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CI-15/CONF.201.2
2 February 2015
BUREAU DU PIDC (Cinquante-neuvième réunion)
SIÈGE DE L’UNESCO, PARIS
26-27 MARS 2015
NOUVEAUX PROJETS SOUMIS AU PIDC
2
TABLE DE MATIÈRE
CLUSTER
OFFICE
PROJECT
NUMBER
PARTIE I: AFRIQUE PAGE
1. ABUJA IPDC/59 CI/01 COTE D’IVOIRE :
RENFORCEMENT DES
CAPACITES ET MISE EN PLACE DU
MECANISME DE SUIVI DE LA
SECURITE DES
JOURNALISTES EN
PERIODE ELECTORALE
10
2. ABUJA IPDC/59 GH/01 GHANA: ELABORATION DE MATERIELS
DE FORMATION DES JOURNALISTES AU
CHANGEMENT CLIMATIQUE
16
3. ABUJA IPDC/59 NG/01 NIGERIA: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES FEMMES JOURNALISTES
NIGERIANES EN GENRE ET LEADERSHIP
19
4. ADDIS ABABA IPDC/59 ET/01 ETHIOPIE: PROFESSIONNALISATION DU
JOURNALISME TV, DU DOCUMENTAIRE
ET DE L’INDUSTRIE DU FILM PAR LA
FORMATION
22
5. ADDIS ABABA IPDC/59 ET/02 ETHIOPIE: AMELIORATION DU
LEADERSHIP ET DE SAVOIR-FAIRE EN
PHOTOJOURNALISME DES FEMMES
JOURNALISTES
25
6. DAKAR IPDC/59 BF/01 BURKINA FASO: RENFORCEMENT DES
MOYENS DE LA RADIO PENGDWENDE DE
SABOU EN MATERIEL NUMERIQUE DE
PRODUCTION ET DE DIFFUSION DE
L’INFORMATION DANS LE CADRE DE LA
NUMERISATION DE LA PRESSE
AUDIOVISUELLE AU BURKINA FASO.
27
7. DAKAR IPDC/59 ML/01 MALI: « JOURNALISME ET
CITOYENNETE » 35
8. DAKAR IPDC/59 ML/02 MALI: APPUI A LA CREATION DE
L’ECOLE SUPERIEURE DE JOURNALISME
ET DES SCIENCES DE LA
COMMUNICATION DU MALI
40
9. DAKAR IPDC/59 RAF/01 REGIONAL: RENFORCEMENT DE « DROIT
LIBRE TV », UNE WEBTELE CITOYENNE
AU SERVICE DES DROITS HUMAINS ET
DE LA LIBERTE D’EXPRESSION EN
AFRIQUE DE L’OUEST
47
10. DAKAR IPDC/59 SN/01 SENEGAL : FORMATION DES
ANIMATEURS ET ANIMATRICES ET
RENFORCEMENT EN MATERIEL DE
TRAVAIL POUR UNE AMELIORATION DES
CONDITIONS DE TRAVAIL DE LA RADIO
56
3
DE BANDAFASSI FM.
11. DAKAR IPDC/59 SN/02 SENEGAL : RADIO COMMUNAUTAIRE ET
PARTICIPATION CITOYENNE AU
SENEGAL
64
12. HARARE IPDC/59 ZA/01 AFRIQUE DU SUD: DIFFUSION
COMMUNAUTAIRE HORS STUDIO POUR
BUSH RADIO
71
13. HARARE IPDC/59 LS/01 LESOTHO: RENFORCEMENT DU RESEAU
DE DISTRIBUTION DES JOURNAUX ET
MAGAZINES
73
14. HARARE IPDC/59 MW/01 MALAWI: IMPLANTATION D’UNE RADIO
COMMUNAUTAIRE A NTHALIRE 75
15. HARARE IPDC/59 RAF/02 REGIONAL: ANNUAIRE PUBLICITAIRE
POUR LES MEDIAS COMMUNAUTAIRES
D’AFRIQUE AUSTRALE
77
16. HARARE IPDC/59 SZ/01 SWAZILAND: RENFORCEMENT DU
RESEAU DE SECURITE DES
JOURNALISTES
80
17. HARARE IPDC/59 ZW/01 ZIMBABWE: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DE L’ASSOCIATION DES
STATIONS DE RADIO COMMUNAUTAIRE
(ZACRAS)
82
18. JUBA IPDC/59 SS/01 SUD SOUDAN: IMPLANTATION DE MEDIAS
COMMUNAUTAIRES A AWERIAL POUR
FOURNIR DES EMISSIONS EDUCATIVES
ET D’INFORMATION AUX POPULATIONS
DU SUD SOUDAN
84
19. JUBA IPDC/59 SS/02 SUD SOUDAN: CREATION DE L’INSTITUT
DE DEVELOPEMENT DES MEDIAS A JUBA 87
20. KINSHASA IPDC/59 CD/01 CONGO (RD): RENFORCEMENT DES
CAPACITE DES JOURNALISTES POUR UNE
NOUVELLE FORME DE COMMUNICATION
EN FAVEUR DE LA CONSERVATION DE LA
NATURE ET DE LA PROTECTION DE
L'ENVIRONNEMENT
89
21. KINSHASA IPDC/59 CD/02 CONGO (RD): COLLOQUE NATIONAL SUR
L’ENSEIGNEMENT DU JOURNALISME ET
DES METIERS DE LA COMMUNICATION
FACE A LA REFORME « LMD » EN RD
CONGO
96
22. LIBREVILLE IPDC/59 CG/01 CONGO : ELABORATION D’OFFRES DE
COURS ET FORMATION DES
ENSEIGNANTS DE L’INSTITUT SUPERIEUR
DE L’INFORMATION ET DE LA
COMMUNICATION
102
23. NAIROBI IPDC/59 KM/01 COMORES: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES JEUNES JOURNALISTES
ET DES RESPONSABLES DES MEDIAS
107
4
24. NAIROBI IPDC/59 KM/02 COMORES: RENFORCEMENT DES
CAPACITES PROFESSIONNELLES DES
FEMMES JOURNALISTES
112
25. NAIROBI IPDC/59 DJ/01 DJIBOUTI : APPUI AU SYNDICAT DU
PERSONNEL DE LA PRESSE ET DE
L’AUDIO-VISUEL (SPAD)
117
26. NAIROBI IPDC/59 KE/01 KENYA: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DU PERSONNEL DE ‘BUS
RADIO MEDIA’ EN PRODUCTION
NUMERIQUE
122
27. NAIROBI IPDC/59 MG/01 MADAGASCAR: CREATION D’UN CENTRE
MULTIMEDIA D’ACCOMPAGNEMENT, DE
FORMATION ET DE PERFECTIONNEMENT
DES JOURNALISTES
125
28. NAIROBI IPDC/59 MG/02 MADAGASCAR: SENSIBILISATION ET
FORMATION POUR COMPRENDRE LE
CODE DE LA COMMUNICATION
132
29. NAIROBI IPDC/59 RW/01 RWANDA: RENFORCEMENT DES
CAPACITES INSTITUTIONNELLES DU
RESEAU DES JOURNALISTES
D’EDUCATION DANS LEUR SPECIALITE.
138
30. NAIROBI IPDC/59 RW/02 RWANDA: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DE PRODUCTION DES
FEMMES JOURNALISTES DE RADIO
COMMUNAUTAIRE
141
31. NAIROBI IPDC/59 SO/01 SOMALIE: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DE L’ASSOCIATION DES
JOURNALISTES DU SOMALILAND POUR
CONSOLIDER LA LIBERTE
D’EXPRESSION ET DE LA PRESSE
143
32. NAIROBI IPDC/59 UG/01 OUGANDA: RENFORCEMENT DU
JOURNALISME DE PAIX DANS LE NORD
DE L’OUGANDA
146
33. NAIROBI IPDC/59 UG/02 OUGANDA: GUIDE DE PRODUCTION DE
PROGRAMMES DE GENRE POUR LES
RADIOS COMMUNAUTAIRES
149
34. YAOUNDE IPDC/59 BI/01 BURUNDI: FORMATION DES
JOURNALISTES A LA COUVERTURE DE
L’INFORMATION ELECTORALE AU
BURUNDI
152
35. YAOUNDE IPDC/59 BI/02 BURUNDI: MISE EN ŒUVRE DU WEB TV
‘IWACU WEB TV’ AU BURUNDI 158
36. YAOUNDE IPDC/59 CF/01 REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE:
MEDIAS CENTRAFRICAINS ET DROITS DE
L’HOMME (MCDH)
163
37. YAOUNDE IPDC/59 CM/01 CAMEROUN: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DE TRAITEMENT EFFICACE
DU CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS
169
5
LES MEDIAS
38. YAOUNDE IPDC/59 TD/01 TCHAD: RENFORCEMENT DU CADRE
D’AUTOREGULATION DES MEDIAS 172
39. YAOUNDE IPDC/59 RAF/03 REGIONAL: PROMOUVOIR LA SECURITE
ET LA PROTECTION DES FEMMES
JOURNALISTES DANS LES PAYS POST-
CONFLIT DE LA COMMUNAUTE
ÉCONOMIQUE DES ÉTATS DE L’AFRIQUE
CENTRALE
178
CLUSTER
OFFICE
PROJECT
NUMBER
PARTIE II: REGION ARABE
40. LE CAIRE IPDC/59 SD/01 SOUDAN: INTRODUCTION DE
PROGRAMMES DE FORMATION AUX
MEDIAS ET A L’INFORMATION DANS LES
INSTITUTS DE FORMATION DES MAÎTRES
DU SECONDAIRE
185
41. LE CAIRE IPDC/59 SD/02 SOUDAN: RENFORCEMENT DES
CAPACITES INSTITUTIONNELLES A
L’UNSTITUT DE PRESSE ET DE
TECHNIQUES D’IMPRIMERIE DE
L’UNIVERSITE D’OMDURMAN
187
42. RABAT IPDC/59 DZ/01 ALGERIE : RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES JOURNALISTES DES
RADIOS REGIONALES ALGERIENNES SUR
LES FONDAMENTAUX DU JOURNALISME
RADIO ET DE LA RADIO EN LIGNE
189
43. RABAT IPDC/59 MA/01 MAROC : RENFORCEMENT DES
COMPETENCES DES MEMBRES D’IMDH
EN MATIERE D’OBSERVATION ET DE
SUIVI DES VIOLATIONS DES LIBERTES
D’INFORMATION ET D’EXPRESSION ET
DU DROIT A LA COMMUNICATION
193
44. RABAT IPDC/59 MR/01 MAURITANIE : RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES JOURNALISTES
INDEPENDANTS MAURITANIENS EN
MATIERE DES TECHNIQUES DE
REDACTION
202
45. RAMALLAH IPDC/59 PS/01 PALESTINE: RENFORCEMENT DES
CAPACITES PROFESSIONNELLES DES
MEDIAS INDEPENDANTS
209
46. RAMALLAH IPDC/59 PS/02 PALESTINE: AUTONOMISATION DE
FEMMES REPORTERS
COMMUNAUTAIRES PAR LA FORMATION
A LA RADIO
213
47. TUNIS IPDC/59 TN/01 TUNISIE : SOUTIEN AUX FEMMES
ANALPHABETES DU SUD-EST DE LA
TUNISIE A TRAVERS L’EMISSION
RADIOPHONIQUE « LELLET EL FM » SUR
217
6
LES ONDES D’ULYSSE FM.
CLUSTER
OFFICE
PROJECT
NUMBER
PARTIE III: ASIE ET PACIFIQUE
48. ALMATY IPDC/59 KZ/01 KAZAKHSTAN: FORMATION A LA
PROTECTION DES MEDIAS DU
KAZAKHSTAN
223
49. ALMATY IPDC/59 KG/01 KIRGHIZISTAN: INNOVATIONS DANS LA
RADIODIFFUSION COMMUNAUTAIRE 225
50. ALMATY IPDC/59 TJ/01 TADJIKISTAN: GESTION EFFICACE DE
REDACTION DE MEDIAS CONVERGENTS
& DEVELOPPEMENT DU JOURNALISME
MULTIMEDIA
227
51. APIA IPDC/59 PG/01 PAPOUASIE- NOUVELLE GUINEE:
AUTONOMISATION PAR IMPLANTATION
DE RADIO COMMUNAUTAIRE ET
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE LA
COMMUNAUTE DE DOMIL, A NONDUGL,
DANS LE DISTRICT SEPTENTRIONAL DE
WAGHI, PROVINCE DE JIWAKA (PNG)
229
52. BANGKOK IPDC/59 MM/01 MYANMAR: SOUTIEN DES MEDIAS A LA
PAIX: SUIVI ET ANALYSE DES DISCOURS
DE HAINE
231
53. BANGKOK IPDC/59 RAS/01 CAMBODEG/THAÏLANDE:
RENFORCEMENT DES CAPACITES DES
JOURNALISTES ET ACTIVISTES
COMMUNAUTAIRES AUTOCHTONES
CAMBDGIENS ET THAÏLANDAIS A
RENDRE COMPTE ET PRODUIRE DU
CONTENU RELATIF AUX PROBLEMES
DES PEUPLES AUTOCHTONES DANS LES
MEDIAS COMMUNAUTAIRES
233
54. BANGKOK IPDC/59 RAS/02 REGIONAL : COMMUNICATION D’APPUI
AU PROCESSUS D’INTEGRATION DE
L’ASEAN
235
55. BANGKOK IPDC/59 TH/01 THAÏLANDE: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES JEUNES EN RADIO
COMMUNAUTAIRE ET PRODUCTION DE
PROGRAMMES FOCALISES SUR LE
DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
237
56. BANGKOK IPDC/59 VN/01 VIETNAM: PROMOTION DE LA BONNE
GOUVERNANCE ET DE LA
TRANSPARENCE PAR LES MEDIAS
239
57. BEIJING IPDC/59 MN/01 MONGOLIE :
PROFESSIONNALISME ET
RESPONSIBILITE DES MEDIAS PAR
STIMULATION DE LA PRISE DE
CONSCIENCE CITOYENNE SUR
L’AUTOREGULATION DES MEDIAS
241
7
58. ISLAMABAD IPDC/59 PK/01 PAKISTAN : RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES JOURNALISTES EN
REPORTAGE DANS LES SITUATIONS DE
DESASTRE ET D’URGENCE
HUMANITAIRE PAR APPROCHE
SENSIBLE AU GENRE
243
59. ISLAMABAD IPDC/59 PK/02 PAKISTAN: PROMOTION DE LA
SECURITE DES JOURNALISTES PAR LA
FORMATION A LA SECURITE
245
60. JAKARTA IPDC/59 RAS/03 REGIONAL: AIBD: ATELIER REGIONAL DE
DEFINITION DE STRATEGIES
CONCERNANT LES MEDIAS SOCIAUX
247
61. KATHMANDU IPDC/59 NP/01 NEPAL: FIN DE L’IMPUNITE POUR LES
FONCTIONNAIRES : INITIATIVE DE
REDUCTION DE L’AUTOCENSURE DES
JOURNALISTES
249
62. KATHMANDU IPDC/59 NP/02 NEPAL: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES FEMMES JOURNALISTES
DE RADIOS COMMUNAUTAIRES
252
63. NEW DELHI IPDC/59 BD/01 BANGLADESH: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES RADIOS
COMMUNAUTAIRES DE
DEVELOPPEMENT DE PROGRAMMES
PARTICIPATIFS ET DE COMMUNICATION
PAR APPRENTISSAGE COMMUNAUTAIRE
(CLP)
255
64. NEW DELHI IPDC/59 BT/01 BHOUTAN:
DEVELOPMENT DES CAPACITES POUR
SOUTENIR LA VIABILITE DES MEDIAS
258
65. NEW DELHI IPDC/59 IN/01 INDE: ‘NOTRE PRACTIQUE’ :
RENFORCEMENT DES RADIOS
COMMUNAUTAIRES POUR COMPILER
LES MEILLEURES PRACTIQUES DE
DEFENSE DE LA LIBERTE D’EXPRESSION
260
66. NEW DELHI IPDC/59 RAS/04 INTER-REGIONAL: RENFORCEMENT DES
CAPACITES POUR L’AMELIORATION ET
LA VIABILITE PERENNE DE LA RADIO
COMMUNAUTAIRE EN AFRIQUE DE
L’EST : UNE INITIATIVE
INTERREGIONALE
263
67. NEW DELHI
IPDC/59 MV/01 MALDIVES: SENSIBILISATION DES
JOURNALISTES A LA LEGISLATION SUR
LE DROIT A L’INFORMATION
266
68. NEW DELHI IPDC/59 LK/01 SRI LANKA: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES MEDIAS EN
INVESTIGATION RELATIVE A LA
PAUVRETE
268
8
CLUSTER
OFFICE
PROJECT
NUMBER
PARTIE IV: AMERIQUE LATINE ET
CARAIBES 69. BRASILIA IPDC/59 BR/01 BRESIL: ETUDE DU PAYSAGE
MEDIATIQUE BRESILIEN DANS UNE
PERSPECTIVE DE GENRE
272
70. HAVANA IPDC/59 CU/01 CUBA: LAS TUNAS: LES FEMMES ET LE
DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LES
CONTENUS DES MEDIAS LOCAUX
275
71. HAVANA IPDC/59 DO/01 REPUBLIQUE DOMINICAINE: CYBER-
JOURNALISTES DE TAINOS :
RENFORCEMENT DES CAPACITES
PROFESSIONNELLES DES JOURNALISTES
LOCAUX
277
72. HAVANA IPDC/59 HT/01 HAÏTI: EVALUATION DES MEDIAS PAR
LES INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT
DES MEDIAS (MDI).
279
73. HAVANA IPDC/59 RLA/01 REGIONAL: PROMOTION DE L’EGALIT
DES GENRES PAR LES MEDIAS DANS LES
CARAÏBES (HISPANOPHONES)
281
74. KINGSTON IPDC/59 BB/01 BARBADE: RENFORCEMENT DES
CAPACITES POUR UNE DUFFUSION
PERENNE DES PRODUCTIONS
AUTOCHTONES DANS LA REGION
CARAÏBE
283
75. KINGSTON IPDC/59 CW/01 CURACAO: BARIO MEDIA 286
76. KINGSTON IPDC/59 GD/01 GRENADE :
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE
GRENADE EN REPORTAGES
D’INVESTIGATION SUR DES SUJETS DE
VIABILITE - A METTRE EN LIGNE DANS
DES FORMATS MULTIMEDIA
289
77. KINGSTON IPDC/59 JM/01 JAMAÏQUE: FORMATION POUR LA
PRODUCTION ET LA VIABILITE DES
PROGRAMMES DE RADIO
COMMUNAUTAIRE
292
78. KINGSTON IPDC/59 RLA/02 REGIONAL:
JOURNALISME D’INVESTIGATION A
L’ERE DU NUMERIQUE
295
79. KINGSTON IPDC/59 KN/01 ST. CHRISTPHE-ET-NIEVES : RESEAU DE
TV ET DE RADIO DE LA COMMUNAUTE
SCOLAIRE
299
80. KINGSTON IPDC/59 SR/01 SURINAM: FORMATION D’UNE ANNE EN
JOURNALISME 302
81. MONTEVIDEO IPDC/59 RLA/04 REGIONAL: RENFORCEMENT DES
CAPACITES DE LA SOCIETE CIVILE A
SAISIR L’OPPORTUNITE DE L’AGENDA DE
L’APRES 2015 ET DU SOMMET MONDIAL
305
9
DE LA SOCIETE DE L’INFORMATION +10
82. MONTEVIDEO IPDC/59 AR/01 ARGENTINE: NORMALISATION DES
RAPPORTS ENTRE LE POUVOIR
JUDICIAIRE ET LA PRESSE
307
83. MONTEVIDEO IPDC/59 CL/01 CHILI: VUELAN LAS PLUMAS 309
84. MONTEVIDEO IPDC/59 PY/01 PARAGUAY: MISE EN OEUVRE DE LA
NOUVELLE LOI D’ACCES A
L’INFORMATION PUBLIQUE
311
85. MONTEVIDEO IPDC/59 UY/01 URUGUAY: JUSTICE, ACCES A
L’INFORMATION PUBLIQUE ET LIBERTE
D’EXPRESSION
313
86. QUITO IPDC/59 BO/01 BOLIVIE: PUBLICATION ET
VULGARISATION DES INDICATEURS DU
DEVELOPPEMENT DES MEDIAS (MDI)
316
87. QUITO IPDC/59 CO/01 COLOMBIE: UTILISATION DE LA LOI
D’ACCES A L’INFORMATION COMME
INSTRUMENT DE JOURNALISME
318
88. QUITO IPDC/59 EC/01 EQUATEUR: FORMATION GRATUITE DE
JOURNALISTES ET ETUDIANTS EN
JOURNALISME A L’ETHIQUE DE
TRAITEMENT ET DE REPORTAGE DE
SUJETS RELATIFS A LA MOBILITE
HUMAINE, AU GENRE, AUX DROITS
HUMAINS, A L’ASILE ET AUX ENFANTS
321
89. QUITO IPDC/59 PE/01 PEROU: DEVELOPPEMENT DES
APTITUDES DES JOURNALISTES AUX
RISQUES DE DESASTRE DE CHANGEMENT
CLIMATIQUE DANS LA REGION
D’ANCASH
324
90. SAN JOSÉ IPDC/59 GT/01 GUATEMALA: MAÎTRISE DU NUMERIQUE
PAR LES FEMMES JOURNALISTES DE
RADIOS COMMUNAUTAIRES
327
CLUSTER
OFFICE
PROJECT
NUMBER
PARTIE V: EUROPE
91. SIEGE IPDC/59 INT/01 INTERREGIONAL: RENFORCEMENT DE
LA LIBERTE DES MEDIAS - EVALUATION
DES VALEURS, PRATIQUES ET ATTITUDES
DES DIRECTEURS DE REDACTION PAR
RAPPORT A LA SECURITE DES
JOURNALISTES ET A L’IMPUNITE AU
MEXIQUE, AU PAKISTAN, EN BULGARIE,
EN TURQUIE, EN INDE ET EN R. D. DU
CONGO
331
92. SIEGE IPDC/59 GE/01 GEORGIE: FORMATION A LA REDACTION
D’ARTICLES A PARTIR DE DONNEES ET
D’APRES DES MODELES DANS LE SUD DU
CAUCASE
334
10
CÔTE D’IVOIRE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Renforcement des capacités et mise en
place d’un mécanisme de suivi de la
sécurité de 40 journalistes dont 50% de
femme en période électorale en Côte
d’Ivoire
2.
NUMÉRO
IPDC/59 CI/01
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
5. Renforcement des capacités
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
5.
SCOPE (NATIONALE, REGIONALE,
INTERREGIONALE)
National
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Renforcement des capacités, aide à la
formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
33,160 $ US
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
19,800 $
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Syndicat national des Agents de la Presse
Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI)
06 BP 2868 Abidjan 06 tel : 0022505 10 18
29/ 41 10 13 32
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Bureau de l’UNESCO Abidjan
11.
LOCALISATION
Abidjan, Côte d’Ivoire
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Guillaume GBATO, Secrétaire Général du
SYNAPPCI
11
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La Côte d’ivoire, depuis les années 1990, connaît une vie politique particulièrement agité. Le retour au
multipartisme et l’ouverture de l’espace médiatique n’ont pas permis réguler les débats contradictoires
inhérents au système démocratique. Au contraire toutes les élections qui ont été organisées depuis ont
été marquées par des violences extrêmes. C’était notamment le cas en 1995 avec le boycott actif de
l’élection présidentielle par les partis significatifs de l’opposition d’alors regroupés au sein du Front
républicain, en 2000 avec les contestations des résultats de la présidentielle ayant entrainé plusieurs
milliers de perte en vie humaine et en 2010, avec la grave crise postélectorale qui a complètement
défiguré le pays. A ces périodes de crise il faut aussi ajouter la rébellion de 2002 qui a causé
d’innombrables dégâts. Et malheureusement à chacune de ces crises, les journalistes ont toujours été pris
pour cible. Chaque camp estimant qu’ils travaillent pour ou contre eux. Pour le cas de la dernière crise
postélectorale, plusieurs hommes de médias ont perdu la vie à Abidjan, comme ce fut le cas du
journaliste de radio Yopougon, Sylvain Gagnétaud, ou du technicien d’imprimerie du groupe la
Refondation, proche de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo tué à Koumassi par les adversaires
politiques de ce dernier. A la fin des hostilités, ils étaient une douzaine de journalistes et homme de
média à être emprisonnés, et plusieurs d’entre eux contraints à l’exil. A la base de toutes ces atteintes à
l’intégrité physique et morale des journalistes et homme de médias ivoiriens, l’idée répandue selon
laquelle, les journalistes ne travaillent toujours pas avec professionnalisme. Préférant être des relais des
différents courants de pensée dont ils sont proches. Un fait que nombre d’observateurs imputent à la
méconnaissance par les journalistes des règles de leur métier et des textes législatifs et réglementaires
régissant le secteur des médias et celui des élections de façon générale.
Le présent projet vise donc à former les journalistes à la compréhension du cadre juridique national des
médias et des élections, à l’identification des menaces éventuelles auxquelles ils peuvent être confrontés,
à apprendre à réduire les risques et à prendre des initiatives conformes au plan d’action des nations unies
sur la sécurité des journalistes. La session de formation suivra entre autre le programme de cours de
modèle de l’enseignement du journalisme en abrégé « nouveau syllabus » de l’UNESCO (2013). Il sera
aussi mis un accent particulier sur le cours sur la sécurité et le journalisme, y compris sur la section sur
les menaces spécifiques pour les femmes journalistes en activité. D’autres sujets relatifs à la sécurité des
femmes seront aussi abordés.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
Le projet concerne 40 journalistes (Presse écrite, radio, télé, presse en ligne) dont 50% de femmes,
reporters électoraux ou appelés à couvrir les élections générales prochaines.
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :
Renforcer le professionnalisme des journalistes pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leur métier
4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
Formation des journalistes à la maîtrise du cadre législatif et règlementaire des médias et des élections.
Mise en place d’un mécanisme de suivi de la sécurité des journalistes reporters électoraux en Côte
d’Ivoire
12
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
40 journalistes reporters électoraux, dont 50% de femmes ont acquis des connaissances sur le cadre
législatif et règlementaire des médias et des élections en Côte d’Ivoire
Un mécanisme de suivi de la sécurité des reporters électoraux est mis en place
6. ACTIVITÉS :
Atelier de quatre jours sur la sécurité des journalistes et la connaissance du cadre législatif et
réglementaire des médias et des élections pour 40 participants
Premier Jour : Le cadre législatif et règlementaire de l’exercice du métier de journaliste
Module 1 : La loi sur la presse en Côte d’Ivoire
Module 2 : Le code d’éthique et de déontologie
Module 3 : Le code électoral en Côte d’Ivoire
Deuxième Jour : Journalisme et sécurité en période de crise
Module 1 : Le nouveau syllabus de l’UNESCO
Module 2 : Journalisme et sécurité : cas pratiques en période électorale
Module 3 : Les menaces spécifiques pour les femmes journalistes et reporters
Troisième Jour : Mécanismes d’alerte et techniques de mise en œuvre
Module 1 : Mécanismes d’alerte pour la sécurité des journalistes
Module 2 : Techniques de protection en zone de risque
Quatrième Jour : Rapport de synthèse et recommandations
Rédaction et publication d’un rapport sur les recommandations de l’atelier
(Mise en place d’un comité de rédaction et de correction du rapport de synthèse de l’atelier et des
recommandations, édition du rapport de synthèse en 1000 exemplaires, campagne de vulgarisation à
travers des rencontres d’explication dans les entreprises de presse et avec les acteurs du secteur des
médias)
Promotion et diffusion du rapport et des recommandations auprès des professionnels des médias et à
l’échelle nationale (Distribution du rapport édité et restitution dans les grandes régions du pays par les
journalistes formés)
7. INVESTISSEMENTS :
Un formateur sur le cadre législatif et réglementaire des élections
Un formateur sur le cadre législatif et réglementaire des médias
Un formateur sur le plan d’action de l’UNESCO pour la sécurité des journalistes
Deux ordinateurs portables pour la gestion du projet
Un rétroprojecteur loué pour les sessions de formation
Un serveur et des téléphones portables pour les points focaux de sécurité
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Sélection des participants et des formateurs
x x
Atelier de
formation quatre
x
13
jours sur la
sécurité des
journalistes et le
cadre législatif et
réglementaire
relatif aux
médias et aux
élections
Rédaction d’un
rapport sur les
recommandations
de l’atelier
x
Publication du rapport
x
Promotion et
diffusion du
rapport auprès
des
professionnels
des médias au
plan national
x x x x
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
Syndicat National des Agents de la Presse privée de Côte d’ivoire (SYNAPPCI), a été créé le 25 août
1999. C’est le principal syndicat des travailleurs du secteur privé de la presse ivoirienne. Qu’il s’agisse
de la presse écrite, de l’audiovisuel ou de la presse électronique. Il se bat depuis une quinzaine d’année
pou l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres. On peut mettre à son actif toutes
les actions ayant abouti à la signature, en février 2008 d’une convention collective entre les promoteurs
d’entreprise de presse écrite et les travailleurs qu’il représente. Il a notamment conduit plusieurs projets,
notamment avec le soutien de partenaires comme le National Endowment for democraty, Open Society
Initiative for West Africa (OSIWA), Le Fonds de Soutien et Développement de la Presse, Friedrich
Ebert, UNIAFRICA, la Fédération Internationale Journaliste etc. Son siège est à Abidjan.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Au terme des élections le syndicat fera un rapport sur le nombre des incidents impliquant les journalistes
et un monitoring des écrits des journalistes ayant couvert les élections sera fait.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
La stratégie de communication prévoit des rencontres régulières avec la presse à chaque grande étape du
projet. Il y aura donc une conférence presse de lancement avec tous les partenaires impliqués au début du
projet. L’atelier de formation lui-même sera médiatisé, ainsi que le rapport qui en sortira. Il en sera de
même pour la campagne de diffusion et de promotion du rapport qui se fera essentiellement dans les
médias.
14
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Le syndicat national des agents de la presse privée de côte d’Ivoire (SYNAPPCI) a bénéficié en 2008
d’un financement de la fondation OSIWA pour former 40 journalistes à l’écriture journalistique en
période électorale. En 2010, il a bénéficié d’un autre financement de la fondation américaine NED pour
la vulgarisation de la convention collective. En décembre 2013, il a organisé avec le soutien de la
Fédération internationale des journalistes (FIJ) un séminaire de formation de 20 leaders syndicaux. Tous
ces partenaires ont toujours apprécié leur collaboration avec le SYNAPPCI.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Les rapports d’activité seront faits tous les quatre mois
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Hébergement (40USS x 4 nuits x 40 personnes) 6400
Restauration (30 USS x 4 jours x 40 personnes) 4800
Matériel de formation et location des auxiliaires pédagogiques
Kit de formation pour les 40 apprenants (bloc note, stylo, crayon, gomme,
photocopies des communications) Tableau, marqueur, eau,
400
Déplacement participants (40 USS x 40 personnes) 1600
Achat de deux ordinateurs portables Un des deux ordinateurs portables va servir au
coordonnateur du projet tout au long de sa durée. L’autre sera affecté au technicien
et va héberger le serveur et le logiciel pour la gestion des alertes. Ce technicien
aura donc besoin d’avoir ces ordinatrices 24h/24h pour être opérationnel en temps
réel. C’est la même chose pour le coordonnateur qui doit pouvoir centraliser et
sécuriser toutes informations relatives au projet.
1200
Mise en place d’un serveur + achat de dix téléphones portables les téléphones
portables sont nécessaires parce que tous les téléphones n’ont pas les paramètres
nécessaires pour l’utilisation d’internet. Or, il faut des téléphones dont les
proprétés permettent une utilisation facile d’internet. Ces téléphones seront
affectés aux points focaux dans les différentes zones qui auront été identifiées au
cours de l’atelier. Ils serviront donc d’outils de travail + abonnement internet
2000
Rédaction, promotion et diffusion du rapport Les frais prévus serviront d’abord à
prendre en charge le comité de rédaction du rapport de synthèse. Ensuite les frais
d’impression du rapport définitif et des affiches devant accompagner la campagne
de vulgarisation et enfin les frais de vulgarisation (frais de déplacement,
organisation des rencontres d’échanges, publication dans certains supports
spécifiques etc)
3400
Total PIDC USD 19,800
15
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Personnel (1 comptable, 1 secrétaire, 1 chauffeur) 5760
Coordonnateur 4800
Loyer + électricité +eau + téléphone + carburant 2800
Total USD 13,360
16
GHANA
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
ELABORATION DE MATERIELS DE
FORMATION DES JOURNALISTES AU
CHANGEMENT CLIMATIQUE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 GH/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
18 055 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Institut de communication
Université d’Afrique (AUCC) – Accra
(Ghana)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Bien que le changement climatique ait été reconnu comme un important sujet de préoccupation par
rapport au développement dans les pays en développement tel le Ghana, malheureusement la formation
des journalistes au sujet du changement climatique est insignifiante dans ce pays. Cet état des choses
peut être imputé à la déconnexion existant entre les professionnels qui oeuvrent dans les domaines du
changement climatique (scientifiques et décideurs de politiques idoines) et les personnes dont les
activités quotidiennes impactent sur/ou sont impactées par les effets du changement climatique
(journalistes et public en général). Des journalistes responsables de la communication publique sur ces
problèmes et sur d’autres liés au changement climatique ont montré leur incapacité/ou leur mauvaise
volonté à couvrir ce domaine pour les raisons suivantes : a) l’incompréhension des termes et
terminologies employés par les scientifiques pour exposer la problématique du changement climatique.
2) l’absence de motivations : les journalistes tiennent les reportages sur le changement climatique pour
peu utiles économiquement à leurs yeux dans la mesure où ces histoires ne rapportent pas les mêmes
sommes que d’autres sujets de culture populaire plus ‘excitants’. 3) le manque de formation pour doter
les journalistes d’outils adéquats pour de traitement d’évènements importants identifiés et présentés par
les scientifiques dans le langage de tous les jours que le consommateur lambda peut comprendre et
trouver intéressants. Il y a un besoin vital, pour le développement des médias en matière de changement
climatique, de former convenablement les journalistes à éduquer le peuple concernant les pratiques
environnementales durables. Pour aborder ce sujet, l’UACC a mis au point une formation relative au
changement climatique dispensée à ses étudiants de dernière année et aussi une session de formation de
deux-quatre semaines à l’intention des journalistes en activité sur le terrain. La visée globale de ces
cours est de former les journalistes au changement climatique en vue de les armer pour (à leur tour)
éduquer leurs communautés sur la nécessité de protéger et de soutenir la planète Terre pour garantir une
vie humaine de qualité. Il importe de former des gens à devenir des journalistes efficaces pour
contribuer au processus de communication à deux niveaux : (1) d’analyse pour donner sens et structurer
le flux incessant des données et (2) de présentation pour instiller les faits importants et pertinents dans
l’esprit des consommateurs.
17
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Dispenser une formation relative aux pratiques efficaces de communication sur le changement climatique aux journalistes, aux étudiants en communication pour le développement, et aux journalistes en activité sur le terrain.
3. ACTIVITÉS :
1. Un cours de six semaines.
2. Une session de 2-4 semaines – Revue des aspects pertinents et praticables du Manuel de l’UNESCO
de changement climatique à l’intention des journalistes.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Institut de communication de l’Université d’Afrique (AUCC) est une institution autonome privée qui
se consacre surtout à l’étude des médias et de la communication. Cet institut diplômant a admis la
première promotion de 60 étudiants en octobre 2002 au terme d’un accord de coopération avec l’Institut
de journalisme du Ghana. En 2007, l’Institut africain de journalisme et de communication a obtenu
l’homologation du Conseil national d’accréditation pour dispenser un enseignement de licence de quatre
ans sous l’égide de l’Université du Ghana à Legon et il est devenu l’Institut universitaire africain de
communication. A l’heure actuelle, l’Institut a introduit auprès du Conseil national d’accréditation une
demande d’extension de ses enseignements à des domaines complémentaires en vue de satisfaire les
demandes croissantes du pays. L’AUCC a tenu sa première cérémonie de remise de diplômes de licence
le 10 décembre 2011 au cours de laquelle l’institution a conféré le grade à sa toute première promotion
de 46 licenciés. L’occasion a par ailleurs été mise à profit pour remettre les certificats à la huitième
promotion de 33 étudiants. Les équipements numériques modernes de l’AUCC sont censés promouvoir
l’acquisition des connaissances par les étudiants à l’ère de l’information, y compris la connexion sans fil
à l’Internet, des bibliothèques numériques bien pourvues, des studios radio et photo, des laboratoires de
production vidéo et des amphithéâtres multimédia. La mission de l’AUCC est de préparer les débutants
de toutes les époques à devenir des découvreurs de problèmes innovants et des leaders éthiques dans les
domaines de la communication, des affaires et dans les secteurs adjacents par l’excellence dans
l’enseignement, la recherche, la collaboration interdisciplinaire au niveau local, régional et mondial dans
un cadre panafricain.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de formation (un an) – deux experts extérieurs : 50 $ l’heure x 3 heures/semaine
x 40 semaines x 2 12 000
Coordinateur 2 000
Equipement d’enregistrement vidéo @ 1 200 $/5 enregistreurs numériques @ 100 $ 1 700
Frais administratifs : acquisition, maintenance et ou modernisation des systèmes
d’information pour l’évaluation/acquisition d’entrées additionnelles en bibliothèque/
mise à jour des équipements de recherche
2 355
Total PIDC 18 055
18
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Equipements (pédagogiques)- Visites pratiques : transport et rafraîchissements à des
sites de changement climatique intéressants hors Accra, comme Aburi, Mampong, etc. 9 600
Projecteurs mobiles 1 500
Scanner 300
Photocopieuse 1 500
Fournitures, imprimantes (600 $), cartouches (400 $) 1 000
Rafraîchissements pour les participants (30 personnes par session @ 15 $) 450 par
session
Transport des participants 450 par
session
Total 14 700
19
NIGERIA
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DE CAPACITE DES
FEMMES JOURNALISTES
NIGERIANES EN MATIERE DE GENRE
ET DE LEADERSHIP
2.
NUMÉRO
IPDC/59 NG/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
19 870 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
L’Association des femmes journalistes du
Nigeria (NAWOJ). Plots 131, Cadastral
Zone,Center A, Jahi District, Abuja – FCT
Contact : Ifeyinwa Omowole
Présidente nationale
Tél : 08023139681 - 08184224814
Courriel : [email protected]
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Les postes de direction des entreprises médiatiques nigérianes sont majoritairement trustés par les
hommes et au sein des rédactions les décisions des lignes éditoriales sont tendancieusement machistes.
Un échantillon de dix journaux pris au hasard lors d’un atelier en 2014, a montré que 85 % des articles
traitaient de divers sujets masculins et les 15 % consacrés aux femmes concernaient pour l’essentiel des
femmes de gouvernement. Les recherches effectuées par diverses organisations de soutien aux médias
ont indiqué que les femmes comptent à peine 13 à 16 % de journalistes au Nigeria. Une analyse SWOT
(sigle anglais pour forces, faiblesses, opportunités et menaces) réalisée par NAWOJ en 2013 a montré
que les femmes occupent un petit pour cent de postes de décision dans les médias. La plupart de
femmes en activité dans les entreprises médiatiques ont bénéficié d’une faible voire d’aucune formation
journalistique en matière de genre et de leadership. C’est pourquoi elles se battent pour produire des
articles ayant sens, les sujets intéressant les femmes n’obtenant qu’une très faible couverture. Pour
résoudre ce problème, NAWOJ s’efforcera de mettre au point un programme de formation exhaustif et
inclusif pour renforcer les capacités des femmes de médias concernant le genre et les armer pour
accéder à des positions de direction. NAWOJ renforcera les compétences des entreprises de médias, les
femmes journalistes et les formations en matière de leadership au cours d’une formation pratique de
cinq jours de sensibilisation au genre, des stages dans institutions médiatiques du Nigeria et des
formations au leadership pour contribuer à réduire la prévalence des disparités de genres dans les
rédactions seront également aménagés.
20
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Acquisition par trente femmes journalistes venues des entreprises de médias des connaissances nécessaires pour travailler efficacement aux côtés de leurs collègues hommes et s’occuper de leurs communautés par de bons reportages concernant le genre par diffusion d’informations fondamentales pour le développement et l’implication des femmes, et pour diffuser ces informations pendant l’exécution et à l’issue de la formation.
3. ACTIVITÉS :
Elaboration des modules de formation :
Une session de formation intensive de cinq jours à l’intention de 30 femmes journalistes venues
d’entreprises de médias, pour garantir que les sujets intéressant les femmes soient davantage
traités dans les médias. Les journalistes recevront aussi de la formation en reportage sur le genre
et le leadership et bénéficieront des compétences en matière de gestion pour s’assurer que les
femmes journalistes soient en mesure d’accéder à des postes de direction dans les institutions
médiatiques.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Association des femmes journalistes du Nigeria (NAWOJ) a été créée en 1989 par un groupe de
femmes journalistes engagées qui constataient la nécessité d’une association basée sur le genre
susceptible de répondre aux désirs et aspirations des professionnelles dans le droit-fil de la tendance
mondiale à établir la parité en matière de genre dans le domaine du développement. Pour l’heure,
NAWOJ fonctionne dans le cadre des statuts de l’Union des journalistes du Nigeria (NUN). Elle s’est
constituée le 22 novembre 2005 comme organisation non gouvernementale agréée par la Commission
(d’agréation) des entités associatives (CAC) sous le numéro CAC/IT n° 19861.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES
APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Elaboration de modules de
formation
Consultant de développement des
modules 630
Gîte et couvert des participants 70 $ x 5 jours x 30 pers 10 500
Deux formateurs 150 $ x 5 jours 1 500
Matériels de formation 600
Local de formation 550 $ x 5 jours 2 750
Transport local 70 $ x 30 participants x 2 4 200
Transport local des formateurs 80 $ x 2 x 2 (A/R) 320
Total PIDC 19 870
21
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de personnel (cinq mois x 2 unités) 1 000
Coordinateur (cinq mois) 500
Frais de communication 250
Frais de transport local 350
Frais de location du projecteur 350
Connexion à l’Internet 200
Rapports du projet 350
Total 3 000
22
ETHIOPIE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
PROFESSIONALISATION DU
JOURNALISME TV, DU
DOCUMENTAIRE ET DE L’INDUSTRIE
DU FILM PAR LA FORMATION
2.
NUMÉRO IPDC/59 ET/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
20 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Blue Nile Film and Television Academy
Téléphone : +251 93009927
Courriel : [email protected]
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Ces deux dernières années, l’environnement médiatique éthiopien a connu un essor rapide en termes de
quantité de contenus locaux présentés dans les chaînes. Cependant la qualité de la production est
souvent en dessous des normes acceptables du fait de la médiocrité des compétences de la main
d’œuvre employée dans ce secteur. Ce constat est particulièrement vrai pour la télévision. L’absence
d’institutions de formation et de plateformes professionnelles suffisamment qualifiées est un défi et les
occasions de formation et de contacts internationaux sont très limitées. Les enquêtes effectuées dans ce
domaine montrent que la médiocrité des produits journalistiques audiovisuels à un impact négatif
progressif sur la consommation et la crédibilité de ces médias. Malgré ces défis, les récents
développements survenus en Ethiopie confirment que les professionnels des médias, en particulier dans
l’audiovisuel, s’efforcent, par leur résilience, à assurer un comportement et une persévérance
professionnels en dépit des défis lancés à leur sécurité et à la liberté d’expression. Le paysage socio-
économique éthiopien en mutation ces dernières années a donné naissance à une classe moyenne
éduquée qui exige des contenus TV locaux de qualité : les documentaires en langues locales sont
particulièrement sollicités. La production de ces documentaires en Ethiopie et le besoin de renforcement
des capacités des professionnels des médias pour assurer une production de qualité devraient garantir,
entre autres résultats, les normes de professionnalisation et du pluralisme médiatique nécessaires pour
faire le lien entre la liberté d’expression, le développement des médias, et le développement durable. Ils
doivent être renforcés tandis que l’Ethiopie se prépare à lancer son nouveau Plan de croissance et de
transformation (GTP 2015) qui comprend une libéralisation supplémentaire des entreprises médiatiques
(à la fois au niveau des ressources humaines et des contenus éditoriaux). L’industrie de la télévision
éthiopienne a vécu une transformation radicale quand les entreprises médiatiques gouvernementales ont
autorisé le contrôle préalable des vidéos numériques il y a quinze ans. En peu de temps, la quantité de
films documentaires produits sur place a augmenté spectaculairement. La réaction du public a été tout à
fait positive. Les gens faisaient la file devant les entreprises médiatiques pour voir les films faits dans
leur propre langue. Faisant main basse sur ce marché en croissance, des investisseurs privés ont
commencé à investir dans les salles de cinéma. A l’heure actuelle il y a environ 20 salles de cinémas
privées et 8 gouvernementales dans la seule Addis Abeba qui programment les plus de 200 films
réalisés chaque année. Au cours de la même période la télévision et l’agence radiophonique publique
23
(ETV) ont inauguré une politique offrant un temps d’antenne aux producteurs privés (indépendants).
ETV a aussi lancé deux nouvelles chaînes dont l’une est exclusivement réservée aux programmes et
spectacles produits par des réalisateurs indépendants. Le plan à court terme d’ETV comprenait aussi
sept autres chaînes. On ajouté récemment des chaînes satellitaires. A l’heure actuelle, il y a près de 65
émissions et spectacles indépendants diffusés sur la chaîne télévisée nationale et par les diffuseurs
satellitaires ; ce qui souligne le fait qu’il existe un marché pour ce contenu tant demandé. Les contenus
de ces émissions concernent l’éducation, l’information, les débats, les discussions sur divers sujets
sociaux et le divertissement. Il y a 250 entreprises de production de films et de contenus reconnues. En
dépit de la croissance irrésistible du nombre des entreprises locales de production et de diffusion,
presque toutes les productions souffrent de défauts graves qualitativement du fait du manque de
formation professionnelle. Bien que le secteur souffre de la pénurie de main d’oeuvre qualifiée dans
presque toutes les spécialités de la réalisation de films documentaires et de télévision, ce manque est
plus criant dans l’art et la direction de film, le cadrage, l’éclairage, le son et la production de
documentaires. La main d’œuvre employée dans la production locale de films et de TV n’a pas accès à
la formation professionnelle. Blue Nile Film et TV Academy, l’unique école professionnelle de
formation des journalistes de l’audiovisuel à la réalisation de films et de télévision, a des capacités
limitées d’admission, tout à fait insuffisantes pour répondre à une demande croissance.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Développement des capacités techniques et artistiques de 20 documentaristes de TV et d’une équipe de production de films, femmes et hommes, pour qu’ils soient en mesure de présenter des produits médiatiques de meilleure qualité.
3. ACTIVITÉS :
Formateurs internationaux qualifiés dans les principaux domaines identifiés.
Sélection de stagiaires activement engagés dans la production de film ou dans des productions
TV en cours dans des entreprises indépendantes de production télévisée et de films.
Formation adaptée équilibrant aspects théoriques et pratiques dans toutes les matières enseignées.
Obtention des équipements et des matériels nécessaires à la formation
Une semaine de formation à l’intention de 10 documentaristes, journalistes de TV et d’une
équipe de production de film (cinq femmes et cinq hommes) pour améliorer leurs compétences
en prises de vue et éclairage.
Une semaine de formation dix personnes des mêmes spécialités (cinq femmes et cinq hommes)
pour améliorer leurs compétences en prise de son.
Une semaine de formation pour dix spécialistes des mêmes domaines (cinq femmes et cinq
hommes) pour améliorer leurs compétences en art et métier de direction de film et de productions
télévisées.
Une semaine de formation pour dix documentaristes, journalistes de TV et producteurs de films
(cinq femmes et cinq hommes) pour améliorer leurs compétences en production.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Les formations seront dispensées par Blue Nile Film and Television Academy (BNFTA) l’unique école
professionnelle (de formation) de film et de télévision du pays créée en 2007 à Addis Abeba. Son
mandat est d’entretenir les connaissances et compétences de l’industrie éthiopienne du film et de TV par
une formation d’excellence dans ces domaines. L’enseignement classique de la BNFTA est une année
d’enseignement intense et orientée par la pratique de production de films et de programmes de TV.
L’école organise aussi de brèves sessions de formation adaptée pour divers groupes y compris
24
l’Université d’Addis Abeba. Elle forme chaque année 20 à 30 jeunes cinéastes qui sont très demandés et
immédiatement recrutés par les entreprises de production de films et de TV. Elle a trois formateurs à
plein temps, trois à temps partiel, deux assistants et trois personnels de gestion et d’administration. Par
sa collaboration avec diverses institutions culturelles et médiatiques et des ambassades, la BNFTA
accueille aussi des documentaristes internationaux comme enseignants visiteurs. A ses débuts, la
BNFTA a été financée pour l’essentiel par des fonds privés complétés par des donations pour
l’acquisition des équipements et matériels de base de formation fournies par des Lion’s Clubs et le fonds
Hubert Balles. A l’heure actuelle, la source de financement sont les frais de scolarité acquittés par les
stagiaires. Outre sa mission d’exposer les cinéastes, documentaristes et réalisateurs de télévision sur le
marché international du film et le réseau des professionnels de cette industrie, la BNFTA organise
chaque année un festival africain de cinéma appelé ‘Colours of the Nile International Film Festival’. Les
partenaires du festival (l’Alliance éthiopienne-française d’Addis Abeba, les instituts culturels italiens et
l’UNESCO) contribueront à la formation de diverses manières.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Billets d’avion et visas des formateurs internationaux 4 200
Per diem (gîte et couvert) des formateurs 4 400
Honoraires (4 formateurs x 150 $/jour x 7 jours) 4 200
Trois jours de location d’une console de mixage vidéo, avec accessoires 700
Cinq jours de location d’une console de mixage son, avec accessoires 900
Location de quatre caméscopes professionnels, avec accessoires 2 000
Location de quatre projecteurs LCD 200
Location de quatre ordinateurs portables 200
Repas et rafraîchissements de participants (40 stagiaires et 4 formateurs x 7 jours) 3 200
Total PIDC 20 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Transport local des stagiaires 500
Locaux de formation 1 500
Frais de personnel (7 mois x 2 personnes) 2 800
Coordinateur de la formation (7 mois) 2 000
Deux micros Sennheiser 600
Deux casques 50
Une perche de condensateur de micro 100
Un jeu d’éclairage ARRI 900
Trois PC IMac de montage avec logiciel de découpage professionnel 1 000
Deux moniteurs de démarrage 200
Frais de communication 300
Rapports du projet 400
Total 10 350
25
ETHIOPIE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
AMELIORATION DU LEADERSHIP ET
DE SAVOIR-FAIRE EN
PHOTOJOURNALISME DES FEMMES
JOURNALISTES
2.
NUMÉRO IPDC/59 ET/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
21 404 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Association des femmes de médias –
Femmes journalistes professionnelles
d’Ethiopie (EMWA)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
En Ethiopie, la place des femmes journalistes dans le secteur médiatique est faible par rapport à celle de
leurs collègues masculins. L’absence d’accession des femmes à des positions De direction dans leurs
entreprises médiatiques respectives est un défi grave pour le secteur des médias modernes d’Ethiopie.
Selon un rapport mondial sur la place des femmes dans les médias d’information et un rapport de fonds
consacré à la région Afrique de l’Est (2009), en Ethiopie, au Kenya et en Ouganda, seul environ un tiers
des fonctions de gestion et de direction sont aux mains des femmes dans la presse écrite et électronique.
De même, il y a un défi à relever par les photojournalistes en activité dans les agences de presse écrite
et télévisée s’agissant de l’organisation de la production de qualité dans les médias écrits et télévisés
faute de savoir-faire en photojournalisme. L’EMWA travaille en étroite collaboration avec les femmes
journalistes d’Ethiopie et a constaté que ces femmes en activité dans les médias écrits et télévisés sont
confrontées au manque de compétences en photojournalisme et que ces réalités concernant les médias
recueillent peu d’attention du public. Les (femmes) photojournalistes ne bénéficient pas des
connaissances numériques récentes de photographie et sont dès lors dans l’incapacité de contribuer
positivement au paysage médiatique moderne éthiopien.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Renforcement des connaissances et savoir-faire de 20 femmes journalistes aguerries concernant les qualités de leadership pour en faire des femmes journalistes indépendantes et confiantes en elles en trois jours de formation et améliorer les compétences de 15 femmes journalistes de presse écrite et TV en connaissances de photojournalisme de base par une formation d’acquisition de connaissances techniques de cinq jours pour en faire des journalistes compétentes à même de réaliser des productions médiatiques numériques dans les entreprises privées de médias et dans les organes de médias de masse gouvernementaux des régions d’Addis Abeba, Amhara, Dirédaoua, Harrar, Oromia, Tigré et dans la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (SNNP) et ainsi améliorer leurs capacités professionnelles et la qualité de la production de leurs médias respectifs. 3. ACTIVITÉS :
26
Evaluation des connaissances, des attitudes et des pratiques (CAP) de femmes journalistes et
photojournalistes séniors avant l’entame des sessions de formation et à l’issue des programmes de
formation – évaluation pré et post-CAP.
Trois jours de formation et de partage d’expériences pour doter de qualités essentielles de leadership
à 20 femmes journalistes séniors actuellement en activité dans des entreprises médiatiques privées et
gouvernementales d’Addis Abeba, Amhara, Dirédaoua, Harar, Oromia, Tigré et dans la Région des
nations, nationalités et peuples du Sud de l’Ethiopie.
Cinq jours de formation technique en photojournalisme à l’intention de 15 photojournalistes femmes
employées dans des entreprises médiatiques privées et gouvernementales d’Addis Abeba, Amhara,
Dirédaoua, Harar, Oromia, Tigré et de la Région des nations, nationalités et peuples du sud de
l’Ethiopie.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Association de femmes de médias d’Ethiopie (EMWA) est une association non alignée et à but non
lucratif créée par des femmes journalistes éthiopiennes et des professionnelles de médias unanimes. Elle
a obtenu en 1999 son agrément du ministère de la Justice. Depuis cette date, forte de 250 membres
journalistes professionnelles, elle œuvre à la réalisation de ses objectifs d’améliorer les compétences des
professionnelles et des travailleuses de médias, de créer en Ethiopie des médias attentifs au genre et de
permettre aux femmes de détenir et de bénéficier des médias alternatifs et communautaires, par la mise
en oeuvre de divers projets et programmes. En collaboration avec différentes organisations
gouvernementales et non gouvernementales : Friedrich Ebert-Stiftung (Allemagne), l’agence officielle
norvégienne Fredkropset (FK), la Fondation Oak, le Projet mondial d’observation de la presse (GMMP),
l’UNICEF, des églises norvégiennes, Action Aid Ethiopie, British Council, l’ambassade des Etats-Unis,
Panos Ethiopie, Micronutrient Initiative, Federal Ethics and la Commission anti-corruption, et la Banque
commerciale d’Ethiopie. L’EMWA a par ailleurs une expérience positive de coopération avec
l’UNESCO dans un projet intitulé « Radio communautaire de femmes aux femmes : faire entendre la
voix des sans-voix ».
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Formation au leadership (formateurs, matériels pédagogiques, per diem, gîte, repas,
fournitures, location de véhicule, banderoles, transport local) 8 336
Formation au photojournalisme numérique (deux experts, location de quatre
ordinateurs et 4 caméras, etc. – idem ci-dessus) 13 068
Total PIDC 21 404
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
5 400
Frais de communication (téléphone, fax, Internet, etc.) 550
Transport local (location de véhicule) 1 500
Suivi et évaluation 750
Rapports du projet 250
Imprévus 500
Total 8 950
27
BURKINA FASO
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
« Renforcement des moyens de la Radio
Pengdwendé de Sabou en matériel numérique de
production et de diffusion de l’information dans
le cadre de la numérisation de la presse
audiovisuelle au Burkina Faso ».
2. NUMÉRO
IPDC/59 BF/01
3.
CATÉGORIE DES
INDICATEURS DE
DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
Catégorie N°1 : « un système de régulation
favorable à la liberté d’expression, au pluralisme
et à la diversité des médias ».
4. DOMAINE DE PRIORITÉ DU
PIDC
i) Promotion de la liberté d’expression et de la
liberté de la presse, de son pluralisme et de son
indépendance.
ii) innovation en vue de la convergence et de
l’intégration des médias traditionnels et des
nouvelles formes de communication.
5.
PORTEE
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Renouvellement du matériel de la Radio
Appui à la formation
7. COÛT TOTAL DU PROJET 35 641,31 USD
8. MONTANT DEMANDÉ AU
PIDC 25 724,00 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Association Pengdwendé ; 01BP: 3411 Ouaga 01,
Tél. : (+226) 50 48 18 58,
e-mail : [email protected]
Georgette KOALA, Promotrice de la radio,
Tél. : (00226) 70 25 35 50,
e-mail : [email protected]
Patrick KOALA, Coordonnateur de l’association
Tél. : (00226)70279227/ 64 63 62 20
e-mail : [email protected]
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE Bureau de l’UNESCO Burkina Faso
11.
LOCALISATION
Commune rurale de Sabou / Province du
Boulkiemdé / Région du Centre Ouest / Burkina
Faso, située à une centaine de km de la capitale
Ouagadougou.
28
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Patrick KOALA, Coordonnateur de l’Association
Pengdwendé
Revu par Jean Pierre ILboudo, conseiller régional
pour la communication et l’information
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Burkina Faso est pays de l’Afrique de l’Ouest dont l’histoire politique est faite d’alternance de
régimes démocratiques avec des régimes d’exception. En 1991 le pays s’est doté d’une constitution qui
marque le retour à la démocratie et consacre la liberté d’opinion et de presse comme étant un des piliers
de l’édifice démocratique. L’environnement politique étant donc favorable à la liberté de presse et
d’expression, un code de l’information a été adopté en 1993. Dès lors, l’on a assisté à un boom
médiatique qui a donné lieu à la création de nombreux organes de presse écrite et audiovisuelle privés.
Aujourd’hui l’espace médiatique est animé par les organes suivants : en presse écrite, on dénombre cinq
(05) quotidiens, dix (10) hebdomadaires, treize (13) mensuels, quatre (04) bimensuels, un (1) bimestriel
et dix-huit (18) presses en ligne1. En presse audio, on dénombre quarante-sept (47) radios
Associatives/communautaires, quarante et une (41) radios commerciales, trente-neuf (39) radios
confessionnelles, six (06) radios communales, treize (13) radios publiques, quatre (04) radios
internationales. En presse audio-visuelle, on dénombre quatorze (14) chaines de télévisions
commerciales, une (01) Associative/communautaire, six (06) confessionnelles et une (01) chaine de télé
publique.
C’est dans ce sillage que la Radio Pengdwendé de Sabou a vu le jour le 26Mai 2006 dont la mission est
de contribuer par le biais de l’information, de la sensibilisation, de la formation et de l’appui
accompagnement à l’autopromotion des groupes à la base. De par sa vocation de radio
communautaire, elle occupe une place de choix dans l’espace médiatique. Elle correspond à peu près à
l’idéal de la radio de développement, dans un contexte national marqué par la pauvreté qui touche une
grande partie de la population. Cependant, dû à son statut de radio communautaire, la Radio
Pengdwendé ne fait pas de la publicité et est à cet effet limitée en termes de diversification de ses
sources de financement. Elle dépend pour beaucoup des financements des Partenaires Techniques et
Financiers (PTF) et de la subvention de l’Etat pour dérouler son programme. Aujourd’hui, avec
l’avènement du numérique la nécessité s’impose pour elle de se conformer aux exigences de l’évolution
des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) afin de mieux répondre aux attentes
des populations rurales dont elle est leur porte-parole. Du reste, la radio Pengdwendé utilise jusqu’à ce
jour du matériel analogique pour la production et la diffusion de l’information. Les problèmes qu’elle
rencontre sont, entre autres, la difficulté de trouver les pièces de rechange, la mauvaise qualité sonore
des émissions, relevée à plusieurs reprises par les auditeurs, la difficulté de conservation et d’archivage
des produits bande/cassette. La numérisation du matériel souhaitée à travers le présent projet répond aux
normes de qualité requises dans les réseaux de diffusion professionnels, ce qui augmente éventuellement
les supports de diffusion possibles (CD, clé PM3, etc..), élargit le public susceptible d’être touché.
L’archivage semble également mieux garanti. En plus, le processus de décentralisation aidant, la
tendance communautaire se répandant, on devrait se tourner vers un appareillage plus léger,
transportable. Par ailleurs, une installation numérique est un atout qui facilitera l’intégration de
l’informatique et de l’usage de l’internet même en milieu rural, ce qui signifie que le recours au
numérique est un gage de meilleure qualité pour les productions. Au regard donc de toutes ces
1 Rapport CSC 2013
29
exigences, l’Association Pengdwendé, souhaiterait à travers ce projet renforcer les moyens de la Radio
Pengdwendé de Sabou en matériel numérique de production et de diffusion de l’information dans le
cadre de la numérisation de la presse audiovisuelle au Burkina Faso. C’est dans cette optique que le
présent projet est soumis auprès de l’UNESCO qui est l’un des Partenaires Techniques et Financier, afin
de solliciter son appui pour l’équipement de ladite radio en matériels numériques.
Description du groupe cible
Le groupe cible du projet est composé de l’ensemble des couches sociales de la zone de couverture de
la Radio. Elle est composée de 1.186 566 habitants dont : 639.741 femmes 546 825 hommes et 501.624
jeunes et 20 clubs d’écoute.
2. OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT
L’objectif de développement du projet correspond à la catégorie 5 des indicateurs de développement
des médias de l’UNESCO. « Des infrastructures suffisantes pour appuyer l’indépendance et le
pluralisme des médias : le secteur médiatique est caractérisé par des niveaux élevés d’accès pour le
public, y compris pour les groupes marginaux, et par l’utilisation efficace de techniques de collecte et
de diffusion de l’information et de l'actualité ». L’objectif de développement du projet est de
« contribuer à un développement endogène et durable des communautés locales à travers la
production et la diffusion d’émission de sensibilisation et de partage d’expérience sur des questions
et les préoccupations qui sont les leurs ».
3. OBJECTIF IMMÉDIAT :
L’objectif immédiat est de « disposer d’une station de radio communautaire autonome, performante et
moderne, et d’un personnel capable de collecter et de diffuser l’information dans les bonnes
conditions au profit de toutes les couches sociales des populations bénéficiaires et aussi d’initier des
membres des communautés bénéficiaires à la libre expression au partage et l’accès à la
connaissance ».
4. RÉSULTS ATTENDUS
a. Le studio de la Radio Pengdwendé est réaménagé et équipé en matériel de production et de
diffusion numérique répondant aux normes internationales,
b. Les capacités du personnel de la radio (04) journalistes (02) techniciens (03) animateurs (il s’agit
de 02 femmes sur les 03 animateurs) et les membres de 20 Clubs d’écoute sont renforcées,
c. Les bénéficiaires se sont plus impliqués dans la vie et les activités de la radio par l’intermédiaire
et le dynamisme des clubs d’écoute et du groupe des fidèles auditeurs qui sont présents dans
chaque village.
5. ACTIVITÉS
a. Réfectionner le studio de la Radio Pengdwendé de Sabou afin d’installer le matériel numérique
b. Equiper la Radio Pengdwendé de Sabou en matériel de production et de diffusion numérique
afin qu’elle puisse réponde aux normes internationales.
c. Renforcer les capacités techniques de (04) journalistes (02) techniciens (03) animateurs (dont 02
femmes) et les membres de 20 Clubs d’écoute sont renforcées, en 72 heures de formation afin de
les outiller des connaissances nécessaires pour l’utilisation du matériel numérique
d. Redynamiser et renforcer les capacités des membres des 20 Clubs d’écoute de la Radio en 72
heures de formation afin qu’ils s’approprient les activités et les émissions de la radio.
30
6. INVESTISSEMENTS
Les investissements seront basés essentiellement sur trois volets à savoir, la formation, la réfection du
studio de la radio et les équipements.
-Les équipements de la radio comprennent :
un émetteur exciteur plus ampli de 500W permettant d’augmenter la couverture de la station de
30 km,
une console de mixage oxygène 12 potentiomètres, 6 entrées numériques AEST/EBU, 4 entrées
symétrique niveau micro+ insert programme SUB, BUS, auxiliaire, CUE,
2 modules téléphoniques port série Rs232, configuration des canaux, EQ et GPIO d’entrée et de
sortie permettant traitement du son,
02 enregistreurs numériques Tascam DR-05 permettant de faire des reportages,
2 casques reportage permettant de surveiller la qualité du son sur le terrain,
01 Insert téléphone hybride Axel Technology permettant de gérer l’interactivité téléphonique lors
des émissions,
01 Enregistreur numérique Olympus facilitant le reportage sur le terrain,
01 micro casque permettant de capter le retour à l’antenne,
01 tuner AM/FM,
01 Traiteur de son adobe audition permettant de traiter le son :
o 01 mémoire 4 Go,
o DDR2 800 disque dur, 1TB,
o système d’exploitation windows8,
o logiciel de production adobe audition,
o onduleur de protection 600V,
o logiciel de diffusion, traitement acoustique d’un studio permettant de réaliser des
émissions interactives en direct dans le cadre des programmes permanents de la station,
01 paratonnerre permettant de protéger les équipements de la radio contre les tonnerres/orages et
les intempéries.
L’ensemble de ces équipements seront conservés par la station de radio à l'issue du projet afin de
poursuivre les émissions interactives au-delà de la durée du projet et aussi pérenniser son
fonctionnement
- La Réfection du studio de la Radio Pengdwendé : les dépenses de la réfection sont prises en charge
par la Radio Pengdwendé
- Recrutement de (02) formateurs capables d’enseigner à des producteurs de radio les techniques de la
production numérique.
7. PLAN DE TRAVAIL :
Activités Période
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Recrutement des instructeurs/formateurs
Identification du/des fournisseurs pour l’équipement
Acquisition et installation de l’équipement
Préparation des matériels pédagogiques
Formation du personnel de la radio sur les techniques de
manipulation du matériel
Formation des clubs d’écoute sur les techniques
31
d’appropriation des émissions
Démarrage de la production d’émissions
8. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Association PENGDWENDE, promotrice de la Radio Pengdewendé de Sabou est une association de
droit burkinabé à but non lucratif officiellement reconnue le 12/03/93 sous le récépissé N° 93-
0049/MAT/SG/DGAT/DLPAJ. Elle acquiert le statut d’ONG de développement en avril 2002 sous
l’attestation N° 2002-00068/MEF/SG/DG-COOP/BSONG (actuelle DSONG). Sa persévérance dans ses
efforts soutenus a été récompensée en décembre 2003 en qualité de Chevalier de l’Ordre du Mérite
Burkinabé avec agrafe « Action sociale ». En décembre 2011, elle a été décorée par le Conseil
Supérieure de la Communication comme Chevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabé avec « agrafe
communication ».Le siège social est situé à Ouagadougou, à l’adresse suivante : Avenue Houari
Boumediene Rue5-183; 01BP : 3411 Ouagadougou 01,
Tél. (00226)50481858,Courriel :[email protected]. Une antenne régionale est située à
Sabou dans la Province du Boulkiemdé, Région du Centre Ouest. Tél:(00226)50445540. Le 26 Mai
2006, elle inaugurait sa radio qui porte son nom à Sabou (Radio Pengdwendé). La Radio Pengdwendé de
Sabou est une radio communautaire qui émet sur la fréquence 97.4 FM dans Commune rurale de Sabou
et dont le code qui fait office d’autorisation d’émission est IFU N°00001055B. La Radio Pengdwendé
est dirigée depuis sa création par Madame Georgette KOALA/NAZE et à ce jour elle emploie 04
journalistes 03 animateurs et 02 techniciens dont le niveau des études est entre le brevet d’étude du
premier cycle BEPC et la licence en communication.
De nos jours, l’Association PENGDWENDE regroupe 68 groupements villageois féminins, masculins et
mixtes. Son membership est estimé à environ 12167 personnes composé de 3685 hommes (soit 30,29%)
et 8481femmes (soit 69,71%). Pour le financement de ses activités, l’Association bénéficie de l’appui de
structures étatiques comme le Ministère de la santé, le Ministère de l’environnement, et le Ministère de
l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale à travers des protocoles de collaboration et de prestations
de service pour les campagnes de sensibilisation. En plus, elle a bénéficié d’un financement de
l’AMARC pendant 03 ans (2009-2011). L’association appui aussi les ONGs et Association de
développement dans le cadre de la couverture médiatique de leurs activités. Aujourd’hui, la Radio
Pengdwendé est membre l’AMARC depuis 2008 dont elle le point focal au Burkina Faso. Le tableau
suivant présente le récapitulatif des financements reçus durant les trois (03) dernières années:
Titre Projet/Programme conçus et
exécutés Source de financement
Déb
ut Fin
Montant
(F CFA)
Plan d’action 2014
Secrétariat Permanent du
Conseil National de Lutte
contre le Sida et les IST
(SP CNLS-IST)
En cours 7 500 000
Projet d’éducation environnementale
dans la Commune rurale de Sabou
Pré-FIE (Fonds d’Intervention
pour l’Environnement)/PASF En cours 8 986 005
Plan d’action 2014 PADS/FDC-BF En cours
13 019
060
Plan d’action 2013
Secrétariat Permanent du
Conseil National de Lutte
contre le Sida et les IST
(SP CNLS-IST)
2013 - 7 500 000
Soutien alimentaire aux Veuves et Fonds de Soutien aux Malades 2013 - 500 000
32
OEV du SIDA et Orphelins du Sida (FSMOS)
/ Secrétariat Permanent du
Conseil National de Lutte
contre le Sida et les IST
(SP CNLS-IST)
Activités de sensibilisation pour le
dépistage et la chirurgie du trichiasis
dans la District sanitaire de
Koudougou
Helen Keller International
(HKI) 2013 2014 836 257
Prise en charge alimentaire des
PVVIH à Sabou
AIDSETI Burkina (AIDS
Empowerment and Treatment
International)
2012
En
cour
s
11 346
750
Action de récupération de déchets
plastiques
Fonds Mondial pour les
Femmes
(Grant request 09-39444)
2011 2012 2 500 000
Plan d’action 2013 PADS/FDC 2013 12 297
380
Plan d’action 2012 PADS/FDC 2012 8 668 280
Plan d’action 2011 PADS/FDC 2011 10 654
740
Inforoutes/paroles de femmes AMARC 2010 2011 7 870 708
Projet « la radio communautaire pour
la promotion du développement et la
bonne gouvernance en Afrique »
AMARC 2009 2011 7 200 000
9. VIABILITÉ A LONG TERME
Pour la pérennité des résultats du PIDC, la Radio Pengdwendé va d’abord assurer la formation du
personnel d’antenne (animateurs, journalistes et techniciens) à l’utilisation des nouveaux équipements
notamment la console de mixage, les inserts téléphoniques pour une plus grande interactivité avec les
auditeurs et les appareils de reportage. Ce personnel sera ensuite formé à l’utilisation du logiciel de
traitement de son (Adobe Audition) et du logiciel de lecture des éléments numériques en diffusion
(Raduga). La maîtrise de ces éléments et l’application d’une règle de conduite dans le studio permettront
une gestion des nouveaux équipements. La Radio Pengdwendé étant une radio communautaire donc
n’ayant pas le droit de faire de la production commerciale, a mis en place une approche stratégique basée
sur la formation du personnel en méthode de témoignages oraux des populations des zones couvertes par
nos programmes. Ces formations portent également sur les techniques d’animation en milieu
communautaire notamment sur la collecte des préoccupations, l’histoire des patronymes et les différentes
cultures de la zone de couverture. Toute chose qui renforce le taux d’audimat dans les communes
concernées. Ces formations vont être accentuées dans le cadre de la pérennisation de ce projet. Et
toujours dans le cadre de ce projet, une formation sera organisée sur la recherche de financement et la
gestion de radio communautaires au Burkina. D’où le renforcement du partenariat au niveau national et
international avec les partenaires de l’association et aussi les communes rurales couverte par la radio.
10. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION
La mise en œuvre des activités fera l’objet d’un suivi conjoint entre le Bureau de l’UNESCO et
l’Association Pengdwendé. Par ailleurs, le suivi du projet et la stratégie de communication seront assurés
par l’Association Média Vert qui est une Association de journalistes professionnels à même de garantir
33
un bon suivi. Les activités de formation, de même que l’équipement bénéficieront d’une couverture
médiatique afin de rendre visible les activités du projet. Du reste, une stratégie de communication sera
élaborée pour désigner les activités à rendre publiques avant ou pendant leur exécution, ainsi qu’après
l’achèvement du projet.
11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES
Au regard des moyens financiers actuels de l’association, nous n’avons pas pu faire une étude
d’évaluation pour le présent projet.
12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
L’Association Pengdwendé s’engage à présenter tous les quatre mois au Bureau hors siège de
l’UNESCO concerné un rapport sur le déroulement des activités du projet, ainsi qu’un rapport final
exhaustif faisant apparaître le degré auquel l’objectif immédiat aura été atteint. Le Coordonnateur de
l’association, Monsieur Koala Patrick sera la personne chargée d’élaborer et de présenter les rapports.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Les activités préparatoires réalisées préalablement à la soumission du projet au PIDC sont entre
autres la commande de trois factures proformas : proforma des devis pour l’équipement,
proforma des devis pour la formation et proforma des devis pour la réfection du studio de la
radio.
Nous avons également sollicité l’aide d’un prestataire (journaliste communicateur) pour le
montage du projet,
Nous avons demandé une aide auprès de l’Etat pour le fonctionnement de la radio (Premier
Ministère).
Un article de news sur le projet soutenu par le PIDC sera produit.
D . B U D G E T
B U D G E T C O N C E R N A N T L E S A P P O R T S D U P I D C
( e n d o l l a r s d e s E t a t s - U n i s )
Equiper la Radio Pengdwendé de Sabou en matériel de production et de diffusion numérique
afin
qu’elle puisse réponde aux normes internationales
- 01 émetteur exciteur plus ampli de 500W 9 000,00
- 01console de mixage oxygène 12 potentiomètre, 6 entrées numériques
AEST/EBU 4 entrées symétrique niveau micro+ insert programme SUB,
BUS, auxiliaire, CUE, 2 module téléphonique port série Rs232, configuration
des canaux, EQ et GPIO d’entrée et de sortie. 5 000,00
- 02 enregistreurs numériques Tascam DR-05 440,00
- 02 casques reporters 80,00
- 01 Insert téléphone hybride Axel Technology 360,00
- 01 Enregistreur numérique Olympus 160,00
- 01 paratonnerre 300,00
- 01 micro casque 40,00
34
- 01 tuner AM/FM 640,00
- 01 Traiteur de son + ordinateur complet, possesseur intel ; 01 mémoire 4 GO
DDR2 800 disque dur ; 1TB, système d’exploitation windows8, logiciel de
production adobe audition onduleur de protection 600V, logiciel de
diffusion, traitement acoustique d’un studio 5 400,00
TOTAL équipement 21 420,00$
Renforcement de capacités technique du personnel de la radio et des clubs d’écoute
(22 Pers : dont 09 agents de radio 03 Personnel de l’Association 10 responsables de clubs de d’écoute)
- Honoraire pour 02 consultants formateurs 06 jours : 135 USD X 06 jours X02
pers 1 620,00
- Achat de fourniture (calepin, stylos, rame de papier) X 2 200,00
- Location de la salle (06 jours) 600,00
- Location d’un projecteur pour 06 jours 300,00
- Pause-café pour 22 pers x(2500) x 06 jours 660,00
- Pause déjeuné 22 pers x(3500) x 06 jours 924,00
Total PIDC 4 304,00$
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Réfectionner le studio de la Radio Pengdwendé afin d’y installer le matériel numérique
- Elévation du mur 1618,4
- Enduit 950
- Cadre vitré avec grille de protection 1,20 x 1,20 760
- Prote vitrée 1,20 x 2,20 300
- Porte iso plane 0,80 x 220 240
- Faux-plafond en contre-plaqué 5 mm 1375,36
- Carreau de sol 0,30 X 0,30 2280
- Peinture fom sur mur et faux plafond 1608,75
- Peinture à huile pour ouverture métallique 163,2
- Tôle alu zinc 621,6
Total 9 917,31$
NB : les coûts en dollars ont été convertis sur la base de 500FCFA/DOLLARS
35
MALI
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
« JOURNALISME ET CITOYENNETE »
2.
NUMÉRO
IPDC/59 ML/01
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
Les médias comme plateforme pour un débat
démocratique.
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Promotion de la liberté d’expression et de la liberté
de la presse
5.
SCOPE
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE Equipement
Aide à la formation
Renforcement Institutionnel
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
19,687 USD
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
16,760 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Tahirou Coulibaly, Directeur par Interim, Radio
Communautaire Belekan de Kati, Kati Noumorila,
BP. 133A; Email: [email protected]; Site web:
radiobelekan.net; Tel. +223 21272884
10. MAÎTRE D’ŒUVRE BUREAU REGIONAL DE L'UNESCO POUR L’AFRIQUE
DE L’OUEST
11.
LOCALISATION
Radio Communautaire Belekan de Kati, Immeuble
Seriba Sidibe, Kati Noumorila, BP. 133A
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Jean-Pierre Ilboudo, Conseiller Régional pour la
communication et l’ Information, UNESCO/Dakar
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La crise politico-militaire au Mali a eu notamment pour effet non seulement d’exacerber les violations
des droits humains observés dans le pays mais aussi, d’accroître les tensions entre les différentes
communautés constituant la population malienne. Celle-ci a eu une certaine influence négative sur
l’esprit civique étant entendu que la conscience d’être un sujet membre d’un Etat, lui donne des droits
36
civils et politiques mais aussi exige de ce dernier des devoirs civiques. La citoyenneté est une
composante essentielle du lien social. Cette cohésion sociale est en train de s’effriter et, représente un
sujet de préoccupation pour les autorités politiques et administratives mais aussi pour les citoyens. La
couche la plus vulnérable étant les jeunes. C’est l’égalité des droits et des devoirs associée à la
citoyenneté qui fonde la cohésion sociale dans les sociétés démocratiques modernes. Dotée cette couche
vulnérable de la société de connaissance et de savoir-faire dans le domaine de la citoyenneté et de la
liberté d’expression afin dans le but de promouvoir la cohésion sociale fait partie des mesures
d’accompagnement à mettre en œuvre dans le processus de gestion post-conflit.
Afin de contribuer au processus de gestion post-conflit que, le projet « journalisme et citoyenneté » initié
par la Radio Communautaire Belekan trouve sa justification. Il s’agit d’un projet qui, abordera les
questions de citoyenneté et de droits humains à travers le recours aux TIC, et dont les premiers
bénéficiaires seront les jeunes, catégorie de la population malienne qui se distingue non seulement par
son nombre (60 % des Maliens ont moins de 60 ans) mais aussi par son désir d’engagement. Au final,
c’est la cohésion sociale qui sera renforcée en fédérant non seulement les jeunes mais aussi leurs
communautés (bénéficiaires secondaires) autour des valeurs et principes de citoyenneté et de droits
humains.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE : 20 jeunes garçons et filles âgés de 15 à 17 ans et scolarisés dans les écoles de Kati. Les objectifs sont de
développer leurs connaissances en matière de citoyenneté, de les former à l’utilisation d’outils
audiovisuels et des TIC, et ainsi promouvoir l’émancipation individuelle et collective de ces jeunes à
travers une réflexion personnelle et contextualisée, principalement sur les droits humains et la liberté de
la presse, composantes essentielles de la citoyenneté. 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Promouvoir la cohésion sociale en impliquant les jeunes et leur environnement immédiat à la défense
des principes de citoyenneté et de droits humains à travers l’usage des TIC. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT : Inciter les jeunes au métier de journaliste et développer leurs connaissances et celles de leurs
communautés en matière de citoyenneté et de droits humains à travers les instruments et outils de
d’information et de communication. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :
a) Les Connaissances de vingt (20) jeunes en matière de citoyenneté, de droits humains et de liberté
de la presse sont acquises et développées à partir des expériences individuelles et des contextes
personnels ;
b) Vingt (20) jeunes garçons et filles sont formés et maitrisent les outils et instruments
d’information et de communication notamment dans les thématiques telles que les droits et les
devoirs des citoyens, la paix et le dialogue, la santé, les droits de la femme et l’éducation.
c) Six (6) reportages sont réalisés par les jeunes sur les thématiques des droits humains, la
citoyenneté et la liberté de presse.
