Léif Lieserinnen, léif Lieser,

D’Rentrée steet fir d’Caritas fir eng ganz Réi Projeten, déi am September erëm ulafe respektiv nei gestart ginn. Fir vill Familljen ass d’Rentrée Synonym fir Schoulufank. Sou och fir d’Caritas. Am September denke mir un all déi Kanner, déi net kënnen an d’Schoul goen. Dofir ruffe mir op fir Spenden. Jonk Leit vu Young Caritas bedeele-gen sech un dëser Aktioun.

Och fannen ëmmer méi jonk Leit, mat auslän-neschen Originen, an de Klasse vun der Caritas déi néideg Begleedung fir hir Integratioun an d’Gesellschaft.

Aner jonk Leit, déi a Schwieregkeete sinn, gi vun der Équipe vum Caritas Streetwork ugeschwat, kréie gehollef a gi weiderorientéiert. Eng wichteg Aarbecht, déi vu motivéierte Sozialaarbechter mat Häerz gemaach gëtt – an dat dréit Friichten.

Merci fir Är Spenden an d’Vertrauen an d’Caritas.

CARITAS NEWS

RENTREE SCOLAIREEDITORIAL

Numéro 94 - Septembre 2012

Une éducation pour tous les enfants

Un des Objectifs du Millénaire promus par les Nations-Unies, et qui visent la mise en place d’un partenariat mondial pour le développement, con-stitue à assurer l’éducation primaire pour tous les enfants du monde à l’horizon 2015.

Même si le pourcentage d’enfants non scolarisés a effectivement baissé depuis une dizaine d’années, des chiffres récents attestent qu’aujourd’hui en-core, quelque 67 millions d’enfants de par le monde n’ont toujours pas accès à l’éducation primaire.

La pauvreté constitue souvent le plus gros obstacle à l’éducation, la majorité des enfants non scolarisés vivant dans les pays les plus pauvres du monde. Ils sont exclus de l’éducation, parce qu’ils n’ont pas les moyens matériels d’aller à l’école ou parce qu’ils doivent travailler pour aider leurs familles à survivre. Ce sont plus particulièrement les filles, les enfants vivant avec un handicap ou encore ceux issus de minorités ethniques qui ont de moindres chances d’être scolarisés. Chances diminuées encore par le fait de vivre dans un pays en conflit.

Or, l’éducation est un facteur clé du développe-ment et elle permet de lutter contre la pauvreté.

Mais avant tout, l’éducation est un droit ! En cette période de rentrée scolaire, où dans nos régions, retourner à l’école paraît être une normalité, Ca-ritas invite à partager ses efforts qui consistent à construire des écoles, à fournir du matériel sco-laire et à soutenir la formation d’enseignants, afin que toujours plus d’enfants dans les pays pauvres puissent fréquenter l’école et avoir de meilleures opportunités dans leurs vies futures.

Les librairies « Libo » se sont associées à l’action de Caritas pour la rentrée scolaire. A cette occasion, de jeunes bénévoles « Young Caritas » ont décidé d’aller à la rencontre des clients faisant leurs achats de livres et fournitures scolaires en magasin, afin de les sensibiliser à la thématique « Une éducation pour tous les enfants » et de les inviter à soutenir les efforts de Caritas par un don. Les fonds récoltés dans le cadre de cette campagne seront affectés aux divers projets de Caritas Luxembourg en faveur de l’éducation des plus démunis. Des exemples de projet sont disponibles sur www.caritas.lu ainsi que sur facebook.com/caritas.lu.

Philippe Streff, Generalsekretär

CARITAS S’ENGAGE AU LUXEMIBOURG

Tandis que des milliers d’enfants et jeunes au Luxem-bourg prennent le chemin de l’école, du lycée, de l’université, ou s’engagent dans diverses formations qualifiantes, des dizaines restent en marge, exclus de toute structure d’enseignement. Soit leur profil ne correspond pas aux critères définis pour permettre leur inscription, soit la classe affiche déjà complet, soit, à 16 ans, ils sont déjà trop vieux, l’obligation scolaire ne s’appliquant alors plus.

Ces jeunes sont des immigrés au Luxembourg, ayant suivi ou rejoint leur famille, ou encore de jeunes réfu-giés. Souvent avec un bagage scolaire plutôt faible, ou ne maîtrisant pas ou peu l’une des langues du pays, ils ne parviennent pas à être pris en charge dans une formation telle qu’elles existent actuellement. Il est pourtant connu au Luxembourg que la grande partie des jeunes chômeurs sont sans qualification.

