335
CI-15/CONF.201.2 2 February 2015 BUREAU DU PIDC (Cinquante-neuvième réunion) SIÈGE DE L’UNESCO, PARIS 26-27 MARS 2015 NOUVEAUX PROJETS SOUMIS AU PIDC

BUREAU DU PIDC NOUVEAUX PROJETS SOUMIS AU PIDC

Embed Size (px)

Citation preview

CI-15/CONF.201.2

2 February 2015

BUREAU DU PIDC (Cinquante-neuvième réunion)

SIÈGE DE L’UNESCO, PARIS

26-27 MARS 2015

NOUVEAUX PROJETS SOUMIS AU PIDC

2

TABLE DE MATIÈRE

CLUSTER

OFFICE

PROJECT

NUMBER

PARTIE I: AFRIQUE PAGE

1. ABUJA IPDC/59 CI/01 COTE D’IVOIRE :

RENFORCEMENT DES

CAPACITES ET MISE EN PLACE DU

MECANISME DE SUIVI DE LA

SECURITE DES

JOURNALISTES EN

PERIODE ELECTORALE

10

2. ABUJA IPDC/59 GH/01 GHANA: ELABORATION DE MATERIELS

DE FORMATION DES JOURNALISTES AU

CHANGEMENT CLIMATIQUE

16

3. ABUJA IPDC/59 NG/01 NIGERIA: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DES FEMMES JOURNALISTES

NIGERIANES EN GENRE ET LEADERSHIP

19

4. ADDIS ABABA IPDC/59 ET/01 ETHIOPIE: PROFESSIONNALISATION DU

JOURNALISME TV, DU DOCUMENTAIRE

ET DE L’INDUSTRIE DU FILM PAR LA

FORMATION

22

5. ADDIS ABABA IPDC/59 ET/02 ETHIOPIE: AMELIORATION DU

LEADERSHIP ET DE SAVOIR-FAIRE EN

PHOTOJOURNALISME DES FEMMES

JOURNALISTES

25

6. DAKAR IPDC/59 BF/01 BURKINA FASO: RENFORCEMENT DES

MOYENS DE LA RADIO PENGDWENDE DE

SABOU EN MATERIEL NUMERIQUE DE

PRODUCTION ET DE DIFFUSION DE

L’INFORMATION DANS LE CADRE DE LA

NUMERISATION DE LA PRESSE

AUDIOVISUELLE AU BURKINA FASO.

27

7. DAKAR IPDC/59 ML/01 MALI: « JOURNALISME ET

CITOYENNETE » 35

8. DAKAR IPDC/59 ML/02 MALI: APPUI A LA CREATION DE

L’ECOLE SUPERIEURE DE JOURNALISME

ET DES SCIENCES DE LA

COMMUNICATION DU MALI

40

9. DAKAR IPDC/59 RAF/01 REGIONAL: RENFORCEMENT DE « DROIT

LIBRE TV », UNE WEBTELE CITOYENNE

AU SERVICE DES DROITS HUMAINS ET

DE LA LIBERTE D’EXPRESSION EN

AFRIQUE DE L’OUEST

47

10. DAKAR IPDC/59 SN/01 SENEGAL : FORMATION DES

ANIMATEURS ET ANIMATRICES ET

RENFORCEMENT EN MATERIEL DE

TRAVAIL POUR UNE AMELIORATION DES

CONDITIONS DE TRAVAIL DE LA RADIO

56

3

DE BANDAFASSI FM.

11. DAKAR IPDC/59 SN/02 SENEGAL : RADIO COMMUNAUTAIRE ET

PARTICIPATION CITOYENNE AU

SENEGAL

64

12. HARARE IPDC/59 ZA/01 AFRIQUE DU SUD: DIFFUSION

COMMUNAUTAIRE HORS STUDIO POUR

BUSH RADIO

71

13. HARARE IPDC/59 LS/01 LESOTHO: RENFORCEMENT DU RESEAU

DE DISTRIBUTION DES JOURNAUX ET

MAGAZINES

73

14. HARARE IPDC/59 MW/01 MALAWI: IMPLANTATION D’UNE RADIO

COMMUNAUTAIRE A NTHALIRE 75

15. HARARE IPDC/59 RAF/02 REGIONAL: ANNUAIRE PUBLICITAIRE

POUR LES MEDIAS COMMUNAUTAIRES

D’AFRIQUE AUSTRALE

77

16. HARARE IPDC/59 SZ/01 SWAZILAND: RENFORCEMENT DU

RESEAU DE SECURITE DES

JOURNALISTES

80

17. HARARE IPDC/59 ZW/01 ZIMBABWE: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DE L’ASSOCIATION DES

STATIONS DE RADIO COMMUNAUTAIRE

(ZACRAS)

82

18. JUBA IPDC/59 SS/01 SUD SOUDAN: IMPLANTATION DE MEDIAS

COMMUNAUTAIRES A AWERIAL POUR

FOURNIR DES EMISSIONS EDUCATIVES

ET D’INFORMATION AUX POPULATIONS

DU SUD SOUDAN

84

19. JUBA IPDC/59 SS/02 SUD SOUDAN: CREATION DE L’INSTITUT

DE DEVELOPEMENT DES MEDIAS A JUBA 87

20. KINSHASA IPDC/59 CD/01 CONGO (RD): RENFORCEMENT DES

CAPACITE DES JOURNALISTES POUR UNE

NOUVELLE FORME DE COMMUNICATION

EN FAVEUR DE LA CONSERVATION DE LA

NATURE ET DE LA PROTECTION DE

L'ENVIRONNEMENT

89

21. KINSHASA IPDC/59 CD/02 CONGO (RD): COLLOQUE NATIONAL SUR

L’ENSEIGNEMENT DU JOURNALISME ET

DES METIERS DE LA COMMUNICATION

FACE A LA REFORME « LMD » EN RD

CONGO

96

22. LIBREVILLE IPDC/59 CG/01 CONGO : ELABORATION D’OFFRES DE

COURS ET FORMATION DES

ENSEIGNANTS DE L’INSTITUT SUPERIEUR

DE L’INFORMATION ET DE LA

COMMUNICATION

102

23. NAIROBI IPDC/59 KM/01 COMORES: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DES JEUNES JOURNALISTES

ET DES RESPONSABLES DES MEDIAS

107

4

24. NAIROBI IPDC/59 KM/02 COMORES: RENFORCEMENT DES

CAPACITES PROFESSIONNELLES DES

FEMMES JOURNALISTES

112

25. NAIROBI IPDC/59 DJ/01 DJIBOUTI : APPUI AU SYNDICAT DU

PERSONNEL DE LA PRESSE ET DE

L’AUDIO-VISUEL (SPAD)

117

26. NAIROBI IPDC/59 KE/01 KENYA: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DU PERSONNEL DE ‘BUS

RADIO MEDIA’ EN PRODUCTION

NUMERIQUE

122

27. NAIROBI IPDC/59 MG/01 MADAGASCAR: CREATION D’UN CENTRE

MULTIMEDIA D’ACCOMPAGNEMENT, DE

FORMATION ET DE PERFECTIONNEMENT

DES JOURNALISTES

125

28. NAIROBI IPDC/59 MG/02 MADAGASCAR: SENSIBILISATION ET

FORMATION POUR COMPRENDRE LE

CODE DE LA COMMUNICATION

132

29. NAIROBI IPDC/59 RW/01 RWANDA: RENFORCEMENT DES

CAPACITES INSTITUTIONNELLES DU

RESEAU DES JOURNALISTES

D’EDUCATION DANS LEUR SPECIALITE.

138

30. NAIROBI IPDC/59 RW/02 RWANDA: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DE PRODUCTION DES

FEMMES JOURNALISTES DE RADIO

COMMUNAUTAIRE

141

31. NAIROBI IPDC/59 SO/01 SOMALIE: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DE L’ASSOCIATION DES

JOURNALISTES DU SOMALILAND POUR

CONSOLIDER LA LIBERTE

D’EXPRESSION ET DE LA PRESSE

143

32. NAIROBI IPDC/59 UG/01 OUGANDA: RENFORCEMENT DU

JOURNALISME DE PAIX DANS LE NORD

DE L’OUGANDA

146

33. NAIROBI IPDC/59 UG/02 OUGANDA: GUIDE DE PRODUCTION DE

PROGRAMMES DE GENRE POUR LES

RADIOS COMMUNAUTAIRES

149

34. YAOUNDE IPDC/59 BI/01 BURUNDI: FORMATION DES

JOURNALISTES A LA COUVERTURE DE

L’INFORMATION ELECTORALE AU

BURUNDI

152

35. YAOUNDE IPDC/59 BI/02 BURUNDI: MISE EN ŒUVRE DU WEB TV

‘IWACU WEB TV’ AU BURUNDI 158

36. YAOUNDE IPDC/59 CF/01 REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE:

MEDIAS CENTRAFRICAINS ET DROITS DE

L’HOMME (MCDH)

163

37. YAOUNDE IPDC/59 CM/01 CAMEROUN: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DE TRAITEMENT EFFICACE

DU CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS

169

5

LES MEDIAS

38. YAOUNDE IPDC/59 TD/01 TCHAD: RENFORCEMENT DU CADRE

D’AUTOREGULATION DES MEDIAS 172

39. YAOUNDE IPDC/59 RAF/03 REGIONAL: PROMOUVOIR LA SECURITE

ET LA PROTECTION DES FEMMES

JOURNALISTES DANS LES PAYS POST-

CONFLIT DE LA COMMUNAUTE

ÉCONOMIQUE DES ÉTATS DE L’AFRIQUE

CENTRALE

178

CLUSTER

OFFICE

PROJECT

NUMBER

PARTIE II: REGION ARABE

40. LE CAIRE IPDC/59 SD/01 SOUDAN: INTRODUCTION DE

PROGRAMMES DE FORMATION AUX

MEDIAS ET A L’INFORMATION DANS LES

INSTITUTS DE FORMATION DES MAÎTRES

DU SECONDAIRE

185

41. LE CAIRE IPDC/59 SD/02 SOUDAN: RENFORCEMENT DES

CAPACITES INSTITUTIONNELLES A

L’UNSTITUT DE PRESSE ET DE

TECHNIQUES D’IMPRIMERIE DE

L’UNIVERSITE D’OMDURMAN

187

42. RABAT IPDC/59 DZ/01 ALGERIE : RENFORCEMENT DES

CAPACITES DES JOURNALISTES DES

RADIOS REGIONALES ALGERIENNES SUR

LES FONDAMENTAUX DU JOURNALISME

RADIO ET DE LA RADIO EN LIGNE

189

43. RABAT IPDC/59 MA/01 MAROC : RENFORCEMENT DES

COMPETENCES DES MEMBRES D’IMDH

EN MATIERE D’OBSERVATION ET DE

SUIVI DES VIOLATIONS DES LIBERTES

D’INFORMATION ET D’EXPRESSION ET

DU DROIT A LA COMMUNICATION

193

44. RABAT IPDC/59 MR/01 MAURITANIE : RENFORCEMENT DES

CAPACITES DES JOURNALISTES

INDEPENDANTS MAURITANIENS EN

MATIERE DES TECHNIQUES DE

REDACTION

202

45. RAMALLAH IPDC/59 PS/01 PALESTINE: RENFORCEMENT DES

CAPACITES PROFESSIONNELLES DES

MEDIAS INDEPENDANTS

209

46. RAMALLAH IPDC/59 PS/02 PALESTINE: AUTONOMISATION DE

FEMMES REPORTERS

COMMUNAUTAIRES PAR LA FORMATION

A LA RADIO

213

47. TUNIS IPDC/59 TN/01 TUNISIE : SOUTIEN AUX FEMMES

ANALPHABETES DU SUD-EST DE LA

TUNISIE A TRAVERS L’EMISSION

RADIOPHONIQUE « LELLET EL FM » SUR

217

6

LES ONDES D’ULYSSE FM.

CLUSTER

OFFICE

PROJECT

NUMBER

PARTIE III: ASIE ET PACIFIQUE

48. ALMATY IPDC/59 KZ/01 KAZAKHSTAN: FORMATION A LA

PROTECTION DES MEDIAS DU

KAZAKHSTAN

223

49. ALMATY IPDC/59 KG/01 KIRGHIZISTAN: INNOVATIONS DANS LA

RADIODIFFUSION COMMUNAUTAIRE 225

50. ALMATY IPDC/59 TJ/01 TADJIKISTAN: GESTION EFFICACE DE

REDACTION DE MEDIAS CONVERGENTS

& DEVELOPPEMENT DU JOURNALISME

MULTIMEDIA

227

51. APIA IPDC/59 PG/01 PAPOUASIE- NOUVELLE GUINEE:

AUTONOMISATION PAR IMPLANTATION

DE RADIO COMMUNAUTAIRE ET

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE LA

COMMUNAUTE DE DOMIL, A NONDUGL,

DANS LE DISTRICT SEPTENTRIONAL DE

WAGHI, PROVINCE DE JIWAKA (PNG)

229

52. BANGKOK IPDC/59 MM/01 MYANMAR: SOUTIEN DES MEDIAS A LA

PAIX: SUIVI ET ANALYSE DES DISCOURS

DE HAINE

231

53. BANGKOK IPDC/59 RAS/01 CAMBODEG/THAÏLANDE:

RENFORCEMENT DES CAPACITES DES

JOURNALISTES ET ACTIVISTES

COMMUNAUTAIRES AUTOCHTONES

CAMBDGIENS ET THAÏLANDAIS A

RENDRE COMPTE ET PRODUIRE DU

CONTENU RELATIF AUX PROBLEMES

DES PEUPLES AUTOCHTONES DANS LES

MEDIAS COMMUNAUTAIRES

233

54. BANGKOK IPDC/59 RAS/02 REGIONAL : COMMUNICATION D’APPUI

AU PROCESSUS D’INTEGRATION DE

L’ASEAN

235

55. BANGKOK IPDC/59 TH/01 THAÏLANDE: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DES JEUNES EN RADIO

COMMUNAUTAIRE ET PRODUCTION DE

PROGRAMMES FOCALISES SUR LE

DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE

237

56. BANGKOK IPDC/59 VN/01 VIETNAM: PROMOTION DE LA BONNE

GOUVERNANCE ET DE LA

TRANSPARENCE PAR LES MEDIAS

239

57. BEIJING IPDC/59 MN/01 MONGOLIE :

PROFESSIONNALISME ET

RESPONSIBILITE DES MEDIAS PAR

STIMULATION DE LA PRISE DE

CONSCIENCE CITOYENNE SUR

L’AUTOREGULATION DES MEDIAS

241

7

58. ISLAMABAD IPDC/59 PK/01 PAKISTAN : RENFORCEMENT DES

CAPACITES DES JOURNALISTES EN

REPORTAGE DANS LES SITUATIONS DE

DESASTRE ET D’URGENCE

HUMANITAIRE PAR APPROCHE

SENSIBLE AU GENRE

243

59. ISLAMABAD IPDC/59 PK/02 PAKISTAN: PROMOTION DE LA

SECURITE DES JOURNALISTES PAR LA

FORMATION A LA SECURITE

245

60. JAKARTA IPDC/59 RAS/03 REGIONAL: AIBD: ATELIER REGIONAL DE

DEFINITION DE STRATEGIES

CONCERNANT LES MEDIAS SOCIAUX

247

61. KATHMANDU IPDC/59 NP/01 NEPAL: FIN DE L’IMPUNITE POUR LES

FONCTIONNAIRES : INITIATIVE DE

REDUCTION DE L’AUTOCENSURE DES

JOURNALISTES

249

62. KATHMANDU IPDC/59 NP/02 NEPAL: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DES FEMMES JOURNALISTES

DE RADIOS COMMUNAUTAIRES

252

63. NEW DELHI IPDC/59 BD/01 BANGLADESH: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DES RADIOS

COMMUNAUTAIRES DE

DEVELOPPEMENT DE PROGRAMMES

PARTICIPATIFS ET DE COMMUNICATION

PAR APPRENTISSAGE COMMUNAUTAIRE

(CLP)

255

64. NEW DELHI IPDC/59 BT/01 BHOUTAN:

DEVELOPMENT DES CAPACITES POUR

SOUTENIR LA VIABILITE DES MEDIAS

258

65. NEW DELHI IPDC/59 IN/01 INDE: ‘NOTRE PRACTIQUE’ :

RENFORCEMENT DES RADIOS

COMMUNAUTAIRES POUR COMPILER

LES MEILLEURES PRACTIQUES DE

DEFENSE DE LA LIBERTE D’EXPRESSION

260

66. NEW DELHI IPDC/59 RAS/04 INTER-REGIONAL: RENFORCEMENT DES

CAPACITES POUR L’AMELIORATION ET

LA VIABILITE PERENNE DE LA RADIO

COMMUNAUTAIRE EN AFRIQUE DE

L’EST : UNE INITIATIVE

INTERREGIONALE

263

67. NEW DELHI

IPDC/59 MV/01 MALDIVES: SENSIBILISATION DES

JOURNALISTES A LA LEGISLATION SUR

LE DROIT A L’INFORMATION

266

68. NEW DELHI IPDC/59 LK/01 SRI LANKA: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DES MEDIAS EN

INVESTIGATION RELATIVE A LA

PAUVRETE

268

8

CLUSTER

OFFICE

PROJECT

NUMBER

PARTIE IV: AMERIQUE LATINE ET

CARAIBES 69. BRASILIA IPDC/59 BR/01 BRESIL: ETUDE DU PAYSAGE

MEDIATIQUE BRESILIEN DANS UNE

PERSPECTIVE DE GENRE

272

70. HAVANA IPDC/59 CU/01 CUBA: LAS TUNAS: LES FEMMES ET LE

DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LES

CONTENUS DES MEDIAS LOCAUX

275

71. HAVANA IPDC/59 DO/01 REPUBLIQUE DOMINICAINE: CYBER-

JOURNALISTES DE TAINOS :

RENFORCEMENT DES CAPACITES

PROFESSIONNELLES DES JOURNALISTES

LOCAUX

277

72. HAVANA IPDC/59 HT/01 HAÏTI: EVALUATION DES MEDIAS PAR

LES INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT

DES MEDIAS (MDI).

279

73. HAVANA IPDC/59 RLA/01 REGIONAL: PROMOTION DE L’EGALIT

DES GENRES PAR LES MEDIAS DANS LES

CARAÏBES (HISPANOPHONES)

281

74. KINGSTON IPDC/59 BB/01 BARBADE: RENFORCEMENT DES

CAPACITES POUR UNE DUFFUSION

PERENNE DES PRODUCTIONS

AUTOCHTONES DANS LA REGION

CARAÏBE

283

75. KINGSTON IPDC/59 CW/01 CURACAO: BARIO MEDIA 286

76. KINGSTON IPDC/59 GD/01 GRENADE :

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

GRENADE EN REPORTAGES

D’INVESTIGATION SUR DES SUJETS DE

VIABILITE - A METTRE EN LIGNE DANS

DES FORMATS MULTIMEDIA

289

77. KINGSTON IPDC/59 JM/01 JAMAÏQUE: FORMATION POUR LA

PRODUCTION ET LA VIABILITE DES

PROGRAMMES DE RADIO

COMMUNAUTAIRE

292

78. KINGSTON IPDC/59 RLA/02 REGIONAL:

JOURNALISME D’INVESTIGATION A

L’ERE DU NUMERIQUE

295

79. KINGSTON IPDC/59 KN/01 ST. CHRISTPHE-ET-NIEVES : RESEAU DE

TV ET DE RADIO DE LA COMMUNAUTE

SCOLAIRE

299

80. KINGSTON IPDC/59 SR/01 SURINAM: FORMATION D’UNE ANNE EN

JOURNALISME 302

81. MONTEVIDEO IPDC/59 RLA/04 REGIONAL: RENFORCEMENT DES

CAPACITES DE LA SOCIETE CIVILE A

SAISIR L’OPPORTUNITE DE L’AGENDA DE

L’APRES 2015 ET DU SOMMET MONDIAL

305

9

DE LA SOCIETE DE L’INFORMATION +10

82. MONTEVIDEO IPDC/59 AR/01 ARGENTINE: NORMALISATION DES

RAPPORTS ENTRE LE POUVOIR

JUDICIAIRE ET LA PRESSE

307

83. MONTEVIDEO IPDC/59 CL/01 CHILI: VUELAN LAS PLUMAS 309

84. MONTEVIDEO IPDC/59 PY/01 PARAGUAY: MISE EN OEUVRE DE LA

NOUVELLE LOI D’ACCES A

L’INFORMATION PUBLIQUE

311

85. MONTEVIDEO IPDC/59 UY/01 URUGUAY: JUSTICE, ACCES A

L’INFORMATION PUBLIQUE ET LIBERTE

D’EXPRESSION

313

86. QUITO IPDC/59 BO/01 BOLIVIE: PUBLICATION ET

VULGARISATION DES INDICATEURS DU

DEVELOPPEMENT DES MEDIAS (MDI)

316

87. QUITO IPDC/59 CO/01 COLOMBIE: UTILISATION DE LA LOI

D’ACCES A L’INFORMATION COMME

INSTRUMENT DE JOURNALISME

318

88. QUITO IPDC/59 EC/01 EQUATEUR: FORMATION GRATUITE DE

JOURNALISTES ET ETUDIANTS EN

JOURNALISME A L’ETHIQUE DE

TRAITEMENT ET DE REPORTAGE DE

SUJETS RELATIFS A LA MOBILITE

HUMAINE, AU GENRE, AUX DROITS

HUMAINS, A L’ASILE ET AUX ENFANTS

321

89. QUITO IPDC/59 PE/01 PEROU: DEVELOPPEMENT DES

APTITUDES DES JOURNALISTES AUX

RISQUES DE DESASTRE DE CHANGEMENT

CLIMATIQUE DANS LA REGION

D’ANCASH

324

90. SAN JOSÉ IPDC/59 GT/01 GUATEMALA: MAÎTRISE DU NUMERIQUE

PAR LES FEMMES JOURNALISTES DE

RADIOS COMMUNAUTAIRES

327

CLUSTER

OFFICE

PROJECT

NUMBER

PARTIE V: EUROPE

91. SIEGE IPDC/59 INT/01 INTERREGIONAL: RENFORCEMENT DE

LA LIBERTE DES MEDIAS - EVALUATION

DES VALEURS, PRATIQUES ET ATTITUDES

DES DIRECTEURS DE REDACTION PAR

RAPPORT A LA SECURITE DES

JOURNALISTES ET A L’IMPUNITE AU

MEXIQUE, AU PAKISTAN, EN BULGARIE,

EN TURQUIE, EN INDE ET EN R. D. DU

CONGO

331

92. SIEGE IPDC/59 GE/01 GEORGIE: FORMATION A LA REDACTION

D’ARTICLES A PARTIR DE DONNEES ET

D’APRES DES MODELES DANS LE SUD DU

CAUCASE

334

10

CÔTE D’IVOIRE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Renforcement des capacités et mise en

place d’un mécanisme de suivi de la

sécurité de 40 journalistes dont 50% de

femme en période électorale en Côte

d’Ivoire

2.

NUMÉRO

IPDC/59 CI/01

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

5. Renforcement des capacités

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

5.

SCOPE (NATIONALE, REGIONALE,

INTERREGIONALE)

National

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Renforcement des capacités, aide à la

formation

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

33,160 $ US

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

19,800 $

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Syndicat national des Agents de la Presse

Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI)

06 BP 2868 Abidjan 06 tel : 0022505 10 18

29/ 41 10 13 32

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Bureau de l’UNESCO Abidjan

11.

LOCALISATION

Abidjan, Côte d’Ivoire

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Guillaume GBATO, Secrétaire Général du

SYNAPPCI

[email protected]

11

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La Côte d’ivoire, depuis les années 1990, connaît une vie politique particulièrement agité. Le retour au

multipartisme et l’ouverture de l’espace médiatique n’ont pas permis réguler les débats contradictoires

inhérents au système démocratique. Au contraire toutes les élections qui ont été organisées depuis ont

été marquées par des violences extrêmes. C’était notamment le cas en 1995 avec le boycott actif de

l’élection présidentielle par les partis significatifs de l’opposition d’alors regroupés au sein du Front

républicain, en 2000 avec les contestations des résultats de la présidentielle ayant entrainé plusieurs

milliers de perte en vie humaine et en 2010, avec la grave crise postélectorale qui a complètement

défiguré le pays. A ces périodes de crise il faut aussi ajouter la rébellion de 2002 qui a causé

d’innombrables dégâts. Et malheureusement à chacune de ces crises, les journalistes ont toujours été pris

pour cible. Chaque camp estimant qu’ils travaillent pour ou contre eux. Pour le cas de la dernière crise

postélectorale, plusieurs hommes de médias ont perdu la vie à Abidjan, comme ce fut le cas du

journaliste de radio Yopougon, Sylvain Gagnétaud, ou du technicien d’imprimerie du groupe la

Refondation, proche de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo tué à Koumassi par les adversaires

politiques de ce dernier. A la fin des hostilités, ils étaient une douzaine de journalistes et homme de

média à être emprisonnés, et plusieurs d’entre eux contraints à l’exil. A la base de toutes ces atteintes à

l’intégrité physique et morale des journalistes et homme de médias ivoiriens, l’idée répandue selon

laquelle, les journalistes ne travaillent toujours pas avec professionnalisme. Préférant être des relais des

différents courants de pensée dont ils sont proches. Un fait que nombre d’observateurs imputent à la

méconnaissance par les journalistes des règles de leur métier et des textes législatifs et réglementaires

régissant le secteur des médias et celui des élections de façon générale.

Le présent projet vise donc à former les journalistes à la compréhension du cadre juridique national des

médias et des élections, à l’identification des menaces éventuelles auxquelles ils peuvent être confrontés,

à apprendre à réduire les risques et à prendre des initiatives conformes au plan d’action des nations unies

sur la sécurité des journalistes. La session de formation suivra entre autre le programme de cours de

modèle de l’enseignement du journalisme en abrégé « nouveau syllabus » de l’UNESCO (2013). Il sera

aussi mis un accent particulier sur le cours sur la sécurité et le journalisme, y compris sur la section sur

les menaces spécifiques pour les femmes journalistes en activité. D’autres sujets relatifs à la sécurité des

femmes seront aussi abordés.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

Le projet concerne 40 journalistes (Presse écrite, radio, télé, presse en ligne) dont 50% de femmes,

reporters électoraux ou appelés à couvrir les élections générales prochaines.

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :

Renforcer le professionnalisme des journalistes pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leur métier

4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

Formation des journalistes à la maîtrise du cadre législatif et règlementaire des médias et des élections.

Mise en place d’un mécanisme de suivi de la sécurité des journalistes reporters électoraux en Côte

d’Ivoire

12

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

40 journalistes reporters électoraux, dont 50% de femmes ont acquis des connaissances sur le cadre

législatif et règlementaire des médias et des élections en Côte d’Ivoire

Un mécanisme de suivi de la sécurité des reporters électoraux est mis en place

6. ACTIVITÉS :

Atelier de quatre jours sur la sécurité des journalistes et la connaissance du cadre législatif et

réglementaire des médias et des élections pour 40 participants

Premier Jour : Le cadre législatif et règlementaire de l’exercice du métier de journaliste

Module 1 : La loi sur la presse en Côte d’Ivoire

Module 2 : Le code d’éthique et de déontologie

Module 3 : Le code électoral en Côte d’Ivoire

Deuxième Jour : Journalisme et sécurité en période de crise

Module 1 : Le nouveau syllabus de l’UNESCO

Module 2 : Journalisme et sécurité : cas pratiques en période électorale

Module 3 : Les menaces spécifiques pour les femmes journalistes et reporters

Troisième Jour : Mécanismes d’alerte et techniques de mise en œuvre

Module 1 : Mécanismes d’alerte pour la sécurité des journalistes

Module 2 : Techniques de protection en zone de risque

Quatrième Jour : Rapport de synthèse et recommandations

Rédaction et publication d’un rapport sur les recommandations de l’atelier

(Mise en place d’un comité de rédaction et de correction du rapport de synthèse de l’atelier et des

recommandations, édition du rapport de synthèse en 1000 exemplaires, campagne de vulgarisation à

travers des rencontres d’explication dans les entreprises de presse et avec les acteurs du secteur des

médias)

Promotion et diffusion du rapport et des recommandations auprès des professionnels des médias et à

l’échelle nationale (Distribution du rapport édité et restitution dans les grandes régions du pays par les

journalistes formés)

7. INVESTISSEMENTS :

Un formateur sur le cadre législatif et réglementaire des élections

Un formateur sur le cadre législatif et réglementaire des médias

Un formateur sur le plan d’action de l’UNESCO pour la sécurité des journalistes

Deux ordinateurs portables pour la gestion du projet

Un rétroprojecteur loué pour les sessions de formation

Un serveur et des téléphones portables pour les points focaux de sécurité

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Sélection des participants et des formateurs

x x

Atelier de

formation quatre

x

13

jours sur la

sécurité des

journalistes et le

cadre législatif et

réglementaire

relatif aux

médias et aux

élections

Rédaction d’un

rapport sur les

recommandations

de l’atelier

x

Publication du rapport

x

Promotion et

diffusion du

rapport auprès

des

professionnels

des médias au

plan national

x x x x

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Syndicat National des Agents de la Presse privée de Côte d’ivoire (SYNAPPCI), a été créé le 25 août

1999. C’est le principal syndicat des travailleurs du secteur privé de la presse ivoirienne. Qu’il s’agisse

de la presse écrite, de l’audiovisuel ou de la presse électronique. Il se bat depuis une quinzaine d’année

pou l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres. On peut mettre à son actif toutes

les actions ayant abouti à la signature, en février 2008 d’une convention collective entre les promoteurs

d’entreprise de presse écrite et les travailleurs qu’il représente. Il a notamment conduit plusieurs projets,

notamment avec le soutien de partenaires comme le National Endowment for democraty, Open Society

Initiative for West Africa (OSIWA), Le Fonds de Soutien et Développement de la Presse, Friedrich

Ebert, UNIAFRICA, la Fédération Internationale Journaliste etc. Son siège est à Abidjan.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Au terme des élections le syndicat fera un rapport sur le nombre des incidents impliquant les journalistes

et un monitoring des écrits des journalistes ayant couvert les élections sera fait.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

La stratégie de communication prévoit des rencontres régulières avec la presse à chaque grande étape du

projet. Il y aura donc une conférence presse de lancement avec tous les partenaires impliqués au début du

projet. L’atelier de formation lui-même sera médiatisé, ainsi que le rapport qui en sortira. Il en sera de

même pour la campagne de diffusion et de promotion du rapport qui se fera essentiellement dans les

médias.

14

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Le syndicat national des agents de la presse privée de côte d’Ivoire (SYNAPPCI) a bénéficié en 2008

d’un financement de la fondation OSIWA pour former 40 journalistes à l’écriture journalistique en

période électorale. En 2010, il a bénéficié d’un autre financement de la fondation américaine NED pour

la vulgarisation de la convention collective. En décembre 2013, il a organisé avec le soutien de la

Fédération internationale des journalistes (FIJ) un séminaire de formation de 20 leaders syndicaux. Tous

ces partenaires ont toujours apprécié leur collaboration avec le SYNAPPCI.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Les rapports d’activité seront faits tous les quatre mois

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Hébergement (40USS x 4 nuits x 40 personnes) 6400

Restauration (30 USS x 4 jours x 40 personnes) 4800

Matériel de formation et location des auxiliaires pédagogiques

Kit de formation pour les 40 apprenants (bloc note, stylo, crayon, gomme,

photocopies des communications) Tableau, marqueur, eau,

400

Déplacement participants (40 USS x 40 personnes) 1600

Achat de deux ordinateurs portables Un des deux ordinateurs portables va servir au

coordonnateur du projet tout au long de sa durée. L’autre sera affecté au technicien

et va héberger le serveur et le logiciel pour la gestion des alertes. Ce technicien

aura donc besoin d’avoir ces ordinatrices 24h/24h pour être opérationnel en temps

réel. C’est la même chose pour le coordonnateur qui doit pouvoir centraliser et

sécuriser toutes informations relatives au projet.

1200

Mise en place d’un serveur + achat de dix téléphones portables les téléphones

portables sont nécessaires parce que tous les téléphones n’ont pas les paramètres

nécessaires pour l’utilisation d’internet. Or, il faut des téléphones dont les

proprétés permettent une utilisation facile d’internet. Ces téléphones seront

affectés aux points focaux dans les différentes zones qui auront été identifiées au

cours de l’atelier. Ils serviront donc d’outils de travail + abonnement internet

2000

Rédaction, promotion et diffusion du rapport Les frais prévus serviront d’abord à

prendre en charge le comité de rédaction du rapport de synthèse. Ensuite les frais

d’impression du rapport définitif et des affiches devant accompagner la campagne

de vulgarisation et enfin les frais de vulgarisation (frais de déplacement,

organisation des rencontres d’échanges, publication dans certains supports

spécifiques etc)

3400

Total PIDC USD 19,800

15

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Personnel (1 comptable, 1 secrétaire, 1 chauffeur) 5760

Coordonnateur 4800

Loyer + électricité +eau + téléphone + carburant 2800

Total USD 13,360

16

GHANA

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

ELABORATION DE MATERIELS DE

FORMATION DES JOURNALISTES AU

CHANGEMENT CLIMATIQUE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 GH/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

18 055 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut de communication

Université d’Afrique (AUCC) – Accra

(Ghana)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Bien que le changement climatique ait été reconnu comme un important sujet de préoccupation par

rapport au développement dans les pays en développement tel le Ghana, malheureusement la formation

des journalistes au sujet du changement climatique est insignifiante dans ce pays. Cet état des choses

peut être imputé à la déconnexion existant entre les professionnels qui oeuvrent dans les domaines du

changement climatique (scientifiques et décideurs de politiques idoines) et les personnes dont les

activités quotidiennes impactent sur/ou sont impactées par les effets du changement climatique

(journalistes et public en général). Des journalistes responsables de la communication publique sur ces

problèmes et sur d’autres liés au changement climatique ont montré leur incapacité/ou leur mauvaise

volonté à couvrir ce domaine pour les raisons suivantes : a) l’incompréhension des termes et

terminologies employés par les scientifiques pour exposer la problématique du changement climatique.

2) l’absence de motivations : les journalistes tiennent les reportages sur le changement climatique pour

peu utiles économiquement à leurs yeux dans la mesure où ces histoires ne rapportent pas les mêmes

sommes que d’autres sujets de culture populaire plus ‘excitants’. 3) le manque de formation pour doter

les journalistes d’outils adéquats pour de traitement d’évènements importants identifiés et présentés par

les scientifiques dans le langage de tous les jours que le consommateur lambda peut comprendre et

trouver intéressants. Il y a un besoin vital, pour le développement des médias en matière de changement

climatique, de former convenablement les journalistes à éduquer le peuple concernant les pratiques

environnementales durables. Pour aborder ce sujet, l’UACC a mis au point une formation relative au

changement climatique dispensée à ses étudiants de dernière année et aussi une session de formation de

deux-quatre semaines à l’intention des journalistes en activité sur le terrain. La visée globale de ces

cours est de former les journalistes au changement climatique en vue de les armer pour (à leur tour)

éduquer leurs communautés sur la nécessité de protéger et de soutenir la planète Terre pour garantir une

vie humaine de qualité. Il importe de former des gens à devenir des journalistes efficaces pour

contribuer au processus de communication à deux niveaux : (1) d’analyse pour donner sens et structurer

le flux incessant des données et (2) de présentation pour instiller les faits importants et pertinents dans

l’esprit des consommateurs.

17

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Dispenser une formation relative aux pratiques efficaces de communication sur le changement climatique aux journalistes, aux étudiants en communication pour le développement, et aux journalistes en activité sur le terrain.

3. ACTIVITÉS :

1. Un cours de six semaines.

2. Une session de 2-4 semaines – Revue des aspects pertinents et praticables du Manuel de l’UNESCO

de changement climatique à l’intention des journalistes.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Institut de communication de l’Université d’Afrique (AUCC) est une institution autonome privée qui

se consacre surtout à l’étude des médias et de la communication. Cet institut diplômant a admis la

première promotion de 60 étudiants en octobre 2002 au terme d’un accord de coopération avec l’Institut

de journalisme du Ghana. En 2007, l’Institut africain de journalisme et de communication a obtenu

l’homologation du Conseil national d’accréditation pour dispenser un enseignement de licence de quatre

ans sous l’égide de l’Université du Ghana à Legon et il est devenu l’Institut universitaire africain de

communication. A l’heure actuelle, l’Institut a introduit auprès du Conseil national d’accréditation une

demande d’extension de ses enseignements à des domaines complémentaires en vue de satisfaire les

demandes croissantes du pays. L’AUCC a tenu sa première cérémonie de remise de diplômes de licence

le 10 décembre 2011 au cours de laquelle l’institution a conféré le grade à sa toute première promotion

de 46 licenciés. L’occasion a par ailleurs été mise à profit pour remettre les certificats à la huitième

promotion de 33 étudiants. Les équipements numériques modernes de l’AUCC sont censés promouvoir

l’acquisition des connaissances par les étudiants à l’ère de l’information, y compris la connexion sans fil

à l’Internet, des bibliothèques numériques bien pourvues, des studios radio et photo, des laboratoires de

production vidéo et des amphithéâtres multimédia. La mission de l’AUCC est de préparer les débutants

de toutes les époques à devenir des découvreurs de problèmes innovants et des leaders éthiques dans les

domaines de la communication, des affaires et dans les secteurs adjacents par l’excellence dans

l’enseignement, la recherche, la collaboration interdisciplinaire au niveau local, régional et mondial dans

un cadre panafricain.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de formation (un an) – deux experts extérieurs : 50 $ l’heure x 3 heures/semaine

x 40 semaines x 2 12 000

Coordinateur 2 000

Equipement d’enregistrement vidéo @ 1 200 $/5 enregistreurs numériques @ 100 $ 1 700

Frais administratifs : acquisition, maintenance et ou modernisation des systèmes

d’information pour l’évaluation/acquisition d’entrées additionnelles en bibliothèque/

mise à jour des équipements de recherche

2 355

Total PIDC 18 055

18

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Equipements (pédagogiques)- Visites pratiques : transport et rafraîchissements à des

sites de changement climatique intéressants hors Accra, comme Aburi, Mampong, etc. 9 600

Projecteurs mobiles 1 500

Scanner 300

Photocopieuse 1 500

Fournitures, imprimantes (600 $), cartouches (400 $) 1 000

Rafraîchissements pour les participants (30 personnes par session @ 15 $) 450 par

session

Transport des participants 450 par

session

Total 14 700

19

NIGERIA

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DE CAPACITE DES

FEMMES JOURNALISTES

NIGERIANES EN MATIERE DE GENRE

ET DE LEADERSHIP

2.

NUMÉRO

IPDC/59 NG/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

19 870 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

L’Association des femmes journalistes du

Nigeria (NAWOJ). Plots 131, Cadastral

Zone,Center A, Jahi District, Abuja – FCT

Contact : Ifeyinwa Omowole

Présidente nationale

Tél : 08023139681 - 08184224814

Courriel : [email protected]

[email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Les postes de direction des entreprises médiatiques nigérianes sont majoritairement trustés par les

hommes et au sein des rédactions les décisions des lignes éditoriales sont tendancieusement machistes.

Un échantillon de dix journaux pris au hasard lors d’un atelier en 2014, a montré que 85 % des articles

traitaient de divers sujets masculins et les 15 % consacrés aux femmes concernaient pour l’essentiel des

femmes de gouvernement. Les recherches effectuées par diverses organisations de soutien aux médias

ont indiqué que les femmes comptent à peine 13 à 16 % de journalistes au Nigeria. Une analyse SWOT

(sigle anglais pour forces, faiblesses, opportunités et menaces) réalisée par NAWOJ en 2013 a montré

que les femmes occupent un petit pour cent de postes de décision dans les médias. La plupart de

femmes en activité dans les entreprises médiatiques ont bénéficié d’une faible voire d’aucune formation

journalistique en matière de genre et de leadership. C’est pourquoi elles se battent pour produire des

articles ayant sens, les sujets intéressant les femmes n’obtenant qu’une très faible couverture. Pour

résoudre ce problème, NAWOJ s’efforcera de mettre au point un programme de formation exhaustif et

inclusif pour renforcer les capacités des femmes de médias concernant le genre et les armer pour

accéder à des positions de direction. NAWOJ renforcera les compétences des entreprises de médias, les

femmes journalistes et les formations en matière de leadership au cours d’une formation pratique de

cinq jours de sensibilisation au genre, des stages dans institutions médiatiques du Nigeria et des

formations au leadership pour contribuer à réduire la prévalence des disparités de genres dans les

rédactions seront également aménagés.

20

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Acquisition par trente femmes journalistes venues des entreprises de médias des connaissances nécessaires pour travailler efficacement aux côtés de leurs collègues hommes et s’occuper de leurs communautés par de bons reportages concernant le genre par diffusion d’informations fondamentales pour le développement et l’implication des femmes, et pour diffuser ces informations pendant l’exécution et à l’issue de la formation.

3. ACTIVITÉS :

Elaboration des modules de formation :

Une session de formation intensive de cinq jours à l’intention de 30 femmes journalistes venues

d’entreprises de médias, pour garantir que les sujets intéressant les femmes soient davantage

traités dans les médias. Les journalistes recevront aussi de la formation en reportage sur le genre

et le leadership et bénéficieront des compétences en matière de gestion pour s’assurer que les

femmes journalistes soient en mesure d’accéder à des postes de direction dans les institutions

médiatiques.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Association des femmes journalistes du Nigeria (NAWOJ) a été créée en 1989 par un groupe de

femmes journalistes engagées qui constataient la nécessité d’une association basée sur le genre

susceptible de répondre aux désirs et aspirations des professionnelles dans le droit-fil de la tendance

mondiale à établir la parité en matière de genre dans le domaine du développement. Pour l’heure,

NAWOJ fonctionne dans le cadre des statuts de l’Union des journalistes du Nigeria (NUN). Elle s’est

constituée le 22 novembre 2005 comme organisation non gouvernementale agréée par la Commission

(d’agréation) des entités associatives (CAC) sous le numéro CAC/IT n° 19861.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES

APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Elaboration de modules de

formation

Consultant de développement des

modules 630

Gîte et couvert des participants 70 $ x 5 jours x 30 pers 10 500

Deux formateurs 150 $ x 5 jours 1 500

Matériels de formation 600

Local de formation 550 $ x 5 jours 2 750

Transport local 70 $ x 30 participants x 2 4 200

Transport local des formateurs 80 $ x 2 x 2 (A/R) 320

Total PIDC 19 870

21

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de personnel (cinq mois x 2 unités) 1 000

Coordinateur (cinq mois) 500

Frais de communication 250

Frais de transport local 350

Frais de location du projecteur 350

Connexion à l’Internet 200

Rapports du projet 350

Total 3 000

22

ETHIOPIE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

PROFESSIONALISATION DU

JOURNALISME TV, DU

DOCUMENTAIRE ET DE L’INDUSTRIE

DU FILM PAR LA FORMATION

2.

NUMÉRO IPDC/59 ET/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

20 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Blue Nile Film and Television Academy

Téléphone : +251 93009927

Courriel : [email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Ces deux dernières années, l’environnement médiatique éthiopien a connu un essor rapide en termes de

quantité de contenus locaux présentés dans les chaînes. Cependant la qualité de la production est

souvent en dessous des normes acceptables du fait de la médiocrité des compétences de la main

d’œuvre employée dans ce secteur. Ce constat est particulièrement vrai pour la télévision. L’absence

d’institutions de formation et de plateformes professionnelles suffisamment qualifiées est un défi et les

occasions de formation et de contacts internationaux sont très limitées. Les enquêtes effectuées dans ce

domaine montrent que la médiocrité des produits journalistiques audiovisuels à un impact négatif

progressif sur la consommation et la crédibilité de ces médias. Malgré ces défis, les récents

développements survenus en Ethiopie confirment que les professionnels des médias, en particulier dans

l’audiovisuel, s’efforcent, par leur résilience, à assurer un comportement et une persévérance

professionnels en dépit des défis lancés à leur sécurité et à la liberté d’expression. Le paysage socio-

économique éthiopien en mutation ces dernières années a donné naissance à une classe moyenne

éduquée qui exige des contenus TV locaux de qualité : les documentaires en langues locales sont

particulièrement sollicités. La production de ces documentaires en Ethiopie et le besoin de renforcement

des capacités des professionnels des médias pour assurer une production de qualité devraient garantir,

entre autres résultats, les normes de professionnalisation et du pluralisme médiatique nécessaires pour

faire le lien entre la liberté d’expression, le développement des médias, et le développement durable. Ils

doivent être renforcés tandis que l’Ethiopie se prépare à lancer son nouveau Plan de croissance et de

transformation (GTP 2015) qui comprend une libéralisation supplémentaire des entreprises médiatiques

(à la fois au niveau des ressources humaines et des contenus éditoriaux). L’industrie de la télévision

éthiopienne a vécu une transformation radicale quand les entreprises médiatiques gouvernementales ont

autorisé le contrôle préalable des vidéos numériques il y a quinze ans. En peu de temps, la quantité de

films documentaires produits sur place a augmenté spectaculairement. La réaction du public a été tout à

fait positive. Les gens faisaient la file devant les entreprises médiatiques pour voir les films faits dans

leur propre langue. Faisant main basse sur ce marché en croissance, des investisseurs privés ont

commencé à investir dans les salles de cinéma. A l’heure actuelle il y a environ 20 salles de cinémas

privées et 8 gouvernementales dans la seule Addis Abeba qui programment les plus de 200 films

réalisés chaque année. Au cours de la même période la télévision et l’agence radiophonique publique

23

(ETV) ont inauguré une politique offrant un temps d’antenne aux producteurs privés (indépendants).

ETV a aussi lancé deux nouvelles chaînes dont l’une est exclusivement réservée aux programmes et

spectacles produits par des réalisateurs indépendants. Le plan à court terme d’ETV comprenait aussi

sept autres chaînes. On ajouté récemment des chaînes satellitaires. A l’heure actuelle, il y a près de 65

émissions et spectacles indépendants diffusés sur la chaîne télévisée nationale et par les diffuseurs

satellitaires ; ce qui souligne le fait qu’il existe un marché pour ce contenu tant demandé. Les contenus

de ces émissions concernent l’éducation, l’information, les débats, les discussions sur divers sujets

sociaux et le divertissement. Il y a 250 entreprises de production de films et de contenus reconnues. En

dépit de la croissance irrésistible du nombre des entreprises locales de production et de diffusion,

presque toutes les productions souffrent de défauts graves qualitativement du fait du manque de

formation professionnelle. Bien que le secteur souffre de la pénurie de main d’oeuvre qualifiée dans

presque toutes les spécialités de la réalisation de films documentaires et de télévision, ce manque est

plus criant dans l’art et la direction de film, le cadrage, l’éclairage, le son et la production de

documentaires. La main d’œuvre employée dans la production locale de films et de TV n’a pas accès à

la formation professionnelle. Blue Nile Film et TV Academy, l’unique école professionnelle de

formation des journalistes de l’audiovisuel à la réalisation de films et de télévision, a des capacités

limitées d’admission, tout à fait insuffisantes pour répondre à une demande croissance.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Développement des capacités techniques et artistiques de 20 documentaristes de TV et d’une équipe de production de films, femmes et hommes, pour qu’ils soient en mesure de présenter des produits médiatiques de meilleure qualité.

3. ACTIVITÉS :

Formateurs internationaux qualifiés dans les principaux domaines identifiés.

Sélection de stagiaires activement engagés dans la production de film ou dans des productions

TV en cours dans des entreprises indépendantes de production télévisée et de films.

Formation adaptée équilibrant aspects théoriques et pratiques dans toutes les matières enseignées.

Obtention des équipements et des matériels nécessaires à la formation

Une semaine de formation à l’intention de 10 documentaristes, journalistes de TV et d’une

équipe de production de film (cinq femmes et cinq hommes) pour améliorer leurs compétences

en prises de vue et éclairage.

Une semaine de formation dix personnes des mêmes spécialités (cinq femmes et cinq hommes)

pour améliorer leurs compétences en prise de son.

Une semaine de formation pour dix spécialistes des mêmes domaines (cinq femmes et cinq

hommes) pour améliorer leurs compétences en art et métier de direction de film et de productions

télévisées.

Une semaine de formation pour dix documentaristes, journalistes de TV et producteurs de films

(cinq femmes et cinq hommes) pour améliorer leurs compétences en production.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Les formations seront dispensées par Blue Nile Film and Television Academy (BNFTA) l’unique école

professionnelle (de formation) de film et de télévision du pays créée en 2007 à Addis Abeba. Son

mandat est d’entretenir les connaissances et compétences de l’industrie éthiopienne du film et de TV par

une formation d’excellence dans ces domaines. L’enseignement classique de la BNFTA est une année

d’enseignement intense et orientée par la pratique de production de films et de programmes de TV.

L’école organise aussi de brèves sessions de formation adaptée pour divers groupes y compris

24

l’Université d’Addis Abeba. Elle forme chaque année 20 à 30 jeunes cinéastes qui sont très demandés et

immédiatement recrutés par les entreprises de production de films et de TV. Elle a trois formateurs à

plein temps, trois à temps partiel, deux assistants et trois personnels de gestion et d’administration. Par

sa collaboration avec diverses institutions culturelles et médiatiques et des ambassades, la BNFTA

accueille aussi des documentaristes internationaux comme enseignants visiteurs. A ses débuts, la

BNFTA a été financée pour l’essentiel par des fonds privés complétés par des donations pour

l’acquisition des équipements et matériels de base de formation fournies par des Lion’s Clubs et le fonds

Hubert Balles. A l’heure actuelle, la source de financement sont les frais de scolarité acquittés par les

stagiaires. Outre sa mission d’exposer les cinéastes, documentaristes et réalisateurs de télévision sur le

marché international du film et le réseau des professionnels de cette industrie, la BNFTA organise

chaque année un festival africain de cinéma appelé ‘Colours of the Nile International Film Festival’. Les

partenaires du festival (l’Alliance éthiopienne-française d’Addis Abeba, les instituts culturels italiens et

l’UNESCO) contribueront à la formation de diverses manières.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Billets d’avion et visas des formateurs internationaux 4 200

Per diem (gîte et couvert) des formateurs 4 400

Honoraires (4 formateurs x 150 $/jour x 7 jours) 4 200

Trois jours de location d’une console de mixage vidéo, avec accessoires 700

Cinq jours de location d’une console de mixage son, avec accessoires 900

Location de quatre caméscopes professionnels, avec accessoires 2 000

Location de quatre projecteurs LCD 200

Location de quatre ordinateurs portables 200

Repas et rafraîchissements de participants (40 stagiaires et 4 formateurs x 7 jours) 3 200

Total PIDC 20 000

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Transport local des stagiaires 500

Locaux de formation 1 500

Frais de personnel (7 mois x 2 personnes) 2 800

Coordinateur de la formation (7 mois) 2 000

Deux micros Sennheiser 600

Deux casques 50

Une perche de condensateur de micro 100

Un jeu d’éclairage ARRI 900

Trois PC IMac de montage avec logiciel de découpage professionnel 1 000

Deux moniteurs de démarrage 200

Frais de communication 300

Rapports du projet 400

Total 10 350

25

ETHIOPIE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

AMELIORATION DU LEADERSHIP ET

DE SAVOIR-FAIRE EN

PHOTOJOURNALISME DES FEMMES

JOURNALISTES

2.

NUMÉRO IPDC/59 ET/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

21 404 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Association des femmes de médias –

Femmes journalistes professionnelles

d’Ethiopie (EMWA)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

En Ethiopie, la place des femmes journalistes dans le secteur médiatique est faible par rapport à celle de

leurs collègues masculins. L’absence d’accession des femmes à des positions De direction dans leurs

entreprises médiatiques respectives est un défi grave pour le secteur des médias modernes d’Ethiopie.

Selon un rapport mondial sur la place des femmes dans les médias d’information et un rapport de fonds

consacré à la région Afrique de l’Est (2009), en Ethiopie, au Kenya et en Ouganda, seul environ un tiers

des fonctions de gestion et de direction sont aux mains des femmes dans la presse écrite et électronique.

De même, il y a un défi à relever par les photojournalistes en activité dans les agences de presse écrite

et télévisée s’agissant de l’organisation de la production de qualité dans les médias écrits et télévisés

faute de savoir-faire en photojournalisme. L’EMWA travaille en étroite collaboration avec les femmes

journalistes d’Ethiopie et a constaté que ces femmes en activité dans les médias écrits et télévisés sont

confrontées au manque de compétences en photojournalisme et que ces réalités concernant les médias

recueillent peu d’attention du public. Les (femmes) photojournalistes ne bénéficient pas des

connaissances numériques récentes de photographie et sont dès lors dans l’incapacité de contribuer

positivement au paysage médiatique moderne éthiopien.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcement des connaissances et savoir-faire de 20 femmes journalistes aguerries concernant les qualités de leadership pour en faire des femmes journalistes indépendantes et confiantes en elles en trois jours de formation et améliorer les compétences de 15 femmes journalistes de presse écrite et TV en connaissances de photojournalisme de base par une formation d’acquisition de connaissances techniques de cinq jours pour en faire des journalistes compétentes à même de réaliser des productions médiatiques numériques dans les entreprises privées de médias et dans les organes de médias de masse gouvernementaux des régions d’Addis Abeba, Amhara, Dirédaoua, Harrar, Oromia, Tigré et dans la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (SNNP) et ainsi améliorer leurs capacités professionnelles et la qualité de la production de leurs médias respectifs. 3. ACTIVITÉS :

26

Evaluation des connaissances, des attitudes et des pratiques (CAP) de femmes journalistes et

photojournalistes séniors avant l’entame des sessions de formation et à l’issue des programmes de

formation – évaluation pré et post-CAP.

Trois jours de formation et de partage d’expériences pour doter de qualités essentielles de leadership

à 20 femmes journalistes séniors actuellement en activité dans des entreprises médiatiques privées et

gouvernementales d’Addis Abeba, Amhara, Dirédaoua, Harar, Oromia, Tigré et dans la Région des

nations, nationalités et peuples du Sud de l’Ethiopie.

Cinq jours de formation technique en photojournalisme à l’intention de 15 photojournalistes femmes

employées dans des entreprises médiatiques privées et gouvernementales d’Addis Abeba, Amhara,

Dirédaoua, Harar, Oromia, Tigré et de la Région des nations, nationalités et peuples du sud de

l’Ethiopie.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Association de femmes de médias d’Ethiopie (EMWA) est une association non alignée et à but non

lucratif créée par des femmes journalistes éthiopiennes et des professionnelles de médias unanimes. Elle

a obtenu en 1999 son agrément du ministère de la Justice. Depuis cette date, forte de 250 membres

journalistes professionnelles, elle œuvre à la réalisation de ses objectifs d’améliorer les compétences des

professionnelles et des travailleuses de médias, de créer en Ethiopie des médias attentifs au genre et de

permettre aux femmes de détenir et de bénéficier des médias alternatifs et communautaires, par la mise

en oeuvre de divers projets et programmes. En collaboration avec différentes organisations

gouvernementales et non gouvernementales : Friedrich Ebert-Stiftung (Allemagne), l’agence officielle

norvégienne Fredkropset (FK), la Fondation Oak, le Projet mondial d’observation de la presse (GMMP),

l’UNICEF, des églises norvégiennes, Action Aid Ethiopie, British Council, l’ambassade des Etats-Unis,

Panos Ethiopie, Micronutrient Initiative, Federal Ethics and la Commission anti-corruption, et la Banque

commerciale d’Ethiopie. L’EMWA a par ailleurs une expérience positive de coopération avec

l’UNESCO dans un projet intitulé « Radio communautaire de femmes aux femmes : faire entendre la

voix des sans-voix ».

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Formation au leadership (formateurs, matériels pédagogiques, per diem, gîte, repas,

fournitures, location de véhicule, banderoles, transport local) 8 336

Formation au photojournalisme numérique (deux experts, location de quatre

ordinateurs et 4 caméras, etc. – idem ci-dessus) 13 068

Total PIDC 21 404

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

5 400

Frais de communication (téléphone, fax, Internet, etc.) 550

Transport local (location de véhicule) 1 500

Suivi et évaluation 750

Rapports du projet 250

Imprévus 500

Total 8 950

27

BURKINA FASO

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

« Renforcement des moyens de la Radio

Pengdwendé de Sabou en matériel numérique de

production et de diffusion de l’information dans

le cadre de la numérisation de la presse

audiovisuelle au Burkina Faso ».

2. NUMÉRO

IPDC/59 BF/01

3.

CATÉGORIE DES

INDICATEURS DE

DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

Catégorie N°1 : « un système de régulation

favorable à la liberté d’expression, au pluralisme

et à la diversité des médias ».

4. DOMAINE DE PRIORITÉ DU

PIDC

i) Promotion de la liberté d’expression et de la

liberté de la presse, de son pluralisme et de son

indépendance.

ii) innovation en vue de la convergence et de

l’intégration des médias traditionnels et des

nouvelles formes de communication.

5.

PORTEE

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Renouvellement du matériel de la Radio

Appui à la formation

7. COÛT TOTAL DU PROJET 35 641,31 USD

8. MONTANT DEMANDÉ AU

PIDC 25 724,00 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Association Pengdwendé ; 01BP: 3411 Ouaga 01,

Tél. : (+226) 50 48 18 58,

e-mail : [email protected]

Georgette KOALA, Promotrice de la radio,

Tél. : (00226) 70 25 35 50,

e-mail : [email protected]

Patrick KOALA, Coordonnateur de l’association

Tél. : (00226)70279227/ 64 63 62 20

e-mail : [email protected]

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE Bureau de l’UNESCO Burkina Faso

11.

LOCALISATION

Commune rurale de Sabou / Province du

Boulkiemdé / Région du Centre Ouest / Burkina

Faso, située à une centaine de km de la capitale

Ouagadougou.

28

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Patrick KOALA, Coordonnateur de l’Association

Pengdwendé

Revu par Jean Pierre ILboudo, conseiller régional

pour la communication et l’information

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Burkina Faso est pays de l’Afrique de l’Ouest dont l’histoire politique est faite d’alternance de

régimes démocratiques avec des régimes d’exception. En 1991 le pays s’est doté d’une constitution qui

marque le retour à la démocratie et consacre la liberté d’opinion et de presse comme étant un des piliers

de l’édifice démocratique. L’environnement politique étant donc favorable à la liberté de presse et

d’expression, un code de l’information a été adopté en 1993. Dès lors, l’on a assisté à un boom

médiatique qui a donné lieu à la création de nombreux organes de presse écrite et audiovisuelle privés.

Aujourd’hui l’espace médiatique est animé par les organes suivants : en presse écrite, on dénombre cinq

(05) quotidiens, dix (10) hebdomadaires, treize (13) mensuels, quatre (04) bimensuels, un (1) bimestriel

et dix-huit (18) presses en ligne1. En presse audio, on dénombre quarante-sept (47) radios

Associatives/communautaires, quarante et une (41) radios commerciales, trente-neuf (39) radios

confessionnelles, six (06) radios communales, treize (13) radios publiques, quatre (04) radios

internationales. En presse audio-visuelle, on dénombre quatorze (14) chaines de télévisions

commerciales, une (01) Associative/communautaire, six (06) confessionnelles et une (01) chaine de télé

publique.

C’est dans ce sillage que la Radio Pengdwendé de Sabou a vu le jour le 26Mai 2006 dont la mission est

de contribuer par le biais de l’information, de la sensibilisation, de la formation et de l’appui

accompagnement à l’autopromotion des groupes à la base. De par sa vocation de radio

communautaire, elle occupe une place de choix dans l’espace médiatique. Elle correspond à peu près à

l’idéal de la radio de développement, dans un contexte national marqué par la pauvreté qui touche une

grande partie de la population. Cependant, dû à son statut de radio communautaire, la Radio

Pengdwendé ne fait pas de la publicité et est à cet effet limitée en termes de diversification de ses

sources de financement. Elle dépend pour beaucoup des financements des Partenaires Techniques et

Financiers (PTF) et de la subvention de l’Etat pour dérouler son programme. Aujourd’hui, avec

l’avènement du numérique la nécessité s’impose pour elle de se conformer aux exigences de l’évolution

des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) afin de mieux répondre aux attentes

des populations rurales dont elle est leur porte-parole. Du reste, la radio Pengdwendé utilise jusqu’à ce

jour du matériel analogique pour la production et la diffusion de l’information. Les problèmes qu’elle

rencontre sont, entre autres, la difficulté de trouver les pièces de rechange, la mauvaise qualité sonore

des émissions, relevée à plusieurs reprises par les auditeurs, la difficulté de conservation et d’archivage

des produits bande/cassette. La numérisation du matériel souhaitée à travers le présent projet répond aux

normes de qualité requises dans les réseaux de diffusion professionnels, ce qui augmente éventuellement

les supports de diffusion possibles (CD, clé PM3, etc..), élargit le public susceptible d’être touché.

L’archivage semble également mieux garanti. En plus, le processus de décentralisation aidant, la

tendance communautaire se répandant, on devrait se tourner vers un appareillage plus léger,

transportable. Par ailleurs, une installation numérique est un atout qui facilitera l’intégration de

l’informatique et de l’usage de l’internet même en milieu rural, ce qui signifie que le recours au

numérique est un gage de meilleure qualité pour les productions. Au regard donc de toutes ces

1 Rapport CSC 2013

29

exigences, l’Association Pengdwendé, souhaiterait à travers ce projet renforcer les moyens de la Radio

Pengdwendé de Sabou en matériel numérique de production et de diffusion de l’information dans le

cadre de la numérisation de la presse audiovisuelle au Burkina Faso. C’est dans cette optique que le

présent projet est soumis auprès de l’UNESCO qui est l’un des Partenaires Techniques et Financier, afin

de solliciter son appui pour l’équipement de ladite radio en matériels numériques.

Description du groupe cible

Le groupe cible du projet est composé de l’ensemble des couches sociales de la zone de couverture de

la Radio. Elle est composée de 1.186 566 habitants dont : 639.741 femmes 546 825 hommes et 501.624

jeunes et 20 clubs d’écoute.

2. OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT

L’objectif de développement du projet correspond à la catégorie 5 des indicateurs de développement

des médias de l’UNESCO. « Des infrastructures suffisantes pour appuyer l’indépendance et le

pluralisme des médias : le secteur médiatique est caractérisé par des niveaux élevés d’accès pour le

public, y compris pour les groupes marginaux, et par l’utilisation efficace de techniques de collecte et

de diffusion de l’information et de l'actualité ». L’objectif de développement du projet est de

« contribuer à un développement endogène et durable des communautés locales à travers la

production et la diffusion d’émission de sensibilisation et de partage d’expérience sur des questions

et les préoccupations qui sont les leurs ».

3. OBJECTIF IMMÉDIAT :

L’objectif immédiat est de « disposer d’une station de radio communautaire autonome, performante et

moderne, et d’un personnel capable de collecter et de diffuser l’information dans les bonnes

conditions au profit de toutes les couches sociales des populations bénéficiaires et aussi d’initier des

membres des communautés bénéficiaires à la libre expression au partage et l’accès à la

connaissance ».

4. RÉSULTS ATTENDUS

a. Le studio de la Radio Pengdwendé est réaménagé et équipé en matériel de production et de

diffusion numérique répondant aux normes internationales,

b. Les capacités du personnel de la radio (04) journalistes (02) techniciens (03) animateurs (il s’agit

de 02 femmes sur les 03 animateurs) et les membres de 20 Clubs d’écoute sont renforcées,

c. Les bénéficiaires se sont plus impliqués dans la vie et les activités de la radio par l’intermédiaire

et le dynamisme des clubs d’écoute et du groupe des fidèles auditeurs qui sont présents dans

chaque village.

5. ACTIVITÉS

a. Réfectionner le studio de la Radio Pengdwendé de Sabou afin d’installer le matériel numérique

b. Equiper la Radio Pengdwendé de Sabou en matériel de production et de diffusion numérique

afin qu’elle puisse réponde aux normes internationales.

c. Renforcer les capacités techniques de (04) journalistes (02) techniciens (03) animateurs (dont 02

femmes) et les membres de 20 Clubs d’écoute sont renforcées, en 72 heures de formation afin de

les outiller des connaissances nécessaires pour l’utilisation du matériel numérique

d. Redynamiser et renforcer les capacités des membres des 20 Clubs d’écoute de la Radio en 72

heures de formation afin qu’ils s’approprient les activités et les émissions de la radio.

30

6. INVESTISSEMENTS

Les investissements seront basés essentiellement sur trois volets à savoir, la formation, la réfection du

studio de la radio et les équipements.

-Les équipements de la radio comprennent :

un émetteur exciteur plus ampli de 500W permettant d’augmenter la couverture de la station de

30 km,

une console de mixage oxygène 12 potentiomètres, 6 entrées numériques AEST/EBU, 4 entrées

symétrique niveau micro+ insert programme SUB, BUS, auxiliaire, CUE,

2 modules téléphoniques port série Rs232, configuration des canaux, EQ et GPIO d’entrée et de

sortie permettant traitement du son,

02 enregistreurs numériques Tascam DR-05 permettant de faire des reportages,

2 casques reportage permettant de surveiller la qualité du son sur le terrain,

01 Insert téléphone hybride Axel Technology permettant de gérer l’interactivité téléphonique lors

des émissions,

01 Enregistreur numérique Olympus facilitant le reportage sur le terrain,

01 micro casque permettant de capter le retour à l’antenne,

01 tuner AM/FM,

01 Traiteur de son adobe audition permettant de traiter le son :

o 01 mémoire 4 Go,

o DDR2 800 disque dur, 1TB,

o système d’exploitation windows8,

o logiciel de production adobe audition,

o onduleur de protection 600V,

o logiciel de diffusion, traitement acoustique d’un studio permettant de réaliser des

émissions interactives en direct dans le cadre des programmes permanents de la station,

01 paratonnerre permettant de protéger les équipements de la radio contre les tonnerres/orages et

les intempéries.

L’ensemble de ces équipements seront conservés par la station de radio à l'issue du projet afin de

poursuivre les émissions interactives au-delà de la durée du projet et aussi pérenniser son

fonctionnement

- La Réfection du studio de la Radio Pengdwendé : les dépenses de la réfection sont prises en charge

par la Radio Pengdwendé

- Recrutement de (02) formateurs capables d’enseigner à des producteurs de radio les techniques de la

production numérique.

7. PLAN DE TRAVAIL :

Activités Période

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Recrutement des instructeurs/formateurs

Identification du/des fournisseurs pour l’équipement

Acquisition et installation de l’équipement

Préparation des matériels pédagogiques

Formation du personnel de la radio sur les techniques de

manipulation du matériel

Formation des clubs d’écoute sur les techniques

31

d’appropriation des émissions

Démarrage de la production d’émissions

8. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Association PENGDWENDE, promotrice de la Radio Pengdewendé de Sabou est une association de

droit burkinabé à but non lucratif officiellement reconnue le 12/03/93 sous le récépissé N° 93-

0049/MAT/SG/DGAT/DLPAJ. Elle acquiert le statut d’ONG de développement en avril 2002 sous

l’attestation N° 2002-00068/MEF/SG/DG-COOP/BSONG (actuelle DSONG). Sa persévérance dans ses

efforts soutenus a été récompensée en décembre 2003 en qualité de Chevalier de l’Ordre du Mérite

Burkinabé avec agrafe « Action sociale ». En décembre 2011, elle a été décorée par le Conseil

Supérieure de la Communication comme Chevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabé avec « agrafe

communication ».Le siège social est situé à Ouagadougou, à l’adresse suivante : Avenue Houari

Boumediene Rue5-183; 01BP : 3411 Ouagadougou 01,

Tél. (00226)50481858,Courriel :[email protected]. Une antenne régionale est située à

Sabou dans la Province du Boulkiemdé, Région du Centre Ouest. Tél:(00226)50445540. Le 26 Mai

2006, elle inaugurait sa radio qui porte son nom à Sabou (Radio Pengdwendé). La Radio Pengdwendé de

Sabou est une radio communautaire qui émet sur la fréquence 97.4 FM dans Commune rurale de Sabou

et dont le code qui fait office d’autorisation d’émission est IFU N°00001055B. La Radio Pengdwendé

est dirigée depuis sa création par Madame Georgette KOALA/NAZE et à ce jour elle emploie 04

journalistes 03 animateurs et 02 techniciens dont le niveau des études est entre le brevet d’étude du

premier cycle BEPC et la licence en communication.

De nos jours, l’Association PENGDWENDE regroupe 68 groupements villageois féminins, masculins et

mixtes. Son membership est estimé à environ 12167 personnes composé de 3685 hommes (soit 30,29%)

et 8481femmes (soit 69,71%). Pour le financement de ses activités, l’Association bénéficie de l’appui de

structures étatiques comme le Ministère de la santé, le Ministère de l’environnement, et le Ministère de

l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale à travers des protocoles de collaboration et de prestations

de service pour les campagnes de sensibilisation. En plus, elle a bénéficié d’un financement de

l’AMARC pendant 03 ans (2009-2011). L’association appui aussi les ONGs et Association de

développement dans le cadre de la couverture médiatique de leurs activités. Aujourd’hui, la Radio

Pengdwendé est membre l’AMARC depuis 2008 dont elle le point focal au Burkina Faso. Le tableau

suivant présente le récapitulatif des financements reçus durant les trois (03) dernières années:

Titre Projet/Programme conçus et

exécutés Source de financement

Déb

ut Fin

Montant

(F CFA)

Plan d’action 2014

Secrétariat Permanent du

Conseil National de Lutte

contre le Sida et les IST

(SP CNLS-IST)

En cours 7 500 000

Projet d’éducation environnementale

dans la Commune rurale de Sabou

Pré-FIE (Fonds d’Intervention

pour l’Environnement)/PASF En cours 8 986 005

Plan d’action 2014 PADS/FDC-BF En cours

13 019

060

Plan d’action 2013

Secrétariat Permanent du

Conseil National de Lutte

contre le Sida et les IST

(SP CNLS-IST)

2013 - 7 500 000

Soutien alimentaire aux Veuves et Fonds de Soutien aux Malades 2013 - 500 000

32

OEV du SIDA et Orphelins du Sida (FSMOS)

/ Secrétariat Permanent du

Conseil National de Lutte

contre le Sida et les IST

(SP CNLS-IST)

Activités de sensibilisation pour le

dépistage et la chirurgie du trichiasis

dans la District sanitaire de

Koudougou

Helen Keller International

(HKI) 2013 2014 836 257

Prise en charge alimentaire des

PVVIH à Sabou

AIDSETI Burkina (AIDS

Empowerment and Treatment

International)

2012

En

cour

s

11 346

750

Action de récupération de déchets

plastiques

Fonds Mondial pour les

Femmes

(Grant request 09-39444)

2011 2012 2 500 000

Plan d’action 2013 PADS/FDC 2013 12 297

380

Plan d’action 2012 PADS/FDC 2012 8 668 280

Plan d’action 2011 PADS/FDC 2011 10 654

740

Inforoutes/paroles de femmes AMARC 2010 2011 7 870 708

Projet « la radio communautaire pour

la promotion du développement et la

bonne gouvernance en Afrique »

AMARC 2009 2011 7 200 000

9. VIABILITÉ A LONG TERME

Pour la pérennité des résultats du PIDC, la Radio Pengdwendé va d’abord assurer la formation du

personnel d’antenne (animateurs, journalistes et techniciens) à l’utilisation des nouveaux équipements

notamment la console de mixage, les inserts téléphoniques pour une plus grande interactivité avec les

auditeurs et les appareils de reportage. Ce personnel sera ensuite formé à l’utilisation du logiciel de

traitement de son (Adobe Audition) et du logiciel de lecture des éléments numériques en diffusion

(Raduga). La maîtrise de ces éléments et l’application d’une règle de conduite dans le studio permettront

une gestion des nouveaux équipements. La Radio Pengdwendé étant une radio communautaire donc

n’ayant pas le droit de faire de la production commerciale, a mis en place une approche stratégique basée

sur la formation du personnel en méthode de témoignages oraux des populations des zones couvertes par

nos programmes. Ces formations portent également sur les techniques d’animation en milieu

communautaire notamment sur la collecte des préoccupations, l’histoire des patronymes et les différentes

cultures de la zone de couverture. Toute chose qui renforce le taux d’audimat dans les communes

concernées. Ces formations vont être accentuées dans le cadre de la pérennisation de ce projet. Et

toujours dans le cadre de ce projet, une formation sera organisée sur la recherche de financement et la

gestion de radio communautaires au Burkina. D’où le renforcement du partenariat au niveau national et

international avec les partenaires de l’association et aussi les communes rurales couverte par la radio.

10. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION

La mise en œuvre des activités fera l’objet d’un suivi conjoint entre le Bureau de l’UNESCO et

l’Association Pengdwendé. Par ailleurs, le suivi du projet et la stratégie de communication seront assurés

par l’Association Média Vert qui est une Association de journalistes professionnels à même de garantir

33

un bon suivi. Les activités de formation, de même que l’équipement bénéficieront d’une couverture

médiatique afin de rendre visible les activités du projet. Du reste, une stratégie de communication sera

élaborée pour désigner les activités à rendre publiques avant ou pendant leur exécution, ainsi qu’après

l’achèvement du projet.

11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES

Au regard des moyens financiers actuels de l’association, nous n’avons pas pu faire une étude

d’évaluation pour le présent projet.

12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

L’Association Pengdwendé s’engage à présenter tous les quatre mois au Bureau hors siège de

l’UNESCO concerné un rapport sur le déroulement des activités du projet, ainsi qu’un rapport final

exhaustif faisant apparaître le degré auquel l’objectif immédiat aura été atteint. Le Coordonnateur de

l’association, Monsieur Koala Patrick sera la personne chargée d’élaborer et de présenter les rapports.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Les activités préparatoires réalisées préalablement à la soumission du projet au PIDC sont entre

autres la commande de trois factures proformas : proforma des devis pour l’équipement,

proforma des devis pour la formation et proforma des devis pour la réfection du studio de la

radio.

Nous avons également sollicité l’aide d’un prestataire (journaliste communicateur) pour le

montage du projet,

Nous avons demandé une aide auprès de l’Etat pour le fonctionnement de la radio (Premier

Ministère).

Un article de news sur le projet soutenu par le PIDC sera produit.

D . B U D G E T

B U D G E T C O N C E R N A N T L E S A P P O R T S D U P I D C

( e n d o l l a r s d e s E t a t s - U n i s )

Equiper la Radio Pengdwendé de Sabou en matériel de production et de diffusion numérique

afin

qu’elle puisse réponde aux normes internationales

- 01 émetteur exciteur plus ampli de 500W 9 000,00

- 01console de mixage oxygène 12 potentiomètre, 6 entrées numériques

AEST/EBU 4 entrées symétrique niveau micro+ insert programme SUB,

BUS, auxiliaire, CUE, 2 module téléphonique port série Rs232, configuration

des canaux, EQ et GPIO d’entrée et de sortie. 5 000,00

- 02 enregistreurs numériques Tascam DR-05 440,00

- 02 casques reporters 80,00

- 01 Insert téléphone hybride Axel Technology 360,00

- 01 Enregistreur numérique Olympus 160,00

- 01 paratonnerre 300,00

- 01 micro casque 40,00

34

- 01 tuner AM/FM 640,00

- 01 Traiteur de son + ordinateur complet, possesseur intel ; 01 mémoire 4 GO

DDR2 800 disque dur ; 1TB, système d’exploitation windows8, logiciel de

production adobe audition onduleur de protection 600V, logiciel de

diffusion, traitement acoustique d’un studio 5 400,00

TOTAL équipement 21 420,00$

Renforcement de capacités technique du personnel de la radio et des clubs d’écoute

(22 Pers : dont 09 agents de radio 03 Personnel de l’Association 10 responsables de clubs de d’écoute)

- Honoraire pour 02 consultants formateurs 06 jours : 135 USD X 06 jours X02

pers 1 620,00

- Achat de fourniture (calepin, stylos, rame de papier) X 2 200,00

- Location de la salle (06 jours) 600,00

- Location d’un projecteur pour 06 jours 300,00

- Pause-café pour 22 pers x(2500) x 06 jours 660,00

- Pause déjeuné 22 pers x(3500) x 06 jours 924,00

Total PIDC 4 304,00$

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Réfectionner le studio de la Radio Pengdwendé afin d’y installer le matériel numérique

- Elévation du mur 1618,4

- Enduit 950

- Cadre vitré avec grille de protection 1,20 x 1,20 760

- Prote vitrée 1,20 x 2,20 300

- Porte iso plane 0,80 x 220 240

- Faux-plafond en contre-plaqué 5 mm 1375,36

- Carreau de sol 0,30 X 0,30 2280

- Peinture fom sur mur et faux plafond 1608,75

- Peinture à huile pour ouverture métallique 163,2

- Tôle alu zinc 621,6

Total 9 917,31$

NB : les coûts en dollars ont été convertis sur la base de 500FCFA/DOLLARS

35

MALI

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

« JOURNALISME ET CITOYENNETE »

2.

NUMÉRO

IPDC/59 ML/01

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

Les médias comme plateforme pour un débat

démocratique.

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Promotion de la liberté d’expression et de la liberté

de la presse

5.

SCOPE

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE Equipement

Aide à la formation

Renforcement Institutionnel

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

19,687 USD

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

16,760 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Tahirou Coulibaly, Directeur par Interim, Radio

Communautaire Belekan de Kati, Kati Noumorila,

BP. 133A; Email: [email protected]; Site web:

radiobelekan.net; Tel. +223 21272884

10. MAÎTRE D’ŒUVRE BUREAU REGIONAL DE L'UNESCO POUR L’AFRIQUE

DE L’OUEST

11.

LOCALISATION

Radio Communautaire Belekan de Kati, Immeuble

Seriba Sidibe, Kati Noumorila, BP. 133A

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Jean-Pierre Ilboudo, Conseiller Régional pour la

communication et l’ Information, UNESCO/Dakar

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La crise politico-militaire au Mali a eu notamment pour effet non seulement d’exacerber les violations

des droits humains observés dans le pays mais aussi, d’accroître les tensions entre les différentes

communautés constituant la population malienne. Celle-ci a eu une certaine influence négative sur

l’esprit civique étant entendu que la conscience d’être un sujet membre d’un Etat, lui donne des droits

36

civils et politiques mais aussi exige de ce dernier des devoirs civiques. La citoyenneté est une

composante essentielle du lien social. Cette cohésion sociale est en train de s’effriter et, représente un

sujet de préoccupation pour les autorités politiques et administratives mais aussi pour les citoyens. La

couche la plus vulnérable étant les jeunes. C’est l’égalité des droits et des devoirs associée à la

citoyenneté qui fonde la cohésion sociale dans les sociétés démocratiques modernes. Dotée cette couche

vulnérable de la société de connaissance et de savoir-faire dans le domaine de la citoyenneté et de la

liberté d’expression afin dans le but de promouvoir la cohésion sociale fait partie des mesures

d’accompagnement à mettre en œuvre dans le processus de gestion post-conflit.

Afin de contribuer au processus de gestion post-conflit que, le projet « journalisme et citoyenneté » initié

par la Radio Communautaire Belekan trouve sa justification. Il s’agit d’un projet qui, abordera les

questions de citoyenneté et de droits humains à travers le recours aux TIC, et dont les premiers

bénéficiaires seront les jeunes, catégorie de la population malienne qui se distingue non seulement par

son nombre (60 % des Maliens ont moins de 60 ans) mais aussi par son désir d’engagement. Au final,

c’est la cohésion sociale qui sera renforcée en fédérant non seulement les jeunes mais aussi leurs

communautés (bénéficiaires secondaires) autour des valeurs et principes de citoyenneté et de droits

humains.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE : 20 jeunes garçons et filles âgés de 15 à 17 ans et scolarisés dans les écoles de Kati. Les objectifs sont de

développer leurs connaissances en matière de citoyenneté, de les former à l’utilisation d’outils

audiovisuels et des TIC, et ainsi promouvoir l’émancipation individuelle et collective de ces jeunes à

travers une réflexion personnelle et contextualisée, principalement sur les droits humains et la liberté de

la presse, composantes essentielles de la citoyenneté. 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Promouvoir la cohésion sociale en impliquant les jeunes et leur environnement immédiat à la défense

des principes de citoyenneté et de droits humains à travers l’usage des TIC. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT : Inciter les jeunes au métier de journaliste et développer leurs connaissances et celles de leurs

communautés en matière de citoyenneté et de droits humains à travers les instruments et outils de

d’information et de communication. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :

a) Les Connaissances de vingt (20) jeunes en matière de citoyenneté, de droits humains et de liberté

de la presse sont acquises et développées à partir des expériences individuelles et des contextes

personnels ;

b) Vingt (20) jeunes garçons et filles sont formés et maitrisent les outils et instruments

d’information et de communication notamment dans les thématiques telles que les droits et les

devoirs des citoyens, la paix et le dialogue, la santé, les droits de la femme et l’éducation.

c) Six (6) reportages sont réalisés par les jeunes sur les thématiques des droits humains, la

citoyenneté et la liberté de presse.