37
6. ACTIVITÉS :
Organiser des réunions avec les différents partenaires et la société civile afin de partager les
problématiques en matière de citoyenneté et de droits humains spécifiques au Mali, et
d’échanger sur l’organisation ainsi que les contenus et la structure de l’atelier « Journalisme
et citoyenneté » ;
Réaliser un atelier de 15 jours sur le journalisme et citoyenneté à l’intention de 20 jeunes (de
15 à 17 ans, 10 garçons et 10 filles) ;
Organiser des séries de reportage sur les droits humains, citoyenneté, et la liberté de presse ;
Organiser des séances publiques de diffusion des reportages réalisés par les élèves et
illustrant leur propre interprétation de quatre thématiques relatifs aux droits humains : la
scolarisation et l'insertion professionnelle des déplacés du Nord à de Kati ; la santé ; la paix
7. INVESTISSEMENTS :
Deux (2) formateurs pour la formation des jeunes sur le journalisme, la citoyenneté et droits humains.
Dix (10) ordinateurs portable Sony SVF1521E2EW 15,6" dotés de kit son (munis haut parleur et cartes son) pour montage des reportages (Traitement et mixage)
Cinq (5) Caméras Vidéo EOS 70D 18-55 KIT W/55 250 STM LENS AND ACCESSORD KIT pour la realisation de reportages.
Un (01)Vidéo Projecteur EB-SO3 pour la projection des produits de reportages Dix (10) Dictaphone Numérique - 2 Go - USB - Lecteur Micro SD - MP3/WMA/AAC -
Argent - ICD-UX532. Mémoire 2 Go; Enregistrement jusqu'à 536 h; Enregistrement mp3 pour l’enregistrement des réportages.
Un (1) Appareil de sonorisation complet composé d’un amplis Max-A800w, 2 Boomer dont chacun doté 2 hauts parleurs Titanic-1000w, 1Micro Sans fil Auja et recepteur, une petite table de mixage AEV 6pistes.
Deux (2) Tableaux Chevalet pour la formation des stagiaires Ces équipements Acquis resteront à la disposition de la radio pour la pérennisation des
activités du programme. Il a été envisagé que Kalan Kanu puisse bénéficier d’une partie du matériel à la fin du projet pour continuer les activités du même type.
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS /
MOIS
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1
0
1
1
1
2 Organiser des réunions avec les partenaires et la société civile
Formation sur la
citoyenneté et droits
humains
Formation sur le journalisme et la liberté de presse
Reportages
38
Séances publiques
de diffusion
Rapportage
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le projet sera exécuté par la Radio Communautaire Belekan de Kati, créée en avril 1999 par arrêté
Interministériel n° 99-0737/MC-MATS du 06 Avril 1999. Elle a cinq organes de décision qui sont :
l’Assemblée Générale, le Comité de sages, le Comité de Gestion, le Bureau exécutif et la Coordination
Locale. Dirigée par une Directrice, la Radio compte actuellement cinq membres permanents et une
vingtaine de bénévoles. Elle est membre de l’AMARC Mondiale, l’URTEL, etc.
La radio Bèlèkan de Kati a bénéficié d'un premier financement du PIDC sur « Les conséquences
négatives de l’inégalité du travail sur la santé des femmes dans le cercle de Kati » qui a été réalisé en
2007. Elle a aussi bénéficié, dans le cadre du projet Plan Afrique du Ministère français des affaires
étrangères de la France d’un appui en Management et diagnostic institutionnel de la radio.
Dans l’exécution, Kalan Kanu « l’amour de l’apprentissage » créé en 2012 sera le partenaire privilégié
dans la formation des jeunes car celui-ci possède une expérience avéré dans ce domaine. Kalan Kanu est
aussi membre de la Plate-forme Conseil Inter Communautaire Citoyen Malien.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Le partenariat Radio Belekan et Kalan Kanu, deux structures respectivement, de communication et de
formation des jeunes dans le domaine de la citoyenneté assureront après la fin du projet le suivi et la
poursuite de la formation des jeunes. Dotées d’une expérience solide dans leur domaine respectif et fort
de la disponibilité des équipements mis à leur disposition par le projet, elles pourront jouer pleinement
leur rôle et transmettre leur savoir-faire dans le cadre de la pérennisation du projet.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
Le suivi-évaluation sera coordonné par un comité de pilotage composé de la Directrice de la radio du
Directeur de Kalan Kanu. Au niveau externe, une visite de terrain sera programmée par trimestre avec le
Bureau local de l’UNESCO et le Centre d’Animation Pédagogique.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
L’évaluation de l’émission sur la citoyenneté animée par la Radio Bèlèkan destinée aux jeunes effectuée
dans le cadre de la mise en place de la nouvelle grille 2014 a fait ressortir le besoin de renforcement de
capacités de cette couche cible dans le domaine des droits humaines, la citoyenneté, et la liberté de
presse.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Les trois rapports (tous les quatre mois) sur le déroulement des activités du projet ainsi que le rapport
final seront préparés et présentés par Tahirou Coulibaly, Directeur par intérim de la Radio. La partie
visibilité se fera à travers des articles news sur l’activité pour le site de l’UNESCO en plus de photos.
39
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
INVESTISSEMENTS 15, 560
Ordinateurs portable (10 X 900 USD) 9, 000
Cameras videos (5 x 600 USD) 3, 000
Projecteur Vidéo & accessories (1 x 600 USD) 600
Enregistreurs numériques (10 x 160 USD) 1, 600
Kit Sonorisation (1 x 1200 USD) 1, 200
Chevalet (1 x 80 USD) 160
ACTIVITES (Formation Jeunes) 1, 200
Honoraire Formateur Citoyenneté et droits humains (1pers x 5jrs x 80 USD) 400
Honoraire Formateur Journalisme & Liberté de presse (1pers x 10jrs x 80
USD) 800
Total PIDC 16, 760 USD
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
ACTIVITES 2, 777.50
Formation Jeunes (20pers sur 15jrs) 2, 217.50
Restauration (25pers x 15jrs x 2,5 USD) 937.00
Transport Stagaires (20pers x 15jrs x 4,00 USD) 1, 200.00
Rafraichissement (Forfait) 80.00
Transport Reportage (20jeunes sur 3mois) 360
Droit Humain (2grpes x10pers x 6,00 USD) 120
Citoyenneté (2grpes x10pers x 6,00 USD) 120
Liberté de presse (2grpes x10pers x 6,00 USD) 120
Séance de diffusion 200
Rafraichissement (2séances x 100 USD) 200
SECRETARIAT/REPRODUCTION DOCUMENTS 150
Total 2, 927 USD
40
MALI
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
APPUI A LA CREATION DE L’ECOLE
SUPERIEURE DE JOURNALISME ET
DES SCIENCES DE LA
COMMUNICATION DU MALI
2.
NUMÉRO
IPDC/59 ML/02
3.
CATÉGORIE DE MÉDIAS
Catégorie 4 : Développement des capacités
professionnelles et soutien aux institutions
en vue du renforcement de la liberté
d’expression, du pluralisme et de la
diversité
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement des ressources humaines
5.
SCOPE (NATIONALE, REGIONALE,
INTERREGIONALE)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement et renforcement de la capacité
institutionnelle
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
USD 115 570
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
USD 39 760
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Ecole supérieure de journalisme et des
sciences de la communication du Mali
(ESJSC) Contact : M. Diomansi Bomboté,
Administrateur du projet : Tél. : 78 98 64
73
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Ministère de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche scientifique / Ecole
Supérieure de journalisme et des sciences
de la communication du Mali
11.
LOCALISATION
Complexe universitaire de Bamako
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Bureaux UNESCO de Bamako et Dakar :
Jean-Pierre Ilboudo , conseiller régional/
CI
Diomansi Bomboté, Administrateur du
projet
41
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Mali est un pays ayant une superficie de 1 204 000 km2 et une population estimée à 16 000.000
habitants avec une écrasante population rurale. Le français est la langue officielle. C’est aussi la
principale langue d’éducation. Cependant, des efforts importants sont consentis pour encourager
l’alphabétisation dans les principales langues nationales comme le bambara, le peulh, le soninké,
l’arabe, le tamasheq, le sonrhaï.
La Mali a connu une grave crise politique et sécuritaire à partir de janvier 2012 ayant plongé le pays
dans une crise aux conséquences économiques, politiques, humaines d’une extrême gravité. Les
conséquences ont affecté profondément le développement et le pays peut être considéré comme étant
convalescent. Les principaux secteurs de l’économie se remettent doucement de la crise grâce à un
appui exceptionnel de la communauté économique. En mai 2013, l’Union Européenne a consenti une
aide exceptionnelle d’un montant de trois milliards deux cent millions d’euros.
Le régime politique est présidentiel; le président comme les députés sont élus au suffrage universel pour
un mandat de cinq ans. Les dernières élections générales en juillet 2013 ont vu M. Ibrahim Boubacar
Keita accéder à la magistrature suprême. Son parti, Le Rassemblement Pour la République est
largement majoritaire à l’Assemblée nationale, tandis que l’opposition ne compte que 21 membres sur
147.
Après les changements politiques survenus en 1991 suite à des mouvements populaires d’envergure, la
liberté d’expression a enregistré d’importants progrès au point que l’expérience du Mali n’a pas manqué
de séduire de nombreux observateurs. La Constitution du 25 février 1992 pose le principe de la liberté
d'opinion, d'expression et de Presse. Le fait que la presse ait joué un rôle majeur dans l’avènement de la
démocratie a pour conséquence qu’il existe une réelle culture de la liberté de la presse au Mali. A cela
s’ajoute l’importance des liens sociaux dans la culture malienne, entraînant une solidarité immédiate au
sein de la profession en cas d’atteinte à la liberté de la presse.
Organes de presse - Groupes multimédias
Il y a très peu de réels groupes de presse au Mali. Les Etablissements Publics que sont l’ORTM (Office de
la Radiotélévision Malienne) et l’AMAP (L’Agence Malienne de Presse et de Publicité) peuvent prétendre
au statut de « groupe multimédia » étant donnée la diversité de leurs activités et leur financement direct
par l’Etat.
Dans le secteur privé, seuls Klédu et Jamana sont organisés de la sorte. En effet, on retrouve au sein de
ces groupes une diversité des supports, une unité de direction, une unité au niveau des actionnaires, ainsi
qu’une convergence rédactionnelle.
ORTM-AMAP : Une chaîne de télévision, un canal radio national, une agence de presse, une agence de
publicité, le quotidien « L’Essor » (10.000 exemplaires quotidiens) et trois mensuels régionaux en
bambara, peuhl et soninké.
KLEDU : Radio Klédu, K2FM et le mensuel d’annonces « Dourouni ». Réel esprit d’entreprise. C’est
l’une des deux radios maliennes rentables commercialement (vit de ses recettes publicitaires), l’autre
étant Radio Liberté du réseau TdM (voir ci-dessous). Klédu TV est prête à être lancé mais attend dans ce
domaine la fin du monopole étatique.
42
JAMANA : Coopérative créée en 1987. Organe de publication du mensuel « Jamana », du mensuel pour
jeunes « Gringrin », du mensuel « Jekabara » en bambara mais surtout du premier quotidien privé « Les
Echos » (5000 exemplaires quotidiens). A noter que le tirage était de 30.000 à l’origine, mais le quotidien
a souffert du nombre toujours grandissant des titres de presse écrite. Possède sa propre maison d’édition
et sa propre imprimerie. La coopérative est également fondatrice de Radio Bamakan (aujourd’hui sortie
de son giron) et comprend Radio Benkan.
Groupes de presse écrite
Après l’éclosion débridée des titres de presse écrite, quelques regroupements s’esquissent. Il faut noter
qu’une mise en commun en matière d’équipement, de recherche de publicité, d’imprimerie ou de
diffusion allègerait de façon conséquente les frais de fonctionnement des rédactions. Cependant, le
panorama reste largement marqué par l’individualisme de beaucoup d’éditeurs dont le journal est le
véhicule de leur ambition personnelle, politique ou commerciale.
SOMAPRESS : Publie l’ « Indépendant », « Bamako Hebdo ». L’installation récente d’une imprimerie
propre au réseau témoigne d’une réelle motivation d’entreprise.
Deux quotidiens, le « Nouvel Horizon » et « Le Soir de Bamako » ont mis en commun leurs moyens de
production et constituent une ébauche d’entreprise commune. La même démarche vaut pour deux
hebdomadaires : « Le Scorpion » et « Le Courrier ».
Réseaux de radios
« Télédiffusion du Mali » (TDM) est un réseau regroupant 10 radios à travers le pays. Il s’agit de « Radio
Liberté » pour l’antenne de Bamako. Chacune des capitales régionales à son canal. Prévoit de s’attaquer à
la télévision dès la libéralisation du secteur. Des essais sont encore depuis plusieurs mois dans ce sens.
Radio Guintan est un réseau des stations avec des antennes à Bamako, Ségou, Gao, Kidal et Tombouctou.
C'est « la voix des femmes ». Mme Ramata Dia est à la tête du réseau. Radio Kayira, enfin, regroupe six
radios dans le pays.
Il faut signaler que le Mali, avec près de 400 radios à vocation communautaire, fait partie du peloton de
tête en Afrique pour le nombre de stations de radio.
Les associations professionnelles
Les organisations professionnelles se sont multipliées depuis 1991. Il existe une Maison de la Presse qui
est elle aussi une association, reconnue d’utilité publique. Sa vocation est de chapeauter la profession.
Elle fonctionne comme une fédération des associations professionnelles. L’Observatoire de la
déontologie et de l’éthique de la presse existe en théorie. Mais n’étant pas présent sur le terrain, son
existence est plutôt virtuelle.
Au nombre des organisations professionnelles, à titre d’illustration, on peut citer :
- Maison de la Presse du Mali
- ASSEP : Association des Editeurs de Presse Privée
- URTEL : Union des Radios et Télés Libres du Mali
A titre indicatif, il existe plusieurs sites maliens sur le web dont certains, comme Maliweb, Malilink, Le
Journaldumali, entre autres, font preuve d’un certain dynamisme.
43
Il est unanimement reconnu que les médias maliens dans leur ensemble souffrent cruellement d’une
solide formation professionnelle. Les professionnels des médias, le public et les gouvernants sont
unanimes pour appeler de leurs vœux la création d’une école de formation de qualité.
En gestation depuis de nombreuses années, grâce à une volonté politique exprimée au sommet de l’Etat,
le projet devra voir le jour avant janvier 2015. Les travaux de l’ouverture sont très avancés. Le bâtiment
devant abriter l’école est en cours de finition. Les programmes sont déjà prêts et le concours de
recrutement de la promotion de 25 étudiants aura lieu le 30 novembre 2014. D’ores et déjà, plusieurs
centaines de postulants ont manifesté leur intention de subir les épreuves de concours.
Le Mali n’a, à proprement parlé, aucune structure de formation supérieure dans le domaine de la
communication et de journalisme, digne de ce nom. Certes, il existe de nombreux établissements privés
qui se lancent dans la formation en communication et journalisme. Mais, force est de reconnaitre que la
formation laisse beaucoup à désirer.
Ce projet de création de l’école de journalisme ambitionne de rehausser le niveau de la qualité
rédactionnelle et mettre le Mali au même niveau que les autres pays membres du bureau régional.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
Etudiants et Enseignants de l’école de journalisme
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :
Le projet doit contribuer à la formation des journalistes et au renforcement des capacités
institutionnelles des Médias du Mali dans un paysage médiatique favorable au pluralisme des idées, à la
diversité culturelle et au débat démocratique et citoyen.
Une originalité mérite d’être signalée : Le gouvernement malien et plusieurs de ses partenaires, sont
engagés actuellement dans un vaste programme de réconciliation nationale à la suite de la douloureuse
crise qu’a connue le pays et qui a entrainé de profondes cassures dans la société. Un rôle majeur est
dévolu aux médias dans les années à venir pour recoller les cœurs maliens.
4. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Renforcer l’offre de programme de formation en journalisme et les infrastructures de formation de
l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication du Mali. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :
Les infrastructures de l’Ecole (en l’occurrence la salle de documentation) sont renforcées en
équipements de production et de réalisation de presse écrite et audiovisuelle ainsi que en bibliographie et
matériels pédagogiques.
6. ACTIVITÉS :
Création de l’Ecole supérieure de journalisme
Révision du cursus de formation en se basant sur modèle de cursus de l´UNESCO. Elaboration
des syllabus et manuels de formation en journalisme pour la Licence et le Master de journalisme
en vue de l’obtention de la Licence en journalisme (Diplôme de 3e année).
44
20 missions de formation de formateurs organisés par le potentiel centre d´excellence CESTI de
Dakar sur des méthodologies pédagogiques en éducation de journalisme.
Création du centre des ressources documentaires de l’Université de Bamako au bénéfice de
l’Ecole (10 ordinateurs et des livres sur le journalisme).
7. INVESTISSEMENTS : L’exécution du projet demanderait les apports suivants :
20 missions d’enseignants
4 rédacteurs des syllabus et des manuels de formation
Impression des syllabus et des manuels
10 ordinateurs
Internet and Web construction
Acquisition de livres et de publications diverses 8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS/MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
11
12 Création de l’Ecole supérieure de
Journalisme / organisation de 20
missions d’enseignement
Elaboration des syllabus et manuels de
formation en journalisme.
Création du centre des ressources
documentaires de l’Ecole
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’école de journalisme sera sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur ; elle sera abritée
dans ses propres locaux. A l’instar de tous les établissements d’enseignement supérieur du Mali, l’Ecole
de journalisme et des sciences de la communication sera dans l’obligation d’appliquer le système
« LMD ».
Les cours de l’enseignement de culture générale seront intégralement enseignés par des personnes
locales, notamment des enseignants de différentes universités maliennes. Par contre, pour
l’enseignement des techniques professionnelles, en particulier la radio, la télévision et plus
particulièrement le journalisme web, il sera largement fait appel à de professeurs missionnaires
(missions d’enseignement) qui viennent d’autres universités et d’autres centres de formation de même
type.
Nous envisageons surtout d’établir des accords de coopération avec le CESTI (Centre d’Etudes des
Sciences et Techniques de l’Information) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Le Gouvernement du Mali entend convaincre ses partenaires techniques et financiers bilatéraux et
multilatéraux à s’intéresser au développement de l’Ecole. Des imitatives sont en cours pour approcher
45
des services de coopération de certains pays amis ainsi que certaines fondations en Europe et en
Amérique. Le gouvernement allemand et deux fondations allemandes dont la Fondation Friedrich Ebert
ont exprimé des intentions fermes pour venir en aide à l’Ecole sous des formes multiples.
Mais la volonté affirmée du gouvernement malien est de tout mettre en œuvre pour que l’Ecole ne soit
pas exclusivement dépendante de l’aide extérieure. Il a également opté pour l’attribution d’une bourse
d’études pour tous les étudiants afin qu’ils fassent leurs études dans des conditions les plus favorables.
11. SUIVI DU PROJET :
Un conseil d’établissement comprenant plusieurs acteurs de la communication et du journalisme ainsi
que d’autres institutions de la société civile aura la charge de suivre le fonctionnement de l’Ecole et de
lui faire bénéficier d’observations et suggestions pertinentes. Des évaluations périodiques seront
menées pour que l’aspiration légitime à l’excellence ne soit pas une vaine intention. Tous les
partenaires qui le souhaitent pourront effectuer des rapports sur le fonctionnement de l’établissement.
L’Ecole de journalisme fait partie intégrante de la stratégie de formation du Ministère de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. A cet égard, il ne peut pas se soustraire des
exigences de bonne gouvernance. Des audits réguliers seront menés pour veiller sur sa bonne gestion.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Il existe un rapport de mission d´identification du projet qui est à disposition et un rapport sur l’
harmonisation des curricula de formation basée sur le modèle UNESCO.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Le bénéficiaire, l’Ecole de journalisme et des sciences de la communication doit faire des rapports aux
bureaux de l’UNESCO à Bamako et Dakar sur une base périodique à déterminer entre les parties.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Missions d’enseignement
20 missions d’enseignement : 20x 7j x 60 euros = 8400 euros soit 11 760 USD 11 760
Création du centre des ressources de l’école
10 Ordinateurs DELL Optiplex 780 x 800 USD 8 000
Internet and Web construction 1 610
Acquisition de livres et de publications diverses sur le journalisme et la
Communication
5 000
Elaboration des Syllabus, des manuels et des guides de formation
4 rédacteurs x 30 jours x US 70 par jour 8 400
Impression (500 copies) 5 000
Total 39 760
46
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Enseignements en L1 et L2 pour les 3 filières : 5820 CFA x 930 (heures de
cours) = 5 063 400 CFA * 0,0056 = 30 310 USD
30 310
Coordination administrative ½ temps :1821600 CFA : 2 = 910 800 5 100
Frais de fonctionnement (électricité, matériel de bureau, connexion internet,
etc..) : forfait
10 000
Matériel – Laboratoire technique 30 000
Total 75 410
47
REGIONAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Renforcement de « Droit Libre TV », une webtélé citoyenne au
service des droits humains et de la liberté d’expression en Afrique de
l’Ouest
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RAF/01
3.
CATÉGORIE DES
INDICATEURS DE
DÉVELOPPEMEN
T DES MEDIAS
Catégorie 3 : les médias comme espace de débat démocratique :
Droit Libre TV est un média électronique qui incite à la libre
expression plurielle et au débat contradictoire sur des questions de
droits humains, de bonne gouvernance, de démocratie et de la liberté
d’opinion.
4. DOMAINE DE
PRIORITÉ DU
PIDC
Promotion de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, de
son pluralisme et de son indépendance
5.
SCOPE
(NATIONALE,
REGIONALE,
INTERREGIONALE)
Régionale : espace UEMOA (sans la Guinée Bissau) + la Guinée
Conakry : en total 8 pays francophones de l’Afrique de l’Ouest)
6.
TYPE D’AIDE
DEMANDÉE
- RENFORCEMENT OPERATIONELLE
- RENFORCEMENT DES CAPACITES INSTITUTIONELLES
- PRODUCTION DE CONTENUS
7.
COÛT TOTAL DU
PROJET
79 870 USD
8.
MONTANT
DEMANDÉ AU
PIDC
33 004 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE
DU PROJET
Association Semfilms Burkina
09 BP 1308 Ouagadougou 09 Burkina Faso
Tél 00226 50362833 / 70258508 / 76637270 Tel Dakar (+221)
777460520
Mail: [email protected] / [email protected]
Site « Droit Libre TV » : www.droitlibre.tv
10.
MAÎTRE
D’ŒUVRE
Bureau Régional de l'UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest
Route de Ngor/ Enceinte de l’ Hôtel Ngor Diarama
BP. 3311 DAKAR (Sénégal)
Téléphone/ Fixe: 00221 33 864 96 00 (Standard) 00221 33 864 96 18
(LD) Mobile :00221 77 284 32 72
Fax: 00221 33 820 25 27 / 00221 33 820 23 42
48
Jean-Pierre ILBOUDO
Conseiller Régional pour la Communication et l'Information
11.
LOCALISATION Rédaction et coordination de la webtélé basée au siège de
l’association Semfilms à Ouagadougou (Burkina Faso),
Reporters freelance basés dans 8 métropoles Ouest Africaines:
Ouagadougou, Abidjan, Bamako, Dakar, Niamey, Cotonou,
Lomé, Conakry
12.
PROJET PRÉPARÉ
PAR
Gideon Vink (coordonnateur Droit Libre TV)et Luc Damiba
(président Semfilms),pour le compte de l’association Semfilms
Burkina Faso
Spécialiste UNESCO:
Jean-Pierre Ilboudo
Conseiller Régional pour la Communication et l'Information
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
L’Etat du développement des médias dans la région ouest africaine francophone:
La liberté d’expression et le pluralisme dans les médias sont une réalité dans quasiment tous les pays de
la sous-région ouest africaine selon plusieurs rapports sur l’Etat de la liberté de la presse et d’expression
dans le monde. Même si ce climat relativement favorable à la liberté d’expression et la plupart des pays
africains ont connu une véritable éclosion de la presse privée (surtout écrite et radiophonique), certains
problèmes persistent et constituent des défis à relever :
- la censure et l’autocensure, non seulement des médias d’Etat mais également de la presse privée,
Une presse privée souvent financée par des politiciens et des hommes d’affaires proches des
autorités donc fragile aux pressions des actionnaires. Il en résulte une difficulté d’accès aux médias
par une certaine franche de la population : jeunes, Organisations de la société civile, mouvements
d’opposition politique, minorités ou groupes défavorisées.
- La fragilité économique de beaucoup d’organes de presse fait de sorte que les réalités économiques
empêchent un vrai travail journalistique d’enquête indépendante et de prises de position
controversées par peur de perte de recettes publicitaires.
- La faible présentation des médias sur l’internet, à part quelques journaux et quelques “portails” en
ligne, la présence en ligne reste très faible et consiste souvent à une reproduction des articles déjà
publiés sur papier..
En résumé, on peut parler d’une presse qualitativement diversifiée, mais la pluralité reste un défi énorme
à relever et les médias encore trop timides doivent tirer plus de profit de la liberté de presse pour jouer
pleinement leur rôle de « contre pouvoir ».
La création d’un média électronique est une prolongation logique de nos activités et ainsi fût créé en fin
2011la webtélé « Droit Libre TV », la webtélé sur les droits humains et la liberté d’expression, droit au
but, libre de ton. Elle est en ligne sur l’adresse www.droitlibre.tv
Le web nous offre des avantages énormes:
- c’est relativement libre d’accès : tout le monde peut y accéder,
49
- c’est un media sans frontières:
- c’est un media rapide: ce qu’on publie, est instantanément visible à tout le monde
- c’est un media interactif:
Grâce à un récent appui de OSIWA, cette Web télé sera étendu à total de 8 pays avec l’ajout du Togo, du
Niger, du Bénin et de la Guinée. L’approche est donc résolument novatrice et régions voir
panafricaniste. Sur le net, Droit Libre TV compte parmi les rares exemples de synergie entre journalistes
de plusieurs pays africains.
Notre projet proposé au PIDC vise donc à renforcer les capacités logistiques et opérationnelles du projet
« Droit Libre TV ». Elle vise en particulier une meilleure visibilité de la webtélé à travers une approche
multimédia, en créant plus de synergies avec les autres acteurs du paysage médiatique. Elle propose une
solution à des problèmes intéressant le domaine suivant cité par le PIDC : (a) les problèmes qui
entravent le développement des médias libres et pluralistes.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
Notre groupe cible principal, ce sont les internautes du monde entier, mais en particuliuer les jeunes
intellectuels des milieux urbains ouest-africains. L’internet est un média sans frontières , sans limites
geographiques, ce qui fait qu’il est difficile de cibler un groupe précis. Mais nous ciblons surtout les
populations des pôles urbains ouest-africians sittués dans les 8 pays où nous avons un correspondant
reporter d’images.
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :
Droit Libre TV répond à un besoin exprimé dans 2 indicateurs de développement des médias du PIDC :
Catégorie 2 : Pluralisme et diversité du paysage médiatique
Catégorie 3 : les médias comme espace de débats démocratiques et citoyens
Droit Libre TV est une espace de débats démocratiques qui donne de la voix aux sans-voix et montre ce
qu’on voit rarement dans les médias classiques, le tout pour inciter la libre prise de parole et le débat
contradictoire sur des questions de droits humains, de la bonne gouvernance, les principes
démocratiques et la liberté d’opinion. Son objectif est de contribuer à créer plus d’espaces de liberté
d’expression sur internet pour offrir une plateforme aux personnes qui ont des difficultés d’accès aux
médias classiques (Organisations de la société civile, mouvements citoyens, défenseurs des droits
humains, minorités ou groupes défavorisées). La finalité de son intervention est d’obtenir une plus
grande connaissance sur les droits humains et une plus grande liberté d’expression par les populations
africaines.
4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
L’objectif immédiat de l’intervention du PIDC est d’avoir une webtélé renforcée, en terme opérationnel
(équipements), de visibilité et de productions de contenus diversifiés.
Plusieurs objectifs secondaires spécifiques sont visés à long terme:
- Développer des nouveaux canaux de diffusion pour toucher des jeunes africains avec des
messages adaptés
- Stimuler la libre expression et le débat démocratique plurielle
- Donner la parole aux populations marginalises ou défavorisés, la société civile, des défenseurs
des droits humains.
50
- Développer l’outil multimédia pour mettre son savoir faire à la disposition des partenaires
(associations et ONG actifs dans le domaine des Droits Humains et la Liberté d’expression) et
médias partenaires
- Développer des contenus multi plateforme (web, télé, radio, presse écrite) pour renforcer des
synergies entre différents types de journalisme.
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
- Deux nouvelles antennes de Droit Libre TV seront équipées de matériel de tournage léger qui
sera géré mutuellement par le JRI du pays et une structure partenaire.
- Les JRI produisent régulièrement des reportages sur les droits humains et/ou la liberté
d’expression et cela suscite plus de discussions et d’échanges
- Un plan de communication adaptée à la webtélé existe et propose des actions de visibilité et de
promotion en ligne
- Des campagnes de communication ciblée (surtout sur internet) donnent plus de visibilité à la
webtélé
- Le nombre d’internautes suite au renforcement de la webtélé a augmenté d’au moins 30%
6. ACTIVITÉS :
- L’acquisition de deux petites unités de tournage vidéo (caméscope et accessoires) au profit des
JRI du Sénégal et du Mali
- La gestion du matériel confié aux JRI suivi par des structures partenaires dans les pays respectifs.
- Une campagne de communication en ligne dans les 8 pays couverts
- Des actions de communication ciblées dans des cadres précis et ponctuels (come par exemple
durant les éditions du festival « Ciné Droit Libre »)
- La production de 10 émissions multimédia sur les droits humains en partenariat avec au moins
une télé privée, une radio, une presse écrite.
7. INVESTISSEMENTS :
Investissement en matériel demandé au PIDC:
- Deux caméscopes vidéo HD avec accessoires pour équiper deux antennes pays dans la sous-
région (Mali, Sénégal)
Matériel déjà disponible chez le soumissionnaire et mis à la disposition du projet (au niveau du
siège de Semfilms à Ouagadougou) :
- Deux unités complet de tournage (caméras numérique Sony avec accessoires : trépied,
matériel son, etc) à Ouagadougou et à Abidjan (le bureau Ciné Droti Libre / Droit Libre TV
sera opérationnel en septembre 2014 grâce à un financement de l’Union Européenne)
- un ensemble de projecteurs pour éclairer des plateaux télé (BF)
- une régie vidéo 8 pistes (mélangeur) (BF)
- un iMac 21 pouces pour la mise en ligne des sujets et l’administration du site web
(vieillissant) (BF)
- un ordinateur iMac 27 pouces de montage (BF / CI)
- l’ensemble des infrastructures de bureau pour la coordination : 3 ordinateurs de bureau,
téléphone, photocopieuse, etc (BF / CI)
Investissement en services et ressources humaines demandé au PIDC:
- 1 consultant en communication et marketing
51
- le recrutement de JRI supplémentaires (journalistes reporters d’image freelance) dans des pays
couverts par la webtélé pour accroitre la production des sujets vidéo.
- Participation à des formations en communication, marketing en ligne et autres, par l’équipe de
Droit Libre TV
Investissement en services et ressources humaines mis à la disposition du projet :
- L’équipe de coordination (coordonnateur/directeur artistique, rédacteur en chef, rédacteur
web, assistante administrative) ainsi que les permanents de l’association Semfilms
(administrateur, comptable et agent de liaison) sont à disposition du projet mais pris en charge
par Semfilms à travers son Plan d’action.
- 8 JRI déjà actifs dans 8 pays (Burkina, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée, Togo, Bénin et
Niger) et pris en charge par Semfilms à travers son plan d’action et un financement
supplémentaire de la part de OSIWA pour l’extension du réseau de Droit Libre TV.
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS /
MOIS/ AN 1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Sélection et
recrutement des
reporters JRI
supplémentaires
x x x x
Acquisition du
matériel
informatique
x x
Production et
montage des
différents
reportages
x x x x x x x x x
Publication des
vidéos provenant
des 8 pays en
Afrique de
l’Ouest (20
sujets
supplémentaires
prises en charge
par PIDC)
x x x x x x x x x x
Ecriture et
validation d’un
plan de
communication
par un expert
externe
x x
Actions de
communication
et de promotion
en ligne
x x x x x x x x x x
52
Production
d’une émission
multimédia en
partenariat avec
d’autres presses
(10 soit 5 par an)
x x x x x
Soumission
rapport
d’activités
x x x
ACTIVITÉS /
MOIS/ AN 2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Production et
montage des
différents
reportages
x x x x x x x x x x x x
Publication des
vidéos
provenant des 8
pays en Afrique
de l’Ouest (20
sujets
supplémentaires
prises en charge
par PIDC)
x x x x x x x x x x
Actions de
communication
et de promotion
en ligne
x x x x x x x x x x x x
Production
d’une émission
multimédia en
partenariat avec
d’autres presses
(10 en total soit
5 émissions par
an)
x x x x x
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
Semfilms Burkina est une association à but non lucratif qui travaille à promouvoir les droits humains et
la liberté d’expression en réalisant des reportages et des films documentaires sur les droits humains, la
lutte contre la corruption, la liberté d’expression, etc. Ses membres sont des professionnels du cinéma,
des journalistes, des étudiants, des chercheurs, des militants des droits humains, etc.
Semfilms a été crée en 1999 mais sa reconnaissance officielle par les autorités burkinabé en tant
qu’association sans but lucratif (asbl) date de 2003.
53
Pour l’an 2014, un plan d’action annuel a été conçu sur les mêmes bases financières et financé
principalement par l’ambassade du Danemark au Burkina Faso avec des appuis financiers de
l’ambassade du Luxembourg et la fondation OSIWA qui a financé un projet d’extension de la webtélé.
Semfilms a un bureau exécutif composé de 6 membres dont les 3 membres fondateurs. Elle a également
un bureau et des membres ordinaires, à ce jour une quarantaine de membres ont adhérés à l’association.
Elle emploie quatre personnes en permanence à son siège à Ouagadougou.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Le projet est viable à long terme dans le sens qu’il n’a pas été conçu juste pour la durée de l’intervention.
Déjà, près de 300 sujets de reportage sont visibles en ligne et après l’intervention nous continuerons à
produire des reportages. La grande partie des frais de fonctionnement de Droit Libre TV provient des
fonds récoltés dans le cadre de notre plan d’action. Les bailleurs prêtent une attention particulière aux
activités de l’association Semfilms qu’ils trouvent pertinent, original dans l’utilisation des outils
innovants et l’approche des nouveaux groupes cibles, notamment les jeunes en milieu urbain. Notre
souhait est de capitaliser cet intérêt et de trouver des soutiens solides à long terme. L’association cherche
également à mieux faire rentabiliser ses activités sans tomber dans une approche purement commerciale,
en louant parfois son matériel aux organisations partenaires, en organisant des formations ou en
produisant des films de commande pour des tiers. Ces sommes récoltées sont réinvestis dans nos
activités créant ainsi moins de dépendance financière vis-à-vis des bailleurs.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
Notre activité est une activité de communication in fine, donc la stratégie de communication est
intimement liée au déroulement de l’activité. Nous avons un chargé de communication qui travaille deux
jours par semaine sur la communication pour rendre plus visible notre webtélé. Nous avons élaboré un
plan de communication pour les deux ans à venir qui détermine deux priorités en termes de
communication sur Droit Libre TV : la communication sur les réseaux sociaux pour le grand public
(discussions sur facebook et twitter, publication de nos vidéos sur facebook et les différents portails
vidéos), ensuite des actions de proximité pour certains groupes cibles comme les étudiants, les tenants
des cybercafés et les journalistes. Il faut aussi mentionner que les éléments de la web tv sont repris dans
les télés classiques et qu’un coffret dvd a été réalisé pour les diffusions dans les clubs et associations
dans les zones rurales.
Un rapprochement a été fait avec Amnesty International lors d’une formation des 8 sections Amnesty de
la sous-région en utilisation des outils audiovisuels.
Pour des questions de suivi, nous attendons avec plaisir les recommandations et conseils du Bureau hors
siège de l’UNESCO. L’avantage est que le résultat de nos actions est visible à l’instant sur l’internet et
une suivie à distance est donc parfaitement possible. Sur place à Ouaga, nous avons un comité de
pilotage composé des bailleurs de fonds et membres du bureau exécutif qui se penchent régulièrement
sur les activités et fait éventuellement des recommandations pour réorienter les choix et les options de
l’association. En plus, un auditeur externe contrôle et vérifie non seulement les états comptables, mais
également la gestion administrative du projet (contrats, investissements, procédures internes etc).
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Le projet « Droit Libre TV » est déjà en cours depuis 2011 et la présente demande vise à renforcer et
consolider les acquis. En terme d’acquis, nous nous attendions entre 100 à 200.000 vues / an au
démarrage du projet en fin 2011, mais très rapidement nous avons franchi cette barre. La webtélé attire
54
plus de 750.000 vues/ visiteurs / an avec un total de près de 2.000.000 après moins de trois ans de
fonctionnement. Ces chiffres sont fournis par l’hébergeur de nos vidéos, Youtube, qui garde des
statistiques détaillées qui nous permettent de suivre et adapter nos activités. C’est donc une preuve
palpablede la faisabilité d’un tel projet même dans une région qui ne s’y prête pas forcément de par la
faible implantation de l’outil internet.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
L’association Semfilms atteste qu’elle présentera tous les quatre mois au Bureau hors siège de
l’UNESCO un rapport de déroulement des activités du projet, ainsi qu’un rapport final exhaustif à la fin
de l’intervention. Ces rapports seront rédigés par l’administrateur de l’association, monsieur Lombar
Barry, en collaboration avec la coordination de la webtélé (Gideon VINK) et le bureau exécutif de
l’association.
A la demande de nos bailleurs, nos comptes sont annuellement contrôlés et certifiés par un auditeur
externe qui vient donc appuyer l’exactitude des bilans financiers que nous allons soumettre.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Pour des plus amples informations :
La webtélé est visible sur l’adresse www.droitlibre.tv
L’association Semfilms dispose d’un site web avec plus d’information sur les autres activités, notamment
les films produits, le festival Ciné Droit Libre, et la cinémathèque : www.semfilms.org
D . B U D G E T ( 1 U S D = 4 8 5 F C F A )
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
1- Equipement de tournage vidéo : deux caméscopes Sony NX30 avec
accessoires son et lumière
8 778 USD
2- Mise en œuvre des actions de communication et de promotion en ligne, la
diffusion des spots et la distribution de gadgets
Production spot :1 040 USD
Diffusion de spot :3 093 USD
Confection de gadgets :1 040 USD
Actions de plaidoyers et communication :3 093 USD
8247 USD
3- Appui d’un consultant expert en communication pour élaborer une meilleure
stratégie de communication et de marketing de la webtélé ( forfait de 206
USD/Homme/Jour pour 3 semaines + 1040 USD fais location d’espaces
publicitaires dans les portails internet dans les 08 pays couvert par la télé
5155 USD
4- Frais de production pour reportages incl. montage et frais d’envoi : 20 sujets à
415 USD / Sujet soit 8247 USD
8 247USD
5- Un appui à la production de 10 émissions multimédia sur base des contenus de la
webtélé (apport de 25% des frais de réalisation de 10 émissions à raison de 1040 USD
par émission)
2577 USD
Total PIDC 33 004USD
55
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
1 Frais de production pour reportages incl montage et frais d’envoi : 40 sujets à
200.000 FCFA / Sujet soit 8.000.000 FCFA (sur financement OSIWA)
16 161USD
2- Frais techniques et administratifs (voix off, musiques, comédiens, courrier etc.)
forfait de 300.000F.CFA /mois
7272USD
3- Les 75% des frais de production des émissions télévisuelles avec d’autres
partenaires de Droit Libre TV (soit autour de 3.750.000F)
7732 USD
4- Contribution frais de fonctionnement et apport du plan d’action annuel de
Semfilms
23 433 USD
TotalSemfilms et Partenaires 46866USD
Coût Total Projet …………………………………………………….= 79 870USD
56
SENEGAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Formation des animateurs et animatrices et
renforcement en matériel de travail pour une
meilleure amélioration des conditions de travail de la
radio de Bandafassi FM.
2.
NUMÉRO
IPDC/59 SN/01
3.
CATÉGORIE DES
INDICATEURS DE
DEVELOPPEMENT DES
MEDIA
Les médias comme espace de débats démocratiques :
dans un environnement d’autorégulation et de
respect du métier d’informer, les médias reflètent et
représentent la diversité des points de vue et des
centres d’intérêts prévalant dans la société, y compris
ceux des groupes marginaux. Les questions relatives à
l’égalité des genres, aux jeunes, et aux médias de
langue minoritaire sont parmi les considérations
importantes pour cette Catégorie.
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU
PIDC
MEDIA COMMUNAUTAIRE
5.
SCOPE (NATIONALE, RÉGIONALE,
INTERRÉGIONALE)
REGIONAL
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
AIDE A LA FORMATION, EQUIPEMENTS
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
48 705 $
8.
MONTANT DEMANDÉ AU
PIDC
17 505 $
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Bandafassi FM 96.2
Saifoulaye Diallo responsable de la radio
TEL 77 955 96 91
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Village communautaire de Bandafassi
Sidy Mbaye : 00 221 77 520 24 53
Seyfoulaye Diallo, tel : 00221 77 9559691
Diallo Seyfoulaye [email protected]
11.
LOCALISATION
BANDAFASSI/SENEGAL
57
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Jean-Pierre Ilboudo, conseiller régional pour la
communication et l’information, UNESCO/Dakar
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le pays Bassari synthèse des cultures des régions du sud est du fait de la richesse des éthnies
composante ce terroir a été le témoignage exceptionnel sur un ensemble de traditions culturelles
vivantes, dont certaines sont menacées de disparition. Les Bassari et les Bédik ont en effet développé un
fond culturel exceptionnel tout entier tourné vers la célébration de la nature et de la vie dans leurs
aspects les plus déterminants. Les thèmes récurrents des agendas culturels Bassari gravitent autour de
l’initiation, du mariage, de la naissance, de la mort, mais aussi des semailles, de la moisson et des rites
de fécondité et de fertilité. En somme, le pays Bassari est un concentré de patrimoines qui renforce
toutes les dimensions sociales de l’humain. Les fêtes organisées lors des récoltes sont une démonstration
de travail dans la joie et renforcent la solidarité du groupe. Cette harmonie sociale leur a permis de
survivre aux guerres et aux traques dont ils ont été victimes pendant des siècles, et garantit la
conservation de leurs traditions culturelles jusqu’à aujourd’hui. Les autres groupes qui se sont installés
dans l’aire Bassari (les vagues successives Peul puis les Mandingues devenus Bédik) ont fini par intégrer
leur rythme de vie et ont adopté de nombreux traits culturels Bassari. Les Bassari, grâce à la force de
leurs traditions culturelles, ont ainsi pu échapper à la déstructuration née des guerres de religion puis de
la traite atlantique pour préserver l’essentiel de leurs valeurs pendant la colonisation et après les
indépendances. Leur mode de vie, repris en très grande partie par les Peul et les Bédik, constitue un
exemple réussi d’adaptation de l’homme à son milieu, et représente un témoignage exceptionnel sur une
civilisation bien vivante. Si ces peuples ont pu échapper à tous ces phénomènes socio antiques et
préserver jalousement leurs valeurs, de nos jours, tel n’est pas évident contre tenu de l’envahissement de
la culture occidentale jusque dans faits et pratiques. C’est d’ailleurs toutes ces raisons qui justifient le
classement de cet habitat des minorités ethniques dans le patrimoine mondial et la construction d’un
centre culturel avec toutes ses commodités à Bandafassi. Dans l’optique de vulgariser et de promouvoir
ces valeurs culturelles tout en offrant un espace d’expression et de sensibilisation à ces minorités
ethniques une radio a aussi été installée dans ce village chaleureusement surnommé par ces populations :
village communautaire. Ainsi ce présent projet porte sur un certain nombre d’appuis qui vont nettement
améliorer les conditions de travail qui par conséquent aussi vont contribuer dans la vie de tous les jours
de ces populations presque laissées par le train de la vie moderne.
Il s’agit d’abord d’aider à la réalisation des visites d’échanges dans toutes les zones ou la fréquence de la
radio est ressentie, ensuite financer le plan d’investissement portant sur les investissements qui vont
faciliter le travail de terrain et enfin financer la formation des acteurs aussi bien sur la collecte et le
traitement de l’information que sur la gestion portant sur les radios communautaire. En effet il faut dire
que pour ce qui concerne le projet le procédé sera le suivant : le financement, l’identification des
personnes ressources ou des structures ressources aidant à la réalisation technique et le suivi évaluation
par la production des rapports et tout cela avec l’inclusion effective des auditeurs qui sont notre
principale raison d’être.
58
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE:
Animateurs / Animatrices, membre du C.A de Bandafassi FM et les membres des comités de gestion de
la radio communautaires de Bandafassi FM et dans toutes les zones touchées par la fréquence de la
radio.
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT:
Le projet contribuera à l’amélioration des conditions de travail du personnel par la formation des
animateurs et animatrices le renforcement des outils de travail. Une bonne formation du personnel et une
capacitation en matériel les activités de promotion de la culture du paysage culturelle Bassari la
sensibilisation sur l’hygiène, la qualité, et la promotion du développement basée sur la valorisation des
ressources locales, la préservation de l’environnement pour ne citer que ça seront bien sentie par la
population.
4. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
08 animateurs et animatrices, 05 membres de l’association des amis de la radio communautaires
Bandafassi FM vont acquérir la maitrise technique en production radiophonique, en gestion
administrative et financière d’une radio communautaire, en planification stratégique et sur les questions
de décentralisation, de bonne gouvernance et à la citoyenne après avoir assisté aux séries de formation
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
05 membres de l’association des amis de la radio ont acquis les compétences et le savoir faire
nécessaires pour aider gérer une radio communautaire.
08 animateurs et animatrices ont acquis les compétences nécessaires pour les productions
radiophoniques de qualité.
Des populations bien sensibilisées à travers la radio sur la valeur culturelle du pays Bassari, 05 techniciens ont acquis des notions de base techniques Des ressources naturelles rationnellement exploitées parce ce que à travers la radio des émissions y sont
bien et souvent réalisées,
Le développement basé sur le genre et selon le model lancé par l’Etat du Sénégal (acte3 de la
décentralisation) est bien perçu et pratiqué par les communautés du terroir. La politique de la santé et de
l’éducation est maitrisée par les communautés. Un terroir assis sur les rails du développement Grace à la
participation de la radio.
6. ACTIVITÉS :
Les activités qui seront réalisées sont les suivantes :
Des visites d’échange de cinq jours seront réalisées dans les zones de Fongolimbi, Dimboli,
Syllacounda, Landé et Médina Baffé.
Des formateurs aux nombre de deux sont identifiés pour animer les ateliers sur les thèmes retenus. Le
calendrier de formation est fixé. Une session de formation d’une semaine sur la technique de collecte et
de traitement de l’information ainsi que sur la décentralisation sera réalisée au profit des animateurs et
animatrices, mais aussi sur la gestion d’une radio communautaire. Du matériel de travail sera
commandé et acheté au profit de la radio. Des rapports sont produits et transmis par tout ou besoin
sera.
59
7. INVESTISSEMENTS :
Deux (02) formateurs pour la formation de 13 animateurs et animatrices dans les techniques en
production radiophonique, en gestion administrative
Deux (02) formateurs pour la formation de 05 techniciens sur le fonctionnement des équipements
techniques et la maintenance de 1er
degré.
Un (01) formateur pour la formation des 05 membres du comité de pilotage de la radio sur la gestion
administrative et financière de la radio
Hébergement et subsistance des participants
Remboursement du transport des participants
Un matériel pédagogique
Trois (03) ordinateurs fixesP4 HP
Trois (03) ordinateurs portables HP
Cinq (05) dictaphones
Quatre (04) micros studio
01 groupe électrogène Diesel : Nous avons besoin de cet équipement parce que dans cette région,
nous faisons face très souvent à des délestages, ce qui peut freiner tous nos programmes.
8. PLAN DE TRAVAIL :
Activités Mois
Préparation et
coordination de
la mission de
visite d’échange
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
X
Visites
d’échanges
X
Identification des
formateurs
X
Identification des
fournisseurs de
matériel
X
Préparation et
coordination de
la formation
X
Formation des
animateurs et
animatrices et
des membres du
bureau de
l’association des
amis de la radio
X
Présentation de
factures
X
60
préforma et
commende du
matériel
Réception du
matériel
X
Elaboration d’un
plan d’action
avec les
partenaires
X
Production de
rapport I
X
Production de
rapport II
X
Production du
rapport III
X
Production de
rapport final
X
9. CADRE INTITUTIONNEL
Ce projet est soumis au profit de la radio communautaire de Bandafassi FM 96.2 radio installée dans
village communautaire construit pour la vulgarisation et la promotion des valeurs culturelles du pays
Bassari patrimoine mondial .Ce projet cher à l’Etat du Sénégal a pour mission principale l’amélioration
des conditions de travail du seul cadre d’expression culturelle du pays bassari.
Il faut noter que beaucoup de partenaires comptent apporter leurs partitions à sa pérennisation au premier
rang le chef de l’Etat qui, lors de l’ouverture, a non seulement promis une subvention annuelle au village
de vingt millions mais a octroyé deux millions pour le démarrage des activités de la voix des ethnies ou
encore (dandé légnole en poular).
10. VIABILITÉ A LONG TERME:
À l’issue de ce processus, les acteurs seront capables de faire de la :
- Production radiophonique participative,
- Gestion administrative et financière des radios
- Décentralisation bonne gouvernance et le contrôle citoyen à l’action publique L’impact de ces formations permettra d’augmenter l’ancrage social des radios communautaires et
serviront comme support de communication et d’appropriation
Cette radio pourra élaborer des projets de financement auprès des partenaires ou des collectivités
locales au tour desquelles elle offre ses services de sensibilisation, de divertissement et d’information.
La viabilité de ce projet sera assurée également par les fonds collectés au niveau des auditrices et
auditeurs et ce , à travers les cotisations de l’ Association des amis de la radio.
La démultiplication et la diffusion des outils de communication pour relayer l’information, favorisera
la compréhension et l’adhésion acteurs locaux.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATEGIE DE COMMUNICATION:
Le responsable de la radio est chargé de la production des rapports de toutes activités concernant le
projet et même au-delà des autres activités concourant à rendre plus visible et productive la radio et de
61
les partager avec les partenaires ensuite les envoyer au bureau de l’UNESCO. L’équipe de la radio avec
à sa tête le responsable doit produire un plan de communication avec les partenaires afin de permettre à
ces derniers de pouvoir apporter des contributions de toutes nature à la radio. L’UNESCO est chargé de
réceptionner tous les rapports d’activités, de les étudier avant de valider et d’envoyer en revanche le
feedback.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES:
Tous les quatre mois le responsable de la radio en collaboration avec les partenaires comme world
vision, PADAER, PAPIL, intra health vont évaluer trois émissions dont ceux qui portent sur : la
promotion des ressources locales,
La gestion de l’environnement,
La Promotion de la culture et des langues des minorités ethniques,
La sensibilisation sur la santé maternelle et infantile,
Le genre et développement local.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE: A
Le responsable de la radio présentera à l’UNESCO un rapport narratif et financier sur le déroulement
des activités du projet tous les quatre mois, et un rapport final à la fin du projet.
C. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
Deux missions du bureau régional de l’UNESCO ont été effectuées en Avril et Août 2014 et ont permis
de collecter de nombreuses informations complémentaires. Un article de news (+ photos de l’activité)
mentionnant le soutien du PIDC sera produit.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
FORMATIONS INSTITUT
Formations Prix
unitaire
Qté Prix total
1 Session de formation d’une semaine pour 05 techniciens sur :
-les notions de bases techniques (câblage audio, audio numérique
-l’exploitation des équipements
-la maintenance et l’économie d’énergie ;
-les bonnes pratiques et expériences vécues ;
-les perspectives d’évolution et évaluation
Hébergement et subsistance des 05 participants (25$ x 05 pers)
x 07jrs
25$ 05x 07jrs 875 $
Visite de travail de 4 jours (stage) à la RTS/station régionale de
Tambacounda
-Transport (20$x 05 pers)
20$
05
1000$
62
-Hébergement et subsistance des 05 participants (97$ x 05 pers) x 04
jrs
97$ 05 x04jrs 1940 $
Formateurs (100$ x7 jours) 100$ 07 700$
1 Session de formation (une semaine de théorie et une semaine de
pratique) pour 08 animateurs et animatrices et un recyclage 6
mois après :
-Les techniques de collecte et de traitement de l’information
-L’animation d’antenne
-l’articulation
-la respiration radiophonique
-la diction
-le conducteur d’émission
-Méthodologie participative et interactive de production
radiophonique
-Les genres majeurs en radio communautaire
Hébergement et subsistance des 08 participants (25$ x 08 pers)
x 07jrs
25$ 08x 07jrs 1.400$
Formateurs (100 x7 jrs) 100$ 07 700$
1 Session de formation de 03 jours pour les 05 membres du
comité de pilotage de la radio sur la gestion administrative et
financière de la radio
Transport des participants 20$ 05 x03jrs 300$
Subsistance 20$ 05x03jrs 300$
01 formateur (100$ x03 jrs) 100$ 03jrs 300$
Sous Total I 7.515$
Désignation Prix unitaire Qté Prix
total
Matériel pédagogiques 17 pers 10 17 170
Remboursement transport des participants 30$ x17 participants 30 17 510
Location salle 100 15 1500
SOUS-TOTALII 2180$
EQUIPEMENTS
Désignation TYPE Nbre Prix
unitaire
Prix Total
Ordinateurs fixesP4 HP 3 600 1800
Ordinateurs portables HP 03 1000 3000
Tableau Philips char 01 400 400
Dictaphone 05 50 250
Disque dur externe 01 100 100
Micros studio 04 40 160
Casques 05 20 100
Groupe électrogène diesel Diesel 01 2000 2000
SOUS-TOTAL III
GRAND TOTAL
7.810 $
17.505 $
63
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Activités
Frais de coordination du projet 8000 $
Visite d’échange (rencontres avec les communautés dans les différents villages) 3000 $
Photocopieuse 400$
Réfection des locaux 8000$
Achat de 04 ordinateurs portables HP (1000 x 04) 4000 $
Achat de 03 ordinateurs fixes (600 x 03) 1800 $
Achat de logiciels 6000 $
Total 31 200 $
64
SENEGAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RADIO COMMUNAUTAIRE ET
PARTICIPATION CITOYENNE AU SENEGAL
2.
NUMÉRO
IPDC/59 SN/02
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DEVELOPPEMENT DES
MEDIA
PLURALISME ET DIVERSITE DES MEDIAS
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
MEDIA COMMUNAUTAIRE
5.
SCOPE (NATIONALE, RÉGIONALE,
INTERRÉGIONALE)
NATIONAL
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
EQUIPEMENTS, RENFORCEMENT DES
CAPACITES, AIDE A LA FORMATION
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
42 345 $
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
41 045 $
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Union des Radios Associatives et
Communautaires (URAC) Mr TALLA DIENG
Président de l’URAC
Tél : 33 827 18 76 / 77 643 67 43
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
UNESCO (BREDA DAKAR) Jean- Pierre
Ilboudo, Conseiller Régional pour la
Communication et l’Information
11.
LOCALISATION
DAKAR / SENEGAL
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
LE BUREAU EXECUTIF
65
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Sénégal connaît une diversification dans l’univers des médias. Ce pluralisme à la fois radiophonique
mais aussi observable en presse écrite découle d’une longue tradition politique, en effet les médias
audiovisuels privés et communautaires ont vu le jour dés les années 1990.
Aujourd’hui, le Sénégal compte plus de soixante-dix radios communautaires, à côté de celles-ci, il existe
des radios privées.
Les chaines et la presse en ligne ont connu un développement très rapide au cours de ces trois ans.
Le Sénégal compte aussi trois grandes écoles de formation en journalisme, que sont le CESTI, HEIC et
l’ISSIC.
Les dernières décennies ont été marquées par une croissance rapide du nombre et de la popularité des
stations de radios communautaires au Sénégal. Cette évolution s’explique par le processus de
démocratisation et de décentralisation en cours, la libéralisation des média et la remise en cause du
monopole exercé par les organes étatiques et privés.
Cependant, malgré le foisonnement de ces média communautaires qui jouent un rôle très important dans
le développement local des difficultés liées au cadre juridique et réglementaires des radios
communautaires restent une préoccupation majeure, en effet le cahier des charges applicable aux radios
communautaires est devenu obsolète. 2.
L’Union des Radios Associatives et Communautaires (URAC) reconnue sous le récépissé N°006254
/MINT / DAGAT / DEL / AS est née de la fusion en 2009, de l’Association des radios et projets de
radios associations et communautaires du Sénégal (ARPAC) et de l’Alliance des radios communautaires
du Sénégal (ARC).
L’Union regroupe l’ensemble des radios communautaires. Elle est présente dans les 14 régions
administratives et les radios membres diffusent dans toutes les langues du pays.
Les radios adhérentes ont été créées par des associations communautaires de base dont le but est
d’accompagner le développement économique, social et culturel des terroirs où elles sont implantées.
Les stations se consacrent au progrès, à l’éducation et à la prise de pouvoir des populations en
promouvant la bonne gouvernance et l’enracinement d’une démocratie locale. 3.
Les actions des radios membres de l’URAC reposent sur une vision articulée autour d’un certain nombre
de principes. L’URAC est composée de radios libres, indépendantes, laïques, attachées aux droits de
l’Homme, attentives en particulier à la promotion de la femme et des couches vulnérables et soucieuses
du respect de l’environnement.
Elles sont plurielles et pluralistes, et refusent la communication marchande.
Elles respectent scrupuleusement la déontologie des journalistes et œuvrent au rayonnement culturel en
permettant l’expression la plus large des artistes de leur bassin d’écoute. 4.
Elles ont un statut associatif, un fonctionnement démocratique, un financement cohérent avec le fait
qu’elles n’ont pas de but lucratif et expriment quotidiennement leur solidarité afin de permettre à
chacune de remplir au mieux sa mission
Cependant, il y a nécessité de renforcer les capacités de ses acteurs notamment sur les questions de la décentralisation, la gouvernance locale, la planification et la ligne éditoriale clef de voute pour
l’ancrage d’une radio communautaire.
Ce projet s’inscrit dans une double perspective de renforcer les capacités des animateurs des radios
pour accroitre la participation des populations au développement et aussi clarifier les lignes
éditoriales de ces dernières pour qu’elles remplissent véritablement leur rôle de média
communautaires.
66
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE
Animateurs / Animatrices, membre du C.A de l’URAC et les membres des comités de gestion des
radios communautaires de l’URAC
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT:
Le projet contribuera au renforcement du pluralisme et de la diversité médiatique au Sénégal et
améliorera les capacités des communautés à tirer meilleure partie des médias comme espace de débat
démocratique.
4. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
75 membres des comités de gestion des radios, 75 animateurs et animatrices, 23 membres du conseil
d’administration de l’URAC dans les 75 radios communautaires vont acquérir la maitrise technique en
production radiophonique, en gestion
administrative et financière d’une radio communautaire, en planification stratégique et sur les questions
de décentralisation, de bonne gouvernance et à la citoyenne après avoir assisté aux séries de formation
5. RÉSULTATS ATTENDUS:
75 membres des comités de gestion des radios ont acquis les compétences et le savoir faire nécessaires
pour gérer une radio communautaire
75 animateurs et animatrices ont acquis les compétences nécessaires pour les productions
radiophoniques de qualité
23 membres du conseil d’administration de l’URAC ont acquis les compétences et le savoir faire
nécessaire pour la planification stratégie
75 animateurs et animatrices ont acquis les compétences nécessaires sur la décentralisation et la
bonne gouvernance de la citoyenneté. 6. ACTIVITÉS:
Les activités qui seront réalisées seront les suivantes
Commande du matériel
Choix des consultants
Fixer le calendrier de formations
01 session de formation de 3 jours organisés dans les locaux de l’Ecole National
d’Administration (ENA) sur
La planification stratégique au profit des 23 membres CA de L’ URAC.
03 sessions de formation de 4 jours organisées dans les locaux de l’Ecole National
d’Administration (ENA) sur
la production participative radiophonique de qualité au profit de 75 animateurs et animatrices des radios
communautaires
03 sessions de formation de 4 jours organisées dans les locaux de l’Ecole National
d’Administration (ENA sur
la décentralisation bonne gouvernance et le contrôle citoyen à l’action publique au profit 75 animateurs
et animatrices des radios communautaires.
03 sessions de formation de 4 jours organisées dans les locaux de l’Ecole National
d’Administration (ENA) sur
67
la gestion administrative te financière des radios communautaires au profit de 75 Présidents de comité
de gestion
Produire et transmettre le rapport à l’UNESCO DAKAR
7. INVESTISSEMENTS:
EQUIPEMENTS
Désignation TYPE Nbre Prix
unitaire
Prix Total
Ordinateurs P4 HP 4 600 1200
Formateur de la planification stratégique 1 5 jours 100 500
Formateur de la production participative radiophonique 1 12 jours 100 1200
Formateur de la bonne gouvernance et le contrôle citoyen
à l’action publique 1 12 jours 100 1200
Formateur de la gestion administrative et financière 1 12 jours 100 1200
Achat vidéo Projecteur 1 700 700
Achat Caméra numérique 1 600 600
Sous Total 6 600 $
8. FORMATIONS:
1 session de formation de 3 jours pour les membres du Conseil d’administration de l’URAC
03 sessions de formations de 04 jours pour journalistes/ reporters.
03 sessions de formation de 4 jours pour les Directeurs et les Présidents des comités de gestion
Location salle
Choix des consultants
Matériel de reprographie
Restauration et hébergement des participants aux sessions de formation
9. PLAN DE TRAVAIL:
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Acquisition et installation du matériel
Choix des consultants X
Atelier de formation sur la
planification stratégique X
Sessions de formation sur la
production participative
radiophonique
X
Atelier 1
Atelier 2
Atelier 3
Session de formation sur la
décentralisation bonne gouvernance et
le contrôle citoyen à l’action publique
X
Atelier 1
68
Atelier 2
Atelier 3
Session de formation sur la gestion
administrative et financière des radios
X
Atelier 1
Atelier 2
Atelier 3
Confection et remise des rapports à
l’UNESCO
10. CADRE INSTITUTIONNEL:
Reconnue sous le récépissé N°006254 /MINT / DAGAT / DEL / AS l’URAC est née de la fusion en
2009, de l’Association des radios et projets de radios associatives et communautaires du Sénégal
(ARPAC) et de l’Alliance des radios communautaires du Sénégal (ARC).
Elle regroupe l’ensemble des radios communautaires. Elle est présente dans les 14 régions
administratives et les radios membres diffusent dans toutes les langues du pays.
L’Assemblée générale (AG) est l’organe suprême de l’URAC.
Elle élit un Conseil d’administration de 23 membres et un bureau exécutif de 5 membres composé d’un
Président, d’un Vice Président, d’un trésorier, d’un Secrétaire Général et son adjoint
L’URAC dispose à son sein un réseau de femmes composé de toutes celles qui évoluent dans les radios
membres.
L’URAC tient régulièrement des assemblées générales pour rendre compte de ses activités aux membres
qui reconduisent le mandat des administrateurs ou élisent de nouveaux dirigeants
11. VIABILITÉ A LONG TERME:
À l’issue de ce processus, les acteurs seront capables de faire de la :
Production radiophonique participative,
Gestion administrative et financière des radios
Décentralisation bonne gouvernance et le contrôle citoyen à l’action publique L’impact de ces formations permettra d’augmenter l’ancrage social des radios communautaires et
serviront comme support de communication et d’appropriation
Ces radios pourront élaborer individuellement ou collectivement à travers l’URAC des projets de
financement au prés des partenaires ou des collectivités locales dans lesquelles elles sont implantées.
La démultiplication et la diffusion des outils de communication pour relayer l’information, favorisera
la compréhension et l’adhésion acteurs locaux.
12. SUIVI DU PROJET:
Le Bureau de l’UNESCO de Dakar en collaboration avec le bureau exécutif de l’URAC sera chargé du
suivi du projet
13. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Mise en œuvre d’un programme avec l’EU sur le Renforcement des Femmes Leaders Rurales
pour la
Parité dans les collectivités locales
69
Fondation Frédéric EBERT dans le cadre d’un programme du renforcement de
l’institutionnalisation de
l’URAC
Fondation DALBERG : Promouvoir l’accès et le maintien des filles issues des milieux les plus
défavorisés
à l’enseignement secondaire en leur fournissant un solide appui afin qu’elles complètent le moyen et le
secondaire, en annihilant les défis bloquant leur éducation
Réseau Africain pour l’Education et la Santé (RAES) : Projet Radio Communautaire et
Education
One world : Apprendre A Vivre/Sénégal
L’Union européenne
- 10² FED Appui à la Professionnalisation des Acteurs Culturels Locaux des Radios
Communautaires en partenariat avec Enda Graf Sahel et
- 11² FED Promotion de l'égalité de genre dans l'accès aux droits politiques, économiques et
sociaux
MédiaDev Africa : Dans le cadre d’un renforcement des capacités des radios communautaire
pour un plaidoyer efficace en faveur de la conservation de l’environnement au Sénégal
Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les élections (COSCE) : pour la
sensibilisation des électeurs dans le cadre du retrait des cartes et le vote massif le jour du scrutin
14. RAPPORTS D’ACTIVITÉS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
L’URAC présentera à l’UNESCO un rapport narratif et financier sur le déroulement des activités du
projet, et un rapport final à la fin du projet.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
URAC à son siège fonctionnel au rond point liberté et sa reconnaissance juridique depuis 2004.
Et dispose d’un personnel permanant.
D . B U D G E T
I. EQUIPEMENTS BUREAUTIQUES
Désignation Prix unitaire Qté Prix
total
Ordinateurs P4 600 2 1200
Achat de Vidéo projecteur 700 1 700
Achat Caméra numérique 600 1 600
2 500 $
II. ATELIERS DE FORMATIONS
Désignation Prix unitaire Qté Prix
total
Atelier de planification stratégique du CA de l’URAC
Hébergement et subsistance des participants (25$ x 23 pers) x 3jrs 25 69 1 725
Formateur (3jrs de formation + 2 jrs de préparation 100 6 600
70
Matériel pédagogiques 23 pers 10 23 230
Remboursement transport des participants 30$ x23 participants 30 23 690
Location salle 100 3 300
Sous Total 1 3 545 $
Atelier de formation sur la formation sur la production participative radiophonique
Hébergement et subsistance des participants (25$ x 25 per x 4jrs) x 3
ateliers
25 300 7500
Formateur (4 jrs x 3 ateliers) 100 12 1200
Matériel pédagogiques 75 pers 10 75 750
Remboursement transport des participants 30$ x75 pers 30 75 2250
Location salle 100 4 400
Sous Total 2 12 100 $
Atelier de formation sur la production participative radiophonique
Hébergement et subsistance des participants (25$ x 25 per x 4jrs) x 3
ateliers
25 300 7500
Formateur (4 jrs x 3 ateliers 100 12 1200
Matériels pédagogiques 75 pers 10 75 750
Remboursement transport des participants 30$ x75 pers 30 75 2250
Location salle 100 4 400
Sous Total 3 12 100 $
Atelier de formation sur décentralisation, bonne gouvernance et le contrôle citoyen à action
publique
Hébergement et subsistance des participants (25$ x 25 per x 4jrs) X 3
ateliers
25 300 7500
Formateur (4 jrs x 3 ateliers 100 12 1200
Matériel pédagogiques 75 pers 10 75 750
Remboursement transport des participants 30$ x75 pers 30 75 2250
Location Salle 100 4 400
Sous Total 4 12 100 $
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
41 045 $
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’URAC
1 300$
Achat de vidéo projecteur 700 1 700
Achat Caméra numérique 6 00 1 600
BUDGET TOTAL 42 345 $
Taux d’échange en FCFA 500 F CFA= 1$ us
71
AFRIQUE DU SUD
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
DIFFUSION COMMUNAUTAIRE HORS
STUDIO POUR BUSH RADIO
2.
NUMÉRO IPDC/59 ZA/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
20 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Radio Bush – B.P. 13290, Mowbray, Le
Cap 7705 – Téléphone : + 27 21 448 5450
Courriel : [email protected]
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La radio communautaire existe en Afrique du Sud depuis l’implantation de Radio Bush, première
station de radio communautaire du pays, en 1992. Depuis cette première, la radio communautaire atteint
plus de 160 licences allant de stations de desserte géographique aux stations communautaires par
centres d’intérêt. La dernière étude de la Fondation sud-africaine d’enquêtes d’audience (SAARF)
montre que la radio communautaire représente 36 % ou 9,1 millions de l’ensemble d’auditeurs de la
radio. Depuis vingt ans, Radio Bush utilise des équipements élémentaires et le téléphone portable pour
ses émissions de plein air en direct pour informer son public dans les domaines de la santé, des droits
humains, du genre et du travail. La station utilise aussi les TIC pour impliquer son public dans des
débats à l’antenne. Cependant, elle estime que l’interaction directe par les moyens de radiodiffusion en
extérieur (OB) signifie qu’elle en retire non seulement les réactions mais aussi de l’engagement sur les
sujets (débattus), ce qui améliore leur compréhension par le public. Ce projet cherche à fournir
l’équipement nécessaire pour son unité de radiodiffusion en extérieur et la formation requise pour une
plus grande participation communautaire. Cap Flats et ses zones environnantes constituent la cible
communautaire de Bush Radio, et son public est formé de 55 % de femmes et 45 % d’hommes.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Améliorer le signal de Radio Bush et la participation communautaire par l’installation d’une
unité de radiodiffusion en extérieur.
Former 45 présentateurs à temps plein et bénévoles à la diffusion en extérieur (OB) en direct.
3. ACTIVITÉS :
Identification et achat de l’équipement.
Installation de l’équipement dans le véhicule actuel de Radio Bush moyennant les
transformations nécessaires.
Ateliers de formation du personnel à l’exploitation de l’équipement. Ces trois ateliers d’un jour
visent à former 45 personnes (15 par jour) à l’utilisation du nouveau matériel.
Lancement de l’unité de radiodiffusion en extérieur (OB).
72
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Radio Bush a été créée 1992 comme association bénévole ; en 1997, elle s’est transformée en entreprise
à but non lucratif. Son mandat est de : « garantir que les communautés privées d’accès aux ressources
nécessaires participent à la production radiophonique éthique, créative et responsable qui les
encourage à communiquer entre elles, pour prendre part aux décisions qui affectent leur vie, et mettre à
l’honneur leur culture. Grâce à ce type de radio, les communautés peuvent affirmer leur identité et
dignité propre, et promouvoir la responsabilité sociale et la pensée critique ».
Le personnel comprend quatre membres à temps plein, 16 stagiaires, 110 bénévoles actifs et un autre
vivier de 150 personnes mobilisables à la demande. En termes de répartition par genres, le personnel
comprend 55 % de femmes et 45 % d’hommes, et les bénévoles répartis entre 50 % d’hommes et 50 %
de femmes.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Platines CD Tascam CD500B (2) 3 000
8 mixeurs Arrakis ARC 2 300
Antenne Roll RS80 600
Amplificateur de conversion Samson 200
Filtre et distribution d’énergie Samson PS10 200
Ecouteurs Fostex T50 (3 unités) 400
1 casque de micro Beyer DT290 MKII 500
Micros Shure SM58 x 2 400
Banc de présentation Samson 160
Equipement de codage Telos ZIP1 IP x 2 unités (une pour l’OB et une de studio) 8 000
Lien GSM interface D 500
Haut-parleurs électriques Wharfdale Titan 15D 2 000
Présentoirs Samson LS2 x 2 220
Ordinateurs portables Lenovo (x 2) pour le plein air et les médias sociaux 1 520
Total 20 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Trois ateliers d’un jour pour le personnel. Trois formateurs x 250 $ : 750 $/Trois jours
de transport @ 150 $ par jour : 450 $)/Rafraîchissements (3 jours @ 250 $ : 750 $)/
Local (3 ateliers @ 250 $ : 750 $)/Fournitures de bureau et matériels pédagogiques :
(15 $ x 30 participants : 450 $)
3 150
Radiodiffusions en extérieur
Essence (9 mois@ 500 $) 4 500
Personnel (technicien, présentateurs et producteur) 4 @ 100 $ x 9 mois x 2 OB 7 200
Administration d’installation de la radiodiffusion en extérieur (100 $ x 9 mois x 2 OB) 1 800
Coordinateur (9 mois@ 300 $) 2 700
Total 19 350
73
LESOTHO
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DU RESEAU DE
DISTRIBUTION DES JOURNAUX ET
MAGAZINES
2.
NUMÉRO
IPDC/59 LS/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
19 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Messageries de la presse
Forum des éditeurs de Lesotho
B.P. 12705 Maseru 0100
Téléphones : +266-28334015/62863193
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Lesotho, pays de dix districts, a une population de 1.8 million d’habitants (d’après le recensement
national de 2006). Il compte douze stations de radio dont une majorité (9 sur 12) sont privées, et une
seule chaîne de radio communautaire en opération (la Radio communautaire de Mafeteng, implantée
par l’UNESCO). Une seconde radio communautaire devait être lancée entre 2014 et 2015, avec
également le soutien du PIDC. Plus de 90 % de ces chaînes de radio émettent depuis Maseru la capitale.
S’agissant de la presse écrite, à l’heure actuelle, le Lesotho compte quelque dix hebdomadaires et aucun
quotidien. Les efforts déployés par les journaux pour couvrir (et diffuser dans) tout le pays sont
gravement handicapés par la difficulté d’accès aux populations rurales. Le projet entend renforcer le
réseau de diffusion des journaux et magazines au Lesotho par l’installation de kiosques à journaux et
magazines dans tous les centres commerciaux du pays.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Mise en place d’un réseau de distribution par l’achat et l’installation de 90 kiosques à journaux et magazines dans les principaux points commerciaux du pays.
3. ACTIVITÉS :
Identification de fournisseurs d’équipements et
Finalisation du partenariat avec les entreprises de presse, les vendeurs des journaux et les agences
de transport.
Consultations et spécifications opérationnelles finales.
Recrutement du personnel en charge du département de diffusion.
Acquisition de 90 kiosques, d’un ordinateur de table et d’une imprimante : achat et installation.
Entrée en opération du projet.
Supervision du réseau de distribution (des journaux).
74
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Les Messageries de la presse sont une initiative du Forum des éditeurs du Lesotho destinée à distribuer
les journaux et magazines au Lesotho. Elles traitent les publications locales comme la presse étrangère.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Achat de 90 x 150 $ kiosques à journaux et magazines 13 500
Transport et installation de kiosques dans les principaux centres commerciaux du pays 4 000
Ordinateur de bureau Dell 1 000
Imprimante HP 500
Total 19 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Salaires et rémunérations du personnel (quatre unités) 23 000
Location de bureaux 1 000
Dépenses administratives 14 000
3 fourgons de livraison 16 000
Ensemble de téléphones de bureau 600
Meubles de locaux 2 000
Assistance technique (soutien initial, renforcement local des capacités) 25 000
Transport, communications, maintenance et services 24 000
Suivi 3 000
Supervision et rapports 2 000
Total 110 600
75
MALAWI
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
IMPLANTATION DE LA RADIO
COMMUNAUTAIRE DE NTHALIRE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 MW/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
25 085 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Station de radio communautaire de
Nthalire, District de Chitipa (Malawi)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Maintenant les Malawites bénéficient d’un large accès à divers catégories de médias détenus par divers
opérateurs. Le paysage médiatique continue de se transformer avec l’arrivée de nouveaux acteurs. A
l’heure actuelle, les médias comptent 11 journaux dont deux sont également édités en ligne. Il existe
deux journaux publiés uniquement en ligne et quatre magazines papier. Les médias électroniques
dénombrent douze chaînes de radio privées, huit radios communautaires, treize radios religieuses, cinq
télévisions religieuses, une chaîne publique et deux privées. La population de Nthalire (quelque 51 434
habitants) manque de moyen efficace de diffusion des informations relatives aux sujets d’importance
significative pour elle, en particulier celles concernant les mariages précoces dus à des pratiques
culturelles dommageables comme l’« ukupimbila » qui exposent plus de 55 % de filles d’âge scolaire à
ces unions précoces.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Implanter une radio communautaire indépendante tout à fait opérationnelle et autosuffisante en mesure d’intéresser les 51 434 membres de la communauté, et en particulier les femmes et les jeunes de Nthalire pour faciliter la libre expression, l’égalité des genres et l’équité, et d’une manière générale promouvoir les objectifs du développement social et les droits humains.
3. ACTIVITÉS :
Achat des équipements de production numérique, de studio et de transmission radio.
Installation des équipements de production numérique, de l’antenne studio, et de transmission
radio.
Formation du personnel de la radio.
Lancement de la station de radio communautaire de Nthalire.
76
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le projet sera porté la Commission du district de Chitipa (CDC), un forum de développement du district
composé d’un éventail d’acteurs communautaires représentatif de l’ensemble de cette zone. La CDC
existe depuis cinquante ans et compte plus de vingt employés réguliers. Cette instance élaborera la ligne
éditoriale de la station mais confiera le fonctionnement quotidien à des bénévoles sélectionnés dans un
esprit de compétition au sein de la communauté de Nthalire. Pour ses dépenses courantes, la CDC a un
revenu annuel de 150 000 USD. Elle perçoit par ailleurs du parlement une allocation de 50 000 USD au
titre de fonds de développement du district. Comme d’autres institutions, elle a une longue expérience de
gestion de projets de développement.
La radio communautaire a satisfait à toutes les exigences de l’Autorité de régulation des communications
du Malawi (MACRA) pour l’obtention d’une licence d’opérer une radio communautaire et elle a obtenu
ce sésame.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Formation (deux formateurs, y compris leur transport) 1 340
Equipement de transmission et de branchement à la terre (dont émetteur, antenne,
encodeur, câble, etc.) 11 800
Equipement d’antenne de studio (dont console, micros, ordinateur de seconde main,
moniteurs) 6 310
Production (dont micros, petit poste de travail informatique, moniteurs, platine laser) 5 635
Total 25 085
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Locaux de la station de radio 2 200
Obtention de la licence de radiodiffusion 1 000
Rédaction de rapports de l’état d’avancement du projet 1 200
Formation du personnel 2 250
Total 6 650
77
REGIONAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
ANNUAIRE DE PUBLICITAIRE POUR
LES MEDIAS COMMUNAUTAIRES
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RAF/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
24 200 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Institut Sol Plaatje (SPI) de formation au
leadership médiatique – Université
Rhodes, Afrique du Sud
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La publicité est la sève nourricière de la presse écrite et électronique. Une récente étude de
l’Association des éditeurs indépendants (AIP) constate : les journaux vendent toujours de l’information,
mais pour être financièrement viables, ils vendent de l’espace publicitaire destiné aux biens de
consommation. Avant tout, les journaux dépendent de leur « valeur de marque » pour augmenter leur
lectorat et devenir plus attractifs pour les annonceurs. Cette réalité est plus problématique quand les
informations et nouvelles traitent les sujets relatifs aux pauvres et marginalisés, parce que ceux-ci ne
sont des consommateurs intéressants pour la publicité » (AIP, 2014 :9). Les médias communautaires se
battent pour attirer de la publicité parce que la perception répandue dans les agences prescriptrices de
publicité est que les médias communautaires s’adressent aux catégories des plus bas revenus de très
faible niveau marchand. Dans la région de la SADC (Communauté de développement d’Afrique
australe) les médias communautaires se développent à une allure plus faible par rapport à l’Afrique du
Sud et le paysage publicitaire peut être confronté aux mêmes problèmes et à d’autres défis. C’est
pourquoi il importe d’enquêter sur les tendances publicitaires dans les médias communautaires des
autres pays de la SADC comme le Malawi, la Namibie et le Zimbabwe, qui seront intégrés dans
l’enquête. La recherche envisagée étudiera les pratiques publicitaires dans les entreprises de médias
communautaires de la SADC en vue de réaliser une publication qui décrive les vraies tendances. Les
résultats de l’étude servira de base documentaire à l’usage des médias communautaires pour la
planification et la réalisation de leurs stratégies en matière de publicité, distribution et marketing. Les
données que cette recherche cherche à réunir ne sont pas facilement disponibles et certaines reviennent
à un coût tel que les médias communautaires pourvus de faibles ressources ne peuvent pas se les
approprier.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Production hors ligne et en ligne d’une publication relative à la publicité et aux tendances (économiques) durables pour les médias communautaires, annuaire comprenant un guide économique pour les médias communautaires de la région.
78
3. ACTIVITÉS :
a) Recherche :
Analyse de la documentation et des études consacrées aux medias communautaires et la
publicité.
Recherche de terrain, interviewes approfondies et observation des participants.