Ce constat répétitif à chaque rentrée scolaire a conduit Caritas, dès 2001, à organiser pour ces jeunes rési-dents du Luxembourg une prise en charge intensive et originale basée à Mersch, afin de les intégrer au plus vite et au mieux au sein de la société, refusant en cela leur exclusion de fait, et à les accompagner jusqu’à ce qu’ils puissent prendre leur devenir en main. Les résultats visibles et cumulés sont encourageants, ce qui a conduit le Ministère de la Famille et de l’Intégra-tion, ainsi que l’Office National de l’Enfance à soutenir fortement cette action en finançant en grande partie le travail, le reste étant pris en charge à travers les donateurs de Caritas.

Une classe pour débutants de 20 places, une classe de niveau avancé avec 15 places, une classe pour analphabètes et illettrés, une classe d’initiation avec un accueil continu sur l’année, des ateliers professionna-lisant, une instruction sur le pays d’accueil, un accom-pagnement individualisé extra scolaire des élèves en relation avec les études et la famille, ainsi que la mise en œuvre d’un suivi social approfondi lorsque nécessaire, y compris avec une offre de logement étudiant, sont les réponses efficaces que Caritas apporte à cette réalité. En à peine quelques mois, ces jeunes parviennent à maitriser une des langues nécessaires à leur intégration sur le marché de l’emploi, obtiennent un niveau suffi-sant pour rejoindre le système d’enseignement habituel, ou encore pour se présenter à l’examen d’accès du Ministère de l’Education Nationale en vue de s’engager dans un apprentissage et accéder à un métier qualifié.

Pour ne se référer qu’à l’année scolaire 2011/2012, 91 élèves (29 filles et 62 garçons) de 15 nationalités différentes étaient inscrits, avec une moyenne d’âge de 19 ans. 69 ont abouti à une orientation. «Ma fille Camilla restait depuis 1 an à la maison, sans rien faire, toutes les portes s’étaient fermées. Enfin elle a trouvé une voie qui éclaircit son avenir, elle peut désormais formuler des objectifs concrets » s’est exclamée il y a peu une mère d’élève.

Jeunes immigrés au Luxembourg : agir pour leur réussite !

AGENDA

SEPTEMIBRE 201228.09 Publication de l’étude « Réfugiés reconnus au Luxembourg : Quelle intégration ? »

28.09 Conférence-débat sur la crise dans la zone Euro avec M. Philippe Maystadt – www.journees-sociales.lu

OCTOIBRE 201217.10 Journée mondiale du refus de la misère – www.bandeaublanc.lu

23.10 Présentation du rapport d’activité 2011 de Caritas Luxembourg. Rapport disponible sous format électronique sur www.caritas.lu ou format papier : georgette.heintz@caritas.lu – tél. 40 21 31 263

NOVEMIBRE 201214.11 Concert de bienfaisance avec les pianistes Chiahu Lee et Shaun Motiani en faveur de Caritas Luxembourg. Entrée gratuite / Collecte à la sortie. Réservations au tél. 47 08 95 1 – www.luxembourgticket.lu

Plus d’informations : www.caritas.lu

Caritas lutte contre le développement des agrocarburants !

Le développement des agrocarburants s’inscrit dans la volonté des Etats de lutter contre les émis-sions de gaz à effet de serre. La directive de l’Union Européenne sur les énergies renouvelables (2009) prévoit que les Etats membres couvrent, à l’horizon 2020, 10 % de leur consommation d’énergie dans le secteur des transports par des énergies renouve-lables. Cet objectif sera principalement atteint grâce à l’utilisation accrue d’agrocarburants.

Alors que ceux-ci sont souvent présentés comme une solution durable face aux pénuries d’énergie et au réchauffement climatique, leur production engendre en réalité plus d’effets négatifs que positifs.

Pour atteindre les objectifs cités, de nombreux éco-systèmes sont convertis en terres agricoles afin de produire les agrocarburants nécessaires. Et puisque 92 % des agrocarburants sont produits à base de plantes alimentaires - telles que l’huile de palme et de soja, la canne à sucre, la betterave sucrière ou encore le blé - l’augmentation de la culture de ces plantes à vocation énergétique se fait au détriment de la pro-duction alimentaire et met la sécurité alimentaire en péril. Cette situation est encore aggravée par d’autres conséquences indésirables comme l’accaparement des terres au détriment des agriculteurs des pays du sud, une flambée des prix des matières premières agricoles, un mauvais bilan climatique, des dégâts environnementaux, l’expulsion de communautés locales et la violation des droits humains.

