HOUBRON

Paul

2013-2015

Rapport de stage BTSA Aménagement Paysager

I / Mon histoire par rapport à la formation. p1

-Pourquoi avoir choisi le BTS AP ?

-Le BTS.

-Changement de choix professionnel.

II / Contexte de l'entreprise principale. p2

-Histoire de l'entreprise.

-Contexte géographique.

-Contexte social. p3

Externe à l'entreprise.

Interne à l'entreprise. p4

-Contexte juridique. p5

-Contexte technique.

Conclusion.

III / Contexte aux situations professionnelles vécues. p5

-Contexte à la situation professionnelle vécue n°1 : Entretien d'un espace vert public avec stagiaire à ma charge p6

-Situation professionnelle vécue n°1 p7-8

-Contexte à la situation professionnelle vécue n°2 : Cerclage de bambou avec barrière anti-rhizomes p9-10

-Situation professionnelle vécue n°2 p11-12

-Contexte à la situation professionnelle vécue n°3 : Création d'un bassin contemporain p13-14

-Situation professionnelle vécue n°3 p15-16

Dossier annexe : Annexe 1, 2 et 3 p17 à 21

Mon histoire par rapport à la formation.

Pourquoi avoir choisi le BTS AP? Dès mon plus jeune âge je me suis intéressé, sensibilisé à la nature et au paysage qui

m'entourait par le voyage. En effet, pour moi, le voyage est une expérience unique de par la diversité et la multitude de champs qu'il ouvre : de nouveaux paysages, de nouvelles villes, de nouvelles cultures, de nouvelles rencontres et par ces rencontres, du partage. Tous ces champs sont pour le paysagiste une ouverture et une évolution quant à la maturité dans son métier. Lors de ces voyages, des visites incontournables de jardins et parcs tels que Versailles, Villandry, Cheaumont et ses festivals des jardins ou encore à l'étranger avec l'Halambra en Espagne ou Kew garden en Angleterre. Ces visites ont grandement participé au développement de mon goût pour l'aménagement paysager et offre de nombreuses idées quant à des réalisations futures.

De plus, mes parents ayant toujours eu un goût pour les grands espaces, je vis depuis toujours dans une maison type fermette avec une cour fermée et un jardin extérieur de 4000 m². Ce qui laisse, pour un « amoureux » de l'aménagement paysager, de larges possibilités de créations comme l'aménagement du jardin potager fleuri en carré, d'une zone champêtre, de la conception et la réalisation d'un espace détente et de la conception de la cour intérieure. Et bien entendu, l'entretien qui s'en suit. C'est donc suite à cet engouement pour le paysage et l'aménagement de l'espace que je décide de me lancer dans cette branche.

Le BTS. Venant d'un bac général ES, je n'avais aucune notion professionnelle et scolaire du

métier, seul mon bagage de voyageur et de jardinier amateur pour me lancer dans la formation. Arrivé en BTS aménagement paysager je fus, tout de suite, intéressé par les différentes matières proposées telles que l'histoire des jardins, l'infographie, la biologie, la topographie... Je pense que cette multitude de modules est un atout pour la formation car elle permet de travailler sur différents champs de savoirs et de compétences, qui ouvrent sur un large choix de métier. De plus, ces différents modules sont un avantage pour l'étudiant, qui durant les 2 ans, pourra se réorienter ou mûrir ces choix professionnels.

Les stages sont également un point positif dans mes deux années de BTS. En effet, ils m'ont permis de passer de la théorie (souvent trop peu mise en œuvre), à une pratique qui la vérifié. Ces stages m'ont permis d'acquérir la dimension professionnelle du paysage par le travail sur le terrain et celui réalisé en amont. Enfin, ils m'ont aussi montré la réalité du chantier et que bien souvent, cette réalité est différente du projet initial (Imprévus, retard, manque de matériel...etc) et que l'on apprend la plus part du temps des erreurs que l'ont fait. Je peux dire de ces deux années qu'elles m'ont permis de grandir, de mûrir et de faire évoluer mon projet professionnel.

Changement de choix professionnel Durant mes années de BTS mon projet professionnel n'a cessé d'évoluer passant de la

conception de jardins privés aux professions tournées vers l'urbanisme. En effet, j'ai tout d'abord choisis la formation par envie de créer et concevoir des jardins de particuliers. Cette envie a grandi lors de mes années antérieures au BTS, où je prenais goût à réaliser des projets chez moi. Une fois arrivé dans la formation ma vision du paysagisme s'est ouverte et agrandie : je ne voyais plus le paysagisme comme l'action de créer un jardin mais comme un tout où chaque élément avait sa place et s'intégrait, ou non, à son environnement. Le paysage a donc pris une échelle plus importante à mes yeux. Par la suite je me suis intéressé de plus près à l'environnement qui est une partie non négligeable dans le paysage et les années à venir pour l'homme. Et enfin, l'idée de l'urbanisme m'est venue et m'est apparue comme une évidence car l'urbanisme futur sera obligatoirement dans une optique de Développement durable qui a, dans ses objectifs la cohabitation de l'homme avec la nature et son environnement. C'est donc les réponses à ces problématiques de cohabitations (sociales et environnementales), de conception et de techniques qui me poussent à travailler dans un bureau d'étude et/ou dans l'urbanisme.

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Contextes de l'entreprise principale.

Histoire de l'entreprise

« Pépinières Carnel » est une entreprise créée depuis plus de 30 ans. Celle-ci fut dans

un premier temps une pépinière. Cette pépinière fournissait et fournit toujours un nombre de client variés tels que des entreprises de paysage, des petits commerces, des particuliers mais aussi des entreprises atypiques telles que la fédération des chasseurs du département pour des plantations de ligneux en milieux agricoles. C'est en fournissant principalement des entreprises de paysage qu'elle a décidé, au bout d'une quinzaine d'années, de se créer une partie paysage au sein de son établissement. En effet, au milieu des années 1990, elle a vu sa demande en végétaux croître de la part des paysagistes, et s'est dit qu'en créant un poste paysage, elle pourrait obtenir un gain d'argent supplémentaire. Mais cette « reconversion » n'était pas gagné sachant que l'entreprise n'était pas équipée pour le travail de paysagiste, elle a donc commencé à louer pour, au fils du temps, se créer un parc matériel adapté aux travaux de paysage. De plus l'entreprise a dû augmenter son personnel afin de pouvoir répondre à une demande de plus en plus croissante. L'entreprise est passée de 3 à 5 employés en 1993 à environ 20 employés en 2015. Aujourd'hui, l'entreprise conçoit, réalise et entretien les jardins et espaces verts en plus de son activité de pépiniériste.

Contexte géographique

L'établissement se situe à Hamelincourt, petite commune d'environ 300 habitants du Pas-

de-Calais, à un dizaine de kilomètres au Sud d'Arras. Celui-ci est situé sur un ancien espace agricole appartenant à Mr Carnel (le patron et le créateur de l’entreprise) d'une surface actuelle de 2 hectares dont 1,5 dédié à la pépinière.