37

6. ACTIVITÉS :

Organiser des réunions avec les différents partenaires et la société civile afin de partager les

problématiques en matière de citoyenneté et de droits humains spécifiques au Mali, et

d’échanger sur l’organisation ainsi que les contenus et la structure de l’atelier « Journalisme

et citoyenneté » ;

Réaliser un atelier de 15 jours sur le journalisme et citoyenneté à l’intention de 20 jeunes (de

15 à 17 ans, 10 garçons et 10 filles) ;

Organiser des séries de reportage sur les droits humains, citoyenneté, et la liberté de presse ;

Organiser des séances publiques de diffusion des reportages réalisés par les élèves et

illustrant leur propre interprétation de quatre thématiques relatifs aux droits humains : la

scolarisation et l'insertion professionnelle des déplacés du Nord à de Kati ; la santé ; la paix

7. INVESTISSEMENTS :

Deux (2) formateurs pour la formation des jeunes sur le journalisme, la citoyenneté et droits humains.

Dix (10) ordinateurs portable Sony SVF1521E2EW 15,6" dotés de kit son (munis haut parleur et cartes son) pour montage des reportages (Traitement et mixage)

Cinq (5) Caméras Vidéo EOS 70D 18-55 KIT W/55 250 STM LENS AND ACCESSORD KIT pour la realisation de reportages.

Un (01)Vidéo Projecteur EB-SO3 pour la projection des produits de reportages Dix (10) Dictaphone Numérique - 2 Go - USB - Lecteur Micro SD - MP3/WMA/AAC -

Argent - ICD-UX532. Mémoire 2 Go; Enregistrement jusqu'à 536 h; Enregistrement mp3 pour l’enregistrement des réportages.

Un (1) Appareil de sonorisation complet composé d’un amplis Max-A800w, 2 Boomer dont chacun doté 2 hauts parleurs Titanic-1000w, 1Micro Sans fil Auja et recepteur, une petite table de mixage AEV 6pistes.

Deux (2) Tableaux Chevalet pour la formation des stagiaires Ces équipements Acquis resteront à la disposition de la radio pour la pérennisation des

activités du programme. Il a été envisagé que Kalan Kanu puisse bénéficier d’une partie du matériel à la fin du projet pour continuer les activités du même type.

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS /

MOIS

1 2 3 4 5 6 7 8 9 1

0

1

1

1

2 Organiser des réunions avec les partenaires et la société civile

Formation sur la

citoyenneté et droits

humains

Formation sur le journalisme et la liberté de presse

Reportages

38

Séances publiques

de diffusion

Rapportage

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le projet sera exécuté par la Radio Communautaire Belekan de Kati, créée en avril 1999 par arrêté

Interministériel n° 99-0737/MC-MATS du 06 Avril 1999. Elle a cinq organes de décision qui sont :

l’Assemblée Générale, le Comité de sages, le Comité de Gestion, le Bureau exécutif et la Coordination

Locale. Dirigée par une Directrice, la Radio compte actuellement cinq membres permanents et une

vingtaine de bénévoles. Elle est membre de l’AMARC Mondiale, l’URTEL, etc.

La radio Bèlèkan de Kati a bénéficié d'un premier financement du PIDC sur « Les conséquences

négatives de l’inégalité du travail sur la santé des femmes dans le cercle de Kati » qui a été réalisé en

2007. Elle a aussi bénéficié, dans le cadre du projet Plan Afrique du Ministère français des affaires

étrangères de la France d’un appui en Management et diagnostic institutionnel de la radio.

Dans l’exécution, Kalan Kanu « l’amour de l’apprentissage » créé en 2012 sera le partenaire privilégié

dans la formation des jeunes car celui-ci possède une expérience avéré dans ce domaine. Kalan Kanu est

aussi membre de la Plate-forme Conseil Inter Communautaire Citoyen Malien.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Le partenariat Radio Belekan et Kalan Kanu, deux structures respectivement, de communication et de

formation des jeunes dans le domaine de la citoyenneté assureront après la fin du projet le suivi et la

poursuite de la formation des jeunes. Dotées d’une expérience solide dans leur domaine respectif et fort

de la disponibilité des équipements mis à leur disposition par le projet, elles pourront jouer pleinement

leur rôle et transmettre leur savoir-faire dans le cadre de la pérennisation du projet.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

Le suivi-évaluation sera coordonné par un comité de pilotage composé de la Directrice de la radio du

Directeur de Kalan Kanu. Au niveau externe, une visite de terrain sera programmée par trimestre avec le

Bureau local de l’UNESCO et le Centre d’Animation Pédagogique.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

L’évaluation de l’émission sur la citoyenneté animée par la Radio Bèlèkan destinée aux jeunes effectuée

dans le cadre de la mise en place de la nouvelle grille 2014 a fait ressortir le besoin de renforcement de

capacités de cette couche cible dans le domaine des droits humaines, la citoyenneté, et la liberté de

presse.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Les trois rapports (tous les quatre mois) sur le déroulement des activités du projet ainsi que le rapport

final seront préparés et présentés par Tahirou Coulibaly, Directeur par intérim de la Radio. La partie

visibilité se fera à travers des articles news sur l’activité pour le site de l’UNESCO en plus de photos.

39

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

INVESTISSEMENTS 15, 560

Ordinateurs portable (10 X 900 USD) 9, 000

Cameras videos (5 x 600 USD) 3, 000

Projecteur Vidéo & accessories (1 x 600 USD) 600

Enregistreurs numériques (10 x 160 USD) 1, 600

Kit Sonorisation (1 x 1200 USD) 1, 200

Chevalet (1 x 80 USD) 160

ACTIVITES (Formation Jeunes) 1, 200

Honoraire Formateur Citoyenneté et droits humains (1pers x 5jrs x 80 USD) 400

Honoraire Formateur Journalisme & Liberté de presse (1pers x 10jrs x 80

USD) 800

Total PIDC 16, 760 USD

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

ACTIVITES 2, 777.50

Formation Jeunes (20pers sur 15jrs) 2, 217.50

Restauration (25pers x 15jrs x 2,5 USD) 937.00

Transport Stagaires (20pers x 15jrs x 4,00 USD) 1, 200.00

Rafraichissement (Forfait) 80.00

Transport Reportage (20jeunes sur 3mois) 360

Droit Humain (2grpes x10pers x 6,00 USD) 120

Citoyenneté (2grpes x10pers x 6,00 USD) 120

Liberté de presse (2grpes x10pers x 6,00 USD) 120

Séance de diffusion 200

Rafraichissement (2séances x 100 USD) 200

SECRETARIAT/REPRODUCTION DOCUMENTS 150

Total 2, 927 USD

40

MALI

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

APPUI A LA CREATION DE L’ECOLE

SUPERIEURE DE JOURNALISME ET

DES SCIENCES DE LA

COMMUNICATION DU MALI

2.

NUMÉRO

IPDC/59 ML/02

3.

CATÉGORIE DE MÉDIAS

Catégorie 4 : Développement des capacités

professionnelles et soutien aux institutions

en vue du renforcement de la liberté

d’expression, du pluralisme et de la

diversité

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement des ressources humaines

5.

SCOPE (NATIONALE, REGIONALE,

INTERREGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipement et renforcement de la capacité

institutionnelle

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

USD 115 570

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

USD 39 760

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Ecole supérieure de journalisme et des

sciences de la communication du Mali

(ESJSC) Contact : M. Diomansi Bomboté,

Administrateur du projet : Tél. : 78 98 64

73

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Ministère de l’Enseignement supérieur et

de la Recherche scientifique / Ecole

Supérieure de journalisme et des sciences

de la communication du Mali

11.

LOCALISATION

Complexe universitaire de Bamako

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Bureaux UNESCO de Bamako et Dakar :

Jean-Pierre Ilboudo , conseiller régional/

CI

Diomansi Bomboté, Administrateur du

projet

41

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Mali est un pays ayant une superficie de 1 204 000 km2 et une population estimée à 16 000.000

habitants avec une écrasante population rurale. Le français est la langue officielle. C’est aussi la

principale langue d’éducation. Cependant, des efforts importants sont consentis pour encourager

l’alphabétisation dans les principales langues nationales comme le bambara, le peulh, le soninké,

l’arabe, le tamasheq, le sonrhaï.

La Mali a connu une grave crise politique et sécuritaire à partir de janvier 2012 ayant plongé le pays

dans une crise aux conséquences économiques, politiques, humaines d’une extrême gravité. Les

conséquences ont affecté profondément le développement et le pays peut être considéré comme étant

convalescent. Les principaux secteurs de l’économie se remettent doucement de la crise grâce à un

appui exceptionnel de la communauté économique. En mai 2013, l’Union Européenne a consenti une

aide exceptionnelle d’un montant de trois milliards deux cent millions d’euros.

Le régime politique est présidentiel; le président comme les députés sont élus au suffrage universel pour

un mandat de cinq ans. Les dernières élections générales en juillet 2013 ont vu M. Ibrahim Boubacar

Keita accéder à la magistrature suprême. Son parti, Le Rassemblement Pour la République est

largement majoritaire à l’Assemblée nationale, tandis que l’opposition ne compte que 21 membres sur

147.

Après les changements politiques survenus en 1991 suite à des mouvements populaires d’envergure, la

liberté d’expression a enregistré d’importants progrès au point que l’expérience du Mali n’a pas manqué

de séduire de nombreux observateurs. La Constitution du 25 février 1992 pose le principe de la liberté

d'opinion, d'expression et de Presse. Le fait que la presse ait joué un rôle majeur dans l’avènement de la

démocratie a pour conséquence qu’il existe une réelle culture de la liberté de la presse au Mali. A cela

s’ajoute l’importance des liens sociaux dans la culture malienne, entraînant une solidarité immédiate au

sein de la profession en cas d’atteinte à la liberté de la presse.

Organes de presse - Groupes multimédias

Il y a très peu de réels groupes de presse au Mali. Les Etablissements Publics que sont l’ORTM (Office de

la Radiotélévision Malienne) et l’AMAP (L’Agence Malienne de Presse et de Publicité) peuvent prétendre

au statut de « groupe multimédia » étant donnée la diversité de leurs activités et leur financement direct

par l’Etat.

Dans le secteur privé, seuls Klédu et Jamana sont organisés de la sorte. En effet, on retrouve au sein de

ces groupes une diversité des supports, une unité de direction, une unité au niveau des actionnaires, ainsi

qu’une convergence rédactionnelle.

ORTM-AMAP : Une chaîne de télévision, un canal radio national, une agence de presse, une agence de

publicité, le quotidien « L’Essor » (10.000 exemplaires quotidiens) et trois mensuels régionaux en

bambara, peuhl et soninké.

KLEDU : Radio Klédu, K2FM et le mensuel d’annonces « Dourouni ». Réel esprit d’entreprise. C’est

l’une des deux radios maliennes rentables commercialement (vit de ses recettes publicitaires), l’autre

étant Radio Liberté du réseau TdM (voir ci-dessous). Klédu TV est prête à être lancé mais attend dans ce

domaine la fin du monopole étatique.

42

JAMANA : Coopérative créée en 1987. Organe de publication du mensuel « Jamana », du mensuel pour

jeunes « Gringrin », du mensuel « Jekabara » en bambara mais surtout du premier quotidien privé « Les

Echos » (5000 exemplaires quotidiens). A noter que le tirage était de 30.000 à l’origine, mais le quotidien

a souffert du nombre toujours grandissant des titres de presse écrite. Possède sa propre maison d’édition

et sa propre imprimerie. La coopérative est également fondatrice de Radio Bamakan (aujourd’hui sortie

de son giron) et comprend Radio Benkan.

Groupes de presse écrite

Après l’éclosion débridée des titres de presse écrite, quelques regroupements s’esquissent. Il faut noter

qu’une mise en commun en matière d’équipement, de recherche de publicité, d’imprimerie ou de

diffusion allègerait de façon conséquente les frais de fonctionnement des rédactions. Cependant, le

panorama reste largement marqué par l’individualisme de beaucoup d’éditeurs dont le journal est le

véhicule de leur ambition personnelle, politique ou commerciale.

SOMAPRESS : Publie l’ « Indépendant », « Bamako Hebdo ». L’installation récente d’une imprimerie

propre au réseau témoigne d’une réelle motivation d’entreprise.

Deux quotidiens, le « Nouvel Horizon » et « Le Soir de Bamako » ont mis en commun leurs moyens de

production et constituent une ébauche d’entreprise commune. La même démarche vaut pour deux

hebdomadaires : « Le Scorpion » et « Le Courrier ».

Réseaux de radios

« Télédiffusion du Mali » (TDM) est un réseau regroupant 10 radios à travers le pays. Il s’agit de « Radio

Liberté » pour l’antenne de Bamako. Chacune des capitales régionales à son canal. Prévoit de s’attaquer à

la télévision dès la libéralisation du secteur. Des essais sont encore depuis plusieurs mois dans ce sens.

Radio Guintan est un réseau des stations avec des antennes à Bamako, Ségou, Gao, Kidal et Tombouctou.

C'est « la voix des femmes ». Mme Ramata Dia est à la tête du réseau. Radio Kayira, enfin, regroupe six

radios dans le pays.

Il faut signaler que le Mali, avec près de 400 radios à vocation communautaire, fait partie du peloton de

tête en Afrique pour le nombre de stations de radio.

Les associations professionnelles

Les organisations professionnelles se sont multipliées depuis 1991. Il existe une Maison de la Presse qui

est elle aussi une association, reconnue d’utilité publique. Sa vocation est de chapeauter la profession.

Elle fonctionne comme une fédération des associations professionnelles. L’Observatoire de la

déontologie et de l’éthique de la presse existe en théorie. Mais n’étant pas présent sur le terrain, son

existence est plutôt virtuelle.

Au nombre des organisations professionnelles, à titre d’illustration, on peut citer :

- Maison de la Presse du Mali

- ASSEP : Association des Editeurs de Presse Privée

- URTEL : Union des Radios et Télés Libres du Mali

A titre indicatif, il existe plusieurs sites maliens sur le web dont certains, comme Maliweb, Malilink, Le

Journaldumali, entre autres, font preuve d’un certain dynamisme.

43

Il est unanimement reconnu que les médias maliens dans leur ensemble souffrent cruellement d’une

solide formation professionnelle. Les professionnels des médias, le public et les gouvernants sont

unanimes pour appeler de leurs vœux la création d’une école de formation de qualité.

En gestation depuis de nombreuses années, grâce à une volonté politique exprimée au sommet de l’Etat,

le projet devra voir le jour avant janvier 2015. Les travaux de l’ouverture sont très avancés. Le bâtiment

devant abriter l’école est en cours de finition. Les programmes sont déjà prêts et le concours de

recrutement de la promotion de 25 étudiants aura lieu le 30 novembre 2014. D’ores et déjà, plusieurs

centaines de postulants ont manifesté leur intention de subir les épreuves de concours.

Le Mali n’a, à proprement parlé, aucune structure de formation supérieure dans le domaine de la

communication et de journalisme, digne de ce nom. Certes, il existe de nombreux établissements privés

qui se lancent dans la formation en communication et journalisme. Mais, force est de reconnaitre que la

formation laisse beaucoup à désirer.

Ce projet de création de l’école de journalisme ambitionne de rehausser le niveau de la qualité

rédactionnelle et mettre le Mali au même niveau que les autres pays membres du bureau régional.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

Etudiants et Enseignants de l’école de journalisme

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :

Le projet doit contribuer à la formation des journalistes et au renforcement des capacités

institutionnelles des Médias du Mali dans un paysage médiatique favorable au pluralisme des idées, à la

diversité culturelle et au débat démocratique et citoyen.

Une originalité mérite d’être signalée : Le gouvernement malien et plusieurs de ses partenaires, sont

engagés actuellement dans un vaste programme de réconciliation nationale à la suite de la douloureuse

crise qu’a connue le pays et qui a entrainé de profondes cassures dans la société. Un rôle majeur est

dévolu aux médias dans les années à venir pour recoller les cœurs maliens.

4. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcer l’offre de programme de formation en journalisme et les infrastructures de formation de

l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication du Mali. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :

Les infrastructures de l’Ecole (en l’occurrence la salle de documentation) sont renforcées en

équipements de production et de réalisation de presse écrite et audiovisuelle ainsi que en bibliographie et

matériels pédagogiques.

6. ACTIVITÉS :

Création de l’Ecole supérieure de journalisme

Révision du cursus de formation en se basant sur modèle de cursus de l´UNESCO. Elaboration

des syllabus et manuels de formation en journalisme pour la Licence et le Master de journalisme

en vue de l’obtention de la Licence en journalisme (Diplôme de 3e année).

44

20 missions de formation de formateurs organisés par le potentiel centre d´excellence CESTI de

Dakar sur des méthodologies pédagogiques en éducation de journalisme.

Création du centre des ressources documentaires de l’Université de Bamako au bénéfice de

l’Ecole (10 ordinateurs et des livres sur le journalisme).

7. INVESTISSEMENTS : L’exécution du projet demanderait les apports suivants :

20 missions d’enseignants

4 rédacteurs des syllabus et des manuels de formation

Impression des syllabus et des manuels

10 ordinateurs

Internet and Web construction

Acquisition de livres et de publications diverses 8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS/MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

11

12 Création de l’Ecole supérieure de

Journalisme / organisation de 20

missions d’enseignement

Elaboration des syllabus et manuels de

formation en journalisme.

Création du centre des ressources

documentaires de l’Ecole

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’école de journalisme sera sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur ; elle sera abritée

dans ses propres locaux. A l’instar de tous les établissements d’enseignement supérieur du Mali, l’Ecole

de journalisme et des sciences de la communication sera dans l’obligation d’appliquer le système

« LMD ».

Les cours de l’enseignement de culture générale seront intégralement enseignés par des personnes

locales, notamment des enseignants de différentes universités maliennes. Par contre, pour

l’enseignement des techniques professionnelles, en particulier la radio, la télévision et plus

particulièrement le journalisme web, il sera largement fait appel à de professeurs missionnaires

(missions d’enseignement) qui viennent d’autres universités et d’autres centres de formation de même

type.

Nous envisageons surtout d’établir des accords de coopération avec le CESTI (Centre d’Etudes des

Sciences et Techniques de l’Information) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Le Gouvernement du Mali entend convaincre ses partenaires techniques et financiers bilatéraux et

multilatéraux à s’intéresser au développement de l’Ecole. Des imitatives sont en cours pour approcher

45

des services de coopération de certains pays amis ainsi que certaines fondations en Europe et en

Amérique. Le gouvernement allemand et deux fondations allemandes dont la Fondation Friedrich Ebert

ont exprimé des intentions fermes pour venir en aide à l’Ecole sous des formes multiples.

Mais la volonté affirmée du gouvernement malien est de tout mettre en œuvre pour que l’Ecole ne soit

pas exclusivement dépendante de l’aide extérieure. Il a également opté pour l’attribution d’une bourse

d’études pour tous les étudiants afin qu’ils fassent leurs études dans des conditions les plus favorables.

11. SUIVI DU PROJET :

Un conseil d’établissement comprenant plusieurs acteurs de la communication et du journalisme ainsi

que d’autres institutions de la société civile aura la charge de suivre le fonctionnement de l’Ecole et de

lui faire bénéficier d’observations et suggestions pertinentes. Des évaluations périodiques seront

menées pour que l’aspiration légitime à l’excellence ne soit pas une vaine intention. Tous les

partenaires qui le souhaitent pourront effectuer des rapports sur le fonctionnement de l’établissement.

L’Ecole de journalisme fait partie intégrante de la stratégie de formation du Ministère de

l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. A cet égard, il ne peut pas se soustraire des

exigences de bonne gouvernance. Des audits réguliers seront menés pour veiller sur sa bonne gestion.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Il existe un rapport de mission d´identification du projet qui est à disposition et un rapport sur l’

harmonisation des curricula de formation basée sur le modèle UNESCO.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le bénéficiaire, l’Ecole de journalisme et des sciences de la communication doit faire des rapports aux

bureaux de l’UNESCO à Bamako et Dakar sur une base périodique à déterminer entre les parties.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Missions d’enseignement

20 missions d’enseignement : 20x 7j x 60 euros = 8400 euros soit 11 760 USD 11 760

Création du centre des ressources de l’école

10 Ordinateurs DELL Optiplex 780 x 800 USD 8 000

Internet and Web construction 1 610

Acquisition de livres et de publications diverses sur le journalisme et la

Communication

5 000

Elaboration des Syllabus, des manuels et des guides de formation

4 rédacteurs x 30 jours x US 70 par jour 8 400

Impression (500 copies) 5 000

Total 39 760

46

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Enseignements en L1 et L2 pour les 3 filières : 5820 CFA x 930 (heures de

cours) = 5 063 400 CFA * 0,0056 = 30 310 USD

30 310

Coordination administrative ½ temps :1821600 CFA : 2 = 910 800 5 100

Frais de fonctionnement (électricité, matériel de bureau, connexion internet,

etc..) : forfait

10 000

Matériel – Laboratoire technique 30 000

Total 75 410

47

REGIONAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Renforcement de « Droit Libre TV », une webtélé citoyenne au

service des droits humains et de la liberté d’expression en Afrique de

l’Ouest

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RAF/01

3.

CATÉGORIE DES

INDICATEURS DE

DÉVELOPPEMEN

T DES MEDIAS

Catégorie 3 : les médias comme espace de débat démocratique :

Droit Libre TV est un média électronique qui incite à la libre

expression plurielle et au débat contradictoire sur des questions de

droits humains, de bonne gouvernance, de démocratie et de la liberté

d’opinion.

4. DOMAINE DE

PRIORITÉ DU

PIDC

Promotion de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, de

son pluralisme et de son indépendance

5.

SCOPE

(NATIONALE,

REGIONALE,

INTERREGIONALE)

Régionale : espace UEMOA (sans la Guinée Bissau) + la Guinée

Conakry : en total 8 pays francophones de l’Afrique de l’Ouest)

6.

TYPE D’AIDE

DEMANDÉE

- RENFORCEMENT OPERATIONELLE

- RENFORCEMENT DES CAPACITES INSTITUTIONELLES

- PRODUCTION DE CONTENUS

7.

COÛT TOTAL DU

PROJET

79 870 USD

8.

MONTANT

DEMANDÉ AU

PIDC

33 004 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE

DU PROJET

Association Semfilms Burkina

09 BP 1308 Ouagadougou 09 Burkina Faso

Tél 00226 50362833 / 70258508 / 76637270 Tel Dakar (+221)

777460520

Mail: [email protected] / [email protected]

Site « Droit Libre TV » : www.droitlibre.tv

10.

MAÎTRE

D’ŒUVRE

Bureau Régional de l'UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest

Route de Ngor/ Enceinte de l’ Hôtel Ngor Diarama

BP. 3311 DAKAR (Sénégal)

Téléphone/ Fixe: 00221 33 864 96 00 (Standard) 00221 33 864 96 18

(LD) Mobile :00221 77 284 32 72

Fax: 00221 33 820 25 27 / 00221 33 820 23 42

48

Jean-Pierre ILBOUDO

Conseiller Régional pour la Communication et l'Information

11.

LOCALISATION Rédaction et coordination de la webtélé basée au siège de

l’association Semfilms à Ouagadougou (Burkina Faso),

Reporters freelance basés dans 8 métropoles Ouest Africaines:

Ouagadougou, Abidjan, Bamako, Dakar, Niamey, Cotonou,

Lomé, Conakry

12.

PROJET PRÉPARÉ

PAR

Gideon Vink (coordonnateur Droit Libre TV)et Luc Damiba

(président Semfilms),pour le compte de l’association Semfilms

Burkina Faso

Spécialiste UNESCO:

Jean-Pierre Ilboudo

Conseiller Régional pour la Communication et l'Information

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

L’Etat du développement des médias dans la région ouest africaine francophone:

La liberté d’expression et le pluralisme dans les médias sont une réalité dans quasiment tous les pays de

la sous-région ouest africaine selon plusieurs rapports sur l’Etat de la liberté de la presse et d’expression

dans le monde. Même si ce climat relativement favorable à la liberté d’expression et la plupart des pays

africains ont connu une véritable éclosion de la presse privée (surtout écrite et radiophonique), certains

problèmes persistent et constituent des défis à relever :

- la censure et l’autocensure, non seulement des médias d’Etat mais également de la presse privée,

Une presse privée souvent financée par des politiciens et des hommes d’affaires proches des

autorités donc fragile aux pressions des actionnaires. Il en résulte une difficulté d’accès aux médias

par une certaine franche de la population : jeunes, Organisations de la société civile, mouvements

d’opposition politique, minorités ou groupes défavorisées.

- La fragilité économique de beaucoup d’organes de presse fait de sorte que les réalités économiques

empêchent un vrai travail journalistique d’enquête indépendante et de prises de position

controversées par peur de perte de recettes publicitaires.

- La faible présentation des médias sur l’internet, à part quelques journaux et quelques “portails” en

ligne, la présence en ligne reste très faible et consiste souvent à une reproduction des articles déjà

publiés sur papier..

En résumé, on peut parler d’une presse qualitativement diversifiée, mais la pluralité reste un défi énorme

à relever et les médias encore trop timides doivent tirer plus de profit de la liberté de presse pour jouer

pleinement leur rôle de « contre pouvoir ».

La création d’un média électronique est une prolongation logique de nos activités et ainsi fût créé en fin

2011la webtélé « Droit Libre TV », la webtélé sur les droits humains et la liberté d’expression, droit au

but, libre de ton. Elle est en ligne sur l’adresse www.droitlibre.tv

Le web nous offre des avantages énormes:

- c’est relativement libre d’accès : tout le monde peut y accéder,

49

- c’est un media sans frontières:

- c’est un media rapide: ce qu’on publie, est instantanément visible à tout le monde

- c’est un media interactif:

Grâce à un récent appui de OSIWA, cette Web télé sera étendu à total de 8 pays avec l’ajout du Togo, du

Niger, du Bénin et de la Guinée. L’approche est donc résolument novatrice et régions voir

panafricaniste. Sur le net, Droit Libre TV compte parmi les rares exemples de synergie entre journalistes

de plusieurs pays africains.

Notre projet proposé au PIDC vise donc à renforcer les capacités logistiques et opérationnelles du projet

« Droit Libre TV ». Elle vise en particulier une meilleure visibilité de la webtélé à travers une approche

multimédia, en créant plus de synergies avec les autres acteurs du paysage médiatique. Elle propose une

solution à des problèmes intéressant le domaine suivant cité par le PIDC : (a) les problèmes qui

entravent le développement des médias libres et pluralistes.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

Notre groupe cible principal, ce sont les internautes du monde entier, mais en particuliuer les jeunes

intellectuels des milieux urbains ouest-africains. L’internet est un média sans frontières , sans limites

geographiques, ce qui fait qu’il est difficile de cibler un groupe précis. Mais nous ciblons surtout les

populations des pôles urbains ouest-africians sittués dans les 8 pays où nous avons un correspondant

reporter d’images.

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :

Droit Libre TV répond à un besoin exprimé dans 2 indicateurs de développement des médias du PIDC :

Catégorie 2 : Pluralisme et diversité du paysage médiatique

Catégorie 3 : les médias comme espace de débats démocratiques et citoyens

Droit Libre TV est une espace de débats démocratiques qui donne de la voix aux sans-voix et montre ce

qu’on voit rarement dans les médias classiques, le tout pour inciter la libre prise de parole et le débat

contradictoire sur des questions de droits humains, de la bonne gouvernance, les principes

démocratiques et la liberté d’opinion. Son objectif est de contribuer à créer plus d’espaces de liberté

d’expression sur internet pour offrir une plateforme aux personnes qui ont des difficultés d’accès aux

médias classiques (Organisations de la société civile, mouvements citoyens, défenseurs des droits

humains, minorités ou groupes défavorisées). La finalité de son intervention est d’obtenir une plus

grande connaissance sur les droits humains et une plus grande liberté d’expression par les populations

africaines.

4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

L’objectif immédiat de l’intervention du PIDC est d’avoir une webtélé renforcée, en terme opérationnel

(équipements), de visibilité et de productions de contenus diversifiés.

Plusieurs objectifs secondaires spécifiques sont visés à long terme:

- Développer des nouveaux canaux de diffusion pour toucher des jeunes africains avec des

messages adaptés

- Stimuler la libre expression et le débat démocratique plurielle

- Donner la parole aux populations marginalises ou défavorisés, la société civile, des défenseurs

des droits humains.

50

- Développer l’outil multimédia pour mettre son savoir faire à la disposition des partenaires

(associations et ONG actifs dans le domaine des Droits Humains et la Liberté d’expression) et

médias partenaires

- Développer des contenus multi plateforme (web, télé, radio, presse écrite) pour renforcer des

synergies entre différents types de journalisme.

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

- Deux nouvelles antennes de Droit Libre TV seront équipées de matériel de tournage léger qui

sera géré mutuellement par le JRI du pays et une structure partenaire.

- Les JRI produisent régulièrement des reportages sur les droits humains et/ou la liberté

d’expression et cela suscite plus de discussions et d’échanges

- Un plan de communication adaptée à la webtélé existe et propose des actions de visibilité et de

promotion en ligne

- Des campagnes de communication ciblée (surtout sur internet) donnent plus de visibilité à la

webtélé

- Le nombre d’internautes suite au renforcement de la webtélé a augmenté d’au moins 30%

6. ACTIVITÉS :

- L’acquisition de deux petites unités de tournage vidéo (caméscope et accessoires) au profit des

JRI du Sénégal et du Mali

- La gestion du matériel confié aux JRI suivi par des structures partenaires dans les pays respectifs.

- Une campagne de communication en ligne dans les 8 pays couverts

- Des actions de communication ciblées dans des cadres précis et ponctuels (come par exemple

durant les éditions du festival « Ciné Droit Libre »)

- La production de 10 émissions multimédia sur les droits humains en partenariat avec au moins

une télé privée, une radio, une presse écrite.

7. INVESTISSEMENTS :

Investissement en matériel demandé au PIDC:

- Deux caméscopes vidéo HD avec accessoires pour équiper deux antennes pays dans la sous-

région (Mali, Sénégal)

Matériel déjà disponible chez le soumissionnaire et mis à la disposition du projet (au niveau du

siège de Semfilms à Ouagadougou) :

- Deux unités complet de tournage (caméras numérique Sony avec accessoires : trépied,

matériel son, etc) à Ouagadougou et à Abidjan (le bureau Ciné Droti Libre / Droit Libre TV

sera opérationnel en septembre 2014 grâce à un financement de l’Union Européenne)

- un ensemble de projecteurs pour éclairer des plateaux télé (BF)

- une régie vidéo 8 pistes (mélangeur) (BF)

- un iMac 21 pouces pour la mise en ligne des sujets et l’administration du site web

(vieillissant) (BF)

- un ordinateur iMac 27 pouces de montage (BF / CI)

- l’ensemble des infrastructures de bureau pour la coordination : 3 ordinateurs de bureau,

téléphone, photocopieuse, etc (BF / CI)

Investissement en services et ressources humaines demandé au PIDC:

- 1 consultant en communication et marketing

51

- le recrutement de JRI supplémentaires (journalistes reporters d’image freelance) dans des pays

couverts par la webtélé pour accroitre la production des sujets vidéo.

- Participation à des formations en communication, marketing en ligne et autres, par l’équipe de

Droit Libre TV

Investissement en services et ressources humaines mis à la disposition du projet :

- L’équipe de coordination (coordonnateur/directeur artistique, rédacteur en chef, rédacteur

web, assistante administrative) ainsi que les permanents de l’association Semfilms

(administrateur, comptable et agent de liaison) sont à disposition du projet mais pris en charge

par Semfilms à travers son Plan d’action.

- 8 JRI déjà actifs dans 8 pays (Burkina, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée, Togo, Bénin et

Niger) et pris en charge par Semfilms à travers son plan d’action et un financement

supplémentaire de la part de OSIWA pour l’extension du réseau de Droit Libre TV.

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS /

MOIS/ AN 1

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Sélection et

recrutement des

reporters JRI

supplémentaires

x x x x

Acquisition du

matériel

informatique

x x

Production et

montage des

différents

reportages

x x x x x x x x x

Publication des

vidéos provenant

des 8 pays en

Afrique de

l’Ouest (20

sujets

supplémentaires

prises en charge

par PIDC)

x x x x x x x x x x

Ecriture et

validation d’un

plan de

communication

par un expert

externe

x x

Actions de

communication

et de promotion

en ligne

x x x x x x x x x x

52

Production

d’une émission

multimédia en

partenariat avec

d’autres presses

(10 soit 5 par an)

x x x x x

Soumission

rapport

d’activités

x x x

ACTIVITÉS /

MOIS/ AN 2

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Production et

montage des

différents

reportages

x x x x x x x x x x x x

Publication des

vidéos

provenant des 8

pays en Afrique

de l’Ouest (20

sujets

supplémentaires

prises en charge

par PIDC)

x x x x x x x x x x

Actions de

communication

et de promotion

en ligne

x x x x x x x x x x x x

Production

d’une émission

multimédia en

partenariat avec

d’autres presses

(10 en total soit

5 émissions par

an)

x x x x x

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Semfilms Burkina est une association à but non lucratif qui travaille à promouvoir les droits humains et

la liberté d’expression en réalisant des reportages et des films documentaires sur les droits humains, la

lutte contre la corruption, la liberté d’expression, etc. Ses membres sont des professionnels du cinéma,

des journalistes, des étudiants, des chercheurs, des militants des droits humains, etc.

Semfilms a été crée en 1999 mais sa reconnaissance officielle par les autorités burkinabé en tant

qu’association sans but lucratif (asbl) date de 2003.

53

Pour l’an 2014, un plan d’action annuel a été conçu sur les mêmes bases financières et financé

principalement par l’ambassade du Danemark au Burkina Faso avec des appuis financiers de

l’ambassade du Luxembourg et la fondation OSIWA qui a financé un projet d’extension de la webtélé.

Semfilms a un bureau exécutif composé de 6 membres dont les 3 membres fondateurs. Elle a également

un bureau et des membres ordinaires, à ce jour une quarantaine de membres ont adhérés à l’association.

Elle emploie quatre personnes en permanence à son siège à Ouagadougou.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Le projet est viable à long terme dans le sens qu’il n’a pas été conçu juste pour la durée de l’intervention.

Déjà, près de 300 sujets de reportage sont visibles en ligne et après l’intervention nous continuerons à

produire des reportages. La grande partie des frais de fonctionnement de Droit Libre TV provient des

fonds récoltés dans le cadre de notre plan d’action. Les bailleurs prêtent une attention particulière aux

activités de l’association Semfilms qu’ils trouvent pertinent, original dans l’utilisation des outils

innovants et l’approche des nouveaux groupes cibles, notamment les jeunes en milieu urbain. Notre

souhait est de capitaliser cet intérêt et de trouver des soutiens solides à long terme. L’association cherche

également à mieux faire rentabiliser ses activités sans tomber dans une approche purement commerciale,

en louant parfois son matériel aux organisations partenaires, en organisant des formations ou en

produisant des films de commande pour des tiers. Ces sommes récoltées sont réinvestis dans nos

activités créant ainsi moins de dépendance financière vis-à-vis des bailleurs.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

Notre activité est une activité de communication in fine, donc la stratégie de communication est

intimement liée au déroulement de l’activité. Nous avons un chargé de communication qui travaille deux

jours par semaine sur la communication pour rendre plus visible notre webtélé. Nous avons élaboré un

plan de communication pour les deux ans à venir qui détermine deux priorités en termes de

communication sur Droit Libre TV : la communication sur les réseaux sociaux pour le grand public

(discussions sur facebook et twitter, publication de nos vidéos sur facebook et les différents portails

vidéos), ensuite des actions de proximité pour certains groupes cibles comme les étudiants, les tenants

des cybercafés et les journalistes. Il faut aussi mentionner que les éléments de la web tv sont repris dans

les télés classiques et qu’un coffret dvd a été réalisé pour les diffusions dans les clubs et associations

dans les zones rurales.

Un rapprochement a été fait avec Amnesty International lors d’une formation des 8 sections Amnesty de

la sous-région en utilisation des outils audiovisuels.

Pour des questions de suivi, nous attendons avec plaisir les recommandations et conseils du Bureau hors

siège de l’UNESCO. L’avantage est que le résultat de nos actions est visible à l’instant sur l’internet et

une suivie à distance est donc parfaitement possible. Sur place à Ouaga, nous avons un comité de

pilotage composé des bailleurs de fonds et membres du bureau exécutif qui se penchent régulièrement

sur les activités et fait éventuellement des recommandations pour réorienter les choix et les options de

l’association. En plus, un auditeur externe contrôle et vérifie non seulement les états comptables, mais

également la gestion administrative du projet (contrats, investissements, procédures internes etc).

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Le projet « Droit Libre TV » est déjà en cours depuis 2011 et la présente demande vise à renforcer et

consolider les acquis. En terme d’acquis, nous nous attendions entre 100 à 200.000 vues / an au

démarrage du projet en fin 2011, mais très rapidement nous avons franchi cette barre. La webtélé attire

54

plus de 750.000 vues/ visiteurs / an avec un total de près de 2.000.000 après moins de trois ans de

fonctionnement. Ces chiffres sont fournis par l’hébergeur de nos vidéos, Youtube, qui garde des

statistiques détaillées qui nous permettent de suivre et adapter nos activités. C’est donc une preuve

palpablede la faisabilité d’un tel projet même dans une région qui ne s’y prête pas forcément de par la

faible implantation de l’outil internet.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

L’association Semfilms atteste qu’elle présentera tous les quatre mois au Bureau hors siège de

l’UNESCO un rapport de déroulement des activités du projet, ainsi qu’un rapport final exhaustif à la fin

de l’intervention. Ces rapports seront rédigés par l’administrateur de l’association, monsieur Lombar

Barry, en collaboration avec la coordination de la webtélé (Gideon VINK) et le bureau exécutif de

l’association.

A la demande de nos bailleurs, nos comptes sont annuellement contrôlés et certifiés par un auditeur

externe qui vient donc appuyer l’exactitude des bilans financiers que nous allons soumettre.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Pour des plus amples informations :

La webtélé est visible sur l’adresse www.droitlibre.tv

L’association Semfilms dispose d’un site web avec plus d’information sur les autres activités, notamment

les films produits, le festival Ciné Droit Libre, et la cinémathèque : www.semfilms.org

D . B U D G E T ( 1 U S D = 4 8 5 F C F A )

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

1- Equipement de tournage vidéo : deux caméscopes Sony NX30 avec

accessoires son et lumière

8 778 USD

2- Mise en œuvre des actions de communication et de promotion en ligne, la

diffusion des spots et la distribution de gadgets

Production spot :1 040 USD

Diffusion de spot :3 093 USD

Confection de gadgets :1 040 USD

Actions de plaidoyers et communication :3 093 USD

8247 USD

3- Appui d’un consultant expert en communication pour élaborer une meilleure

stratégie de communication et de marketing de la webtélé ( forfait de 206

USD/Homme/Jour pour 3 semaines + 1040 USD fais location d’espaces

publicitaires dans les portails internet dans les 08 pays couvert par la télé

5155 USD

4- Frais de production pour reportages incl. montage et frais d’envoi : 20 sujets à

415 USD / Sujet soit 8247 USD

8 247USD

5- Un appui à la production de 10 émissions multimédia sur base des contenus de la

webtélé (apport de 25% des frais de réalisation de 10 émissions à raison de 1040 USD

par émission)

2577 USD

Total PIDC 33 004USD

55

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

1 Frais de production pour reportages incl montage et frais d’envoi : 40 sujets à

200.000 FCFA / Sujet soit 8.000.000 FCFA (sur financement OSIWA)

16 161USD

2- Frais techniques et administratifs (voix off, musiques, comédiens, courrier etc.)

forfait de 300.000F.CFA /mois

7272USD

3- Les 75% des frais de production des émissions télévisuelles avec d’autres

partenaires de Droit Libre TV (soit autour de 3.750.000F)

7732 USD

4- Contribution frais de fonctionnement et apport du plan d’action annuel de

Semfilms

23 433 USD

TotalSemfilms et Partenaires 46866USD

Coût Total Projet …………………………………………………….= 79 870USD

56

SENEGAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Formation des animateurs et animatrices et

renforcement en matériel de travail pour une

meilleure amélioration des conditions de travail de la

radio de Bandafassi FM.

2.

NUMÉRO

IPDC/59 SN/01

3.

CATÉGORIE DES

INDICATEURS DE

DEVELOPPEMENT DES

MEDIA

Les médias comme espace de débats démocratiques :

dans un environnement d’autorégulation et de

respect du métier d’informer, les médias reflètent et

représentent la diversité des points de vue et des

centres d’intérêts prévalant dans la société, y compris

ceux des groupes marginaux. Les questions relatives à

l’égalité des genres, aux jeunes, et aux médias de

langue minoritaire sont parmi les considérations

importantes pour cette Catégorie.

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU

PIDC

MEDIA COMMUNAUTAIRE

5.

SCOPE (NATIONALE, RÉGIONALE,

INTERRÉGIONALE)

REGIONAL

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

AIDE A LA FORMATION, EQUIPEMENTS

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

48 705 $

8.

MONTANT DEMANDÉ AU

PIDC

17 505 $

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Bandafassi FM 96.2

Saifoulaye Diallo responsable de la radio

TEL 77 955 96 91

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Village communautaire de Bandafassi

Sidy Mbaye : 00 221 77 520 24 53

Seyfoulaye Diallo, tel : 00221 77 9559691

Diallo Seyfoulaye [email protected]

11.

LOCALISATION

BANDAFASSI/SENEGAL

57

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Jean-Pierre Ilboudo, conseiller régional pour la

communication et l’information, UNESCO/Dakar

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le pays Bassari synthèse des cultures des régions du sud est du fait de la richesse des éthnies

composante ce terroir a été le témoignage exceptionnel sur un ensemble de traditions culturelles

vivantes, dont certaines sont menacées de disparition. Les Bassari et les Bédik ont en effet développé un

fond culturel exceptionnel tout entier tourné vers la célébration de la nature et de la vie dans leurs

aspects les plus déterminants. Les thèmes récurrents des agendas culturels Bassari gravitent autour de

l’initiation, du mariage, de la naissance, de la mort, mais aussi des semailles, de la moisson et des rites

de fécondité et de fertilité. En somme, le pays Bassari est un concentré de patrimoines qui renforce

toutes les dimensions sociales de l’humain. Les fêtes organisées lors des récoltes sont une démonstration

de travail dans la joie et renforcent la solidarité du groupe. Cette harmonie sociale leur a permis de

survivre aux guerres et aux traques dont ils ont été victimes pendant des siècles, et garantit la

conservation de leurs traditions culturelles jusqu’à aujourd’hui. Les autres groupes qui se sont installés

dans l’aire Bassari (les vagues successives Peul puis les Mandingues devenus Bédik) ont fini par intégrer

leur rythme de vie et ont adopté de nombreux traits culturels Bassari. Les Bassari, grâce à la force de

leurs traditions culturelles, ont ainsi pu échapper à la déstructuration née des guerres de religion puis de

la traite atlantique pour préserver l’essentiel de leurs valeurs pendant la colonisation et après les

indépendances. Leur mode de vie, repris en très grande partie par les Peul et les Bédik, constitue un

exemple réussi d’adaptation de l’homme à son milieu, et représente un témoignage exceptionnel sur une

civilisation bien vivante. Si ces peuples ont pu échapper à tous ces phénomènes socio antiques et

préserver jalousement leurs valeurs, de nos jours, tel n’est pas évident contre tenu de l’envahissement de

la culture occidentale jusque dans faits et pratiques. C’est d’ailleurs toutes ces raisons qui justifient le

classement de cet habitat des minorités ethniques dans le patrimoine mondial et la construction d’un

centre culturel avec toutes ses commodités à Bandafassi. Dans l’optique de vulgariser et de promouvoir

ces valeurs culturelles tout en offrant un espace d’expression et de sensibilisation à ces minorités

ethniques une radio a aussi été installée dans ce village chaleureusement surnommé par ces populations :

village communautaire. Ainsi ce présent projet porte sur un certain nombre d’appuis qui vont nettement

améliorer les conditions de travail qui par conséquent aussi vont contribuer dans la vie de tous les jours

de ces populations presque laissées par le train de la vie moderne.

Il s’agit d’abord d’aider à la réalisation des visites d’échanges dans toutes les zones ou la fréquence de la

radio est ressentie, ensuite financer le plan d’investissement portant sur les investissements qui vont

faciliter le travail de terrain et enfin financer la formation des acteurs aussi bien sur la collecte et le

traitement de l’information que sur la gestion portant sur les radios communautaire. En effet il faut dire

que pour ce qui concerne le projet le procédé sera le suivant : le financement, l’identification des

personnes ressources ou des structures ressources aidant à la réalisation technique et le suivi évaluation

par la production des rapports et tout cela avec l’inclusion effective des auditeurs qui sont notre

principale raison d’être.

58

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE:

Animateurs / Animatrices, membre du C.A de Bandafassi FM et les membres des comités de gestion de

la radio communautaires de Bandafassi FM et dans toutes les zones touchées par la fréquence de la

radio.

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT:

Le projet contribuera à l’amélioration des conditions de travail du personnel par la formation des

animateurs et animatrices le renforcement des outils de travail. Une bonne formation du personnel et une

capacitation en matériel les activités de promotion de la culture du paysage culturelle Bassari la

sensibilisation sur l’hygiène, la qualité, et la promotion du développement basée sur la valorisation des

ressources locales, la préservation de l’environnement pour ne citer que ça seront bien sentie par la

population.

4. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

08 animateurs et animatrices, 05 membres de l’association des amis de la radio communautaires

Bandafassi FM vont acquérir la maitrise technique en production radiophonique, en gestion

administrative et financière d’une radio communautaire, en planification stratégique et sur les questions

de décentralisation, de bonne gouvernance et à la citoyenne après avoir assisté aux séries de formation

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

05 membres de l’association des amis de la radio ont acquis les compétences et le savoir faire

nécessaires pour aider gérer une radio communautaire.

08 animateurs et animatrices ont acquis les compétences nécessaires pour les productions

radiophoniques de qualité.

Des populations bien sensibilisées à travers la radio sur la valeur culturelle du pays Bassari, 05 techniciens ont acquis des notions de base techniques Des ressources naturelles rationnellement exploitées parce ce que à travers la radio des émissions y sont

bien et souvent réalisées,

Le développement basé sur le genre et selon le model lancé par l’Etat du Sénégal (acte3 de la

décentralisation) est bien perçu et pratiqué par les communautés du terroir. La politique de la santé et de

l’éducation est maitrisée par les communautés. Un terroir assis sur les rails du développement Grace à la

participation de la radio.

6. ACTIVITÉS :

Les activités qui seront réalisées sont les suivantes :

Des visites d’échange de cinq jours seront réalisées dans les zones de Fongolimbi, Dimboli,

Syllacounda, Landé et Médina Baffé.

Des formateurs aux nombre de deux sont identifiés pour animer les ateliers sur les thèmes retenus. Le

calendrier de formation est fixé. Une session de formation d’une semaine sur la technique de collecte et

de traitement de l’information ainsi que sur la décentralisation sera réalisée au profit des animateurs et

animatrices, mais aussi sur la gestion d’une radio communautaire. Du matériel de travail sera

commandé et acheté au profit de la radio. Des rapports sont produits et transmis par tout ou besoin

sera.

59

7. INVESTISSEMENTS :

Deux (02) formateurs pour la formation de 13 animateurs et animatrices dans les techniques en

production radiophonique, en gestion administrative

Deux (02) formateurs pour la formation de 05 techniciens sur le fonctionnement des équipements

techniques et la maintenance de 1er

degré.

Un (01) formateur pour la formation des 05 membres du comité de pilotage de la radio sur la gestion

administrative et financière de la radio

Hébergement et subsistance des participants

Remboursement du transport des participants

Un matériel pédagogique

Trois (03) ordinateurs fixesP4 HP

Trois (03) ordinateurs portables HP

Cinq (05) dictaphones

Quatre (04) micros studio

01 groupe électrogène Diesel : Nous avons besoin de cet équipement parce que dans cette région,

nous faisons face très souvent à des délestages, ce qui peut freiner tous nos programmes.

8. PLAN DE TRAVAIL :

Activités Mois

Préparation et

coordination de

la mission de

visite d’échange

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

X

Visites

d’échanges

X

Identification des

formateurs

X

Identification des

fournisseurs de

matériel

X

Préparation et

coordination de

la formation

X

Formation des

animateurs et

animatrices et

des membres du

bureau de

l’association des

amis de la radio

X

Présentation de

factures

X

60

préforma et

commende du

matériel

Réception du

matériel

X

Elaboration d’un

plan d’action

avec les

partenaires

X

Production de

rapport I

X

Production de

rapport II

X

Production du

rapport III

X

Production de

rapport final

X

9. CADRE INTITUTIONNEL

Ce projet est soumis au profit de la radio communautaire de Bandafassi FM 96.2 radio installée dans

village communautaire construit pour la vulgarisation et la promotion des valeurs culturelles du pays

Bassari patrimoine mondial .Ce projet cher à l’Etat du Sénégal a pour mission principale l’amélioration

des conditions de travail du seul cadre d’expression culturelle du pays bassari.

Il faut noter que beaucoup de partenaires comptent apporter leurs partitions à sa pérennisation au premier

rang le chef de l’Etat qui, lors de l’ouverture, a non seulement promis une subvention annuelle au village

de vingt millions mais a octroyé deux millions pour le démarrage des activités de la voix des ethnies ou

encore (dandé légnole en poular).

10. VIABILITÉ A LONG TERME:

À l’issue de ce processus, les acteurs seront capables de faire de la :

- Production radiophonique participative,

- Gestion administrative et financière des radios

- Décentralisation bonne gouvernance et le contrôle citoyen à l’action publique L’impact de ces formations permettra d’augmenter l’ancrage social des radios communautaires et

serviront comme support de communication et d’appropriation

Cette radio pourra élaborer des projets de financement auprès des partenaires ou des collectivités

locales au tour desquelles elle offre ses services de sensibilisation, de divertissement et d’information.

La viabilité de ce projet sera assurée également par les fonds collectés au niveau des auditrices et

auditeurs et ce , à travers les cotisations de l’ Association des amis de la radio.

La démultiplication et la diffusion des outils de communication pour relayer l’information, favorisera

la compréhension et l’adhésion acteurs locaux.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATEGIE DE COMMUNICATION:

Le responsable de la radio est chargé de la production des rapports de toutes activités concernant le

projet et même au-delà des autres activités concourant à rendre plus visible et productive la radio et de

61

les partager avec les partenaires ensuite les envoyer au bureau de l’UNESCO. L’équipe de la radio avec

à sa tête le responsable doit produire un plan de communication avec les partenaires afin de permettre à

ces derniers de pouvoir apporter des contributions de toutes nature à la radio. L’UNESCO est chargé de

réceptionner tous les rapports d’activités, de les étudier avant de valider et d’envoyer en revanche le

feedback.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES:

Tous les quatre mois le responsable de la radio en collaboration avec les partenaires comme world

vision, PADAER, PAPIL, intra health vont évaluer trois émissions dont ceux qui portent sur : la

promotion des ressources locales,

La gestion de l’environnement,

La Promotion de la culture et des langues des minorités ethniques,

La sensibilisation sur la santé maternelle et infantile,

Le genre et développement local.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE: A

Le responsable de la radio présentera à l’UNESCO un rapport narratif et financier sur le déroulement

des activités du projet tous les quatre mois, et un rapport final à la fin du projet.

C. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Deux missions du bureau régional de l’UNESCO ont été effectuées en Avril et Août 2014 et ont permis

de collecter de nombreuses informations complémentaires. Un article de news (+ photos de l’activité)

mentionnant le soutien du PIDC sera produit.

D. BUDGET

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

FORMATIONS INSTITUT

Formations Prix

unitaire

Qté Prix total

1 Session de formation d’une semaine pour 05 techniciens sur :

-les notions de bases techniques (câblage audio, audio numérique

-l’exploitation des équipements

-la maintenance et l’économie d’énergie ;

-les bonnes pratiques et expériences vécues ;

-les perspectives d’évolution et évaluation

Hébergement et subsistance des 05 participants (25$ x 05 pers)

x 07jrs

25$ 05x 07jrs 875 $

Visite de travail de 4 jours (stage) à la RTS/station régionale de

Tambacounda

-Transport (20$x 05 pers)

20$

05

1000$

62

-Hébergement et subsistance des 05 participants (97$ x 05 pers) x 04

jrs

97$ 05 x04jrs 1940 $

Formateurs (100$ x7 jours) 100$ 07 700$

1 Session de formation (une semaine de théorie et une semaine de

pratique) pour 08 animateurs et animatrices et un recyclage 6

mois après :

-Les techniques de collecte et de traitement de l’information

-L’animation d’antenne

-l’articulation

-la respiration radiophonique

-la diction

-le conducteur d’émission

-Méthodologie participative et interactive de production

radiophonique

-Les genres majeurs en radio communautaire

Hébergement et subsistance des 08 participants (25$ x 08 pers)

x 07jrs

25$ 08x 07jrs 1.400$

Formateurs (100 x7 jrs) 100$ 07 700$

1 Session de formation de 03 jours pour les 05 membres du

comité de pilotage de la radio sur la gestion administrative et

financière de la radio

Transport des participants 20$ 05 x03jrs 300$

Subsistance 20$ 05x03jrs 300$

01 formateur (100$ x03 jrs) 100$ 03jrs 300$

Sous Total I 7.515$

Désignation Prix unitaire Qté Prix

total

Matériel pédagogiques 17 pers 10 17 170

Remboursement transport des participants 30$ x17 participants 30 17 510

Location salle 100 15 1500

SOUS-TOTALII 2180$

EQUIPEMENTS

Désignation TYPE Nbre Prix

unitaire

Prix Total

Ordinateurs fixesP4 HP 3 600 1800

Ordinateurs portables HP 03 1000 3000

Tableau Philips char 01 400 400

Dictaphone 05 50 250

Disque dur externe 01 100 100

Micros studio 04 40 160

Casques 05 20 100

Groupe électrogène diesel Diesel 01 2000 2000

SOUS-TOTAL III

GRAND TOTAL

7.810 $

17.505 $

63

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Activités

Frais de coordination du projet 8000 $

Visite d’échange (rencontres avec les communautés dans les différents villages) 3000 $

Photocopieuse 400$

Réfection des locaux 8000$

Achat de 04 ordinateurs portables HP (1000 x 04) 4000 $

Achat de 03 ordinateurs fixes (600 x 03) 1800 $

Achat de logiciels 6000 $

Total 31 200 $

64

SENEGAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RADIO COMMUNAUTAIRE ET

PARTICIPATION CITOYENNE AU SENEGAL

2.

NUMÉRO

IPDC/59 SN/02

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DEVELOPPEMENT DES

MEDIA

PLURALISME ET DIVERSITE DES MEDIAS

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

MEDIA COMMUNAUTAIRE

5.

SCOPE (NATIONALE, RÉGIONALE,

INTERRÉGIONALE)

NATIONAL

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

EQUIPEMENTS, RENFORCEMENT DES

CAPACITES, AIDE A LA FORMATION

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

42 345 $

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

41 045 $

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Union des Radios Associatives et

Communautaires (URAC) Mr TALLA DIENG

Président de l’URAC

Tél : 33 827 18 76 / 77 643 67 43

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

UNESCO (BREDA DAKAR) Jean- Pierre

Ilboudo, Conseiller Régional pour la

Communication et l’Information

11.

LOCALISATION

DAKAR / SENEGAL

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

LE BUREAU EXECUTIF

65

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Sénégal connaît une diversification dans l’univers des médias. Ce pluralisme à la fois radiophonique

mais aussi observable en presse écrite découle d’une longue tradition politique, en effet les médias

audiovisuels privés et communautaires ont vu le jour dés les années 1990.

Aujourd’hui, le Sénégal compte plus de soixante-dix radios communautaires, à côté de celles-ci, il existe

des radios privées.

Les chaines et la presse en ligne ont connu un développement très rapide au cours de ces trois ans.

Le Sénégal compte aussi trois grandes écoles de formation en journalisme, que sont le CESTI, HEIC et

l’ISSIC.

Les dernières décennies ont été marquées par une croissance rapide du nombre et de la popularité des

stations de radios communautaires au Sénégal. Cette évolution s’explique par le processus de

démocratisation et de décentralisation en cours, la libéralisation des média et la remise en cause du

monopole exercé par les organes étatiques et privés.

Cependant, malgré le foisonnement de ces média communautaires qui jouent un rôle très important dans

le développement local des difficultés liées au cadre juridique et réglementaires des radios

communautaires restent une préoccupation majeure, en effet le cahier des charges applicable aux radios

communautaires est devenu obsolète. 2.

L’Union des Radios Associatives et Communautaires (URAC) reconnue sous le récépissé N°006254

/MINT / DAGAT / DEL / AS est née de la fusion en 2009, de l’Association des radios et projets de

radios associations et communautaires du Sénégal (ARPAC) et de l’Alliance des radios communautaires

du Sénégal (ARC).

L’Union regroupe l’ensemble des radios communautaires. Elle est présente dans les 14 régions

administratives et les radios membres diffusent dans toutes les langues du pays.

Les radios adhérentes ont été créées par des associations communautaires de base dont le but est

d’accompagner le développement économique, social et culturel des terroirs où elles sont implantées.

Les stations se consacrent au progrès, à l’éducation et à la prise de pouvoir des populations en

promouvant la bonne gouvernance et l’enracinement d’une démocratie locale. 3.

Les actions des radios membres de l’URAC reposent sur une vision articulée autour d’un certain nombre

de principes. L’URAC est composée de radios libres, indépendantes, laïques, attachées aux droits de

l’Homme, attentives en particulier à la promotion de la femme et des couches vulnérables et soucieuses

du respect de l’environnement.

Elles sont plurielles et pluralistes, et refusent la communication marchande.

Elles respectent scrupuleusement la déontologie des journalistes et œuvrent au rayonnement culturel en

permettant l’expression la plus large des artistes de leur bassin d’écoute. 4.

Elles ont un statut associatif, un fonctionnement démocratique, un financement cohérent avec le fait

qu’elles n’ont pas de but lucratif et expriment quotidiennement leur solidarité afin de permettre à

chacune de remplir au mieux sa mission

Cependant, il y a nécessité de renforcer les capacités de ses acteurs notamment sur les questions de la décentralisation, la gouvernance locale, la planification et la ligne éditoriale clef de voute pour

l’ancrage d’une radio communautaire.

Ce projet s’inscrit dans une double perspective de renforcer les capacités des animateurs des radios

pour accroitre la participation des populations au développement et aussi clarifier les lignes

éditoriales de ces dernières pour qu’elles remplissent véritablement leur rôle de média

communautaires.

66

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE

Animateurs / Animatrices, membre du C.A de l’URAC et les membres des comités de gestion des

radios communautaires de l’URAC

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT:

Le projet contribuera au renforcement du pluralisme et de la diversité médiatique au Sénégal et

améliorera les capacités des communautés à tirer meilleure partie des médias comme espace de débat

démocratique.

4. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

75 membres des comités de gestion des radios, 75 animateurs et animatrices, 23 membres du conseil

d’administration de l’URAC dans les 75 radios communautaires vont acquérir la maitrise technique en

production radiophonique, en gestion

administrative et financière d’une radio communautaire, en planification stratégique et sur les questions

de décentralisation, de bonne gouvernance et à la citoyenne après avoir assisté aux séries de formation

5. RÉSULTATS ATTENDUS:

75 membres des comités de gestion des radios ont acquis les compétences et le savoir faire nécessaires

pour gérer une radio communautaire

75 animateurs et animatrices ont acquis les compétences nécessaires pour les productions

radiophoniques de qualité

23 membres du conseil d’administration de l’URAC ont acquis les compétences et le savoir faire

nécessaire pour la planification stratégie

75 animateurs et animatrices ont acquis les compétences nécessaires sur la décentralisation et la

bonne gouvernance de la citoyenneté. 6. ACTIVITÉS:

Les activités qui seront réalisées seront les suivantes

Commande du matériel

Choix des consultants

Fixer le calendrier de formations

01 session de formation de 3 jours organisés dans les locaux de l’Ecole National

d’Administration (ENA) sur

La planification stratégique au profit des 23 membres CA de L’ URAC.

03 sessions de formation de 4 jours organisées dans les locaux de l’Ecole National

d’Administration (ENA) sur

la production participative radiophonique de qualité au profit de 75 animateurs et animatrices des radios

communautaires

03 sessions de formation de 4 jours organisées dans les locaux de l’Ecole National

d’Administration (ENA sur

la décentralisation bonne gouvernance et le contrôle citoyen à l’action publique au profit 75 animateurs

et animatrices des radios communautaires.

03 sessions de formation de 4 jours organisées dans les locaux de l’Ecole National

d’Administration (ENA) sur

67

la gestion administrative te financière des radios communautaires au profit de 75 Présidents de comité

de gestion

Produire et transmettre le rapport à l’UNESCO DAKAR

7. INVESTISSEMENTS:

EQUIPEMENTS

Désignation TYPE Nbre Prix

unitaire

Prix Total

Ordinateurs P4 HP 4 600 1200

Formateur de la planification stratégique 1 5 jours 100 500

Formateur de la production participative radiophonique 1 12 jours 100 1200

Formateur de la bonne gouvernance et le contrôle citoyen

à l’action publique 1 12 jours 100 1200

Formateur de la gestion administrative et financière 1 12 jours 100 1200

Achat vidéo Projecteur 1 700 700

Achat Caméra numérique 1 600 600

Sous Total 6 600 $

8. FORMATIONS:

1 session de formation de 3 jours pour les membres du Conseil d’administration de l’URAC

03 sessions de formations de 04 jours pour journalistes/ reporters.

03 sessions de formation de 4 jours pour les Directeurs et les Présidents des comités de gestion

Location salle

Choix des consultants

Matériel de reprographie

Restauration et hébergement des participants aux sessions de formation

9. PLAN DE TRAVAIL:

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Acquisition et installation du matériel

Choix des consultants X

Atelier de formation sur la

planification stratégique X

Sessions de formation sur la

production participative

radiophonique

X

Atelier 1

Atelier 2

Atelier 3

Session de formation sur la

décentralisation bonne gouvernance et

le contrôle citoyen à l’action publique

X

Atelier 1

68

Atelier 2

Atelier 3

Session de formation sur la gestion

administrative et financière des radios

X

Atelier 1

Atelier 2

Atelier 3

Confection et remise des rapports à

l’UNESCO

10. CADRE INSTITUTIONNEL:

Reconnue sous le récépissé N°006254 /MINT / DAGAT / DEL / AS l’URAC est née de la fusion en

2009, de l’Association des radios et projets de radios associatives et communautaires du Sénégal

(ARPAC) et de l’Alliance des radios communautaires du Sénégal (ARC).

Elle regroupe l’ensemble des radios communautaires. Elle est présente dans les 14 régions

administratives et les radios membres diffusent dans toutes les langues du pays.

L’Assemblée générale (AG) est l’organe suprême de l’URAC.

Elle élit un Conseil d’administration de 23 membres et un bureau exécutif de 5 membres composé d’un

Président, d’un Vice Président, d’un trésorier, d’un Secrétaire Général et son adjoint

L’URAC dispose à son sein un réseau de femmes composé de toutes celles qui évoluent dans les radios

membres.

L’URAC tient régulièrement des assemblées générales pour rendre compte de ses activités aux membres

qui reconduisent le mandat des administrateurs ou élisent de nouveaux dirigeants

11. VIABILITÉ A LONG TERME:

À l’issue de ce processus, les acteurs seront capables de faire de la :

Production radiophonique participative,

Gestion administrative et financière des radios

Décentralisation bonne gouvernance et le contrôle citoyen à l’action publique L’impact de ces formations permettra d’augmenter l’ancrage social des radios communautaires et

serviront comme support de communication et d’appropriation

Ces radios pourront élaborer individuellement ou collectivement à travers l’URAC des projets de

financement au prés des partenaires ou des collectivités locales dans lesquelles elles sont implantées.

La démultiplication et la diffusion des outils de communication pour relayer l’information, favorisera

la compréhension et l’adhésion acteurs locaux.

12. SUIVI DU PROJET:

Le Bureau de l’UNESCO de Dakar en collaboration avec le bureau exécutif de l’URAC sera chargé du

suivi du projet

13. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Mise en œuvre d’un programme avec l’EU sur le Renforcement des Femmes Leaders Rurales

pour la

Parité dans les collectivités locales

69

Fondation Frédéric EBERT dans le cadre d’un programme du renforcement de

l’institutionnalisation de

l’URAC

Fondation DALBERG : Promouvoir l’accès et le maintien des filles issues des milieux les plus

défavorisés

à l’enseignement secondaire en leur fournissant un solide appui afin qu’elles complètent le moyen et le

secondaire, en annihilant les défis bloquant leur éducation

Réseau Africain pour l’Education et la Santé (RAES) : Projet Radio Communautaire et

Education

One world : Apprendre A Vivre/Sénégal

L’Union européenne

- 10² FED Appui à la Professionnalisation des Acteurs Culturels Locaux des Radios

Communautaires en partenariat avec Enda Graf Sahel et

- 11² FED Promotion de l'égalité de genre dans l'accès aux droits politiques, économiques et

sociaux

MédiaDev Africa : Dans le cadre d’un renforcement des capacités des radios communautaire

pour un plaidoyer efficace en faveur de la conservation de l’environnement au Sénégal

Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les élections (COSCE) : pour la

sensibilisation des électeurs dans le cadre du retrait des cartes et le vote massif le jour du scrutin

14. RAPPORTS D’ACTIVITÉS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

L’URAC présentera à l’UNESCO un rapport narratif et financier sur le déroulement des activités du

projet, et un rapport final à la fin du projet.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

URAC à son siège fonctionnel au rond point liberté et sa reconnaissance juridique depuis 2004.

Et dispose d’un personnel permanant.

D . B U D G E T

I. EQUIPEMENTS BUREAUTIQUES

Désignation Prix unitaire Qté Prix

total

Ordinateurs P4 600 2 1200

Achat de Vidéo projecteur 700 1 700

Achat Caméra numérique 600 1 600

2 500 $

II. ATELIERS DE FORMATIONS

Désignation Prix unitaire Qté Prix

total

Atelier de planification stratégique du CA de l’URAC

Hébergement et subsistance des participants (25$ x 23 pers) x 3jrs 25 69 1 725

Formateur (3jrs de formation + 2 jrs de préparation 100 6 600

70

Matériel pédagogiques 23 pers 10 23 230

Remboursement transport des participants 30$ x23 participants 30 23 690

Location salle 100 3 300

Sous Total 1 3 545 $

Atelier de formation sur la formation sur la production participative radiophonique

Hébergement et subsistance des participants (25$ x 25 per x 4jrs) x 3

ateliers

25 300 7500

Formateur (4 jrs x 3 ateliers) 100 12 1200

Matériel pédagogiques 75 pers 10 75 750

Remboursement transport des participants 30$ x75 pers 30 75 2250

Location salle 100 4 400

Sous Total 2 12 100 $

Atelier de formation sur la production participative radiophonique

Hébergement et subsistance des participants (25$ x 25 per x 4jrs) x 3

ateliers

25 300 7500

Formateur (4 jrs x 3 ateliers 100 12 1200

Matériels pédagogiques 75 pers 10 75 750

Remboursement transport des participants 30$ x75 pers 30 75 2250

Location salle 100 4 400

Sous Total 3 12 100 $

Atelier de formation sur décentralisation, bonne gouvernance et le contrôle citoyen à action

publique

Hébergement et subsistance des participants (25$ x 25 per x 4jrs) X 3

ateliers

25 300 7500

Formateur (4 jrs x 3 ateliers 100 12 1200

Matériel pédagogiques 75 pers 10 75 750

Remboursement transport des participants 30$ x75 pers 30 75 2250

Location Salle 100 4 400

Sous Total 4 12 100 $

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

41 045 $

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’URAC

1 300$

Achat de vidéo projecteur 700 1 700

Achat Caméra numérique 6 00 1 600

BUDGET TOTAL 42 345 $

Taux d’échange en FCFA 500 F CFA= 1$ us

71

AFRIQUE DU SUD

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

DIFFUSION COMMUNAUTAIRE HORS

STUDIO POUR BUSH RADIO

2.

NUMÉRO IPDC/59 ZA/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

20 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Radio Bush – B.P. 13290, Mowbray, Le

Cap 7705 – Téléphone : + 27 21 448 5450

Courriel : [email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La radio communautaire existe en Afrique du Sud depuis l’implantation de Radio Bush, première

station de radio communautaire du pays, en 1992. Depuis cette première, la radio communautaire atteint

plus de 160 licences allant de stations de desserte géographique aux stations communautaires par

centres d’intérêt. La dernière étude de la Fondation sud-africaine d’enquêtes d’audience (SAARF)

montre que la radio communautaire représente 36 % ou 9,1 millions de l’ensemble d’auditeurs de la

radio. Depuis vingt ans, Radio Bush utilise des équipements élémentaires et le téléphone portable pour

ses émissions de plein air en direct pour informer son public dans les domaines de la santé, des droits

humains, du genre et du travail. La station utilise aussi les TIC pour impliquer son public dans des

débats à l’antenne. Cependant, elle estime que l’interaction directe par les moyens de radiodiffusion en

extérieur (OB) signifie qu’elle en retire non seulement les réactions mais aussi de l’engagement sur les

sujets (débattus), ce qui améliore leur compréhension par le public. Ce projet cherche à fournir

l’équipement nécessaire pour son unité de radiodiffusion en extérieur et la formation requise pour une

plus grande participation communautaire. Cap Flats et ses zones environnantes constituent la cible

communautaire de Bush Radio, et son public est formé de 55 % de femmes et 45 % d’hommes.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Améliorer le signal de Radio Bush et la participation communautaire par l’installation d’une

unité de radiodiffusion en extérieur.

Former 45 présentateurs à temps plein et bénévoles à la diffusion en extérieur (OB) en direct.

3. ACTIVITÉS :

Identification et achat de l’équipement.

Installation de l’équipement dans le véhicule actuel de Radio Bush moyennant les

transformations nécessaires.

Ateliers de formation du personnel à l’exploitation de l’équipement. Ces trois ateliers d’un jour

visent à former 45 personnes (15 par jour) à l’utilisation du nouveau matériel.

Lancement de l’unité de radiodiffusion en extérieur (OB).

72

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Radio Bush a été créée 1992 comme association bénévole ; en 1997, elle s’est transformée en entreprise

à but non lucratif. Son mandat est de : « garantir que les communautés privées d’accès aux ressources

nécessaires participent à la production radiophonique éthique, créative et responsable qui les

encourage à communiquer entre elles, pour prendre part aux décisions qui affectent leur vie, et mettre à

l’honneur leur culture. Grâce à ce type de radio, les communautés peuvent affirmer leur identité et

dignité propre, et promouvoir la responsabilité sociale et la pensée critique ».

Le personnel comprend quatre membres à temps plein, 16 stagiaires, 110 bénévoles actifs et un autre

vivier de 150 personnes mobilisables à la demande. En termes de répartition par genres, le personnel

comprend 55 % de femmes et 45 % d’hommes, et les bénévoles répartis entre 50 % d’hommes et 50 %

de femmes.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Platines CD Tascam CD500B (2) 3 000

8 mixeurs Arrakis ARC 2 300

Antenne Roll RS80 600

Amplificateur de conversion Samson 200

Filtre et distribution d’énergie Samson PS10 200

Ecouteurs Fostex T50 (3 unités) 400

1 casque de micro Beyer DT290 MKII 500

Micros Shure SM58 x 2 400

Banc de présentation Samson 160

Equipement de codage Telos ZIP1 IP x 2 unités (une pour l’OB et une de studio) 8 000

Lien GSM interface D 500

Haut-parleurs électriques Wharfdale Titan 15D 2 000

Présentoirs Samson LS2 x 2 220

Ordinateurs portables Lenovo (x 2) pour le plein air et les médias sociaux 1 520

Total 20 000

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Trois ateliers d’un jour pour le personnel. Trois formateurs x 250 $ : 750 $/Trois jours

de transport @ 150 $ par jour : 450 $)/Rafraîchissements (3 jours @ 250 $ : 750 $)/

Local (3 ateliers @ 250 $ : 750 $)/Fournitures de bureau et matériels pédagogiques :

(15 $ x 30 participants : 450 $)

3 150

Radiodiffusions en extérieur

Essence (9 mois@ 500 $) 4 500

Personnel (technicien, présentateurs et producteur) 4 @ 100 $ x 9 mois x 2 OB 7 200

Administration d’installation de la radiodiffusion en extérieur (100 $ x 9 mois x 2 OB) 1 800

Coordinateur (9 mois@ 300 $) 2 700

Total 19 350

73

LESOTHO

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DU RESEAU DE

DISTRIBUTION DES JOURNAUX ET

MAGAZINES

2.

NUMÉRO

IPDC/59 LS/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

19 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Messageries de la presse

Forum des éditeurs de Lesotho

B.P. 12705 Maseru 0100

Téléphones : +266-28334015/62863193

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Lesotho, pays de dix districts, a une population de 1.8 million d’habitants (d’après le recensement

national de 2006). Il compte douze stations de radio dont une majorité (9 sur 12) sont privées, et une

seule chaîne de radio communautaire en opération (la Radio communautaire de Mafeteng, implantée

par l’UNESCO). Une seconde radio communautaire devait être lancée entre 2014 et 2015, avec

également le soutien du PIDC. Plus de 90 % de ces chaînes de radio émettent depuis Maseru la capitale.

S’agissant de la presse écrite, à l’heure actuelle, le Lesotho compte quelque dix hebdomadaires et aucun

quotidien. Les efforts déployés par les journaux pour couvrir (et diffuser dans) tout le pays sont

gravement handicapés par la difficulté d’accès aux populations rurales. Le projet entend renforcer le

réseau de diffusion des journaux et magazines au Lesotho par l’installation de kiosques à journaux et

magazines dans tous les centres commerciaux du pays.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Mise en place d’un réseau de distribution par l’achat et l’installation de 90 kiosques à journaux et magazines dans les principaux points commerciaux du pays.

3. ACTIVITÉS :

Identification de fournisseurs d’équipements et

Finalisation du partenariat avec les entreprises de presse, les vendeurs des journaux et les agences

de transport.

Consultations et spécifications opérationnelles finales.

Recrutement du personnel en charge du département de diffusion.

Acquisition de 90 kiosques, d’un ordinateur de table et d’une imprimante : achat et installation.

Entrée en opération du projet.

Supervision du réseau de distribution (des journaux).

74

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Les Messageries de la presse sont une initiative du Forum des éditeurs du Lesotho destinée à distribuer

les journaux et magazines au Lesotho. Elles traitent les publications locales comme la presse étrangère.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Achat de 90 x 150 $ kiosques à journaux et magazines 13 500

Transport et installation de kiosques dans les principaux centres commerciaux du pays 4 000

Ordinateur de bureau Dell 1 000

Imprimante HP 500

Total 19 000

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Salaires et rémunérations du personnel (quatre unités) 23 000

Location de bureaux 1 000

Dépenses administratives 14 000

3 fourgons de livraison 16 000

Ensemble de téléphones de bureau 600

Meubles de locaux 2 000

Assistance technique (soutien initial, renforcement local des capacités) 25 000

Transport, communications, maintenance et services 24 000

Suivi 3 000

Supervision et rapports 2 000

Total 110 600

75

MALAWI

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

IMPLANTATION DE LA RADIO

COMMUNAUTAIRE DE NTHALIRE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 MW/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

25 085 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Station de radio communautaire de

Nthalire, District de Chitipa (Malawi)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Maintenant les Malawites bénéficient d’un large accès à divers catégories de médias détenus par divers

opérateurs. Le paysage médiatique continue de se transformer avec l’arrivée de nouveaux acteurs. A

l’heure actuelle, les médias comptent 11 journaux dont deux sont également édités en ligne. Il existe

deux journaux publiés uniquement en ligne et quatre magazines papier. Les médias électroniques

dénombrent douze chaînes de radio privées, huit radios communautaires, treize radios religieuses, cinq

télévisions religieuses, une chaîne publique et deux privées. La population de Nthalire (quelque 51 434

habitants) manque de moyen efficace de diffusion des informations relatives aux sujets d’importance

significative pour elle, en particulier celles concernant les mariages précoces dus à des pratiques

culturelles dommageables comme l’« ukupimbila » qui exposent plus de 55 % de filles d’âge scolaire à

ces unions précoces.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Implanter une radio communautaire indépendante tout à fait opérationnelle et autosuffisante en mesure d’intéresser les 51 434 membres de la communauté, et en particulier les femmes et les jeunes de Nthalire pour faciliter la libre expression, l’égalité des genres et l’équité, et d’une manière générale promouvoir les objectifs du développement social et les droits humains.

3. ACTIVITÉS :

Achat des équipements de production numérique, de studio et de transmission radio.

Installation des équipements de production numérique, de l’antenne studio, et de transmission

radio.

Formation du personnel de la radio.

Lancement de la station de radio communautaire de Nthalire.

76

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le projet sera porté la Commission du district de Chitipa (CDC), un forum de développement du district

composé d’un éventail d’acteurs communautaires représentatif de l’ensemble de cette zone. La CDC

existe depuis cinquante ans et compte plus de vingt employés réguliers. Cette instance élaborera la ligne

éditoriale de la station mais confiera le fonctionnement quotidien à des bénévoles sélectionnés dans un

esprit de compétition au sein de la communauté de Nthalire. Pour ses dépenses courantes, la CDC a un

revenu annuel de 150 000 USD. Elle perçoit par ailleurs du parlement une allocation de 50 000 USD au

titre de fonds de développement du district. Comme d’autres institutions, elle a une longue expérience de

gestion de projets de développement.

La radio communautaire a satisfait à toutes les exigences de l’Autorité de régulation des communications

du Malawi (MACRA) pour l’obtention d’une licence d’opérer une radio communautaire et elle a obtenu

ce sésame.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Formation (deux formateurs, y compris leur transport) 1 340

Equipement de transmission et de branchement à la terre (dont émetteur, antenne,

encodeur, câble, etc.) 11 800

Equipement d’antenne de studio (dont console, micros, ordinateur de seconde main,

moniteurs) 6 310

Production (dont micros, petit poste de travail informatique, moniteurs, platine laser) 5 635

Total 25 085

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Locaux de la station de radio 2 200

Obtention de la licence de radiodiffusion 1 000

Rédaction de rapports de l’état d’avancement du projet 1 200

Formation du personnel 2 250

Total 6 650

77

REGIONAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

ANNUAIRE DE PUBLICITAIRE POUR

LES MEDIAS COMMUNAUTAIRES

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RAF/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

24 200 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut Sol Plaatje (SPI) de formation au

leadership médiatique – Université

Rhodes, Afrique du Sud

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La publicité est la sève nourricière de la presse écrite et électronique. Une récente étude de

l’Association des éditeurs indépendants (AIP) constate : les journaux vendent toujours de l’information,

mais pour être financièrement viables, ils vendent de l’espace publicitaire destiné aux biens de

consommation. Avant tout, les journaux dépendent de leur « valeur de marque » pour augmenter leur

lectorat et devenir plus attractifs pour les annonceurs. Cette réalité est plus problématique quand les

informations et nouvelles traitent les sujets relatifs aux pauvres et marginalisés, parce que ceux-ci ne

sont des consommateurs intéressants pour la publicité » (AIP, 2014 :9). Les médias communautaires se

battent pour attirer de la publicité parce que la perception répandue dans les agences prescriptrices de

publicité est que les médias communautaires s’adressent aux catégories des plus bas revenus de très

faible niveau marchand. Dans la région de la SADC (Communauté de développement d’Afrique

australe) les médias communautaires se développent à une allure plus faible par rapport à l’Afrique du

Sud et le paysage publicitaire peut être confronté aux mêmes problèmes et à d’autres défis. C’est

pourquoi il importe d’enquêter sur les tendances publicitaires dans les médias communautaires des

autres pays de la SADC comme le Malawi, la Namibie et le Zimbabwe, qui seront intégrés dans

l’enquête. La recherche envisagée étudiera les pratiques publicitaires dans les entreprises de médias

communautaires de la SADC en vue de réaliser une publication qui décrive les vraies tendances. Les

résultats de l’étude servira de base documentaire à l’usage des médias communautaires pour la

planification et la réalisation de leurs stratégies en matière de publicité, distribution et marketing. Les

données que cette recherche cherche à réunir ne sont pas facilement disponibles et certaines reviennent

à un coût tel que les médias communautaires pourvus de faibles ressources ne peuvent pas se les

approprier.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Production hors ligne et en ligne d’une publication relative à la publicité et aux tendances (économiques) durables pour les médias communautaires, annuaire comprenant un guide économique pour les médias communautaires de la région.

78

3. ACTIVITÉS :

a) Recherche :

Analyse de la documentation et des études consacrées aux medias communautaires et la

publicité.

