CCV N69 DECEMBRE 2016 - Communauté de … · Exhortation Apostolique sur l’amour dans la famille ... Bulletin mensuel gratuit ... lumière de la Parole de Dieu puis contemplé

« La joiede l’amour »

CCAATTHHOOLLIIQQUUEESS DDUU CCEENNTTRREE--VVIILLLLEEPERPIGNANBulletin paroissial N°69Décembre 2016DIOCESE DE PERPIGNAN - ELNE

Exhortation Apostolique sur l’amour dans la famille

Amoris laetitia

Messes dominicales

Cathédrale 08h00 - 09h3011h00 - 18h30

st-Mathieu 17h00 (samedi)10h30 (f. extra)

ste-thérèse 18h00 (samedi)

st-Jacques 09h30

Notre-Dame de Lourdes 11h00

Notre-Dame La Réal 11h00Messe autrement à 18h30

(le 1er dimanche de chaque mois)

Nous contacter :• secrétariat de M. l’Archiprêtre

Maryvonne Clouvel : [email protected]él. 06.23.73.49.78

• secrétariat de la cathédraleGérard Moret (Régie) : [email protected]

Sophie Villacèque (Actes de catholicité) : [email protected]

Adresse postale :6, rue du Bastion Saint-Dominique 66000 PerpignanPermanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45et de 15h00 à17h00 et le samedi de 10h à 11h45.Tél. 04.68.51.33.72 / Fax. 04.68.51.46.13

• Baptêmes des petits enfantsDavid et Marie Pierre AZE - Tél. [email protected]

• Mariages : secrétariat de M. l’Archiprêtre

• obsèques : Abbé Samuel Delmas Tél. 06.50.16.25.30 - [email protected]

• Concerts et manifestations culturellesBruno Nougayrède : [email protected]

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°69 - Décembre 2016

sommaire

LE Mot Du CuRÉ• Sur l’amour dans la famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

A L’ÉCoutE DE LA PARoLE• La Conversion Chrétienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

uNE quEstIoN DE foI, uNE foI, uNE quEstIoN• La Bible et les Evangiles sont-ils vrais ? . . . . . . . . . . . . . 5

sAINts• La Sainte Famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

VIsAGEs D’ÉGLIsE• David Aze . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

INfos PARoIssIALEs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

AGENDA PARoIssIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

VIE DE L’ÉGLIsE CENtRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14

Catholiques du Centre-Ville6, rue du Bastion Saint-Dominique

66000 PerpignanBulletin mensuel gratuit

Directeur de la publication :Abbé Jean-Paul Soulet

Rédaction :Père Jean-Baptiste Blondeau

Abbé Samuel DelmasReinald DediesMichel Bolasell

Agenda :Nicolas Roux, [email protected]

Conception-Mise en page :Maryvonne Clouvel

Impression : Imprimerie Catalane

Tirage : 1000 exemplaires

Confessions

CathédraleMercredi 17h00 - 18h00vendredi 17h00 - 18h00Samedi 16h00 - 18h00

Notre-Dame de la RéalJeudi 19h00 - 20h00

Le mois de décembre, lemois de Noël, est par excel-lence le mois où l’on peuts’apprêter à vivre les plusgrandes joies familiales…mais aussi les plus grandessouffrances, tant les diversessituations familiales peuventêtre dif`ciles, voire drama-tiques.

Ce serait le bon mo-ment pour lire l’Exhortationapostolique du Pape Fran-çois « sur l’amour dans lafamille », connue par sespremiers mots : « AmorisLaetitia » soit « La joie del’amour ». Ce document estle fruit de deux Synodesd’Evêques successifs, eux-mêmes précédés – c’étaitune première – d’une largeconsultation universelle des`dèles. Autant dire qu’iln’ignore pas la réalité dessituations et les diversitésculturelles dans l’art de vi-vre la famille. Durant cesSynodes, le Pape a pu« contempler les problèmes desfamilles du monde dans touteleur ampleur » et veut offrir

« à la fois encouragement, sti-mulation et aide aux famillesdans leur engagement ainsi quedans leurs difficultés. » (n°4)

L’Exhortation s’appuiesur la Parole de Dieu dès lepremier chapitre (8 à 30) parune méditation, savoureuseet bien nourrie, du Psaume128 qui en six versets mon-tre comment Dieu comble lejuste de bénédictions fami-liales. Et puis, au quatrièmechapitre consacré à « l’amourdans le mariage » (89-164) leSaint-Père fait un magni-`que commentaire pastoralde l’hymne à l’amour desaint Paul en 1Co 13, 4-7.

Préalablement,au troisième cha-pitre (58-88),le regard s’estposé sur Jésus,à l’écoute del ’ É v a n g i l ed’où l’Églisetire son ensei-gnement sur lemariage et la famille. À par-tir de là, François rappellecet enseignement tradition-nel de l’Eglise (caractère sa-cramentel et indissoluble dumariage, transmission de lavie et éducation des enfants)en s’appuyant sur les textesmajeurs du Magistère.