L'entreprise est à une équidistance d'Arras (10kms) qui est une agglomération de plus de 100000 habitants (y compris la communauté urbaine) et de Bapaume qui est une ville d'environ 4000 habitants. Cette situation géographique offre une zone de chalandise relativement importante et étendue pour une PME de cette taille. En effet l'entreprise est placée à un endroit stratégique qui lui permet d'avoir un grand nombre de clients potentiels sachant que la zone est peuplée mais aussi attractive. L'attractivité de l'agglomération d'Arras est une aubaine pour l'entreprise qui peut ainsi voir sa clientèle augmentée de par la création de nouvelles maisons donc de nouveaux jardins à aménager par exemple. Mais cette zone de chalandise ne s’arrête pas là, elle s'étend jusqu’à 50 km environ comme par exemple avec l'entretien des espaces verts de l'industrie alimentaire « Bonduelle » situé à Estrées-Mons soit 42km. Habitant une petite commune près d'Arras, ma proximité avec l'entreprise et leurs chantiers fut primordiale quant au choix de celle-ci. Afin de renforcer son image et de marquer sa présence dans sa zone de chalandise, l'entreprise dispose de nombreuses publicités à des endroits stratégiques comme sur des ronds-points, des

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axes routiers au trafic important et à chaque chantier fini, sous l'accord du client, elle dépose une publicité qui est la plus transparente : les futurs clients potentiels peuvent apprécier le travail réalisé par l'entreprise in situ.

L'entreprise gagne aussi des parts de marché par le prestige, la réputation qu'elle s'est

formée durant ses 30 ans d'activité et le « bouche à oreille » qui est très influant quant aux choix de l'entreprise. C’est par ce type de publicité et le bouche à oreille que j'ai choisi cette entreprise pour réaliser mes stages car je trouvais que l'entreprise avait un savoir-faire et une qualité de

service irréprochable. Enfin pour parfaire son image, l'établissement est certifié par un label : Jardin d’excellence. Ce label regroupe 35 paysagistes de la France qui certifient donc un niveau élevé de qualité de services, de la conception à la réalisation. La charte de l’excellence est une garantie de compétences et de services de qualité devant respecter ces critères suivant :

-Un interlocuteur unique pour concevoir, construire, équiper et décorer votre jardin - Une maîtrise des savoir-faire productifs et des métiers nécessaires à la réalisation de votre jardin de A à Z - Une proposition d’aménagement sous forme de plan illustré - Un espace d’exposition « open » qui présente matériaux, produits et végétaux - Un accueil et un suivi commercial professionnel : du premier contact au procès-verbal de réception de vos travaux - Un service de financement personnalisé en partenariat avec un établissement financier spécialisé - Un contrat de maintenance de votre jardin et une relation « après travaux » privilégiée.

Afin de répondre au mieux aux désirs du client et de l'attirer vers l'établissement, l'entreprise possède un showroom où chaque matériaux qu'elle est en mesure de poser est exposé. Mais elle possède également un site internet jouant un rôle important. En effet il permet au client de visualiser certain de leurs aménagements réalisés afin d'apprécier la qualité de leurs services mais aussi de les contacter plus facilement et c'est par ce site que j'ai également pu prendre contact.

Contexte social

Externe à l'entreprise

La clientèle est divisée en 3 catégories : le particulier 40%, les entreprises à 30% et les marchés publics à 30%.

Tout d'abord la clientèle de particuliers : elle regroupe un peu plus de 40% de l'activité de l'entreprise. Ce chiffre peut être divisé en 2 sachant que chez le particulier, l'entreprise réalise la moitié de ces interventions en création et l'autre moitié en entretien. Là où l'entreprise gagne également en part de marché est dans l'entretien qui est depuis 2010 passé en activité de service à la personne donc avec une TVA à 10% au lieu de 20% auparavant. Cette baisse de TVA permet un gain d'argent au client et aucune perte pour l'entreprise.

Entrée du showroom

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L'entretien s'adresse généralement aux personnes âgées qui n'ont plus la capacité d'entretenir leur jardin eux-mêmes et de ce fait, font appel à l'entreprise. La partie de clientèle ayant un âge inférieur à 70 ans et demandant un entretien est relativement infime par rapport aux personnes du 3ème âge (pour 7 contrats d'entretien chez des clients de 3ème âge, il y a 3 contrats d'entretien chez des clients de moins de 70 ans). En effet , durant mes stages j'ai pris part à de nombreux chantiers d'entretiens qui eurent généralement lieu chez des personnes âgées qui sont habituées à voir l'entreprise prendre soin de leur jardin où ils passent le plus clair de temps. De plus ce temps de travail chez les personnes âgées offre un coté social supplémentaire par le fait de notre présence qui leurs permettent de moins se sentir délaissées.

La création quant à elle, concerne plutôt les jeunes ménages qui viennent de faire construire ou qui réhabilitent, rénovent d'anciennes maisons et veulent donc un nouvel aménagement extérieur. Mes situations professionnelles vécues dans l'entreprise démontrent bien cela par le nombre de création dans des lotissements où logent de jeunes familles. Mais ces chantiers se réaliser aussi chez des personnes âgées (voir SPV n°3).

Ensuite les entreprises représentent quasiment 30% de l'activité des « Pépinières Carnel »

en entretien (20%) et en création (10%) d'espaces verts. Ces entretiens sont des éléments indispensables pour l'entreprise de paysage car ils lui permettent un revenu d'argent continu et durable. Ce type de revenu s'explique par la qualité des espaces qu'elle créée et entretien pour les entreprises. Ces contrats avec les entreprises furent très présents lors de mes stages, avec des entretiens fréquents chez les entreprises comme celui de l'industrie Bonduelle, à une cinquantaine de kilomètres de l'entreprise, qui prenait beaucoup de temps à l'entreprise par la grande surface à entretenir.

Enfin le marché public est la plus part du temps demandeur de contrats d'entretien. En effet l'entreprise de paysage réalise de nombreux entretiens de communes comme celle où elle est implantée (Hamelincourt), ou encore les communes voisines avec Boisleux st Marc par exemple qui fait l'objet d'une de mes situations professionnelles vécues. L'entreprise est plus rarement contactée par le communes ou communautés pour de la création de projets paysagers, car elles font réaliser les travaux par des entreprise souvent plus importantes, pour une question de délai de travaux ou parce que les Pépinières Carnel n'ont pas les compétences pour réaliser ces travaux.

Interne à l'entreprise L'entreprise « Pépinières Carnel » à 15 à 19 employés à sa charge composée :

-d'une dizaine d'ouvriers paysagistes, 2 chefs d'équipes et un chef de chantier qui sont employés en CDI, pour la partie paysage. -2 secrétaires et une comptable pour la partie administrative et comptabilité dont une secrétaire en intérim et les autres en CDI -1 employé pour la pépinière, en CDI -1 employé s'occupant de la maintenance du matériel en CDI

De plus l'entreprise engage couramment des apprentis et stagiaires en paysage et en pépinières. Ces stagiaires sont pour elle un point positif car ils lui permettent une main œuvre peu coûteuse et souvent motivée donc productive. Lorsqu'elle en a besoin, elle soustraie son travail demandé comme par exemple pour l'élagage/abatage où l'entreprise fait appel à un élagueur professionnel.