Recherche de terrain, interviewes approfondies et observation des participants.

Analyse des données à l’aide de logiciels statistique et de recherche qualitative tels NVIVO et

Statistica.

Edition d’un ouvrage de synthèse sur « La publicité des médias communautaires » et d’un

« Rapport sur les dépenses publicitaire de 2015.

Production d’un guide publicitaire synthétique pour les médias communautaires pour 2015

comme annexe au guide.

b) Site web

Elaboration d’un site web externe muni d’un portail d’accès du site web du SPI.

Postage des résultats/contenus de l’enquête sur la page web.

Activation des liens entre médias sociaux pour une meilleure interaction concernant les

résultats de l’étude.

Téléchargement des contenus relatifs aux dépenses publicitaires considérées sous diverses

perspectives, y compris des statistiques par province/par entreprise de média/par annonceur

ou par donateur.

Mise au point d’un accès au répertoire en ligne contenant toutes les données publicitaires

recueillies au cours de l’enquête.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Institut Sol Plaatje (SPI) de formation au leadership des médias est un département de l’Ecole de

journalisme et des études de médias de l’Université Rhodes, à Grahamstown, en Afrique du Sud. Le SPI

met l’accent sur le renforcement des capacités des managers et directeurs de médias dans leur domaine.

Par la délivrance d’un diplôme de gestion de médias de troisième cycle, l’unique formation de haut

niveau d’une durée d’un an sur le continent africain, le SPI attire des directeurs, rédacteurs en chef ou

journalistes et futurs dirigeants de médias à intégrer cette formation. En outre, l’Institut dispense le

week-end des formations courtes à l’intention des directeurs et rédacteurs en chef qui peuvent ainsi se

rendre disponibles pour recycler et mettre à jour leur savoir-faire. Le SPI collabore avec diverses parties

prenantes du secteur, dont l’Association des éditeurs indépendants (AIP), Genderlink, Print and Digital

Media South Africa et plusieurs autres pour dispenser un enseignement et effectuer des recherches de

qualité. De plus, faire partie de l’Ecole de journalisme et des études médiatiques donne accès à

l’expertise procurée par les conférences données dans le département. La division financière de

l’Université Rhodes administre les finances des contrats au nom de l’Institut pour garantir qu’elles soient

dépensées conformément aux accords.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires de l’enquêteur (150 $ x 60 jours) et de l’assistant (150 $ x 90 jours) 13 500

Recherches de terrain (voyage et hébergement d’une personne par pays : Malawi,

Namibie, Afrique du Sud, Zambie) – 4 billets d’avion @ 1 000 $ et 4 per diem x 3

jours x 150 $ par jour

5 800

79

Communication, matériels et livres pour la recherche 1 000

Préparation et conception de l’enquête (100 $ x 20 jours) 2 000

Impression de 400 exemplaires de la publication 1 900

Total 24 200

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Utilisation de l’équipement informatique avec logiciels, consommables 5 000

Publication et conception/réalisation du site web 1 000

Fournitures 1 000

Imprévus 1 000

Rapports du projet 300

Total 8 300

80

SWAZILAND

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DU RESEAU DE

SECURITE DES JOURNALISTES

2.

NUMÉRO

IPDC/59 SZ/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

9 100 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut des médias d’Afrique australe

(MISA), B.P. 681, Mbabane, Swaziland.

Téléphone : +268 2404 6677

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

En dépit de la garantie de la liberté d’expression contenue dans la constitution du Swaziland,

l’environnement actuel n’est pas propice au développement des médias. Résultat : les professionnels

sont sur la corde raide, ce qui pose une menace réelle à la sécurité des journalistes et à l’existence de

médias libres, indépendants et pluralistes. En juillet 2014, un rédacteur en chef et un avocat des droits

humains ont été condamnés à deux ans de prison sans même se voir offrir le choix de payer des

amendes, pour avoir écrit des articles émettant des doutes sur les méthodes du système judiciaire du

pays. Le manque de compétences professionnelles (des journalistes) et de moyens du côté des

associations de médias aggrave la situation. L’objectif de ce projet consiste à promouvoir le

renforcement local des capacités en matière de sécurité et de protection des journalistes par la

consolidation du réseau de surveillance mis en place par l’Union des journalistes et le Forum des

éditeurs du Swaziland, grâce à un séminaire national de trois jours et à la mise en place d’instruments

(médias sociaux) pour la veille et le compte-rendu en ligne. La formation envisagée tirera profit du

« Modèle de cours pour la formation en journalisme : un abrégé de nouveaux programmes », de

l’UNESCO, qui comprend un module sur la sécurité et le journalisme.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Autonomiser les journalistes et les communicateurs par la connaissance de leur environnement légal ainsi que celle des normes et protocoles de sécurité.

Renforcer la veille sécuritaire et le réseau de compte-rendu de journalistes en danger.

3. ACTIVITÉS :

Atelier à l’intention des journalistes sur l’environnement juridique professionnel des médias, les

menaces contre eux et les aides d’urgence.

Renforcer par mises à jour régulières et nouvelles configurations, le réseau actuel de veille de la

sécurité avec le soutien d’outils de médias sociaux. Doter le registre en ligne d’un accès mobile

aux instruments en ligne existants (médias sociaux, SMS, courriel, web, etc.).

Le compte Facebook actuel de MISA-Swaziland est : https://www.facebook.com/misa.swaziland

81

Et son site web : www.misa.org/misa-chapters/swaziland

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

MISA (Institut des médias d’Afrique australe)-Swaziland a été créé en 1996. C’est l’une des onze

branches de MISA en Afrique australe. MISA Swaziland œuvre au développement du secteur

médiatique au Swaziland par la création d’un environnement protecteur de la liberté d’expression et du

droit à l’information. Il promeut la diversification, la compétence et le professionnalisme médiatiques.

MISA Swaziland est une organisation qui tire sa force de ses membres. L’instance œuvre sans relâche à

mettre en place des médias libres, indépendants et pluralistes par militantisme, veille, renforcement des

capacités, formation et dissémination de l’information au service de la démocratie et du développement

au Swaziland. A l’heure actuelle MISA Swaziland déploie cinq initiatives-clés sur le terrain : liberté

d’expression et droit à l’information, veille et recherche concernant la liberté des médias, campagne en

faveur de la diversité de la radiodiffusion et des TIC, activités de soutien aux médias, et soutien

juridique.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Local de formation, gîte et couvert des participants (100 $/jour x 20 participants x trois

nuitées) 6 000

Voyages aller retour (de/vers l’intérieur) (60 $ x 20 participants + 100 $ pour un

formateur 1 300

Un(e) formateur (formatrice) pour deux jours (100 $ x 2 jours) 200

Matériel pédagogique (location de PC et projecteur, fournitures de bureau et

reproduction des documents) 600

Améliorations de la veille de sécurité et du mécanisme d’alerte en ligne 1 000

Total 9 100

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de bureau (location, factures d’eau, d’électricité, de téléphone et accès à Internet) 750

Défraiement du personnel 2 400

Rapports d’avancement du projet 300

Fournitures de bureau et personnel de secrétariat 1 500

Consommables informatiques 500

Total 5 450

82

ZIMBABWE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

L’ASSOCIATION DES STATIONS DE

RADIO COMMUNAUTAIRE (RC)

2.

NUMÉRO

IPDC/59 ZW/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

8 100 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Association des stations de radio

communautaires du Zmbabwe (Zacras)

10 Hillary Drive Emerald Hill – Harare

[email protected]/www.zacraszim.org

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Zimbabwe compte à l’heure actuelle 17 principes journaux privés et publics. Il y a aussi sept

journaux communautaires couvrant Bulawayo, Gwelu, Harare, Masvingo, les Midlands et Mutare. La

radiodiffusion publique comprend la radio ZBC 4 et deux chaînes de TV (ZBC et ZBC-2). Zi-FM et

Star-FM sont les deux seules chaînes nationales commerciales en opération au Zimbabwe depuis 2012.

L’Association des stations de radio communautaire du Zimbabwe (Zacras) est l’unique voix de la

radiodiffusion communautaire du pays. Cependant, il n’existe pas de licence pour les radios

communautaires, mais un certain nombre d’initiatives prises par diverses communautés partout au

Zimbabwe qui produisent et distribuent des contenus et s’impliquent dans des activités communautaires

de leur région. En 2014, le gouvernement du Zimbabwe avait publiquement promis de commencer à

délivrer des licences de radio communautaire avant la fin de l’année. Ce projet propose un atelier pour

former 20 directeurs et producteurs de contenus de cinq initiatives de radio communautaire. La

formation envisagée se fera sur deux jours et mettra l’accent sur la boîte à outils de l’UNESCO

concernant « Les liens intergénérationnels par la radio ». La formation sera dispensée en collaboration

avec un consultant producteur radio au Zimbabwe et aura lieu dans l’une des initiatives de radio

communautaire. Cette formation est essentielle du fait que des membres de la Zacras produisent déjà

des contenus de leur communauté, qu’ils conditionnent sur CD pour la distribution. Les directeurs et

producteurs de contenus ont besoin de savoir-faire nécessaires pour renforcer la voix des jeunes et

l’égalité des genres dans leurs programmes.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Renforcer les capacités des activistes de la radio communautaire et leur savoir-faire pour la production de contenus communautaires.

83

3. ACTIVITÉS :

Formation de deux jours organisée à Plumtree pour dispenser du savoir-faire nécessaire à la

gestion efficace et efficiente d’une radio communautaire à dix directeurs de radio communautaire

venus de cinq initiatives de radio communautaire.

Production par dix producteurs de programmes sur CD (d’au moins 1 000) à contenus

communautaires.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Association des stations de radio communautaires du Zimbabwe (Zacras) s’appuie sur ses membres et

sa nature d’association indépendante et à but non lucratif fondée en 2003. La mission de Zacras est

d’autonomiser les communautés du Zimbabwe par implantation de/et soutien aux stations de radio à

vocation communautaire fortes, sémillantes et autonomes. Le revenu annuel de la Zacras est de 600 000

$. La Zacras a pour partenaires SIDA-Fojo (institution suédoise de soutien aux médias), HIVOS

(organisation néerlandaise de coopération au développement), IMS (Institut de soutien aux médias),

EPD, OSISA (initiative pour une société transparente en Afrique australe) et PACT.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Local de formation, gîte et couvert de 20 participants 6 000

Transport A/R de tout le pays pour 20 personnes 1 300

Formateur pour deux jours 200

Matériels de formation (location de PC et de projecteur, fournitures et reproduction de

documents) 600

Total 8 100

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordinateur 960

Agent 690

Responsable de la communication 360

Comptable 360

Location de bureau 504

Frais de communication 90

Total 2 964

84

SUD SOUDAN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

IMPLANTATION DE MEDIAS

COMMUNAUTAIRES A AWERIAL

POUR FOURNIR DES EMISSIONS

EDUCATIVES ET D’INFORMATION

AUX POPULATIONS DU SUD SOUDAN

2.

NUMÉRO

IPDC/59 SS/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

29 809 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Organisation d’autonomisation

communautaire pour le progrès (CEPO)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Ce projet a pour objet de donner accès à l’information aux habitants du Triangle des Lacs, de l’Unité et

de l’Equateur occidental par implantation d’une plateforme de médias communautaires qui améliore

l’accès des communautés à des informations objectives relatives aux affaires nationales et

internationales d’intérêt public. Il renforcera les capacités des médias indépendants à élargir l’accès du

public à des informations fiables et impartiales et à créer des plateformes et des lieux de débats à propos

des problèmes importants et urgents qui les touchent. A l’heure actuelle, près de 90 % de la population

sud soudanaise vit à la campagne, où ils n’y a pas de plateformes de médias de communication

pluralistes et diversifiés. On y manque aussi d’accès aux contenus et informations locales pertinentes qui

reflètent les besoins et les intérêts des communautés. Bien qu’il existe un certain nombre de stations de

radio FM dans tout le pays, la majorité de celles-ci sont établies et contrôlées par des églises et des

ONG, ou par des entreprises privées. Quelques sources d’information en ligne ont certes vu le jour, mais

l’accès à l’Internet est de même limité aux grandes villes, et les membres de la diaspora semblent être les

bénéficiaires les plus actifs des médias sociaux. La participation communautaire locale, à la gestion

comme à la production d’émissions est bien entendu inexistante. Bien plus, les membres de la

communauté et les institutions locales ne sont pas les principaux piliers de soutien au fonctionnement

des médias existants et en particulier s’agissant du contrôle de la ligne éditoriale et des instances de

direction.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Implantation d’une station de radio communautaire qui contribue à améliorer à l’accès à des sujets éducatifs, de développement et sociaux qui concernent les communautés des Etats (sud-soudanais) des Lacs, de l’Unité et de l’Equateur occidental.

85

3. ACTIVITÉS :

a) Campagne de mobilisation des membres de la communauté, y compris les femmes, divers leaders, le

public, les institutions publiques et privées, la société civile des environs.

b) Identification et achat des équipements de radiodiffusion et de production.

c) Insonorisation du studio et achat/installation d’un pylône.

d) Identification et achat d’équipements de TIC.

e) Formation technique à l’exploitation des équipements.

f) Sélection et formation du personnel de direction et des bénévoles à la programmation et à la gestion

de la station.

g) Sélection de cinq membres du conseil d’administration dans la mouvance de la radio

communautaire.

h) Production et diffusion d’émissions relatives au développement.

i) Formation de membres de la communauté à l’utilisation des TIC et à l’accès à l’information.

j) Installation et lancement de la radio communautaire.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Organisation d’autonomisation communautaire pour le progrès (CEPO) a été fondée en 2005 comme

organisation civile à but non lucratif. Elle a été créée pour inviter les étudiants de l’Université de Juba et

les tout nouveaux bacheliers des universités soudanaises à la construction de leurs communautés

/sociétés respectives sur base de bénévolat. Au départ, l’organisation avait été mise en place à Khartoum

en 2005 et comprenait surtout des étudiants d’université, mais ses perspectives se sont élargies après la

séparation (*)

et l’installation à Juba, au Sud Soudan. A l’origine, l’organisation visait en priorité à la

création d’un Centre de confiance (fiable) d’aide judiciaire, de construction de la paix et de passage du

conflit au dialogue de paix. La CEPO est active dans les domaines de la paix et de la réduction des

conflits, des droits humains, du règne de la loi, de l’emploi, de la gouvernance et de la transformation

démocratique. Elle est neutre, non-alignée et non-religieuse et basée sur le principe d’autonomisation et

de participation inclusive. Ses valeurs cardinales sont l’engagement, la responsabilité et la transparence.

Actuellement, la CEPO déploie son activité dans les Etats d’Equateur central, occidental et oriental et

des Lacs. La CEPO s’est engagée à soutenir la radio communautaire de Morobo (102.8 FM) par son

expérience de travail avec les communautés. Elle soutiendra les communautés d’Awerial par

l’implantation de la radio communautaire. Elle a par ailleurs obtenu deux autres licences de radio

communautaire, dont une pour la radio communautaire envisagée à Awerial. Un local communautaire a

d’autre part été mis à la disposition de la communauté d’Awerial pour l’installation de la radio et du télé-

centre communautaires.

D. BUDGET

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Equipements de TIC (dont cinq ordinateurs) 3 778

Equipements de studio (dont console) 9 500

Emetteur et source d’énergie 9 100

Frais de transport et installation à Juba 3 500

Formation de 10 personnes (intervenant : honoraires, gîte et couvert), suivi-évaluation 4 031

Total PIDC 29 909

86

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de personnel (2 x huit mois) 3 400

Frais de communication 700

Total 4 100

87

SUD SOUDAN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

CREATION DE L’INSTITUT DE

DEVELOPPEMENT DES MEDIAS DE

JUBA

2.

NUMÉRO

IPDC/59 SS/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

32 080 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut de développement des médias de

Juba

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Ce projet envisage de créer un Institut de développement des médias dont l’objet consiste à renforcer

les compétences des journalistes en activité, y compris des journalistes femmes. Il s’agit de les doter de

capacités leur permettant de produire avec professionnalisme des émissions pour leur station de radio et

avant tout, de fournir à leur public des programmes attentifs au genre. La démarche proposée est de

dispenser des cours pratiques valables à long terme à diverses catégories de professionnels de radio

aspirants ou en activité. Le soutien sollicité sera pour l’essentiel affecté à l’achat des équipements de

studio de production radio et à élaborer un programme de formation qui prend par ailleurs en compte le

Programme modèle de formation de l’UNESCO. Le studio servira d’instrument de formation mais aussi

d’unité de production. Les émissions réalisées seront diffusées sur diverses stations de radio du pays, y

compris la Radio nationale du Sud Soudan et pour la formation des journalistes. Les fonds seront en

outre utilisés pour l’acquisition du matériel d’enregistrement et de reportage et élaborer des modules de

formation à la radio sensibles au genre.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Formation chaque année de 40 étudiants de tous les dix Etats du Sud Soudan à acquérir la maîtrise de la production radio, y compris le montage et les techniques d’édition numériques. 25 % de ces apprenants seront des femmes. En outre, des participants venus des médias de radiodiffusion basés à Juba seront reçus au projet comme stagiaires. 3. ACTIVITÉS :

(1) Achat et installation des équipements : sélection et notification des fournisseurs, achat,

installation, essais et lancement de l’équipement.

(2) Validation de la formation : identification et sélection du consultant/concepteur du programme,

élaboration/validation et approbation du programme.

88

(3) Formation, production et distribution des programmes : sessions de formation, annonce et

sélection des apprenants, formation pratique, production et distribution des émissions aux

entreprises de médias.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Institut de développement des médias (MDI) fait partie intégrante du paysage médiatique du Sud

Soudan. L’Institut basé à Juba a été ouvert en décembre 2007 (d’abord en tant qu’Académie de médias

de Juba) pour dispenser de la formation de journalisme aux professionnels en activité. Il organise de

brèves sessions de cours (de deux jours à une semaine) par des visites d’instructeurs en journalisme. En

2012, une étude d’évaluation des besoins de formation journalistique effectuée par l’Institut (suédois)

Fojo et Soutien international aux médias (IMS) a fait état d’une demande de formation pratique de long

terme en journalisme. Peu après, le MDI a été conçu pour dispenser cette formation journalistique

pratique de long terme. Le MDI est une institution médiatique nationale ayant pour mandat le

renforcement des capacités des journalistes et le développement du professionnalisme des médias (y

compris l’amélioration des normes éthiques) au Sud Soudan. L’Institut sera un institut de développement

médiatique pour les journalistes, les gérants et entrepreneurs de médias. Il apporte par ailleurs sa

contribution à des relations constructives entre les médias et tous les secteurs de la société.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Equipements de studio de production (dont ordinateur, lecteur de CD, moniteurs,

installation, insonorisation, micros, casques, enregistreur, console, etc.) 15 880

Elaboration du programme de formation (consultant régional, matériels pédagogiques) 8 700

Equipement d’enregistrement mobile numérique audio (enregistreurs et casques) 7 500

Total 32 080

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de personnel (10 mois x 2 personnes) 4 000

Frais de communication 500

Rapports du projet 400

Frais administratifs divers 400

Total 5 300

89

CONGO (RD)

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DE CAPACITE DES

JOURNALISTES POUR UNE

NOUVELLE FORME DE

COMMUNICATION EN FAVEUR DE

LA CONSERVATION DE LA NATURE

ET LA PROTECTION DE

L'ENVIRONNEMENT

2.

NUMÉRO IPDC/59 CD/01

3. CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

RENFORCEMENT DES CAPACITES

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

INNOVATION EN VUE DE LA

CONVERGENCE ET DE

L'INTÉGRATION DES MÉDIAS

TRADITIONNELS ET DES

NOUVELLES FORMES DE

COMMUNICATION

5.

SCOPE

(NATIONALE, REGIONALE,

INTERREGIONALE)

NATIONALE

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

APPUI A LA FORMATION

7. COÛT TOTAL DU PROJET

22 430 USD

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

16 280 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

ENVIRONEWS ASBL, REPRÉSENTÉE

PAR ALFRED NTUMBA, PRÉSIDENT

SIÈGE SOCIAL : LOCAL 12C,

GALÉRIE DU MARCHÉ, AV. DU

COMMERCE/ KINSHASA - GOMBE

[email protected]

Tel +243- 818148485

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

BUREAU DE L’UNESCO A KINSHASA

JOSEPH POTOPOTO NPO/CI/KNS

11.

LOCALISATION VILLE DE KINSHASA

12. PROJET PRÉPARÉ PAR

ENVIRONEWS / ALFRED NTUMBA

JOSEPH POTOPOTO NPO/CI/KNS

90

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Dans les dix points à prendre en compte pour le suivi et l’évaluation de la Décennie mondiale de

l’Education pour le Développement Durable (DEDD -2005-2014 figure en bonne place le point 3

relatif à la prise des mesures pour doter les éducateurs (formels, non formels et informels) des

compétences leur permettant d’intégrer le développement durable dans leurs prestations. Les efforts

fournis en faveur de la promotion de l’Education pour le Développement Durable ‘EDD) dans le secteur

des médias en République Démocratique du Congo demeurent peu considérables, faute d’initiatives

visant à promouvoir les connaissances des populations et autres acteurs sociaux , tels que les médias, en

ce qui concerne l’EDD.

Certes le pays regorge près de 200 titres de presse, 200 chaines de télévisions et 600 radios (dont la

majorité est constituée médias communautaires) diffusant dans les 11 provinces du pays et la formation

des journalistes et autres communicologues est assurée par plus de 10 écoles d’enseignement supérieur

et universitaire et technique de journalisme et de plusieurs centres d’apprentissage liés aux professions

des médias.

Selon les études menées par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication en RDC,

CSAC en sigle, les émissions à caractère environnemental occupent 3% des programmes proposés par

les différents médias audiovisuels en République Démocratique du Congo.

Conscient de ce rôle des médias face aux enjeux de l’environnement, Environews s'est lancé dans la

mission d’accroitre les potentiel des médias d’adresser cette question de la construction médiatique de

l’environnement en proposant des sessions de renforcement des capacités des acteurs des médias à

travers le pays sur l’EDD.

Ce projet vise à obtenir un soutien à l’amélioration des compétences des journalistes par un cours de

deux semaines basé sur la pédagogie de la formation, grâce auquel dix formateurs seront recyclés et

dotés du savoir-faire nécessaire pour former avec efficacité des journalistes dans le seul but de

sensibiliser la population à la protection de l'environnement et la conservation de la nature.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

Les bénéficiaires de ce projet sont les journalistes de la radio et de la télévision. Puisqu4il s’agit

d’une formation pilote, les journalistes participants à ces formations viendront des contrées

suivantes :

Ville de Kinshasa : 12

Province de l’Equateur : 2

Province de Bandundu : 2

Province du Bas-Congo : 2

Province du N/S Kivu (PNVi, Kahuzi Biega) ou/et Province Orientale (RFO, Garamba)

Ceux de provinces proviendront essentiellement des radios communautaires et ceux de Kinshasa des

radios et des télévisions ; 8 femmes des médias prendront part à ces formations.

91

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :

A long terme, le projet vise la créer des connaissances relatives au renforcement des capacités des

professionnels des médias sur la question de de l’environnement. A la fin de cette formation, un

module d’orientation destiné à booster la capacité des médias au traitement des questions

environnementales sera produit.

Environews compte s’appuyer sur l’expertise des agences spécialisées des Nation Unies en

matière d’environnement et sur d’autres instances tant nationales qu’internationales œuvrant

localement dans le pays. Un plaidoyer sera par la suite mené auprès des écoles de formation et

d’enseignement du journalisme dans le but de les voir intégrer l’éducation à l’environnement dans

les programmes de formation des journalistes.

4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

Former les journalistes afin d'avoir des formateurs, des sensibilisateurs sur la protection de

l'environnement et la conservation de la nature dans toutes les provinces, territoires et

village.

Intégrer dans la sphère médiatique congolaise, un outil pédagogique visant le renforcement

des capacités des professionnels des médias sur la protection de l'environnement.

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

18 journalistes travaillant dans 9 organes de presse(radio, télé e pesse écrite à Kinshasa,

dans le Bandundu et le Bas-Congo) sont formés à l’EDD .

Un outil pédagogique visant le renforcement des capacités des professionnels des médias

sur la protection de l'environnement est élaboré.

A l’issue de la formation, un plaidoyer en faveur de l’intégration l’éducation à

l’environnement dans les programmes de formation des journalistes est mené auprès de 5

écoles de formation des journalistes du pays.

6. ACTIVITÉS :

Une session de formation de 4 jours sera organisée à Kinshasa. Elle réunira 18 journalistes venant de

Kinshasa et de trois provinces du pays. La session assurée par deux formateurs (un spécialiste des

questions environnementales et un spécialiste de production des émissions radiotélévisées) abordera les

thématiques suivantes :

Qu'est-ce que le développement durable ?

Comment est né ce concept

Les avantages du développement durable

Les enjeux environnementaux

Le patrimoine mondial de l’humanité : Quid ?

La préservation de l’environnement

Environnement et développement

Médias et environnement

92

7. INVESTISSEMENTS :

2 Consultants -Formateurs dont un spécialiste des questions environnementales et un spécialiste

de production des émissions radiotélévisées

Transport et prise en charge de 6 participants venant de l'intérieur du pays

Location de la salle de conférence

Outils pédagogiques (retro projecteur, clipart , fournitures de bureaux

Le personnel : 1 secrétaire, 1 Coordonnateur, 1 chargé de mission, 2 journalistes…

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7

Sélection-Recrutement Consultants formateurs

Préparation - Production des modules Formation

Identification et sélection des participants

Session de formation

Plaidoyer en faveur de l’intégration de l’éducation dans les programmes de formation

et/ou de renforcement des capacités des journalistes

Soumission des rapports d’activité

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Organisme de droit congolais, Environews est une Association sans but lucratif. Il a pour mission la

sensibilisation de la population sur le bien fondé de conservation de la nature et la protection de

l'environnement.

Environews est piloté par un Conseil de gestion qui est en l'organe de coordination et d'exécution de la

politique générale. Cet organe a pour mission de concevoir et assurer la mise en œuvre de différents

mécanismes relatifs au bon fonctionnement d’Environews Asbl. Le Président du Conseil de gestion est

élu par les membres effectifs pour une durée de 3 ans une fois renouvelable.

Pour le moment, Ce comité de gestion est dirigé par Monsieur Alfred NTUMBA NTUMBA, président

du Conseil d'Administration suivi de Monsieur Patrick MBAYA, vice président.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Grâce aux journalistes formés, le paysage médiatique congolais se serait doté d’un potentiel accru quand

à la production des émissions audiovisuelles destinées à sensibiliser, à informer et à éduquer la

population sur les enjeux de l’environnement et les défis du développement durable. L’outil

pédagogique exploité au cours de la session servira à bon escient pour l’extension de ce type de

formation dans l’ensemble du pays. Outre cette action de plaidoyer qu’Environews entend mener avec le

concours des tous les journalistes formés, le réseau des journalistes traitant des sujets de l’environnement

et du développement durable à mettre en place à l’issue de la formation se chargera d’assurer le suivi des

recommandations issues de cette session de formation dans les provinces de ressort des participants .

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

Sensibilisation des journalistes et des médias audiovisuels

Organisation des sessions de formations à l’intention des médias audiovisuels disséminés à

travers le pays, et principalement dans les zones à fort potentiel environnemental

93

Production des visuels de communication pour assurer la visibilité de l’existence d’un réseau des

journalistes pour la protection de l’environnement à travers , des supports , des matériels et

gadgets de communication (T- shirt, Flyers, documentaire, reportages …)

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Environews Asbl s’appuie sur le rapport produit par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la

Communication pour se convaincre d’une évidence, à savoir que très peu des journalistes et d’organes

des médias traient des sujets liés aux questions environnementales. Les activités de réalisation des

documentaires (cas du partenariat avec GIZ, Coopération Allemande) et de diffusion des émissions télé

et radio sur les questions de l’environnement et du développement durables ont fait l’objet d’une

évaluation de plusieurs de nos partenaires qui, non seulement sous ont rassuré de leur accompagnement,

mais qui nous ont aidé à améliorer les contenus de nos émissions et documents audiovisuels. Ces

évaluations attestent de notre capacité à réaliser le présent projet.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

- Soumission à l’UNESCO des rapports relatifs aux activités programmées dans le projet

- Soumission à l’UNESCO d’un rapport final sur le projet.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

En tant qu'un organisme composé essentiellement des journalistes, Environews Asbl produit depuis près

de 2 ans des émissions de sensibilisation sur les thématiques liés à l’environnement et au développement

durable. Ces émissions sont diffusées de manière régulière sur 5 chaines de télévision et 1 station de

radio de Kinshasa, à savoir les chaines de télévision Antenne A, Congo web, Nzondotv, Sango malamu,

baraka tv ainsi que la Radio Centrale Fm).

De même, Environews a diffusé plusieurs publications sur internet via le forum de discussions avec la

jeunesse congolaise, les réseaux sociaux… les discussions portent souvent sur les questions de la

conservation et la protection de l'environnement, le changement de comportement ainsi qu'un

engagement sincère du pays et des populations pour l'environnement.

Environews poursuit son partenariat avec GIZ, la coopération Allemande. Il porte sur la production des

documentaires dans des sites touristiques, et des aires protégés situés dans la partie Ouest de la RDC. Il

s’agit principalement des jardins botaniques de Kinshasa et de Kisantu (Bas-Congo), du parc des

mangroves(Bas-Congo) et du domaine de Mbombo Lumene dans le Bas-Congo.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

FORMATION : ATELIER DE 5 JOURS SUR LEES MEDIAS FACE AUX ENJEUX

ENVIONNEMENTAUX

Actions Modalités Quantité

P.U. $

P.T.$

Avis d’appel pour Presse écrite 5 publications 100 $ 500 $

94

recrutement des

consultants-Formateurs

Radios 5 diffusions 50 $ 250 $

Télévisions 5 diffusions 50 $ 250 $

Medias on line 1 diffusion (Job

Opportunities) 300 $ 300 $

Production des modules

de formation et

animation de l’atelier

(consultant-formateur)

Paiements en palier

selon les livrables reçus

2 Consultants formateurs 2000 $ 4 000 $

Charges liées à la

session de formation sur

le site de l’atelier

Location salle avec 18

postes ordinateurs

5 jours 300 $ 1 500 $

pause-café 5 jours 160 $ 800 $

Restauration sur le site

de l’atelier

5 jours 240 $ 1 200 $

Déplacements locaux

des participants

5 jours 200 $ 1 000 $

Hébergement et

subsistance des

participants

journalistes en

provenance des

provinces

6

1 080 $ 6 488 $

Total PIDC 16 280 $

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

FORMATION : ATELIER DE 5 JOURS SUR LEES MEDIAS FACE AUX ENJEUX

ENVIONNEMENTAUX

Billets d’avion et autres titres de voyages pour journalistes en provenance des

provinces

2 000 $

Secrétariat de l’atelier

mailing, matériels de bureau, communication, médias, Imprimante Laser jet,

Rames de papiers, Cartouches, Ordinateur, Connexion internet, Onduleur

1 750 $

Membres du secrétariat technique de l’atelier (30 $ x10 joursx3 personnes) 900 $

Publications des actes de l’atelier 1 000 $

Médiatisation

Banderoles, affiches, couverture médiatique 500 $

TOTAL

6 150 $

95

ACRONYMES

- DEDD : Décennie pour l’Education au Développement Durable

- EDD : Education au Développement Durable

- RDC : République Démocratique du Congo

- GIZ : Coopération Allemande

- PNVi : Parc National de Virunga

- RFO : Réserve de la Faune des Okapis

96

CONGO (RD)

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

COLLOQUE NATIONAL SUR

L’ENSEIGNEMENT DU

JOURNALISME ET DES METIERS DE

LA COMMUNICATION FACE A LA

REFORME « LMD » EN RD CONGO

2.

NUMÉRO

IPDC/59 CD/02

3. CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

FORMATION PROFESSIONNELLE ET

SOUTIEN AUX INSTITUTIONS DE

FORMATION POUR PROMOUVOIR LA

LIBERTÉ D’EXPRESSION,

LE PLURALISME ET LA DIVERSITÉ

4. DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

RENFORCEMENT DES CAPACITES

5.

SCOPE

(NATIONALE, REGIONALE,

INTERREGIONALE)

NATIONALE

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

APPUI A LA FORMATION/

RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

INSTITUTIONNELLES

7. COÛT TOTAL DU PROJET

21 500 USD

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

15 100 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

ECOLES D’ENSEIGNEMENT ET DE

FORMATION EN SCIENCES DE

L’INFORMATION ET DE LA

COMMUNICATION

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

CENTRE D’ETUDES EN

COMMUNICATION DE MASSE

BUREAU UNESCO KINSHASA

11.

LOCALISATION

KINSHASA, INSTITUT FACULTAIRE

DES SCIENCES DE L’INFORMATION

ET E LA COMMUNICATION

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

PROFESSEUR EDDIE TAMBWE et

JOSEPH POTOPOTO

97

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La réforme LMD (« licence-master-doctorat ») amorcé à la fin des années 1990, d’abord dans l’espace

européen afin de rapprocher différentes systèmes (nationaux) d’enseignement supérieur et universitaire,

vise à placer les systèmes nationaux, par essence diversifiés, dans un cadre commun fondé sur trois

objectifs pratiques : simplifier et rendre plus lisible l'offre de formation de chaque pays ; comparer et

harmoniser les cursus des pays différents grâce au Système Européen de Transfert de Crédits (ECTS) ;

faciliter la mobilité de l’étudiant d’un pays vers des universités d’autres pays.

Dans le souci d’aligner le système universitaire congolais sur les standards internationaux, le

gouvernement de la RD Congo a décidé d’intégrer le processus de Bologne, à la suite de la promulgation

en 2014 par le président de la République, d’une nouvelle loi-cadre instituant le système LMD dans le

pays. La perspective de voir les diplômes congolais reconnus plus facilement à l’étranger ayant été la

principale motivation de la décision. Si le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire

congolais a déjà organisé deux forums sur la problématique (du 12 au 16 février puis du 20 au 22 février

2014, à Zongo, dans la province du Bas-Congo), l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de

la Communication (IFASIC en sigle) semble peu informé sur la réforme, et donc peu préparé sur les

plans conceptuel, pratique et pédagogique. Pourtant la réforme va entraîner une profonde restructuration

du système éducatif national.

Selon une enquête menée auprès de l’IFASIC, celle-ci demeure toujours dans l’expectative, quant à

l’application concrète de la réforme LMD. La situation est d’autant plus inquiétante que les disciplines

de la communication sont encore confrontées à trois principales difficultés dans leur fonctionnement

général :

- Leur relative « jeunesse » en tant que domaine d’enseignement en RDC ;

- Leur caractère pluridisciplinaire ;

- L’absence d’autonomie administrative : la plupart des départements de communication dépendant

d’autres disciplines (lettres, philosophie notamment).

Outre ce déficit général d’informations, toutes ces raisons risquent de faire échouer la mise en œuvre et

l’application de la réforme LMD pour les domaines de la communication au sein de l’IFASIC et des

autres institutions universitaires2 analogues disséminées à travers le pays.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

- Le groupe cible du colloque sera constitué de formateurs en journalisme et aux métiers de la

communication en RD Congo.

- Parmi ces formateurs, on trouverait aussi bien des enseignants/chercheurs que des professionnels

intervenant dans la formation des journalistes et des métiers de la communication.

- Si la plus grande concentration est à Kinshasa, le colloque compte inviter les représentants des

universités des provinces (notamment le Katanga, le Nord Kivu, le Sud Kivu, la Province

orientale, le Kasai).

- Un format de 100 participants est envisageable.

2 Ces institutions sont : l’Institut facultaires des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) fondé en 1973 ;

l’Université catholique de Kinshasa (UCC) ; l’Université de Kinshasa (Unikin) ; Université pédagogique nationale (Upn) ; Université

de Lubumbashi (Unilu) ; l’Université de Kisangani ; l’Université de Bukavu ; l’Université de Butembo. Centre pour la

Paix(BUKAVU)

98

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :

A long terme, le projet vise la mise en œuvre et l’application de la réforme LMD pour les domaines de la

communication au sein de l’IFASIC. Pour cela, il propose en premier lieu de mettre à la disposition des

formateurs dans les domaines du journalisme et des SIC des éléments d’information sur la réforme

« LMD » ; ce qui permettra par la suite d’examiner concrètement les modalités d’application de la

réforme pour ce champ de formation aux fins de poser les bases concrètes de la mise en œuvre d’un

programme structurant et commun pour les institutions universitaires (des SIC).

4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

Le colloque permettra la création d’un espace d’informations et d’échanges sur la réforme « LMD » et

ses implications sur le modèle de formation des domaines visés ;

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

o un espace d’informations et d’échanges sur la réforme « LMD » est créé ;

o 10 écoles supérieures et universitaires d’enseignement des SIC ont acquis des connaissances

requises sur la réforme dans le champ des SIC ;

6. ACTIVITÉS :

- Un Colloque d’une durée de deux jours sera organisé à Kinshasa et connaitra la participation des 100

experts des secteurs de l’enseignement des sic et des ministères ayant en charge l’enseignement

supérieur et universitaire.

- 10 participants proviendront des écoles supérieures et universitaires d’enseignement des SIC installées

dans les provinces de la RDC

7. INVESTISSEMENTS :

7.1. Comité scientifique du colloque :

1. Jean Lucien Kitima, professeur et Recteur de l’IFASIC ;

2. Emmanuel Mwangila Lussu, professeur à l’IFASIC et Secrétaire académique général ;

3. Eddie TAMBWE Kitenge, professeur à l’IFASIC, directeur du Cecom ;

4. Georges Wawa Sayel, professeur à l’IFASIC ;

5. Jean-Claude Eale, chef des travaux, communicant ;

6. Jean-Marie Dikanga Kazadi, professeur, Université de Lubumbashi ;

7. Jean-Claude Matumweni, professeur et Doyen de la Faculté de la Communication de

l’IFASIC ;

8. Gilbert Mubangi, professeur à l’Université de Kinshasa, directeur du Cressom ;

9. Un délégué du bureau de l’Unesco à Kinshasa

7.2. Equipement

10. Deux ordinateurs de bureau équipés de processeurs Pentium dotés de mémoires de 4 Mo

(MB) pour le travail du secrétariat technique du Comité Scientifique

99

7.3. Organisation du Colloque

11. Hébergement et subsistance des 10 participants venus des provinces

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

IDENTIFICATION

SELECTION/ DES

PARTICIPANTS

SELECTION/RECRUTEMENT

DES EXPERTS LMDS

PREPARATION DES

MATERIELS

PEDAGOGIQUES PAR LES

EXPERTS LMD

NOTIFICATION AUX

PARTICIPANTS

ORGANISATION DU

COLLOQUE

SOUMISSION DES

RAPPORTS D’ACTIVITE

PUBLICATION DES ACTES

DU COLLOQUE

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le colloque est proposé et (sera) organisé par le Centre d’études et de communication de masse (Cecom

en sigle) de l’Institut des sciences de l’information et de la communication (IFASIC en sigle). L’IFASIC

est la première institution publique fondée en 1973 par le gouvernement de la RD Congo dans le

domaine de l’information. Fondé en 1973, tout comme l’IFASIC, le Cecom a pour mission d’organiser

et de promouvoir la recherche en matière de communication. Il a aussi comme mission de favoriser la

promotion de la recherche par le corps académique et scientifique et d’animer l’enseignement et la

recherche en vue d’une synergie bénéfique pour l’un comme pour l’autre.

Pour assurer une large diffusion de ses recherches, le CECOM publie la revue scientifique « Cahiers

congolais de communication », en coédition avec les éditions françaises L’Harmattan. Le « Centre de

Recherche en Communication de Masse » est actuellement dirigé par le Professeur Eddie Tambwe

Kitenge.

100

Sous la direction du Professeur Jean Lucien Kitima Kasendwe, Recteur de l’IFASIC et du Professeur

Eddie Tambwe Kitenge, directeur du Centre d’études et de communication de masse, initiateur du

colloque, un comité scientifique constitué de 10 personnes va piloter le projet. Ce comité scientifique est

constitué d’enseignants/chercheurs, d’experts et de professionnels du journalisme et de la

communication.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

- Les formateurs participants au colloque vont acquérir les connaissances et le savoir-faire

nécessaires pour devenir eux-mêmes des « personnes ressources et relais» de la réforme ;

- Les formateurs participants deviendront de facto des « partenaires » dans la mise en œuvre de la

réforme LMD dont ils faciliteraient par ailleurs l’application.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

Sous la direction du Cecom, les actes seront publiés dans un numéro spécial des « Cahiers congolais de

communication » ;

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Fondé en 1973, tout comme l’IFASIC, le Cecom a pour mission d’organiser et de promouvoir la recherche

en matière de communication. Il a aussi comme mission de favoriser la promotion de la recherche par le

corps académique et scientifique et d’animer l’enseignement et la recherche en vue d’une synergie

bénéfique pour l’un comme pour l’autre. Dans ce cadre, nous avions mené une enquête entre mars et juin

2014 auprès des institutions universitaires congolaises à propos de l’application de la réforme LMD. Les

résultats de notre enquête furent accablants : sur les 10 institutions publiques, aucune n’était prête à passer

au LMD

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le Professeur Eddie Tambwe, Directeur du Cecom, sera chargé de faire le suivi des résolutions du

colloque, par l’organisation en compagnie des participants revenus dans leurs institutions des séances de

restitution à l’ensemble des communautés universitaires.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Billets d’avion pour participants des provinces 6 000

Hébergement et subsistance journalière des participants des provinces 150 $EU x 4

jrs x 10 pers.)

6 000

Publications des actes du colloque 4 500

Location Salle 600

Total 15 100 USD

101

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Secretariat Technique du colloque 1 200

Pause repas (café et déjeuner 17 $EU x 100 pers. x 2 jrs 3 400

Primes pour 18 conférenciers (communications du colloque) 1 800

Primes pour comité scientifique

Total 6 400 USD

102

CONGO

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Elaboration offres de cours et formation

des enseignants de l’Institut Supérieur de

l’Information et de la Communication au

Congo

2.

NUMÉRO

IPDC/59 CG/01

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

CATÉGORIE N°4: FORMATION

PROFESSIONNELLE ET SOUTIEN

AUX INSTITUTIONS DE FORMATION

POUR

PROMOUVOIR LA LIBERTÉ

D’EXPRESSION, LE PLURALISME ET

LA DIVERSITÉ

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Renforcement des capacités

5.

SCOPE (NATIONALE, REGIONALE,

INTERREGIONALE) National

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Aide à la formation

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

USD 17330.00

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

USD 14730.00

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut Supérieur de l’Information et de la

Communication (ISIC)

(Ministère en charge de la communication

au Congo)

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Bureau de l’UNESCO à Brazzaville,

Michel Kenmoe, CI/UNESCO/Libreville

11.

LOCALISATION Brazzaville (Kitélé), Congo

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

M. Bossa Willy (edenmedi[@]yahoo.fr),

avec l’appui de Michel Kenmoe,

CI/UNESCO/Libreville

103

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Cinq principaux textes encadrent la liberté d’expression, la liberté de la presse et la régulation des

médias au Congo. Il s’agit de la constitution du 20 janvier 2002, de la Loi n°30/96 du 2 juillet 1996 sur

la liberté de la presse, de la Loi n°8-2001 du 12 novembre sur la liberté de l’information et de la

communication, de la Loi n°15-2001 du 31 décembre 2001 relative au pluralisme dans l’audiovisuel

public et de la loi organique n°4-2003 du 18 janvier 2003 relative au Conseil Supérieur de la Liberté de

Communication (CSLC). Ces lois garantissent le pluralisme des médias, la dépénalisation des délits de

presse, le libre accès aux sources d’information et la régulation du secteur par une entité indépendante.

La formation dans les métiers de la communication reste un défi majeur au Congo. La plupart des

professionnels en activité ont été formés sur le tas et plusieurs institutions de formation n’offrent que des

enseignements théoriques. Le Gouvernement a décidé de créer un Institut supérieur de l’information et

de la communication (ISIC) dont les locaux sont situés au sein de la future Université Denis Sassou

Nguesso de Kintélé. L’ISIC se veut un établissement moderne offrant des formations théoriques et

pratiques de qualité et dans les meilleures conditions d’apprentissage. Grâce à un précédent appui du

PIDC, un cursus de formation au journalisme a déjà été élaboré ainsi que l’acquisition des ressources

didactiques. Toutefois, les cursus dans les autres domaines liés à l’information et à la communication

sont inexistants et très peu d’enseignants disposent des compétences pédagogiques nécessaires.

Le projet vise le développement des cursus de formation de l’ISIC, la formation de ses enseignant(e)s

aux techniques pédagogiques et l’élaboration des modules relatifs à la représentation

multidimensionnelle dans les médias et au journalisme d’investigation.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

Les enseignant(e)s et les étudiant(e)s de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :

Contribuer à l’amélioration de la qualité de la formation des professionnels des médias, à la bonne gouvernance et au développement des capacités des journalistes pour une représentation équilibrée des hommes, femmes et jeunes dans les médias.

4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

L’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication aura développé deux cursus de formation dans les domaines de la communication et élaborer deux modules dont l’un sur le journalisme d’investigation (basé sur le modèle de l’UNESCO) et l’autre sur la représentation sociale dans les médias.

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

L’ISIC est doté de deux nouveaux cursus complets, de niveau licence, dans les domaines de

l’information et de la communication (autre que le journalisme) ;

L’ISIC adopte deux nouveaux modules sur le journalisme d’investigation et la représentation sociale

dans les médias.

Au moins 6 enseignants et 4 enseignantes de l’ISIC ont acquis les techniques de pédagogie

104

universitaire.

6. ACTIVITÉS :

Organisation d’un atelier de formation de 3 jours sur la pédagogie universitaire au bénéfice de 10

enseignants et enseignantes de l’ISIC ;

Organisation des sessions de travail pour élaborer deux cursus supplémentaires en communication et

en information ;

Constitution et organisation des travaux de deux équipes de 3 experts (dont au moins une femme par

équipe), pour l’élaboration de deux modules sur la représentation sociale des hommes, des femmes et

des jeunes dans les médias et sur le journalisme d’investigation.

7. INVESTISSEMENTS :

Un ou une formatrice, spécialiste de la pédagogie universitaire, capable d’assurer la facilitation d’un

atelier de trois jours sur les techniques de pédagogie universitaire ; Un ou une consultante pour coordonner l’élaboration des cursus de formation de qualité ; Fournitures de bureau pour l’atelier de formation et pour les sessions de travail des équipes

d’élaboration des cursus et des modules.

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Identification et recrutement

formatrice

X

Organisation atelier de formation X

Constitution équipes pour

élaboration cursus de formation X X

Organisation sessions de travail des

équipes chargées du cursus

X X X

Constitution équipe chargée de

l’élaboration des modules X

Organisation sessions de travaux

des équipes chargées des modules

X X X

Soumission rapport mi-parcours X

Soumission rapport projet X

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) est une entité de formation de

niveau supérieur dans les domaines du journalisme et de la communication. Bien qu’encore en création,

il est placé sous la double tutelle du Ministère en charge de la communication et du Ministère en charge

de l’enseignement supérieur. Le Ministère de la Communication est chargé de concevoir et mettre en

œuvre la politique du Gouvernement de la République du Congo en matière de développement du

secteur de la communication. Le ministère de la communication coordonne les activités relatives à la

mise en place l’ISIC.

105

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

L’ISIC est entièrement pris en charge dans le budget du gouvernement. C’est ainsi que les acquis de ce

projet seront pérennisés grâce au financement continues de l’Etat.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

Le projet sera suivi par le Bureau de l’UNESCO à Brazzaville. Le Ministère en charge de la

communication désignera un coordinateur du projet qui tiendra régulièrement des sessions de suivi avec

le bureau de l’UNESCO. Le coordinateur constituera une équipe dans laquelle seront représentés des

représentants de l’ISIC et du Ministère en charge de l’enseignement supérieur.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Ce projet est la continuité de l’appui accordé par le PIDC pour la mise en place de l’ISIC.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Deux rapports seront préparés et soumis par le coordinateur du projet. Le premier sera un rapport à mi-

parcours du projet et le second sera le rapport final du projet.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

I. FORMATION : Atelier de 3 jours sur la pédagogie universitaire

Formateur/Formatrice de l’atelier (3jrs x $250) 750.00

Hébergement et restauration formateur/formatrices (4jrs x $175) 700.00

Transport formateur/formatrice 200.00

Subsistance des participants (3jrs x $30 x 12pers) 1080.00

Fournitures et logistique pour l’atelier 600.00

Déplacements participants (3jrs x $10 x 10) 300.00

Total Formation 3630.00

II. Production 2 modules de formation

Fournitures et logistiques pour 8 sessions de travail 500.00

Expert(e)s chargé(e)s de l’élaboration (forfait $1000 x 3pers) (14 jours) 3000.00

Reprographie des documents 600.00

Total production modules 4100.00

III. Elaboration cursus de formation

Consultant(e) pour l’élaboration cursus (forfait USD3000 pour la durée 2mois) 3000.00

Déplacements membres de l’équipe (5pers x $10 x 20sessions) 1000.00

Fournitures de bureau pour les travaux 800.00

106

Reprographie des documents et impression 1200.00

Location vidéoprojecteurs, imprimante et ordinateurs 1000.00

Total élaboration cursus 7000.00

Total PIDC USD14730.00

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Locaux pour la tenue de l’atelier de formation (3jours) USD1500.00

Coordination du projet (1 personnes – USD50 x 12) USD600.00

Production des rapports USD500.00

Total USD 2600.00

107

COMORES

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

DES JEUNES JOURNALISTES ET DES

RESPONSABLES DES MEDIAS

2.

NUMÉRO

IPDC/59 KM/01

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

FORMATION EN JOURNALISME ET

RESPONSABLES DES MEDIAS

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

RENFORCEMENT DES CAPACITES

5.

SCOPE (NATIONALE, REGIONALE,

INTERREGIONALE)

NATIONAL

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

INSTITUTIONNELLES/ EQUIPEMENT

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

29 720 USS

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

26 445 USS

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

ASSOCIATION DES MEDIAS

AUDIOVISUELS DES COMORES

(AMAC) SG/ ABDALLAH MOINA S TEL

002693331825/

[email protected]

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

BUREAU DE L’UNESCO POUR

L’AFRIQUE DE L’EST

11.

LOCALISATION

MORONI, UNION DES COMORES

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

ABDALLAH MOINA SOILIHI

JOURNALISTE

TEL 00269 333 18 25

EMAIL: [email protected]

108

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La prolifération des radios communautaires pousse dans toutes les régions aux Comores, mais certains

ne vivent pas longtemps, soit par manque de moyens, ou les radios ne ciblent pas l’orientation de la

radio au profit de la population jeune. Dans chaque région aux Comores il y a au moins l’accès à une

radio communautaire et ces médias subsistent grâce à la contribution des communautés, par des dons ou

une part venant des célébrations de mariages. Le matériel des radios provient des associations

communautaires mais ce matériel est rarement remplacer suite à la détérioration du matériel et

quelques uns de ces radios restent longtemps sans diffuser des programmes. Les programmes de ces

radios communautaires sont improvisés or les communautés manquent de confiance tant que les

émissions diffusées traitent la religion et ce que veut entendre les parents, ce qui ne favorise pas du tout

le développement et l'épanouissement de la jeunesse. Parfois se sont des animateurs de Toirab

(musique arabe héritée de Zanzibar, jouée dans les mariages) ou autres activités du genre qui sont

diffusé en directe. Ils diffusent à longueur de journées des musiques de toutes sortes à défaut de

programmes qui pourraient être bénéfiques pour la région et surtout la population jeune. Pourtant cette

catégorie de la population à tous les atouts à travers la radio pour se prendre en charge si certains

avaient la capacité de mieux informer, éduquer et divertir. Des formations en journalisme et la

production d'émissions sont nécessaires pour la réussite de la jeunesse et le respect des valeurs dans le

genre et les droits des enfants.

Les médias communautaires jouent le rôle de complémentarité de la radio et télévision nationale dans la

diffusion des journaux. Or, ces médias communautaires serait des vecteurs de la sensibilisation sur la

promotion du genre, le droit de l'enfant, la maltraitance des enfants et des femmes et la sensibilisation

sur les abus sexuels, si les animateurs avaient la capacité d'informer en bénéficiant de formations

adéquates. Par manque de formation et d'expériences, la liberté d'expression est bafouée.

La mise en place d'atelier de formation de 5 jours qui réunira un journaliste et un responsable de chaque

radio communautaires cibles par rapport au champs de diffusion, permettrait d'avoir 20 jeunes

volontaires formées autour du guide "rassembler les Générations par le biais de la radio".

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

20 jeunes volontaires des 3 iles (Grande Comores /Anjouan /Mohéli) :

Pour l’ile Grande Comores, il s’agit des radios suivants : Radio Malezi, Jamaa Radio, Sud Radio, Radio

sud, GRTV, RTC, DTV, GRTV, ADCS, Radio MRV, BRTV et 105 RB.

Pour l’ile Anjouan, il s’agit de Radio Uvanga, TV Ninga, Radio Dzia Landze, Domoni Inter et RTS.

Pour l’il de Mohali, il s’agit de Radio Shababi et Radio Moili.

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Le projet contribue au développement de la bonne gouvernance et de la transparence, en renforçant les capacités productions d'émissions et débats destinés aux jeunes, au genre et aux enfants pour une bonne participation au processus de développement des Comores.

109

4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

Doter 20 jeunes producteurs volontaires (50% de femmes et 50% d’hommes) aux médias communautaires des notions et moyens nécessaires pendant 5 jours a Moroni qui permettra de sensibiliser et informer le public sur l'équité du genre, les droits des enfants, leur épanouissement et leurs insertions dans le processus de développement du pays, la consolidation de la paix.

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

20 jeunes volontaires de radios communautaires des Comores ont acquérir des compétences et le savoir-

faire nécessaires pour produire des émissions radios en utilisant le guide UNESCO pour le renforcement

de leurs capacités en matière de reportage et de production radiophoniques, niveau 1 émissions destinées

aux jeunes. La formation permettra aux bénéficiaires d'être an mesure de produire des émissions ainsi

que le traitement de l'information aux profits des populations cibles.

19 productions qui pourront être utilisées dans la programmation des radios communautaires.

Une station de radio communautaire dotée de moyens de transmission et de production.

Une station de radio communautaire pilote, modèle, dotée de moyens de transmission et de production.

6. ACTIVITÉS :

Un stage de formation professionnelle de 5 jours organisé pour les trois îles (Grande Comores, Anjouan,

Mohéli) dans les locaux de la radio 105 RB au foyer des Jeunes de Moroni Badjanani consacré au

renforcement des capacités des journalistes et responsables des radios communautaires suivant le guide

Rassembler les Génération par le biais de la Radio. La formation professionnelle sera délivrée par des 2

formateurs viendront de l'Office de Radio et Télévision des Comores.

7. INVESTISSEMENTS : Un formateur et un technicien pour la formation professionnelle de 5 jours issus de l'Office de Radio et Télévision des Comores. Achat de l’équipement pour la radio 105 RB au foyer des Jeunes de Moroni Badjanani Installation de l’équipement pour la radio 105 RB au foyer des Jeunes de Moroni Badjanani Logistiques relatif a la session de formation professionnelle de 5 jours

8. PLAN DE TRAVAIL:

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Identification des formateurs

x

Identification équipement x

Acquisition /Installation x

Notification aux participants

x

Atelier: Formation des

journalistes et

responsables des médias

x

Production et diffusion des programmes

x

Soumission des rapports x

110

d'activités

Publicité x x

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

L'Association des Médias Audiovisuels des Comores, (AMAC) vise à créer un cadre qui unit les médias

audiovisuels et leurs attachements aux valeurs de la communication, établir les fondements d'une

coopération fructueuse durable axée sur une meilleure formation des hommes et des femmes surtout les

jeunes, afin de mieux maîtriser les organes auxquels ils sont rattachés. L'AMAC assure la couverture

médiatique régionale, nationale ou internationale. Elle est convaincue de la nécessité d'une coordination

permanente des actions pour la promotion, le soutien, la formation.

L’AMAC a été crée conformément aux dispositions de la loi N° 86-006 /AP du 30 mai 1986 relative au

contact d'association, une association de la société civile Comorienne dénommée AMAC. Suivant

récépissé N°011/1026/MIIDI/SG, elle est une association à but non lucratif composée de huit membres

de bureau dont un Président, un Secrétaire Général, une Trésorière, un Contrôleur, un Porte Parole et des

Représentants de chaque île

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

La formation permettra aux bénéficiaires d'être an mesure de produire des émissions ainsi que le

traitement de l'information aux profits des populations cibles. Les émissions produites enrichiront les

programmes des stations qui à longueur de journée diffusent de la musique. Les responsables pourront

acquérir des notions pour mieux entretenir et gérer leur station.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

L'AMAC veille à la production et la diffusion des produits. Elle doit mener les enquêtes sur les médias

en fonction de la nécessite des besoins réels de formation et matériels. L’AMAC guidera les médias à

s'orienter sur leur programme par des formations et des évaluations. L'AMAC est une association

apolitique, à but non lucratif, favorise et développe le soutien mutuel entre les médias membres:

accompli toute démarche et formalité requise ou nécessaire à la régularité du média. L'association veille

à obtenir des formations au profit de ses membres en matière d'audiovisuel et communication.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

La tournée que l'AMAC a effectué dans l'ensemble des îles en juillet 2010 a permis de constater à quel

point les médias, ont besoin d'un soutien matériel et morale car certains diffusent des produits qui

influent sur le quotidien des populations ou passent des informations collecté à tort et à travers. Les

médias éloignés des grandes villes ne bénéficient d'aucun soutien (formation, financier ou matériels) à

cause de l'éloignement et manque de communication.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

111

D . B U D G E T

I. FORMATION : ATELIER DE 5 JOURS SUR LA PRODUCTION ET LA

PRESENTATION D’EMISSIONS RADIO

Indemnité participants d’Anjouan et Mohéli 95$ x 5 jours x 07 personnes 3 325

Frais de transport des participants Ngazidja 13$ x 5 jours x 13 845

Frais de transports des jeunes cibles 13$ x 5 jours x 10 personnes 650

Formateur 100 x 5 jours x 02 personnes 1 000

Technicien 75$ x 5 jours x 01 personnes 375

Pause-café 10$ x 5 jours x 30 personnes 1 500

Déjeuner 30$ x 5 jours x 30 personnes 4 500

Enregistreur audio à pile 155$ x 20 personnes 3 100

Billets d'avion Anjouan/Moroni 200$ x 05 personnes 1 000

Billets d'avion Mohéli/Moroni/Mohéli 155$ x 02 personnes 310

Cocktail d'ouverture 925

Couverture médiatique de l'évènement 465

Total Formation 17 995 USD

II EQUIPEMENTS DE STUDIOS ET EMETTEURE

Emetteur FM stéréo de 500 W. 4 900

Antenne omnidirectionnelle à 4 éléments 1 050

Mât d’antenne de 30 m. (fabrication locale) 2 500

Total : Centre émetteur radio de 500 W 9 100 Fret 8 450

Total PIDC USS 26 445

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Consommable 325

Coordonnateur du projet 775

Cocktail de fermeture 625

Location salle de travail 155$ x 5 jours 775

Location voiture et essence 775

Total 3 275 USD

112

COMORES

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

PROFESSIONNELLES DES FEMMES

JOURNALISTES DES COMORES

2.

NUMÉRO

IPDC/59 KM/02

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

CATEGORIE 3 : LES MEDIAS COMME

ESPACE DE DEBATS

DEMOCRATIQUES : DANS UN

ENVIRONNEMENT

D’AUTOREGULATION ET DE

RESPECT DU METIER D’INFORMER,

LES MEDIAS REFLETENT ET

REPRESENTENT LA DIVERSITE DES

POINTS DE VUE ET DES CENTRES

D’INTERETS PREVALANT DANS LA

SOCIETE, Y COMPRIS CEUX DES

GROUPES MARGINAUX.

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

RENFORCEMENT DES CAPACITES

5.

SCOPE

(NATIONALE, REGIONALE,

INTERREGIONALE)

NATIONALE

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

AIDE À LA FORMATION

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

13,377 USD

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

11,676 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

ASSOCIATION DES FEMMES

COMORIENNES DE LA PRESSE

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

BUREAU DE L’UNESCO POUR

L’AFRIQUE DE L’EST

11.

LOCALISATION

MORONI, COMORES

113

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

ASSOCIATION DES FEMMES

COMORIENNES DE LA PRESSE

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

L’avènement de la démocratie aux Comores aux années 1990 a été marqué par une éclosion médiatique

en matière de presse écrite et audio-visuelle même si les journaux naissent et disparaissent à cause du

coût de financement qui leur est insupportable. Des radios et télévisions communautaires ont ouvert un

peu partout dans le pays malgré le manque de formation dans le domaine de journalisme et de

communication dans l’ensemble du territoire national. Le pays ne dispose pas d’une école de

journalisme et ce manque de formation entrave le fonctionnement des médias de façon générale. Les

journalistes sont tous formés sur le tas à l’exception de quelques uns formés à la fin des années 1980 par

la branche de l’ancienne école nationale d’enseignement supérieur qui n’a pas été épargné lors de la

fermeture de cette institution universitaire.

Les femmes journalistes membres de l’AFCP sont conscientes des lacunes qui les empêchent de

s’affirmer dans le métier et d’occuper pleinement la place qui est la leur dans le développement du pays.

Le manque de formation formelle de la plupart de journalistes exerçant aux Comores constitue un frein

l’émancipation de la femme comorienne. Les femmes journalistes étant absentes dans des domaines

comme la politique et l’économie, avec des productions qui laissent à désirer sur le plan social qui leur

sont pourtant ouvertes dans leur média. Les femmes également intègrent les médias mais sans formation

de base et sans possibilité de formation continue, ce qui ne facilite pas leur épanouissement dans ce

métier et à cause de nombreuses lacunes. Elles n’arrivent pas à influer sur le combat pour la promotion

de la femme comorienne de façon générale et de la femme journaliste en particulier.

Dans ce contexte, l’objectif principal de ce projet est bien le renforcement des capacités des femmes

membres de l’AFCP en termes de connaissances sur les techniques d’écriture de reportage et d’interview

sans pour autant négliger l’objectif transversal concernant la promotion de l’égalité de genre à l’intérieur

des médias comoriens ainsi que des contenus qu’ils produisent/diffusent. Dans ce sens, il faut souligner

que les femmes journalistes comoriennes souffrent toujours de la discrimination aussi bien sur le plan de

la promotion à l’intérieur des médias que sur celui des tâches à accomplir. Rarement elles sont choisies

pour aller couvrir des sujets « sérieux » (politique nationale, économie, etc.) restant la plupart du temps

confinées dans des sujets et des tâches qualifiés « féminins », comme la santé, la famille, l’animation

d’émissions pour les enfants, etc. C’est la raison pour laquelle un appui à la formation des femmes

journalistes comoriennes s’avère nécessaire pour qu’elles puissent agir depuis les médias où elles

travaillent et être partie prenantes du changement au sein de leurs organisations.

Le projet propose donc un atelier de formation sur la réalisation d’un reportage et de l’interview

journalistique mais aussi les principes de l’étique et de la dotontologie journalisque, pour une durée

d’une semaine, au profit de 20 membres de l’Association des femmes comoriennes de la presse (AFCP).

La formation se fera en deux temps : une partie théorique qui abordera des thèmes comme la définition

de l’information, du reportage par rapport à d’autres genres journalistiques comme l’enquête, le compte

rendu, les étapes de réalisation du reportage, l’intérêt du reportage et de l’interview et leurs intérêts par

rapport aux autres genres journalistiques. D’autre part la formation se concentrera sur la charte

comorienne de la presse et sur la déontologie journalistique. La deuxième partie sera plutôt pratique avec

114

des reportages sur le terrain qui seront produits en partenariat avec la Radio et télévision comorienne et

la presse écrite comme Al-watwan.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

20 journalistes membres de l’AFCP réparties comme suit :

6 femmes journalistes exerçant dans la presse écrite au niveau de trois îles.

8 femmes journalistes exerçant à la Radio et Télévision des Comores dans les trois îles.

6 femmes journalistes dans les radios et télévisions communautaires. 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Promouvoir la participation des femmes à l’intérieur des médias sur le plan de l’emploi et de la

promotion à travers le renforcement de leurs capacités professionnelles pour élargir l’espace de débats

démocratiques aux Comores.

4. OBJECTIF IMMÉDIAT : 20 femmes membres de l’Association des femmes comoriennes de la presse (AFCP) ayant acquis une formation d’une semaine sur les techniques de réalisation d’un reportage et d’interview journalistique, capables d’exercer leur fonction au sein de leurs médias respectifs tout en tenant compte des règles de traitement de l’information ainsi qu’en respectant les principes et valeurs déontologiques inhérents au métier. 5. RÉSULTATS ATTENDUS : A l’issue de la formation, les 20 femmes membres de l’AFCP formées ont acquis les compétences et le savoir-faire nécessaire pour réaliser correctement des reportages et interviews 6. ACTIVITÉS :

Un atelier de formation d’une semaine (7) jours au profit de 20 femmes membres de l’AFCP sur les

techniques de traitement de l’information de réalisation d’une enquête-reportage.

7. INVESTISSEMENTS : Un formateur en matière de journalisme, capables d’enseigner aux 20 bénéficiaires les fondements théoriques et pratiques du traitement de l’information et des techniques de réalisation de reportage, en tenant compte des particularités du contexte comorien :

Transport inter îles pour les bénéficiaires venant de Ndzouani et Moili ; DSA pour des bénéficiaires venant de Moili et Anjouan ; Frais de déplacement des participants à Ngazidja ; Enregistreurs professionnels pour les participants ; Location rétroprojecteur ; Reproduction de documents ; Pauses cafés et déjeuners ; Frais de reportage sur le terrain.

115

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Ajustement du projet selon la décision du PIDC

X

Identification et recrutement d’un formateur national

X

Cadrage et définition du

programme de la

formation

X

Notification aux

bénéficiaires de la

formation

X

Formation d’une semaine X

Soumission du rapport

d’activité X

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Union des femmes comoriennes de la presse (AFCP) est une organisation qui regroupe presque toutes

les femmes travaillant dans les médias de l’Union des Comores. Créée le 30/04/2013, l’AFCP a pour

objectif :

Promouvoir la place et l'image de la femme dans les médias,

Favoriser l'amélioration des connaissances des femmes journalistes comoriennes par

l'information,

La formation et le perfectionnement professionnels ;

Défendre et protéger ses membres dans l'exercice de leur profession en vue de promouvoir la

liberté de la presse;

Sensibiliser la femme comorienne à s'intéresser à l'actualité tant nationale qu’internationale afin

de mieux s'informer et se cultiver.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

L’AFCP s’est engagée à partager les fruits de l’atelier avec les confrères et consœurs de tous les médias

comoriens. Le matériel de formation sera partage avec les organes de media afin de l’utiliser comme

guide dans les salles de rédaction.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

La mise en œuvre du projet fera l’objet d’un suivi par le bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique

de l’Est. D’autre part l’Association des journalistes de Comores sera également impliquée dans le

cadrage et définition du programme de la formation et les recommandations formulés à la fin de la

formation. Une communique de presse sera distribuer aux organes de presse afin de sensibiliser des

organes de presse de cette initiative. Des interviews radios seront également accordées afin de faire

connaitre l’initiative.

116

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

L’AFCP est une jeune organisation qui n’a pas encore bénéficié d’un financement d’un partenaire. Ses

quelques actions sont la célébration de la journée mondiale de la femme pour l’édition 2013 et les

journées mondiales de la presse 2013 et 2014, des actions qui ont été financées par des fonds propres sur

des contributions personnelles de ses membres. L’AFCP collabore également avec le FNUAP dans le

cadre de préparation des journalistes pour les élections prévues en fin 2014.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

A la fin de la formation, l’AFCP présentera un rapport sur le déroulement de la formation au bureau

régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est..

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

1 formateur national (100 USD * 7jours) 100 USD 700

Transport inter îles pour 4 bénéficiaires (150 USD * 4 trajets) 150 USD 600

DSA pour 4 bénéficiaires venant de Moili et Anjouan (120 USD * 8

nuitées *4 bénéficiaires)

120 USD 3840

Frais de déplacement des participants à Ngazidja (18 USD * 16 participants

* 7 trajets (allee-retour)

2016

Achat de 20 enregistreurs professionnels pour les participants (60 USD *20

participants)

60 USD 1200

Location rétroprojecteur ; (30 USD *7 jours) 30 USD 210

Achat encre pour reproduction de documents (10 USD * 20 kits) 10 USD 200

Achat 10 rames de papier (10 USD *10 ) 10 USD 100

Pauses-cafés et déjeuners (15 USD* 7* 22 participants/formateur/assistant) 15 USD 2310

2 rouleaux Flipchart, (30 USD * 2 rouleaux) 30 USD 60

2 paquets marqueurs, (10 USD *2 paquets) 10 USD 20

Bloc-notes (5 USD *20 participants) 5 USD 100

Boite de stylos 20 USD 20

Frais de reportage sur le terrain (15*20 participants) 15 USD 300

Total 11676

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Location salle (143*7) 1001

Supervision de la formation (100*7) 700

Total 1701

117

DJIBOUTI

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

APPUI DU SYNDICAT DU PERSONNEL

DE LA PRESSE ET DE L’AUDIO-

VISUEL DE DJIBOUTI (SPAD)

2.

NUMÉRO

IPDC/59 DJ/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIAS

RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

5.

SCOPE

(NATIONALE, RÉGIONALE,

INTERRÉGIONALE)

NATIONALE

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

AIDE À LA FORMATION

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

13.572 USD

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

11.272 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

SYNDICAT DU PERSONNEL DE LA

PRESSE ET DE L’AUDIO-VISUEL DE

DJIBOUTI (SPAD)

MME AÏCHA AHMED YOUSSOUF

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

MME AÏCHA AHMED YOUSSOUF,

PRESIDENTE DU SPAD

11.

LOCALISATION

DJIBOUTI

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

BUREAU REGIONAL DE L’UNESCO

POUR L’AFRIQUE DE L’EST

SYNDICAT DU PERSONNEL DE LA

PRESSE ET DE L’AUDIO-VISUEL DE

DJIBOUTI (SPAD)

118

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Djibouti est un pays ayant une superficie de 25 180 km et une population estimée à 800.000 habitants

dont 87% de population urbaine. L’arabe et le français sont les deux principales langues du

pays pendant que le Somali et l’Afar sont les autres langues populaires du pays. Il n’y a que le journal

La Nation et Al Qarn qui existent comme journaux publiés à Djibouti. La Nation est imprimée à 1500

exemplaires tandis qu’Al Qarn est imprimé à 1200 exemplaires. A part ces deux journaux, on peut citer

un mensuel « Djibouti » « l’Eveil économique », « le Kalam Kalam », « Human Village ». Le cadre

légal et institutionnel qui gère le secteur de la communication à Djibouti est contenu dans les textes de

lois ci-dessous qui édictent les droits et devoirs des journalistes :

Loi n° 2/AN/92/2eL relative á la liberté de communication (Sept. 1992)

Loi n° 117/AN/01/4, portant organisation du Ministère de la communication, de la culture,

chargé des Postes et des Télécommunications (Jan 2001)

Loi n° 187/AN/o7/5, portant statut du Personnel de la Presse et de l’Audiovisuel (Mars 2007)

La Loi n° 2/AN/92/2eL En 1992 prévoit des peines de prison pour les délits de presse et impose des

exigences d'âge et de nationalité à toute personne. La responsabilité des médias à Djibouti est faite par

règlement de l'Etat grâce à son contrôle sur la Radio Télévision de Djibouti (RTD), le seul service de

radiodiffusion et l'Agence Djiboutienne d’information (ADI).

Il y a deux associations des journalistes à Djibouti, le Mouvement Associatif des Journalistes

Djiboutiens (2007) et l’Association des Journalistes de Djibouti (2008). Depuis 2 ans, les deux

associations se sont transformées en Syndicat et a donné : le Syndicat du Personnel de la Presse et de

l’Audio-visuel de Djibouti (SPAD). Au total, tant les médias imprimés que les médias électroniques ont

un plan de développement avéré qui demanderait un développement des médias axé sur la connaissance.

L’adhérence a l’étique du journalisme, qui détermine la qualité des médias professionnels progresse

lentement a Djibouti. D’autre part le journalisme d’investigation est rare à Djibouti et les journalistes

sont mal équipés pour effectuer le journalisme d'investigation. Ceci est démontré dans les articles de

presses et des émissions fréquentes de divertissement, des sports et des rapports d'événements Tout ce

qui nécessite moins d’enquête.

Deux séries de formation de 2 jours seront organisés, une série pour la presse écrite et une série pour les

medias audiovisuels. Le manuel de l’UNESCO : L’enquête par hypothèse : manuel du journaliste

d’investigation sera utilise pour la formation de 40 journalistes dont 21 femmes journalistes.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

20 Journalistes de la presse écrite du Journal La Nation (français) et Al Qarn (Arabe) et 20 journalistes

de l’audio-visuel de la Radiotélévision de Djibouti. Au total 40 journalistes vont être conviés à cette

formation. 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Le projet doit contribuer à la formation en journalisme d’investigation qui permettra à lever les principaux obstacles aux enquêtes approfondies et de qualité. Le message qu’il faut passer est qu’il n’y a

119

pas de moyen rapide de réaliser de bons articles et que les enquêtes qui nécessitent du temps et du travail valent toujours les efforts qu’on leur consacre. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT : L’offre de programme de formation en journalisme d’investigation va permettre de faire un travail de fond en journalisme. 40 journalistes (21 de femmes et 19 d’hommes) de la presse écrite et de la radio vont acquérir des compétences sur le journalisme d’investigation. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :

- Quarante journalistes formés (21 de femmes et 19 d’hommes) capables de réaliser le

journalisme d'investigation ; - Utilisation de la publication UNESCO : L’enquête par hypothèse : manuel du journaliste

d’investigation et application de cette publication dans le contexte du Djibouti - Discussions sur l’aspect genre dans le journalisme d’investigation en utilisant la méthode d'auto-

évaluation du point focal genre

6. ACTIVITÉS :

1. Pendant 2 jours, la formation en journalisme d’investigation sera organisée à Kulan Center

pour les 20 participants de l’audio-visuel

2. Pendant 2 jours, la formation en journalisme d’investigation sera organisée à Kulan Center

pour les 20 participants de la presse écrite.

3. La création du centre des ressources documentaires au sein du SPAD ;

7. INVESTISSEMENTS :

Recrutement d'un formateur pour former sur les thèmes suivants : Introduction au journalisme

d’investigation, Utiliser l’hypothèse, vérification des données, utiliser des sources humaines,

S’organiser pour réussir, Ecrire l’enquête, Contrôle qualité : Technique et éthique ;

Manuel de formation de l'UNESCO sur le journalisme d'investigation à l'usage des participants ;

Une salle de formation.

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS/MOIS 1 2 3 4 6 7 8 9 10 11 12

Comite de pilotage des 2 séries de formation

X

Ajustement du projet,

suite à la décision du

PIDC

X

Sélection des

participants et

notification de la

formation

X

Sélection du formateur X X

Préparation du matériel

de formation

120

Préparation de la

formation

X

Formation de la presse

écrite

X

Formation de l’audio-

visuel

X

Rapport final X

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Un acte fondateur du Syndicat du personnel de la presse et de l’audio-visuel djiboutien (SPAD) a été

signé le 7 juillet 2013 à l'occasion de la 3ème Assemblée générale de l'Association des Journalistes

Djiboutiens (AJD). Le syndicat a pour objectif de défendre les droits et intérêts moraux, matériels des

journalistes et professionnels des médias, la liberté de la presse et d'expression, protéger et renforcer des

droits et des libertés des journalistes et professionnels des médias, tant de la presse publique que privée.

Le SPAD ouvre également pour l’élaboration des conventions collectives. Elle vulgarise les règles de

déontologie professionnelle et de s'assurer de leur application, tout en militant pour l'application pleine

et entière du statut du personnel de la presse et de l'audio-visuel et concourir à son amélioration.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Le Ministère de la Communication et le Syndicat du Personnel de la presse et de l’Audio-visuel de

Djibouti s’engagent d’œuvrer ensemble pour la formation continue des journalistes ainsi que

l’amélioration de moyens documentaires nécessaires pour tout journaliste. Dans le cadre du cours de

formation, les journalistes seront invités à soumettre une idée de l'histoire d'enquête qu'ils poursuivront

après la formation. Les organisateurs feront le suivi des éditeurs et des journalistes à l'égard de cette

mission liée au projet. En outre, les organisateurs vont continuer à suivre tous les stagiaires trois fois par

an, y compris la soumission d'un questionnaire formaté pour suivre leur application dans le domaine de

ce qu'ils ont appris.

11. SUIVI DU PROJET :

Le SPAD en collaboration avec les médias bénéficiaire de la formation assureront la publicité du projet

avant et pendant la mise en œuvre et après l’achèvement du projet. Ce type de communication sera

effectué par l'envoi de lettres d'invitation, communiqués de presse, publicités à la radio et article de

nouvelles des activités menées dans ce projet. En outre, les organisateurs demanderont des organes de

presse de produire des articles/enquêtes au sujet de cette formation avant et après la formation a lieu .La

mise en œuvre du projet sera assuré en coopération avec l’Antenne de l’UNESCO a Djibouti et le bureau

régional de l'UNESCO pour l'Afrique de l’Est. En outre, les organisateurs seront présents à tous les

ateliers, le suivi et l'évaluation de la performance quotidienne du formateur et des participants. Des

recommandations seront faites sur une base quotidienne si nécessaire, pour améliorer la qualité de la

formation.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

L’Antenne de l’UNESCO a pu évaluer l’existence d’une forte volonté politique des autorités

Djiboutiennes et un besoin signifié par le Syndicat des Journalistes de Djibouti quant à la formation au

journalisme d’investigation.

121

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Formateur international 4 jours

(2 jours pour la presse écrite et 2 jours pour l’audio-visuel) à 200 USD

200 USD 800

Billet d’avion du formateur : Sénégal - Djibouti 1660 USD 1660

Hébergement et subsistance du formateur

(6 jours à 132 USD)

132 USD 792

Location de la salle de formation

(4 jours à 400 USD)

400 USD 1600

Pause-café et l’eau

(2 fois par jour x 42 participants x 15 USD)

15 USD 1260

Déjeuners pour 42 participants

(40 journalistes, 1 formateur, 1 assistant x 20 USD)

20 USD 3360

Documentation

((bloc-notes, stylos, etc.) 40 participants x 15 USD)

15 USD 600

4o copies de la publication de l’UNESCO (l’envoie de Paris – Djibouti) 1200

Total 11272

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordination du projet 150 USD 1200

Communication (téléphone, internet) 100 800

Suivi et évaluation 300 300

Total 2300

122

KENYA

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES DU

PERSONNEL DE BUS RADIO MEDIA

EN PRODUCTION NUMERIQUE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 KE/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

31 359 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Bus Radio Media, Ongata Rongai, Kajiado

County - Kenya. Téléphones : +254

713694155/ +254 720939088 – E-mail :

[email protected]/

[email protected]

Contact: Austin Ochola – conseiller

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Les médias kényans forment un secteur industriel diversifié et prospère qui comprend à l’heure actuelle

15 chaînes de TV, 70 stations de radio FM, seize radiodiffuseurs privés, dix-huit radios communautaires

et un nombre non confirmé de journaux et de magazines. Dans le comté de Kajiado où est implantée

Bus Radio Média, il n’y a qu’un journal communautaire (Kajiado County Press) et une station de radio

communautaire : Bus Radio. Bus Radio compte un personnel de quinze membres, dont cinq seulement

certifiées en communication de masse/journalisme de radiodiffusion de divers instituts universitaires

kenyans tandis que dix membres n’ont pas reçu de formation ni ne sont éduqués en journalisme tout en

montrant diverses qualifications pour les industries du spectacle. C’est pourquoi il est nécessaire de les

doter de savoir-faire qui leur permette d’être actifs avec efficacité et efficience. Le but du projet est

d’améliorer et de renforcer les capacités et compétences de quinze journalistes, en un atelier de trois

jours consacré à la production médiatique numérique pour qu’ils soient à même de collecter, produire,

radiodiffuser, rédiger des informations et utiliser de manière efficace les équipements de production et

de transmission.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Doter de savoir-faire et de connaissances en production médiatique numérique 15 journalistes et reporters - neuf hommes (60 %) et six femmes (40 %) – en activité à Bus Radio Media en un atelier de cinq jours. A l’heure actuelle, Bus Radio Media n’a pas d’émetteur opérationnel. L’émetteur a brûlé suite à un défaut électrique. En dépit de ce manque d’émetteur, la station de radio continue de produire des programmes et de les télécharger sur Sound Cloud. Les émissions postées sont accessibles sur : http://soundcloud.com/bus-radio-fm.