Analyse des données à l’aide de logiciels statistique et de recherche qualitative tels NVIVO et
Statistica.
Edition d’un ouvrage de synthèse sur « La publicité des médias communautaires » et d’un
« Rapport sur les dépenses publicitaire de 2015.
Production d’un guide publicitaire synthétique pour les médias communautaires pour 2015
comme annexe au guide.
b) Site web
Elaboration d’un site web externe muni d’un portail d’accès du site web du SPI.
Postage des résultats/contenus de l’enquête sur la page web.
Activation des liens entre médias sociaux pour une meilleure interaction concernant les
résultats de l’étude.
Téléchargement des contenus relatifs aux dépenses publicitaires considérées sous diverses
perspectives, y compris des statistiques par province/par entreprise de média/par annonceur
ou par donateur.
Mise au point d’un accès au répertoire en ligne contenant toutes les données publicitaires
recueillies au cours de l’enquête.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Institut Sol Plaatje (SPI) de formation au leadership des médias est un département de l’Ecole de
journalisme et des études de médias de l’Université Rhodes, à Grahamstown, en Afrique du Sud. Le SPI
met l’accent sur le renforcement des capacités des managers et directeurs de médias dans leur domaine.
Par la délivrance d’un diplôme de gestion de médias de troisième cycle, l’unique formation de haut
niveau d’une durée d’un an sur le continent africain, le SPI attire des directeurs, rédacteurs en chef ou
journalistes et futurs dirigeants de médias à intégrer cette formation. En outre, l’Institut dispense le
week-end des formations courtes à l’intention des directeurs et rédacteurs en chef qui peuvent ainsi se
rendre disponibles pour recycler et mettre à jour leur savoir-faire. Le SPI collabore avec diverses parties
prenantes du secteur, dont l’Association des éditeurs indépendants (AIP), Genderlink, Print and Digital
Media South Africa et plusieurs autres pour dispenser un enseignement et effectuer des recherches de
qualité. De plus, faire partie de l’Ecole de journalisme et des études médiatiques donne accès à
l’expertise procurée par les conférences données dans le département. La division financière de
l’Université Rhodes administre les finances des contrats au nom de l’Institut pour garantir qu’elles soient
dépensées conformément aux accords.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires de l’enquêteur (150 $ x 60 jours) et de l’assistant (150 $ x 90 jours) 13 500
Recherches de terrain (voyage et hébergement d’une personne par pays : Malawi,
Namibie, Afrique du Sud, Zambie) – 4 billets d’avion @ 1 000 $ et 4 per diem x 3
jours x 150 $ par jour
5 800
79
Communication, matériels et livres pour la recherche 1 000
Préparation et conception de l’enquête (100 $ x 20 jours) 2 000
Impression de 400 exemplaires de la publication 1 900
Total 24 200
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Utilisation de l’équipement informatique avec logiciels, consommables 5 000
Publication et conception/réalisation du site web 1 000
Fournitures 1 000
Imprévus 1 000
Rapports du projet 300
Total 8 300
80
SWAZILAND
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DU RESEAU DE
SECURITE DES JOURNALISTES
2.
NUMÉRO
IPDC/59 SZ/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
9 100 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Institut des médias d’Afrique australe
(MISA), B.P. 681, Mbabane, Swaziland.
Téléphone : +268 2404 6677
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
En dépit de la garantie de la liberté d’expression contenue dans la constitution du Swaziland,
l’environnement actuel n’est pas propice au développement des médias. Résultat : les professionnels
sont sur la corde raide, ce qui pose une menace réelle à la sécurité des journalistes et à l’existence de
médias libres, indépendants et pluralistes. En juillet 2014, un rédacteur en chef et un avocat des droits
humains ont été condamnés à deux ans de prison sans même se voir offrir le choix de payer des
amendes, pour avoir écrit des articles émettant des doutes sur les méthodes du système judiciaire du
pays. Le manque de compétences professionnelles (des journalistes) et de moyens du côté des
associations de médias aggrave la situation. L’objectif de ce projet consiste à promouvoir le
renforcement local des capacités en matière de sécurité et de protection des journalistes par la
consolidation du réseau de surveillance mis en place par l’Union des journalistes et le Forum des
éditeurs du Swaziland, grâce à un séminaire national de trois jours et à la mise en place d’instruments
(médias sociaux) pour la veille et le compte-rendu en ligne. La formation envisagée tirera profit du
« Modèle de cours pour la formation en journalisme : un abrégé de nouveaux programmes », de
l’UNESCO, qui comprend un module sur la sécurité et le journalisme.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Autonomiser les journalistes et les communicateurs par la connaissance de leur environnement légal ainsi que celle des normes et protocoles de sécurité.
Renforcer la veille sécuritaire et le réseau de compte-rendu de journalistes en danger.
3. ACTIVITÉS :
Atelier à l’intention des journalistes sur l’environnement juridique professionnel des médias, les
menaces contre eux et les aides d’urgence.
Renforcer par mises à jour régulières et nouvelles configurations, le réseau actuel de veille de la
sécurité avec le soutien d’outils de médias sociaux. Doter le registre en ligne d’un accès mobile
aux instruments en ligne existants (médias sociaux, SMS, courriel, web, etc.).
Le compte Facebook actuel de MISA-Swaziland est : https://www.facebook.com/misa.swaziland
81
Et son site web : www.misa.org/misa-chapters/swaziland
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
MISA (Institut des médias d’Afrique australe)-Swaziland a été créé en 1996. C’est l’une des onze
branches de MISA en Afrique australe. MISA Swaziland œuvre au développement du secteur
médiatique au Swaziland par la création d’un environnement protecteur de la liberté d’expression et du
droit à l’information. Il promeut la diversification, la compétence et le professionnalisme médiatiques.
MISA Swaziland est une organisation qui tire sa force de ses membres. L’instance œuvre sans relâche à
mettre en place des médias libres, indépendants et pluralistes par militantisme, veille, renforcement des
capacités, formation et dissémination de l’information au service de la démocratie et du développement
au Swaziland. A l’heure actuelle MISA Swaziland déploie cinq initiatives-clés sur le terrain : liberté
d’expression et droit à l’information, veille et recherche concernant la liberté des médias, campagne en
faveur de la diversité de la radiodiffusion et des TIC, activités de soutien aux médias, et soutien
juridique.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Local de formation, gîte et couvert des participants (100 $/jour x 20 participants x trois
nuitées) 6 000
Voyages aller retour (de/vers l’intérieur) (60 $ x 20 participants + 100 $ pour un
formateur 1 300
Un(e) formateur (formatrice) pour deux jours (100 $ x 2 jours) 200
Matériel pédagogique (location de PC et projecteur, fournitures de bureau et
reproduction des documents) 600
Améliorations de la veille de sécurité et du mécanisme d’alerte en ligne 1 000
Total 9 100
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de bureau (location, factures d’eau, d’électricité, de téléphone et accès à Internet) 750
Défraiement du personnel 2 400
Rapports d’avancement du projet 300
Fournitures de bureau et personnel de secrétariat 1 500
Consommables informatiques 500
Total 5 450
82
ZIMBABWE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE
L’ASSOCIATION DES STATIONS DE
RADIO COMMUNAUTAIRE (RC)
2.
NUMÉRO
IPDC/59 ZW/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
8 100 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Association des stations de radio
communautaires du Zmbabwe (Zacras)
10 Hillary Drive Emerald Hill – Harare
[email protected]/www.zacraszim.org
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Zimbabwe compte à l’heure actuelle 17 principes journaux privés et publics. Il y a aussi sept
journaux communautaires couvrant Bulawayo, Gwelu, Harare, Masvingo, les Midlands et Mutare. La
radiodiffusion publique comprend la radio ZBC 4 et deux chaînes de TV (ZBC et ZBC-2). Zi-FM et
Star-FM sont les deux seules chaînes nationales commerciales en opération au Zimbabwe depuis 2012.
L’Association des stations de radio communautaire du Zimbabwe (Zacras) est l’unique voix de la
radiodiffusion communautaire du pays. Cependant, il n’existe pas de licence pour les radios
communautaires, mais un certain nombre d’initiatives prises par diverses communautés partout au
Zimbabwe qui produisent et distribuent des contenus et s’impliquent dans des activités communautaires
de leur région. En 2014, le gouvernement du Zimbabwe avait publiquement promis de commencer à
délivrer des licences de radio communautaire avant la fin de l’année. Ce projet propose un atelier pour
former 20 directeurs et producteurs de contenus de cinq initiatives de radio communautaire. La
formation envisagée se fera sur deux jours et mettra l’accent sur la boîte à outils de l’UNESCO
concernant « Les liens intergénérationnels par la radio ». La formation sera dispensée en collaboration
avec un consultant producteur radio au Zimbabwe et aura lieu dans l’une des initiatives de radio
communautaire. Cette formation est essentielle du fait que des membres de la Zacras produisent déjà
des contenus de leur communauté, qu’ils conditionnent sur CD pour la distribution. Les directeurs et
producteurs de contenus ont besoin de savoir-faire nécessaires pour renforcer la voix des jeunes et
l’égalité des genres dans leurs programmes.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Renforcer les capacités des activistes de la radio communautaire et leur savoir-faire pour la production de contenus communautaires.
83
3. ACTIVITÉS :
Formation de deux jours organisée à Plumtree pour dispenser du savoir-faire nécessaire à la
gestion efficace et efficiente d’une radio communautaire à dix directeurs de radio communautaire
venus de cinq initiatives de radio communautaire.
Production par dix producteurs de programmes sur CD (d’au moins 1 000) à contenus
communautaires.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Association des stations de radio communautaires du Zimbabwe (Zacras) s’appuie sur ses membres et
sa nature d’association indépendante et à but non lucratif fondée en 2003. La mission de Zacras est
d’autonomiser les communautés du Zimbabwe par implantation de/et soutien aux stations de radio à
vocation communautaire fortes, sémillantes et autonomes. Le revenu annuel de la Zacras est de 600 000
$. La Zacras a pour partenaires SIDA-Fojo (institution suédoise de soutien aux médias), HIVOS
(organisation néerlandaise de coopération au développement), IMS (Institut de soutien aux médias),
EPD, OSISA (initiative pour une société transparente en Afrique australe) et PACT.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Local de formation, gîte et couvert de 20 participants 6 000
Transport A/R de tout le pays pour 20 personnes 1 300
Formateur pour deux jours 200
Matériels de formation (location de PC et de projecteur, fournitures et reproduction de
documents) 600
Total 8 100
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordinateur 960
Agent 690
Responsable de la communication 360
Comptable 360
Location de bureau 504
Frais de communication 90
Total 2 964
84
SUD SOUDAN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
IMPLANTATION DE MEDIAS
COMMUNAUTAIRES A AWERIAL
POUR FOURNIR DES EMISSIONS
EDUCATIVES ET D’INFORMATION
AUX POPULATIONS DU SUD SOUDAN
2.
NUMÉRO
IPDC/59 SS/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
29 809 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Organisation d’autonomisation
communautaire pour le progrès (CEPO)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Ce projet a pour objet de donner accès à l’information aux habitants du Triangle des Lacs, de l’Unité et
de l’Equateur occidental par implantation d’une plateforme de médias communautaires qui améliore
l’accès des communautés à des informations objectives relatives aux affaires nationales et
internationales d’intérêt public. Il renforcera les capacités des médias indépendants à élargir l’accès du
public à des informations fiables et impartiales et à créer des plateformes et des lieux de débats à propos
des problèmes importants et urgents qui les touchent. A l’heure actuelle, près de 90 % de la population
sud soudanaise vit à la campagne, où ils n’y a pas de plateformes de médias de communication
pluralistes et diversifiés. On y manque aussi d’accès aux contenus et informations locales pertinentes qui
reflètent les besoins et les intérêts des communautés. Bien qu’il existe un certain nombre de stations de
radio FM dans tout le pays, la majorité de celles-ci sont établies et contrôlées par des églises et des
ONG, ou par des entreprises privées. Quelques sources d’information en ligne ont certes vu le jour, mais
l’accès à l’Internet est de même limité aux grandes villes, et les membres de la diaspora semblent être les
bénéficiaires les plus actifs des médias sociaux. La participation communautaire locale, à la gestion
comme à la production d’émissions est bien entendu inexistante. Bien plus, les membres de la
communauté et les institutions locales ne sont pas les principaux piliers de soutien au fonctionnement
des médias existants et en particulier s’agissant du contrôle de la ligne éditoriale et des instances de
direction.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Implantation d’une station de radio communautaire qui contribue à améliorer à l’accès à des sujets éducatifs, de développement et sociaux qui concernent les communautés des Etats (sud-soudanais) des Lacs, de l’Unité et de l’Equateur occidental.
85
3. ACTIVITÉS :
a) Campagne de mobilisation des membres de la communauté, y compris les femmes, divers leaders, le
public, les institutions publiques et privées, la société civile des environs.
b) Identification et achat des équipements de radiodiffusion et de production.
c) Insonorisation du studio et achat/installation d’un pylône.
d) Identification et achat d’équipements de TIC.
e) Formation technique à l’exploitation des équipements.
f) Sélection et formation du personnel de direction et des bénévoles à la programmation et à la gestion
de la station.
g) Sélection de cinq membres du conseil d’administration dans la mouvance de la radio
communautaire.
h) Production et diffusion d’émissions relatives au développement.
i) Formation de membres de la communauté à l’utilisation des TIC et à l’accès à l’information.
j) Installation et lancement de la radio communautaire.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Organisation d’autonomisation communautaire pour le progrès (CEPO) a été fondée en 2005 comme
organisation civile à but non lucratif. Elle a été créée pour inviter les étudiants de l’Université de Juba et
les tout nouveaux bacheliers des universités soudanaises à la construction de leurs communautés
/sociétés respectives sur base de bénévolat. Au départ, l’organisation avait été mise en place à Khartoum
en 2005 et comprenait surtout des étudiants d’université, mais ses perspectives se sont élargies après la
séparation (*)
et l’installation à Juba, au Sud Soudan. A l’origine, l’organisation visait en priorité à la
création d’un Centre de confiance (fiable) d’aide judiciaire, de construction de la paix et de passage du
conflit au dialogue de paix. La CEPO est active dans les domaines de la paix et de la réduction des
conflits, des droits humains, du règne de la loi, de l’emploi, de la gouvernance et de la transformation
démocratique. Elle est neutre, non-alignée et non-religieuse et basée sur le principe d’autonomisation et
de participation inclusive. Ses valeurs cardinales sont l’engagement, la responsabilité et la transparence.
Actuellement, la CEPO déploie son activité dans les Etats d’Equateur central, occidental et oriental et
des Lacs. La CEPO s’est engagée à soutenir la radio communautaire de Morobo (102.8 FM) par son
expérience de travail avec les communautés. Elle soutiendra les communautés d’Awerial par
l’implantation de la radio communautaire. Elle a par ailleurs obtenu deux autres licences de radio
communautaire, dont une pour la radio communautaire envisagée à Awerial. Un local communautaire a
d’autre part été mis à la disposition de la communauté d’Awerial pour l’installation de la radio et du télé-
centre communautaires.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Equipements de TIC (dont cinq ordinateurs) 3 778
Equipements de studio (dont console) 9 500
Emetteur et source d’énergie 9 100
Frais de transport et installation à Juba 3 500
Formation de 10 personnes (intervenant : honoraires, gîte et couvert), suivi-évaluation 4 031
Total PIDC 29 909
86
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de personnel (2 x huit mois) 3 400
Frais de communication 700
Total 4 100
87
SUD SOUDAN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
CREATION DE L’INSTITUT DE
DEVELOPPEMENT DES MEDIAS DE
JUBA
2.
NUMÉRO
IPDC/59 SS/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
32 080 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Institut de développement des médias de
Juba
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Ce projet envisage de créer un Institut de développement des médias dont l’objet consiste à renforcer
les compétences des journalistes en activité, y compris des journalistes femmes. Il s’agit de les doter de
capacités leur permettant de produire avec professionnalisme des émissions pour leur station de radio et
avant tout, de fournir à leur public des programmes attentifs au genre. La démarche proposée est de
dispenser des cours pratiques valables à long terme à diverses catégories de professionnels de radio
aspirants ou en activité. Le soutien sollicité sera pour l’essentiel affecté à l’achat des équipements de
studio de production radio et à élaborer un programme de formation qui prend par ailleurs en compte le
Programme modèle de formation de l’UNESCO. Le studio servira d’instrument de formation mais aussi
d’unité de production. Les émissions réalisées seront diffusées sur diverses stations de radio du pays, y
compris la Radio nationale du Sud Soudan et pour la formation des journalistes. Les fonds seront en
outre utilisés pour l’acquisition du matériel d’enregistrement et de reportage et élaborer des modules de
formation à la radio sensibles au genre.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Formation chaque année de 40 étudiants de tous les dix Etats du Sud Soudan à acquérir la maîtrise de la production radio, y compris le montage et les techniques d’édition numériques. 25 % de ces apprenants seront des femmes. En outre, des participants venus des médias de radiodiffusion basés à Juba seront reçus au projet comme stagiaires. 3. ACTIVITÉS :
(1) Achat et installation des équipements : sélection et notification des fournisseurs, achat,
installation, essais et lancement de l’équipement.
(2) Validation de la formation : identification et sélection du consultant/concepteur du programme,
élaboration/validation et approbation du programme.
88
(3) Formation, production et distribution des programmes : sessions de formation, annonce et
sélection des apprenants, formation pratique, production et distribution des émissions aux
entreprises de médias.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Institut de développement des médias (MDI) fait partie intégrante du paysage médiatique du Sud
Soudan. L’Institut basé à Juba a été ouvert en décembre 2007 (d’abord en tant qu’Académie de médias
de Juba) pour dispenser de la formation de journalisme aux professionnels en activité. Il organise de
brèves sessions de cours (de deux jours à une semaine) par des visites d’instructeurs en journalisme. En
2012, une étude d’évaluation des besoins de formation journalistique effectuée par l’Institut (suédois)
Fojo et Soutien international aux médias (IMS) a fait état d’une demande de formation pratique de long
terme en journalisme. Peu après, le MDI a été conçu pour dispenser cette formation journalistique
pratique de long terme. Le MDI est une institution médiatique nationale ayant pour mandat le
renforcement des capacités des journalistes et le développement du professionnalisme des médias (y
compris l’amélioration des normes éthiques) au Sud Soudan. L’Institut sera un institut de développement
médiatique pour les journalistes, les gérants et entrepreneurs de médias. Il apporte par ailleurs sa
contribution à des relations constructives entre les médias et tous les secteurs de la société.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Equipements de studio de production (dont ordinateur, lecteur de CD, moniteurs,
installation, insonorisation, micros, casques, enregistreur, console, etc.) 15 880
Elaboration du programme de formation (consultant régional, matériels pédagogiques) 8 700
Equipement d’enregistrement mobile numérique audio (enregistreurs et casques) 7 500
Total 32 080
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de personnel (10 mois x 2 personnes) 4 000
Frais de communication 500
Rapports du projet 400
Frais administratifs divers 400
Total 5 300
89
CONGO (RD)
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DE CAPACITE DES
JOURNALISTES POUR UNE
NOUVELLE FORME DE
COMMUNICATION EN FAVEUR DE
LA CONSERVATION DE LA NATURE
ET LA PROTECTION DE
L'ENVIRONNEMENT
2.
NUMÉRO IPDC/59 CD/01
3. CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
RENFORCEMENT DES CAPACITES
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
INNOVATION EN VUE DE LA
CONVERGENCE ET DE
L'INTÉGRATION DES MÉDIAS
TRADITIONNELS ET DES
NOUVELLES FORMES DE
COMMUNICATION
5.
SCOPE
(NATIONALE, REGIONALE,
INTERREGIONALE)
NATIONALE
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
APPUI A LA FORMATION
7. COÛT TOTAL DU PROJET
22 430 USD
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
16 280 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
ENVIRONEWS ASBL, REPRÉSENTÉE
PAR ALFRED NTUMBA, PRÉSIDENT
SIÈGE SOCIAL : LOCAL 12C,
GALÉRIE DU MARCHÉ, AV. DU
COMMERCE/ KINSHASA - GOMBE
Tel +243- 818148485
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
BUREAU DE L’UNESCO A KINSHASA
JOSEPH POTOPOTO NPO/CI/KNS
11.
LOCALISATION VILLE DE KINSHASA
12. PROJET PRÉPARÉ PAR
ENVIRONEWS / ALFRED NTUMBA
JOSEPH POTOPOTO NPO/CI/KNS
90
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Dans les dix points à prendre en compte pour le suivi et l’évaluation de la Décennie mondiale de
l’Education pour le Développement Durable (DEDD -2005-2014 figure en bonne place le point 3
relatif à la prise des mesures pour doter les éducateurs (formels, non formels et informels) des
compétences leur permettant d’intégrer le développement durable dans leurs prestations. Les efforts
fournis en faveur de la promotion de l’Education pour le Développement Durable ‘EDD) dans le secteur
des médias en République Démocratique du Congo demeurent peu considérables, faute d’initiatives
visant à promouvoir les connaissances des populations et autres acteurs sociaux , tels que les médias, en
ce qui concerne l’EDD.
Certes le pays regorge près de 200 titres de presse, 200 chaines de télévisions et 600 radios (dont la
majorité est constituée médias communautaires) diffusant dans les 11 provinces du pays et la formation
des journalistes et autres communicologues est assurée par plus de 10 écoles d’enseignement supérieur
et universitaire et technique de journalisme et de plusieurs centres d’apprentissage liés aux professions
des médias.
Selon les études menées par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication en RDC,
CSAC en sigle, les émissions à caractère environnemental occupent 3% des programmes proposés par
les différents médias audiovisuels en République Démocratique du Congo.
Conscient de ce rôle des médias face aux enjeux de l’environnement, Environews s'est lancé dans la
mission d’accroitre les potentiel des médias d’adresser cette question de la construction médiatique de
l’environnement en proposant des sessions de renforcement des capacités des acteurs des médias à
travers le pays sur l’EDD.
Ce projet vise à obtenir un soutien à l’amélioration des compétences des journalistes par un cours de
deux semaines basé sur la pédagogie de la formation, grâce auquel dix formateurs seront recyclés et
dotés du savoir-faire nécessaire pour former avec efficacité des journalistes dans le seul but de
sensibiliser la population à la protection de l'environnement et la conservation de la nature.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
Les bénéficiaires de ce projet sont les journalistes de la radio et de la télévision. Puisqu4il s’agit
d’une formation pilote, les journalistes participants à ces formations viendront des contrées
suivantes :
Ville de Kinshasa : 12
Province de l’Equateur : 2
Province de Bandundu : 2
Province du Bas-Congo : 2
Province du N/S Kivu (PNVi, Kahuzi Biega) ou/et Province Orientale (RFO, Garamba)
Ceux de provinces proviendront essentiellement des radios communautaires et ceux de Kinshasa des
radios et des télévisions ; 8 femmes des médias prendront part à ces formations.
91
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :
A long terme, le projet vise la créer des connaissances relatives au renforcement des capacités des
professionnels des médias sur la question de de l’environnement. A la fin de cette formation, un
module d’orientation destiné à booster la capacité des médias au traitement des questions
environnementales sera produit.
Environews compte s’appuyer sur l’expertise des agences spécialisées des Nation Unies en
matière d’environnement et sur d’autres instances tant nationales qu’internationales œuvrant
localement dans le pays. Un plaidoyer sera par la suite mené auprès des écoles de formation et
d’enseignement du journalisme dans le but de les voir intégrer l’éducation à l’environnement dans
les programmes de formation des journalistes.
4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
Former les journalistes afin d'avoir des formateurs, des sensibilisateurs sur la protection de
l'environnement et la conservation de la nature dans toutes les provinces, territoires et
village.
Intégrer dans la sphère médiatique congolaise, un outil pédagogique visant le renforcement
des capacités des professionnels des médias sur la protection de l'environnement.
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
18 journalistes travaillant dans 9 organes de presse(radio, télé e pesse écrite à Kinshasa,
dans le Bandundu et le Bas-Congo) sont formés à l’EDD .
Un outil pédagogique visant le renforcement des capacités des professionnels des médias
sur la protection de l'environnement est élaboré.
A l’issue de la formation, un plaidoyer en faveur de l’intégration l’éducation à
l’environnement dans les programmes de formation des journalistes est mené auprès de 5
écoles de formation des journalistes du pays.
6. ACTIVITÉS :
Une session de formation de 4 jours sera organisée à Kinshasa. Elle réunira 18 journalistes venant de
Kinshasa et de trois provinces du pays. La session assurée par deux formateurs (un spécialiste des
questions environnementales et un spécialiste de production des émissions radiotélévisées) abordera les
thématiques suivantes :
Qu'est-ce que le développement durable ?
Comment est né ce concept
Les avantages du développement durable
Les enjeux environnementaux
Le patrimoine mondial de l’humanité : Quid ?
La préservation de l’environnement
Environnement et développement
Médias et environnement
92
7. INVESTISSEMENTS :
2 Consultants -Formateurs dont un spécialiste des questions environnementales et un spécialiste
de production des émissions radiotélévisées
Transport et prise en charge de 6 participants venant de l'intérieur du pays
Location de la salle de conférence
Outils pédagogiques (retro projecteur, clipart , fournitures de bureaux
Le personnel : 1 secrétaire, 1 Coordonnateur, 1 chargé de mission, 2 journalistes…
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7
Sélection-Recrutement Consultants formateurs
Préparation - Production des modules Formation
Identification et sélection des participants
Session de formation
Plaidoyer en faveur de l’intégration de l’éducation dans les programmes de formation
et/ou de renforcement des capacités des journalistes
Soumission des rapports d’activité
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
Organisme de droit congolais, Environews est une Association sans but lucratif. Il a pour mission la
sensibilisation de la population sur le bien fondé de conservation de la nature et la protection de
l'environnement.
Environews est piloté par un Conseil de gestion qui est en l'organe de coordination et d'exécution de la
politique générale. Cet organe a pour mission de concevoir et assurer la mise en œuvre de différents
mécanismes relatifs au bon fonctionnement d’Environews Asbl. Le Président du Conseil de gestion est
élu par les membres effectifs pour une durée de 3 ans une fois renouvelable.
Pour le moment, Ce comité de gestion est dirigé par Monsieur Alfred NTUMBA NTUMBA, président
du Conseil d'Administration suivi de Monsieur Patrick MBAYA, vice président.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Grâce aux journalistes formés, le paysage médiatique congolais se serait doté d’un potentiel accru quand
à la production des émissions audiovisuelles destinées à sensibiliser, à informer et à éduquer la
population sur les enjeux de l’environnement et les défis du développement durable. L’outil
pédagogique exploité au cours de la session servira à bon escient pour l’extension de ce type de
formation dans l’ensemble du pays. Outre cette action de plaidoyer qu’Environews entend mener avec le
concours des tous les journalistes formés, le réseau des journalistes traitant des sujets de l’environnement
et du développement durable à mettre en place à l’issue de la formation se chargera d’assurer le suivi des
recommandations issues de cette session de formation dans les provinces de ressort des participants .
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
Sensibilisation des journalistes et des médias audiovisuels
Organisation des sessions de formations à l’intention des médias audiovisuels disséminés à
travers le pays, et principalement dans les zones à fort potentiel environnemental
93
Production des visuels de communication pour assurer la visibilité de l’existence d’un réseau des
journalistes pour la protection de l’environnement à travers , des supports , des matériels et
gadgets de communication (T- shirt, Flyers, documentaire, reportages …)
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Environews Asbl s’appuie sur le rapport produit par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la
Communication pour se convaincre d’une évidence, à savoir que très peu des journalistes et d’organes
des médias traient des sujets liés aux questions environnementales. Les activités de réalisation des
documentaires (cas du partenariat avec GIZ, Coopération Allemande) et de diffusion des émissions télé
et radio sur les questions de l’environnement et du développement durables ont fait l’objet d’une
évaluation de plusieurs de nos partenaires qui, non seulement sous ont rassuré de leur accompagnement,
mais qui nous ont aidé à améliorer les contenus de nos émissions et documents audiovisuels. Ces
évaluations attestent de notre capacité à réaliser le présent projet.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
- Soumission à l’UNESCO des rapports relatifs aux activités programmées dans le projet
- Soumission à l’UNESCO d’un rapport final sur le projet.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
En tant qu'un organisme composé essentiellement des journalistes, Environews Asbl produit depuis près
de 2 ans des émissions de sensibilisation sur les thématiques liés à l’environnement et au développement
durable. Ces émissions sont diffusées de manière régulière sur 5 chaines de télévision et 1 station de
radio de Kinshasa, à savoir les chaines de télévision Antenne A, Congo web, Nzondotv, Sango malamu,
baraka tv ainsi que la Radio Centrale Fm).
De même, Environews a diffusé plusieurs publications sur internet via le forum de discussions avec la
jeunesse congolaise, les réseaux sociaux… les discussions portent souvent sur les questions de la
conservation et la protection de l'environnement, le changement de comportement ainsi qu'un
engagement sincère du pays et des populations pour l'environnement.
Environews poursuit son partenariat avec GIZ, la coopération Allemande. Il porte sur la production des
documentaires dans des sites touristiques, et des aires protégés situés dans la partie Ouest de la RDC. Il
s’agit principalement des jardins botaniques de Kinshasa et de Kisantu (Bas-Congo), du parc des
mangroves(Bas-Congo) et du domaine de Mbombo Lumene dans le Bas-Congo.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
FORMATION : ATELIER DE 5 JOURS SUR LEES MEDIAS FACE AUX ENJEUX
ENVIONNEMENTAUX
Actions Modalités Quantité
P.U. $
P.T.$
Avis d’appel pour Presse écrite 5 publications 100 $ 500 $
94
recrutement des
consultants-Formateurs
Radios 5 diffusions 50 $ 250 $
Télévisions 5 diffusions 50 $ 250 $
Medias on line 1 diffusion (Job
Opportunities) 300 $ 300 $
Production des modules
de formation et
animation de l’atelier
(consultant-formateur)
Paiements en palier
selon les livrables reçus
2 Consultants formateurs 2000 $ 4 000 $
Charges liées à la
session de formation sur
le site de l’atelier
Location salle avec 18
postes ordinateurs
5 jours 300 $ 1 500 $
pause-café 5 jours 160 $ 800 $
Restauration sur le site
de l’atelier
5 jours 240 $ 1 200 $
Déplacements locaux
des participants
5 jours 200 $ 1 000 $
Hébergement et
subsistance des
participants
journalistes en
provenance des
provinces
6
1 080 $ 6 488 $
Total PIDC 16 280 $
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
FORMATION : ATELIER DE 5 JOURS SUR LEES MEDIAS FACE AUX ENJEUX
ENVIONNEMENTAUX
Billets d’avion et autres titres de voyages pour journalistes en provenance des
provinces
2 000 $
Secrétariat de l’atelier
mailing, matériels de bureau, communication, médias, Imprimante Laser jet,
Rames de papiers, Cartouches, Ordinateur, Connexion internet, Onduleur
1 750 $
Membres du secrétariat technique de l’atelier (30 $ x10 joursx3 personnes) 900 $
Publications des actes de l’atelier 1 000 $
Médiatisation
Banderoles, affiches, couverture médiatique 500 $
TOTAL
6 150 $
95
ACRONYMES
- DEDD : Décennie pour l’Education au Développement Durable
- EDD : Education au Développement Durable
- RDC : République Démocratique du Congo
- GIZ : Coopération Allemande
- PNVi : Parc National de Virunga
- RFO : Réserve de la Faune des Okapis
96
CONGO (RD)
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
COLLOQUE NATIONAL SUR
L’ENSEIGNEMENT DU
JOURNALISME ET DES METIERS DE
LA COMMUNICATION FACE A LA
REFORME « LMD » EN RD CONGO
2.
NUMÉRO
IPDC/59 CD/02
3. CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
FORMATION PROFESSIONNELLE ET
SOUTIEN AUX INSTITUTIONS DE
FORMATION POUR PROMOUVOIR LA
LIBERTÉ D’EXPRESSION,
LE PLURALISME ET LA DIVERSITÉ
4. DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
RENFORCEMENT DES CAPACITES
5.
SCOPE
(NATIONALE, REGIONALE,
INTERREGIONALE)
NATIONALE
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
APPUI A LA FORMATION/
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
INSTITUTIONNELLES
7. COÛT TOTAL DU PROJET
21 500 USD
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
15 100 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
ECOLES D’ENSEIGNEMENT ET DE
FORMATION EN SCIENCES DE
L’INFORMATION ET DE LA
COMMUNICATION
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
CENTRE D’ETUDES EN
COMMUNICATION DE MASSE
BUREAU UNESCO KINSHASA
11.
LOCALISATION
KINSHASA, INSTITUT FACULTAIRE
DES SCIENCES DE L’INFORMATION
ET E LA COMMUNICATION
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
PROFESSEUR EDDIE TAMBWE et
JOSEPH POTOPOTO
97
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La réforme LMD (« licence-master-doctorat ») amorcé à la fin des années 1990, d’abord dans l’espace
européen afin de rapprocher différentes systèmes (nationaux) d’enseignement supérieur et universitaire,
vise à placer les systèmes nationaux, par essence diversifiés, dans un cadre commun fondé sur trois
objectifs pratiques : simplifier et rendre plus lisible l'offre de formation de chaque pays ; comparer et
harmoniser les cursus des pays différents grâce au Système Européen de Transfert de Crédits (ECTS) ;
faciliter la mobilité de l’étudiant d’un pays vers des universités d’autres pays.
Dans le souci d’aligner le système universitaire congolais sur les standards internationaux, le
gouvernement de la RD Congo a décidé d’intégrer le processus de Bologne, à la suite de la promulgation
en 2014 par le président de la République, d’une nouvelle loi-cadre instituant le système LMD dans le
pays. La perspective de voir les diplômes congolais reconnus plus facilement à l’étranger ayant été la
principale motivation de la décision. Si le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire
congolais a déjà organisé deux forums sur la problématique (du 12 au 16 février puis du 20 au 22 février
2014, à Zongo, dans la province du Bas-Congo), l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de
la Communication (IFASIC en sigle) semble peu informé sur la réforme, et donc peu préparé sur les
plans conceptuel, pratique et pédagogique. Pourtant la réforme va entraîner une profonde restructuration
du système éducatif national.
Selon une enquête menée auprès de l’IFASIC, celle-ci demeure toujours dans l’expectative, quant à
l’application concrète de la réforme LMD. La situation est d’autant plus inquiétante que les disciplines
de la communication sont encore confrontées à trois principales difficultés dans leur fonctionnement
général :
- Leur relative « jeunesse » en tant que domaine d’enseignement en RDC ;
- Leur caractère pluridisciplinaire ;
- L’absence d’autonomie administrative : la plupart des départements de communication dépendant
d’autres disciplines (lettres, philosophie notamment).
Outre ce déficit général d’informations, toutes ces raisons risquent de faire échouer la mise en œuvre et
l’application de la réforme LMD pour les domaines de la communication au sein de l’IFASIC et des
autres institutions universitaires2 analogues disséminées à travers le pays.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
- Le groupe cible du colloque sera constitué de formateurs en journalisme et aux métiers de la
communication en RD Congo.
- Parmi ces formateurs, on trouverait aussi bien des enseignants/chercheurs que des professionnels
intervenant dans la formation des journalistes et des métiers de la communication.
- Si la plus grande concentration est à Kinshasa, le colloque compte inviter les représentants des
universités des provinces (notamment le Katanga, le Nord Kivu, le Sud Kivu, la Province
orientale, le Kasai).
- Un format de 100 participants est envisageable.
2 Ces institutions sont : l’Institut facultaires des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) fondé en 1973 ;
l’Université catholique de Kinshasa (UCC) ; l’Université de Kinshasa (Unikin) ; Université pédagogique nationale (Upn) ; Université
de Lubumbashi (Unilu) ; l’Université de Kisangani ; l’Université de Bukavu ; l’Université de Butembo. Centre pour la
Paix(BUKAVU)
98
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :
A long terme, le projet vise la mise en œuvre et l’application de la réforme LMD pour les domaines de la
communication au sein de l’IFASIC. Pour cela, il propose en premier lieu de mettre à la disposition des
formateurs dans les domaines du journalisme et des SIC des éléments d’information sur la réforme
« LMD » ; ce qui permettra par la suite d’examiner concrètement les modalités d’application de la
réforme pour ce champ de formation aux fins de poser les bases concrètes de la mise en œuvre d’un
programme structurant et commun pour les institutions universitaires (des SIC).
4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
Le colloque permettra la création d’un espace d’informations et d’échanges sur la réforme « LMD » et
ses implications sur le modèle de formation des domaines visés ;
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
o un espace d’informations et d’échanges sur la réforme « LMD » est créé ;
o 10 écoles supérieures et universitaires d’enseignement des SIC ont acquis des connaissances
requises sur la réforme dans le champ des SIC ;
6. ACTIVITÉS :
- Un Colloque d’une durée de deux jours sera organisé à Kinshasa et connaitra la participation des 100
experts des secteurs de l’enseignement des sic et des ministères ayant en charge l’enseignement
supérieur et universitaire.
- 10 participants proviendront des écoles supérieures et universitaires d’enseignement des SIC installées
dans les provinces de la RDC
7. INVESTISSEMENTS :
7.1. Comité scientifique du colloque :
1. Jean Lucien Kitima, professeur et Recteur de l’IFASIC ;
2. Emmanuel Mwangila Lussu, professeur à l’IFASIC et Secrétaire académique général ;
3. Eddie TAMBWE Kitenge, professeur à l’IFASIC, directeur du Cecom ;
4. Georges Wawa Sayel, professeur à l’IFASIC ;
5. Jean-Claude Eale, chef des travaux, communicant ;
6. Jean-Marie Dikanga Kazadi, professeur, Université de Lubumbashi ;
7. Jean-Claude Matumweni, professeur et Doyen de la Faculté de la Communication de
l’IFASIC ;
8. Gilbert Mubangi, professeur à l’Université de Kinshasa, directeur du Cressom ;
9. Un délégué du bureau de l’Unesco à Kinshasa
7.2. Equipement
10. Deux ordinateurs de bureau équipés de processeurs Pentium dotés de mémoires de 4 Mo
(MB) pour le travail du secrétariat technique du Comité Scientifique
99
7.3. Organisation du Colloque
11. Hébergement et subsistance des 10 participants venus des provinces
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
IDENTIFICATION
SELECTION/ DES
PARTICIPANTS
SELECTION/RECRUTEMENT
DES EXPERTS LMDS
PREPARATION DES
MATERIELS
PEDAGOGIQUES PAR LES
EXPERTS LMD
NOTIFICATION AUX
PARTICIPANTS
ORGANISATION DU
COLLOQUE
SOUMISSION DES
RAPPORTS D’ACTIVITE
PUBLICATION DES ACTES
DU COLLOQUE
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le colloque est proposé et (sera) organisé par le Centre d’études et de communication de masse (Cecom
en sigle) de l’Institut des sciences de l’information et de la communication (IFASIC en sigle). L’IFASIC
est la première institution publique fondée en 1973 par le gouvernement de la RD Congo dans le
domaine de l’information. Fondé en 1973, tout comme l’IFASIC, le Cecom a pour mission d’organiser
et de promouvoir la recherche en matière de communication. Il a aussi comme mission de favoriser la
promotion de la recherche par le corps académique et scientifique et d’animer l’enseignement et la
recherche en vue d’une synergie bénéfique pour l’un comme pour l’autre.
Pour assurer une large diffusion de ses recherches, le CECOM publie la revue scientifique « Cahiers
congolais de communication », en coédition avec les éditions françaises L’Harmattan. Le « Centre de
Recherche en Communication de Masse » est actuellement dirigé par le Professeur Eddie Tambwe
Kitenge.
100
Sous la direction du Professeur Jean Lucien Kitima Kasendwe, Recteur de l’IFASIC et du Professeur
Eddie Tambwe Kitenge, directeur du Centre d’études et de communication de masse, initiateur du
colloque, un comité scientifique constitué de 10 personnes va piloter le projet. Ce comité scientifique est
constitué d’enseignants/chercheurs, d’experts et de professionnels du journalisme et de la
communication.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
- Les formateurs participants au colloque vont acquérir les connaissances et le savoir-faire
nécessaires pour devenir eux-mêmes des « personnes ressources et relais» de la réforme ;
- Les formateurs participants deviendront de facto des « partenaires » dans la mise en œuvre de la
réforme LMD dont ils faciliteraient par ailleurs l’application.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
Sous la direction du Cecom, les actes seront publiés dans un numéro spécial des « Cahiers congolais de
communication » ;
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Fondé en 1973, tout comme l’IFASIC, le Cecom a pour mission d’organiser et de promouvoir la recherche
en matière de communication. Il a aussi comme mission de favoriser la promotion de la recherche par le
corps académique et scientifique et d’animer l’enseignement et la recherche en vue d’une synergie
bénéfique pour l’un comme pour l’autre. Dans ce cadre, nous avions mené une enquête entre mars et juin
2014 auprès des institutions universitaires congolaises à propos de l’application de la réforme LMD. Les
résultats de notre enquête furent accablants : sur les 10 institutions publiques, aucune n’était prête à passer
au LMD
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Le Professeur Eddie Tambwe, Directeur du Cecom, sera chargé de faire le suivi des résolutions du
colloque, par l’organisation en compagnie des participants revenus dans leurs institutions des séances de
restitution à l’ensemble des communautés universitaires.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Billets d’avion pour participants des provinces 6 000
Hébergement et subsistance journalière des participants des provinces 150 $EU x 4
jrs x 10 pers.)
6 000
Publications des actes du colloque 4 500
Location Salle 600
Total 15 100 USD
101
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Secretariat Technique du colloque 1 200
Pause repas (café et déjeuner 17 $EU x 100 pers. x 2 jrs 3 400
Primes pour 18 conférenciers (communications du colloque) 1 800
Primes pour comité scientifique
Total 6 400 USD
102
CONGO
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Elaboration offres de cours et formation
des enseignants de l’Institut Supérieur de
l’Information et de la Communication au
Congo
2.
NUMÉRO
IPDC/59 CG/01
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
CATÉGORIE N°4: FORMATION
PROFESSIONNELLE ET SOUTIEN
AUX INSTITUTIONS DE FORMATION
POUR
PROMOUVOIR LA LIBERTÉ
D’EXPRESSION, LE PLURALISME ET
LA DIVERSITÉ
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Renforcement des capacités
5.
SCOPE (NATIONALE, REGIONALE,
INTERREGIONALE) National
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Aide à la formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
USD 17330.00
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
USD 14730.00
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Institut Supérieur de l’Information et de la
Communication (ISIC)
(Ministère en charge de la communication
au Congo)
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Bureau de l’UNESCO à Brazzaville,
Michel Kenmoe, CI/UNESCO/Libreville
11.
LOCALISATION Brazzaville (Kitélé), Congo
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
M. Bossa Willy (edenmedi[@]yahoo.fr),
avec l’appui de Michel Kenmoe,
CI/UNESCO/Libreville
103
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Cinq principaux textes encadrent la liberté d’expression, la liberté de la presse et la régulation des
médias au Congo. Il s’agit de la constitution du 20 janvier 2002, de la Loi n°30/96 du 2 juillet 1996 sur
la liberté de la presse, de la Loi n°8-2001 du 12 novembre sur la liberté de l’information et de la
communication, de la Loi n°15-2001 du 31 décembre 2001 relative au pluralisme dans l’audiovisuel
public et de la loi organique n°4-2003 du 18 janvier 2003 relative au Conseil Supérieur de la Liberté de
Communication (CSLC). Ces lois garantissent le pluralisme des médias, la dépénalisation des délits de
presse, le libre accès aux sources d’information et la régulation du secteur par une entité indépendante.
La formation dans les métiers de la communication reste un défi majeur au Congo. La plupart des
professionnels en activité ont été formés sur le tas et plusieurs institutions de formation n’offrent que des
enseignements théoriques. Le Gouvernement a décidé de créer un Institut supérieur de l’information et
de la communication (ISIC) dont les locaux sont situés au sein de la future Université Denis Sassou
Nguesso de Kintélé. L’ISIC se veut un établissement moderne offrant des formations théoriques et
pratiques de qualité et dans les meilleures conditions d’apprentissage. Grâce à un précédent appui du
PIDC, un cursus de formation au journalisme a déjà été élaboré ainsi que l’acquisition des ressources
didactiques. Toutefois, les cursus dans les autres domaines liés à l’information et à la communication
sont inexistants et très peu d’enseignants disposent des compétences pédagogiques nécessaires.
Le projet vise le développement des cursus de formation de l’ISIC, la formation de ses enseignant(e)s
aux techniques pédagogiques et l’élaboration des modules relatifs à la représentation
multidimensionnelle dans les médias et au journalisme d’investigation.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
Les enseignant(e)s et les étudiant(e)s de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :
Contribuer à l’amélioration de la qualité de la formation des professionnels des médias, à la bonne gouvernance et au développement des capacités des journalistes pour une représentation équilibrée des hommes, femmes et jeunes dans les médias.
4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
L’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication aura développé deux cursus de formation dans les domaines de la communication et élaborer deux modules dont l’un sur le journalisme d’investigation (basé sur le modèle de l’UNESCO) et l’autre sur la représentation sociale dans les médias.
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
L’ISIC est doté de deux nouveaux cursus complets, de niveau licence, dans les domaines de
l’information et de la communication (autre que le journalisme) ;
L’ISIC adopte deux nouveaux modules sur le journalisme d’investigation et la représentation sociale
dans les médias.
Au moins 6 enseignants et 4 enseignantes de l’ISIC ont acquis les techniques de pédagogie
104
universitaire.
6. ACTIVITÉS :
Organisation d’un atelier de formation de 3 jours sur la pédagogie universitaire au bénéfice de 10
enseignants et enseignantes de l’ISIC ;
Organisation des sessions de travail pour élaborer deux cursus supplémentaires en communication et
en information ;
Constitution et organisation des travaux de deux équipes de 3 experts (dont au moins une femme par
équipe), pour l’élaboration de deux modules sur la représentation sociale des hommes, des femmes et
des jeunes dans les médias et sur le journalisme d’investigation.
7. INVESTISSEMENTS :
Un ou une formatrice, spécialiste de la pédagogie universitaire, capable d’assurer la facilitation d’un
atelier de trois jours sur les techniques de pédagogie universitaire ; Un ou une consultante pour coordonner l’élaboration des cursus de formation de qualité ; Fournitures de bureau pour l’atelier de formation et pour les sessions de travail des équipes
d’élaboration des cursus et des modules.
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Identification et recrutement
formatrice
X
Organisation atelier de formation X
Constitution équipes pour
élaboration cursus de formation X X
Organisation sessions de travail des
équipes chargées du cursus
X X X
Constitution équipe chargée de
l’élaboration des modules X
Organisation sessions de travaux
des équipes chargées des modules
X X X
Soumission rapport mi-parcours X
Soumission rapport projet X
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) est une entité de formation de
niveau supérieur dans les domaines du journalisme et de la communication. Bien qu’encore en création,
il est placé sous la double tutelle du Ministère en charge de la communication et du Ministère en charge
de l’enseignement supérieur. Le Ministère de la Communication est chargé de concevoir et mettre en
œuvre la politique du Gouvernement de la République du Congo en matière de développement du
secteur de la communication. Le ministère de la communication coordonne les activités relatives à la
mise en place l’ISIC.
105
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
L’ISIC est entièrement pris en charge dans le budget du gouvernement. C’est ainsi que les acquis de ce
projet seront pérennisés grâce au financement continues de l’Etat.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
Le projet sera suivi par le Bureau de l’UNESCO à Brazzaville. Le Ministère en charge de la
communication désignera un coordinateur du projet qui tiendra régulièrement des sessions de suivi avec
le bureau de l’UNESCO. Le coordinateur constituera une équipe dans laquelle seront représentés des
représentants de l’ISIC et du Ministère en charge de l’enseignement supérieur.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Ce projet est la continuité de l’appui accordé par le PIDC pour la mise en place de l’ISIC.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Deux rapports seront préparés et soumis par le coordinateur du projet. Le premier sera un rapport à mi-
parcours du projet et le second sera le rapport final du projet.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
I. FORMATION : Atelier de 3 jours sur la pédagogie universitaire
Formateur/Formatrice de l’atelier (3jrs x $250) 750.00
Hébergement et restauration formateur/formatrices (4jrs x $175) 700.00
Transport formateur/formatrice 200.00
Subsistance des participants (3jrs x $30 x 12pers) 1080.00
Fournitures et logistique pour l’atelier 600.00
Déplacements participants (3jrs x $10 x 10) 300.00
Total Formation 3630.00
II. Production 2 modules de formation
Fournitures et logistiques pour 8 sessions de travail 500.00
Expert(e)s chargé(e)s de l’élaboration (forfait $1000 x 3pers) (14 jours) 3000.00
Reprographie des documents 600.00
Total production modules 4100.00
III. Elaboration cursus de formation
Consultant(e) pour l’élaboration cursus (forfait USD3000 pour la durée 2mois) 3000.00
Déplacements membres de l’équipe (5pers x $10 x 20sessions) 1000.00
Fournitures de bureau pour les travaux 800.00
106
Reprographie des documents et impression 1200.00
Location vidéoprojecteurs, imprimante et ordinateurs 1000.00
Total élaboration cursus 7000.00
Total PIDC USD14730.00
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Locaux pour la tenue de l’atelier de formation (3jours) USD1500.00
Coordination du projet (1 personnes – USD50 x 12) USD600.00
Production des rapports USD500.00
Total USD 2600.00
107
COMORES
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
DES JEUNES JOURNALISTES ET DES
RESPONSABLES DES MEDIAS
2.
NUMÉRO
IPDC/59 KM/01
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
FORMATION EN JOURNALISME ET
RESPONSABLES DES MEDIAS
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
RENFORCEMENT DES CAPACITES
5.
SCOPE (NATIONALE, REGIONALE,
INTERREGIONALE)
NATIONAL
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
INSTITUTIONNELLES/ EQUIPEMENT
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
29 720 USS
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
26 445 USS
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
ASSOCIATION DES MEDIAS
AUDIOVISUELS DES COMORES
(AMAC) SG/ ABDALLAH MOINA S TEL
002693331825/
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
BUREAU DE L’UNESCO POUR
L’AFRIQUE DE L’EST
11.
LOCALISATION
MORONI, UNION DES COMORES
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
ABDALLAH MOINA SOILIHI
JOURNALISTE
TEL 00269 333 18 25
EMAIL: [email protected]
108
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La prolifération des radios communautaires pousse dans toutes les régions aux Comores, mais certains
ne vivent pas longtemps, soit par manque de moyens, ou les radios ne ciblent pas l’orientation de la
radio au profit de la population jeune. Dans chaque région aux Comores il y a au moins l’accès à une
radio communautaire et ces médias subsistent grâce à la contribution des communautés, par des dons ou
une part venant des célébrations de mariages. Le matériel des radios provient des associations
communautaires mais ce matériel est rarement remplacer suite à la détérioration du matériel et
quelques uns de ces radios restent longtemps sans diffuser des programmes. Les programmes de ces
radios communautaires sont improvisés or les communautés manquent de confiance tant que les
émissions diffusées traitent la religion et ce que veut entendre les parents, ce qui ne favorise pas du tout
le développement et l'épanouissement de la jeunesse. Parfois se sont des animateurs de Toirab
(musique arabe héritée de Zanzibar, jouée dans les mariages) ou autres activités du genre qui sont
diffusé en directe. Ils diffusent à longueur de journées des musiques de toutes sortes à défaut de
programmes qui pourraient être bénéfiques pour la région et surtout la population jeune. Pourtant cette
catégorie de la population à tous les atouts à travers la radio pour se prendre en charge si certains
avaient la capacité de mieux informer, éduquer et divertir. Des formations en journalisme et la
production d'émissions sont nécessaires pour la réussite de la jeunesse et le respect des valeurs dans le
genre et les droits des enfants.
Les médias communautaires jouent le rôle de complémentarité de la radio et télévision nationale dans la
diffusion des journaux. Or, ces médias communautaires serait des vecteurs de la sensibilisation sur la
promotion du genre, le droit de l'enfant, la maltraitance des enfants et des femmes et la sensibilisation
sur les abus sexuels, si les animateurs avaient la capacité d'informer en bénéficiant de formations
adéquates. Par manque de formation et d'expériences, la liberté d'expression est bafouée.
La mise en place d'atelier de formation de 5 jours qui réunira un journaliste et un responsable de chaque
radio communautaires cibles par rapport au champs de diffusion, permettrait d'avoir 20 jeunes
volontaires formées autour du guide "rassembler les Générations par le biais de la radio".
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
20 jeunes volontaires des 3 iles (Grande Comores /Anjouan /Mohéli) :
Pour l’ile Grande Comores, il s’agit des radios suivants : Radio Malezi, Jamaa Radio, Sud Radio, Radio
sud, GRTV, RTC, DTV, GRTV, ADCS, Radio MRV, BRTV et 105 RB.
Pour l’ile Anjouan, il s’agit de Radio Uvanga, TV Ninga, Radio Dzia Landze, Domoni Inter et RTS.
Pour l’il de Mohali, il s’agit de Radio Shababi et Radio Moili.
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Le projet contribue au développement de la bonne gouvernance et de la transparence, en renforçant les capacités productions d'émissions et débats destinés aux jeunes, au genre et aux enfants pour une bonne participation au processus de développement des Comores.
109
4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
Doter 20 jeunes producteurs volontaires (50% de femmes et 50% d’hommes) aux médias communautaires des notions et moyens nécessaires pendant 5 jours a Moroni qui permettra de sensibiliser et informer le public sur l'équité du genre, les droits des enfants, leur épanouissement et leurs insertions dans le processus de développement du pays, la consolidation de la paix.
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
20 jeunes volontaires de radios communautaires des Comores ont acquérir des compétences et le savoir-
faire nécessaires pour produire des émissions radios en utilisant le guide UNESCO pour le renforcement
de leurs capacités en matière de reportage et de production radiophoniques, niveau 1 émissions destinées
aux jeunes. La formation permettra aux bénéficiaires d'être an mesure de produire des émissions ainsi
que le traitement de l'information aux profits des populations cibles.
19 productions qui pourront être utilisées dans la programmation des radios communautaires.
Une station de radio communautaire dotée de moyens de transmission et de production.
Une station de radio communautaire pilote, modèle, dotée de moyens de transmission et de production.
6. ACTIVITÉS :
Un stage de formation professionnelle de 5 jours organisé pour les trois îles (Grande Comores, Anjouan,
Mohéli) dans les locaux de la radio 105 RB au foyer des Jeunes de Moroni Badjanani consacré au
renforcement des capacités des journalistes et responsables des radios communautaires suivant le guide
Rassembler les Génération par le biais de la Radio. La formation professionnelle sera délivrée par des 2
formateurs viendront de l'Office de Radio et Télévision des Comores.
7. INVESTISSEMENTS : Un formateur et un technicien pour la formation professionnelle de 5 jours issus de l'Office de Radio et Télévision des Comores. Achat de l’équipement pour la radio 105 RB au foyer des Jeunes de Moroni Badjanani Installation de l’équipement pour la radio 105 RB au foyer des Jeunes de Moroni Badjanani Logistiques relatif a la session de formation professionnelle de 5 jours
8. PLAN DE TRAVAIL:
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Identification des formateurs
x
Identification équipement x
Acquisition /Installation x
Notification aux participants
x
Atelier: Formation des
journalistes et
responsables des médias
x
Production et diffusion des programmes
x
Soumission des rapports x
110
d'activités
Publicité x x
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
L'Association des Médias Audiovisuels des Comores, (AMAC) vise à créer un cadre qui unit les médias
audiovisuels et leurs attachements aux valeurs de la communication, établir les fondements d'une
coopération fructueuse durable axée sur une meilleure formation des hommes et des femmes surtout les
jeunes, afin de mieux maîtriser les organes auxquels ils sont rattachés. L'AMAC assure la couverture
médiatique régionale, nationale ou internationale. Elle est convaincue de la nécessité d'une coordination
permanente des actions pour la promotion, le soutien, la formation.
L’AMAC a été crée conformément aux dispositions de la loi N° 86-006 /AP du 30 mai 1986 relative au
contact d'association, une association de la société civile Comorienne dénommée AMAC. Suivant
récépissé N°011/1026/MIIDI/SG, elle est une association à but non lucratif composée de huit membres
de bureau dont un Président, un Secrétaire Général, une Trésorière, un Contrôleur, un Porte Parole et des
Représentants de chaque île
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
La formation permettra aux bénéficiaires d'être an mesure de produire des émissions ainsi que le
traitement de l'information aux profits des populations cibles. Les émissions produites enrichiront les
programmes des stations qui à longueur de journée diffusent de la musique. Les responsables pourront
acquérir des notions pour mieux entretenir et gérer leur station.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
L'AMAC veille à la production et la diffusion des produits. Elle doit mener les enquêtes sur les médias
en fonction de la nécessite des besoins réels de formation et matériels. L’AMAC guidera les médias à
s'orienter sur leur programme par des formations et des évaluations. L'AMAC est une association
apolitique, à but non lucratif, favorise et développe le soutien mutuel entre les médias membres:
accompli toute démarche et formalité requise ou nécessaire à la régularité du média. L'association veille
à obtenir des formations au profit de ses membres en matière d'audiovisuel et communication.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
La tournée que l'AMAC a effectué dans l'ensemble des îles en juillet 2010 a permis de constater à quel
point les médias, ont besoin d'un soutien matériel et morale car certains diffusent des produits qui
influent sur le quotidien des populations ou passent des informations collecté à tort et à travers. Les
médias éloignés des grandes villes ne bénéficient d'aucun soutien (formation, financier ou matériels) à
cause de l'éloignement et manque de communication.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
111
D . B U D G E T
I. FORMATION : ATELIER DE 5 JOURS SUR LA PRODUCTION ET LA
PRESENTATION D’EMISSIONS RADIO
Indemnité participants d’Anjouan et Mohéli 95$ x 5 jours x 07 personnes 3 325
Frais de transport des participants Ngazidja 13$ x 5 jours x 13 845
Frais de transports des jeunes cibles 13$ x 5 jours x 10 personnes 650
Formateur 100 x 5 jours x 02 personnes 1 000
Technicien 75$ x 5 jours x 01 personnes 375
Pause-café 10$ x 5 jours x 30 personnes 1 500
Déjeuner 30$ x 5 jours x 30 personnes 4 500
Enregistreur audio à pile 155$ x 20 personnes 3 100
Billets d'avion Anjouan/Moroni 200$ x 05 personnes 1 000
Billets d'avion Mohéli/Moroni/Mohéli 155$ x 02 personnes 310
Cocktail d'ouverture 925
Couverture médiatique de l'évènement 465
Total Formation 17 995 USD
II EQUIPEMENTS DE STUDIOS ET EMETTEURE
Emetteur FM stéréo de 500 W. 4 900
Antenne omnidirectionnelle à 4 éléments 1 050
Mât d’antenne de 30 m. (fabrication locale) 2 500
Total : Centre émetteur radio de 500 W 9 100 Fret 8 450
Total PIDC USS 26 445
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Consommable 325
Coordonnateur du projet 775
Cocktail de fermeture 625
Location salle de travail 155$ x 5 jours 775
Location voiture et essence 775
Total 3 275 USD
112
COMORES
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
PROFESSIONNELLES DES FEMMES
JOURNALISTES DES COMORES
2.
NUMÉRO
IPDC/59 KM/02
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
CATEGORIE 3 : LES MEDIAS COMME
ESPACE DE DEBATS
DEMOCRATIQUES : DANS UN
ENVIRONNEMENT
D’AUTOREGULATION ET DE
RESPECT DU METIER D’INFORMER,
LES MEDIAS REFLETENT ET
REPRESENTENT LA DIVERSITE DES
POINTS DE VUE ET DES CENTRES
D’INTERETS PREVALANT DANS LA
SOCIETE, Y COMPRIS CEUX DES
GROUPES MARGINAUX.
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
RENFORCEMENT DES CAPACITES
5.
SCOPE
(NATIONALE, REGIONALE,
INTERREGIONALE)
NATIONALE
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
AIDE À LA FORMATION
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
13,377 USD
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
11,676 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
ASSOCIATION DES FEMMES
COMORIENNES DE LA PRESSE
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
BUREAU DE L’UNESCO POUR
L’AFRIQUE DE L’EST
11.
LOCALISATION
MORONI, COMORES
113
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
ASSOCIATION DES FEMMES
COMORIENNES DE LA PRESSE
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
L’avènement de la démocratie aux Comores aux années 1990 a été marqué par une éclosion médiatique
en matière de presse écrite et audio-visuelle même si les journaux naissent et disparaissent à cause du
coût de financement qui leur est insupportable. Des radios et télévisions communautaires ont ouvert un
peu partout dans le pays malgré le manque de formation dans le domaine de journalisme et de
communication dans l’ensemble du territoire national. Le pays ne dispose pas d’une école de
journalisme et ce manque de formation entrave le fonctionnement des médias de façon générale. Les
journalistes sont tous formés sur le tas à l’exception de quelques uns formés à la fin des années 1980 par
la branche de l’ancienne école nationale d’enseignement supérieur qui n’a pas été épargné lors de la
fermeture de cette institution universitaire.
Les femmes journalistes membres de l’AFCP sont conscientes des lacunes qui les empêchent de
s’affirmer dans le métier et d’occuper pleinement la place qui est la leur dans le développement du pays.
Le manque de formation formelle de la plupart de journalistes exerçant aux Comores constitue un frein
l’émancipation de la femme comorienne. Les femmes journalistes étant absentes dans des domaines
comme la politique et l’économie, avec des productions qui laissent à désirer sur le plan social qui leur
sont pourtant ouvertes dans leur média. Les femmes également intègrent les médias mais sans formation
de base et sans possibilité de formation continue, ce qui ne facilite pas leur épanouissement dans ce
métier et à cause de nombreuses lacunes. Elles n’arrivent pas à influer sur le combat pour la promotion
de la femme comorienne de façon générale et de la femme journaliste en particulier.
Dans ce contexte, l’objectif principal de ce projet est bien le renforcement des capacités des femmes
membres de l’AFCP en termes de connaissances sur les techniques d’écriture de reportage et d’interview
sans pour autant négliger l’objectif transversal concernant la promotion de l’égalité de genre à l’intérieur
des médias comoriens ainsi que des contenus qu’ils produisent/diffusent. Dans ce sens, il faut souligner
que les femmes journalistes comoriennes souffrent toujours de la discrimination aussi bien sur le plan de
la promotion à l’intérieur des médias que sur celui des tâches à accomplir. Rarement elles sont choisies
pour aller couvrir des sujets « sérieux » (politique nationale, économie, etc.) restant la plupart du temps
confinées dans des sujets et des tâches qualifiés « féminins », comme la santé, la famille, l’animation
d’émissions pour les enfants, etc. C’est la raison pour laquelle un appui à la formation des femmes
journalistes comoriennes s’avère nécessaire pour qu’elles puissent agir depuis les médias où elles
travaillent et être partie prenantes du changement au sein de leurs organisations.
Le projet propose donc un atelier de formation sur la réalisation d’un reportage et de l’interview
journalistique mais aussi les principes de l’étique et de la dotontologie journalisque, pour une durée
d’une semaine, au profit de 20 membres de l’Association des femmes comoriennes de la presse (AFCP).
La formation se fera en deux temps : une partie théorique qui abordera des thèmes comme la définition
de l’information, du reportage par rapport à d’autres genres journalistiques comme l’enquête, le compte
rendu, les étapes de réalisation du reportage, l’intérêt du reportage et de l’interview et leurs intérêts par
rapport aux autres genres journalistiques. D’autre part la formation se concentrera sur la charte
comorienne de la presse et sur la déontologie journalistique. La deuxième partie sera plutôt pratique avec
114
des reportages sur le terrain qui seront produits en partenariat avec la Radio et télévision comorienne et
la presse écrite comme Al-watwan.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
20 journalistes membres de l’AFCP réparties comme suit :
6 femmes journalistes exerçant dans la presse écrite au niveau de trois îles.
8 femmes journalistes exerçant à la Radio et Télévision des Comores dans les trois îles.
6 femmes journalistes dans les radios et télévisions communautaires. 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Promouvoir la participation des femmes à l’intérieur des médias sur le plan de l’emploi et de la
promotion à travers le renforcement de leurs capacités professionnelles pour élargir l’espace de débats
démocratiques aux Comores.
4. OBJECTIF IMMÉDIAT : 20 femmes membres de l’Association des femmes comoriennes de la presse (AFCP) ayant acquis une formation d’une semaine sur les techniques de réalisation d’un reportage et d’interview journalistique, capables d’exercer leur fonction au sein de leurs médias respectifs tout en tenant compte des règles de traitement de l’information ainsi qu’en respectant les principes et valeurs déontologiques inhérents au métier. 5. RÉSULTATS ATTENDUS : A l’issue de la formation, les 20 femmes membres de l’AFCP formées ont acquis les compétences et le savoir-faire nécessaire pour réaliser correctement des reportages et interviews 6. ACTIVITÉS :
Un atelier de formation d’une semaine (7) jours au profit de 20 femmes membres de l’AFCP sur les
techniques de traitement de l’information de réalisation d’une enquête-reportage.
7. INVESTISSEMENTS : Un formateur en matière de journalisme, capables d’enseigner aux 20 bénéficiaires les fondements théoriques et pratiques du traitement de l’information et des techniques de réalisation de reportage, en tenant compte des particularités du contexte comorien :
Transport inter îles pour les bénéficiaires venant de Ndzouani et Moili ; DSA pour des bénéficiaires venant de Moili et Anjouan ; Frais de déplacement des participants à Ngazidja ; Enregistreurs professionnels pour les participants ; Location rétroprojecteur ; Reproduction de documents ; Pauses cafés et déjeuners ; Frais de reportage sur le terrain.
115
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Ajustement du projet selon la décision du PIDC
X
Identification et recrutement d’un formateur national
X
Cadrage et définition du
programme de la
formation
X
Notification aux
bénéficiaires de la
formation
X
Formation d’une semaine X
Soumission du rapport
d’activité X
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Union des femmes comoriennes de la presse (AFCP) est une organisation qui regroupe presque toutes
les femmes travaillant dans les médias de l’Union des Comores. Créée le 30/04/2013, l’AFCP a pour
objectif :
Promouvoir la place et l'image de la femme dans les médias,
Favoriser l'amélioration des connaissances des femmes journalistes comoriennes par
l'information,
La formation et le perfectionnement professionnels ;
Défendre et protéger ses membres dans l'exercice de leur profession en vue de promouvoir la
liberté de la presse;
Sensibiliser la femme comorienne à s'intéresser à l'actualité tant nationale qu’internationale afin
de mieux s'informer et se cultiver.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
L’AFCP s’est engagée à partager les fruits de l’atelier avec les confrères et consœurs de tous les médias
comoriens. Le matériel de formation sera partage avec les organes de media afin de l’utiliser comme
guide dans les salles de rédaction.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
La mise en œuvre du projet fera l’objet d’un suivi par le bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique
de l’Est. D’autre part l’Association des journalistes de Comores sera également impliquée dans le
cadrage et définition du programme de la formation et les recommandations formulés à la fin de la
formation. Une communique de presse sera distribuer aux organes de presse afin de sensibiliser des
organes de presse de cette initiative. Des interviews radios seront également accordées afin de faire
connaitre l’initiative.
116
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
L’AFCP est une jeune organisation qui n’a pas encore bénéficié d’un financement d’un partenaire. Ses
quelques actions sont la célébration de la journée mondiale de la femme pour l’édition 2013 et les
journées mondiales de la presse 2013 et 2014, des actions qui ont été financées par des fonds propres sur
des contributions personnelles de ses membres. L’AFCP collabore également avec le FNUAP dans le
cadre de préparation des journalistes pour les élections prévues en fin 2014.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
A la fin de la formation, l’AFCP présentera un rapport sur le déroulement de la formation au bureau
régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est..
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
1 formateur national (100 USD * 7jours) 100 USD 700
Transport inter îles pour 4 bénéficiaires (150 USD * 4 trajets) 150 USD 600
DSA pour 4 bénéficiaires venant de Moili et Anjouan (120 USD * 8
nuitées *4 bénéficiaires)
120 USD 3840
Frais de déplacement des participants à Ngazidja (18 USD * 16 participants
* 7 trajets (allee-retour)
2016
Achat de 20 enregistreurs professionnels pour les participants (60 USD *20
participants)
60 USD 1200
Location rétroprojecteur ; (30 USD *7 jours) 30 USD 210
Achat encre pour reproduction de documents (10 USD * 20 kits) 10 USD 200
Achat 10 rames de papier (10 USD *10 ) 10 USD 100
Pauses-cafés et déjeuners (15 USD* 7* 22 participants/formateur/assistant) 15 USD 2310
2 rouleaux Flipchart, (30 USD * 2 rouleaux) 30 USD 60
2 paquets marqueurs, (10 USD *2 paquets) 10 USD 20
Bloc-notes (5 USD *20 participants) 5 USD 100
Boite de stylos 20 USD 20
Frais de reportage sur le terrain (15*20 participants) 15 USD 300
Total 11676
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Location salle (143*7) 1001
Supervision de la formation (100*7) 700
Total 1701
117
DJIBOUTI
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
APPUI DU SYNDICAT DU PERSONNEL
DE LA PRESSE ET DE L’AUDIO-
VISUEL DE DJIBOUTI (SPAD)
2.
NUMÉRO
IPDC/59 DJ/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIAS
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
5.
SCOPE
(NATIONALE, RÉGIONALE,
INTERRÉGIONALE)
NATIONALE
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
AIDE À LA FORMATION
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
13.572 USD
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
11.272 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
SYNDICAT DU PERSONNEL DE LA
PRESSE ET DE L’AUDIO-VISUEL DE
DJIBOUTI (SPAD)
MME AÏCHA AHMED YOUSSOUF
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
MME AÏCHA AHMED YOUSSOUF,
PRESIDENTE DU SPAD
11.
LOCALISATION
DJIBOUTI
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
BUREAU REGIONAL DE L’UNESCO
POUR L’AFRIQUE DE L’EST
SYNDICAT DU PERSONNEL DE LA
PRESSE ET DE L’AUDIO-VISUEL DE
DJIBOUTI (SPAD)
118
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Djibouti est un pays ayant une superficie de 25 180 km et une population estimée à 800.000 habitants
dont 87% de population urbaine. L’arabe et le français sont les deux principales langues du
pays pendant que le Somali et l’Afar sont les autres langues populaires du pays. Il n’y a que le journal
La Nation et Al Qarn qui existent comme journaux publiés à Djibouti. La Nation est imprimée à 1500
exemplaires tandis qu’Al Qarn est imprimé à 1200 exemplaires. A part ces deux journaux, on peut citer
un mensuel « Djibouti » « l’Eveil économique », « le Kalam Kalam », « Human Village ». Le cadre
légal et institutionnel qui gère le secteur de la communication à Djibouti est contenu dans les textes de
lois ci-dessous qui édictent les droits et devoirs des journalistes :
Loi n° 2/AN/92/2eL relative á la liberté de communication (Sept. 1992)
Loi n° 117/AN/01/4, portant organisation du Ministère de la communication, de la culture,
chargé des Postes et des Télécommunications (Jan 2001)
Loi n° 187/AN/o7/5, portant statut du Personnel de la Presse et de l’Audiovisuel (Mars 2007)
La Loi n° 2/AN/92/2eL En 1992 prévoit des peines de prison pour les délits de presse et impose des
exigences d'âge et de nationalité à toute personne. La responsabilité des médias à Djibouti est faite par
règlement de l'Etat grâce à son contrôle sur la Radio Télévision de Djibouti (RTD), le seul service de
radiodiffusion et l'Agence Djiboutienne d’information (ADI).
Il y a deux associations des journalistes à Djibouti, le Mouvement Associatif des Journalistes
Djiboutiens (2007) et l’Association des Journalistes de Djibouti (2008). Depuis 2 ans, les deux
associations se sont transformées en Syndicat et a donné : le Syndicat du Personnel de la Presse et de
l’Audio-visuel de Djibouti (SPAD). Au total, tant les médias imprimés que les médias électroniques ont
un plan de développement avéré qui demanderait un développement des médias axé sur la connaissance.
L’adhérence a l’étique du journalisme, qui détermine la qualité des médias professionnels progresse
lentement a Djibouti. D’autre part le journalisme d’investigation est rare à Djibouti et les journalistes
sont mal équipés pour effectuer le journalisme d'investigation. Ceci est démontré dans les articles de
presses et des émissions fréquentes de divertissement, des sports et des rapports d'événements Tout ce
qui nécessite moins d’enquête.
Deux séries de formation de 2 jours seront organisés, une série pour la presse écrite et une série pour les
medias audiovisuels. Le manuel de l’UNESCO : L’enquête par hypothèse : manuel du journaliste
d’investigation sera utilise pour la formation de 40 journalistes dont 21 femmes journalistes.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
20 Journalistes de la presse écrite du Journal La Nation (français) et Al Qarn (Arabe) et 20 journalistes
de l’audio-visuel de la Radiotélévision de Djibouti. Au total 40 journalistes vont être conviés à cette
formation. 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Le projet doit contribuer à la formation en journalisme d’investigation qui permettra à lever les principaux obstacles aux enquêtes approfondies et de qualité. Le message qu’il faut passer est qu’il n’y a
119
pas de moyen rapide de réaliser de bons articles et que les enquêtes qui nécessitent du temps et du travail valent toujours les efforts qu’on leur consacre. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT : L’offre de programme de formation en journalisme d’investigation va permettre de faire un travail de fond en journalisme. 40 journalistes (21 de femmes et 19 d’hommes) de la presse écrite et de la radio vont acquérir des compétences sur le journalisme d’investigation. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :
- Quarante journalistes formés (21 de femmes et 19 d’hommes) capables de réaliser le
journalisme d'investigation ; - Utilisation de la publication UNESCO : L’enquête par hypothèse : manuel du journaliste
d’investigation et application de cette publication dans le contexte du Djibouti - Discussions sur l’aspect genre dans le journalisme d’investigation en utilisant la méthode d'auto-
évaluation du point focal genre
6. ACTIVITÉS :
1. Pendant 2 jours, la formation en journalisme d’investigation sera organisée à Kulan Center
pour les 20 participants de l’audio-visuel
2. Pendant 2 jours, la formation en journalisme d’investigation sera organisée à Kulan Center
pour les 20 participants de la presse écrite.
3. La création du centre des ressources documentaires au sein du SPAD ;
7. INVESTISSEMENTS :
Recrutement d'un formateur pour former sur les thèmes suivants : Introduction au journalisme
d’investigation, Utiliser l’hypothèse, vérification des données, utiliser des sources humaines,
S’organiser pour réussir, Ecrire l’enquête, Contrôle qualité : Technique et éthique ;
Manuel de formation de l'UNESCO sur le journalisme d'investigation à l'usage des participants ;
Une salle de formation.
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS/MOIS 1 2 3 4 6 7 8 9 10 11 12
Comite de pilotage des 2 séries de formation
X
Ajustement du projet,
suite à la décision du
PIDC
X
Sélection des
participants et
notification de la
formation
X
Sélection du formateur X X
Préparation du matériel
de formation
120
Préparation de la
formation
X
Formation de la presse
écrite
X
Formation de l’audio-
visuel
X
Rapport final X
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
Un acte fondateur du Syndicat du personnel de la presse et de l’audio-visuel djiboutien (SPAD) a été
signé le 7 juillet 2013 à l'occasion de la 3ème Assemblée générale de l'Association des Journalistes
Djiboutiens (AJD). Le syndicat a pour objectif de défendre les droits et intérêts moraux, matériels des
journalistes et professionnels des médias, la liberté de la presse et d'expression, protéger et renforcer des
droits et des libertés des journalistes et professionnels des médias, tant de la presse publique que privée.
Le SPAD ouvre également pour l’élaboration des conventions collectives. Elle vulgarise les règles de
déontologie professionnelle et de s'assurer de leur application, tout en militant pour l'application pleine
et entière du statut du personnel de la presse et de l'audio-visuel et concourir à son amélioration.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Le Ministère de la Communication et le Syndicat du Personnel de la presse et de l’Audio-visuel de
Djibouti s’engagent d’œuvrer ensemble pour la formation continue des journalistes ainsi que
l’amélioration de moyens documentaires nécessaires pour tout journaliste. Dans le cadre du cours de
formation, les journalistes seront invités à soumettre une idée de l'histoire d'enquête qu'ils poursuivront
après la formation. Les organisateurs feront le suivi des éditeurs et des journalistes à l'égard de cette
mission liée au projet. En outre, les organisateurs vont continuer à suivre tous les stagiaires trois fois par
an, y compris la soumission d'un questionnaire formaté pour suivre leur application dans le domaine de
ce qu'ils ont appris.
11. SUIVI DU PROJET :
Le SPAD en collaboration avec les médias bénéficiaire de la formation assureront la publicité du projet
avant et pendant la mise en œuvre et après l’achèvement du projet. Ce type de communication sera
effectué par l'envoi de lettres d'invitation, communiqués de presse, publicités à la radio et article de
nouvelles des activités menées dans ce projet. En outre, les organisateurs demanderont des organes de
presse de produire des articles/enquêtes au sujet de cette formation avant et après la formation a lieu .La
mise en œuvre du projet sera assuré en coopération avec l’Antenne de l’UNESCO a Djibouti et le bureau
régional de l'UNESCO pour l'Afrique de l’Est. En outre, les organisateurs seront présents à tous les
ateliers, le suivi et l'évaluation de la performance quotidienne du formateur et des participants. Des
recommandations seront faites sur une base quotidienne si nécessaire, pour améliorer la qualité de la
formation.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
L’Antenne de l’UNESCO a pu évaluer l’existence d’une forte volonté politique des autorités
Djiboutiennes et un besoin signifié par le Syndicat des Journalistes de Djibouti quant à la formation au
journalisme d’investigation.
121
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Formateur international 4 jours
(2 jours pour la presse écrite et 2 jours pour l’audio-visuel) à 200 USD
200 USD 800
Billet d’avion du formateur : Sénégal - Djibouti 1660 USD 1660
Hébergement et subsistance du formateur
(6 jours à 132 USD)
132 USD 792
Location de la salle de formation
(4 jours à 400 USD)
400 USD 1600
Pause-café et l’eau
(2 fois par jour x 42 participants x 15 USD)
15 USD 1260
Déjeuners pour 42 participants
(40 journalistes, 1 formateur, 1 assistant x 20 USD)
20 USD 3360
Documentation
((bloc-notes, stylos, etc.) 40 participants x 15 USD)
15 USD 600
4o copies de la publication de l’UNESCO (l’envoie de Paris – Djibouti) 1200
Total 11272
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordination du projet 150 USD 1200
Communication (téléphone, internet) 100 800
Suivi et évaluation 300 300
Total 2300
122
KENYA
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DU
PERSONNEL DE BUS RADIO MEDIA
EN PRODUCTION NUMERIQUE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 KE/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
31 359 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Bus Radio Media, Ongata Rongai, Kajiado
County - Kenya. Téléphones : +254
713694155/ +254 720939088 – E-mail :
Contact: Austin Ochola – conseiller
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Les médias kényans forment un secteur industriel diversifié et prospère qui comprend à l’heure actuelle
15 chaînes de TV, 70 stations de radio FM, seize radiodiffuseurs privés, dix-huit radios communautaires
et un nombre non confirmé de journaux et de magazines. Dans le comté de Kajiado où est implantée
Bus Radio Média, il n’y a qu’un journal communautaire (Kajiado County Press) et une station de radio
communautaire : Bus Radio. Bus Radio compte un personnel de quinze membres, dont cinq seulement
certifiées en communication de masse/journalisme de radiodiffusion de divers instituts universitaires
kenyans tandis que dix membres n’ont pas reçu de formation ni ne sont éduqués en journalisme tout en
montrant diverses qualifications pour les industries du spectacle. C’est pourquoi il est nécessaire de les
doter de savoir-faire qui leur permette d’être actifs avec efficacité et efficience. Le but du projet est
d’améliorer et de renforcer les capacités et compétences de quinze journalistes, en un atelier de trois
jours consacré à la production médiatique numérique pour qu’ils soient à même de collecter, produire,
radiodiffuser, rédiger des informations et utiliser de manière efficace les équipements de production et
de transmission.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Doter de savoir-faire et de connaissances en production médiatique numérique 15 journalistes et reporters - neuf hommes (60 %) et six femmes (40 %) – en activité à Bus Radio Media en un atelier de cinq jours. A l’heure actuelle, Bus Radio Media n’a pas d’émetteur opérationnel. L’émetteur a brûlé suite à un défaut électrique. En dépit de ce manque d’émetteur, la station de radio continue de produire des programmes et de les télécharger sur Sound Cloud. Les émissions postées sont accessibles sur : http://soundcloud.com/bus-radio-fm.
