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production animale, information, agriculture, technique

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De la sécurité à la performanceDe la sécurité à la performance

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Exemple :

Surfaces déclarées à la PAC 2010 Références prairies établies en 2010 Surface minimum à maintenir en prairies

àPrairie temporaire :PT 20 ha

Réf prairies temporaires = 20 ha

Prairies temporaires : = 10 ha (50% de la référence)

àPrairie temporaire + de 5 ans :PX 5 ha

àPrairie naturelle :PN 5 ha

Réf prairies permanentes = 10 ha

Prairies permanentes : = 10 ha (avec une tolérance de -5% maxi en cas de retournement et réimplantation de prairies)

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Evénements Conséquences sur le foncier Conséquences sur la référence Intitulé du formulaire

Transfert de foncierAcquisition, perte ou échange définitifs de foncier

La référence est mise à jour selon les modalités contractuelles

N°1 : Transfert de référence herbe dans le cadre d’un transfert foncier

Opération d’aménagement foncier(ex remembrement)

Si perte définitive de foncier

La référence est mise à jour : il est tenu compte de la perte de foncier

N°2 : Déclaration d’une perte défini-tive de prairies

Si échange de foncier La référence est mise à jour selon les modalités contractuelles

N°1 : Transfert de référence herbe dans le cadre d’un transfert foncier

Travaux d’utilité publique

Si perte définitive de foncier

La référence est mise à jour : il est tenu compte de la perte de foncier

N°2 : Déclaration d’une perte défini-tive de prairies

Si perte temporaire de foncier

La référence n’est pas modifiée mais il est tenu compte de la perte en cas de contrôle

N°3 : Déclaration d’une perte tem-poraire de prairies

Tous les formulaires 2012 et leurs notices explicatives sont disponibles sur Internet à l’adresse www.mesdemarches.agriculture.gouv.fr ou à demander à la DDT ou à la Chambre d’Agriculture.

Marie BILLOTTél : 05 45 24 49 61

[email protected]

Dans quelques cas bien définis, la référence herbe de l’exploitation peut être ajustée par la DDT. Il s’agit des cas suivants :

Cas justifiant un ajustement de la référence Conséquences sur la référence Quelles formalités ?

Jeune agriculteur nouvel installé (installé après le 16 mai 2008)

Ces surfaces ne sont pas comptabilisées dans la référence si le plan de dévelop-pement de l’exploitation le justifie

Formulaire N°6 : Demande de déroga-tion pour les agriculteurs nouvellement installés

Aide à la cessation d’activité laitière (ACAL) Redressement judiciaire Agriculteur en difficulté (AGRIDIFF)

Les références sont mises à zéro.

Formulaire N°4 : Demande de déroga-tion pour les exploitants bénéficiaires de l’aide à la cessation d’activité laitière (ACAL), du dispositif Agriculteur en diffi-culté ou en redressement judiciaire

Surfaces engagées en MAE de retrait des terres arables

Ces surfaces ne sont pas comptabili-sées dans la référence

Formulaire N°5 : Demande de déro-gation pour les surfaces engagées en mesure agroenvironnementale de retrait des terres arables

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Plafonds/ha par an Apport minéral Apport orga-

niqueTotal Maxi

N 60 65 125P 60 30 90K 60 100 160

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Cet article est la seconde partie de celui publié lors du précédent bulletin technique.

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Je cherche à ...Pour cela, j’ai besoin de ...

Évaluer la rentabilité de la production

Connaître la résis-tance à court terme de la production

Identifier des marges de progrès

Estimer le bénéfice d’une production sup-plémentaire

Choisir entre 2 productions

Connaître la performance économique de mon élevage

- Rémunération du travail exploitant permise par le produit- Coût de production avant rémunération du travail exploitant

- Trésorerie permise par le produit- Coût de fonctionne-ment avant besoin en trésorerie

Définir une stratégie pour mon élevage

Composition du coût de produc-tion

Coût marginal Prix d’opportu-nité

Défendre les intérêts

- Coût de production- Prix de revient

Coût de fonctionnement

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Tableau 1 : Quantité de poudre et coût alimentaire par chevrette