123

3. ACTIVITÉS :

Formation de cinq jours pour dispenser le savoir-faire de base en production médiatique numérique

à quinze journalistes (six femmes et neuf hommes) de Bus Radio Media implantée dans le comté

kenyan de Kajiado.

Achat des équipements de transmission et de production.

Mise en place d’un réseau de correspondants de Bus Radio Media (60 % d’hommes et 40 % de

femmes) sur le terrain dans le comté de Kajiado. Ce comté compte cinq circonscriptions et chaque

circonscription, cinq arrondissements.

Production et radiodiffusion de cinq émissions sur le changement d’attitude, la prise de conscience

environnementale, la toxicomanie, la santé maternelle, les crimes et l’insécurité dans le comté de

Kajiado.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Bus Radio Media est une radio communautaire lancée le 22 janvier 2014. Son directeur est responsable

de la pérennité du niveau de qualité de la radiodiffusion. Son revenu annuel s’élève à 800 000 shillings

kényans et ses sources de revenu comprennent la publicité, les promotions, le sponsoring d’entreprises

comme Tata Chemicals (autrefois Compagnie Magadi Soda), l’administration du comté de Kajiado, les

coopératives et des banques locales comme Equity, etc.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Training

Location de salle de formation 300

Gîte et couvert des participants 4 500

Formateurs nationaux 1 500

Transport local des participants 450

Transport local des formateurs 60

Location de l’équipement son (micro et projecteur) pour cinq jours 2 000

Sous-total 8 810

Modernisation des équipements

2 ordinateurs avec processeur Core 13 2 400

Emetteur de radiodiffusion en FM stéréo de 500 W 4 900

Console de mixage huit canaux avec entrées de communications téléphones 3 100

Enregistreurs flash de Marantz 800

Pylône 2 500

Baies d’antenne 4 couches omnidirectionnelles 1 050

Câble d’alimentation d’antenne 300

Disque dur externe 300

Moniteurs de haut-parleurs 2 000

124

Supports de micro 500

Câble audio 300

Amplificateur de micro à quatre sorties 150

Carte son 100

Logiciel New Myriad 300

Casques 1 000

Micro de studio 499

Générateur de secours 350

Frais d’installation 2 000

Sous-total 22 549

Total PIDC 31 359

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de communication 2 400

Imprévus 1 000

Frais de suivi et d’évaluation 2 000

Rapports 500

Total 5 900

125

MADAGASCAR

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

CREATION D’UN CENTRE MULTIMEDIA

D’ACCOMPAGNEMENT, DE

FORMATION ET DE

PERFECTIONNEMENT DES

JOURNALISTES

2.

NUMÉRO

IPDC/59 MG/01

3.

CATÉGORIE DES

INDICATEURS DE

DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

RENFORCEMENT DE CAPACITE DES

JOURNALISTES PROFESSIONNELS,

PLURALISME DES MEDIAS

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU

PIDC

DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES

HUMAINES

5.

SCOPE

NATIONALE

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

FINANCEMENT

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

$20.000

8.

MONTANT DEMANDÉ AU

PIDC

$17.000

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

ASSOCIATION CENTRE DE PRESSE

MALAGASY

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

L’ASSOCIATION CENTRE DE PRESSE

MALAGASY ET SES PARTENAIRES

11.

LOCALISATION ANTANANARIVO - MADAGASCAR

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Association Centre de Presse Malagasy

Près Lot II M 85 Ter Antsakaviro

Antananarivo 101 – MADAGASCAR

[email protected]

126

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La majorité des journalistes en activité à Madagascar ne sont pas issus d’une école de journalisme. Les

filières journalisme sont peu nombreuses et les sortants n’optent pas forcément pour une carrière de

journaliste. Il existe un déficit en termes de compétences et de connaissances chez de nombreux

journalistes malgaches essentiellement formés sur le tas. Le problème touche aussi bien les jeunes

nouveaux venus dans le métier que des professionnels depuis plus de 3 ans. Cela démontre que la

formation sur le tas a des limites. Des opportunités de formation de courte duré existent, mais les

ateliers de formation thématique dans le domaine du journalisme ne permettent que de dispenser les

bases ou approfondir une pratique particulière du métier. Ce sont des actions ponctuelles et il n’y a pas

de suivi pour la mise en pratique. D’autre part, les journalistes ne sont pas toujours disposés ni

disponibles à suivre les ateliers de formation. Les patrons de presse n’investissent pas dans la formation

et les formations proposées ne répondent pas toujours aux réels besoins des journalistes.

Les journalistes sont décriés par les politiciens et par le public pour leur manque de compétence,

d’objectivité et d’honnêteté. Or, cela doit être le rôle du journaliste d’éclairer l’opinion sur le manque

de compétence, d’intégrité ou d’honnêteté des hommes politiques. Le traitement d’un même sujet par

les différents médias est très homogène. Il n’y a pas suffisamment de travail journalistique puisque la

plupart se positionnent en porte-voix des entités qui font une conférence de presse. Les journalistes

reproduisent les informations de leurs confrères. Il y a un écart important entre les niveaux de

compétences des journalistes selon la notoriété du média. Il y a très peu de presse spécialisée qui

s’adresse à un public défini comme les paysans, les étudiants, les personnes malades, les personnes

partageant un centre d’intérêt, les professionnels d’un métier. Il n’y a pas de système d’information qui

permet aux journalistes de se former, de s’informer et de partager. Les journalistes se déplacent

rarement pour consulter une documentation ou un ouvrage sur leur métier.

Les journalistes ne connaissent pas suffisamment leur mission ni leur rôle, se laissant manipuler

volontairement ou non par ceux qui veulent influencer l’opinion. Ils ne sont pas assez influents pour

agir positivement sur la démocratie et la bonne gouvernance.

Le Centre de Presse Malagasy (CPM) est une entité qui œuvre pour la professionnalisation des

journalistes, la pluralité des médias et le rôle de la presse dans la mise en place de la démocratie et de la

bonne gouvernance.

Le projet vise à obtenir un soutien à l’amélioration des offres de formations en journalisme a travers une

plateforme multimédia qui propose une formation continu aux 250 journalistes quel que soit le média,

membre ou non du Centre de Presse Malagasy. Cette plateforme sera basée sur les modèles de cursus

pour la formation au journalisme de l’UNESCO.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE : 250 des journalistes en activité, quel que soit le média, membre ou non du Centre de Presse Malagasy. Eventuellement la plateforme multimédia peut aussi servir les salariés d’un média qui assurent des tâches liées au journalisme ou le personnel d’un média qui souhaite se convertir dans le journalisme.

127

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Amélioration de la capitale compétence des journalistes malgaches tout au long de sa carrière par un savoir-faire et un savoir-être professionnel qui constituent le fondement de la liberté d’expression, du pluralisme et de la diversité. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT : Les journalistes et futurs journalistes malgaches dispose d’une plate-forme multimédia qui abrite un centre de formation et une plate-forme d’échange afin de se former, de se spécialiser, de s’informer sur le métier. Les discussions sur cette plateforme contribueront à l’élaboration d’un curriculum de formation des journalistes basée sur les modèles de cursus pour la formation au journalisme de l’ÚNESCO. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :

Au moins 50 questions sont formulées sur la manière de traiter une information, de mener un

reportage grâce à la plateforme multimédia ;

Au moins 50 conseils et 50 leçons sont formulés par des coachs prodiguent qui seront dépersonnalisés

pour les mettre à la disposition de tous les membres inscrits sur la plate-forme multimédia.

Au moins 10 thématiques de formation (base sur les modèles de cursus pour la formation au

journalisme) mis à la disposition des journalistes qui répondent à des besoins spécifiques des

journalistes.

6. ACTIVITÉS :

Sollicitation des journalistes à formuler leurs besoins de formation a travers une enquête enligne ;

Sélection des intervenants professionnels qui peuvent répondre aux besoins de formation, suite à

l’enquête enligne ;

Conception des curriculums de formation qui correspondent aux besoins de formation ;

Réponse personnalisée à la question formulée par le journaliste. Les questions seront également

reformulées dans une leçon ou en exemple pratique pour tous les journalistes ;

Conception et réalisation de la plate-forme multimédia ;

Mise à jour et animation du centre multimédia ;

Campagnes de sensibilisation pour promouvoir le Centre multimédia. La campagne constituera entre

autres 05 ateliers de 01 journée sur l’utilisation de la plate-forme. Elle sera par la suite développée avec

d’autres partenariats pour toucher plus de régions.

7. INVESTISSEMENTS :

- Travaux de consultance

- Conception plate-forme multimédia

- Réalisation plate-forme

- Conception curriculum

- Formateurs et intervenants professionnels

- Animation du centre

- Equipements

- Sensibilisation des journalistes

- Suivi & évaluation

128

- Rapport

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Consultance : Etudes des besoins, partnariat, cahier des charges

X X

Conception plate-forme X

Réalisation plate-forme X X

Conception curriculum X X X X

Conception des contenus

avec les Formateurs

X X X X X X X X X X

Lancement du centre

multimédia

X

Optimisation X X X

Animation du centre X X X X X X X X

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le projet sera piloté par l’Association Centre de Presse Malagasy avec la contribution d’un département

universitaire qui propose une formation en journalisme et des associations de journalistes.

Mis en place à l’initiative d’un consortium de bailleurs de fonds en 2011, le Centre de Presse

Malagasy ou « Ivon-gazety Malagasy » est géré par une association depuis janvier 2014. Il a pour

mission de contribuer à la promotion de la démocratie, renforcer les capacités des journalistes malgaches

et améliorer leur professionnalisme. Le CPM compte plus de 700 membres qui sont des journalistes,

étudiants en communication et en journalisme, ainsi que des personnes issues de la société civile, dont

des jeunes membres d’association œuvrant pour la protection de l’environnement. La fréquentation

physique du centre est cependant très peu élevée. Le CPM accueille des sessions de formation, des

conférences de presse, des réunions professionnelles et associatives, des rencontres sous les thématiques

qui lui sont chères. Il dispose d’une salle, d’un centre de documentation et d’un centre multimédia.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Créer un curriculum de formation à partir des besoins du journaliste est une expérience nouvelle. On part

des cas pratiques pour aboutir à une théorisation pour que le conseil ou la leçon soit applicable par tous,

dans un cas similaire. La demande d’information et de formation est formulée en question. Des questions

simples qui permettent de combler le manque de formation des journalistes pour renforcer leur savoir-

faire et leur savoir-être. La plate-forme a l’avantage de s’adresser à plus de journalistes et étudiants que

les ateliers de formation classiques dans lesquels les places sont limitées. La durée de la formation est

illimitée, tant que les leçons et les cas pratiques étudiés restent disponibles en ligne. A la fin de la

première phase du projet, la plate-forme fonctionnera par des échanges entre professionnels et un

coaching personnalisé. Le Centre de Presse Malagasy jouera le rôle d’intermédiaire entre celui qui

formule la question et celui qui donne la réponse. Il oriente les nouveaux utilisateurs vers le contenu si la

question a déjà été formulée.

129

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

Le Centre de Presse Malagasy assure le suivi du projet par des statistiques sur la fréquentation de la

plate-forme, la qualité des utilisateurs, le nombre et les types de contenus, la nature des demandes, la

couverture géographique. Il rend compte auprès de ses partenaires universitaires et auprès de la

représentation de l’UNESCO.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

A Madagascar, les formations proposées sont ponctuels et les journalistes formés ne sont pas suivis dans

leur évolution. Il est coûteux d’organiser ces sessions de formation dans les régions alors que l’accès

internet à haut débit est très répandu grâce au backbone national et aux réseaux complémentaires.

Le choix d’une plate-forme de formation en ligne se justifie par la possibilité pour le journaliste de

formuler une demande particulière et d’accéder aux contenus qui sont conçus à partir de la demande des

autres utilisateurs, l’absence de contraintes temps puisque le journaliste n’a pas besoin de s’absenter 5

jours pour suivre une formation, le partage d’expérience entre les journalistes anciens et les nouveaux, la

possibilité d’enrichir un savoir collectif à partir d’un contexte malgache.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le Centre de Presse Malagasy fournit un compte rendu à ses partenaires et au bailleur de fonds à chaque

étape du projet : la conception et la réalisation, le lancement, le développement, la préparation de l’après-

projet, la fin du cycle du projet.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

L’Association CENTRE DE PRESSE MALAGASY a pour ambition d’élargir le centre multimédia

d’accompagnement, de formation et de perfectionnement de journalistes avec des projets annexes tel

qu’un centre de documentation et de veille sur les médias et le métier de journaliste, un blog des

journalistes, une formation des communicants avec la presse…

Cette première phase du projet vise à mettre en place les fondations afin de s’assurer une continuité à

moindre coût. D’autres partenaires seront sollicités pour renforcer un volet précis du projet : connexion

internet, organisation d’ateliers de sensibilisation dans les régions - à part les régions pilotes.

Le budget ci-dessus constitue donc le nécessaire pour démarrer et développer le projet afin de rendre sa

pérennité possible.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

I – TRAVAUX DE CONSULTANCE

Définition des modalités de la gestion du projet 400

Etudes des besoins et des profils des utilisateurs 400

Protocole de partenariat avec des partenaires techniques et financiers 400

130

Négociation avec les intervenants professionnels 400

Rédaction des cahiers des charges pour chaque intervenant 400

Total Consultance : 2000

II- CONCEPTION DE LA PLATE-FORME

Rédaction du cahier des charges 400

Interface graphique et ergonomie 600

Définition des rubriques et du concept de navigation 300

Définition des fonctionnalités 200

Total Conception de la plate-forme : 1.500

III- REALISATION DE LA PLATE-FORME

Paramétrage du CMS 500

Intégration de fonctionnalités 500

Hébergement sur un serveur local (dans le pays) 200

Tests et optimisation 300

Total Réalisation de la plate-forme : 1.500

IV- CONCEPTION DU CURRICULUM DE FORMATION

Travaux de consultance (cahier des charges, description des contenus et de la

forme)

250

Travaux de documentation 500

Création de 50 fiches de formation 25 1250

Total Conception curriculum : 2.000

V-FORMATEURS ET INTERVENANTS PROFESSIONNELS

50 coachings de professionnel 25 1250

01 coordonateur des formations (11 mois) 2750

Total Formateurs et intervenants professionnels : 4.000

VI – ANIMATION DU CENTRE DE FORMATION EN LIGNE

01 Responsable éditorial (10 mois) 20 2000

01 animateur (10 mois) 10 1000

Total Animation du centre : 3.000

VII- SENSIBILISATION DES JOURNALISTES

Déplacement dans 5 régions pilotes à forte concentration médiatique 200 1000

Relations – presse, visite des médias et/ou intervention dans le média 250

Animation d’une journée de présentation de la plate-forme (05 journées) 150 750

131

Total sensibilisation des journalistes 2.000

VIII- EQUIPEMENTS

Achat ordinateur portable 450

Achat vidéo projecteur 450

Achat tablette 100

Total équipements 1.000

Total PIDC 17.000 USD

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordination du projet 1.500

Communication 1.000

Suivi et évaluation 300

Rapport 200

Total 3.000 USD

132

MADAGASCAR

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1. TITRE SENSIBILISATION ET FORMATION

POUR COMPRENDRE LE CODE DE

LA COMMUNICATION

2. NUMERO IPDC/59 MG/02

3. CATEGORIE DES INDICATEURS DE

DEVELOPPEMENT DES MEDIAS

CATEGORIE 4 SUR LE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

4. DOMAINE DE PRIORITE DU PIDC - RENFORCEMENT DES

CAPACITES

5. PORTEE NATIONALE

6. TYPE D’AIDE DEMANDEE EQUIPEMENT/AIDE A LA

FORMATION

7. COÛT TOTAL DU PROJET USD 20,971

8. MONTANT DEMANDE AU PIDC USD 28,471

9. BENEFICIAIRE DU PROJET Média en Action pour la Formation

(MAF). Siège : Lot AF 17 C, Villa Tsara

Lavitra, Ambohitrarahaba. N° de

téléphone : 033 15 700 33. e-mail :

[email protected]. Personne à

contacter : Le Président de l’Association,

RADAVIDSON Jorlyn Edouard

10. MAÎTRE D’ŒUVRE Bureau de l’UNESCO en Afrique de

l’EST

11. LOCALISATION Madagascar

12. PROJET PREPARE PAR RADAVIDSON Jorlyn Edouard, Le

Président de l’Association MAF

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET

Madagascar progresse dans le domaine de pluralisme, convergence et la diversité des médias. Il compte

actuellement trente (30) journaux dans le domaine de la presse écrite dont vingt-et-un (21) quotidiens et

neuf (9) autres périodiques en Français, huit (8) de médias électroniques privés et publics. Il y a des radios

communautaires mais non répertoriés officiellement.

Média en Action pour la Formation (MAF) œuvre depuis 2013 dans la promotion de l’éthique et la

déontologie du métier d’informer et des échanges multisectoriels à la fois nationaux et internationaux. Le

programme de formation et de sensibilisation à l’égard des journalistes pendant la période électorale 2013

en collaboration avec la CENIT et l’OIF, a permis a la MAF de faire signer une charte d’engagement et de

133

la déontologie à 500 journalistes, grâce à des séminaires tenus dans plusieurs villes de Madagascar. La

MAF œuvre pour défendre les libertés fondamentales et pour crédibiliser la presse locale.

La normalisation des activités du journalisme s’avère nécessaire aussi bien pour la promotion de la liberté

d’expression avec les mêmes balises que l’unicité des règles gouvernant tous les médias à Madagascar. Vu

la situation actuelle du changement politique au Madagascar et la place des médias à Madagascar, la MAF

travaille en amont de l’adoption du code de communication. Le code de la communication apporte un

régime de régulation favorable à la liberté d’expression, au renforcement du pluralisme et à la diversité

médiatique. L’élaboration du Code de communication favorable au soutien, à la normalisation, à la sécurité

et comme balise commun aux médias tout en constituant le fondement de la liberté d‘expression, du

pluralisme et de la diversité. Une fois que ce code de la communication est adopté, il est indispensable que

les professionnels des medias prennent connaissance de ce nouveau code et que les professionnels des

medias soient formés sur sa mise en œuvre. Le Code de la communication est prévu être adopté par le

Parlement en mai 2015. Une vulgarisation auprès des journalistes, notamment ceux et celles travaillant dans

les régions, est indispensable pour une meilleures compréhension et appropriation et assurer sa mise en

application.

Le projet vise à obtenir un soutien a la sensibilisation et la formation d’une journée à 240 journalistes dans

12 villes à Madagascar sur le Code de communication. Les villes concernées sont : Antananarivo,

Toamasina, Mahajanga, Antsirabe, Antsiranana, Fianarantsoa, Toliary, Ambatondrazaka, Manakara,

Morondava, Tolagnaro, et Nosy Be. Par groupe de 20 journalistes par ville (60% hommes, 40% femmes) ils

assisteront à mieux comprendre sur le Code de communication et seront forme sur l’éthique et la

déontologie comme exprime par la charte d’engagement et de la déontologie des journalistes a Madagascar.

Les journalistes recevront des formations adaptées à leurs besoins ainsi qu’à la compréhension du

développement de la communication et de l’accès à l’information a Madagascar.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE

240 journalistes dans 12 villes à Madagascar : Antananarivo, Toamasina, Mahajanga, Antsirabe,

Antsiranana, Fianarantsoa, Toliary, Ambatondrazaka, Manakara, Morondava, Tolagnaro, et Nosy Be. Basé

par l’égalité de genre, politique en place à Madagascar, la MAF fait appel à des hommes et des femmes

journalistes locales pour la sensibilisation et la formation, dans la mesure du possible d’égalité aussi en

termes de nombre.

3. OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT

Le projet contribue au développement de la bonne gouvernance et de la transparence, en renforçant les

capacités professionnelles en journalisme à Madagascar. Le projet engendre des connaissances relatives à

l’aptitude professionnelle des journalistes et d’autres acteurs dûment formés dans la mise en œuvre d’un

cadre légal conforme avec les normes établies dans le monde en matière de communication et médias.

4. OBJECTIF IMMEDIAT

Après la formation, discussions, débats et analyses de 240 journalistes dans 12 villes a Madagascar pendant

une journée, les journalistes hommes et femmes vont acquérir des compétences et moyens pour comprendre,

et appliquer le code de communication.

5. RESULTATS ATTENDUS

Les journalistes maîtrisent le contenu du Code de la Communication.

134

6. ACTIVITES

Organisation et préparation des 6 animateurs/formateurs (2 animateurs/formateurs par ville). Un animateur

pour animer les échanges sur le Code de la Communication, un formateur sur la déontologie et la charte

d’engagement des medias

Préparation des matériels pour la sensibilisation et la formation

Invitation et sélection des participants pour les 12 villes

Formation des journalistes à Antananarivo

Formation des journalistes à Antsirabe

Formation des journalistes à Ambatondrazaka

Formation des journalistes à Toamasina

Formation des journalistes à Fianarantsoa

Formation des journalistes à Toliary

Formation des journalistes à Mahajanga

Formation journalistes à Antsiranana

Formation journalistes à Manakara

Formation des journalistes à Morondava

Formation des journalistes à Tolagnaro

Formation des journalistes à Nosy Be

Soumission des rapports d’activités

7. INVESTISSEMENTS

Des consultants experts chevronnés et reconnus dans le domaine de la communication comme :

Hervé Rakotozanany

J.E Radavidson

Gérard Rakotonirina

Ruphin Rakotomaharo

Tsitohaina Ramarolahy

Sylvain Ranjalahy

Des dépenses relatives aux missions dans les 12 villes de Madagascar ;

Un projecteur à louer pour les 12 sessions formation.

8. PLAN DE TRAVAIL

ACTIVITES/MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Organisation et préparation des

formateurs

Préparation des matériels pour la

formation

Invitation et sélection des

participants locaux

Formation des journalistes à

Antananarivo

Formation des journalistes à

Antsirabe

135

Formation des journalistes à

Ambatondrazaka

Formation des journalistes à

Toamasina

Formation des journalistes à

Fianarantsoa

Formation des journalistes à

Toliary

Formation des journalistes à

Mahajanga

Formation journalistes à

Antsiranana

Formation journalistes à

Manakara

Formation des journalistes à

Morondava

Formation des journalistes à

Tolagnaro

Formation des journalistes à

Nosy Be

Soumission des rapports

d’activités

9. CADRE INSTITUTIONNEL

La MAF est une Association à vocation sociale, créée le 24 Janvier 2013 sur autorisation officielle du

ministère de l’Intérieur par le récépissé de déclaration de constitution d’association N°105/13-

MI/DIRA/ANT/ ASS, en application de l’ordonnance nº60-133 du 03 Octobre 1960. Elle est composée des

journalistes professionnels, ayant au moins dix (10) années d’expérience, reconnus pour leurs compétences

et au rang de directeur de la rédaction et de rédacteurs en chef. Elle est à la fois indépendante et neutre.

L’association est dirigée de manière collégiale et les décisions sont prises par main levée à la majorité

absolue. Les ressources financières de la MAF proviennent des cotisations des membres, des opérations ou

activités de l’Association, des financements extérieurs, et des dons de diverses formes. Ses membres

permanents et leurs fonctions respectives sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Nº Noms et prénoms Attributions

01 RADAVIDSON Jorlyn Edouard Président

02 RANJALAHY Sylvain Secrétaire Général

03 ANDRIANTSILEFERINTSOA Patrick Trésorier

04 RAHAINGOMALALA Sidonie Trésorier adjoint

05 RAKOTOZANANY Jean Hervé Commissaires aux comptes

06 RANDRIANAVONY Mamy Rivomalala Conseiller

07 RAKOTONIRINA Gérard Patrick Conseiller

136

08 Alexandre Denis Lahiniriko Conseiller

10. VIABILITE A LONG TERME

Le code de la communication influencera tous les journalistes du Madagascar et une meilleure

compréhension du code de la communication permettra des journalistes d’exercer leur métier en respectant

le cadre règlementaire.

11. SUIVI DU PROJET ET PLAN DE COMMUNICATION

A la fin de chaque formation/session de sensibilisation dans les villes susvisées, la MAF dressera un rapport

technique et un rapport financier relatifs au déroulement de la formation, aux nombres de participants ainsi

que les dépenses engagées pour l’accomplissement de la mission.

A cet effet, il y a un service responsable de communication qui servira spécialement comme liaison entre

tous les acteurs concernés et pour la préparation et l’organisation générale pour la tenue de la formation.

12. EVALUATION EFFECTUEES

Des ateliers et formations concernant la charte d’engagement des medias durant la période pré-élection,

organisées par la MAF en 2013 a permis a la MAF de faire des sondages relatifs au développement des

médias dans les provinces de Madagascar. Pendant ces formations il est avéré que l’enjeu est important

pour restaurer l’ordre constitutionnel des medias au Madagascar.

13. RAPPORTS D’ACTIVITE DE L’ORGANISME BENEFICIAIRE

La MAF présentera tous les quatre (4) mois au Bureau de l’UNESCO en Afrique de l’Est un rapport sur le

déroulement des activités du projet, ainsi qu’un rapport faisant apparaitre l’avancement dans la réalisation

du résultat escompté du projet.

Le rapport sera établi par Le Président de la MAF Jorlyn Edouard Radavidson.

C. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

- Sensibilisation durant les périodes électorales concernant les rôles des journalistes et l’importance de

l’information et la communication ;

- Sondages et enquêtes dans chaque province de Madagascar concernant le développement des médias et

le cadre légal de la communication.

D. BUDGET

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis) cours de change : USD 1 = 2492 Ariary

FORMATION 12 SEANCES De SENSIBILISATION ET DE FORMATION

Frais de restauration des participants USD30/jours x 12

jours x 22 personnes

7,920

Indemnité des formateurs nationaux USD 100/jour x 12

jours x 6 pers.)

7,200

Total de transport dans les 11 villes: 4,929

137

Antananarivo - Antsirabe 16

Antananarivo - Ambatondrazaka 320

Antananarivo - Toamasina 64

Antananarivo - Fianarantsoa 80

Antananarivo - Toliary 160

Antananarivo - Mahajanga 48

Antananarivo - Antsiranana (avion) 1928

Antananarivo - Manakara 100

Antananarivo - Morondava 128

Antananarivo - Tolagnaro 160

Antananarivo - Nosy Be (avion) 1928

Sous-total : Formations USD 20,049

EQUIPEMENTS ET FOURNITURES NECESSAIRES

Papier A4 Ram (USD 4 x 12) 52

Location d’ordinateur (USD 50 x 6

unités)

USD 50 x 12 600

Tableau 30

Sonorisation pour 12 conférences USD 20 x 12 240

Sous-total : Equipements et

fournitures nécessaires

922

Total PIDC USD 20971

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BENEFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Personnel (7 mois x 2 pers.) USD 3,500

Communications (connexion, frais publicitaire, rapports,

impressions et photocopies, papiers …)

USD 1,500

Entretien des matériels et coût des transports locaux USD 2,000

Frais divers et Imprévus USD 1,000

Total USD 7,500

138

RWANDA

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES DU

RESEAU DES JOURNALISTES

D’EDUCATION DANS LEUR

SPECIALITE

2.

NUMÉRO IPDC/59 RW/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

21 300 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Etoile.com – Blue Nile Building, 3rd Floor,

Amahoro Stadium Avenue, P.O. Box 4538

Kigali. Téléphone : +(250) 788 564 259

Courriel : [email protected]

Contact : Patrice Sengiyumva, directeur

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le paysage médiatique rwandais a profondément changé en termes d’entreprises de médias : il compte à

l’heure actuelle 5 stations de télévision, 18 stations de radio, 40 journaux et 15 plateformes médiatiques

en ligne. Malgré cette libéralisation nouvelle, la croissance et la prospérité des entreprises médiatiques

et du secteur de l’enseignement au Rwanda, il n’y a eu aucun effort tendant à couvrir l’activité scolaire

et d’effectuer des reportages sur l’éducation. Il y a une grande différence entre parler des écoles et

traiter de l’éducation. Ainsi, plusieurs journaux demandent à leurs reporters auprès des écoles de

produire en série plusieurs articles chaque semaine, une manière de faire qui produit des articles

médiocres relatant des différends survenant dans des conseils scolaires et d’autres sujets vite bâclés et

pas vraiment remis dans leur contexte pour aider les lecteurs à comprendre le fonctionnement des écoles

ou les pressions auxquelles elles sont confrontées. Les journalistes d’éducation ont au minimum dès lors

besoin de savoir-faire professionnel sur les différentes théories pédagogiques concurrentes qui rivalisent

pour l’hégémonie dans le secteur de l’enseignement. L’objectif de ce projet est de renforcer les

capacités de 35 journalistes membres du Réseau des journalistes rwandais d’éducation en une formation

de cinq jours au journalisme spécialisé en éducation, en utilisant le Programme modèle d’enseignement

du journalisme de l’UNESCO, à savoir les fondements du journalisme, la législation de la presse,

l’éthique professionnelle, le reportage et les techniques rédactionnelles. La participation sera composée

de 15 journalistes de presse écrite, 10 professionnels de stations de radio, 5 de TV et 3 de médias en

ligne.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Acquisition des compétences et approfondissement des connaissances de journalisme spécialisé en matière d’éducation par 35 journalistes (60 % d’hommes et 40 % de femmes) membres du Réseau des journalistes rwandais spécialisés en éducation en une session de formation de cinq jours.

139

3. ACTIVITÉS :

Session de formation de cinq jours organisée à Etoile.com pour dispenser les savoir-faire et

connaissances essentielles de journalisme spécialisé en matière d’éducation à 35 journalistes (60

% d’hommes et 40 % de femmes) membres du Réseau des journalistes rwandais spécialisés en

questions d’éducation.

Réunions trimestrielles de suivi et évaluation avec les journalistes et rédacteurs en chef dudit

réseau.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Etoile.com est une organisation à but non lucratif créée en 2004 qui sert d’agence de presse. Son

appellation complète est : Agence rwandaise d’édition, recherche, presse et communication. Elle opère

dans le cadre réglementaire rwandais et en conformité avec la loi n° 22/2009 du 12 août 2009 portant

organisation de la presse au Rwanda. Son siège se trouve à Kigali mais elle est active sur l’ensemble du

territoire national. Le mandat d’Etoile.com est de voir, d’évaluer et de communiquer. Son revenu oscille

annuel varie de 50 000 à 100 000 USD. Tous les projets médiatiques d’Etoile.com sont exécutés en

étroite collaboration avec la Commission nationale pour l’UNESCO, l’Association des journalistes

rwandais (ARJ), le Haut Conseil des médias et la Maison de la presse.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Contacts avec les entreprises de médias et identification des formateurs

Repas du personnel en visites de terrain (2 personnes x 5 jours x 10 $) 100

Location de véhicule pour les visites préliminaires aux entreprises (85 $ x 5 jours) 425

Transport des formateurs (2 personnes x 30 $ x 5 jours) 300

Communications (2 personnes x 5 $ x 5 jours) 50

Atelier

Location de salle (200 $ x 5 jours) 1 000

Transport des participants (35 personnes x 40 $ x 2 jours) 2 800

Honoraires des formateurs (4 personnes x 150 $ x 5 jours) 3 000

Gîte (35 personnes x 50 $ x 5 jours) 8 750

Repas et boissons (35 personnes x 10 $ x 5 jours) 1 750

Honoraires des facilitateurs (2 personnes x 25 $ x 5 jours) 1 250

Fournitures (carnets, rétroprojecteur, stylos, marqueur et fichiers) 35 personnes x 25 $ 875

Annonce de la session dans les radios (3 personnes x 100 $ x 2 jours) 300

Photocopie des syllabus des stagiaires : 35 $ x 200 7000

Total PIDC 21 300

140

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Contribution aux réunions d’évaluation et de suivi avec les journalistes (200 $ x 12

mois) 2 400

Coordination et rapports (500 $ x 12 mois) 6 000

Total 8 400

141

RWANDA

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

DES FEMMES JOURNALISTES EN

PRODUCTION DES PROGRAMMES

INTERESSANT LES FEMMES

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RW/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

23 840 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Réseau des radios communautaires du

Rwanda (RCRN)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Ces derniers temps, le Rwanda a connu un impressionnant développement s’agissant de son paysage

médiatique. Depuis la libéralisation des ondes en l’an 2000, le paysage médiatique rwandais a connu

des modifications considérables en termes du nombre d’entreprises de médias et de la qualité des

émissions. A l’heure actuelle, le pays compte plus de 30 stations de radio, trois chaînes de TV, plus de

quarante journaux et divers médias en ligne. C’est à l’issue de toutes ces réformes que le Réseau de

radios communautaires de Rwanda (RCRN) a débuté. Sa principale mission est de promouvoir la liberté

d’expression pour mieux informer les populations de la démocratie et de la bonne gouvernance en

mettant l’accent sur l’équité entre genres en particulier dans les médias. D’après l’étude réalisée par le

Haut Conseil des Médias du Rwanda, « Les femmes dans les médias rwandais » (2012), la ventilation

des journalistes par genre est de 70.81 % masculine et 29.19 % féminine, ce qui indique une inégalité

criante dans le domaine journalistique du pays. La représentation des femmes journalistes en activité

dans les RC s’élève à 23 % selon la même étude. La majorité des stations de RC rwandaises ne traitent

pas encore de sujets relatifs au développement faute d’émissions de qualité consacrées aux sujets

susceptibles de contribuer au développement du pays. La majorité des femmes employées dans les

stations de RC du Rwanda ont bénéficié de peu sinon d’aucune sorte de formation en journalisme et

elles doivent se battre pour produire des reportages significatifs de programmes/informations, ce qui

laisse une portion congrue aux sujets d’intérêt pour les femmes. Ce projet sera exécuté par le RCRN,

instance de coordination des RC rwandaises. Il cherche à renforcer les capacités des femmes

journalistes par l’organisation d’une formation de cinq jours qui leur permette d’acquérir des

connaissances et savoir-faire de production d’émissions de radiodiffusion relatives aux sujets affectant

les femmes rwandaises. La formation utilisera par ailleurs les Indicateurs de médias sensibles au genre

de l’UNESCO (GSIM), indicateurs qui contribuent à l’égalité des genres et à l’autonomisation des

femmes dans et par les médias de toutes sortes, quelles que soient les moyens technologiques utilisés.

142

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Doter en un atelier de quatre jours, 20 femmes journalistes de 10 RC, des compétences et savoir-faire nécessaires à la production des émissions relatives aux questions intéressant les femmes du Rwanda.

3. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le RCRN a été établi en août 2012 par quatre stations de RC opérant au Rwanda comme membres

fondateurs : Radio Izuba (créée en 2009), Radio Huguka (2010), Radio Ishingiro (2011) et Radio

Isangano (2011). Le RCRN compte à l’heure actuelle dix stations de RC membres. Le budget annuel du

réseau est estimé entre 100 000 et 150 000 USD. Les cotisations de ses membres (40 % du total) et les

subventions de donateurs sont ses principales sources de revenu. Pour ce projet, le RCRN collaborera

avec la faculté de communication et journalisme de l’Université catholique de Kabgayi pour bénéficier

de l’expertise de ses professeurs. L’ensemble des ministères concernés ainsi que l’UNESCO seront

consultés pour encadrement et conseil lors des ateliers.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Atelier de 4 jours pour journalistes femmes

Gîte et couvert des participantes 6 440

Honoraires de deux formateurs (2 x 150 $ x 4 jours) + un coordinateur (150 $ x 4 jrs) 1 800

Matériel de formation (rétroprojecteur, stylos, blocs notes, etc.) 600

Achat de vingt petits enregistreurs 3 000

Salle de formation : (150 $/jour x 4 jours) 600

Transport local 500

Un jour de consultation des parties prenantes 400

Sous-total 13 340

Production et diffusion de 50 émissions de sujets intéressant les femmes

Production de 50 programmes radiophoniques (50 $ par programme) 2 500

Diffusion de 50 émissions (100 $ chacune) 5 000

Sous-total 7 500

Suivi et évaluation 3 000

Total 23 840

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de personnel (3 membres x 12 mois) 1 800

Coordinateur : communication (12 mois) 500

Imprévus 1 000

Rapports du projet 500

Total 3 800

143

SOMALIE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

L’ASSOCIATION DES JOURNALISTES

DU SOMALILAND POUR

CONSOLIDER LES LIBERTES

D’EXPRESSION ET DE LA PRESSE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 SO/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

21 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Association des journalistes du Somaliland

(SOLJA)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Somaliland compte quatorze journaux, quatre stations de télévision, au moins quinze sites populaires

d’information et une chaîne radio nationale. Bien que l’industrie médiatique du Somaliland opère dans

un cadre de régulation restrictive, les médias sont assez fermes dans leur rôle de chiens de garde

publics. A l’heure actuelle la liberté de la presse est confrontée à des graves défis en Somaliland, y

compris l’absence de liberté d’expression, l’application fantaisiste des règles/législation sur les médias,

le harcèlement et l’intimidation à grande échelle de la communauté médiatique, y compris des

arrestations et incarcérations de journalistes ainsi que des fermetures illégales d’entreprises de médias.

Selon le rapport annuel 2013 de l’Association des journalistes du Somaliland (SOLJA), cette même

année 47 journalistes ont été incarcérés, détenus ou encore harcelés sans procès équitable ni transparent

et souvent hors de toute procédure en bonne et due forme. Dans certains cas, les journalistes ont été

maltraités physiquement. A la fin de 2013, le gouvernement a exigé la fermeture du journal Hubaal et

interdit Universal TV. Le 7 avril 2014, la police a fait une descente dans les bureaux du réseau

médiatique Haatuf en alléguant une décision de tribunal et suspendu sine die Haatuf et the Somaliland

Times. Ce projet s’articule sur trois axes : 1) Développement institutionnel : à l’heure actuelle, SOLJA

fonctionne hors de ses bureaux d’Hargeisa mais a des représentants actifs dans toutes les cinq régions

du pays. 2) Rapport annuel : SOLJA publie un rapport annuel qui détaille ses activités et les défis

auxquels sont confrontés les médias du Somaliland. Le rapport est rendu public et présenté aux

partenaires internationaux. Il est critiqué par le gouvernement comme non pertinent. SOLJA marque

que pour avoir une plus grande crédibilité, elle doit faire siennes les normes internationales de

production de rapport. A cette fin, SOLJA sollicite de la formation dispensée par des experts

internationaux, portant sur l’adoption des indicateurs universels de développement des médias définis

par l’UNESCO comme base de confection du rapport. 3) Fonds d’aide juridique : étant donné que les

journalistes sont mal payés en Somaliland et au vu de l’augmentation des arrestations et détensions de

journalistes, le soutien juridique est essentiel pour garantir la préservation de leurs droits. C’est

144

pourquoi ce projet cherche à renforcer les capacités de l’Association des journalistes du Somaliland à

mettre en valeur la liberté d’expression et la liberté de la presse à Hargeisa, en Somaliland.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcement des capacités de 21 participants (15 hommes et six femmes) du comité exécutif et de membres du personnel de l’Association des journalistes du Somaliland par stimulation de la liberté d’expression et de celle des médias à Hargeisa, en Somaliland. 3. ACTIVITÉS :

Session de formation d’une semaine à Hargeisa pour 21 personnes (du comité exécutif et

membres du personnel de SOLJA) à l’utilisation des indicateurs du développement des médias de

l’UNESCO.

Enquête d’une semaine conduite par un expert national pour aider SOLJA à déterminer la

meilleure et la plus rentable structure d’organisation pour garantir que SOLJA a, aujourd’hui et

demain, la capacités de poursuivre ses activités.

Deux missions d’une semaine menées par un expert national pour aider SOLJA à constituer un

fonds d’aide juridique, et ainsi garantir la mise en place d’une gestion financière transparente et

efficace.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Association des journalistes du Somaliland (SOLJA) est la seule instance médiatique existante qui

opère légalement en Somaliland. Elle est composée d’un comité national d’administration et de

représentants de toutes les régions du pays : Awdal, Marodi-jex, Sanaag, Sahil et Sool et Togdheer. Pour

l’heure SOLJA comprend 28 entreprises de médias membres représentant des stations de radio, des

stations de TV, de la presse écrite et des entreprises en ligne ainsi que 283 journalistes professionnels en

contrat de durée indéterminée. SOLJA est financée par les cotisations de ses membres et des

souscriptions mensuelles. SOLJA est une défenderesse de la liberté d’expression, des droits des

journalistes, des droits des travailleurs et de la justice sociale en Somaliland et de plus de 283 membres

dans tout le Somaliland, apportant son assistance quand surgissent des problèmes avec le gouvernement

local. On peut obtenir davantage d’informations sur SOLJA sur www.ururkasolja.org.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Expert international pour l’organisation institutionnelle (10 jours x 250$ - 2 jours de

voyage, 5 jours à Hargeisa, 3 jours de rédaction du rapport) 2 500

Ticket de l’expert international depuis Europe : 1 500 $. Per diem (gîte et couvert à

100 $ x 7 jours) 2 200

Expert international en indicateurs de développement des médias (20 jours x 250 $)- 4

jours de voyage, 12 jours à Hargeisa, 4 jours de soutien à distance 5 000

Transport de l’expert international : 2 tickets x 1 500 $. Per diem à 100 $ x 14 jours 4 400

Dépenses de l’atelier de formation (location de voiture (500 $) et frais de voyage/de

subsistance pour participants de 5 participants x 2 jours à 50 $/jour 1 000

Expert local pour la création du fonds d’aide judiciaire – frais de consultation : 20 3 000

145

jours x 150 $)

Frais d’enregistrement et autres de création du Fonds d’aide judiciaire 1 000

Subvention au fonds d’aide judiciaire 2 500

Total PIDC 21 600

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Location de salle de formation : 200 $/jour et 10 $ x 5 jours x 22 personnes 2 100

Imprévus 500

Rapports du projet 250

Total 2 850

146

OUGANDA

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DU JOURNALISME

DE PAIX DANS LE NORD OUGANDAIS

2.

NUMÉRO

IPDC/59 UG/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

25 850 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Club des médias du nord de l’Ouganda

(NUMEC) - BP 346, Gulu, Lower

Churchill Drive, Senior Quarters, Gulu

Contact : Moses Odokonyero

[email protected]

Tél : +256 712 262 244/+256 471 660 363

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

On peut remonter la croissance de l’industrie médiatique de l’Ouganda à la politique de libéralisation

décidée par le gouvernement à la fin des années ’80. De 1996 à 2009 le nombre de stations de radio

dotées de licence a crû de plus de mille fois en Ouganda, passant de 14 vers la fin de 1996 à 214 en

20081. Selon la Commission ougandaise des communications (UCC), la plupart des stations de radio

étaient implantées autour de Kampala la capitale du pays mais aujourd’hui elles sont répandues sur tout

le territoire et le seul nord de l’Ouganda compte plus de 50 radios agrées2. En 2006, après vingt de

conflit, le gouvernement ougandais et la RLA ont signé un accord de cessation des hostilités3 à Juba,

capitale du Soudan du Sud. Il y a maintenant huit ans qu’a pris fin le conflit opposant le gouvernement

ougandais et les rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur qui a entraîné le déplacement de près de

deux millions de gens de leurs maisons et villages du nord de l’Ouganda pour s’installer dans des

camps4. Ce conflit qui a eu pour théâtre le nord de l’Ouganda a aussi affecté les pays voisins de

l’Ouganda. Dans un cas comme celui du nord de l’Ouganda, les médias ont un rôle vital à jouer par les

reportages d’après-guerre équitables et responsables. Dans cet objectif, les journalistes en activité dans

les entreprises de médias du nord de l’Ouganda doivent faire leur le relativement nouveau secteur du

journalisme de paix. C’est pourquoi ce projet vise le renforcement des capacités des journalistes par une

formation de trois jours au journalisme de paix à l’intention de 80 professionnels (50 % de femmes et

autant d’hommes) à Arua, Gulu, Kitgum, Lira, Soroti dans le nord de l’Ouganda. Le projet soutiendra

en priorité les journalistes de radio parce que la radio est le média de communication de masse

prédominant pour les publics des campagnes en Ouganda, y compris dans le nord du pays. Le

programme modèle d’enseignement de journalisme de l’UNESCO, c’est-à-dire des fondamentaux du

journalisme, du droit de la presse, du reportage et des techniques rédactionnelles, de l’éthique de la

presse et les Indicateurs des médias attentifs au genre de l’UNESCO (GSIM) serviront de guides dans

l’élaboration du programme de formation dispensée lors de l’atelier de trois jours en Ouganda.

147

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Acquisition de savoir-faire et des connaissances en journalisme de paix par 80 professionnels (50 %

d’hommes et 50 % de femmes) en activité dans des entreprises médiatiques des districts d’Arua, Gulu,

Kitgum, Lira, Soroti (nord de l’Ouganda) en des ateliers de trois jours organisés dans chaque région.

3. ACTIVITÉS :

1. Formations de trois jours dans les districts d’Arua, Gulu, Kitgum, Lira pour dispenser les

connaissances et savoir-faire fondamentaux de journalisme de paix à 80 journalistes dont des

directeurs de radio, des journalistes citoyens, des présentateurs de radio et des animateurs de talk

shows (50 % d’hommes et 50 % de femmes) en activité dans le nord de l’Ouganda.

2. Impression de 200 exemplaires du cours à distribuer dans le nord de l’Ouganda.

3. Production de 10 épisodes de série radiophonique sur quelque sujet touchant des initiatives de

consolidation de la paix à diffuser au nord de l’Ouganda.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

NUMEC a été fondé il y a douze ans mais il ne l’était pas officiellement avant 2007 lorsqu’il a été

immatriculé comme organisation de nature communautaire (CBO) à Gulu et reconnu en 2009 comme

société à responsabilité limitée (à but non lucratif). Sa mission consiste à « incorporer le rôle critique des

médias et de la communication dans les objectifs stratégiques des acteurs et parties prenantes (du

développement) du nord de l’Ouganda ». L’essentiel de ses ressources proviennent d’organisations de

donateurs. Mais NUMEC possède un studio de production radio, des chaises et des tentes, des

photocopieuses, des scanners, grâce auxquels il tire des revenus nécessaires aux frais des factures

d’électricité, d’essence pour les courses et les services d’un générateur pour ses bureaux, entre autres.

L’autre source de revenus réside dans ses 80 ou plus membres qui paient une cotisation annuelle. Le

budget annuel pour l’exercice fiscal 2014 s’est élevé à 80 millions de shillings ougandais.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Gîte et couvert des participants : 50 $ x 15 personnes et 3 jours 6 750

Gîte et couvert des formateurs + NUMEC : 50 $ x 4 personnes x 4 jours 2 400

Transport local des participants 40 $ x 20 personnes 2 400

Transport local des formateurs + NUMEC 1 800

Premier formateur local (5 jours x 170 $ x 3 formations) 2 550

Second formateur local (5 jours x 130 $ x 3 formations) 1 950

Production d’une série de 10 épisodes par des professionnels formés 8 000

Total 25 850

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Matériels de formation et de visibilité, location de matériels pédagogiques 1 350

Location de salles 900

148

Communications 900

Formateurs/intervenants invités 1 500

Equipements (portables, projecteurs) 3 500

Total 8 150

(1) Un rapport d’analyse SWOT (sigle anglais pour forces, faiblesses, opportunités et menaces) dans dix RC de la région méridionale acholi,

mars 2009 ;

(2) http://www.ucc.co.ug/files/downloads/Radio%20&%20TV%20Stations%20in%20Uganda%20as%20of%201%20December %202011.pdf

(3) http://northernuganda.usvpp.gov/uploads/images/CC7WoA_oEcZPzABUMOk86w/coha_addendum2signed1216.pdf

(4) http://www.unhcr.org/4f06e2a79.html

149

OUGANDA

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

GUIDE DE PRODUCTION DE

PROGRAMMES DE GENRE POUR LES

RADIOS COMMUNAUTAIRES

2.

NUMÉRO

IPDC/59 UG/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

20 660 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Réseau des médias communautaires

d’Ouganda – Plot 59 Nkrumah Road

Room 13 – Téléphone : + 256 414234924

Okello Jimmy : [email protected]

Téléphone : +256 772660686

[email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le paysage médiatique ougandais est dominé par deux conglomérats, le groupe Vision et le groupe

Nation Medias (NMG). Le groupe Vision a cinq stations de radio FM qui diffusent dans les principales

langues du pays et ciblent des régions géographiques : Vision Voice (en anglais, centre), Bukedde FM

(luganda, centre), Radio West, Runyankore, sud-ouest), Etop Radio (ateso, nord-est), Radio Rupiny

(langi, nord). La compagnie a également lancé une chaîne de TV, Bukedde TV, qui vise le public de

langue lunganda. NMG, le deuxième grand opérateur du marché de la presse, est basé à Nairobi au

Kenya. En Ouganda, il possède le Monitor qui est un ensemble de journaux comprenant Daily Monitor,

Saturday Monitor et Sunday Monitor et aussi une station de TV, NTV Uganda. Le Projet de suivi

mondial des médias (GMMP), la recherche la plus large et la plus significative du monde sur le genre

dans les médias, constate qu’en Ouganda sur un total de 101 professionnels, il y a 24 % de femmes et

76 % d’hommes parmi les présentateurs, 26 % de femmes et 74 % d’hommes chez les reporters et enfin

les sujets retenus sont à 24 % féminins et 76% masculins. Le besoin de connaissances et de

compréhension du genre est un prélude à la nécessité de bâtir une communauté juste et équitable qui

entretient et promeut le respect de genres pour tous. Le traitement biaisé des questions de genre par les

médias de masse comme la radio peut induire la méfiance des gens les uns envers les autres et la

mésentente au sein de la communauté. C’est à cet égard que les professionnels de médias

communautaires doivent avoir une bonne connaissance du traitement des affaires et des droits de genres

non seulement juste pour éviter de commettre des erreurs dans les reportages mais pour aborder ces

sujets dans une perspective positive susceptible d’efficacement réaliser et diffuser des émissions

sensibles aux droits de genres de telle façon que les gens n’en prennent pas seulement conscience mais

soient en mesure de communiquer à propos du genre et d’adopter les meilleures pratiques en la matière.

Les stations de radio communautaire d’Ouganda comme plusieurs chaînes rurales du pays n’ont pas de

ressources nécessaires au recrutement de journalistes qualifiés capables de traiter les questions de genre.

Dans la mesure où il y a des journalistes susceptibles d’écrire sur les sujets relatifs au genre, ils ont

150

encore besoin d’approfondir leurs connaissances et savoir-faire pour renforcer leur aptitude à traiter et

produire des émissions relatives au genre pour la radio. Ce projet cherche de ce fait à définir les

directives nécessaires à la production des programmes de genre qui peuvent être adaptés aux stations de

radio communautaires pour renforcer la représentation des femmes et des jeunes en Ouganda.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Définition des directives de production d’émissions relatives au genre adaptables aux radios communautaires pour renforcer la représentation des femmes et des jeunes en Ouganda. 3. ACTIVITÉS :

1. Ateliers de deux jours pour définir les grandes lignes d’un guide de production de programmes

relatifs au genre avec des représentants des facultés ou écoles de journalisme, des fonctionnaires

des comtés locaux responsables des affaires de genre, des représentants d’organisations

communautaires de base et des ONG actives dans les questions de genre, des représentants des

communautés locales et des professionnels de la radio communautaire.

2. Ateliers de deux jours de production d’un guide de programmation de genre.

3. Atelier national de deux jours de validation de l’ébauche de directives de production de

programmes de genre.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le Réseau de médias communautaires d’Ouganda (COMNETU) a été établi en 2013, en collaboration

entre ses membres et l’Association des professionnelles de médias d’Ouganda (UMWA) et des Services

de développement d’Ouganda (UDS). Il a été implanté pour renforcer le développement des médias

communautaires en Ouganda et promouvoir les médias communautaires comme plateforme du progrès

social. Sa mission consiste à fournir une plateforme pour la croissance et l’amélioration de leur

environnement opérationnel aux médias communautaires d’Ouganda et d’y établir un secteur de médias

communautaires prospères qui apportent leur contribution au développement économique et social. Il a

vingt-cinq entreprises de médias communautaires dans son giron. A l’heure actuelle sa présidence et sa

trésorerie sont aux mains de femmes. COMNETU vit des cotisations de ses membres (2 000 $ par an)

pour son fonctionnement quotidien. Les revenus nécessaires à l’organisation d’événements de

COMNETU s’élèvent à 4 000 $ par an.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Atelier 1 : définition des grandes lignes de l’ébauche du guide d’émissions de genre

Deux locaux pour la formation de 25 participantes 700

Repas (casse-croûte, café, eau et déjeuner) 800

Honoraires des formateur/intervenant 480

Transport des participantes 1 600

Gîte des formateurs et participantes 2 540

Sous-total 6 220

Atelier 2 : grandes lignes de l’ébauche de programmations de genre

151

Deux locaux pour la formation de 25 participantes 700

Repas (voir ci-dessus) 800

Honoraires des formateur/intervenant 480

Transport des participantes 1 600

Gîte des formateurs et participantes 2 640

Sous-total 6 220

Atelier 3 : (national) de validation des résultats des deux précédents ateliers

Locaux pour l’atelier 700

Repas 800

Honoraires des formateur/facilitateur 480

Transport des participantes 1 600

Gîte des formateurs et participantes 2 640

Monteur pour éditer le guide de la programmation de genre mis au point aux ateliers 2 000

Total 20 660

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordination et administration du projet 1 500

Dépenses diverse 1 200

Rapports d’activités 1 000

Total 3 700

152

BURUNDI

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Formation des journalistes à la couverture

de l’information électorale au Burundi

2.

NUMÉRO

IPDC/59 BI/01

3.

CATÉGORIE DE MÉDIAS

Catégorie n°1 : Un système de régulation

favorable à la liberté d’expression,

au pluralisme et à la diversité des médias

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU

PIDC

Appui aux médias

5.

SCOPE

(NATIONALE, RÉGIONALE,

INTERRÉGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

$ 47 900

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

$ 34 200

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Journalistes burundais

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Organisation des Médias d’Afrique

Centrale, Section Burundi

11.

LOCALISATION

B.P. : 6719 Bujumbura, Burundi

Boulevard du 28 novembre, Avenue des

Travailleurs n°1

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Organisation des Médias d’Afrique

Centrale, Section Burundi

153

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Au Burundi, la période électorale est le plus souvent un moment de grandes tensions sociales et

politiques entre les forces politiques en présence par rapport aux enjeux politiques que peuvent

représenter les postes à pouvoir. Après le boycott politique par les partis de l’opposition qui a marqué

les élections de 2010, l’année 2015 représentera un tournant décisif pour la consolidation de la culture

démocratique naissante. Cette année sera marquée par cinq scrutins (présidentiel, législatif, sénatorial,

communal, et collinaire) en vue du choix démocratique des responsables des instances dirigeantes du

pays, conformément aux dispositions de la Constitution. Le défi important à relever est d’obtenir une

ample participation et un large consensus sur les modalités de ces élections.

Dans ce contexte, les médias jouent un rôle déterminant et catalyseur dans le sens de l’apaisement

comme dans le sens de la violence. Le contrôle des médias demeure un atout majeur dans la stratégie de

communication des compétiteurs électoraux notamment ceux qui ont les grands moyens financiers et

techniques en matière de management électoral. Les professionnels des médias par rapport à ce qu’ils

représentent, vont certainement faire face au dilemme de l’objectivité et de l’impartialité que requiert le

métier, et de la propagande électorale partisane mettant en jeu l’éthique professionnelle en matière de

reportage électoral.

Les échéances électorales de 2015 nécessitent de ce fait une bonne préparation des professionnels des

médias burundais. Le rôle des médias étant considéré à juste titre comme essentiel dans la promotion

d’un dialogue politique apaisé et ouvert à l’ensemble des composantes de la société.

C’est en ce sens que l’Organisation des Médias d’Afrique Centrale, Section Burundi a jugé opportun et

nécessaire d’organiser une série d’Ateliers de Formation sur la Couverture de l’information électorale

en vue de renforcer les capacités des professionnels des médias sur l’information électorale de manière

à garantir la consolidation de la paix, mais également d’instaurer une culture citoyenne afin de favoriser

les pratiques de bonne gouvernance électorale.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE: Les professionnels des médias publics, privés et communautaires 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Préparer et former les professionnels des médias aux techniques journalistiques spécifiques au processus électoral et les doter d’outils techniques adéquats pour éclairer et mettre à disposition de l’opinion burundaise des informations et analyses nécessaires. 4. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Habiliter les professionnels des médias à la compréhension du système électoral burundais dans tous ses aspects afin de motiver, d’accompagner et de rendre l’électorat rationnel dans ses choix pour les prochaines élections.

Habiliter les professionnels des médias à l’identification et à la compréhension des enjeux politiques que représentent les prochaines élections au regard de l’objectivité et de l’éthique en matière de reportage électorale.

154

Fournir aux professionnels des médias un ensemble d’outils d’analyse leur permettant d’analyser le contenu des programmes et du discours politique des compétiteurs électoraux.

Fournir aux professionnels des médias un ensemble d’outils techniques leur permettant de préparer et d’animer des émissions à caractère éducatif sur les élections.

Fournir aux professionnels des médias un ensemble d’outils reportage pour la collecte des information leur permettant de préparer et de gérer des débats politiques au cours de la période électorale.

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

Une réelle appropriation du système électoral burundais par les professionnels des médias. Environ 50 professionnels des médias bien formés et maîtrisant les techniques journalistiques

spécifiques au processus électoral. Environ 50 professionnels des médias capables de collecter, de traiter et de diffuser des

informations neutres et objectives.

Les professionnels des médias dotés d’outils leur permettant d’analyser le contenu des

programmes et du discours politique des compétiteurs électoraux.

Les professionnels des médias dotés d’outils leur permettant de préparer et de gérer des débats

politiques au cours de la période électorale.

6. ACTIVITÉS :

Elaboration d’une méthodologie pour la formation Identification et recrutement des formateurs Identification et invitation des participants Acquisition des matériels pédagogues Organisation de la formation : Analyse du discours politique, couverture des élections,

Techniques d’animation des débats électoraux Elaboration et soumission du rapport d’activité

7. INVESTISSEMENTS :

Deux formateurs Prise en charge d’une cinquantaine de participants Matériels pédagogiques Logistique (les enregistreurs, des cassettes, des piles, etc.)

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Préparation d’une méthodologie pour la formation

Identification et recrutement des formateurs

Identification et invitation des participants à la formation

Acquisition des matériels pédagogiques pour la formation

155

Organisation de la formation

Elaboration et soumission du rapport

9. CADRE INSTITUTIONNEL:

La mise en œuvre de ce projet sera assuré l’Organisation des Médias d’Afrique Centrale, Section

Burundi. Créée en Mai 1997, elle a pour mission de renforcer les capacités des médias, des organisations

professionnelles de presse du Burundi, répondre aux besoins de formation, de documentation des

professionnels de l’information. Elle organise régulièrement des conférences-débats ouverts à tout

public. Les questions d’actualité y sont débattues. Journalistes, universitaires, chercheurs, militants des

droits de l’homme y trouvent un cadre adéquat pour confronter leurs opinions dans la perspective de

consolidation des acquis démocratiques et de construction d’une paix durable.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

L’Organisation des Médias d’Afrique Centrale, Section Burundi est nantie d’une grande expérience dans

l’organisation des séminaires-ateliers de formation en faveur des journalistes. Les modules de formation

prendront en compte le contexte local et veilleront à former les journalistes afin qu’ils développent les

réflexes de la profession, même en s’inscrivant dans la ligne politique de leur organe. Pour pérenniser

les acquis de la formation, une évaluation sera faite avant et après les élections de 2015. Les leçons

tirées de cette évaluation permettront d’organiser des sessions de recyclage.

11. SUIVI DU PROJET:

Le suivi du projet sera assuré par l’Organisation des Médias d’Afrique Centrale, Section Burundi, en

collaboration avec la Maison UNESCO pour la Culture de la Paix au Burundi et le Projet Gouvernance

Electorale au PNUD.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Lors de la dernière élection de 2010, l’Organisation des Médias d’Afrique Centrale, Section Burundi a

suivi de près le comportement du secteur des médias en ce qui concerne la couverture de l’information

électorale. Beaucoup de dérapages ont été constatés. Les relations entre les journalistes, le

gouvernement et les citoyens ont été quelque peu tendues. La plupart des médias ont été

instrumentalisés dans la mobilisation et la propagande en faveur des différents acteurs de la scène

politique. La formation des professionnels des médias en couverture de l’information électorale va

assurément doter les journalistes d’un savoir-faire qui leur permettra de mieux informer les électeurs.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Les rapports seront présentés en deux phases. Un rapport intérimaire soumis à la fin de la préparation des

ateliers et un rapport final au terme des activités.

Prévoir une news + photo sur ce projet mentionnant le soutien du PIDC

156

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Qté P. U. Total

Première formation : Analyse du discours politique.

Honoraires pour 1 formateur : 4 jours 200 800

Matériels pédagogiques (forfait) : 1 500

Location de la salle 4jours 150 600

Transport pour 50 participants : 4 jours 20 4000

Pauses café et déjeuners pour 50 participants : 4 jours 20 4000

Photocopies (forfait) : 500

Sous total 1 11 400

Deuxième Formation : La couverture des élections

Honoraires pour 1 formateur : 4 jours 200 800

Matériels pédagogiques (forfait) : 1 500

Location de la Salle 4jours 150 600

Transport pour 50 participants venant hors de

Bujumbura :

4 jours 20 4000

Pauses café et déjeuners pour 50 participants : 4 jours 20 4000

Photocopies (forfait) : 500

Sous total 2 11 400

Troisième formation : Techniques d’animation des débats électoraux

Honoraires pour 1 formateur : 4 jours 200 800

Matériels pédagogiques (forfait) : 1 500

Location de la salle 4 jours 150 600

Transport pour 50 participants : 4 jours 20 4000

Pauses café et déjeuners pour 50 participants : 4 jours 20 4000

Photocopies (forfait) : 500

Sous total 3 11 400

TOTAL USD 34 200

157

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Logistique 4 000

Réunions préparatoires des différentes activités 1 000

Support administratif et logistique 6 500

Communication 1 200

Rapport d’activités 1 000

TOTAL 13 700

158

BURUNDI

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Mise en œuvre d’un web TV-Iwacu Web

TV au Burundi

2.

NUMÉRO

IPDC/59 BI/02

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

Catégorie n°2: Pluralisme et diversité des

médias, cadre économique dans lequel tous

les acteurs sont en situation d’équité

concurrentielle, et transparence de la

propriété

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Liberté d’expression

5.

SCOPE (NATIONALE, REGIONALE, INTERREGIONALE)

National

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Equipement

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

22 060 USD

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

19.802 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Groupe de Presse Iwacu

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Bureau régional multisectoriel pour

l’Afrique centrale à Yaoundé.

Contact : Cletus OJONG

([email protected])

11.

LOCALISATION

Bujumbura, Burundi

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Antoine Kaburahe, Directeur des

Publications et Laurence Dierickx

159

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Groupe de Presse Iwacu ( Iwacu signifie « chez nous » en langue nationale) édite un quotidien

électronique, un hebdomadaire en langue nationale et en français. Le Groupe édite aussi un mensuel

(Iwacu Magazine). C’est le seul magazine burundais qui informe sur tous les aspects de la vie

burundaise (politique, économie, environnement, culture, sport). Tous ces titres sont destinés à la

population burundaise et sont réalisés selon les standards journalistiques de qualité.

Son site internet, www.iwacu-burundi.org, constitue la version en ligne de ces medias de presse écrite.

Mais pas seulement : il informe également, chaque jour, sur le Burundi. Son modèle économique est

celui du gratuit/payant : les articles d’intérêt général sont accessibles à tous, une sélection d’articles à

valeur informative ajoutée est payante. Le site est devenu très populaire au sein de la diaspora

burundaise et de tous ceux qui s’intéressent au pays. La preuve en est des statistiques de fréquentation

du site qui totalisent une moyenne quotidienne de 25.000 visiteurs provenant d’Afrique, d’Europe, des

Etats-Unis et de Chine. Ce site est également un lieu de dialogue et de débats. Il fait la part belle au

texte et à l’image. C’est un site d’actualités “en flux”.

Aujourd’hui, le Groupe de Presse Iwacu souhaite ouvrir davantage cette fenêtre sur le monde en créant

un lien de proximité fort avec son public en ligne avec le projet de lancement d’une web tv. Montrer le

Burundi dans toute sa diversité, donner la parole aux Burundais et la faire entendre aux quatre coins du

monde, donner la parole à la jeunesse burundaise, montrer les nombreux talents que compte le pays : la

démarche entreprise à travers cette web TV s’inscrit dans la perspective de liberté d’expression et de

standards journalistiques de haute qualité, en proposant des sujets de type ”magazine”.

Montrer le Burundi, faire vivre le pays en dehors de ses frontières, tisser des liens entre les Burundais

d’ici et d’ailleurs, ouvrir la jeunesse burundaise sur le monde, mettre en lumière les talents du pays,

montrer la vie politique sans fards, créer un nouvel espace de débat démocratique… Le projet de web

TV du Groupe de Presse Iwacu constitue une démarche inédite dans le paysage médiatique burundais.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

Ce projet s’adresse aux population burundaise vivant au Burundi ainsi que ceux qui sont hors du pays..

Le web TV vise ceux et celles qui ont été contraints (les crises politiques ont produit beaucoup d’exilés)

ou ceux qui ont fait le choix de quitter le Burundi et qui y ont encore de la famille, des amis ; ceux et

celles qui ne sont pas nés au Burundi mais qui souhaitent tisser un lien fort avec leur pays d’origine.

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :

Un premier objectif est de casser l’enclavement culturel du pays. Un second objectif est de créer un

nouvel espace de débat démocratique, où seront abordés les importants enjeux politiques et économiques

du pays. Un dernier objectif est de « faire vivre » le pays en dehors de ses frontières, en attirant

l’attention sur sa vie quotidienne de manière inédite, en tirant parti de toutes les possibilités qu’offre

internet. L’idée est de créer un mouvement naturel et perpétuel d’informations et d’échanges entre les

différents acteurs de la vie locale. En toile de fond, l’outil Web TV permet d’alimenter le lien social et le

débat démocratique.

160

4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

L’objectif immédiat est de construire une interface, premier outil pour tisser des liens entre les

Burundaises. Mais aussi de montrer le Burundi dans toute sa diversité. De faire connaître le web TV en

exploitant les outils du web et les réseaux sociaux.

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

Une WebTV opérationnelle

Un espace de découverte du Burundi, de débat et de liberté d’expression créé

une référence audiovisuelle en matière d’information sur le Burundi créée

une dynamique locale qui participe à faciliter l'expression du plus grand nombre et à en la portant

dans l'espace public lancé

6. ACTIVITÉS :

Création du système de diffusion

Mise en place d’une formule de live broadcasting.

Mise en place d’une stratégie sur les réseaux sociaux afin de donner davantage de visibilité au

web TV.

Mise en place de dispositifs interactifs pour les internautes.

Réalisation de grands formats, de type documentaire adapté au web (web documentaire).

Renforcement des journalistes en collaboration avec la Maison de la presse de Bujumbura

Mise en ligne de la chaine Iwacu Web TV

7. INVESTISSEMENTS :

Renforcement du personnel

Un (01) formateur pour le renforcement des capacités journalistes de la WebTV

Aménagement du studio

Six (06) micros unidirectionnels

Une (01) table de mixage Yamaha MG16XU

Quatre (04) quatre micros cravate

Matériel informatique

Un (01) Live broadcaster

Un (01) Studio software

Un (01) logiciel de montage Final Cut Pro

Six (06) cartes mémoire 64 Go

Un (01) Studio keyboard + ordinateur dédié

Prise de vue

Une (01) Caméra Panasonic AJ-PX270 (live broadcasting)

Deux (02) caméras semi-professionnelles Sony NXCam (reportages, terrain)

Deux (02) trépieds Cablematic pro

161

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Conception du site, élaboration de la grille de programmes,

Equipement du studio

Production du site, réalisation

de contenus

Formation des journalistes

Lancement du site, alimentation

du site, gestion des interactions,

réalisation de reportages,

d’interviews.

Rédaction et soumission du

rapport du projet

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Il s’agit d’un projet développé par le Groupe de presse Iwacu, établi à Bujumbura, au Burundi.

Le Groupe Iwacu est soumis aux règles de droits du pays. Sur internet, il se conforme aux pratiques et

législations internationales en matière de vie privée et de droits d’auteur. Les journalistes du Groupe

Iwacu respectent la charte de Munich, qui définit les droits et devoirs des journalistes (Fédération

internationale des journalistes, 1971).

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Une fois la web TV lancée, il reviendra à Iwacu d’assurer la viabilité économique du projet (recours à

la publicité payante, mentionnée comme telle, contre la gratuité d’accès des utilisateurs). Les frais

récurrents sont de 199$/mois, hors salaire des journalistes qui sont de toute manière pris en charge par

Iwacu dans le cadre de ses frais de fonctionnement. Les journalistes seront invités à adopter des

approches pluri-média dans le cadre de leur travail, ce qui ne fera que renforcer leurs compétences

ainsi que la qualité de leurs productions. Nous avons déjà des ressources internes en matière de prises

de vue, de montage vidéo et de webmastering. Ces compétences sont appelées à être renforcées car le

Groupe Iwacu participe à plusieurs programmes de formation continue pour les journalistes.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

La mise en œuvre de ce projet sera suivie par le Bureau régional multisectoriel de Yaoundé, en

collaboration avec le Groupe de presse IWACU.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Un seul media burundais diffuse du contenu audiovisuel en ligne. Il s’agit de Télé Renaissance, qui se

borne à rediffuser des émissions conçues pour la télévision. Ici, il s’agit de concevoir une grille de

programmes et de produire des contenus pensés pour internet, avec toutes ses spécificités et ses

potentialités. Il s’agit donc d’une démarche originale, inédite et novatrice, s’inscrivant dans un projet

plus large de développement culturel et de participation au débat démocratique.

162

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le Groupe Iwacu fournira un rapport d’activités annuel qui détaillera les moyens mis en œuvre, la grille

des programmes, le feed-back des internautes et la présence de la web TV sur les réseaux sociaux.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Aménagement du studio

6 micros unidirectionnels : 150 x 6 = 900 $ + table de mixage Yamaha MG16XU :

450 $ + quatre micros cravate : 4 x 100 $ = 400 $

1.750 USD

Matériel informatique

Live broadcaster : 495 $ + Studio software : 799 $ + logiciel de montage Final Cut

Pro : 250$ + 6 cartes mémoire 64 Go : 5 x 200 $ = 1.000 $ + Studio keyboard : 149 $

+ ordinateur dédié : 2.000 $

4.693 USD

Prises de vue

Caméra Panasonic AJ-PX270 (live broadcasting) : 4.999 $ + 2 caméras semi-

professionnelles Sony NXCam (reportages, terrain) : 3.000 $ x 2 = 6.000 $ + 2

trépieds Cablematic pro : 300 $ x 2 = 600 $

11.559 USD

Lancement de la web TV

Achat d’un serveur dédié infogéré pour une période d’un an : 150 $ x 12 = 1.800 $ 1.800 US $

Total PIDC 19.802 USD

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Web design et production du site 2.000 US $

Souscription à la plateforme LiveStream : 49$/mois =588$/an 2.588 $

Total 2.258 USD

163

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Médias Centrafricains et Droits de l’Homme

(MCDH)

2.

NUMÉRO

IPDC/59 CF/01

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

Catégorie n°4 : Formation professionnelle et

soutien aux institutions de formation pour

promouvoir la liberté d’expression, du

pluralisme et de la diversité

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Renforcement des capacités

5.

SCOPE (NATIONALE, REGIONALE, INTERREGIONALE)

National

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Formation / Renforcement des capacités

institutionnelles

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

35 040 USD

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

15 900 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Département des Sciences de l’Information et de

la Communication (DSIC) de l’Université de

Bangui, RCA

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Cletus TABE OJONG

E-mail : [email protected]

11.

LOCALISATION

Bangui, RCA

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

M. Pascal CHIRHALWIRWA (IPE)

Institut Panos Europe /RCA

Avenue Conjugo , Sica 2, Bangui, RCA

Tél : +236 75 12 71 30

[email protected]

164

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

En Centrafrique, depuis le renversement du Président François Bozizé par les rebelles de la Séléka le 24

mars 2013 portant au pouvoir Michel Djotodia, une situation de chaos prévaut. Cette situation

d’extrême confusion s’est encore renforcée au lendemain du 5 décembre 2013, date marquant le début

de représailles des milices anti-balaka contre les rebelles Séléka et ayant justifié le lancement de

l’opération française Sangaris. Depuis des mois, les pillages, les viols et les exactions en tout genre

constituent le quotidien des populations civiles.

Le cycle de la violence se poursuit, ceci en dépit de l’élection de la Présidente de transition Catherine

Samba-Panza succédant à Michel Djotodia, contraint à la démission le 10 janvier 2014 pour son

incapacité à mettre fin aux tueries inter-religieuses. Jour après jour, la situation sécuritaire et humanitaire

devient de plus en plus dramatique

Depuis toujours, l’information constitue une arme puissante dans les périodes de conflits. Arme à double

tranchant, car si les médias peuvent être des instruments de stratégies destructrices, ils peuvent aussi se

montrer constructifs, favoriser le respect entre les communautés et préparer les esprits à la paix. La

capacité des médias à aggraver les tensions ou à les apaiser est donc indéniable. C’est pour cette raison

que depuis 2008 et à travers ces différents projets, l’Institut Panos Europe (anciennement Institut Panos

Paris) et ses partenaires en RCA accompagnent les médias afin qu’ils soient des vecteurs de paix et non

de haine.

Dans le contexte actuel de la RCA, l’existence d’une presse plus professionnelle et l’accessibilité

permanente d’une information de meilleure qualité sont autant de conditions pouvant conduire le pays à

la paix. La disponibilité d’une information plurielle diffusée par des médias indépendants, associatifs et

communautaires est essentielle.

Cette nécessité d’avoir un secteur médiatique plus performant et des médias associatifs forts est à

l’origine d’une table ronde internationale organisée par l’Institut Panos Europe (IPE) et International

Media Support (IMS) à Yaoundé les 5 et 6 février 2014.

Au lendemain d’une crise qui a laissé les médias exsangues, l’objectif était d’identifier les défis actuels

de la presse centrafricaine, ainsi que les pistes de solutions lui permettant d’assumer son rôle, surtout en

cette période de crise.

Réunissant divers opérateurs médias internationaux et les représentants de la presse centrafricaine, cette

rencontre a suscité la réflexion et a permis d’identifier les besoins actuels de la presse centrafricaine. Les

échanges ont permis d’aboutir à une série de recommandations destinées à soutenir les médias

centrafricains en cette période de crise et à garantir leur développement à plus long terme. Parmi ces

recommandations, il y en a deux qui ont retenu l’attention de l’Institut Panos Europe, cadrant

parfaitement bien avec les priorités du Programme international pour le développement de la

communication (PIDC) et de cet appel à proposition : la première cible le renforcement des capacités

professionnelles des journalistes et des futurs journalistes, la seconde concerne le renforcement de la

liberté d’expression en RCA.

165

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE : Le groupe cible prioritaire est le Département des Sciences de l’information et de la communication (DSIC) de l’Université de Bangui, créé en 2009 grâce à l’appui de l’UNESCO. Il s’agit d’un projet qui est né d’un besoin exprimé par les différents gouvernements centrafricains qui se sont succédé depuis 1993, par les professionnels des médias et par le public. Ce besoin a été confirmé par les Etats généraux des médias tenus du 27 août au 01 septembre 2007. 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : L’objectif de développement de ce projet est de renforcer l’offre de formation journalistique du DSIC et notamment les enseignements liés à la pratique professionnelle en presse écrite et en radio. Le projet s’attachera également à renforcer les capacités pédagogiques et méthodolgiques des enseignants chargés des travaux pratiques, en tant que garant de la pérennité de ce volet au sein du DSIC et plus largement de l’Université de Bangui. Ce faisant, le projet garantit à plus long terme au secteur des médias centrafricains la disponibilité permanente de stagiaires et jeunes journalistes opérationnels dès la sortie de l’Université. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

Doter le Département des sciences de l’information et de la communication (DSIC) des

compétences pédagogiques et méthodologiques nécessaires en vue de renforcer son offre de

formation journalistique et, par conséquent, appuyer la professionnalisation des journalistes et des

futurs journalistes en vue d’offrir au public centrafricain une information (en radio et en presse

écrite) professionnelle et impartiale.

Assurer l’encadrement de 20 étudiants en journalisme et 10 journalistes professionnels, tout en

permettant au DSIC de parfaire les phases pratiques de son enseignement.

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

Leurs compétences renforcées, 20 étudiants en journalisme et 10 journalistes professionnels

inscrits au DSIC produisent un contenu médiatique de qualité inséré dans 8 numéros d’un

Journal-Ecole ( en presse écrite et en radio) spécialement consacré aux enjeux des droits

humains, du dialogue social et de la réconciliation communautaire ;

Renforcée et diversifiée, l’offre de formation du DSIC est plus professionnelle et répond

davantage aux exigences de la profession, garantissant in fine l’accès du public à une information

de meilleure qualité.

6. ACTIVITÉS :

Atelier de formation journalistique et thématique (droits de l’homme et journalisme sensible au

conflit)

Production et diffusion du Journal – Ecole (radio et presse écrite sur Format A4)

Session d’évaluation du cadre organisationnel et du programme d’enseignement au DSIC au

regard des besoins des médias et du contexte actuel de la RCA

7. INVESTISSEMENTS :

Deux formateurs Prise en change d’une trentaine de participants

166

Prise en charge des enseignants en charge des cours de Presse écrite et de production radio Location d’une salle pour les formations Matériels pédagogiques Logistique (les enregistreurs, des cassettes, des piles, etc)

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Préparation d’une méthodologie pour la formation

Invitation des participants à la

formation

Organisation de la formation

Production et diffusion du Journal – Ecole (radio et presse écrite)

Session d’évaluation du cadre

organisationnel et du programme

d’enseignement au DSIC au

regard des besoins des médias et

du contexte actuel de la RCA

Elaboration et soumission du rapport

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Institut Panos Bangui est une organisation non-gouvernementale internationale (ONGI) créée en 1986

et spécialisée dans l’appui aux médias. L’IPE, dont le siège se trouve à Marseille, France, a le statut légal

d’association à but non lucratif. Elle intervient depuis 2008 en RCA où elle a ouvert un bureau national,

animé par une équipe entièrement locale.

L’intervention de l’IPE dans la région Afrique centrale a commencé en 2000. Elle y a ouvert plusieurs

bureaux nationaux (RDC, Burundi, Rwanda puis RCA). Depuis 2007, un processus d’autonomisation de

ces bureaux a été engagé et en avril 2014 une entité autonome, l’Institut Panos Grands Lacs (IPGL) est

née. La zone d’intervention de l’IPGL est pour l’heure limitée au Burundi, Rwanda et à la province

congolaise du Sud-Kivu.

L’IPE a un produit annuel d’activité d’environ 2.5 millions d’euros. Ses recettes proviennent presque

exclusivement de contrats de subvention et de service. Les principaux bailleurs soutenant l’action de

l’IPE dans la région Afrique centrale sont l’Union européenne, Cordaid, France Expertise Internationale,

l’agence suisse de la coopération au développement (DDC) et les ministères des affaires étrangères

français et belge. L’IPE reçoit aussi ponctuellement le soutien de plusieurs agences des Nations Unies,

notamment l’ONUSIDA en RCA et le PNUD au Burundi.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Afin de rendre pérenne l’offre de formation du DSIC de l’Université de Bangui, le projet procédera en

deux étapes : l’évaluation du cadre organisationnel et du programme d’enseignement du DSIC afin de

préciser les besoins ; la formation des enseignants du DSIC afin de renforcer durablement les capacités

167

humaines du département. Afin que de prochaines promotions d’étudiants et de journalistes puissent

bénéficier d’une application pratique des enseignements, des partenariats seront mis en place entre le

DSIC et des médias de presse écrite et de radio. Ainsi, les futures formations pourront poursuivre la

production du journal-école.

11. SUIVI DU PROJET :

La mise en œuvre du projet sera suivie et évaluée en continue par l’équipe permanente du bureau local

de l’IPE à Bangui, RCA, et bénéficiera d’un suivi complémentaire en termes programmatique et

financier du siège de l’IPE situé à Marseille, France. Le site web et le flux twitter de l’IPE sera

régulièrement alimenté afin de rendre l’action visible au-delà de la RCA.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

En janvier 2014, L’Institut Panos Europe (IPE) dresse un bilan des principaux défis des médias,

organisations professionnelles et institutions médiatiques centrafricains. Les 5 et 6 février 2014,

l’Institut Panos Europe (IPE) et International Media Support (IMS) ont organisé à Yaoundé une table-

ronde qui a réuni les représentants des principales organisations et institutions médiatiques de la RCA,

ainsi que des représentants des organisations internationales d’appui aux médias et d’aide humanitaire.