123
3. ACTIVITÉS :
Formation de cinq jours pour dispenser le savoir-faire de base en production médiatique numérique
à quinze journalistes (six femmes et neuf hommes) de Bus Radio Media implantée dans le comté
kenyan de Kajiado.
Achat des équipements de transmission et de production.
Mise en place d’un réseau de correspondants de Bus Radio Media (60 % d’hommes et 40 % de
femmes) sur le terrain dans le comté de Kajiado. Ce comté compte cinq circonscriptions et chaque
circonscription, cinq arrondissements.
Production et radiodiffusion de cinq émissions sur le changement d’attitude, la prise de conscience
environnementale, la toxicomanie, la santé maternelle, les crimes et l’insécurité dans le comté de
Kajiado.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Bus Radio Media est une radio communautaire lancée le 22 janvier 2014. Son directeur est responsable
de la pérennité du niveau de qualité de la radiodiffusion. Son revenu annuel s’élève à 800 000 shillings
kényans et ses sources de revenu comprennent la publicité, les promotions, le sponsoring d’entreprises
comme Tata Chemicals (autrefois Compagnie Magadi Soda), l’administration du comté de Kajiado, les
coopératives et des banques locales comme Equity, etc.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Training
Location de salle de formation 300
Gîte et couvert des participants 4 500
Formateurs nationaux 1 500
Transport local des participants 450
Transport local des formateurs 60
Location de l’équipement son (micro et projecteur) pour cinq jours 2 000
Sous-total 8 810
Modernisation des équipements
2 ordinateurs avec processeur Core 13 2 400
Emetteur de radiodiffusion en FM stéréo de 500 W 4 900
Console de mixage huit canaux avec entrées de communications téléphones 3 100
Enregistreurs flash de Marantz 800
Pylône 2 500
Baies d’antenne 4 couches omnidirectionnelles 1 050
Câble d’alimentation d’antenne 300
Disque dur externe 300
Moniteurs de haut-parleurs 2 000
124
Supports de micro 500
Câble audio 300
Amplificateur de micro à quatre sorties 150
Carte son 100
Logiciel New Myriad 300
Casques 1 000
Micro de studio 499
Générateur de secours 350
Frais d’installation 2 000
Sous-total 22 549
Total PIDC 31 359
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de communication 2 400
Imprévus 1 000
Frais de suivi et d’évaluation 2 000
Rapports 500
Total 5 900
125
MADAGASCAR
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
CREATION D’UN CENTRE MULTIMEDIA
D’ACCOMPAGNEMENT, DE
FORMATION ET DE
PERFECTIONNEMENT DES
JOURNALISTES
2.
NUMÉRO
IPDC/59 MG/01
3.
CATÉGORIE DES
INDICATEURS DE
DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
RENFORCEMENT DE CAPACITE DES
JOURNALISTES PROFESSIONNELS,
PLURALISME DES MEDIAS
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU
PIDC
DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES
HUMAINES
5.
SCOPE
NATIONALE
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
FINANCEMENT
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
$20.000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU
PIDC
$17.000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
ASSOCIATION CENTRE DE PRESSE
MALAGASY
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
L’ASSOCIATION CENTRE DE PRESSE
MALAGASY ET SES PARTENAIRES
11.
LOCALISATION ANTANANARIVO - MADAGASCAR
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Association Centre de Presse Malagasy
Près Lot II M 85 Ter Antsakaviro
Antananarivo 101 – MADAGASCAR
126
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La majorité des journalistes en activité à Madagascar ne sont pas issus d’une école de journalisme. Les
filières journalisme sont peu nombreuses et les sortants n’optent pas forcément pour une carrière de
journaliste. Il existe un déficit en termes de compétences et de connaissances chez de nombreux
journalistes malgaches essentiellement formés sur le tas. Le problème touche aussi bien les jeunes
nouveaux venus dans le métier que des professionnels depuis plus de 3 ans. Cela démontre que la
formation sur le tas a des limites. Des opportunités de formation de courte duré existent, mais les
ateliers de formation thématique dans le domaine du journalisme ne permettent que de dispenser les
bases ou approfondir une pratique particulière du métier. Ce sont des actions ponctuelles et il n’y a pas
de suivi pour la mise en pratique. D’autre part, les journalistes ne sont pas toujours disposés ni
disponibles à suivre les ateliers de formation. Les patrons de presse n’investissent pas dans la formation
et les formations proposées ne répondent pas toujours aux réels besoins des journalistes.
Les journalistes sont décriés par les politiciens et par le public pour leur manque de compétence,
d’objectivité et d’honnêteté. Or, cela doit être le rôle du journaliste d’éclairer l’opinion sur le manque
de compétence, d’intégrité ou d’honnêteté des hommes politiques. Le traitement d’un même sujet par
les différents médias est très homogène. Il n’y a pas suffisamment de travail journalistique puisque la
plupart se positionnent en porte-voix des entités qui font une conférence de presse. Les journalistes
reproduisent les informations de leurs confrères. Il y a un écart important entre les niveaux de
compétences des journalistes selon la notoriété du média. Il y a très peu de presse spécialisée qui
s’adresse à un public défini comme les paysans, les étudiants, les personnes malades, les personnes
partageant un centre d’intérêt, les professionnels d’un métier. Il n’y a pas de système d’information qui
permet aux journalistes de se former, de s’informer et de partager. Les journalistes se déplacent
rarement pour consulter une documentation ou un ouvrage sur leur métier.
Les journalistes ne connaissent pas suffisamment leur mission ni leur rôle, se laissant manipuler
volontairement ou non par ceux qui veulent influencer l’opinion. Ils ne sont pas assez influents pour
agir positivement sur la démocratie et la bonne gouvernance.
Le Centre de Presse Malagasy (CPM) est une entité qui œuvre pour la professionnalisation des
journalistes, la pluralité des médias et le rôle de la presse dans la mise en place de la démocratie et de la
bonne gouvernance.
Le projet vise à obtenir un soutien à l’amélioration des offres de formations en journalisme a travers une
plateforme multimédia qui propose une formation continu aux 250 journalistes quel que soit le média,
membre ou non du Centre de Presse Malagasy. Cette plateforme sera basée sur les modèles de cursus
pour la formation au journalisme de l’UNESCO.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE : 250 des journalistes en activité, quel que soit le média, membre ou non du Centre de Presse Malagasy. Eventuellement la plateforme multimédia peut aussi servir les salariés d’un média qui assurent des tâches liées au journalisme ou le personnel d’un média qui souhaite se convertir dans le journalisme.
127
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Amélioration de la capitale compétence des journalistes malgaches tout au long de sa carrière par un savoir-faire et un savoir-être professionnel qui constituent le fondement de la liberté d’expression, du pluralisme et de la diversité. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT : Les journalistes et futurs journalistes malgaches dispose d’une plate-forme multimédia qui abrite un centre de formation et une plate-forme d’échange afin de se former, de se spécialiser, de s’informer sur le métier. Les discussions sur cette plateforme contribueront à l’élaboration d’un curriculum de formation des journalistes basée sur les modèles de cursus pour la formation au journalisme de l’ÚNESCO. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :
Au moins 50 questions sont formulées sur la manière de traiter une information, de mener un
reportage grâce à la plateforme multimédia ;
Au moins 50 conseils et 50 leçons sont formulés par des coachs prodiguent qui seront dépersonnalisés
pour les mettre à la disposition de tous les membres inscrits sur la plate-forme multimédia.
Au moins 10 thématiques de formation (base sur les modèles de cursus pour la formation au
journalisme) mis à la disposition des journalistes qui répondent à des besoins spécifiques des
journalistes.
6. ACTIVITÉS :
Sollicitation des journalistes à formuler leurs besoins de formation a travers une enquête enligne ;
Sélection des intervenants professionnels qui peuvent répondre aux besoins de formation, suite à
l’enquête enligne ;
Conception des curriculums de formation qui correspondent aux besoins de formation ;
Réponse personnalisée à la question formulée par le journaliste. Les questions seront également
reformulées dans une leçon ou en exemple pratique pour tous les journalistes ;
Conception et réalisation de la plate-forme multimédia ;
Mise à jour et animation du centre multimédia ;
Campagnes de sensibilisation pour promouvoir le Centre multimédia. La campagne constituera entre
autres 05 ateliers de 01 journée sur l’utilisation de la plate-forme. Elle sera par la suite développée avec
d’autres partenariats pour toucher plus de régions.
7. INVESTISSEMENTS :
- Travaux de consultance
- Conception plate-forme multimédia
- Réalisation plate-forme
- Conception curriculum
- Formateurs et intervenants professionnels
- Animation du centre
- Equipements
- Sensibilisation des journalistes
- Suivi & évaluation
128
- Rapport
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Consultance : Etudes des besoins, partnariat, cahier des charges
X X
Conception plate-forme X
Réalisation plate-forme X X
Conception curriculum X X X X
Conception des contenus
avec les Formateurs
X X X X X X X X X X
Lancement du centre
multimédia
X
Optimisation X X X
Animation du centre X X X X X X X X
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le projet sera piloté par l’Association Centre de Presse Malagasy avec la contribution d’un département
universitaire qui propose une formation en journalisme et des associations de journalistes.
Mis en place à l’initiative d’un consortium de bailleurs de fonds en 2011, le Centre de Presse
Malagasy ou « Ivon-gazety Malagasy » est géré par une association depuis janvier 2014. Il a pour
mission de contribuer à la promotion de la démocratie, renforcer les capacités des journalistes malgaches
et améliorer leur professionnalisme. Le CPM compte plus de 700 membres qui sont des journalistes,
étudiants en communication et en journalisme, ainsi que des personnes issues de la société civile, dont
des jeunes membres d’association œuvrant pour la protection de l’environnement. La fréquentation
physique du centre est cependant très peu élevée. Le CPM accueille des sessions de formation, des
conférences de presse, des réunions professionnelles et associatives, des rencontres sous les thématiques
qui lui sont chères. Il dispose d’une salle, d’un centre de documentation et d’un centre multimédia.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Créer un curriculum de formation à partir des besoins du journaliste est une expérience nouvelle. On part
des cas pratiques pour aboutir à une théorisation pour que le conseil ou la leçon soit applicable par tous,
dans un cas similaire. La demande d’information et de formation est formulée en question. Des questions
simples qui permettent de combler le manque de formation des journalistes pour renforcer leur savoir-
faire et leur savoir-être. La plate-forme a l’avantage de s’adresser à plus de journalistes et étudiants que
les ateliers de formation classiques dans lesquels les places sont limitées. La durée de la formation est
illimitée, tant que les leçons et les cas pratiques étudiés restent disponibles en ligne. A la fin de la
première phase du projet, la plate-forme fonctionnera par des échanges entre professionnels et un
coaching personnalisé. Le Centre de Presse Malagasy jouera le rôle d’intermédiaire entre celui qui
formule la question et celui qui donne la réponse. Il oriente les nouveaux utilisateurs vers le contenu si la
question a déjà été formulée.
129
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
Le Centre de Presse Malagasy assure le suivi du projet par des statistiques sur la fréquentation de la
plate-forme, la qualité des utilisateurs, le nombre et les types de contenus, la nature des demandes, la
couverture géographique. Il rend compte auprès de ses partenaires universitaires et auprès de la
représentation de l’UNESCO.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
A Madagascar, les formations proposées sont ponctuels et les journalistes formés ne sont pas suivis dans
leur évolution. Il est coûteux d’organiser ces sessions de formation dans les régions alors que l’accès
internet à haut débit est très répandu grâce au backbone national et aux réseaux complémentaires.
Le choix d’une plate-forme de formation en ligne se justifie par la possibilité pour le journaliste de
formuler une demande particulière et d’accéder aux contenus qui sont conçus à partir de la demande des
autres utilisateurs, l’absence de contraintes temps puisque le journaliste n’a pas besoin de s’absenter 5
jours pour suivre une formation, le partage d’expérience entre les journalistes anciens et les nouveaux, la
possibilité d’enrichir un savoir collectif à partir d’un contexte malgache.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Le Centre de Presse Malagasy fournit un compte rendu à ses partenaires et au bailleur de fonds à chaque
étape du projet : la conception et la réalisation, le lancement, le développement, la préparation de l’après-
projet, la fin du cycle du projet.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
L’Association CENTRE DE PRESSE MALAGASY a pour ambition d’élargir le centre multimédia
d’accompagnement, de formation et de perfectionnement de journalistes avec des projets annexes tel
qu’un centre de documentation et de veille sur les médias et le métier de journaliste, un blog des
journalistes, une formation des communicants avec la presse…
Cette première phase du projet vise à mettre en place les fondations afin de s’assurer une continuité à
moindre coût. D’autres partenaires seront sollicités pour renforcer un volet précis du projet : connexion
internet, organisation d’ateliers de sensibilisation dans les régions - à part les régions pilotes.
Le budget ci-dessus constitue donc le nécessaire pour démarrer et développer le projet afin de rendre sa
pérennité possible.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
I – TRAVAUX DE CONSULTANCE
Définition des modalités de la gestion du projet 400
Etudes des besoins et des profils des utilisateurs 400
Protocole de partenariat avec des partenaires techniques et financiers 400
130
Négociation avec les intervenants professionnels 400
Rédaction des cahiers des charges pour chaque intervenant 400
Total Consultance : 2000
II- CONCEPTION DE LA PLATE-FORME
Rédaction du cahier des charges 400
Interface graphique et ergonomie 600
Définition des rubriques et du concept de navigation 300
Définition des fonctionnalités 200
Total Conception de la plate-forme : 1.500
III- REALISATION DE LA PLATE-FORME
Paramétrage du CMS 500
Intégration de fonctionnalités 500
Hébergement sur un serveur local (dans le pays) 200
Tests et optimisation 300
Total Réalisation de la plate-forme : 1.500
IV- CONCEPTION DU CURRICULUM DE FORMATION
Travaux de consultance (cahier des charges, description des contenus et de la
forme)
250
Travaux de documentation 500
Création de 50 fiches de formation 25 1250
Total Conception curriculum : 2.000
V-FORMATEURS ET INTERVENANTS PROFESSIONNELS
50 coachings de professionnel 25 1250
01 coordonateur des formations (11 mois) 2750
Total Formateurs et intervenants professionnels : 4.000
VI – ANIMATION DU CENTRE DE FORMATION EN LIGNE
01 Responsable éditorial (10 mois) 20 2000
01 animateur (10 mois) 10 1000
Total Animation du centre : 3.000
VII- SENSIBILISATION DES JOURNALISTES
Déplacement dans 5 régions pilotes à forte concentration médiatique 200 1000
Relations – presse, visite des médias et/ou intervention dans le média 250
Animation d’une journée de présentation de la plate-forme (05 journées) 150 750
131
Total sensibilisation des journalistes 2.000
VIII- EQUIPEMENTS
Achat ordinateur portable 450
Achat vidéo projecteur 450
Achat tablette 100
Total équipements 1.000
Total PIDC 17.000 USD
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordination du projet 1.500
Communication 1.000
Suivi et évaluation 300
Rapport 200
Total 3.000 USD
132
MADAGASCAR
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1. TITRE SENSIBILISATION ET FORMATION
POUR COMPRENDRE LE CODE DE
LA COMMUNICATION
2. NUMERO IPDC/59 MG/02
3. CATEGORIE DES INDICATEURS DE
DEVELOPPEMENT DES MEDIAS
CATEGORIE 4 SUR LE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
4. DOMAINE DE PRIORITE DU PIDC - RENFORCEMENT DES
CAPACITES
5. PORTEE NATIONALE
6. TYPE D’AIDE DEMANDEE EQUIPEMENT/AIDE A LA
FORMATION
7. COÛT TOTAL DU PROJET USD 20,971
8. MONTANT DEMANDE AU PIDC USD 28,471
9. BENEFICIAIRE DU PROJET Média en Action pour la Formation
(MAF). Siège : Lot AF 17 C, Villa Tsara
Lavitra, Ambohitrarahaba. N° de
téléphone : 033 15 700 33. e-mail :
[email protected]. Personne à
contacter : Le Président de l’Association,
RADAVIDSON Jorlyn Edouard
10. MAÎTRE D’ŒUVRE Bureau de l’UNESCO en Afrique de
l’EST
11. LOCALISATION Madagascar
12. PROJET PREPARE PAR RADAVIDSON Jorlyn Edouard, Le
Président de l’Association MAF
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET
Madagascar progresse dans le domaine de pluralisme, convergence et la diversité des médias. Il compte
actuellement trente (30) journaux dans le domaine de la presse écrite dont vingt-et-un (21) quotidiens et
neuf (9) autres périodiques en Français, huit (8) de médias électroniques privés et publics. Il y a des radios
communautaires mais non répertoriés officiellement.
Média en Action pour la Formation (MAF) œuvre depuis 2013 dans la promotion de l’éthique et la
déontologie du métier d’informer et des échanges multisectoriels à la fois nationaux et internationaux. Le
programme de formation et de sensibilisation à l’égard des journalistes pendant la période électorale 2013
en collaboration avec la CENIT et l’OIF, a permis a la MAF de faire signer une charte d’engagement et de
133
la déontologie à 500 journalistes, grâce à des séminaires tenus dans plusieurs villes de Madagascar. La
MAF œuvre pour défendre les libertés fondamentales et pour crédibiliser la presse locale.
La normalisation des activités du journalisme s’avère nécessaire aussi bien pour la promotion de la liberté
d’expression avec les mêmes balises que l’unicité des règles gouvernant tous les médias à Madagascar. Vu
la situation actuelle du changement politique au Madagascar et la place des médias à Madagascar, la MAF
travaille en amont de l’adoption du code de communication. Le code de la communication apporte un
régime de régulation favorable à la liberté d’expression, au renforcement du pluralisme et à la diversité
médiatique. L’élaboration du Code de communication favorable au soutien, à la normalisation, à la sécurité
et comme balise commun aux médias tout en constituant le fondement de la liberté d‘expression, du
pluralisme et de la diversité. Une fois que ce code de la communication est adopté, il est indispensable que
les professionnels des medias prennent connaissance de ce nouveau code et que les professionnels des
medias soient formés sur sa mise en œuvre. Le Code de la communication est prévu être adopté par le
Parlement en mai 2015. Une vulgarisation auprès des journalistes, notamment ceux et celles travaillant dans
les régions, est indispensable pour une meilleures compréhension et appropriation et assurer sa mise en
application.
Le projet vise à obtenir un soutien a la sensibilisation et la formation d’une journée à 240 journalistes dans
12 villes à Madagascar sur le Code de communication. Les villes concernées sont : Antananarivo,
Toamasina, Mahajanga, Antsirabe, Antsiranana, Fianarantsoa, Toliary, Ambatondrazaka, Manakara,
Morondava, Tolagnaro, et Nosy Be. Par groupe de 20 journalistes par ville (60% hommes, 40% femmes) ils
assisteront à mieux comprendre sur le Code de communication et seront forme sur l’éthique et la
déontologie comme exprime par la charte d’engagement et de la déontologie des journalistes a Madagascar.
Les journalistes recevront des formations adaptées à leurs besoins ainsi qu’à la compréhension du
développement de la communication et de l’accès à l’information a Madagascar.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE
240 journalistes dans 12 villes à Madagascar : Antananarivo, Toamasina, Mahajanga, Antsirabe,
Antsiranana, Fianarantsoa, Toliary, Ambatondrazaka, Manakara, Morondava, Tolagnaro, et Nosy Be. Basé
par l’égalité de genre, politique en place à Madagascar, la MAF fait appel à des hommes et des femmes
journalistes locales pour la sensibilisation et la formation, dans la mesure du possible d’égalité aussi en
termes de nombre.
3. OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT
Le projet contribue au développement de la bonne gouvernance et de la transparence, en renforçant les
capacités professionnelles en journalisme à Madagascar. Le projet engendre des connaissances relatives à
l’aptitude professionnelle des journalistes et d’autres acteurs dûment formés dans la mise en œuvre d’un
cadre légal conforme avec les normes établies dans le monde en matière de communication et médias.
4. OBJECTIF IMMEDIAT
Après la formation, discussions, débats et analyses de 240 journalistes dans 12 villes a Madagascar pendant
une journée, les journalistes hommes et femmes vont acquérir des compétences et moyens pour comprendre,
et appliquer le code de communication.
5. RESULTATS ATTENDUS
Les journalistes maîtrisent le contenu du Code de la Communication.
134
6. ACTIVITES
Organisation et préparation des 6 animateurs/formateurs (2 animateurs/formateurs par ville). Un animateur
pour animer les échanges sur le Code de la Communication, un formateur sur la déontologie et la charte
d’engagement des medias
Préparation des matériels pour la sensibilisation et la formation
Invitation et sélection des participants pour les 12 villes
Formation des journalistes à Antananarivo
Formation des journalistes à Antsirabe
Formation des journalistes à Ambatondrazaka
Formation des journalistes à Toamasina
Formation des journalistes à Fianarantsoa
Formation des journalistes à Toliary
Formation des journalistes à Mahajanga
Formation journalistes à Antsiranana
Formation journalistes à Manakara
Formation des journalistes à Morondava
Formation des journalistes à Tolagnaro
Formation des journalistes à Nosy Be
Soumission des rapports d’activités
7. INVESTISSEMENTS
Des consultants experts chevronnés et reconnus dans le domaine de la communication comme :
Hervé Rakotozanany
J.E Radavidson
Gérard Rakotonirina
Ruphin Rakotomaharo
Tsitohaina Ramarolahy
Sylvain Ranjalahy
Des dépenses relatives aux missions dans les 12 villes de Madagascar ;
Un projecteur à louer pour les 12 sessions formation.
8. PLAN DE TRAVAIL
ACTIVITES/MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Organisation et préparation des
formateurs
Préparation des matériels pour la
formation
Invitation et sélection des
participants locaux
Formation des journalistes à
Antananarivo
Formation des journalistes à
Antsirabe
135
Formation des journalistes à
Ambatondrazaka
Formation des journalistes à
Toamasina
Formation des journalistes à
Fianarantsoa
Formation des journalistes à
Toliary
Formation des journalistes à
Mahajanga
Formation journalistes à
Antsiranana
Formation journalistes à
Manakara
Formation des journalistes à
Morondava
Formation des journalistes à
Tolagnaro
Formation des journalistes à
Nosy Be
Soumission des rapports
d’activités
9. CADRE INSTITUTIONNEL
La MAF est une Association à vocation sociale, créée le 24 Janvier 2013 sur autorisation officielle du
ministère de l’Intérieur par le récépissé de déclaration de constitution d’association N°105/13-
MI/DIRA/ANT/ ASS, en application de l’ordonnance nº60-133 du 03 Octobre 1960. Elle est composée des
journalistes professionnels, ayant au moins dix (10) années d’expérience, reconnus pour leurs compétences
et au rang de directeur de la rédaction et de rédacteurs en chef. Elle est à la fois indépendante et neutre.
L’association est dirigée de manière collégiale et les décisions sont prises par main levée à la majorité
absolue. Les ressources financières de la MAF proviennent des cotisations des membres, des opérations ou
activités de l’Association, des financements extérieurs, et des dons de diverses formes. Ses membres
permanents et leurs fonctions respectives sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Nº Noms et prénoms Attributions
01 RADAVIDSON Jorlyn Edouard Président
02 RANJALAHY Sylvain Secrétaire Général
03 ANDRIANTSILEFERINTSOA Patrick Trésorier
04 RAHAINGOMALALA Sidonie Trésorier adjoint
05 RAKOTOZANANY Jean Hervé Commissaires aux comptes
06 RANDRIANAVONY Mamy Rivomalala Conseiller
07 RAKOTONIRINA Gérard Patrick Conseiller
136
08 Alexandre Denis Lahiniriko Conseiller
10. VIABILITE A LONG TERME
Le code de la communication influencera tous les journalistes du Madagascar et une meilleure
compréhension du code de la communication permettra des journalistes d’exercer leur métier en respectant
le cadre règlementaire.
11. SUIVI DU PROJET ET PLAN DE COMMUNICATION
A la fin de chaque formation/session de sensibilisation dans les villes susvisées, la MAF dressera un rapport
technique et un rapport financier relatifs au déroulement de la formation, aux nombres de participants ainsi
que les dépenses engagées pour l’accomplissement de la mission.
A cet effet, il y a un service responsable de communication qui servira spécialement comme liaison entre
tous les acteurs concernés et pour la préparation et l’organisation générale pour la tenue de la formation.
12. EVALUATION EFFECTUEES
Des ateliers et formations concernant la charte d’engagement des medias durant la période pré-élection,
organisées par la MAF en 2013 a permis a la MAF de faire des sondages relatifs au développement des
médias dans les provinces de Madagascar. Pendant ces formations il est avéré que l’enjeu est important
pour restaurer l’ordre constitutionnel des medias au Madagascar.
13. RAPPORTS D’ACTIVITE DE L’ORGANISME BENEFICIAIRE
La MAF présentera tous les quatre (4) mois au Bureau de l’UNESCO en Afrique de l’Est un rapport sur le
déroulement des activités du projet, ainsi qu’un rapport faisant apparaitre l’avancement dans la réalisation
du résultat escompté du projet.
Le rapport sera établi par Le Président de la MAF Jorlyn Edouard Radavidson.
C. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
- Sensibilisation durant les périodes électorales concernant les rôles des journalistes et l’importance de
l’information et la communication ;
- Sondages et enquêtes dans chaque province de Madagascar concernant le développement des médias et
le cadre légal de la communication.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis) cours de change : USD 1 = 2492 Ariary
FORMATION 12 SEANCES De SENSIBILISATION ET DE FORMATION
Frais de restauration des participants USD30/jours x 12
jours x 22 personnes
7,920
Indemnité des formateurs nationaux USD 100/jour x 12
jours x 6 pers.)
7,200
Total de transport dans les 11 villes: 4,929
137
Antananarivo - Antsirabe 16
Antananarivo - Ambatondrazaka 320
Antananarivo - Toamasina 64
Antananarivo - Fianarantsoa 80
Antananarivo - Toliary 160
Antananarivo - Mahajanga 48
Antananarivo - Antsiranana (avion) 1928
Antananarivo - Manakara 100
Antananarivo - Morondava 128
Antananarivo - Tolagnaro 160
Antananarivo - Nosy Be (avion) 1928
Sous-total : Formations USD 20,049
EQUIPEMENTS ET FOURNITURES NECESSAIRES
Papier A4 Ram (USD 4 x 12) 52
Location d’ordinateur (USD 50 x 6
unités)
USD 50 x 12 600
Tableau 30
Sonorisation pour 12 conférences USD 20 x 12 240
Sous-total : Equipements et
fournitures nécessaires
922
Total PIDC USD 20971
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BENEFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Personnel (7 mois x 2 pers.) USD 3,500
Communications (connexion, frais publicitaire, rapports,
impressions et photocopies, papiers …)
USD 1,500
Entretien des matériels et coût des transports locaux USD 2,000
Frais divers et Imprévus USD 1,000
Total USD 7,500
138
RWANDA
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DU
RESEAU DES JOURNALISTES
D’EDUCATION DANS LEUR
SPECIALITE
2.
NUMÉRO IPDC/59 RW/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
21 300 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Etoile.com – Blue Nile Building, 3rd Floor,
Amahoro Stadium Avenue, P.O. Box 4538
Kigali. Téléphone : +(250) 788 564 259
Courriel : [email protected]
Contact : Patrice Sengiyumva, directeur
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le paysage médiatique rwandais a profondément changé en termes d’entreprises de médias : il compte à
l’heure actuelle 5 stations de télévision, 18 stations de radio, 40 journaux et 15 plateformes médiatiques
en ligne. Malgré cette libéralisation nouvelle, la croissance et la prospérité des entreprises médiatiques
et du secteur de l’enseignement au Rwanda, il n’y a eu aucun effort tendant à couvrir l’activité scolaire
et d’effectuer des reportages sur l’éducation. Il y a une grande différence entre parler des écoles et
traiter de l’éducation. Ainsi, plusieurs journaux demandent à leurs reporters auprès des écoles de
produire en série plusieurs articles chaque semaine, une manière de faire qui produit des articles
médiocres relatant des différends survenant dans des conseils scolaires et d’autres sujets vite bâclés et
pas vraiment remis dans leur contexte pour aider les lecteurs à comprendre le fonctionnement des écoles
ou les pressions auxquelles elles sont confrontées. Les journalistes d’éducation ont au minimum dès lors
besoin de savoir-faire professionnel sur les différentes théories pédagogiques concurrentes qui rivalisent
pour l’hégémonie dans le secteur de l’enseignement. L’objectif de ce projet est de renforcer les
capacités de 35 journalistes membres du Réseau des journalistes rwandais d’éducation en une formation
de cinq jours au journalisme spécialisé en éducation, en utilisant le Programme modèle d’enseignement
du journalisme de l’UNESCO, à savoir les fondements du journalisme, la législation de la presse,
l’éthique professionnelle, le reportage et les techniques rédactionnelles. La participation sera composée
de 15 journalistes de presse écrite, 10 professionnels de stations de radio, 5 de TV et 3 de médias en
ligne.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Acquisition des compétences et approfondissement des connaissances de journalisme spécialisé en matière d’éducation par 35 journalistes (60 % d’hommes et 40 % de femmes) membres du Réseau des journalistes rwandais spécialisés en éducation en une session de formation de cinq jours.
139
3. ACTIVITÉS :
Session de formation de cinq jours organisée à Etoile.com pour dispenser les savoir-faire et
connaissances essentielles de journalisme spécialisé en matière d’éducation à 35 journalistes (60
% d’hommes et 40 % de femmes) membres du Réseau des journalistes rwandais spécialisés en
questions d’éducation.
Réunions trimestrielles de suivi et évaluation avec les journalistes et rédacteurs en chef dudit
réseau.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Etoile.com est une organisation à but non lucratif créée en 2004 qui sert d’agence de presse. Son
appellation complète est : Agence rwandaise d’édition, recherche, presse et communication. Elle opère
dans le cadre réglementaire rwandais et en conformité avec la loi n° 22/2009 du 12 août 2009 portant
organisation de la presse au Rwanda. Son siège se trouve à Kigali mais elle est active sur l’ensemble du
territoire national. Le mandat d’Etoile.com est de voir, d’évaluer et de communiquer. Son revenu oscille
annuel varie de 50 000 à 100 000 USD. Tous les projets médiatiques d’Etoile.com sont exécutés en
étroite collaboration avec la Commission nationale pour l’UNESCO, l’Association des journalistes
rwandais (ARJ), le Haut Conseil des médias et la Maison de la presse.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Contacts avec les entreprises de médias et identification des formateurs
Repas du personnel en visites de terrain (2 personnes x 5 jours x 10 $) 100
Location de véhicule pour les visites préliminaires aux entreprises (85 $ x 5 jours) 425
Transport des formateurs (2 personnes x 30 $ x 5 jours) 300
Communications (2 personnes x 5 $ x 5 jours) 50
Atelier
Location de salle (200 $ x 5 jours) 1 000
Transport des participants (35 personnes x 40 $ x 2 jours) 2 800
Honoraires des formateurs (4 personnes x 150 $ x 5 jours) 3 000
Gîte (35 personnes x 50 $ x 5 jours) 8 750
Repas et boissons (35 personnes x 10 $ x 5 jours) 1 750
Honoraires des facilitateurs (2 personnes x 25 $ x 5 jours) 1 250
Fournitures (carnets, rétroprojecteur, stylos, marqueur et fichiers) 35 personnes x 25 $ 875
Annonce de la session dans les radios (3 personnes x 100 $ x 2 jours) 300
Photocopie des syllabus des stagiaires : 35 $ x 200 7000
Total PIDC 21 300
140
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Contribution aux réunions d’évaluation et de suivi avec les journalistes (200 $ x 12
mois) 2 400
Coordination et rapports (500 $ x 12 mois) 6 000
Total 8 400
141
RWANDA
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
DES FEMMES JOURNALISTES EN
PRODUCTION DES PROGRAMMES
INTERESSANT LES FEMMES
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RW/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
23 840 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Réseau des radios communautaires du
Rwanda (RCRN)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Ces derniers temps, le Rwanda a connu un impressionnant développement s’agissant de son paysage
médiatique. Depuis la libéralisation des ondes en l’an 2000, le paysage médiatique rwandais a connu
des modifications considérables en termes du nombre d’entreprises de médias et de la qualité des
émissions. A l’heure actuelle, le pays compte plus de 30 stations de radio, trois chaînes de TV, plus de
quarante journaux et divers médias en ligne. C’est à l’issue de toutes ces réformes que le Réseau de
radios communautaires de Rwanda (RCRN) a débuté. Sa principale mission est de promouvoir la liberté
d’expression pour mieux informer les populations de la démocratie et de la bonne gouvernance en
mettant l’accent sur l’équité entre genres en particulier dans les médias. D’après l’étude réalisée par le
Haut Conseil des Médias du Rwanda, « Les femmes dans les médias rwandais » (2012), la ventilation
des journalistes par genre est de 70.81 % masculine et 29.19 % féminine, ce qui indique une inégalité
criante dans le domaine journalistique du pays. La représentation des femmes journalistes en activité
dans les RC s’élève à 23 % selon la même étude. La majorité des stations de RC rwandaises ne traitent
pas encore de sujets relatifs au développement faute d’émissions de qualité consacrées aux sujets
susceptibles de contribuer au développement du pays. La majorité des femmes employées dans les
stations de RC du Rwanda ont bénéficié de peu sinon d’aucune sorte de formation en journalisme et
elles doivent se battre pour produire des reportages significatifs de programmes/informations, ce qui
laisse une portion congrue aux sujets d’intérêt pour les femmes. Ce projet sera exécuté par le RCRN,
instance de coordination des RC rwandaises. Il cherche à renforcer les capacités des femmes
journalistes par l’organisation d’une formation de cinq jours qui leur permette d’acquérir des
connaissances et savoir-faire de production d’émissions de radiodiffusion relatives aux sujets affectant
les femmes rwandaises. La formation utilisera par ailleurs les Indicateurs de médias sensibles au genre
de l’UNESCO (GSIM), indicateurs qui contribuent à l’égalité des genres et à l’autonomisation des
femmes dans et par les médias de toutes sortes, quelles que soient les moyens technologiques utilisés.
142
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Doter en un atelier de quatre jours, 20 femmes journalistes de 10 RC, des compétences et savoir-faire nécessaires à la production des émissions relatives aux questions intéressant les femmes du Rwanda.
3. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le RCRN a été établi en août 2012 par quatre stations de RC opérant au Rwanda comme membres
fondateurs : Radio Izuba (créée en 2009), Radio Huguka (2010), Radio Ishingiro (2011) et Radio
Isangano (2011). Le RCRN compte à l’heure actuelle dix stations de RC membres. Le budget annuel du
réseau est estimé entre 100 000 et 150 000 USD. Les cotisations de ses membres (40 % du total) et les
subventions de donateurs sont ses principales sources de revenu. Pour ce projet, le RCRN collaborera
avec la faculté de communication et journalisme de l’Université catholique de Kabgayi pour bénéficier
de l’expertise de ses professeurs. L’ensemble des ministères concernés ainsi que l’UNESCO seront
consultés pour encadrement et conseil lors des ateliers.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Atelier de 4 jours pour journalistes femmes
Gîte et couvert des participantes 6 440
Honoraires de deux formateurs (2 x 150 $ x 4 jours) + un coordinateur (150 $ x 4 jrs) 1 800
Matériel de formation (rétroprojecteur, stylos, blocs notes, etc.) 600
Achat de vingt petits enregistreurs 3 000
Salle de formation : (150 $/jour x 4 jours) 600
Transport local 500
Un jour de consultation des parties prenantes 400
Sous-total 13 340
Production et diffusion de 50 émissions de sujets intéressant les femmes
Production de 50 programmes radiophoniques (50 $ par programme) 2 500
Diffusion de 50 émissions (100 $ chacune) 5 000
Sous-total 7 500
Suivi et évaluation 3 000
Total 23 840
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de personnel (3 membres x 12 mois) 1 800
Coordinateur : communication (12 mois) 500
Imprévus 1 000
Rapports du projet 500
Total 3 800
143
SOMALIE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE
L’ASSOCIATION DES JOURNALISTES
DU SOMALILAND POUR
CONSOLIDER LES LIBERTES
D’EXPRESSION ET DE LA PRESSE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 SO/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
21 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Association des journalistes du Somaliland
(SOLJA)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Somaliland compte quatorze journaux, quatre stations de télévision, au moins quinze sites populaires
d’information et une chaîne radio nationale. Bien que l’industrie médiatique du Somaliland opère dans
un cadre de régulation restrictive, les médias sont assez fermes dans leur rôle de chiens de garde
publics. A l’heure actuelle la liberté de la presse est confrontée à des graves défis en Somaliland, y
compris l’absence de liberté d’expression, l’application fantaisiste des règles/législation sur les médias,
le harcèlement et l’intimidation à grande échelle de la communauté médiatique, y compris des
arrestations et incarcérations de journalistes ainsi que des fermetures illégales d’entreprises de médias.
Selon le rapport annuel 2013 de l’Association des journalistes du Somaliland (SOLJA), cette même
année 47 journalistes ont été incarcérés, détenus ou encore harcelés sans procès équitable ni transparent
et souvent hors de toute procédure en bonne et due forme. Dans certains cas, les journalistes ont été
maltraités physiquement. A la fin de 2013, le gouvernement a exigé la fermeture du journal Hubaal et
interdit Universal TV. Le 7 avril 2014, la police a fait une descente dans les bureaux du réseau
médiatique Haatuf en alléguant une décision de tribunal et suspendu sine die Haatuf et the Somaliland
Times. Ce projet s’articule sur trois axes : 1) Développement institutionnel : à l’heure actuelle, SOLJA
fonctionne hors de ses bureaux d’Hargeisa mais a des représentants actifs dans toutes les cinq régions
du pays. 2) Rapport annuel : SOLJA publie un rapport annuel qui détaille ses activités et les défis
auxquels sont confrontés les médias du Somaliland. Le rapport est rendu public et présenté aux
partenaires internationaux. Il est critiqué par le gouvernement comme non pertinent. SOLJA marque
que pour avoir une plus grande crédibilité, elle doit faire siennes les normes internationales de
production de rapport. A cette fin, SOLJA sollicite de la formation dispensée par des experts
internationaux, portant sur l’adoption des indicateurs universels de développement des médias définis
par l’UNESCO comme base de confection du rapport. 3) Fonds d’aide juridique : étant donné que les
journalistes sont mal payés en Somaliland et au vu de l’augmentation des arrestations et détensions de
journalistes, le soutien juridique est essentiel pour garantir la préservation de leurs droits. C’est
144
pourquoi ce projet cherche à renforcer les capacités de l’Association des journalistes du Somaliland à
mettre en valeur la liberté d’expression et la liberté de la presse à Hargeisa, en Somaliland.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Renforcement des capacités de 21 participants (15 hommes et six femmes) du comité exécutif et de membres du personnel de l’Association des journalistes du Somaliland par stimulation de la liberté d’expression et de celle des médias à Hargeisa, en Somaliland. 3. ACTIVITÉS :
Session de formation d’une semaine à Hargeisa pour 21 personnes (du comité exécutif et
membres du personnel de SOLJA) à l’utilisation des indicateurs du développement des médias de
l’UNESCO.
Enquête d’une semaine conduite par un expert national pour aider SOLJA à déterminer la
meilleure et la plus rentable structure d’organisation pour garantir que SOLJA a, aujourd’hui et
demain, la capacités de poursuivre ses activités.
Deux missions d’une semaine menées par un expert national pour aider SOLJA à constituer un
fonds d’aide juridique, et ainsi garantir la mise en place d’une gestion financière transparente et
efficace.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Association des journalistes du Somaliland (SOLJA) est la seule instance médiatique existante qui
opère légalement en Somaliland. Elle est composée d’un comité national d’administration et de
représentants de toutes les régions du pays : Awdal, Marodi-jex, Sanaag, Sahil et Sool et Togdheer. Pour
l’heure SOLJA comprend 28 entreprises de médias membres représentant des stations de radio, des
stations de TV, de la presse écrite et des entreprises en ligne ainsi que 283 journalistes professionnels en
contrat de durée indéterminée. SOLJA est financée par les cotisations de ses membres et des
souscriptions mensuelles. SOLJA est une défenderesse de la liberté d’expression, des droits des
journalistes, des droits des travailleurs et de la justice sociale en Somaliland et de plus de 283 membres
dans tout le Somaliland, apportant son assistance quand surgissent des problèmes avec le gouvernement
local. On peut obtenir davantage d’informations sur SOLJA sur www.ururkasolja.org.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Expert international pour l’organisation institutionnelle (10 jours x 250$ - 2 jours de
voyage, 5 jours à Hargeisa, 3 jours de rédaction du rapport) 2 500
Ticket de l’expert international depuis Europe : 1 500 $. Per diem (gîte et couvert à
100 $ x 7 jours) 2 200
Expert international en indicateurs de développement des médias (20 jours x 250 $)- 4
jours de voyage, 12 jours à Hargeisa, 4 jours de soutien à distance 5 000
Transport de l’expert international : 2 tickets x 1 500 $. Per diem à 100 $ x 14 jours 4 400
Dépenses de l’atelier de formation (location de voiture (500 $) et frais de voyage/de
subsistance pour participants de 5 participants x 2 jours à 50 $/jour 1 000
Expert local pour la création du fonds d’aide judiciaire – frais de consultation : 20 3 000
145
jours x 150 $)
Frais d’enregistrement et autres de création du Fonds d’aide judiciaire 1 000
Subvention au fonds d’aide judiciaire 2 500
Total PIDC 21 600
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Location de salle de formation : 200 $/jour et 10 $ x 5 jours x 22 personnes 2 100
Imprévus 500
Rapports du projet 250
Total 2 850
146
OUGANDA
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DU JOURNALISME
DE PAIX DANS LE NORD OUGANDAIS
2.
NUMÉRO
IPDC/59 UG/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
25 850 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Club des médias du nord de l’Ouganda
(NUMEC) - BP 346, Gulu, Lower
Churchill Drive, Senior Quarters, Gulu
Contact : Moses Odokonyero
Tél : +256 712 262 244/+256 471 660 363
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
On peut remonter la croissance de l’industrie médiatique de l’Ouganda à la politique de libéralisation
décidée par le gouvernement à la fin des années ’80. De 1996 à 2009 le nombre de stations de radio
dotées de licence a crû de plus de mille fois en Ouganda, passant de 14 vers la fin de 1996 à 214 en
20081. Selon la Commission ougandaise des communications (UCC), la plupart des stations de radio
étaient implantées autour de Kampala la capitale du pays mais aujourd’hui elles sont répandues sur tout
le territoire et le seul nord de l’Ouganda compte plus de 50 radios agrées2. En 2006, après vingt de
conflit, le gouvernement ougandais et la RLA ont signé un accord de cessation des hostilités3 à Juba,
capitale du Soudan du Sud. Il y a maintenant huit ans qu’a pris fin le conflit opposant le gouvernement
ougandais et les rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur qui a entraîné le déplacement de près de
deux millions de gens de leurs maisons et villages du nord de l’Ouganda pour s’installer dans des
camps4. Ce conflit qui a eu pour théâtre le nord de l’Ouganda a aussi affecté les pays voisins de
l’Ouganda. Dans un cas comme celui du nord de l’Ouganda, les médias ont un rôle vital à jouer par les
reportages d’après-guerre équitables et responsables. Dans cet objectif, les journalistes en activité dans
les entreprises de médias du nord de l’Ouganda doivent faire leur le relativement nouveau secteur du
journalisme de paix. C’est pourquoi ce projet vise le renforcement des capacités des journalistes par une
formation de trois jours au journalisme de paix à l’intention de 80 professionnels (50 % de femmes et
autant d’hommes) à Arua, Gulu, Kitgum, Lira, Soroti dans le nord de l’Ouganda. Le projet soutiendra
en priorité les journalistes de radio parce que la radio est le média de communication de masse
prédominant pour les publics des campagnes en Ouganda, y compris dans le nord du pays. Le
programme modèle d’enseignement de journalisme de l’UNESCO, c’est-à-dire des fondamentaux du
journalisme, du droit de la presse, du reportage et des techniques rédactionnelles, de l’éthique de la
presse et les Indicateurs des médias attentifs au genre de l’UNESCO (GSIM) serviront de guides dans
l’élaboration du programme de formation dispensée lors de l’atelier de trois jours en Ouganda.
147
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Acquisition de savoir-faire et des connaissances en journalisme de paix par 80 professionnels (50 %
d’hommes et 50 % de femmes) en activité dans des entreprises médiatiques des districts d’Arua, Gulu,
Kitgum, Lira, Soroti (nord de l’Ouganda) en des ateliers de trois jours organisés dans chaque région.
3. ACTIVITÉS :
1. Formations de trois jours dans les districts d’Arua, Gulu, Kitgum, Lira pour dispenser les
connaissances et savoir-faire fondamentaux de journalisme de paix à 80 journalistes dont des
directeurs de radio, des journalistes citoyens, des présentateurs de radio et des animateurs de talk
shows (50 % d’hommes et 50 % de femmes) en activité dans le nord de l’Ouganda.
2. Impression de 200 exemplaires du cours à distribuer dans le nord de l’Ouganda.
3. Production de 10 épisodes de série radiophonique sur quelque sujet touchant des initiatives de
consolidation de la paix à diffuser au nord de l’Ouganda.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
NUMEC a été fondé il y a douze ans mais il ne l’était pas officiellement avant 2007 lorsqu’il a été
immatriculé comme organisation de nature communautaire (CBO) à Gulu et reconnu en 2009 comme
société à responsabilité limitée (à but non lucratif). Sa mission consiste à « incorporer le rôle critique des
médias et de la communication dans les objectifs stratégiques des acteurs et parties prenantes (du
développement) du nord de l’Ouganda ». L’essentiel de ses ressources proviennent d’organisations de
donateurs. Mais NUMEC possède un studio de production radio, des chaises et des tentes, des
photocopieuses, des scanners, grâce auxquels il tire des revenus nécessaires aux frais des factures
d’électricité, d’essence pour les courses et les services d’un générateur pour ses bureaux, entre autres.
L’autre source de revenus réside dans ses 80 ou plus membres qui paient une cotisation annuelle. Le
budget annuel pour l’exercice fiscal 2014 s’est élevé à 80 millions de shillings ougandais.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Gîte et couvert des participants : 50 $ x 15 personnes et 3 jours 6 750
Gîte et couvert des formateurs + NUMEC : 50 $ x 4 personnes x 4 jours 2 400
Transport local des participants 40 $ x 20 personnes 2 400
Transport local des formateurs + NUMEC 1 800
Premier formateur local (5 jours x 170 $ x 3 formations) 2 550
Second formateur local (5 jours x 130 $ x 3 formations) 1 950
Production d’une série de 10 épisodes par des professionnels formés 8 000
Total 25 850
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Matériels de formation et de visibilité, location de matériels pédagogiques 1 350
Location de salles 900
148
Communications 900
Formateurs/intervenants invités 1 500
Equipements (portables, projecteurs) 3 500
Total 8 150
(1) Un rapport d’analyse SWOT (sigle anglais pour forces, faiblesses, opportunités et menaces) dans dix RC de la région méridionale acholi,
mars 2009 ;
(2) http://www.ucc.co.ug/files/downloads/Radio%20&%20TV%20Stations%20in%20Uganda%20as%20of%201%20December %202011.pdf
(3) http://northernuganda.usvpp.gov/uploads/images/CC7WoA_oEcZPzABUMOk86w/coha_addendum2signed1216.pdf
(4) http://www.unhcr.org/4f06e2a79.html
149
OUGANDA
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
GUIDE DE PRODUCTION DE
PROGRAMMES DE GENRE POUR LES
RADIOS COMMUNAUTAIRES
2.
NUMÉRO
IPDC/59 UG/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
20 660 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Réseau des médias communautaires
d’Ouganda – Plot 59 Nkrumah Road
Room 13 – Téléphone : + 256 414234924
Okello Jimmy : [email protected]
Téléphone : +256 772660686
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le paysage médiatique ougandais est dominé par deux conglomérats, le groupe Vision et le groupe
Nation Medias (NMG). Le groupe Vision a cinq stations de radio FM qui diffusent dans les principales
langues du pays et ciblent des régions géographiques : Vision Voice (en anglais, centre), Bukedde FM
(luganda, centre), Radio West, Runyankore, sud-ouest), Etop Radio (ateso, nord-est), Radio Rupiny
(langi, nord). La compagnie a également lancé une chaîne de TV, Bukedde TV, qui vise le public de
langue lunganda. NMG, le deuxième grand opérateur du marché de la presse, est basé à Nairobi au
Kenya. En Ouganda, il possède le Monitor qui est un ensemble de journaux comprenant Daily Monitor,
Saturday Monitor et Sunday Monitor et aussi une station de TV, NTV Uganda. Le Projet de suivi
mondial des médias (GMMP), la recherche la plus large et la plus significative du monde sur le genre
dans les médias, constate qu’en Ouganda sur un total de 101 professionnels, il y a 24 % de femmes et
76 % d’hommes parmi les présentateurs, 26 % de femmes et 74 % d’hommes chez les reporters et enfin
les sujets retenus sont à 24 % féminins et 76% masculins. Le besoin de connaissances et de
compréhension du genre est un prélude à la nécessité de bâtir une communauté juste et équitable qui
entretient et promeut le respect de genres pour tous. Le traitement biaisé des questions de genre par les
médias de masse comme la radio peut induire la méfiance des gens les uns envers les autres et la
mésentente au sein de la communauté. C’est à cet égard que les professionnels de médias
communautaires doivent avoir une bonne connaissance du traitement des affaires et des droits de genres
non seulement juste pour éviter de commettre des erreurs dans les reportages mais pour aborder ces
sujets dans une perspective positive susceptible d’efficacement réaliser et diffuser des émissions
sensibles aux droits de genres de telle façon que les gens n’en prennent pas seulement conscience mais
soient en mesure de communiquer à propos du genre et d’adopter les meilleures pratiques en la matière.
Les stations de radio communautaire d’Ouganda comme plusieurs chaînes rurales du pays n’ont pas de
ressources nécessaires au recrutement de journalistes qualifiés capables de traiter les questions de genre.
Dans la mesure où il y a des journalistes susceptibles d’écrire sur les sujets relatifs au genre, ils ont
150
encore besoin d’approfondir leurs connaissances et savoir-faire pour renforcer leur aptitude à traiter et
produire des émissions relatives au genre pour la radio. Ce projet cherche de ce fait à définir les
directives nécessaires à la production des programmes de genre qui peuvent être adaptés aux stations de
radio communautaires pour renforcer la représentation des femmes et des jeunes en Ouganda.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Définition des directives de production d’émissions relatives au genre adaptables aux radios communautaires pour renforcer la représentation des femmes et des jeunes en Ouganda. 3. ACTIVITÉS :
1. Ateliers de deux jours pour définir les grandes lignes d’un guide de production de programmes
relatifs au genre avec des représentants des facultés ou écoles de journalisme, des fonctionnaires
des comtés locaux responsables des affaires de genre, des représentants d’organisations
communautaires de base et des ONG actives dans les questions de genre, des représentants des
communautés locales et des professionnels de la radio communautaire.
2. Ateliers de deux jours de production d’un guide de programmation de genre.
3. Atelier national de deux jours de validation de l’ébauche de directives de production de
programmes de genre.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le Réseau de médias communautaires d’Ouganda (COMNETU) a été établi en 2013, en collaboration
entre ses membres et l’Association des professionnelles de médias d’Ouganda (UMWA) et des Services
de développement d’Ouganda (UDS). Il a été implanté pour renforcer le développement des médias
communautaires en Ouganda et promouvoir les médias communautaires comme plateforme du progrès
social. Sa mission consiste à fournir une plateforme pour la croissance et l’amélioration de leur
environnement opérationnel aux médias communautaires d’Ouganda et d’y établir un secteur de médias
communautaires prospères qui apportent leur contribution au développement économique et social. Il a
vingt-cinq entreprises de médias communautaires dans son giron. A l’heure actuelle sa présidence et sa
trésorerie sont aux mains de femmes. COMNETU vit des cotisations de ses membres (2 000 $ par an)
pour son fonctionnement quotidien. Les revenus nécessaires à l’organisation d’événements de
COMNETU s’élèvent à 4 000 $ par an.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Atelier 1 : définition des grandes lignes de l’ébauche du guide d’émissions de genre
Deux locaux pour la formation de 25 participantes 700
Repas (casse-croûte, café, eau et déjeuner) 800
Honoraires des formateur/intervenant 480
Transport des participantes 1 600
Gîte des formateurs et participantes 2 540
Sous-total 6 220
Atelier 2 : grandes lignes de l’ébauche de programmations de genre
151
Deux locaux pour la formation de 25 participantes 700
Repas (voir ci-dessus) 800
Honoraires des formateur/intervenant 480
Transport des participantes 1 600
Gîte des formateurs et participantes 2 640
Sous-total 6 220
Atelier 3 : (national) de validation des résultats des deux précédents ateliers
Locaux pour l’atelier 700
Repas 800
Honoraires des formateur/facilitateur 480
Transport des participantes 1 600
Gîte des formateurs et participantes 2 640
Monteur pour éditer le guide de la programmation de genre mis au point aux ateliers 2 000
Total 20 660
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordination et administration du projet 1 500
Dépenses diverse 1 200
Rapports d’activités 1 000
Total 3 700
152
BURUNDI
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Formation des journalistes à la couverture
de l’information électorale au Burundi
2.
NUMÉRO
IPDC/59 BI/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIAS
Catégorie n°1 : Un système de régulation
favorable à la liberté d’expression,
au pluralisme et à la diversité des médias
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU
PIDC
Appui aux médias
5.
SCOPE
(NATIONALE, RÉGIONALE,
INTERRÉGIONALE)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
$ 47 900
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
$ 34 200
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Journalistes burundais
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Organisation des Médias d’Afrique
Centrale, Section Burundi
11.
LOCALISATION
B.P. : 6719 Bujumbura, Burundi
Boulevard du 28 novembre, Avenue des
Travailleurs n°1
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Organisation des Médias d’Afrique
Centrale, Section Burundi
153
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Au Burundi, la période électorale est le plus souvent un moment de grandes tensions sociales et
politiques entre les forces politiques en présence par rapport aux enjeux politiques que peuvent
représenter les postes à pouvoir. Après le boycott politique par les partis de l’opposition qui a marqué
les élections de 2010, l’année 2015 représentera un tournant décisif pour la consolidation de la culture
démocratique naissante. Cette année sera marquée par cinq scrutins (présidentiel, législatif, sénatorial,
communal, et collinaire) en vue du choix démocratique des responsables des instances dirigeantes du
pays, conformément aux dispositions de la Constitution. Le défi important à relever est d’obtenir une
ample participation et un large consensus sur les modalités de ces élections.
Dans ce contexte, les médias jouent un rôle déterminant et catalyseur dans le sens de l’apaisement
comme dans le sens de la violence. Le contrôle des médias demeure un atout majeur dans la stratégie de
communication des compétiteurs électoraux notamment ceux qui ont les grands moyens financiers et
techniques en matière de management électoral. Les professionnels des médias par rapport à ce qu’ils
représentent, vont certainement faire face au dilemme de l’objectivité et de l’impartialité que requiert le
métier, et de la propagande électorale partisane mettant en jeu l’éthique professionnelle en matière de
reportage électoral.
Les échéances électorales de 2015 nécessitent de ce fait une bonne préparation des professionnels des
médias burundais. Le rôle des médias étant considéré à juste titre comme essentiel dans la promotion
d’un dialogue politique apaisé et ouvert à l’ensemble des composantes de la société.
C’est en ce sens que l’Organisation des Médias d’Afrique Centrale, Section Burundi a jugé opportun et
nécessaire d’organiser une série d’Ateliers de Formation sur la Couverture de l’information électorale
en vue de renforcer les capacités des professionnels des médias sur l’information électorale de manière
à garantir la consolidation de la paix, mais également d’instaurer une culture citoyenne afin de favoriser
les pratiques de bonne gouvernance électorale.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE: Les professionnels des médias publics, privés et communautaires 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Préparer et former les professionnels des médias aux techniques journalistiques spécifiques au processus électoral et les doter d’outils techniques adéquats pour éclairer et mettre à disposition de l’opinion burundaise des informations et analyses nécessaires. 4. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Habiliter les professionnels des médias à la compréhension du système électoral burundais dans tous ses aspects afin de motiver, d’accompagner et de rendre l’électorat rationnel dans ses choix pour les prochaines élections.
Habiliter les professionnels des médias à l’identification et à la compréhension des enjeux politiques que représentent les prochaines élections au regard de l’objectivité et de l’éthique en matière de reportage électorale.
154
Fournir aux professionnels des médias un ensemble d’outils d’analyse leur permettant d’analyser le contenu des programmes et du discours politique des compétiteurs électoraux.
Fournir aux professionnels des médias un ensemble d’outils techniques leur permettant de préparer et d’animer des émissions à caractère éducatif sur les élections.
Fournir aux professionnels des médias un ensemble d’outils reportage pour la collecte des information leur permettant de préparer et de gérer des débats politiques au cours de la période électorale.
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
Une réelle appropriation du système électoral burundais par les professionnels des médias. Environ 50 professionnels des médias bien formés et maîtrisant les techniques journalistiques
spécifiques au processus électoral. Environ 50 professionnels des médias capables de collecter, de traiter et de diffuser des
informations neutres et objectives.
Les professionnels des médias dotés d’outils leur permettant d’analyser le contenu des
programmes et du discours politique des compétiteurs électoraux.
Les professionnels des médias dotés d’outils leur permettant de préparer et de gérer des débats
politiques au cours de la période électorale.
6. ACTIVITÉS :
Elaboration d’une méthodologie pour la formation Identification et recrutement des formateurs Identification et invitation des participants Acquisition des matériels pédagogues Organisation de la formation : Analyse du discours politique, couverture des élections,
Techniques d’animation des débats électoraux Elaboration et soumission du rapport d’activité
7. INVESTISSEMENTS :
Deux formateurs Prise en charge d’une cinquantaine de participants Matériels pédagogiques Logistique (les enregistreurs, des cassettes, des piles, etc.)
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Préparation d’une méthodologie pour la formation
Identification et recrutement des formateurs
Identification et invitation des participants à la formation
Acquisition des matériels pédagogiques pour la formation
155
Organisation de la formation
Elaboration et soumission du rapport
9. CADRE INSTITUTIONNEL:
La mise en œuvre de ce projet sera assuré l’Organisation des Médias d’Afrique Centrale, Section
Burundi. Créée en Mai 1997, elle a pour mission de renforcer les capacités des médias, des organisations
professionnelles de presse du Burundi, répondre aux besoins de formation, de documentation des
professionnels de l’information. Elle organise régulièrement des conférences-débats ouverts à tout
public. Les questions d’actualité y sont débattues. Journalistes, universitaires, chercheurs, militants des
droits de l’homme y trouvent un cadre adéquat pour confronter leurs opinions dans la perspective de
consolidation des acquis démocratiques et de construction d’une paix durable.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
L’Organisation des Médias d’Afrique Centrale, Section Burundi est nantie d’une grande expérience dans
l’organisation des séminaires-ateliers de formation en faveur des journalistes. Les modules de formation
prendront en compte le contexte local et veilleront à former les journalistes afin qu’ils développent les
réflexes de la profession, même en s’inscrivant dans la ligne politique de leur organe. Pour pérenniser
les acquis de la formation, une évaluation sera faite avant et après les élections de 2015. Les leçons
tirées de cette évaluation permettront d’organiser des sessions de recyclage.
11. SUIVI DU PROJET:
Le suivi du projet sera assuré par l’Organisation des Médias d’Afrique Centrale, Section Burundi, en
collaboration avec la Maison UNESCO pour la Culture de la Paix au Burundi et le Projet Gouvernance
Electorale au PNUD.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Lors de la dernière élection de 2010, l’Organisation des Médias d’Afrique Centrale, Section Burundi a
suivi de près le comportement du secteur des médias en ce qui concerne la couverture de l’information
électorale. Beaucoup de dérapages ont été constatés. Les relations entre les journalistes, le
gouvernement et les citoyens ont été quelque peu tendues. La plupart des médias ont été
instrumentalisés dans la mobilisation et la propagande en faveur des différents acteurs de la scène
politique. La formation des professionnels des médias en couverture de l’information électorale va
assurément doter les journalistes d’un savoir-faire qui leur permettra de mieux informer les électeurs.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Les rapports seront présentés en deux phases. Un rapport intérimaire soumis à la fin de la préparation des
ateliers et un rapport final au terme des activités.
Prévoir une news + photo sur ce projet mentionnant le soutien du PIDC
156
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Qté P. U. Total
Première formation : Analyse du discours politique.
Honoraires pour 1 formateur : 4 jours 200 800
Matériels pédagogiques (forfait) : 1 500
Location de la salle 4jours 150 600
Transport pour 50 participants : 4 jours 20 4000
Pauses café et déjeuners pour 50 participants : 4 jours 20 4000
Photocopies (forfait) : 500
Sous total 1 11 400
Deuxième Formation : La couverture des élections
Honoraires pour 1 formateur : 4 jours 200 800
Matériels pédagogiques (forfait) : 1 500
Location de la Salle 4jours 150 600
Transport pour 50 participants venant hors de
Bujumbura :
4 jours 20 4000
Pauses café et déjeuners pour 50 participants : 4 jours 20 4000
Photocopies (forfait) : 500
Sous total 2 11 400
Troisième formation : Techniques d’animation des débats électoraux
Honoraires pour 1 formateur : 4 jours 200 800
Matériels pédagogiques (forfait) : 1 500
Location de la salle 4 jours 150 600
Transport pour 50 participants : 4 jours 20 4000
Pauses café et déjeuners pour 50 participants : 4 jours 20 4000
Photocopies (forfait) : 500
Sous total 3 11 400
TOTAL USD 34 200
157
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Logistique 4 000
Réunions préparatoires des différentes activités 1 000
Support administratif et logistique 6 500
Communication 1 200
Rapport d’activités 1 000
TOTAL 13 700
158
BURUNDI
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Mise en œuvre d’un web TV-Iwacu Web
TV au Burundi
2.
NUMÉRO
IPDC/59 BI/02
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
Catégorie n°2: Pluralisme et diversité des
médias, cadre économique dans lequel tous
les acteurs sont en situation d’équité
concurrentielle, et transparence de la
propriété
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Liberté d’expression
5.
SCOPE (NATIONALE, REGIONALE, INTERREGIONALE)
National
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
22 060 USD
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
19.802 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Groupe de Presse Iwacu
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Bureau régional multisectoriel pour
l’Afrique centrale à Yaoundé.
Contact : Cletus OJONG
11.
LOCALISATION
Bujumbura, Burundi
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Antoine Kaburahe, Directeur des
Publications et Laurence Dierickx
159
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Groupe de Presse Iwacu ( Iwacu signifie « chez nous » en langue nationale) édite un quotidien
électronique, un hebdomadaire en langue nationale et en français. Le Groupe édite aussi un mensuel
(Iwacu Magazine). C’est le seul magazine burundais qui informe sur tous les aspects de la vie
burundaise (politique, économie, environnement, culture, sport). Tous ces titres sont destinés à la
population burundaise et sont réalisés selon les standards journalistiques de qualité.
Son site internet, www.iwacu-burundi.org, constitue la version en ligne de ces medias de presse écrite.
Mais pas seulement : il informe également, chaque jour, sur le Burundi. Son modèle économique est
celui du gratuit/payant : les articles d’intérêt général sont accessibles à tous, une sélection d’articles à
valeur informative ajoutée est payante. Le site est devenu très populaire au sein de la diaspora
burundaise et de tous ceux qui s’intéressent au pays. La preuve en est des statistiques de fréquentation
du site qui totalisent une moyenne quotidienne de 25.000 visiteurs provenant d’Afrique, d’Europe, des
Etats-Unis et de Chine. Ce site est également un lieu de dialogue et de débats. Il fait la part belle au
texte et à l’image. C’est un site d’actualités “en flux”.
Aujourd’hui, le Groupe de Presse Iwacu souhaite ouvrir davantage cette fenêtre sur le monde en créant
un lien de proximité fort avec son public en ligne avec le projet de lancement d’une web tv. Montrer le
Burundi dans toute sa diversité, donner la parole aux Burundais et la faire entendre aux quatre coins du
monde, donner la parole à la jeunesse burundaise, montrer les nombreux talents que compte le pays : la
démarche entreprise à travers cette web TV s’inscrit dans la perspective de liberté d’expression et de
standards journalistiques de haute qualité, en proposant des sujets de type ”magazine”.
Montrer le Burundi, faire vivre le pays en dehors de ses frontières, tisser des liens entre les Burundais
d’ici et d’ailleurs, ouvrir la jeunesse burundaise sur le monde, mettre en lumière les talents du pays,
montrer la vie politique sans fards, créer un nouvel espace de débat démocratique… Le projet de web
TV du Groupe de Presse Iwacu constitue une démarche inédite dans le paysage médiatique burundais.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
Ce projet s’adresse aux population burundaise vivant au Burundi ainsi que ceux qui sont hors du pays..
Le web TV vise ceux et celles qui ont été contraints (les crises politiques ont produit beaucoup d’exilés)
ou ceux qui ont fait le choix de quitter le Burundi et qui y ont encore de la famille, des amis ; ceux et
celles qui ne sont pas nés au Burundi mais qui souhaitent tisser un lien fort avec leur pays d’origine.
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :
Un premier objectif est de casser l’enclavement culturel du pays. Un second objectif est de créer un
nouvel espace de débat démocratique, où seront abordés les importants enjeux politiques et économiques
du pays. Un dernier objectif est de « faire vivre » le pays en dehors de ses frontières, en attirant
l’attention sur sa vie quotidienne de manière inédite, en tirant parti de toutes les possibilités qu’offre
internet. L’idée est de créer un mouvement naturel et perpétuel d’informations et d’échanges entre les
différents acteurs de la vie locale. En toile de fond, l’outil Web TV permet d’alimenter le lien social et le
débat démocratique.
160
4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
L’objectif immédiat est de construire une interface, premier outil pour tisser des liens entre les
Burundaises. Mais aussi de montrer le Burundi dans toute sa diversité. De faire connaître le web TV en
exploitant les outils du web et les réseaux sociaux.
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
Une WebTV opérationnelle
Un espace de découverte du Burundi, de débat et de liberté d’expression créé
une référence audiovisuelle en matière d’information sur le Burundi créée
une dynamique locale qui participe à faciliter l'expression du plus grand nombre et à en la portant
dans l'espace public lancé
6. ACTIVITÉS :
Création du système de diffusion
Mise en place d’une formule de live broadcasting.
Mise en place d’une stratégie sur les réseaux sociaux afin de donner davantage de visibilité au
web TV.
Mise en place de dispositifs interactifs pour les internautes.
Réalisation de grands formats, de type documentaire adapté au web (web documentaire).
Renforcement des journalistes en collaboration avec la Maison de la presse de Bujumbura
Mise en ligne de la chaine Iwacu Web TV
7. INVESTISSEMENTS :
Renforcement du personnel
Un (01) formateur pour le renforcement des capacités journalistes de la WebTV
Aménagement du studio
Six (06) micros unidirectionnels
Une (01) table de mixage Yamaha MG16XU
Quatre (04) quatre micros cravate
Matériel informatique
Un (01) Live broadcaster
Un (01) Studio software
Un (01) logiciel de montage Final Cut Pro
Six (06) cartes mémoire 64 Go
Un (01) Studio keyboard + ordinateur dédié
Prise de vue
Une (01) Caméra Panasonic AJ-PX270 (live broadcasting)
Deux (02) caméras semi-professionnelles Sony NXCam (reportages, terrain)
Deux (02) trépieds Cablematic pro
161
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Conception du site, élaboration de la grille de programmes,
Equipement du studio
Production du site, réalisation
de contenus
Formation des journalistes
Lancement du site, alimentation
du site, gestion des interactions,
réalisation de reportages,
d’interviews.
Rédaction et soumission du
rapport du projet
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
Il s’agit d’un projet développé par le Groupe de presse Iwacu, établi à Bujumbura, au Burundi.
Le Groupe Iwacu est soumis aux règles de droits du pays. Sur internet, il se conforme aux pratiques et
législations internationales en matière de vie privée et de droits d’auteur. Les journalistes du Groupe
Iwacu respectent la charte de Munich, qui définit les droits et devoirs des journalistes (Fédération
internationale des journalistes, 1971).
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Une fois la web TV lancée, il reviendra à Iwacu d’assurer la viabilité économique du projet (recours à
la publicité payante, mentionnée comme telle, contre la gratuité d’accès des utilisateurs). Les frais
récurrents sont de 199$/mois, hors salaire des journalistes qui sont de toute manière pris en charge par
Iwacu dans le cadre de ses frais de fonctionnement. Les journalistes seront invités à adopter des
approches pluri-média dans le cadre de leur travail, ce qui ne fera que renforcer leurs compétences
ainsi que la qualité de leurs productions. Nous avons déjà des ressources internes en matière de prises
de vue, de montage vidéo et de webmastering. Ces compétences sont appelées à être renforcées car le
Groupe Iwacu participe à plusieurs programmes de formation continue pour les journalistes.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
La mise en œuvre de ce projet sera suivie par le Bureau régional multisectoriel de Yaoundé, en
collaboration avec le Groupe de presse IWACU.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Un seul media burundais diffuse du contenu audiovisuel en ligne. Il s’agit de Télé Renaissance, qui se
borne à rediffuser des émissions conçues pour la télévision. Ici, il s’agit de concevoir une grille de
programmes et de produire des contenus pensés pour internet, avec toutes ses spécificités et ses
potentialités. Il s’agit donc d’une démarche originale, inédite et novatrice, s’inscrivant dans un projet
plus large de développement culturel et de participation au débat démocratique.
162
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Le Groupe Iwacu fournira un rapport d’activités annuel qui détaillera les moyens mis en œuvre, la grille
des programmes, le feed-back des internautes et la présence de la web TV sur les réseaux sociaux.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Aménagement du studio
6 micros unidirectionnels : 150 x 6 = 900 $ + table de mixage Yamaha MG16XU :
450 $ + quatre micros cravate : 4 x 100 $ = 400 $
1.750 USD
Matériel informatique
Live broadcaster : 495 $ + Studio software : 799 $ + logiciel de montage Final Cut
Pro : 250$ + 6 cartes mémoire 64 Go : 5 x 200 $ = 1.000 $ + Studio keyboard : 149 $
+ ordinateur dédié : 2.000 $
4.693 USD
Prises de vue
Caméra Panasonic AJ-PX270 (live broadcasting) : 4.999 $ + 2 caméras semi-
professionnelles Sony NXCam (reportages, terrain) : 3.000 $ x 2 = 6.000 $ + 2
trépieds Cablematic pro : 300 $ x 2 = 600 $
11.559 USD
Lancement de la web TV
Achat d’un serveur dédié infogéré pour une période d’un an : 150 $ x 12 = 1.800 $ 1.800 US $
Total PIDC 19.802 USD
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Web design et production du site 2.000 US $
Souscription à la plateforme LiveStream : 49$/mois =588$/an 2.588 $
Total 2.258 USD
163
REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Médias Centrafricains et Droits de l’Homme
(MCDH)
2.
NUMÉRO
IPDC/59 CF/01
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
Catégorie n°4 : Formation professionnelle et
soutien aux institutions de formation pour
promouvoir la liberté d’expression, du
pluralisme et de la diversité
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Renforcement des capacités
5.
SCOPE (NATIONALE, REGIONALE, INTERREGIONALE)
National
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Formation / Renforcement des capacités
institutionnelles
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
35 040 USD
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
15 900 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Département des Sciences de l’Information et de
la Communication (DSIC) de l’Université de
Bangui, RCA
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Cletus TABE OJONG
E-mail : [email protected]
11.
LOCALISATION
Bangui, RCA
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
M. Pascal CHIRHALWIRWA (IPE)
Institut Panos Europe /RCA
Avenue Conjugo , Sica 2, Bangui, RCA
Tél : +236 75 12 71 30
164
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
En Centrafrique, depuis le renversement du Président François Bozizé par les rebelles de la Séléka le 24
mars 2013 portant au pouvoir Michel Djotodia, une situation de chaos prévaut. Cette situation
d’extrême confusion s’est encore renforcée au lendemain du 5 décembre 2013, date marquant le début
de représailles des milices anti-balaka contre les rebelles Séléka et ayant justifié le lancement de
l’opération française Sangaris. Depuis des mois, les pillages, les viols et les exactions en tout genre
constituent le quotidien des populations civiles.
Le cycle de la violence se poursuit, ceci en dépit de l’élection de la Présidente de transition Catherine
Samba-Panza succédant à Michel Djotodia, contraint à la démission le 10 janvier 2014 pour son
incapacité à mettre fin aux tueries inter-religieuses. Jour après jour, la situation sécuritaire et humanitaire
devient de plus en plus dramatique
Depuis toujours, l’information constitue une arme puissante dans les périodes de conflits. Arme à double
tranchant, car si les médias peuvent être des instruments de stratégies destructrices, ils peuvent aussi se
montrer constructifs, favoriser le respect entre les communautés et préparer les esprits à la paix. La
capacité des médias à aggraver les tensions ou à les apaiser est donc indéniable. C’est pour cette raison
que depuis 2008 et à travers ces différents projets, l’Institut Panos Europe (anciennement Institut Panos
Paris) et ses partenaires en RCA accompagnent les médias afin qu’ils soient des vecteurs de paix et non
de haine.
Dans le contexte actuel de la RCA, l’existence d’une presse plus professionnelle et l’accessibilité
permanente d’une information de meilleure qualité sont autant de conditions pouvant conduire le pays à
la paix. La disponibilité d’une information plurielle diffusée par des médias indépendants, associatifs et
communautaires est essentielle.
Cette nécessité d’avoir un secteur médiatique plus performant et des médias associatifs forts est à
l’origine d’une table ronde internationale organisée par l’Institut Panos Europe (IPE) et International
Media Support (IMS) à Yaoundé les 5 et 6 février 2014.
Au lendemain d’une crise qui a laissé les médias exsangues, l’objectif était d’identifier les défis actuels
de la presse centrafricaine, ainsi que les pistes de solutions lui permettant d’assumer son rôle, surtout en
cette période de crise.
Réunissant divers opérateurs médias internationaux et les représentants de la presse centrafricaine, cette
rencontre a suscité la réflexion et a permis d’identifier les besoins actuels de la presse centrafricaine. Les
échanges ont permis d’aboutir à une série de recommandations destinées à soutenir les médias
centrafricains en cette période de crise et à garantir leur développement à plus long terme. Parmi ces
recommandations, il y en a deux qui ont retenu l’attention de l’Institut Panos Europe, cadrant
parfaitement bien avec les priorités du Programme international pour le développement de la
communication (PIDC) et de cet appel à proposition : la première cible le renforcement des capacités
professionnelles des journalistes et des futurs journalistes, la seconde concerne le renforcement de la
liberté d’expression en RCA.
165
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE : Le groupe cible prioritaire est le Département des Sciences de l’information et de la communication (DSIC) de l’Université de Bangui, créé en 2009 grâce à l’appui de l’UNESCO. Il s’agit d’un projet qui est né d’un besoin exprimé par les différents gouvernements centrafricains qui se sont succédé depuis 1993, par les professionnels des médias et par le public. Ce besoin a été confirmé par les Etats généraux des médias tenus du 27 août au 01 septembre 2007. 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : L’objectif de développement de ce projet est de renforcer l’offre de formation journalistique du DSIC et notamment les enseignements liés à la pratique professionnelle en presse écrite et en radio. Le projet s’attachera également à renforcer les capacités pédagogiques et méthodolgiques des enseignants chargés des travaux pratiques, en tant que garant de la pérennité de ce volet au sein du DSIC et plus largement de l’Université de Bangui. Ce faisant, le projet garantit à plus long terme au secteur des médias centrafricains la disponibilité permanente de stagiaires et jeunes journalistes opérationnels dès la sortie de l’Université. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
Doter le Département des sciences de l’information et de la communication (DSIC) des
compétences pédagogiques et méthodologiques nécessaires en vue de renforcer son offre de
formation journalistique et, par conséquent, appuyer la professionnalisation des journalistes et des
futurs journalistes en vue d’offrir au public centrafricain une information (en radio et en presse
écrite) professionnelle et impartiale.
Assurer l’encadrement de 20 étudiants en journalisme et 10 journalistes professionnels, tout en
permettant au DSIC de parfaire les phases pratiques de son enseignement.
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
Leurs compétences renforcées, 20 étudiants en journalisme et 10 journalistes professionnels
inscrits au DSIC produisent un contenu médiatique de qualité inséré dans 8 numéros d’un
Journal-Ecole ( en presse écrite et en radio) spécialement consacré aux enjeux des droits
humains, du dialogue social et de la réconciliation communautaire ;
Renforcée et diversifiée, l’offre de formation du DSIC est plus professionnelle et répond
davantage aux exigences de la profession, garantissant in fine l’accès du public à une information
de meilleure qualité.
6. ACTIVITÉS :
Atelier de formation journalistique et thématique (droits de l’homme et journalisme sensible au
conflit)
Production et diffusion du Journal – Ecole (radio et presse écrite sur Format A4)
Session d’évaluation du cadre organisationnel et du programme d’enseignement au DSIC au
regard des besoins des médias et du contexte actuel de la RCA
7. INVESTISSEMENTS :
Deux formateurs Prise en change d’une trentaine de participants
166
Prise en charge des enseignants en charge des cours de Presse écrite et de production radio Location d’une salle pour les formations Matériels pédagogiques Logistique (les enregistreurs, des cassettes, des piles, etc)
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Préparation d’une méthodologie pour la formation
Invitation des participants à la
formation
Organisation de la formation
Production et diffusion du Journal – Ecole (radio et presse écrite)
Session d’évaluation du cadre
organisationnel et du programme
d’enseignement au DSIC au
regard des besoins des médias et
du contexte actuel de la RCA
Elaboration et soumission du rapport
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Institut Panos Bangui est une organisation non-gouvernementale internationale (ONGI) créée en 1986
et spécialisée dans l’appui aux médias. L’IPE, dont le siège se trouve à Marseille, France, a le statut légal
d’association à but non lucratif. Elle intervient depuis 2008 en RCA où elle a ouvert un bureau national,
animé par une équipe entièrement locale.
L’intervention de l’IPE dans la région Afrique centrale a commencé en 2000. Elle y a ouvert plusieurs
bureaux nationaux (RDC, Burundi, Rwanda puis RCA). Depuis 2007, un processus d’autonomisation de
ces bureaux a été engagé et en avril 2014 une entité autonome, l’Institut Panos Grands Lacs (IPGL) est
née. La zone d’intervention de l’IPGL est pour l’heure limitée au Burundi, Rwanda et à la province
congolaise du Sud-Kivu.
L’IPE a un produit annuel d’activité d’environ 2.5 millions d’euros. Ses recettes proviennent presque
exclusivement de contrats de subvention et de service. Les principaux bailleurs soutenant l’action de
l’IPE dans la région Afrique centrale sont l’Union européenne, Cordaid, France Expertise Internationale,
l’agence suisse de la coopération au développement (DDC) et les ministères des affaires étrangères
français et belge. L’IPE reçoit aussi ponctuellement le soutien de plusieurs agences des Nations Unies,
notamment l’ONUSIDA en RCA et le PNUD au Burundi.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Afin de rendre pérenne l’offre de formation du DSIC de l’Université de Bangui, le projet procédera en
deux étapes : l’évaluation du cadre organisationnel et du programme d’enseignement du DSIC afin de
préciser les besoins ; la formation des enseignants du DSIC afin de renforcer durablement les capacités
167
humaines du département. Afin que de prochaines promotions d’étudiants et de journalistes puissent
bénéficier d’une application pratique des enseignements, des partenariats seront mis en place entre le
DSIC et des médias de presse écrite et de radio. Ainsi, les futures formations pourront poursuivre la
production du journal-école.
11. SUIVI DU PROJET :
La mise en œuvre du projet sera suivie et évaluée en continue par l’équipe permanente du bureau local
de l’IPE à Bangui, RCA, et bénéficiera d’un suivi complémentaire en termes programmatique et
financier du siège de l’IPE situé à Marseille, France. Le site web et le flux twitter de l’IPE sera
régulièrement alimenté afin de rendre l’action visible au-delà de la RCA.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
En janvier 2014, L’Institut Panos Europe (IPE) dresse un bilan des principaux défis des médias,
organisations professionnelles et institutions médiatiques centrafricains. Les 5 et 6 février 2014,
l’Institut Panos Europe (IPE) et International Media Support (IMS) ont organisé à Yaoundé une table-
ronde qui a réuni les représentants des principales organisations et institutions médiatiques de la RCA,
ainsi que des représentants des organisations internationales d’appui aux médias et d’aide humanitaire.