Toutefois, « tout enexprimant clairement la doc-trine, il faut éviter des juge-ments qui ne tiendraient pascompte de la complexité desdiverses situations ; il est éga-lement nécessaire d’être attentifà la façon dont les personnesvivent et souffrent à cause deleur condition. » (79)

Cette complexité et cessouffrances sont amplementprésentées au deuxième cha-pitre, consacré à la réalité etaux dé`s de la famille (51-57). « Il convient de prêterattention à la réalité concrète,parce que les exigences, lesappels de l’Esprit se font enten-

dre aussi à travers lesévénements de l’his-toire, à travers les-quels l’Église peutêtre amenée à unec ompr éh en s i onplus profonde del ’ i n é p u i s a b l emystère du ma-riage et de la fa-

mille » explique le Pape ense référant à saint Jean-PaulII. (31)

Ce mystère s’exprime defaçon éminente dans lafécondité de l’amour, qui estle thème du cinquième cha-pitre (165-198). On noteraici le ton si personnel, pa-

1

Le mot du curé


Sur l’amour dans la famille


Le mot du curé

2

ternel et empathique deFrançois dans son adresseaux femmes enceintes (171) :« À toute femme enceinte, jevoudrais demander affectueuse-ment : protège ta joie… Cetenfant mérite ta joie. »

L’ouverture à l’enfant,« l’accueil de la vie qui arrivecomme don de Dieu » (166), estla première ouverture ducouple mais pas la seule, pasla seule forme de fécondité.Le Saint-Père introduit lanotion de « famille élargie »qui, au-delà des parents etde leurs enfants, inclut ceuxqui ont avec eux des liens desang ou d’alliance, maisaussi le voisinage et ceux quisont confrontés à « de grandessouffrances qui appellent uneconsolation » (187). « Ainsi,les couples chrétiens peignent legris de l’espace public, le rem-plissant de la couleur de la fra-ternité, de la sensibilité sociale,de la défense de ceux qui sontfragiles, de la foi lumineuse, del’espérance active. Leur fécon-dité s’élargit et se traduit parmille manières de rendre présentl’amour de Dieu dans lasociété. » (184)

Après avoir, dans lescinq premiers chapitres deson exhortation, considéré laréalité de la famille à lalumière de la Parole de Dieupuis contemplé l’amourconjugal et sa fécondité, lePape François, dans les qua-tre autres chapitres, ouvre etexplore quelques pistes pas-torales concernant les fa-

milles, rappelant que les fa-milles sont tout autant su-jets qu’objets d’évangélisa-tion. C’est aussi aux famillesd’évangéliser les familles.

Cela vaut par exemplepour ce temps essentielqu’est l’accompagnement des`ancés sur le chemin de pré-paration de leur mariage,mais aussi des nouveaux ma-riés dans les premières an-nées de leur vie matrimo-niale.

Accompagner est le pre-mier mot de la pédagogieque le Saint-Père nous de-mande de mettre en œuvreau service des familles. Enparticulier dans les situa-tions complexes ou les cri-ses, sachant que « chaquecrise cache une bonne nouvellequ’il faut savoir écouter en afQ-nant l’ouïe du cœur. » (232)Discerner, c’est le fruit d’uneécoute par le cœur, face à dessituations particulières quidé`ent les normes générales.« Il faut éviter des jugementsqui ne tiendraient pas compte dela complexité des diverses situa-tions ; il est également nécessaired’être attentifs à la façon dontles personnes vivent et souffrentà cause de leur condition. » (296)

Intégrer, c’est le derniermot de cette pédagogie entrois temps : « Il s’agit d’in-tégrer tout le monde, on doitaider chacun à trouver sa pro-pre manière de faire partie dela communauté ecclésiale, pourqu’il se sente objet d’une miséri-corde imméritée, incondition-

nelle et gratuite. Personne nepeut être condamné pour tou-jours, parce que ce n’est pas lalogique de l’Évangile ! » (297)

Cependant, « comprendreles situations exceptionnellesn’implique jamais d’occulter lalumière de l’idéal dans son in-tégralité ni de proposer moinsque ce que Jésus offre à l’êtrehumain. Aujourd’hui, l’effortpastoral pour consolider les ma-riages et prévenir ainsi les rup-tures est plus important qu’unepastorale des échecs. » (307)

On comprend bien sûrque ces quelques lignes sontbien loin d’épuiser lecontenu et le sens d’un teldocument, si dense et sinuancé : un véritable fruit del’Année de la Miséricorde,donné en la fête de saintJoseph, conclu par uneprière à la Sainte Famille, àrecueillir par les familles. Àvous donc de le lire, de vousregrouper pour le travailler.Le diocèse propose à cette`n un livret de 6 `ches quimettent en parallèle destextes bibliques et desextraits de l’exhortation. Deplus, celle-ci servira égale-ment de thèmes aux confé-rences de Carême 2017.

Reprenons pour conclu-re les paroles `nales deFrançois : « Cheminons, famil-les, continuons à marcher ! Cequi nous est promis est toujoursplus. Ne désespérons pas à causede nos limites, mais ne renonçonspas non plus à chercher la pléni-tude d’amour et de communionqui nous a été promise. » (325)

Père Jean-Paul Soulet

Jean, le Baptiste, c’est-à-dire le baptiseur, dans saprison avait entendu parlerdes œuvres du Christ. Etces œuvres, apparemment,n’ont pas l’air de leconvaincre. Lui qui étaitun admirateur incondi-tionnel de Jésus a l’airdéçu.

Souvenons-nous, ceJésus, qui d’ailleurs estson cousin, leurs mamansétaient cousines, ce Jésusil l’avait désigné commeétant ni plus ni moinsque « l’Agneau de Dieu »,c’est-à-dire celui qui bapti-sera dans l’Esprit-Saint.