Moyenne Coûts les plus élevés* Coûts les moins élevés*Quantité de poudre de lait/chevrette 18.5 19.9 16.7Prix de la tonne de poudre 1 477 1 599 1 409Coût de la poudre de lait 27.37 31.82 23.53Autres aliments (granulés démarrage…) 1.71 3.66 1.24Coût alimentaire phase 0 à 2 mois 29.07 35.48 24.77

*Quart supérieur et inférieur selon le coût alimentaire phase 0 à 2 mois

Tableau 2 : Exemple de coût d’allaitement (en €/chevrette) en fonction du cours de la poudre de lait

Prix poudre de lait (€/tonne)Qté poudre de lait (kg/chevrette) 1400 1600 1800 200016 22.40 25.60 28.80 32.0018 25.20 28.80 32.40 36.0020 28.00 32.00 36.00 40.00

Ce qui fait que le coût est supérieur Ce qui permet de limiter le coût● Utilisation de colostrum de remplace-

ment (2€/chevrette)● Taux de mortalité, de la naissance au

sevrage● Frais vétérinaires liés à un usage pré-

ventif de produits médicamenteux● Retards de croissance ou mortalité oc-

casionnée par des conditions de loge-ment inadaptées (surface, ventilation, température)

● Utilisation d’aliments démarrage appé-tents mais onéreux

● L’administration de 250 ml d’un colostrum riche en immunoglobuline dans les 12 heures après la naissance. Un pèse colostrum est un investissement de 15 € sur plusieurs années. Il permet de trier les laits et de n’utiliser que les meilleurs colostrums, ceux supérieurs à 50 IMG.

● Réalloter de façon régulière, faire des « lots de poids » de 20-30 chevrettes maxi.

● Sevrer régulièrement « les plus lourdes » afin de permettre « aux retardataires » de rattraper sans être concurrencées. 3 kg de plus au sevrage représente un surcoût de 5 € par chevrette.

● Réformer les chétives, c’est à dire les chevrettes dont le poids est inférieur à 14 kg à 2 mois ou avec un GMQ inférieur à 150 g par jour.

● Des conditions de logement optimum.● L’achat groupé de poudre de lait et/ou l’achat en morte saison.

Repère : 30 € pour la période ou 0.50 € par jour par chevrette

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Tableau 3 : Quantité d’aliments et coûts d’alimentation observés sur la période sevrage à la saillie (7 mois)

Moyenne Coûts les plus élevés* Coûts les moins élevés*Concentrés en g/jour/chevrette 565 730 425Soit en kg sur la période 86 110 65Prix du concentrés en €/tonne 266 332 207Coût des concentrés sur la période (€) 22.64 34.80 13.20Fourrages en kg sur la période** 126 100 160Coût des fourrages sur la période (€)*** 16.32 13.00 20.70Coût alimentaire sevrage à 7 mois (€) 38.96 47.80 33.90

* Quart supérieur et inférieur selon le coût alimentaire phase sevrage – 7 mois, ** Estimation, *** Prix retenu = 130 € la tonne

Ce qui fait que le coût est supérieur Ce qui permet de limiter le coût● Difficultés au sevrage,● Coût de l’aliment,● Mauvaise gestion d’ambiance : courants d’air, problèmes pul-

monaires liés aux variations de température,● Soucis sanitaires : coccidiose, problèmes pulmonaires liés

aux variations de température,● Quantité de concentré importante liée à une stratégie de

« rattrapage » du retard de croissance.

● Utilisation de matières premières,● Appétence des concentrés,● Appétence et qualité des fourrages● Bonne ambiance du bâtiment● Surface suffisante (2 chevrettes/m2 de 2 à 4 mois,

1 chevrette par m2 de 4 à 7 mois)● Lot homogène de 20-30 individus maxi

Source : Fiches « coût de production de la chevrette Bretagne et Maine et Loire

Repère : 0.26 € par jour par chevrette, viser 0.22 € en maximisant l’utilisation des fourrages de qualité