L’objectif était d’identifier les défis actuels de la presse centrafricaine, ainsi que les pistes de solutions

lui permettant d’assumer son rôle, surtout en cette période de crise. C’est sur la base des constats et

recommandations formulés à l’issue de l’étude de janvier 2014 et de la table-ronde de février 2014 que le

présent projet a été élaboré.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Les rapports seront présentés en deux phases. Un rapport intérimaire soumis à la fin de la préparation

des ateliers et un rapport final au terme des activités. La coordination de l’Institut Panos Europe en RCA

se chargera de soumettre les rapports au Bureau Régional de l’UNESCO à Yaoundé.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

I. FORMATION : 2 Ateliers de 6jrs sur le journalisme sensible aux Droits de

l'Homme et aux Conflits

Per diem (subsistance et déplacement) des participants (15 participants x 6jrs x15$ x 2) $ 2 700,00

Formateurs nationaux (2 x 6 jrs x 100$ x 2) $ 2 400,00

Matériel de formation (15 participants x 100$) $ 1 500,00

Total formation: $ 6 600,00

II. Appui à la production/diffusion de 4 numéros d'un journal-école (versions

papier et radio)

Frais de reportage sur le terrain (30x35$ x 4numéros) $ 4 200,00

Consommables liés à la production 200$ x 4 numéros $ 800,00

Impression Journal Papier (4 pages A4 x 2000 exemplaires x 0, 5$ x 4 numéros $ 4 000,00

1. Total production/diffusion: $ 9000,00

168

III. COMMUNICATION / VISIBILITE

Communication / visibilité (conférences de presse, impressions communiqués, dossiers,

invitations) (3 mois x 100$) $ 300,00

2. Total communication/visibilité: $ 300,00

3. Total PIDC $ 15 900,00

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

I. PERSONNEL

Coordinateur national (2800$ x 3 mois) $ 8 400,00

Coordinateur du projet (700$ x 3 mois) $ 2 100,00

Responsable formation/production (400$ x 3 mois) $ 1 200,00

Assistant formation/production (300$ x 3 mois) $ 900,00

Responsable administrative et financière (680$ x 3 mois) $ 2 040,00

Total personnel : $ 14 640,00

II. FRAIS DE COORDINATION

Entretien des véhicules et coûts des transports locaux (300$ x 3 mois) $ 900,00

Télécommunications (200$ x 3 mois) $ 600,00

Total frais de coordination : $ 1 500,00

III. EVALUATION

Séminaire d’évaluation de l’organisation du DSIC (3 jours x 15 participants) $ 3 000,00

Total évaluation :

Total IPE $ 19 140,00

169

CAMEROUN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

TRAITEMENT EFFICACE DU

CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS

LES MEDIAS

2.

NUMÉRO

IPDC/59 CM/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

29 890 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Association ‘Science et communication’

[email protected]

Téléphone : +237 96794542/+237 22041255

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC) reconnaît que les

pays de faible élévation côtière, de zones arides ou semi arides et de zones susceptibles d’inondations,

de sécheresse et de désertification, d’écosystèmes montagneux, maritime ou côtier fragiles sont

particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique. La sous-région d’Afrique

centrale d’une manière générale et le Cameroun en particulier font partie intégrante de ce type d’espace.

La diversité et la vulnérabilité des écosystèmes du nord au sud et de l’est à l’ouest appellent une prise

de conscience des effets néfastes du changement climatique aussi bien que des choix d’adaptations

nécessaires à la résilience au changement climatique. Les régions septentrionales du Cameroun sont un

combiné du Sahel et du désert ; les régions du centre, du sud et de l’est offrent une image parfaite de

forêt tropicale humide ; les régions de l’ouest et du nord-ouest représentent des écosystèmes vulnérables

de montagne ; tandis que le littoral et le sud-ouest sont un paysage côtier fragile. Dans ces régions, le

changement climatique inflige des lourdes souffrances à de nombreuses personnes, à cause de

l’ignorance du phénomène et de ses manifestations. Ainsi, les inondations de 2012 dans les régions nord

et extrême nord ont fait plusieurs sans domicile ; la perte de 95 % d’eau de surface du lac Tchad

menace plus de 40 millions de gens dont la subsistance dépend entièrement du lac ; la déforestation des

régions du centre, du sud et de l’est pour des objectifs agricoles et industriels affecte gravement

l’écosystème et menace le système climatique du monde. Des glissements de terrain fréquents dans la

sous-division administrative de Wabane et la faiblesse de la production agricole, associés à des

déclenchements d’épidémies (dans la division administrative de Bamboutos en 2010), tous font sentir la

vulnérabilité de ces populations. Enfin, l’exploitation abusive de la mangrove le long du littoral (dans

l’île de Manoka et la péninsule de Bakassi) expose les populations de la côte à l’élévation du niveau de

la mer ou à une rapide érosion des sols. Malheureusement, la plupart des médias évitent les

informations ou programmes relatifs au climat susceptibles d’être réellement utiles à une prise de

conscience suffisante des effets du changement climatique et contribuer à un renforcement des capacités

plus accentué. Malgré la formation prodiguée en changement climatique, elle a eu peu d’impact dans le

traitement médiatique de ce phénomène, en particulier à la radio, à la TV et sur l’Internet (cyber

170

journalisme). L’introduction du changement climatique à la radio et à la TV au Cameroun – les médias

les plus populaires – est dès lors primordiale pour produire des mentalités favorables au climat et un

intérêt croissant pour le changement climatique dans son ensemble mais aussi pour tenir les

populations, surtout les plus vulnérables, au courant des événements de leur environnement liés au

climat. En l’occurrence l’hypothèse est que plus les gens sont informés par rapport au changement

climatique et ses effets néfastes plus ils sont prêts à engager des actions de lutte contre le phénomène ou

tout simplement à renforcer leur aptitude à la résilience. Le projet Le changement de climat dans les

médias (2CIM) a de ce fait un double objectif : (i) former des journalistes et animateurs des médias

(écrits, de radiodiffusion et électroniques) nationaux aux sciences du changement climatique et aux

politiques y afférentes (adaptation ou réduction) ; (ii) lancer le concours de meilleurs éléments sonores

ou vidéo qui soit illustrent la vulnérabilité ou promeuvent les attitudes d’adaptation ou de réduction. Les

dossiers présentés au prix devraient être ou radiodiffusés ou publiés durablement dans les médias

nationaux de manière à susciter en temps voulu un débat national sur les sujets urgents relatifs au

changement climatique. La nouveauté de ce projet réside dans le fait qu’il met le changement

climatique sur le pavois en encourageant les productions relatives au climat à la radio, à la TV et dans

les journaux sur fond d’un prix. L’avantage en l’espèce est que les articles primés sont mis à l’antenne

sur les stations de radio et de TV nationales et communautaires, et publiés dans les journaux et les

magazines. En temps et lieu, les associations devraient publier leur propre journal pour défendre la

cause et intensifier les campagnes. De cette manière, l’Objectif de développement du Millénaire (ODM)

7 traité en tant qu’objectif ultime consiste à établir des relations mutuellement bénéfiques entre les

systèmes naturel et humain de la planète Terre.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcement des capacités de 100 journalistes et animateurs de médias nationaux en sciences du changement climatique et en production de documentations/reportages spéciaux pour leur permettre de prendre une part active à l’attribution de récompenses relatives au changement climatique. Cette formation est censée augmenter les reportages d’informations sur le climat dans les médias nationaux et de susciter davantage de prise de conscience sur les effets négatifs du changement climatique au Cameroun.

3. ACTIVITÉS :

Organisation de quatre sessions de formation dans quatre différentes régions représentant des zones

écologiques spécifiques : Garoua, en zone écologique aride, Yaoundé, en zone de forêt tropicale

humide, Bamenda, en zone de plaines et Douala sur l’écosystème du littoral.

Evaluation et reportages.

Lancement du Prix de médias de changement climatique comme suivi de la formation vérifier le

savoir-faire des stagiaires pour l’évaluation de sa mise en pratique.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le projet 2CIM est une initiative de l’Association Communication de sciences (Science Com), dont le

siège est à Garoua dans la région nord du Cameroun. Ses 30 membres sont des journalistes, des agents

de santé, des universitaires et des scientifiques. Créée en février 2012 par décret préfectoral, l’essentiel

de ses revenues proviennent des cotisations de ses membres.

171

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Gîte et couvert des participants (50 $/jour x 30 personnes x 12 jours) 18 000

Deux formateurs (12 jours + 12 jours de préparation x 250 $/jour x 2 personnes) 6 000

Un formateur national (12 jours + 12 jours de préparation à 100 $/jour) 1 200

Transport local des formateurs et coordination (zone aride) : 128 $ x 5 personnes 640

Transport local de participants (zone aride) : 20 $ x 25 personnes 500

Deux transports locaux (autres zones) : 30 $ x 25 personnes 750

Locaux de formation (400 $ x 4) 1 600

Pauses-cafés (100 $ x 12 jours) 1 200

Total 29 890

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordination du projet 1 500

Communication 800

Reprographie 1 500

Rapports 800

Divers 1 000

Total 5 600

172

TCHAD

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Renforcement du cadre d’autorégulation

des médias au Tchad

2.

NUMÉRO

IPDC/59 TD/01

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

Catégorie n°1 : Un système de régulation

favorable à la liberté d’expression,

au pluralisme et à la diversité des médias

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Liberté d’expression

5.

SCOPE (NATIONALE, REGIONALE, INTERREGIONALE)

National

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Renforcement de la capacité

institutionnelle

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

USD 30 130

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

USD 19 890

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Journalistes et professionnels des médias

tchadiens

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Bureau régional multisectoriel pour

l’Afrique centrale à Yaoundé.

Contact : Cletus OJONG

([email protected])

11.

LOCALISATION

N’Djaména (Tchad)

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Goual Nanassoum, Secrétaire Permanent

de l’ODEMET

[email protected]

173

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

L’autorégulation des médias correspond à un effort concerté des professionnels du secteur médiatique

d’instaurer des directives rédactionnelles volontaires et de s’y conformer dans le cadre d’un processus

d’apprentissage ouvert au public. Ce faisant, les médias indépendants acceptent leur part de

responsabilité concernant la qualité du débat public au sein de la nation tout en préservant pleinement

leur autonomie rédactionnelle.

Parallèlement, l’autorégulation protège le droit des journalistes à être indépendants et à être jugés pour

leurs fautes professionnelles non pas par ceux qui sont au pouvoir, mais par leurs collègues. Lorsqu’il

s’agit de remédier à des erreurs factuelles ou à des violations des droits de la personne par un journaliste,

une décision des instances d’autorégulation peut atténuer la pression exercée sur le système judiciaire

pour qu’il sanctionne le journaliste.

C’est pour cela que les partenaires du Tchad, notamment l’Union européenne, l’Unesco et l’Ambassade

de France au Tchad ont appuyé les journalistes tchadiens à créer leur instance d’autorégulation, à savoir

l’Observatoire des médias tchadiens (ODEMET). Cette dernière publie mensuellement des rapports de

monitoring pour permettre aux hommes des médias de mesurer les différents dérapages enregistrés dans

l’exercice de leur métier. Mais, dix ans plus tard, les journalistes se rendent compte qu’il faut faire la

relecture de leur code pour introduire d’autres dispositions afin de rendre les décisions de l’ODEMET

exécutoires. Il faut donc réunir à N’Djaména, les responsables des organes de presse de provinces ainsi

que ceux de la capitale pour ce travail de relecture.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE:

L’autorégulation au Tchad est un engagement pris par les professionnels des médias soucieux de qualité

et soucieux de maintenir un dialogue avec le public. Un mécanisme indépendant et fonctionnant de

manière rationnelle est mis en place pour répondre aux inquiétudes et plaintes des usagers des médias.

Dans les médias, ce ne sont bien entendu que les journalistes, les rédacteurs en chef et les propriétaires

des médias cherchant à produire une information responsable qui s’impliqueront dans ce processus en

tant que cible.

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT:

L’objectif de la présente initiative est donc de soutenir et accompagner les journalistes dans le

renforcement du dispositif d’autorégulation par la révision de l’actuel code éthique et déontologique

pour accroître les standards de la profession et consolider par là le statut social du journalisme.

L’autorégulation des médias et la promotion d’un journalisme de qualité étant des éléments

supplémentaires de protection de la liberté des médias voire même du pouvoir des médias.

4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

Réviser et actualiser le Code d’éthique et de déontologie pour en faire un meilleur instrument

d’autorégulation des médias et de protection du droit du public à être informé au Tchad.

174

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

Un nouveau code éthique des journalistes est adopté par les représentants des associations et

syndicats des professionnels de la communication et la société civile.

le nouveau code éthique et de déontologie utilisé par l’ODEMET comme instrument de référence

pour l’autorégulation des médias.

Des normes sur l’autorégulation crédibilisant les médias auprès du public promues

Les journalistes et homme de loi sensibilisés sur le nouveau code d’éthique et de déontologie

Paysage médiatique assaini.

6. ACTIVITÉS :

Etat des lieux sur les limites de l’actuel code

Elaboration d’une note technique détaillée contenant des propositions concrètes pour modifier

partiellement ou reprendre intégralement le texte actuel

Organisation à N’Djamena d’un atelier de trois (03) jours, avec la participation de 30 personnes

dont les représentants des associations et syndicats des professionnels de la communication, les

responsables de organes de presse et des organisations de la société civile, de la capitale et de

l’intérieur du pays, pour réviser et adopter le code d’éthique et de déontologie.

Elaboration de l’exposé de motifs pour justifier les mobiles, les forces et faiblesses de ce

nouveau texte par rapport au texte initial

Organisation, par l’ODEMET, dans au moins 5 provinces (1 jour par province), d’une tournée de

sensibilisation des responsables d’organe de presse sur le respect du nouveau code.

7. INVESTISSEMENTS :

Un (01) formateur ayant une excellente connaissance des mécanismes d’autorégulation des

médias pour animer le séminaire sur la mise en œuvre des mécanismes d’autorégulation.

Un (01) expert spécialisé sur les questions de code d’éthique et de déontologie du journaliste

pour faciliter la révision du code..

Deux ordinateurs de Bureau pour le renforcer les secrétariat pendant l’atelier. Ils seront

conservés par l’ODEMET pour les besoins de son fonctionnement.

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Etat des lieux sur les

limites de l’actuel code

Préparation de l’atelier de

relecture et de révision

Organisation atelier de

révision et validation du

code à N’Djamena

Elaboration et soumission

du rapport à l’atelier et

175

séminaire/ Elaboration de

l’exposé de motifs pour

justifier les mobiles, les

forces et faiblesses de ce

nouveau texte par rapport

au texte initia

Tournée provinciale [5

provinces] pour la

sensibilisation des

journalistes

Elaboration et diffusion du

rapport

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’ODEMET est créé en 2004 pour permettre aux journalistes et professionnels des médias tchadiens de

balayer devant leur porte, c’est-à-dire faire un travail d’autorégulation. Pour rappel, de 1990 à 2005, des

journalistes et animateurs des médias ont payé un lourd tribut pour avoir essayé de faire leur travail lors

du lancement du processus démocratique au Tchad.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

En dotant l’ODEMET, instance d’autorégulation, des capacités nouvelles à son bon fonctionnement

ainsi qu’un nouveau cadre normatif de référence pour l’autorégulation, le projet garantit ainsi la

pérennisation de ses acquis. En effet, l’ODEMET pourra mieux gérer les fonctions, les droits et les

devoirs des journalistes en leur offrant des principes directeurs concernant la meilleure façon d’exercer

leur profession.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

La mise en œuvre de ce projet sera suivie par le Bureau régional multisectoriel de Yaoundé, en

collaboration avec l’Observatoire des Médias Tchadiens.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

L’analyse du paysage médiatique au Tchad par l’ODEMET a permis de constater qu’il est très mouvant.

Les organes de presse, aux prises avec des difficultés économiques, ne peuvent pas maintenir les

journalistes dans leur rédaction. Certains journalistes exercent leur métier pour remplir leur CV tandis

que d’autres travaillent dans les rédactions pour arrondir leurs fins de mois. Ce qui joue sur la production

des médias et partant engendre les violations des articles du code qu’ils se sont eux-mêmes donné.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

L’ODEMET élaborera deux rapports au cours de la mise en œuvre du présent projet. Le premier rapport

interviendra à la la fin de l’atelier de révision et de validation du Code d’éthique et de déontologie. Le

deuxième rapport sera élaboré à la fin du projet. Les deux rapports seront soumis au Bureau régional

multisectoriel de Yaoundé.

176

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

.N° du Projet et

Code budgétaire

Allocations

USD

Titre du Project

Période

PDC/4CHD/14

350-CHD-41

40.000

1983-1985

PDC/11CHD/01

501CHD-01

(Switzerland)

106.000

1990-1993

PDC/15CHD/01

352-CHD-51

60.000

1995-1998

PDC/24CHD/01

354-CHD-5031

30.000

2004-2005

PDC/48CHD/01

354-CHD-5041

25.000

2005-2006

PDC/52CHD/01

354 CHD 5071

38.500

2008-2009

PDC/52CHD/02

354 CHD 5072

24 200

2008 - 2009

PDC/53CHD/01

354 CHD 5081

22 000

2009 -2010

PDC/54CHD/01

354 CHD 5091

25 000

2010 - 2011

Total Tchad : U S$ 264.700 + USD106.000 (Fonds en dépôt)

Rehabilitation of the Mass Media

Réhabilitation de l’Agence Tchadienne de Presse (ATP)

Formation des journalistes et des professionnels audiovisuels

Renforcement des capacités de l’Agence Tchadienne de Presse

(ATP)

Renforcement des capacités du journal N’djamena Hebdo

Etablissement d’une Maison de la Presse

Renforcement du Rôle du Haut Conseil de la Communication

Développement des capacités de production du quotidien, Le

Progrès

Renforcement des capacités techniques et professionnelles de la

FM Liberté

177

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Atelier de validation du nouveau cadre d’autorégulation (3 jours)

Hébergement et subsistance des participants de l’intérieur (8pers. x USD100 x 4jrs) 3 200

01 Facilitateur de l’atelier : (1jr préparation + 3jrs atelier à USD100/j) 400

01 Formateur (USD200/jour X 3jrs) 600

Transport du formateur : 1 billet A/R (venant de la sous-région) 850

Hébergement du formateur : 3jrs à USD80.00/jour 240

Déplacement des participants de l’intérieur (3pers. x USD100.00 + 3pers. x

USD150.00 + 2pers. x USD200.00)

1 150

Reproduction de la nouvelle version du Code (250 exemplaires X USD20) 5 000

Restauration et rafraichissement (30 pers. x 3jrs x USD25) 2 250

Location des locaux pour l’organisation de l’atelier (3jrs x USD400.00) 1 200

Total PIDC 19 890 USD

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Rédaction du nouveau Code 1 500

Reprographie et fourniture de bureau 3 000

Invitation des participants de provinces et ceux de N’Djaména 5 240

Communication et visibilité 500

Total 10 240 USD

178

REGIONAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Promouvoir la sécurité et la protection des femmes

journalistes dans les pays post-conflit de la

Communautés Économique des États de l’Afrique

centrale

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RAF/03

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

Catégorie n°1 : Un système de régulation favorable à la

liberté d’expression, au pluralisme et à la diversité des

médias

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

La liberté d’expression

5.

PORTEE (NATIONALE, REGIONALE, INTERREGIONALE)

Sous régionale (Communautés Économique des États

de l’Afrique centrale)

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Assistance financière

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

US $ 36 890

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

US $ 22 890

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

L’Association des Journalistes et Professionnelles de

la Communication (AJPCOM)/ Association des

Femmes Journalistes du Burundi

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Bureau régional multisectoriel pour l’Afrique

Centrale à Yaoundé.

Contact : Cletus OJONG ([email protected])

11.

LOCALISATION

Yaoundé

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

L’Association des Journalistes et Professionnelles de

la Communication (AJPCOM) / Association des

Femmes Journalistes du Burundi

179

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Dans la sous-région Afrique Centrale comme ailleurs en Afrique, la paix et la stabilité sont des

préalables incontournables à l’approfondissement du processus d’intégration régionale. Plusieurs Etats

africains –membres de la CEEAC, du COMESA ou de la SADC ont longtemps dérogé aux normes

communautaires en matière de libéralisation des échanges ou de libre circulation des personnes, aux

motifs de leur situation de pays en conflit ou post conflit.

En dépit des progrès réels constatés avec la fin de plusieurs conflits internes en Angola et le retour à

l’ordre constitutionnel en République Démocratique du Congo, et au Burundi, la paix reste globalement

fragile, en particulier sur tout le pourtour Est de l’espace communautaire (tensions dans le Kivu,

insécurité résiduelle au Burundi…).

Ces trois Etats en situation de post-conflit sont confrontés à plusieurs défis, notamment ceux qui sont

liés à la qualité des dirigeants, la capacité des institutions, la sécurité et l’Etat de droit, et l’engagement

de la société civile et des médias.

Dans le domaine spécifique de la presse, les journalistes des principales radios indépendantes font

régulièrement objet de menaces, y compris les femmes journalistes. Elles sont régulièrement intimidées,

bastonnées, objets de convocations intempestives devant les tribunaux pour la simple raison d’avoir

dénoncé certains abus des pouvoirs publics ou avoir donné la parole à un opposant. Des pratiques qui

rappellent la période du monopartisme.

Ces intimidations émanant des autorités judiciaires et de l’administration centrale visent à empêcher la

presse à travailler car la presse est le seul canal d’expression de la société civile, des opposants et de la

population. Souvent ces journalistes menacées se voient dans l’obligation de passer des semaines, voire

des mois dans la clandestinité pour essayer de voir si les choses peuvent se décanter. Dans ce cas, ces

journalistes sont laissées à elles-mêmes. Une réussite pour les auteurs de menaces. L’impact sur leur

travail, leur famille, leur voisinage est immense. Actuellement la menace qui pèse sur la liberté de la

presse surtout privée est permanente.

Ce projet entrera dans le cadre du Plan d'Action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la

question de l'impunité approuvé par le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations

Unies pour la coordination le 12 avril 2012. Ce Plan avait été préparé lors de la Première réunion inter-

agences des Nations Unies sur cette question, réunie à l'initiative de la Directrice générale de

l'UNESCO, à la demande du Conseil intergouvernemental du Programme international pour le

développement de la communication (PIDC)3.

L’ambition de ce projet est donc de sensibiliser les autorités publiques et les médias de prendre les

mesures nécessaires pour assurer aux femmes journalistes, un cadre de travail totalement sécurisé.

L’exercice effectif de cette mission passera par des études de collecte et constitution de banques de

données sur les violences sur les femmes journalistes, des ateliers de sensibilisations des magistrats sur

le code de déontologie de la presse, le droit de la presse, des ateliers regroupant les hommes de lois, les

responsables en communication de différents ministères et les rédacteurs en chef sur les conditions de

3 http://www.unesco.org/new/fileadmin/MULTIMEDIA/HQ/CI/CI/pdf/official_documents/UN_Plan_on_Safety_Journalists_FR.pdf

180

collecte et de traitement des informations ainsi que la sensibilisation des décideurs sur la place de la

presse dans la consolidation de la démocratie.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

Le groupe cible est constitué de femmes journalistes de la presse écrite et audiovisuelle de l’Angola, du

Burundi et de la République Démocratique du Congo et du Cameroun qu’ils relèvent de la presse

publique ou privée. Les parties prenantes sont les institutions impliquées à la fois dans la communication

/ information et le genre. Les inégalités de genre restent profondément ancrées dans toutes les sociétés,

et dans le milieu des médias.

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :

L’objectif de développement est d'améliorer les prestations des médias et la pratique d'un journalisme

indépendant, pluraliste et objectif en luttant contre la culture d’impunité.

4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

Renforcer les capacités des femmes journalistes de ces trois pays voisins et post-conflits sur la

déontologie journalistique et sensibiliser les autorités politiques, législatives et militaires sur

l’importance de la liberté d’expression.

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

- Un état des lieux des violations des droits de femmes journalistes en Angola, au Cameroun, en

RDC et au Burundi est dressé.

- Des femmes journalistes formées sur la déontologie journalistique de la sécurité des journalistes.

- Les hommes de lois et les administratifs sont imprégnés du droit de la presse et sur les

conditions de collecte et de traitement des infos dans les medias.

- Les pouvoirs publics sont imprégnés de la nécessité d’une loi sur l’accès à l’information en

tenant compte de l’aspect genre.

- Des magistrats et des responsables administratifs imprégnés de la complexité du métier

d’informer, son champ d’application et ses limites.

- Des membres des forces de sécurité sont sensibilisés à l’importance de garantir la sécurité des

journalistes et combattre l’impunité sur les attaques contre les journalistes.

- Un plan d’actions pour la protection et la sécurité des journalistes est adopté

- La solidarité avec les femmes journalistes en difficultés est renforcée.

- Les heurts entre pouvoirs publics et les journalistes sont minimisés.

6. ACTIVITÉS :

- Organisation d’une étude d’impact des harcèlements des journalistes, sur le métier d’informer

fournissant des recommandations et une journée de validation des travaux de l’étude.

- Organisation d’un atelier sous-régional de formations sur l’éthique et la déontologie

journalistique à Yaoundé, au Cameroun.

- Atelier de réflexion et de la sensibilisation entre Pouvoir Public et Professionnels des médias sur

l’accès à l’information pour tenir compte de l’aspect genre

- Sensibilisation et plaidoyer des autorités politiques, législatives et militaires sur la sécurité des

journalistes, la déontologie du journalisme et le droit à l’information en Angola, au Cameroun, en

RDC et au Burundi.

181

7. INVESTISSEMENTS :

- Un consultant pour mener l’étude, avec une expertise en matière de sécurité et de la protection

des journalistes;

- Un expert en de droits et liberté de la presse

- Développement des programmes des ateliers

- Sélection des participants et choix des lieux des ateliers

- Transport, restauration et hébergement des participants dans les ateliers;

- Impression de documents des ateliers;

- Deux réunions préparatoires;

- Coûts liés aux activités de la campagne.

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS/MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12+

Recrutement des personnes ressources

(consultant et expert)

Période de l’étude

Atelier de validation de l’étude

Atelier sous régional de formations sur

l’identité d’un journaliste professionnel

et la déontologie journalistique et

d’échanges avec les magistrats,

responsables administratifs et les

journalistes sur le code de déontologie

et le droit de la presse

Validation du plan d’actions pour la

sécurité et la protection des femmes

journalistes.

Campagnes et activités de plaidoyer

Préparation et présentation du rapport

final

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’AJPCOM a débuté ses activités en Janvier 2008, grâce à l’initiative d’un groupe de jeunes femmes

professionnelles des médias. L’Association des Journalistes et Professionnelles de la Communication a

obtenu une autorisation le 15 Février 2011.

L’Association des Journalistes et Professionnelles de la Communication (AJPCOM) est une organisation

professionnelle, composée des journalistes et de femmes travaillant dans les structures de

communication dont l’objectif principal est de rendre visibles les actions des femmes dans tous les

domaines. L’AJPCOM s’est fixée entre autres missions de promouvoir l’éthique et le professionnalisme.

182

L’association fonctionne avec un bureau exécutif et une assemblée générale constituée de trente

membres. L’AJPCOM a en son sein des reporters chevronnés, des responsables des radios

communautaires et cellules de communication, des expertes des médias en ligne.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Les résultats de cette étude permettront d’accroître les actions de défense des conditions de travail des

femmes professionnelles des média. Déjà avec l’Union des journalistes du Burundi, la FIJ et l’EAJA des

actions sont en cours pour engager les organisations régionales (communauté est-africaine et l’Union

Africaine) pour amener les Etats membres à intégrer la sécurité des journalistes dans leurs priorités.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

La mise en œuvre de ce projet sera suivie par le Bureau régional multisectoriel de Yaoundé, en

collaboration avec l’Association des femmes journalistes du Cameroun et les associations féminines des

journalistes des trois pays ciblés.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Des rapports ont révélés que l’Afrique centrale regorge de zones belligènes où les journalistes,

notamment les femmes, sont soumises à des pressions telles que la torture, le harcèlement, les violences

sexuelles et risquant à tout moment leur vie. En outre, d’autres contextes de tensions, notamment ceux

liés aux relations souvent détériorées entre la presse privée et le pouvoir, sont empreints d’actes de

violence visant des professionnels de l’information qui cherchent à exercer le droit à la liberté d’opinion

et d’expression. Ils sont régulièrement intimidés, bastonnés, objets de convocations intempestives pour

la simple raison d’avoir dénoncé certains abus des pouvoirs publics ou avoir donné la parole à un

opposant. Des pratiques qui rappellent la période du monopartisme dans cette partie de l’Afrique.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

L’Association des femmes journalistes du Cameroun et celle du Burundi comme promotrices du projet,

vont présenter les rapports périodique et final de la mise en œuvre de l’activité.

Prévoir une news sur cette activité + photo qui indique le soutien du PIDC.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Etude d’impact des harcèlements des femmes journalistes et sur le métier d’informer

Honoraires consultant pour la production l’étude (100$ x 1jr x 30jrs) = 3 000$ 3 000

Sous-total 3 000

183

Atelier sous régional de formations sur l’éthique et la déontologie journalistique et de

sensibilisation et plaidoyer des autorités politiques, législatives et militaires

Location de la salle 150$ x 3 jours 450

Frais d’hébergement des personnes ressources 30$ x 4 jours x 2 personnes 240

Honoraires des personnes ressources 150$ x 3 jours x 2 personnes 900

Transport des participants (billets d’avion A/R) : Burundi (4 personnes x USD650) +

Angola (4 personnes x USD850) + RDC (4 personnes x USD350) + Déplacement

des participants de l’intérieur de la Cameroun (10pers. x USD80)

8 200

Frais d’hébergement des participants venant hors du Cameroun 100$ x 12 personnes

x 4 jours

4 800

Per Diem des participants 100$ x 12 participants étrangers x 4 jours 4 800

Matériel pour les ateliers (forfait) 500

Sous-total 26 290

TOTAL 22 890

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Personnel local (12 mois x 5 collaborateurs) 7 500

Coordination (12 mois) 1 000

Communications (téléphone/Fax) 1 500

Transports (carburant) 2 000

Imprévus 1 500

Rapports 500

Total 14 000

184

PART II

RÉGION ARABE

185

SOUDAN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

INTRODUCTION DE PROGRAMMES

DE FORMATION AUX MEDIAS ET A

L’INFORMATION DANS LES

INSTITUTS DE FORMATION DE

MAITRES DE SECONDAIRE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 SD/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

33 500 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Ministère de l’Education du Soudan

Nile Street, Khartoum

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le programme de formation aux médias et à l’information dans les écoles secondaires apporte des

compétences importantes pour vivre et façonner l’existence de tous les élèves par rapport aux mutations

technologiques et sociétales en cours au Soudan. Cette formation arme par ailleurs les étudiants pour

leur employabilité et pour participer activement à la création de contenus numériques et à

l’apprentissage efficace. Ceci étant, le ministère de l’Education envisage d’introduire un programme de

formation aux médias et à l’information dans l’enseignement et les instituts de formation des maîtres du

secondaire. L’objectif du ministère consiste à dispenser un enseignement et un service d’apprentissage

aux élèves, enseignants et parents grâce auxquels ils puissent apprendre, enseigner et interagir à tout

moment et en tout lieu. Il existe une réelle demande de réadaptation du programme, de soutien

technique, de formation à l’utilisation de logiciels et de modules exhaustifs d’apprentissage et de

formation pour promouvoir la formation aux médias et à l’information. Le ministère de l’Education sera

responsable de l’adaptation du programme après consultation avec toutes les parties prenantes, par le

développement des capacités des formateurs et la création de ressources pédagogiques et techniques en

vue d’une révision harmonieuse du programme.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Amélioration des capacités de 20 enseignants formateurs, 15 décideurs de politique et 10 concepteurs de

programmes de cours pour l’intégrer le programme de formation aux médias et à l’information dans les

secondaires et les instituts de formation des maîtres et la création de documentations pédagogiques et

techniques nécessaires à l’adaptation envisagée.

3. ACTIVITÉS :

1. Consultations pour l’adaptation des programmes de formation aux médias et à l’information.

2. Ateliers de renforcement des capacités des enseignants formateurs.

186

3. Elaboration de contenus numériques pour les tablettes des étudiants.

4. Formation des maîtres à dispenser les formations aux médias et à l’information.

5. Elaboration de la documentation (technique et pédagogique) pour une adaptation en douceur des

programmes.

6. Début des formations.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

La mission confiée à l’unité de Programme, formation et planification du ministère de l’Education est

d’utiliser au maximum les technologies de l’information dans l’enseignement. Elle a un directeur général

et comporte deux branches : une administrative et une technique. Le département administratif est

composé de quatre personnes et le département technique de neuf membres. Cette direction a été mise en

place en 2003 et son budget est alloué par le ministère.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Deux réunions de consultation (conception et évaluation) x 20 personnes x 2 jours x

200 8 000

Trois ateliers de renforcement des capacités x 5 jours x 15 stagiaires et deux

formateurs : honoraires : 4 500 $ (2 formateurs x 5 jours x 3 ateliers @ 150$)/Billets

d’avions : 1 500 $ (deux formateurs)/Per diem : 1 500$ (2 formateurs)/Local : 1 500 $

(5 jours x 3 ateliers @ 100 $)/ Déjeuners et pause-café : 3 000 $ (5 jours x 3 ateliers x

200 $ par jour)/Location des équipements : 3 000.

15 000

Elaboration des matériels pédagogiques 4 000

Contenus numériques pour tablettes d’étudiants 4 000

Equipement (ordinateur portable, scanner, caméra) 2 500

Total PIDC 33 500

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordination du projet 5 000

Coordinateur du projet 5 000

Transport local 1 000

Frais de communication 1 000

Total 12 000

187

SOUDAN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

INSTITUTIONNELLES A L’INSTITUT

DE PRESSE ET TECHNIQUES

D’IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE

D’OMDURMAN

2.

NUMÉRO

IPDC/59 SD/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

30 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut de presse et techniques

d’imprimerie de l’Université d’Omdurman

Omdurman, Khartoum (Soudan)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Renforcer les capacités du personnel de l’Institut et de la publication annuelle des étudiants pour qu’ils

fassent connaissance et se familiarisent tout à fait avec les technologies médiatiques si fortement

demandées dans la presse, les maisons d’édition et la formation afin d’y ajouter de la qualité, est une

exigence des plus nécessaires. Ainsi, les bénéficiaires seront en mesure de répondre aux conditions

requises pour les emplois disponibles dans ce secteur. Etant donné que la presse écrite constitue l’un des

médias de masse les plus forts et les plus puissants, l’objet principal de notre projet est de renforcer les

capacités du personnel de l’Institut et des étudiants en journalisme qui leur permettent d’acquérir divers

savoir-faire et de se familiariser avec les technologies performantes et le monde de l’imprimerie, à

savoir (la pratique) de composition, design, collage, clichage, réglage d’images, travail de caméra,

impression et reliure impeccables, tous éléments qui contribuent au résultat final. Dès lors, s’ouvriront

d’immenses perspectives qui attendent les diplômés dans le secteur de l’imprimerie et de la presse dans

les années à venir et ainsi il n’y aura plus de chômage chez les diplômés comme on le voit dans d’autres

disciplines au Soudan. Ce projet renforcera les capacités institutionnelles par l’amélioration des

compétences des enseignants, celle des équipements et la création d’un centre de documentation. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Amélioration des capacités institutionnelles de la première institution soudanaise dédiée à la presse et aux techniques d’imprimerie, par renforcement des compétences des enseignants en deux ateliers, la réforme des programmes de cours, la mise à jour des équipements et la création d’un centre de documentation numérique.

3. ACTIVITÉS :

Renforcement des capacités : invitation d’experts internationaux, nationaux et locaux de diverses

spécialités de presse et de techniques d’imprimerie à venir former le personnel académique et technique

188

de l’Institut. Par ailleurs, de jeunes professionnels de la société civile seront conviés à suivre les

programmes de formation.

Infrastructures de soutien : le projet équipera l’Institut d’une imprimerie à l’intention des jeunes en

formation, ainsi que d’un laboratoire informatique pour l’initiation à l’impression numérique. Un centre

de documentation numérique doté d’un laboratoire informatique sera mis en place.

Réforme de programmes d cours : de nouvelles formations en impression numérique destinées à

exploiter le potentiel grandissant des TIC seront mises au point et incorporées au titre de partie

intégrante du projet.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Institut de presse et techniques d’imprimerie de l’Université d’Omdurman est une institution éducative

nationale à but non lucratif créée en 2014. Elle est la première de son genre à former des jeunes à des

conditions abordables. Elle dispose d’excellentes infrastructures : six amphithéâtres, une bibliothèque de

deux étages et des équipements pour les activités en extérieurs. Son personnel académique compte six

membres à plein temps et douze à temps partiel.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Un consultant international (7 jours). Honoraires : 250 $ x 7 = 1 750 $/Billet

d’avion : 1 100 $/Per diem : @ 200 $ x 7 jours : 1 400 $. 4 250

5 experts nationaux pour une série d’interventions x 5 jours x 100 $ 5 000

Atelier de trois jours avec expert technique x 250 $ x 3 jours 750

Imprimerie couleur Heidelberg : 13 000 $/ Transport : 1 000 $/ Douane : 1 000 s 15 000

Laboratoire informatique : dix ordinateurs avec accessoires @ 500 $ x 10 5 000

Total PIDC 30 000

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Un consultant (14 jours) 3 500

Assistant administratif 2 000

Frais administratifs 3 500

Divers 1 000

Total 10 000

189

ALGERIE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Renforcement de capacités des journalistes

des radios régionales algériennes sur les

fondamentaux du journalisme radio et de

la radio en ligne

2.

NUMÉRO

IPDC/59 DZ/01

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

Catégorie 4 : formation professionnelle

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Développement de ressources humaines

5.

SCOPE (NATIONALE, REGIONALE,

INTERREGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Aide à la formation

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

30,240 USD

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

28,740 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Radio Algérienne 21, boulevard des

Martyrs 16 000 Alger Tel : +213 21230800

Fax : +213 21230823

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Misako Ito

Bureau de l’UNESCO à Rabat

11.

LOCALISATION

Radio Algérienne

21 Boulevard des Martyrs 16 000 Alger

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Chadly Boufaroua, Directeur de Chaîne 3

à la Radio Algérienne email :

[email protected]

190

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Radio Algérie compte 800 journalistes dont le quart a moins de 5 ans d’expérience professionnelle. La

majorité de ces journalistes, qui constituent le pivot d’avenir de la Radio Algérienne, sont loin de

répondre aux critères d’excellence en matière de performance et de maîtrise des techniques de la

communication radio. En effet, certains d’entre eux n’ont pas reçu de formation de haut niveau ; dans

d’autre cas, les connaissances et les savoirs acquis au cours de leur formation sont devenus obsolètes, car

ils n’ont pas bénéficié de formation continue ; et les journalistes récemment recrutés ne maîtrisent

qu’imparfaitement les outils techniques du journalisme radio, leurs cursus universitaires ne leur ayant

pas permis d’expérimenter le métier aux conditions du réel.

Dans ce contexte, la Radio Algérienne sollicite l’assistance du PIDC afin de combler les déficits de

qualification de son personnel par le biais de la formation sur les fondamentaux du journalisme radio et

les outils et techniques de la radio en ligne.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE : 30 journalistes exerçant au sein des stations régionales de Radio Algérie. 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT : Consolider la radio publique algérienne comme plateforme pour le débat démocratique à travers le renforcement de capacités des ses journalistes des stations régionales pour qu’ils puissent élaborer une information de qualité. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT : Former 15 journalistes exerçant au sein des stations régionales de Radio Algérie sur les fondamentaux du journalisme radio et 15 journalistes sur les outils et techniques de la radio en ligne. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :

o 15 journalistes exerçant au sein des stations régionales de Radio Algérie seront formés sur les

fondamentaux du journalisme radio avec 40% de femmes au minimum parmi les participants

o 15 journalistes exerçant au sein des stations régionales de Radio Algérie seront formés sur les

outils et les techniques de la radio en ligne avec 40% de femmes au minimum parmi les

participants

6. ACTIVITÉS : o Atelier de formation de 5 jours au profit de 15 journalistes exerçant au sein des stations régionales

de Radio Algérie sur les fondamentaux du journalisme radio.

o Atelier de formation de 5 jours au profit de 15 journalistes exerçant au sein des stations régionales

de Radio Algérie sur les outils et techniques de la radio en ligne.

191

7. INVESTISSEMENTS : o Location d’une salle équipée pendant 10 jours. o Deux formateurs internationaux pendant 10 jours. o Frais de transport des formateurs internationaux. o Frais d’hébergement et restauration des formateurs. o Frais d’hébergement et restauration des 30 bénéficiaires. o Frais d’organisation des ateliers.

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS/MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Sélection et recrutement

des formateurs

X

Cadrage et définition du

programme des

formations

X

Sélection des

bénéficiaires

X

Organisation des ateliers

X

Soumission du rapport

d’activités

X

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

La Radio Algérie (officiellement : Entreprise nationale de radiodiffusion sonore, abrégée en ENRS) est

l’organisme public algérien de radiodiffusion créé en 1986 lorsque son prédécesseur Radiodiffusion

Télévision Algérienne fondé en 1962, s'est séparé en deux entreprises distinctes, la télévision et la

radiodiffusion. Il dispose de trois stations nationales (Chaîne 1, Chaîne 2 et Chaîne 3), de deux stations

thématiques (Radio Coran et Radio Culture), d'une station internationale (Radio Algérie Internationale)

et de 46 stations régionales. La Radio Algérie, qui compte quelque 20 millions d'auditeurs en Algérie,

diffuse en arabe, berbère et français.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

Considérant l’importance du recyclage et de la mise à jour en permanence des professionnels dans le

domaine de la radiodiffusion, la Radio Algérie mettra en place une nouvelle politique de formation

continue pour que son personnel à Alger et en régions puissent acquérir des connaissances pointues en

matière de techniques de production radiophonique.

11. SUIVI DU PROJET :

La mise en œuvre du projet fera l’objet d’un suivi par le Bureau régional de l’UNESCO à Rabat.

192

12. VISIBILITE

La Radio Algérie diffusera, à travers son siège à Alger et toutes ses antennes régionales, des capsules

annonçant la mise en œuvre du projet afin d’augmenter sa visibilité auprès du grand public. La diffusion

des capsules commencera 3 jours avant la date de démarrage de chaque atelier. Une fois le projet

finalisé, des photos prises lors des ateliers ainsi que des témoignages des bénéficiaires seront postés sur

le site web de la Radio Algérie.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Une fois le projet finalisé, Radio Algérie présentera un rapport sur le déroulement de la formation au

Bureau de l’UNESCO de Rabat.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires de deux formateurs internationaux (250 USD *10 jours *2) 5,000

Transport de deux formateurs (1000 USD *2) 2,000

DSA formateurs (170 USD * 11 jours * 2) 3,740

Hébergement et DSA bénéficiaires (90 USD * 15 pax * 6 jours * 2 ateliers) 16,200

Déplacement des bénéficiaires à Alger (60 USD * 30) 1,800

TOTAL 28,740

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordination du projet (1 mois) 1,500

TOTAL 1,500

193

MAROC

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1.

TITRE

Renforcement des compétences des

membres de IMDH en matière

d’observation et de suivi des violations des

libertés d’information et d’expression et de

droit à la communication

2.

NUMÉRO

IPDC/59 MA/01

3.

CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

Un système de régulation favorable à la

liberté d’expression, au pluralisme et à la

diversité des médias :

- CADRE LÉGISLATIF ET

POLITIQUE

- LOIS SUR LA DIFFAMATION ET

AUTRES RESTRICTIONS LÉGALES

À L’ENCONTRE DES

JOURNALISTES

- CENSURE

- Les médias comme plateforme pour un

débat démocratique :

- LA SÉCURITÉ DES JOURNALISTES

- Formation professionnelle et soutien

aux institutions de formation pour

promouvoir la liberté d’expression, le

pluralisme et la diversité

INDICATEURS CLÉS A

FORMATION PROFESSIONNELLE

DISPONIBLE DANS LE DOMAINE

DES MÉDIAS :

- PRÉSENCE DES ORGANISATIONS

DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

Renforcement des capacités de défense des

libertés d’expression et d’information dont

la formation des professionnels de la

communication et des défenseurs de ces

libertés.

5.

SCOPE

(NATIONALE, REGIONALE,

INTERREGIONALE)

Nationale

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

Aide à la formation pour renforcer notre

capacité institutionnelle

194

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

27165,93 USD

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

21133,68 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Instance Marocaine des Droits Humains,

Adresse : Imm. 14, Appt. 3, Rue Monastir,

Hassan - Rabat - Maroc.

Tél : 0537708624. Fax : 0537201705

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Bureau de l’UNESCO à Rabat

11.

LOCALISATION

Rabat

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Ennouhi Mohammed : Président de

l’IMDM

Aoutail Khalid : Expert Associé pour la

Communication et l’Information

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Maroc compte aux environs de 500 publications entre quotidiens, hebdomadaires, revues et les

périodiques, plus de 500 sites dits d’information, une trentaine de chaînes télévisées et radiophoniques

et seulement 2050 journalistes officiellement accrédités. Ces chiffres traduisent la précarité du champ

médiatique par rapport aux attentes de près de 35 millions de Marocains en raison des restrictions

subies par les libertés d’information et d’expression et de l’insuffisance de la prise de conscience des

principaux acteurs quant aux rôles des médias.

Les libertés d’information et d’expression sont des droits de la société toute entière et sont l’affaire de

tout citoyen, des professionnels et des défenseurs des droits de l’Homme ;

Il demeure une persistance des abus et attaques contre la liberté des médias, des journalistes et de la

liberté d'expression en général quand leur voix est discordante. De fait, ces violations se manifestent

désormais, dans un précédent sans nul pareil, sous différentes formes diffuses. Les multiples cas

observés s’avèrent, par conséquent, difficiles à identifier et compliqués à suivre en l’absence d’instance

appropriée et de formation adéquate malgré les progrès réalisés dans le domaine des droits de l’Homme

au Maroc (la constitution de 2011).

En effet, si quelques cas de violations ont été médiatisés d’autres passent sous silence ou demeurent

inconnus par les défenseurs des droits de l’Homme. Notre association, qui a eu connaissance de nombre

de cas et a reçu des plaintes émanant de plusieurs victimes se trouve confrontée à un manque de

formation, de dispositifs et de mécanismes appropriés pour les porter à la connaissance du public et des

instances concernées tant internationales que nationales et pour en assurer le suivi et les dénoncer, dans

les plus brefs délais. Cette démarche fondamentale contribuera à l’objectif ultime consistant à mener

des investigations et des enquêtes pour élaborer des rapports d’observation.

195

L’IMDH œuvre en faveur de la défense des droits de l’homme, elle participe à la promotion et la

sensibilisation à l’importance des libertés d'expression et le droit à la communication pour une véritable

démocratie.

C’est dans cette perspective, que ce projet prévoit la formation de 25 membres de l’IMDH pour

renforcer leur compétences en matière d’observation, de collecte et de suivi des violations à la liberté

d’expression dans le but d’améliorer le rendement et les performances de l’association dans le cadre de

la formation continue dans le domaine du monitoring des libertés fondamentales, en particulier les

libertés d’information et d’expression.

Un projet similaire a déjà été entrepris l’année dernière par l’Observatoire des libertés d’information et

d’expression (OLIE) et ce renforcement des capacités de l’IMDH vise à rechercher des synergies entre

les deux organisations pour consolider les maillages associatifs militant actuellement contre les atteintes

à la liberté d’expression.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE : Le projet vise en particulier à renforcer les capacités des jeunes membres de l’association en respectant

une parité dans le genre. Le groupe cible sera constitué uniquement des membres de l’IMDH dont des

journalistes, avocats et défenseurs des libertés et acteurs opérant dans le domaine des droits de

l’Homme. Les bénéficiaires seront sélectionnés tout en tenant compte de la diversité géographique

(multiples régions). 3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :

Le projet vise à développer les compétences des membres de l’association afin de contribuer à la veille

active pour un système de régulation favorable à la liberté d’expression, d’information et au pluralisme

des médias et des opinions.

Le projet vise à développer les compétences des membres de l’association en matière de rédaction des

rapports et entamer des enquêtes relatives aux infractions à la liberté d’expression et d’information.

Le projet contribuera également à la sensibilisation à l’importance des libertés d’expression et

d’information à la démocratie, notamment en observant les infractions à a ces libertés et mener des

actions de soutien et de plaidoyer ; et à renforcer la présence des organisations de la société civile jouant

un rôle dans défense directe de la liberté d’expression et des médias et prises de position sur la politique

et les règlementations y afférent.

Le projet vise enfin à rechercher des synergies entre l’IMDH et l’OLIE pour consolider les maillages

associatifs militant actuellement contre les atteintes à la liberté d’expression. 4. OBJECTIF IMMÉDIAT : Renforcer les compétences de l’IMDH en matière d’observation, de collecte des données nécessaires et

de suivi des violations des libertés d’information et d’expression. 5. RÉSULTATS ATTENDUS :

- 25 membres de l’IMDH ont renforcé leurs compétences sur les libertés d’expression, d’information et

de communication ;

196

- 25 membres de l’IMDH ont renforcé leurs compétence en matière de rédaction des rapports et entamer

des enquêtes;

- Mise à niveau des compétences en matière des droits de l’Homme en relation avec les libertés

d’information d’expression ;

- Acquisition du savoir-faire en matière d’observation, de collecte et de suivi des violations aux libertés

d’expression et d’information, ainsi que des compétences pour constituer une documentation en la

matière.

- Une convention de partenariat visant à rechercher des synergies entre l’IMDH et l’OLIE pour élaborer

un travail de monitoring et de plaidoyer sur les questions relatives à la liberté d’expression,

d’information et au pluralisme des médias et des opinions est signé.

6. ACTIVITÉS :

- L’élaboration des TDR (termes de référence) pour sélectionner un spécialiste pour l’élaboration d’un

guide d’observation et de monitoring des libertés d’expression et d’information, complété par une

grille des références de la législation nationale et des conventions universelles relative aux différents

cas de violation de ces droits et libertés.

- Publication de l’appel à candidature.

- La sélection du spécialiste national l’élaboration d’un guide d’observation et de monitoring des

libertés d’expression et d’information.

- Elaboration du guide d’observation et de monitoring des libertés d’expression.

- L’élaboration des TDR (termes de référence) pour sélectionner deux formateurs nationaux qui vont

accompagner l’IMDH dans la réalisation du projet en dispensant une première session de formation

autour des techniques d’observation, de collecte et de suivi des violations;

- Publication de l’appel à candidature.

- La sélection des deux consultants formateurs nationaux pour la première session de formation.

- La sélection des 25 membres de l’association qui vont bénéficier de la première session de

formation ;

- Organisation de la première session de formation.

- L’élaboration des TDR (termes de référence) pour sélectionner deux formateurs nationaux qui vont

accompagner l’IMDH dans la réalisation du projet en dispensant une deuxième session de formation

sur l’élaboration des rapports et des enquêtes;

- Publication de l’appel à candidature.

- La sélection des deux consultants formateurs nationaux pour la deuxième session de formation.

- La sélection des 25 membres de l’association qui vont bénéficier de la deuxième session de

formation ;

- Organisation de la deuxième session de formation.

- Signature d’une convention de partenariat visant à rechercher des synergies entre l’IMDH et l’OLIE

pour élaborer un travail de monitoring et de plaidoyer sur les questions relatives à la liberté

d’expression, d’information et au pluralisme des médias et des opinions.

7. INVESTISSEMENTS : Un spécialiste pour l’élaboration d’un guide d’observation et de monitoring. Quatre formateurs pour aider l’IMDH à mener à bien son projet ; Deux ordinateurs portables, une imprimante et un projecteur

Impression du guide d’observation et de monitoring des libertés d’expression pour les besoins de

formation.

197

Menus dépenses et Consommables divers (Flyer, Dépliants, banderoles, dossiers, pour les participants à

la formation, CD contenant des documents de travail). Un(e) chargé(e) de projet et un(e) assistant(e) de projet travaillant sur le projet à temps partiel (30%)

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

L’élaboration des TDR pour sélectionner un spécialiste pour un guide d’observation et de monitoring des libertés d’expression

X

Publication de l’appel à

candidature Publication de

l’appel à candidature

X

Sélection du spécialiste

national pour l’élaboration

du guide

X

Elaboration du guide

d’observation et de

monitoring des libertés

d’expression

X

Impression du guide

d’observation et de

monitoring des libertés

d’expression

X

rapport narratif et financier

après l’élaboration du guide

d’observation et au

monitoring des libertés

d’expression

X

L’élaboration des TDR pour

sélectionner deux

formateurs pour première

session de formation

X

Publication de l’appel à

candidature pour

sélectionner deux

formateurs pour première

session

X

La sélection des deux

consultants formateurs

nationaux pour la première

session de formation

X

Organisation de la première

session de formation

X

198

Rapport narratif et financier

après la première session de

formation.

X

L’élaboration des TDR pour

sélectionner deux

formateurs pour la

deuxieme session de

formation

X X

Publication de l’appel à

candidature pour

sélectionner deux

formateurs pour la

deuxieme session de

formation

X

La sélection des deux

consultants formateurs

nationaux pour la deuxieme

session de formation

X

Organisation de la deuxieme

session de formation

X

Rapport narratif et financier

après la deuxieme session

de formation.

X

Un rapport général narratif

et financier sur l’ensemble

du projet.

X

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Instance Marocaine des droits Humains, est une association à but non lucratif, a été créée le 3 juillet

2010, dans le but de renforcer les instances de droit de l’homme au Maroc et ouvrer à consolider les

droits de l'homme, et à construire une société de la citoyenneté et de la dignité.

L’IMDH œuvre selon les principes de l'universalité, l'inclusivité, l'indépendance et la modernité. Et

s’engage à :

- Contribuer aux divers organes et organisations et associations liés à la consolidation des principes

universels de la culture des droits de l'homme et à inculquer les valeurs de la citoyenneté et de la

démocratie,

- ouvrer pour une la législation nationale respectant les droits de l’homme et compatibles avec de

référence internationales en la matière,

- Œuvrer par tous les moyens pour la sensibilisation sur ces droits et mener un plaidoyer sur eux, et de

surveiller et exposer toutes les violations y afférents.

*Gouvernance en l’IMDH

- Le congrès national se tient tous les trois ans ; il élit un Conseil National dont le nombre maximal est

fixé à71 membres et qui se réunit 2 fois par an.

199

- Le Conseil national élit à son tour le Bureau Exécutif ; c’est l’organe exécutif de IMDH qui se réunit 2

fois par mois.

- L’association dispose d’une charte déontologique.

- Les Sections.

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

- L’IMDH disposera d’un outil efficace de formation à l’observation et au monitoring des libertés

d’expression et d’information qui va permettre de former un large réseau d’observateurs parmi ces

membres.

- L’IMDH élaborera des rapports participant à la concrétisation des buts visés.

- Ces 50 membres vont contribuer au renforcement des capacités des autres membres, et travailleront à

la réalisation de l’objectif global de l’association.

- L’IMDH sera qualifiée pour contribuer aux efforts entrepris au niveau national et international pour

promouvoir l’exercice des libertés d’expression des citoyennes et citoyens.

- Des synergies seront recherchées entre l’IMDH et l’OLIE pour consolider les maillages associatifs

militant actuellement contre les atteintes à la liberté d’expression à travers la signature d’une

convention de partenariat.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

L’IMDH élaborera un plan de communication utilisant plusieurs outils dont :

- L’appel à candidatures pour sélectionner les consultants-formateurs ;

- Des annonces et communiqués sur son site internet, sa page Facebook et par mailing pour informer de

ce projet avec la mention du soutien du PIDC ;

- Des dépliants pour éclairer sur les tâches de l’IMDH en rapport avec le projet.

- Des banderoles pour les deux sessions de formation ;

- Des dossiers pour les participants à la formation ;

- Des CD contenant des documents de travail des deux sessions de formation ;

- Distribution de copies du guide d’observation et au monitoring des libertés d’expression a ces

membres, aux autres instances de défense des droits de l’homme.

- Publication d’une version électronique du guide d’observation et au monitoring des libertés

d’expression.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

- L’IMDH élaborera :

Un rapport narratif et financier après l’élaboration du guide d’observation et au monitoring des libertés

d’expression et d’information

- Un rapport narratif et financier après la première session de formation.

- Un rapport narratif et financier après la deuxième session de formation

- Un rapport général narratif et financier sur l’ensemble du projet.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

200

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Guide d’observation et au monitoring des libertés d’expression et d’information.

- Un expert national (10 jours de travail) à raison de 150$/ jour 1500$

- Mise en page et impression du guide en 200 exemplaires 2500$

Première session de formation (3 jours)

Deux formateurs (3 jours de formation) (USD175 x 2 formateurs x 3 jours) 1050$

Hébergement et subsistance des participants (25 X 3 jours X 50$) 3750$

Frais de transport 950$

Materiel de formation 440$

Diplômes 32$

Deuxième session de formation (3 jours)

Deux formateurs (3 jours de formation) (USD175 x 2 formateurs x 3 jours) 1050$

Hébergement et subsistance des participants (25 X 3 jours X 50$) 3750$

Frais de transport 950$

Materiel de formation 440$

Diplômes 32$

Matériel de formation

Préparation des sessions de formation

L’élaboration de flayer, dépliant, dossiers participants, CDs et banderoles. 1020$

Un vidéo projecteur 550$

Un Ordinateur 900$

Total 18911$

Frais de gestion (7%) 1323,98$

Divers et imprévus (5%) 995,7$

Total PIDC 21133,68 USD

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Un(e) chargé(e) de projet à raison de 30% du temps de travail. (7 mois de travail) 3372$

Un(e) assistant(e) de projet à raison de 30% du temps de travail (7 mois de travail) 2023$

Communication 350$

Imprévus 5 % 287,25$

Total 6032,25 USD

201

- La sélection des deux consultants formateurs nationaux pour la première session de formation.

- La sélection des 25 membres de l’association qui vont bénéficier de la première session de formation ;

- L’élaboration des TDR (termes de référence) pour sélectionner deux formateurs nationaux qui vont

accompagner l’IMDH dans la réalisation du projet en dispensant une deuxième session de formation sur

l’élaboration des de rapports et des enquêtes;

- Publication de l’appel à candidature.

- La sélection des deux consultants formateurs nationaux pour la deuxième session de formation.

- La sélection des 25 membres de l’association qui vont bénéficier de la deuxième session de formation ;

202

MAURITANIE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES DES

JOURNAISTES INDEPENADNTS

MAURITANIENS EN MATIERE DES

TECHNIQUES DE REDACTIONS

2.

NUMÉRO

IPDC/59 MR/01

3. CATÉGORIE DES INDICATEURS

DE DÉVELOPPEMENT DES

MEDIAS

CATEGORIE 4

4.

DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC

RENFORCE MENT DES CAPACITES

5.

SCOPE

(NATIONALE, REGIONALE,

INTERREGIONALE)

NATIONALE

6.

TYPE D’AIDE DEMANDÉE

CONTRIBUTION AU FINANCEMENT DE

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE 120

JOURNALISTES INDEPENDANTS

7.

COÛT TOTAL DU PROJET

22320 USD

8.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

14850 USD

9.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

SYNDICAT DES JOURNALISTES

INDEPENDANTS DE MAURITANIE

S.J.I.M

Tel 222 46586747-20658226 Compte Bancaire :298 480 10 01 02 –BMCI

Agence :001 -Nouakchott

Nouakchott –Mauritanie .

Représenté par son Secrétaire Général

Monsieur: Ahmedou O/ Mohamed Ahmed O/

Iyahy

222 46 58 67 47

E-mail: [email protected]

10.

MAÎTRE D’ŒUVRE

Bureau régional de l’UNESCO - RABAT

11.

LOCALISATION

Nouakchott; Mauritanie

203

12.

PROJET PRÉPARÉ PAR

Monsieur: Ahmedou O/ Mohamed Ahmed O/

Iyahy Secrétaire Général du SJIM

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Paysage médiatique en Mauritanie connait une mutation médiatique qui contribue à la promotion de

la liberté de presse et d’expression dans le pays.

La presse privée mauritanienne a fait un saut en avant depuis la promulgation de l’ordonnance 017/2006

stipulant que « Le droit à l'information et la liberté de la presse corolaire de la liberté d'expression, sont

des droits inaliénables du citoyen. Ces libertés sont exercées conformément aux principes

constitutionnels, aux dispositions légales et à la déontologie de la profession. Elles ne peuvent être

limitées que par la loi et dans la mesure strictement nécessaire, à la sauvegarde de la société

démocratique. »

Aujourd’hui, il existe en Mauritanie:

- Plus de 63 établissements de presse comprenant la majorité des différents médias : Radios ; Télévisions

; Sites électroniques ; Journaux :

5- Stations de radios privées

4- Chaines de télévisions privées

2- Chaines de télévisions publiques: officielles

1- Station de radio publique: officielle dont d’épand plus de 15 stations de radios locales FM

dans les différentes régions du pays.

- Le nombre de parutions dépasse 60 dont 35 qui paraissent régulièrement.

-15 associations de presses reconnues dont deux syndicats.

-1 Haute Autorité de régulation de la Presse et de l’Audiovisuel - HAPA.

Pourtant, plusieurs données et indicateurs montrent l’absence de bases techniques chez les journalistes et

cette carence est reflétée dans les contenus. Ce problème est principalement dû au manque d’instituts et

d’écoles professionnels de journalisme et nécessite la formation et l’amélioration des connaissances des

journalistes en matière des techniques rédactionnelles.

Ce projet vise à renforcer les capacités de 120 journalistes des différents médias : Télévisions; Radios ;

Sites électroniques ; Journaux ; en matière des techniques rédactionnelles et en matière d’investigation

pour approfondir et améliorer leurs connaissances dans l’analyse et la production de contenus de qualité

afin de contribuer au développement et à la promotion d’une liberté de presse et d’expression en

Mauritanie.

204

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

120 journalistes de la presse privée et publique des différents médias (Radios, Télévisions, Journaux,

Sites internet) sélectionnés par leurs rédactions et jugés par leurs établissements de presse comme

manquant d’expérience et nécessitant un renforcement de capacités en matière des techniques

rédactionnelles.

3. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT :

- Le renforcement des capacités des journalistes constituent le fondement de la liberté d’expression, du

pluralisme et de la diversité.

- Le projet contribue au développement de la bonne gouvernance et de la transparence, en renforçant les

capacités professionnelles en journalisme d’investigation en Mauritanie.

- La formation contribuera à la promotion de liberté de presse et d’expression et la consolidation de la

démocratie en Mauritanie.

4. OBJECTIF IMMÉDIAT :

Le Renforcement des capacités de 120 journalistes (40% de femmes et 60% d’hommes) de la presse

privée et publique des différents médias Mauritanien (Radios, Télévisions, Journaux, Sites internet) en

Trois ateliers de formation.

Chaque atelier dure trois jours, par la formation suivant les indicateurs de l’UNESCO (IDM :

Catégorie 4) ; avec pour objectifs de :

- Permettre aux journalistes d’acquérir des compétences de bases en matière de journalisme.

- Couvrir les grands principes du journalisme par la diffusion des règles déontologiques du

journalisme et de la couverture des échéances électorales, des techniques du journalisme

d’investigation.

- Le Syndicat des Journalistes Indépendants de Mauritanie aura acquis les moyens d'organiser un

cycle de journalisme pour des professionnels en activité, basé sur le modèle mis au point par

l’UNESCO pour la formation en journalisme.

5. RÉSULTATS ATTENDUS :

- Un réseau de 120 journalistes (40% de femmes et 60% d’hommes) représentant l'ensemble des

principaux types de médias de Mauritanie (Radios, Télévisions, Journaux, Sites internet) formés en

matière des techniques rédactionnelles :

- Les techniques du Reportage d’investigation

- l’Enquête

- l’interview

- Couverture médiatique en période électorale.

- La production de 120 enquêtes, reportages, articles dans les différents médias des journalistes

participant à la formation, sur les questions de développement en Mauritanie :

205

Environnement: Préservation de l’environnement de la ville de Nouakchott;

Santé : VIH /SIDA et Ebola en Mauritanie.

- Les enquêtes, reportages; articles, interviews produites et diffusées à la fin de chaque formation.

- Les populations sensibilisées sur les questions de développement en Mauritanie : Prévention du

VIH/SIDA et sur la préservation de l’environnement de la ville de Nouakchott menacée par l’océan

atlantique.

- Les contenus des médias Mauritaniens améliorés et plus conformes aux standards internationaux en

matière d’éthique et de qualité rédactionnelle.

- La liberté de presse et la liberté d’expression sont renforcées en Mauritanie.

- Un environnement favorable au développement humain durable en Mauritanie est renforcé.

6. ACTIVITÉS :

Trois ateliers de formation : chaque atelier dure trois jours.

120 journalistes de la presse privée et publique des différents médias (Radios, Télévisions, Journaux,

Sites internet) sélectionnés par leurs rédactions et jugés par leurs établissements de presse comme

manquant d’expérience et nécessitant un renforcement de capacités en matière des techniques

rédactionnelles.

La formation se déroulera en 3 ateliers de trois jours avec 30 participants : 1 atelier / par mois.

Intitulé de la formation pour les trois ateliers:

Atelier de trois jours de renforcement de capacités des journalistes indépendants en matière des

techniques de rédaction organisé par la Syndicat des Journalistes Indépendants de Mauritanie (SJIM).

La liste des participants à chaque atelier ainsi que la liste des conférenciers et le programme détaillé de

l’activité seront transmises au Bureau l’UNESCO à Rabat 15 jours avant la date de l’exécution de

chaque activité.

7. INVESTISSEMENTS : Selon les besoins nécessaires pour le déroulement de chaque activité:

- Honoraire des conférenciers.

- Honoraire des facilitateurs* (assistant du conférencier qui supervise les exercices pratiques sur

les reportages et l’apparition de ces travaux dans les médias au cours de la formation).

- Fourniture par personne* (Kits : Bloc-notes GM, Stylos, Crayons, Gommes, Taille-crayon)

- Banderoles

- Traduction simultanée orale en salle

- Location salle de conférence + salle de secrétariat

206

- Frais de photocopie *: reproduction des communications, flip sharps, Rouleaux, Papiers et

autres..

- 2 Pauses café (30)**

- Déjeuner (30)**

- Frais de transport des participants*

___________________________

*Pris en charge par le SJIM

**Le SJIM prend en charge la restauration des 10 participants de chaque atelier.

8. PLAN DE TRAVAIL :

ACTIVITÉS / MOIS 1er 2éme 3 éme

3 Ateliers de renforcement

de capacités de 30

journalistes de la presse

privée et publique en

matière des techniques

rédactionnelles :

- Le Reportage

d’investigations

- L’Enquête: genre roi !

- L’interview

- La couverture des

élections

et la sécurité des

Journalistes

Intitulé: Atelier de

Trois jours de

renforcement de

capacités des

journalistes

indépendants en

matière des

techniques de

rédactions organisé

par le syndicat des

journalistes

indépendants de

Mauritanie

Intitulé: Atelier de Trois

jours de renforcement de

capacités des journalistes

indépendants en matière

des techniques de

rédactions organisé par

le syndicat des

journalistes indépendants

de Mauritanie

Intitulé: Atelier de Trois

jours de renforcement de

capacités des journalistes

indépendants en matière

des techniques de

rédactions organisé par le

syndicat des journalistes

indépendants de

Mauritanie

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le Syndicat des Journalistes Indépendants de Mauritanie – SJIM - reconnu par le Gouvernement

Mauritanien suivant l’avis du Parquet Général et le reçu de dépôt délivré par le Procureur de la

République de Nouakchott : Autorité compétente en date du 25/12/2005.

Le SJIM est partenaire de :

- de la HAPA : Haute Autorité de régulation de la Presse et de l’Audiovisuel en Mauritanie.

- du ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement.

- des Agences du système des Nations Unies à Nouakchott : PNUD; UNICEF; UNFPA, PNUE;

OMS, CSN.

207

10. VIABILITÉ A LONG TERME :

La formation permet aux journalistes d’acquérir des compétences en matière de journalisme

d’investigation et les connaissances théoriques correspondantes et d’améliorer la qualité des

contenus des médias auxquels ils sont rattachés ;

La formation couvre les règles déontologiques du journalisme, la sensibilisation aux risques et

les secours d’urgence.

Les cours dispensés tout au long de la formation sont collectés et serviront d’outils de références

pour d’autres formations.

11. SUIVI DU PROJET ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION :

Le suivi du projet sera effectué par un comité du SJIM se composant du chargé des formations, du

chargé des relations extérieures et du commissaire au compte ; et présidé par le Secrétaire Général.

La stratégie de communication : chaque atelier aura une couverture médiatique nationale.

Les journalistes s’engagent à produire des articles, des émissions radiophoniques, des reportages à la

télévision sur la formation ainsi sur le rôle du PIDC en faveur de l’indépendance journalistique. Tous ces

reportages et émissions seront envoyés à l’UNESCO.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Le projet sera évalué par un comité du SJIM qui se compose du Secrétaire d’Administration, du chargé

des formations, du chargé des relations extérieures ; et présidé par le Secrétaire Général.

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE :

Le programme détaillé de chaque activité sera transmis à l’UNESCO avant la date de l’exécution de

l’activité par 15 jours.

Un rapport de synthèse et un rapport financier détaillés seront transmis à l’UNESCO et un rapport

général à la fin de toutes ces activités avec les originaux des pièces justificatives.

C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Les Montants sollicités pour la contribution du PIDC au financement des trois altiers : 14850. USD.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraire conférenciers 100 USD - Par jour- x3jrs/atelier x 3 ateliers 900

Fourniture par personne : 5 USD x 20 Participants x 3 ateliers 300

208

(Kits : Bloc-notes GM, Stylos, Crayons, Gommes)

Banderoles 27 USD x3 x 3 240

Traduction simultanée orale en salle 50 USD X 3jours X 3 ateliers 450

Location salle de conférence 300 USD x 3jours X 3 ateliers 2700

2 Pauses café/jr (20) : 27 USD x 20 participants x 3jrs /atelier x 3 ateliers 4860

Déjeuner (20) 30 US x 20 participants x 3jrs /atelier x 3 ateliers 5400

Total PIDC 14,850

USD

LA CONTRUBITION DU SJIM SERA COMME SUIT :

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de: reproduction et collections communications : photocopie ; reliure ; flip

Sharps Rouleaux Papiers.et autres….

420

Honoraires Facilitateurs 350

Frais Transport des Participants 1350

2 Pauses café (10) 2430

Déjeuner (10) 2700

Rapports 300

Total 7470 USD

Un rapport de synthèse et un rapport financier détaillés seront transmis à l’UNESCO et un rapport général à la

fin de toutes ces activités avec les originaux des pièces justificatives.

209

PALESTINE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

PROFESSIONNELES DE MEDIAS

INDEPENDANTS

2.

NUMÉRO

IPDC/59 PS/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

19 900 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Réseau Ma’an – Immeuble Al-Majd 4e

étage, rue Al Karkafeh, Bethléem

Téléphone : (972) 2 2760085

Contact : Nicholas Gordon, responsable de

mise en œuvre des projets

Courriel : [email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le climat politique tendu et les violences entre factions du Fatah et du Hamas prévalant à l’heure

actuelle menacent la faculté des journalistes d’offrir des informations impartiales aux citoyens

palestiniens. Les journalistes sont confrontés à des pressions nettes ou discrètes pour déformer les

informations considérées comme dommageables à la réputation des divers acteurs du conflit politique

intérieur, y compris aux menaces personnelles et à l’emprisonnement. Ces pressions exacerbent

davantage les problèmes de l’environnement médiatique palestinien actuel, dans la mesure où les

médias politisés et gouvernementaux dominent ce milieu. Selon la récente publication de l’UNESCO,

Evaluation du développement des médias en Palestine, l’affiliation politique « affecte le contenu des

médias et par conséquent la qualité et le pluralisme de l’information reçue par les Palestiniens »1. En

plus des intimidations politiques, les journalistes palestiniens sont attaqués par routine pour avoir exercé

la liberté d’expression. En 2012, la Palestine a été classée comme l’un des pires endroits au monde pour

la liberté de la presse, où seuls 23 % des Palestiniens croient que la liberté de la presse existe.2 Les

brutalités contre les journalistes et la censure sont monnaie courante dans la région, en particulier contre

les entreprises médiatiques indépendantes et celles qui critiquent le gouvernement. Un récent rapport de

Reporters sans Frontières constate : « En Cisjordanie et à Gaza quand les médias d’information ne sont

pas frappés par des arrestations, menaces et attaques israéliens, ils sont les cibles de l’Autorité

palestinienne et du Hamas censés leur être plus favorables, sous forme d’arrestations, de menaces et

d’agressions »3. Ces dérives médiatiques vont au-delà de la politique. Ainsi, l’environnement

médiatique palestinien exclut régulièrement les femmes de certaines professions dans les médias, des

positions de décision et de la couverture (dans les informations). Un rapport récent de GMMP a révélé

qu’au Moyen-Orient seulement 8 % des articles dans les médias braquent prioritairement les projecteurs

sur les femmes et que 46 % des sujets renforcent les stéréotypes sexistes4. Les médias palestiniens

indépendants en sont encore à leurs débuts et nécessitent davantage d’investissements dans le

professionnalisme et les normes médiatiques. La même évaluation de l’UNESCO souligne le manque

210

de professionnalisme du secteur médiatique palestinien : « Il est dès lors crucial que des efforts

convenus soient déployés pour améliorer le professionnalisme des journalistes palestiniens, par exemple

par des sessions de formation ». Le développement d’un secteur de médias indépendants qui respecte

des normes élevés de reportage professionnel sera en mesure de résister aux pressions

gouvernementales, d’emporter une plus grande confiance du public et de continuer à servir aux citoyens

des informations dignes de foi. Ce qui accroît l’accès des citoyens aux mécanismes propres à

responsabiliser les décideurs. De même, les médias détiennent un pouvoir incroyable pour influencer et

améliorer les perceptions actuelles du rôle des genres. Cependant, la dépendance envers les traditions

patriarcales affaiblit leur capacité d’agir dans ce sens. Pour contrecarrer la sous représentation actuelle

des genres, il importe d’instaurer un environnement médiatique qui encourage les espérances des

femmes journalistes et davantage de couverture de sujets d’intérêt pour les femmes. Le réseau Ma’an

s’efforce d’être le fer de lance de l’autonomisation des femmes par la mise en évidence de sujets relatifs

au genre dans ses reportages et en confiant des rôles de premier plan à des professionnelles de médias.

Une récente évaluation du DIFD reconnaissait les efforts de Ma’an pour l’autonomisation des femmes,

en notant que « Ma’an est sans doute aucun un novateur de premier plan en portant avec force les

questions d’intérêt et préoccupations des femmes palestiniennes sur la scène publique »5. Dans ce

projet, le potentiel de savoir-faire de près de quinze femmes journalistes sera amélioré et les

professionnelles du réseau Ma’an formées aux méthodes nécessaires à la protection des femmes en

reportage et de celle de leur réputation et à la maîtrise de l’emploi de la rhétorique sensible au genre en

vigueur. Le projet présenté ambitionne d’élever les normes éditoriales du réseau Ma’an des

professionnels de médias, un collectif de stations de radio, de télévision et d’entreprises médiatiques

palestiniennes indépendantes, en conformité avec les principales recommandations de l’UNESCO. En

formant des journalistes indépendants au professionnalisme médiatique, ces journalistes améliorent

l’objectivité des médias, engrangent le soutien des populations aux médias indépendants et consolident

l’interaction entre les citoyens et les journalistes. En retour cet exercice permet aux médias

indépendants de demeurer imperméables à la censure politique, et de doter les citoyens d’outils

nécessaires pour tenir les autorités responsables et débattre librement les uns et les autres. Le projet

entend améliorer l’environnement médiatique palestinien par renforcement des capacités des

journalistes indépendants et l’élévation des normes générales de qualité des médias. La démarche

s’effectuera par une formation intensive aux médias des journalistes et rédacteurs en chef du réseau

Ma’an et par une complète révision de toutes les lignes et procédures éditoriales, en prenant appui sur

les principales recommandations de l’UNESCO pour le développement des médias en Palestine.

Concrètement, les formations seront faites sur mesure pour encourager la radiodiffusion communautaire

et moderniser les médias audiovisuels ; renforcer les analyses objectives des administrations publiques ;

élargir la couverture médiatique pour y inclure une représentation égale et équilibrée des hommes et des

femmes ; et promouvoir le système d’autorégulation des médias qui diminue l’autocensure. Bien

qu’atteindre l’objectif de médias libres et pluralistes soit un chemin long et tortueux, l’amélioration du

professionnalisme médiatique des entreprises de presse en croissance en Palestine constitue la première

étape d’amélioration des normes générales de l’environnement médiatique de la région. Etant donné le

manque de médias palestiniens qui affichent une vraie transparence et sens de responsabilité, il est

essentiel de renforcer les capacités des entreprises médiatiques indépendantes pour fournir des produits

médiatiques équilibrés, responsables et professionnels aux citoyens palestiniens.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcement des capacités de reportage du réseau Ma’an par la révision des lignes et procédures

éditoriales et la formation de son personnel rédactionnel au reportage et à l’édition professionnels des

informations.

211

3. ACTIVITÉS :

Restructuration des lignes et procédures éditoriales par des professionnels experts en médias.

Participation de 45 professionnels à des ateliers de formation aux médias conçus sur la base des

principales recommandations de l’UNESCO pour la Palestine.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Ma’an a été créé en 2002 avec comme mandat le renforcement des médias indépendants et la

consolidation de la liberté d’expression et du pluralisme des médias en tant qu’instrument de promotion

de la démocratie et des droits humains en Cisjordanie et à Gaza. Dans sa démarche de promotion de la

liberté d’expression, de la démocratie et des droits humains, le réseau Ma’an a mis au jour un vivier

crédible de médias indépendants. L’instance préserve fermement son indépendance rédactionnelle et

n’est pas influencée par des pressions politiques ou commerciales ou aucun intérêt extérieur ou

personnel. En tant qu’instance à but non lucratif, la programmation de Ma’an vise à instaurer un ordre du

jour médiatique inclusive et qui représente diverses communautés, y compris des groupes minoritaires. Il

entend par ailleurs autonomiser la société civile et promouvoir la responsabilité du gouvernement en

facilitant le dialogue entre les citoyens et les détenteurs du pouvoir. Par son engagement à rendre compte

des grands événements politiques, sociaux et économiques depuis plus de dix années, le réseau Ma’an a

accumulé une compréhension exhaustive des contraintes auxquelles les journalistes font face dans une

situation de conflit, de violence et de censure. L’instance met à profit ces connaissances pour dispenser

de la formation aux personnels des médias. Les programmes de formation sont conçus sur mesure pour

répondre aux besoins du secteur et mettent l’accent sur les domaines comme le journalisme

d’investigation, la formation pour la sécurité des journalistes en reportage dans des zones de conflit, les

droits humains et l’éthique des médias. Avec un appréciable taux régional d’audience conforté par une

compréhension approfondie des besoins des communautés de tout le Moyen-Orient, le réseau Ma’an est

devenu un acteur de premier plan du paysage médiatique arabe.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Coordinateur (50 % équivalent plein temps x 6 mois x 1 300$) 3 900

Consultant local pour finaliser les lignes et procédures révisées du réseau : 200 $ x 7

jours 1 400

Formateur local expert en médias (15 jours x 200 $) 3 000

Transport local des stagiaires et formateurs 1 650

Matériel de formation (impression, bannières, etc.) : 45 participants x 55 $ 2 475

Repas des participants : 250 $ x 15) 3 000

Location de salle (300 $ x 15 jours) 4 500

Total PIDC 19 450

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Responsable de la recherche (équivalent temps plein : 6 mois x 1 400 $) 3 360

Frais de communications (180 jours x 17 $) 3 060

212

Imprévus (7 % du budget) 1 844

Total 8 264

(1) Assessment of Media Development in Palestine: Based on UNESCO’s Media Development Indicators .Paris, 2014, 66.

(2) Ynet Magazine. Aryeh Savir. Palestians befieve their life under PA and Hamas rule is devoid of any real freedom, survey shows. June 18, 2012. (3) (3) http://www.ynetnews.com/articles/0.7340L-424044.00.html (4) Dollet, Soazing. Palestinian Journalists Caught Between Tree Sides: June 2014. Paris: Reporters Without Borders, 2014, 3.Global Media Monitoring Project

2010. Middle East Regional Report: http://whomakesnews.org/images/stories/restricted/regional/Middle_20East.pdf

213

PALESTINE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

AUTONOMISATION DES FEMMES

REPORTERS COMMUNAUTAIRES

PAR LA FORMATION A LA RADIO

2.