L’objectif était d’identifier les défis actuels de la presse centrafricaine, ainsi que les pistes de solutions
lui permettant d’assumer son rôle, surtout en cette période de crise. C’est sur la base des constats et
recommandations formulés à l’issue de l’étude de janvier 2014 et de la table-ronde de février 2014 que le
présent projet a été élaboré.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Les rapports seront présentés en deux phases. Un rapport intérimaire soumis à la fin de la préparation
des ateliers et un rapport final au terme des activités. La coordination de l’Institut Panos Europe en RCA
se chargera de soumettre les rapports au Bureau Régional de l’UNESCO à Yaoundé.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
I. FORMATION : 2 Ateliers de 6jrs sur le journalisme sensible aux Droits de
l'Homme et aux Conflits
Per diem (subsistance et déplacement) des participants (15 participants x 6jrs x15$ x 2) $ 2 700,00
Formateurs nationaux (2 x 6 jrs x 100$ x 2) $ 2 400,00
Matériel de formation (15 participants x 100$) $ 1 500,00
Total formation: $ 6 600,00
II. Appui à la production/diffusion de 4 numéros d'un journal-école (versions
papier et radio)
Frais de reportage sur le terrain (30x35$ x 4numéros) $ 4 200,00
Consommables liés à la production 200$ x 4 numéros $ 800,00
Impression Journal Papier (4 pages A4 x 2000 exemplaires x 0, 5$ x 4 numéros $ 4 000,00
1. Total production/diffusion: $ 9000,00
168
III. COMMUNICATION / VISIBILITE
Communication / visibilité (conférences de presse, impressions communiqués, dossiers,
invitations) (3 mois x 100$) $ 300,00
2. Total communication/visibilité: $ 300,00
3. Total PIDC $ 15 900,00
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
I. PERSONNEL
Coordinateur national (2800$ x 3 mois) $ 8 400,00
Coordinateur du projet (700$ x 3 mois) $ 2 100,00
Responsable formation/production (400$ x 3 mois) $ 1 200,00
Assistant formation/production (300$ x 3 mois) $ 900,00
Responsable administrative et financière (680$ x 3 mois) $ 2 040,00
Total personnel : $ 14 640,00
II. FRAIS DE COORDINATION
Entretien des véhicules et coûts des transports locaux (300$ x 3 mois) $ 900,00
Télécommunications (200$ x 3 mois) $ 600,00
Total frais de coordination : $ 1 500,00
III. EVALUATION
Séminaire d’évaluation de l’organisation du DSIC (3 jours x 15 participants) $ 3 000,00
Total évaluation :
Total IPE $ 19 140,00
169
CAMEROUN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE
TRAITEMENT EFFICACE DU
CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS
LES MEDIAS
2.
NUMÉRO
IPDC/59 CM/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
29 890 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Association ‘Science et communication’
Téléphone : +237 96794542/+237 22041255
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC) reconnaît que les
pays de faible élévation côtière, de zones arides ou semi arides et de zones susceptibles d’inondations,
de sécheresse et de désertification, d’écosystèmes montagneux, maritime ou côtier fragiles sont
particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique. La sous-région d’Afrique
centrale d’une manière générale et le Cameroun en particulier font partie intégrante de ce type d’espace.
La diversité et la vulnérabilité des écosystèmes du nord au sud et de l’est à l’ouest appellent une prise
de conscience des effets néfastes du changement climatique aussi bien que des choix d’adaptations
nécessaires à la résilience au changement climatique. Les régions septentrionales du Cameroun sont un
combiné du Sahel et du désert ; les régions du centre, du sud et de l’est offrent une image parfaite de
forêt tropicale humide ; les régions de l’ouest et du nord-ouest représentent des écosystèmes vulnérables
de montagne ; tandis que le littoral et le sud-ouest sont un paysage côtier fragile. Dans ces régions, le
changement climatique inflige des lourdes souffrances à de nombreuses personnes, à cause de
l’ignorance du phénomène et de ses manifestations. Ainsi, les inondations de 2012 dans les régions nord
et extrême nord ont fait plusieurs sans domicile ; la perte de 95 % d’eau de surface du lac Tchad
menace plus de 40 millions de gens dont la subsistance dépend entièrement du lac ; la déforestation des
régions du centre, du sud et de l’est pour des objectifs agricoles et industriels affecte gravement
l’écosystème et menace le système climatique du monde. Des glissements de terrain fréquents dans la
sous-division administrative de Wabane et la faiblesse de la production agricole, associés à des
déclenchements d’épidémies (dans la division administrative de Bamboutos en 2010), tous font sentir la
vulnérabilité de ces populations. Enfin, l’exploitation abusive de la mangrove le long du littoral (dans
l’île de Manoka et la péninsule de Bakassi) expose les populations de la côte à l’élévation du niveau de
la mer ou à une rapide érosion des sols. Malheureusement, la plupart des médias évitent les
informations ou programmes relatifs au climat susceptibles d’être réellement utiles à une prise de
conscience suffisante des effets du changement climatique et contribuer à un renforcement des capacités
plus accentué. Malgré la formation prodiguée en changement climatique, elle a eu peu d’impact dans le
traitement médiatique de ce phénomène, en particulier à la radio, à la TV et sur l’Internet (cyber
170
journalisme). L’introduction du changement climatique à la radio et à la TV au Cameroun – les médias
les plus populaires – est dès lors primordiale pour produire des mentalités favorables au climat et un
intérêt croissant pour le changement climatique dans son ensemble mais aussi pour tenir les
populations, surtout les plus vulnérables, au courant des événements de leur environnement liés au
climat. En l’occurrence l’hypothèse est que plus les gens sont informés par rapport au changement
climatique et ses effets néfastes plus ils sont prêts à engager des actions de lutte contre le phénomène ou
tout simplement à renforcer leur aptitude à la résilience. Le projet Le changement de climat dans les
médias (2CIM) a de ce fait un double objectif : (i) former des journalistes et animateurs des médias
(écrits, de radiodiffusion et électroniques) nationaux aux sciences du changement climatique et aux
politiques y afférentes (adaptation ou réduction) ; (ii) lancer le concours de meilleurs éléments sonores
ou vidéo qui soit illustrent la vulnérabilité ou promeuvent les attitudes d’adaptation ou de réduction. Les
dossiers présentés au prix devraient être ou radiodiffusés ou publiés durablement dans les médias
nationaux de manière à susciter en temps voulu un débat national sur les sujets urgents relatifs au
changement climatique. La nouveauté de ce projet réside dans le fait qu’il met le changement
climatique sur le pavois en encourageant les productions relatives au climat à la radio, à la TV et dans
les journaux sur fond d’un prix. L’avantage en l’espèce est que les articles primés sont mis à l’antenne
sur les stations de radio et de TV nationales et communautaires, et publiés dans les journaux et les
magazines. En temps et lieu, les associations devraient publier leur propre journal pour défendre la
cause et intensifier les campagnes. De cette manière, l’Objectif de développement du Millénaire (ODM)
7 traité en tant qu’objectif ultime consiste à établir des relations mutuellement bénéfiques entre les
systèmes naturel et humain de la planète Terre.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Renforcement des capacités de 100 journalistes et animateurs de médias nationaux en sciences du changement climatique et en production de documentations/reportages spéciaux pour leur permettre de prendre une part active à l’attribution de récompenses relatives au changement climatique. Cette formation est censée augmenter les reportages d’informations sur le climat dans les médias nationaux et de susciter davantage de prise de conscience sur les effets négatifs du changement climatique au Cameroun.
3. ACTIVITÉS :
Organisation de quatre sessions de formation dans quatre différentes régions représentant des zones
écologiques spécifiques : Garoua, en zone écologique aride, Yaoundé, en zone de forêt tropicale
humide, Bamenda, en zone de plaines et Douala sur l’écosystème du littoral.
Evaluation et reportages.
Lancement du Prix de médias de changement climatique comme suivi de la formation vérifier le
savoir-faire des stagiaires pour l’évaluation de sa mise en pratique.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le projet 2CIM est une initiative de l’Association Communication de sciences (Science Com), dont le
siège est à Garoua dans la région nord du Cameroun. Ses 30 membres sont des journalistes, des agents
de santé, des universitaires et des scientifiques. Créée en février 2012 par décret préfectoral, l’essentiel
de ses revenues proviennent des cotisations de ses membres.
171
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Gîte et couvert des participants (50 $/jour x 30 personnes x 12 jours) 18 000
Deux formateurs (12 jours + 12 jours de préparation x 250 $/jour x 2 personnes) 6 000
Un formateur national (12 jours + 12 jours de préparation à 100 $/jour) 1 200
Transport local des formateurs et coordination (zone aride) : 128 $ x 5 personnes 640
Transport local de participants (zone aride) : 20 $ x 25 personnes 500
Deux transports locaux (autres zones) : 30 $ x 25 personnes 750
Locaux de formation (400 $ x 4) 1 600
Pauses-cafés (100 $ x 12 jours) 1 200
Total 29 890
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordination du projet 1 500
Communication 800
Reprographie 1 500
Rapports 800
Divers 1 000
Total 5 600
172
TCHAD
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Renforcement du cadre d’autorégulation
des médias au Tchad
2.
NUMÉRO
IPDC/59 TD/01
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
Catégorie n°1 : Un système de régulation
favorable à la liberté d’expression,
au pluralisme et à la diversité des médias
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Liberté d’expression
5.
SCOPE (NATIONALE, REGIONALE, INTERREGIONALE)
National
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Renforcement de la capacité
institutionnelle
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
USD 30 130
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
USD 19 890
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Journalistes et professionnels des médias
tchadiens
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Bureau régional multisectoriel pour
l’Afrique centrale à Yaoundé.
Contact : Cletus OJONG
11.
LOCALISATION
N’Djaména (Tchad)
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Goual Nanassoum, Secrétaire Permanent
de l’ODEMET
173
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
L’autorégulation des médias correspond à un effort concerté des professionnels du secteur médiatique
d’instaurer des directives rédactionnelles volontaires et de s’y conformer dans le cadre d’un processus
d’apprentissage ouvert au public. Ce faisant, les médias indépendants acceptent leur part de
responsabilité concernant la qualité du débat public au sein de la nation tout en préservant pleinement
leur autonomie rédactionnelle.
Parallèlement, l’autorégulation protège le droit des journalistes à être indépendants et à être jugés pour
leurs fautes professionnelles non pas par ceux qui sont au pouvoir, mais par leurs collègues. Lorsqu’il
s’agit de remédier à des erreurs factuelles ou à des violations des droits de la personne par un journaliste,
une décision des instances d’autorégulation peut atténuer la pression exercée sur le système judiciaire
pour qu’il sanctionne le journaliste.
C’est pour cela que les partenaires du Tchad, notamment l’Union européenne, l’Unesco et l’Ambassade
de France au Tchad ont appuyé les journalistes tchadiens à créer leur instance d’autorégulation, à savoir
l’Observatoire des médias tchadiens (ODEMET). Cette dernière publie mensuellement des rapports de
monitoring pour permettre aux hommes des médias de mesurer les différents dérapages enregistrés dans
l’exercice de leur métier. Mais, dix ans plus tard, les journalistes se rendent compte qu’il faut faire la
relecture de leur code pour introduire d’autres dispositions afin de rendre les décisions de l’ODEMET
exécutoires. Il faut donc réunir à N’Djaména, les responsables des organes de presse de provinces ainsi
que ceux de la capitale pour ce travail de relecture.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE:
L’autorégulation au Tchad est un engagement pris par les professionnels des médias soucieux de qualité
et soucieux de maintenir un dialogue avec le public. Un mécanisme indépendant et fonctionnant de
manière rationnelle est mis en place pour répondre aux inquiétudes et plaintes des usagers des médias.
Dans les médias, ce ne sont bien entendu que les journalistes, les rédacteurs en chef et les propriétaires
des médias cherchant à produire une information responsable qui s’impliqueront dans ce processus en
tant que cible.
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT:
L’objectif de la présente initiative est donc de soutenir et accompagner les journalistes dans le
renforcement du dispositif d’autorégulation par la révision de l’actuel code éthique et déontologique
pour accroître les standards de la profession et consolider par là le statut social du journalisme.
L’autorégulation des médias et la promotion d’un journalisme de qualité étant des éléments
supplémentaires de protection de la liberté des médias voire même du pouvoir des médias.
4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
Réviser et actualiser le Code d’éthique et de déontologie pour en faire un meilleur instrument
d’autorégulation des médias et de protection du droit du public à être informé au Tchad.
174
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
Un nouveau code éthique des journalistes est adopté par les représentants des associations et
syndicats des professionnels de la communication et la société civile.
le nouveau code éthique et de déontologie utilisé par l’ODEMET comme instrument de référence
pour l’autorégulation des médias.
Des normes sur l’autorégulation crédibilisant les médias auprès du public promues
Les journalistes et homme de loi sensibilisés sur le nouveau code d’éthique et de déontologie
Paysage médiatique assaini.
6. ACTIVITÉS :
Etat des lieux sur les limites de l’actuel code
Elaboration d’une note technique détaillée contenant des propositions concrètes pour modifier
partiellement ou reprendre intégralement le texte actuel
Organisation à N’Djamena d’un atelier de trois (03) jours, avec la participation de 30 personnes
dont les représentants des associations et syndicats des professionnels de la communication, les
responsables de organes de presse et des organisations de la société civile, de la capitale et de
l’intérieur du pays, pour réviser et adopter le code d’éthique et de déontologie.
Elaboration de l’exposé de motifs pour justifier les mobiles, les forces et faiblesses de ce
nouveau texte par rapport au texte initial
Organisation, par l’ODEMET, dans au moins 5 provinces (1 jour par province), d’une tournée de
sensibilisation des responsables d’organe de presse sur le respect du nouveau code.
7. INVESTISSEMENTS :
Un (01) formateur ayant une excellente connaissance des mécanismes d’autorégulation des
médias pour animer le séminaire sur la mise en œuvre des mécanismes d’autorégulation.
Un (01) expert spécialisé sur les questions de code d’éthique et de déontologie du journaliste
pour faciliter la révision du code..
Deux ordinateurs de Bureau pour le renforcer les secrétariat pendant l’atelier. Ils seront
conservés par l’ODEMET pour les besoins de son fonctionnement.
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Etat des lieux sur les
limites de l’actuel code
Préparation de l’atelier de
relecture et de révision
Organisation atelier de
révision et validation du
code à N’Djamena
Elaboration et soumission
du rapport à l’atelier et
175
séminaire/ Elaboration de
l’exposé de motifs pour
justifier les mobiles, les
forces et faiblesses de ce
nouveau texte par rapport
au texte initia
Tournée provinciale [5
provinces] pour la
sensibilisation des
journalistes
Elaboration et diffusion du
rapport
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’ODEMET est créé en 2004 pour permettre aux journalistes et professionnels des médias tchadiens de
balayer devant leur porte, c’est-à-dire faire un travail d’autorégulation. Pour rappel, de 1990 à 2005, des
journalistes et animateurs des médias ont payé un lourd tribut pour avoir essayé de faire leur travail lors
du lancement du processus démocratique au Tchad.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
En dotant l’ODEMET, instance d’autorégulation, des capacités nouvelles à son bon fonctionnement
ainsi qu’un nouveau cadre normatif de référence pour l’autorégulation, le projet garantit ainsi la
pérennisation de ses acquis. En effet, l’ODEMET pourra mieux gérer les fonctions, les droits et les
devoirs des journalistes en leur offrant des principes directeurs concernant la meilleure façon d’exercer
leur profession.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
La mise en œuvre de ce projet sera suivie par le Bureau régional multisectoriel de Yaoundé, en
collaboration avec l’Observatoire des Médias Tchadiens.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
L’analyse du paysage médiatique au Tchad par l’ODEMET a permis de constater qu’il est très mouvant.
Les organes de presse, aux prises avec des difficultés économiques, ne peuvent pas maintenir les
journalistes dans leur rédaction. Certains journalistes exercent leur métier pour remplir leur CV tandis
que d’autres travaillent dans les rédactions pour arrondir leurs fins de mois. Ce qui joue sur la production
des médias et partant engendre les violations des articles du code qu’ils se sont eux-mêmes donné.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
L’ODEMET élaborera deux rapports au cours de la mise en œuvre du présent projet. Le premier rapport
interviendra à la la fin de l’atelier de révision et de validation du Code d’éthique et de déontologie. Le
deuxième rapport sera élaboré à la fin du projet. Les deux rapports seront soumis au Bureau régional
multisectoriel de Yaoundé.
176
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
.N° du Projet et
Code budgétaire
Allocations
USD
Titre du Project
Période
PDC/4CHD/14
350-CHD-41
40.000
1983-1985
PDC/11CHD/01
501CHD-01
(Switzerland)
106.000
1990-1993
PDC/15CHD/01
352-CHD-51
60.000
1995-1998
PDC/24CHD/01
354-CHD-5031
30.000
2004-2005
PDC/48CHD/01
354-CHD-5041
25.000
2005-2006
PDC/52CHD/01
354 CHD 5071
38.500
2008-2009
PDC/52CHD/02
354 CHD 5072
24 200
2008 - 2009
PDC/53CHD/01
354 CHD 5081
22 000
2009 -2010
PDC/54CHD/01
354 CHD 5091
25 000
2010 - 2011
Total Tchad : U S$ 264.700 + USD106.000 (Fonds en dépôt)
Rehabilitation of the Mass Media
Réhabilitation de l’Agence Tchadienne de Presse (ATP)
Formation des journalistes et des professionnels audiovisuels
Renforcement des capacités de l’Agence Tchadienne de Presse
(ATP)
Renforcement des capacités du journal N’djamena Hebdo
Etablissement d’une Maison de la Presse
Renforcement du Rôle du Haut Conseil de la Communication
Développement des capacités de production du quotidien, Le
Progrès
Renforcement des capacités techniques et professionnelles de la
FM Liberté
177
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Atelier de validation du nouveau cadre d’autorégulation (3 jours)
Hébergement et subsistance des participants de l’intérieur (8pers. x USD100 x 4jrs) 3 200
01 Facilitateur de l’atelier : (1jr préparation + 3jrs atelier à USD100/j) 400
01 Formateur (USD200/jour X 3jrs) 600
Transport du formateur : 1 billet A/R (venant de la sous-région) 850
Hébergement du formateur : 3jrs à USD80.00/jour 240
Déplacement des participants de l’intérieur (3pers. x USD100.00 + 3pers. x
USD150.00 + 2pers. x USD200.00)
1 150
Reproduction de la nouvelle version du Code (250 exemplaires X USD20) 5 000
Restauration et rafraichissement (30 pers. x 3jrs x USD25) 2 250
Location des locaux pour l’organisation de l’atelier (3jrs x USD400.00) 1 200
Total PIDC 19 890 USD
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Rédaction du nouveau Code 1 500
Reprographie et fourniture de bureau 3 000
Invitation des participants de provinces et ceux de N’Djaména 5 240
Communication et visibilité 500
Total 10 240 USD
178
REGIONAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Promouvoir la sécurité et la protection des femmes
journalistes dans les pays post-conflit de la
Communautés Économique des États de l’Afrique
centrale
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RAF/03
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
Catégorie n°1 : Un système de régulation favorable à la
liberté d’expression, au pluralisme et à la diversité des
médias
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
La liberté d’expression
5.
PORTEE (NATIONALE, REGIONALE, INTERREGIONALE)
Sous régionale (Communautés Économique des États
de l’Afrique centrale)
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Assistance financière
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 36 890
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 22 890
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
L’Association des Journalistes et Professionnelles de
la Communication (AJPCOM)/ Association des
Femmes Journalistes du Burundi
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Bureau régional multisectoriel pour l’Afrique
Centrale à Yaoundé.
Contact : Cletus OJONG ([email protected])
11.
LOCALISATION
Yaoundé
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
L’Association des Journalistes et Professionnelles de
la Communication (AJPCOM) / Association des
Femmes Journalistes du Burundi
179
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Dans la sous-région Afrique Centrale comme ailleurs en Afrique, la paix et la stabilité sont des
préalables incontournables à l’approfondissement du processus d’intégration régionale. Plusieurs Etats
africains –membres de la CEEAC, du COMESA ou de la SADC ont longtemps dérogé aux normes
communautaires en matière de libéralisation des échanges ou de libre circulation des personnes, aux
motifs de leur situation de pays en conflit ou post conflit.
En dépit des progrès réels constatés avec la fin de plusieurs conflits internes en Angola et le retour à
l’ordre constitutionnel en République Démocratique du Congo, et au Burundi, la paix reste globalement
fragile, en particulier sur tout le pourtour Est de l’espace communautaire (tensions dans le Kivu,
insécurité résiduelle au Burundi…).
Ces trois Etats en situation de post-conflit sont confrontés à plusieurs défis, notamment ceux qui sont
liés à la qualité des dirigeants, la capacité des institutions, la sécurité et l’Etat de droit, et l’engagement
de la société civile et des médias.
Dans le domaine spécifique de la presse, les journalistes des principales radios indépendantes font
régulièrement objet de menaces, y compris les femmes journalistes. Elles sont régulièrement intimidées,
bastonnées, objets de convocations intempestives devant les tribunaux pour la simple raison d’avoir
dénoncé certains abus des pouvoirs publics ou avoir donné la parole à un opposant. Des pratiques qui
rappellent la période du monopartisme.
Ces intimidations émanant des autorités judiciaires et de l’administration centrale visent à empêcher la
presse à travailler car la presse est le seul canal d’expression de la société civile, des opposants et de la
population. Souvent ces journalistes menacées se voient dans l’obligation de passer des semaines, voire
des mois dans la clandestinité pour essayer de voir si les choses peuvent se décanter. Dans ce cas, ces
journalistes sont laissées à elles-mêmes. Une réussite pour les auteurs de menaces. L’impact sur leur
travail, leur famille, leur voisinage est immense. Actuellement la menace qui pèse sur la liberté de la
presse surtout privée est permanente.
Ce projet entrera dans le cadre du Plan d'Action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la
question de l'impunité approuvé par le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations
Unies pour la coordination le 12 avril 2012. Ce Plan avait été préparé lors de la Première réunion inter-
agences des Nations Unies sur cette question, réunie à l'initiative de la Directrice générale de
l'UNESCO, à la demande du Conseil intergouvernemental du Programme international pour le
développement de la communication (PIDC)3.
L’ambition de ce projet est donc de sensibiliser les autorités publiques et les médias de prendre les
mesures nécessaires pour assurer aux femmes journalistes, un cadre de travail totalement sécurisé.
L’exercice effectif de cette mission passera par des études de collecte et constitution de banques de
données sur les violences sur les femmes journalistes, des ateliers de sensibilisations des magistrats sur
le code de déontologie de la presse, le droit de la presse, des ateliers regroupant les hommes de lois, les
responsables en communication de différents ministères et les rédacteurs en chef sur les conditions de
3 http://www.unesco.org/new/fileadmin/MULTIMEDIA/HQ/CI/CI/pdf/official_documents/UN_Plan_on_Safety_Journalists_FR.pdf
180
collecte et de traitement des informations ainsi que la sensibilisation des décideurs sur la place de la
presse dans la consolidation de la démocratie.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
Le groupe cible est constitué de femmes journalistes de la presse écrite et audiovisuelle de l’Angola, du
Burundi et de la République Démocratique du Congo et du Cameroun qu’ils relèvent de la presse
publique ou privée. Les parties prenantes sont les institutions impliquées à la fois dans la communication
/ information et le genre. Les inégalités de genre restent profondément ancrées dans toutes les sociétés,
et dans le milieu des médias.
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :
L’objectif de développement est d'améliorer les prestations des médias et la pratique d'un journalisme
indépendant, pluraliste et objectif en luttant contre la culture d’impunité.
4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
Renforcer les capacités des femmes journalistes de ces trois pays voisins et post-conflits sur la
déontologie journalistique et sensibiliser les autorités politiques, législatives et militaires sur
l’importance de la liberté d’expression.
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
- Un état des lieux des violations des droits de femmes journalistes en Angola, au Cameroun, en
RDC et au Burundi est dressé.
- Des femmes journalistes formées sur la déontologie journalistique de la sécurité des journalistes.
- Les hommes de lois et les administratifs sont imprégnés du droit de la presse et sur les
conditions de collecte et de traitement des infos dans les medias.
- Les pouvoirs publics sont imprégnés de la nécessité d’une loi sur l’accès à l’information en
tenant compte de l’aspect genre.
- Des magistrats et des responsables administratifs imprégnés de la complexité du métier
d’informer, son champ d’application et ses limites.
- Des membres des forces de sécurité sont sensibilisés à l’importance de garantir la sécurité des
journalistes et combattre l’impunité sur les attaques contre les journalistes.
- Un plan d’actions pour la protection et la sécurité des journalistes est adopté
- La solidarité avec les femmes journalistes en difficultés est renforcée.
- Les heurts entre pouvoirs publics et les journalistes sont minimisés.
6. ACTIVITÉS :
- Organisation d’une étude d’impact des harcèlements des journalistes, sur le métier d’informer
fournissant des recommandations et une journée de validation des travaux de l’étude.
- Organisation d’un atelier sous-régional de formations sur l’éthique et la déontologie
journalistique à Yaoundé, au Cameroun.
- Atelier de réflexion et de la sensibilisation entre Pouvoir Public et Professionnels des médias sur
l’accès à l’information pour tenir compte de l’aspect genre
- Sensibilisation et plaidoyer des autorités politiques, législatives et militaires sur la sécurité des
journalistes, la déontologie du journalisme et le droit à l’information en Angola, au Cameroun, en
RDC et au Burundi.
181
7. INVESTISSEMENTS :
- Un consultant pour mener l’étude, avec une expertise en matière de sécurité et de la protection
des journalistes;
- Un expert en de droits et liberté de la presse
- Développement des programmes des ateliers
- Sélection des participants et choix des lieux des ateliers
- Transport, restauration et hébergement des participants dans les ateliers;
- Impression de documents des ateliers;
- Deux réunions préparatoires;
- Coûts liés aux activités de la campagne.
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS/MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12+
Recrutement des personnes ressources
(consultant et expert)
Période de l’étude
Atelier de validation de l’étude
Atelier sous régional de formations sur
l’identité d’un journaliste professionnel
et la déontologie journalistique et
d’échanges avec les magistrats,
responsables administratifs et les
journalistes sur le code de déontologie
et le droit de la presse
Validation du plan d’actions pour la
sécurité et la protection des femmes
journalistes.
Campagnes et activités de plaidoyer
Préparation et présentation du rapport
final
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’AJPCOM a débuté ses activités en Janvier 2008, grâce à l’initiative d’un groupe de jeunes femmes
professionnelles des médias. L’Association des Journalistes et Professionnelles de la Communication a
obtenu une autorisation le 15 Février 2011.
L’Association des Journalistes et Professionnelles de la Communication (AJPCOM) est une organisation
professionnelle, composée des journalistes et de femmes travaillant dans les structures de
communication dont l’objectif principal est de rendre visibles les actions des femmes dans tous les
domaines. L’AJPCOM s’est fixée entre autres missions de promouvoir l’éthique et le professionnalisme.
182
L’association fonctionne avec un bureau exécutif et une assemblée générale constituée de trente
membres. L’AJPCOM a en son sein des reporters chevronnés, des responsables des radios
communautaires et cellules de communication, des expertes des médias en ligne.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Les résultats de cette étude permettront d’accroître les actions de défense des conditions de travail des
femmes professionnelles des média. Déjà avec l’Union des journalistes du Burundi, la FIJ et l’EAJA des
actions sont en cours pour engager les organisations régionales (communauté est-africaine et l’Union
Africaine) pour amener les Etats membres à intégrer la sécurité des journalistes dans leurs priorités.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
La mise en œuvre de ce projet sera suivie par le Bureau régional multisectoriel de Yaoundé, en
collaboration avec l’Association des femmes journalistes du Cameroun et les associations féminines des
journalistes des trois pays ciblés.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Des rapports ont révélés que l’Afrique centrale regorge de zones belligènes où les journalistes,
notamment les femmes, sont soumises à des pressions telles que la torture, le harcèlement, les violences
sexuelles et risquant à tout moment leur vie. En outre, d’autres contextes de tensions, notamment ceux
liés aux relations souvent détériorées entre la presse privée et le pouvoir, sont empreints d’actes de
violence visant des professionnels de l’information qui cherchent à exercer le droit à la liberté d’opinion
et d’expression. Ils sont régulièrement intimidés, bastonnés, objets de convocations intempestives pour
la simple raison d’avoir dénoncé certains abus des pouvoirs publics ou avoir donné la parole à un
opposant. Des pratiques qui rappellent la période du monopartisme dans cette partie de l’Afrique.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
L’Association des femmes journalistes du Cameroun et celle du Burundi comme promotrices du projet,
vont présenter les rapports périodique et final de la mise en œuvre de l’activité.
Prévoir une news sur cette activité + photo qui indique le soutien du PIDC.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Etude d’impact des harcèlements des femmes journalistes et sur le métier d’informer
Honoraires consultant pour la production l’étude (100$ x 1jr x 30jrs) = 3 000$ 3 000
Sous-total 3 000
183
Atelier sous régional de formations sur l’éthique et la déontologie journalistique et de
sensibilisation et plaidoyer des autorités politiques, législatives et militaires
Location de la salle 150$ x 3 jours 450
Frais d’hébergement des personnes ressources 30$ x 4 jours x 2 personnes 240
Honoraires des personnes ressources 150$ x 3 jours x 2 personnes 900
Transport des participants (billets d’avion A/R) : Burundi (4 personnes x USD650) +
Angola (4 personnes x USD850) + RDC (4 personnes x USD350) + Déplacement
des participants de l’intérieur de la Cameroun (10pers. x USD80)
8 200
Frais d’hébergement des participants venant hors du Cameroun 100$ x 12 personnes
x 4 jours
4 800
Per Diem des participants 100$ x 12 participants étrangers x 4 jours 4 800
Matériel pour les ateliers (forfait) 500
Sous-total 26 290
TOTAL 22 890
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Personnel local (12 mois x 5 collaborateurs) 7 500
Coordination (12 mois) 1 000
Communications (téléphone/Fax) 1 500
Transports (carburant) 2 000
Imprévus 1 500
Rapports 500
Total 14 000
185
SOUDAN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
INTRODUCTION DE PROGRAMMES
DE FORMATION AUX MEDIAS ET A
L’INFORMATION DANS LES
INSTITUTS DE FORMATION DE
MAITRES DE SECONDAIRE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 SD/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
33 500 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Ministère de l’Education du Soudan
Nile Street, Khartoum
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le programme de formation aux médias et à l’information dans les écoles secondaires apporte des
compétences importantes pour vivre et façonner l’existence de tous les élèves par rapport aux mutations
technologiques et sociétales en cours au Soudan. Cette formation arme par ailleurs les étudiants pour
leur employabilité et pour participer activement à la création de contenus numériques et à
l’apprentissage efficace. Ceci étant, le ministère de l’Education envisage d’introduire un programme de
formation aux médias et à l’information dans l’enseignement et les instituts de formation des maîtres du
secondaire. L’objectif du ministère consiste à dispenser un enseignement et un service d’apprentissage
aux élèves, enseignants et parents grâce auxquels ils puissent apprendre, enseigner et interagir à tout
moment et en tout lieu. Il existe une réelle demande de réadaptation du programme, de soutien
technique, de formation à l’utilisation de logiciels et de modules exhaustifs d’apprentissage et de
formation pour promouvoir la formation aux médias et à l’information. Le ministère de l’Education sera
responsable de l’adaptation du programme après consultation avec toutes les parties prenantes, par le
développement des capacités des formateurs et la création de ressources pédagogiques et techniques en
vue d’une révision harmonieuse du programme.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Amélioration des capacités de 20 enseignants formateurs, 15 décideurs de politique et 10 concepteurs de
programmes de cours pour l’intégrer le programme de formation aux médias et à l’information dans les
secondaires et les instituts de formation des maîtres et la création de documentations pédagogiques et
techniques nécessaires à l’adaptation envisagée.
3. ACTIVITÉS :
1. Consultations pour l’adaptation des programmes de formation aux médias et à l’information.
2. Ateliers de renforcement des capacités des enseignants formateurs.
186
3. Elaboration de contenus numériques pour les tablettes des étudiants.
4. Formation des maîtres à dispenser les formations aux médias et à l’information.
5. Elaboration de la documentation (technique et pédagogique) pour une adaptation en douceur des
programmes.
6. Début des formations.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
La mission confiée à l’unité de Programme, formation et planification du ministère de l’Education est
d’utiliser au maximum les technologies de l’information dans l’enseignement. Elle a un directeur général
et comporte deux branches : une administrative et une technique. Le département administratif est
composé de quatre personnes et le département technique de neuf membres. Cette direction a été mise en
place en 2003 et son budget est alloué par le ministère.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Deux réunions de consultation (conception et évaluation) x 20 personnes x 2 jours x
200 8 000
Trois ateliers de renforcement des capacités x 5 jours x 15 stagiaires et deux
formateurs : honoraires : 4 500 $ (2 formateurs x 5 jours x 3 ateliers @ 150$)/Billets
d’avions : 1 500 $ (deux formateurs)/Per diem : 1 500$ (2 formateurs)/Local : 1 500 $
(5 jours x 3 ateliers @ 100 $)/ Déjeuners et pause-café : 3 000 $ (5 jours x 3 ateliers x
200 $ par jour)/Location des équipements : 3 000.
15 000
Elaboration des matériels pédagogiques 4 000
Contenus numériques pour tablettes d’étudiants 4 000
Equipement (ordinateur portable, scanner, caméra) 2 500
Total PIDC 33 500
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordination du projet 5 000
Coordinateur du projet 5 000
Transport local 1 000
Frais de communication 1 000
Total 12 000
187
SOUDAN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
INSTITUTIONNELLES A L’INSTITUT
DE PRESSE ET TECHNIQUES
D’IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE
D’OMDURMAN
2.
NUMÉRO
IPDC/59 SD/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
30 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Institut de presse et techniques
d’imprimerie de l’Université d’Omdurman
Omdurman, Khartoum (Soudan)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Renforcer les capacités du personnel de l’Institut et de la publication annuelle des étudiants pour qu’ils
fassent connaissance et se familiarisent tout à fait avec les technologies médiatiques si fortement
demandées dans la presse, les maisons d’édition et la formation afin d’y ajouter de la qualité, est une
exigence des plus nécessaires. Ainsi, les bénéficiaires seront en mesure de répondre aux conditions
requises pour les emplois disponibles dans ce secteur. Etant donné que la presse écrite constitue l’un des
médias de masse les plus forts et les plus puissants, l’objet principal de notre projet est de renforcer les
capacités du personnel de l’Institut et des étudiants en journalisme qui leur permettent d’acquérir divers
savoir-faire et de se familiariser avec les technologies performantes et le monde de l’imprimerie, à
savoir (la pratique) de composition, design, collage, clichage, réglage d’images, travail de caméra,
impression et reliure impeccables, tous éléments qui contribuent au résultat final. Dès lors, s’ouvriront
d’immenses perspectives qui attendent les diplômés dans le secteur de l’imprimerie et de la presse dans
les années à venir et ainsi il n’y aura plus de chômage chez les diplômés comme on le voit dans d’autres
disciplines au Soudan. Ce projet renforcera les capacités institutionnelles par l’amélioration des
compétences des enseignants, celle des équipements et la création d’un centre de documentation. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Amélioration des capacités institutionnelles de la première institution soudanaise dédiée à la presse et aux techniques d’imprimerie, par renforcement des compétences des enseignants en deux ateliers, la réforme des programmes de cours, la mise à jour des équipements et la création d’un centre de documentation numérique.
3. ACTIVITÉS :
Renforcement des capacités : invitation d’experts internationaux, nationaux et locaux de diverses
spécialités de presse et de techniques d’imprimerie à venir former le personnel académique et technique
188
de l’Institut. Par ailleurs, de jeunes professionnels de la société civile seront conviés à suivre les
programmes de formation.
Infrastructures de soutien : le projet équipera l’Institut d’une imprimerie à l’intention des jeunes en
formation, ainsi que d’un laboratoire informatique pour l’initiation à l’impression numérique. Un centre
de documentation numérique doté d’un laboratoire informatique sera mis en place.
Réforme de programmes d cours : de nouvelles formations en impression numérique destinées à
exploiter le potentiel grandissant des TIC seront mises au point et incorporées au titre de partie
intégrante du projet.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Institut de presse et techniques d’imprimerie de l’Université d’Omdurman est une institution éducative
nationale à but non lucratif créée en 2014. Elle est la première de son genre à former des jeunes à des
conditions abordables. Elle dispose d’excellentes infrastructures : six amphithéâtres, une bibliothèque de
deux étages et des équipements pour les activités en extérieurs. Son personnel académique compte six
membres à plein temps et douze à temps partiel.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Un consultant international (7 jours). Honoraires : 250 $ x 7 = 1 750 $/Billet
d’avion : 1 100 $/Per diem : @ 200 $ x 7 jours : 1 400 $. 4 250
5 experts nationaux pour une série d’interventions x 5 jours x 100 $ 5 000
Atelier de trois jours avec expert technique x 250 $ x 3 jours 750
Imprimerie couleur Heidelberg : 13 000 $/ Transport : 1 000 $/ Douane : 1 000 s 15 000
Laboratoire informatique : dix ordinateurs avec accessoires @ 500 $ x 10 5 000
Total PIDC 30 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Un consultant (14 jours) 3 500
Assistant administratif 2 000
Frais administratifs 3 500
Divers 1 000
Total 10 000
189
ALGERIE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Renforcement de capacités des journalistes
des radios régionales algériennes sur les
fondamentaux du journalisme radio et de
la radio en ligne
2.
NUMÉRO
IPDC/59 DZ/01
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
Catégorie 4 : formation professionnelle
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement de ressources humaines
5.
SCOPE (NATIONALE, REGIONALE,
INTERREGIONALE)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Aide à la formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
30,240 USD
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
28,740 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Radio Algérienne 21, boulevard des
Martyrs 16 000 Alger Tel : +213 21230800
Fax : +213 21230823
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Misako Ito
Bureau de l’UNESCO à Rabat
11.
LOCALISATION
Radio Algérienne
21 Boulevard des Martyrs 16 000 Alger
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Chadly Boufaroua, Directeur de Chaîne 3
à la Radio Algérienne email :
190
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Radio Algérie compte 800 journalistes dont le quart a moins de 5 ans d’expérience professionnelle. La
majorité de ces journalistes, qui constituent le pivot d’avenir de la Radio Algérienne, sont loin de
répondre aux critères d’excellence en matière de performance et de maîtrise des techniques de la
communication radio. En effet, certains d’entre eux n’ont pas reçu de formation de haut niveau ; dans
d’autre cas, les connaissances et les savoirs acquis au cours de leur formation sont devenus obsolètes, car
ils n’ont pas bénéficié de formation continue ; et les journalistes récemment recrutés ne maîtrisent
qu’imparfaitement les outils techniques du journalisme radio, leurs cursus universitaires ne leur ayant
pas permis d’expérimenter le métier aux conditions du réel.
Dans ce contexte, la Radio Algérienne sollicite l’assistance du PIDC afin de combler les déficits de
qualification de son personnel par le biais de la formation sur les fondamentaux du journalisme radio et
les outils et techniques de la radio en ligne.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE : 30 journalistes exerçant au sein des stations régionales de Radio Algérie. 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Consolider la radio publique algérienne comme plateforme pour le débat démocratique à travers le renforcement de capacités des ses journalistes des stations régionales pour qu’ils puissent élaborer une information de qualité. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT : Former 15 journalistes exerçant au sein des stations régionales de Radio Algérie sur les fondamentaux du journalisme radio et 15 journalistes sur les outils et techniques de la radio en ligne. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :
o 15 journalistes exerçant au sein des stations régionales de Radio Algérie seront formés sur les
fondamentaux du journalisme radio avec 40% de femmes au minimum parmi les participants
o 15 journalistes exerçant au sein des stations régionales de Radio Algérie seront formés sur les
outils et les techniques de la radio en ligne avec 40% de femmes au minimum parmi les
participants
6. ACTIVITÉS : o Atelier de formation de 5 jours au profit de 15 journalistes exerçant au sein des stations régionales
de Radio Algérie sur les fondamentaux du journalisme radio.
o Atelier de formation de 5 jours au profit de 15 journalistes exerçant au sein des stations régionales
de Radio Algérie sur les outils et techniques de la radio en ligne.
191
7. INVESTISSEMENTS : o Location d’une salle équipée pendant 10 jours. o Deux formateurs internationaux pendant 10 jours. o Frais de transport des formateurs internationaux. o Frais d’hébergement et restauration des formateurs. o Frais d’hébergement et restauration des 30 bénéficiaires. o Frais d’organisation des ateliers.
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS/MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Sélection et recrutement
des formateurs
X
Cadrage et définition du
programme des
formations
X
Sélection des
bénéficiaires
X
Organisation des ateliers
X
Soumission du rapport
d’activités
X
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
La Radio Algérie (officiellement : Entreprise nationale de radiodiffusion sonore, abrégée en ENRS) est
l’organisme public algérien de radiodiffusion créé en 1986 lorsque son prédécesseur Radiodiffusion
Télévision Algérienne fondé en 1962, s'est séparé en deux entreprises distinctes, la télévision et la
radiodiffusion. Il dispose de trois stations nationales (Chaîne 1, Chaîne 2 et Chaîne 3), de deux stations
thématiques (Radio Coran et Radio Culture), d'une station internationale (Radio Algérie Internationale)
et de 46 stations régionales. La Radio Algérie, qui compte quelque 20 millions d'auditeurs en Algérie,
diffuse en arabe, berbère et français.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
Considérant l’importance du recyclage et de la mise à jour en permanence des professionnels dans le
domaine de la radiodiffusion, la Radio Algérie mettra en place une nouvelle politique de formation
continue pour que son personnel à Alger et en régions puissent acquérir des connaissances pointues en
matière de techniques de production radiophonique.
11. SUIVI DU PROJET :
La mise en œuvre du projet fera l’objet d’un suivi par le Bureau régional de l’UNESCO à Rabat.
192
12. VISIBILITE
La Radio Algérie diffusera, à travers son siège à Alger et toutes ses antennes régionales, des capsules
annonçant la mise en œuvre du projet afin d’augmenter sa visibilité auprès du grand public. La diffusion
des capsules commencera 3 jours avant la date de démarrage de chaque atelier. Une fois le projet
finalisé, des photos prises lors des ateliers ainsi que des témoignages des bénéficiaires seront postés sur
le site web de la Radio Algérie.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Une fois le projet finalisé, Radio Algérie présentera un rapport sur le déroulement de la formation au
Bureau de l’UNESCO de Rabat.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires de deux formateurs internationaux (250 USD *10 jours *2) 5,000
Transport de deux formateurs (1000 USD *2) 2,000
DSA formateurs (170 USD * 11 jours * 2) 3,740
Hébergement et DSA bénéficiaires (90 USD * 15 pax * 6 jours * 2 ateliers) 16,200
Déplacement des bénéficiaires à Alger (60 USD * 30) 1,800
TOTAL 28,740
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordination du projet (1 mois) 1,500
TOTAL 1,500
193
MAROC
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
Renforcement des compétences des
membres de IMDH en matière
d’observation et de suivi des violations des
libertés d’information et d’expression et de
droit à la communication
2.
NUMÉRO
IPDC/59 MA/01
3.
CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
Un système de régulation favorable à la
liberté d’expression, au pluralisme et à la
diversité des médias :
- CADRE LÉGISLATIF ET
POLITIQUE
- LOIS SUR LA DIFFAMATION ET
AUTRES RESTRICTIONS LÉGALES
À L’ENCONTRE DES
JOURNALISTES
- CENSURE
- Les médias comme plateforme pour un
débat démocratique :
- LA SÉCURITÉ DES JOURNALISTES
- Formation professionnelle et soutien
aux institutions de formation pour
promouvoir la liberté d’expression, le
pluralisme et la diversité
INDICATEURS CLÉS A
FORMATION PROFESSIONNELLE
DISPONIBLE DANS LE DOMAINE
DES MÉDIAS :
- PRÉSENCE DES ORGANISATIONS
DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Renforcement des capacités de défense des
libertés d’expression et d’information dont
la formation des professionnels de la
communication et des défenseurs de ces
libertés.
5.
SCOPE
(NATIONALE, REGIONALE,
INTERREGIONALE)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Aide à la formation pour renforcer notre
capacité institutionnelle
194
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
27165,93 USD
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
21133,68 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Instance Marocaine des Droits Humains,
Adresse : Imm. 14, Appt. 3, Rue Monastir,
Hassan - Rabat - Maroc.
Tél : 0537708624. Fax : 0537201705
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Bureau de l’UNESCO à Rabat
11.
LOCALISATION
Rabat
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Ennouhi Mohammed : Président de
l’IMDM
Aoutail Khalid : Expert Associé pour la
Communication et l’Information
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Maroc compte aux environs de 500 publications entre quotidiens, hebdomadaires, revues et les
périodiques, plus de 500 sites dits d’information, une trentaine de chaînes télévisées et radiophoniques
et seulement 2050 journalistes officiellement accrédités. Ces chiffres traduisent la précarité du champ
médiatique par rapport aux attentes de près de 35 millions de Marocains en raison des restrictions
subies par les libertés d’information et d’expression et de l’insuffisance de la prise de conscience des
principaux acteurs quant aux rôles des médias.
Les libertés d’information et d’expression sont des droits de la société toute entière et sont l’affaire de
tout citoyen, des professionnels et des défenseurs des droits de l’Homme ;
Il demeure une persistance des abus et attaques contre la liberté des médias, des journalistes et de la
liberté d'expression en général quand leur voix est discordante. De fait, ces violations se manifestent
désormais, dans un précédent sans nul pareil, sous différentes formes diffuses. Les multiples cas
observés s’avèrent, par conséquent, difficiles à identifier et compliqués à suivre en l’absence d’instance
appropriée et de formation adéquate malgré les progrès réalisés dans le domaine des droits de l’Homme
au Maroc (la constitution de 2011).
En effet, si quelques cas de violations ont été médiatisés d’autres passent sous silence ou demeurent
inconnus par les défenseurs des droits de l’Homme. Notre association, qui a eu connaissance de nombre
de cas et a reçu des plaintes émanant de plusieurs victimes se trouve confrontée à un manque de
formation, de dispositifs et de mécanismes appropriés pour les porter à la connaissance du public et des
instances concernées tant internationales que nationales et pour en assurer le suivi et les dénoncer, dans
les plus brefs délais. Cette démarche fondamentale contribuera à l’objectif ultime consistant à mener
des investigations et des enquêtes pour élaborer des rapports d’observation.
195
L’IMDH œuvre en faveur de la défense des droits de l’homme, elle participe à la promotion et la
sensibilisation à l’importance des libertés d'expression et le droit à la communication pour une véritable
démocratie.
C’est dans cette perspective, que ce projet prévoit la formation de 25 membres de l’IMDH pour
renforcer leur compétences en matière d’observation, de collecte et de suivi des violations à la liberté
d’expression dans le but d’améliorer le rendement et les performances de l’association dans le cadre de
la formation continue dans le domaine du monitoring des libertés fondamentales, en particulier les
libertés d’information et d’expression.
Un projet similaire a déjà été entrepris l’année dernière par l’Observatoire des libertés d’information et
d’expression (OLIE) et ce renforcement des capacités de l’IMDH vise à rechercher des synergies entre
les deux organisations pour consolider les maillages associatifs militant actuellement contre les atteintes
à la liberté d’expression.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE : Le projet vise en particulier à renforcer les capacités des jeunes membres de l’association en respectant
une parité dans le genre. Le groupe cible sera constitué uniquement des membres de l’IMDH dont des
journalistes, avocats et défenseurs des libertés et acteurs opérant dans le domaine des droits de
l’Homme. Les bénéficiaires seront sélectionnés tout en tenant compte de la diversité géographique
(multiples régions). 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :
Le projet vise à développer les compétences des membres de l’association afin de contribuer à la veille
active pour un système de régulation favorable à la liberté d’expression, d’information et au pluralisme
des médias et des opinions.
Le projet vise à développer les compétences des membres de l’association en matière de rédaction des
rapports et entamer des enquêtes relatives aux infractions à la liberté d’expression et d’information.
Le projet contribuera également à la sensibilisation à l’importance des libertés d’expression et
d’information à la démocratie, notamment en observant les infractions à a ces libertés et mener des
actions de soutien et de plaidoyer ; et à renforcer la présence des organisations de la société civile jouant
un rôle dans défense directe de la liberté d’expression et des médias et prises de position sur la politique
et les règlementations y afférent.
Le projet vise enfin à rechercher des synergies entre l’IMDH et l’OLIE pour consolider les maillages
associatifs militant actuellement contre les atteintes à la liberté d’expression. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT : Renforcer les compétences de l’IMDH en matière d’observation, de collecte des données nécessaires et
de suivi des violations des libertés d’information et d’expression. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :
- 25 membres de l’IMDH ont renforcé leurs compétences sur les libertés d’expression, d’information et
de communication ;
196
- 25 membres de l’IMDH ont renforcé leurs compétence en matière de rédaction des rapports et entamer
des enquêtes;
- Mise à niveau des compétences en matière des droits de l’Homme en relation avec les libertés
d’information d’expression ;
- Acquisition du savoir-faire en matière d’observation, de collecte et de suivi des violations aux libertés
d’expression et d’information, ainsi que des compétences pour constituer une documentation en la
matière.
- Une convention de partenariat visant à rechercher des synergies entre l’IMDH et l’OLIE pour élaborer
un travail de monitoring et de plaidoyer sur les questions relatives à la liberté d’expression,
d’information et au pluralisme des médias et des opinions est signé.
6. ACTIVITÉS :
- L’élaboration des TDR (termes de référence) pour sélectionner un spécialiste pour l’élaboration d’un
guide d’observation et de monitoring des libertés d’expression et d’information, complété par une
grille des références de la législation nationale et des conventions universelles relative aux différents
cas de violation de ces droits et libertés.
- Publication de l’appel à candidature.
- La sélection du spécialiste national l’élaboration d’un guide d’observation et de monitoring des
libertés d’expression et d’information.
- Elaboration du guide d’observation et de monitoring des libertés d’expression.
- L’élaboration des TDR (termes de référence) pour sélectionner deux formateurs nationaux qui vont
accompagner l’IMDH dans la réalisation du projet en dispensant une première session de formation
autour des techniques d’observation, de collecte et de suivi des violations;
- Publication de l’appel à candidature.
- La sélection des deux consultants formateurs nationaux pour la première session de formation.
- La sélection des 25 membres de l’association qui vont bénéficier de la première session de
formation ;
- Organisation de la première session de formation.
- L’élaboration des TDR (termes de référence) pour sélectionner deux formateurs nationaux qui vont
accompagner l’IMDH dans la réalisation du projet en dispensant une deuxième session de formation
sur l’élaboration des rapports et des enquêtes;
- Publication de l’appel à candidature.
- La sélection des deux consultants formateurs nationaux pour la deuxième session de formation.
- La sélection des 25 membres de l’association qui vont bénéficier de la deuxième session de
formation ;
- Organisation de la deuxième session de formation.
- Signature d’une convention de partenariat visant à rechercher des synergies entre l’IMDH et l’OLIE
pour élaborer un travail de monitoring et de plaidoyer sur les questions relatives à la liberté
d’expression, d’information et au pluralisme des médias et des opinions.
7. INVESTISSEMENTS : Un spécialiste pour l’élaboration d’un guide d’observation et de monitoring. Quatre formateurs pour aider l’IMDH à mener à bien son projet ; Deux ordinateurs portables, une imprimante et un projecteur
Impression du guide d’observation et de monitoring des libertés d’expression pour les besoins de
formation.
197
Menus dépenses et Consommables divers (Flyer, Dépliants, banderoles, dossiers, pour les participants à
la formation, CD contenant des documents de travail). Un(e) chargé(e) de projet et un(e) assistant(e) de projet travaillant sur le projet à temps partiel (30%)
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
L’élaboration des TDR pour sélectionner un spécialiste pour un guide d’observation et de monitoring des libertés d’expression
X
Publication de l’appel à
candidature Publication de
l’appel à candidature
X
Sélection du spécialiste
national pour l’élaboration
du guide
X
Elaboration du guide
d’observation et de
monitoring des libertés
d’expression
X
Impression du guide
d’observation et de
monitoring des libertés
d’expression
X
rapport narratif et financier
après l’élaboration du guide
d’observation et au
monitoring des libertés
d’expression
X
L’élaboration des TDR pour
sélectionner deux
formateurs pour première
session de formation
X
Publication de l’appel à
candidature pour
sélectionner deux
formateurs pour première
session
X
La sélection des deux
consultants formateurs
nationaux pour la première
session de formation
X
Organisation de la première
session de formation
X
198
Rapport narratif et financier
après la première session de
formation.
X
L’élaboration des TDR pour
sélectionner deux
formateurs pour la
deuxieme session de
formation
X X
Publication de l’appel à
candidature pour
sélectionner deux
formateurs pour la
deuxieme session de
formation
X
La sélection des deux
consultants formateurs
nationaux pour la deuxieme
session de formation
X
Organisation de la deuxieme
session de formation
X
Rapport narratif et financier
après la deuxieme session
de formation.
X
Un rapport général narratif
et financier sur l’ensemble
du projet.
X
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Instance Marocaine des droits Humains, est une association à but non lucratif, a été créée le 3 juillet
2010, dans le but de renforcer les instances de droit de l’homme au Maroc et ouvrer à consolider les
droits de l'homme, et à construire une société de la citoyenneté et de la dignité.
L’IMDH œuvre selon les principes de l'universalité, l'inclusivité, l'indépendance et la modernité. Et
s’engage à :
- Contribuer aux divers organes et organisations et associations liés à la consolidation des principes
universels de la culture des droits de l'homme et à inculquer les valeurs de la citoyenneté et de la
démocratie,
- ouvrer pour une la législation nationale respectant les droits de l’homme et compatibles avec de
référence internationales en la matière,
- Œuvrer par tous les moyens pour la sensibilisation sur ces droits et mener un plaidoyer sur eux, et de
surveiller et exposer toutes les violations y afférents.
*Gouvernance en l’IMDH
- Le congrès national se tient tous les trois ans ; il élit un Conseil National dont le nombre maximal est
fixé à71 membres et qui se réunit 2 fois par an.
199
- Le Conseil national élit à son tour le Bureau Exécutif ; c’est l’organe exécutif de IMDH qui se réunit 2
fois par mois.
- L’association dispose d’une charte déontologique.
- Les Sections.
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
- L’IMDH disposera d’un outil efficace de formation à l’observation et au monitoring des libertés
d’expression et d’information qui va permettre de former un large réseau d’observateurs parmi ces
membres.
- L’IMDH élaborera des rapports participant à la concrétisation des buts visés.
- Ces 50 membres vont contribuer au renforcement des capacités des autres membres, et travailleront à
la réalisation de l’objectif global de l’association.
- L’IMDH sera qualifiée pour contribuer aux efforts entrepris au niveau national et international pour
promouvoir l’exercice des libertés d’expression des citoyennes et citoyens.
- Des synergies seront recherchées entre l’IMDH et l’OLIE pour consolider les maillages associatifs
militant actuellement contre les atteintes à la liberté d’expression à travers la signature d’une
convention de partenariat.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
L’IMDH élaborera un plan de communication utilisant plusieurs outils dont :
- L’appel à candidatures pour sélectionner les consultants-formateurs ;
- Des annonces et communiqués sur son site internet, sa page Facebook et par mailing pour informer de
ce projet avec la mention du soutien du PIDC ;
- Des dépliants pour éclairer sur les tâches de l’IMDH en rapport avec le projet.
- Des banderoles pour les deux sessions de formation ;
- Des dossiers pour les participants à la formation ;
- Des CD contenant des documents de travail des deux sessions de formation ;
- Distribution de copies du guide d’observation et au monitoring des libertés d’expression a ces
membres, aux autres instances de défense des droits de l’homme.
- Publication d’une version électronique du guide d’observation et au monitoring des libertés
d’expression.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
- L’IMDH élaborera :
Un rapport narratif et financier après l’élaboration du guide d’observation et au monitoring des libertés
d’expression et d’information
- Un rapport narratif et financier après la première session de formation.
- Un rapport narratif et financier après la deuxième session de formation
- Un rapport général narratif et financier sur l’ensemble du projet.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
200
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Guide d’observation et au monitoring des libertés d’expression et d’information.
- Un expert national (10 jours de travail) à raison de 150$/ jour 1500$
- Mise en page et impression du guide en 200 exemplaires 2500$
Première session de formation (3 jours)
Deux formateurs (3 jours de formation) (USD175 x 2 formateurs x 3 jours) 1050$
Hébergement et subsistance des participants (25 X 3 jours X 50$) 3750$
Frais de transport 950$
Materiel de formation 440$
Diplômes 32$
Deuxième session de formation (3 jours)
Deux formateurs (3 jours de formation) (USD175 x 2 formateurs x 3 jours) 1050$
Hébergement et subsistance des participants (25 X 3 jours X 50$) 3750$
Frais de transport 950$
Materiel de formation 440$
Diplômes 32$
Matériel de formation
Préparation des sessions de formation
L’élaboration de flayer, dépliant, dossiers participants, CDs et banderoles. 1020$
Un vidéo projecteur 550$
Un Ordinateur 900$
Total 18911$
Frais de gestion (7%) 1323,98$
Divers et imprévus (5%) 995,7$
Total PIDC 21133,68 USD
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Un(e) chargé(e) de projet à raison de 30% du temps de travail. (7 mois de travail) 3372$
Un(e) assistant(e) de projet à raison de 30% du temps de travail (7 mois de travail) 2023$
Communication 350$
Imprévus 5 % 287,25$
Total 6032,25 USD
201
- La sélection des deux consultants formateurs nationaux pour la première session de formation.
- La sélection des 25 membres de l’association qui vont bénéficier de la première session de formation ;
- L’élaboration des TDR (termes de référence) pour sélectionner deux formateurs nationaux qui vont
accompagner l’IMDH dans la réalisation du projet en dispensant une deuxième session de formation sur
l’élaboration des de rapports et des enquêtes;
- Publication de l’appel à candidature.
- La sélection des deux consultants formateurs nationaux pour la deuxième session de formation.
- La sélection des 25 membres de l’association qui vont bénéficier de la deuxième session de formation ;
202
MAURITANIE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DES
JOURNAISTES INDEPENADNTS
MAURITANIENS EN MATIERE DES
TECHNIQUES DE REDACTIONS
2.
NUMÉRO
IPDC/59 MR/01
3. CATÉGORIE DES INDICATEURS
DE DÉVELOPPEMENT DES
MEDIAS
CATEGORIE 4
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
RENFORCE MENT DES CAPACITES
5.
SCOPE
(NATIONALE, REGIONALE,
INTERREGIONALE)
NATIONALE
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
CONTRIBUTION AU FINANCEMENT DE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE 120
JOURNALISTES INDEPENDANTS
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
22320 USD
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
14850 USD
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
SYNDICAT DES JOURNALISTES
INDEPENDANTS DE MAURITANIE
S.J.I.M
Tel 222 46586747-20658226 Compte Bancaire :298 480 10 01 02 –BMCI
Agence :001 -Nouakchott
Nouakchott –Mauritanie .
Représenté par son Secrétaire Général
Monsieur: Ahmedou O/ Mohamed Ahmed O/
Iyahy
222 46 58 67 47
E-mail: [email protected]
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Bureau régional de l’UNESCO - RABAT
11.
LOCALISATION
Nouakchott; Mauritanie
203
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Monsieur: Ahmedou O/ Mohamed Ahmed O/
Iyahy Secrétaire Général du SJIM
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Paysage médiatique en Mauritanie connait une mutation médiatique qui contribue à la promotion de
la liberté de presse et d’expression dans le pays.
La presse privée mauritanienne a fait un saut en avant depuis la promulgation de l’ordonnance 017/2006
stipulant que « Le droit à l'information et la liberté de la presse corolaire de la liberté d'expression, sont
des droits inaliénables du citoyen. Ces libertés sont exercées conformément aux principes
constitutionnels, aux dispositions légales et à la déontologie de la profession. Elles ne peuvent être
limitées que par la loi et dans la mesure strictement nécessaire, à la sauvegarde de la société
démocratique. »
Aujourd’hui, il existe en Mauritanie:
- Plus de 63 établissements de presse comprenant la majorité des différents médias : Radios ; Télévisions
; Sites électroniques ; Journaux :
5- Stations de radios privées
4- Chaines de télévisions privées
2- Chaines de télévisions publiques: officielles
1- Station de radio publique: officielle dont d’épand plus de 15 stations de radios locales FM
dans les différentes régions du pays.
- Le nombre de parutions dépasse 60 dont 35 qui paraissent régulièrement.
-15 associations de presses reconnues dont deux syndicats.
-1 Haute Autorité de régulation de la Presse et de l’Audiovisuel - HAPA.
Pourtant, plusieurs données et indicateurs montrent l’absence de bases techniques chez les journalistes et
cette carence est reflétée dans les contenus. Ce problème est principalement dû au manque d’instituts et
d’écoles professionnels de journalisme et nécessite la formation et l’amélioration des connaissances des
journalistes en matière des techniques rédactionnelles.
Ce projet vise à renforcer les capacités de 120 journalistes des différents médias : Télévisions; Radios ;
Sites électroniques ; Journaux ; en matière des techniques rédactionnelles et en matière d’investigation
pour approfondir et améliorer leurs connaissances dans l’analyse et la production de contenus de qualité
afin de contribuer au développement et à la promotion d’une liberté de presse et d’expression en
Mauritanie.
204
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
120 journalistes de la presse privée et publique des différents médias (Radios, Télévisions, Journaux,
Sites internet) sélectionnés par leurs rédactions et jugés par leurs établissements de presse comme
manquant d’expérience et nécessitant un renforcement de capacités en matière des techniques
rédactionnelles.
3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :
- Le renforcement des capacités des journalistes constituent le fondement de la liberté d’expression, du
pluralisme et de la diversité.
- Le projet contribue au développement de la bonne gouvernance et de la transparence, en renforçant les
capacités professionnelles en journalisme d’investigation en Mauritanie.
- La formation contribuera à la promotion de liberté de presse et d’expression et la consolidation de la
démocratie en Mauritanie.
4. OBJECTIF IMMÉDIAT :
Le Renforcement des capacités de 120 journalistes (40% de femmes et 60% d’hommes) de la presse
privée et publique des différents médias Mauritanien (Radios, Télévisions, Journaux, Sites internet) en
Trois ateliers de formation.
Chaque atelier dure trois jours, par la formation suivant les indicateurs de l’UNESCO (IDM :
Catégorie 4) ; avec pour objectifs de :
- Permettre aux journalistes d’acquérir des compétences de bases en matière de journalisme.
- Couvrir les grands principes du journalisme par la diffusion des règles déontologiques du
journalisme et de la couverture des échéances électorales, des techniques du journalisme
d’investigation.
- Le Syndicat des Journalistes Indépendants de Mauritanie aura acquis les moyens d'organiser un
cycle de journalisme pour des professionnels en activité, basé sur le modèle mis au point par
l’UNESCO pour la formation en journalisme.
5. RÉSULTATS ATTENDUS :
- Un réseau de 120 journalistes (40% de femmes et 60% d’hommes) représentant l'ensemble des
principaux types de médias de Mauritanie (Radios, Télévisions, Journaux, Sites internet) formés en
matière des techniques rédactionnelles :
- Les techniques du Reportage d’investigation
- l’Enquête
- l’interview
- Couverture médiatique en période électorale.
- La production de 120 enquêtes, reportages, articles dans les différents médias des journalistes
participant à la formation, sur les questions de développement en Mauritanie :
205
Environnement: Préservation de l’environnement de la ville de Nouakchott;
Santé : VIH /SIDA et Ebola en Mauritanie.
- Les enquêtes, reportages; articles, interviews produites et diffusées à la fin de chaque formation.
- Les populations sensibilisées sur les questions de développement en Mauritanie : Prévention du
VIH/SIDA et sur la préservation de l’environnement de la ville de Nouakchott menacée par l’océan
atlantique.
- Les contenus des médias Mauritaniens améliorés et plus conformes aux standards internationaux en
matière d’éthique et de qualité rédactionnelle.
- La liberté de presse et la liberté d’expression sont renforcées en Mauritanie.
- Un environnement favorable au développement humain durable en Mauritanie est renforcé.
6. ACTIVITÉS :
Trois ateliers de formation : chaque atelier dure trois jours.
120 journalistes de la presse privée et publique des différents médias (Radios, Télévisions, Journaux,
Sites internet) sélectionnés par leurs rédactions et jugés par leurs établissements de presse comme
manquant d’expérience et nécessitant un renforcement de capacités en matière des techniques
rédactionnelles.
La formation se déroulera en 3 ateliers de trois jours avec 30 participants : 1 atelier / par mois.
Intitulé de la formation pour les trois ateliers:
Atelier de trois jours de renforcement de capacités des journalistes indépendants en matière des
techniques de rédaction organisé par la Syndicat des Journalistes Indépendants de Mauritanie (SJIM).
La liste des participants à chaque atelier ainsi que la liste des conférenciers et le programme détaillé de
l’activité seront transmises au Bureau l’UNESCO à Rabat 15 jours avant la date de l’exécution de
chaque activité.
7. INVESTISSEMENTS : Selon les besoins nécessaires pour le déroulement de chaque activité:
- Honoraire des conférenciers.
- Honoraire des facilitateurs* (assistant du conférencier qui supervise les exercices pratiques sur
les reportages et l’apparition de ces travaux dans les médias au cours de la formation).
- Fourniture par personne* (Kits : Bloc-notes GM, Stylos, Crayons, Gommes, Taille-crayon)
- Banderoles
- Traduction simultanée orale en salle
- Location salle de conférence + salle de secrétariat
206
- Frais de photocopie *: reproduction des communications, flip sharps, Rouleaux, Papiers et
autres..
- 2 Pauses café (30)**
- Déjeuner (30)**
- Frais de transport des participants*
___________________________
*Pris en charge par le SJIM
**Le SJIM prend en charge la restauration des 10 participants de chaque atelier.
8. PLAN DE TRAVAIL :
ACTIVITÉS / MOIS 1er 2éme 3 éme
3 Ateliers de renforcement
de capacités de 30
journalistes de la presse
privée et publique en
matière des techniques
rédactionnelles :
- Le Reportage
d’investigations
- L’Enquête: genre roi !
- L’interview
- La couverture des
élections
et la sécurité des
Journalistes
Intitulé: Atelier de
Trois jours de
renforcement de
capacités des
journalistes
indépendants en
matière des
techniques de
rédactions organisé
par le syndicat des
journalistes
indépendants de
Mauritanie
Intitulé: Atelier de Trois
jours de renforcement de
capacités des journalistes
indépendants en matière
des techniques de
rédactions organisé par
le syndicat des
journalistes indépendants
de Mauritanie
Intitulé: Atelier de Trois
jours de renforcement de
capacités des journalistes
indépendants en matière
des techniques de
rédactions organisé par le
syndicat des journalistes
indépendants de
Mauritanie
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le Syndicat des Journalistes Indépendants de Mauritanie – SJIM - reconnu par le Gouvernement
Mauritanien suivant l’avis du Parquet Général et le reçu de dépôt délivré par le Procureur de la
République de Nouakchott : Autorité compétente en date du 25/12/2005.
Le SJIM est partenaire de :
- de la HAPA : Haute Autorité de régulation de la Presse et de l’Audiovisuel en Mauritanie.
- du ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement.
- des Agences du système des Nations Unies à Nouakchott : PNUD; UNICEF; UNFPA, PNUE;
OMS, CSN.
207
10. VIABILITÉ A LONG TERME :
La formation permet aux journalistes d’acquérir des compétences en matière de journalisme
d’investigation et les connaissances théoriques correspondantes et d’améliorer la qualité des
contenus des médias auxquels ils sont rattachés ;
La formation couvre les règles déontologiques du journalisme, la sensibilisation aux risques et
les secours d’urgence.
Les cours dispensés tout au long de la formation sont collectés et serviront d’outils de références
pour d’autres formations.
11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :
Le suivi du projet sera effectué par un comité du SJIM se composant du chargé des formations, du
chargé des relations extérieures et du commissaire au compte ; et présidé par le Secrétaire Général.
La stratégie de communication : chaque atelier aura une couverture médiatique nationale.
Les journalistes s’engagent à produire des articles, des émissions radiophoniques, des reportages à la
télévision sur la formation ainsi sur le rôle du PIDC en faveur de l’indépendance journalistique. Tous ces
reportages et émissions seront envoyés à l’UNESCO.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Le projet sera évalué par un comité du SJIM qui se compose du Secrétaire d’Administration, du chargé
des formations, du chargé des relations extérieures ; et présidé par le Secrétaire Général.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :
Le programme détaillé de chaque activité sera transmis à l’UNESCO avant la date de l’exécution de
l’activité par 15 jours.
Un rapport de synthèse et un rapport financier détaillés seront transmis à l’UNESCO et un rapport
général à la fin de toutes ces activités avec les originaux des pièces justificatives.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Les Montants sollicités pour la contribution du PIDC au financement des trois altiers : 14850. USD.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraire conférenciers 100 USD - Par jour- x3jrs/atelier x 3 ateliers 900
Fourniture par personne : 5 USD x 20 Participants x 3 ateliers 300
208
(Kits : Bloc-notes GM, Stylos, Crayons, Gommes)
Banderoles 27 USD x3 x 3 240
Traduction simultanée orale en salle 50 USD X 3jours X 3 ateliers 450
Location salle de conférence 300 USD x 3jours X 3 ateliers 2700
2 Pauses café/jr (20) : 27 USD x 20 participants x 3jrs /atelier x 3 ateliers 4860
Déjeuner (20) 30 US x 20 participants x 3jrs /atelier x 3 ateliers 5400
Total PIDC 14,850
USD
LA CONTRUBITION DU SJIM SERA COMME SUIT :
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de: reproduction et collections communications : photocopie ; reliure ; flip
Sharps Rouleaux Papiers.et autres….
420
Honoraires Facilitateurs 350
Frais Transport des Participants 1350
2 Pauses café (10) 2430
Déjeuner (10) 2700
Rapports 300
Total 7470 USD
Un rapport de synthèse et un rapport financier détaillés seront transmis à l’UNESCO et un rapport général à la
fin de toutes ces activités avec les originaux des pièces justificatives.
209
PALESTINE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
PROFESSIONNELES DE MEDIAS
INDEPENDANTS
2.
NUMÉRO
IPDC/59 PS/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
19 900 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Réseau Ma’an – Immeuble Al-Majd 4e
étage, rue Al Karkafeh, Bethléem
Téléphone : (972) 2 2760085
Contact : Nicholas Gordon, responsable de
mise en œuvre des projets
Courriel : [email protected]
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le climat politique tendu et les violences entre factions du Fatah et du Hamas prévalant à l’heure
actuelle menacent la faculté des journalistes d’offrir des informations impartiales aux citoyens
palestiniens. Les journalistes sont confrontés à des pressions nettes ou discrètes pour déformer les
informations considérées comme dommageables à la réputation des divers acteurs du conflit politique
intérieur, y compris aux menaces personnelles et à l’emprisonnement. Ces pressions exacerbent
davantage les problèmes de l’environnement médiatique palestinien actuel, dans la mesure où les
médias politisés et gouvernementaux dominent ce milieu. Selon la récente publication de l’UNESCO,
Evaluation du développement des médias en Palestine, l’affiliation politique « affecte le contenu des
médias et par conséquent la qualité et le pluralisme de l’information reçue par les Palestiniens »1. En
plus des intimidations politiques, les journalistes palestiniens sont attaqués par routine pour avoir exercé
la liberté d’expression. En 2012, la Palestine a été classée comme l’un des pires endroits au monde pour
la liberté de la presse, où seuls 23 % des Palestiniens croient que la liberté de la presse existe.2 Les
brutalités contre les journalistes et la censure sont monnaie courante dans la région, en particulier contre
les entreprises médiatiques indépendantes et celles qui critiquent le gouvernement. Un récent rapport de
Reporters sans Frontières constate : « En Cisjordanie et à Gaza quand les médias d’information ne sont
pas frappés par des arrestations, menaces et attaques israéliens, ils sont les cibles de l’Autorité
palestinienne et du Hamas censés leur être plus favorables, sous forme d’arrestations, de menaces et
d’agressions »3. Ces dérives médiatiques vont au-delà de la politique. Ainsi, l’environnement
médiatique palestinien exclut régulièrement les femmes de certaines professions dans les médias, des
positions de décision et de la couverture (dans les informations). Un rapport récent de GMMP a révélé
qu’au Moyen-Orient seulement 8 % des articles dans les médias braquent prioritairement les projecteurs
sur les femmes et que 46 % des sujets renforcent les stéréotypes sexistes4. Les médias palestiniens
indépendants en sont encore à leurs débuts et nécessitent davantage d’investissements dans le
professionnalisme et les normes médiatiques. La même évaluation de l’UNESCO souligne le manque
210
de professionnalisme du secteur médiatique palestinien : « Il est dès lors crucial que des efforts
convenus soient déployés pour améliorer le professionnalisme des journalistes palestiniens, par exemple
par des sessions de formation ». Le développement d’un secteur de médias indépendants qui respecte
des normes élevés de reportage professionnel sera en mesure de résister aux pressions
gouvernementales, d’emporter une plus grande confiance du public et de continuer à servir aux citoyens
des informations dignes de foi. Ce qui accroît l’accès des citoyens aux mécanismes propres à
responsabiliser les décideurs. De même, les médias détiennent un pouvoir incroyable pour influencer et
améliorer les perceptions actuelles du rôle des genres. Cependant, la dépendance envers les traditions
patriarcales affaiblit leur capacité d’agir dans ce sens. Pour contrecarrer la sous représentation actuelle
des genres, il importe d’instaurer un environnement médiatique qui encourage les espérances des
femmes journalistes et davantage de couverture de sujets d’intérêt pour les femmes. Le réseau Ma’an
s’efforce d’être le fer de lance de l’autonomisation des femmes par la mise en évidence de sujets relatifs
au genre dans ses reportages et en confiant des rôles de premier plan à des professionnelles de médias.
Une récente évaluation du DIFD reconnaissait les efforts de Ma’an pour l’autonomisation des femmes,
en notant que « Ma’an est sans doute aucun un novateur de premier plan en portant avec force les
questions d’intérêt et préoccupations des femmes palestiniennes sur la scène publique »5. Dans ce
projet, le potentiel de savoir-faire de près de quinze femmes journalistes sera amélioré et les
professionnelles du réseau Ma’an formées aux méthodes nécessaires à la protection des femmes en
reportage et de celle de leur réputation et à la maîtrise de l’emploi de la rhétorique sensible au genre en
vigueur. Le projet présenté ambitionne d’élever les normes éditoriales du réseau Ma’an des
professionnels de médias, un collectif de stations de radio, de télévision et d’entreprises médiatiques
palestiniennes indépendantes, en conformité avec les principales recommandations de l’UNESCO. En
formant des journalistes indépendants au professionnalisme médiatique, ces journalistes améliorent
l’objectivité des médias, engrangent le soutien des populations aux médias indépendants et consolident
l’interaction entre les citoyens et les journalistes. En retour cet exercice permet aux médias
indépendants de demeurer imperméables à la censure politique, et de doter les citoyens d’outils
nécessaires pour tenir les autorités responsables et débattre librement les uns et les autres. Le projet
entend améliorer l’environnement médiatique palestinien par renforcement des capacités des
journalistes indépendants et l’élévation des normes générales de qualité des médias. La démarche
s’effectuera par une formation intensive aux médias des journalistes et rédacteurs en chef du réseau
Ma’an et par une complète révision de toutes les lignes et procédures éditoriales, en prenant appui sur
les principales recommandations de l’UNESCO pour le développement des médias en Palestine.
Concrètement, les formations seront faites sur mesure pour encourager la radiodiffusion communautaire
et moderniser les médias audiovisuels ; renforcer les analyses objectives des administrations publiques ;
élargir la couverture médiatique pour y inclure une représentation égale et équilibrée des hommes et des
femmes ; et promouvoir le système d’autorégulation des médias qui diminue l’autocensure. Bien
qu’atteindre l’objectif de médias libres et pluralistes soit un chemin long et tortueux, l’amélioration du
professionnalisme médiatique des entreprises de presse en croissance en Palestine constitue la première
étape d’amélioration des normes générales de l’environnement médiatique de la région. Etant donné le
manque de médias palestiniens qui affichent une vraie transparence et sens de responsabilité, il est
essentiel de renforcer les capacités des entreprises médiatiques indépendantes pour fournir des produits
médiatiques équilibrés, responsables et professionnels aux citoyens palestiniens.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Renforcement des capacités de reportage du réseau Ma’an par la révision des lignes et procédures
éditoriales et la formation de son personnel rédactionnel au reportage et à l’édition professionnels des
informations.
211
3. ACTIVITÉS :
Restructuration des lignes et procédures éditoriales par des professionnels experts en médias.
Participation de 45 professionnels à des ateliers de formation aux médias conçus sur la base des
principales recommandations de l’UNESCO pour la Palestine.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Ma’an a été créé en 2002 avec comme mandat le renforcement des médias indépendants et la
consolidation de la liberté d’expression et du pluralisme des médias en tant qu’instrument de promotion
de la démocratie et des droits humains en Cisjordanie et à Gaza. Dans sa démarche de promotion de la
liberté d’expression, de la démocratie et des droits humains, le réseau Ma’an a mis au jour un vivier
crédible de médias indépendants. L’instance préserve fermement son indépendance rédactionnelle et
n’est pas influencée par des pressions politiques ou commerciales ou aucun intérêt extérieur ou
personnel. En tant qu’instance à but non lucratif, la programmation de Ma’an vise à instaurer un ordre du
jour médiatique inclusive et qui représente diverses communautés, y compris des groupes minoritaires. Il
entend par ailleurs autonomiser la société civile et promouvoir la responsabilité du gouvernement en
facilitant le dialogue entre les citoyens et les détenteurs du pouvoir. Par son engagement à rendre compte
des grands événements politiques, sociaux et économiques depuis plus de dix années, le réseau Ma’an a
accumulé une compréhension exhaustive des contraintes auxquelles les journalistes font face dans une
situation de conflit, de violence et de censure. L’instance met à profit ces connaissances pour dispenser
de la formation aux personnels des médias. Les programmes de formation sont conçus sur mesure pour
répondre aux besoins du secteur et mettent l’accent sur les domaines comme le journalisme
d’investigation, la formation pour la sécurité des journalistes en reportage dans des zones de conflit, les
droits humains et l’éthique des médias. Avec un appréciable taux régional d’audience conforté par une
compréhension approfondie des besoins des communautés de tout le Moyen-Orient, le réseau Ma’an est
devenu un acteur de premier plan du paysage médiatique arabe.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Coordinateur (50 % équivalent plein temps x 6 mois x 1 300$) 3 900
Consultant local pour finaliser les lignes et procédures révisées du réseau : 200 $ x 7
jours 1 400
Formateur local expert en médias (15 jours x 200 $) 3 000
Transport local des stagiaires et formateurs 1 650
Matériel de formation (impression, bannières, etc.) : 45 participants x 55 $ 2 475
Repas des participants : 250 $ x 15) 3 000
Location de salle (300 $ x 15 jours) 4 500
Total PIDC 19 450
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Responsable de la recherche (équivalent temps plein : 6 mois x 1 400 $) 3 360
Frais de communications (180 jours x 17 $) 3 060
212
Imprévus (7 % du budget) 1 844
Total 8 264
(1) Assessment of Media Development in Palestine: Based on UNESCO’s Media Development Indicators .Paris, 2014, 66.
(2) Ynet Magazine. Aryeh Savir. Palestians befieve their life under PA and Hamas rule is devoid of any real freedom, survey shows. June 18, 2012. (3) (3) http://www.ynetnews.com/articles/0.7340L-424044.00.html (4) Dollet, Soazing. Palestinian Journalists Caught Between Tree Sides: June 2014. Paris: Reporters Without Borders, 2014, 3.Global Media Monitoring Project
2010. Middle East Regional Report: http://whomakesnews.org/images/stories/restricted/regional/Middle_20East.pdf
213
PALESTINE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
AUTONOMISATION DES FEMMES
REPORTERS COMMUNAUTAIRES
PAR LA FORMATION A LA RADIO
2.
NUMÉRO
IPDC/59 PS/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
16 635 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
96 Nisaa FM – entreprise de radiodiffusion
Téléphone : +972 59 59 22207
www.radionisaa.net/english
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
En 2014, Reporters sans frontières classait la Palestine au 138e rang sur 180 pays dans son index annuel
de la liberté de la presse dans le monde, la plaçant parmi les pays affichant la plus faible liberté de
l’information. De même, en 2011, dans son Index de viabilité des médias, l’ONG internationale IREX
situait la Palestine parmi les pays ayant le moins de liberté d’expression. Ces classements appellent la
nécessité de la liberté d’information, de parole et le pluralisme dans le paysage médiatique palestinien.