20%

20%

10%20%

30%

Répartition de la clientèle

Création pour le particulier Entretien pour le particulier

Création pour les entreprises Entretien pour les entreprises

Entretien pour le public

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Contexte Juridique

« Pépinières Carnel » est une Société à responsabilités limités (SARL). Celle-ci est divisée

en trois sociétés dont une pour le paysage, une autre pour la pépinière et une dernière pour la comptabilité. La division des postes en société permet à l'entreprise de réduire ces taxes et impôts sur l'année. En effet si les 3 postes étaient réunis pour ne former qu'une seule société, le chiffre d'affaire serait plus important donc il y aurait plus d'impôts alors que dans le cas présent les 3 sociétés forment chacune un chiffre d'affaire divisé donc moins imposé. Sur l'année 2013, elle a réalisé un chiffre d'affaire de 971 900,00 € pour l'ensemble de ses postes.

Contexte technique

L'entreprise possède son propre matériel pour les postes paysage et pépinière. En effet,

commençant par l'activité de pépiniériste elle a du se fournir en matériel conséquent : chargeuse, tracteur, transplanteur…etc. Pour se lancer dans le paysagisme 15 ans plus tard, l'entreprise a donc du commencé par de la location et du leasing pour au fil du temps pouvoir acheter les engins (mini pelles, pelle, microtracteurs, motoculteurs...etc.) et le petit matériel voulu. Aujourd'hui avec un parc matériel aussi important qu'imposant, l'entreprise ne loue plus aucune machine. L'entreprise a su se rendre autonome au niveau matériel en une quinzaine d'année. L’amortissement de ces engins est souvent réalisé sur une période de 5 ans pour les engins de plus de 50000€ et sur 4 ans pour les engins de prix inférieurs.

Concernant le dépôt, l'entreprise possède un stock pour les matériaux que l'on pourrait qualifiés de « brut » tels que les galets destinés à la décoration de massif, les différents mulch, les sables et les graves. Ce stock est couramment vérifié et rempli si besoin est. L'entreprise possède

également une zone de stockage temporaire dédiée aux matériaux commandés pour un chantier mais cette zone sert également pour stocker les matériaux excédentaires de certains chantiers.

L'entreprise étant également une pépinière, elle possède donc son propre stock en végétaux.

Conclusion

Nous pouvons donc constater que « Pépinières Carnel » est une entreprise que l'on peut

qualifier de complète et polyvalente de par les différents services (conception, réalisation, entretien, pépinières, soin du végétal), produits (végétaux, minéral, jeux d'eau...etc.) mais aussi par le matériel possédé, adapté aux travaux du paysage comme à la pépinière. L'entreprise est donc dans une vision à long terme concernant leur activité mais celle-ci a pour projet d'avenir de croître en nombre d'employés ouvriers afin de pouvoir répondre à une plus large clientèle et à des chantiers de plus grande envergure. Ce désir de voir grandir l'entreprise me fut exposé, par le désir que le patron avait de m'engager à la fin de mon BTS. En effet durant mes 11 semaines de stages au sein de l'entreprise, le patron a pu voir mes compétences et savoirs techniques mais a également pu les faire évoluées pour faire de moi l'un de ces futures chefs d'équipe. Mais je ne choisirais ce travail en réalisation qui n'est pas à mon goût car trop peu de responsabilités, de choix, de liberté d'expression me sont offertes dans ce poste.

Contextes aux situations professionnelles vécues.

Contexte n°1 : Entretien d'un espace vert public avec stagiaire à ma charge.

Explication générale du chantier :

L'entretien d’espaces verts présents dans cette SPV a lieu dans la commune de

Boisleux st Marc située à une dizaine de kilomètres au Sud d'Arras (chef-lieu du Pas-De-Calais).

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Le village s’étend sur une surface de 3,40 km² et compte environ 250 habitants, ces chiffres nous montrent une densité de population plutôt faible au m². A cette faible densité s'y ajoute le vieillissement de la population .Ces deux observations s'expliquent par la ruralité de la commune qui avec la tertiairisation des emplois s'est vu perdre de nombreux habitants se retranchant vers la ville (Arras ou Bapaume) pour un meilleur confort de vie. Mais aux abords de cette commune nous pouvons constater la construction de nouveaux bâtiments qui témoignent d'un retour à la campagne de la part des citadins oppressés par la ville. Le village est situé sur une plaine ondulée du pays de l'Artois où une agriculture céréalière est omniprésente. Celui-ci est bordé de plusieurs bosquets qui permettent une coupure dans le paysage horizontal des plaines et offrent également refuge à la biodiversité locale.

L'entretien des espaces de Boisleux st Marc que j'ai réalisé au mois de Mars est un contrat avec l'entreprise « PépinièresCarnel » qui est renouvelé depuis 12 ans. Le chantier d'entretien concerné prend place dans les espaces publics de la commune et plus précisément les espaces verts bordant l'église. Cet espace, d'environ 3000m², commun aux habitants est composé d'un engazonnement, d'arbustes et arbres. Pour la journée l'entretien prévu était celui des arbustes, des haies et des arbres. Le site est divisé en trois parties :-la première partie donnant sur la route qui est un espace réfléchit et soigné par le choix des végétaux qui y sont implantés. Ces végétaux sont choisis pour leurs différents couleurs et textures afin d'offrir un côté esthétique au lieu, de plus l'espace doit mettre en valeur une statue à caractère religieux qui est alléguée par un socle imposant et par une haie circulaire de Ligustrum vulgare. La contrainte supplémentaire est que l'espace engazonné comporte des irrégularités du sol qui pose problème lors des tontes par exemple. Cette partie à un ensoleillement très réduit par la présence trop importante de gros sujets.

-La seconde partie concerne l'église qui est un espace principalement minérale avec le bâtiment, ses abords en gravier stabilisé rouge et son entrée en béton.

-La troisième partie se situant derrière l'église est quant à elle très simple, horizontale et rectiligne. Cette horizontalité est traduite par un gazon sans aucun massif ou végétal différents et par une haie de Carpinus betulus qui est taillée de la façon la plus rectiligne possible.

Les acteurs : La commune de Boisleux st Marc fait appel à l'entreprise de paysagiste pour qu'elle puisse

entretenir ses espaces verts. En effet la commune de petite taille a préféré, pour des raisons économiques, de faire entretenir ses espaces verts par une entreprise plutôt que par un employé communale qui coûterait trop cher et ne pourrait être embauché à plein temps car la surface serait trop insuffisante. Comme explicité ci-dessus, il s'agit d'un contrat renouvelé durant 12 ans. Cette durée de contrat témoigne du sérieux et de la qualité des services de l'entreprise que la commune lui reconnaît.