La question est d’une importance particulière pour le Luxembourg qui s’est engagé à couvrir la moitié de son objectif d’énergies renouvelables (11 % de sa consommation énergétique en énergies renou-velables d’ici 2020) en mélangeant des agrocarbu-rants au diesel et à l’essence.

Le 16 octobre prochain, Journée mondiale de l’alimentation, Caritas lance en collaboration avec des ONG de la plateforme climatique Votum Klima, une campagne de sensibilisation sur les impacts environnementaux et sociaux des agrocarburants. A cette occasion, le portail d’information sur les agrocarburants www.cerealkiller.lu sera mis en ligne.

CARITAS S’ENGAGE DANS LE MONDE

REChERChE DE LOCAUXLa Fondation Caritas recherche pour son service éducatif et en vue de ses activités de formation, des locaux idéalement situés à Luxembourg ville, d’une superficie de 350 à 400 m2. Des loge-ments sont également recherchés pour loger des familles sérieuses à revenus modestes, connues par Caritas.

Infos ou suggestions : unitelogement@caritas.lu

Caritas on the street

« Bertrand, j’ai loupé mon rendez-vous chez l’assis-tante sociale ce matin, tu peux m’aider ? » « Bertrand, t’as un lit pour moi ce soir ? » « As-tu des nouvelles de mes papiers ? » « J’ai faim ! » …

Un jeudi après-midi au mois d’août, il fait beau. Bertrand se met en route. Educateur de formation, il a trouvé sa vocation au service « Streetwork » de Caritas. Ses ins-truments de travail : téléphone portable, condition de marche, et surtout : de l’humanité, des gestes sympa-thiques, une bonne humeur, un contact aisé avec des gens en difficulté. Il les connaît toutes, ces personnes qu’on nomme souvent « à problèmes multiples ». Elles sont au chômage, malades, sans papiers, toxico-manes ou sans repères familiaux. Certaines sont dans la rue jour et nuit. Il y en a qui approchent Bertrand dès qu’ils le repèrent, d’autres attendent qu’il prenne l’initiative de venir vers eux. La présence de Bertrand est appréciée à 100 %. Il ne prend pas position. Il

écoute, il explique, il offre son aide, il oriente, il est tout simplement là.

Le même après-midi. Liz, formée en pédagogie sociale, se met elle aussi en route pour sa « tournée ». Comme Bertrand, Liz est éducatrice auprès du service Streetwork de Caritas et elle arpente chaque jour les rues de Luxembourg-Ville. La spécificité de Liz, c’est d’aller plus particulièrement à la ren-contre des jeunes, accompagnée de Casak, le chien d’accompagnement social du service. Jeunes en décrochage scolaire, marginaux, sans emploi, sans domiciles, ou simplement jeunes gens qui aiment trainer dans la rue avec leurs amis, Liz essaie d’éta-blir le contact avec le plus grand nombre. Et sur ce point, Casak est d’une aide précieuse ! Le labrador est un formidable facilitateur de contact. Grâce à lui, les jeunes sont moins hostiles à la présence de Liz, et la discussion s’engage souvent autour de l’animal.

Au fur et à mesure des tournées, après avoir réussi à instaurer une relation de confiance, Liz peut alors proposer aux jeunes des activités, du soutien, de l’aide dans un projet de vie ou un suivi pour se sortir d’une situation difficile.

Des activités régulières (streetfootball, tournois internationaux de football, musculation avec Georges Christen, etc.) ou ponctuelles (journée de pêche, excursions, etc.) font partie intégrante du concept « Streetwork », et permettent de mobiliser les per-sonnes autour d’autre chose et de leur offrir de nouvelles opportunités.

Le service « Streetwork » est financé à 100 % par la Ville de Luxembourg et emploie 9 intervenants pro-venant des associations Caritas Accueil et Solidarité, Caritas Jeunes et Familles, Inter-Actions et de l’ASTI, qui sont actifs dans différents quartiers de la Ville.

Action contre la faim

79.410,68 € ont pu être récoltés.

Grâce à vos dons, Caritas vient en aide aux victimes de la faim dans les pays du Sahel, en particulier aux enfants. Caritas assure ainsi une distribution rapide et efficace d’eau, de nourriture et de médicaments.