Le meilleur moyen d’aborder ces sujets est de s’y attaquer à la base et dans les communautés en initiant
des formations sur la meilleure façon de traiter les informations et les nouvelles de la communauté
palestinienne. Selon le bureau palestinien des statistiques, en 2011, il y avait 11 journaux, dix
magazines, 44 radios nationales, 18 chaînes de TV nationales opérant en Palestine. Faire de la radio le
média le plus susceptible de toucher un grand nombre de Palestiniens et de ce fait de la formation en
reportage radio est une approche idéale de promotion de la liberté d’expression, de la liberté de la
presse et du pluralisme, ainsi que de consolider l’engagement civique de la population par apport
d’informations provenant des zones rurales éloignées. Cependant, la cible de ce projet est encore plus
précise : les femmes. Bien entendu, en même temps que l’engagement de Nisaa FM d’autonomiser les
femmes par et dans les médias, la faible représentation des femmes dans la main d’oeuvre médiatique
dans le monde, au Moyen-Orient et en Palestine invite particulièrement à l’inclusion des femmes dans
les effectifs médiatiques. En 2011, la Fondation internationale des femmes dans les médias (IWMF) a
publié une étude révélant que les femmes représentent seulement 33 % de la main d’œuvre médiatique
mondiale. En fait, le ministère de l’Information indiquait que ce pourcentage est de moins de 20 % en
Palestine. De plus, les problèmes des femmes ne sont pas suffisamment traités dans les médias ; en
particulier quand il est question des droits fondamentaux des Palestiniennes vivant en Cisjordanie
surtout dans les zones rurales et dans les camps des réfugiés. Les femmes ont du mal se faire
reconnaître leur légitimité en tant que journalistes. C’est pourquoi l’offre à des femmes de l’opportunité
de devenir des reporters communautaires est d’une importance cruciale. Non seulement elle contribuera
à une plus grande équité dans le paysage médiatique palestinien mais par ailleurs à une meilleure
couverture des droits des femmes et de leurs centres d’intérêt d’une manière générale. Ce projet est la
suite d’un projet précédent financé par le PIDC et mis en œuvre avec succès par Nisaa en 2011. Il a
214
pour but de former davantage de reporters communautaires aux techniques de reportage radio. D’où la
nécessité de renforcer leurs capacités à ramener les actualités des régions éloignées qui sinon ne seraient
pas connues du fait du morcellement de la Palestine. Les femmes des campagnes sont les plus affectées
par cette absence de connectivité et elles restent trop souvent sans voix. Le taux des décrochages
scolaires dus aux mariages précoces ou à d’autres contraintes est plus élevé que dans les zones urbaines.
Les femmes sont moins engagées dans leurs communautés et souvent objets de discriminations. Il s’agit
simplement du résultat du manque d’informations partagées et de soutien social. Dans un tel
environnement, pour les femmes, les médias représentent une occasion unique d’interagir avec le
monde extérieur. La formation de femmes reporters communautaires à la production de reportages radio
permettra une plus grande interaction entre femmes - et hommes – vivant dans les campagnes éloignées,
et les médias. Non seulement elles pourront raconter leur vécu mais d’autre part apprendre, sans
intermédiaire, du fait de l’engagement des reporters communautaires à l’égard de l’intérêt de
l’implication citoyenne comme voie pour la Palestine d’entrer dans le futur.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Cinq femmes issues des campagnes en mesure d’interpréter les préoccupations, difficultés,
attentes et aspirations des femmes ; et de réaliser des reportages audio sur ces sujets pour les médias nationaux.
Amélioration du pluralisme médiatique en Palestine. Soutien au débat national concernant d’importantes questions qui restent souvent sur la touche
dans les priorités nationales. Les stagiaires deviendront des militantes du pluralisme, de l’autonomisation des femmes et/ou
de l’engagement citoyen en diffusant leur engagement aux homologues de leur communauté et d’ainsi former de bonnes citoyennes.
Une stagiaire obtiendra un emploi à Nisaa FM comme reporter communautaire pour le nord de la Palestine.
3. ACTIVITÉS :
Sélection des stagiaires parmi les candidates désireuses de poursuivre une carrière dans une
entreprise de médias et prêtes à traiter de sujets relatifs aux femmes et à travailler dans des zones
rurales éloignées. Les trois sessions de formation seront organisées dans les locaux de Nisaa FM
en 18 heures théoriques et pratiques. Conception des sessions en coordination entre la direction
de Nisaa FM et deux formateur(trice)s : un(e) formateur(trice) local(e) et un(e) international(e).
Tout ce qui concerne la sélection des stagiaires et des formateur(trice)s et la définition des détails
de la formation aura lieu au cours du premier mois de la mise en œuvre du projet.
La première session devrait servir d’introduction et d’accent mis sur l’importance du reportage en
zone rurale pour donner la parole aux communautés locales. Elle devrait mettre l’accent sur
l’autonomisation des femmes et sa signification comme concept mais aussi pour les
communautés et la société dans son ensemble. Enfin, les concepts de pluralisme et
d’engagement civique devraient être abordés de manière que les femmes comprennent leur rôle
et s’y adonnent dans leurs communautés. La session sera pilotée par un(e) formateur(trice)
international(e) en deux jours fois quatre heures au second mois du projet.
La deuxième session mettant l’accent sur les techniques de reportage radio : collecte des
informations dans les zones éloignées ; production d’émissions radio ; collecte de micros-
trottoirs ; reportage en direct ; formation aux médias électroniques. Le tout en conformité avec la
mission et la vision de Nisaa FM. La session aura lieu dans les studios de Nisaa FM et sera
donnée par un(e) formateur(trice) local(e) pendant quatre heures au cours du troisième mois du
projet.
215
La troisième et dernière session se consacrera aux techniques de radiodiffusion qui comprennent
le travail en studio avec la présentatrice de Nisaa FM et en utilisant les matériels du studio.
L’objectif global est d’encourager les reporters à produire de bons contenus et de bonnes
émissions. Le personnel de Nisaa FM dirigera la formation qui durera au total 10 heures réparties
en trois séquences au quatrième mois du projet.
Le principal résultat des sessions de formation sera le passage à l’antenne des meilleurs
reportages et micros-trottoirs des stagiaires et d’ainsi rapporter l’actualité des zones rurales.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Nisaa FM, première station de radio commerciale et site web de femmes du Moyen-Orient, est un projet
lancé fin 2000 par la compagnie de radiodiffusion Nisaa dirigée par Maysoun Odeh Ganga en
coopération avec la fondation suisse Womanity. Nisaa FM crée et pourvoit aux besoins des femmes
comme des hommes de tous générations, statut social et localisations géographiques en leur offrant une
plateforme d’information culturelle et sociale, de débat et de divertissement et en donnant la parole aux
aspirations et opinions des femmes. Elle relie les femmes dans une communauté de soutien qui met en
exergue des modèles d’inspiration et promeut leur autonomisation. En même temps, elle modifie la
perception par les femmes de leur rôle dans la société en mettant l’accent sur leur engagement social,
leurs succès et leur créativité. En outre, la radio emploie et forme des femmes pour l’industrie
médiatique, un domaine largement dominé par les hommes. A l’heure actuelle, Nisaa FM emploie 13
personnes, collabore avec cinq reporters communautaires et occupe six contractuelles pour des
programmes spécifiques. Elle programme quatre émissions quotidiennes aux heures de grande écoute, et
deux créneaux bihebdomadaires spéciaux. Nisaa FM émet en arabe dans le monde sur
www.radionisaa.ps depuis décembre 2009, sur 96.0 FM pour le centre de la Cisjordanie palestinienne
depuis juin 2010, sur 96.2 FM pour le nord de la Cisjordanie depuis décembre 2010 et sur 92.2 FM pour
les territoires du sud. Les studios de Nisaa FM sont à Ramallah. Elle alimente aussi un site web en arabe
et en anglais.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires du (de la) formateur(trice) 560
Fournitures (150 $) et matériels, photocopie, etc. (225 $) 375
Frais de voyage 960
Hospitalité et casse-croûte 490
Cartes téléphoniques prépayées 1 500
Coordinatrice de projet 3 150
Utilisation des biens de Nisaa FM 3 000
Outils 2 100
Frais de communication – studio 1 800
Frais de production et de diffusion 2 700
Total PIDC 16 635
216
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Présentatrice 3 640
Reporter sélectionnée 800
Responsable technique 6 090
Responsable de la production 8 580
Total 19 110
217
TUNISIE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1. TITRE Soutien aux femmes actives analphabètes du Sud Est de
la Tunisie à travers l’émission radiophonique « LELLET
EL FM » sur les ondes de radio Ulysse FM.
2. NUMÉRO IPDC/59 TN/01
3. CATÉGORIE DE
MÉDIAS
Catégorie 4 : Promotion de la liberté d’expression et de la
liberté de la presse, de son pluralisme (surtout les médias
communautaires) et de son indépendance.
4. DOMAINE DE
PRIORITÉ DU PIDC
Renforcement des capacités
5. SCOPE
(NATIONALE,
RÉGIONALE,
INTERRÉGIONALE)
Nationale
6. TYPE D’AIDE
DEMANDÉE
Equipements et support à la formation.
7. COÛT TOTAL DU
PROJET
15000 USD
8. MONTANT
DEMANDÉ AU PIDC
10400 USD
9. BÉNÉFICIAIRE DU
PROJET
Radio Ulysse FM, rue Makhlouf Hassine Houmet souk
4180 Djerba, Medenine, Tunisie;
tel 75658100, fax75 65 52 54
10. MAÎTRE D’ŒUVRE
Bureau de projet de l’UNESCO à Tunis, Ms. Anna Autio
11. LOCALISATION Gouvernorat de Médenine et gouvernorats alentours
(Tunisie)
12. PROJET PRÉPARÉ
PAR
ChaouatChokri directeur de programmes at Radio
Ulysse, [email protected], avec le Bureau de projet de
l’UNESCO à Tunis, Ms. Anna Autio
1. JUSTIFICATION DU PROJET :
Radio Ulysse FM est une radio généraliste, régionale et privée et la seule radio autorisée après la révolution
tunisienne du 14/01/2011 pour la diffusion dans le gouvernorat de Médenine dans le Sud Est tunisien. Elle
fait partie des radios de proximité, de là notre souci à être plus proche des problèmes et des difficultés que
rencontrent nos auditeurs. Le publique n’avaient pas avant la révolution du 2011 l’espace et la possibilité de
communiquer et transmettre leurs problèmes par les biais des médias de communication, notamment les
radios de proximité. Aujourd’hui la radio constitue un moyen de communication qui peut être un levier pour
la liberté d’expression et d’information dans la région. Pourtant, le publique n’est pas en mesure de
s’approprier de la radio comme vecteur pour le développement locale. Ce problème est d’autant plus
flagrant pour les femmes et particulièrement les analphabètes. Ce que l’on remarque, par ailleurs, c’est que
218
certaines femmes ont réussi leurs vies économiques, malgré une situation de départ difficile, mais la
visibilité de ces expériences reste modeste. Le projet veut répondre à un besoin qu’elles ont exprimé à
travers notre radio et qui consiste à leur permettre de dépasser un véritable problème de communication et
visibilités.
Notre projet veut aider la femme analphabète à devenir un facteur positif dans le développement
économique et sociale au Sud Est de la Tunisie, notamment dans les 3 gouvernorats du Sud Est tunisien
cible : Médenine, Gabès et Tataouine.
Fruit de la révolution Tunisienne, notre Radio « Ulysse FM, SawtTounes Al Hourria (voix de la Tunisie-
Liberté) » vise à soutenir la liberté d’expression, et ça dans e région où les auditeurs n’ont pas un niveau
d’éducation élevé. Cela représente un défi majeur lorsqu’on choisit de travailler avec les femmes
analphabètes qui représentent une partie importante dès notre audience. Parmi ces femmes, le projet vise à
cibler celles qui ont des projets viables mais à qui manque l’outil de la communication autant social que
commercial. Ces projets sont dans un stade de réussite économique et permettent à ces femmes d’avoir un
revenu. Il s’agit de microprojets personnels ou familials dans le secteur de l’artisanat ou du commerce, on
cite la fabrication et la vente de pâtisserie locale ou d’ustensiles en poterie de Guellala, ou en vannerie du
sud, la broderie et la vente de tissus typiques, la peinture sur soie ou sur verre… . Toutes ces femmes seront
invitées à la radio dans la rubrique « MRA WE3LIHA LE KLEM (une femme, et on en parle !)» de
l’émission « LELLET EL FM (la dame de la FM)» qui est diffusée chaque samedi de 9h à 11h30 sur les
ondes d’Ulysse Fm depuis plus de deux ans.
En outre, ce projet permettra à des animatrices de la radio, issues elles-mêmes de la région, de réaliser des
reportages et des éléments live en rapport direct avec ce projet sous formes de travaux pratiques et de suivi
et d’évaluations des formations suivies par les femmes.
2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :
Le groupe cible est constitué d’un échantillon de 25 femmes analphabètes porteuses de projets viables et à
qui il manque l’outil de la communication pour leur expansion personnelle et professionnelle et ce dans les
3 gouvernorats rayon de la diffusion de notre radio. Dans ces gouvernorats, les femmes ont un accès limité
aux outils de communications spécialement quand s’agit des femmes analphabètes. De ce fait, leur voix est
sous représentée.
Pour identifier les femmes, nous allons procéder par une appelle à candidature. Les participantes à
l’émission seront sollicitées directement selon la base de données de la radio ; si le nombre est trop
insuffisant ou trop important, nous procéderons par sélection selon des critères d’égalité régionale,
sectorielle et sur la base des résultats des entretiens des candidats.
Ce projet permettra aussi à nos animatrices de la radio, issues elles-mêmes de la région, de réaliser des
productions en rapport avec ce projet.
3. OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT :
L’objectif de développement de notre projet est de renforcer la participation active des femmes au
processus de transition démocratique de la Tunisie, en contribuant à l’égalité des genres et au respect des
droits des femmes.
4. OBJECTIF IMMEDIAT :
L’objectif immédiat du projet est de soutenir la contribution des femmes de la région du Sud Est de la
Tunisie au développement locale, à travers l’amélioration de la visibilité des projets portés par ces femmes.
Ainsi, le projet mettra en communication les bénéficiaires de projet, les femmes analphabètes au sud-est de
Tunisie, et l’audience de notre radio, afin de créer un réseau des contacts qui facilitera le rencontre entre
demande et offre des bien/services/informations au niveau locale.
219
5. RESULTAT ATTENDUS :
- 25 femmes seront conscientes de leurs droits (droit du travail, droit d’étudier, droit d’expression). On
prévoit un retour périodique de l’émission auprès des participantes, mais principalement par
l’intermédiaire de leur milieu familiale et socio professionnel
- 25 femmes contribueront au développement social et économique de leurs régions, et ce à travers leurs
entreprises. On prévoit un retour périodique de l’émission auprès des participantes
- Au moins 3 reportages sur les projets seront réalisés par des femmes qui seront passés dans l’émission.
- Un réseau de communication entre les femmes porteurs des idées de projets et leurs milieux sera créé, à
travers la gestion d’une base de données à la radio, et sa mise à disposition du public.
6. ACTIVITES :
- Sélectionner le groupe cible et les formateurs.
- Contacter les organismes qui interviennent dans le processus du projet tel que la Banque Tunisienne de
Solidarité (B.T.S) ou les associations de micro crédits, pépinière des entreprises, bureaux d’emploi,
centre de formation et autres…
- Organiser les formations :
Formation sur les droits des femmes (standard internationaux et législation nationale)
Formation sur la communication sociale.
Formation sur la communication commerciale et d’entreprise.
Chaque formation a une durée de trois jours et se tiendra dans les locaux de la radio qui dispose d’une salle
de formation.
En plus, on compte :
- Organiser au moins une réunion entre le groupe des femmes et des investisseurs de la région.
- Organiser au moins deux visites sur terrain dans le cadre du suivi de notre groupe cible.
7. INVESTISSEMENT :
En matériel :
- 01 studio mobile + 04 micro baladeurs
- 04 casques
- Equipement d’un bureau de réunion (table+chaises+rétroprojecteurs).
- PC pour le montage
- Un logiciel de diffusion live+logiciel de montage+antivirus original)
En personnel :
- 01 formateur en communication orale sociale.
- 01 formateur sur le droit de l’homme.
- 01 formateur en communication orale commerciale.
- 01 assistant de la formation.
- 02 techniciens de la radio Ulysse Fm.
- 02 animatrices de la radio Ulysse Fm.
220
8. PLAN DE TRAVAIL :
Sur 12 mois en 2015/2016
Activités/mois 09 1
0
11 12 01 02 03 04 05 06 07 08
Sélection de l’échantillon/recrutement des formateurs.
Identification de l’équipement.
Installation du matériel.
Préparation du support pédagogique.
Formation sur la communication sociale.
Visite sur terrain dans le cadre du suivi de notre
échantillon.
Formation sur la communication commerciale.
Formation générale sur la charte internationale des droits
de l’homme.
Réunion avec les investisseurs.
9. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le projet sera mis en œuvre par Radio Ulysse FM. La radio a reçu l’accord de principe d’émettre sur le
gouvernorat de Médenine de la part de l’INRIC en Aout 2011. Elle est maintenant autorisée
définitivement par la HAICA à émettre. Elle émet par l’intermédiaire de l’office national de
télédiffusion (ONT), organisme officiel de diffusion radio sur deux fréquences FM 92.1 Mhz et 104.30
Mhz, elle émet aussi en streaming via son site web : www.ulysse-fm.com.
10. VIABILITE A LONG TERME :
A long terme, l’émission radiophonique va continuer à recevoir d’autres femmes porteuses de projets.
En plus les femmes qui ont été déjà formées vont devenir elles-mêmes des formatrices ou du moins des
facilitatrices pour les nouvelles invitées. Pour la radio, l’expérience sera valorisée.
11. SUIVI DU PROJET ET PLAN DE COMMUNICATION:
Le suivi du projet va être garanti d’une façon hebdomadaire et directe les ondes de notre radio par le
biais de cette émission « LELLET FM ». Une agence de communication pourrait être appelée en renfort
pour couvrir toutes les formes de communication. Le nom et log de l’UNESCO sera affiché sur tous les
outils de communication et lors de toutes les activités du projet. Des photos et enregistrements des
émissions radios seront prises et transmis à la demande de l’UNESCO.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :
Le point de départ du projet est la rubrique « MRA WE3LIHA LE KLEM » de l’émission « LELLET
EL FM » qui est diffusé chaque samedi de 9h à 11h30 sur les ondes d’Ulysse Fm depuis plus d’un an.
Lors de cet émission, nous avons pu analyser les besoins du groupe cible et envisager une stratégie pour
répondre aux attentes des femmes de la région. Le contact quotidien de la radio avec l’audience et
notamment les femmes qui seront ciblées par le projet nous a permis de développer cette proposition de
projet.
221
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE:
On s’engage de fournir tous les quatre mois au Bureau hors siège de l’UNESCO concerné un rapport sur
le déroulement des activités du projet, ainsi qu’un rapport final exhaustif faisant apparaître le degré
auquel l’objectif immédiat aura été atteint.
Un article de presse et des photos/vidéo sur le projet mentionnant le soutien du PIDC seront produits en
Arabe, en Français et en Anglais pour le site/groupe Face Book de la radio. Nous ferons tous
l’investissement nécessaire pour informer et documenter cet évènement (réunion d’information, radio,
site web, FB, Twitter, Youtube, …)
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Hébergement et subsistance des participants : 5* 2 nuitées *25personnes*$15 3750
Formateur (15 jours de formation à $50/jour): 3 jours de formation par mois
sur 5 mois à 35$ le formateur + 15$ l’assistant de formation ; Trois
formateurs : un formateur pour le mois de janvier 2015 et février 2015, un
autre formateur pour avril 2015 et Mai 2015 et un 3ème
formateur pour Juin
2015
750
Matériel de formation et location des auxiliaires pédagogiques. 650
Déplacements ($20 × 25 participants + $100 *3 formateurs) 800
Ordinateur de montage audio P4, avec DD de 80 Go, RAM 512 Mo,
lecteur/enregistreur de CD, moniteur de 19", Windows XP
1200
Casques (USD 50 x 4 unités) 200
Ampli casques à 4 voies 150
Câble audio blindé (100 m.) avec connecteurs XLR mâles / femelles,
connecteurs RCA et petites fournitures
200
Console de mixage à 6 voies avec commutation de studio et insert téléphonique
incorporé pour la diffusion de l’extérieur.
2500
Micro baladeurs (USD 50 x 4 unités) 200
Total PIDC 10 400 USD
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordination du projet, mise en œuvre et suivi 2600
Mis à disposition des locaux et équipement de la radio 2000
Total 4600 USD
223
KAZAKHSTAN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
FORMATION A LA PROTECTION DES
MEDIAS DU KAZAKHSTAN
2.
NUMÉRO
IPDC/59 KZ/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
19 696 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Fondation internationale Adil soz de
défense de la liberté d’expression
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Ce projet tend à renforcer les capacités de dix journaux kazakhs par l’instauration d’un système de
protection des médias pour réduire les risques liés aux résultats de la production finale des journaux.
Des mesures et des instruments d’évaluation et de gestion de risques seront élaborés par les participants
à la formation et utilisés en activité professionnelle. Au cours de ce projet, vingt responsables de
départements : juridique, publicité, ressources humaines, de relations avec les officiels, y compris les
propriétaires et les rédacteurs en chef de journaux seront initiés aux procédures de mise en œuvre de la
protection des médias. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Doter de compétences et connaissances nécessaires à la protection des médias 20 représentants de départements juridiques, publicitaires, de ressources humaines ou chargés de relations avec les autorités, y compris les propriétaires et les rédacteurs en chef de journaux (50 % de femmes et 50 % d’hommes) en activité dans dix journaux du Kazakhstan, en deux sessions de formation de deux jours.
3. ACTIVITÉS :
a. Identification des participants, en conformité avec les profils souhaités.
b. Appel à candidatures de responsables de départements juridique, publicité, ressources
humaines, de relations avec les pouvoirs publics, y compris les éditeurs et les rédacteurs en
chef.
c. Tenue de deux séminaires à Astana (nord, qui coordonne deux oblasts) et Almaty (Kyzyl-
Orda + 1 oblast). Pendant ces séminaires : 1) mise en place d’instances éthiques des
entreprises de presse concernées pour l’adoption d’une norme éditoriale publique. 2) choix
personnel ou en commun d’experts en résolution de conflits éthiques préalable au recours
juridique, en activité dans ces entreprises médiatiques. 3) définir un plan et des procédures à
l’intention de ces médias pour la formation de leur personnel sanctionnée par attestation
officielle de réussite à joindre à leur contrat de travail.
224
d. A l’issue des sessions de formation : 1) effectuer des consultations à distance pour mettre en
place un mécanisme de prise en compte de tous les actes et plaintes avant de recourir aux
tribunaux. 2) suivi des résultats.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
La Fondation internationale de défense de la liberté d’expression ‘Adil soz’ est une instance légale
reconnue le 12 avril 1999. La priorité de cette fondation est d’instaurer une société civile transparente
fondée sur l’affirmation au quotidien d’un journalisme national libre, objectif et progressiste.
D . B U D G E T
Services de consultant international (quatre formation à 240 $) par jour : 960
Co-formateur, à 100 $ par jour : 400
Frais de transport Moscou-Astana/A1maty-Moscou 1 284
Transport du co-formateur (3 billets d’avion Almaty-Astana-Almaty (@ 256 $) 768
Déplacement de 10 participants d’oblasts du nord (20 billets d’avion @ 178) 3 570
Hébergement des participants et Almaty (23 personnes@ 2,2 jours @ 87 $) 4 402.2
Hébergement du formateur à Moscou (1 personne @ 3 jours@ 87 $) 261
Dîners pour organisateur, formateur et participants (10 personnes @ 5 jours @ 10 $) 500
Dîners pour 25 participants (25 personnes @ 4 jours @ 9.3 $) 930
Pause-café (25 personnes @ 8 cafés @ 3 $) 600
Location de salles (32 heures @ 50$) 1 600
Polycopiés pour quinze personnes (600 pages de matériel de formation @ 1$) 600
Dossiers pour participants (27 dossiers @ 2 $) 54
Logisticien (14 jours @ 100 $) 1 400
Consultations juridiques (15 consultations @ 50 $) 750
Rapports de mise en œuvre (5 jours @ 100 $) 500
Rapports financiers (7 jours @ 100 $) 700
Transport (de, vers l’aéroport et en ville) (32 heures @ 13 $) 416
19 695.2
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Location de bureaux (12 mois @ 250 $) 3 000
Fournitures de bureau (12 mois x 50 $) 600
Frais de communications (Internet, téléphone, fax) (12 mois x 100 $) 1 200
Total 4 800
225
KIRGHIZISTAN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
INNOVATION DANS LA
RADIODIFFUSION COMUNAUTAIRE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 KG/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
9 060 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Association de médias de masse
communautaires
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Les habitants de neuf municipalités de sept régions du Kirghizistan représentatifs des autorités locales
et des villageois ordinaires. Pour l’administration locale, ce projet donne l’occasion d’exprimer son
point de vue, de donner les explications nécessaires aux populations rurales, et au cas où l’information
originale n’est pas bien comprise par la communauté, on a une chance de revenir sur le sujet, de
l’expliquer davantage et de la mettre en évidence. Les populations locales seront en mesure d’exprimer
leur manière de voir aux pouvoirs locaux. Chaque village acquiert le droit d’exprimer publiquement son
opinion sur n’importe quel sujet, sans risque de représailles de la part des administrations locales. Des
informations critiques produites par les médias communautaires, qui soulèvent les problèmes locaux des
ruraux, fourniront des raisons d’agir. Ainsi, neuf communautés rurales prendront part aux dialogues
local et national, et influenceront l’ordre du jour de la région et du pays. Le projet apportera des
connaissances et des compétences à 18 membres de l’Association des médias communautaires de masse
(AOSMI) pour la production et la diffusion d’émissions radiophoniques par podcasts.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Acquisition des connaissances et savoir-faire par des membres de l’Association des médias de masse communautaires (ASOMI) pour la production et la diffusion de programmes et podcasts radiophoniques afin d’accroître la présence des contenus numériques sur les appareils TIC portables dans sept régions du Kirghizistan.
3. ACTIVITÉS :
Sélection des formateurs et conclusion de contrats. Elaboration du programme et du calendrier de la
formation, ainsi que de la liste des participants. Préparation des polycopiés pour la formation.
Organisation à Bichkek et Osh de deux formations à la production et à la programmation de podcasts
radio sur le site web kyrgyzmedia.com à l’intention de neuf membres de l’AOSMI (18 participants :
deux représentants des chacun des neuf médias communautaires venus des sept régions de la
République kirghize).
226
Assistance technique. Evaluation.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Association des médias de masse communautaires (AOSMI) a été créée en 2013 par l’UNDEF (Fonds
des Nations Unies pour la démocratie). Il a obtenu le soutien du bureau de l’UNESCO à Almaty en
2014. Sa mission consiste à développer les médias de masse en République kirghize. Dix-huit des vingt-
deux organisations médiatiques communautaires adhèrent à l’AOSMI.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
1ère
formation : gîte et couvert pour 9 participants et 2 formateurs, à Osh 1 100
2ème
formation : gîte et couvert pour 9 participants et 2 formateurs, à Bichkek 1 100
Polycopiés (22 exemplaires) 440
Transports des participants et formateurs d’Osh 550
Transports des participants et formateurs de Bichkek 550
Internet 50G @ 20 $ 1 000
Communication par téléphone mobile (125 unités x 4) pour la logistique et la
formation tout au long du projet 500
Réunion de recueil de réaction avec des groupes focaux (transport, gîte et couvert) 600
Suivi et évaluation 300
Rémunération des formateurs : 2 personnes x 2 x 100 $ 400
Fournitures pour dix participants et deux formateurs 220
Equipement (10 ordiphones, « smartphones » Android) pour 5 médias communautaires 2 000
Rapport financier 300
Total 9 060
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordinateur du projet 1 200
Frais administratifs 1 000
Studio radio de production d’émissions radiophoniques 2 000
Dépenses de production 2 000
Total 6 200
227
TADJIKISTAN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
GESTION EFFICACE DE REDACTION
DE MEDIAS CONVERGENTS &
DEVELOPPEMENT DU JOURNALISME
MULTIMEDIA
2.
NUMÉRO
IPDC/59 TJ/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
17 341 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Khoma
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Trois cent entreprises de presse indépendantes et gouvernementales sont enregistrées mais seule une
centaine publie régulièrement. Le projet présenté entend contribuer à faire face aux défis auxquels fait
face la presse écrite eu égard à la survenue des médias convergents, et au manque de personnel
médiatique en mesure de produire des contenus multimédias. A l’heure actuelle les médias tadjiks (TV,
radios, journaux) créent leurs sites Internet. Cependant nombre d’entre eux ne comprennent pas que
l’Internet présente un environnement particulier qui requiert des contenus et un langage spéciaux. De ce
fait, les médias traditionnels adossés au multimédia ne sont en réalité que de simples échos de ce dont
les publics peuvent prendre connaissance dans le journal du matin ou en regardant la télévision. C’est
pourquoi le passage des médias traditionnels au multi- média articulé sur l’Internet peut modifier de
manière significative l’offre éditoriale actuelle. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Doter de savoir-faire et connaissances relatifs à la mobilité, à l’interactivité, à la diversité des genres et aux moyens des médias convergents pour la production des contenus multimédia à 12 directeurs de médias et rédacteurs en chef et à 12 journalistes (50 % de femmes et autant d’hommes) en activité dans douze journaux et médias en ligne dans les oblasts tadjiks de Douchanbe, Khatlon et Sogd, en des formation et ateliers de deux et cinq jours.
3. ACTIVITÉS :
Deux premiers consacrés au suivi et évaluation des sites des 12 médias en ligne concernés par le
projet.
Préparation et tenue des deux formations aux troisième mois et suivants : formation de deux jours
pour les directeurs et rédacteurs en chef du groupe d’entreprises cibles et formation de cinq jours
pour les journalistes.
Dernier mois : suivi et évaluation des douze mêmes sites.
228
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’organisation non gouvernementale publique Khoma a été créée avec l’objectif de prendre part au
développement et à l’activité médiatique au Tadjikistan. Khoma fournit une assistance de bienfaisance,
technique et humaine aux compagnies de TV et de radio, à la presse écrite et à des journalistes
indépendants. Le Centre national de formation des professionnels de médias a été fondé sous les
hospices de l’ONG Khoma. Pour plus d’information, consulter : www.khoma.tj
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires des formateurs international (1 750 $) et local (750 $) 2 500
Consultants locaux (2 * 28 jours) 3 053
Billets d’avion : Moscou (1 000 $) et Khudjand (deux personnes : 340 $) et visa 20 $ 1 360
Hébergement du formateur international (1 080 $) et de quatre participants (1 470 $) 2 550
Per diem du formateur international (270 $) et de quatre participants (168 $) 438
Pause-café et déjeuner des participants 1 344
Location de salles : 250 $ * 7 jours 1 750
Equipement (100 $) et fournitures (300 $) 400
Suivi et évaluation des sites (1 consultant international - deux mois) 1 250
Commission bancaire 3 % (492 $) 512
Frais de communication (six mois) 840
Transport Kulob-Douchanbe-Kulob 32
Services et imprévus (six mois) 400
Rapports du projet 420
Frais bancaires – 3 % 492
Total 17 341
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de personnel (2 x six mois) 4 837
Coordinateur (six mois) 3 753
Frais de communication (six mois) 420
Imprévus 200
Total 9 210
229
PAPOUASIE-NOUVELLE GUINEE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
AUTONOMISATION PAR
IMPLANTATION DE RADIO
COMMUNAUTAIRE ET
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE
LA COMMUNAUTE DE DOMIL, A
NONDUGL, DANS LE DISTRICT
SEPTENTRIONAL DE WAGHI, EN
PROVINCE DE JIWAKA (PNG)
2.
NUMÉRO
IPDC/59 PG/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
40 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Groupe communautaire de Nondugl
(Domil), district septentrional de Waghi
(PNG)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La position géographique de la communauté de Nondugl (Domil), dans le district septentrional de
Waghi en province de Jiwaka pose depuis des années à ces habitants le problème d’accès à
l’information et de communication avec le reste de la PNG et du monde. Il s’agit de faire en sorte que la
communauté de Nondugl soit davantage informée, éduquée et consciente de l’actualité et de la préparer
au défis du développement par des moyens communautaires viables, accessibles et à un prix abordable.
Le projet d’implanter une station de radio communautaire dans le district septentrional de Waghi sera
bénéfique pour ses habitants. Il est prévu de former par des experts étrangers, du personnel de Domil et
de la communauté de Nondugl au fonctionnement et à la gestion de la station de radio en tant que bien
communautaire et d’ainsi forger le sens de propriété communautaire. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Implanter et faire fonctionner une radio communautaire autosuffisante à Nondugl, de façon à ce que la communauté accède à l’information nécessaire à l’autonomisation et à la participation publique.
3. ACTIVITÉS :
(i) Contacts divers, bien entendu préliminaires, par la communauté, y compris avec l’opérateur
PNG Telecom. Rapport d’évaluation par les instances.
(ii) Deux (une semaine pour chacune) rencontres/consultations de responsables communautaires
pour planifier la gestion (de la station) impliquant la communauté et les instances publiques.
(iii) Une semaine de formation des opérateurs et de la direction de la radio par des experts
recrutés sur place ou par l’UNESCO.
230
(iv) Fourniture et installation des équipements radiophoniques par les fournisseurs (Rad tel PNG)
et obtention de la licence administrative du Pang Tel ainsi que de la fréquence Internet auprès
de l’Autorité nationale des technologies de l’information et de la communication (NICTA).
(v) Lancement et début de fonctionnement au bout de treize mois de mise en œuvre du projet.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Hiérarchiquement, de haut en bas : le bureau du gouverneur de la province de Jiwaka, l’administrateur
du district. En matière de santé : le chef de la région sanitaire intégrée de Domil. Dans le domaine de la
communication : le directeur de la radio communautaire de Domil.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
40 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
23 100
231
MYANMAR
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
SOUTIEN DES MEDIAS A LA PAIX :
SUIVI ET ANALYSE DES DISCOURS
DE HAINE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 MM/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
22 100 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Organisation myanmar des TIC pour le
développement (MIDO) – Yangon
(Myanmar)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Myanmar est confronté à des risques croissants de violence religieuse : au moins quatre
observatoires internationaux sonnent l’alarme à cet égard. L’une des causes de fond responsables de cet
état des choses et des obstacles aux efforts de réconciliation déployés est la perception du Myanmar
comme une nation bouddhiste confrontée à la menace d’ « islamisation » et la rhétorique déclamée par
des groupes radicaux selon lesquels le peuple doit ‘activement protéger la race et la religion’. Des
groupes nationalistes extrémistes tirent par ailleurs parti de la toute nouvelle liberté d’expression
instaurée au Myanmar pour répandre des idées radicales et de la désinformation. Le Panzagar ou
‘discours fleuri’ – un mouvement de la société civile dont la MIDO fait partie - est d’avis que l’espace
imparti à la société civile pour parler en faveur de la paix doit être élargi. Un centre d’intérêt essentiel
doit être le suivi et l’analyse des diverses formes revêtues par les discours de haine en ligne et dans la
communication traditionnelle (principaux médias, sermons religieux, etc.) et de mettre à la disposition
des journalistes du Myanmar une documentation nourrie de faits impartialement vérifiés, de manière à
garantir la responsabilité des entreprises médiatiques.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Création d’une base de données/portail Internet de contenus d’élévation de la prise de conscience concernant les discours de haine, les sujets/informations toxiques et l’analyse impartiale de ces contenus, qui servira de documentation fiable et de plateforme de partage d’informations aux journalistes du Myanmar. 3. ACTIVITÉS :
Suivi, compilation et analyse des discours de haine mis en ligne (y compris des informations
toxiques et des fausses informations susceptibles d’inciter à la violence).
Lancement, mise à jour et maintenance d’une base de données/portail Internet.
Trois réunions de coordination avec les professionnels des médias.
232
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
La MIDO est bien connue dans les OSC (organisation de la société civile) et a établi des partenariats
avec de nombreux journalistes et entreprises médiatiques pour des campagnes et des actions de
proximité, en particulier comme centre de documentation sur les discours de haine mis en ligne. On peut
situer ses origines dans la lutte pour la prospérité du peuple du Myanmar, et donc les intérêts de la
population birmane seront toujours l’essentiel à ses yeux. La MISO est aussi un membre capital du
mouvement de base de la société civile Panzagar. Formellement fondé en 2014, Panzagar a mené avec
succès des activités de promotion de la paix au cours du Forum des peuples de l’ASEAN et du Forum de
la jeunesse de l’ASEAN en mars 2014, en accompagnant des actions concrètes par des campagnes sur
les médias sociaux.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Créateur de site Internet pour le portail (rémunération unique) 2 000
Experts de discours de haine (2 experts x 400 $/mois x 18 mois) 14 400
Equipements : 2 ordinateurs, 1 imprimante/scanner, 1 projecteur : (2 x 600 $ + 200 $ +
500 $) 1 900
Réunions de coordination avec les professionnels (3 réunions x 1 000 $) 3 000
Location d’équipements audiovisuels pour planifier/coordonner les réunions (100
$/jour x 3 jours) 300
Matériels des réunions 500
Total 22 100
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Personnel rédactionnel (1 x 500$ x 18 mois) 9 000
Meubles 600
Frais de location, services, communication (750 $/mois x 18 mois) 13 500
Transport local du personnel au service du projet (200 $/mois x 18 mois) 3 600
Total 26 700
233
CAMBODGE / THAÏLANDE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
Renforcement des capacités des
journalistes et activistes communautaires
autochtones cambodgiens et thaïlandais à
rendre compte et produire du contenu
relatif aux problèmes des peuples
autochtones dans les médias
communautaires
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RAS/01
3.
MONTANT DEMANDE AU PIDC
28 500 USD
4.
BENEFICAIRE DU PROJET
Pacte des peuples autochtones d’Asie
(AIPP)
Chiang Mai, Thaïlande
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le bassin du Mékong (en Asie du Sud-Est) a été de longue date peuplé par divers groupes de
populations autochtones. Néanmoins, ces populations sont toujours en lutte, notamment contre la
concurrence des sociétés plus modernes et mondialisées dans des domaines comme l’autodétermination
et la préservation de leurs langues maternelles, de leurs droits à la terre et aux ressources naturelles. Les
médias jouent un rôle crucial dans la diffusion des informations concernant ces populations, mais
celles-ci y sont souvent sous-représentées et/ou ne sont pas réellement formées pour rendre compte des
questions les plus importantes aux yeux de leurs communautés. L’AIPP et ses partenaires ont mis en
place trois réseaux actifs de médias communautaires au Cambodge, aux Philippines et en Thaïlande
pour promouvoir les échanges des connaissances et des expériences. Ces réseaux peuvent être
consolidés par renforcement des capacités, un dialogue urgent sur les problèmes des peuples
autochtones entre parties prenantes et une meilleure visibilité pour les reportages des journalistes
autochtones.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Formation de 74 jeunes journalistes/activistes autochtones khmers et thaïlandais à la rédaction et aux reportages relatifs aux questions urgentes de leur communauté dans les lettres d’information des réseaux et dans les médias. Des plateformes seront déployées au Cambodge (CIJN) et en Thaïlande (IMN) pour atteindre davantage de public et de parties concernées.
234
3. ACTIVITÉS :
Trois sessions de formation à l’intention de 74 militants de droits et journalistes autochtones, deux
ateliers consacrés au dialogue multilatéral avec les parties prenantes sur les problèmes urgents
rencontrés par les populations autochtones, création de deux sites web pour CIJN et IMN en vue d’une
diffusion régulière des informations relatives aux peuples autochtones et soutien à la production des
lettres d’informations trimestrielles de CIJN et IMN.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’AIPP se consacre à la promotion et à la défense des populations autochtones et des droits humains en
Asie, en se focalisant sur les centres d’intérêt des peuples autochtones. Elle s’attache à renforcer la
coopération et les capacités des populations autochtones pour promouvoir et défendre leurs droits,
cultures et identités, ainsi que des voies et moyens durables de gestion de leurs ressources nécessaires au
développement et à l’autodétermination. Créée en 1988, il s’agit d’une instance régionale formée de 47
membres issus de 14 pays, dont six organisations de femmes autochtones et quatre organisations de
jeunes autochtones. L’AIPP est accréditée auprès de la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (UNFCCC), de la Convention sur la diversité biologique (CBD), de l’Autorité
mondiale environnementale (GEF), du Fonds vert pour le climat (GCF), du Programme des Nations
Unies pour l’environnement (PNUE) et de l’Organisation mondiale de propriété intellectuelle (WIPO).
Elle jouit par ailleurs du statut spécial de consultation auprès du Conseil économique et social des
Nations Unies (ECOSOC).
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
A. Quatre jours de formation pour jeunes journalistes autochtones de Thaïlande
(transport, repas et hébergement, location de salle, équipement audiovisuel et
matériels de formation, deux jours d’honoraires pour deux formateurs, frais de
communication)
3 510
B. Quatre jours de formation pour jeunes journalistes autochtones du nord de
la Thaïlande, à Chiang Mai (idem) 3 222
C. Quatre jours de formation pour jeunes journalistes autochtones cambodgiens
(idem) 6 870
D. Deux ateliers de dialogue multilatéral (Cambodge et Thaïlande) 3 490
E. Soutien aux lettres d’information semestrielles et sites web de CIJN et IMN 10 628
F. Visite de contrôle du coordinateur d’AIPP au Cambodge (billet d’avion et
séjour de quatre jours) 780
Total 28 500
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de personnel (12 mois x 4 personnes, deux de la région, deux de niveau
national) 12 000
Frais de compte-rendu du projet 300
Total 12 300
235
REGIONAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
COMMUNICATION D’APPUI AU
PROCESSUS D’INTEGRATION DE
L’ASEAN
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RAS/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
30 150 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Faculté des Arts de la communication
Université Chulalongkorn
Bangkok, Thaïlande
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La Communauté économique de l’ASEAN qui entre en fonction en 2015 attend des médias qu’ils
jouent un rôle clé de contribution à/et de promotion de l’intégration régionale. Cette exigence implique
l’assurance que les journalistes soient formés à traiter les sujets du point de vue de la région toute
entière, en mettant la pédale douce sur les différends par l’adoption de stratégies de communication
dédiées qui prennent en compte les normes et traditions socioculturelles de la région. Au sein de
l’ASEAN, l’approche occidentale de la communication enseignée dans les universités – qui mettent de
manière significative l’accent sur les droits individuels et la liberté d’expression avant la promotion de
l’harmonie communautaire et sociale – peut générer des conflits indésirables. Dès lors, le programme
de formation de formateurs envisagé adopte la démarche spécifique d’élaborer des stratégies basées sur
les concept asiatiques de la communication qui incorpore des idées philosophiques asiatiques et des
théories de communication tirées des enseignements du bouddhisme, de l’hindouisme et du
confucianisme concernant des domaines comme l’harmonie sociale, le respect de la diversité culturelle
et favorisant des modèles d’autosuffisance économique.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Elaboration d’un programme de cours exhaustif tirant profit du Programme modèle d’enseignement
du journalisme de l’UNESCO et des savoirs et théories traditionnels de communication tirés des
cultures asiatiques.
Renforcement des capacités de la Faculté des Arts de la communication de l’Université
Chulalongkorn à dispenser un programme régional spécifique de formation de communicateurs pour
promouvoir le développement durable.
3. ACTIVITÉS :
Session de quatre semaines de formation de formateurs à Bangkok, suivie de consultations sur la mise en
oeuvre d’un programme de formation dans chaque pays.
236
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Université Chulalongkorn est la plus ancienne et l’une des plus prestigieuses universités thaïlandaises.
Elle comprend dix-neuf facultés et vingt-trois écoles supérieures et instituts de recherche. 38 000
étudiants de licence et de troisième cycle sont inscrits à son rôle et elle compte 2 800 membres du
personnel facultaire. La Faculté des Arts de la communication, fondée en 1965, comprend 70 membres
du personnel académique et plus de mille étudiants, ainsi qu’une capacité d’enrôler chaque année 150
étudiants en licence et 335 nouveaux bacheliers. Au fil du temps, la Faculté s’est forgé une réputation
exceptionnelle dans plusieurs secteurs de la communication, y compris le journalisme et la
communication de masse.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Elaboration du programme de formation et compilation de la documentation (10
modules @ 500 $ chacun) 5 000
Honoraires de conférenciers/instructeurs (5 personnes, 33 sessions de 3 heures @ 300
$ par session) 9 900
Animateurs d’ateliers (4 personnes, 4 heures @ 500 $ par atelier) 2 000
Moniteurs de travaux pratiques (4 personnes, 1 jour @ 1 000 $ chacune) 4 000
Logement des formateurs (15 personnes pour 4 semaines @ 50 % pris en charge)* 4 000
Billets d’avion pour les formateurs (15 personnes @ 350 chacune) 5 250
Total 30 150
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Publicité, coordination et gestion de la session 5 000
Logement des participants 4 000
Matériels et équipements pédagogiques (33 sessions, 99 heures @ 50 $ de l’heure) 4 950
Ateliers (16 heures @ 50 $ de l’heure) 800
Matériel de travaux pratiques (4 jours @ 500 $/j) 2 000
Transport vers le travail de terrain (3 jours @ 200 $/j) 600
Total 17 350
L’Université Chulalongkorrn prend en charge les frais de logement dans son guest house international.
237
THAÏLANDE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
DES JEUNES EN RADIO
COMMUNAUTAIRE ET PRODUCTION
DE PROGRAMMES CENTRES SUR LE
DEVELOPPEMENT
COMMUNAUTAIRE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 TH/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
26 450 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Fondation international pour le
développement des ressources humaines
Bangkok (Thaïlande)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le paysage de la radio communautaire (RC) en Thaïlande est à l’heure actuelle dominé par de petites
stations locales productrices de contenus intéressant leur communauté, fonctionnant sur base non
lucrative, insérant de la publicité dans leurs émissions. Bien que ne satisfaisant pas tout à fait à la
définition internationale de la RC, ces médias jouent néanmoins un rôle-clé dans l’information et le
renforcement des communautés locales du nord-nord-est de la Thaïlande. Cependant, peu d’entre eux
diffusent des programmes ciblant ou encourageant la participation des jeunes – donnée démographique
essentielle dès qu’il s’agit de garantir la viabilité des RC. Parallèlement, les personnels des stations de
RC manquent de savoir-faire et de compétences nécessaires à la production d’émissions destinées à la
jeunesse. Le projet entend soutenir la viabilité des RC du nord-nord-est de la Thaïlande par des ateliers
de renforcement des capacités censés accroître la participation des jeunes, et l’élaboration d’un
manuel/CD approprié pour les réseaux de RC de Thaïlande. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Accroître la participation des jeunes dans leur communauté par la production de contenus de RC ciblant la jeunesse, et promouvoir l’intérêt porté aux jeunes par les RC thaïlandaises.
3. ACTIVITÉS :
Etude de l’état des lieux de la participation des jeunes dans leur RC, y compris par des réunions
avec des experts pour définir des plans destinés à stimuler leur participation et à assurer la
viabilité des RC.
Atelier de deux jours à l’intention de 80 jeunes de 40 stations de RC ; débat sur les défis et
solutions possibles.
238
Elaboration de six vidéos d’études de cas à montrer en atelier, et d’un manuel avec des contenus
produits par des jeunes, à distribuer aux personnels des réseaux de RC de Thaïlande.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Créée en 1998 par le gouvernement thaïlandais, la Fondation internationale pour le développement des
ressources humaines a pour mandat de soutenir la politique gouvernementale destinée à aider la
Thaïlande à devenir un centre régional de développement des ressources humaines par encouragement
de la confiance et de la compréhension mutuelles, par création de liens et partage des connaissances avec
d’autres pays de la région. Ce projet est partie intégrante du programme stratégique ‘Soutien aux droits
des médias communautaires indépendants’, qui intègrent des projets d’éducation de la jeunesse et un
cadre de développement de médias.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Dialogue avec les experts
Honoraires des experts (10 participants x 100 $ x 2 jours) 2 000
Location des locaux (500 $ x 2 jours) 1 000
Voyage des experts (10 participants x 30 $) 300
Hébergement (10 participants x 30 $) 300
Repas et pause-café (10 participants x 20 $) 200
Atelier de deux jours
Voyage des formateurs (six formateurs x 600 $) 3 600
Voyage des stagiaires (80 participants x 70 $) 5 600
Location de locaux (800 $ x 2 jours) 1 600
Hébergement (80 participants x 30 $) 2 400
Repas et pause-café (80 participants x 20 $) 1 600
Autres frais
Production de 6 clips vidéo d’études de cas (documentation, script et production) 2 000
Evaluation et activités de suivi du projet 2 500
Production de l’ébauche du manuel (100 exemplaires x 6,5 $) 650
Finalisation du manuel et production de CD (300 copies x 9 $) 2 700
Total 26 450
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais du dialogue avec les experts (3 personnes x 60 $ x 2 jours) 360
Frais de personnel de l’atelier (5 personnes x 60 $ x 2 jours) 600
Frais de gestion 2 590
Total 3 550
239
VIETNAM
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
PROMOTION DE LA BONNE
GOUVERNANCE ET DE LA
TRANSPARENCE PAR LES MEDIAS
AU VIETNAM
2.
NUMÉRO
IPDC/59 VN/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
22 865 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Radio La Voix du Vietnam (VOV)
58 Quan Su, Ha Noi, Vietnam
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le paysage médiatique vietnamien a rapidement évolué ces dernières années : en février 2013, il
comprenait trois grands diffuseurs nationaux, 64 stations provinciales de radio et TV et des centaines
de journaux écrits et sites en ligne. Une étude de la couverture du pays par les médias (2006-2011)
mettait l’accent sur le rôle crucial des médias dans la surveillance de la corruption des officiels, mais
elle soulignait aussi la nette chute des informations sur la corruption dans les médias. A maintes
reprises, les médias ont été loués comme l’un des plus puissants outils de prévention et d’exposition de
la corruption. Il importe par conséquent de renforcer la capacité des journalistes pour le traitement de la
gouvernance et de la transparence, de la liberté d’expression, et d’améliore de cette manière leur savoir-
faire en techniques d’investigation. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Formation de 40 professionnels de média au droit et à la réglementation de la presse, en particulier à ceux liés au rôle des médias dans la bonne gouvernance et la transparence, au code de conduite des journalistes d’investigation, et aux compétences nécessaires y compris en analyse, communication, approche des sources d’information, exercice gratifiant de tri dans la collecte des données et l’interview, et rédaction. Les participants formés deviendront des membres importants d’un nouveau réseau de journalistes d’investigation pour le partage d’informations et guider les jeunes journalistes d’investigation.
3. ACTIVITÉS :
Organisation de deux ateliers de trois jours pour des journalistes, mise en place d’un réseau de
journalistes d’investigation pour promouvoir la bonne gouvernance et la transparence, et tuteurer de
jeunes journalistes par des arrangements de mission avec des journalistes d’investigation aguerris.
240
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Diffuseur national, la Voix du Vietnam (VOV) est un organe gouvernemental sous supervision de l’Etat
par le ministère de l’Information et des Communications. VOV opère sur quatre plateformes médiatiques
(radio télévision, presse écrite et en ligne) et est le plus important diffuseur multimédia du pays avec sept
chaînes de radio et deux de télévision. Sa capacité totale de transmission voisine 8 000 KW couvre près
de 99 % de la population. VOV offre aussi assistance et soutien professionnel par la formation et le
partage d’expériences et de bonnes pratiques avec d’autres instances médiatiques nationales et locales.
Elle diffuse aussi des chroniques comme « La Loi et la Vie » et « Le Forum de questions sociales », qui
forme le public aux lois et aux meilleures pratiques de transparence et de bonne gouvernance, et rapporte
des cas de corruption et de méfaits.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires
Elaboration des lignes directrices de la formation par deux journalistes d’investigation
aguerris (2 personnes x 150 $ x 10 jours) 3 000
Honoraires des formateurs pour trois jours de formation et deux jours de rapport :
deux personnes x 100 $ x 5 jours x 2 ateliers) 2 000
Sous-total (1) 5 000
Frais de deux ateliers de 3 jours pour 40 participants
Pause-café : 414 $/Lunch : 1 518 $/Projecteur et écran : 300 $/Toile de fond : 100 $
Communication : 400 $/Matériels d’ateliers : 600 $
Sous-total (2) 3 332
Dépenses effectuées pour les formateurs et les participants
Billets A/R Ha Noi- Ho Chi Min Ville pour deux formateurs 600
Transport local pour participants/formateurs de l’atelier d’Ha Noi 932
Transport local pour participants et formateurs de l’atelier de Ho Chi Min Ville 909
Per diem pour participants et formateurs de l’atelier d’Ha Noi 6 072
Per diem pour participants et formateurs de l’atelier de Ho Chi Min Ville 6 020
Sous-total (3) 14 533
Total 22 865
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordinateur du projet (5 mois x 1 944 $) 9 720
1 assistant de projet (1 personne x 3 mois x 778 $) 2 334
Bureaux, équipements et appareils, locaux pour les ateliers (en nature, cinq mois) 2 000
Réception de clôture à Ha Noi (15 $ x 3 personnes x 2) 90
Réception de clôture à Ho Chi Min Ville (8 $ x 3 personnes x 2) 48
Total 14 192
241
MONGOLIE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
PROFESSIONALISME ET
RESPONSABILITE DES MEDIAS PAR
STIMULATION DE LA PRISE DE
CONSCIENCE CITOYENNE SUR
L’AUTOREGULATION DES MEDIAS
2.
NUMÉRO
IPDC/59 MN/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
25 010 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
L’Institut de presse de Mongolie
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
En Mongolie, le secteur des médias est diversifié et pluraliste, mais la crédibilité de la majorité des
entreprises médiatiques est mise à mal par leur réputation d’être influençables par des intérêts politiques
et économiques. Jusqu’à tout récemment, il n’existait pas de mécanisme efficace de gestion de plaintes
émanant des citoyens contre les médias, malgré l’adoption de codes professionnels de conduite, souvent
largement ignorés. En 2014, comme la pression judiciaire, gouvernementale et publique en faveur du
professionnalisme médiatique montait, une grande partie de la communauté médiatique mongole s’est
enfin accordé pour lancer une instance d’autorégulation des médias. Ce projet vise à accompagner la
mise en place d’un mécanisme efficace d’autorégulation des médias, par la stimulation de la prise
conscience du public en général sur le rôle de l’autorégulation des médias dans la consolidation de la
liberté d’expression et par l’amélioration de la capacité des citoyens à formuler des plaintes contre les
médias. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Améliorer la compréhension par les citoyens du rôle essentiel de chiens de garde joué par les médias, de la valeur de la liberté d’expression et de l’importance de l’autorégulation des médias qu’ils impliquent.
Renforcer les capacités d’implication citoyenne des Mongols par amélioration de leurs connaissances des médias et de l’information et de leur capacité à formuler des plaintes par le biais des mécanismes d’autorégulation des médias.
3. ACTIVITÉS :
Module de formation sur la connaissance des médias et de l’information à l’intention des
activistes de la société civile, des enseignants de civisme et des fonctionnaires mettant l’accent
sur l’éthique des médias et les droits des citoyens.
242
Une série de cinq ateliers d’enseignement du civisme destinés aux fonctionnaires, aux activistes
de la société civile et aux maîtres d’école.
Tout le matériel de cours, d’exercices et de lecture en usage pendant la session de formation de
formateurs sera compilé dans un manuel pour la formation.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Institut de presse de Mongolie est une organisation de la société civile de défense de la liberté
d’expression et un centre d’excellence pour la formation aux médias en Mongolie. Il a été mis en place
en 1996 avec l’assistance de l’Agence danoise de développement international. La mission de l’Institut
de presse consiste à soutenir le développement de médias indépendants et pluralistes en Mongolie,
d’améliorer les compétences et savoir-faire des professionnels des médias mongols et d’accroître le rôle
des médias dans le développement économique et social de la Mongolie.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires d’élaboration du module 660
Frais rédactionnels 1 200
Frais de révision, correction et préparation à la publication 640
Mise en page et design 480
Impression 4 800
Traduction de la documentation à utiliser dans le manuel 400
Repas et boissons 4 000
Location de salles et d’équipements 2 450
Honoraires de 3 formateurs de cinq ateliers 4 680
Fournitures de bureau 500
Frais de communication 880
Transport local des participants 4 320
Total 25 010
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires du coordinateur 2 880
Gestion financière 6 720
Frais généraux 2 400
Gestion du projet 7 680
Total 19 680
243
PAKISTAN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
DES JOURNALISTES EN REPORTAGE
DANS LES SITUATIONS DE DESASTRE
ET D’URGENCE HUMANITAIRE PAR
APPROCHE SENSIBLE AU GENRE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 PK/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
29 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Fondation des médias
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Pakistan est victime de désastres récurrents, causés par l’homme ou par la nature. L’avènement des
médias privés au Pakistan - un pays présentant divers cultures, ethnies, groupes religieux radicaux,
puissantes forces militaires et politiques - et la liberté d’expression n’ont pas été très bien compris par
une large partie de la population, et en particulier par beaucoup de journalistes. La plupart des
journalistes n’ont pas été préparés ni formés à la promotion et à la défense de la liberté d’expression.
L’essentiel des sièges des médias écrits et électroniques sont situés dans les centres urbains et ont des
correspondants dans les districts urbains et ruraux du pays. Dans un environnement de forte demande de
main d’œuvre médiatique, beaucoup de gens ont intégré les entreprises médiatiques dépourvues de
toute formation ou de compréhension des principes et normes journalistiques. La situation est pire dans
les zones rurales, qui représentent 70 % de la population pakistanaise. Les journalistes en activité dans
des districts en proie aux désastres n’ont aucune formation ou en ont une limitée sur la manière de
traiter ces événements, sur ce qui devrait être le cœur de leurs articles, pourquoi il est nécessaire de
considérer ces cas à travers le prisme du genre et comment une composante de droit humain peut être
incorporée dans les reportages. Le projet présenté aidera les journalistes et les étudiants en journalisme
à propos de la manière de traiter les désastres naturels et provoqués de main d’homme, les crises
humanitaires qui se profilent, en mettant l‘accent sur la gestion des crises, à travailler avec par approche
sensible au genre, et à veiller à l’éthique et à l’empathie dans leur tâche. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Formation pour développer les compétences de 290 bénéficiaires, dont 200 journalistes (148 hommes et
52 femmes) en activité dans les principaux médias et les médias régionaux (presse écrite et électronique)
de dix provinces du Pendjab en proie aux désastres, ainsi que 90 étudiants en journalisme, au reportage
relatif aux situations humanitaires d’urgence et aux désastres.
244
3. ACTIVITÉS :
Elaboration de modules de formation et évaluation des besoins de formation en reportage relatif aux
crises humanitaires et aux désastres naturels, dans une perspective d’attention au genre. Sélection des
consultants et du coordinateur de la formation, présentation de rapports trimestriels et d’achèvement du
projet.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
La Fondation des médias a été créée le 21 juin 2011 avec comme objectif l’amélioration des normes
journalistiques par offre de formations de renforcement des capacités basées sur les besoins exprimés et
l’organisation de campagnes en faveur des droits des médias et des jeunes et pour la promotion des droits
humains.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Dix ateliers de deux jours chacun
Transport et couvert des participants (40 $ par jour x 29 participants x 20 jours) 16 000
Principal formateur (20 jours + 4 jours d’élaboration de la formation à 125 $ par jour) 3 000
Formateur assistant (20 jours + 4 jours d’élaboration de la formation à 75 $ par jour) 1 800
Transport local (20 jours pour les formateurs à 50 $ par jour pour les deux) 2 000
Location de salle, projecteur multimédia, sono (20 jours à 110 $ par jour) 2 200
Matériel pédagogique et fournitures (200 participants à 20 $ par personne) 4 000
Total 29 000
Note : les étudiants de journalisme ne recevront pas de frais de transport. La Fondation des médias se chargera des frais d’hospitalité
(repas et boissons) des participants étudiants.
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Directeur exécutif (8 mois @ 700 $ par mois) 5 600
Coordinateur de la formation (8 mois @ 500 $ par mois) 4 000
Coordinateur rédacteur de rapports (8 mois @ 200 $ par mois) 1 600
Frais d’élaboration et d’évaluation du matériel de formation 2 000
Frais de communication (8 mois @ 200 $ par mois) 1 600
Bureau et services (8 mois @ 150 $ par mois) 1 200
Frais de transport lié au projet (8 mois @ 200 $ par mois) 1 600
Imprévus (8 mois @ 100 $ par mois) 800
Total 18 400
245
PAKISTAN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
PROMOTION DE LA SECURITE DES
JOURNALISTES PAR LA FORMATION
A LA SECURITE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 PK/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
23 400 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Fondation de la presse pakistanaise (PPF)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Les journalistes pakistanais sont assassinés, injustement jetés en prison, enlevés, battus et menacés par
application de la loi et les services de renseignement, les seigneurs tribaux et féodaux, ainsi que par
certains partis politiques qui prétendent promouvoir la démocratie et le règne de la loi. Outre ce grave
état des choses et l’absolue jouissance de l’impunité par les agresseurs, il y a nécessité de réfléchir sur la
liberté d’expression, la liberté de la presse, les questions relatives à l’impunité et à un environnement
plus sûr pour les journalistes. Le projet présenté contribuera à la promotion de la liberté d’expression,
d’opinion et d’information au Pakistan en dispensant de la formation en matière de protection et de
sécurité aux journalistes et professionnels de médias dans les provinces pakistanaises du Baloutchistan,
du sud Pendjab et du Sind en proie à des troubles.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Amélioration de la capacité des journalistes à évaluer et atténuer les risques relatifs à leur sécurité et à la
façon de se défendre et de se protéger en cas de harcèlement et d’attaques directes.
3. ACTIVITÉS :
Ce projet formera 144 participant(e)s en douze ateliers, organisés avec le soutien des clubs locaux de la
presse, du Croissant Rouge et des services de police dans les plus petites villes des provinces du
Baloutchistan, de Khaybar Pakhtunkwa et du Pendjab et élaborera les modules de formation à la
protection physique et numérique.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
La Fondation de la presse du Pakistan (PPF) joue depuis longtemps un rôle premier plan dans la
promotion de la défense et de la sécurité des journalistes. En tant que membre fondateur de la Coalition
pakistanaise pour la sécurité des médias (PCOMS), en juin 2013, la PPF a été chargée par le collectif de
la coalition de servir de secrétariat devant contribuer à la réalisation de son action en vue d’améliorer la
246
coordination entre les instances nationales et internationales de protection des journalistes. Forte de 14
membres internationaux et d’un grand nombre de membres nationaux, la PCOMS est en mesure de
servir de point focal et d’œuvrer collectivement dans l’objectif particulier d’éradiquer l’impunité (des
agresseurs) de journalistes au Pakistan.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Un formateur @150 $/- per diem de trois jours 450
Personne ressource/organisateur local @ 100 $ par atelier 300
Frais d’atelier, dont couvert, matériel pédagogique et multimédia 900
Transport et hébergement du formateur 300
Coût d’un atelier 1 950
Coût des 12 ateliers 23 400
Contribution totale du PIDC 23 400
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraire du coordinateur @ 500 $ par mois x 12 mois 6 000
Services dont les frais de téléphone, de l’Internet, de l’électricité @ 300 $ par mois 3 600
Frais administratifs, y compris le soutien du personnel @ 300 $ par mois 3 600
Fournitures de bureau et utilisation des équipements du bureau @ 200$ par mois 2 400
Total 15 600
247
REGIONAL ASIE (AIBD)
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
ATELIER REGIONAL DE DEFINITION
DE STRATEGIE CONCERNANT LES
MEDIAS SOCIAUX
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RAS/03
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
20 456 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Institut d’Asie-Pacifique de développement
de la radiodiffusion (AIBD)
Kuala Lumpur
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Les réseaux sociaux sont un phénomène de masse à grandes portées pour les changements sociaux,
économiques et politiques. Ils recèlent un immense potentiel propice à la participation citoyenne, à la
transparence et à l’engagement avec d’autres couches de la société. Cependant les entreprises et
professionnels de médias en sont encore à apprendre la manière d’intégrer efficacement les médias
sociaux dans leurs activités et plusieurs d’entre eux, en particulier en Asie-Pacifique, ne disposent pas
de stratégie exhaustive par rapport aux médias sociaux. Au contraire, ils se reposent sur les traditionnels
modèles univoques pour toucher la jeunesse, le public le plus exigeant, et risquent de la sorte
d’accumuler du retard dans la compétition pour un engagement significatif. Pour résoudre ce problème,
il importe que les professionnels des médias apprennent et comprennent les points forts des différentes
plateformes médiatiques sociales. Et comment les utiliser efficacement dans la production de contenus.
A cet égard, l’AIBD a une longue expérience de ce domaine : l’organisation des conférences et
l’élaboration des programmes de cours pour les professionnels des médias de la région.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Les professionnels des médias d’Asie-Pacifique bénéficieront d’une approche de première main des catégories et tendances des médias et des médias sociaux. Ils apprendront la manière d’élaborer une réelle stratégie concernant les médias sociaux dans leurs entreprises respectives, afin de produire des contenus plus efficaces et plus stimulants.
3. ACTIVITÉS :
Un atelier de trois jours pour une formation relative aux médias sociaux à l’intention de 20 participants
sera organisé à Kuala Lumpur (Malaisie). Cet exercice comprend des études pratiques de cas et
l’élaboration de recommandations relatives à une stratégie concernant les médias sociaux, adaptée à
chaque organisation, sur la base des réactions des participants.
248
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’AIBD est une instance régionale intergouvernementale au service des pays de la Commission
économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie-Pacifique (UN ESCAP) dans le domaine du
développement des médias électroniques. Il compte à l’heure actuelle 26 pays membres, 75 affiliés et 50
partenaires dans le monde. Créé en 1977 comme projet de l’UNESCO, l’AIBD est chargé de planifier,
coordonner et organiser des formations relatives au développement durable par les médias électroniques
et les nouveaux médias en fonction des demandes de ses membres. Depuis 2003, l’AIBD présente un
beau palmarès de réussite dans l’exécution des projets du PIDC.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Billets d’avion (@ 900 $ x 9 participants) 8 100
Billet d’avion pour un formateur (@ 1 500 $) 1 500
Gîte pour 16 participants étrangers (@ 100 $ par nuitée x 16 participants x 4 nuitées) 6 400
Honoraires du formateur (@ 400 $ par jour x 3 jours) 1 200
Per diem du formateur (174 $ par jour x 4 jours) 696
Transport local de l’hôtel à l’AIBD (100 $ par x 3 jours) 300
Pause-café, lunch pour 20 participants et un responsable de programme (@ 20 $ par
personne par jour x 21 personnes x 3 jours) 1 260
Matériels pour l’atelier (cartables des participants, fournitures, blocs-notes) (@ 50 $
par personne x 20 participants) 1 000
Total 20 456
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais administratifs de gestion du projet @ 500$ par mois (6 mois) 3 000
Communication (fax et téléphone) pour invitations et contacts 1 000
Recrutement de secrétaire temporaire : 750 $ x 3 mois 2 250
Matériels de formation (projecteur vidéo, écran, haut-parleurs, Internet, micros) 500
Total 6 750
249
NEPAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
FIN DE L’IMPUNITE POUR LES
FONCTIONNAIRES : INITIATIVE DE
REDUCTION DE L’AUTOCENSURE
DES JOURNALISTES
2.
NUMÉRO IPDC/59 NP/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
32 025 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Des instances officielles comme le ministère
de l’Information et de la Communication,
le Conseil de la presse du Népal, les
entreprises de médias, les organisations de
droits humains, les journalistes en activité,
la Fédération des journalistes népalais
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Après la restauration démocratique au Népal en 1990, les médias du pays se sont épanouis. La nouvelle
constitution garantit la liberté d’expression. Des journaux, des centaines de stations FM et plus de
douzaines de chaînes de TV se sont créés. Le pays poussait un soupir de soulagement dans la mesure où
la presse libre avait le vent en poupe. Cependant, pendant la décennie de l’insurrection maoïste
commencée en 1996, le secteur des médias a connu un recul. L’Etat comme les maoïstes s’attaquaient à
la presse. Même si la situation s’est un peu améliorée quand les maoïstes ont intégré le paysage
politique, les journalistes ont continué à faire l’objet d’attaques, de menaces et de meurtres. Selon le
rapport 2012-2013 de la Fédération des journalistes népalais, il y a eu 228 incidents où des journalistes
ont été agressés ou menacés. Soixante-six journalistes ont été menacés, 32 agressés et deux assassinés.
Malheureusement, seuls deux cas ont été retenus par la justice. Depuis le conflit, 35 journalistes ont été
tués et quatre sont toujours disparus. Le fait que seuls deux cas ont été retenus contre les agresseurs
suggère que l’impunité prévaut toujours dans le pays. Les données mentionnées plus haut montrent
clairement que les journalistes travaillent dans un contexte dangereux et incertain. La cause principale
de l’impunité doit être soumise à une enquête et une analyse sérieuse. Dans cet environnement, il est
irréaliste d’attendre des journalistes qu’ils expriment par les mots, les idées et les images comme le
garantissent la législation et les conventions internationaux sur les droits humains. Ce qui a de graves
implications sur la liberté de la presse dans la mesure où ils travaillent dans un environnement
d’autocensure. Chacun sait que l’autocensure est une pierre d’achoppement pour la liberté d’expression.
L’impunité prévalant à l’heure actuelle au Népal est la première cause de l’autocensure. Comme seuls
deux cas ont été enregistrés par la justice, il est évident que les agresseurs se sentent en sécurité et
continuent d’attaquer et de menacer les journalistes, incidents qui font partie de la routine. C’est sur
cette toile de fond que la Société de communication pour le développement (SODEC Népal) envisage
l’analyse des causes et des conséquences de l’impunité de manière approfondie concernant les 35 cas
de meurtre et les quatre disparitions de journalistes. Dans l’espoir que cette étude fera pression sur le
gouvernement et les administrations publiques afin qu’elles prennent les mesures nécessaires pour faire
justice et abordent les différents aspects de l’impunité.
250
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Faire le point de la situation judiciaire des dossiers des meurtres de 35 journalistes et de la disparition de quatre autres.
Analyser les raisons de l’impunité couvrant les violences contre les journalistes même après la fin des hostilités.
Identifier les manières d’impliquer les autorités dans la promotion et la garantie de la liberté d’expression dans le cadre du Plan d’action (des Nations Unies) de protection des journalistes et de la question de l’impunité et d’autres traités pertinents ratifiés par le gouvernement népalais.
Réduire l’autocensure et promouvoir la liberté d’expression. Stimuler la confiance des journalistes par rapport à leur profession et à leur sécurité physique. 3. ACTIVITÉS :
Cinq consultations régionales et une nationale d’analyse des défis contre la liberté d’expression et la
garantie de sûreté et de sécurité des journalistes, avec la participation de quelque 100 professionnels
dont 50 % de femmes. Ces rencontres permettront aux journalistes et aux administrations de se parler
ouvertement et librement pour partager et mettre en œuvre des recommandations sur le rôle des
officiels, d’échanger diverses opinions pour assurer la liberté d’expression et de réduire
progressivement l’autocensure.
Organisation d’une consultation nationale avec les administrations concernées par la sécurité : les
juges, les procureurs, les avocats, la police et les journalistes en vue d’examiner les défis posés à la
liberté d’expression et d’éradiquer l’autocensure. Cet exercice est censé rendre les administrations
plus réactives et plus responsables dans la promotion de la liberté d’expression.
Etude approfondie et analyses relatives à l’impunité des 39 cas mentionnés plus haut et identification
des causes qui font traîner en longueur ces cas sans solution juridique en vue.
Production et distribution d’un aide-mémoire préparé pendant les consultations et spécifiant le rôle et
la responsabilité des administrations publiques dans la promotion de la liberté d’expression.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
SODEC-Népal est active dans le renforcement des capacités des journalistes, la promotion de la liberté
d’expression, le droit à l’information et la sécurité des journalistes. Recherche, ateliers et séminaires sont
quelques-unes des tâches régulièrement effectuées par elle. Elle travaille sur les sujets des ODM et de
l’après-ODM. Au cours des dernières élections législatives, SODEC-Népal a apporté sa contribution à la
formation technique et à la supervision (des opérations) au Projet du PNUD de soutien au scrutin et à la
Commission électorale pour laquelle 12 chaînes de TV et plus de 350 stations de radio communautaire
ont été mobilisées. Il n’y a guère l’ambassade d’Australie, via son Programme d’aide directe, a
récompensé un projet de droit à l’information qui est censée contribuer à la liberté d’expression dans le
pays. De même, SODEC a organisé un séminaire d’orientation à l’intention des journalistes sur le Plan
d’action des Nations Unies sur la sûreté et la sécurité des journalistes et la question de l’impunité. Elle a
été aussi appelée à organiser un atelier de trois jours sur « l’analyse du contexte, convivialité et
sensibilité aux conflits » entre parties prenantes et journalistes de districts concernés par ce projet en mai
2014. Aussi, elle a été impliquée dans les efforts d’instauration de la paix par des documentaires, des
formations et des recherches. SODEC-Népal est membre fondateur de l’AIBD (Institut d’Asie-Pacifique
de développement de la radiodiffusion). Elle entretient d’excellentes relations avec la Fédération des
journalistes népalais, le Conseil de la presse et plusieurs autres instances intéressées au développement
dans l’administration et dans des organisations non gouvernementales.
251
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires du formateur principal 1 500
Honoraire du chercheur principal 1 200
Honoraires de l’expert juridique 1 200
Honoraires de l’expert en droits humains/règlement de conflit 1 200
Rédacteur/éditeur du rapport 1 200
Honoraires des enquêteurs (six personnes* 550 $) 3 300
Transport des enquêteurs (vers les lieux de meurtres) 1 500
Per diem des enquêteurs (6 personnes * 10 jours* 25 $) 1 500
Billets d’avion A/R pour 3 personnes vers 3 régions (3 * 160 $) 2 400
Per diem pour 3 personnes en consultation régionale (3 * 10 jours* 25 $) 750
Transport local – 5 régions – location de véhicule (2 jours* 5 régions * 100 $) 1 000
Frais d’ateliers régionaux (5 ateliers * 800 $) 4 000
Dépenses pour l’atelier national 1 100
Communication et fournitures de bureau pour les ateliers 600
Salaire du comptable (300 $ * six mois) 1 800
Honoraires du coordinateur du projet (600 $ * six mois) 3 600
Billets d’avion A/R du coordinateur aux cinq ateliers régionaux (5* 160 $) 800
Per diem du coordinateur à 5 ateliers régionaux (3 jours * 5 * 25$) 375
Frais de réunion de préparation des ateliers, orientation et aide-mémoire 500
Production : conception, impression et livraison du rapport (500 exemplaires) 2 000
Distribution du rapport 500
Total PIDC 32 025
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Bureaux pour la mise en oeuvre du projet (six mois) 1 000
Services (téléphone, électricité, eau, salle de réunion interne, etc.) 1 000
Secrétariat 500
Appareil photo et services photographiques 500
Caméscope et cadreur pour la vidéographie de l’atelier 500
Montage et production vidéo 500
Responsable de la logistique (six mois) 1 500
Honoraires de l’audit 500
Transport : essence 1 000
Gestion des équipements 975
Total 7 975
252
NEPAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE
FEMMES JOURNALISTES DE RADIOS
COMMUNAUTAIRES (RC)
2.
NUMÉRO
IPDC/59 NP/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
26 482.61 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Femmes journalistes en association avec les
stations de radio communautaire du Népal
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Dans un pays comme le Népal, les médias communautaires peuvent jouer le rôle de puissant instrument
pour permettre aux femmes et à d’autres communautés marginalisées et exclues de se faire entendre par
les courants dominants de la société. L’égalité entre genres dans les médias a été reconnue comme un
des ingrédients essentiels pour établir une démocratie inclusive vitale au progrès général. Selon les
données récentes d’ACORAB, (instance qui chapeaute les radios communautaires (RC) du Népal), il y
a à l’heure actuelle plus de 250 stations de RC opérationnelles couvrant plus de 90 % de la population.
Malgré la disponibilité du potentiel nécessaire à la promotion de/ et l’intérêt pour l’égalité des genres,
l’expérience est jusqu’à présent décevante. Selon une étude de l’Association de femmes diffuseuses de
radio communautaire du Népal, dans les médias communautaires, les femmes sont sous-représentées
aux niveaux de prise de décision, dans des fonctions de cadres supérieurs et les processus de collecte et
de distributions des informations au Népal, En outre, les stéréotypes sexistes envahissent les contenus
des programmes faute d’approche sensible au genre dans les médias communautaires népalais. Selon
une enquête sur le genre et l’inclusion sociale (GESI) effectuée par ACORAB, les femmes y
représentent près de 27 % - en nombre : la majorité d’entre elles sont confinées à assurer la voix off
dans la programmation sans véritable rôle de représentatif ni d’autorité dans l’entreprise. Très peu de
femmes exercent des fonctions d’influence et de décision, et de cette absence résulte en conséquence
une absence d’approche sensible au genre dans les contenus produits et diffusés par les radios
communautaires népalaises. De plus, la plupart des radios n’ont pas de gestion ni de politique attentive
à l’inclusion de genre et sociale et même quand certaines en ont, dans la plupart des cas, elle n’est là
que pour le décor. Sur cette toile de fond, des journalistes professionnelles et ASMITA se sont
associées pour présenter ce projet destiné à instaurer davantage de couverture équilibrée sur le genre et
de contribuer à mettre en place des médias plus objectifs, libres, pluralistes et progressistes qui
contribueront significativement à l’établissement d’une démocratie plus dynamique et inclusive au
Népal. Le projet est par ailleurs conçu dans le droit-fil de la Plateforme d’action de Beijing pour
l’égalité, le développement et la paix, qui impose des obligations spécifiques aux médias, tout à la fois
dans la manière dont elles y participent et à la façon dont elles y sont représentées, plateforme qui a des
objectifs qui demandent aux pays signataires et à leurs citoyens « d’accroître la participation et l’accès
253
des femmes à l’expression et à la prise de décision dans et par les médias et les nouvelles technologies
de la communication » et demandent que les gouvernements et d’autres instances, entreprises et
individus « promeuvent un portrait équilibré et non-stéréotypé de femmes dans les médias ».
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Renforcement des capacités des femmes de la radiodiffusion à promouvoir l’intérêt relatif au genre
dans les médias communautaires par une production d’émissions de qualité dans une approche sensible au genre.
Sensibilisation des directeurs et propriétaires des stations aux questions et reportages relatifs au genre et à l’accès des femmes à des postes de décision.
Accroissement de la participation des femmes à tous les niveaux, en particulier de prise de décision, dans la RC, surtout dans la définition des contenus des programmes et des lignes éditoriales.
3. ACTIVITÉS :
Etude du statut des femmes dans la radiodiffusion et Manuel de programmes efficaces réalisés par
utilisation d’un langage, techniques de production et d’interview et montage numériques sensibles au
genre.
Formation et encadrement des femmes de radiodiffusion représentant 50 RC de tout le pays, à la
préparation d4émissions radio efficaces utilisant un langage, une écriture appropriée de scénario et des
techniques d’interview et avec montages numériques sensibles au genre.
Cinq consultations de sensibilisation au genre avec les propriétaires, les directeurs et les journalistes
aguerries des RC à l’échelle régionale dans des districts cibles : dix femmes journalistes de RC de tout le
pays recevront une bourse de six mois de production de programmes par approche sensible au genre.
Cinq des dix bénéficiaires seront de langues dalit, madhesi et janajati et d’autres communautés
marginalisées.
Consultation avec diverses parties prenantes au niveau national.