Lui, Jean, il ne baptiseque dans l’eau, l’eau quienlève ce qui est sale, enl’occurrence la saleté denos péchés. Et ceux quiétaient salis, il n’hésitaitpas à les taxer d’hypocrites,« d’engeance de vipères ».

Jean avait le verbe fort,c’est d’ailleurs pour celaqu’il se trouve en prison, ila trop parlé devant le roiHérode, en lui disant sesquatre vérités, et entreautre que ce n’était pasbien d’avoir pris la femme

de son frère. Mais Jésus,son cousin Jésus, sera plusfort que lui : il baptisera,annonce-t-il, dans l’Esprit-

Saint, c’est-à-dire que sonbaptême fera entrer dansune vie nouvelle en faisantde ceux qui le reçoiventdes enfants de Dieu, habi-tés, transfigurés, immorta-lisés au sens fort du terme,par la puissante générositéde cet Esprit. Voilà ce quepensait Jean, le baptiseurdu Jourdain. Et du fond desa prison, le voilà déçu :« Es-tu celui qui doit venir oudevons-nous en attendre unautre ? » C’est la question

qu’il envoie porter à soncousin. Que s’est-il doncpassé ?

D’abord, peut-être, ilfaut bien voir le lieud’où jaillit cette ques-tion, ce n’est pas dansle confort d’un amphi-théâtre universitaire,d’une faculté de théo-logie, c’est d’un lieu demisère, de souffrance,d’angoisse, la geôled’une prison sinistre etsans autre avenir quecelui, redouté, d’unemort brutale. Et noussavons que c’est ce quiadviendra.

Les questions, lesdoutes, nous savons

nous aussi, par expérience,qu’ils apparaissent quandtout va mal. Dans meséchecs, dans mes souf-frances, que fait Dieu enqui j’avais mis mon espé-rance ?

Jean avait dénoncé desroyaumes fondés sur la vio-lence des soldats ou surl’argent des malhonnêtes,il avait fustigé les respon-sables religieux, pharisiens,sadducéens, scribes, gensbien en place et complices.


A l’écoute de la Parole

3

La Conversion Chrétienne3ème dimanche de l’Avent (Mt 11, 2-11)

Père Jean-Baptiste BLONDEAU p.s.s.


A l’écoute de la Parole

Alors que fait Jésus ;Jean espérait qu’il allaitbalayer tout cela avec « sapelle à vanner, recueillir lebon grain et brûler la bale aufeu qui ne s’éteint pas », oui,tout cela est raconté dansl’Evangile…

Ce qu’il a entendu direde Jésus du fond de sa pri-son semble donc le déce-voir, et le fait se question-ner, et nous questionneraussi sur l’authenticité denotre foi, de ce que nous enattendons. Et nous enten-dons la réponse de Jésusqui va préciser, confirmerce que Jean a entendu direet qui l’inquiète : « lesaveugles voient, les boiteuxmarchent, les sourds enten-dent, les morts ressusci-tent »…, et surtout, oui,surtout « la Bonne Nou-velle est annoncée aux pau-vres ».

Alors, pour Jean-Bap-tiste, quel bouleversementpar rapport à toutes lesidées qu’il se faisait, lui, etbien d’autres d’ailleurs, surle salut apporté par leMessie de Dieu, par l’en-voyé de Dieu, par l’Agneaude Dieu. Il y a bien de quoi

en être troublé et voilàpourquoi Jésus ajoute :« Heureux celui qui ne tom-bera pas à cause de moi ! ».

Ce trouble de Jeancomment ne pas reconnaî-tre qu’il a été, et qu’il estencore, largement partagépar beaucoup de chrétienstout au long de l’histoirede l’Eglise, et, qui sait,peut-être par nous encoreaujourd’hui ?

Devant le mondecomme il est, devant tantde guerres, de forces bru-tales, de violences écono-miques, politiques, idéolo-giques, tant de fanatismes,d’intolérances meurtrières,comment ne pas nousdemander si Jésus, en quinous mettons notre espé-rance, est bien le libéra-teur, le Messie annoncé ?

Jésus, aujourd’hui, nousfait dans l’Evangile lamême réponse qu’à Jean-Baptiste : son action noussurprend car nous l’imagi-nons autrement. Nousavons du mal à compren-dre que la plus grandepuissance, celle de Dieu, laseule qui puisse délivrerl’humanité de ses souf-

frances, c’est la puissancede l’amour, celle qui guéritet qui donne la vie.

Jésus nous invite àchanger notre manière devoir Dieu. En lui, c’estune autre sagesse qui serévèle, une autre façond’aborder l’existence, uneautre conception de lavérité de l’homme.

En ce temps de l’A-vent, l’Evangile de cedimanche nous invite àune conversion, à passer enJésus d’un Dieu de puis-sance à un Dieu d’amour ;la fragilité de l’enfant dansla crèche en sera l’acte fon-dateur décisif, et le matinde Pâques en sera la confir-mation à jamais.

Comme nous y invitele pape François nousdevons passer d’une Eglisepuissante à une Eglisetémoin de l’amour, de lamiséricorde, amour rejoi-gnant les pauvres tel queJésus l’a montré tout aulong de sa vie terrestre, etjusque sur la Croix.

