25
10-11 /2015 www.samaritains.ch nous, En savoir plus Chaleur et brûlures page 10 Pages spéciales Le service médico- sanitaire page 14 Sections et associations Réflexions d’un senior page 23 Bénévolat page 4

Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

10-11/2015www.samaritains.ch

nous,

En savoir plus

Chaleur et brûlures page 10

Pages spéciales

Le service médico- sanitaire page 14

Sections et associations

Réflexions d’un senior page 23

Bénévolat page 4

Page 2: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

LES DOULEURS IMMÉDIATEMENT

GRÂCE AU BANDAGE D’ACUPRESSION POUR MOLLET PHYSIO BELT

STOPPER

Testé et certifié par un physiothérapeute indépendant

Le bandage d’acupression pour mollet Physio Belt atténue les douleurs lombaires sciatiques temporaires ou chroniques.

Le bandage d’acupression pour mollet Physio Belt a été testé et certifié par un physiothérapeute. Ce bandage peut atténuer les douleurs lombaires en une seule utilisation. En conséquence, votre besoin en antidouleurs diminue.

Dès maintenant, vous pouvez à nouveau vous adonner à votre travail, votre excursion, votre jogging, votre partie de golf ou de tennis, votre séance pilates ou votre yoga. Vous pouvez même porter le bandage d’acupression pour mollet Physio Belt au lit !Interruption du signal de douleurLe nerf sciatique est le nerf de la moelle épinière le plus long et le plus large dans le corps. Celui-ci va de la région lombaire, passe par les fesses puis continue le long des jambes. En portant le bandage d’acupression pour mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se propage le long du reste du corps.

Un bandage qui s’adapte à presque toutes les morphologiesLe bandage d’acupression pour mollet Physio Belt est très facile à porter. Placez le bandage autour de votre mollet et fermez-le bien avec les bandes velcro afin de l’adapter à votre jambe. Le bandage d’acupression pour mollet Physio Belt peut se porter sur la jambe droite ou gauche selon le côté de la région lombaire sur lequel se trouve la douleur.

Testé indépendammentLe bandage d’acupression pour mollet Physio Belt a été testé et certifié par un physiothérapeute indépendant. Ce bandage peut

aider à atténuer les douleurs lombaires en une seule utilisation. En conséquence,

votre besoin en antidouleurs diminue. Lorsque le bandage est porté autour du mollet, vous pouvez procéder à vos

activités quotidiennes quasiment, voire totalement sans contrainte. Vous pouvez à nouveau vous adonner à votre travail, votre excursion, votre jogging, votre course, votre partie de golf, votre tennis, votre séance pilates ou

votre yoga. En bref, vous pouvez porter le bandage d’acupression pour mollet

Physio Belt partout et pour tout même quand vous dormez !

Personne ne le remarquePortez le bandage d’acupression pour mollet Physio Belt sous vos vêtements. Personne ne le remarquera. Par contre vous, vous remarquerez la diminution de vos douleurs lombaires du fait que vous portez le bandage d’acupression pour mollet Physio Belt.

Réduction des antidouleurs Testé indépendamment Recommandé par un physiothérapeute Pas d’onéreuses consultations en physiothérapie Confortable à porter – taille universelle Lavable, 90% coton, 10% néoprène / nylon S’ajuste en quelques secondes, peut se porter sous

les vêtements Ajustage personnalisé au moyen des bandes velcro

2 pièces Fr. 89.80

Vous économisez Fr. 10.-

Aide à atténuer les douleurs lombaires en une seule utilisation !

Porté et approuvé

1000 foisdans toute

l’Europe

NOUVEAU

BANDAGE D’ACUPRESSION POUR MOLLETPHYSIO BELTDouleurs lombairesDouleurs des hanches et des jambes Sciatiques et douleurs y relatives

Fr. 49.90

LE BANDAGE

COMMANDEZ DÈS AUJOURD’HUI ! Par téléphone, par fax ou sur internet !

Tél. 071 634 81 25 Fax 071 634 81 29ou sur www.trendmail.ch

BON DE COMMANDEFonctionnementLe bandage

d’acupression pour mollet Physio Belt

appuie délicatement contre le point

d’acupression au centre du muscle du mollet de telle façon

que la douleur est inhibée avant qu’elle ne se propage dans

le corps.