Publication du rapport.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
WWJ est un groupe de femmes journalistes professionnelles de même sensibilité réunies pour aborder
les problèmes auxquels elles sont confrontées au quotidien en tant qu’employées dans les médias. Le
groupe a été formé par la nécessité éprouvée de soulever les problèmes, petits et grands, qui affectent la
situation des femmes dans le journalisme. WWJ a été créé en 2006 pour améliorer significativement la
participation des femmes journalistes dans les médias, soulever les questions intéressant les femmes et
étendre la place des femmes dans le journalisme.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Etude de la situation des diffuseuses, manuel de production, techniques d’interview
Consultant, correction, impression et distribution 3 824.66
Production de programmes et formation aux interviewes numériques
Honoraires, transport par avion et local, gîte et couvert des formateurs, téléphone, etc. 13 015.85
Consultation des rédacteurs en chef et gérants de radio de cinq régions
254
Honoraires des facilitateurs, transport local, repas, communication, fournitures, etc. 2 114.60
Consultation nationale des rédacteurs en chef et gérants de radio
Honoraires du facilitateur, transport local, repas, communication, fournitures 694.81
Bourses pour dix journalistes
10 x 263.85 $ x six mois 2 638.50
Publication du rapport: correction, édition, réalisation et impression - 500 exemplaires 1 794.19
Coordinateur – à temps partiel (300 $ x 8 mois) 2 400.00
Total PIDC 26 482.61
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordinateur du projet – à temps partiel (300 $ x 8 mois) 2 400
Administration/finance (200 $ x 8 mois) 1 600
Total 4 000
255
BANGLADESH
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
DES RADIOS COMMUNAUTAIRES AU
DEVELOPPEMENT DE PROGRAMMES
PARTICIPATIFS ET A LA
COMMUNICATION PAR
APPRENTISSAGE COMMUNAUTAIRE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 BD/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
19 960 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Rupantar
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La politique de radio communautaire (RC) a été définie en 2008. L’objectif du gouvernement était
d’assurer la présence d’au moins une RC dans chacun des 64 districts du pays. A l’heure actuelle 14 RC
ont été implantées et elles ont un public de près de 4,6 millions d’auditeurs. Vers la fin de 2014 dix-huit
nouvelles RC devaient être lancées. Eu égard au développement du secteur des RC, les parties prenantes
ont constaté que le renforcement des capacités des producteurs de programmes et leur aptitude à
impliquer les communautés locales dans le processus de réalisation de contenus sont essentiels à la
viabilité de la programmation des RC. Ce projet a pour but d’adapter, exécuter et diffuser le modèle
participatif de production de programmes de RC, dit Programme d’apprentissage communautaire
(CLP)1. Le trait caractéristique du CLP est l’implication des parties prenantes locales dès le tout début
dans un processus de recherche et d’action qui comprend la prise de décision sur les sujets, les
messages, la définition et la mise en œuvre de la programmation. Les émissions radio produites dans le
cadre du CLP mettront l’accent sur les droits et devoirs des citoyens et l’accès à l’information relative
à la gouvernance locale. En cas d’adoption et de mise en vigueur sur une longue durée dans les stations
de RC du Bangladesh, le CLP contribuera de manière significative à l’institutionnalisation de la
production effective de programmes participatifs dans le secteur de la RC du pays.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Formation de 42 diffuseurs de RC des 14 stations de RC du Bangladesh à la production de CLP et à la réalisation de programmes radios concernant les droits et devoirs des citoyens et à l’accès à l’information relative à des sujets de gouvernance locale par utilisation du CLP.
256
3. ACTIVITÉS :
Ateliers de quatre jours (21 diffuseurs chacun) sur le CLP. D’où formation de 42 producteurs (trois
pour chacune des 14 RC opérationnelles au Bangladesh.
Exercice de formation à la recherche consistant en a) 2-3 groupes de discussion avec les parties
prenantes pour identifier les thèmes et sous-thèmes de trois émissions radiophoniques par RC ; b)
interviewes approfondies avec les parties prenantes pour comprendre les sujets ; c) observations
personnelles et enregistrement de ‘petites phrases’ des membres de la communauté lors des visites de
terrain.
Production et diffusion des 42 programmes.
Partage de la méthodologie et de la démarche du CLP avec d’autres stations de RC.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Rupantar est une ONG active dans le domaine du développement local au Bangladesh depuis 1995. Elle
emploie 500 personnes. Et met en œuvre des projets dans les domaines (a) de la consolidation de la
démocratie, de l’autonomisation politique et de la responsabilité sociale ; (b) de la gestion de
l’environnement et des désastres ; (c) d’utilisation de médias populaires et du théâtre pour la
transformation, et (d) de promotion des droits des enfants et des jeunes. Elle contribue par ailleurs à la
formation et au renforcement des capacités des médias locaux en tenant compte des domaines de
programme cités pour atteindre ses objectifs. Les projets de Rupantar sont soutenus par les ministères de
la Condition féminine et des jeunes, de l’Education et de la Gestion et de secours en cas de désastres,
l’UNICEF, le PNUD, l’USAID, le Commonwealth of Learning (COL), Oxfam, Save the Children, Plan
Bangladesh et Water Aid.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
I. Frais de soutien au programme
Atelier de production de programmes (dont honoraires, transport, gîte et couvert des
formateurs, location de salle et matériels de formation) 6 480
Dépenses de deux ateliers : 6 480 $ x 2 12 960
Production de CLP (dont formation à l’identification de sujets) 7 000
Total PIDC 19 960
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
II. Encadrement à distance 1 000
III. Frais opérationnels
Transport local 300
Communication (téléphone, fax, Internet, poste, etc.) 300
Frais de documentation (photographique, audio, papiers, coupures de presse, etc.) 300
Fournitures de bureau 300
Rapports du projet 600
257
Honoraires d’audits 500
Sous-total III 2 300
Total 3 300 1 Conçu par le COL, le CLP réunit des professionnels de la RC et des membres des communautés, des entreprises de médias et de
TIC, des spécialistes et des représentants de départements administratifs locaux pour contribuer à l’élaboration en commun des
programmes et à la réalisation en commun de contenus. Des études d’impact indiquent que le CLP est un modèle de communication
participative particulièrement réussi pour le développement des pays où il a été mis en œuvre.
258
BHOUTAN
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
DEVELOPPEMENT DES CAPACITES
POUR SOUTENIR LA VIABILITE DES
MEDIAS
2.
NUMÉRO
IPDC/59 BT/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
17 669 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Institut de médias et communication du
Bhoutan (BMCI)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La politique du Bhoutan de libéralisation des médias a encouragé la diversification et le pluralisme des
médias. Le principal secteur médiatique (journaux, magazines et chaînes de TV) s’est significativement
développé et grâce au soutien de l’UNESCO et du PIDC le lancement de la radio communautaire est
imminent. Il existe une demande croissante de professionnels de médias compétents et d’expérience. En
particulier, l’offre de formation pour les gérants et agents de médias à la gestion des aspects
économiques des médias est pratiquement nulle. Résultat : les entreprises de médias commencent à
rencontrer des défis en termes de rentabilité économique. En outre, dans la production des contenus, ces
entreprises doivent renforcer leurs capacités en reportage spécialisé. Le programme de ‘formation des
formateurs’ de BMCI destiné à mettre en place un vivier de formateurs avec le soutien de l’UNESCO et
de l’AIBD a constitué une initiative utile, cependant un effort plus important est nécessaire, notamment
dans le développement des compétences en gestion et d’aptitude nécessaire au reportage spécialisé. La
proposition de projet cherche à obtenir du soutien plus durable à la formation pour les médias
bhoutanais. Elle comprend trois modules. Deux de formation à l’intention des journalistes : a)
développement des compétences de reportage de sujets ruraux pour attirer un plus grand lectorat des
campagnes (et par conséquent contribuer à accroître les recettes publicitaires provenant de
l’administration) et b) le reportage économique, financière et des entreprises pour augmenter l’audience
urbaine et par suite accroître les revenus publicitaires. Le troisième module concerne la formation des
gérants, des professionnels de la publicité, de la distribution, des ventes et marketing dans les médias
pour le développement de leurs connaissances à gérer les affaires de manière plus professionnelle.
Comme les médias du Bhoutan sont encore très machistes, en particulier au niveau des cadres dirigeants,
le projet comprend aussi un séminaire à l’intention du personnel et des formateurs de BMCI pour qu’ils
inscrivent le genre à l’agenda des médias.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Doter de savoir-faire et connaissances 52 professionnels de médias pour renforcer la viabilité des médias du Bhoutan.
259
3. ACTIVITÉS :
Séminaire d’un jour sur l’inscription du genre dans le haut de l’agenda de toutes les formations à
l’intention du personnel de BMCI, y compris dans ce projet.
Formation de trois jours en gestion des affaires pour 13 gérants d’entreprises médiatiques privées.
Trois jours de formation pour 13 personnes en charge de la publicité, des ventes, du marketing et de
la distribution dans leurs domaines de compétence respectifs.
Formation de trois jours pour 13 grands reporters en reportage économique, pour augmenter la
distribution et la publicité dans les zones urbaines.
Trois jours de formation (en anglais et dzongkha) à l’intention de 13 reporters à l’identification et au
reportage de sujets ruraux, pour augmenter la distribution dans les zones rurales.
Toutes les formations seront précédées d’une session d’un jour de planification et de briefing entre le
BMCI et les formateurs locaux et seront suivies d’un autre jour de discussion sur les leçons
engrangées et les plans d’avenir.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le BMCI a été reconnu et fonctionne comme institut de formation depuis janvier 2012. Il a organisé plus
de 28 formations relatives aux médias et à la communication et a été impliqué dans plusieurs ateliers et
études de développement des médias. Il fait appel à des personnalités médiatiques aguerries pour servir
de formateurs, de personnes-ressources et de co-formateurs et à des formateurs étrangers pour des
compétences/savoir-faire spéciaux dans les domaines où il n’existe pas d’expertise dans le pays.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Formation de gestion de médias (formateur : transport, honoraires, per diem, couvert,
visa), matériel pédagogique, location des équipements et frais de l’Internet 3 366
Formation à la publicité, distribution, ventes et marketing (comme ci-dessus) 3 366
Formation au reportage économique (idem) 3 366
Formation au reportage de sujets ruraux (dont 2 000 $ de traduction en anglais et
dzongkha, élaboration et évaluation du module, etc. 6 146
Atelier de consultation sur la participation et les contenus relatifs au genre 525
Total 17 669
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Equipement (téléphone, imprimante, photocopie, enregistreur, caméra, chauffage, etc.) 2 500
Salaires 5 000
Location de bureau 3 000
Coordination/sélection 500
Frais de communication 300
Rapports du projet 600
Total 11 900
260
INDE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
‘NOTREPRATIQUE’:
RENFORCEMENT DES RADIOS
COMMUNAUTAIRES POUR LA
COMPLILATION DES MEILLEURES
PRATIQUES DE DEFENSE DE LA
LIBERTE D’EXPRESSION
2.
NUMÉRO
IPDC/59 IN/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
20 528 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Ideosync Media Combine
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Il y a dix ans que la politique en faveur de la radio communautaire (RC) a été adoptée en Inde ainsi que
la formulation consécutive des grandes lignes d’habilitation (du fonctionnement de ce secteur). A
l’heure actuelle il y a 170 stations de RC en opération, et quelque 400 autres en passe de s’implanter
dans les prochaines années. Ce qu’il faut maintenant, c’est de compiler les ‘meilleures pratiques’ qui
permettent aux stations de RC de soutenir et d’appliquer les principes de liberté d’expression dans leur
travail quotidien. Bien qu’il existe quelques cas excellents de ces pratiques, il y a peu d’opportunités de
les partager avec d’autres stations de RC en activité pour les aider à renforcer les capacités du secteur.
Autre lacune : le manque d’aptitude des stations de RC en activité pour réunir la documentation et
réfléchir sur leur propre travail. Ce projet propose la compilation des meilleures pratiques par la
création participative des contenus et des méthodologies de production audio et vidéo. Il entend
soutenir l’utilisation des technologies novatrices des nouveaux médias pour permettre aux stations de
radio communautaires de produire et diffuser l’essentiel de leurs réalisations avec des communautés
locales, nationales et du monde. Pendant la formation, on produira des journaux audio et visuels,
téléchargeables et diffusables sur mobile par l’application MANCH sur ‘Community Media Manch’
(www.manch.net). Cette plateforme en ligne améliorera les connaissances des médias communautaires
nécessaires à la création et au partage, à l’apprentissage et au renforcement des capacités. Pour
accroitre le rôle des femmes et encourager une participation paritaire, 60 % des participants seront des
femmes occupant des positions importantes dans chacune de leur station et on les équipera avec des
appareils (des mobiles connectés à l’Internet) qui ont à leur actuelle une haute valeur sociale.
2. OBJECTIFS IMMEDIATS:
Le projet dotera de savoir-faire et connaissances nécessaires à en tout 20 représentants de 20 équipes de
RC : (i) pour procéder à une évaluation critique des pratiques quotidiennes relatives à la liberté
d’expression dans leurs stations et communautés ; (ii) par utilisation de l’audiovisuel et de la vidéo, à la
261
compilation et au partage des pratiques qui promeuvent la liberté d’expression ; ainsi que (iii) à partager
ces meilleures pratiques avec la grande communauté de la radiodiffusion communautaire par le biais de
la plateforme de ‘Community Media Manch’, une monographie et des CD.
3. ACTIVITES :
Appel à candidatures ouvertes (dans deux zones de langues nationales) pour identifier et sélectionner
20 RC comme participantes.
Offre de 22 (dont 2 réservés à la formation) appareils portables à bas prix (micromax/ICEXX) avec
connexion Internet.
Elaboration du programme de formation à (i) la liberté d’expression adaptée au contexte des
communautés sélectionnées, (ii) production de journaux audio et vidéo sur les meilleures pratiques
quotidiennes des stations de RC concernées ; et (iii) au partage (par téléchargement) de ces journaux
sur l’Internet.
Organisation de 2*3 jours formations à l’intention de 20 participants (1 représentant par station) sur
des sujets relatifs aux médias audiovisuels.
Visites d’un formateur audiovisuel à 8 stations de RC (2 stations par voyage, en tout, 4 visites) pour
aider à la production des premiers journaux vidéo et audio, ce qui ajoutera à l’impact de la formation.
Mise en place d’un programme d’échanges en ligne pour diffuser et débattre des journaux
audio/vidéo sur la plateforme en ligne ‘Community Media Manch’.
Deux séminaires en ligne pour partager l’expérience des journaux audio/vidéo.
Production et distribution d’une monographie de discussion des expériences engrangées au cours de
la formation et tirée de la documentation.
Production et distribution de 350 CD de journaux audio et vidéo choisis pour amplifier les résultats
du projet.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Ideosync Media Combine est une organisation à but non lucratif. En matière de RC, elle a une
expérience de plus de dix ans. Avec le concours de plusieurs donateurs internationaux, Ideosync a mis en
œuvre des programmes à long terme et approfondis de formation à la RC et aidé plus de dix stations de
RC dans tout le pays pour y mettre en place des processus de création et de diffusion participative des
contenus. L’un des directeurs d’Ideosync a rédigé un manuel technique de RC pour l’UNESCO.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Formateur principal (2 formations * 3 jours à 208 $ par jour) 1 248
Formateur assistant (2 formations * 3 jours x 133 $) 798
Personnes-ressources pour les activités en ligne (20 jours x 50 $) 1 000
Personnes-ressources pour les deux séminaires en ligne (4 jours * 50 $) 200
Vidéographe de production et finalisation des premiers journaux vidéo/audio 15 jours
x 83 $) 1 245
Achat de portables (22 portables * 133 $) 2 926
Connexion à l’Internet des portables (20 portables * 6 mois * 6 $) 720
262
Voyage des participants (20* 250 $) 5 000
Pension et gîte des participants (20 personnes * 4 jours * 45 $) 3 600
Voyage du vidéographe à 4 stations de RC * 300 $ x 4 voyages et 4 * 2 jours * 67 $ de
gîte et couvert 1 736
Rédaction et réalisation graphique de la monographie 6 jours * 150 $ pour le principal
rédacteur/designer 900
Préparation et distribution de 350 CD de journaux vidéo et audio sélectionnés 1 155
Total PIDC 20 528
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Entretien et maintenance du site web de Community Media Manch (250 $ @ 12 mois) 3 000
Mise à disposition de l’application Mobile Community Media Manch (coût unique) 5 000
Local, salle et équipement pour la formation 1 200
Total 9 200
263
INTERREGIONAL AFRIQUE/ASIE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
POUR UNE AMELIORATION ET UNE
VIABILITE PERENNE DE LA RADIO
COMMUNAUTAIRE EN AFRIQUE DE
L’EST : UNE INITIATIVE
INTERREGIONALE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RAS/04
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
24 604 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Chaire UNESCO de médias
communautaires – Université
d’Hyderabad (Inde) en coopération avec le
Réseau est-africain de médias
communautaires (EACOMNET)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Dans de nombreuses régions d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, la radio communautaire (RC)
comme instrument d’affirmation de soi, lutte pour s’enraciner et ce pour plusieurs raisons, y compris les
défis que posent sa viabilité. Pour contribuer à aborder la question de viabilité, en 2012-13, la Chaire
UNESCO de médias communautaires a mis au point la Boîte à outil d’amélioration permanente de la
RC (sigle anglais : CRCIT), au départ dans le contexte de l’Inde (avec le soutien du COL, le
Commonwealth de l’enseignement). Prenant appui sur les principes d’amélioration et de co-
apprentissage permanents, la CRCIT définit neuf paramètres par rapport auxquels les RC peuvent
évaluer leurs performances et disposer de repères pour l’avenir. La CRCIT a passé avec succès des tests
de terrain en Inde et est largement utilisée dans des processus d’évaluation approfondie de RC lancés
par le gouvernement indien et elle est aussi adaptée par le secteur émergent des RC au Bangladesh. La
réception enthousiaste de la CRCIT en Allemagne et par les parties prenantes internationales lors de la
pré-conférence sur les médias communautaires de l’Association internationale pour la recherche sur les
médias et la communication (IAMCR) en 2014, indique son potentiel d’adaptation et de validité dans
des contextes extérieurs à la région d’Asie du sud-est. Les pays d’Afrique de l’Est comme le Kenya,
l’Ouganda et la Tanzanie ont un historique mouvementé de RC, mais la croissance de ce secteur y fait
face à des défis relatifs aux ressources financières et humaines et à la capacité de livrer des contenus et
des programmations plus adaptés. C’est dans cette perspective que la Chaire UNESCO de médias
communautaires propose un projet interrégional de renforcement des capacités qui comporte
l’engagement de la Chaire avec les réseaux de RC d’Afrique de l’Est. En présentant la question de la
viabilité comme une démarche à facettes multiples qui n’englobe pas seulement des aspects financiers,
mais aussi de viabilité institutionnelle, technologique et sociale, ce projet entend autonomiser les
stations de RC est-africaines pour qu’elles effectuent une auto-évaluation périodique de leur travail en
264
tirant profit de la boîte à outils élaborée dans un processus participatif par la Chaire UNESCO de
médias communautaires.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Renforcement des capacités du secteur de la RC d’Afrique de l’Est pour l’auto-évaluation périodique et participative des performances des stations de RC en les dotant d’une boîte à outils et d’une méthodologie adaptées pour une revue approfondie.
3. ACTIVITÉS :
Etat de lieux réalisé d’après documents par la Chaire UNESCO, en consultation avec les
EACOMNET de RC d’Afrique de l’Est, en l’occurrence du Kenya, de l’Ouganda et de Tanzanie, y
compris de politiques et directives dans le cadre desquelles ils opèrent, à titre de contribution à
l’ébauche de CRCIT à adapter.
Ebauche par la Chaire UNESCO de la version transposée de la boîte à outils pour adaptation et
validation finale par les stations de RC des trois pays.
Visites de familiarisation de l’équipe de la Chaire UNESCO à deux stations de RC kenyans de ou
près de Nairobi qui abritera l’atelier de renforcement des capacités.
Ateliers de 3 jours de renforcement et de validation des capacités pour 20 représentants de stations de
RC dans trois pays est-africains (le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie) avec la participation d’au
moins cinq stations par pays.
Un jour d’exercice pratique comprenant l’auto-évaluation approfondie (SA&PR, self-assessment and
peer review), par utilisation de la CRCIT, dans une station de RC de ou près de Nairobi, station à
identifier en consultation avec le Réseau des RC du Kenya (KCOMNET). On identifiera une station
pour l’auto-évaluation et deux pour l’évaluation approfondie en présence des participants à l’atelier
comme observateurs actifs. La Chaire UNESCO y jouera le rôle de facilitatrice.
Incorporation des participants est-africains dans une Communauté de (meilleures) pratiques (en cours
de mise en place en 2014).
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Lorsqu’elle constata l’impact croissant des médias communautaires comme puissant instrument
d’engagement et d’autonomisation communautaire, l’UNESCO établit la toute première Chaire
UNESCO de médias communautaires au département de communication de l’Ecole Sarojini Naidu des
Arts et Communication de l’Université d’Hyderabad en Inde. Implantée en 2011 pour une période
initiale de quatre ans, la Chaire sert de centre de formation et de documentation pour divers aspects de
médias communautaires. Depuis ses débuts, elle a mené différentes activités de recherche, de formation,
de lobbying, et de partage des connaissances très appréciées dans le secteur de RC en Inde et en Asie du
sud-est. Elle publie également une lettre d’information trimestrielle, CR News, qui suit les
développements survenant dans le secteur. EACOMNET est l’instance de coordination des stations de
RC du Burundi, du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda et de la Tanzanie, formée par les réseaux
nationaux des médias communautaires d’Afrique de l’Est : Kenya (KCOMNET), Ouganda
(COMNETU), Tanzanie (COMNETA) et d’autres pays de la sous-région.
265
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Visas à l’arrivée 50 $ x 3 150
Billet d’avion A/R pour le formateur principal (Hyderabad-Nairobi) 1 380
Billets d’avion A/R pour deux co-formateurs (Hyderabad-Nairobi) 2 760
Per diem (75 %) des formateurs : 3 personnes x 4 jours x 234 $ + 3 personnes x 4
jours x 166 $ 4 812
Location de salles pour la formation 522
Transport des 18 participants (150 $ par participant en moyenne) 2 700
Gîte des 18 participants (cinq nuitées) @ 65 $ 5 850
Repas et boissons des formateurs et participants aux ateliers, y compris les visites de
terrain 2 760
Transport local des participants 600
Per diem des participants : 20 personnes x 5 jours x 25 $ par jour 2 500
Kit, fournitures et signalétique des ateliers 270
Communication (téléphone, fax, Internet) de la Chaire et d’EACOMNET 300
Total 24 604
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Etude préliminaire 3 000
Honoraires du formateur 200 $ x 3 x 8 jours 4 800
Préparation du kit de formation 350
Soutien administratif (secrétariat pendant la durée du projet) 330
Frais de communication (activités pré- et post- ateliers) 120
Rapports du projet et documentation visuelle 900
Total 9 500
266
MALDIVES
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
SENSILISATION DES JOURNALISTES
A LA LEGISLATION SUR LE DROIT A
L’INFORMATION
2.
NUMÉRO
IPDC/59 MV/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
9 600 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Transparency Maldives (TM)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La loi sur le droit à l’information (RTI) aux Maldives a été adoptée en janvier 2014 et est entrée en
vigueur en juillet. Elle offre un mécanisme légal utilisable par les médias pour miser sur/et promouvoir
la transparence et la responsabilité dans la gouvernance des Maldives. Cependant, pour tirer profit de la
loi et s’en servir, les journalistes doivent être formés et sensibilisés à son propos, à ses avantages et à la
manière d’en tirer parti dans la collecte des informations. A cette fin, le soumissionnaire du projet,
Transparency Maldives (le fer de lance de la campagne en faveur du RTI dans le pays) produira les
matériels de formation des journalistes et renforcera les capacités des professionnels en activité, des
représentants d’associations et entreprises de médias et en outre d’un choix d’étudiants universitaires en
journalisme qui travaillent comme journalistes à temps partiel. L’objectif général du programme est de
sensibiliser et former les journalistes à l’importance et à l’utilisation de la loi sur le RTI dans une
démarche de soutien à sa mise en œuvre efficace aux Maldives.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Le projet entend doter de connaissances et savoir-faire nécessaires à l’utilisation de la loi sur le droit à l’information 15 à 20 personnes-ressource, 15 à 20 autres personnes-ressource de médias et des étudiants en journalisme de l’Université nationale des Maldives.
3. ACTIVITÉS :
Sélection et contrat des formateurs.
Préparation des matériels pédagogiques de formation pour les ateliers de renforcement des capacités.
Sélection et mobilisation des participants aux ateliers.
Atelier de deux jours pour 15 à 20 journalistes en activité (consacré à la loi sur le RTI et à la façon de
l’utiliser).
Atelier de deux jours pour 15 à 20 personnes-ressources de médias (sur le même sujet).
267
Formation d’une demi-journée pour des étudiants de l’Université (en activité comme journalistes à
temps partiel) inscrits au certificat de journalisme à l’Université nationale des Maldives pour
accroître leur prise de conscience à l’égard du RTI et de son utilisation.
Mise en place d’un collectif de ces journalistes pour promouvoir le recours à la loi sur le RTI.
Rapports intérimaires et final à l’UNESCO et au PIDC.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Fondée en 2008, Transparency Maldives (TM) est le représentant national de Transparency International
(TI) aux Maldives. TI est une organisation non-alignée qui promeut la collaboration, la prise de
conscience et d’autres initiatives pour améliorer la gouvernance et éradiquer la corruption aux Maldives.
TM effectue des recherches, lance des campagnes et un travail de proximité et d’amélioration de la prise
de conscience ainsi que des formations dans un éventail de domaines comprenant la réforme électorale,
le droit à l’information, la liberté d’association, les droits des travailleurs migrants, l’intégrité de
l’environnement financier, le leadership des jeunes et la bonne gouvernance locale. TM compte 70
membres dans tout le pays. Le financement de ses divers programmes est assuré par divers donateurs
dont l’Agence américaine d’aide internationale (USAID) et le PNUD.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires du formateur international : 5 jours x 250 $ 1 250
Per diem du formateur international (75 %) : 6 jours x 192 $ 1 152
Transport du formateur international 900
Formateur local : 5 jours x 150 $ 750
Adaptation des matériels de formation au contexte maldivien : 5 jours x 250 $ 1 250
Salle pour l’atelier 800
Repas de 20 participants + 1 formateur local, x 4 jours x 15 $ 1 260
Traduction et impression des matériels pédagogiques 445
Publicité de l’atelier (trois jours) 295
Fournitures de l’atelier 120
Transport local de 4 participants de l’intérieur (4 x 200 $) 800
Per diem des participants de l’extérieur de Male’ (4 x 2 jours x 24$) 192
Hébergement de quatre participants de l’extérieur de Male’ (4 x 2 jours x 49.50 $) 396
Total PIDC 9 610
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de bureau (trois mois) 1 500
Frais de personnel (trois mois) 4 500
Frais de communication (trois mois) 300
Imprévus 1 000
Rapports du projet 300
Total 7 600
268
SRI LANKA
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
DES MEDIAS EN INVESTIGATION
RELATIVE A LA PAUVRETE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 LK/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
18 500 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Centre d’analyse de la pauvre (CEPA)
Colombo
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Il existe très peu d’opportunités pour les journalistes du Sri Lanka de renforcer leurs capacités de
reportage de sujets spécialisés liés au développement comme la pauvreté – sujets d’importance
nationale. La pauvreté est toujours un sujet vital au Sri Lanka, mais les instituts de médias manquent de
compétences nécessaires à l’analyse multidimensionnelle de la pauvreté allant au-delà d’une
perspective purement économique. La pauvreté doit être comprise comme englobant les aptitudes
personnelles, les actifs privés et collectifs, les loisirs, l’autonomisation, la participation sociale et la
sécurité. Cette compréhension de la pauvreté traite de la démocratie, de la bonne gouvernance, du règne
de la loi, des libertés d’expression et des médias comme préalables pour la réalisation de ses
potentialités par le peuple. Outre leur compréhension étroite de la pauvreté, les instituts de médias du
Sri Lanka n’ont que peu, voire pas du tout de ressources pour des missions de journalisme tourné vers
l’investigation. Les articles des médias sont souvent basés sur des informations limitées et de seconde
main qu’on livre aux journalistes. Par ailleurs, la majorité des journalistes cingalais ou tamouls qui se
voient assigner des missions de journalisme d’investigation sur le terrain sont des hommes. Les femmes
journalistes bénéficient rarement de ces opportunités. En conséquence, les reportages médiatiques
avantagent complètement la vision masculine. Dans le cadre de ce projet, le CEPA envisage de former
quinze journalistes en activité à la compréhension exhaustive de la pauvreté, et de les doter de conseils
d’experts et d’expériences de terrain propres à l’identification de meilleurs angles (d’attaque) des
articles, pour qu’ils les réalisent d’une manière de faire appuyée sur des preuves et de trouvent des
aspects peu abordés de la pauvreté.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Doter 15 journalistes (neuf de presse écrite, trois de médias en ligne et trois d’entreprises électroniques) de savoir-faire et connaissances d’investigation nécessaire à l’identification des aspects multidimensionnels – cachés et peu abordés – de la pauvreté, et de les traiter en se basant sur des preuves.
269
3. ACTIVITÉS :
a) Compilation d’un manuel pour journalistes afin de comprendre la pauvreté au Sri Lanka dans le
cadre du projet, et pour un usage plus élargi par les médias.
b) Appel à candidatures pour la participation et les bourses aux médias de langues cinghalaise, tamoule
et anglaise ; sélection des participants et approbation par un panel d’experts des plans individuels de
reportage de traitement de la pauvreté.
c) Formation d’un réseau informel de soutien et d’échange de reportages sur la pauvreté par le panel
d’experts et 15 professionnels de médias.
d) Journée d’initiation à l’utilisation du manuel à l’intention de 15 professionnels de médias, à
Colombo.
e) Panel d‘experts d’encadrement personnel ou en ligne pour dispenser des conseils aux/et recueillir les
réactions des participants relatifs à leur mission, et les aider à analyser/traiter les problèmes de
pauvreté.
f) Production par les participants d’au moins 15 reportages bien documentés sur les formes
multidimensionnelles et cachées de la pauvreté, sous la direction du panel d’experts.
g) Diffusion/publication par les participants de leur production finale dans leurs entreprises médiatiques
cinghalaises, tamoules et anglaises.
h) Compilation des productions en une publication et impression de 400 exemplaires, à distribuer et
utiliser pour les objectifs futurs de renforcement des capacités par les instituts et les universités de
formation médiatique et par d’autres.
i) Le CEPA téléchargera le manuel et l’ouvrage sur son portail sur la pauvreté, assurera la mise à jour
du site et continuera à les vulgariser parmi les travailleurs de médias, tout en assurant le suivi à long
terme des reportages relatifs à la pauvreté dans les médias cinghalais.
1 On ne peut pas faire une ventilation exacte des dépenses détaillées de la bourse à ce stade parce qu’elle dépend du plan de travail ; les frais de transport et
d’hébergement varient d’une destination à une autre. Les candidats seront invités à présenter un budget avec lignes détaillées qui sera évalué par le CEPA d‘après les réactions du panel d’experts.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le projet sera mis en œuvre par le CEPA (www.cepa.lk) en étroite collaboration avec le Mouvement de
médias libres (http:freemediasrilanka.wordpress.com) qui est la branche cinghalaise du Mouvement de
médias libres en Asie du Sud-Est. Le Centre d’analyse de la pauvreté (CEPA) est un think tank
(laboratoire d’idées) indépendant de promotion d’une meilleure compréhension des sujets relatifs à la
pauvreté au Sri Lanka. Créé en mai 2001, le CEPA est enregistré comme entreprise à but non lucratif
dans le cadre de la Loi 17 de 1982, section 21. Le CEPA coopère avec une série d’instituts de médias, y
compris le Mouvement de médias libres (FMM), une organisation indépendante de plusieurs instituts de
médias écrits et électroniques, ainsi qu’avec des journalistes indépendants, pour assurer un
environnement propice à la liberté des médias et d’expression. Le FMM est un partenaire de longue date
de l’UNESCO dans le domaine relatif à la liberté d’expression.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Compilation du manuel de la pauvreté multidimensionnelle à l’intention des
journalistes : deux experts (autres que ceux du CEPA) 500
Impression du manuel 500
270
Examen des propositions de bourses et sélection des participants par le panel d’experts 500
Schéma de bourse (1): transport, gîte et couvert et frais de recherches : 12 journalistes 10 600
Formation d’orientation basée sur le manuel et le calendrier de travail personnel : deux
experts journalistes (autres que ceux du CEPA) 200
Conseils d’encadrement et réactions par le panel d’experts pendant les missions de
terrain 1 500
Compilation et révision de la publication de douze contributions en ligne et articles de
presse écrite, avec analyse introductive et conclusion par deux coéditeurs 2 200
Publication/ mise en pages et impression de 400 exemplaires 1 300
Lancement et distribution de la publication 1 200
Total PIDC 18 500
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordination et mise en œuvre du projet 3 000
Locaux du séminaire, couvert et boissons et équipements internes 2 000
Maintenance et mise à jour du portail de la pauvreté accessible aux professionnels 1 500
Personnel du CEPA de compilation du manuel et de formation 2 000
Total 8 500
272
BRESIL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
ETUDE DE L’ENVIRONNEMENT
MEDIATIQUE BRESILIEN DANS UNE
PERSPECTIVE DE GENRE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 BR/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
28 400 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
ARTIGO 19 Brazil
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La voix des femmes est essentielle au développement social. En vue de la renforcer, les femmes doivent
être parties prenantes dans la production des informations et des spectacles. L’égalité des genres doit être
entretenue et soutenue de manière proactive au sein des entreprises médiatiques. Une représentation
impartiale dans les médias garantit que les stéréotypes ne soient pas renforcés. Au bout du compte, les
professionnelles des médias doivent être préservées des violences spécifiquement sexistes dans
l’exercice de leur métier. Les observatoires des médias spécialisés dans l’analyse de la représentation
des femmes dans les médias brésiliens indiquent que la faible présence des femmes dans les fonctions de
direction/décision de premier plan se traduit par état des choses dans lequel les sujets, les préoccupations
et les rôles intéressant les femmes sont sous-estimés et sous-représentés dans l’information et le
divertissement. Au Brésil, le secteur du développement des médias, à l’instar de la plupart d’autres
domaines, doivent déployer des efforts pour aboutir à l’intégration des genres. Cependant, on dispose
aujourd’hui de peu d’informations – pour ne pas dire d’aucune - concernant les défis et les donnes
favorables pour les femmes dans les médias au Brésil. D’où la nécessité et l’opportunité de ce projet. Ce
n’est qu’en posant un diagnostic clair sur la situation au Brésil que les concepteurs de politiques et les
décideurs du secteur médiatique peuvent adopter les mesures susceptibles de garantir une meilleure
intégration des genres dans toutes les formes des médias et autonomiser les femmes dans et par les
médias.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Effectuer une enquête pilote pour recueillir les informations de fond sur les mesures à prendre pour
soutenir l’égalité des genres dans les entreprises médiatiques brésiliennes. Le projet entend appliquer les
normes de catégories A des Indicateurs des médias sensibles au genre (GSIM) définis par l’UNESCO,
en particulier ceux concernant les entreprises de médias en tant que groupes cibles et ceux repris à la
sous-section A.3 pour identifier les défis spécifiques auxquels les professionnelles des médias font face
dans leurs environnements de travail.
273
3. ACTIVITÉS :
1) Questionnaire basé sur les GSIM adaptés au contexte brésilien ; 2) Application du questionnaire
GSIM aux neuf entreprises, syndicats et associations médiatiques (1)
, par des visites de chercheurs,
l’application en ligne du questionnaire et des interviewes en tête-à-tête ; 3) Critique et évaluation de
documents pertinents y afférant ; 4) Consultation avec des journalistes, des universitaires et des activistes
pour la présentation et la discussion des résultats recueillis ; 5 ) Rapport final du projet présentant les
résultats et les recommandations détaillés aux entreprises, syndicats et associations de médias ; 6)
Réunions de dialogue de préconisation entre directeurs et rédacteurs en chef des entreprises de presse et
chefs/responsables de syndicats et associations de médias ; 7) Table ronde avec les représentants des
médias pour présenter les recommandations du projet et débattre des mesures éventuelles de suivi.
4. CADRE INSTITUTIONNEL
ARTIGO 19 Brazil sera responsable du recrutement des chercheurs et de la supervision de la mise en
œuvre du projet. Les services administratifs et financiers seront fournis par le biais du bureau pauliste
de l’organisation. Les communications et d’autres ressources nécessaires à l’exécution des activités du
projet seront à la charge du personnel local. ARTIGO 19 travaille depuis plus de 25 ans avec des
gouvernements, ONG et instances internationales pour introduire des changements positifs en faveur de
la liberté d’expression et d’information. ARTIGO 19 Brésil s‘efforce depuis plus de 25 ans de
recommander davantage de respect pour la liberté d’expression et d’informer au Brésil, par
préconisation, renforcement des capacités, recherche et actions en justice. Le bureau de l’UNESCO à
Brazilia sera consulté et impliqué à toutes les étapes de la planification et de l’exécution du projet. Il
fournira son expertise au cours de l’enquête, en particulier par le partage du bénéficiaire avec les autres
pays et régions des leçons tirées de l’application de GSIM.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
1 expert en matière de genres (350 $ de l’heure x 10 heures) 3 500
1 chercheur à plein temps (600 $/mois x 12 mois) 7 200
8 billets d’avion pour les interviewes (@ 600 $/ticket) 4 800
Impression du rapport (de recommandations) 3 000
1 rédacteur du rapport 1 200
12 billets d’avion pour les participants à la consultation et à la table ronde 600 $/ pers 7 200
Location de salle de la table ronde 1 500
Total PIDC 28 400
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Supervision du projet (contribution au salaire annuel du personnel de supervision) 6 300
Communications (contribution au salaire annuel du responsable de communications) 2 700
Assistance financière et administrative (150 $ x 12 mois) 1 800
274
Suivi et évaluation du projet (contribution à la rémunération annuelle du personnel,
cadres et d’exécution) 540
Frais de bureau de soutien au projet (70 $/mois x 12 mois) 840
Total 12 180
(1) Deux grandes chaînes de TV publique (TV Brazil et TV Cultura), deux principales chaînes de TV privée en termes d’audience (TV Globo
et TV Record) , deux plus importants journaux (Folha de Sao Paulo et O Globo) en plus de la Fédération nationale des journalistes
(FENAJ), de l’Association brésilienne des journaux (ANJ) et de l’Association brésilienne des radiodiffuseurs (ABERT).
275
CUBA
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
LAS TUNAS : LES FEMMES ET LE
DEVELOPPEMENT DURABLE DANS
LES CONTENUS MEDIATIQUES
LOCAUX
2.
NUMÉRO
IPDC/59 CU/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
18 640 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Délégation de l’Union des journalistes
cubains à Las Tunas
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Prenant appui sur la catégorie 3 (3.2 et 3.11) des Indicateurs du développement médiatique et sur
l’ensemble des indicateurs repris dans la catégorie B.1 des Indicateurs de médias attentifs au genre, le
projet envisage d’étudier les approches en vigueur des diversités sociale et de genre dans les
programmes de développement local diffusés par les stations de radio provinciales et municipales de la
province de Las Tunas. Il entend aussi décrire la participation des femmes et des groupes marginalisés
dans la production de la communication et les principales perceptions par les publics touchés par la
représentation de ce sujet dans les contenus radiophoniques, le tout en vue de formuler des
recommandations tendant à surmonter les lacunes identifiées ou à diffuser les bonnes pratiques, et dès
lors à soutenir la diversité dans les médias locaux, telle que reconnue dans ses aspects relatifs au genre.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Formuler une série de recommandations, extrapolables à d’autres provinces, en faveur dune meilleure présentation des sujets relatifs au développement local dans les médias de Las Tunas, en particulier des sujets liés à la situation des femmes et des groupes désavantagés et de leur contribution au développement durable local.
3. ACTIVITÉS :
Préparation de l’étude : réunion de consultation et de définition méthodologique.
Atelier de deux jours pour former les enquêteurs et les interviewers.
Recherches sur le terrain : sondages, interviewes, analyse de la documentation, processus de
consultation. Analyse des données recueillis et des résultats.
Rédaction du rapport d’enquête et des recommandations.
Atelier de validation. Reproduction du rapport final. Table ronde de lancement du rapport final.
276
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
La Délégation de l’Union des journalistes cubains à Las Tunas est une instance provinciale de
l’organisation (Union de periodistas de Cuba – UPEC) qui est une organisation professionnelle non
gouvernementale fondée en 1963. Parmi ses objectifs généraux figurent la défense des journalistes dans
la pratique légale et éthique de leur métier, le soutien au libre accès aux sources et la contribution à la
formation professionnelle. L’organisation a des délégations en province qui sont responsables du soutien
apporté aux membres locaux dans leur travail quotidien. La Délégation de Las Tunas compte au total
plus de cent journalistes.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Réunion de consultation et de définition de méthode (transport : 140 $, gîte et couvert
des participants : 120 $, rémunération, voyage, gîte et couvert du consultant : 640 $ 900
Atelier de formation des enquêteurs et interviewers – deux jours – idem 1 600
Recherches sur le terrain par dix personnes, analyse des résultats et recommandations 2 700
Atelier de validation et de consolidation des connaissances – deux jours 3 160
Séminaire (un jour) de lancement de la publication finale, de la diffusion des résultats
et de promotion de la prise de conscience 7 480
Communication et visibilité : élaboration de l’identité visuelle du projet, impression et
distribution des matériels de visibilité 2 000
Fournitures de bureau, location d’équipement et communications téléphoniques 800
Total PIDC 18 640
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordination du projet 2 400
Assistance administrative et de secrétariat 3 000
Equipements et bureaux de la Délégation 4 200
Frais de l’Internet (300 $ x 12 mois) 3 600
Rapports du projet 1 200
Total 14 400
277
REPUBLIQUE DOMINICAINE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
CYBER-JOURNALISTES DE TAINOS :
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE
PROFESSIONNELS LOCAUX
2.
NUMÉRO
IPDC/59 DO/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
24 100 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
MunicipiosAlDia.com, Grupo Multimedia
AVT – Adresse : n° 52 José Desiderio
Valverde, Zona Universitaria, Santo
Domingo, DN – Téléphones : 809-221-0030
et 809-519-1030. Contact : Augusto
Valdivia, président. Courriel :
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le projet a pour but de renforcer les capacités professionnelles des journalistes locaux et des médias
communautaires en réalisation et diffusion de productions multimédias par les médias locaux et
communautaires et aussi pour des publics extérieurs connectés aux TIC et aux outils de l’Internet. Il
tirera profit de la plateforme en ligne hébergée sur MunicipiosAlDia.com pour permettre aux
journalistes d’utiliser plus effectivement et plus efficacement la communication virtuelle pour rendre
compte de l’actualité de leur communauté. Le projet met l’accent sur l’égalité des genres. Les
candidates seront fortement encouragées à se présenter et leurs candidatures bénéficieront d’une
attention spéciale pour garantir l’égalité des chances entre femmes et hommes. Par ailleurs, les
matériels pédagogiques seront scrutés pour assurer dans ce domaine une perspective équitable en termes
de genres.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Formation de 120 journalistes du cru pour faciliter la libre expression, la communication locale, le partage des/ et à l’accès aux connaissances par les populations de base. Dispense des compétences et connaissances relatives à la Toile ainsi qu’aux techniques numériques nécessaires à la création et au montage de textes, voix et vidéos.
3. ACTIVITÉS :
Formation d’une équipe ; accord sur les méthodes de travail et peaufinage des ateliers.
Organisation des ateliers : appel à candidatures, préparation des matériels, processus de sélection.
Tenue de quatre ateliers, une par région dominicaine : programme de quatre jours pour 30
journalistes locaux chacun.
278
Rédaction et présentation d’un rapport exhaustif des recommandations des ateliers.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
MunicipiosAlDia.com est une entreprise médiatique en ligne de base, qui héberge 198 petits sites
contenant de l’information et de la documentation provenant des mairies et communautés de toute la
République Dominicaine. Cette plateforme numérique indépendante tire profit d’un système de
communication horizontal, participatif et inclusif. A l’heure actuelle, MunicipiosAlDia.com est l’un des
journaux en ligne les plus référencés de la société dominicaine.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Repas de 30 participants x 4 jours x 4 ateliers 12 000
Transport local (location et essence) pour les quatre ateliers de quatre jours 3 200
Location de PC, présentoirs, écran, équipement son, pour les quatre ateliers 3 200
Honoraires de deux formateurs 3 200
Transport des formateurs (plus hébergement de cinq nuits x 4 ateliers x 2 formateurs) 2 500
Total PIDC 24 100
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Rapports de projet 1 200
Coordinateur et personnel 9 100
Locaux et facilités de bureaux 6 000
Total 16 300
279
HAÏTI
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
EVALUAION DES MEDIAS HAÏTIENS
PAR LES INDICATEURS DU
DEVELOPPEMENT
2.
NUMÉRO
IPDC/59 HT/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
26 920 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Département de communication sociale de
la Faculté des Arts et Humanités de l’
Université d’Etat d’Haïti (UEH)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le projet propose d’effectuer une évaluation du développement des médias en Haïti (pays de la
catégorie de pays les moins développés) sur la base des Indicateurs du développement des médias
(MDI) de l’UNESCO et des Indicateurs attentifs au genre pour les média (GSIM) pour mettre en
exergue la dimension de genre par le biais de cette évaluation. Les résultats constitueront un puissant
outil de canalisation des efforts des acteurs nationaux – y compris des juristes et des décideurs de
politiques - en activité dans le domaine du développement et du droit des médias. Cette étude donnera
l’état des choses le plus à jour du paysage médiatique et une analyse exhaustive de la situation actuelle
des médias, y compris des questions de genre, indisponibles à l’heure actuelle. Elle permettra
d’identifier les secteurs à améliorer et à suggérer la bonne manière de corriger la marche des choses et
d’entreprendre des réformes dans l’avenir. Elle peut en outre servir d’instrument de mobilisation pour la
collaboration et le financement futur de la part de donateurs potentiels.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Production un ensemble de recommandations basées sur des faits en vue de renforcer le développement de médias libres, indépendants et pluralistes, grâce à une analyse exhaustive du paysage médiatique sur la base des MDI et des GSIM de l’UNESCO.
3. ACTIVITÉS :
Deux jours de consultation préliminaire pour l’équipe du projet et de l’enquête pour définir et se
mettre d’accord sur le cadre méthodologique de l’étude.
Atelier de deux jours pour former les agents recenseurs et les interviewers.
Processus de préparation : examen des rapports et publications disponibles, analyse des lois et
règlements, nombreuses interviewes par des chercheurs qualifiés dotés de solides expertises en
médias et en droit. Une large consultation sera organisée avec des universitaires, des représentants du
gouvernement et des ONG locales pour recueillir des informations sur tous les aspects de l’état des
médias.
280
Analyse des données et des résultats.
Rédaction du rapport de la recherche et des recommandations.
Atelier de validation de deux jours pour débattre des résultats préliminaires et des moyens alternatifs
nécessaires pour combler les lacunes et partager les meilleures pratiques. Validation du rapport
d’enquête et des recommandations.
Reproduction du rapport final.
Table ronde nationale à l’intention de représentants des médias, des partenaires, des parties prenantes
et des donateurs pour la diffusion du rapport final de l’enquête et des recommandations tirées du
rapport, partage des connaissances et stimulation de la prise de conscience des résultats.
Soumission des rapports intérimaires de suivi.
Présentation du rapport final du projet.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’UEH est l’une des institutions d’enseignement supérieur de premier plan et la plus grande université
publique nationale. Le département de Communication sociale possède l’expérience nécessaire pour
effectuer les études et enquêtes concernant la situation des médias et des journalistes dans le pays.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Séminaire d’un jour à l’intention du personnel de recherche sur la méthodologie et
peaufinage du projet 1 750
Atelier de deux jours pour les recenseurs et les interviewers 2 140
Activité de terrain 4 500
Atelier de validation de trois jours 7 670
Séminaire final d’un jour, de lancement de la diffusion de la publication finale 6 860
Communication graphique, impression et distribution 2 000
Autre frais : location d’équipement, fournitures, communications, matériels de
réunions et reproduction de documents. 2 000
Total 26 920
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordination et suivi du projet (600 $ x 18 mois) 10 800
Frais administratifs 3 600
Total 14 400
281
REGIONAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
PROMOTION DE L’EGALITE DES
GENRES PAR LES MEDIAS DANS LES
CARAÏBES
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RLA/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
29 500 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Chaire UNESCO de Communication,
démocratie et bonne gouvernance
Université catholique pontificale ‘Madre y
Maestra’ – République Dominicaine
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Ce projet cherche à renforcer les aptitudes professionnelles des médias des Caraïbes hispanophones
grâce à un atelier régional destiné à doter les professionnels de médias des connaissances et savoir-faire
nécessaires pour identifier et traiter les sujets relatifs aux genres dans tous les processus de
communication et d’être attentifs au genre dans la production des informations, et objectifs en
reportage. Une attention spéciale sera déployée pour y inclure des sessions censées éviter les
stéréotypes et le sensationnalisme sexiste, ainsi que la ‘banalisation’ des contenus spécifiquement
féminins, dans la mesure où cet état des choses représente des manquements graves mis au jour dans les
médias nationaux et locaux (journaux, TV, radio, plateformes en ligne) des Etats insulaires des
Caraïbes, parties prenantes de ce projet. Ce projet s’appuie sur l’engagement de l’UNESCO en faveur
de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes, de la diversité et du pluralisme des médias
tels que décrits dans les Indicateurs du développement des médias et les Indicateurs des médias attentifs
au genre.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Formation de 30 journalistes et/ou professionnels de médias aux questions relatives au genre pour qu’ils acquièrent les connaissances et compétences nécessaires afin d’être en mesure de promouvoir une image honnête des femmes et l’égalité des genres dans les médias. Une documentation de formation en langue espagnole sera élaborée pour que l’atelier soit reproduit comme programme régulier de formation au plan local dans les pays participants (coopération sud-sud).
3. ACTIVITÉS :
Mise en place du personnel; accord sur les processus de travail et peaufinage de l’atelier.
Organisation de l’atelier : appel à candidatures, préparation des matériels, sélection des participants.
Atelier de quatre jours sur les questions relatives au genre à l’intention de 30 journalistes.
Production et distribution du kit de formation incorporant les contenus des ateliers.
282
Préparation du suivi et des rapports d’évaluation.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
La chaire UNESCO de Communication, démocratie et bonne gouvernance a été créée en 2003 à
l’Université catholique pontificale ‘Madre y Maestra’ (PUCMM) à Saint-Domingue (République
Dominicaine). La chaire a une longue expérience de promotion de l’égalité des genres dans les médias
dominicains. Elle supervise le Réseau des journalistes spécialisés dans les questions de genre (Red de
periodistas con perspectiva de género), un réseau très actif dans le paysage médiatique de la République
Dominicaine.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Atelier de quatre jours de promotion de l’égalité des genres par les médias/30
participants
Billets d’avions (aller-retour, classe économique) et frais de voyage pour six
journalistes/formateurs venus des Caraïbes et six intervenants d’ORBICOM venus de RLAC
(12 participants internationaux, au prix estimatif de 1 000 $ par personne)
12 000
Transport dans le pays (tickets A/R de bus pour huit participants de médias communautaires
venus de province (8 participants x 50 $ - prix probable des bus) 400
Gîte (avec petit déjeuner et dîner) pour 12 participants internationaux et huit participants de
l’intérieur : vingt participants x 5 nuits x 85 $) 9 350
Repas et hospitalité (lunches et pause-café) - 30 participants x 4 jours x 35 $) 4 200
Honoraires de l’intervenant (4 jours x 100 $) 400
Location de salles et des équipements (4 jours x 200 $) 800
Reprographie des matériels pour l’atelier 150
Fournitures de bureau 200
Transport local 200
Frais de communication 200
Production de l’identité visuelle du projet, des prospectus, des certificats des participants, des
mémoires et documentation des ateliers à reproduire 1 600
Total 29 500
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Rapports du projet 1 200
Coordinateur et personnel 14 500
Locaux et équipements de bureau 12 200
Total 27 900
283
BARBADE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
POUR UNE DIFFUSION PERENNE DES
PRODUCTIONS AUTOCHTONES DANS
LA REGION CARAÏBE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 BB/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
40 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
CMC (Caribbean Media Corporation)
Unit 1B, Building 6A, Harbour Industrial
Estate, St Michael – Barbade
Telephone : (246) 467-1000
Contact: Lori Weatherhead :
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le manque de visibilité des cultures indigènes est l’un des sujets habituels de plainte. Les peuples des
Caraïbes sont tenus de gérer la pénétration culturelle des influences extérieures à la région, en
particulier des Etats-Unis d’Amérique. Ces populations sont très conscientes du fait que la
prédominance des productions transmises électroniquement de l’extérieur de la région – que certains
appellent « pénétration culturelle » - suscite une préoccupation croissante par rapport à la préservation
du patrimoine culturelle de la région. Sur base d’études décrivant la faible quantité des productions
autochtones face auxquelles les populations des Caraïbes sont exposées, l’une de nos missions est
d’assurer que la lacune soit comblée et le patrimoine culturel préservé. Une enquête a montré qu’au
moins 70 % de la programmation de la région proviennent de l’étranger (essentiellement du marché
étatsunien) : CaribVision offre aux producteurs locaux, jeunes ou expérimentés, une vitrine gratuite
pour leurs réalisations. Eu égard aux ressources limitées de la région, les productrices et producteurs
font toujours connaître leurs préoccupations concernant les défis auxquels ils font face en termes de
coûts de production et de coûts relatifs à la distribution prohibitifs, et d’espaces réduits d’exposition de
leurs réalisations. Le projet envisage la mise à jour et le renforcement des aptitudes de producteurs pour
commencer à répondre à leurs soucis. Cela étant, la CMC a conçu et lancé une vraie chaîne caraïbe,
CaribVision, où on envisage de montrer les cultures locales non seulement aux populations des
Caraïbes mais aussi à la diaspora et au monde. On suscitera de cette façon une prise de conscience des
cultures locales, on promeut les talents et savoir-faire des peuples des Caraïbes, et pas seulement ceux
des producteurs mais également des plus larges couches de la population et des talents de toutes les
Caraïbes. Cependant, le défi pour la poursuite de sa mission par la CMC, est d’entretenir le niveau de
ses équipements. Les équipements datent de plusieurs années et outre qu’ils nécessitent d’être
modernisés, on doit d’urgence veiller aux moyens de secours. Ces moyens de sauvegarde permettront
non seulement d’émettre en toutes circonstances, mais de garantir aussi une visibilité pérenne des
284
réalisations à contenus autochtones des producteurs des Caraïbes, tout en développant les capacités
techniques de la région.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Amélioration des moyens techniques de CaribVision, deux jours d’amélioration des compétences de six professionnels et offre d’espaces pour la visibilité des cultures autochtones caraïbes dans cinq pays de la région.
3. ACTIVITÉS :
Identification, commande et installation des équipements.
Formation du personnel.
Début d’une formation permanente du personnel technique.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
La CMC est l’entreprise multimédia d’excellence, leader de la région pour les services de
communication. Ces services comprennent : la TV, la radio, la distribution par liaison satellite montante,
la presse écrite et d’information dans toutes les Caraïbes, jusqu’en Amérique du Nord et dans le monde.
Créée en 2000 par fusion des services commerciaux de l’Agence d’information des Caraïbes (CANA) et
de l’Union des radiodiffusions des Caraïbes (CBU), la CMC progresse sans relâche dans ses efforts pour
accroître et améliorer la qualité des informations et des spectacles produits et diffusés dans la région
caraïbe et dans le monde. Le mandat originel de la CMC est de coopérer avec les entreprises médiatiques
de la région pour mettre l’éclairage sur les meilleurs talents en journalisme, radiodiffusion, édition et
services techniques. En outre, l’entreprise s’efforce de faire des percées dans l’industrie de médias par
instauration de liens étroits entre les Caraïbes et le reste du monde. Grâce à des contractuels de base à
plein temps, la CMC continue d’étendre son offre de services médiatiques par satellite pour la TV et la
radio, tout en assurant la qualité et la fiabilité des normes dans l’industrie médiatique des Caraïbes.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Emetteur CPI – 400 W CBand électronique 34 000
Atelier de deux jours (formation) : six participants (4 de l’étranger et 2 locaux –
hommes et femmes) – Billets d’avion des participants : 400 $ x 4 personnes 1 600
Billet d’avion du formateur 1 200
Gîte et per diem des participants : 200 $ x 4 jours x 4 personnes 3 200
Total 40 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de transport et d’assurance 3 000
TVA (taxe sur la valeur ajoutée) * 5 950
Hébergement du formateur : 175 $ x 4 nuitées 700
285
Per diem du formateur : 200 $ x 4 jours 800
Equipements de formation 500
Imprévus 1 000
Rapport du projet 300
Total 12 250
Cet achat de la CMC n’est pas soumis à l’imposition générale mais l’organisation doit toujours acquitter la TVA.
286
CURACAO
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
MEDIA BARIO
MEDIAS DE PROXIMITE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 CW/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
30 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Stichting de Cultuur Kameleon
www.stichtingdecultuurkameleon
Girouette & Curaçao
Contact : Saskia Luckmann-Meijer
00 5999 6997760/0031 6 12778448
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La Fondation Cultuur Kameleon (SCK) est une organisation en activité sur diverses îles des Caraïbes
qui se consacre spécialement à l’éducation aux médias des enfants, des enseignants et des élèves en
apprentissage pédagogique et de professionnels de toutes sortes de projets. Elle travaille à faire
connaître les médias et l’information de différentes manières à des groupes cibles variés. Par la
compréhension de la manière dont l’information arrive au consommateur et aussi comment la produire
soi-même. En faisant de l’information on comprend mieux le processus de sa fabrication et de sa
présentation. D’un autre côté SCK s’intéresse aux savoir-faire des enseignants : comment utiliser
efficacement les médias en classe. Les ateliers revêtent des formes variables allant de la rédaction d’une
brève à la bande-annonce d’un film (au lieu d’un écrit sur papier : comment utiliser les instruments
modernes comme Yurls, Presi, les applications mathématiques, les cartes géographiques de Google, etc.
pour enrichir les cours. (Cf. pour plus d’information www.medialancurarcao.com,
www.medialabbonaire.com, www.medialabsintmaarten.com et le site de la Fondation :
www.stichtingdecultuurkameleon.com. La FCK met au point en particulier pour les enfants, en
collaboration avec le coordinateur de projet Sulin Passial, une formation aux médias à l’intention des
jeunes marginalisés de Bario, dite BarioMedia. Favell Maduro est l’enseignant qui encadre l’ensemble
du processus de formation. Il est l’homme de radio et de télévision par excellence et un coach de jeunes
d’expérience. Le mot ‘Bario’ se réfère aux quartiers et à leurs problèmes à Curaçao. Parce que ce projet
nécessite une approche minutieuse et spécialisée, SCK fait équipe avec l’organisation néerlandaise
Firma Media (www.firmamedia.nl) qui a plus d’expérience nationale et internationale dans la formation
aux médias et l’enseignement des jeunes issus des quartiers désavantagés. Après un premier pilote
réussi de février à juin 2014, toutes les parties sont d’avis que l’extension et l’expansion d’un
programme légèrement modifié étaient souhaitables et bonnes. Le projet a suscité l’intérêt des quartiers
et les médias. On ne peut pas ne pas remarquer que le projet a attiré l’attention du ministre des Affaires
économiques Raynal Martis. Filles et garçons y prendront part à parité. Au stade suivant BarioMedia
287
donnera à six groupes de quelque quinze jeunes (composés d’autant de filles que de garçons) de la
formation pour la production de film, de photographie, de radio et d’écriture avec l’assistance
d’enseignants divers. Les sujets qu’ils traiteront concerneront les événements de leur quartier et seront
sur une page Facebook spécialisée et sur un blog. Ainsi ce sera une situation gagnant-gagnant. Les
jeunes accèdent aux nouveaux médias, améliorent leur savoir-faire et restent en contact avec ce qui se
passe dans leur environnement. Ainsi, leur voix sera diffusée dans les réseaux des médiaux sociaux de
manière à ce que tout le voisinage puisse reconnaître leur potentialité. Les classes seront organisées
dans le centre de chaque quartier où les enseignants viendront enseigner. A la fin de ces six mois de
formation, Bario Media organisera un concours de tous les groupes pour qu’ils voient de concert le
travail des uns et des autres et entrent en contact. L’enseignant (Favell Maduro) a aussi une autre
mission : apprendre aux jeunes ce que sont les médias libres. Les médias sont, surtout sur les petites îles
des Caraïbes, parfois manipulés par les politiques, par certains hommes d’affaires et par des gens
influents. Créer des médias et découvrir d’autres manières de le faire sera l’un des centres d’attention
des ateliers.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Offre à des jeunes désavantagés d’une expérience positive, leur apprendre l’utilisation des atouts du 21
e
siècle et leur donner l’occasion de voir s’ils ont envie d’apprendre et de travailler dans le domaine des nouveaux médias. Il existe des formations dans cette discipline sur l’île et la SCK coopère avec Stimul-it pour offrir éventuellement des stages à ces gens talentueux dans l’avenir.
Formation de 3-6 professionnels de Bario pour encadrer les jeunes maintenant et plus tard sur ce que les médias peuvent pour eux et le quartier.
Formation à la production d’émissions radiophoniques, à réaliser des films et à écrire des scénarios.
Lancement d’une page Facebook pour chaque quartier et les connecter au centre de Bario. Mise à disposition de trois ordinateurs avec accès à l’Internet, d’une caméra et l’accès à des
postes de radio dans chaque quartier. Contacts avec Stimul-it (entreprise de TIC) et offre à des jeunes de talent d’un stage dans une
entreprise et aussi conduire vers des études à l’Ecole de médias ou à l’Université de Curaçao. 3. ACTIVITÉS :
Définition de la structure et du contenu du programme de formation de trois mois.
Première semaine de formation de jeunes leaders/travailleurs sociaux issus des centres de quartiers
participants.
Après cela, lancement d’un processus de formation de trois mois au cours desquels trois groupes de
jeunes prendront part aux ateliers :
- Création radiophonique
- Réalisation de films
- Ecriture de petits reportages journalistiques et publication avec les photographies
correspondantes.
- Les jeunes auront des cours hebdomadaires de 14 à 17 heures pendant trois mois. Du matériel :
caméras, ordinateurs (s’ils ne sont pas disponibles), appareils photographiques seront fournis par
l’enseignant à chaque session.
- Rapports du projet.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
La fondation Cultuur Kameleon lance des projets culturels et éducatifs, crée des événements et organise
des expositions (itinérantes) au Royaume des Pays-Bas, à savoir : Aruba, Bonaire, Curaçao, Saba, Saint
288
Eustache, Saint Martin et dans la métropole. Elle a son siège à Willemstad et travaille avec diverses
entreprises et organisations, dont des libraires, des écoles et des centres communautaires dans les îles
citées plus haut et aussi avec la Maison Anne Frank à Amsterdam. La SCK est active dans les domaines
de l’éducation, de la culture, de l’histoire et des nouveaux médias. Elle travaille avec un grand nombre
de professionnels, institutions et idéalistes qui chacun à sa façon contribue à la réalisation des projets. La
coordinatrice Saskia Luckmann-Meijer (www.rucuproduction) travaille avec une petite équipe de
conception et de gestion. Elle a le soutien du SNS REAAL Fund, du Cultural Fund, de KulturA, des
banques CitCo et MCB Bank, de l’Oranje Fonds et de la fondation Doen (voir : www.stichtingde
cultuurkameleon.com).
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Septembre-décembre 2015 & mars-juin 2016
Formateur principal/coach des jeunes (72 ateliers de 3 heures) 10 720
Classe de maître de photographie (24 ateliers de 3 heures) 3 350
Défraiement de six jeunes coaches/travailleurs sociaux de Bario 2 680
Elaboration du matériel de formation (3 feuilles de travail) 1 340
Six ordinateurs portables 3 600
Films/six appareils de photo 1 800
Six accès à l’Internet 800
Six batteries (160$)/six cartes-mémoire (240 $) et six souris (100 $) 400
Coordinateur, préparation, coordination, contacts avec Bario et les jeunes : 350 heures 10 720
Formation chez Firma Media (12 jours) 5 360
Transport, gîte et couvert (l’expert de Firma Media vient de Hollande) 4 690
Promotion 2 010
Séance de clôture 1 340
Frais d’organisation (40 jours) à charge de la SCK : animateur du projet et frais de
bureau, comptabilité 11 055
Total 59 965
Total PIDC 30 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Fondation Johannes Bosco, Curaçao 15 000
Reda Social, Curaçao 14 965
PIDC 30 000
Total 59 965
289
GRENADE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE
GRENADE EN REPORTAGES
D’INVESTIGATION SUR LES SUJETS
DE VIABILITE A METTRE EN LIGNE
EN FORMATS MULTIMEDIA
2.
NUMÉRO
IPDC/59 GD/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
40 500 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Service d’information du gouvernement –
GIS – Complexe ministériel – St George’s
Téléphone : 440-2061 – Conctact : Rawale
Titus, directeur
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le gouvernement de Grenade a pris pour sa part la voie du développement durable et s’est engagé dans
le tournant audacieux du « géo-tourisme ». Le public grenadien a dès lors besoin d’être sensibilisé aux
problèmes de l’environnement et de la bonne gouvernance. On a lancé aux entreprises médiatiques le
défi de servir de catalyseurs du changement qui invite la population à s’impliquer et à soutenir le
gouvernement dans son engagement sur la voie du développement durable. Il y a un trop plein
d’entreprises médiatiques à Grenade par rapport à son territoire (214 km2) et à son peuplement (environ
100 000 habitants) : près de quatre journaux hebdomadaires, un mensuel, 13 stations de radio, trois
stations de télévision et 12 câblodistributeurs. Les propriétaires de médias sont pour l’essentiel privés,
publics et d’orientation communautaire. Il n’existe qu’une seule entreprise publique (Services
d’information du gouvernement, GIS) et un groupe médiatique communautaire, le reste sont tous
privés. Le développement des médias communautaires n’a pas encore pris son essor à Grenade. On
compte plus de cent travailleurs de médias en activité dans le pays et la plupart n’ont pas reçu de
formation en bonne et due forme. Mis à part un petit nombre de journalistes plus âgés et aguerris,
beaucoup de travailleurs de médias de Grenade sont sans qualification. Le coût de la formation formelle
en journalisme est onéreux pour les professionnels grenadiens. Depuis la nomination d’un nouveau
directeur de l’information, le Service d’information du gouvernement organise une série de sessions de
formation en interne allant des techniques rédactionnelles et d’interview, aux aptitudes de lire
l’information, mais il y a aussi nécessité de doter les journalistes de compétences pour la recherche et
l’investigation pour des reportages précis et la production de contenus. Par ailleurs les médias
traditionnels de Grenade n’ont pas suivri les percées de la révolution technologique et plus
particulièrement les progrès des nouveaux médias. Cependant, une approche professionnelle du
reportage d’investigation et de la production de contenus en ligne pour servir les besoins de la
communauté des internautes n’est encore mise au point, et nombreux sont, y compris les Grenadiens de
la diaspora, privés de contenus de qualité et modernes et de forums appropriés pour prendre part aux
290
débats nationaux. En d’autres termes, les valeurs professionnelles produites dans les médias
traditionnels au niveau des contenus, des structures et des personnels doivent être transférées sur les
nouvelles plateformes médiatiques de Grenade. A Grenade, le secteur des médias compte sur le terrain
juste autant de femmes que d’hommes et les deux genres occupent des fonctions de direction dans
diverses entreprises de presse. Mais toutefois les jeunes manquent de formation et d’implication et
plusieurs d’entre eux n’ont pas eu le bénéfice d’une formation journalistique en bonne et due forme.
C’est pourquoi l’industrie médiatique a grand besoin de renforcer les capacités de la nouvelle
génération des travailleurs des médias pour autonomiser autant de jeunes gens que de jeunes filles dans
cette spécialité si importation du journalisme. On espère qu’après la formation l’offre en ligne des
médias grenadiens sera en hausse pour parvenir à davantage de professionnalisme et à ce titre, mieux
accéder à l’information ainsi qu’à une plus grande participation aux débats nationaux. Il s’agit sans
conteste d’un résultat qui se manifestera par l’émergence de citoyens mieux informés et
l’autonomisation et la prise de conscience des citoyens de l’importance d’un paysage médiatique
restructuré.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Acquisition par 20 professionnels de médias (50 % d’hommes et 50 de femmes) de nouveaux savoir-faire en recherche adéquate et reportages précis après une formation de six mois. Ils seront aussi sensibilisés à la prise de conscience concernant le développement durable et acquerront des compétences supplémentaires de montage/production de contenus multimédia, à savoir l’audiovisuel, la vidéo, les images, le scénario, le graphisme et la création d’un site web élémentaire, ainsi que le téléchargement de contenus, y compris l’utilisation efficace de Facebook, You Tube et d’autres plateformes médiatiques sociales.
3. ACTIVITÉS :
Cinq semaines de formation pour 20 travailleurs des medias – représentant des entreprises du secteur
médiatique – à la maîtrise du montage/production de contenus comme l’audiovisuel, les images, les
scénarios, le graphisme ainsi qu’à la réalisation d’une page web élémentaire et au téléchargement de
contenus.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le Service d’information du gouvernement coordonnera le projet au bénéfice des journalistes de
Grenade des diverses entreprises des médias. L’accent sera mis sur les journalistes en activités à la
télévision, dans les journaux et les stations de radio grenadiens publics et privés, qui manquent de
professionnalisme dans les départements en ligne de leur entreprise.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Préparation
Transport (de Washington DC) du formateur (investigation et multimédia (1 000$)/ Gîte et couvert de
deux semaines (2 100 $)/transport du formateur (guide touristique) : 1 000 $/Gîte et couvert 7 jours x
150 $/ jour = 1 050 $
5 150
Ateliers sur les lois, traités et sujets relatifs à l’environnement
Formateur – 1 jour de planification et 3 jours de session : 600 $/Salle, projecteur, tableau à feuilles et 2 850
291
marqueurs : 750 $/Pauses-cafés, déjeunes de 20 stagiaires x 3 jours (1 500 $)
Atelier sur la bonne gouvernance
Formateur (1 semaine) : 900 $/Salle, projecteur, tableau à feuilles, marqueurs : 1 250 $/Pauses-cafés et
déjeuners de 20 stagiaires x 5 jours : 2 500 $ 4 650
Atelier de reportage d’investigation, de réalisation audiovisuelle, vidéo, scénario,
graphisme, création page web élémentaire et de production de contenus
Formateur (2 semaines) : 3 500 $/Per diem (2 semaines) : 3 500 $/Salle, projecteur, tableau à feuilles,
marqueurs : 2 500$/Pauses-cafés et déjeuners de 25 personnes x plus de 10 jours/20 ordinateurs avec
spécifications multimédia (location de plus de10 jours)
17 500
Formation à la rédaction de guide touristique
Formateur (1 semaine) : 1 750 $/Per diem (1 semaine) : 1 750 $/Salle, projecteur, tableau à feuilles et
marqueurs : 2 500 $/Pauses-cafés et déjeuners de 20 stagiaires, formateurs pour plus de cinq jours :
2 500$/Elaboration du matériel de formation : 2 000 $
10 500
Contribution locale 650
Total 40 650
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordinateur du projet (six mois) 6 000
Quatre membres du personnel (six mois) 12 000
Frais de communication (six mois) 1 200
Transport et maintenance (six mois) 2 400
Utilisation de diverses ressources (six mois) 600
Publicité et relations publiques (six mois) 3 000
Imprévus 3 000
Rapports du projet 1 200
Site web d’hébergement des contenus et de promotion du projet 5 000
Total 34 400
292
JAMAÏQUE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
FORMATION POUR LA PRODUCTION
ET LA VIABILITE DES PROGRAMMES
DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 JM/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
18 160 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Transformation Communication Partners
7 Lindsay Terrace, Kingston 10
Téléphone : 876 969-8747/Mobile :
876 877-5092. Contact : Rosamond Brown,
partenaire gérante
Courriel : [email protected]
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Près de 26 chaînes de radio opèrent à l’heure actuelle en Jamaïque. De ce total l’essentiel sont des
entités commerciales qui privilégient la culture pop et les nouvelles à sensation. Moins de dix sont des
diffuseurs communautaires et cela dit, elles doivent se battre pour payer les frais élémentaires
d’éclairage et d’équipement, sans parler des investissements nécessaires à la production des contenus et
au développement des capacités. Bien que ces stations soient très populaires dans leurs communautés,
leur manque de savoir-faire et de compétence pour la radiodiffusion les empêche d’offrir le soutien de
la communication au développement communautaire souhaité par leurs concitoyens. Ce projet a pour
but d’accroître les capacités nationales des stations de radio communautaire locale de Jamaïque à
produire et la viabiliser des programmes de communication participative dans au moins deux domaines
prioritaires du développement national a) les crimes et les violences perpétrées au sein ou contre des
groupes vulnérables et b) la sexualité et les maternités des adolescentes et la protection de l’enfance.
Des recherches informelles montrent qu’au moins 90 % des bénévoles actuels du secteur de la radio
communautaire jamaïcaine (RC) n’ont jamais reçu de formation de journalisme de radiodiffusion,
formelle ou informelle. La réussite globale du projet sera son aptitude à multiplier le nombre de
bénévoles dans les médias communautaires en mesure de produire des émissions radio de qualité. La
qualité s’obtient par le niveau technique, la pertinence du contenu, la collaboration avec les parties
prenantes et le côté attractif du divertissement éducatif. Les résultats seront évalués sur la base a) de la
mesure des ressources humaines avant et après la formation, b) de la quantité de programmes de qualité
relatifs à un même thème de développement, diffusé avant et après la formation, c) des réactions des
citoyens à la diffusion d’émissions. Dans le cadre de ce projet, des personnes choisies dans des groupes
vulnérables vivant dans les communautés impliquées dans le projet bénéficieront de la formation en
même temps que les journalistes diffuseurs communautaires. Ce qui permettra aux deux groupes de
collaborer à la production participative de contenus pour impliquer efficacement les communautés
d’intérêt ciblées. L’exercice est censé d’abord bénéficier à 60 journalistes de RC (hommes et femmes)
293
et aux producteurs de contenus de quatre paroisses jamaïcaines. Du fait que toutes les stations de radio
sélectionnées opèrent dans des communautés pauvres, le projet correspondra à deux objectifs. Les
jeunes membres des communautés s’impliqueront dans la création de produits médiatiques. En
produisant leurs propres contenus ils sont mis en face de leurs sujets propres grâce auxquels ils
découvriront les attitudes négatives et leurs probables conséquences, adopteront d’autres
comportements positifs et auront des résultats plus gratifiants. Dans ce processus ils utiliseront les
médias et le journalisme comme instruments d’apprentissage communautaire.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Acquisition de savoir-faire et de compétences en production de contenus relatifs au développement par 60 journalistes de radio et producteurs de contenus de quatre stations de radio (Roots FM, Jet FM, More FM et Ways FM) de quatre paroisses jamaïcaines (Kingston & St. Andrew, St Mary, St. James et St. Ann).
3. ACTIVITÉS :
Réunions avec les directeurs de chaque station pour discuter des résultats, besoins et de la logistique
de la formation.
Réunion des parties prenantes avec des groupes partenaires (autorités sanitaires, instances de
médiation, personnel de police).
Préparation des matériels de formation.
Mise au point et coordination des modules de formation.
Achat d’enregistreurs de terrain.
Sélection et notification aux participant(e)s.
Organisation progressive de toute la formation.
Organisation de groupes d’auditeurs (et auditrices) pour recueillir leurs réactions et pour le suivi.
Productions de programmes radiophoniques.
Diffusion des émissions.
Préparation des rapports du projet.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Transformative Communication Partners Carribean (TCPC) est un groupe de développement de médias
ayant des bureaux en Jamaïque et à Sainte-Lucie, créé pour dispenser des formations en communication,
magistrales et en ligne, et effectuer des recherches relatives à la communication dans les Caraïbes. Ses
centres d’intérêt : des spécialistes de communication de médias, marketing social, enseignement et
relations publics et recherches en matière de communication. Depuis ses débuts en 2012, TCPC a
organisé des ateliers de lobbying et de production radio en Jamaïque, à Trinité-et-Tobago et à Sainte-
Lucie, destinés à renforcer les capacités des professionnels et des agents de développement à diffuser des
émissions d’apprentissage. Les partenaires ont mis au point des formations à distance en C4D, effectué
des études de planification et d’élaboration de programmes en collaboration avec le Commonwealth of
Learning (COL), et l’Institut de médias et communication des Caraïbes (CARIMAC). Quelque 75
apprenants de Barbade, Belize, Guyana, Jamaïque, Sainte Lucie, Saint Vincent et les Grenadines,
Trinité-et-Tobago ont été formés sur cette plateforme. Avant la création de l’entreprise, les principaux
partenaires ont travaillé en indépendants comme consultants auprès de Jet FM, Roots FM et du
Commonwealth of Learning, avant tout dans la recherche et la formation.
294
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
4 ateliers de formation : recherche, dramatiques, production et présentation de RC
2 formateurs (8 jours à 150 $/jour/formateur) x quatre localités 9 600
Location de salles (30 $/jour x 32 jours de formation) 960
Matériel de formation : 12 $ x 60 personnes 720
Couvert des stagiaires : 20 $ x 60 stagiaires 1 200
Equipement pour la formation – rétroprojecteur : 15 $ x 32 jours 480
Réalisation de 4 séries radio – 8 épisodes de 30’’ de sujets choisis dans le programme
Frais de studio et de production par épisodes : 80 $ x 8 x 4 2 560
Transport pour interviewes : 20 $ x 8 épisodes x 4 endroits 640
Enregistreurs de terrain : 400 $ x 5 2 000
Total PIDC 18 160
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordinateurs – 12 mois 2 000
Frais de personnel : 1 à temps plein et 1 à temps partiel x 12 mois 2 300
Frais de communication : atelier en ligne de définition du programme/élaboration des
cours (2 000$)/plateforme Moodle (CARIMAC) – 40 $ x 20 apprenants = 800 $/
Facilitateur en ligne : 6 semaines x 230 $ = 1 380$ - Tuteurs 2 x 100 $/semaine x 6
semaines = 1 200 $
5 380
Maintenance du véhicule 1 000
Per diem des formateurs : 50 $ x 2 x 32 jours 3 200
Frais de communication 840
Groupes d’auditeurs – Boisons, salle et équipement par séance 300 $ x 4 séances 1 200
Imprévus 1 000
Total 16 920
295
REGIONAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
JOURNALISME D’INVESTIGATION A
L’ERE DU NUMERIQUE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RLA/02
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
20 300 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Commonwealth Broadcasting Association
17 Fleet Street, London, EC4 Y1AA, UK
Telephone: +44 (0) 207 583 5550
Fax : +44 (0) 207 583 5549
Adam Weatherhead, directeur du projet et
Caribbean Broadcasting Union (CBU)
Suite 1B, Building#6A, Harbour Industrial
Estate, St. Michael, BB 11145 Barbados
Telephone : +1 (246) 430 1007
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Les Caraïbes présentent différents niveaux de développement médiatique : Trinité-et-Tobago et la
Jamaïque étant les plus complexes, la Dominique et Guyana les moins perfectionnés. Dans les
territoires et pays de la CARICOM (la Communauté économique des Caraïbes), il y a près de 25
stations terrestres locales et entre 60 et 100 chaînes câblées. Les licences de radio attribuées dépassent
les 300 et il y a plus d’une douzaine de journaux et cinq publications hebdomadaires ainsi que des
journaux et des hebdomadaires en ligne, tous au service d’une population de près de six millions de
personnes. Il y a un mélange de diffuseurs privés et publics avec prédominance de ces derniers dans
certains territoires comme Guyana tandis que d’autres comme la Jamaïque et Trinité-et-Tobago ont
vécu une importante libéralisation des médias. La diversité du paysage médiatique est la raison pour
laquelle les médias des Caraïbes doivent jouer leur indispensable rôle de défenseurs de la gouvernance
démocratique et agir comme principal chien de garde anti-corruption, rôle renforcé par le Recueil
mondial de journalisme d’investigation de l’UNESCO qui est souvent un outil décisif à l’usage des
médias pour découvrir et rapporter des faits de corruption, susciter la participation des citoyens dans le
débat sur les politiques publiques et enfin provoquer les changements socio-économiques et politiques.