NUMÉRO

IPDC/59 PS/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

16 635 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

96 Nisaa FM – entreprise de radiodiffusion

Téléphone : +972 59 59 22207

www.radionisaa.net/english

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

En 2014, Reporters sans frontières classait la Palestine au 138e rang sur 180 pays dans son index annuel

de la liberté de la presse dans le monde, la plaçant parmi les pays affichant la plus faible liberté de

l’information. De même, en 2011, dans son Index de viabilité des médias, l’ONG internationale IREX

situait la Palestine parmi les pays ayant le moins de liberté d’expression. Ces classements appellent la

nécessité de la liberté d’information, de parole et le pluralisme dans le paysage médiatique palestinien.

Le meilleur moyen d’aborder ces sujets est de s’y attaquer à la base et dans les communautés en initiant

des formations sur la meilleure façon de traiter les informations et les nouvelles de la communauté

palestinienne. Selon le bureau palestinien des statistiques, en 2011, il y avait 11 journaux, dix

magazines, 44 radios nationales, 18 chaînes de TV nationales opérant en Palestine. Faire de la radio le

média le plus susceptible de toucher un grand nombre de Palestiniens et de ce fait de la formation en

reportage radio est une approche idéale de promotion de la liberté d’expression, de la liberté de la

presse et du pluralisme, ainsi que de consolider l’engagement civique de la population par apport

d’informations provenant des zones rurales éloignées. Cependant, la cible de ce projet est encore plus

précise : les femmes. Bien entendu, en même temps que l’engagement de Nisaa FM d’autonomiser les

femmes par et dans les médias, la faible représentation des femmes dans la main d’oeuvre médiatique

dans le monde, au Moyen-Orient et en Palestine invite particulièrement à l’inclusion des femmes dans

les effectifs médiatiques. En 2011, la Fondation internationale des femmes dans les médias (IWMF) a

publié une étude révélant que les femmes représentent seulement 33 % de la main d’œuvre médiatique

mondiale. En fait, le ministère de l’Information indiquait que ce pourcentage est de moins de 20 % en

Palestine. De plus, les problèmes des femmes ne sont pas suffisamment traités dans les médias ; en

particulier quand il est question des droits fondamentaux des Palestiniennes vivant en Cisjordanie

surtout dans les zones rurales et dans les camps des réfugiés. Les femmes ont du mal se faire

reconnaître leur légitimité en tant que journalistes. C’est pourquoi l’offre à des femmes de l’opportunité

de devenir des reporters communautaires est d’une importance cruciale. Non seulement elle contribuera

à une plus grande équité dans le paysage médiatique palestinien mais par ailleurs à une meilleure

couverture des droits des femmes et de leurs centres d’intérêt d’une manière générale. Ce projet est la

suite d’un projet précédent financé par le PIDC et mis en œuvre avec succès par Nisaa en 2011. Il a

214

pour but de former davantage de reporters communautaires aux techniques de reportage radio. D’où la

nécessité de renforcer leurs capacités à ramener les actualités des régions éloignées qui sinon ne seraient

pas connues du fait du morcellement de la Palestine. Les femmes des campagnes sont les plus affectées

par cette absence de connectivité et elles restent trop souvent sans voix. Le taux des décrochages

scolaires dus aux mariages précoces ou à d’autres contraintes est plus élevé que dans les zones urbaines.

Les femmes sont moins engagées dans leurs communautés et souvent objets de discriminations. Il s’agit

simplement du résultat du manque d’informations partagées et de soutien social. Dans un tel

environnement, pour les femmes, les médias représentent une occasion unique d’interagir avec le

monde extérieur. La formation de femmes reporters communautaires à la production de reportages radio

permettra une plus grande interaction entre femmes - et hommes – vivant dans les campagnes éloignées,

et les médias. Non seulement elles pourront raconter leur vécu mais d’autre part apprendre, sans

intermédiaire, du fait de l’engagement des reporters communautaires à l’égard de l’intérêt de

l’implication citoyenne comme voie pour la Palestine d’entrer dans le futur.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Cinq femmes issues des campagnes en mesure d’interpréter les préoccupations, difficultés,

attentes et aspirations des femmes ; et de réaliser des reportages audio sur ces sujets pour les médias nationaux.

Amélioration du pluralisme médiatique en Palestine. Soutien au débat national concernant d’importantes questions qui restent souvent sur la touche

dans les priorités nationales. Les stagiaires deviendront des militantes du pluralisme, de l’autonomisation des femmes et/ou

de l’engagement citoyen en diffusant leur engagement aux homologues de leur communauté et d’ainsi former de bonnes citoyennes.

Une stagiaire obtiendra un emploi à Nisaa FM comme reporter communautaire pour le nord de la Palestine.

3. ACTIVITÉS :

Sélection des stagiaires parmi les candidates désireuses de poursuivre une carrière dans une

entreprise de médias et prêtes à traiter de sujets relatifs aux femmes et à travailler dans des zones

rurales éloignées. Les trois sessions de formation seront organisées dans les locaux de Nisaa FM

en 18 heures théoriques et pratiques. Conception des sessions en coordination entre la direction

de Nisaa FM et deux formateur(trice)s : un(e) formateur(trice) local(e) et un(e) international(e).

Tout ce qui concerne la sélection des stagiaires et des formateur(trice)s et la définition des détails

de la formation aura lieu au cours du premier mois de la mise en œuvre du projet.

La première session devrait servir d’introduction et d’accent mis sur l’importance du reportage en

zone rurale pour donner la parole aux communautés locales. Elle devrait mettre l’accent sur

l’autonomisation des femmes et sa signification comme concept mais aussi pour les

communautés et la société dans son ensemble. Enfin, les concepts de pluralisme et

d’engagement civique devraient être abordés de manière que les femmes comprennent leur rôle

et s’y adonnent dans leurs communautés. La session sera pilotée par un(e) formateur(trice)

international(e) en deux jours fois quatre heures au second mois du projet.

La deuxième session mettant l’accent sur les techniques de reportage radio : collecte des

informations dans les zones éloignées ; production d’émissions radio ; collecte de micros-

trottoirs ; reportage en direct ; formation aux médias électroniques. Le tout en conformité avec la

mission et la vision de Nisaa FM. La session aura lieu dans les studios de Nisaa FM et sera

donnée par un(e) formateur(trice) local(e) pendant quatre heures au cours du troisième mois du

projet.

215

La troisième et dernière session se consacrera aux techniques de radiodiffusion qui comprennent

le travail en studio avec la présentatrice de Nisaa FM et en utilisant les matériels du studio.

L’objectif global est d’encourager les reporters à produire de bons contenus et de bonnes

émissions. Le personnel de Nisaa FM dirigera la formation qui durera au total 10 heures réparties

en trois séquences au quatrième mois du projet.

Le principal résultat des sessions de formation sera le passage à l’antenne des meilleurs

reportages et micros-trottoirs des stagiaires et d’ainsi rapporter l’actualité des zones rurales.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Nisaa FM, première station de radio commerciale et site web de femmes du Moyen-Orient, est un projet

lancé fin 2000 par la compagnie de radiodiffusion Nisaa dirigée par Maysoun Odeh Ganga en

coopération avec la fondation suisse Womanity. Nisaa FM crée et pourvoit aux besoins des femmes

comme des hommes de tous générations, statut social et localisations géographiques en leur offrant une

plateforme d’information culturelle et sociale, de débat et de divertissement et en donnant la parole aux

aspirations et opinions des femmes. Elle relie les femmes dans une communauté de soutien qui met en

exergue des modèles d’inspiration et promeut leur autonomisation. En même temps, elle modifie la

perception par les femmes de leur rôle dans la société en mettant l’accent sur leur engagement social,

leurs succès et leur créativité. En outre, la radio emploie et forme des femmes pour l’industrie

médiatique, un domaine largement dominé par les hommes. A l’heure actuelle, Nisaa FM emploie 13

personnes, collabore avec cinq reporters communautaires et occupe six contractuelles pour des

programmes spécifiques. Elle programme quatre émissions quotidiennes aux heures de grande écoute, et

deux créneaux bihebdomadaires spéciaux. Nisaa FM émet en arabe dans le monde sur

www.radionisaa.ps depuis décembre 2009, sur 96.0 FM pour le centre de la Cisjordanie palestinienne

depuis juin 2010, sur 96.2 FM pour le nord de la Cisjordanie depuis décembre 2010 et sur 92.2 FM pour

les territoires du sud. Les studios de Nisaa FM sont à Ramallah. Elle alimente aussi un site web en arabe

et en anglais.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires du (de la) formateur(trice) 560

Fournitures (150 $) et matériels, photocopie, etc. (225 $) 375

Frais de voyage 960

Hospitalité et casse-croûte 490

Cartes téléphoniques prépayées 1 500

Coordinatrice de projet 3 150

Utilisation des biens de Nisaa FM 3 000

Outils 2 100

Frais de communication – studio 1 800

Frais de production et de diffusion 2 700

Total PIDC 16 635

216

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Présentatrice 3 640

Reporter sélectionnée 800

Responsable technique 6 090

Responsable de la production 8 580

Total 19 110

217

TUNISIE

A. IDENTIFICATION DU PROJET

1. TITRE Soutien aux femmes actives analphabètes du Sud Est de

la Tunisie à travers l’émission radiophonique « LELLET

EL FM » sur les ondes de radio Ulysse FM.

2. NUMÉRO IPDC/59 TN/01

3. CATÉGORIE DE

MÉDIAS

Catégorie 4 : Promotion de la liberté d’expression et de la

liberté de la presse, de son pluralisme (surtout les médias

communautaires) et de son indépendance.

4. DOMAINE DE

PRIORITÉ DU PIDC

Renforcement des capacités

5. SCOPE

(NATIONALE,

RÉGIONALE,

INTERRÉGIONALE)

Nationale

6. TYPE D’AIDE

DEMANDÉE

Equipements et support à la formation.

7. COÛT TOTAL DU

PROJET

15000 USD

8. MONTANT

DEMANDÉ AU PIDC

10400 USD

9. BÉNÉFICIAIRE DU

PROJET

Radio Ulysse FM, rue Makhlouf Hassine Houmet souk

4180 Djerba, Medenine, Tunisie;

[email protected]

tel 75658100, fax75 65 52 54

10. MAÎTRE D’ŒUVRE

Bureau de projet de l’UNESCO à Tunis, Ms. Anna Autio

([email protected])

11. LOCALISATION Gouvernorat de Médenine et gouvernorats alentours

(Tunisie)

12. PROJET PRÉPARÉ

PAR

ChaouatChokri directeur de programmes at Radio

Ulysse, [email protected], avec le Bureau de projet de

l’UNESCO à Tunis, Ms. Anna Autio

([email protected])

1. JUSTIFICATION DU PROJET :

Radio Ulysse FM est une radio généraliste, régionale et privée et la seule radio autorisée après la révolution

tunisienne du 14/01/2011 pour la diffusion dans le gouvernorat de Médenine dans le Sud Est tunisien. Elle

fait partie des radios de proximité, de là notre souci à être plus proche des problèmes et des difficultés que

rencontrent nos auditeurs. Le publique n’avaient pas avant la révolution du 2011 l’espace et la possibilité de

communiquer et transmettre leurs problèmes par les biais des médias de communication, notamment les

radios de proximité. Aujourd’hui la radio constitue un moyen de communication qui peut être un levier pour

la liberté d’expression et d’information dans la région. Pourtant, le publique n’est pas en mesure de

s’approprier de la radio comme vecteur pour le développement locale. Ce problème est d’autant plus

flagrant pour les femmes et particulièrement les analphabètes. Ce que l’on remarque, par ailleurs, c’est que

218

certaines femmes ont réussi leurs vies économiques, malgré une situation de départ difficile, mais la

visibilité de ces expériences reste modeste. Le projet veut répondre à un besoin qu’elles ont exprimé à

travers notre radio et qui consiste à leur permettre de dépasser un véritable problème de communication et

visibilités.

Notre projet veut aider la femme analphabète à devenir un facteur positif dans le développement

économique et sociale au Sud Est de la Tunisie, notamment dans les 3 gouvernorats du Sud Est tunisien

cible : Médenine, Gabès et Tataouine.

Fruit de la révolution Tunisienne, notre Radio « Ulysse FM, SawtTounes Al Hourria (voix de la Tunisie-

Liberté) » vise à soutenir la liberté d’expression, et ça dans e région où les auditeurs n’ont pas un niveau

d’éducation élevé. Cela représente un défi majeur lorsqu’on choisit de travailler avec les femmes

analphabètes qui représentent une partie importante dès notre audience. Parmi ces femmes, le projet vise à

cibler celles qui ont des projets viables mais à qui manque l’outil de la communication autant social que

commercial. Ces projets sont dans un stade de réussite économique et permettent à ces femmes d’avoir un

revenu. Il s’agit de microprojets personnels ou familials dans le secteur de l’artisanat ou du commerce, on

cite la fabrication et la vente de pâtisserie locale ou d’ustensiles en poterie de Guellala, ou en vannerie du

sud, la broderie et la vente de tissus typiques, la peinture sur soie ou sur verre… . Toutes ces femmes seront

invitées à la radio dans la rubrique « MRA WE3LIHA LE KLEM (une femme, et on en parle !)» de

l’émission « LELLET EL FM (la dame de la FM)» qui est diffusée chaque samedi de 9h à 11h30 sur les

ondes d’Ulysse Fm depuis plus de deux ans.

En outre, ce projet permettra à des animatrices de la radio, issues elles-mêmes de la région, de réaliser des

reportages et des éléments live en rapport direct avec ce projet sous formes de travaux pratiques et de suivi

et d’évaluations des formations suivies par les femmes.

2. DESCRIPTION DU GROUPE CIBLE :

Le groupe cible est constitué d’un échantillon de 25 femmes analphabètes porteuses de projets viables et à

qui il manque l’outil de la communication pour leur expansion personnelle et professionnelle et ce dans les

3 gouvernorats rayon de la diffusion de notre radio. Dans ces gouvernorats, les femmes ont un accès limité

aux outils de communications spécialement quand s’agit des femmes analphabètes. De ce fait, leur voix est

sous représentée.

Pour identifier les femmes, nous allons procéder par une appelle à candidature. Les participantes à

l’émission seront sollicitées directement selon la base de données de la radio ; si le nombre est trop

insuffisant ou trop important, nous procéderons par sélection selon des critères d’égalité régionale,

sectorielle et sur la base des résultats des entretiens des candidats.

Ce projet permettra aussi à nos animatrices de la radio, issues elles-mêmes de la région, de réaliser des

productions en rapport avec ce projet.

3. OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT :

L’objectif de développement de notre projet est de renforcer la participation active des femmes au

processus de transition démocratique de la Tunisie, en contribuant à l’égalité des genres et au respect des

droits des femmes.

4. OBJECTIF IMMEDIAT :

L’objectif immédiat du projet est de soutenir la contribution des femmes de la région du Sud Est de la

Tunisie au développement locale, à travers l’amélioration de la visibilité des projets portés par ces femmes.

Ainsi, le projet mettra en communication les bénéficiaires de projet, les femmes analphabètes au sud-est de

Tunisie, et l’audience de notre radio, afin de créer un réseau des contacts qui facilitera le rencontre entre

demande et offre des bien/services/informations au niveau locale.

219

5. RESULTAT ATTENDUS :

- 25 femmes seront conscientes de leurs droits (droit du travail, droit d’étudier, droit d’expression). On

prévoit un retour périodique de l’émission auprès des participantes, mais principalement par

l’intermédiaire de leur milieu familiale et socio professionnel

- 25 femmes contribueront au développement social et économique de leurs régions, et ce à travers leurs

entreprises. On prévoit un retour périodique de l’émission auprès des participantes

- Au moins 3 reportages sur les projets seront réalisés par des femmes qui seront passés dans l’émission.

- Un réseau de communication entre les femmes porteurs des idées de projets et leurs milieux sera créé, à

travers la gestion d’une base de données à la radio, et sa mise à disposition du public.

6. ACTIVITES :

- Sélectionner le groupe cible et les formateurs.

- Contacter les organismes qui interviennent dans le processus du projet tel que la Banque Tunisienne de

Solidarité (B.T.S) ou les associations de micro crédits, pépinière des entreprises, bureaux d’emploi,

centre de formation et autres…

- Organiser les formations :

Formation sur les droits des femmes (standard internationaux et législation nationale)

Formation sur la communication sociale.

Formation sur la communication commerciale et d’entreprise.

Chaque formation a une durée de trois jours et se tiendra dans les locaux de la radio qui dispose d’une salle

de formation.

En plus, on compte :

- Organiser au moins une réunion entre le groupe des femmes et des investisseurs de la région.

- Organiser au moins deux visites sur terrain dans le cadre du suivi de notre groupe cible.

7. INVESTISSEMENT :

En matériel :

- 01 studio mobile + 04 micro baladeurs

- 04 casques

- Equipement d’un bureau de réunion (table+chaises+rétroprojecteurs).

- PC pour le montage

- Un logiciel de diffusion live+logiciel de montage+antivirus original)

En personnel :

- 01 formateur en communication orale sociale.

- 01 formateur sur le droit de l’homme.

- 01 formateur en communication orale commerciale.

- 01 assistant de la formation.

- 02 techniciens de la radio Ulysse Fm.

- 02 animatrices de la radio Ulysse Fm.

220

8. PLAN DE TRAVAIL :

Sur 12 mois en 2015/2016

Activités/mois 09 1

0

11 12 01 02 03 04 05 06 07 08

Sélection de l’échantillon/recrutement des formateurs.

Identification de l’équipement.

Installation du matériel.

Préparation du support pédagogique.

Formation sur la communication sociale.

Visite sur terrain dans le cadre du suivi de notre

échantillon.

Formation sur la communication commerciale.

Formation générale sur la charte internationale des droits

de l’homme.

Réunion avec les investisseurs.

9. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le projet sera mis en œuvre par Radio Ulysse FM. La radio a reçu l’accord de principe d’émettre sur le

gouvernorat de Médenine de la part de l’INRIC en Aout 2011. Elle est maintenant autorisée

définitivement par la HAICA à émettre. Elle émet par l’intermédiaire de l’office national de

télédiffusion (ONT), organisme officiel de diffusion radio sur deux fréquences FM 92.1 Mhz et 104.30

Mhz, elle émet aussi en streaming via son site web : www.ulysse-fm.com.

10. VIABILITE A LONG TERME :

A long terme, l’émission radiophonique va continuer à recevoir d’autres femmes porteuses de projets.

En plus les femmes qui ont été déjà formées vont devenir elles-mêmes des formatrices ou du moins des

facilitatrices pour les nouvelles invitées. Pour la radio, l’expérience sera valorisée.

11. SUIVI DU PROJET ET PLAN DE COMMUNICATION:

Le suivi du projet va être garanti d’une façon hebdomadaire et directe les ondes de notre radio par le

biais de cette émission « LELLET FM ». Une agence de communication pourrait être appelée en renfort

pour couvrir toutes les formes de communication. Le nom et log de l’UNESCO sera affiché sur tous les

outils de communication et lors de toutes les activités du projet. Des photos et enregistrements des

émissions radios seront prises et transmis à la demande de l’UNESCO.

12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES :

Le point de départ du projet est la rubrique « MRA WE3LIHA LE KLEM » de l’émission « LELLET

EL FM » qui est diffusé chaque samedi de 9h à 11h30 sur les ondes d’Ulysse Fm depuis plus d’un an.

Lors de cet émission, nous avons pu analyser les besoins du groupe cible et envisager une stratégie pour

répondre aux attentes des femmes de la région. Le contact quotidien de la radio avec l’audience et

notamment les femmes qui seront ciblées par le projet nous a permis de développer cette proposition de

projet.

221

13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE:

On s’engage de fournir tous les quatre mois au Bureau hors siège de l’UNESCO concerné un rapport sur

le déroulement des activités du projet, ainsi qu’un rapport final exhaustif faisant apparaître le degré

auquel l’objectif immédiat aura été atteint.

Un article de presse et des photos/vidéo sur le projet mentionnant le soutien du PIDC seront produits en

Arabe, en Français et en Anglais pour le site/groupe Face Book de la radio. Nous ferons tous

l’investissement nécessaire pour informer et documenter cet évènement (réunion d’information, radio,

site web, FB, Twitter, Youtube, …)

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Hébergement et subsistance des participants : 5* 2 nuitées *25personnes*$15 3750

Formateur (15 jours de formation à $50/jour): 3 jours de formation par mois

sur 5 mois à 35$ le formateur + 15$ l’assistant de formation ; Trois

formateurs : un formateur pour le mois de janvier 2015 et février 2015, un

autre formateur pour avril 2015 et Mai 2015 et un 3ème

formateur pour Juin

2015

750

Matériel de formation et location des auxiliaires pédagogiques. 650

Déplacements ($20 × 25 participants + $100 *3 formateurs) 800

Ordinateur de montage audio P4, avec DD de 80 Go, RAM 512 Mo,

lecteur/enregistreur de CD, moniteur de 19", Windows XP

1200

Casques (USD 50 x 4 unités) 200

Ampli casques à 4 voies 150

Câble audio blindé (100 m.) avec connecteurs XLR mâles / femelles,

connecteurs RCA et petites fournitures

200

Console de mixage à 6 voies avec commutation de studio et insert téléphonique

incorporé pour la diffusion de l’extérieur.

2500

Micro baladeurs (USD 50 x 4 unités) 200

Total PIDC 10 400 USD

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordination du projet, mise en œuvre et suivi 2600

Mis à disposition des locaux et équipement de la radio 2000

Total 4600 USD

222

PART III

ASIE ET LE PACIFIQUE

223

KAZAKHSTAN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

FORMATION A LA PROTECTION DES

MEDIAS DU KAZAKHSTAN

2.

NUMÉRO

IPDC/59 KZ/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

19 696 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Fondation internationale Adil soz de

défense de la liberté d’expression

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Ce projet tend à renforcer les capacités de dix journaux kazakhs par l’instauration d’un système de

protection des médias pour réduire les risques liés aux résultats de la production finale des journaux.

Des mesures et des instruments d’évaluation et de gestion de risques seront élaborés par les participants

à la formation et utilisés en activité professionnelle. Au cours de ce projet, vingt responsables de

départements : juridique, publicité, ressources humaines, de relations avec les officiels, y compris les

propriétaires et les rédacteurs en chef de journaux seront initiés aux procédures de mise en œuvre de la

protection des médias. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Doter de compétences et connaissances nécessaires à la protection des médias 20 représentants de départements juridiques, publicitaires, de ressources humaines ou chargés de relations avec les autorités, y compris les propriétaires et les rédacteurs en chef de journaux (50 % de femmes et 50 % d’hommes) en activité dans dix journaux du Kazakhstan, en deux sessions de formation de deux jours.

3. ACTIVITÉS :

a. Identification des participants, en conformité avec les profils souhaités.

b. Appel à candidatures de responsables de départements juridique, publicité, ressources

humaines, de relations avec les pouvoirs publics, y compris les éditeurs et les rédacteurs en

chef.

c. Tenue de deux séminaires à Astana (nord, qui coordonne deux oblasts) et Almaty (Kyzyl-

Orda + 1 oblast). Pendant ces séminaires : 1) mise en place d’instances éthiques des

entreprises de presse concernées pour l’adoption d’une norme éditoriale publique. 2) choix

personnel ou en commun d’experts en résolution de conflits éthiques préalable au recours

juridique, en activité dans ces entreprises médiatiques. 3) définir un plan et des procédures à

l’intention de ces médias pour la formation de leur personnel sanctionnée par attestation

officielle de réussite à joindre à leur contrat de travail.

224

d. A l’issue des sessions de formation : 1) effectuer des consultations à distance pour mettre en

place un mécanisme de prise en compte de tous les actes et plaintes avant de recourir aux

tribunaux. 2) suivi des résultats.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

La Fondation internationale de défense de la liberté d’expression ‘Adil soz’ est une instance légale

reconnue le 12 avril 1999. La priorité de cette fondation est d’instaurer une société civile transparente

fondée sur l’affirmation au quotidien d’un journalisme national libre, objectif et progressiste.

D . B U D G E T

Services de consultant international (quatre formation à 240 $) par jour : 960

Co-formateur, à 100 $ par jour : 400

Frais de transport Moscou-Astana/A1maty-Moscou 1 284

Transport du co-formateur (3 billets d’avion Almaty-Astana-Almaty (@ 256 $) 768

Déplacement de 10 participants d’oblasts du nord (20 billets d’avion @ 178) 3 570

Hébergement des participants et Almaty (23 personnes@ 2,2 jours @ 87 $) 4 402.2

Hébergement du formateur à Moscou (1 personne @ 3 jours@ 87 $) 261

Dîners pour organisateur, formateur et participants (10 personnes @ 5 jours @ 10 $) 500

Dîners pour 25 participants (25 personnes @ 4 jours @ 9.3 $) 930

Pause-café (25 personnes @ 8 cafés @ 3 $) 600

Location de salles (32 heures @ 50$) 1 600

Polycopiés pour quinze personnes (600 pages de matériel de formation @ 1$) 600

Dossiers pour participants (27 dossiers @ 2 $) 54

Logisticien (14 jours @ 100 $) 1 400

Consultations juridiques (15 consultations @ 50 $) 750

Rapports de mise en œuvre (5 jours @ 100 $) 500

Rapports financiers (7 jours @ 100 $) 700

Transport (de, vers l’aéroport et en ville) (32 heures @ 13 $) 416

19 695.2

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Location de bureaux (12 mois @ 250 $) 3 000

Fournitures de bureau (12 mois x 50 $) 600

Frais de communications (Internet, téléphone, fax) (12 mois x 100 $) 1 200

Total 4 800

225

KIRGHIZISTAN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

INNOVATION DANS LA

RADIODIFFUSION COMUNAUTAIRE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 KG/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

9 060 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Association de médias de masse

communautaires

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Les habitants de neuf municipalités de sept régions du Kirghizistan représentatifs des autorités locales

et des villageois ordinaires. Pour l’administration locale, ce projet donne l’occasion d’exprimer son

point de vue, de donner les explications nécessaires aux populations rurales, et au cas où l’information

originale n’est pas bien comprise par la communauté, on a une chance de revenir sur le sujet, de

l’expliquer davantage et de la mettre en évidence. Les populations locales seront en mesure d’exprimer

leur manière de voir aux pouvoirs locaux. Chaque village acquiert le droit d’exprimer publiquement son

opinion sur n’importe quel sujet, sans risque de représailles de la part des administrations locales. Des

informations critiques produites par les médias communautaires, qui soulèvent les problèmes locaux des

ruraux, fourniront des raisons d’agir. Ainsi, neuf communautés rurales prendront part aux dialogues

local et national, et influenceront l’ordre du jour de la région et du pays. Le projet apportera des

connaissances et des compétences à 18 membres de l’Association des médias communautaires de masse

(AOSMI) pour la production et la diffusion d’émissions radiophoniques par podcasts.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Acquisition des connaissances et savoir-faire par des membres de l’Association des médias de masse communautaires (ASOMI) pour la production et la diffusion de programmes et podcasts radiophoniques afin d’accroître la présence des contenus numériques sur les appareils TIC portables dans sept régions du Kirghizistan.

3. ACTIVITÉS :

Sélection des formateurs et conclusion de contrats. Elaboration du programme et du calendrier de la

formation, ainsi que de la liste des participants. Préparation des polycopiés pour la formation.

Organisation à Bichkek et Osh de deux formations à la production et à la programmation de podcasts

radio sur le site web kyrgyzmedia.com à l’intention de neuf membres de l’AOSMI (18 participants :

deux représentants des chacun des neuf médias communautaires venus des sept régions de la

République kirghize).

226

Assistance technique. Evaluation.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Association des médias de masse communautaires (AOSMI) a été créée en 2013 par l’UNDEF (Fonds

des Nations Unies pour la démocratie). Il a obtenu le soutien du bureau de l’UNESCO à Almaty en

2014. Sa mission consiste à développer les médias de masse en République kirghize. Dix-huit des vingt-

deux organisations médiatiques communautaires adhèrent à l’AOSMI.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

1ère

formation : gîte et couvert pour 9 participants et 2 formateurs, à Osh 1 100

2ème

formation : gîte et couvert pour 9 participants et 2 formateurs, à Bichkek 1 100

Polycopiés (22 exemplaires) 440

Transports des participants et formateurs d’Osh 550

Transports des participants et formateurs de Bichkek 550

Internet 50G @ 20 $ 1 000

Communication par téléphone mobile (125 unités x 4) pour la logistique et la

formation tout au long du projet 500

Réunion de recueil de réaction avec des groupes focaux (transport, gîte et couvert) 600

Suivi et évaluation 300

Rémunération des formateurs : 2 personnes x 2 x 100 $ 400

Fournitures pour dix participants et deux formateurs 220

Equipement (10 ordiphones, « smartphones » Android) pour 5 médias communautaires 2 000

Rapport financier 300

Total 9 060

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordinateur du projet 1 200

Frais administratifs 1 000

Studio radio de production d’émissions radiophoniques 2 000

Dépenses de production 2 000

Total 6 200

227

TADJIKISTAN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

GESTION EFFICACE DE REDACTION

DE MEDIAS CONVERGENTS &

DEVELOPPEMENT DU JOURNALISME

MULTIMEDIA

2.

NUMÉRO

IPDC/59 TJ/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

17 341 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Khoma

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Trois cent entreprises de presse indépendantes et gouvernementales sont enregistrées mais seule une

centaine publie régulièrement. Le projet présenté entend contribuer à faire face aux défis auxquels fait

face la presse écrite eu égard à la survenue des médias convergents, et au manque de personnel

médiatique en mesure de produire des contenus multimédias. A l’heure actuelle les médias tadjiks (TV,

radios, journaux) créent leurs sites Internet. Cependant nombre d’entre eux ne comprennent pas que

l’Internet présente un environnement particulier qui requiert des contenus et un langage spéciaux. De ce

fait, les médias traditionnels adossés au multimédia ne sont en réalité que de simples échos de ce dont

les publics peuvent prendre connaissance dans le journal du matin ou en regardant la télévision. C’est

pourquoi le passage des médias traditionnels au multi- média articulé sur l’Internet peut modifier de

manière significative l’offre éditoriale actuelle. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Doter de savoir-faire et connaissances relatifs à la mobilité, à l’interactivité, à la diversité des genres et aux moyens des médias convergents pour la production des contenus multimédia à 12 directeurs de médias et rédacteurs en chef et à 12 journalistes (50 % de femmes et autant d’hommes) en activité dans douze journaux et médias en ligne dans les oblasts tadjiks de Douchanbe, Khatlon et Sogd, en des formation et ateliers de deux et cinq jours.

3. ACTIVITÉS :

Deux premiers consacrés au suivi et évaluation des sites des 12 médias en ligne concernés par le

projet.

Préparation et tenue des deux formations aux troisième mois et suivants : formation de deux jours

pour les directeurs et rédacteurs en chef du groupe d’entreprises cibles et formation de cinq jours

pour les journalistes.

Dernier mois : suivi et évaluation des douze mêmes sites.

228

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’organisation non gouvernementale publique Khoma a été créée avec l’objectif de prendre part au

développement et à l’activité médiatique au Tadjikistan. Khoma fournit une assistance de bienfaisance,

technique et humaine aux compagnies de TV et de radio, à la presse écrite et à des journalistes

indépendants. Le Centre national de formation des professionnels de médias a été fondé sous les

hospices de l’ONG Khoma. Pour plus d’information, consulter : www.khoma.tj

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires des formateurs international (1 750 $) et local (750 $) 2 500

Consultants locaux (2 * 28 jours) 3 053

Billets d’avion : Moscou (1 000 $) et Khudjand (deux personnes : 340 $) et visa 20 $ 1 360

Hébergement du formateur international (1 080 $) et de quatre participants (1 470 $) 2 550

Per diem du formateur international (270 $) et de quatre participants (168 $) 438

Pause-café et déjeuner des participants 1 344

Location de salles : 250 $ * 7 jours 1 750

Equipement (100 $) et fournitures (300 $) 400

Suivi et évaluation des sites (1 consultant international - deux mois) 1 250

Commission bancaire 3 % (492 $) 512

Frais de communication (six mois) 840

Transport Kulob-Douchanbe-Kulob 32

Services et imprévus (six mois) 400

Rapports du projet 420

Frais bancaires – 3 % 492

Total 17 341

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de personnel (2 x six mois) 4 837

Coordinateur (six mois) 3 753

Frais de communication (six mois) 420

Imprévus 200

Total 9 210

229

PAPOUASIE-NOUVELLE GUINEE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

AUTONOMISATION PAR

IMPLANTATION DE RADIO

COMMUNAUTAIRE ET

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

LA COMMUNAUTE DE DOMIL, A

NONDUGL, DANS LE DISTRICT

SEPTENTRIONAL DE WAGHI, EN

PROVINCE DE JIWAKA (PNG)

2.

NUMÉRO

IPDC/59 PG/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

40 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Groupe communautaire de Nondugl

(Domil), district septentrional de Waghi

(PNG)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La position géographique de la communauté de Nondugl (Domil), dans le district septentrional de

Waghi en province de Jiwaka pose depuis des années à ces habitants le problème d’accès à

l’information et de communication avec le reste de la PNG et du monde. Il s’agit de faire en sorte que la

communauté de Nondugl soit davantage informée, éduquée et consciente de l’actualité et de la préparer

au défis du développement par des moyens communautaires viables, accessibles et à un prix abordable.

Le projet d’implanter une station de radio communautaire dans le district septentrional de Waghi sera

bénéfique pour ses habitants. Il est prévu de former par des experts étrangers, du personnel de Domil et

de la communauté de Nondugl au fonctionnement et à la gestion de la station de radio en tant que bien

communautaire et d’ainsi forger le sens de propriété communautaire. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Implanter et faire fonctionner une radio communautaire autosuffisante à Nondugl, de façon à ce que la communauté accède à l’information nécessaire à l’autonomisation et à la participation publique.

3. ACTIVITÉS :

(i) Contacts divers, bien entendu préliminaires, par la communauté, y compris avec l’opérateur

PNG Telecom. Rapport d’évaluation par les instances.

(ii) Deux (une semaine pour chacune) rencontres/consultations de responsables communautaires

pour planifier la gestion (de la station) impliquant la communauté et les instances publiques.

(iii) Une semaine de formation des opérateurs et de la direction de la radio par des experts

recrutés sur place ou par l’UNESCO.

230

(iv) Fourniture et installation des équipements radiophoniques par les fournisseurs (Rad tel PNG)

et obtention de la licence administrative du Pang Tel ainsi que de la fréquence Internet auprès

de l’Autorité nationale des technologies de l’information et de la communication (NICTA).

(v) Lancement et début de fonctionnement au bout de treize mois de mise en œuvre du projet.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Hiérarchiquement, de haut en bas : le bureau du gouverneur de la province de Jiwaka, l’administrateur

du district. En matière de santé : le chef de la région sanitaire intégrée de Domil. Dans le domaine de la

communication : le directeur de la radio communautaire de Domil.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

40 000

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

23 100

231

MYANMAR

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

SOUTIEN DES MEDIAS A LA PAIX :

SUIVI ET ANALYSE DES DISCOURS

DE HAINE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 MM/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

22 100 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Organisation myanmar des TIC pour le

développement (MIDO) – Yangon

(Myanmar)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Myanmar est confronté à des risques croissants de violence religieuse : au moins quatre

observatoires internationaux sonnent l’alarme à cet égard. L’une des causes de fond responsables de cet

état des choses et des obstacles aux efforts de réconciliation déployés est la perception du Myanmar

comme une nation bouddhiste confrontée à la menace d’ « islamisation » et la rhétorique déclamée par

des groupes radicaux selon lesquels le peuple doit ‘activement protéger la race et la religion’. Des

groupes nationalistes extrémistes tirent par ailleurs parti de la toute nouvelle liberté d’expression

instaurée au Myanmar pour répandre des idées radicales et de la désinformation. Le Panzagar ou

‘discours fleuri’ – un mouvement de la société civile dont la MIDO fait partie - est d’avis que l’espace

imparti à la société civile pour parler en faveur de la paix doit être élargi. Un centre d’intérêt essentiel

doit être le suivi et l’analyse des diverses formes revêtues par les discours de haine en ligne et dans la

communication traditionnelle (principaux médias, sermons religieux, etc.) et de mettre à la disposition

des journalistes du Myanmar une documentation nourrie de faits impartialement vérifiés, de manière à

garantir la responsabilité des entreprises médiatiques.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Création d’une base de données/portail Internet de contenus d’élévation de la prise de conscience concernant les discours de haine, les sujets/informations toxiques et l’analyse impartiale de ces contenus, qui servira de documentation fiable et de plateforme de partage d’informations aux journalistes du Myanmar. 3. ACTIVITÉS :

Suivi, compilation et analyse des discours de haine mis en ligne (y compris des informations

toxiques et des fausses informations susceptibles d’inciter à la violence).

Lancement, mise à jour et maintenance d’une base de données/portail Internet.

Trois réunions de coordination avec les professionnels des médias.

232

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

La MIDO est bien connue dans les OSC (organisation de la société civile) et a établi des partenariats

avec de nombreux journalistes et entreprises médiatiques pour des campagnes et des actions de

proximité, en particulier comme centre de documentation sur les discours de haine mis en ligne. On peut

situer ses origines dans la lutte pour la prospérité du peuple du Myanmar, et donc les intérêts de la

population birmane seront toujours l’essentiel à ses yeux. La MISO est aussi un membre capital du

mouvement de base de la société civile Panzagar. Formellement fondé en 2014, Panzagar a mené avec

succès des activités de promotion de la paix au cours du Forum des peuples de l’ASEAN et du Forum de

la jeunesse de l’ASEAN en mars 2014, en accompagnant des actions concrètes par des campagnes sur

les médias sociaux.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Créateur de site Internet pour le portail (rémunération unique) 2 000

Experts de discours de haine (2 experts x 400 $/mois x 18 mois) 14 400

Equipements : 2 ordinateurs, 1 imprimante/scanner, 1 projecteur : (2 x 600 $ + 200 $ +

500 $) 1 900

Réunions de coordination avec les professionnels (3 réunions x 1 000 $) 3 000

Location d’équipements audiovisuels pour planifier/coordonner les réunions (100

$/jour x 3 jours) 300

Matériels des réunions 500

Total 22 100

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Personnel rédactionnel (1 x 500$ x 18 mois) 9 000

Meubles 600

Frais de location, services, communication (750 $/mois x 18 mois) 13 500

Transport local du personnel au service du projet (200 $/mois x 18 mois) 3 600

Total 26 700

233

CAMBODGE / THAÏLANDE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

Renforcement des capacités des

journalistes et activistes communautaires

autochtones cambodgiens et thaïlandais à

rendre compte et produire du contenu

relatif aux problèmes des peuples

autochtones dans les médias

communautaires

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RAS/01

3.

MONTANT DEMANDE AU PIDC

28 500 USD

4.

BENEFICAIRE DU PROJET

Pacte des peuples autochtones d’Asie

(AIPP)

Chiang Mai, Thaïlande

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le bassin du Mékong (en Asie du Sud-Est) a été de longue date peuplé par divers groupes de

populations autochtones. Néanmoins, ces populations sont toujours en lutte, notamment contre la

concurrence des sociétés plus modernes et mondialisées dans des domaines comme l’autodétermination

et la préservation de leurs langues maternelles, de leurs droits à la terre et aux ressources naturelles. Les

médias jouent un rôle crucial dans la diffusion des informations concernant ces populations, mais

celles-ci y sont souvent sous-représentées et/ou ne sont pas réellement formées pour rendre compte des

questions les plus importantes aux yeux de leurs communautés. L’AIPP et ses partenaires ont mis en

place trois réseaux actifs de médias communautaires au Cambodge, aux Philippines et en Thaïlande

pour promouvoir les échanges des connaissances et des expériences. Ces réseaux peuvent être

consolidés par renforcement des capacités, un dialogue urgent sur les problèmes des peuples

autochtones entre parties prenantes et une meilleure visibilité pour les reportages des journalistes

autochtones.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Formation de 74 jeunes journalistes/activistes autochtones khmers et thaïlandais à la rédaction et aux reportages relatifs aux questions urgentes de leur communauté dans les lettres d’information des réseaux et dans les médias. Des plateformes seront déployées au Cambodge (CIJN) et en Thaïlande (IMN) pour atteindre davantage de public et de parties concernées.

234

3. ACTIVITÉS :

Trois sessions de formation à l’intention de 74 militants de droits et journalistes autochtones, deux

ateliers consacrés au dialogue multilatéral avec les parties prenantes sur les problèmes urgents

rencontrés par les populations autochtones, création de deux sites web pour CIJN et IMN en vue d’une

diffusion régulière des informations relatives aux peuples autochtones et soutien à la production des

lettres d’informations trimestrielles de CIJN et IMN.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’AIPP se consacre à la promotion et à la défense des populations autochtones et des droits humains en

Asie, en se focalisant sur les centres d’intérêt des peuples autochtones. Elle s’attache à renforcer la

coopération et les capacités des populations autochtones pour promouvoir et défendre leurs droits,

cultures et identités, ainsi que des voies et moyens durables de gestion de leurs ressources nécessaires au

développement et à l’autodétermination. Créée en 1988, il s’agit d’une instance régionale formée de 47

membres issus de 14 pays, dont six organisations de femmes autochtones et quatre organisations de

jeunes autochtones. L’AIPP est accréditée auprès de la Convention-cadre des Nations Unies sur les

changements climatiques (UNFCCC), de la Convention sur la diversité biologique (CBD), de l’Autorité

mondiale environnementale (GEF), du Fonds vert pour le climat (GCF), du Programme des Nations

Unies pour l’environnement (PNUE) et de l’Organisation mondiale de propriété intellectuelle (WIPO).

Elle jouit par ailleurs du statut spécial de consultation auprès du Conseil économique et social des

Nations Unies (ECOSOC).

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

A. Quatre jours de formation pour jeunes journalistes autochtones de Thaïlande

(transport, repas et hébergement, location de salle, équipement audiovisuel et

matériels de formation, deux jours d’honoraires pour deux formateurs, frais de

communication)

3 510

B. Quatre jours de formation pour jeunes journalistes autochtones du nord de

la Thaïlande, à Chiang Mai (idem) 3 222

C. Quatre jours de formation pour jeunes journalistes autochtones cambodgiens

(idem) 6 870

D. Deux ateliers de dialogue multilatéral (Cambodge et Thaïlande) 3 490

E. Soutien aux lettres d’information semestrielles et sites web de CIJN et IMN 10 628

F. Visite de contrôle du coordinateur d’AIPP au Cambodge (billet d’avion et

séjour de quatre jours) 780

Total 28 500

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de personnel (12 mois x 4 personnes, deux de la région, deux de niveau

national) 12 000

Frais de compte-rendu du projet 300

Total 12 300

235

REGIONAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

COMMUNICATION D’APPUI AU

PROCESSUS D’INTEGRATION DE

L’ASEAN

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RAS/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

30 150 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Faculté des Arts de la communication

Université Chulalongkorn

Bangkok, Thaïlande

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La Communauté économique de l’ASEAN qui entre en fonction en 2015 attend des médias qu’ils

jouent un rôle clé de contribution à/et de promotion de l’intégration régionale. Cette exigence implique

l’assurance que les journalistes soient formés à traiter les sujets du point de vue de la région toute

entière, en mettant la pédale douce sur les différends par l’adoption de stratégies de communication

dédiées qui prennent en compte les normes et traditions socioculturelles de la région. Au sein de

l’ASEAN, l’approche occidentale de la communication enseignée dans les universités – qui mettent de

manière significative l’accent sur les droits individuels et la liberté d’expression avant la promotion de

l’harmonie communautaire et sociale – peut générer des conflits indésirables. Dès lors, le programme

de formation de formateurs envisagé adopte la démarche spécifique d’élaborer des stratégies basées sur

les concept asiatiques de la communication qui incorpore des idées philosophiques asiatiques et des

théories de communication tirées des enseignements du bouddhisme, de l’hindouisme et du

confucianisme concernant des domaines comme l’harmonie sociale, le respect de la diversité culturelle

et favorisant des modèles d’autosuffisance économique.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Elaboration d’un programme de cours exhaustif tirant profit du Programme modèle d’enseignement

du journalisme de l’UNESCO et des savoirs et théories traditionnels de communication tirés des

cultures asiatiques.

Renforcement des capacités de la Faculté des Arts de la communication de l’Université

Chulalongkorn à dispenser un programme régional spécifique de formation de communicateurs pour

promouvoir le développement durable.

3. ACTIVITÉS :

Session de quatre semaines de formation de formateurs à Bangkok, suivie de consultations sur la mise en

oeuvre d’un programme de formation dans chaque pays.

236

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Université Chulalongkorn est la plus ancienne et l’une des plus prestigieuses universités thaïlandaises.

Elle comprend dix-neuf facultés et vingt-trois écoles supérieures et instituts de recherche. 38 000

étudiants de licence et de troisième cycle sont inscrits à son rôle et elle compte 2 800 membres du

personnel facultaire. La Faculté des Arts de la communication, fondée en 1965, comprend 70 membres

du personnel académique et plus de mille étudiants, ainsi qu’une capacité d’enrôler chaque année 150

étudiants en licence et 335 nouveaux bacheliers. Au fil du temps, la Faculté s’est forgé une réputation

exceptionnelle dans plusieurs secteurs de la communication, y compris le journalisme et la

communication de masse.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Elaboration du programme de formation et compilation de la documentation (10

modules @ 500 $ chacun) 5 000

Honoraires de conférenciers/instructeurs (5 personnes, 33 sessions de 3 heures @ 300

$ par session) 9 900

Animateurs d’ateliers (4 personnes, 4 heures @ 500 $ par atelier) 2 000

Moniteurs de travaux pratiques (4 personnes, 1 jour @ 1 000 $ chacune) 4 000

Logement des formateurs (15 personnes pour 4 semaines @ 50 % pris en charge)* 4 000

Billets d’avion pour les formateurs (15 personnes @ 350 chacune) 5 250

Total 30 150

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Publicité, coordination et gestion de la session 5 000

Logement des participants 4 000

Matériels et équipements pédagogiques (33 sessions, 99 heures @ 50 $ de l’heure) 4 950

Ateliers (16 heures @ 50 $ de l’heure) 800

Matériel de travaux pratiques (4 jours @ 500 $/j) 2 000

Transport vers le travail de terrain (3 jours @ 200 $/j) 600

Total 17 350

L’Université Chulalongkorrn prend en charge les frais de logement dans son guest house international.

237

THAÏLANDE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

DES JEUNES EN RADIO

COMMUNAUTAIRE ET PRODUCTION

DE PROGRAMMES CENTRES SUR LE

DEVELOPPEMENT

COMMUNAUTAIRE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 TH/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

26 450 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Fondation international pour le

développement des ressources humaines

Bangkok (Thaïlande)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le paysage de la radio communautaire (RC) en Thaïlande est à l’heure actuelle dominé par de petites

stations locales productrices de contenus intéressant leur communauté, fonctionnant sur base non

lucrative, insérant de la publicité dans leurs émissions. Bien que ne satisfaisant pas tout à fait à la

définition internationale de la RC, ces médias jouent néanmoins un rôle-clé dans l’information et le

renforcement des communautés locales du nord-nord-est de la Thaïlande. Cependant, peu d’entre eux

diffusent des programmes ciblant ou encourageant la participation des jeunes – donnée démographique

essentielle dès qu’il s’agit de garantir la viabilité des RC. Parallèlement, les personnels des stations de

RC manquent de savoir-faire et de compétences nécessaires à la production d’émissions destinées à la

jeunesse. Le projet entend soutenir la viabilité des RC du nord-nord-est de la Thaïlande par des ateliers

de renforcement des capacités censés accroître la participation des jeunes, et l’élaboration d’un

manuel/CD approprié pour les réseaux de RC de Thaïlande. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Accroître la participation des jeunes dans leur communauté par la production de contenus de RC ciblant la jeunesse, et promouvoir l’intérêt porté aux jeunes par les RC thaïlandaises.

3. ACTIVITÉS :

Etude de l’état des lieux de la participation des jeunes dans leur RC, y compris par des réunions

avec des experts pour définir des plans destinés à stimuler leur participation et à assurer la

viabilité des RC.

Atelier de deux jours à l’intention de 80 jeunes de 40 stations de RC ; débat sur les défis et

solutions possibles.

238

Elaboration de six vidéos d’études de cas à montrer en atelier, et d’un manuel avec des contenus

produits par des jeunes, à distribuer aux personnels des réseaux de RC de Thaïlande.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Créée en 1998 par le gouvernement thaïlandais, la Fondation internationale pour le développement des

ressources humaines a pour mandat de soutenir la politique gouvernementale destinée à aider la

Thaïlande à devenir un centre régional de développement des ressources humaines par encouragement

de la confiance et de la compréhension mutuelles, par création de liens et partage des connaissances avec

d’autres pays de la région. Ce projet est partie intégrante du programme stratégique ‘Soutien aux droits

des médias communautaires indépendants’, qui intègrent des projets d’éducation de la jeunesse et un

cadre de développement de médias.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Dialogue avec les experts

Honoraires des experts (10 participants x 100 $ x 2 jours) 2 000

Location des locaux (500 $ x 2 jours) 1 000

Voyage des experts (10 participants x 30 $) 300

Hébergement (10 participants x 30 $) 300

Repas et pause-café (10 participants x 20 $) 200

Atelier de deux jours

Voyage des formateurs (six formateurs x 600 $) 3 600

Voyage des stagiaires (80 participants x 70 $) 5 600

Location de locaux (800 $ x 2 jours) 1 600

Hébergement (80 participants x 30 $) 2 400

Repas et pause-café (80 participants x 20 $) 1 600

Autres frais

Production de 6 clips vidéo d’études de cas (documentation, script et production) 2 000

Evaluation et activités de suivi du projet 2 500

Production de l’ébauche du manuel (100 exemplaires x 6,5 $) 650

Finalisation du manuel et production de CD (300 copies x 9 $) 2 700

Total 26 450

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais du dialogue avec les experts (3 personnes x 60 $ x 2 jours) 360

Frais de personnel de l’atelier (5 personnes x 60 $ x 2 jours) 600

Frais de gestion 2 590

Total 3 550

239

VIETNAM

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

PROMOTION DE LA BONNE

GOUVERNANCE ET DE LA

TRANSPARENCE PAR LES MEDIAS

AU VIETNAM

2.

NUMÉRO

IPDC/59 VN/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

22 865 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Radio La Voix du Vietnam (VOV)

58 Quan Su, Ha Noi, Vietnam

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le paysage médiatique vietnamien a rapidement évolué ces dernières années : en février 2013, il

comprenait trois grands diffuseurs nationaux, 64 stations provinciales de radio et TV et des centaines

de journaux écrits et sites en ligne. Une étude de la couverture du pays par les médias (2006-2011)

mettait l’accent sur le rôle crucial des médias dans la surveillance de la corruption des officiels, mais

elle soulignait aussi la nette chute des informations sur la corruption dans les médias. A maintes

reprises, les médias ont été loués comme l’un des plus puissants outils de prévention et d’exposition de

la corruption. Il importe par conséquent de renforcer la capacité des journalistes pour le traitement de la

gouvernance et de la transparence, de la liberté d’expression, et d’améliore de cette manière leur savoir-

faire en techniques d’investigation. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Formation de 40 professionnels de média au droit et à la réglementation de la presse, en particulier à ceux liés au rôle des médias dans la bonne gouvernance et la transparence, au code de conduite des journalistes d’investigation, et aux compétences nécessaires y compris en analyse, communication, approche des sources d’information, exercice gratifiant de tri dans la collecte des données et l’interview, et rédaction. Les participants formés deviendront des membres importants d’un nouveau réseau de journalistes d’investigation pour le partage d’informations et guider les jeunes journalistes d’investigation.

3. ACTIVITÉS :

Organisation de deux ateliers de trois jours pour des journalistes, mise en place d’un réseau de

journalistes d’investigation pour promouvoir la bonne gouvernance et la transparence, et tuteurer de

jeunes journalistes par des arrangements de mission avec des journalistes d’investigation aguerris.

240

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Diffuseur national, la Voix du Vietnam (VOV) est un organe gouvernemental sous supervision de l’Etat

par le ministère de l’Information et des Communications. VOV opère sur quatre plateformes médiatiques

(radio télévision, presse écrite et en ligne) et est le plus important diffuseur multimédia du pays avec sept

chaînes de radio et deux de télévision. Sa capacité totale de transmission voisine 8 000 KW couvre près

de 99 % de la population. VOV offre aussi assistance et soutien professionnel par la formation et le

partage d’expériences et de bonnes pratiques avec d’autres instances médiatiques nationales et locales.

Elle diffuse aussi des chroniques comme « La Loi et la Vie » et « Le Forum de questions sociales », qui

forme le public aux lois et aux meilleures pratiques de transparence et de bonne gouvernance, et rapporte

des cas de corruption et de méfaits.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires

Elaboration des lignes directrices de la formation par deux journalistes d’investigation

aguerris (2 personnes x 150 $ x 10 jours) 3 000

Honoraires des formateurs pour trois jours de formation et deux jours de rapport :

deux personnes x 100 $ x 5 jours x 2 ateliers) 2 000

Sous-total (1) 5 000

Frais de deux ateliers de 3 jours pour 40 participants

Pause-café : 414 $/Lunch : 1 518 $/Projecteur et écran : 300 $/Toile de fond : 100 $

Communication : 400 $/Matériels d’ateliers : 600 $

Sous-total (2) 3 332

Dépenses effectuées pour les formateurs et les participants

Billets A/R Ha Noi- Ho Chi Min Ville pour deux formateurs 600

Transport local pour participants/formateurs de l’atelier d’Ha Noi 932

Transport local pour participants et formateurs de l’atelier de Ho Chi Min Ville 909

Per diem pour participants et formateurs de l’atelier d’Ha Noi 6 072

Per diem pour participants et formateurs de l’atelier de Ho Chi Min Ville 6 020

Sous-total (3) 14 533

Total 22 865

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordinateur du projet (5 mois x 1 944 $) 9 720

1 assistant de projet (1 personne x 3 mois x 778 $) 2 334

Bureaux, équipements et appareils, locaux pour les ateliers (en nature, cinq mois) 2 000

Réception de clôture à Ha Noi (15 $ x 3 personnes x 2) 90

Réception de clôture à Ho Chi Min Ville (8 $ x 3 personnes x 2) 48

Total 14 192

241

MONGOLIE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

PROFESSIONALISME ET

RESPONSABILITE DES MEDIAS PAR

STIMULATION DE LA PRISE DE

CONSCIENCE CITOYENNE SUR

L’AUTOREGULATION DES MEDIAS

2.

NUMÉRO

IPDC/59 MN/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

25 010 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

L’Institut de presse de Mongolie

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

En Mongolie, le secteur des médias est diversifié et pluraliste, mais la crédibilité de la majorité des

entreprises médiatiques est mise à mal par leur réputation d’être influençables par des intérêts politiques

et économiques. Jusqu’à tout récemment, il n’existait pas de mécanisme efficace de gestion de plaintes

émanant des citoyens contre les médias, malgré l’adoption de codes professionnels de conduite, souvent

largement ignorés. En 2014, comme la pression judiciaire, gouvernementale et publique en faveur du

professionnalisme médiatique montait, une grande partie de la communauté médiatique mongole s’est

enfin accordé pour lancer une instance d’autorégulation des médias. Ce projet vise à accompagner la

mise en place d’un mécanisme efficace d’autorégulation des médias, par la stimulation de la prise

conscience du public en général sur le rôle de l’autorégulation des médias dans la consolidation de la

liberté d’expression et par l’amélioration de la capacité des citoyens à formuler des plaintes contre les

médias. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Améliorer la compréhension par les citoyens du rôle essentiel de chiens de garde joué par les médias, de la valeur de la liberté d’expression et de l’importance de l’autorégulation des médias qu’ils impliquent.

Renforcer les capacités d’implication citoyenne des Mongols par amélioration de leurs connaissances des médias et de l’information et de leur capacité à formuler des plaintes par le biais des mécanismes d’autorégulation des médias.

3. ACTIVITÉS :

Module de formation sur la connaissance des médias et de l’information à l’intention des

activistes de la société civile, des enseignants de civisme et des fonctionnaires mettant l’accent

sur l’éthique des médias et les droits des citoyens.

242

Une série de cinq ateliers d’enseignement du civisme destinés aux fonctionnaires, aux activistes

de la société civile et aux maîtres d’école.

Tout le matériel de cours, d’exercices et de lecture en usage pendant la session de formation de

formateurs sera compilé dans un manuel pour la formation.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Institut de presse de Mongolie est une organisation de la société civile de défense de la liberté

d’expression et un centre d’excellence pour la formation aux médias en Mongolie. Il a été mis en place

en 1996 avec l’assistance de l’Agence danoise de développement international. La mission de l’Institut

de presse consiste à soutenir le développement de médias indépendants et pluralistes en Mongolie,

d’améliorer les compétences et savoir-faire des professionnels des médias mongols et d’accroître le rôle

des médias dans le développement économique et social de la Mongolie.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires d’élaboration du module 660

Frais rédactionnels 1 200

Frais de révision, correction et préparation à la publication 640

Mise en page et design 480

Impression 4 800

Traduction de la documentation à utiliser dans le manuel 400

Repas et boissons 4 000

Location de salles et d’équipements 2 450

Honoraires de 3 formateurs de cinq ateliers 4 680

Fournitures de bureau 500

Frais de communication 880

Transport local des participants 4 320

Total 25 010

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires du coordinateur 2 880

Gestion financière 6 720

Frais généraux 2 400

Gestion du projet 7 680

Total 19 680

243

PAKISTAN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

DES JOURNALISTES EN REPORTAGE

DANS LES SITUATIONS DE DESASTRE

ET D’URGENCE HUMANITAIRE PAR

APPROCHE SENSIBLE AU GENRE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 PK/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

29 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Fondation des médias

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Pakistan est victime de désastres récurrents, causés par l’homme ou par la nature. L’avènement des

médias privés au Pakistan - un pays présentant divers cultures, ethnies, groupes religieux radicaux,

puissantes forces militaires et politiques - et la liberté d’expression n’ont pas été très bien compris par

une large partie de la population, et en particulier par beaucoup de journalistes. La plupart des

journalistes n’ont pas été préparés ni formés à la promotion et à la défense de la liberté d’expression.

L’essentiel des sièges des médias écrits et électroniques sont situés dans les centres urbains et ont des

correspondants dans les districts urbains et ruraux du pays. Dans un environnement de forte demande de

main d’œuvre médiatique, beaucoup de gens ont intégré les entreprises médiatiques dépourvues de

toute formation ou de compréhension des principes et normes journalistiques. La situation est pire dans

les zones rurales, qui représentent 70 % de la population pakistanaise. Les journalistes en activité dans

des districts en proie aux désastres n’ont aucune formation ou en ont une limitée sur la manière de

traiter ces événements, sur ce qui devrait être le cœur de leurs articles, pourquoi il est nécessaire de

considérer ces cas à travers le prisme du genre et comment une composante de droit humain peut être

incorporée dans les reportages. Le projet présenté aidera les journalistes et les étudiants en journalisme

à propos de la manière de traiter les désastres naturels et provoqués de main d’homme, les crises

humanitaires qui se profilent, en mettant l‘accent sur la gestion des crises, à travailler avec par approche

sensible au genre, et à veiller à l’éthique et à l’empathie dans leur tâche. 2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Formation pour développer les compétences de 290 bénéficiaires, dont 200 journalistes (148 hommes et

52 femmes) en activité dans les principaux médias et les médias régionaux (presse écrite et électronique)

de dix provinces du Pendjab en proie aux désastres, ainsi que 90 étudiants en journalisme, au reportage

relatif aux situations humanitaires d’urgence et aux désastres.

244

3. ACTIVITÉS :

Elaboration de modules de formation et évaluation des besoins de formation en reportage relatif aux

crises humanitaires et aux désastres naturels, dans une perspective d’attention au genre. Sélection des

consultants et du coordinateur de la formation, présentation de rapports trimestriels et d’achèvement du

projet.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

La Fondation des médias a été créée le 21 juin 2011 avec comme objectif l’amélioration des normes

journalistiques par offre de formations de renforcement des capacités basées sur les besoins exprimés et

l’organisation de campagnes en faveur des droits des médias et des jeunes et pour la promotion des droits

humains.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Dix ateliers de deux jours chacun

Transport et couvert des participants (40 $ par jour x 29 participants x 20 jours) 16 000

Principal formateur (20 jours + 4 jours d’élaboration de la formation à 125 $ par jour) 3 000

Formateur assistant (20 jours + 4 jours d’élaboration de la formation à 75 $ par jour) 1 800

Transport local (20 jours pour les formateurs à 50 $ par jour pour les deux) 2 000

Location de salle, projecteur multimédia, sono (20 jours à 110 $ par jour) 2 200

Matériel pédagogique et fournitures (200 participants à 20 $ par personne) 4 000

Total 29 000

Note : les étudiants de journalisme ne recevront pas de frais de transport. La Fondation des médias se chargera des frais d’hospitalité

(repas et boissons) des participants étudiants.

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Directeur exécutif (8 mois @ 700 $ par mois) 5 600

Coordinateur de la formation (8 mois @ 500 $ par mois) 4 000

Coordinateur rédacteur de rapports (8 mois @ 200 $ par mois) 1 600

Frais d’élaboration et d’évaluation du matériel de formation 2 000

Frais de communication (8 mois @ 200 $ par mois) 1 600

Bureau et services (8 mois @ 150 $ par mois) 1 200

Frais de transport lié au projet (8 mois @ 200 $ par mois) 1 600

Imprévus (8 mois @ 100 $ par mois) 800

Total 18 400

245

PAKISTAN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

PROMOTION DE LA SECURITE DES

JOURNALISTES PAR LA FORMATION

A LA SECURITE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 PK/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

23 400 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Fondation de la presse pakistanaise (PPF)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Les journalistes pakistanais sont assassinés, injustement jetés en prison, enlevés, battus et menacés par

application de la loi et les services de renseignement, les seigneurs tribaux et féodaux, ainsi que par

certains partis politiques qui prétendent promouvoir la démocratie et le règne de la loi. Outre ce grave

état des choses et l’absolue jouissance de l’impunité par les agresseurs, il y a nécessité de réfléchir sur la

liberté d’expression, la liberté de la presse, les questions relatives à l’impunité et à un environnement

plus sûr pour les journalistes. Le projet présenté contribuera à la promotion de la liberté d’expression,

d’opinion et d’information au Pakistan en dispensant de la formation en matière de protection et de

sécurité aux journalistes et professionnels de médias dans les provinces pakistanaises du Baloutchistan,

du sud Pendjab et du Sind en proie à des troubles.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Amélioration de la capacité des journalistes à évaluer et atténuer les risques relatifs à leur sécurité et à la

façon de se défendre et de se protéger en cas de harcèlement et d’attaques directes.

3. ACTIVITÉS :

Ce projet formera 144 participant(e)s en douze ateliers, organisés avec le soutien des clubs locaux de la

presse, du Croissant Rouge et des services de police dans les plus petites villes des provinces du

Baloutchistan, de Khaybar Pakhtunkwa et du Pendjab et élaborera les modules de formation à la

protection physique et numérique.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

La Fondation de la presse du Pakistan (PPF) joue depuis longtemps un rôle premier plan dans la

promotion de la défense et de la sécurité des journalistes. En tant que membre fondateur de la Coalition

pakistanaise pour la sécurité des médias (PCOMS), en juin 2013, la PPF a été chargée par le collectif de

la coalition de servir de secrétariat devant contribuer à la réalisation de son action en vue d’améliorer la

246

coordination entre les instances nationales et internationales de protection des journalistes. Forte de 14

membres internationaux et d’un grand nombre de membres nationaux, la PCOMS est en mesure de

servir de point focal et d’œuvrer collectivement dans l’objectif particulier d’éradiquer l’impunité (des

agresseurs) de journalistes au Pakistan.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Un formateur @150 $/- per diem de trois jours 450

Personne ressource/organisateur local @ 100 $ par atelier 300

Frais d’atelier, dont couvert, matériel pédagogique et multimédia 900

Transport et hébergement du formateur 300

Coût d’un atelier 1 950

Coût des 12 ateliers 23 400

Contribution totale du PIDC 23 400

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraire du coordinateur @ 500 $ par mois x 12 mois 6 000

Services dont les frais de téléphone, de l’Internet, de l’électricité @ 300 $ par mois 3 600

Frais administratifs, y compris le soutien du personnel @ 300 $ par mois 3 600

Fournitures de bureau et utilisation des équipements du bureau @ 200$ par mois 2 400

Total 15 600

247

REGIONAL ASIE (AIBD)

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

ATELIER REGIONAL DE DEFINITION

DE STRATEGIE CONCERNANT LES

MEDIAS SOCIAUX

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RAS/03

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

20 456 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut d’Asie-Pacifique de développement

de la radiodiffusion (AIBD)

Kuala Lumpur

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Les réseaux sociaux sont un phénomène de masse à grandes portées pour les changements sociaux,

économiques et politiques. Ils recèlent un immense potentiel propice à la participation citoyenne, à la

transparence et à l’engagement avec d’autres couches de la société. Cependant les entreprises et

professionnels de médias en sont encore à apprendre la manière d’intégrer efficacement les médias

sociaux dans leurs activités et plusieurs d’entre eux, en particulier en Asie-Pacifique, ne disposent pas

de stratégie exhaustive par rapport aux médias sociaux. Au contraire, ils se reposent sur les traditionnels

modèles univoques pour toucher la jeunesse, le public le plus exigeant, et risquent de la sorte

d’accumuler du retard dans la compétition pour un engagement significatif. Pour résoudre ce problème,

il importe que les professionnels des médias apprennent et comprennent les points forts des différentes

plateformes médiatiques sociales. Et comment les utiliser efficacement dans la production de contenus.

A cet égard, l’AIBD a une longue expérience de ce domaine : l’organisation des conférences et

l’élaboration des programmes de cours pour les professionnels des médias de la région.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Les professionnels des médias d’Asie-Pacifique bénéficieront d’une approche de première main des catégories et tendances des médias et des médias sociaux. Ils apprendront la manière d’élaborer une réelle stratégie concernant les médias sociaux dans leurs entreprises respectives, afin de produire des contenus plus efficaces et plus stimulants.

3. ACTIVITÉS :

Un atelier de trois jours pour une formation relative aux médias sociaux à l’intention de 20 participants

sera organisé à Kuala Lumpur (Malaisie). Cet exercice comprend des études pratiques de cas et

l’élaboration de recommandations relatives à une stratégie concernant les médias sociaux, adaptée à

chaque organisation, sur la base des réactions des participants.

248

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’AIBD est une instance régionale intergouvernementale au service des pays de la Commission

économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie-Pacifique (UN ESCAP) dans le domaine du

développement des médias électroniques. Il compte à l’heure actuelle 26 pays membres, 75 affiliés et 50

partenaires dans le monde. Créé en 1977 comme projet de l’UNESCO, l’AIBD est chargé de planifier,

coordonner et organiser des formations relatives au développement durable par les médias électroniques

et les nouveaux médias en fonction des demandes de ses membres. Depuis 2003, l’AIBD présente un

beau palmarès de réussite dans l’exécution des projets du PIDC.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Billets d’avion (@ 900 $ x 9 participants) 8 100

Billet d’avion pour un formateur (@ 1 500 $) 1 500

Gîte pour 16 participants étrangers (@ 100 $ par nuitée x 16 participants x 4 nuitées) 6 400

Honoraires du formateur (@ 400 $ par jour x 3 jours) 1 200

Per diem du formateur (174 $ par jour x 4 jours) 696

Transport local de l’hôtel à l’AIBD (100 $ par x 3 jours) 300

Pause-café, lunch pour 20 participants et un responsable de programme (@ 20 $ par

personne par jour x 21 personnes x 3 jours) 1 260

Matériels pour l’atelier (cartables des participants, fournitures, blocs-notes) (@ 50 $

par personne x 20 participants) 1 000

Total 20 456

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais administratifs de gestion du projet @ 500$ par mois (6 mois) 3 000

Communication (fax et téléphone) pour invitations et contacts 1 000

Recrutement de secrétaire temporaire : 750 $ x 3 mois 2 250

Matériels de formation (projecteur vidéo, écran, haut-parleurs, Internet, micros) 500

Total 6 750

249

NEPAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

FIN DE L’IMPUNITE POUR LES

FONCTIONNAIRES : INITIATIVE DE

REDUCTION DE L’AUTOCENSURE

DES JOURNALISTES

2.

NUMÉRO IPDC/59 NP/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

32 025 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Des instances officielles comme le ministère

de l’Information et de la Communication,

le Conseil de la presse du Népal, les

entreprises de médias, les organisations de

droits humains, les journalistes en activité,

la Fédération des journalistes népalais

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Après la restauration démocratique au Népal en 1990, les médias du pays se sont épanouis. La nouvelle

constitution garantit la liberté d’expression. Des journaux, des centaines de stations FM et plus de

douzaines de chaînes de TV se sont créés. Le pays poussait un soupir de soulagement dans la mesure où

la presse libre avait le vent en poupe. Cependant, pendant la décennie de l’insurrection maoïste

commencée en 1996, le secteur des médias a connu un recul. L’Etat comme les maoïstes s’attaquaient à

la presse. Même si la situation s’est un peu améliorée quand les maoïstes ont intégré le paysage

politique, les journalistes ont continué à faire l’objet d’attaques, de menaces et de meurtres. Selon le

rapport 2012-2013 de la Fédération des journalistes népalais, il y a eu 228 incidents où des journalistes

ont été agressés ou menacés. Soixante-six journalistes ont été menacés, 32 agressés et deux assassinés.

Malheureusement, seuls deux cas ont été retenus par la justice. Depuis le conflit, 35 journalistes ont été

tués et quatre sont toujours disparus. Le fait que seuls deux cas ont été retenus contre les agresseurs

suggère que l’impunité prévaut toujours dans le pays. Les données mentionnées plus haut montrent

clairement que les journalistes travaillent dans un contexte dangereux et incertain. La cause principale

de l’impunité doit être soumise à une enquête et une analyse sérieuse. Dans cet environnement, il est

irréaliste d’attendre des journalistes qu’ils expriment par les mots, les idées et les images comme le

garantissent la législation et les conventions internationaux sur les droits humains. Ce qui a de graves

implications sur la liberté de la presse dans la mesure où ils travaillent dans un environnement

d’autocensure. Chacun sait que l’autocensure est une pierre d’achoppement pour la liberté d’expression.

L’impunité prévalant à l’heure actuelle au Népal est la première cause de l’autocensure. Comme seuls

deux cas ont été enregistrés par la justice, il est évident que les agresseurs se sentent en sécurité et

continuent d’attaquer et de menacer les journalistes, incidents qui font partie de la routine. C’est sur

cette toile de fond que la Société de communication pour le développement (SODEC Népal) envisage

l’analyse des causes et des conséquences de l’impunité de manière approfondie concernant les 35 cas

de meurtre et les quatre disparitions de journalistes. Dans l’espoir que cette étude fera pression sur le

gouvernement et les administrations publiques afin qu’elles prennent les mesures nécessaires pour faire

justice et abordent les différents aspects de l’impunité.

250

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Faire le point de la situation judiciaire des dossiers des meurtres de 35 journalistes et de la disparition de quatre autres.

Analyser les raisons de l’impunité couvrant les violences contre les journalistes même après la fin des hostilités.

Identifier les manières d’impliquer les autorités dans la promotion et la garantie de la liberté d’expression dans le cadre du Plan d’action (des Nations Unies) de protection des journalistes et de la question de l’impunité et d’autres traités pertinents ratifiés par le gouvernement népalais.

Réduire l’autocensure et promouvoir la liberté d’expression. Stimuler la confiance des journalistes par rapport à leur profession et à leur sécurité physique. 3. ACTIVITÉS :

Cinq consultations régionales et une nationale d’analyse des défis contre la liberté d’expression et la

garantie de sûreté et de sécurité des journalistes, avec la participation de quelque 100 professionnels

dont 50 % de femmes. Ces rencontres permettront aux journalistes et aux administrations de se parler

ouvertement et librement pour partager et mettre en œuvre des recommandations sur le rôle des

officiels, d’échanger diverses opinions pour assurer la liberté d’expression et de réduire

progressivement l’autocensure.

Organisation d’une consultation nationale avec les administrations concernées par la sécurité : les

juges, les procureurs, les avocats, la police et les journalistes en vue d’examiner les défis posés à la

liberté d’expression et d’éradiquer l’autocensure. Cet exercice est censé rendre les administrations

plus réactives et plus responsables dans la promotion de la liberté d’expression.

Etude approfondie et analyses relatives à l’impunité des 39 cas mentionnés plus haut et identification

des causes qui font traîner en longueur ces cas sans solution juridique en vue.

Production et distribution d’un aide-mémoire préparé pendant les consultations et spécifiant le rôle et

la responsabilité des administrations publiques dans la promotion de la liberté d’expression.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

SODEC-Népal est active dans le renforcement des capacités des journalistes, la promotion de la liberté

d’expression, le droit à l’information et la sécurité des journalistes. Recherche, ateliers et séminaires sont

quelques-unes des tâches régulièrement effectuées par elle. Elle travaille sur les sujets des ODM et de

l’après-ODM. Au cours des dernières élections législatives, SODEC-Népal a apporté sa contribution à la

formation technique et à la supervision (des opérations) au Projet du PNUD de soutien au scrutin et à la

Commission électorale pour laquelle 12 chaînes de TV et plus de 350 stations de radio communautaire

ont été mobilisées. Il n’y a guère l’ambassade d’Australie, via son Programme d’aide directe, a

récompensé un projet de droit à l’information qui est censée contribuer à la liberté d’expression dans le

pays. De même, SODEC a organisé un séminaire d’orientation à l’intention des journalistes sur le Plan

d’action des Nations Unies sur la sûreté et la sécurité des journalistes et la question de l’impunité. Elle a

été aussi appelée à organiser un atelier de trois jours sur « l’analyse du contexte, convivialité et

sensibilité aux conflits » entre parties prenantes et journalistes de districts concernés par ce projet en mai

2014. Aussi, elle a été impliquée dans les efforts d’instauration de la paix par des documentaires, des

formations et des recherches. SODEC-Népal est membre fondateur de l’AIBD (Institut d’Asie-Pacifique

de développement de la radiodiffusion). Elle entretient d’excellentes relations avec la Fédération des

journalistes népalais, le Conseil de la presse et plusieurs autres instances intéressées au développement

dans l’administration et dans des organisations non gouvernementales.

251

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires du formateur principal 1 500

Honoraire du chercheur principal 1 200

Honoraires de l’expert juridique 1 200

Honoraires de l’expert en droits humains/règlement de conflit 1 200

Rédacteur/éditeur du rapport 1 200

Honoraires des enquêteurs (six personnes* 550 $) 3 300

Transport des enquêteurs (vers les lieux de meurtres) 1 500

Per diem des enquêteurs (6 personnes * 10 jours* 25 $) 1 500

Billets d’avion A/R pour 3 personnes vers 3 régions (3 * 160 $) 2 400

Per diem pour 3 personnes en consultation régionale (3 * 10 jours* 25 $) 750

Transport local – 5 régions – location de véhicule (2 jours* 5 régions * 100 $) 1 000

Frais d’ateliers régionaux (5 ateliers * 800 $) 4 000

Dépenses pour l’atelier national 1 100

Communication et fournitures de bureau pour les ateliers 600

Salaire du comptable (300 $ * six mois) 1 800

Honoraires du coordinateur du projet (600 $ * six mois) 3 600

Billets d’avion A/R du coordinateur aux cinq ateliers régionaux (5* 160 $) 800

Per diem du coordinateur à 5 ateliers régionaux (3 jours * 5 * 25$) 375

Frais de réunion de préparation des ateliers, orientation et aide-mémoire 500

Production : conception, impression et livraison du rapport (500 exemplaires) 2 000

Distribution du rapport 500

Total PIDC 32 025

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Bureaux pour la mise en oeuvre du projet (six mois) 1 000

Services (téléphone, électricité, eau, salle de réunion interne, etc.) 1 000

Secrétariat 500

Appareil photo et services photographiques 500

Caméscope et cadreur pour la vidéographie de l’atelier 500

Montage et production vidéo 500

Responsable de la logistique (six mois) 1 500

Honoraires de l’audit 500

Transport : essence 1 000

Gestion des équipements 975

Total 7 975

252

NEPAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

FEMMES JOURNALISTES DE RADIOS

COMMUNAUTAIRES (RC)

2.

NUMÉRO

IPDC/59 NP/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

26 482.61 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Femmes journalistes en association avec les

stations de radio communautaire du Népal

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Dans un pays comme le Népal, les médias communautaires peuvent jouer le rôle de puissant instrument

pour permettre aux femmes et à d’autres communautés marginalisées et exclues de se faire entendre par

les courants dominants de la société. L’égalité entre genres dans les médias a été reconnue comme un

des ingrédients essentiels pour établir une démocratie inclusive vitale au progrès général. Selon les

données récentes d’ACORAB, (instance qui chapeaute les radios communautaires (RC) du Népal), il y

a à l’heure actuelle plus de 250 stations de RC opérationnelles couvrant plus de 90 % de la population.

Malgré la disponibilité du potentiel nécessaire à la promotion de/ et l’intérêt pour l’égalité des genres,

l’expérience est jusqu’à présent décevante. Selon une étude de l’Association de femmes diffuseuses de

radio communautaire du Népal, dans les médias communautaires, les femmes sont sous-représentées

aux niveaux de prise de décision, dans des fonctions de cadres supérieurs et les processus de collecte et

de distributions des informations au Népal, En outre, les stéréotypes sexistes envahissent les contenus

des programmes faute d’approche sensible au genre dans les médias communautaires népalais. Selon

une enquête sur le genre et l’inclusion sociale (GESI) effectuée par ACORAB, les femmes y

représentent près de 27 % - en nombre : la majorité d’entre elles sont confinées à assurer la voix off

dans la programmation sans véritable rôle de représentatif ni d’autorité dans l’entreprise. Très peu de

femmes exercent des fonctions d’influence et de décision, et de cette absence résulte en conséquence

une absence d’approche sensible au genre dans les contenus produits et diffusés par les radios

communautaires népalaises. De plus, la plupart des radios n’ont pas de gestion ni de politique attentive

à l’inclusion de genre et sociale et même quand certaines en ont, dans la plupart des cas, elle n’est là

que pour le décor. Sur cette toile de fond, des journalistes professionnelles et ASMITA se sont

associées pour présenter ce projet destiné à instaurer davantage de couverture équilibrée sur le genre et

de contribuer à mettre en place des médias plus objectifs, libres, pluralistes et progressistes qui

contribueront significativement à l’établissement d’une démocratie plus dynamique et inclusive au

Népal. Le projet est par ailleurs conçu dans le droit-fil de la Plateforme d’action de Beijing pour

l’égalité, le développement et la paix, qui impose des obligations spécifiques aux médias, tout à la fois

dans la manière dont elles y participent et à la façon dont elles y sont représentées, plateforme qui a des

objectifs qui demandent aux pays signataires et à leurs citoyens « d’accroître la participation et l’accès

253

des femmes à l’expression et à la prise de décision dans et par les médias et les nouvelles technologies

de la communication » et demandent que les gouvernements et d’autres instances, entreprises et

individus « promeuvent un portrait équilibré et non-stéréotypé de femmes dans les médias ».

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcement des capacités des femmes de la radiodiffusion à promouvoir l’intérêt relatif au genre

dans les médias communautaires par une production d’émissions de qualité dans une approche sensible au genre.

Sensibilisation des directeurs et propriétaires des stations aux questions et reportages relatifs au genre et à l’accès des femmes à des postes de décision.

Accroissement de la participation des femmes à tous les niveaux, en particulier de prise de décision, dans la RC, surtout dans la définition des contenus des programmes et des lignes éditoriales.

3. ACTIVITÉS :

Etude du statut des femmes dans la radiodiffusion et Manuel de programmes efficaces réalisés par

utilisation d’un langage, techniques de production et d’interview et montage numériques sensibles au

genre.

Formation et encadrement des femmes de radiodiffusion représentant 50 RC de tout le pays, à la

préparation d4émissions radio efficaces utilisant un langage, une écriture appropriée de scénario et des

techniques d’interview et avec montages numériques sensibles au genre.

Cinq consultations de sensibilisation au genre avec les propriétaires, les directeurs et les journalistes

aguerries des RC à l’échelle régionale dans des districts cibles : dix femmes journalistes de RC de tout le

pays recevront une bourse de six mois de production de programmes par approche sensible au genre.

Cinq des dix bénéficiaires seront de langues dalit, madhesi et janajati et d’autres communautés

marginalisées.

Consultation avec diverses parties prenantes au niveau national.

