choix parmi un
large éventail de produits et instruments
fi nanciers.
Henning Potstada travaille depuis
2006 chez Deutsche Asset & Wealth
Management comme gestionnaire
de fonds : « Les premières années qui
ont suivi 2008, de nombreux inves-
tisseurs ont continué à se focaliser
sur des produits à rendement fi xe,
comme des obligations ou fonds
d’obligations, tandis que d’autres
prenaient un peu plus de risques pour
obtenir plus de rendement par le biais
d’actions ou de fonds d’actions. Ces
deux à trois dernières années, nous
Deutsche Asset & Wealth Management n’est pas la première société de gestion de fonds venue. Elle propose une large palette de placements tradition-nels ou alternatifs, tant aux particuliers qu’aux investisseurs institutionnels. Henning Potstada est un des gestionnaires de fonds de la société et explique l’importance et le succès croissant des fonds mixtes fl exibles Deutsche Invest I Multi Opportunities et DWS Concept Kaldemorgen. Le premier est surtout un fonds de fonds, le second investit directement dans divers actifs.
Deux fonds d’une précision allemande à faible profi l de risque
HENNING POTSTADA,gestionnaire de fonds chez Deutsche
Asset & Wealth Management
Les cycles boursiers se
raccourcissent et il devient de
jour en jour plus diffi cile de les
prévoir. L’exercice requiert une
connaissance étendue du sujet
et un état d’alerte continu.
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12 TRENDS INFORMATION SERVICES
Il existe une différence fondamentale entre investir et spéculer : l’investisseur s’attend à ce que la va-leur de son achat augmente, et le spéculateur, lui, espère que le prix va monter. Nombre d’épargnants qui souhaitent investir atterrissent sans s’en rendre compte dans un portefeuille spéculatif. La bonne piste est d’acheter quelque chose de valeur pour un bon prix. Par exemple via le fonds Flossbach von Storch Multiple Opportunities II RT lancé en avril 2014. Quelques explications d’Eric Pittomvils, Director Fund Sales chez Flossbach von Storch.
Mieux vaut investir que spéculer
Flossbach von Storch est une socié-
té indépendante de gestion de patri-
moine fondée en 1998 par le Dr. Bert
Flossbach et Kurt von Storch. Initia-
lement mise en place en 2007 pour
gérer le patrimoine du management,
la stratégie mixte Multiple Opportu-
nities est désormais accessible à tous
les investisseurs. C’est Bert Flossbach
lui-même qui en assure la responsabi-
lité fi nale.
Rendement et risque en équilibreEric Pittomvils : « La stratégie initiale
du fonds est encore toujours appliquée
aujourd’hui. Elle consiste à rechercher,
lors du choix des actifs, un rapport op-
timal entre risque et rendement. Plu-
tôt que de s’aligner par rapport à un
benchmark, l’objectif du gestionnaire
de fonds est d’atteindre un rendement
attractif à long terme tout en proté-
geant le capital des investisseurs. »
Perdre de l’argent est évidemment la
grande crainte de nombreux investis-
seurs. « C’est la raison pour laquelle
nous privilégions des actions de qua-
lité », explique Eric Pittomvils. « Par
actions de qualité, j’entends des ac-
tions d’entreprises dont nous sommes
certains qu’elles seront encore là dans
10, 20, voire 50 ans. Pas mal de ces
entreprises sont d’ailleurs des leaders
constatons un intérêt accru pour les
fonds mixtes. »
Un rendement fi xe faible, une volatilité élevéeHenning Potstada : « Cela s’explique en
partie par le fait que dans de nombreux
pays d’Europe, le rendement des obli-
gations d’Etat est très faible, voire né-
gatif. Et je pèse mes mots. C’est le cas
en Belgique, Allemagne, Italie, Espagne,
Portugal… D’autre part, le marché des
actions affi che depuis quelque temps
une certaine volatilité. Obtenir des re-
venus corrects avec des placements à
rendement fi xe et une faible volatilité de
marché, c’est probablement de l’histoire