« Pépinières Carnel » est l'entreprise de paysage choisie et contactée par la commune pour l'entretien de ces espaces verts. Ici la commune fait le choix de sous-traiter ce travail à l'entreprise car il est plus rentable économiquement pour elle.

Le marché est ici public car c'est une commune qui a convenus d'un entretien de ces espaces verts par l'entreprise. Celui-ci est sous contrat d'entretien bimensuel renouvelé depuis 12 ans et réalisé par 2 ouvriers.

Activités réalisées et responsabilités confiées:

L'entreprise m'avait confié la gestion d'un stagiaire pour cet entretien d'espace communal. Elle m'a également confié la gestion de son matériel personnel (Camion, taille-haies, tronçonneuse, sécateurs...etc.) et l'image qu'elle doit renvoyée aux usagers (propreté et qualité du travail)Il fallut donc :-tailler une haie circulaire de Ligustrum vulgare mettant en valeur une statue

-tailler et donc redessiner les différents arbustes décoratifs (ex : Lonicera pileata, Euonymus, Prunus laurocerasus, Laurus nobilis...etc)

-couper les branches indésirables des arbres qui arrivaient à hauteur d'homme -tailler la haie de charmille (Carpinus betulus) sur une face et le dessus (50 m environ)

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Situation professionnelle vécue n°1 Entretien d’un espace vert communale avec stagiaire à ma charge

(Références documents à l'annexe1) La situation professionnelle vécue suivante portera sur l'entretien d'un espace vert communal autour d'un bâtiment religieux (église). Pour cet entretien, j'ai eu la responsabilité totale de sa réalisation mais aussi l'encadrement d'un stagiaire.

Contexte : L'entreprise Pépinières Carnel est une entreprise de paysage situé à Hamelincourt, à

équidistance (de 10 kms) de Bapaume et d’Arras (région Nord Pas-de-Calais). Cette entreprise d'une vingtaine d'employés est présente depuis plus de trente ans sur le secteur et répond à des demandes privées comme publiques. Celle-ci offre comme services la conception, création, l'entretien et cela pour les communes, communautés et les particuliers. Elle a sa propre pépinière. L'entreprise Carnel fait partie des « jardins excellence » (label qui certifie une qualité des services, de la conception à la réalisation de l'entreprise).

L'entretien est situé à Boisleux saint Marc, petite commune située à une dizaine de kilomètres au Sud d'Arras (62), de 243 habitants et qui s'étend sur 3,40 km². Le village est situé sur une plaine ondulée, pays de l'Artois où une agriculture céréalière y est omniprésente. Celui-ci est bordé de petits bosquets qui permettent une coupure avec le paysage horizontal des plaines et offrent un refuge à la biodiversité locale. Les habitants ont pour espace vert commun ce parc, entourant l'église et face à l'école, d'environ 3000m² et comprenant un gazon et arbres / arbustes.

Acteurs : La Mairie de Boisleux saint Marc qui fait appel à l'entreprise pour réaliser l'entretien des

espaces verts de sa commune. La commune a passé un contrat d'entretien avec l'entreprise Carnel qui est renouvelé depuis 12 ans déjà, qui nous montre que la commune est satisfaite du travail réalisé par l'entreprise.

L'entreprise Pépinières Carnel qui avait auparavant été contactée par la commune pour qu'elle se charge de l'entretien de ses espaces et pour convenir sur les termes de l'entretien. Ici la commune fait sous-traiter à l'entreprise car elle est incapable de gérer elle-même cet entretien.

Le marché est ici public car il s'agit d'une commune qui fait appel à l'entreprise. Le contrat est un entretien bimensuel des espaces et est réalisé par 2 ouvriers.

Description, mission réalisée, objectifs : Durant la journée, l'entreprise m'a chargé de l'entretien d'un espace vert comprenant :

-La taille d'une haie linéaire de Carpinus betulus de 50 ml pour délimiter et couper la vue avec les habitations environnantes. -La taille d'une haie de Ligustrum vulgare de 10 ml autour d'une statue pour la mettre en valeur. -La taille des divers arbustes et arbres présents pour offrir de la diversité de texture et couleurs. J'avais aussi et surtout comme mission d'encadrer un stagiaire (1ére STAV) et de l'occuper à des travaux tout au long de la journée.

Description des activités de manière détaillée et chronologique : -Arrivé à l'entreprise à 8 h, le patron me donne la fiche de chantier quotidienne. J’apprends que je vais devoir gérer un entretien seul et que j'aurai un stagiaire à ma charge. -Préparation du matériel. -Utilisation d'un véhicule (camion Renault maxcity) de l'entreprise pour me rendre sur le site d'entretien. -Arrivée sur le site, observation l'entretien à réaliser sur la parcelle et divisions des taches entre moi et le stagiaire pour la journée. -Début de l'entretien : taille de la haie autour de la statue à caractère religieux et ramassage par le stagiaire. (Voir document 1) -Taille des arbustes et buissons donnant sur la route (un travail méticuleux pour avoir le meilleur rendu esthétique car c'est la première vision que l'on a de la route) et ramassage par le stagiaire des feuilles et branches. (Document 2)

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-Taille des arbustes cachant la palissade d'une de la maison mitoyenne et qui forment un fond vert à l'aménagement, ici le travail pouvait être un peu moins précis , c'est donc pour ça que j'ai mis le stagiaire aux essais. -12h30 : heure du déjeuner. -13 h00 : Ramassage des branches et feuilles des arbustes cachant la maison voisinise. -14h 00 : Taille de la haie (Carpinus betulus) de 50 m, derrière l'église (document 3). La taille du dessus est dure car physique entre l’équilibre, le poids et la taille de la machine et le soin -17h 00 : Ramassage et nettoyage du site. Mission remplie : un entretien propre et clair.

Analyse : Difficultés et imprévus : Lors de ces travaux d'entretien, je n'étais pas préparé à avoir un

stagiaire à ma charge, ce qui est pour une première fois dure à gérer au niveau du travail à lui fournir et à la répartition des tâches. Il n'était pas facile également de faire confiance alors que le travail est sous votre responsabilité, sachant qu'il faut réaliser le mieux possible l'entretien pour donner la meilleur image des services de l'entreprise et satisfaire au mieux la commune, car pour cet entretien j'étais le représentant de l'entreprise. Et en ce qui concerne les travaux d'entretien, nous avons rencontré comme problèmes: une panne de taille haie et la difficulté pour tailler la haie de charme qui était trop large.

Moyen pour remédier à ces difficultés : Pour ce qui est de la gestion et l'encadrement du

stagiaire, je pense qu'il n'y a pas d'autre moyen de mieux gérer du personnel qu'en y étant confronté seul. En effet, pour moi cela ne s'apprend pas mais savoir gérer du personnel dépend du lieu, des travaux à réaliser, de la qualité professionnelle du travailleur mais aussi et surtout de la confiance qu'il faut lui accorder (Chose qui, pour moi était la plus dure à faire). De plus lorsque j'ai laissé le stagiaire tailler, j'ai dû lui apprendre quelques techniques de taille afin que le rendu esthétique soit le mieux tel qu'opter pour des coupes de taille-haies plus courtes et légères qui respecteront la taille antérieurs du végétal que des coupes longues et profondes qui ont tendances à dénaturer la taille de base. Ou encore pour la taille d’une haie, qu’il vaut mieux tailler par strates.