De la crèche à la Croixc’est la grande surprisedont Pâques sera la clé. ❑

Ils ont rejoint la maison du Père en octobre 2016 :Odette Clos Joelle Casamartina Geneviève Sevre Rolande RoviraAline Cantier Jacqueline Authier Bernard Lanes Annette Fester


une question de foi, une foi, une question

Abbé Samuel DELMAS

Pendant la célébrationde la Sainte Messe, à la finde chaque lecture, le lec-teur dit : « Verbum Domini ! »« Parole du Seigneur ! ».Cette acclamation vient

affirmer que ce que nousvenons d’entendre, nouscroyons que c’est la Parolede Dieu. Ainsi, noussommes convaincus qu’autravers de la Bible, c’estDieu qui nous parle.

Si j’écoute avec foipendant la liturgie de laParole, si je médite avec

profondeur les SaintesEcritures sous l’accueil del’Esprit Saint et selon ceque m’indique la Traditionde l’Eglise, alors je rencon-tre Dieu. On parle d’unevéritable présence de Dieu

dans sa Parole proclamée. La Bible, c’est Dieu

qui nous parle. Non passeulement dans quelquespassages, mais dans satotalité. Ce ne sont passeulement de belles his-toires, c’est Jésus qui nousparle. A tel point que saintJérôme au IVe siècle (bien

connu pour sa traductiondes textes originaux enlatin) affirme que « l’igno-rance des Ecritures, c’estl’ignorance du Christ. »

Nous comprenons alorspourquoi, dans la liturgie,la proclamation des lec-tures et en particulier del’Evangile est revêtue detant de solennité (signesde croix, baisers, encense-ments, cierges, chant…).

La Bible nous parle del’histoire de Dieu en rela-tion avec les hommes de-puis la création du mondeet qui, après la chute dupéché originel, ne cessede vouloir établir unealliance.

Mais peut-on affir-mer la véracité de laBible et des Evangiles ?

Bien sûr, la Bible a étéécrite par la main deshommes, à des époques etselon des styles différents.Cependant « Les livres del’Ecriture enseignent ferme-ment, fidèlement et sans erreurla vérité parce qu’ils sont ins-pirés, ce qui veut dire qu’ils

La Bible et les Evangiles sont-ils vrais ?

ont été rédigés sous l’inspira-tion de l’Esprit-Saint et qu’ilsont donc Dieu pour auteur. »(Concile Vatican II, DeiVerbum 103-107).

Mais attention, n’al-lons pas croire que les écri-vains furent comme « pos-sédés » par l’EspritSaint, qu’ils furentcomme des robots entreles mains de Dieu ! Lesécrivains sacrés « ont étéchoisis par Dieu « dans leplein usage de leurs facul-tés et de leurs moyens pourque, lui-même agissant eneux et par eux, ils missentpar écrit, en vrais auteurs,tout ce qui était conformeà son désir, et cela seule-ment. » (Vatican II, DeiVerbum, 11).

Mais pourtant, il y ades erreurs historiquesdans la Bible ?

Dieu n’a pas suppriméla liberté des écrivains, iln’a pas non plus suppriméles caractéristiques de leurépoque. Les auteurs étaientdes hommes de leur temps.Ils ont donc écrit selon lesreprésentations culturellesde leur époque et pou-vaient commettre les er-reurs historiques et scienti-fiques de leur temps. Parailleurs, la Bible est avanttout l’histoire de l’alliance

entre Dieu et les hommes.Ce n’est pas un livre d’his-toire, ni une œuvre journa-listique. La Bible ne veutpas nous donner des préci-sions d’ordre historique oudes informations concer-nant les sciences de la

nature. Mais en revanche,elle veut nous délivrer toutce que nous avons besoinde savoir sur Dieu et surl’histoire du salut.

Et pourquoi ces tex-tes et non pas d’autres ?

L’Ecriture Sainte s’estformée à partir de l’accep-tation générale de cestextes dans l’Eglise. Autemps des premières com-munautés chrétiennes, il ya eu comme un consensus àreconnaitre tel ou tel textecomme venant directe-ment de la révélation di-

vine et donc inspiré parl’Esprit-Saint.

Les évangiles apocry-phes dont certaines émis-sions télévisées aiment àparler pour discréditerl’enseignement de l’Eglisenon pas été reconnus dès

les commence-ments de l’Egli-se à cause deleur caractèretantôt trop mer-veilleux, tantôttrop éloigné dela réalité histo-rique ou de lat r a n sm i s s i o norale reçue desApôtres. Les tex-tes que nousconnaissons au-jourd’hui dansla Bible appar-

tiennent à ce qu’on appellele Canon des Saintes Ecri-tures défini au IVe siècle.

« Méditez souvent laParole de Dieu et permettez àl’Esprit-Saint d’être votremaître. Vous découvrirezalors que les pensées de Dieune sont pas les pensées deshommes ; vous serez alorsamenés à contempler le vraiDieu et à regarder les événe-ments avec ses yeux ; vousgoûterez en abondance la joiequi découle de la vérité. »(Benoît XVI, 22 février2006). ❑


une question de foi, une foi, une question

Au XIIIe siècle, avec saint Françoisd’Assise, la sensibilité religieuse connaît unvrai changement : on s’intéresse à l’aspecthumain, quotidien, de la vie de Jésus et deson entourage, pour s’y reconnaître parfois eten faire un modèle

Plus que les textes canoniques, les apo-cryphes qui fourmillent de détails sur l’en-fance de Jésus, sur la vie de Marie, vont ins-pirer l’art et ladévotion popu-laire. La crèche deNoël marque lapremière étape decette évolution;le personnage deJoseph devientplus présent, etau XVe siècle lesCarmes, et saintVincent Ferrier,saint Bernardin,Gerson propa-gent son culte. Ladévotion à laSainte Famille sui-vra, comme uneconséquence auXVIIe, promuepar mère Mariede l’Incarnationet l’évêque de Québec saint François deLaval, entre autres : elle connaîtra un déve-loppement régulier.