De la saillie à la mise bas

Objectifs :● Un GMQ de 100g/jour sur la période minimum● Assurer les besoins de gestation et préparer la lactation à venirTableau 4 : Quantité d’aliments et coûts d’alimentation observés sur la période saillie- mise bas

Moyenne Coûts les plus élevés*

Coûts les moins élevés*

Concentrés en g/jour/chevrette 646 1 095 570Soit en kg sur la période 99 165 85Prix du concentré en €/tonne 229 266 159Coût des concentrés sur la période (€) 22.08 39.50 13.60Fourrages en kg sur la période** 164 140 190Coût des fourrages sur la période (€)*** 21.30 18.50 24.90Coût alimentaire saillie (7 mois) à la mise bas (€) 43.38 58.00 38.50

* Quart supérieur et inférieur selon le coût alimentaire phase sevrage – 7 mois, ** Estimation, *** Prix retenu = 130 € la tonne

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Ce qui fait que le coût est supérieur Ce qui permet de limiter le coût● Utilisation d’aliment unique,● Faible utilisation de fourrage,● Des mises-bas au delà de 12 mois.

● Capacité de négociation (achat en volume, contrat…),● Pesée régulière des aliments distribués,● Utilisation de fourrage de qualité,● Veiller à une bonne reproduction,● Connaître l’état de gestation des animaux. L’échographie

sur chevrette permet de réformer rapidement les animaux vides et d’adapter la ration.Source : Fiches « coût de production de la chevrette Bretagne et Maine et Loire

Repère : 0.30 € par jour par chevrette, viser 0.25 € en maximisant l’utilisation des fourrages de qualité

Synthèse

Moyenne Coûts les plus élevés* Coûts les moins élevés*Quantité de poudre de lait/chevrette 18.5 18.1 18.7Prix de la tonne de poudre (€/tonne) 1 477 1 586 1 433Coût de la poudre de lait (€) 27.37 28.80 26.81Autres aliments (granulés démarrage…) (€) 1.71 1.47 1.45Coût alimentaire phase 0 à 2 mois (€) 29.07 30.26 28.26Concentrés en g/jour/chevrette 565 612 428Soit en kg sur la période 86 93 65Prix du concentré en €/tonne 266 331 215Coût des concentrés sur la période (€) 22.64 29.12 13.77Fourrages en kg sur la période** 126 120 148Coût des fourrages sur la période (€)*** 16.32 15.54 19.18Coût alimentaire sevrage à 7 mois (€) 38.96 44.66 32.95Concentrés en g/jour/chevrette 646 848 554Soit en kg sur la période 99 129 85Prix du concentré en €/tonne 229 266 168Coût des concentrés sur la période (€) 22.08 32.13 12.76Fourrages en kg sur la période** 164 150 170Coût des fourrages sur la période (€)*** 21.30 19.47 22.06Coût alimentaire saillie (7 mois) à la mise bas (€) 43.38 51.61 34.82Coût global (€/chevrette) 111 127 96

* Quart supérieur et inférieur selon le coût alimentaire global

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Impact économique des pertes d’élevage (estimation)

Coût d’élevage par période avec 100 chevrettes gardées au départ

Moyenne par chevrette

Trajectoire moyenne

Trajectoire « efficace »

Trajectoire « peu efficace »

Coût alimentaire phase 0 à 2 mois (€) 29.07 2 907 2 907 2 907Coût alimentaire sevrage à 7 mois (€) 38.96 3 584 3 662 3 312Coût alimentaire saillie (7 mois) à la mise bas (€) 43.38 3 817 4 034 3 470Coût global élevage 10 309 10 604 9 689Soit par chevrette 111 124 117 136En % + 12% + 5% + 23%

Les techniciens des réseaux d’élevage caprins de la région Poitou-Charentes disposent d’une feuille de calcul EXCEL pour calculer le coût du renouvellement dans les élevages et accompagner les éleveurs pour optimiser la gestion et le coût de leur renouvellement. Cet outil fait le point sur l’évolution du nombre de chevrettes de 8 jours à la mise bas et sur les dépenses enga-gées pour l’alimentation. Il s’appuie sur les repères mis au point dans le cadre de cette étude.