Publication du rapport.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

WWJ est un groupe de femmes journalistes professionnelles de même sensibilité réunies pour aborder

les problèmes auxquels elles sont confrontées au quotidien en tant qu’employées dans les médias. Le

groupe a été formé par la nécessité éprouvée de soulever les problèmes, petits et grands, qui affectent la

situation des femmes dans le journalisme. WWJ a été créé en 2006 pour améliorer significativement la

participation des femmes journalistes dans les médias, soulever les questions intéressant les femmes et

étendre la place des femmes dans le journalisme.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Etude de la situation des diffuseuses, manuel de production, techniques d’interview

Consultant, correction, impression et distribution 3 824.66

Production de programmes et formation aux interviewes numériques

Honoraires, transport par avion et local, gîte et couvert des formateurs, téléphone, etc. 13 015.85

Consultation des rédacteurs en chef et gérants de radio de cinq régions

254

Honoraires des facilitateurs, transport local, repas, communication, fournitures, etc. 2 114.60

Consultation nationale des rédacteurs en chef et gérants de radio

Honoraires du facilitateur, transport local, repas, communication, fournitures 694.81

Bourses pour dix journalistes

10 x 263.85 $ x six mois 2 638.50

Publication du rapport: correction, édition, réalisation et impression - 500 exemplaires 1 794.19

Coordinateur – à temps partiel (300 $ x 8 mois) 2 400.00

Total PIDC 26 482.61

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordinateur du projet – à temps partiel (300 $ x 8 mois) 2 400

Administration/finance (200 $ x 8 mois) 1 600

Total 4 000

255

BANGLADESH

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

DES RADIOS COMMUNAUTAIRES AU

DEVELOPPEMENT DE PROGRAMMES

PARTICIPATIFS ET A LA

COMMUNICATION PAR

APPRENTISSAGE COMMUNAUTAIRE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 BD/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

19 960 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Rupantar

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La politique de radio communautaire (RC) a été définie en 2008. L’objectif du gouvernement était

d’assurer la présence d’au moins une RC dans chacun des 64 districts du pays. A l’heure actuelle 14 RC

ont été implantées et elles ont un public de près de 4,6 millions d’auditeurs. Vers la fin de 2014 dix-huit

nouvelles RC devaient être lancées. Eu égard au développement du secteur des RC, les parties prenantes

ont constaté que le renforcement des capacités des producteurs de programmes et leur aptitude à

impliquer les communautés locales dans le processus de réalisation de contenus sont essentiels à la

viabilité de la programmation des RC. Ce projet a pour but d’adapter, exécuter et diffuser le modèle

participatif de production de programmes de RC, dit Programme d’apprentissage communautaire

(CLP)1. Le trait caractéristique du CLP est l’implication des parties prenantes locales dès le tout début

dans un processus de recherche et d’action qui comprend la prise de décision sur les sujets, les

messages, la définition et la mise en œuvre de la programmation. Les émissions radio produites dans le

cadre du CLP mettront l’accent sur les droits et devoirs des citoyens et l’accès à l’information relative

à la gouvernance locale. En cas d’adoption et de mise en vigueur sur une longue durée dans les stations

de RC du Bangladesh, le CLP contribuera de manière significative à l’institutionnalisation de la

production effective de programmes participatifs dans le secteur de la RC du pays.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Formation de 42 diffuseurs de RC des 14 stations de RC du Bangladesh à la production de CLP et à la réalisation de programmes radios concernant les droits et devoirs des citoyens et à l’accès à l’information relative à des sujets de gouvernance locale par utilisation du CLP.

256

3. ACTIVITÉS :

Ateliers de quatre jours (21 diffuseurs chacun) sur le CLP. D’où formation de 42 producteurs (trois

pour chacune des 14 RC opérationnelles au Bangladesh.

Exercice de formation à la recherche consistant en a) 2-3 groupes de discussion avec les parties

prenantes pour identifier les thèmes et sous-thèmes de trois émissions radiophoniques par RC ; b)

interviewes approfondies avec les parties prenantes pour comprendre les sujets ; c) observations

personnelles et enregistrement de ‘petites phrases’ des membres de la communauté lors des visites de

terrain.

Production et diffusion des 42 programmes.

Partage de la méthodologie et de la démarche du CLP avec d’autres stations de RC.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Rupantar est une ONG active dans le domaine du développement local au Bangladesh depuis 1995. Elle

emploie 500 personnes. Et met en œuvre des projets dans les domaines (a) de la consolidation de la

démocratie, de l’autonomisation politique et de la responsabilité sociale ; (b) de la gestion de

l’environnement et des désastres ; (c) d’utilisation de médias populaires et du théâtre pour la

transformation, et (d) de promotion des droits des enfants et des jeunes. Elle contribue par ailleurs à la

formation et au renforcement des capacités des médias locaux en tenant compte des domaines de

programme cités pour atteindre ses objectifs. Les projets de Rupantar sont soutenus par les ministères de

la Condition féminine et des jeunes, de l’Education et de la Gestion et de secours en cas de désastres,

l’UNICEF, le PNUD, l’USAID, le Commonwealth of Learning (COL), Oxfam, Save the Children, Plan

Bangladesh et Water Aid.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

I. Frais de soutien au programme

Atelier de production de programmes (dont honoraires, transport, gîte et couvert des

formateurs, location de salle et matériels de formation) 6 480

Dépenses de deux ateliers : 6 480 $ x 2 12 960

Production de CLP (dont formation à l’identification de sujets) 7 000

Total PIDC 19 960

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

II. Encadrement à distance 1 000

III. Frais opérationnels

Transport local 300

Communication (téléphone, fax, Internet, poste, etc.) 300

Frais de documentation (photographique, audio, papiers, coupures de presse, etc.) 300

Fournitures de bureau 300

Rapports du projet 600

257

Honoraires d’audits 500

Sous-total III 2 300

Total 3 300 1 Conçu par le COL, le CLP réunit des professionnels de la RC et des membres des communautés, des entreprises de médias et de

TIC, des spécialistes et des représentants de départements administratifs locaux pour contribuer à l’élaboration en commun des

programmes et à la réalisation en commun de contenus. Des études d’impact indiquent que le CLP est un modèle de communication

participative particulièrement réussi pour le développement des pays où il a été mis en œuvre.

258

BHOUTAN

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

DEVELOPPEMENT DES CAPACITES

POUR SOUTENIR LA VIABILITE DES

MEDIAS

2.

NUMÉRO

IPDC/59 BT/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

17 669 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Institut de médias et communication du

Bhoutan (BMCI)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La politique du Bhoutan de libéralisation des médias a encouragé la diversification et le pluralisme des

médias. Le principal secteur médiatique (journaux, magazines et chaînes de TV) s’est significativement

développé et grâce au soutien de l’UNESCO et du PIDC le lancement de la radio communautaire est

imminent. Il existe une demande croissante de professionnels de médias compétents et d’expérience. En

particulier, l’offre de formation pour les gérants et agents de médias à la gestion des aspects

économiques des médias est pratiquement nulle. Résultat : les entreprises de médias commencent à

rencontrer des défis en termes de rentabilité économique. En outre, dans la production des contenus, ces

entreprises doivent renforcer leurs capacités en reportage spécialisé. Le programme de ‘formation des

formateurs’ de BMCI destiné à mettre en place un vivier de formateurs avec le soutien de l’UNESCO et

de l’AIBD a constitué une initiative utile, cependant un effort plus important est nécessaire, notamment

dans le développement des compétences en gestion et d’aptitude nécessaire au reportage spécialisé. La

proposition de projet cherche à obtenir du soutien plus durable à la formation pour les médias

bhoutanais. Elle comprend trois modules. Deux de formation à l’intention des journalistes : a)

développement des compétences de reportage de sujets ruraux pour attirer un plus grand lectorat des

campagnes (et par conséquent contribuer à accroître les recettes publicitaires provenant de

l’administration) et b) le reportage économique, financière et des entreprises pour augmenter l’audience

urbaine et par suite accroître les revenus publicitaires. Le troisième module concerne la formation des

gérants, des professionnels de la publicité, de la distribution, des ventes et marketing dans les médias

pour le développement de leurs connaissances à gérer les affaires de manière plus professionnelle.

Comme les médias du Bhoutan sont encore très machistes, en particulier au niveau des cadres dirigeants,

le projet comprend aussi un séminaire à l’intention du personnel et des formateurs de BMCI pour qu’ils

inscrivent le genre à l’agenda des médias.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Doter de savoir-faire et connaissances 52 professionnels de médias pour renforcer la viabilité des médias du Bhoutan.

259

3. ACTIVITÉS :

Séminaire d’un jour sur l’inscription du genre dans le haut de l’agenda de toutes les formations à

l’intention du personnel de BMCI, y compris dans ce projet.

Formation de trois jours en gestion des affaires pour 13 gérants d’entreprises médiatiques privées.

Trois jours de formation pour 13 personnes en charge de la publicité, des ventes, du marketing et de

la distribution dans leurs domaines de compétence respectifs.

Formation de trois jours pour 13 grands reporters en reportage économique, pour augmenter la

distribution et la publicité dans les zones urbaines.

Trois jours de formation (en anglais et dzongkha) à l’intention de 13 reporters à l’identification et au

reportage de sujets ruraux, pour augmenter la distribution dans les zones rurales.

Toutes les formations seront précédées d’une session d’un jour de planification et de briefing entre le

BMCI et les formateurs locaux et seront suivies d’un autre jour de discussion sur les leçons

engrangées et les plans d’avenir.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le BMCI a été reconnu et fonctionne comme institut de formation depuis janvier 2012. Il a organisé plus

de 28 formations relatives aux médias et à la communication et a été impliqué dans plusieurs ateliers et

études de développement des médias. Il fait appel à des personnalités médiatiques aguerries pour servir

de formateurs, de personnes-ressources et de co-formateurs et à des formateurs étrangers pour des

compétences/savoir-faire spéciaux dans les domaines où il n’existe pas d’expertise dans le pays.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Formation de gestion de médias (formateur : transport, honoraires, per diem, couvert,

visa), matériel pédagogique, location des équipements et frais de l’Internet 3 366

Formation à la publicité, distribution, ventes et marketing (comme ci-dessus) 3 366

Formation au reportage économique (idem) 3 366

Formation au reportage de sujets ruraux (dont 2 000 $ de traduction en anglais et

dzongkha, élaboration et évaluation du module, etc. 6 146

Atelier de consultation sur la participation et les contenus relatifs au genre 525

Total 17 669

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Equipement (téléphone, imprimante, photocopie, enregistreur, caméra, chauffage, etc.) 2 500

Salaires 5 000

Location de bureau 3 000

Coordination/sélection 500

Frais de communication 300

Rapports du projet 600

Total 11 900

260

INDE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

‘NOTREPRATIQUE’:

RENFORCEMENT DES RADIOS

COMMUNAUTAIRES POUR LA

COMPLILATION DES MEILLEURES

PRATIQUES DE DEFENSE DE LA

LIBERTE D’EXPRESSION

2.

NUMÉRO

IPDC/59 IN/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

20 528 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Ideosync Media Combine

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Il y a dix ans que la politique en faveur de la radio communautaire (RC) a été adoptée en Inde ainsi que

la formulation consécutive des grandes lignes d’habilitation (du fonctionnement de ce secteur). A

l’heure actuelle il y a 170 stations de RC en opération, et quelque 400 autres en passe de s’implanter

dans les prochaines années. Ce qu’il faut maintenant, c’est de compiler les ‘meilleures pratiques’ qui

permettent aux stations de RC de soutenir et d’appliquer les principes de liberté d’expression dans leur

travail quotidien. Bien qu’il existe quelques cas excellents de ces pratiques, il y a peu d’opportunités de

les partager avec d’autres stations de RC en activité pour les aider à renforcer les capacités du secteur.

Autre lacune : le manque d’aptitude des stations de RC en activité pour réunir la documentation et

réfléchir sur leur propre travail. Ce projet propose la compilation des meilleures pratiques par la

création participative des contenus et des méthodologies de production audio et vidéo. Il entend

soutenir l’utilisation des technologies novatrices des nouveaux médias pour permettre aux stations de

radio communautaires de produire et diffuser l’essentiel de leurs réalisations avec des communautés

locales, nationales et du monde. Pendant la formation, on produira des journaux audio et visuels,

téléchargeables et diffusables sur mobile par l’application MANCH sur ‘Community Media Manch’

(www.manch.net). Cette plateforme en ligne améliorera les connaissances des médias communautaires

nécessaires à la création et au partage, à l’apprentissage et au renforcement des capacités. Pour

accroitre le rôle des femmes et encourager une participation paritaire, 60 % des participants seront des

femmes occupant des positions importantes dans chacune de leur station et on les équipera avec des

appareils (des mobiles connectés à l’Internet) qui ont à leur actuelle une haute valeur sociale.

2. OBJECTIFS IMMEDIATS:

Le projet dotera de savoir-faire et connaissances nécessaires à en tout 20 représentants de 20 équipes de

RC : (i) pour procéder à une évaluation critique des pratiques quotidiennes relatives à la liberté

d’expression dans leurs stations et communautés ; (ii) par utilisation de l’audiovisuel et de la vidéo, à la

261

compilation et au partage des pratiques qui promeuvent la liberté d’expression ; ainsi que (iii) à partager

ces meilleures pratiques avec la grande communauté de la radiodiffusion communautaire par le biais de

la plateforme de ‘Community Media Manch’, une monographie et des CD.

3. ACTIVITES :

Appel à candidatures ouvertes (dans deux zones de langues nationales) pour identifier et sélectionner

20 RC comme participantes.

Offre de 22 (dont 2 réservés à la formation) appareils portables à bas prix (micromax/ICEXX) avec

connexion Internet.

Elaboration du programme de formation à (i) la liberté d’expression adaptée au contexte des

communautés sélectionnées, (ii) production de journaux audio et vidéo sur les meilleures pratiques

quotidiennes des stations de RC concernées ; et (iii) au partage (par téléchargement) de ces journaux

sur l’Internet.

Organisation de 2*3 jours formations à l’intention de 20 participants (1 représentant par station) sur

des sujets relatifs aux médias audiovisuels.

Visites d’un formateur audiovisuel à 8 stations de RC (2 stations par voyage, en tout, 4 visites) pour

aider à la production des premiers journaux vidéo et audio, ce qui ajoutera à l’impact de la formation.

Mise en place d’un programme d’échanges en ligne pour diffuser et débattre des journaux

audio/vidéo sur la plateforme en ligne ‘Community Media Manch’.

Deux séminaires en ligne pour partager l’expérience des journaux audio/vidéo.

Production et distribution d’une monographie de discussion des expériences engrangées au cours de

la formation et tirée de la documentation.

Production et distribution de 350 CD de journaux audio et vidéo choisis pour amplifier les résultats

du projet.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Ideosync Media Combine est une organisation à but non lucratif. En matière de RC, elle a une

expérience de plus de dix ans. Avec le concours de plusieurs donateurs internationaux, Ideosync a mis en

œuvre des programmes à long terme et approfondis de formation à la RC et aidé plus de dix stations de

RC dans tout le pays pour y mettre en place des processus de création et de diffusion participative des

contenus. L’un des directeurs d’Ideosync a rédigé un manuel technique de RC pour l’UNESCO.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Formateur principal (2 formations * 3 jours à 208 $ par jour) 1 248

Formateur assistant (2 formations * 3 jours x 133 $) 798

Personnes-ressources pour les activités en ligne (20 jours x 50 $) 1 000

Personnes-ressources pour les deux séminaires en ligne (4 jours * 50 $) 200

Vidéographe de production et finalisation des premiers journaux vidéo/audio 15 jours

x 83 $) 1 245

Achat de portables (22 portables * 133 $) 2 926

Connexion à l’Internet des portables (20 portables * 6 mois * 6 $) 720

262

Voyage des participants (20* 250 $) 5 000

Pension et gîte des participants (20 personnes * 4 jours * 45 $) 3 600

Voyage du vidéographe à 4 stations de RC * 300 $ x 4 voyages et 4 * 2 jours * 67 $ de

gîte et couvert 1 736

Rédaction et réalisation graphique de la monographie 6 jours * 150 $ pour le principal

rédacteur/designer 900

Préparation et distribution de 350 CD de journaux vidéo et audio sélectionnés 1 155

Total PIDC 20 528

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Entretien et maintenance du site web de Community Media Manch (250 $ @ 12 mois) 3 000

Mise à disposition de l’application Mobile Community Media Manch (coût unique) 5 000

Local, salle et équipement pour la formation 1 200

Total 9 200

263

INTERREGIONAL AFRIQUE/ASIE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

POUR UNE AMELIORATION ET UNE

VIABILITE PERENNE DE LA RADIO

COMMUNAUTAIRE EN AFRIQUE DE

L’EST : UNE INITIATIVE

INTERREGIONALE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RAS/04

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

24 604 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Chaire UNESCO de médias

communautaires – Université

d’Hyderabad (Inde) en coopération avec le

Réseau est-africain de médias

communautaires (EACOMNET)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Dans de nombreuses régions d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, la radio communautaire (RC)

comme instrument d’affirmation de soi, lutte pour s’enraciner et ce pour plusieurs raisons, y compris les

défis que posent sa viabilité. Pour contribuer à aborder la question de viabilité, en 2012-13, la Chaire

UNESCO de médias communautaires a mis au point la Boîte à outil d’amélioration permanente de la

RC (sigle anglais : CRCIT), au départ dans le contexte de l’Inde (avec le soutien du COL, le

Commonwealth de l’enseignement). Prenant appui sur les principes d’amélioration et de co-

apprentissage permanents, la CRCIT définit neuf paramètres par rapport auxquels les RC peuvent

évaluer leurs performances et disposer de repères pour l’avenir. La CRCIT a passé avec succès des tests

de terrain en Inde et est largement utilisée dans des processus d’évaluation approfondie de RC lancés

par le gouvernement indien et elle est aussi adaptée par le secteur émergent des RC au Bangladesh. La

réception enthousiaste de la CRCIT en Allemagne et par les parties prenantes internationales lors de la

pré-conférence sur les médias communautaires de l’Association internationale pour la recherche sur les

médias et la communication (IAMCR) en 2014, indique son potentiel d’adaptation et de validité dans

des contextes extérieurs à la région d’Asie du sud-est. Les pays d’Afrique de l’Est comme le Kenya,

l’Ouganda et la Tanzanie ont un historique mouvementé de RC, mais la croissance de ce secteur y fait

face à des défis relatifs aux ressources financières et humaines et à la capacité de livrer des contenus et

des programmations plus adaptés. C’est dans cette perspective que la Chaire UNESCO de médias

communautaires propose un projet interrégional de renforcement des capacités qui comporte

l’engagement de la Chaire avec les réseaux de RC d’Afrique de l’Est. En présentant la question de la

viabilité comme une démarche à facettes multiples qui n’englobe pas seulement des aspects financiers,

mais aussi de viabilité institutionnelle, technologique et sociale, ce projet entend autonomiser les

stations de RC est-africaines pour qu’elles effectuent une auto-évaluation périodique de leur travail en

264

tirant profit de la boîte à outils élaborée dans un processus participatif par la Chaire UNESCO de

médias communautaires.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcement des capacités du secteur de la RC d’Afrique de l’Est pour l’auto-évaluation périodique et participative des performances des stations de RC en les dotant d’une boîte à outils et d’une méthodologie adaptées pour une revue approfondie.

3. ACTIVITÉS :

Etat de lieux réalisé d’après documents par la Chaire UNESCO, en consultation avec les

EACOMNET de RC d’Afrique de l’Est, en l’occurrence du Kenya, de l’Ouganda et de Tanzanie, y

compris de politiques et directives dans le cadre desquelles ils opèrent, à titre de contribution à

l’ébauche de CRCIT à adapter.

Ebauche par la Chaire UNESCO de la version transposée de la boîte à outils pour adaptation et

validation finale par les stations de RC des trois pays.

Visites de familiarisation de l’équipe de la Chaire UNESCO à deux stations de RC kenyans de ou

près de Nairobi qui abritera l’atelier de renforcement des capacités.

Ateliers de 3 jours de renforcement et de validation des capacités pour 20 représentants de stations de

RC dans trois pays est-africains (le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie) avec la participation d’au

moins cinq stations par pays.

Un jour d’exercice pratique comprenant l’auto-évaluation approfondie (SA&PR, self-assessment and

peer review), par utilisation de la CRCIT, dans une station de RC de ou près de Nairobi, station à

identifier en consultation avec le Réseau des RC du Kenya (KCOMNET). On identifiera une station

pour l’auto-évaluation et deux pour l’évaluation approfondie en présence des participants à l’atelier

comme observateurs actifs. La Chaire UNESCO y jouera le rôle de facilitatrice.

Incorporation des participants est-africains dans une Communauté de (meilleures) pratiques (en cours

de mise en place en 2014).

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Lorsqu’elle constata l’impact croissant des médias communautaires comme puissant instrument

d’engagement et d’autonomisation communautaire, l’UNESCO établit la toute première Chaire

UNESCO de médias communautaires au département de communication de l’Ecole Sarojini Naidu des

Arts et Communication de l’Université d’Hyderabad en Inde. Implantée en 2011 pour une période

initiale de quatre ans, la Chaire sert de centre de formation et de documentation pour divers aspects de

médias communautaires. Depuis ses débuts, elle a mené différentes activités de recherche, de formation,

de lobbying, et de partage des connaissances très appréciées dans le secteur de RC en Inde et en Asie du

sud-est. Elle publie également une lettre d’information trimestrielle, CR News, qui suit les

développements survenant dans le secteur. EACOMNET est l’instance de coordination des stations de

RC du Burundi, du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda et de la Tanzanie, formée par les réseaux

nationaux des médias communautaires d’Afrique de l’Est : Kenya (KCOMNET), Ouganda

(COMNETU), Tanzanie (COMNETA) et d’autres pays de la sous-région.

265

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Visas à l’arrivée 50 $ x 3 150

Billet d’avion A/R pour le formateur principal (Hyderabad-Nairobi) 1 380

Billets d’avion A/R pour deux co-formateurs (Hyderabad-Nairobi) 2 760

Per diem (75 %) des formateurs : 3 personnes x 4 jours x 234 $ + 3 personnes x 4

jours x 166 $ 4 812

Location de salles pour la formation 522

Transport des 18 participants (150 $ par participant en moyenne) 2 700

Gîte des 18 participants (cinq nuitées) @ 65 $ 5 850

Repas et boissons des formateurs et participants aux ateliers, y compris les visites de

terrain 2 760

Transport local des participants 600

Per diem des participants : 20 personnes x 5 jours x 25 $ par jour 2 500

Kit, fournitures et signalétique des ateliers 270

Communication (téléphone, fax, Internet) de la Chaire et d’EACOMNET 300

Total 24 604

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Etude préliminaire 3 000

Honoraires du formateur 200 $ x 3 x 8 jours 4 800

Préparation du kit de formation 350

Soutien administratif (secrétariat pendant la durée du projet) 330

Frais de communication (activités pré- et post- ateliers) 120

Rapports du projet et documentation visuelle 900

Total 9 500

266

MALDIVES

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

SENSILISATION DES JOURNALISTES

A LA LEGISLATION SUR LE DROIT A

L’INFORMATION

2.

NUMÉRO

IPDC/59 MV/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

9 600 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Transparency Maldives (TM)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La loi sur le droit à l’information (RTI) aux Maldives a été adoptée en janvier 2014 et est entrée en

vigueur en juillet. Elle offre un mécanisme légal utilisable par les médias pour miser sur/et promouvoir

la transparence et la responsabilité dans la gouvernance des Maldives. Cependant, pour tirer profit de la

loi et s’en servir, les journalistes doivent être formés et sensibilisés à son propos, à ses avantages et à la

manière d’en tirer parti dans la collecte des informations. A cette fin, le soumissionnaire du projet,

Transparency Maldives (le fer de lance de la campagne en faveur du RTI dans le pays) produira les

matériels de formation des journalistes et renforcera les capacités des professionnels en activité, des

représentants d’associations et entreprises de médias et en outre d’un choix d’étudiants universitaires en

journalisme qui travaillent comme journalistes à temps partiel. L’objectif général du programme est de

sensibiliser et former les journalistes à l’importance et à l’utilisation de la loi sur le RTI dans une

démarche de soutien à sa mise en œuvre efficace aux Maldives.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Le projet entend doter de connaissances et savoir-faire nécessaires à l’utilisation de la loi sur le droit à l’information 15 à 20 personnes-ressource, 15 à 20 autres personnes-ressource de médias et des étudiants en journalisme de l’Université nationale des Maldives.

3. ACTIVITÉS :

Sélection et contrat des formateurs.

Préparation des matériels pédagogiques de formation pour les ateliers de renforcement des capacités.

Sélection et mobilisation des participants aux ateliers.

Atelier de deux jours pour 15 à 20 journalistes en activité (consacré à la loi sur le RTI et à la façon de

l’utiliser).

Atelier de deux jours pour 15 à 20 personnes-ressources de médias (sur le même sujet).

267

Formation d’une demi-journée pour des étudiants de l’Université (en activité comme journalistes à

temps partiel) inscrits au certificat de journalisme à l’Université nationale des Maldives pour

accroître leur prise de conscience à l’égard du RTI et de son utilisation.

Mise en place d’un collectif de ces journalistes pour promouvoir le recours à la loi sur le RTI.

Rapports intérimaires et final à l’UNESCO et au PIDC.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Fondée en 2008, Transparency Maldives (TM) est le représentant national de Transparency International

(TI) aux Maldives. TI est une organisation non-alignée qui promeut la collaboration, la prise de

conscience et d’autres initiatives pour améliorer la gouvernance et éradiquer la corruption aux Maldives.

TM effectue des recherches, lance des campagnes et un travail de proximité et d’amélioration de la prise

de conscience ainsi que des formations dans un éventail de domaines comprenant la réforme électorale,

le droit à l’information, la liberté d’association, les droits des travailleurs migrants, l’intégrité de

l’environnement financier, le leadership des jeunes et la bonne gouvernance locale. TM compte 70

membres dans tout le pays. Le financement de ses divers programmes est assuré par divers donateurs

dont l’Agence américaine d’aide internationale (USAID) et le PNUD.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires du formateur international : 5 jours x 250 $ 1 250

Per diem du formateur international (75 %) : 6 jours x 192 $ 1 152

Transport du formateur international 900

Formateur local : 5 jours x 150 $ 750

Adaptation des matériels de formation au contexte maldivien : 5 jours x 250 $ 1 250

Salle pour l’atelier 800

Repas de 20 participants + 1 formateur local, x 4 jours x 15 $ 1 260

Traduction et impression des matériels pédagogiques 445

Publicité de l’atelier (trois jours) 295

Fournitures de l’atelier 120

Transport local de 4 participants de l’intérieur (4 x 200 $) 800

Per diem des participants de l’extérieur de Male’ (4 x 2 jours x 24$) 192

Hébergement de quatre participants de l’extérieur de Male’ (4 x 2 jours x 49.50 $) 396

Total PIDC 9 610

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de bureau (trois mois) 1 500

Frais de personnel (trois mois) 4 500

Frais de communication (trois mois) 300

Imprévus 1 000

Rapports du projet 300

Total 7 600

268

SRI LANKA

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

DES MEDIAS EN INVESTIGATION

RELATIVE A LA PAUVRETE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 LK/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

18 500 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Centre d’analyse de la pauvre (CEPA)

Colombo

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Il existe très peu d’opportunités pour les journalistes du Sri Lanka de renforcer leurs capacités de

reportage de sujets spécialisés liés au développement comme la pauvreté – sujets d’importance

nationale. La pauvreté est toujours un sujet vital au Sri Lanka, mais les instituts de médias manquent de

compétences nécessaires à l’analyse multidimensionnelle de la pauvreté allant au-delà d’une

perspective purement économique. La pauvreté doit être comprise comme englobant les aptitudes

personnelles, les actifs privés et collectifs, les loisirs, l’autonomisation, la participation sociale et la

sécurité. Cette compréhension de la pauvreté traite de la démocratie, de la bonne gouvernance, du règne

de la loi, des libertés d’expression et des médias comme préalables pour la réalisation de ses

potentialités par le peuple. Outre leur compréhension étroite de la pauvreté, les instituts de médias du

Sri Lanka n’ont que peu, voire pas du tout de ressources pour des missions de journalisme tourné vers

l’investigation. Les articles des médias sont souvent basés sur des informations limitées et de seconde

main qu’on livre aux journalistes. Par ailleurs, la majorité des journalistes cingalais ou tamouls qui se

voient assigner des missions de journalisme d’investigation sur le terrain sont des hommes. Les femmes

journalistes bénéficient rarement de ces opportunités. En conséquence, les reportages médiatiques

avantagent complètement la vision masculine. Dans le cadre de ce projet, le CEPA envisage de former

quinze journalistes en activité à la compréhension exhaustive de la pauvreté, et de les doter de conseils

d’experts et d’expériences de terrain propres à l’identification de meilleurs angles (d’attaque) des

articles, pour qu’ils les réalisent d’une manière de faire appuyée sur des preuves et de trouvent des

aspects peu abordés de la pauvreté.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Doter 15 journalistes (neuf de presse écrite, trois de médias en ligne et trois d’entreprises électroniques) de savoir-faire et connaissances d’investigation nécessaire à l’identification des aspects multidimensionnels – cachés et peu abordés – de la pauvreté, et de les traiter en se basant sur des preuves.

269

3. ACTIVITÉS :

a) Compilation d’un manuel pour journalistes afin de comprendre la pauvreté au Sri Lanka dans le

cadre du projet, et pour un usage plus élargi par les médias.

b) Appel à candidatures pour la participation et les bourses aux médias de langues cinghalaise, tamoule

et anglaise ; sélection des participants et approbation par un panel d’experts des plans individuels de

reportage de traitement de la pauvreté.

c) Formation d’un réseau informel de soutien et d’échange de reportages sur la pauvreté par le panel

d’experts et 15 professionnels de médias.

d) Journée d’initiation à l’utilisation du manuel à l’intention de 15 professionnels de médias, à

Colombo.

e) Panel d‘experts d’encadrement personnel ou en ligne pour dispenser des conseils aux/et recueillir les

réactions des participants relatifs à leur mission, et les aider à analyser/traiter les problèmes de

pauvreté.

f) Production par les participants d’au moins 15 reportages bien documentés sur les formes

multidimensionnelles et cachées de la pauvreté, sous la direction du panel d’experts.

g) Diffusion/publication par les participants de leur production finale dans leurs entreprises médiatiques

cinghalaises, tamoules et anglaises.

h) Compilation des productions en une publication et impression de 400 exemplaires, à distribuer et

utiliser pour les objectifs futurs de renforcement des capacités par les instituts et les universités de

formation médiatique et par d’autres.

i) Le CEPA téléchargera le manuel et l’ouvrage sur son portail sur la pauvreté, assurera la mise à jour

du site et continuera à les vulgariser parmi les travailleurs de médias, tout en assurant le suivi à long

terme des reportages relatifs à la pauvreté dans les médias cinghalais.

1 On ne peut pas faire une ventilation exacte des dépenses détaillées de la bourse à ce stade parce qu’elle dépend du plan de travail ; les frais de transport et

d’hébergement varient d’une destination à une autre. Les candidats seront invités à présenter un budget avec lignes détaillées qui sera évalué par le CEPA d‘après les réactions du panel d’experts.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le projet sera mis en œuvre par le CEPA (www.cepa.lk) en étroite collaboration avec le Mouvement de

médias libres (http:freemediasrilanka.wordpress.com) qui est la branche cinghalaise du Mouvement de

médias libres en Asie du Sud-Est. Le Centre d’analyse de la pauvreté (CEPA) est un think tank

(laboratoire d’idées) indépendant de promotion d’une meilleure compréhension des sujets relatifs à la

pauvreté au Sri Lanka. Créé en mai 2001, le CEPA est enregistré comme entreprise à but non lucratif

dans le cadre de la Loi 17 de 1982, section 21. Le CEPA coopère avec une série d’instituts de médias, y

compris le Mouvement de médias libres (FMM), une organisation indépendante de plusieurs instituts de

médias écrits et électroniques, ainsi qu’avec des journalistes indépendants, pour assurer un

environnement propice à la liberté des médias et d’expression. Le FMM est un partenaire de longue date

de l’UNESCO dans le domaine relatif à la liberté d’expression.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Compilation du manuel de la pauvreté multidimensionnelle à l’intention des

journalistes : deux experts (autres que ceux du CEPA) 500

Impression du manuel 500

270

Examen des propositions de bourses et sélection des participants par le panel d’experts 500

Schéma de bourse (1): transport, gîte et couvert et frais de recherches : 12 journalistes 10 600

Formation d’orientation basée sur le manuel et le calendrier de travail personnel : deux

experts journalistes (autres que ceux du CEPA) 200

Conseils d’encadrement et réactions par le panel d’experts pendant les missions de

terrain 1 500

Compilation et révision de la publication de douze contributions en ligne et articles de

presse écrite, avec analyse introductive et conclusion par deux coéditeurs 2 200

Publication/ mise en pages et impression de 400 exemplaires 1 300

Lancement et distribution de la publication 1 200

Total PIDC 18 500

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordination et mise en œuvre du projet 3 000

Locaux du séminaire, couvert et boissons et équipements internes 2 000

Maintenance et mise à jour du portail de la pauvreté accessible aux professionnels 1 500

Personnel du CEPA de compilation du manuel et de formation 2 000

Total 8 500

271

PART IV

AMÉRIQUE LATINE ET LES CARAÏBES

272

BRESIL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

ETUDE DE L’ENVIRONNEMENT

MEDIATIQUE BRESILIEN DANS UNE

PERSPECTIVE DE GENRE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 BR/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

28 400 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

ARTIGO 19 Brazil

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La voix des femmes est essentielle au développement social. En vue de la renforcer, les femmes doivent

être parties prenantes dans la production des informations et des spectacles. L’égalité des genres doit être

entretenue et soutenue de manière proactive au sein des entreprises médiatiques. Une représentation

impartiale dans les médias garantit que les stéréotypes ne soient pas renforcés. Au bout du compte, les

professionnelles des médias doivent être préservées des violences spécifiquement sexistes dans

l’exercice de leur métier. Les observatoires des médias spécialisés dans l’analyse de la représentation

des femmes dans les médias brésiliens indiquent que la faible présence des femmes dans les fonctions de

direction/décision de premier plan se traduit par état des choses dans lequel les sujets, les préoccupations

et les rôles intéressant les femmes sont sous-estimés et sous-représentés dans l’information et le

divertissement. Au Brésil, le secteur du développement des médias, à l’instar de la plupart d’autres

domaines, doivent déployer des efforts pour aboutir à l’intégration des genres. Cependant, on dispose

aujourd’hui de peu d’informations – pour ne pas dire d’aucune - concernant les défis et les donnes

favorables pour les femmes dans les médias au Brésil. D’où la nécessité et l’opportunité de ce projet. Ce

n’est qu’en posant un diagnostic clair sur la situation au Brésil que les concepteurs de politiques et les

décideurs du secteur médiatique peuvent adopter les mesures susceptibles de garantir une meilleure

intégration des genres dans toutes les formes des médias et autonomiser les femmes dans et par les

médias.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Effectuer une enquête pilote pour recueillir les informations de fond sur les mesures à prendre pour

soutenir l’égalité des genres dans les entreprises médiatiques brésiliennes. Le projet entend appliquer les

normes de catégories A des Indicateurs des médias sensibles au genre (GSIM) définis par l’UNESCO,

en particulier ceux concernant les entreprises de médias en tant que groupes cibles et ceux repris à la

sous-section A.3 pour identifier les défis spécifiques auxquels les professionnelles des médias font face

dans leurs environnements de travail.

273

3. ACTIVITÉS :

1) Questionnaire basé sur les GSIM adaptés au contexte brésilien ; 2) Application du questionnaire

GSIM aux neuf entreprises, syndicats et associations médiatiques (1)

, par des visites de chercheurs,

l’application en ligne du questionnaire et des interviewes en tête-à-tête ; 3) Critique et évaluation de

documents pertinents y afférant ; 4) Consultation avec des journalistes, des universitaires et des activistes

pour la présentation et la discussion des résultats recueillis ; 5 ) Rapport final du projet présentant les

résultats et les recommandations détaillés aux entreprises, syndicats et associations de médias ; 6)

Réunions de dialogue de préconisation entre directeurs et rédacteurs en chef des entreprises de presse et

chefs/responsables de syndicats et associations de médias ; 7) Table ronde avec les représentants des

médias pour présenter les recommandations du projet et débattre des mesures éventuelles de suivi.

4. CADRE INSTITUTIONNEL

ARTIGO 19 Brazil sera responsable du recrutement des chercheurs et de la supervision de la mise en

œuvre du projet. Les services administratifs et financiers seront fournis par le biais du bureau pauliste

de l’organisation. Les communications et d’autres ressources nécessaires à l’exécution des activités du

projet seront à la charge du personnel local. ARTIGO 19 travaille depuis plus de 25 ans avec des

gouvernements, ONG et instances internationales pour introduire des changements positifs en faveur de

la liberté d’expression et d’information. ARTIGO 19 Brésil s‘efforce depuis plus de 25 ans de

recommander davantage de respect pour la liberté d’expression et d’informer au Brésil, par

préconisation, renforcement des capacités, recherche et actions en justice. Le bureau de l’UNESCO à

Brazilia sera consulté et impliqué à toutes les étapes de la planification et de l’exécution du projet. Il

fournira son expertise au cours de l’enquête, en particulier par le partage du bénéficiaire avec les autres

pays et régions des leçons tirées de l’application de GSIM.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

1 expert en matière de genres (350 $ de l’heure x 10 heures) 3 500

1 chercheur à plein temps (600 $/mois x 12 mois) 7 200

8 billets d’avion pour les interviewes (@ 600 $/ticket) 4 800

Impression du rapport (de recommandations) 3 000

1 rédacteur du rapport 1 200

12 billets d’avion pour les participants à la consultation et à la table ronde 600 $/ pers 7 200

Location de salle de la table ronde 1 500

Total PIDC 28 400

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Supervision du projet (contribution au salaire annuel du personnel de supervision) 6 300

Communications (contribution au salaire annuel du responsable de communications) 2 700

Assistance financière et administrative (150 $ x 12 mois) 1 800

274

Suivi et évaluation du projet (contribution à la rémunération annuelle du personnel,

cadres et d’exécution) 540

Frais de bureau de soutien au projet (70 $/mois x 12 mois) 840

Total 12 180

(1) Deux grandes chaînes de TV publique (TV Brazil et TV Cultura), deux principales chaînes de TV privée en termes d’audience (TV Globo

et TV Record) , deux plus importants journaux (Folha de Sao Paulo et O Globo) en plus de la Fédération nationale des journalistes

(FENAJ), de l’Association brésilienne des journaux (ANJ) et de l’Association brésilienne des radiodiffuseurs (ABERT).

275

CUBA

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

LAS TUNAS : LES FEMMES ET LE

DEVELOPPEMENT DURABLE DANS

LES CONTENUS MEDIATIQUES

LOCAUX

2.

NUMÉRO

IPDC/59 CU/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

18 640 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Délégation de l’Union des journalistes

cubains à Las Tunas

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Prenant appui sur la catégorie 3 (3.2 et 3.11) des Indicateurs du développement médiatique et sur

l’ensemble des indicateurs repris dans la catégorie B.1 des Indicateurs de médias attentifs au genre, le

projet envisage d’étudier les approches en vigueur des diversités sociale et de genre dans les

programmes de développement local diffusés par les stations de radio provinciales et municipales de la

province de Las Tunas. Il entend aussi décrire la participation des femmes et des groupes marginalisés

dans la production de la communication et les principales perceptions par les publics touchés par la

représentation de ce sujet dans les contenus radiophoniques, le tout en vue de formuler des

recommandations tendant à surmonter les lacunes identifiées ou à diffuser les bonnes pratiques, et dès

lors à soutenir la diversité dans les médias locaux, telle que reconnue dans ses aspects relatifs au genre.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Formuler une série de recommandations, extrapolables à d’autres provinces, en faveur dune meilleure présentation des sujets relatifs au développement local dans les médias de Las Tunas, en particulier des sujets liés à la situation des femmes et des groupes désavantagés et de leur contribution au développement durable local.

3. ACTIVITÉS :

Préparation de l’étude : réunion de consultation et de définition méthodologique.

Atelier de deux jours pour former les enquêteurs et les interviewers.

Recherches sur le terrain : sondages, interviewes, analyse de la documentation, processus de

consultation. Analyse des données recueillis et des résultats.

Rédaction du rapport d’enquête et des recommandations.

Atelier de validation. Reproduction du rapport final. Table ronde de lancement du rapport final.

276

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

La Délégation de l’Union des journalistes cubains à Las Tunas est une instance provinciale de

l’organisation (Union de periodistas de Cuba – UPEC) qui est une organisation professionnelle non

gouvernementale fondée en 1963. Parmi ses objectifs généraux figurent la défense des journalistes dans

la pratique légale et éthique de leur métier, le soutien au libre accès aux sources et la contribution à la

formation professionnelle. L’organisation a des délégations en province qui sont responsables du soutien

apporté aux membres locaux dans leur travail quotidien. La Délégation de Las Tunas compte au total

plus de cent journalistes.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Réunion de consultation et de définition de méthode (transport : 140 $, gîte et couvert

des participants : 120 $, rémunération, voyage, gîte et couvert du consultant : 640 $ 900

Atelier de formation des enquêteurs et interviewers – deux jours – idem 1 600

Recherches sur le terrain par dix personnes, analyse des résultats et recommandations 2 700

Atelier de validation et de consolidation des connaissances – deux jours 3 160

Séminaire (un jour) de lancement de la publication finale, de la diffusion des résultats

et de promotion de la prise de conscience 7 480

Communication et visibilité : élaboration de l’identité visuelle du projet, impression et

distribution des matériels de visibilité 2 000

Fournitures de bureau, location d’équipement et communications téléphoniques 800

Total PIDC 18 640

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordination du projet 2 400

Assistance administrative et de secrétariat 3 000

Equipements et bureaux de la Délégation 4 200

Frais de l’Internet (300 $ x 12 mois) 3 600

Rapports du projet 1 200

Total 14 400

277

REPUBLIQUE DOMINICAINE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

CYBER-JOURNALISTES DE TAINOS :

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

PROFESSIONNELS LOCAUX

2.

NUMÉRO

IPDC/59 DO/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

24 100 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

MunicipiosAlDia.com, Grupo Multimedia

AVT – Adresse : n° 52 José Desiderio

Valverde, Zona Universitaria, Santo

Domingo, DN – Téléphones : 809-221-0030

et 809-519-1030. Contact : Augusto

Valdivia, président. Courriel :

[email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le projet a pour but de renforcer les capacités professionnelles des journalistes locaux et des médias

communautaires en réalisation et diffusion de productions multimédias par les médias locaux et

communautaires et aussi pour des publics extérieurs connectés aux TIC et aux outils de l’Internet. Il

tirera profit de la plateforme en ligne hébergée sur MunicipiosAlDia.com pour permettre aux

journalistes d’utiliser plus effectivement et plus efficacement la communication virtuelle pour rendre

compte de l’actualité de leur communauté. Le projet met l’accent sur l’égalité des genres. Les

candidates seront fortement encouragées à se présenter et leurs candidatures bénéficieront d’une

attention spéciale pour garantir l’égalité des chances entre femmes et hommes. Par ailleurs, les

matériels pédagogiques seront scrutés pour assurer dans ce domaine une perspective équitable en termes

de genres.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Formation de 120 journalistes du cru pour faciliter la libre expression, la communication locale, le partage des/ et à l’accès aux connaissances par les populations de base. Dispense des compétences et connaissances relatives à la Toile ainsi qu’aux techniques numériques nécessaires à la création et au montage de textes, voix et vidéos.

3. ACTIVITÉS :

Formation d’une équipe ; accord sur les méthodes de travail et peaufinage des ateliers.

Organisation des ateliers : appel à candidatures, préparation des matériels, processus de sélection.

Tenue de quatre ateliers, une par région dominicaine : programme de quatre jours pour 30

journalistes locaux chacun.

278

Rédaction et présentation d’un rapport exhaustif des recommandations des ateliers.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

MunicipiosAlDia.com est une entreprise médiatique en ligne de base, qui héberge 198 petits sites

contenant de l’information et de la documentation provenant des mairies et communautés de toute la

République Dominicaine. Cette plateforme numérique indépendante tire profit d’un système de

communication horizontal, participatif et inclusif. A l’heure actuelle, MunicipiosAlDia.com est l’un des

journaux en ligne les plus référencés de la société dominicaine.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Repas de 30 participants x 4 jours x 4 ateliers 12 000

Transport local (location et essence) pour les quatre ateliers de quatre jours 3 200

Location de PC, présentoirs, écran, équipement son, pour les quatre ateliers 3 200

Honoraires de deux formateurs 3 200

Transport des formateurs (plus hébergement de cinq nuits x 4 ateliers x 2 formateurs) 2 500

Total PIDC 24 100

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Rapports de projet 1 200

Coordinateur et personnel 9 100

Locaux et facilités de bureaux 6 000

Total 16 300

279

HAÏTI

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

EVALUAION DES MEDIAS HAÏTIENS

PAR LES INDICATEURS DU

DEVELOPPEMENT

2.

NUMÉRO

IPDC/59 HT/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

26 920 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Département de communication sociale de

la Faculté des Arts et Humanités de l’

Université d’Etat d’Haïti (UEH)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le projet propose d’effectuer une évaluation du développement des médias en Haïti (pays de la

catégorie de pays les moins développés) sur la base des Indicateurs du développement des médias

(MDI) de l’UNESCO et des Indicateurs attentifs au genre pour les média (GSIM) pour mettre en

exergue la dimension de genre par le biais de cette évaluation. Les résultats constitueront un puissant

outil de canalisation des efforts des acteurs nationaux – y compris des juristes et des décideurs de

politiques - en activité dans le domaine du développement et du droit des médias. Cette étude donnera

l’état des choses le plus à jour du paysage médiatique et une analyse exhaustive de la situation actuelle

des médias, y compris des questions de genre, indisponibles à l’heure actuelle. Elle permettra

d’identifier les secteurs à améliorer et à suggérer la bonne manière de corriger la marche des choses et

d’entreprendre des réformes dans l’avenir. Elle peut en outre servir d’instrument de mobilisation pour la

collaboration et le financement futur de la part de donateurs potentiels.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Production un ensemble de recommandations basées sur des faits en vue de renforcer le développement de médias libres, indépendants et pluralistes, grâce à une analyse exhaustive du paysage médiatique sur la base des MDI et des GSIM de l’UNESCO.

3. ACTIVITÉS :

Deux jours de consultation préliminaire pour l’équipe du projet et de l’enquête pour définir et se

mettre d’accord sur le cadre méthodologique de l’étude.

Atelier de deux jours pour former les agents recenseurs et les interviewers.

Processus de préparation : examen des rapports et publications disponibles, analyse des lois et

règlements, nombreuses interviewes par des chercheurs qualifiés dotés de solides expertises en

médias et en droit. Une large consultation sera organisée avec des universitaires, des représentants du

gouvernement et des ONG locales pour recueillir des informations sur tous les aspects de l’état des

médias.

280

Analyse des données et des résultats.

Rédaction du rapport de la recherche et des recommandations.

Atelier de validation de deux jours pour débattre des résultats préliminaires et des moyens alternatifs

nécessaires pour combler les lacunes et partager les meilleures pratiques. Validation du rapport

d’enquête et des recommandations.

Reproduction du rapport final.

Table ronde nationale à l’intention de représentants des médias, des partenaires, des parties prenantes

et des donateurs pour la diffusion du rapport final de l’enquête et des recommandations tirées du

rapport, partage des connaissances et stimulation de la prise de conscience des résultats.

Soumission des rapports intérimaires de suivi.

Présentation du rapport final du projet.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’UEH est l’une des institutions d’enseignement supérieur de premier plan et la plus grande université

publique nationale. Le département de Communication sociale possède l’expérience nécessaire pour

effectuer les études et enquêtes concernant la situation des médias et des journalistes dans le pays.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Séminaire d’un jour à l’intention du personnel de recherche sur la méthodologie et

peaufinage du projet 1 750

Atelier de deux jours pour les recenseurs et les interviewers 2 140

Activité de terrain 4 500

Atelier de validation de trois jours 7 670

Séminaire final d’un jour, de lancement de la diffusion de la publication finale 6 860

Communication graphique, impression et distribution 2 000

Autre frais : location d’équipement, fournitures, communications, matériels de

réunions et reproduction de documents. 2 000

Total 26 920

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordination et suivi du projet (600 $ x 18 mois) 10 800

Frais administratifs 3 600

Total 14 400

281

REGIONAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

PROMOTION DE L’EGALITE DES

GENRES PAR LES MEDIAS DANS LES

CARAÏBES

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RLA/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

29 500 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Chaire UNESCO de Communication,

démocratie et bonne gouvernance

Université catholique pontificale ‘Madre y

Maestra’ – République Dominicaine

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Ce projet cherche à renforcer les aptitudes professionnelles des médias des Caraïbes hispanophones

grâce à un atelier régional destiné à doter les professionnels de médias des connaissances et savoir-faire

nécessaires pour identifier et traiter les sujets relatifs aux genres dans tous les processus de

communication et d’être attentifs au genre dans la production des informations, et objectifs en

reportage. Une attention spéciale sera déployée pour y inclure des sessions censées éviter les

stéréotypes et le sensationnalisme sexiste, ainsi que la ‘banalisation’ des contenus spécifiquement

féminins, dans la mesure où cet état des choses représente des manquements graves mis au jour dans les

médias nationaux et locaux (journaux, TV, radio, plateformes en ligne) des Etats insulaires des

Caraïbes, parties prenantes de ce projet. Ce projet s’appuie sur l’engagement de l’UNESCO en faveur

de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes, de la diversité et du pluralisme des médias

tels que décrits dans les Indicateurs du développement des médias et les Indicateurs des médias attentifs

au genre.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Formation de 30 journalistes et/ou professionnels de médias aux questions relatives au genre pour qu’ils acquièrent les connaissances et compétences nécessaires afin d’être en mesure de promouvoir une image honnête des femmes et l’égalité des genres dans les médias. Une documentation de formation en langue espagnole sera élaborée pour que l’atelier soit reproduit comme programme régulier de formation au plan local dans les pays participants (coopération sud-sud).

3. ACTIVITÉS :

Mise en place du personnel; accord sur les processus de travail et peaufinage de l’atelier.

Organisation de l’atelier : appel à candidatures, préparation des matériels, sélection des participants.

Atelier de quatre jours sur les questions relatives au genre à l’intention de 30 journalistes.

Production et distribution du kit de formation incorporant les contenus des ateliers.

282

Préparation du suivi et des rapports d’évaluation.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

La chaire UNESCO de Communication, démocratie et bonne gouvernance a été créée en 2003 à

l’Université catholique pontificale ‘Madre y Maestra’ (PUCMM) à Saint-Domingue (République

Dominicaine). La chaire a une longue expérience de promotion de l’égalité des genres dans les médias

dominicains. Elle supervise le Réseau des journalistes spécialisés dans les questions de genre (Red de

periodistas con perspectiva de género), un réseau très actif dans le paysage médiatique de la République

Dominicaine.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Atelier de quatre jours de promotion de l’égalité des genres par les médias/30

participants

Billets d’avions (aller-retour, classe économique) et frais de voyage pour six

journalistes/formateurs venus des Caraïbes et six intervenants d’ORBICOM venus de RLAC

(12 participants internationaux, au prix estimatif de 1 000 $ par personne)

12 000

Transport dans le pays (tickets A/R de bus pour huit participants de médias communautaires

venus de province (8 participants x 50 $ - prix probable des bus) 400

Gîte (avec petit déjeuner et dîner) pour 12 participants internationaux et huit participants de

l’intérieur : vingt participants x 5 nuits x 85 $) 9 350

Repas et hospitalité (lunches et pause-café) - 30 participants x 4 jours x 35 $) 4 200

Honoraires de l’intervenant (4 jours x 100 $) 400

Location de salles et des équipements (4 jours x 200 $) 800

Reprographie des matériels pour l’atelier 150

Fournitures de bureau 200

Transport local 200

Frais de communication 200

Production de l’identité visuelle du projet, des prospectus, des certificats des participants, des

mémoires et documentation des ateliers à reproduire 1 600

Total 29 500

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Rapports du projet 1 200

Coordinateur et personnel 14 500

Locaux et équipements de bureau 12 200

Total 27 900

283

BARBADE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES

POUR UNE DIFFUSION PERENNE DES

PRODUCTIONS AUTOCHTONES DANS

LA REGION CARAÏBE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 BB/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

40 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

CMC (Caribbean Media Corporation)

Unit 1B, Building 6A, Harbour Industrial

Estate, St Michael – Barbade

Telephone : (246) 467-1000

Contact: Lori Weatherhead :

[email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le manque de visibilité des cultures indigènes est l’un des sujets habituels de plainte. Les peuples des

Caraïbes sont tenus de gérer la pénétration culturelle des influences extérieures à la région, en

particulier des Etats-Unis d’Amérique. Ces populations sont très conscientes du fait que la

prédominance des productions transmises électroniquement de l’extérieur de la région – que certains

appellent « pénétration culturelle » - suscite une préoccupation croissante par rapport à la préservation

du patrimoine culturelle de la région. Sur base d’études décrivant la faible quantité des productions

autochtones face auxquelles les populations des Caraïbes sont exposées, l’une de nos missions est

d’assurer que la lacune soit comblée et le patrimoine culturel préservé. Une enquête a montré qu’au

moins 70 % de la programmation de la région proviennent de l’étranger (essentiellement du marché

étatsunien) : CaribVision offre aux producteurs locaux, jeunes ou expérimentés, une vitrine gratuite

pour leurs réalisations. Eu égard aux ressources limitées de la région, les productrices et producteurs

font toujours connaître leurs préoccupations concernant les défis auxquels ils font face en termes de

coûts de production et de coûts relatifs à la distribution prohibitifs, et d’espaces réduits d’exposition de

leurs réalisations. Le projet envisage la mise à jour et le renforcement des aptitudes de producteurs pour

commencer à répondre à leurs soucis. Cela étant, la CMC a conçu et lancé une vraie chaîne caraïbe,

CaribVision, où on envisage de montrer les cultures locales non seulement aux populations des

Caraïbes mais aussi à la diaspora et au monde. On suscitera de cette façon une prise de conscience des

cultures locales, on promeut les talents et savoir-faire des peuples des Caraïbes, et pas seulement ceux

des producteurs mais également des plus larges couches de la population et des talents de toutes les

Caraïbes. Cependant, le défi pour la poursuite de sa mission par la CMC, est d’entretenir le niveau de

ses équipements. Les équipements datent de plusieurs années et outre qu’ils nécessitent d’être

modernisés, on doit d’urgence veiller aux moyens de secours. Ces moyens de sauvegarde permettront

non seulement d’émettre en toutes circonstances, mais de garantir aussi une visibilité pérenne des

284

réalisations à contenus autochtones des producteurs des Caraïbes, tout en développant les capacités

techniques de la région.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Amélioration des moyens techniques de CaribVision, deux jours d’amélioration des compétences de six professionnels et offre d’espaces pour la visibilité des cultures autochtones caraïbes dans cinq pays de la région.

3. ACTIVITÉS :

Identification, commande et installation des équipements.

Formation du personnel.

Début d’une formation permanente du personnel technique.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

La CMC est l’entreprise multimédia d’excellence, leader de la région pour les services de

communication. Ces services comprennent : la TV, la radio, la distribution par liaison satellite montante,

la presse écrite et d’information dans toutes les Caraïbes, jusqu’en Amérique du Nord et dans le monde.

Créée en 2000 par fusion des services commerciaux de l’Agence d’information des Caraïbes (CANA) et

de l’Union des radiodiffusions des Caraïbes (CBU), la CMC progresse sans relâche dans ses efforts pour

accroître et améliorer la qualité des informations et des spectacles produits et diffusés dans la région

caraïbe et dans le monde. Le mandat originel de la CMC est de coopérer avec les entreprises médiatiques

de la région pour mettre l’éclairage sur les meilleurs talents en journalisme, radiodiffusion, édition et

services techniques. En outre, l’entreprise s’efforce de faire des percées dans l’industrie de médias par

instauration de liens étroits entre les Caraïbes et le reste du monde. Grâce à des contractuels de base à

plein temps, la CMC continue d’étendre son offre de services médiatiques par satellite pour la TV et la

radio, tout en assurant la qualité et la fiabilité des normes dans l’industrie médiatique des Caraïbes.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Emetteur CPI – 400 W CBand électronique 34 000

Atelier de deux jours (formation) : six participants (4 de l’étranger et 2 locaux –

hommes et femmes) – Billets d’avion des participants : 400 $ x 4 personnes 1 600

Billet d’avion du formateur 1 200

Gîte et per diem des participants : 200 $ x 4 jours x 4 personnes 3 200

Total 40 000

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de transport et d’assurance 3 000

TVA (taxe sur la valeur ajoutée) * 5 950

Hébergement du formateur : 175 $ x 4 nuitées 700

285

Per diem du formateur : 200 $ x 4 jours 800

Equipements de formation 500

Imprévus 1 000

Rapport du projet 300

Total 12 250

Cet achat de la CMC n’est pas soumis à l’imposition générale mais l’organisation doit toujours acquitter la TVA.

286

CURACAO

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

MEDIA BARIO

MEDIAS DE PROXIMITE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 CW/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

30 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Stichting de Cultuur Kameleon

www.stichtingdecultuurkameleon

Girouette & Curaçao

Contact : Saskia Luckmann-Meijer

00 5999 6997760/0031 6 12778448

[email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La Fondation Cultuur Kameleon (SCK) est une organisation en activité sur diverses îles des Caraïbes

qui se consacre spécialement à l’éducation aux médias des enfants, des enseignants et des élèves en

apprentissage pédagogique et de professionnels de toutes sortes de projets. Elle travaille à faire

connaître les médias et l’information de différentes manières à des groupes cibles variés. Par la

compréhension de la manière dont l’information arrive au consommateur et aussi comment la produire

soi-même. En faisant de l’information on comprend mieux le processus de sa fabrication et de sa

présentation. D’un autre côté SCK s’intéresse aux savoir-faire des enseignants : comment utiliser

efficacement les médias en classe. Les ateliers revêtent des formes variables allant de la rédaction d’une

brève à la bande-annonce d’un film (au lieu d’un écrit sur papier : comment utiliser les instruments

modernes comme Yurls, Presi, les applications mathématiques, les cartes géographiques de Google, etc.

pour enrichir les cours. (Cf. pour plus d’information www.medialancurarcao.com,

www.medialabbonaire.com, www.medialabsintmaarten.com et le site de la Fondation :

www.stichtingdecultuurkameleon.com. La FCK met au point en particulier pour les enfants, en

collaboration avec le coordinateur de projet Sulin Passial, une formation aux médias à l’intention des

jeunes marginalisés de Bario, dite BarioMedia. Favell Maduro est l’enseignant qui encadre l’ensemble

du processus de formation. Il est l’homme de radio et de télévision par excellence et un coach de jeunes

d’expérience. Le mot ‘Bario’ se réfère aux quartiers et à leurs problèmes à Curaçao. Parce que ce projet

nécessite une approche minutieuse et spécialisée, SCK fait équipe avec l’organisation néerlandaise

Firma Media (www.firmamedia.nl) qui a plus d’expérience nationale et internationale dans la formation

aux médias et l’enseignement des jeunes issus des quartiers désavantagés. Après un premier pilote

réussi de février à juin 2014, toutes les parties sont d’avis que l’extension et l’expansion d’un

programme légèrement modifié étaient souhaitables et bonnes. Le projet a suscité l’intérêt des quartiers

et les médias. On ne peut pas ne pas remarquer que le projet a attiré l’attention du ministre des Affaires

économiques Raynal Martis. Filles et garçons y prendront part à parité. Au stade suivant BarioMedia

287

donnera à six groupes de quelque quinze jeunes (composés d’autant de filles que de garçons) de la

formation pour la production de film, de photographie, de radio et d’écriture avec l’assistance

d’enseignants divers. Les sujets qu’ils traiteront concerneront les événements de leur quartier et seront

sur une page Facebook spécialisée et sur un blog. Ainsi ce sera une situation gagnant-gagnant. Les

jeunes accèdent aux nouveaux médias, améliorent leur savoir-faire et restent en contact avec ce qui se

passe dans leur environnement. Ainsi, leur voix sera diffusée dans les réseaux des médiaux sociaux de

manière à ce que tout le voisinage puisse reconnaître leur potentialité. Les classes seront organisées

dans le centre de chaque quartier où les enseignants viendront enseigner. A la fin de ces six mois de

formation, Bario Media organisera un concours de tous les groupes pour qu’ils voient de concert le

travail des uns et des autres et entrent en contact. L’enseignant (Favell Maduro) a aussi une autre

mission : apprendre aux jeunes ce que sont les médias libres. Les médias sont, surtout sur les petites îles

des Caraïbes, parfois manipulés par les politiques, par certains hommes d’affaires et par des gens

influents. Créer des médias et découvrir d’autres manières de le faire sera l’un des centres d’attention

des ateliers.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Offre à des jeunes désavantagés d’une expérience positive, leur apprendre l’utilisation des atouts du 21

e

siècle et leur donner l’occasion de voir s’ils ont envie d’apprendre et de travailler dans le domaine des nouveaux médias. Il existe des formations dans cette discipline sur l’île et la SCK coopère avec Stimul-it pour offrir éventuellement des stages à ces gens talentueux dans l’avenir.

Formation de 3-6 professionnels de Bario pour encadrer les jeunes maintenant et plus tard sur ce que les médias peuvent pour eux et le quartier.

Formation à la production d’émissions radiophoniques, à réaliser des films et à écrire des scénarios.

Lancement d’une page Facebook pour chaque quartier et les connecter au centre de Bario. Mise à disposition de trois ordinateurs avec accès à l’Internet, d’une caméra et l’accès à des

postes de radio dans chaque quartier. Contacts avec Stimul-it (entreprise de TIC) et offre à des jeunes de talent d’un stage dans une

entreprise et aussi conduire vers des études à l’Ecole de médias ou à l’Université de Curaçao. 3. ACTIVITÉS :

Définition de la structure et du contenu du programme de formation de trois mois.

Première semaine de formation de jeunes leaders/travailleurs sociaux issus des centres de quartiers

participants.

Après cela, lancement d’un processus de formation de trois mois au cours desquels trois groupes de

jeunes prendront part aux ateliers :

- Création radiophonique

- Réalisation de films

- Ecriture de petits reportages journalistiques et publication avec les photographies

correspondantes.

- Les jeunes auront des cours hebdomadaires de 14 à 17 heures pendant trois mois. Du matériel :

caméras, ordinateurs (s’ils ne sont pas disponibles), appareils photographiques seront fournis par

l’enseignant à chaque session.

- Rapports du projet.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

La fondation Cultuur Kameleon lance des projets culturels et éducatifs, crée des événements et organise

des expositions (itinérantes) au Royaume des Pays-Bas, à savoir : Aruba, Bonaire, Curaçao, Saba, Saint

288

Eustache, Saint Martin et dans la métropole. Elle a son siège à Willemstad et travaille avec diverses

entreprises et organisations, dont des libraires, des écoles et des centres communautaires dans les îles

citées plus haut et aussi avec la Maison Anne Frank à Amsterdam. La SCK est active dans les domaines

de l’éducation, de la culture, de l’histoire et des nouveaux médias. Elle travaille avec un grand nombre

de professionnels, institutions et idéalistes qui chacun à sa façon contribue à la réalisation des projets. La

coordinatrice Saskia Luckmann-Meijer (www.rucuproduction) travaille avec une petite équipe de

conception et de gestion. Elle a le soutien du SNS REAAL Fund, du Cultural Fund, de KulturA, des

banques CitCo et MCB Bank, de l’Oranje Fonds et de la fondation Doen (voir : www.stichtingde

cultuurkameleon.com).

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Septembre-décembre 2015 & mars-juin 2016

Formateur principal/coach des jeunes (72 ateliers de 3 heures) 10 720

Classe de maître de photographie (24 ateliers de 3 heures) 3 350

Défraiement de six jeunes coaches/travailleurs sociaux de Bario 2 680

Elaboration du matériel de formation (3 feuilles de travail) 1 340

Six ordinateurs portables 3 600

Films/six appareils de photo 1 800

Six accès à l’Internet 800

Six batteries (160$)/six cartes-mémoire (240 $) et six souris (100 $) 400

Coordinateur, préparation, coordination, contacts avec Bario et les jeunes : 350 heures 10 720

Formation chez Firma Media (12 jours) 5 360

Transport, gîte et couvert (l’expert de Firma Media vient de Hollande) 4 690

Promotion 2 010

Séance de clôture 1 340

Frais d’organisation (40 jours) à charge de la SCK : animateur du projet et frais de

bureau, comptabilité 11 055

Total 59 965

Total PIDC 30 000

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Fondation Johannes Bosco, Curaçao 15 000

Reda Social, Curaçao 14 965

PIDC 30 000

Total 59 965

289

GRENADE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

GRENADE EN REPORTAGES

D’INVESTIGATION SUR LES SUJETS

DE VIABILITE A METTRE EN LIGNE

EN FORMATS MULTIMEDIA

2.

NUMÉRO

IPDC/59 GD/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

40 500 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Service d’information du gouvernement –

GIS – Complexe ministériel – St George’s

Téléphone : 440-2061 – Conctact : Rawale

Titus, directeur

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le gouvernement de Grenade a pris pour sa part la voie du développement durable et s’est engagé dans

le tournant audacieux du « géo-tourisme ». Le public grenadien a dès lors besoin d’être sensibilisé aux

problèmes de l’environnement et de la bonne gouvernance. On a lancé aux entreprises médiatiques le

défi de servir de catalyseurs du changement qui invite la population à s’impliquer et à soutenir le

gouvernement dans son engagement sur la voie du développement durable. Il y a un trop plein

d’entreprises médiatiques à Grenade par rapport à son territoire (214 km2) et à son peuplement (environ

100 000 habitants) : près de quatre journaux hebdomadaires, un mensuel, 13 stations de radio, trois

stations de télévision et 12 câblodistributeurs. Les propriétaires de médias sont pour l’essentiel privés,

publics et d’orientation communautaire. Il n’existe qu’une seule entreprise publique (Services

d’information du gouvernement, GIS) et un groupe médiatique communautaire, le reste sont tous

privés. Le développement des médias communautaires n’a pas encore pris son essor à Grenade. On

compte plus de cent travailleurs de médias en activité dans le pays et la plupart n’ont pas reçu de

formation en bonne et due forme. Mis à part un petit nombre de journalistes plus âgés et aguerris,

beaucoup de travailleurs de médias de Grenade sont sans qualification. Le coût de la formation formelle

en journalisme est onéreux pour les professionnels grenadiens. Depuis la nomination d’un nouveau

directeur de l’information, le Service d’information du gouvernement organise une série de sessions de

formation en interne allant des techniques rédactionnelles et d’interview, aux aptitudes de lire

l’information, mais il y a aussi nécessité de doter les journalistes de compétences pour la recherche et

l’investigation pour des reportages précis et la production de contenus. Par ailleurs les médias

traditionnels de Grenade n’ont pas suivri les percées de la révolution technologique et plus

particulièrement les progrès des nouveaux médias. Cependant, une approche professionnelle du

reportage d’investigation et de la production de contenus en ligne pour servir les besoins de la

communauté des internautes n’est encore mise au point, et nombreux sont, y compris les Grenadiens de

la diaspora, privés de contenus de qualité et modernes et de forums appropriés pour prendre part aux

290

débats nationaux. En d’autres termes, les valeurs professionnelles produites dans les médias

traditionnels au niveau des contenus, des structures et des personnels doivent être transférées sur les

nouvelles plateformes médiatiques de Grenade. A Grenade, le secteur des médias compte sur le terrain

juste autant de femmes que d’hommes et les deux genres occupent des fonctions de direction dans

diverses entreprises de presse. Mais toutefois les jeunes manquent de formation et d’implication et

plusieurs d’entre eux n’ont pas eu le bénéfice d’une formation journalistique en bonne et due forme.

C’est pourquoi l’industrie médiatique a grand besoin de renforcer les capacités de la nouvelle

génération des travailleurs des médias pour autonomiser autant de jeunes gens que de jeunes filles dans

cette spécialité si importation du journalisme. On espère qu’après la formation l’offre en ligne des

médias grenadiens sera en hausse pour parvenir à davantage de professionnalisme et à ce titre, mieux

accéder à l’information ainsi qu’à une plus grande participation aux débats nationaux. Il s’agit sans

conteste d’un résultat qui se manifestera par l’émergence de citoyens mieux informés et

l’autonomisation et la prise de conscience des citoyens de l’importance d’un paysage médiatique

restructuré.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Acquisition par 20 professionnels de médias (50 % d’hommes et 50 de femmes) de nouveaux savoir-faire en recherche adéquate et reportages précis après une formation de six mois. Ils seront aussi sensibilisés à la prise de conscience concernant le développement durable et acquerront des compétences supplémentaires de montage/production de contenus multimédia, à savoir l’audiovisuel, la vidéo, les images, le scénario, le graphisme et la création d’un site web élémentaire, ainsi que le téléchargement de contenus, y compris l’utilisation efficace de Facebook, You Tube et d’autres plateformes médiatiques sociales.

3. ACTIVITÉS :

Cinq semaines de formation pour 20 travailleurs des medias – représentant des entreprises du secteur

médiatique – à la maîtrise du montage/production de contenus comme l’audiovisuel, les images, les

scénarios, le graphisme ainsi qu’à la réalisation d’une page web élémentaire et au téléchargement de

contenus.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le Service d’information du gouvernement coordonnera le projet au bénéfice des journalistes de

Grenade des diverses entreprises des médias. L’accent sera mis sur les journalistes en activités à la

télévision, dans les journaux et les stations de radio grenadiens publics et privés, qui manquent de

professionnalisme dans les départements en ligne de leur entreprise.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Préparation

Transport (de Washington DC) du formateur (investigation et multimédia (1 000$)/ Gîte et couvert de

deux semaines (2 100 $)/transport du formateur (guide touristique) : 1 000 $/Gîte et couvert 7 jours x

150 $/ jour = 1 050 $

5 150

Ateliers sur les lois, traités et sujets relatifs à l’environnement

Formateur – 1 jour de planification et 3 jours de session : 600 $/Salle, projecteur, tableau à feuilles et 2 850

291

marqueurs : 750 $/Pauses-cafés, déjeunes de 20 stagiaires x 3 jours (1 500 $)

Atelier sur la bonne gouvernance

Formateur (1 semaine) : 900 $/Salle, projecteur, tableau à feuilles, marqueurs : 1 250 $/Pauses-cafés et

déjeuners de 20 stagiaires x 5 jours : 2 500 $ 4 650

Atelier de reportage d’investigation, de réalisation audiovisuelle, vidéo, scénario,

graphisme, création page web élémentaire et de production de contenus

Formateur (2 semaines) : 3 500 $/Per diem (2 semaines) : 3 500 $/Salle, projecteur, tableau à feuilles,

marqueurs : 2 500$/Pauses-cafés et déjeuners de 25 personnes x plus de 10 jours/20 ordinateurs avec

spécifications multimédia (location de plus de10 jours)

17 500

Formation à la rédaction de guide touristique

Formateur (1 semaine) : 1 750 $/Per diem (1 semaine) : 1 750 $/Salle, projecteur, tableau à feuilles et

marqueurs : 2 500 $/Pauses-cafés et déjeuners de 20 stagiaires, formateurs pour plus de cinq jours :

2 500$/Elaboration du matériel de formation : 2 000 $

10 500

Contribution locale 650

Total 40 650

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordinateur du projet (six mois) 6 000

Quatre membres du personnel (six mois) 12 000

Frais de communication (six mois) 1 200

Transport et maintenance (six mois) 2 400

Utilisation de diverses ressources (six mois) 600

Publicité et relations publiques (six mois) 3 000

Imprévus 3 000

Rapports du projet 1 200

Site web d’hébergement des contenus et de promotion du projet 5 000

Total 34 400

292

JAMAÏQUE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

FORMATION POUR LA PRODUCTION

ET LA VIABILITE DES PROGRAMMES

DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 JM/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

18 160 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Transformation Communication Partners

7 Lindsay Terrace, Kingston 10

Téléphone : 876 969-8747/Mobile :

876 877-5092. Contact : Rosamond Brown,

partenaire gérante

Courriel : [email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Près de 26 chaînes de radio opèrent à l’heure actuelle en Jamaïque. De ce total l’essentiel sont des

entités commerciales qui privilégient la culture pop et les nouvelles à sensation. Moins de dix sont des

diffuseurs communautaires et cela dit, elles doivent se battre pour payer les frais élémentaires

d’éclairage et d’équipement, sans parler des investissements nécessaires à la production des contenus et

au développement des capacités. Bien que ces stations soient très populaires dans leurs communautés,

leur manque de savoir-faire et de compétence pour la radiodiffusion les empêche d’offrir le soutien de

la communication au développement communautaire souhaité par leurs concitoyens. Ce projet a pour

but d’accroître les capacités nationales des stations de radio communautaire locale de Jamaïque à

produire et la viabiliser des programmes de communication participative dans au moins deux domaines

prioritaires du développement national a) les crimes et les violences perpétrées au sein ou contre des

groupes vulnérables et b) la sexualité et les maternités des adolescentes et la protection de l’enfance.

Des recherches informelles montrent qu’au moins 90 % des bénévoles actuels du secteur de la radio

communautaire jamaïcaine (RC) n’ont jamais reçu de formation de journalisme de radiodiffusion,

formelle ou informelle. La réussite globale du projet sera son aptitude à multiplier le nombre de

bénévoles dans les médias communautaires en mesure de produire des émissions radio de qualité. La

qualité s’obtient par le niveau technique, la pertinence du contenu, la collaboration avec les parties

prenantes et le côté attractif du divertissement éducatif. Les résultats seront évalués sur la base a) de la

mesure des ressources humaines avant et après la formation, b) de la quantité de programmes de qualité

relatifs à un même thème de développement, diffusé avant et après la formation, c) des réactions des

citoyens à la diffusion d’émissions. Dans le cadre de ce projet, des personnes choisies dans des groupes

vulnérables vivant dans les communautés impliquées dans le projet bénéficieront de la formation en

même temps que les journalistes diffuseurs communautaires. Ce qui permettra aux deux groupes de

collaborer à la production participative de contenus pour impliquer efficacement les communautés

d’intérêt ciblées. L’exercice est censé d’abord bénéficier à 60 journalistes de RC (hommes et femmes)

293

et aux producteurs de contenus de quatre paroisses jamaïcaines. Du fait que toutes les stations de radio

sélectionnées opèrent dans des communautés pauvres, le projet correspondra à deux objectifs. Les

jeunes membres des communautés s’impliqueront dans la création de produits médiatiques. En

produisant leurs propres contenus ils sont mis en face de leurs sujets propres grâce auxquels ils

découvriront les attitudes négatives et leurs probables conséquences, adopteront d’autres

comportements positifs et auront des résultats plus gratifiants. Dans ce processus ils utiliseront les

médias et le journalisme comme instruments d’apprentissage communautaire.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Acquisition de savoir-faire et de compétences en production de contenus relatifs au développement par 60 journalistes de radio et producteurs de contenus de quatre stations de radio (Roots FM, Jet FM, More FM et Ways FM) de quatre paroisses jamaïcaines (Kingston & St. Andrew, St Mary, St. James et St. Ann).

3. ACTIVITÉS :

Réunions avec les directeurs de chaque station pour discuter des résultats, besoins et de la logistique

de la formation.

Réunion des parties prenantes avec des groupes partenaires (autorités sanitaires, instances de

médiation, personnel de police).

Préparation des matériels de formation.

Mise au point et coordination des modules de formation.

Achat d’enregistreurs de terrain.

Sélection et notification aux participant(e)s.

Organisation progressive de toute la formation.

Organisation de groupes d’auditeurs (et auditrices) pour recueillir leurs réactions et pour le suivi.

Productions de programmes radiophoniques.

Diffusion des émissions.

Préparation des rapports du projet.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Transformative Communication Partners Carribean (TCPC) est un groupe de développement de médias

ayant des bureaux en Jamaïque et à Sainte-Lucie, créé pour dispenser des formations en communication,

magistrales et en ligne, et effectuer des recherches relatives à la communication dans les Caraïbes. Ses

centres d’intérêt : des spécialistes de communication de médias, marketing social, enseignement et

relations publics et recherches en matière de communication. Depuis ses débuts en 2012, TCPC a

organisé des ateliers de lobbying et de production radio en Jamaïque, à Trinité-et-Tobago et à Sainte-

Lucie, destinés à renforcer les capacités des professionnels et des agents de développement à diffuser des

émissions d’apprentissage. Les partenaires ont mis au point des formations à distance en C4D, effectué

des études de planification et d’élaboration de programmes en collaboration avec le Commonwealth of

Learning (COL), et l’Institut de médias et communication des Caraïbes (CARIMAC). Quelque 75

apprenants de Barbade, Belize, Guyana, Jamaïque, Sainte Lucie, Saint Vincent et les Grenadines,

Trinité-et-Tobago ont été formés sur cette plateforme. Avant la création de l’entreprise, les principaux

partenaires ont travaillé en indépendants comme consultants auprès de Jet FM, Roots FM et du

Commonwealth of Learning, avant tout dans la recherche et la formation.

294

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

4 ateliers de formation : recherche, dramatiques, production et présentation de RC

2 formateurs (8 jours à 150 $/jour/formateur) x quatre localités 9 600

Location de salles (30 $/jour x 32 jours de formation) 960

Matériel de formation : 12 $ x 60 personnes 720

Couvert des stagiaires : 20 $ x 60 stagiaires 1 200

Equipement pour la formation – rétroprojecteur : 15 $ x 32 jours 480

Réalisation de 4 séries radio – 8 épisodes de 30’’ de sujets choisis dans le programme

Frais de studio et de production par épisodes : 80 $ x 8 x 4 2 560

Transport pour interviewes : 20 $ x 8 épisodes x 4 endroits 640

Enregistreurs de terrain : 400 $ x 5 2 000

Total PIDC 18 160

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordinateurs – 12 mois 2 000

Frais de personnel : 1 à temps plein et 1 à temps partiel x 12 mois 2 300

Frais de communication : atelier en ligne de définition du programme/élaboration des

cours (2 000$)/plateforme Moodle (CARIMAC) – 40 $ x 20 apprenants = 800 $/

Facilitateur en ligne : 6 semaines x 230 $ = 1 380$ - Tuteurs 2 x 100 $/semaine x 6

semaines = 1 200 $

5 380

Maintenance du véhicule 1 000

Per diem des formateurs : 50 $ x 2 x 32 jours 3 200

Frais de communication 840

Groupes d’auditeurs – Boisons, salle et équipement par séance 300 $ x 4 séances 1 200

Imprévus 1 000

Total 16 920

295

REGIONAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

JOURNALISME D’INVESTIGATION A

L’ERE DU NUMERIQUE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RLA/02

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

20 300 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Commonwealth Broadcasting Association

17 Fleet Street, London, EC4 Y1AA, UK

Telephone: +44 (0) 207 583 5550

Fax : +44 (0) 207 583 5549

Adam Weatherhead, directeur du projet et

Caribbean Broadcasting Union (CBU)

Suite 1B, Building#6A, Harbour Industrial

Estate, St. Michael, BB 11145 Barbados

Telephone : +1 (246) 430 1007

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Les Caraïbes présentent différents niveaux de développement médiatique : Trinité-et-Tobago et la

Jamaïque étant les plus complexes, la Dominique et Guyana les moins perfectionnés. Dans les

territoires et pays de la CARICOM (la Communauté économique des Caraïbes), il y a près de 25

stations terrestres locales et entre 60 et 100 chaînes câblées. Les licences de radio attribuées dépassent

les 300 et il y a plus d’une douzaine de journaux et cinq publications hebdomadaires ainsi que des

journaux et des hebdomadaires en ligne, tous au service d’une population de près de six millions de

personnes. Il y a un mélange de diffuseurs privés et publics avec prédominance de ces derniers dans

certains territoires comme Guyana tandis que d’autres comme la Jamaïque et Trinité-et-Tobago ont

vécu une importante libéralisation des médias. La diversité du paysage médiatique est la raison pour

laquelle les médias des Caraïbes doivent jouer leur indispensable rôle de défenseurs de la gouvernance

démocratique et agir comme principal chien de garde anti-corruption, rôle renforcé par le Recueil

mondial de journalisme d’investigation de l’UNESCO qui est souvent un outil décisif à l’usage des

médias pour découvrir et rapporter des faits de corruption, susciter la participation des citoyens dans le

débat sur les politiques publiques et enfin provoquer les changements socio-économiques et politiques.