A Cotignac (près de Fréjus) des appari-tions de Marie puis de Joseph, attirent lespèlerins. Le culte trouvera son apogée auXIXe et début du XXe, de nombreuses

congrégations, écoles, confréries et paroissesse placent sous son patronage.

Citons près de chez nous la SainteFamille de Bordeaux, les religieuses de la SainteFamille d’Émilie de Rodat à Villefranche deRouergue, le carmel de la Sainte Famille àVinça, Et comment ne pas citer la grandioseSagrada Familia à Barcelone due au génie deGaudi. La fête liturgique fut étendue en

1921 à l’église univer-selle, et tout récem-ment, la communautéde paroisses de Per-pignan-Nord s’est fon-dée sous sa protection.

La représentationde cette sainte Famille abeaucoup évolué, selonla conception mêmequ’a chaque époque dela famille :

- famille conçued’abord comme unelignée : le mot désignaitautrefois, outre les deuxparents et leurs enfants,toute la parenté, etmême les serviteurs : onrencontre jusqu’à 23personnages dans un

tableau ancien rappelant les « généalogies »de nos évangiles,

- famille élargie jusqu’au XVIIIe siècle,on voit au premier plan Marie et Jésusenfant, debout ou au berceau, en secondplan, saint Joseph, parfois à son travail, leplus souvent pensif comme s’il se demandait


saints

30 décembre La sainte famille

Reinald DEDIES


saints

ce que sera cet enfant qu’un songe lui ademandé d’assumer, et aussi le cousin Jean-Baptiste enfant mais déjà vêtu de peaux debêtes, jouant avec un agneau, et des anges :deux tableaux de la sacristie de la Réal sontsur ce modèle. Parfois Anne la grand-mèreou Élisabeth la mère de Jean, sont aussi pré-sentes. On peut rattacher à cette conceptiond‘autres représentations : maternelle avecAnne, devant elle Marie et Jésus enfant, eten parallèle paternelle où figure l’Esprit-Saint sous forme de colombe au-dessus deJoseph présentant Jésus dans ses bras.

Mais la représentation de scènes telles laprésentation de Jésus au Temple ou Jésus retrouvéparmi les docteurs, mettent en scène surtoutJésus, Marie et Joseph dont le sigle J.M.J.apparait fréquemment peint ou brodé, et lafuite en Égypte, les montre seuls dans ledésert. On retrouve d’ailleurs ces épisodesdans les extraits d’Evangile du jour de de lafête. Cela conduit à réduire la scène aux troispersonnages principaux, sans exclure biensûr les anges! On rencontre ici un concept defamille réduite à un couple et l’enfant, plusintimiste, qui finira par devenir la normedans la pratique sociale à partir du XIXe ;déjà Rembrandt donne deux gravures desseuls trois personnages dans l’intimité deleur vie quotidienne. Et sur un tableau tou-lousain du XVIIe, l’enfant nu, debout surson berceau tend les bras à sa mère à genouxtandis que Joseph, assis derrière, les regardeen faisant sécher des langes à la flammed’une cheminée devant laquelle un ange pré-pare un repas. Cela rappelle notre noël popu-laire « Sant Josep fa bugada » qui montreJoseph attelé aux tâches ménagères.

Ces représentations artistiques de laSainte Famille sont nombreuses, notammentparce qu’elles manifestent un idéal familialgénéralisé : un couple aimant avec un enfantchéri, vivant honnêtement de son travail. Etchacun peut retrouver des épisodes heureuxou difficiles présents dans toutes nos vies :

fuite devant les menaces, rites de passage(présentation au Temple), éducation au tra-vail (le fils du charpentier), fugue d’un ado-lescent (Jésus retrouvé au Temple), enfantqui s’éloigne (« qui sont ma mère et mesfrères ? » dit Jésus), douleur de la perte d’unproche, d’un enfant... (La mort de Josephdevient l’idéal de la « bonne mort »,consciente et entourée des siens.)

En méditant sur l’exemple de la SainteFamille, on peut « à la lumière de la foi nour-rie par la lecture de la Bible rechercher avecattention les signes de Dieu et les appels de saGrâce à travers la diversité des événements del’existence », pour reprendre les termes duConcile Vatican II.