Harmony BOUTINTél : 05 45 84 09 28

[email protected]

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Centre InterrégIonal d’InformatIon et de reCherChe en ProduCtIon ovIne

Le moucheron identifié comme responsable de la trans-mission de la FCO est toujours là ! Les piégeages réalisés en 2011 confirment que cette population d’insectes reste la même que celle des années précédentes. Alors pourquoi la maladie ne s’est-elle pas déclarée dans l’hexagone l’an-née dernière alors que le pourcentage d’animaux vaccinés (ovins + bovins) était de l’ordre de 20 à 25 % ? L’explication est la suivante :

• Pour se développer, le virus a besoin d’animaux réser-voirs (ovins, bovins), c’est-à-dire non immunisés vis-à-vis de la FCO. Or la vaccination obligatoire de 2009 et 2010 a très fortement diminué cette population.

• En 2011, ces animaux réservoirs sont restés moins nom-breux qu’en 2008 même si le pourcentage d’animaux vaccinés a été faible. Trois phénomènes y ont participé : un effet de la vaccination en 2010 qui a perduré plus long-temps (ce qu’on appelle une « queue de protection »), une immunité naturelle sur une partie du troupeau et un effet de la vaccination en 2011.

• À partir de 2012, l’état immunitaire du troupeau va forte-ment diminuer, conséquence du faible taux de vaccination en 2011. En effet, cet arrière-effet de la vaccination 2010 n’est plus de mise et une à deux générations de brebis ne sont pas du tout immunisées car elles n’ont été ni vacci-nées, ni en contact avec le virus. Il y a donc d’avantage de risques qu’elles contractent la maladie.

La Lettre technique des éLeveurs ovins | n°6 : fév. 2012

Spéciale vaccination FCO 2012 : une année à risqueLe moucheron responsable de la transmission de la FCO est toujours là et le faible taux de vaccination en 2011 fait craindre un risque de circulation virale plus élevé. L’année 2012 se présente comme une année à risque.

2008 : pas de vaccination

2009-2010 : vaccination obligatoire

2011 : vaccination volontaire

2012 : vaccination volontaire

Les moucherons FCO sont là !Et les brebis ne sont pas immunisées

Les moucherons FCO sont encore et toujours là ! Le nombre de brebis non‑immunisées augmente

Les moucherons FCO sont encore là !La majorité des brebis est vaccinée

Les moucherons FCO sont toujours là !‑ 20 % des animaux sont vaccinés.‑ Apparition d’une immunité naturelle‑ Effet prolongé de la vaccination 2010

Maladie avec une chute de 50 % de marge brute dans les élevages touchés

Le troupeau est protégé

Pas de troupeau malade connu

Le risque de contamination augmente

Qui vacciner ?

en priorité, les béliers particulièrement sensibles à la maladie (infertilité qui peut être sévère) et les millé-

simes de femelles qui n’ont pas été en contact avec la maladie (2012 et éventuellement les 2011 si elles n’ont pas été vaccinées en 2011). nous rappelons qu’il est conseillé d’éviter de vacciner autour de la mise en lutte (un mois avant et après pour les femelles et deux mois avant pour les mâles) ainsi qu’en fin de gestation (pour des problèmes exclusivement liés à la manipulation des animaux) comme pour bon nombre de vaccins.

réservoIrs PotentIels à vIrus

réservoIrs PotentIels à vIrus

conséquence :

conséquence :

conséquence :

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réservoIrs PotentIels à vIrus

réservoIrs PotentIels à vIrus

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document réalisé par des vétérinaires du groupe santé du CIIrPo constitué de vétérinaires praticiens, d’organisations de producteurs, de coopérative et de gds des régions limousin, Poitou-Charentes et Centre.Coordonné et rédigé par : laurence sagot (Institut de l’elevage/Ciirpo)

avec le soutien financier de :