Et en ce qui concerne la partie technique, il aurait fallu prévoir une boite à outils , pour la panne du taille-haie. Pour la haie trop large, il aurait fallu prévoir un taille-haie perche plus long.

Responsabilités confiés : Lors de ce chantier, l'entreprise m'a confié un grand nombre de

responsabilités étant: la conduite de leur véhicule, l'entretien total d'une zone publique, l'encadrement d'un stagiaire, d'entretenir l'image de l'entreprise auprès des utilisateurs et de ceux qui voient l'espace vert.

Savoir et savoir-faire : Lors de ces travaux, j'ai principalement appris à gérer un stagiaire

et j'ai de ce fait pris conscience que gérer plusieurs personnes ne doit pas être si facile. Par cela je me suis rendu compte que gérer et diriger d'autres personnes ne me déplaisais pas tant que ça.

Savoir être : Par l'encadrement du stagiaire j'ai appris à faire confiance mais aussi à gérer

une personne sur un chantier et à répartir les tâches à réaliser, ce que je n'aurai pu faire auparavant. Je pense également avoir gagné en autonomie sur un chantier et j'ai appris à gérer moi-même le déroulement d'une journée de travail en entreprise.

Choix professionnel : Cette journée a changé ma vision sur la gestion de personnel sur le

terrain. J'ai remarqué lors de ces travaux que je prenais goût à gérer et encadrer. Mais mon projet professionnel reste le même, qui est d'analyser, d'innover et de concevoir, c'est à dire le travail d'un bureau d'étude ou de l'urbaniste.

Conclusion : Ce travail d'entretien sur la commune de Boisleux st Marc m'a permis d'ouvrir

et de développer une compétence encore inconnue jusque-là : la gestion de personnel. Même si cette gestion reste relativement restreinte, j'ai pu me faire une idée de ce que peut être une gestion à plus grande échelle et la capacité de chef de chantier gérer.

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Contexte n°2 : Cerclage de bambous avec barrière anti-rhizomes

Explication générale du chantier

Le chantier est situé à Agny, cette commune de 1978 habitants est située au Sud d'Arras

(62000). Depuis 1966, la commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras. Ce rassemblement a pour but de construire des projets innovants entre les communes y appartenant afin de créer et densifier les échanges, le commerce, le lien social, les flux divers et les tissus urbains. Situé dans l'Artois, la petite ville est mitoyenne du rurale et de l'urbain : avec d'un côté des parcelles agricoles généralement céréalières qui forment dans le paysage une constante horizontalité, ne dénote que les ligneux et les bâtiments qui forment l'unique verticalité. De l'autre, la continuité du tissus urbain de la ville d'Arras qui permet à la commune d'avoir de l'échange, du commerce et surtout de lui apporter du dynamisme. Agny est aussi traversé par un petit cours d'eau appelé le « Crinchon ». Les berges de ce cours d'eau apportent aux habitants un lieu de détente, de sport mais aussi d'apprentissage et de sensibilisation à la nature avec la présence d'une ripisylve.

Le chantier consiste à redéfinir un massif de bambou (Phyllostachys aurea) destiné à obstruer la vue de la rue sur la maison du client. Le bambou planté par le client il y a 3 ans sur une surface 25 m² a colonisé toute la surface engazonnée de 120m². L'objectif des travaux était donc de restructurer le massif de bambou en le délimitant avec une barrière anti-racinaire et une remise à niveau des terres colonisées par le bambou pour y réimplanter un gazon. La difficulté fut ici de déraciner le bambou et ses rhizomes sur la surface engazonnée mais également de faire attention à ne pas endommager les réseaux présents.

Les acteurs :

Le client appel l'entreprise afin de réaliser le projet d'aménagement désiré. En effet, le client ayant son habitation qui donne sur la rue à penser que planter un végétal dense entre sa maison et la rue pouvait lui offrir un caché et une intimité. Il a donc décidé d'implanter un bambou. Mais le problème dans ce projet fut le choix du végétal sans en avoir connaissance. Le bambou, Phyllostachys aurea, a certes une densité permettant de couper la vue et les vents mais celui-ci a l'inconvénient d'avoir un rapide développement racinaire horizontal. C’est donc pour cela que le client a fini par avoir sa parcelle totalement colonisée par le bambou. La parcelle des clients se situe dans une rue parallèle au cours d'eau. Cette proximité apporte donc une humidité et une fraîcheur constante pour les terrains environnant ce qui explique donc le fort développement des bambous poussant en sol humide. De plus l'accès chez le client se fait par la rue, relativement étroite et par l'entrée privée du client qui est une allée de garages de 2,5 m large. Cette rue et allée privée restreignaient donc les manipulations et mouvements des véhicules et engins utilisés (camion-benne et mini-pelle). Le client a donc fait appel à l'entreprise, qu'il a connu par le biais de publicités, pour remédier à ce problème.

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L'entreprise « Pépinières Carnel » répond à la demande du client en lui proposant la meilleure solution technique : cerclé le massif bambou avec une bâche anti racinaire afin que celui-ci reste définit à long terme. Elle s'est rendue, au préalable, chez le client pour demander les plans d'urbanisme afin de n'endommager aucuns réseaux lors des travaux.

Le marché est privé car il est issu de la demande d'un particulier à l'entreprise. Pour cet aménagement, il y eu un devis préalable précisant que les travaux aurait un délai de 1 jours pour la pose de la barrière et la remise à niveau des terres (objet de la SPV) et d'un deuxième pour l'engazonnement. Ces travaux devant être réalisé avec 2 ouvriers.

Activités réalisées et responsabilités confiées :

Lors de chantier on m'a confié différentes responsabilités tels que : les 2 trajets du client jusqu'à la décharge de l'entreprise avec le camion benne, décaisser les terres au-dessus du réseau électrique, la pose de la barrière anti rhizomes et la plantation d'autres végétaux compris dans le massif.

Pour réaliser l’aménagement, il fallait donc:

-Déraciner et enlever la totalité des bambous avec leurs rhizomes sur la parcelle entière. -Déplanter les végétaux situés sur le tracé de la future barrière. -Creuser la tranchée pour la barrière anti racinaire en veillant à ne pas endommager les réseaux. -Poser la barrière du coté lisse et dans le sens anti-horaire (car les rhizomes pousse dans le sens horaire) à l'intérieur de la tranchée. -Recouvrir celle-ci de terre. Puis replanter les végétaux déplantés auparavant.

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Situation professionnelle vécue n°2

Cerclage de bambous et semis de pelouse (Références documents à l'annexe 2) La situation professionnelle vécue suivante portera sur la réalisation d'un aménagement

paysager végétal avec un enlèvement de l'existant pour permettre une revalorisation de l'espace, par une prise en compte du site et de l'existant. La situation traitera d'un cerclage de bambou avec pose d'une barrière anti-rhizomes.