ancienne. »
Les fonds mixtes offrent-ils une alterna-
tive avec plus de rendement et moins
de volatilité ? « Absolument », pour-
suit Henning Potstada. « Les investis-
KLAUS KALDEMORGEN,gestionnaire du fonds DWS
Concept Kaldemorgen
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TRENDS INFORMATION SERVICES 13
mondiaux du marché et possèdent un
avantage compétitif important et im-
pressionnant. Avec le fonds Multiple
Opportunities II RT, les investisseurs
ont la possibilité d’acquérir une part
dans ces entreprises fantastiques. Pour
info, les obligations d’Etat ne sont pas
la meilleure option pour le moment. »
Prix ou valeur ?De nombreux investisseurs estiment
que la volatilité est un risque, mais la
volatilité est question de fl uctuations
de prix, et le risque est question de
valeur. Eric Pittomvils : « Le prix d’un
bien peut varier sans que sa valeur
ne change. Si le prix d’un bien de va-
leur diminue, cela fait baisser le risque
à l’achat, car vous pouvez acheter
une chose de grande valeur à (plus)
bas prix. Warren Buffett a dit un jour
quelque chose du style : ‘Le prix est ce
que vous payez, la valeur ce que vous
obtenez. Qu’il s’agisse d’actions ou de
seurs préfèrent confi er la composition
et la gestion d’un portefeuille diversifi é
à des spécialistes expérimentés. Ce
qui nous mène automatiquement aux
fonds mixtes, avec une préférence pour
des fonds mixtes fl exibles parce qu’ils
peuvent aligner l’exposition aux risques
sur les fl uctuations du marché. Les in-
vestisseurs évitent ainsi la volatilité éle-
vée des marchés d’actions, tout en pro-
fi tant des hausses de cours. »
Kaldemorgen et PotstadaDeutsche Invest I Multi Opportuni-
ties et DWS Concept Kaldemorgen
sont des fonds développés et gérés
par Deutsche Asset & Wealth Mana-
gement. Klaus Kaldemorgen a d’abord
géré le fonds Deutsche Invest I Multi
Opportunities et est depuis environ
quatre ans gestionnaire du fonds DWS
Concept Kaldemorgen. L’éditeur alle-
mand des magazines fi nanciers €URO,
€URO am Sonntag et BÖRSE ON-
LINE a élu Klaus Kaldemorgen ‘meil-
leur gestionnaire de fonds de l’année
2015’. Henning Potstada lui a succé-
dé en tant que gestionnaire du fonds
Deutsche Invest I Multi Opportunities :
« Ce fonds existe déjà depuis treize ans
mais je n’en suis que le deuxième ges-
tionnaire. Compte tenu de la grande
diversifi cation des produits, le fait que
les gestionnaires restent longtemps
en place est un atout pour les fonds
mixtes. »
Fonds de fonds fl exibleLe fonds Deutsche Invest I Multi Oppor-
tunities investit de manière très fl exible
dans des actifs prometteurs, toujours
en fonction des circonstances du mar-
ché et indépendamment de tout indice
de référence. La stratégie peut donc
être résolument offensive ou résolu-
ment défensive, ou toutes les positions
intermédiaires. Il comportera cepen-
dant toujours un investissement mini-
mum de 51% en parts d’autres fonds
(indiciels), outre un investissement
direct dans des actions, obligations
et produits dérivés. Les investisseurs
profi tent ainsi d’opportunités macro et
microéconomiques maximales.
Le fonds peut en outre adapter sa com-
position au risque du marché. Henning
Les investisseurs préfèrent
confi er la composition et
la gestion d’un portefeuille
diversifi é à des spécialistes
expérimentés.
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DR. BERT FLOSSBACH et KURT VON STORCH
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14 TRENDS INFORMATION SERVICES
Potstada : « Tous les investisseurs qui
ont opté pour ce fonds ont pu vérifi er
en 2008 que l’équipe en charge de sa
gestion a temporairement porté les
liquidités à une proportion de 80%.
Cette décision a été prise parce que
l’équipe avait identifi é une perspective
de risque sur le plan macro-écono-
mique et s’attendait donc à des risques
importants sur le marché des actions.