On ne sait que très peu de chose sur ce tout nouveau virus qui touche les ruminants. Il a été identifié fin 2011 en Allemagne et le 25 janvier 2012 en France. Sa progression semble toute-fois inquiétante et la vigilance est de rigueur.Le virus de Schmallenberg, qui n’a rien à voir avec celui de la FCO, a pour principale conséquence la naissance d’agneaux malformés et des avortements. Ces agneaux, en grande ma-jorité mort-nés, sont touchés par des malformations congéni-tales qui touchent principalement le squelette et le système nerveux. Parmi les signes caractéristiques, on peut citer des articulations bloquées, des torticolis, des tendons du jarret raccourcis, des signes nerveux marqués de l’agneau après la

Les vaccins bivaLents disponibLes (sérotypes 1 et 8) et Leur coût indicatif

Nombre d’injections en primo vaccination¹

Mise en place de l’immunité

Nombre de doses par flacon Coût indicatif par animal

primun blue tongue 1-8 one shot

(MSD Santé animale Intervet)1 56 jours après l’injection 25 ou 125 1,2 à 1, 3 €

Zulvac 1-8 ovis(Pfizer) 2

21 jours après l’injection (la seconde injection pour les

animaux non vaccinés en 2011)50 ou 120

1,1 à 1,3 € (x 2 s’il s’agit d’un animal

non vacciné en 2011)

btvpur alsap 1-8(Mérial) 2

21 jours après l’injection (la seconde injection pour les

animaux non vaccinés en 2011)10, 50 ou 100

2,7 à 3,1 € (x 2 s’il s’agit d’un animal

non vacciné en 2011)

¹ pour des animaux non vaccinés en 2011

No

M d

u v

aC

CiN

Trois vaccins à votre dispositionCette année, trois vaccins bivalents (permettant une pro-tection contre les sérotypes 1 et 8) sont disponibles. En s’y prenant suffisamment à l’avance, votre vétérinaire traitant peut se les procurer auprès de sa centrale d’achat. Le risque d’infestation étant dépendant du nombre de moucherons, lui-même lié aux conditions climatiques, on s’accorde à considérer qu’en juillet, le risque est élevé. Ceci n’est pas sans

conséquence pratique, car pour décider du moment de vacci-ner, il est indispensable de tenir compte de la durée de mise en place de l’immunité après vaccination, élément variable selon les vaccins. Cette dernière est indiquée dans le tableau ci-dessous avec le nombre d’injections nécessaires en primo vaccination¹ et le coût indicatif du vaccin.

mise bas. Ce virus est vraisemblablement transmis par des insectes piqueurs. Compte tenu du type de malformations observées, on peut penser que les brebis ont été contaminées au cours du second mois de gestation mais cela reste une hy-pothèse. Pour le moment, il n’y a pas de vaccin disponible ni de test sérologique permettant de vérifier facilement si votre troupeau est atteint.La seule chose à faire si des agneaux naissent avec ce type de malformations est de contacter votre vétérinaire sanitaire qui se chargera d’une première évaluation sur la base de signes cliniques. La confirmation nécessitera des analyses complémentaires réalisées au laboratoire de santé animale de l’Anses à Maison Alfort. Cela est important car des discus-sions sont en cours sous l’égide de la FNO afin d’indemniser les élevages atteints et sans ce diagnostic et les analyses, vous ne pourrez pas y prétendre.Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de cette ma-ladie si besoin dans une prochaine lettre.

Un nouveau virus inconnu est arrivé dans l’hexagone : le virus de Schmallenberg

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Centre InterrégIonal d’InformatIon et de reCherChe en ProduCtIon ovIne

Finir de passer l’hiverEn élevage ovin spécialisé, les stocks d’herbe sur pied commen-cent à s’épuiser sérieusement et il s’agit de ne pas compromettre la pousse de printemps. Contrairement à ce qui est souvent dit, le pâturage hivernal par des brebis n’abîme pas les prairies. Cette pratique n’entraîne pas de baisse de production au printemps si les deux conditions suivantes sont respectées : sortir les animaux de la parcelle à une hauteur raisonnable (voir photo ci-contre) et respecter un mois et demi de temps de repousse jusqu’au pâturage suivant. Dans le cas contraire, le retard de la pousse d’herbe est de l’ordre de 10 jours.En élevage mixte, étant donné la mise à l’herbe plus tardive des animaux, les parcelles des bovins peuvent être pâturées par les ovins jusqu’à la fin février sans problème, voire davantage. Avec un temps de repousse d’un mois et demi jusqu’au passage des vaches, la qualité de l’herbe s’en trouve même améliorée.Lorsque les conditions climatiques le permettent (terrain ressuyé), les prairies semées en fin d’été peuvent être pâturées par les brebis en février. Sinon, l’herbe sera perdue ! Il est alors conseillé d’associer un fort niveau de chargement (100 brebis par hectare) avec un pas-sage assez rapide : de l’ordre de 3 à 4 jours. Avec un mode de pâturage tournant et une hauteur d’herbe de l’ordre de 5 cm à la sortie de la parcelle, l’avenir de la prairie ne sera pas compromis.