La qualité du journalisme d’investigation pratiquée dans toute la Caraïbe est hélas affectée

négativement par les coûts, l’intensité des efforts à déployer et les risques juridiques de cette forme de

journalisme. Les dangers auxquels le journaliste fait face quand il tente de révéler des informations

d’intérêt public sont aussi une préoccupation, en particulier dans le contexte des petites nations

insulaires. Ces défis sont aggravés ces dernières années par les contraintes financières occasionnées par

la baisse des recettes publicitaires. Résultat : plusieurs entreprises de radiodiffusion des pays en cause

ne privilégient pas les budgets de formation de façon à mettre l’accent sur l’amélioration des

296

compétences techniques nécessaires au journalisme d’investigation de qualité. L’Institut de médias et

communication des Caraïbes (CARIMAC), l’instance régional d’études de médias, n’offre pas à l’heure

actuelle de cours de perfectionnement professionnel susceptibles de combler cette lacune, vide

concernant en particulier le journalisme d’investigation. En conséquence, il y a déclin dans la région du

recours au journalisme d’investigation de qualité comme moyen d’information du public sur les sujets

fondamentaux de la gouvernance. En résulte une faible participation de la société civile au sens large

dans les questions de gouvernance, une baisse de l’intérêt public et de la lutte pour davantage de

responsabilité et de transparence des gouvernants. Autre résultat : une perception publique exacerbée de

l’accroissement de la corruption au plus haut niveau de l’Etat. Cette perception est confortée par les

piteux classements depuis des années de la majorité des pays de la Caraïbe, y compris tout récemment

en 2013 dans l’Index de perception de la corruption établi par Transparency International. En plus, le

problème se complique par la sous représentation des femmes dans les médias, en particulier dans le

journalisme. Comme le mentionne le tout dernier rapport de la Fondation international des femmes de

médias sur « Les femmes dans les médias », les Caraïbes affichent une sous représentation générale

dans les groupes des travailleurs, les plafonds de verre et une sous représentation abyssale dans les

conseils d’administration et les hautes fonctions de direction. Ce modèle d’inégalité des genres n’est pas

seulement un défi pour le secteur journalistique, mais il exerce aussi un impact sur la société en général.

Comme le relève Transparency International dans son Etat de la recherche sur le genre et la

corruption1

: « La corruption peut affecter les progrès vers l’égalité des genres et l’autonomisation des

femmes en limitant les capacités des femmes à revendiquer leurs droits ». Toutefois, plusieurs défis

lancés par la pratique traditionnelle du journalisme d’investigation ont été gravement minimisés ces

dernières années. Avec l’arrivée des nouvelles technologies numériques (les médias sociaux), les

journalistes ont désormais accès à des méthodes rentables d’accéder aux sources et aux informations du

monde. Par ailleurs, six des quinze Etats membres de la CARICOM ont adopté des lois de liberté

d’information qui permettent désormais un accès aisé et légal aux informations se trouvant aux mains

des gouvernements qui les détiennent. Une utilisation plus efficace de ces lois devrait consolider

l’aptitude des journalistes à accéder à des informations décisives précises et de première main

nécessaires aux enquêtes du journalisme d’investigation. Enfin, grâce aux efforts des sociétés civiles

locales et régionales et des organisations professionnelles fortes, en partenariat avec les agences de

développement comme l’UNESCO et UNIFEM, on a accordé une grande plus attention à la nécessité

de l’égalité des genres dans les médias pour atteindre les objectifs et buts de développement national et

régional et promouvoir la bonne gouvernance et la démocratie. Cet intérêt a conduit à placer davantage

l’accent sur l’accès des femmes au renforcement des capacités et à la formation dans un éventail plus

large de professions médiatiques, y compris le journalisme d’investigation.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Amélioration du savoir-faire de 40 journalistes des Caraïbes (dont au minimum 50 % des femmes) en journalisme d’investigation par des outils numériques, des cours magistraux en atelier et des formations en ligne.

3. ACTIVITÉS :

Un atelier de journalisme d’investigation de trois jours pour 20 journalistes de radio (50 %

d’hommes et 50 % de femmes) à organiser en Jamaïque en 2015. Le programme de formation

comprend : la liberté d’information, l’enquête d’environnement, la sécurité informatique, les

techniques d’interview et la sécurité individuelle.

Une formation en ligne de cinq semaines taillée sur mesure de journalisme d’investigation pour 40

journalistes (50 % d’hommes et 50 % de femmes) – ouverte à tous les journalistes ayant participé

297

aux cours magistraux. Dans le programme figureront : la recherche approfondie en ligne, le

journalisme de données et le reportage assisté par ordinateur.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Association des médias publics (PMA, autrefois Association des radiodiffusions du Commonwealth)

est la plus grande association des diffuseurs de service public. Créée en 1945, elle entend renforcer les

radiodiffusions/médias de service public pour : consolider l’offre publique, renforcer la liberté

d’expression, renforcer les capacités des pays en développement du Commonwealth et assurer le partage

de savoir-faire et des compétences entre diffuseurs. L’Union des radiodiffusions des Caraïbes (CBU) a

été établie en 1970 en vue de stimuler le flux des programmes entre les systèmes de radio et de télévision

de la région caraïbe. En tant qu’institution régionale, l’Union met l’accent sur le renforcement des

capacités des institutions et des professionnels de médias, négocie (pour ses membres) les droits

communs de retransmission, assure leur défense dans les forums régionaux et internationaux consacrés

aux questions de politiques et des technologies. La PMA et la CBU ont un long passé de partenariat pour

la bonne organisation d’ateliers de renforcement des capacités : l’entreprise de radiodiffusion à l’ère du

numérique (Guyana, 2013), gestion de l’état d’urgence et des désastres (Trinité-et-Tobago, 2012),

passage à la radiodiffusion numérique (Antigua, 2012) et médias et démocratie (Jamaïque, 2011).

L’Institut international de la presse (IPI) est un réseau mondial des rédacteurs en chef, directeurs de

médias et journalistes de premier plan. Il s’adonne à la promotion et à la défense de la liberté de la

presse, à la protection de la liberté d’opinion et d’expression, à la promotion de la libre circulation des

nouvelles et des informations et à l’amélioration des pratiques journalistiques. Le Centre d’investigation

du journalisme (CIJ) est une instance d’aide dédiée à l’éducation et à la formation des journalistes, des

rédacteurs en chef et des chercheurs au reportage critique approfondi et à la défense de l’intérêt général.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Atelier

Billets d’avion : 10 participants des Caraïbes (hors Jamaïque) x 450 $ 4 500

Gîte : 10 participants (hors Jamaïque) x 4 nuitées x 120 $ 4 800

Couvert : 20 participants x 3 dîners x 30 $ 1 800

Transfert de/vers l’aéroport : 10 participants x 2 taxis x 30 $ 600

Matériel pour l’atelier (tableaux à feuilles, stylos, papier, polycopiés, etc.) 500

Thé/café et déjeuners : 25 personnes x 3 jours x 25 $ 1 875

Transport local : 200 $ x 3 jours 600

Location d’ordinateur portable : 25 $ x 3 jours 75

Location de matériels A/V (écran et projecteur) : 150 $ x 3 jours 450

Sous-total atelier 15 200

Cours en ligne

Honoraires de l’auteur 1 800

Frais d’installation technique 2 000

Installateur stagiaire 300

Honoraires du tuteur : 250 $ x 4 jours 1 000

298

Sous-total du cours en ligne 5 100

Total PIDC 20 300

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Billet d’avion : 1 formateur international x 1 000 $ 1 000

Billet d’avion : 1 formateur régional x 450 $ 450

Honoraires (2 formateurs x 4 jours x 250 $) 2 000

Gîte (2 formateurs x 5 nuitées x 120 $) 1 200

Repas (deux formateurs x 5 dîners x 30 $) 300

Dépenses des formateurs (taxi, visa, taxe d’embarquement, etc.) 500

Location de salle 1 200

Frais de communication et d’impression 400

Coordinateur (8 mois – temps partiel) 4 000

Total 11 050

299

SAINT-CHRISTOPHE-ET-NIEVES

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RESEAU DE TV ET RADIO DE LA

COMMUNAUTE SCOLAIRE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 KN/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

39 661 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Unité de radiodiffusion scolaire

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

L’objectif de ce projet est implanter une chaîne de TV et de radio utilisable par l’Unité de

radiodiffusion scolaire en vue d’améliorer la connaissance du rôle et des fonctions des médias

électroniques et d’apporter aussi une expérience de terrain de première main. En même temps elle

servira comme moyen d’information et d’outil pédagogique aux écoles et à l’ensemble de la

communauté éducative, de tenir les élèves informés et de les intéresser à cette communauté et à ses

activités. A Saint-Christophe-et-Niévès toutes les stations de radio FM sont des entreprises

commerciales qui laissent des plages insuffisantes à l’actualité et d’autres informations concernant la

communauté scolaire. Il y a une forte augmentation de la quantité de programmes dans lesquels les

élèves ont été impliqués : activités sportives, production de musique et d’autres aspects des arts visuels

et de la scène. En outre, il y un public de plus en plus nombreux dont les goûts sont réceptifs aux

émissions locales et qui veut entendre et être en contact avec des jeunes grâce à l’élargissement de

l’offres médiatique. Malheureusement, sans ressources financières provenant de sponsors ou de

donateurs, l’accès aux médias ou aux activités impliquant des jeunes risque de s’interrompre dans la

mesure où ils sont incapables d’atteindre convenablement un large échantillon représentatif de la

population de manière à attirer un public supplémentaire. Ce projet est conçu pour résoudre le problème

de l’accès aux médias de radiodiffusion par des groupes et des individus de la mouvance scolaire. Il

permettra d’informer l’ensemble de la communauté scolaire sur ce qui se passe dans toutes les écoles de

l’Etat insulaire ; les écoles glaneront les meilleures pratiques les unes chez les autres puisqu’elles

verront le travail les unes des autres ; l’ensemble de la communauté scolaire sera informée des activités,

progrès réalisés et centres d’intérêt du secteur de l’Education ; l’ensemble du milieu se divertira au

contact des talents et réalisation des élèves. Elle permettra aussi de mettre en exergue les progrès

d’élèves exceptionnels ; de regonfler le moral et stimuler une concurrence saine entre écoles ; aux

étudiants d’avoir une entreprise où inscrire leurs efforts de création ; au ministère de l’Education de

disposer d’une plateforme de mise en lumière des entreprises partenaires remarquables. Outre ce qui

précède, la Commission nationale pour l’UNESCO utilisera cette chaîne comme instrument de

promotion de son travail comme de l’UNESCO en général étant donné que très peu de choses sont

300

diffusées dans les médias locaux sur le travail et le fonctionnement de l’UNESCO. Mieux, souvent la

Commission doit payer pour mettre ses messages à l’antenne dans les médias locaux !

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

L’implantation d’une chaîne de TV et de radio communautaire scolaire autosuffisante pour l’implication des équipes scolaires, des organisations de jeunes, des fonctionnaires de l’Education, des principales parties prenantes de l’UNESCO, des jeunes créatifs en herbe de la Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès. La libre expression par les informations et d’autres productions des écoles, les sports, la musique, les arts et le partage des informations et des opinions sur les questions relatives à l’éducation, aux jeunes et au système scolaire sera établie dans les douze mois à partir du lancement du projet.

3. ACTIVITÉS :

Acquisition des équipements de production vidéo et de transmission.

Installation d’un studio de production équipé d’un téléviseur et des accessoires.

Installation des appareils de transmission, du studio à la tête de réseau des câblodistributeurs.

Installation des équipements.

Lancement et essai de la station.

Elaboration des procédures et du protocole de fonctionnement pour organiser l’accès et de gestion

durable du réseau de la communauté scolaire.

Sensibilisation des fonctionnaires de l’Education et des élèves des écoles.

Campagnes publiques de prise de conscience concernant le développement de la chaîne

communautaire scolaire.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Unité de l’éducation aux médias de l’île de Saint-Christophe a pour mandat : d’accroître les

connaissances des jeunes sur le rôle et le fonctionnement des médias ; de leur apporter une expérience

d’utilisation des médias électroniques de première main ; d’informer le grand public des visées et des

objectifs prioritaires des programmes du ministère de l’Education ; de donner la parole aux élèves ;

d’ouvrir des opportunités d’emploi pour les élèves par la connaissance du secteur médiatique. L’Unité

utilise à l’heure actuelle la station de radio et télévision locale pour la diffusion de ses émissions mais le

peu de temps d’antenne disponible pour les programmes et les activités concernant les écoles est réduit

par le développement de cette ressource rare. Bien qu’il y ait tout un tas d’activités couvertes, eu égard à

son accès limité aux moyens de diffusion et à ses faibles finances, l’Unité de médias n’a pas la capacité

dans les circonstances actuelles de diffuser les activités relatives aux écoles. A l’exception d’un créneau

de soixante secondes d’informations et d’un créneau d’une heure par semaine consacré aux émissions

éducatives, qui pour l’heure fait partie de la programmation hebdomadaire du Service d’information du

gouvernement, l’Unité est incapable de diffuser tout un tas d’activités qui ont lieu ni de donner beaucoup

de détails sur les projets relatifs à l’école du fait des frais exorbitants de mise à l’antenne. Ce projet sera

rendu possible par l’implication réelle des élèves eux-mêmes dans la production des émissions et

l’engagement des fonctionnaires de l’Education dans leurs zones scolaires respectives. En outre, le

ministère a fait part de son total engagement et soutien au succès de cette entreprise en l’intégrant dans

sa politique scolaire. Plus prometteur est le fait que l’Unité de formation aux médias travaille main dans

la main avec le Service d’information de Saint-Christophe-et-Niévès qui met à disposition son personnel

si bien formé pour contribuer à cette affaire pour la formation des élèves et pour les impliquer dans des

exercices d’expériences professionnelles afin de développer leur savoir-faire par l’intérim. Il ne s’agit

pas ici d’une situation où l’Unité doit se battre pour produire du contenu. Le contenu est réalisé

quasiment au quotidien mais il dort sur des étagères ou dans des disques durs et des cassettes et n’est pas

301

servi à la communauté scolaire ni au grand public. Le réseau scolaire communautaire de Saint-

Christophe-et-Niévès déroulera un tapis rouge à la diffusion de cette programmation et améliorera le

savoir-faire des élèves en réalisation d’émissions à un niveau (de qualité) impressionnant avec les

moyens qui seront mis à disposition et en étant créatif quand il faudra augmenter leurs productions.

L’Unité des médias a pris contact avec la direction du ministère de la Jeunesse qui connaît les mêmes

problèmes. Les jeunes ont beaucoup à dire mais n’ont pas de moyen de diffuser leurs vues à l’ensemble

de la communauté. Le ministère de la Jeunesse a promis de produire un bon pourcentage des

programmes en collaboration avec le ministère de l’Education.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Equipements de studio et de transmission

Studio Panasonic de production vidéo 16 305

Ordinateur de montage 3 100

Système d’éclairage 500

Enregistreurs vidéo (2) 2 238

Micros sans fil Shure (4) 2 400

Fond de touche 600

Bornes d’interconnexion en fibre (2) 4 000

Boîtiers de caméras (2) 918

Supports de micros (2) 100

Formation et encadrement des élèves 3 000

UPS (alimentation électrique ininterrompue) 500

Frais de consultation (1) 6 000

Total 39 661

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordinateur et installation (six mois) 2 550

Rénovation du studio et de l’immeuble de la station 2 700

Installation de la fibre 3 000

Imprévus 1 000

Rapports du projet 300

Total 9 550

302

SURINAM

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

FORMATION DE JOURNALISME

D’UNE ANNEE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 SR/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

27 155 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Fondation de promotion du journalisme

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Surinam compte 19 chaînes de télévision, 34 stations de radio, quatre journaux, neuf radios

communautaires, quelques dix journaux et médias nouveaux en ligne. L’Etat opère une chaîne de radio

et une de télévision. Le reste des médias sont privés. Près de 150 journalistes y travaillent. Le secteur

emploie pour l’essentiel des travailleurs parvenus par leurs propres moyens qui ont besoin d’être

enseignés et formés. Le boom des nouveaux médias de ces dernières années explique aussi cette

demande de professionnels. Au Surinam, l’objectif médiatique premier est de faire du profit et le second

d’informer les gens. Les informations sont considérées comme génératrices de profit mais les médias ne

sont pas compétitifs et toutes les chaînes diffusent les mêmes histoires. Les émissions de télévision sont

sponsorisées par des entreprises et de ce fait, aune information négative concernant ces sociétés n’est

traitée. Les médias manquent d’objectivité. Le pays compte tant de partis politiques (20) et de groupes

ethniques qu’il est difficile aux entreprises de médias d’être objectives, parce qu’elles ont leur propre

orientation politique. Certains journalistes ne peuvent pas obtenir d’interviewes de certaines autorités

parce qu’ils travaillent dans des médias opposés au gouvernement. L’éthique journalistique décline au

Surinam. Le journalisme est menacé par les politiciens et les intérêts commerciaux, les propriétaires des

médias et les comportements non professionnels. Selon la partie nationale du rapport 2011 du Haut

Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés sur les pratiques relatives aux droits humains, il y a

très de peu journalisme d’investigation, et certains journalistes pratiquent l’autocensure du fait des

pressions et intimidations de la part des officiels. L’autocensure est due à l’héritage d’intimidation et de

représailles légué par certains éléments de l’ancien pouvoir militaire ou comme réponse aux pressions

des hautes autorités de l’Etat et d’importants leaders sur les journalistes qui publient des articles peu

flatteurs pour l’administration. La couverture de certains sujets, comme le trafic de drogues et les

violations des droits humains qui avaient lieu sous la dictature de Bouterse dans les années ’80, est aussi

déconseillée. Les journalistes ne sont pas formés pour se spécialiser dans des sujets comme

l’environnement ou l’économie. Souvent leurs informations sont de seconde main. Ils écrivent après

avoir assisté à des conférences de presse, réunions, séminaires et ateliers organisés par le gouvernement,

des institutions, des ONG et posent peu de questions parce qu’ils n’ont pas beaucoup de temps pour la

303

recherche du contexte. Il en résulte que tous les médias présentent les mêmes informations et histoires

et se contentent de reproduire les conférences de presse.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcement des capacités du département de journalisme de l’Académie de l’enseignement supérieur artistique et culturel à organiser une année de formation de journalisme pour les professionnels en activité, adapté du Programme modèle d’enseignement de journalisme de l’UNESCO.

3. ACTIVITÉS :

Revue formelle et préparation d’un rapport sur la formation médiatique actuellement dispensée au

Surinam.

Identification du matériel et de l’équipement nécessaires à la formation.

Achat du matériel et de l’équipement de formation.

Formation à l’utilisation du matériel et de l’équipement.

Identification, confirmation et sélection des instructeurs.

Elaboration du programme de formation.

Offre d’une année de programme de formation structurée et pratique de journalisme.

Enseignement d’un programme d’enseignement structuré et pratique de journalisme.

Rapports de suivi et d’évaluation.

Rapport financier.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Les activités seront lancées et mises en œuvre par la Fondation pour la promotion du journalisme au

Surinam (SBJS). Elle a été créée le 14 mai 2008 par la collaboration entre AHKCO, l’Union des

journalistes de Surinam (SVJ) et l’Union des stations de radio et de télévision, une association

d’entreprises de médias qui est un cas unique de partenariat public/privé. La mission de la SBJS est de

promouvoir un journalisme de qualité au Surinam. Le projet travaillera en étroite collaboration avec le

bureau hors siège de l’UNESCO qui contribuera à l’élaboration du programme de formation et à

l’acquisition du matériel et de l’équipement nécessaires à la formation ainsi qu’au suivi de l’exécution du

projet de concert avec la SBJS.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Un an de formation en journalisme

Honoraires des formateurs locaux (8 x 140 $ x 10 mois) 11 200

Elaboration des cours (8 x 500 $) 4 000

Sous-total 15 200

Equipement

iphones, caméras et accessoires, matériel vidéo et audio 3 000

Cinq ordinateurs Apple 4 500

Cinq iPads 1 425

304

Sous-total équipements (dont micros, trépieds, et autres matériels) 11 955

Total 27 155

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordinateur (300 $ x 12 mois) 3 600

Personnel (200 $ x 12 mois x 2) 4 800

Services de formation 7 000

Imprévus 2 000

Rapports 1 500

Total 18 900

305

REGIONAL

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

RENFORCEMENT DES CAPACITES DE

LA SOCIETE CIVILE A SAISIR

L’OPPORTUNITE DE L’AGENDA

D’APRES 2015 ET DU SOMMET

MONDIAL DE LA SOCIETE DE

L’INFORMATION + 10

2.

NUMÉRO

IPDC/59 RLA/04

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

20 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Observatoire latino-américain de la

régulation, des médias et de la convergence

(OBSEVACOM) – Communication

communautaire A.C.

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

L’ouvrage de l’UNESCO : Tendances mondiales du développement de l’expression et des médias

(WTEMD) fait le constat que l’Amérique latine présente une très forte concentration des médias

commerciaux. Bien que des efforts soient déployés pour adopter des législations anti-monopoles, le

processus est lent ou échoue à produire des résultats. Dans des pays comme l’Argentine, le Chili, le

Mexique, le Pérou et l’Uruguay ont lieu des débats intenses sur la nécessité d’interventions

gouvernementales pour éviter la monopolisation de la propriété et du contrôle des médias par un petit

nombre de groupes, du fait de l’impact qu’ils exercent sur la qualité du débat démocratique. C’est

pourquoi OBSEVACOM propose de mener des actions de diffusion et distribution du Rapport régional

WTEMD et de promotion du processus de dialogue et de collaboration avec des experts, chercheurs,

entreprises médiatiques, régulateurs, et organisations de la société civile de la région. Il propose aussi

de recueillir les données, de mener des recherches comparatives et d’autres études, de formuler des

recommandations et de promouvoir la coordination des diverses parties prenantes pour contribuer à

renforcer les capacités de la société civile à impacter, prendre part et formuler des propositions au

niveau de chaque pays et pour une participation plus active de l’Amérique latine à titre régional au

processus de consultation et de définition de l’agenda du développement d’après 2015 et au Sommet

mondial de la société de l’information + 10.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Diffusion du Rapport régional WTEMD en Amérique latine. Collecte et publication de données, organisation d’études et formulation des recommandations. Présentation d’outils et contributions qui permettent aux experts, entreprises médiatiques, chercheurs,

activités et organisations sociales de renforcer leurs capacités.

306

3. ACTIVITES :

Dissémination du Rapport régional WTEMD par l’intermédiaire d’OBSEVACOM (six mois).

Organisation de trois forums virtuels avec des experts, chercheurs et représentants d’organisations

civiles de toute la région – quatre mois.

Collecte, mise à jour et analyse des informations sur l’état des lieux, les processus de mise en œuvre,

les cadres de régulation et les politiques publiques à l’égard du pluralisme et de la concentration à la

TV (en particulier à la TV numérique) dans des pays sélectionnés de commun accord – 12 mois.

Elaboration d’indicateurs et conception d’une carte interactive sur la concentration et le pluralisme à

la TV et les processus de transition de TV numérique – trois mois.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Observatoire latino-américain de régulation, des médias et de la convergence (OBSEVACOM) est une

initiative d’experts et chercheurs en communication qui effectuent un suivi et des analyses systématiques

du développement des cadres de régulation et des politiques publiques de communication.

OBERVACOM est la plateforme régionale la plus exhaustive en matière de cadres de régulation et des

politiques publiques des médias audiovisuels et de la transition numérique. Il a son siège à Mexico - sous

l’appellation officielle de Communicacion Comunitaria S.A.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Conception et réalisation de la campagne et des matériels publicitaires (80 $/jour x 55 jours) et

coordination des forums virtuels organisés avec différentes parties de la région 4 000

Rédaction d’articles pour la lettre d’information et mise à jour du site web pour poster

toutes les données compilées par le projet * (85.71 $/jour x 35 jours) 3 000

2 chercheurs pour la collecte des données des instances de régulation sur la concentration et la

TV numérique dans 14 pays de la région (100 $/jour x 40 jours) 4 000

Elaboration d’indicateurs et conception de la carte interactive (80 $/jour x 25 jours) 4 000

1 consultant pour la rédaction du rapport régional (100 $/jour x 30 jours) 3 000

Traduction de la lettre d’information en anglais et espagnol (333.33 $ x 6 textes) 2 000

Total PIDC 20 000

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Direction générale d’OBSEVACOM (3 mois) 8 400

Coordination de la campagne d’information d’OBSEVACOM (3 mois) 7 500

Administration (3 mois) 900

Assistance générale (3 mois) 900

Frais de communication (téléphone, Internet – 3 mois) 2 000

Total 19 700

307

ARGENTINE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

NORMALISATIOIN DES RELATIONS

ENTRE LA PRESSE ET LE POUVOIR

JUDICIAIRE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 AR/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

18 700 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Fondation universitaire de Palermo –

Centre d’études de la liberté d’expression

et de l’accès à l’information (CELE)

[email protected]. Tél : (54 11) 5199-4500

int. 1213, Mario Bravo 1050, 7° piso, Ciudad

de Buenos Aires – Eduardo Bertoni, directeur

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

En Argentine comme dans d’autres pays, les relations entre la presse et le pouvoir judiciaire sont

historiquement marquées par des tensions. Dans la majorité des cas, ces tensions ne contribuent ni au

renforcement de la liberté de la presse ni à celui du pouvoir judiciaire. Etant donné la place essentielle

de ces deux instances dans le paysage démocratique argentin, les différends actuels entre elles affectent

négativement non seulement les institutions mais aussi l’exercice même de la démocratie. Ces tensions

émanent de facteurs structurels comme de facteurs ancrés dans la conduite lamentable des acteurs

concernés. Un exemple de ce type de conduite a trait à l’accès à l’information dans les cas de poursuites

judiciaires. Souvent, les membres du corps judiciaire choisissent la rétention des informations sur les

processus de prise de décision d’importance significative pour le public, ce qui provoque une réaction

violente des chroniqueurs judiciaires. D’un autre côté, les journalistes doivent comprendre que dans

l’exercice de ses fonctions, il est impossible au système judiciaire de livrer des informations de la même

manière et avec la même régularité que d’autres fonctionnaires. La tension entre les deux institutions

monte dans un certain nombre d’occurrences, quand certaines instances entravent la libre circulation de

l’information publique et embrouillent le processus judiciaire. Néanmoins, en considération des

principes communs garantis par ces deux systèmes dans une société démocratique – indépendance et

impartialité, professionnalisme et comportement éthique – il est possible de surmonter ces tensions.

C’est pourquoi ce projet propose d’améliorer les relations entre le pouvoir judiciaire et la presse en

Argentine par le dialogue et la connaissance mutuelle tendant à désamorcer les tensions pour instaurer

une communication plus fluide et une couverture plus efficace d’importantes affaires judiciaires. Bien

que les chroniqueurs judiciaires soient le groupe cible principal, la participation de juges au projet

renforcera leur aptitude à prendre en compte les éléments relatifs à la liberté d’expression et à l’accès à

l’information lorsqu’ils statuent dans ces cas. Le projet servira à améliorer la prise de conscience par les

juges de juges touchant ces matières dans leurs décisions futures.

308

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Amélioration par une formation spécifique de l’aptitude des chroniqueurs judiciaires d’Argentine à entretenir des relations efficaces avec les membres du corps judiciaire de manière à sauvegarder l’intégrité des deux instances et préserver la liberté d’expression, le pluralisme et la diversité médiatiques.

3. ACTIVITÉS :

Une conférence ouverte, à laquelle le public et les parties prenantes seront conviés.

Atelier d’un jour à l’intention particulière des chroniqueurs judiciaires et des membres du corps

judiciaire.

Rédaction d’un guide : ce document compilera les conclusions du projet et décrira les mécanismes

d’amélioration des relations presse-pouvoir judiciaire.

Téléchargement et distribution du document ci-dessus.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le Centre d’études de la liberté d’expression et de l’accès à l’information (CELE) a été créé au sein de la

faculté de droit de l’Université de Palermo (fondée en 1986) pour effectuer une recherche véritable

utilisable par les défenseurs des droits dans la société civile et le milieu universitaire, ainsi que dans les

instances gouvernementales, en Amérique latine particulièrement. Le Pr Eduardo Bertoni, fort d’une

grande expérience dans la défense de ces droits comme ancien Rapporteur spécial sur la liberté

d’expression de l’Organisation des Etats américains (OEA), est directeur du CELE, fondé en mars 2009

par le doyen de la faculté de droit, le professeur Roberto Saba, bien connu pour son action de défense des

droits civiques dont la liberté d’expression et l’accès à l’information.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires, gîte, voyage Etats-Unis/Argentine et per diem du principal intervenant 7 200

Consultant (4 heures/ par x six mois) 5 500

Interprétation (anglais-espagnol) des exposés et en atelier 4 000

Repas des 2 événements : dîner de bienvenue, déjeuners et pause-café : 25 personnes 2 000

Total PIDC 18 700

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Directeur du projet 5 000

Equipements et aménagement 1 200

Communications 300

Matériels pour les deux événements 500

Total 7 000

309

CHILI

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

PLATEFORME VUELAN LAS PLUMAS

2.

NUMÉRO

IPDC/59 CL/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

19 750 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

VUELA LA PLUMAS

Miguel Claro 509, Providencia, Santiago

Chili – Téléphone : + (56-9) 97992398

Courriel : [email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La plateforme Vuelan las Plumas cherche à devenir un modèle de journalisme culturel de qualité dont

la production de contenu peut se comparer à son avantage à plusieurs médias et formes de

communication. La création de contenu nécessite une équipe professionnelle dotée de capacités à

réaliser des émissions et des interviewes de qualité. Vuelan las Plumas est active dans la création et la

diffusion en direct à la radio et à la télévision avant de poster le contenu produit sur le site pour

téléchargement par d’autres professionnels des médias et le grand public. A cette fin, le renforcement

des capacités est essentiel. Cela étant, les contenus produits contribueront à enrichir la programmation

des autres médias émergents, grâce à des licences d’accès libre. Cette démarche ne requiert pas

seulement de continuer comme par le passé mais en outre de croître et nouer des partenariats avec des

entreprises qui mettent à disposition les principaux moyens d’atteindre ces objectifs.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Développement des capacités des journalistes à produire des contenus de qualité, et pour la radio et pour la TV, contenus relatifs à la liberté d’expression, à l’accès aux médias et à la culture.

3. ACTIVITÉS :

Montage général

Mise en place de réseaux de médias culturels

Production

Développement

Formation aux médias

Mise à jour du site web

Campagne de presse

Montage de matériels audiovisuels.

310

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Les programmes actuellement diffusés sur la station de radio universitaire du Chili, Radio Etchegoyen de

Tacahuano et Radio Anahuac-Mayab de Mexico, cherchent à étendre leur public et leur réseau de médias

associés pour produire davantage ainsi que pour une meilleure production diffusable. C’est pourquoi en

septembre 2013 VLP a modifié son site web de www.vuelanlasplumas.cl en www.vuelaslasplumas.com.

Cette plateforme permettra de partager des contenus avec d’autres médias de communication pour

produire et disséminer encore plus de contenus culturels chiliens et latino-américains. Les organisations

associées au projet sont : 1) Alta Voz : concepteur de logiciels formé d’une équipe d’ingénieurs et

concepteurs novateurs dans la création de plateformes en ligne et mobiles. 2) La Marraqueta : producteur

de contenus audiovisuels dans les formats adaptés et à la TV et à l’Internet. 3) BakerStreet : compagnie

de recherche documentaire active dans un certain nombre de différents domaines y compris la

communication, les produits, l’étiquetage et les tendances de consommation. Ce sont les premiers

partenaires techniques et de production, mais VLP d’efforce par ailleurs de s’associer avec d’importantes

organisations et individualités liées à la sphère culturelle chilienne et latino-américaine pour la

réalisation de contenus de meilleure qualité.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Personnel de formation

Transport et repas (30 $/jour x 4 participants x 4 jours) 3 000

Quatre formateurs (caméra, montage, techniques rédactionnelles, techniques

d’interview – 100 élèves de 25 écoles – 25 jours de formation à 80 $/jour) 8 000

Equipements

Six ordinateurs portables (Dell Inspiron 14, Intel Core i5-4200U, 1.6 GHz, Dual Core,

6 GB DDR3 1600 MH, 1 TB hard drive, 900 $ chacun) 5 400

Logiciels de montage (six licences de Wavepad, 50 $ chacune) 300

Enregistreurs professionnels numériques (Records WAV or MP3, Records to micro

SD/SDHC Flash Memory, Adjustable Mics, 3.5 mm Mic/Line Input avec Plug-in

Power, 3.5 mm Headphone/Line Ouput, haut-parleur intégré, USB 2.0 Port, six à 400

$ pièce)

2 400

Caméra Nikon D3200 650

Total PIDC 19 750

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Création, montage et publication des contenus 5 000

Mise à jour du site web 1 500

Viabilité de l’adresse électronique 500

1 coordinateur de projet 10 000

Impression de manuels et d’autres documents pour l’atelier pour 100 apprenants 2 500

Un journaliste 3 000

Total 22 500

311

PARAGUAY

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE

LOI D’ACCES A L’INFORMATION

PUBLIQUE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 PY/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

20 204 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

IDEA – Institut de droit et d’économie de

l’environnement

Calle Nicanor Torales 174, Asuncion

Téléphone : +595 21 662543

Ezequiel Santagada – directeur exécutif

[email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

En août 2004, la loi d’accès à l’information publique a été adoptée au Paraguay. IDEA a été pendant

huit ans le fer de lance de la lutte pour atteindre cet objectif : un processus à certains moments sans

visibilité de fin du tunnel, qui a nécessité un investissement significatif en temps et en ressources

financières. Au long de ce processus, des communicateurs ont été nos principaux alliés bien qu’un

certain nombre de personnes de ce secteur s’y opposait. Conduit par IDEA, le GIAI (groupe d’ONG

réunies dans la coordination des actions de soutien à l’accès à l’information) comprenait à tout moment

la presse comme principal protagoniste dans cette affaire et à ce titre, elle conviait ses membres à

plusieurs forums de discussion et sessions de consultation. A l’heure actuelle, le résultat atteint et la loi

adoptée, c’est le moment propice de promouvoir des forums de réunion avec des journalistes de la

capitale et des régions de l’intérieur du Paraguay pour communiquer, en tant que juristes et rédacteurs

de la loi, une analyse exhaustive et complète de la nouvelle législation et débattre des ses avantages et

défis.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Elever le niveau de prise de conscience des professionnels de médias de la capitale et de l’intérieur du Paraguay, sur le contenu, les opportunités et les défis de la nouvelle loi d’accès à l’information publique dans une série d’ateliers.

3. ACTIVITÉS :

1. Passage en revue des communicateurs dans tous les lieux où la formation sera organisée.

2. Première session de dialogue dans la capitale (5 jours, 20 personnes : 10 femmes et 10 hommes).

3. Session à Encarnacion (au sud du pays) (5 jours, 20 personnes : 10 femmes et 10 hommes).

4. Session à Ciudad del Este (est du pays) (5 jours, 20 personnes : 10 femmes et 10 hommes).

312

5. Deuxième session dans la capitale (5 jours, 20 personnes : 10 femmes et 10 hommes).

6. Evaluation et rapport final.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

IDEA (Institut de droit et d’économie de l’environnement) est une association civile d’intérêt public et à

but non lucratif qui a pour principal objectif l’étude et l’application de la loi sur l’environnement et de

l’économie environnementale au développement durable, et de réconcilier dans l’harmonie les

aspirations sociales à une meilleure qualité de vie avec le développement, la préservation de l’équilibre

environnemental, le patrimoine et les ressources naturelles. L’Institut développe aussi une démarche

d’analyse et de discussion des réalités nationales et régionales, pour formuler des recommandations de

gouvernance politique et sociale dans ses domaines de compétence, propositions qui peuvent être mises

en pratique. Dans le passé l’Institut a reçu des financements d’organisations comme la Fondation Open

Society.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

2 formateurs x 4 ateliers x 5 jours x 70 $ par jour par formateur 2 800

1 consultation (38 jours x 143 $) 5 434

2 consultations (28 jours x 135 $) 3 780

Deux ateliers à Asuncion et deux ateliers à l’intérieur

10 nuits d’hébergement x 2 personnes à 70 $/nuitée 1 400

2 pauses-cafés par jour x 20 personnes x 2.5 $ par personne x 20 jours 2 000

Location de l’équipement pour les ateliers x 400 $ 1 600

Communication 140

Transport par route des formateurs à l’intérieur du Paraguay : 1 500 km x 0.7 $/km 1 050

Billet d’avion Mercosur pour le formateur (uniquement pour le premier atelier) 450

Hébergement d’un formateur (cinq jours) 300

Per diem 250

Impression de matériels de formation x 200 1 000

Total PIDC 20 204

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Personnel d’IDEA 2 000

Equipements et matériels de bureau 1 000

Total 3 000

313

URUGUAY

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

JUSTICE, ACCES A L’INFORMATION

PUBLIQUE ET LIBERTE

D’EXPRESSION

2.

NUMÉRO (inséré par l’UNESCO)

IPDC/59 UY/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

17 300 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Centre d’archives et d’accès à

l’information publique – San José 1330

Montevideo (Uruguay)

Téléphone : (5982) 901215

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Au cours de la dernière décennie, l’Uruguay a réalisé des progrès significatifs dans la modernisation des

lois relatives aux normes internationales de liberté d’expression et d’accès à l’information. Ces

avancées ont conduit à la dépénalisation des délits de presse, à la régulation du secteur de la

radiodiffusion communautaire et à l’adoption de la loi portant le droit d’accès à l’information publique.

Cependant les progrès effectués au niveau politique ont été régulièrement menacés par diverses

pratiques institutionnelles dans différentes branches gouvernementales. Ces derniers mois (en 2014), le

pays a connu un nombre croissant de décisions judiciaires qui menaçaient la liberté d’expression et le

libre exercice du droit d’accès à l’information publique. Cet état des choses a conduit certains juges à

citer des journalistes dans des procédures judiciaires pour les empêcher d’accomplir leur mission, de

révéler leurs sources ou d’être poursuivis pour diffamation pour avoir publié des griefs à l’encontre de

fonctionnaires. En outre, bien que la Cour suprême ait récemment réaffirmé la constitutionnalité de la

loi d’accès à l’information publique, en première et deuxième instance divers cours ont rejeté les

demandes des journalistes et de membres de la société civile d’accéder à l’information publique. En

même temps, plusieurs organisations nationales et internationales engagées dans la défense des droits

humains ont récemment fait des recommandations soulignant la nécessité de renforcer la formation en

matière des droits humains des fonctionnaires (y compris des juges et des procureurs) comme démarche

essentielle d’engagement positif pris en la matière par l’Etat. Elles émanaient de la Commission des

droits humains, du Conseil des droits humains des Nations Unies lors du Deuxième cycle d’évaluation

périodique universelle et de l’Institut national des droits humains dans leurs rapports à la Commission

des droits humains. Par ailleurs, le rapport annuel 2013 du Rapporteur spécial de la liberté d’expression

de l’Organisation des Etats américains (OAS) a indiqué que dans la mise en œuvre des mesures

destinées à garantir le droit d’accès à l’information, les Etats membres doivent « encourager la

concrétisation efficace et effective des normes d’accès à l’information, former de façon appropriée les

fonctionnaires et informer les citoyens afin d’éradiquer la culture du secret et doter les citoyens des

moyens de veille effective des activités et de l’administration publiques, et de prévenir la corruption,

toutes choses essentielles dans le processus démocratique ». En vertu de ce qui précède, l’objet

314

principal de ce projet est de coopérer avec le pouvoir judiciaire pour améliorer son aptitude à protéger la

liberté d’information.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS : Organisation d’une formation de haut niveau pour 35 juges, procureurs et avocats (à égalité entre genres) de tout le pays et création d’un centre juridique de référence en ligne à l’intention des membres du système judiciaire, des journalistes et des organisations de la société civile pour la défense de la liberté d’expression et de l’accès à l’information publique en Uruguay. Le centre juridique de référence servira en quelque sorte de mécanisme d’offre de jurisprudence sur des cas d’accès à l’information aux membres du système judiciaire.

3. ACTIVITÉS :

1. Formation de haut niveau à Montevideo (deux ou trois jours) avec participation d’experts

internationaux (réunion de clôture pour les acteurs du système judiciaire).

2. Séminaire d’un jour (activité ouverte aux journalistes et aux organisations de la société civile).

3. Création d’un centre de référence juridique en ligne (quatre mois).

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Le projet est soumis par le Centre d’archives et d’accès à l’information (CA info), une organisation de la

société civile qui par ailleurs le mettra en œuvre. CA info est une organisation à but non lucratif active

en Uruguay pour le droit à l’information, la liberté d’expression et la communication démocratique.

Depuis sa fondation en 2008, il promeut le changement de culture, les aménagements institutionnels et

de législation pour le plein exercice de ces droits et la participation de toute la population. CA info reçoit

des financements entre autres, de l’UNESCO, de L’Open Society Foundation, de la Friedrich-Ebert

Stiftung (FES). Edison Lanza, son ancien directeur, est actuellement Rapporteur spécial pour la liberté

d’expression de l’OAS.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Centre juridique de référence

Création du site web 3 000

Recherche et mise au point de la banque de données 2 500

Cours de haut niveau à Montevideo

Honoraires des formateurs locaux et internationaux 3 500

Billets d’avion et gîte pour deux formateurs étrangers 2 000

Production des matériels (bannières, dossiers et documentation) 500

Location de salle 1 000

Trois pauses-cafés pour 35 personnes (réunion de clôture) 1 250

Transport de l’intérieur – d’au moins dix personnes 500

Séminaire/activité publique

Pause-café pour 80 personnes 1 000

315

Matériels de soutien pour 35 participants et journalistes (bannières, dossiers, etc.) 250

Billet d’avion du rapporteur spécial pour la liberté d’expression Washington-

Montevideo-Washington 1 800

Total PIDC 17 300

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Communication et diffusion (communiqués de presse, etc.) 1 500

Assistant du projet 1 200

Secrétariat 3 600

Total 7 500

316

BOLIVIE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

PUBLICATIN ET VULGARISATION

DES INDICATEURS DU

DEVEPPEMENT DES MEDIAS DE

L’UNESCO

2.

NUMÉRO

IPDC/59 BO/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

13 848 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Observatoire national des médias

(ONADEM) – Fondation UNIR de Bolivie

Téléphone : (591-2) 2117069 – 211 0665

Fax : (591-2) 2119767 – 2528 Avenue du

Six-Août – Contact : Erick Torrico

Coordinateur de l’ONADEM

Courriel : [email protected]

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

La Bolivie est le deuxième pays latino-américain où les indicateurs du développement des médias

(MDI) ont été appliqués selon la méthodologie mise au point par l’UNESCO. Cette étude a été

effectuée de juin 2011 à juin 2012 par l’Observatoire bolivien des médias (ONADEM), branche de la

Fondation UNIR Bolivie et supervisée par Rosa Gonzales, la Conseillère pour la communication et

l’information de l’UNESCO dans les pays andins. Au bout de l’exercice, un rapport de 250 pages a été

soumis à une évaluation approfondie. UNIR y a ajouté des commentaires pertinents et une autre version

du document a été présentée à l’UNESCO vers la fin de 2012. Faute de moyens financiers nécessaires à

la traduction de l’ensemble du rapport en anglais avant de le présenter à l’appréciation finale de

l’UNESCO, on a trouvé une (autre) solution. En 2014, le rapport a été mis à jour et un résumé

substantiel a été réalisé en espagnol (80 pages) en vue d’une traduction ultérieure en anglais. Comme

2014 était une année électorale en Bolivie, il a été décidé de présenter le rapport final mis à jour aux

nouvelles autorités au cours du premier trimestre 2015. Il est nécessaire de publier ce rapport pour

promouvoir le débat public sur le développement des médias en démocratie. C’est pourquoi ce projet

entend publier le résumé de ce rapport de recherche et dès lors susciter la prise de conscience à propos

de ses conclusions et recommandations dans le public et chez les acteurs sociaux.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Vulgarisation des indicateurs du développement des médias de l’UNESCO en Bolivie par la dissémination des résultats de la recherche. La vulgarisation comprendra la formation de 120 acteurs employés dans les secteurs médiatiques boliviens dans des ateliers organisés à La Paz, Cochabamba et Santa Cruz (les cités les plus peuplées) pour susciter le débat public sur les avancées, forces, défis et risques pour le secteur de la communication et de l’information.

317

3. ACTIVITÉS :

1) Publication du rapport de recherche de MDI en Bolivie.

2) Préparation et tenue de campagnes de diffusion de cette publication par l’organisation d’ateliers dans

trois villes.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’ONADEM fait partie du volet communication démocratique de la Fondation UNIR Bolivie, une

institution depuis 2005 active dans la promotion de la communication démocratique, de la société de

l’information et d’une culture de paix en Bolivie. L’ONADEM a un coordinateur, deux chercheurs et

trois assistants de recherche. Il œuvre à la promotion des droits de l’information et de la communication

et à l’amélioration de la veille des médias.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires du consultant (40 heures – mi-temps) 2 400

Honoraires des facilitateurs (6 ateliers x 3 facilitateurs x 150 $ par jour) 1 800

Impression du résumé du rapport final d’application des MDI de l’UNESCO 6 000

2 tickets A/R La Paz-Cochabamba-Santa Cruz-La Paz 900

Indemnités de voyage (2 x 3 jours x 2 x 36 $ par jour) 432

Hébergement : (2 x 3 x 2 x 40 $ par nuitée) 480

Transport local (2 x 3 x 2 x 23 $) 276

Location de l’amphithéâtre (6 jours x 200 $ par jour) 1 200

Casse-croûte (20 x 6 jours x 3 $) 360

Total PIDC 13 848

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de téléphone et de communication 200

Fournitures de bureau 250

Envoi de brochures par la poste 350

Salaire d’un(e) secrétaire 4 800

Total 5 600

318

COLOMBIE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

UTILISATION DE LA LOI D’ACCES A

L’INFORMATION COMME OUTIL

JOURNALISTIQUE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 CO/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

20 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Fondation pour la liberté de la presse

(FLIP) – Colombie

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

En mars 2014, le président colombien Juan Manuel Santos a signé la loi de transparence et d’accès à

l’information (ci-après loi 1712) après cinq années d’efforts déployés par des personnes individuelles et

des organisations de la société civile, en particulier l’Alliance ‘Plus d’informations, plus de droits’

(http://masinformacionmasderechos.co/) composée d’organisations comme Transparence pour la

Colombie, DeJusticia, Ocasa, FLIP et Proyecto Antonio Narino Alliance – PAN (qui regroupe en son

sein pour défendre la liberté d’expression et l’accès à l’information, la Fondation pour un nouveau

journalisme ibéro-américain (FNPI), Andiarios, Fescol et FLIP). Dans sa substance, cette loi entend que

chaque citoyen connaisse l’existence et le contenu des informations détenues et contrôlées par les

instances publiques, à de très rares exceptions et soit en mesure d’y accéder en temps opportun, de

manière transparente et complète. Son esprit s’inscrit dans le droit-fil de l’instauration d’une société

transparente et du renforcement du contrôle citoyen. Les instances nationales avaient six mois à partir

du mois de mars 2014 pour préciser les modalités d’application de la nouvelle loi. Cela étant, le

principal défi est lié aux obligations des fonctionnaires gouvernementaux concernant la façon de

permettre aux citoyens d’accéder à l’information conformément à la loi. Cet exercice demandera

plusieurs années de travail pour instiller une culture citoyenne d’accompagnement et de soutien aux

changements. C’est pourquoi les organisations considèrent qu’il importe de commencer à contribuer à

ce processus par la stimulation de la prise de conscience à propos de cette loi dans le chef des

différentes parties prenantes. Cette démarche dynamique avec les journalistes est doublement

essentielle : 1) d’abord, il s’agit d’un but en soi. La responsabilité sociale des journalistes implique la

recherche de tous les accès possibles à l’information publique, qui représente une contribution

importante à leur travail quotidien. Cet aspect rejoint les nouveautés comme la gouvernance

transparente, les banques de données géantes, le journalisme de données et d’autres du même genre, ce

qui a pour résultat la nécessité de combiner les différentes variables relatives à la question de scénarios

d’accès à l’information et pas seulement sous l’angle classique des droits ; 2) il s’agit de contribuer à

l’effet multiplicateur par la diffusion du message de la nécessité pour les citoyens d’accéder à

l’information publique appropriée par la compréhension du fait que la loi 1712 n’est pas une loi

destinée aux seuls journalistes, elle importe au public en général.

319

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Stimuler la prise de conscience et la connaissance chez 45 journalistes de l’utilisation de la loi colombienne sur la transparence et l’accès à l’information (loi 1712, 2014) dans trois ateliers d’un jour, l’un dans la capitale et deux dans des régions autres que la capitale.

3. ACTIVITÉS :

1) Production d’un spot audiovisuel sur l’importance du droit d’accès à l’information publique et de la

loi 1712.

2) Télécharger sur l’Internet (YouTube) d’un spot audiovisuels et lancement d’une campagne pour

promouvoir sa visite.

3) Préparation de deux documents de communication comportant des messages sur l’utilisation de la

loi.

4) Distribution des deux documents aux médias et réseaux sociaux locaux.

5) Deux ateliers régionaux d’un jour pour un ensemble de 30 journalistes (20 hommes et 10 femmes)

sur l’utilisation de la loi 1712 comme outil professionnel.

6) Atelier national d’un jour à l’intention de 15 journalistes (10 hommes et 5 femmes) sur l’utilisation

de la loi 1712 comme instrument journalistique.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Créée en 1996, la Fondation pour la liberté de la presse (FLIP) est une organisation non

gouvernementale qui enregistre systématiquement les violations de la liberté de la presse en Colombie,

exerce des activités qui contribuent à la protection des journalistes et des médias et promeut le droit

fondamental à l’information. FLIP s’efforce de protéger les journalistes, l’accès à l’information, de

prévenir la censure indirecte et lutte contre l’impunité. Outre le personnel administratif et les locaux,

FLIP apportera son expérience d’organisation d’événements et tirera profit de ses relations avec les

médias et les stratégies de politiques de communication.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Deux ateliers régionaux pour journalistes 4 000

Deux experts nationaux : accès à l’information et liberté d’expression : 150 $ x 2 x 2 j 600

Billets d’avion local (600 $ x 2 experts nationaux) 1 200

Gîte, couvert et transport local de deux experts nationaux 800

Gîte et couvert des participants (20 personnes x 50 $ x 1 jour) 1 000

Matériel (20 personnes x 8 $) 160

Transport local de six personnes x 40 $ 240

Atelier national pour journalistes 1 140

Deux experts nationaux de l’accès à l’information et de la liberté d’expression (150 x

1 jour) 300

Repas et transport local des participants (15 personnes x 50 $ x 1 jour) 750

Matériels (15 personnes x 6 $) 90

320

Frais divers 13 552

Expert en communication (833 $ x 10 mois) 8 333

Spot audiovisuel (un expert audiovisuel avec équipements) 4 108

Consultation de préparation de la documentation graphique. Conception et mise en

page : 37 $ par jour * 30 jours 1 111

Dépenses indirectes (Internet, téléphone, poste) 1 308

Total 20 000

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Coordinateur du projet (10 %) 3 611

Assistant administratif (10 %) 2 222

Total 5 833

321

EQUATEUR

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

FORMATION GRATUITE DE

JOURNALISTES ET ETUDIANTS DE

JOURNALISME EN ETHIQUE DE

TRAITEMENT ET DE REPORTAGE

SUR LA MOBILITE HUMAINE, LE

GENRE, LES DROITS HUMAINS,

L’ASILE ET LES ENFANTS

2.

NUMÉRO IPDC/59 EC/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

13 550 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

Ecole de journalisme – Faculté de

communication –Université des Amériques

(UDLA)

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Les médias de masse et la communication sont l’objet d’un débat permanent en Equateur. Le pays a

effectué une série de changements et avancées pour promouvoir les médias de masse comme la

professionnalisation des journalistes équatoriens. L’un des aspects les plus importants de ce processus

est de protéger le public par la diffusion d’informations de qualité. La loi organique de communication

qui vient d’être adoptée est un exemple de ce débat relatif au rôle des médias en Equateur. Elle ventile

les médias en trois catégories : publique, privée et communautaire. Selon le tout dernier recensement,

lorsqu’une entreprise médiatique couvre 30 % de la population totale, elle est considérée comme une

entreprise médiatique « nationale ». A l’heure actuelle, les entreprises médiatiques sont en cours

d’enregistrement auprès de la Commission de régulation et de développement de l’information

(CORDICOM), exercice dont on attend des données précises en termes de public couvert et de

contenus. Selon les récentes données disponibles, il y a en Equateur 1 048 entreprises médiatiques

privées, 63 publiques et 35 communautaires. Elles sont classées de la manière suivante : 38 chaînes

gratuites de télévision haute fréquence, 41 chaînes gratuites de TV très haute fréquence, 166 stations de

radio à modulation d’amplitude, 497 stations de radio FM et deux stations de radio ondes courtes ont

été enregistrées. Il existe 38 sites web sur la Toile, 105 journaux et 84 magazines. L’essentiel de ces

médias sont implantés dans les provinces de Guayas (197), Pichincha (192) et Azuay (72). A l’opposé,

les provinces de Galapagos (12) et Zamora (11) ont la plus faible représentation médiatique. La

nécessité de mieux inclure le genre, l’apprentissage et la diversité interculturels dans les contenus

médiatiques est un important aspect à prendre en considération. Il importe aussi de promouvoir les

normes de reportage efficace de sujets et problèmes sensibles, de respecter des normes éthiques strictes,

puisque les personnages qui sont l’objet de ce genre d’informations sont d’une manière générale dans

une situation de vulnérabilité. Le projet de cours gratuit pour journalistes contribuera, en quarante

heures de formation, à renforcer la prise de conscience des journalistes et étudiants en journalisme

concernant le reportage de sujets sensibles à savoir des questions relatives au genre, aux droits humains,

à la mobilité humaine, aux réfugiés et aux enfants en Equateur.

322

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Organisation d’un séminaire à l’intention de 50 journalistes et étudiants en journalisme de l’Equateur sur la manière de traiter efficacement et de façon éthique les sujets sensibles relatifs au genre, aux droits humains, à la mobilité humaine, aux réfugiés et aux enfants, dans le respect des normes éthiques. La participation devra être égale selon les genres.

3. ACTIVITÉS :

a) Formulation de proposition, de méthodologie et de calendrier provisoire pour le séminaire.

b) Identification d’experts nationaux et internationaux pour la formation dans les spécialités choisies.

Coordination de la participation des experts nationaux et internationaux.

c) Constitution d’une base de données d’informations sur les institutions et les professionnels

susceptibles d’être intéressés à prendre part à la formation.

d) Conception d’une stratégie de sensibilisation comprenant du matériel papier d’information et des

invitations au séminaire.

e) Promotion du séminaire. Un consultant équatorien, expert en campagne de positionnement

médiatique, sera chargé de la promotion. L’Université des Amériques se chargera des

communications externes et internes.

f) Enregistrement vidéo du séminaire.

g) Compilation et publication des données (dossier) du séminaire.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

L’Université des Amériques (UDLA) est une institution éducative qui met l’accent sur la formation

professionnelle des hommes et des femmes en Equateur. Près de 14 000 étudiants de tout le pays

apprennent diverses matières à l’université. Elle a été créée en 1994 et connaît une croissance régulière,

visible dans l’ajout de nouvelles disciplines, l’augmentation du nombre d’étudiants, la construction de

nouveaux campus et infrastructures. La mission de l’université est de « former des personnes

compétentes, entreprenantes et gagnantes tout à fait engagées dans la société, sur la base de l’excellence

et des valeurs ».

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

3 formateurs nationaux (150 $ x 3 x deux jours) 900

1 formateur international (250 $ x 1 x deux jours) 500

Transport des formateurs international et nationaux 3 500

Casse-croûte 1 250

Fournitures de bureau 400

Matériels de stratégie de sensibilisation et de promotion 2 500

Consultation pour la préparation des éléments graphiques. Conception et mise en page 1 000

Impression des documents 1 500

Publication du dossier du séminaire (250 exemplaires) 2 000

Total PIDC 13 550

323

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Ressources humaines de l’UDLA 1 600

Coordinateur du projet 1 300

Assistant administratif 300

Infrastructure 2 500

Ressources technologiques 3 000

Total 8 700

324

PEROU

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

DEVELOPPEMENT DES APTITUDES

DES JOURNALISTES AUX RISQUES DE

DESASTRES DE CHANGEMENT

CLIMATIQUE DANS REGION

D’ANCASH

2.

NUMÉRO

IPDC/59 PE/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

25 000 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

30 journalistes en activité dans la presse,

les médias numériques et la radio

communautaire dans la région d’Ancash

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Selon le dernier Rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution

du climat), « il est tout à fait vraisemblable » que l’influence humaine soit la cause essentielle du

réchauffement observé depuis la moitié du 20e siècle, réchauffement dû aux concentrations des gaz à

l’effet de serre par les récents développements industriels. Ce réchauffement exerce un impact sur les

températures moyennes de l’atmosphère et des océans, affecte le cycle de l’eau, entraîne la réduction

des chutes de neige et des banquises, la montée universelle du niveau moyen des mers et divers

extrémités climatiques. L’accès à l’information et aux connaissances constitue un moyen puissant et

efficace de gérer les risques de désastres. Le plan d’action-cadre des Kyoto pour 2005-2015 explique

que « les désastres peuvent être considérablement réduits si les populations sont bien informés et

motivés pour intégrer une culture préventive et de résilience par rapports aux désastres, ce qui pose la

question de compiler et fournir l’information pertinence sur les risques, les facteurs et les niveaux de

vulnérabilité. Les médias jouent un rôle clé dans la promotion de cette culture par une couverture

convenable et le renforcement des capacités des communautés via les campagnes de communication.

Cependant, les journalistes locaux des régions péruviennes hors de la capitale sont désavantagés

s’agissant de l’accès à l’information et aux connaissances courantes pour effectuer des reportages dans

des cas d’urgence ou instiller la culture mentionnée plus haut. Ils n’ont pas un accès facile aux sources

faute de n’avoir pas été formés de manière adéquate. En outre, la mission onusienne de 2014 envoyée

pour analyser la mise en œuvre du système de gestion des risques de désastre (GRD) au Pérou a conclu

que « les relations entre les médias et le système de GRD est très faibles et à peine aisées [en particulier

parce que] que les médias n’ont pas une claire perception de ce qu’est la GRD et des messages à

diffuser pour convenablement informer la population. De plus, il y a un manque de prise de conscience

concernant les campagnes de sensibilisation des populations et des décideurs à tous les niveaux et

aucune stratégie de communication n’a été mise au point pour renforcer la portée de la loi de GRD.

C’est pourquoi ce projet, qui aura pour référence l’approche de la brochure de l’UNESCO ‘Changement

climatique en Afrique : guide de journalistes », a pour but de doter de savoir-faire et connaissances

325

nécessaires pour la préparation et la mise en œuvre des campagnes de communication sur la GRD et

l’adaptation au changement climatique à au moins 30 journalistes locaux en activité permanente dans la

région d’Ancash en une session multidisciplinaire de 60 heures, en collaboration avec l’Université

nationale Santaiago Antunez de Mayolo.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

L’acquisition de savoir-faire et des connaissances pour la préparation et la mise en œuvre des campagnes de communication sur la GRD et l’ACC (adaptation au changement climatique) à un groupe équilibré en terme d’égalité entre les genres d’au moins 30 journalistes en activité permanente dans la région d’Ancash, en une session de formation de 60 heures, en collaboration avec l’Université nationale Santiago Antunez de Mayolo d’Ancash (UNASAM).

3. ACTIVITÉS :

Ateliers de deux jours de définition du programme : le premier dans les locaux de l’Action Pratique

(Lima) et le second dans ceux de l’USANAM (Huaraz).

Sélection de quatre formateurs expérimentés et de première force sur la base de critères définis.

Préparation du matériel de formation (d’apprentissage, bibliographie, mécanismes d’évaluation, de

pré- et post test) en collaboration avec les formateurs choisis sous la supervision de l’UNESCO

Lima.

Atelier d’un jour à Lima pour valider le programme, le matériel de formation et les mécanismes

d’évaluation avec les acteurs nationaux concernés (association nationale des journalistes, les

instances nationales d’ACC et de GRD, l’UNASAM, l’UNESCO Lima.

Définition en commun des critères de sélection des participants, conception et mise en œuvre du

processus de sélection (à savoir appels d’offre publique, formation d’un jury interinstitutionnel et

publication d’un classement final).

1 séminaire d’information relative à la formation et au processus de sélection pour des journalistes

locaux dans les installations de l’UNASAM.

40 heures de cours magistraux à l’UNASAM.

20 heures d’enseignement en ligne.

1 séminaire à l’UNASAM pour la présentation des résultats engrangés et les productions finales des

sessions (cinq campagnes de communication).

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

Action Pratique a une grande expérience de formation et de gestion des plateformes virtuels de recherche

et de formations. Par exemple, le programme ELLA (Témoignages et leçons d’Amérique latine :

http://ella.practicalaction.org) est une initiative financée par UKAid (six millions de livres) grâce à

laquelle les leçons tirées des initiatives de développement en Amérique latine sont communiquées à des

décideurs en Afrique et en Asie pendant six ans (2010-2016). Grâce à ce programme, des alliances pour

l’enseignement ont été créés avec des entités virtuelles ou physiques dans des domaines comme le

changement climatique, la GRD et l’environnement. Un autre exemple d’initiative de gestion de

recherches et de connaissances concerne l’Etude de l’impact économique du changement climatique au

Pérou (2010-2013) financée par la Banque interaméricaine de développement, étude d’évaluation de la

manière dont le changement climatique affectera le bien-être social, par la quantification de son impact

sur les ressources les plus indispensables et les activités de production de l’économie nationale. En outre,

le département des communications entretient des relations avec 6 500 professionnels de développement

social d’Amérique latine par ses pages Facebook. Par ailleurs, par le service en ligne ‘Réponses

pratiques’, Practical Action répond à une moyenne annuelle de 2 000 consultations techniques sur des

326

sujets relatifs aux technologies durables principalement en Bolivie, en Equateur, au Pérou et au

Paraguay. A l’heure actuelle, ce service dispose de franchises dans les pays d’Amérique latine. Des

organisations de bonne réputation comme le Centre d’information des énergies renouvelables (CINER)

et le Centre uruguayen de technologies appropriées (CEUTA) sont associées à ce service.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

I. Coordination, préparation de modules de formation et création de la

plateforme virtuelle

Gestionnaire de programme d’action pratique de suivi/contrôle de qualité (5 j x 452 $) 2 260

Spécialiste de GRD et CC : conception du programme et des contenus (50 jours de

consultation x 125 $) 6 250

Plateforme en ligne pour les séminaires, utilisation et maintenance d’application et

hébergement de la plateforme Moodle (30 $/mois + 3 mois x 100 $) 390

Consultant de gestion/suivi technique de la plateforme virtuelle (30 jours x 60 $) 1 800

Identification des bénéficiaires (25 participants x 2 j x 10 $ de matériels d’information

et casse-croûte) 500

II. Soixante heures de formation

Expert en GRD et CC (65 heures x 60 $) 3 900

Consultant expert pédagogique de l’UNASAM (40 jours x 50 $) pour le programme 2 000

Occupation et maintenance de salles de classe à Ancash (40 heures x 50 $) 2 000

Matériels de formation, conception, impression (30 journalistes locaux x 57 $) 3 420

Per diem d’un expert (12 nuitées x 40 $ + 25 jours d’expertise x 30 $) 1 200

Transport local (80 $ x 4 experts x 4 voyages) 1 280

III. Equipements et bureaux

Total PIDC 25 000

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de personnel (assistant, direction de programmes, comptable) x 5 mois 4 500

Rapports du projet 300

Location (salles) et services (formation en ligne) : six mois 1 500

Personnel universitaire d’organisation d’événements et formation (3 jours + AR Lima) 300

Edition et distribution systématique de l’expérience (portails virtuels, documentations

institutionnelles, couverture de médias, etc.) 300

Total 6 900

327

GUATEMALA

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

MAÎTRISE DU NUMERIQUE PAR LES

FEMMES JOURNALISTES DE RADIOS

COMMUNAUTAIRES

2.

NUMÉRO

IPDC/59 GT/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

14 575 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

CEPPAS

13 calle 2-14, Zona 1 Cité de Guatemala

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

Le Guatemala est en situation d’après-conflit où les médias ont un rôle important de renforcement du

processus démocratique. Les médias communautaires offrent une occasion rare aux communautés

rurales, marginalisées et autochtones de prendre part au débat public. La population guatémaltèque est

majoritairement féminine, jeune et campagnarde. Cependant, ce profil ne correspond pas avec la

répartition par genres dans les médias communautaires. Ainsi, les femmes n’y peuvent que préparer et

présenter les informations. Les fonctions techniques et de gestion sont historiquement occupées par les

hommes. D’une manière générale, la participation des femmes dans les médias du Guatemala est

caractérisée par une configuration quadripartite : un bas niveau général de travailleuses femmes, des

promotions lentes, une sous représentation dans les fonctions cadres des rédactions et l’absence aux

postes de gestion. La vulnérabilité des professionnelles des médias est constatée dans le Rapport de

CERIGUA sur la liberté d’expression au Guatemala : entre janvier 2013 et avril 2014, on a enregistré

quinze agressions contre des femmes journalistes, « qui comprenaient des menaces, intimidations,

attaques physiques et arrestations ». Par ailleurs, d’après les Indicateurs de médias sensibles au genre de

l’UNESCO, « il existe une relation claire entre l’autonomisation des femmes et le développement des

médias » et l’attention accordée aux questions relatives à l’égalité entre genres est un indicateur de la

diversité sociale des médias. Ce projet cible en particulier les défis persistants des Déclaration et

Programme d’action de Beijing dont l’objectif J.1 recommande « accroître l’accès des femmes et leur

participation à l’expression de leurs idées et l’adoption de leurs décisions dans et par les médias, comme

dans les TIC ». CEPPAS propose de former des femmes journalistes à l’utilisation des TIC dans le

journalisme d’investigation. Le projet cible les régions de Verapaces, nord-est et Petén ; ouest, sud-est,

centrale et métropolitaine qui souffrent d’un profond gouffre numérique et où les femmes ont peu à dire

dans les médias communautaires où elles sont employées. Le projet s’articule sur trois piliers : égalité

des genres, médias communautaires, technologie et innovation mettant l’accent sur les logiciels libres et

gratuits (FOSS). CEPPAS organisera trois ateliers de trois jours destinés à des femmes journalistes ainsi

qu’un forum sur les femmes et le journalisme réunissant des médias et des organisations militantes, des

journalistes et des expert(e)s en genre. Tous les contenus de ces événements seront téléchargés sur son

site à titre de formation gratuite en ligne.

328

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcement des capacités de 45 femmes journalistes de radios communautaires guatémaltèques pour l’utilisation des TIC et au journalisme numérique afin d’améliorer la programmation et les contenus.

3. ACTIVITÉS :

Sélection les radios communautaires guatémaltèques participantes et réalisation d’un bref examen des

connaissances techniques de leurs personnels ainsi que des besoins relatifs au développement

professionnel.

Production du contenu et de la méthodologie des ateliers, des matériels de formation, des prospectus, etc.

Organisation de trois ateliers (voir ci-dessus) avec deux formateurs : une femme journaliste de CEPPAS

spécialisée en sécurité numérique et un(e) journaliste de Radiolibres.net expert(e) d’utilisation des TIC

dans les radios communautaires.

Interviewes de quatre femmes par atelier sur leur expérience de travail de journalisme communautaire

dans les médias numériques, à publier par après.

Conception et réalisation d’un site sur le genre et le journalisme numérique.

Préparation et tenue du forum sur les femmes et le journalisme.

Etablissement d’un réseau en ligne de femmes et journalisme numérique pour que les participantes

communiquent et partagent leurs expériences à l’issue des ateliers.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

CEPPAS Guatemala est une ONG dédiée à la recherche, à la formation et à la préconisation de

politiques publiques. Dans le domaine de la communication, CEPPAS Guatemala promeut la

démocratisation des médias, avec un accent spécial sur le renforcement de la pratique des médias

communautaires, la liberté culturelle, pour garantir l’accès aux/et la démocratisation des technologies, la

production de contenus des radios communautaires.

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Honoraires de 2 formatrices (TIC et journalisme numérique : 150 $ x 9 jours) 2 700

Location d’ordinateurs (30 $ x 10 x 6 jours) 1 800

Billets A/R vers et de Guatemala City (15 $ x 45) 675

135 nuitées (20 $ x 45 femmes x 3 jours) 2 700

144 repas et casse-croûte (25 $ x 48 personnes x 3 jours) 3 600

Matériels de formation (photocopies, imprimés, clés USB, etc.) 1 000

Montage des interviewes (125 $ x 12) 1 500

Pause-café du forum 500

Total 14 475

329

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Hébergement du coordinateur des ateliers (120 $ x 9 jours) 1 080

Coordination (300 $ x 9 mois) 2 700

Bureau : ordinateurs, téléphone, fournitures (350 $ x 9 mois) 3 150

Assistante (60$ x 9 jours) 540

Location des équipements pour les interviewes (50 $ x 9 jours) 450

Hébergement du site (60 $ x 2 ans) 120

Suivi de projets de journalisme numérique (200 x 3 mois) 600

Hébergement du coordinateur du forum 100

Total 8 740

330

PART V

EUROPE

331

INTERREGIONAL

A . PRO JE CT I DEN TI FI C ATI ON

1.

TITRE DU PROJET

RENFORCEMENT DE LA LIBERTE

DES MEDIAS/EVALUATION DES

VALEURS, PRATIQUES ET

ATTITUDES D’EDITEURS EN CE QUI

CONCERNE LA SECURITE DU

JOURNALISME ET L’IMPUNITE AU

MEXIQUE, PAKISTAN, BULGARIE,

TURQUIE, INDE ET LA REPUBLIQUE

DEMOCRATIQUE DU CONGO.

2.

NUMERO

IPDC/59 INT/01

3.

SOMME DEMANDE AU PIDC $ 20.000

4.

BENEFICIAIRES

Centre for Freedom of the Media (CFOM)

Journalism Studies

University of Sheffield

9 Mappin Street

S1 4DT

UK

B . P R E S E N T A T I O N

1. PROJECT JUSTIFICATION:

L’assassinat de journalistes et le niveau d’impunité pour de tels crimes est un problème persistant.

Entre 2006 et 2013, 593 journalistes ont été tués et le niveau d’impunité, basé sur les réponses des Etats

à l’UNESCO, est aujourd’hui de 93% (voir le Rapport du Dg au PIDC, novembre 2014). Ce problème

est reconnu généralement par les OIG, les ONG et la communauté des médias. Cette question est

devenue un point prioritaire pour les Nations Unies. L’ONU a développé un Plan d’action sur la sécurité

des journalistes et la question de l’impunité en 2012 afin de tenter de combattre les crimes contre les

journalistes et l’impunité, et finalement pour assurer une plus grande liberté d’expression et liberté des

médias. Néanmoins de tels plans d’action ne peuvent réussir que si les organisations médiatiques (et le

public) en sont conscients, s’engagent pour assurer la sécurité de leurs propres journalistes et les

questions d’impunité, et ont la volonté de prendre des mesures qui s’accordent avec les plans d’action

spécifiques aux pays dans lesquels ils opèrent.

Dans ce projet le CFOM va interviewer des éditeurs et des journalistes senior d’organisations des medias

dans six pays où la liberté de presse est limitée et où par conséquent on s’attend à ce que les éditeurs

soient plus intéressés à combattre les menaces envers les journalistes et assurer que les reportages soient

sécurisés par rapport aux pays où la presse est relativement libre et où les journalistes travaillent dans un

environnement sécurisé. Ces pays sont le Pakistan, le Mexique, la République démocratique du Congo

(RDC), la Turquie, l’Inde et la Bulgarie. Les interviews vont se focaliser sur les valeurs journalistiques

des éditeurs et des journalistes senior, leurs pratiques, attitudes et opinions en vue du type de mesures

332

qui sont requises pour combattre les menaces envers les journalistes, augmenter leur sécurité et

permettre un reporting systématique des attaques visant les journalistes et donner des informations sur

les problèmes d’impunité. Le CFOM va analyser les données pour identifier les barrières concernant

l’engagement des éditeurs sur la sécurité du journalisme et l’impunité et identifier le potentiel pour le

développement d’approches spécifiques au pays en ce qui concerne le type d’assistance en termes de

formation aux journalistes, et de stimuler un débat sur la politique, les initiatives et les campagnes

d’information dont bénéficiera directement le développement des médias de communication, avec

l’objectif dans le long terme d’accroitre la liberté des médias.

2. OBJECTIF IMMEDIAT :

L’objectif immédiat est d’apporter une analyse profonde des valeurs des éditeurs et journalistes seniors,

leurs attitudes et pratiques concernant la sécurité du journalisme et les questions de l’impunité dans les

pays cités ci-dessus. Il est essentiel de les comprendre car ils sont à la base de l’évaluation concernant

l’assistance que les OIG et ONG ainsi que les gouvernements peuvent apporter à ces pays.

3. ACTIVITES :

Afin d’obtenir les données 6 assistants de recherche conduiront au total 48 interviews structurés

d’une heure avec les éditeurs et journalistes seniors (8 interviews par pays - 4 avec les médias

nationaux et 4 avec les médias régionaux). Chaque interview sera transcrit de manière

professionnelle et traduit.

Pour générer les résultats des projets l’Université de Sheffield, avec le personnel du CFOM

analysera les données et écrira un rapport pour développer les modèles pour les profils de pays.

4. CADRE INSTITUTIONNEL

Le CFOM a été établi en 2008 comme un centre de recherche interdisciplinaire à l’Université de

Sheffield dans le Département d’Etudes de Journalisme. La mission du CFOM est de souligner les lieux

où la liberté d’expression est menacée et où la sécurité des journalistes est attaquée. La structure de

direction du CFOM : Président Professeur Jackie Harrison, Chef adjoint du département et Directeur de

la recherche d’études de journalisme, Université de Sheffield, Royaume Uni. Le CFOM a un Directeur

international, deux co-directeurs, neuf membres académiques, deux assistants de recherche, et un

soutien à temps partiel d’Officiers de Finances, Communication et Administration. Le CFOM est

gouverné par les statuts et procédures de l’Université. L’Université de Sheffield est membre du Groupe

Russell qui regroupe les principales universités dans le domaine de la recherche. Elle figure aussi parmi

les 100 premières universités au niveau mondial à faire de la recherche intensive, et parmi les 10

premières au Royaume Uni. Le CFOM a reçu des fonds de l’Université de Sheffield, des Fondations

Open Society, des commissions nationales suédoise et du Royaume uni pour l’UNESCO, et du Ministère

des affaires étrangères et du Commonwealth. Le coût pour le développement des curriculums et des

fonds d’excellence pour la recherche, le temps de travail du personnel et d’autres frais associés de

l’Université de Sheffield, ont été de £165,000, et le revenu annuel du CFOM est approximativement de

£185,000. Depuis 2012, le CFOM a travaillé avec la Division pour la liberté d’expression et le

développement des médias du Secteur de la Communication et de l’Information de l’UNESCO sur des

projets relatifs à la sécurité du journalisme et la question de l’impunité. .

333

D . B U D G E T

DETAIL DES CONTRIBUTIONS DU PIDC

(en dollars US )

6 assistants de recherche (niveau 7, PhD)

£16.19 + congé payés et employés NI = £18.14 @ 20hrs chaque un

£2,176.80

($3,306.75)

Voyages et per diem pour 6 AR quand ils font des interviews £1,800

($2,734.36)

6 x coûts de transcription et traduction des données des interviews £6,000

($9,114.54)

Coût du personnel pour 2 membres académiques pour analyser les données et pour

produire les résultats des enquêtes. Reste des coûts après la contribution US. coût

total = £7789 ($11832.19)

£3,188.98

($4,844.35)

Total IPDC $ US 20,000

DETAIL DE LA CONTRIBUTION DU BEBEFICIAIRE

(en dollars US)

Coût du personnel pour 2 membres académiques pour analyser les données et pour

produire les résultats des enquêtes, 3 semaines pendant 6 mois (120hrs) basé sur ces

dates 1/10/15- 31/3/16.

Dr Stefanie Pukallus (salaire + part payé par l’employeur vers la pension + NI= £1457)

Professor Jackie Harrison (salaire + part payé par l’employeur vers la pension + NI=

£3110)

Total = £4567 + £680 coût indirect résultant de l’espace occupé par exemple les

bureaux & £15 infrastructure & £2527coûts indirects = £7789 ($11832.19)

£4,600.02

($6,987.84)

Marketing, publicité et coût du siteweb (3hrs) basés sur ces dates 1/4/15 – 31/03/16.

Pete Green (salaire + part payé par l’employeur vers la pension + NI = £67.00)

£67.00

($101.78)

Total $ US70,89.62

334

GEORGIE

A. IDENTIFICATION DU PROJECT

1.

TITRE

FORMATION A LA REDACTION

D’ARTICLES PARTIR DES DONNEES

ET D’APRES DES MODELES DANS LES

PAYS DU CAUCASE

2.

NUMÉRO

IPDC/59 GE/01

3.

MONTANT DEMANDÉ AU PIDC

24 114 USD

4.

BÉNÉFICIAIRE DU PROJET

JumpStart Georgia, 5 Shevchenko Street,

Apt 2 Tbilissi – Géorgie

B. PRESENTATION

1. JUSTIFICATION DU PROJET:

En Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie, les journalistes, les entreprises de presse et les formations en

journalisme souffrent du manque de maîtrise des tendances modernes de journalisme, de savoir-faire

technologique et de confiance qui caractérisent ces institutions dans une démocratie prospère. Au

niveau régional, les entreprises médiatiques ne réalisent pas encore l’importance des méthodes et

technologies disponibles pour le traitement des données. Les tentatives d’y remédier ont échoué du fait

de la sur-dépendance par rapport aux anciennes méthodes et faute de formation à la pratique du

journalisme de données. JumpStart envisage d’instiller une culture de journalisme de données par

recours à des méthodes rédactionnelles modernes dans cette région où elle est l’unique organisation de

son genre. Au cœur de ce problème, il y a l’absence de compétences professionnelles pour l’utilisation

de données nécessaires à la rédaction d’articles. JumpStart entend résoudre ce problème par

renforcement des capacités, qui à son tour permettra l’émergence de sociétés plus ouvertes et des

institutions sociales plus responsables. La démarche tend à former trois formateurs en journalisme aux

techniques médiatiques et de journalisme de données en quatre sessions de formation méthodologique

de cinq jours chacune, organisées pendant toute la durée du projet (une session par trimestre), formation

destinée à recycler 20 journalistes dans chaque pays du Caucase par des formations mensuelles. Dans la

région, les femmes constituent la majorité des journalistes et les hommes occupent l’essentiel des postes

de techniciens. Ce projet entend, tout au long de sa mise œuvre, instaurer l’équilibre entre genres.

2. OBJECTIFS IMMÉDIATS :

Renforcement des capacités des départements universitaires de journalisme et des journalistes en activité dans le sud du Caucase par l’élaboration de programmes de cours de journalisme de données adaptés du Programme modèle d’enseignement de journalisme de l’UNESCO, du Manuel de journalisme de données et des expériences engrangées et des formations dispensées par JumpStart.

335

3. ACTIVITÉS :

Quatre ateliers de formation de formateurs organisés dans les locaux géorgiens de JumpStart pour dispenser les connaissances essentielles du journalisme de données et de modèle de formation efficace et formation d’un formateur pour chacun des trois pays du sud du Caucase. Organisation de formations d’un jour (10 journalistes par pays, deux sujets par formation) pour doter de compétences à produire des articles valant la peine d’être publiés avec données, concepts, technologies de la Toile, créativité, innovation, aux centres de l’IREX et/ou dans les universités - vingt journalistes dans chaque pays.

4. CADRE INSTITUTIONNEL :

JumpStart Géorgie est une ONG géorgienne reconnue, basée à Tbilissi, la capitale du pays. Elle offre

régulièrement des services médiatiques destinés à formuler les stratégies de traitement des données de

médias locaux par la formation et les ressources rédactionnelles d’accès libre. Elle emploie huit

personnes à plein temps (deux concepteurs, trois réalisateurs, un journaliste, un directeur exécutif, un

assistant administratif) et deux à temps partiel (un assistant financier et un collecteur de fond et

coordinateur de ressources).

D . B U D G E T

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC

(en dollars des Etats-Unis)

Quatre ateliers de cinq jours de formation de formateurs au journalisme de données :

formateurs (hébergement : 2 100$)/per diem des participants : 1 500 $ - A/R Bakou-

Tbilissi (100 $ x 4) et Erevan-Tbilissi (100 $ x 4)/Honoraires des formateurs : 100 $

par jour, par personne x 4 x 5 jours

8 400

Préparation de la formation, de l’atelier et du programme : fournitures (1 000 $)/

impression en 4 langues pour les formations, les ateliers, l’élaboration du programme

(5 000$) et traduction en azeri, arménien et géorgien (3 750 $)

9 750

Equipement technique dont de clichage 5 964

Total PIDC 24 114

BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE

(en dollars des Etats-Unis)

Frais de personnel (12 mois x 3 personnes) 34 080

Honoraires des formateurs en journalisme (11 mois x 3 personnes) 35 640

Stagiaires (12 mois x 3 stagiaires) 12 960

Location de bureaux 15 000

Rapports du projet 250

Total 97 930