Contexte : L'entreprise Carnel est une entreprise de paysage situé à Hamelincourt, à équidistance (de 10

kms) de Bapaume et d’Arras (région Nord Pas-de-Calais). Composée d'une vingtaine d'employés elle est présente depuis plus de trente ans sur le secteur et répond à des demandes privées comme publiques. Celle-ci offre comme services la conception, création, l'entretien et cela pour les communes, communautés et les particuliers. Elle a sa propre pépinière.

L'entreprise Carnel fait partie des « jardins excellence » (label qui certifie une qualité des services, de la conception à la réalisation de l’entreprise).

Le chantier est situé à Agny, village au sud d'Arras. Village de 1978 habitants, constitué de nombreux commerces. Étant situé dans l'Artois (Pas-de-calais), le relief est plat et autour de ce village l'agriculture céréalière est très présente. Le village est traversé également par le « Crinchon », qui est un petit cours d'eau bordé de tout son long par des saules têtards.

Acteurs : Maître d'ouvrage : un client privé qui fait une demande pour cercler un massif de bambou qui

s'est étendu sur la pelouse qui sera également à resemer. Le client fait appel à l'entreprise afin que celle-ci puisse répondre à cette demande.

Entreprise: Les pépinières Carnel qui a reçu la demande du client privé. Marché : Privé, avec un devis préalable et contrat sur un nouvel aménagement de massifs et

d'une pelouse. Délai de 1 jour pour le cerclage des bambous avec 1 employé et un stagiaire (moi-même) puis 1 jours pour le semis de la pelouse avec 2 employés.

Analyse du site: Le massif bambou ( ici Phyllostachys aurea ), planté par le client, était à la

base conçu pour rester et former une touffe de 5x5 m compact permettant au client de garder une intimité par rapport à la route qui donnait sur leur façade. Au fil du temps le bambou a envahi la pelouse et les massifs environnants. En effet le Phyllostachys aurea est un bambou qui se multiplie par son système racinaire, appelé rhizomes. Ces rhizomes lui permettent de se développer rapidement et en quantité. De plus, il est aidé par un sol adapté au bambou : un sol riche en matière organique donc à tendance acide et fortement humide, par la présence du cours d'eau « Crinchon » qui passe à proximité. Voilà pourquoi, en 3 ans, 25 m² de bambou ont envahi une parcelle de 120 m². (Voir document 1 de l'annexe)

Pour répondre au mieux à la demande du client, l'entreprise a proposé l'aménagement comprenant une restructuration du massif de bambou avec la pose d'une barrière anti-racinaire qui a pour but de stopper le développement racinaire des végétaux entourés par celle-ci, donc pour éviter un étalement trop important et un nouvel engazonnement qui sera obligatoire après l'arrachage des bambous présent sur l'ancienne pelouse.

Description de l'activité de manière chronologique -Arrivée chez le client : descente la mini-pelle avec un godet de 40 cm avec ergot et

commencement du travail sur une parcelle d'environ 15m sur 8m soit 120 m² avec une surface en bambous à garder d'environ 5x5 m soit 25 m².

-Arrachage manuel, avec une bêche, des bambous le long du grillage voisin pour éviter d’abîmer celui-ci avec la mini-pelle (Bobcat E16).

-Une fois la benne de 10 m3 pleine, il fallut la vider à la déchetterie de l'entreprise située à une dizaine de kilomètres du chantier. (x 2 aller-retour soit 1h en tout)

-Le temps de déraciner le plus gros dura jusqu'au temps du midi, de 12h30 à 13h00 : repas. -13h00 : déplantation des végétaux situés sur la future tranchée, où se situera la barrière. -A 14h tous les bambous externes au massif que l'on conservé étaient retirés (voir document 2) -Début de la tranchée, creusée à la mini-pelle avec un godet banane de 20 cm de large, tout en

prenant compte d'une contrainte : un réseau électrique EDF où il fallut creuser, dans l'axe du

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réseau, la suite de la tranchée d'un peu moins de 50 cm de profondeur. Travail qui fut réalisé à la bêche pour nous permettre de cibler le passage du réseau. (Voir document 3)

-Pose de la barrière anti-racinaire dans le sens anti-horaire, trigonométrique afin d'éviter le passage de racines qui vont dans le sens horaire. Faire dépasser de la barrière d'au moins 5 cm au-dessus du niveau fini des terres, également pour que les racines ne passe pas au-dessus. (Voir document 4)

-Remblayer la tranchée et nivellement de la parcelle. -Plantation des végétaux retirés pour la tranchée (2 Buxus sempervirence, 1 Rhododendrons et

3 Euonymus fortunei ‘Weirii’) avec terreau pour une meilleure reprise. -Nivelage du terrain au croc et ramassage partiel des rhizomes de bambous. -17 h passé, le temps de ranger et de nettoyer, il fut 17h 30.

Analyses Difficultés et imprévus rencontrées sur le chantier : -Manque de force/puissance de la mini-pelle par rapport à la résistance des rhizomes. -Difficultés pour enlever les petites pousses de bambous manuellement. -Pas assez d'une benne de camion pour tout mettre : 3 aller et retour au total. -Rouleau de la barrière anti racinaire trop lourd et encombrant. -Creuser la tranchée entre les bambous et le massif environnant. (Ne pas abîmer les plantes du

massif fleuri) Ce que j'aurai fait : Choix d'une mini-pelle plus lourde et puissante, 4 ,5 t par exemple, pour

avoir un travail plus efficace. Mais aussi le choix d'un camion benne de plus grande capacité afin de limiter les aller et retour vers la décharge. Mais le problème, quant à la technique employée de travail du sol mériterait d’être changé : le retournement grossier des terres à la pelleteuse et le ramassage partiel des rhizomes ne va pas résoudre le problème mais l’empirer, avec une reprise des bambous par les rhizomes restant. Le mieux aurait été de procédé à une récupération totale et minutieuse des rhizomes pour que l'espace engazonné perdure.

Responsabilités confiées : Sur ce chantier, j'ai eu la responsabilité de conduire à deux reprises le camion benne, du client jusqu'à la décharge de l'entreprise (soit environ 10kms de trajet).

Mais aussi décaisser la terre qui se situé au-dessus du réseau EDF afin de le localiser et ne pas l’abîmer. Puis la pose de la barrière anti-racines avec remise à niveau des terres et la plantation d'arbustes.

Savoir et savoir-faire : Au cours de ce chantier, j'ai appris qu'il existait des bâches appropriées pour délimiter les bambous trop envahissants mais également la façon dont il faut la poser. J'ai aussi appris à me servir d'un camion benne et de la facilité à l'employer.

J'ai également appris que le bambou n'est pas facile à entretenir lorsqu'il n'est pas cerner par ce type de bâche et qu'une fois enraciné, il est difficile à enlever.

Professionnellement, la difficulté fut de tenir la journée car bécher, pelleter, planter et déterré n'est pas physiquement facile.