OFFRE❑ Madame ❑ Monsieur

Nom :

Prénom :

Rue/N° :

NPA/Lieu :

Tél. :

Prière d’envoyer à : TRENDMAIL AG, Service-Center, Bahnhofstr. 23, 8575 Bürglen TG

382-4OUI, je veux me débarrasser de mes douleurs lombaires et aux jambes. C’est pourquoi, je commande contre facture plus participation aux frais d’envoi (Fr. 6.90) comme suit :

Bandage d’acupression pour mollet Physio Belt, 1 pièce N° d’art. 1228 seulement Fr. 49.90

Bandage d’acupression pour mollet Physio Belt, lot de 2 pièces N° d’art. 1229 seulement Fr. 89.80 Vous économisez Fr. 10.-

AIDE POURLe secret se trouve dans le pad d’acupression intégré qui interrompt le signal de douleur.

Page 3: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Sommaire

nous, samaritains 10-11/2015 3

Vie moderne

4 En quête de sensQuelles sont les limites du bénévolat et que se passe-t-il si on les franchit ? Dans le cadre d’une rencontre organi-sée par la Croix-Rouge suisse, il a été question de ce qui motive les gens à s’engager dans des activités béné-voles.

En savoir plus

10 Que faire quand le corps devient trop chaud ? Le corps humain est en mesure de réagir à l’effet de la chaleur et du froid. Il s’adapte de lui-même à de faibles variations de température, cependant, une exposition à des températures extrêmes peut avoir de graves consé-quences.

Vie moderne

16 Conférence d’automne 2015Les projets concernant l’allégement du système de milice ainsi que les pre-mières expériences faites avec la mise en œuvre de la stratégie 2020 constituent les principaux thèmes de la conférence d’automne qui se tiendra le samedi 14 novembre à Olten.

Questions à

18 Synergies entre professionnels et non-professionnelsL’assurance de la qualité dans le domaine de la formation est à l’ordre du jour. De nombreux samaritains perçoivent cette évolution comme une professionnali-sation de leurs activités. Quels sont les enjeux par rapport au bénévolat ? Le professeur Wehner répond à nos questions.

Sections et associations

22 Nouvelles des samaritains en Suisse romande

Agenda

24 Vos rendez-vous !

Bénévoles ou volontaires ?

Dans les milieux samaritains, on demande régulièrement de parler de volontaires plutôt que de bénévoles. Il s’agit d’une part d’éviter la conno-tation d’amateurisme associée parfois au bénévolat et d’autre part, de défendre le fait que les prestations des samaritains méritent rémunéra-tion. À juste titre d’ailleurs.

À l’entrée, « bénévolat », un petit dictionnaire de référence de la langue française précise qu’il s’agit d’actions effectuées à titre gratuit et volon-taire. L’opposé serait donc rémunéré et contraint.

Quant aux volontaires, ce sont des personnes qui proposent leurs services librement, sans y être obligées, mais pas nécessairement à titre gratuit. Ainsi, les employés de Tepco dépêchés sur le site de Fukushima pour tenter de limiter les dégâts après l’accident nucléaire étaient certes des volontaires, mais en aucun cas des bénévoles. Si le volontariat est contenu dans le bénévolat, l’inverse ne s’applique pas, certains engagements volontaires étant même sans aucun doute motivés par l’appât du gain.

Par conséquent, les samaritains sont sans hésiter toujours volontaires et souvent bénévoles. En revanche, la question de l’amateurisme ou du professionnalisme en est une autre. Des personnes salariées qui font un travail d’amateur courent les rues alors que de nombreux bénévoles agissent comme des pros, notamment chez les samaritains.

D’autres réflexions sur ce sujet se trouvent en pages 4, 17, 18 et 23 de ce numéro.

Chantal Lienert

Éditorial

Page 4: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

4 nous, samaritains 10-11/2015

Bénévolat

En quête de sensQuelles sont les limites du bénévolat, sur les plans organisationnels et juridiques, et que se passe-t-il si l’on franchit les limites ? C’était le thème d’une rencontre organisée par la Croix-Rouge suisse à la fin du mois de septembre, dans le cadre duquel il a été question de ce qui motive les gens à s’engager dans des activités bénévoles.

Compte rendu de Sonja Wenger/cli

Psychologue diplômé, le professeur Théo Wehner a travaillé au sein d’un centre de l’EPFZ spécialisé dans les questions des sciences de l’organisation et du travail. Il est professeur invité à l’Université de Brème. Le bénévolat fait également partie de son champ de recherches. Le compte rendu ci-après est une version très raccourcie et légèrement adaptée de son exposé au sujet de la psychologie du bénévolat.