Certains vont plus loin: à propos de laSainte famille, Gerson n’hésite pas à parlerde « cette trinité si digne de dévouement etde vénération (trinité sans majuscule, remar-quons bien) et saint Bernardin fait explicite-ment le parallèle entre cette trinité terrestreet la Trinité céleste, avec Jésus comme pointcommun! Pourtant déjà, saint Augustinétait réservé sur ces hyperboles : on lit dansson De Trinitate « Je ne regarde donc pointcomme probable l’opinion de ceux qui pen-sent que la nature humaine offre l’image dela Trinité d’un Dieu en trois personnes, dansl’union conjugale de l’homme et de lafemme, complétée par leur progéniture quireprésente la relation entre les trois per-sonnes divines : le Père, le Fils et l’Esprit-Saint. »

Cela vaut aussi pour la Sainte Famille.Néanmoins dans la relation d’amour etd’unité dans la diversité des personnes de laTrinité, on peut trouver un idéal pour orien-ter nos relations familiales. Il n’en reste pasmoins que la piété des fidèles a trouvé danscet exemple une référence, un modèle,sublime, mais accessible, pour chercher à sesanctifier dans une simple vie de famille. Onne peut que s’en réjouir. ❑

Évoquant votre récen-te conversion, vous parlezd’une rencontre improba-ble. Mais encore…

Oui, effectivement, pour« planter le décor », il mesemble important de préci-ser que mon épouse et moi-même avons grandi dans desfamilles, certes croyantes,mais jamais pratiquantes. Laquestion de Dieu n’a doncjamais été posée dans noscadres familiaux respectifs.Étonnamment, mon épousea toujours ressenti la pré-sence bienveillante de Dieuà ses côtés, dans la joiecomme dans la peine, ce quin’a pas été vraiment moncas. J’ai bien eu, à l’adoles-cence, une période que jequalifierais de « mystique »mais qui était certainementplus induite par mes lec-tures romanesques que parune foi réelle !

Pour revenir à notrerencontre, elle était effecti-vement improbable car, sansentrer dans notre intimité,ni le lieu ni le tempsn’étaient propices à ce croi-

sement de trajectoires. Ilnous a donc semblé évidentque la main de Dieu ne pou-vait pas être étrangère à

cela. Et pour moi cela a étéune vraie révélation !

sitôt après avoir connuvotre future épouse, vousvous êtes mutuellementinterrogés sur la questionde Dieu, dites-vous. uncheminement dans lequelcelle-ci a joué, semble t-il,un rôle prépondérant.

Mon épouse a toujoursété profondément croyantemais ne consacrait pas de

temps à Dieu. Me concer-nant, j’étais un croyant quis’ignorait. En effet, jeunehomme, je me déclaraisvolontiers athée ! Il étaitpour moi inconcevable decroire en l’action du divindans un monde où lessciences avaient, pied à pied,déconstruit la possibleaction de Dieu.

J’avais alors une visionscientiste, matérialiste de lavie. Ce n’est qu’en rencon-trant le Christ, et en bénéfi-ciant de l’accompagnementde mon épouse au travers deson expérience de Dieu, quej’ai pris conscience de saprésence dans ma vie et cedepuis toujours.

J’ai vécu alors despériodes de flash-back in-tenses et revécu des événe-ments douloureux de monadolescence lors desquelsj’aurais dû me sentir aban-donné de tous, seul aumonde. Et j’ai alors com-pris, bien après les « faits »,que même dans ces mo-ments les plus sombres jen’avais jamais été seul. Le


David AzeParce qu’il touche à la conversion et à la transformation qu’elle peut induire au plan personnel comme

familial, le cas de David Aze, actuellement chargé de la préparation au baptême à la Cathédrale, est par-ticulièrement signifiant. Il atteste que grâce au précieux concours d’aînés formateurs comme le furent à leurégard, les couples de Nicolas et Isabelle Roux et de Elisabeth et Michel Jauze, des commençants dans la foiéprouvent un authentique épanouissement dans la vie chrétienne et n’ont de cesse d’en prodiguer les bienfaitsautour d’eux.

Entretien réalisé par Michel BOLASELL

Visages d’Eglise

Visages d’Eglise


Christ était là, à mes côtés,pour me permettre de merelever et de poursuivre lechemin, si difficile soit-il.

Puis est venu le tempsde la préparation au ma-riage. En quoi ce parcourss’est-il avéré déterminant ?

Ce parcours a été déter-minant pour deux raisonsessentielles.

- Premièrement, lescontenus pastoraux, au tra-vers de la préparation, nousont amenés à lire mais sur-tout à approfondir les tex-tes, à les vivre. Cela nous apermis de nous interrogersur les vraies questions tel-les que celles de l’engage-ment, du don, de la frater-nité, du partage, bref… denous interroger sur le sensde la vie et plus particulière-ment de nos vies.

- Deuxièmement, lesrencontres avec l’équipe pas-torale, en charge de la pré-paration au mariage consti-tuée de gens « comme nous ».Jeunes couples, jeunes pa-rents, inscrits dans untemps de vie similaire aunotre et donc comprenantles joies et les difficultés dela vie de jeunes actifs devantjongler entre travail, famil-le, engagements divers etvariés et foi. Pas de juge-ment, mais un engagementsolide et sincère à nos côtés.Cela a été décisif et nous ad’ailleurs conduits, dans lafoulée, à l’Eucharistie et à laconfirmation.

Jusqu’à ce que, aucontact d’Isabelle et Ni-colas Roux, vous éprou-viez le besoin de vousengager au niveau de laparoisse de la cathédrale,dans l’accompagnementdes familles demandant lebaptême. Comment s’estfait le choix d’une tellemission ?