La Lettre technique des éLeveurs ovins | n°5 : Janv. 2012

De l’herbe pour assurer le pâturage de printemps et reconstituer les stocksEn ce milieu d’hiver, les principaux enjeux sont de continuer à gérer au mieux ses stocks de fourrages et de mettre toutes les chances de son côté pour avoir de l’herbe au printemps. La prolificité s’annonce élevée à la vue des résultats des constats de gestation et il va falloir alimenter les brebis en fin de gestation en conséquence.

Répartition des fourrages par ordre de priorité pour la fin de l’hiver

ORDRE DE PRIORITÉ EN PRIORITÉ EN SECOND CHOIX³

Brebis allaitantes En bergerie Foin ou enrubannage + concentré

En bergerie Paille + concentré

Brebis en fin de gestation Au Pâturage

herbe (dont les jeunes semis) + concentré les 3 dernières semaines de gestation

En bergerieFoin (ou paille à défaut) + concentré

Brebis en milieu de gestation et taries¹

Au Pâturageherbe + foin si nécessaire

En bergerie ou stockées sur petite parcelle Paille + 300 à 500 g de concentré selon le niveau

de consommation de paille et l’état des brebis

Agnelles de renouvellement sevrées

En bergeriePaille + 600 g de concentré

pour une mise en lutte à 9-10 mois²

Agneaux sous la mère et en finition

En bergeriePaille + concentré

¹ Pour les brebis mises à la reproduction au printemps, la reprise d’état doit commencer un mois et demi avant.

² Pour des agnelles luttées à 7 mois, complémenter à raison de 800 g de concentré.

³ Si les contraintes de temps de travail et de parcellaire le permettent, il est également possible de sortir les brebis allaitantes à l’herbe la journée en laissant les agneaux en bergerie.

5 cm

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Du pâturage tournant ce printempsL’intérêt du pâturage tournant dans un objectif d’utiliser au mieux l’herbe est aujourd’hui largement démontré. L’organisation de ce mode de pâturage nécessite des amé-nagements (clôture, eau) et une prévision du pâturage sur l’ensemble de l’exploitation. Sachez que les principales règles d’une bonne gestion restent un fort niveau de chargement (100 brebis allaitantes par hectare) associé à une rotation rapide (3 à 4 jours maximum par parcelle).

Assurer la reconstitution des stocksLes engrais sont très chers cette année mais faire l’impasse serait une erreur. La priorité est en effet de reconstituer les stocks. Lorsque les conditions le permettent, les engrais mi-néraux et organiques (fumier, compost) doivent être épandus en raisonnant les surfaces à épandre selon leur utilisation (les parcelles fauchées sont prioritaires) mais aussi le niveau de chargement de l’exploitation, les périodes de reproduction du troupeau et les engagements MAE. Enfin, il est possible de faire appel à des entreprises disposant de quads si toutefois le sol est trop humide.

Sachant que le rendement moyen d’une prairie est de l’ordre de 3 à 3,5 tonnes de matière sèche en foin, prévoir ses par-celles à faucher avant la mise à l’herbe est un préalable (voir tableau ci-contre pour les besoins du troupeau). Les arti-cles qui passent dans la presse (par exemple les avertisse-ments herbe du programme structurel herbe et fourrage en Limousin) fournissent des éléments utiles pour ajuster votre conduite en fonction des conditions météo et récolter des fourrages avec un bon compromis qualité/quantité.