L’activité bénévole est une forme d’expression qui révèle la personnalité. (Photo : Shutterstock)

Pendant longtemps, on a considéré essen-tiel lement l’aspect bénévole de l’engage-ment, sans réelle considération pour l’acti-vité. Les limites du bénévolat se trouvent là où on omet cette distinction et où les béné-voles sont considérés exclusivement comme des personnes mettant librement et volon-tairement leur temps à disposition. Cepen-dant, c’est avant tout l’activité qui constitue le facteur motivant, le fait d’être actif en bénéficiant de l’encadrement d’une organi-sation.

Depuis une quinzaine d’années, les psy-chologues du travail cherchent à com-prendre ce qui motive les personnes qui s’engagent dans des activités bénévoles. Per-sonnellement, je me penche plus particu-lièrement sur la question de savoir ce qui se passe de ce côté du travail rémunéré et au-delà. De ce côté, il y a par exemple le sa-laire ou des fêtes d’entreprise. Au-delà, on trouve d’une part le bénévolat et d’autre part, ce qui va fortement marquer le XXIe siècle, soit la quête de sens.

Page 5: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Vie moderne

nous, samaritains 10-11/2015 5

L’engagement bénévole vaut de l’or et représente une ressource

essentielle pour une société. (Photo : Shutterstock)

Dans le cadre de mon travail, j’ai observé de nombreux cas où les limites avaient été franchies – de la part des bénévoles eux- mêmes, mais également de la part de ceux qui en ont besoin. Ici se pose la question des incitations et des attraits du bénévolat. Mais, l’expérience nous a montré que les or-ganisations de bénévoles passaient beau-coup trop de temps à réfléchir aux incita-tions et à leurs limites, au lieu de faire confiance au cours naturel des choses.

Un autre point qui m’intéresse dans mes recherches est le débat concernant l’exi gence de plus de professionnalisme qui a cours au sein de nombreuses organisations de béné-voles. Mais la professionnalisation du béné-volat pourrait signifier sa fin, car l’apport de connaissances personnelles est un élément essentiel pour les bénévoles. Il va de soi que tous les domaines ne se prêtent pas à l’en-gagement exclusif de volontaires sans for-mation, par exemple quand il s’agit de ser-vices à la personne. Poser des limites et coordonner l’ensemble est toutefois le pro-blème des organisations, et non pas celui des personnes qui proposent leur aide à titre volontaire.

Nouvelles formes de bénévolatPour des raisons de temps, nous ne pourrons pas évoquer longuement les nouvelles formes de bénévolat qui mettent le doigt sur les limi-tes des approches traditionnelles et les possi-bilités de les repousser, par exemple le « vo-lontourisme  ». Il s’agit d’une combinaison entre tourisme et bénévolat. Cette forme in-ventée par la jeune génération émane de per-sonnes qui sont prêtes à s’investir par rap-port à des événements précis. Actuellement, cette forme de bénévolat trouve son expres-sion dans les importants élans de soutien à l’égard des réfugiés dont beaucoup s’éton-nent. Dans les faits, ce contexte permet de recruter de nouvelles personnes prêtes à poursuivre leur expérience bénévole au-delà de l’événement individuel. C’est l’affaire des organisations d’imaginer comment fidéliser ces personnes.

Une autre forme de bénévolat s’exprime dans la tendance qui a émergé vers 2011 et qui trouve un écho auprès de la fameuse génération Y, soit les femmes et les hommes nés entre 1976 et 1999. Ces personnes sont ouvertes au bénévolat, mais elles l’exercent souvent en dehors des structures conven tion-nelles. Des interviews ont mis en évidence que cette génération craint avant tout les lourdeurs bureaucratiques des organisations traditionnelles. Certains individus les quit-tent d’ailleurs pour s’organiser eux-mêmes et proposer de leur propre chef de l’aide aux

personnes migrantes dans leur quartier ou mettre sur pied des services de voiturage.

Intrinsèquement humainPermettez-moi d’apporter ici un éclairage théorique. Dans toutes les cultures, il semble que les citoyens sont ou ont été en mesure de se charger de tâches étatiques pour le bien commun. Hannah Arendt, une grande pen-seuse européenne a déclaré que «  Les ci­toyens de la polis (= la cité) antique, pour la possibilité d’accomplir et de voir accomplir l’extra ordinaire, étaient plus ou moins prêts à prendre part à la justice, la défense, l’admi­nistration de la cité. »

Des questions intéressantes en découlent. Pourquoi ne sont-ce que entre 20 % et 40 % d’une société qui s’engagent pour le bien commun, et non pas 80 % à 90 % ? Y a-t-il moyen d’augmenter cette participation et comment ? Ou quelle frustration est à l’ori-gine d’un recul du nombre de bénévoles ?