Dans ce chantier, je me suis impliqué le plus possible sachant que je ne pouvais pas me servir de la mini-pelle, je pense m'être impliqué à 50% dans la réalisation ce chantier.

Savoir être : Sur le plan professionnel, je pense avoir amélioré mes capacités de travail tels que le savoir-faire sur ce sujet (Pose de bâche anti racines) mais aussi ma réaction et ma capacité à réaliser une activité seul sur un chantier. Mais je pense aussi avoir gagné en autonomie.

Je me dois d'améliorer sur le plan professionnel ma connaissance végétal (car cela sert toujours, où que cela soit) mais aussi ma capacité à analyser les besoins sur un chantier.

Choix professionnel : J'ai aimé réaliser cet aménagement chez un particulier mais ce travail sur le terrain m'a conforté dans l'idée mon projet professionnel qui est de travailler sur des projets plus important, de plus grande envergure (privés ou publiques) et dans le domaine de l'analyse et de la conception comme en bureau d'étude.

Conclusion : Grâce à ce chantier, j'ai appris de nombreuses choses et l'entreprise à, elle, appris à me faire plus confiance. En effet j'ai appris des choses sur un sujet qui m'était quasiment inconnu et j'ai pris un réel plaisir à travailler sur ce projet durable et esthétique à long terme.

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Contexte n°3: Création d'un bassin contemporain.

Explication générale du chantier :

Ce chantier est situé à Lagnicourt Marcel, commune au Sud d'Arras (chef-lieu du Pas de Calais). Cette commune de 800 habitants est principalement agricole avec l'omniprésence de corps de ferme et de parcelles agricoles. Localisées dans l'Artois, ces parcelles agricoles créent une horizontalité constante dans le paysage qui s'en trouve dénue de toute verticalité. Cette verticalité n'est exprimée que par les regroupements de bâtis dans les villages environnants. Dans cette gamme de couleur comprise entre le marron des terres nues, le vert des cultures agricoles et le rouge des briques ne dénote que le site du chantier où l'habitation créé un bloc en crépis blanc avec des aménagements paysagers contemporains.

Le terrain choisit pour la construction et l'aménagement de la maison est situé sur un ancien site de stockage agricole. Avec la démolition de ces hangars, de nombreux gravats se sont déposés dans le sol, ce qui occasionne des difficultés quant au travail de la terre. Cette difficulté de travail du sol s'explique aussi par sa teneur élevée en argile donc compacte. De plus cet espace est situé à l'extrémité de la commune donnant sur les parcelles agricoles, de ce fait le client a fait le choix d'implanter un bosquet afin de réduire les vents violents arrivants sur son terrain. Le choix de ce bosquet est également fait dans une démarche environnementale par le développement de la biodiversité et économique par la valeur qu'il ajoute à l'espace.

Les acteurs :

Le client, Mr Debaene qui fait appel à l'entreprise pour réaliser son projet. Il contact les « Pépinières Carnel » car il a entendu de celle-ci qu'elle était sérieuse, ponctuelle, soigneuse dans son travail et qui réalise des projets aux goûts des clients de par l'écoute d'un interlocuteur unique. Cette connaissance de l'entreprise s'est faite par le biais du bouche à oreille mais aussi par le site internet de l'entreprise qui présente les différentes qualités de réalisation qu'elle a effectué. Mr Debaene est un ancien exploitant agricole qui a décidé de revendre ces terres pour s'offrir la maison et le jardin dont il rêvait. Il a donc fait le choix de construire son habitation sur l'un de ces anciens sites de production pour ne pas avoir de terrain constructible à racheter. Le client est assez simple dans sa demande mais il aime le travail de qualité.

L'aménagement ici présent est composé de plusieurs parties : - une remise à niveau des terres avec un apport en terre végétale. - la création d'une allée pour véhicule (non réalisé par l’entreprise) et la création d'une terrasse en dalles de schiste noir. - des enrochements et la création d'un bassin contemporain (objet de la SPV) - engazonnement et plantations de gros sujets et en massif

« Pépinières Carnel » répond à la demande du client. Pour cela l'entreprise s'est rendue chez le client afin de créer un aménagement en accord avec les goûts et les désirs du client.

Le marché est ici privé car c'est un particulier qui fait la demande à l'entreprise. L'aménagement est auparavant estimer par un devis réalisé par l'entreprise. Ce devis comprend une durée de travaux de 2 mois, le bassin, quant à lui aura une durée de travaux de 15 jours ouvrés et réalisé par 3 ouvriers en moyenne.

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Activités réalisées et responsabilités confiées Pour réaliser cet aménagement il a donc fallu : -creuser une tranchée et faire les fondations autour du bassin

-poser les parpaings de chaînage pour définir et réaliser le chapeau du périmètre du bassin

-décaisser les terres pour l'intérieur du bassin pour la mise à niveau

-pose de la bâche EPDM et feutre géotextile -création du cheminement en pas japonais -création d'un mur pour un jeu d'eau -finitions et nettoyage

Durant ce chantier en création de bassin, on m'a confié différentes responsabilités telles que : -la pose de plaque polystyrène pour les fondations afin de réduire la poussé des terres lors du tassement et donc la déformation de la fondation -la pose de parpaings de chaînage -la pose de la bâche EPDM (avec ouvriers) -le coffrage et la pose d'un cheminement en pas japonais (avec ouvriers) -la tranchée à creuser pour le passage des réseaux de la filtration

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Situation professionnelle vécue n°3

Création d'un bassin contemporain (Références documents à l'annexe 3) La situation professionnelle suivante portera sur la création d'un bassin, qui est une demande

du client. Ici l'entreprise réalisera la proposition d'aménagement en adéquation avec la demande du client afin que celui-ci soit satisfait.

Contexte : L'entreprise Pépinières Carnel est une entreprise de paysage situé à Hamelincourt, à

équidistance (de 10 kms) de Bapaume et d’Arras (région Nord Pas-de-Calais). Cette entreprise d'une vingtaine d'employés est présente depuis plus de trente ans sur le secteur et répond à des demandes privées comme publiques. Celle-ci offre comme services la conception, création, l'entretien, cela pour les communes, communautés et les particuliers. Elle a sa propre pépinière. L'entreprise Carnel fait partie des « jardins excellence » (label qui certifie une qualité des services, de la conception à la réalisation de l’entreprise).

Le chantier se déroule à Lagnicourt Marcel est un petit village de 800 habitants situé à 20 kms au Sud -est d'Arras (62). Le village est situé dans l'Artois où le paysage s'en trouve plat et fort en parcelles agricoles. Ici, l'aménagement s'organise autour d'une nouvelle maison, construite sur un ancien espace de stockage agricole ouvert sur des parcelles agricoles et une jeune plantation arborée de 1, 5 hectare.

Acteurs : Le client fait appel à l'entreprise pour réaliser cet aménagement. Il a choisi notre entreprise par

le bouche à oreille, pour la qualité des projets réalisés. Après s’être entendu sur un devis, les travaux peuvent commençaient.