Nous nous sentonsproches de la famille Rouxqui a toujours été à noscôtés, notamment pendantnos « enfance et adoles-cence » spirituelles. Nousavions indiqué à Nicolasque, ayant beaucoup reçudes équipes paroissiales,nous ressentions à notre tourl’envie de donner et quenous étions donc à la dispo-sition de la paroisse. AlorsNicolas nous a proposé d’as-surer l’accompagnement desfamilles demandant le bap-tême. Le curé de l’époque,l’abbé Grégory Woimbée,nous a accordé sa confianceet nous nous sommes doncengagés dans cette voie.Nous sommes honorés decette confiance, renouveléepar l’actuel curé, l’abbéJean-Paul Soulet. C’est ungrand plaisir d’accompagnerl’arrivée de nouveaux petitsfrères et petites sœurs ensein de la famille chré-tienne !

Jeune couple passépar des moments diffi-ciles qui ont contribué àvous ouvrir à Dieu,

comme vous l’exprimez,quel message suggéreriez-vous à d’autres jeunes quiappréhendent de franchirle pas ?

Croire en Dieu c’estavant toute chose le rencon-trer. Dieu nous connaîttous, à titre individuel. Ilnous parle et a un plan pourchacun de nous. Mais pourentendre sa Parole, encorefaut-il écouter. Je ne parlepas là de se contenter de lirel’Évangile mais de le vivre.Il ne suffit pas de se déclarerchrétien pour l’être. Il fautvivre en chrétien. Je conseil-lerais donc aux jeunes, maisaussi aux moins jeunes, des’ouvrir à la Parole de Dieu,sans a priori. Il s’agit d’unerelation de personne à per-sonne qu’il convient d’en-tretenir. Mais, au-delà de laquestion, je pense que nous,croyants et pratiquants,nous devons ouvrir lesportes de notre Église etmême en sortir pour allervers « l’autre », pour allervers ces hommes et cesfemmes qui se trouvent à lalisière de la foi. L’évangéli-sation fait partie de l’ADNdu chrétien !

Au gré de votre expé-rience, quelles sont les ver-tus qui procèdent d’unevie de famille chrétienne ?

La recette nous a étédonnée par le Christ. L’é-coute, le partage, le don,l’humilité, le pardon. ❑

samedi 17 décembre 2016Récollection de l’Avent

aux fontanilles à Maureillas« Je veux crier l’Evangile par toute ma vie »

animée par le le père Philippe Charre, vicaire général

S’inscrire avant le 4 décembreBulletins d’inscription au fond des églises

8h00 départ en bus (Bd Wilson, côté fleuristes) Renseignements : 06 14 12 89 82 après 18h


Infos paroissiales

- Conférences -le samedi matin de 10h00 à 11h30

à la maison Saint-Christophe,2 rue des Rois de Majorque

• 28 janvier 2017Introduction à saint Thomas d’Aquin par Le

Père Jean-Baptiste Blondeau. Pour la fête de saint-Thomas d’Aquin, le

Père Blondeau nous présentera le saint tuté-laire de notre bibliothèque.

• 25 Mars 2017Introduction à Sénèque par François Palacio,

à partir du livre La vie heureuse.- Cercle de lecture -

• 10 décembre à 10h à la Bibliothèque.Vous pourrez partager vos lectures, ou recher-cher de nouveaux livresfermeture de la bibliothèque

du 21 déc. au 2 Janvier 2017 (inclus)Permanence le mardi 27 déc. de 14 à 17h.

En ce mois de décembre, à l’occasion dulancement des groupes de partage sur la lec-ture de l’œuvre du Pape François « AmorisLaetitia » nous vous proposons une sélectionde livres sur le thème de la famille chrétienne :- Lettre aux familles-Jean-Paul II- La spiritualité conjugale selon Jean-Paul II(Yves Semen)- Vivre en chrétien au XXe siècle (J-M Aubert)- Transmettre l’amour « une éducation àl’écoute de l’enfant » (Paul Lemoine)- La foi en famille (Christine Ponsard)- L’Eglise dans le monde de ce temps(constitution pastorale) « Gaudium et Spes », Vatican II- Nous, divorcés remariés « des catholiques témoi-gnent » (Favre, Fleurquin, Marduel, Meunier)- Revue Christus, famille, terre d’espérance(rédacteur en chef : Rémi de Maindreville)- Revue sexualité et vie chrétienne (point devue catholique)

Bibliothèque saint-thomas d’Aquin

Denier de l’Eglise centre-villeA ce jour : 63572,24 € pour 276 donateurs Merci !

Récollection paroissiale

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Agenda paroissial


– Dans nos églises –

site internetwww.cathedraleperpignan.fr

samedi 10 décembre Stes Julie et Eulalie8h00 Messe des saintes Julie et Eulalie à la Cathédrale,

10h00 Cercle de lecture à la Bibliothèque saint-thomas d’AquinDimanche 11 décembre 3ème dimanche de l’Avent - Vente des cartes de vœux du Carmel de VinçaMardi 13 décembre Ste Lucie, vierge et martyre,+4er scle

17h00 Messe de Sainte Lucie avec bénédiction des lumières à saint-Mathieu

samedi 26 novembre 20h30 Veillée pour la vie à la Cathédrale

Dimanche 27 novembre 1er dimanche de l’Avent, année A - Vente des cartes du Carmel de Vinça11h00 Messe avec la confrérie du Grenat à Notre-Dame La Réal (st Eloi)

Jeudi 8 décembre Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie18h10 Vêpres de l’Immaculée Conception à Notre-Dame la Réal18h30 Messe solennelle à Notre-Dame la Réal

suivie de la procession aux flambeaux jusqu’à la cathédrale

samedi 17 décembre Récollection de l’Avent « Je veux crier l’Evangile par toute ma vie » animée par le père Philippe Charre, vicaire général, aux fontanilles à Maureillas