La qualité du journalisme d’investigation pratiquée dans toute la Caraïbe est hélas affectée
négativement par les coûts, l’intensité des efforts à déployer et les risques juridiques de cette forme de
journalisme. Les dangers auxquels le journaliste fait face quand il tente de révéler des informations
d’intérêt public sont aussi une préoccupation, en particulier dans le contexte des petites nations
insulaires. Ces défis sont aggravés ces dernières années par les contraintes financières occasionnées par
la baisse des recettes publicitaires. Résultat : plusieurs entreprises de radiodiffusion des pays en cause
ne privilégient pas les budgets de formation de façon à mettre l’accent sur l’amélioration des
296
compétences techniques nécessaires au journalisme d’investigation de qualité. L’Institut de médias et
communication des Caraïbes (CARIMAC), l’instance régional d’études de médias, n’offre pas à l’heure
actuelle de cours de perfectionnement professionnel susceptibles de combler cette lacune, vide
concernant en particulier le journalisme d’investigation. En conséquence, il y a déclin dans la région du
recours au journalisme d’investigation de qualité comme moyen d’information du public sur les sujets
fondamentaux de la gouvernance. En résulte une faible participation de la société civile au sens large
dans les questions de gouvernance, une baisse de l’intérêt public et de la lutte pour davantage de
responsabilité et de transparence des gouvernants. Autre résultat : une perception publique exacerbée de
l’accroissement de la corruption au plus haut niveau de l’Etat. Cette perception est confortée par les
piteux classements depuis des années de la majorité des pays de la Caraïbe, y compris tout récemment
en 2013 dans l’Index de perception de la corruption établi par Transparency International. En plus, le
problème se complique par la sous représentation des femmes dans les médias, en particulier dans le
journalisme. Comme le mentionne le tout dernier rapport de la Fondation international des femmes de
médias sur « Les femmes dans les médias », les Caraïbes affichent une sous représentation générale
dans les groupes des travailleurs, les plafonds de verre et une sous représentation abyssale dans les
conseils d’administration et les hautes fonctions de direction. Ce modèle d’inégalité des genres n’est pas
seulement un défi pour le secteur journalistique, mais il exerce aussi un impact sur la société en général.
Comme le relève Transparency International dans son Etat de la recherche sur le genre et la
corruption1
: « La corruption peut affecter les progrès vers l’égalité des genres et l’autonomisation des
femmes en limitant les capacités des femmes à revendiquer leurs droits ». Toutefois, plusieurs défis
lancés par la pratique traditionnelle du journalisme d’investigation ont été gravement minimisés ces
dernières années. Avec l’arrivée des nouvelles technologies numériques (les médias sociaux), les
journalistes ont désormais accès à des méthodes rentables d’accéder aux sources et aux informations du
monde. Par ailleurs, six des quinze Etats membres de la CARICOM ont adopté des lois de liberté
d’information qui permettent désormais un accès aisé et légal aux informations se trouvant aux mains
des gouvernements qui les détiennent. Une utilisation plus efficace de ces lois devrait consolider
l’aptitude des journalistes à accéder à des informations décisives précises et de première main
nécessaires aux enquêtes du journalisme d’investigation. Enfin, grâce aux efforts des sociétés civiles
locales et régionales et des organisations professionnelles fortes, en partenariat avec les agences de
développement comme l’UNESCO et UNIFEM, on a accordé une grande plus attention à la nécessité
de l’égalité des genres dans les médias pour atteindre les objectifs et buts de développement national et
régional et promouvoir la bonne gouvernance et la démocratie. Cet intérêt a conduit à placer davantage
l’accent sur l’accès des femmes au renforcement des capacités et à la formation dans un éventail plus
large de professions médiatiques, y compris le journalisme d’investigation.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Amélioration du savoir-faire de 40 journalistes des Caraïbes (dont au minimum 50 % des femmes) en journalisme d’investigation par des outils numériques, des cours magistraux en atelier et des formations en ligne.
3. ACTIVITÉS :
Un atelier de journalisme d’investigation de trois jours pour 20 journalistes de radio (50 %
d’hommes et 50 % de femmes) à organiser en Jamaïque en 2015. Le programme de formation
comprend : la liberté d’information, l’enquête d’environnement, la sécurité informatique, les
techniques d’interview et la sécurité individuelle.
Une formation en ligne de cinq semaines taillée sur mesure de journalisme d’investigation pour 40
journalistes (50 % d’hommes et 50 % de femmes) – ouverte à tous les journalistes ayant participé
297
aux cours magistraux. Dans le programme figureront : la recherche approfondie en ligne, le
journalisme de données et le reportage assisté par ordinateur.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Association des médias publics (PMA, autrefois Association des radiodiffusions du Commonwealth)
est la plus grande association des diffuseurs de service public. Créée en 1945, elle entend renforcer les
radiodiffusions/médias de service public pour : consolider l’offre publique, renforcer la liberté
d’expression, renforcer les capacités des pays en développement du Commonwealth et assurer le partage
de savoir-faire et des compétences entre diffuseurs. L’Union des radiodiffusions des Caraïbes (CBU) a
été établie en 1970 en vue de stimuler le flux des programmes entre les systèmes de radio et de télévision
de la région caraïbe. En tant qu’institution régionale, l’Union met l’accent sur le renforcement des
capacités des institutions et des professionnels de médias, négocie (pour ses membres) les droits
communs de retransmission, assure leur défense dans les forums régionaux et internationaux consacrés
aux questions de politiques et des technologies. La PMA et la CBU ont un long passé de partenariat pour
la bonne organisation d’ateliers de renforcement des capacités : l’entreprise de radiodiffusion à l’ère du
numérique (Guyana, 2013), gestion de l’état d’urgence et des désastres (Trinité-et-Tobago, 2012),
passage à la radiodiffusion numérique (Antigua, 2012) et médias et démocratie (Jamaïque, 2011).
L’Institut international de la presse (IPI) est un réseau mondial des rédacteurs en chef, directeurs de
médias et journalistes de premier plan. Il s’adonne à la promotion et à la défense de la liberté de la
presse, à la protection de la liberté d’opinion et d’expression, à la promotion de la libre circulation des
nouvelles et des informations et à l’amélioration des pratiques journalistiques. Le Centre d’investigation
du journalisme (CIJ) est une instance d’aide dédiée à l’éducation et à la formation des journalistes, des
rédacteurs en chef et des chercheurs au reportage critique approfondi et à la défense de l’intérêt général.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Atelier
Billets d’avion : 10 participants des Caraïbes (hors Jamaïque) x 450 $ 4 500
Gîte : 10 participants (hors Jamaïque) x 4 nuitées x 120 $ 4 800
Couvert : 20 participants x 3 dîners x 30 $ 1 800
Transfert de/vers l’aéroport : 10 participants x 2 taxis x 30 $ 600
Matériel pour l’atelier (tableaux à feuilles, stylos, papier, polycopiés, etc.) 500
Thé/café et déjeuners : 25 personnes x 3 jours x 25 $ 1 875
Transport local : 200 $ x 3 jours 600
Location d’ordinateur portable : 25 $ x 3 jours 75
Location de matériels A/V (écran et projecteur) : 150 $ x 3 jours 450
Sous-total atelier 15 200
Cours en ligne
Honoraires de l’auteur 1 800
Frais d’installation technique 2 000
Installateur stagiaire 300
Honoraires du tuteur : 250 $ x 4 jours 1 000
298
Sous-total du cours en ligne 5 100
Total PIDC 20 300
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Billet d’avion : 1 formateur international x 1 000 $ 1 000
Billet d’avion : 1 formateur régional x 450 $ 450
Honoraires (2 formateurs x 4 jours x 250 $) 2 000
Gîte (2 formateurs x 5 nuitées x 120 $) 1 200
Repas (deux formateurs x 5 dîners x 30 $) 300
Dépenses des formateurs (taxi, visa, taxe d’embarquement, etc.) 500
Location de salle 1 200
Frais de communication et d’impression 400
Coordinateur (8 mois – temps partiel) 4 000
Total 11 050
299
SAINT-CHRISTOPHE-ET-NIEVES
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RESEAU DE TV ET RADIO DE LA
COMMUNAUTE SCOLAIRE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 KN/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
39 661 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Unité de radiodiffusion scolaire
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
L’objectif de ce projet est implanter une chaîne de TV et de radio utilisable par l’Unité de
radiodiffusion scolaire en vue d’améliorer la connaissance du rôle et des fonctions des médias
électroniques et d’apporter aussi une expérience de terrain de première main. En même temps elle
servira comme moyen d’information et d’outil pédagogique aux écoles et à l’ensemble de la
communauté éducative, de tenir les élèves informés et de les intéresser à cette communauté et à ses
activités. A Saint-Christophe-et-Niévès toutes les stations de radio FM sont des entreprises
commerciales qui laissent des plages insuffisantes à l’actualité et d’autres informations concernant la
communauté scolaire. Il y a une forte augmentation de la quantité de programmes dans lesquels les
élèves ont été impliqués : activités sportives, production de musique et d’autres aspects des arts visuels
et de la scène. En outre, il y un public de plus en plus nombreux dont les goûts sont réceptifs aux
émissions locales et qui veut entendre et être en contact avec des jeunes grâce à l’élargissement de
l’offres médiatique. Malheureusement, sans ressources financières provenant de sponsors ou de
donateurs, l’accès aux médias ou aux activités impliquant des jeunes risque de s’interrompre dans la
mesure où ils sont incapables d’atteindre convenablement un large échantillon représentatif de la
population de manière à attirer un public supplémentaire. Ce projet est conçu pour résoudre le problème
de l’accès aux médias de radiodiffusion par des groupes et des individus de la mouvance scolaire. Il
permettra d’informer l’ensemble de la communauté scolaire sur ce qui se passe dans toutes les écoles de
l’Etat insulaire ; les écoles glaneront les meilleures pratiques les unes chez les autres puisqu’elles
verront le travail les unes des autres ; l’ensemble de la communauté scolaire sera informée des activités,
progrès réalisés et centres d’intérêt du secteur de l’Education ; l’ensemble du milieu se divertira au
contact des talents et réalisation des élèves. Elle permettra aussi de mettre en exergue les progrès
d’élèves exceptionnels ; de regonfler le moral et stimuler une concurrence saine entre écoles ; aux
étudiants d’avoir une entreprise où inscrire leurs efforts de création ; au ministère de l’Education de
disposer d’une plateforme de mise en lumière des entreprises partenaires remarquables. Outre ce qui
précède, la Commission nationale pour l’UNESCO utilisera cette chaîne comme instrument de
promotion de son travail comme de l’UNESCO en général étant donné que très peu de choses sont
300
diffusées dans les médias locaux sur le travail et le fonctionnement de l’UNESCO. Mieux, souvent la
Commission doit payer pour mettre ses messages à l’antenne dans les médias locaux !
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
L’implantation d’une chaîne de TV et de radio communautaire scolaire autosuffisante pour l’implication des équipes scolaires, des organisations de jeunes, des fonctionnaires de l’Education, des principales parties prenantes de l’UNESCO, des jeunes créatifs en herbe de la Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès. La libre expression par les informations et d’autres productions des écoles, les sports, la musique, les arts et le partage des informations et des opinions sur les questions relatives à l’éducation, aux jeunes et au système scolaire sera établie dans les douze mois à partir du lancement du projet.
3. ACTIVITÉS :
Acquisition des équipements de production vidéo et de transmission.
Installation d’un studio de production équipé d’un téléviseur et des accessoires.
Installation des appareils de transmission, du studio à la tête de réseau des câblodistributeurs.
Installation des équipements.
Lancement et essai de la station.
Elaboration des procédures et du protocole de fonctionnement pour organiser l’accès et de gestion
durable du réseau de la communauté scolaire.
Sensibilisation des fonctionnaires de l’Education et des élèves des écoles.
Campagnes publiques de prise de conscience concernant le développement de la chaîne
communautaire scolaire.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Unité de l’éducation aux médias de l’île de Saint-Christophe a pour mandat : d’accroître les
connaissances des jeunes sur le rôle et le fonctionnement des médias ; de leur apporter une expérience
d’utilisation des médias électroniques de première main ; d’informer le grand public des visées et des
objectifs prioritaires des programmes du ministère de l’Education ; de donner la parole aux élèves ;
d’ouvrir des opportunités d’emploi pour les élèves par la connaissance du secteur médiatique. L’Unité
utilise à l’heure actuelle la station de radio et télévision locale pour la diffusion de ses émissions mais le
peu de temps d’antenne disponible pour les programmes et les activités concernant les écoles est réduit
par le développement de cette ressource rare. Bien qu’il y ait tout un tas d’activités couvertes, eu égard à
son accès limité aux moyens de diffusion et à ses faibles finances, l’Unité de médias n’a pas la capacité
dans les circonstances actuelles de diffuser les activités relatives aux écoles. A l’exception d’un créneau
de soixante secondes d’informations et d’un créneau d’une heure par semaine consacré aux émissions
éducatives, qui pour l’heure fait partie de la programmation hebdomadaire du Service d’information du
gouvernement, l’Unité est incapable de diffuser tout un tas d’activités qui ont lieu ni de donner beaucoup
de détails sur les projets relatifs à l’école du fait des frais exorbitants de mise à l’antenne. Ce projet sera
rendu possible par l’implication réelle des élèves eux-mêmes dans la production des émissions et
l’engagement des fonctionnaires de l’Education dans leurs zones scolaires respectives. En outre, le
ministère a fait part de son total engagement et soutien au succès de cette entreprise en l’intégrant dans
sa politique scolaire. Plus prometteur est le fait que l’Unité de formation aux médias travaille main dans
la main avec le Service d’information de Saint-Christophe-et-Niévès qui met à disposition son personnel
si bien formé pour contribuer à cette affaire pour la formation des élèves et pour les impliquer dans des
exercices d’expériences professionnelles afin de développer leur savoir-faire par l’intérim. Il ne s’agit
pas ici d’une situation où l’Unité doit se battre pour produire du contenu. Le contenu est réalisé
quasiment au quotidien mais il dort sur des étagères ou dans des disques durs et des cassettes et n’est pas
301
servi à la communauté scolaire ni au grand public. Le réseau scolaire communautaire de Saint-
Christophe-et-Niévès déroulera un tapis rouge à la diffusion de cette programmation et améliorera le
savoir-faire des élèves en réalisation d’émissions à un niveau (de qualité) impressionnant avec les
moyens qui seront mis à disposition et en étant créatif quand il faudra augmenter leurs productions.
L’Unité des médias a pris contact avec la direction du ministère de la Jeunesse qui connaît les mêmes
problèmes. Les jeunes ont beaucoup à dire mais n’ont pas de moyen de diffuser leurs vues à l’ensemble
de la communauté. Le ministère de la Jeunesse a promis de produire un bon pourcentage des
programmes en collaboration avec le ministère de l’Education.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Equipements de studio et de transmission
Studio Panasonic de production vidéo 16 305
Ordinateur de montage 3 100
Système d’éclairage 500
Enregistreurs vidéo (2) 2 238
Micros sans fil Shure (4) 2 400
Fond de touche 600
Bornes d’interconnexion en fibre (2) 4 000
Boîtiers de caméras (2) 918
Supports de micros (2) 100
Formation et encadrement des élèves 3 000
UPS (alimentation électrique ininterrompue) 500
Frais de consultation (1) 6 000
Total 39 661
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordinateur et installation (six mois) 2 550
Rénovation du studio et de l’immeuble de la station 2 700
Installation de la fibre 3 000
Imprévus 1 000
Rapports du projet 300
Total 9 550
302
SURINAM
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
FORMATION DE JOURNALISME
D’UNE ANNEE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 SR/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
27 155 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Fondation de promotion du journalisme
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Surinam compte 19 chaînes de télévision, 34 stations de radio, quatre journaux, neuf radios
communautaires, quelques dix journaux et médias nouveaux en ligne. L’Etat opère une chaîne de radio
et une de télévision. Le reste des médias sont privés. Près de 150 journalistes y travaillent. Le secteur
emploie pour l’essentiel des travailleurs parvenus par leurs propres moyens qui ont besoin d’être
enseignés et formés. Le boom des nouveaux médias de ces dernières années explique aussi cette
demande de professionnels. Au Surinam, l’objectif médiatique premier est de faire du profit et le second
d’informer les gens. Les informations sont considérées comme génératrices de profit mais les médias ne
sont pas compétitifs et toutes les chaînes diffusent les mêmes histoires. Les émissions de télévision sont
sponsorisées par des entreprises et de ce fait, aune information négative concernant ces sociétés n’est
traitée. Les médias manquent d’objectivité. Le pays compte tant de partis politiques (20) et de groupes
ethniques qu’il est difficile aux entreprises de médias d’être objectives, parce qu’elles ont leur propre
orientation politique. Certains journalistes ne peuvent pas obtenir d’interviewes de certaines autorités
parce qu’ils travaillent dans des médias opposés au gouvernement. L’éthique journalistique décline au
Surinam. Le journalisme est menacé par les politiciens et les intérêts commerciaux, les propriétaires des
médias et les comportements non professionnels. Selon la partie nationale du rapport 2011 du Haut
Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés sur les pratiques relatives aux droits humains, il y a
très de peu journalisme d’investigation, et certains journalistes pratiquent l’autocensure du fait des
pressions et intimidations de la part des officiels. L’autocensure est due à l’héritage d’intimidation et de
représailles légué par certains éléments de l’ancien pouvoir militaire ou comme réponse aux pressions
des hautes autorités de l’Etat et d’importants leaders sur les journalistes qui publient des articles peu
flatteurs pour l’administration. La couverture de certains sujets, comme le trafic de drogues et les
violations des droits humains qui avaient lieu sous la dictature de Bouterse dans les années ’80, est aussi
déconseillée. Les journalistes ne sont pas formés pour se spécialiser dans des sujets comme
l’environnement ou l’économie. Souvent leurs informations sont de seconde main. Ils écrivent après
avoir assisté à des conférences de presse, réunions, séminaires et ateliers organisés par le gouvernement,
des institutions, des ONG et posent peu de questions parce qu’ils n’ont pas beaucoup de temps pour la
303
recherche du contexte. Il en résulte que tous les médias présentent les mêmes informations et histoires
et se contentent de reproduire les conférences de presse.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Renforcement des capacités du département de journalisme de l’Académie de l’enseignement supérieur artistique et culturel à organiser une année de formation de journalisme pour les professionnels en activité, adapté du Programme modèle d’enseignement de journalisme de l’UNESCO.
3. ACTIVITÉS :
Revue formelle et préparation d’un rapport sur la formation médiatique actuellement dispensée au
Surinam.
Identification du matériel et de l’équipement nécessaires à la formation.
Achat du matériel et de l’équipement de formation.
Formation à l’utilisation du matériel et de l’équipement.
Identification, confirmation et sélection des instructeurs.
Elaboration du programme de formation.
Offre d’une année de programme de formation structurée et pratique de journalisme.
Enseignement d’un programme d’enseignement structuré et pratique de journalisme.
Rapports de suivi et d’évaluation.
Rapport financier.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Les activités seront lancées et mises en œuvre par la Fondation pour la promotion du journalisme au
Surinam (SBJS). Elle a été créée le 14 mai 2008 par la collaboration entre AHKCO, l’Union des
journalistes de Surinam (SVJ) et l’Union des stations de radio et de télévision, une association
d’entreprises de médias qui est un cas unique de partenariat public/privé. La mission de la SBJS est de
promouvoir un journalisme de qualité au Surinam. Le projet travaillera en étroite collaboration avec le
bureau hors siège de l’UNESCO qui contribuera à l’élaboration du programme de formation et à
l’acquisition du matériel et de l’équipement nécessaires à la formation ainsi qu’au suivi de l’exécution du
projet de concert avec la SBJS.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Un an de formation en journalisme
Honoraires des formateurs locaux (8 x 140 $ x 10 mois) 11 200
Elaboration des cours (8 x 500 $) 4 000
Sous-total 15 200
Equipement
iphones, caméras et accessoires, matériel vidéo et audio 3 000
Cinq ordinateurs Apple 4 500
Cinq iPads 1 425
304
Sous-total équipements (dont micros, trépieds, et autres matériels) 11 955
Total 27 155
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordinateur (300 $ x 12 mois) 3 600
Personnel (200 $ x 12 mois x 2) 4 800
Services de formation 7 000
Imprévus 2 000
Rapports 1 500
Total 18 900
305
REGIONAL
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITES DE
LA SOCIETE CIVILE A SAISIR
L’OPPORTUNITE DE L’AGENDA
D’APRES 2015 ET DU SOMMET
MONDIAL DE LA SOCIETE DE
L’INFORMATION + 10
2.
NUMÉRO
IPDC/59 RLA/04
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
20 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Observatoire latino-américain de la
régulation, des médias et de la convergence
(OBSEVACOM) – Communication
communautaire A.C.
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
L’ouvrage de l’UNESCO : Tendances mondiales du développement de l’expression et des médias
(WTEMD) fait le constat que l’Amérique latine présente une très forte concentration des médias
commerciaux. Bien que des efforts soient déployés pour adopter des législations anti-monopoles, le
processus est lent ou échoue à produire des résultats. Dans des pays comme l’Argentine, le Chili, le
Mexique, le Pérou et l’Uruguay ont lieu des débats intenses sur la nécessité d’interventions
gouvernementales pour éviter la monopolisation de la propriété et du contrôle des médias par un petit
nombre de groupes, du fait de l’impact qu’ils exercent sur la qualité du débat démocratique. C’est
pourquoi OBSEVACOM propose de mener des actions de diffusion et distribution du Rapport régional
WTEMD et de promotion du processus de dialogue et de collaboration avec des experts, chercheurs,
entreprises médiatiques, régulateurs, et organisations de la société civile de la région. Il propose aussi
de recueillir les données, de mener des recherches comparatives et d’autres études, de formuler des
recommandations et de promouvoir la coordination des diverses parties prenantes pour contribuer à
renforcer les capacités de la société civile à impacter, prendre part et formuler des propositions au
niveau de chaque pays et pour une participation plus active de l’Amérique latine à titre régional au
processus de consultation et de définition de l’agenda du développement d’après 2015 et au Sommet
mondial de la société de l’information + 10.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Diffusion du Rapport régional WTEMD en Amérique latine. Collecte et publication de données, organisation d’études et formulation des recommandations. Présentation d’outils et contributions qui permettent aux experts, entreprises médiatiques, chercheurs,
activités et organisations sociales de renforcer leurs capacités.
306
3. ACTIVITES :
Dissémination du Rapport régional WTEMD par l’intermédiaire d’OBSEVACOM (six mois).
Organisation de trois forums virtuels avec des experts, chercheurs et représentants d’organisations
civiles de toute la région – quatre mois.
Collecte, mise à jour et analyse des informations sur l’état des lieux, les processus de mise en œuvre,
les cadres de régulation et les politiques publiques à l’égard du pluralisme et de la concentration à la
TV (en particulier à la TV numérique) dans des pays sélectionnés de commun accord – 12 mois.
Elaboration d’indicateurs et conception d’une carte interactive sur la concentration et le pluralisme à
la TV et les processus de transition de TV numérique – trois mois.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Observatoire latino-américain de régulation, des médias et de la convergence (OBSEVACOM) est une
initiative d’experts et chercheurs en communication qui effectuent un suivi et des analyses systématiques
du développement des cadres de régulation et des politiques publiques de communication.
OBERVACOM est la plateforme régionale la plus exhaustive en matière de cadres de régulation et des
politiques publiques des médias audiovisuels et de la transition numérique. Il a son siège à Mexico - sous
l’appellation officielle de Communicacion Comunitaria S.A.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Conception et réalisation de la campagne et des matériels publicitaires (80 $/jour x 55 jours) et
coordination des forums virtuels organisés avec différentes parties de la région 4 000
Rédaction d’articles pour la lettre d’information et mise à jour du site web pour poster
toutes les données compilées par le projet * (85.71 $/jour x 35 jours) 3 000
2 chercheurs pour la collecte des données des instances de régulation sur la concentration et la
TV numérique dans 14 pays de la région (100 $/jour x 40 jours) 4 000
Elaboration d’indicateurs et conception de la carte interactive (80 $/jour x 25 jours) 4 000
1 consultant pour la rédaction du rapport régional (100 $/jour x 30 jours) 3 000
Traduction de la lettre d’information en anglais et espagnol (333.33 $ x 6 textes) 2 000
Total PIDC 20 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Direction générale d’OBSEVACOM (3 mois) 8 400
Coordination de la campagne d’information d’OBSEVACOM (3 mois) 7 500
Administration (3 mois) 900
Assistance générale (3 mois) 900
Frais de communication (téléphone, Internet – 3 mois) 2 000
Total 19 700
307
ARGENTINE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
NORMALISATIOIN DES RELATIONS
ENTRE LA PRESSE ET LE POUVOIR
JUDICIAIRE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 AR/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
18 700 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Fondation universitaire de Palermo –
Centre d’études de la liberté d’expression
et de l’accès à l’information (CELE)
[email protected]. Tél : (54 11) 5199-4500
int. 1213, Mario Bravo 1050, 7° piso, Ciudad
de Buenos Aires – Eduardo Bertoni, directeur
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
En Argentine comme dans d’autres pays, les relations entre la presse et le pouvoir judiciaire sont
historiquement marquées par des tensions. Dans la majorité des cas, ces tensions ne contribuent ni au
renforcement de la liberté de la presse ni à celui du pouvoir judiciaire. Etant donné la place essentielle
de ces deux instances dans le paysage démocratique argentin, les différends actuels entre elles affectent
négativement non seulement les institutions mais aussi l’exercice même de la démocratie. Ces tensions
émanent de facteurs structurels comme de facteurs ancrés dans la conduite lamentable des acteurs
concernés. Un exemple de ce type de conduite a trait à l’accès à l’information dans les cas de poursuites
judiciaires. Souvent, les membres du corps judiciaire choisissent la rétention des informations sur les
processus de prise de décision d’importance significative pour le public, ce qui provoque une réaction
violente des chroniqueurs judiciaires. D’un autre côté, les journalistes doivent comprendre que dans
l’exercice de ses fonctions, il est impossible au système judiciaire de livrer des informations de la même
manière et avec la même régularité que d’autres fonctionnaires. La tension entre les deux institutions
monte dans un certain nombre d’occurrences, quand certaines instances entravent la libre circulation de
l’information publique et embrouillent le processus judiciaire. Néanmoins, en considération des
principes communs garantis par ces deux systèmes dans une société démocratique – indépendance et
impartialité, professionnalisme et comportement éthique – il est possible de surmonter ces tensions.
C’est pourquoi ce projet propose d’améliorer les relations entre le pouvoir judiciaire et la presse en
Argentine par le dialogue et la connaissance mutuelle tendant à désamorcer les tensions pour instaurer
une communication plus fluide et une couverture plus efficace d’importantes affaires judiciaires. Bien
que les chroniqueurs judiciaires soient le groupe cible principal, la participation de juges au projet
renforcera leur aptitude à prendre en compte les éléments relatifs à la liberté d’expression et à l’accès à
l’information lorsqu’ils statuent dans ces cas. Le projet servira à améliorer la prise de conscience par les
juges de juges touchant ces matières dans leurs décisions futures.
308
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Amélioration par une formation spécifique de l’aptitude des chroniqueurs judiciaires d’Argentine à entretenir des relations efficaces avec les membres du corps judiciaire de manière à sauvegarder l’intégrité des deux instances et préserver la liberté d’expression, le pluralisme et la diversité médiatiques.
3. ACTIVITÉS :
Une conférence ouverte, à laquelle le public et les parties prenantes seront conviés.
Atelier d’un jour à l’intention particulière des chroniqueurs judiciaires et des membres du corps
judiciaire.
Rédaction d’un guide : ce document compilera les conclusions du projet et décrira les mécanismes
d’amélioration des relations presse-pouvoir judiciaire.
Téléchargement et distribution du document ci-dessus.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le Centre d’études de la liberté d’expression et de l’accès à l’information (CELE) a été créé au sein de la
faculté de droit de l’Université de Palermo (fondée en 1986) pour effectuer une recherche véritable
utilisable par les défenseurs des droits dans la société civile et le milieu universitaire, ainsi que dans les
instances gouvernementales, en Amérique latine particulièrement. Le Pr Eduardo Bertoni, fort d’une
grande expérience dans la défense de ces droits comme ancien Rapporteur spécial sur la liberté
d’expression de l’Organisation des Etats américains (OEA), est directeur du CELE, fondé en mars 2009
par le doyen de la faculté de droit, le professeur Roberto Saba, bien connu pour son action de défense des
droits civiques dont la liberté d’expression et l’accès à l’information.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires, gîte, voyage Etats-Unis/Argentine et per diem du principal intervenant 7 200
Consultant (4 heures/ par x six mois) 5 500
Interprétation (anglais-espagnol) des exposés et en atelier 4 000
Repas des 2 événements : dîner de bienvenue, déjeuners et pause-café : 25 personnes 2 000
Total PIDC 18 700
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Directeur du projet 5 000
Equipements et aménagement 1 200
Communications 300
Matériels pour les deux événements 500
Total 7 000
309
CHILI
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
PLATEFORME VUELAN LAS PLUMAS
2.
NUMÉRO
IPDC/59 CL/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
19 750 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
VUELA LA PLUMAS
Miguel Claro 509, Providencia, Santiago
Chili – Téléphone : + (56-9) 97992398
Courriel : [email protected]
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La plateforme Vuelan las Plumas cherche à devenir un modèle de journalisme culturel de qualité dont
la production de contenu peut se comparer à son avantage à plusieurs médias et formes de
communication. La création de contenu nécessite une équipe professionnelle dotée de capacités à
réaliser des émissions et des interviewes de qualité. Vuelan las Plumas est active dans la création et la
diffusion en direct à la radio et à la télévision avant de poster le contenu produit sur le site pour
téléchargement par d’autres professionnels des médias et le grand public. A cette fin, le renforcement
des capacités est essentiel. Cela étant, les contenus produits contribueront à enrichir la programmation
des autres médias émergents, grâce à des licences d’accès libre. Cette démarche ne requiert pas
seulement de continuer comme par le passé mais en outre de croître et nouer des partenariats avec des
entreprises qui mettent à disposition les principaux moyens d’atteindre ces objectifs.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Développement des capacités des journalistes à produire des contenus de qualité, et pour la radio et pour la TV, contenus relatifs à la liberté d’expression, à l’accès aux médias et à la culture.
3. ACTIVITÉS :
Montage général
Mise en place de réseaux de médias culturels
Production
Développement
Formation aux médias
Mise à jour du site web
Campagne de presse
Montage de matériels audiovisuels.
310
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Les programmes actuellement diffusés sur la station de radio universitaire du Chili, Radio Etchegoyen de
Tacahuano et Radio Anahuac-Mayab de Mexico, cherchent à étendre leur public et leur réseau de médias
associés pour produire davantage ainsi que pour une meilleure production diffusable. C’est pourquoi en
septembre 2013 VLP a modifié son site web de www.vuelanlasplumas.cl en www.vuelaslasplumas.com.
Cette plateforme permettra de partager des contenus avec d’autres médias de communication pour
produire et disséminer encore plus de contenus culturels chiliens et latino-américains. Les organisations
associées au projet sont : 1) Alta Voz : concepteur de logiciels formé d’une équipe d’ingénieurs et
concepteurs novateurs dans la création de plateformes en ligne et mobiles. 2) La Marraqueta : producteur
de contenus audiovisuels dans les formats adaptés et à la TV et à l’Internet. 3) BakerStreet : compagnie
de recherche documentaire active dans un certain nombre de différents domaines y compris la
communication, les produits, l’étiquetage et les tendances de consommation. Ce sont les premiers
partenaires techniques et de production, mais VLP d’efforce par ailleurs de s’associer avec d’importantes
organisations et individualités liées à la sphère culturelle chilienne et latino-américaine pour la
réalisation de contenus de meilleure qualité.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Personnel de formation
Transport et repas (30 $/jour x 4 participants x 4 jours) 3 000
Quatre formateurs (caméra, montage, techniques rédactionnelles, techniques
d’interview – 100 élèves de 25 écoles – 25 jours de formation à 80 $/jour) 8 000
Equipements
Six ordinateurs portables (Dell Inspiron 14, Intel Core i5-4200U, 1.6 GHz, Dual Core,
6 GB DDR3 1600 MH, 1 TB hard drive, 900 $ chacun) 5 400
Logiciels de montage (six licences de Wavepad, 50 $ chacune) 300
Enregistreurs professionnels numériques (Records WAV or MP3, Records to micro
SD/SDHC Flash Memory, Adjustable Mics, 3.5 mm Mic/Line Input avec Plug-in
Power, 3.5 mm Headphone/Line Ouput, haut-parleur intégré, USB 2.0 Port, six à 400
$ pièce)
2 400
Caméra Nikon D3200 650
Total PIDC 19 750
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Création, montage et publication des contenus 5 000
Mise à jour du site web 1 500
Viabilité de l’adresse électronique 500
1 coordinateur de projet 10 000
Impression de manuels et d’autres documents pour l’atelier pour 100 apprenants 2 500
Un journaliste 3 000
Total 22 500
311
PARAGUAY
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE
LOI D’ACCES A L’INFORMATION
PUBLIQUE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 PY/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
20 204 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
IDEA – Institut de droit et d’économie de
l’environnement
Calle Nicanor Torales 174, Asuncion
Téléphone : +595 21 662543
Ezequiel Santagada – directeur exécutif
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
En août 2004, la loi d’accès à l’information publique a été adoptée au Paraguay. IDEA a été pendant
huit ans le fer de lance de la lutte pour atteindre cet objectif : un processus à certains moments sans
visibilité de fin du tunnel, qui a nécessité un investissement significatif en temps et en ressources
financières. Au long de ce processus, des communicateurs ont été nos principaux alliés bien qu’un
certain nombre de personnes de ce secteur s’y opposait. Conduit par IDEA, le GIAI (groupe d’ONG
réunies dans la coordination des actions de soutien à l’accès à l’information) comprenait à tout moment
la presse comme principal protagoniste dans cette affaire et à ce titre, elle conviait ses membres à
plusieurs forums de discussion et sessions de consultation. A l’heure actuelle, le résultat atteint et la loi
adoptée, c’est le moment propice de promouvoir des forums de réunion avec des journalistes de la
capitale et des régions de l’intérieur du Paraguay pour communiquer, en tant que juristes et rédacteurs
de la loi, une analyse exhaustive et complète de la nouvelle législation et débattre des ses avantages et
défis.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Elever le niveau de prise de conscience des professionnels de médias de la capitale et de l’intérieur du Paraguay, sur le contenu, les opportunités et les défis de la nouvelle loi d’accès à l’information publique dans une série d’ateliers.
3. ACTIVITÉS :
1. Passage en revue des communicateurs dans tous les lieux où la formation sera organisée.
2. Première session de dialogue dans la capitale (5 jours, 20 personnes : 10 femmes et 10 hommes).
3. Session à Encarnacion (au sud du pays) (5 jours, 20 personnes : 10 femmes et 10 hommes).
4. Session à Ciudad del Este (est du pays) (5 jours, 20 personnes : 10 femmes et 10 hommes).
312
5. Deuxième session dans la capitale (5 jours, 20 personnes : 10 femmes et 10 hommes).
6. Evaluation et rapport final.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
IDEA (Institut de droit et d’économie de l’environnement) est une association civile d’intérêt public et à
but non lucratif qui a pour principal objectif l’étude et l’application de la loi sur l’environnement et de
l’économie environnementale au développement durable, et de réconcilier dans l’harmonie les
aspirations sociales à une meilleure qualité de vie avec le développement, la préservation de l’équilibre
environnemental, le patrimoine et les ressources naturelles. L’Institut développe aussi une démarche
d’analyse et de discussion des réalités nationales et régionales, pour formuler des recommandations de
gouvernance politique et sociale dans ses domaines de compétence, propositions qui peuvent être mises
en pratique. Dans le passé l’Institut a reçu des financements d’organisations comme la Fondation Open
Society.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
2 formateurs x 4 ateliers x 5 jours x 70 $ par jour par formateur 2 800
1 consultation (38 jours x 143 $) 5 434
2 consultations (28 jours x 135 $) 3 780
Deux ateliers à Asuncion et deux ateliers à l’intérieur
10 nuits d’hébergement x 2 personnes à 70 $/nuitée 1 400
2 pauses-cafés par jour x 20 personnes x 2.5 $ par personne x 20 jours 2 000
Location de l’équipement pour les ateliers x 400 $ 1 600
Communication 140
Transport par route des formateurs à l’intérieur du Paraguay : 1 500 km x 0.7 $/km 1 050
Billet d’avion Mercosur pour le formateur (uniquement pour le premier atelier) 450
Hébergement d’un formateur (cinq jours) 300
Per diem 250
Impression de matériels de formation x 200 1 000
Total PIDC 20 204
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Personnel d’IDEA 2 000
Equipements et matériels de bureau 1 000
Total 3 000
313
URUGUAY
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
JUSTICE, ACCES A L’INFORMATION
PUBLIQUE ET LIBERTE
D’EXPRESSION
2.
NUMÉRO (inséré par l’UNESCO)
IPDC/59 UY/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
17 300 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Centre d’archives et d’accès à
l’information publique – San José 1330
Montevideo (Uruguay)
Téléphone : (5982) 901215
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Au cours de la dernière décennie, l’Uruguay a réalisé des progrès significatifs dans la modernisation des
lois relatives aux normes internationales de liberté d’expression et d’accès à l’information. Ces
avancées ont conduit à la dépénalisation des délits de presse, à la régulation du secteur de la
radiodiffusion communautaire et à l’adoption de la loi portant le droit d’accès à l’information publique.
Cependant les progrès effectués au niveau politique ont été régulièrement menacés par diverses
pratiques institutionnelles dans différentes branches gouvernementales. Ces derniers mois (en 2014), le
pays a connu un nombre croissant de décisions judiciaires qui menaçaient la liberté d’expression et le
libre exercice du droit d’accès à l’information publique. Cet état des choses a conduit certains juges à
citer des journalistes dans des procédures judiciaires pour les empêcher d’accomplir leur mission, de
révéler leurs sources ou d’être poursuivis pour diffamation pour avoir publié des griefs à l’encontre de
fonctionnaires. En outre, bien que la Cour suprême ait récemment réaffirmé la constitutionnalité de la
loi d’accès à l’information publique, en première et deuxième instance divers cours ont rejeté les
demandes des journalistes et de membres de la société civile d’accéder à l’information publique. En
même temps, plusieurs organisations nationales et internationales engagées dans la défense des droits
humains ont récemment fait des recommandations soulignant la nécessité de renforcer la formation en
matière des droits humains des fonctionnaires (y compris des juges et des procureurs) comme démarche
essentielle d’engagement positif pris en la matière par l’Etat. Elles émanaient de la Commission des
droits humains, du Conseil des droits humains des Nations Unies lors du Deuxième cycle d’évaluation
périodique universelle et de l’Institut national des droits humains dans leurs rapports à la Commission
des droits humains. Par ailleurs, le rapport annuel 2013 du Rapporteur spécial de la liberté d’expression
de l’Organisation des Etats américains (OAS) a indiqué que dans la mise en œuvre des mesures
destinées à garantir le droit d’accès à l’information, les Etats membres doivent « encourager la
concrétisation efficace et effective des normes d’accès à l’information, former de façon appropriée les
fonctionnaires et informer les citoyens afin d’éradiquer la culture du secret et doter les citoyens des
moyens de veille effective des activités et de l’administration publiques, et de prévenir la corruption,
toutes choses essentielles dans le processus démocratique ». En vertu de ce qui précède, l’objet
314
principal de ce projet est de coopérer avec le pouvoir judiciaire pour améliorer son aptitude à protéger la
liberté d’information.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Organisation d’une formation de haut niveau pour 35 juges, procureurs et avocats (à égalité entre genres) de tout le pays et création d’un centre juridique de référence en ligne à l’intention des membres du système judiciaire, des journalistes et des organisations de la société civile pour la défense de la liberté d’expression et de l’accès à l’information publique en Uruguay. Le centre juridique de référence servira en quelque sorte de mécanisme d’offre de jurisprudence sur des cas d’accès à l’information aux membres du système judiciaire.
3. ACTIVITÉS :
1. Formation de haut niveau à Montevideo (deux ou trois jours) avec participation d’experts
internationaux (réunion de clôture pour les acteurs du système judiciaire).
2. Séminaire d’un jour (activité ouverte aux journalistes et aux organisations de la société civile).
3. Création d’un centre de référence juridique en ligne (quatre mois).
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Le projet est soumis par le Centre d’archives et d’accès à l’information (CA info), une organisation de la
société civile qui par ailleurs le mettra en œuvre. CA info est une organisation à but non lucratif active
en Uruguay pour le droit à l’information, la liberté d’expression et la communication démocratique.
Depuis sa fondation en 2008, il promeut le changement de culture, les aménagements institutionnels et
de législation pour le plein exercice de ces droits et la participation de toute la population. CA info reçoit
des financements entre autres, de l’UNESCO, de L’Open Society Foundation, de la Friedrich-Ebert
Stiftung (FES). Edison Lanza, son ancien directeur, est actuellement Rapporteur spécial pour la liberté
d’expression de l’OAS.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Centre juridique de référence
Création du site web 3 000
Recherche et mise au point de la banque de données 2 500
Cours de haut niveau à Montevideo
Honoraires des formateurs locaux et internationaux 3 500
Billets d’avion et gîte pour deux formateurs étrangers 2 000
Production des matériels (bannières, dossiers et documentation) 500
Location de salle 1 000
Trois pauses-cafés pour 35 personnes (réunion de clôture) 1 250
Transport de l’intérieur – d’au moins dix personnes 500
Séminaire/activité publique
Pause-café pour 80 personnes 1 000
315
Matériels de soutien pour 35 participants et journalistes (bannières, dossiers, etc.) 250
Billet d’avion du rapporteur spécial pour la liberté d’expression Washington-
Montevideo-Washington 1 800
Total PIDC 17 300
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Communication et diffusion (communiqués de presse, etc.) 1 500
Assistant du projet 1 200
Secrétariat 3 600
Total 7 500
316
BOLIVIE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
PUBLICATIN ET VULGARISATION
DES INDICATEURS DU
DEVEPPEMENT DES MEDIAS DE
L’UNESCO
2.
NUMÉRO
IPDC/59 BO/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
13 848 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Observatoire national des médias
(ONADEM) – Fondation UNIR de Bolivie
Téléphone : (591-2) 2117069 – 211 0665
Fax : (591-2) 2119767 – 2528 Avenue du
Six-Août – Contact : Erick Torrico
Coordinateur de l’ONADEM
Courriel : [email protected]
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
La Bolivie est le deuxième pays latino-américain où les indicateurs du développement des médias
(MDI) ont été appliqués selon la méthodologie mise au point par l’UNESCO. Cette étude a été
effectuée de juin 2011 à juin 2012 par l’Observatoire bolivien des médias (ONADEM), branche de la
Fondation UNIR Bolivie et supervisée par Rosa Gonzales, la Conseillère pour la communication et
l’information de l’UNESCO dans les pays andins. Au bout de l’exercice, un rapport de 250 pages a été
soumis à une évaluation approfondie. UNIR y a ajouté des commentaires pertinents et une autre version
du document a été présentée à l’UNESCO vers la fin de 2012. Faute de moyens financiers nécessaires à
la traduction de l’ensemble du rapport en anglais avant de le présenter à l’appréciation finale de
l’UNESCO, on a trouvé une (autre) solution. En 2014, le rapport a été mis à jour et un résumé
substantiel a été réalisé en espagnol (80 pages) en vue d’une traduction ultérieure en anglais. Comme
2014 était une année électorale en Bolivie, il a été décidé de présenter le rapport final mis à jour aux
nouvelles autorités au cours du premier trimestre 2015. Il est nécessaire de publier ce rapport pour
promouvoir le débat public sur le développement des médias en démocratie. C’est pourquoi ce projet
entend publier le résumé de ce rapport de recherche et dès lors susciter la prise de conscience à propos
de ses conclusions et recommandations dans le public et chez les acteurs sociaux.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Vulgarisation des indicateurs du développement des médias de l’UNESCO en Bolivie par la dissémination des résultats de la recherche. La vulgarisation comprendra la formation de 120 acteurs employés dans les secteurs médiatiques boliviens dans des ateliers organisés à La Paz, Cochabamba et Santa Cruz (les cités les plus peuplées) pour susciter le débat public sur les avancées, forces, défis et risques pour le secteur de la communication et de l’information.
317
3. ACTIVITÉS :
1) Publication du rapport de recherche de MDI en Bolivie.
2) Préparation et tenue de campagnes de diffusion de cette publication par l’organisation d’ateliers dans
trois villes.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’ONADEM fait partie du volet communication démocratique de la Fondation UNIR Bolivie, une
institution depuis 2005 active dans la promotion de la communication démocratique, de la société de
l’information et d’une culture de paix en Bolivie. L’ONADEM a un coordinateur, deux chercheurs et
trois assistants de recherche. Il œuvre à la promotion des droits de l’information et de la communication
et à l’amélioration de la veille des médias.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires du consultant (40 heures – mi-temps) 2 400
Honoraires des facilitateurs (6 ateliers x 3 facilitateurs x 150 $ par jour) 1 800
Impression du résumé du rapport final d’application des MDI de l’UNESCO 6 000
2 tickets A/R La Paz-Cochabamba-Santa Cruz-La Paz 900
Indemnités de voyage (2 x 3 jours x 2 x 36 $ par jour) 432
Hébergement : (2 x 3 x 2 x 40 $ par nuitée) 480
Transport local (2 x 3 x 2 x 23 $) 276
Location de l’amphithéâtre (6 jours x 200 $ par jour) 1 200
Casse-croûte (20 x 6 jours x 3 $) 360
Total PIDC 13 848
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de téléphone et de communication 200
Fournitures de bureau 250
Envoi de brochures par la poste 350
Salaire d’un(e) secrétaire 4 800
Total 5 600
318
COLOMBIE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
UTILISATION DE LA LOI D’ACCES A
L’INFORMATION COMME OUTIL
JOURNALISTIQUE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 CO/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
20 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Fondation pour la liberté de la presse
(FLIP) – Colombie
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
En mars 2014, le président colombien Juan Manuel Santos a signé la loi de transparence et d’accès à
l’information (ci-après loi 1712) après cinq années d’efforts déployés par des personnes individuelles et
des organisations de la société civile, en particulier l’Alliance ‘Plus d’informations, plus de droits’
(http://masinformacionmasderechos.co/) composée d’organisations comme Transparence pour la
Colombie, DeJusticia, Ocasa, FLIP et Proyecto Antonio Narino Alliance – PAN (qui regroupe en son
sein pour défendre la liberté d’expression et l’accès à l’information, la Fondation pour un nouveau
journalisme ibéro-américain (FNPI), Andiarios, Fescol et FLIP). Dans sa substance, cette loi entend que
chaque citoyen connaisse l’existence et le contenu des informations détenues et contrôlées par les
instances publiques, à de très rares exceptions et soit en mesure d’y accéder en temps opportun, de
manière transparente et complète. Son esprit s’inscrit dans le droit-fil de l’instauration d’une société
transparente et du renforcement du contrôle citoyen. Les instances nationales avaient six mois à partir
du mois de mars 2014 pour préciser les modalités d’application de la nouvelle loi. Cela étant, le
principal défi est lié aux obligations des fonctionnaires gouvernementaux concernant la façon de
permettre aux citoyens d’accéder à l’information conformément à la loi. Cet exercice demandera
plusieurs années de travail pour instiller une culture citoyenne d’accompagnement et de soutien aux
changements. C’est pourquoi les organisations considèrent qu’il importe de commencer à contribuer à
ce processus par la stimulation de la prise de conscience à propos de cette loi dans le chef des
différentes parties prenantes. Cette démarche dynamique avec les journalistes est doublement
essentielle : 1) d’abord, il s’agit d’un but en soi. La responsabilité sociale des journalistes implique la
recherche de tous les accès possibles à l’information publique, qui représente une contribution
importante à leur travail quotidien. Cet aspect rejoint les nouveautés comme la gouvernance
transparente, les banques de données géantes, le journalisme de données et d’autres du même genre, ce
qui a pour résultat la nécessité de combiner les différentes variables relatives à la question de scénarios
d’accès à l’information et pas seulement sous l’angle classique des droits ; 2) il s’agit de contribuer à
l’effet multiplicateur par la diffusion du message de la nécessité pour les citoyens d’accéder à
l’information publique appropriée par la compréhension du fait que la loi 1712 n’est pas une loi
destinée aux seuls journalistes, elle importe au public en général.
319
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Stimuler la prise de conscience et la connaissance chez 45 journalistes de l’utilisation de la loi colombienne sur la transparence et l’accès à l’information (loi 1712, 2014) dans trois ateliers d’un jour, l’un dans la capitale et deux dans des régions autres que la capitale.
3. ACTIVITÉS :
1) Production d’un spot audiovisuel sur l’importance du droit d’accès à l’information publique et de la
loi 1712.
2) Télécharger sur l’Internet (YouTube) d’un spot audiovisuels et lancement d’une campagne pour
promouvoir sa visite.
3) Préparation de deux documents de communication comportant des messages sur l’utilisation de la
loi.
4) Distribution des deux documents aux médias et réseaux sociaux locaux.
5) Deux ateliers régionaux d’un jour pour un ensemble de 30 journalistes (20 hommes et 10 femmes)
sur l’utilisation de la loi 1712 comme outil professionnel.
6) Atelier national d’un jour à l’intention de 15 journalistes (10 hommes et 5 femmes) sur l’utilisation
de la loi 1712 comme instrument journalistique.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Créée en 1996, la Fondation pour la liberté de la presse (FLIP) est une organisation non
gouvernementale qui enregistre systématiquement les violations de la liberté de la presse en Colombie,
exerce des activités qui contribuent à la protection des journalistes et des médias et promeut le droit
fondamental à l’information. FLIP s’efforce de protéger les journalistes, l’accès à l’information, de
prévenir la censure indirecte et lutte contre l’impunité. Outre le personnel administratif et les locaux,
FLIP apportera son expérience d’organisation d’événements et tirera profit de ses relations avec les
médias et les stratégies de politiques de communication.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Deux ateliers régionaux pour journalistes 4 000
Deux experts nationaux : accès à l’information et liberté d’expression : 150 $ x 2 x 2 j 600
Billets d’avion local (600 $ x 2 experts nationaux) 1 200
Gîte, couvert et transport local de deux experts nationaux 800
Gîte et couvert des participants (20 personnes x 50 $ x 1 jour) 1 000
Matériel (20 personnes x 8 $) 160
Transport local de six personnes x 40 $ 240
Atelier national pour journalistes 1 140
Deux experts nationaux de l’accès à l’information et de la liberté d’expression (150 x
1 jour) 300
Repas et transport local des participants (15 personnes x 50 $ x 1 jour) 750
Matériels (15 personnes x 6 $) 90
320
Frais divers 13 552
Expert en communication (833 $ x 10 mois) 8 333
Spot audiovisuel (un expert audiovisuel avec équipements) 4 108
Consultation de préparation de la documentation graphique. Conception et mise en
page : 37 $ par jour * 30 jours 1 111
Dépenses indirectes (Internet, téléphone, poste) 1 308
Total 20 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Coordinateur du projet (10 %) 3 611
Assistant administratif (10 %) 2 222
Total 5 833
321
EQUATEUR
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
FORMATION GRATUITE DE
JOURNALISTES ET ETUDIANTS DE
JOURNALISME EN ETHIQUE DE
TRAITEMENT ET DE REPORTAGE
SUR LA MOBILITE HUMAINE, LE
GENRE, LES DROITS HUMAINS,
L’ASILE ET LES ENFANTS
2.
NUMÉRO IPDC/59 EC/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
13 550 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Ecole de journalisme – Faculté de
communication –Université des Amériques
(UDLA)
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Les médias de masse et la communication sont l’objet d’un débat permanent en Equateur. Le pays a
effectué une série de changements et avancées pour promouvoir les médias de masse comme la
professionnalisation des journalistes équatoriens. L’un des aspects les plus importants de ce processus
est de protéger le public par la diffusion d’informations de qualité. La loi organique de communication
qui vient d’être adoptée est un exemple de ce débat relatif au rôle des médias en Equateur. Elle ventile
les médias en trois catégories : publique, privée et communautaire. Selon le tout dernier recensement,
lorsqu’une entreprise médiatique couvre 30 % de la population totale, elle est considérée comme une
entreprise médiatique « nationale ». A l’heure actuelle, les entreprises médiatiques sont en cours
d’enregistrement auprès de la Commission de régulation et de développement de l’information
(CORDICOM), exercice dont on attend des données précises en termes de public couvert et de
contenus. Selon les récentes données disponibles, il y a en Equateur 1 048 entreprises médiatiques
privées, 63 publiques et 35 communautaires. Elles sont classées de la manière suivante : 38 chaînes
gratuites de télévision haute fréquence, 41 chaînes gratuites de TV très haute fréquence, 166 stations de
radio à modulation d’amplitude, 497 stations de radio FM et deux stations de radio ondes courtes ont
été enregistrées. Il existe 38 sites web sur la Toile, 105 journaux et 84 magazines. L’essentiel de ces
médias sont implantés dans les provinces de Guayas (197), Pichincha (192) et Azuay (72). A l’opposé,
les provinces de Galapagos (12) et Zamora (11) ont la plus faible représentation médiatique. La
nécessité de mieux inclure le genre, l’apprentissage et la diversité interculturels dans les contenus
médiatiques est un important aspect à prendre en considération. Il importe aussi de promouvoir les
normes de reportage efficace de sujets et problèmes sensibles, de respecter des normes éthiques strictes,
puisque les personnages qui sont l’objet de ce genre d’informations sont d’une manière générale dans
une situation de vulnérabilité. Le projet de cours gratuit pour journalistes contribuera, en quarante
heures de formation, à renforcer la prise de conscience des journalistes et étudiants en journalisme
concernant le reportage de sujets sensibles à savoir des questions relatives au genre, aux droits humains,
à la mobilité humaine, aux réfugiés et aux enfants en Equateur.
322
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Organisation d’un séminaire à l’intention de 50 journalistes et étudiants en journalisme de l’Equateur sur la manière de traiter efficacement et de façon éthique les sujets sensibles relatifs au genre, aux droits humains, à la mobilité humaine, aux réfugiés et aux enfants, dans le respect des normes éthiques. La participation devra être égale selon les genres.
3. ACTIVITÉS :
a) Formulation de proposition, de méthodologie et de calendrier provisoire pour le séminaire.
b) Identification d’experts nationaux et internationaux pour la formation dans les spécialités choisies.
Coordination de la participation des experts nationaux et internationaux.
c) Constitution d’une base de données d’informations sur les institutions et les professionnels
susceptibles d’être intéressés à prendre part à la formation.
d) Conception d’une stratégie de sensibilisation comprenant du matériel papier d’information et des
invitations au séminaire.
e) Promotion du séminaire. Un consultant équatorien, expert en campagne de positionnement
médiatique, sera chargé de la promotion. L’Université des Amériques se chargera des
communications externes et internes.
f) Enregistrement vidéo du séminaire.
g) Compilation et publication des données (dossier) du séminaire.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
L’Université des Amériques (UDLA) est une institution éducative qui met l’accent sur la formation
professionnelle des hommes et des femmes en Equateur. Près de 14 000 étudiants de tout le pays
apprennent diverses matières à l’université. Elle a été créée en 1994 et connaît une croissance régulière,
visible dans l’ajout de nouvelles disciplines, l’augmentation du nombre d’étudiants, la construction de
nouveaux campus et infrastructures. La mission de l’université est de « former des personnes
compétentes, entreprenantes et gagnantes tout à fait engagées dans la société, sur la base de l’excellence
et des valeurs ».
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
3 formateurs nationaux (150 $ x 3 x deux jours) 900
1 formateur international (250 $ x 1 x deux jours) 500
Transport des formateurs international et nationaux 3 500
Casse-croûte 1 250
Fournitures de bureau 400
Matériels de stratégie de sensibilisation et de promotion 2 500
Consultation pour la préparation des éléments graphiques. Conception et mise en page 1 000
Impression des documents 1 500
Publication du dossier du séminaire (250 exemplaires) 2 000
Total PIDC 13 550
323
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Ressources humaines de l’UDLA 1 600
Coordinateur du projet 1 300
Assistant administratif 300
Infrastructure 2 500
Ressources technologiques 3 000
Total 8 700
324
PEROU
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
DEVELOPPEMENT DES APTITUDES
DES JOURNALISTES AUX RISQUES DE
DESASTRES DE CHANGEMENT
CLIMATIQUE DANS REGION
D’ANCASH
2.
NUMÉRO
IPDC/59 PE/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
25 000 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
30 journalistes en activité dans la presse,
les médias numériques et la radio
communautaire dans la région d’Ancash
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Selon le dernier Rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution
du climat), « il est tout à fait vraisemblable » que l’influence humaine soit la cause essentielle du
réchauffement observé depuis la moitié du 20e siècle, réchauffement dû aux concentrations des gaz à
l’effet de serre par les récents développements industriels. Ce réchauffement exerce un impact sur les
températures moyennes de l’atmosphère et des océans, affecte le cycle de l’eau, entraîne la réduction
des chutes de neige et des banquises, la montée universelle du niveau moyen des mers et divers
extrémités climatiques. L’accès à l’information et aux connaissances constitue un moyen puissant et
efficace de gérer les risques de désastres. Le plan d’action-cadre des Kyoto pour 2005-2015 explique
que « les désastres peuvent être considérablement réduits si les populations sont bien informés et
motivés pour intégrer une culture préventive et de résilience par rapports aux désastres, ce qui pose la
question de compiler et fournir l’information pertinence sur les risques, les facteurs et les niveaux de
vulnérabilité. Les médias jouent un rôle clé dans la promotion de cette culture par une couverture
convenable et le renforcement des capacités des communautés via les campagnes de communication.
Cependant, les journalistes locaux des régions péruviennes hors de la capitale sont désavantagés
s’agissant de l’accès à l’information et aux connaissances courantes pour effectuer des reportages dans
des cas d’urgence ou instiller la culture mentionnée plus haut. Ils n’ont pas un accès facile aux sources
faute de n’avoir pas été formés de manière adéquate. En outre, la mission onusienne de 2014 envoyée
pour analyser la mise en œuvre du système de gestion des risques de désastre (GRD) au Pérou a conclu
que « les relations entre les médias et le système de GRD est très faibles et à peine aisées [en particulier
parce que] que les médias n’ont pas une claire perception de ce qu’est la GRD et des messages à
diffuser pour convenablement informer la population. De plus, il y a un manque de prise de conscience
concernant les campagnes de sensibilisation des populations et des décideurs à tous les niveaux et
aucune stratégie de communication n’a été mise au point pour renforcer la portée de la loi de GRD.
C’est pourquoi ce projet, qui aura pour référence l’approche de la brochure de l’UNESCO ‘Changement
climatique en Afrique : guide de journalistes », a pour but de doter de savoir-faire et connaissances
325
nécessaires pour la préparation et la mise en œuvre des campagnes de communication sur la GRD et
l’adaptation au changement climatique à au moins 30 journalistes locaux en activité permanente dans la
région d’Ancash en une session multidisciplinaire de 60 heures, en collaboration avec l’Université
nationale Santaiago Antunez de Mayolo.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
L’acquisition de savoir-faire et des connaissances pour la préparation et la mise en œuvre des campagnes de communication sur la GRD et l’ACC (adaptation au changement climatique) à un groupe équilibré en terme d’égalité entre les genres d’au moins 30 journalistes en activité permanente dans la région d’Ancash, en une session de formation de 60 heures, en collaboration avec l’Université nationale Santiago Antunez de Mayolo d’Ancash (UNASAM).
3. ACTIVITÉS :
Ateliers de deux jours de définition du programme : le premier dans les locaux de l’Action Pratique
(Lima) et le second dans ceux de l’USANAM (Huaraz).
Sélection de quatre formateurs expérimentés et de première force sur la base de critères définis.
Préparation du matériel de formation (d’apprentissage, bibliographie, mécanismes d’évaluation, de
pré- et post test) en collaboration avec les formateurs choisis sous la supervision de l’UNESCO
Lima.
Atelier d’un jour à Lima pour valider le programme, le matériel de formation et les mécanismes
d’évaluation avec les acteurs nationaux concernés (association nationale des journalistes, les
instances nationales d’ACC et de GRD, l’UNASAM, l’UNESCO Lima.
Définition en commun des critères de sélection des participants, conception et mise en œuvre du
processus de sélection (à savoir appels d’offre publique, formation d’un jury interinstitutionnel et
publication d’un classement final).
1 séminaire d’information relative à la formation et au processus de sélection pour des journalistes
locaux dans les installations de l’UNASAM.
40 heures de cours magistraux à l’UNASAM.
20 heures d’enseignement en ligne.
1 séminaire à l’UNASAM pour la présentation des résultats engrangés et les productions finales des
sessions (cinq campagnes de communication).
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
Action Pratique a une grande expérience de formation et de gestion des plateformes virtuels de recherche
et de formations. Par exemple, le programme ELLA (Témoignages et leçons d’Amérique latine :
http://ella.practicalaction.org) est une initiative financée par UKAid (six millions de livres) grâce à
laquelle les leçons tirées des initiatives de développement en Amérique latine sont communiquées à des
décideurs en Afrique et en Asie pendant six ans (2010-2016). Grâce à ce programme, des alliances pour
l’enseignement ont été créés avec des entités virtuelles ou physiques dans des domaines comme le
changement climatique, la GRD et l’environnement. Un autre exemple d’initiative de gestion de
recherches et de connaissances concerne l’Etude de l’impact économique du changement climatique au
Pérou (2010-2013) financée par la Banque interaméricaine de développement, étude d’évaluation de la
manière dont le changement climatique affectera le bien-être social, par la quantification de son impact
sur les ressources les plus indispensables et les activités de production de l’économie nationale. En outre,
le département des communications entretient des relations avec 6 500 professionnels de développement
social d’Amérique latine par ses pages Facebook. Par ailleurs, par le service en ligne ‘Réponses
pratiques’, Practical Action répond à une moyenne annuelle de 2 000 consultations techniques sur des
326
sujets relatifs aux technologies durables principalement en Bolivie, en Equateur, au Pérou et au
Paraguay. A l’heure actuelle, ce service dispose de franchises dans les pays d’Amérique latine. Des
organisations de bonne réputation comme le Centre d’information des énergies renouvelables (CINER)
et le Centre uruguayen de technologies appropriées (CEUTA) sont associées à ce service.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
I. Coordination, préparation de modules de formation et création de la
plateforme virtuelle
Gestionnaire de programme d’action pratique de suivi/contrôle de qualité (5 j x 452 $) 2 260
Spécialiste de GRD et CC : conception du programme et des contenus (50 jours de
consultation x 125 $) 6 250
Plateforme en ligne pour les séminaires, utilisation et maintenance d’application et
hébergement de la plateforme Moodle (30 $/mois + 3 mois x 100 $) 390
Consultant de gestion/suivi technique de la plateforme virtuelle (30 jours x 60 $) 1 800
Identification des bénéficiaires (25 participants x 2 j x 10 $ de matériels d’information
et casse-croûte) 500
II. Soixante heures de formation
Expert en GRD et CC (65 heures x 60 $) 3 900
Consultant expert pédagogique de l’UNASAM (40 jours x 50 $) pour le programme 2 000
Occupation et maintenance de salles de classe à Ancash (40 heures x 50 $) 2 000
Matériels de formation, conception, impression (30 journalistes locaux x 57 $) 3 420
Per diem d’un expert (12 nuitées x 40 $ + 25 jours d’expertise x 30 $) 1 200
Transport local (80 $ x 4 experts x 4 voyages) 1 280
III. Equipements et bureaux
Total PIDC 25 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de personnel (assistant, direction de programmes, comptable) x 5 mois 4 500
Rapports du projet 300
Location (salles) et services (formation en ligne) : six mois 1 500
Personnel universitaire d’organisation d’événements et formation (3 jours + AR Lima) 300
Edition et distribution systématique de l’expérience (portails virtuels, documentations
institutionnelles, couverture de médias, etc.) 300
Total 6 900
327
GUATEMALA
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
MAÎTRISE DU NUMERIQUE PAR LES
FEMMES JOURNALISTES DE RADIOS
COMMUNAUTAIRES
2.
NUMÉRO
IPDC/59 GT/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
14 575 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
CEPPAS
13 calle 2-14, Zona 1 Cité de Guatemala
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
Le Guatemala est en situation d’après-conflit où les médias ont un rôle important de renforcement du
processus démocratique. Les médias communautaires offrent une occasion rare aux communautés
rurales, marginalisées et autochtones de prendre part au débat public. La population guatémaltèque est
majoritairement féminine, jeune et campagnarde. Cependant, ce profil ne correspond pas avec la
répartition par genres dans les médias communautaires. Ainsi, les femmes n’y peuvent que préparer et
présenter les informations. Les fonctions techniques et de gestion sont historiquement occupées par les
hommes. D’une manière générale, la participation des femmes dans les médias du Guatemala est
caractérisée par une configuration quadripartite : un bas niveau général de travailleuses femmes, des
promotions lentes, une sous représentation dans les fonctions cadres des rédactions et l’absence aux
postes de gestion. La vulnérabilité des professionnelles des médias est constatée dans le Rapport de
CERIGUA sur la liberté d’expression au Guatemala : entre janvier 2013 et avril 2014, on a enregistré
quinze agressions contre des femmes journalistes, « qui comprenaient des menaces, intimidations,
attaques physiques et arrestations ». Par ailleurs, d’après les Indicateurs de médias sensibles au genre de
l’UNESCO, « il existe une relation claire entre l’autonomisation des femmes et le développement des
médias » et l’attention accordée aux questions relatives à l’égalité entre genres est un indicateur de la
diversité sociale des médias. Ce projet cible en particulier les défis persistants des Déclaration et
Programme d’action de Beijing dont l’objectif J.1 recommande « accroître l’accès des femmes et leur
participation à l’expression de leurs idées et l’adoption de leurs décisions dans et par les médias, comme
dans les TIC ». CEPPAS propose de former des femmes journalistes à l’utilisation des TIC dans le
journalisme d’investigation. Le projet cible les régions de Verapaces, nord-est et Petén ; ouest, sud-est,
centrale et métropolitaine qui souffrent d’un profond gouffre numérique et où les femmes ont peu à dire
dans les médias communautaires où elles sont employées. Le projet s’articule sur trois piliers : égalité
des genres, médias communautaires, technologie et innovation mettant l’accent sur les logiciels libres et
gratuits (FOSS). CEPPAS organisera trois ateliers de trois jours destinés à des femmes journalistes ainsi
qu’un forum sur les femmes et le journalisme réunissant des médias et des organisations militantes, des
journalistes et des expert(e)s en genre. Tous les contenus de ces événements seront téléchargés sur son
site à titre de formation gratuite en ligne.
328
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Renforcement des capacités de 45 femmes journalistes de radios communautaires guatémaltèques pour l’utilisation des TIC et au journalisme numérique afin d’améliorer la programmation et les contenus.
3. ACTIVITÉS :
Sélection les radios communautaires guatémaltèques participantes et réalisation d’un bref examen des
connaissances techniques de leurs personnels ainsi que des besoins relatifs au développement
professionnel.
Production du contenu et de la méthodologie des ateliers, des matériels de formation, des prospectus, etc.
Organisation de trois ateliers (voir ci-dessus) avec deux formateurs : une femme journaliste de CEPPAS
spécialisée en sécurité numérique et un(e) journaliste de Radiolibres.net expert(e) d’utilisation des TIC
dans les radios communautaires.
Interviewes de quatre femmes par atelier sur leur expérience de travail de journalisme communautaire
dans les médias numériques, à publier par après.
Conception et réalisation d’un site sur le genre et le journalisme numérique.
Préparation et tenue du forum sur les femmes et le journalisme.
Etablissement d’un réseau en ligne de femmes et journalisme numérique pour que les participantes
communiquent et partagent leurs expériences à l’issue des ateliers.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
CEPPAS Guatemala est une ONG dédiée à la recherche, à la formation et à la préconisation de
politiques publiques. Dans le domaine de la communication, CEPPAS Guatemala promeut la
démocratisation des médias, avec un accent spécial sur le renforcement de la pratique des médias
communautaires, la liberté culturelle, pour garantir l’accès aux/et la démocratisation des technologies, la
production de contenus des radios communautaires.
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Honoraires de 2 formatrices (TIC et journalisme numérique : 150 $ x 9 jours) 2 700
Location d’ordinateurs (30 $ x 10 x 6 jours) 1 800
Billets A/R vers et de Guatemala City (15 $ x 45) 675
135 nuitées (20 $ x 45 femmes x 3 jours) 2 700
144 repas et casse-croûte (25 $ x 48 personnes x 3 jours) 3 600
Matériels de formation (photocopies, imprimés, clés USB, etc.) 1 000
Montage des interviewes (125 $ x 12) 1 500
Pause-café du forum 500
Total 14 475
329
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Hébergement du coordinateur des ateliers (120 $ x 9 jours) 1 080
Coordination (300 $ x 9 mois) 2 700
Bureau : ordinateurs, téléphone, fournitures (350 $ x 9 mois) 3 150
Assistante (60$ x 9 jours) 540
Location des équipements pour les interviewes (50 $ x 9 jours) 450
Hébergement du site (60 $ x 2 ans) 120
Suivi de projets de journalisme numérique (200 x 3 mois) 600
Hébergement du coordinateur du forum 100
Total 8 740
331
INTERREGIONAL
A . PRO JE CT I DEN TI FI C ATI ON
1.
TITRE DU PROJET
RENFORCEMENT DE LA LIBERTE
DES MEDIAS/EVALUATION DES
VALEURS, PRATIQUES ET
ATTITUDES D’EDITEURS EN CE QUI
CONCERNE LA SECURITE DU
JOURNALISME ET L’IMPUNITE AU
MEXIQUE, PAKISTAN, BULGARIE,
TURQUIE, INDE ET LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO.
2.
NUMERO
IPDC/59 INT/01
3.
SOMME DEMANDE AU PIDC $ 20.000
4.
BENEFICIAIRES
Centre for Freedom of the Media (CFOM)
Journalism Studies
University of Sheffield
9 Mappin Street
S1 4DT
UK
B . P R E S E N T A T I O N
1. PROJECT JUSTIFICATION:
L’assassinat de journalistes et le niveau d’impunité pour de tels crimes est un problème persistant.
Entre 2006 et 2013, 593 journalistes ont été tués et le niveau d’impunité, basé sur les réponses des Etats
à l’UNESCO, est aujourd’hui de 93% (voir le Rapport du Dg au PIDC, novembre 2014). Ce problème
est reconnu généralement par les OIG, les ONG et la communauté des médias. Cette question est
devenue un point prioritaire pour les Nations Unies. L’ONU a développé un Plan d’action sur la sécurité
des journalistes et la question de l’impunité en 2012 afin de tenter de combattre les crimes contre les
journalistes et l’impunité, et finalement pour assurer une plus grande liberté d’expression et liberté des
médias. Néanmoins de tels plans d’action ne peuvent réussir que si les organisations médiatiques (et le
public) en sont conscients, s’engagent pour assurer la sécurité de leurs propres journalistes et les
questions d’impunité, et ont la volonté de prendre des mesures qui s’accordent avec les plans d’action
spécifiques aux pays dans lesquels ils opèrent.
Dans ce projet le CFOM va interviewer des éditeurs et des journalistes senior d’organisations des medias
dans six pays où la liberté de presse est limitée et où par conséquent on s’attend à ce que les éditeurs
soient plus intéressés à combattre les menaces envers les journalistes et assurer que les reportages soient
sécurisés par rapport aux pays où la presse est relativement libre et où les journalistes travaillent dans un
environnement sécurisé. Ces pays sont le Pakistan, le Mexique, la République démocratique du Congo
(RDC), la Turquie, l’Inde et la Bulgarie. Les interviews vont se focaliser sur les valeurs journalistiques
des éditeurs et des journalistes senior, leurs pratiques, attitudes et opinions en vue du type de mesures
332
qui sont requises pour combattre les menaces envers les journalistes, augmenter leur sécurité et
permettre un reporting systématique des attaques visant les journalistes et donner des informations sur
les problèmes d’impunité. Le CFOM va analyser les données pour identifier les barrières concernant
l’engagement des éditeurs sur la sécurité du journalisme et l’impunité et identifier le potentiel pour le
développement d’approches spécifiques au pays en ce qui concerne le type d’assistance en termes de
formation aux journalistes, et de stimuler un débat sur la politique, les initiatives et les campagnes
d’information dont bénéficiera directement le développement des médias de communication, avec
l’objectif dans le long terme d’accroitre la liberté des médias.
2. OBJECTIF IMMEDIAT :
L’objectif immédiat est d’apporter une analyse profonde des valeurs des éditeurs et journalistes seniors,
leurs attitudes et pratiques concernant la sécurité du journalisme et les questions de l’impunité dans les
pays cités ci-dessus. Il est essentiel de les comprendre car ils sont à la base de l’évaluation concernant
l’assistance que les OIG et ONG ainsi que les gouvernements peuvent apporter à ces pays.
3. ACTIVITES :
Afin d’obtenir les données 6 assistants de recherche conduiront au total 48 interviews structurés
d’une heure avec les éditeurs et journalistes seniors (8 interviews par pays - 4 avec les médias
nationaux et 4 avec les médias régionaux). Chaque interview sera transcrit de manière
professionnelle et traduit.
Pour générer les résultats des projets l’Université de Sheffield, avec le personnel du CFOM
analysera les données et écrira un rapport pour développer les modèles pour les profils de pays.
4. CADRE INSTITUTIONNEL
Le CFOM a été établi en 2008 comme un centre de recherche interdisciplinaire à l’Université de
Sheffield dans le Département d’Etudes de Journalisme. La mission du CFOM est de souligner les lieux
où la liberté d’expression est menacée et où la sécurité des journalistes est attaquée. La structure de
direction du CFOM : Président Professeur Jackie Harrison, Chef adjoint du département et Directeur de
la recherche d’études de journalisme, Université de Sheffield, Royaume Uni. Le CFOM a un Directeur
international, deux co-directeurs, neuf membres académiques, deux assistants de recherche, et un
soutien à temps partiel d’Officiers de Finances, Communication et Administration. Le CFOM est
gouverné par les statuts et procédures de l’Université. L’Université de Sheffield est membre du Groupe
Russell qui regroupe les principales universités dans le domaine de la recherche. Elle figure aussi parmi
les 100 premières universités au niveau mondial à faire de la recherche intensive, et parmi les 10
premières au Royaume Uni. Le CFOM a reçu des fonds de l’Université de Sheffield, des Fondations
Open Society, des commissions nationales suédoise et du Royaume uni pour l’UNESCO, et du Ministère
des affaires étrangères et du Commonwealth. Le coût pour le développement des curriculums et des
fonds d’excellence pour la recherche, le temps de travail du personnel et d’autres frais associés de
l’Université de Sheffield, ont été de £165,000, et le revenu annuel du CFOM est approximativement de
£185,000. Depuis 2012, le CFOM a travaillé avec la Division pour la liberté d’expression et le
développement des médias du Secteur de la Communication et de l’Information de l’UNESCO sur des
projets relatifs à la sécurité du journalisme et la question de l’impunité. .
333
D . B U D G E T
DETAIL DES CONTRIBUTIONS DU PIDC
(en dollars US )
6 assistants de recherche (niveau 7, PhD)
£16.19 + congé payés et employés NI = £18.14 @ 20hrs chaque un
£2,176.80
($3,306.75)
Voyages et per diem pour 6 AR quand ils font des interviews £1,800
($2,734.36)
6 x coûts de transcription et traduction des données des interviews £6,000
($9,114.54)
Coût du personnel pour 2 membres académiques pour analyser les données et pour
produire les résultats des enquêtes. Reste des coûts après la contribution US. coût
total = £7789 ($11832.19)
£3,188.98
($4,844.35)
Total IPDC $ US 20,000
DETAIL DE LA CONTRIBUTION DU BEBEFICIAIRE
(en dollars US)
Coût du personnel pour 2 membres académiques pour analyser les données et pour
produire les résultats des enquêtes, 3 semaines pendant 6 mois (120hrs) basé sur ces
dates 1/10/15- 31/3/16.
Dr Stefanie Pukallus (salaire + part payé par l’employeur vers la pension + NI= £1457)
Professor Jackie Harrison (salaire + part payé par l’employeur vers la pension + NI=
£3110)
Total = £4567 + £680 coût indirect résultant de l’espace occupé par exemple les
bureaux & £15 infrastructure & £2527coûts indirects = £7789 ($11832.19)
£4,600.02
($6,987.84)
Marketing, publicité et coût du siteweb (3hrs) basés sur ces dates 1/4/15 – 31/03/16.
Pete Green (salaire + part payé par l’employeur vers la pension + NI = £67.00)
£67.00
($101.78)
Total $ US70,89.62
334
GEORGIE
A. IDENTIFICATION DU PROJECT
1.
TITRE
FORMATION A LA REDACTION
D’ARTICLES PARTIR DES DONNEES
ET D’APRES DES MODELES DANS LES
PAYS DU CAUCASE
2.
NUMÉRO
IPDC/59 GE/01
3.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
24 114 USD
4.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
JumpStart Georgia, 5 Shevchenko Street,
Apt 2 Tbilissi – Géorgie
B. PRESENTATION
1. JUSTIFICATION DU PROJET:
En Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie, les journalistes, les entreprises de presse et les formations en
journalisme souffrent du manque de maîtrise des tendances modernes de journalisme, de savoir-faire
technologique et de confiance qui caractérisent ces institutions dans une démocratie prospère. Au
niveau régional, les entreprises médiatiques ne réalisent pas encore l’importance des méthodes et
technologies disponibles pour le traitement des données. Les tentatives d’y remédier ont échoué du fait
de la sur-dépendance par rapport aux anciennes méthodes et faute de formation à la pratique du
journalisme de données. JumpStart envisage d’instiller une culture de journalisme de données par
recours à des méthodes rédactionnelles modernes dans cette région où elle est l’unique organisation de
son genre. Au cœur de ce problème, il y a l’absence de compétences professionnelles pour l’utilisation
de données nécessaires à la rédaction d’articles. JumpStart entend résoudre ce problème par
renforcement des capacités, qui à son tour permettra l’émergence de sociétés plus ouvertes et des
institutions sociales plus responsables. La démarche tend à former trois formateurs en journalisme aux
techniques médiatiques et de journalisme de données en quatre sessions de formation méthodologique
de cinq jours chacune, organisées pendant toute la durée du projet (une session par trimestre), formation
destinée à recycler 20 journalistes dans chaque pays du Caucase par des formations mensuelles. Dans la
région, les femmes constituent la majorité des journalistes et les hommes occupent l’essentiel des postes
de techniciens. Ce projet entend, tout au long de sa mise œuvre, instaurer l’équilibre entre genres.
2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :
Renforcement des capacités des départements universitaires de journalisme et des journalistes en activité dans le sud du Caucase par l’élaboration de programmes de cours de journalisme de données adaptés du Programme modèle d’enseignement de journalisme de l’UNESCO, du Manuel de journalisme de données et des expériences engrangées et des formations dispensées par JumpStart.
335
3. ACTIVITÉS :
Quatre ateliers de formation de formateurs organisés dans les locaux géorgiens de JumpStart pour dispenser les connaissances essentielles du journalisme de données et de modèle de formation efficace et formation d’un formateur pour chacun des trois pays du sud du Caucase. Organisation de formations d’un jour (10 journalistes par pays, deux sujets par formation) pour doter de compétences à produire des articles valant la peine d’être publiés avec données, concepts, technologies de la Toile, créativité, innovation, aux centres de l’IREX et/ou dans les universités - vingt journalistes dans chaque pays.
4. CADRE INSTITUTIONNEL :
JumpStart Géorgie est une ONG géorgienne reconnue, basée à Tbilissi, la capitale du pays. Elle offre
régulièrement des services médiatiques destinés à formuler les stratégies de traitement des données de
médias locaux par la formation et les ressources rédactionnelles d’accès libre. Elle emploie huit
personnes à plein temps (deux concepteurs, trois réalisateurs, un journaliste, un directeur exécutif, un
assistant administratif) et deux à temps partiel (un assistant financier et un collecteur de fond et
coordinateur de ressources).
D . B U D G E T
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC
(en dollars des Etats-Unis)
Quatre ateliers de cinq jours de formation de formateurs au journalisme de données :
formateurs (hébergement : 2 100$)/per diem des participants : 1 500 $ - A/R Bakou-
Tbilissi (100 $ x 4) et Erevan-Tbilissi (100 $ x 4)/Honoraires des formateurs : 100 $
par jour, par personne x 4 x 5 jours
8 400
Préparation de la formation, de l’atelier et du programme : fournitures (1 000 $)/
impression en 4 langues pour les formations, les ateliers, l’élaboration du programme
(5 000$) et traduction en azeri, arménien et géorgien (3 750 $)
9 750
Equipement technique dont de clichage 5 964
Total PIDC 24 114
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis)
Frais de personnel (12 mois x 3 personnes) 34 080
Honoraires des formateurs en journalisme (11 mois x 3 personnes) 35 640
Stagiaires (12 mois x 3 stagiaires) 12 960
Location de bureaux 15 000
Rapports du projet 250
Total 97 930