L’équipe en question possédait par
ailleurs une bonne expérience en ma-
tière de gestion des risques, puisque le
fonds avait été créé à l’époque de l’ex-
plosion de la bulle Internet en 2002. »
Recherche d’un résultat positif en permanence« Le fonds Deutsche Invest I Multi Op-
portunities a partiellement servi de
modèle à la création du DWS Concept
Kaldemorgen il y a quatre ans », ex-
plique Henning Potstada. « Ce dernier
est devenu en peu de temps une véri-
table référence en Allemagne, et il est
également disponible en Belgique de-
puis septembre 2011. Ce fonds a cela de
typique que ses gestionnaires peuvent
investir les 100% directement dans des
actifs diversifi és, comme des actions,
des obligations ou des liquidités. Il dis-
pose en outre de tous les instruments
nécessaires pour s’adapter à n’importe
quel type de marché. En même temps,
la mondialisation de l’univers des inves-
tissements permet de saisir les oppor-
tunités partout où elles se présentent. »
« En tant que ‘total return fund’, le ges-
tionnaire recherche un résultat (en eu-
ros) positif en permanence », poursuit
Henning Potstada. « Pour cela, Klaus
Kaldemorgen investit dans des mar-
chés et des instruments diversifi és, en
fonction de la situation économique,
de ses connaissances et de celles de
ses collègues dans l’équipe. Au cours
des deux dernières années, il a ainsi
réussi à remporter des résultats posi-
tifs pendant pas moins de 21 mois. »
Limiter les risquesIl ne suffi t aujourd’hui cependant plus
de tirer le maximum des hausses bour-
sières. Il faut aussi que les risques restent
sous contrôle. Henning Potstada : « Avec
le fonds DWS Concept Kaldemorgen, les
gestionnaires cherchent effectivement à
générer un rendement correct à moyen
ou long terme, mais avec une volatili-
té plus faible. Une bonne maîtrise des
risques occupe clairement une position
centrale dans le processus d’investisse-
ment. En tant que fonds mixtes, le fonds
Deutsche Invest I Multi Opportunities
et le fonds DWS Concept Kaldemorgen
ont tous deux un profi l de risque faible,
mais le second suit une politique de limi-
tation du risque encore plus affi rmée. »
chaussettes, j’aime acheter de la quali-
té pendant les soldes’. »
Eric Pittomvils : « Même s’il est diffi -
cile de défi nir une valeur, il est préfé-
rable de payer trop pour une action de
bonne qualité que de payer peu pour
une action de mauvaise qualité. Les
actions de qualité, achetées à prix in-
téressant, présentent peu de risque
et forment une base optimale pour
construire un patrimoine. C’est va-
lable pour les jeunes investisseurs au
même titre que pour les investisseurs
plus âgés qui pensent aussi souvent à
leur descendance. Tout cela, c’est de
l’investissement, et cela n’a rien à voir
avec de la spéculation. »
Le bon momentDéterminer le bon moment pour en-
trer ou sortir d’un investissement est
souvent une diffi culté importante pour
les investisseurs. Il semble néanmoins
que l’on puisse contourner cette diffi -
culté en investissant dans des fonds
bien diversifi és, et en y restant. Quoi
qu’il en soit, les avantages du fonds
Multiple Opportunities II RT sont
clairs. Le gestionnaire recherche en
permanence l’équilibre entre risque et
rendement, dans le cadre d’une gestion
indépendante et cohérente. De plus, il
ne se cantonne pas à un benchmark
pour obtenir un rendement à tout prix
et protéger le capital des investisseurs.
Vision du mondeEt Eric Pittomvils de poursuivre : « Notre
vision du monde est un de nos points
forts. Plus de 1.200 investisseurs parti-
cipent chaque mois à un conference call
pour écouter ce que Flossbach pense
du monde (et de l’économie). »
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ERIC PITTOMVILS,Director Fund Sales chez
Flossbach von Storch
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Flossbach von Storch Invest S.A. · 6, Avenue Marie-Thérèse · 2132 Luxembourg
Telefon +352 264 584 - 22 · Mobil +352 621 366 663 · [email protected] · www.fvsinvest.lu
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