8h00 départ en bus (Bd Wilson, côté fleuristes) - Voir page 11 pour inscriptions

Dimanche 18 décembre 4ème dimanche de l’Avent année A10h45 Bénédiction des colis de Noël et des enfants Jésus des crèches familiales à la Cathédrale12h30 Baptême enfant Denoye

Mardi 20 décembre S .Jean de Kenty, prêtre, +147316h00 Célébration pénitentielle à sainte-thérèse19h30 Célébration pénitentielle présidée par Mgr Turini à Notre-Dame La Réal

15h00 Après-midi missionnaire à la Cathédrale(évangélisation sur le parvis - adoration à l’intérieur)

Dimanche 4 décembre 2ème dimanche de l’Avent - quête Entraide et partage pour les colis de Noël11h00 Confirmation des jeunes du doyenné à la cathédrale16h00 fête de saint Nicolas à la Cathédrale, et goûter pour les enfants au foyer Gerbet

samedi 3 décembre S. François Xavier, prêtre, jésuite9h00 ‘‘ Petit déjeuner du Curé ’’ suivi d’un temps d’enseignement par l’abbé

Jean-Paul soulet sur« Dives in Misericordia » (encyclique de saint Jean-Paul II sur la miséricorde) à la maison st-Christophe (N-D la Réal)

18h30 Messe « autrement » à Notre-Dame La Réal, présidée par l’abbé soulet

• 30 nov.- 8 déc. Neuvaine de l’Immaculée Conception à Notre-Dame de la Réalà 18h00 : 30 nov., 1, 2, 5, 6, 7 et 8 décembre - à 10h30 : 3 et 4 décembre

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Agenda paroissial


– Dans le Centre-Ville –Le 1er décembre 18h00 Cercle du silence, place de Catalognetous les samedis 11h00 Concert de carillon (lieu d’écoute : parvis du vieux saint-Jean)Mardi 6 décembre 20h30 Confé. de l’Ass. cult« Musique Baroque Ibérique » par Pierre Vidal,

Organiste titulaire de l’orgue de La Réal, à la Maison de la CatalanitéDimanc. 11 décembre 16h00 Concert de chorales à sainte-thérèseMercred. 14 décembre 18h30 Confé. « Mgr François Eiximenis : catalan, franciscain et évêque d’Elne ».

Présentation de sa vie et de son « livre des anges » à propos de St Michel archange, parle P. Broussat avec la collaboration de M. Jean-Luc Antoniazzi, historien à ND de Lourdes

samedi 17 décembre 14h30 Visite de la cathédrale par l’Association Culturelle18h00 Concert de chants de Noël (Mil lénaria) à la Cathédrale

Du 17 au 24 décembre 17h30 Grandes Antiennes de l’Avent par le Carillon, parvis du vieux st-Jean

– Dans le Diocèse –Dimanc. 27 novembre 17h00 concert des premiers prix du conservatoire à la chapelle st Jean-Paul II.Mercred. 30 novembre 20h00 Confé. « Vers un nouveau Moyen-Orient, la fin des chrétiens ? » par Marc

Fromager directeur de l’Aide à l’Eglise en Détresse, à la chapelle st Jean-Paul II)Jeudi 8 décembre 14h30 Retraite des Equipes du Rosaire et messe (Maison Diocésaine)

Enseignement, suivi de l’EucharistieVendred. 9 décembre 18h30 Confé. Théol. « Les lettres de Paul et l'Evangile de Matthieu, deux visions

opposées de la vie chrétienne ?» par Mgr Pierre Debergé, Membre de la Commission biblique pontificale (Maison Diocésaine)

samedi 24 décembre Nuit de Noël

17h00 Veillée et Messe de la nuit de Noël à st-Jacques (Messe des familles)17h15 Veillée et Messe de la nuit de Noël à ste-thérèse18h30 Messe de la nuit de Noël à Notre-Dame de la Réal19h00 Messe de la nuit de Noël à st-Mathieu21h00 Messe de la nuit de Noël à Notre Dame de Lourdes23h00 Veillée et Messe de la nuit à st-Mathieu (forme extra.)23h30 Veillée et Messe de la nuit de Noël présidée par Mgr Turini à la cathédrale

Dimanche 25 décembre Nativité du SeigneurQuête impérée pour les équipements diocésainsQuête E. et P. pour les enfants de l’arc en ciel et des anciens de la maison de retraite du Saint-Sacrement08h00 Messe de l'aurore à la Cathédrale et à Notre-Dame de Lourdes09h15 Messe grégorienne du jour de Noël à la Cathédrale11h00 Messe de Noël à la Cathédrale présidée par Mgr Turin

(pas de messe à st Jacques et Notre-Dame La Réal)11h00 Messe de Noël à N-D de Lourdes et à saint-Mathieu (forme extra.)17h30 Vêpres Solennelles et salut du Saint-Sacrement à la Cathédrale18h30 Messe du jour de Noël à la Cathédrale


Vie de l’Eglise Centre-Ville

Messe de la saint-Hubert à la cathédrale

Anniversaire des 10 ans de présence des sœurs franciscaines dans le quartier La Réal

Documents

CCV N69 DECEMBRE 2016 - Communauté de … · Exhortation Apostolique sur l’amour dans la famille ... Bulletin mensuel gratuit ... lumière de la Parole de Dieu puis contemplé