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document réalisé par des techniciens d’organisations de producteurs et de chambres d’agriculture des régions limousin, Poitou-Charentes et Centre.Coordonné et rédigé par : laurence Sagot (Institut de l’elevage/Ciirpo)

avec le soutien financier de :

La conduite des agnellesUne fois sevrées (à 70 jours), les agnelles nées en automne res-tent en bergerie jusqu’au printemps. Il est alors indispensable de les rationner en concentré à hauteur de 600 à 700 g par jour de concentré (voir tableau au recto). En plus des économies de concentré réalisées, les suivis réalisés au lycée agricole d’Ahun sur des agnelles Limousine en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de la Creuse ont en effet montré que des agnelles rationnées avaient une faculté d’adaptation à la mise à l’herbe sans comparaison avec celles laissées à volonté une fois sevrées.

Pour en savoir plus, contactez votre technicien.

Des informations sont également en ligne

sur les sites :www.reconquete-ovine.fr

www.idele.fr

…ProchaineLettre d’information

en avriL

Quantité de fourrages nécessaires par type de systèmes pour une campagne

TYPE DE SYSTÈME FOURRAGES PAR BREBIS

Races bouchères : 2 périodes d’agnelage 200 à 250 kg

Races bouchères : agnelage de printemps 120 à 160 kg

Prolifiques 350 kg

Brebis Limousine 200 à 250 kg

Source : réseau d’élevage ovin

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Données structurelles

Type de système UMO totales dont UMO salariées

Surface totale (en ha)

dont surface en herbe (en ha)

Niveau de chargement (UGB/ha)

Effectifs d’équins

Chevaux de sport spécialisé 1,5 0,1 40 33 0,5 25Chevaux de sport diversifié 2,3 0,4 134 80 1 32Chevaux de trait diversifié 1,5 0,1 101 88 1 24Poney-club 2,1 0,5 15 13 1,3 36Centre Equestre 2,9 1,1 22 17 1 39Ferme Equestre spécialisée 3,3 1,4 29 27 1,1 49Ferme Equestre diversifiée 2,8 0,4 78 77 0,7 37Pension sport spé 2,1 0,4 18 16 3,2 26Pension sport div 1,3 0 30 17 1,1 33Pension loisir 1,4 0 42 42 0,3 28

Commercialisation des chevaux dans les élevages en 2010

Prix de vente médian Selle-Français, Anglo-arabe Elevage Sport

Prix de vente médian Comtois, percheron, ardennais,breton, poitevin

Elevage Trait

1 à 2 ans 11 870 € (4) Poulain maigre 560 € (32)3 ans 4 000 € (7) Poulain fini 830 € (12)4 à 6 ans 5 400 € (12) Pouliche un an 680 € (13)7 ans et plus 2 900 € (2) Poulain mâle un an 1 100 € (4)Jument vide 3 900 € (1) Poulain > 2 ans 2 100 € (4)

Etalon > 2 ans 1 500 € (9)Jument de réforme 700 € (7)

On constate sur 2010, une baisse du nombre de chevaux vendus dans les élevages et du prix moyen par animal. Le marché est très tendu en élevage de chevaux de sport.

Nbre de fermes suivies en Poitou-Charentes

Elevages de chevaux de trait 2Poneys-club 3Centres équestres 2Fermes équestres 1Ecuries de pensions sport 7

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Commercialisation des chevaux dans les écuries de pension en 2010

Prix médian Pensions sport SF Prix d’Achat médian Prix de vente médian

3 ans 2 000 € (3) 4 – 6 ans 4 500 € (14) 8 800 € (15)7 ans et plus 5 500 € (5) 8 700 € (8)

Commercialisation des chevaux dans les établissements équestres (enseignement) en 2010

Prix de vente médian Nb de ventes Prix d’Achat médian Prix de vente médian

Poneys710 € (14)

ONC, PO,SHE700 € (14)

PFS, HE,OC,ONC

Selle 1 000 € (31)

SF, TF, CS, AA, SF..1 700 € (27)

BA, SF, AA, TF

Trait pouliche un an 650 € (2) BR

Résultats économiques 2010

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