ImpressumEdité par la Fondation Caritas Luxembourg, Septembre 2012, Caritas News Nr 94 29, rue Michel Welter, L-2730 Luxembourg, Tél. +352 40 21 31 1, www.caritas.lu, RCS Luxembourg G38 Photos : Caritas Luxembourg, Julie Van Mulders – Youropean, Caritas Suisse, Greenpeace, iStock, Layout : Vidale-GloesenerImpression : Reka, Imprimé sur du papier recyclé, emballage polypropylene recyclable, Tirage : 15.900 exemplaires

Devenez « fan » de Caritas Luxembourg ! Caritas vous offre des informations du terrain, vous renseigne sur des prises de position actuelles et attend vos commentaires.

VOUS VOUS ETES FAIT PROChES - MERCI

Parution de la Caritas News : tous les trois mois. Pour vous abonner (également possible par email sous format PDF) ou désabonner : Merci d’envoyer un email à georgette.heintz@caritas.lu ou de téléphoner au 40 21 31 263. Merci de nous communiquer également tout changement d’adresse.

ETRE PROChE - SOUTENEZ LES PERSONNES DANS LE IBESOIN : CCPL IIBAN LU34 1111 0000 2020 0000Les dons versés à la Fondation Caritas Luxembourg sont déductibles de l’impôt sur le revenu. Une quittance annuelle est envoyée au mois de janvier et reprend les dons effectués au cours de l’année précédente. Sur demande, des quittances pour chaque don peuvent être fournies (georgette.heintz@caritas.lu, tél. 40 21 31 263).

Michèle Büchler, 18, Studentin, engagiert sich bei Young Caritas. Sie ist Mit-Initiatorin einer Jugend-begegnung „YOUropean“, die vom 2. - 14. August zwischen jungen Luxemburgern und jungen Montenegrinern in Montenegro stattfand. Soziale und kulturelle Projekte standen bei dieser Begeg-nung, die vom europäischen Programm „Youth in Action“ und verschiedenen Sponsoren unterstützt wurde, im Vordergrund.

Michèle Büchler, welches waren die Schwerpunkte dieser Jugendbegegnung?

Nach einigen Tagen an der atemberaubenden Küste Montenegros lernten wir in der Stadt Be-rane im Norden Montenegros die Gruppe junger Montenegriner kennen. Ziel war es anschließend, in gemischten Gruppen in einem Dorf älteren Menschen im Haushalt zu helfen. Anschließend organisierten wir Spiele in einem Zentrum für Kinder mit Behinderung. Im nahegelegenen Dorf Petnjica waren wir in Gastfamilien untergebracht. Dort halfen wir, Schmuck, Teppiche und Holzkis-ten anzufertigen, welche zum Verkauf bestimmt sind. Zum Abschluss besuchten wir gemeinsam

mit den Jugendlichen aus Berane und Petnjica den Biogradska Gora Nationalpark.

Was hat Dich am meisten beeindruckt?

Viele ältere Menschen leben in miserabelsten Zuständen. Das hat mich sehr beeindruckt. Im Zentrum für Kinder mit Behinderungen waren wir nach kurzer Zeit umgeben von Hunderten von Roma-Kindern, und ich konnte ihre enorme Freude und Dankbarkeit über unsere Anwesenheit spüren. Alles in allem waren wir eine Gruppe von 45 jungen Menschen mit sehr unterschiedlichen Lebensstilen und Kulturen und doch verstanden wir uns prächtig!

Wie wird das Projekt weitergehen?

Wir wollen den Kontakt untereinander behalten. Ziel ist es, unsere neu gewonnenen Freunde aus Montenegro nächstes Jahr in Luxemburg begrüßen zu können.

www.youngcaritas.lu www.facebook.com/youropeanmontlux

Montenegro hautnah für junge Menschen

PORTRAIT

« Caritas Challenge » – Foyer de jour « Am Rousegäertchen »

Le personnel du Foyer de jour « Am Rouse-gäertchen » de Caritas Jeunes & Familles a remis un généreux don de 350 € à la Fondation Caritas. Ce don sert à soutenir des enfants et familles défavorisés au Luxembourg dans le cadre du Caritas Challenge.

05/2012

Postlaf 2012 – « Sport et Solidarité »

16.000 € ont pu être récoltés pour l’Afrique de l’Est, région gravement touchée par la séche-resse, et dont une grande partie de la popula-tion souffre de faim et de malnutrition.

Caritas tient à remercier les donateurs et les P&T pour leur générosité.

03/2012 05/201205/2012