L'entreprise, ici Les pépinières Carnel, qui a reçu la demande d'un client privé quant à la réalisation d'un projet.

Le marché, privé avec le contrat d'un nouvel aménagement et sur devis préalable. L'aménagement comprend un nivellement des terres, des plantations en massif et de gros sujets, des enrochements, une terrasse composite avec gabions mais notre situation portera sur la création d'un bassin avec un délai de 15 jours ouvrés et 3 ouvriers en moyenne (dont moi, stagiaire), durant la période fin février / début mars.

Analyse du site et de la demande : Pour cet aménagement, le client désirait un bassin s'intégrant à la maison car dans la suite du

bassin il avait pensé une terrasse qui serait comme une autre pièce, une continuité de sa maison. Ici l'entreprise lui proposa donc de rester dans les mêmes tons de couleur, le noir / gris-bleu et blanc mais aussi de garder une certaine géométrie quant aux formes de la maison qui sont droites, parallèles et perpendiculaires (document 1 de l’annexe), donc de rester sur du cubique/géométrique. Ce que le client à de suite approuvé. Pour ce qui est du site, le terrain est un ancien site de stockage agricole donc le sol en place est constitué en parti de gravats (briques, ciment, béton … etc.). De plus, le bassin est ouvert sur la plaine, ce qui pose problème pour les vents forts qui arriveront directement sur la terrasse située à côté du bassin. Pour répondre à cela, l'entreprise proposa au client des coupes vents style gabions pour rester sur un minéral omniprésent, un respect des couleurs (ici, un choix de galets blanc), mais aussi pour une durabilité et une résistance optimale. Et ces « murs gabions » renforcent l'idée d'un espace défini, comme une pièce de la maison.

Description de l'activité de façon chronologique : -Implantation des différentes côtes. -Enlèvement des terres pour la future fondation qui formera le tour du bassin (tranchée de 80

cm de profondeur pour 30 cm de large) de 8x4, 5m pour une surface totale de 36m² de surface d'eau.

-Coffrage et création de la fondation en béton avec plaque de polystyrène de 80x200x5 cm, de 8m sur 4,5m. (Document 2).

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-Pose des parpaings de chaînage (en u) au-dessus de la fondation, délimitation du bassin (doc 3).

-Décaissement des terres intérieures à -40 cm aux endroits profonds, soit environ 6 m3 + tassement des terres.

-Pose de la géomembrane EPDM noire en 1,14 mm + feutre géotextile 300gr/m² et colle adhésive néoprène. Passage des 2 tuyaux pour filtration et raccord avec la bâche puis remplissage des parpaings pour maintien de la bâche (document 4).

-Double coffrage de 450x30x15 pour le cheminement en pas japonais, remplissage du coffrage puis pose des pas japonais en dalles de croûte de schiste noir 150x50cm (document 5 et 6 ).

-Pose du mur pour le jeu d'eau de 200x160x20 cm avec un passage pour l'arrivée d'eau + pose de dalles de basalte noir grésé en 40x40x2 cm et pose des dalles basalte flammées en pour le chapeau des parpaings du contour bassin ( 60x30x2 ) ( document 7 ).

-Installation du système de filtration biologique + finitions.

Analyse : Difficultés et imprévus rencontrés sur le chantier : -Sol dur à travailler par la présence de gravats et d'une terre argileuse (compacte). -Pluies et nuits gélives. -Travail trop rapide donc manque de matériaux pour l'avancement du chantier. Ce que j'aurai fait : -Pour ce qui est du terrain dur à travailler, il n'y avait pas de solution miracle, on ne pouvait pas

changer la nature du terrain avant l'extraction des terres. -En ce qui concerne les pluies et les nuits gélives, j'ai pris l'initiative de recouvrir les parpaings

d'une bâche pour éviter que l'eau ne stagne et endommage les parpaings et fondations par le gel. Nous avons également du amener une pompe pour vider le bassin afin de pouvoir travailler dedans sans encombre.

-Pour ce qui est du manque de matériaux en temps et en heure, il aurait fallu mieux organiser et mettre à jour (chaque début de semaine) le planning pour avoir les matériaux quand il le fallait.

Responsabilités confiées : Durant ce chantier, on m'a confié la pose de polystyrène pour les fondations, la pose de

parpaings et leur remplissage en mortier, la pose de la géomembrane (avec d'autres ouvriers), le coffrage et la pose des dalles pour le cheminement en pas japonais (avec ouvrier) et les tranchées pour le passage des réseaux de filtration.

Savoir et savoir-faire: Lors de ce chantier j'ai appris comment réaliser un bassin du début à la fin, avec les matériaux

adéquats. Mais j'ai aussi appris plus sur la maçonnerie, qui est un travail méticuleux et relativement précis en ce qui concerne le respect des niveaux et j'ai aussi amélioré la qualité de mon travail dans ce domaine. De plus j'ai appris les différents types de finitions possibles sur les dalles et pavés en schiste noir. Dans la réalisation de ce chantier, je pense m'être impliqué à 30% par les travaux et les responsabilités qui m'ont été confié.

Savoir être : Sur le plan professionnel, je pense avoir amélioré mes capacités et compétences de travail en

maçonnerie avec la pose de parpaing, le dosage du béton, le coffrage... etc. Mais aussi ma capacité de réaction face aux besoins du chantier.

Choix professionnel : J'ai apprécié réaliser ce projet privé qui permet une certaine liberté quant aux multiples choix

techniques pouvant être réalisées et au plus que l'aménagement apporte au bâti et paysage existant. Ce travail a quelque peu changé la vision de mon choix professionnel car je désire travailler en conception ou bureau d'étude pour le marché public mais que la conception chez le privé me plairait également car elle offre plus de liberté.

Conclusion : Cet aménagement est réussi, car il respect la demande du client et le paysage environnant. J'ai

pris goût à travailler et partir de rien pour finir sur un aménagement qui met l'habitat en valeur et qui créé un réel « plus » esthétique et fonctionnel à la maison. De plus la présence d'eau rajoute un certain caché, sentiment lors de la présence dans l'espace même.

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Annexe 1: Document 1 : Vue de la statue et sa haie avec en arrière-plan l'église

Document 2 :

Vue de la statue avec en

arrière plan le massif arbustif

donnant sur la route.

Document 3 : Haie de charmille derrière l'église

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Annexe 2: Document 1 : Parcelle du client colonisée par le bambou

Document 3 : Marquage de la ligne EDF

Document 2 : Parcelle du client mise à nue

Document 4 : Pose de la barrière anti rhizome

Chantier fini avec engazonnement :

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Annexe 3: Document 1 : vue globale de la maison en façade arrière (donnant sur le bassin)

Document 2:Fondation béton du bassin Document 3 : Fondation béton et parpaing

Document 4 :Pose de la bâche EPDM+ Document 5 :Coffrage pour les pas japonais géotextile et passage pour la filtration

Document 6 : Pose des pas japonais Document 7 : Installation du jeu d'eau

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Bassin fini :

Chantier fini :

Plan de l’aménagement dans sa totalité :

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