Quand ce sujet est abordé, on entend trop souvent l’argument que l’être humain est égoïste. Cependant, nous sommes en mesure d’agir au-delà de notre propre intérêt. Le phi-losophe Ernst Tugendhat est une des rares personnes qui s’engage pour défendre le point de vue que nous disposons des deux qualités. L’homme est très centré sur lui- même et c’est bien ainsi pour la construction de son identité, pour son âme. Simultané-ment, il est capable de relativiser et de se mettre en retrait. Selon le philosophe, il s’agit d’une dimension intrinsèquement humaine, très résistante aux tentatives d’éradication, mais également peu sensible à des stimula-tions extérieures.

Réalisation de soi Si on compare le bénévolat avec le travail rémunéré, on arrive à des conclusions étonnantes. Pour les psychologues du tra-vail, le travail rémunéré ne se limite pas à la simple exécution de tâches. On ne fait pas que préparer une réunion ou compléter une demande de déplacement. La façon dont la tâche est effectuée se reflète sur la personne, la transforme et affecte son identité. L’acti-vité n’est donc pas seulement l’élaboration d’un produit du travail par le sujet ; le sujet lui-même est formé par le travail. Personne ne peut prétendre : « Il ne s’agit que de mon boulot et quand il est terminé, je suis à nou-veau une personne à part entière.  » Au contraire, c’est bien par le travail et la façon dont on l’exécute que l’on accède à son hu-manité.

Dans le cadre d’une étude française, on a cherché à savoir quelles étaient les motiva-tions les plus importantes en rapport avec le travail rémunéré. Les réponses ont permis d’en dégager trois principales. Le désir de « mener une vie normale » et «  gagner de l’argent  » sont deux facteurs récurrents. Mais il est intéressant de constater que dans presque toutes les catégories professionnel-les « se réaliser » compte comme motivation première. Aujourd’hui, pour une personne sur trois, un travail qui a du sens est plus important qu’une carrière.

Les résultats d’une autre étude qui portait sur la question en quoi consiste un bon tra-vail sont encore plus parlants. Pour de nom-breuses personnes, la réponse était « un bon travail est un travail qui me permet de pro-duire de l’excellence et de m’engager person-

Page 6: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Vie moderne

6 nous, samaritains 10-11/2015

nellement, qui a du sens et que je peux dé-fendre sur le plan éthique ». L’exigence de cohérence dans le cadre de ses activités aussi est importante. Cela signifie que je dois faire un travail que je comprends et que je maîtrise, qui a du sens pour moi et qui est importante pour la société.

Autodétermination versus défis Les activités bénévoles réunissent beaucoup des exigences qui viennent d’être évoquées. Mais la comparaison directe entre bénévo-lat et travail rémunéré révèle tout de même des résultats surprenants. Ainsi, nous avons demandé à des personnes qui s’investissent à titre bénévole et qui ont aussi un travail rémunéré de décrire les avantages de chaque activité. Voici leurs réponses en résumé.

Dans le cadre des activités bénévoles • je ne reçois d’ordres de personne quant à ce

qu’il faut faire ou ne pas faire ;• je peux me permettre occasionnellement

de faire une erreur ;• je peux changer les choses dans la société ;• j’assume inconditionnellement la portée

morale de mes actes ;• j’aborde des sujets qui comptent pour moi

dans la vie ; • je trouve une forme d’expression qui en dit

long sur la personne que je suis.

Dans le cadre du travail rémunéré• ce sont les performances qui comptent ; • il m’arrive de ressentir que l’on me traite

avec injustice ; • on me propose des défis qui me permettent

de grandir.

Ce dernier point nous a surpris. Mais en y regardant de plus près, ce n’est peut-être pas aussi étonnant que cela, car, dans un certain sens, le bénévolat ne permet pas forcément de grandir parce que l’adhésion morale à ce qu’on fait est acquise d’office et qu’on ne cherche pas à devenir professionnel du do-maine.

Dans le cadre du bénévolat, des problè-mes éventuels peuvent surgir par rapport aux affirmations «  je ne reçois d’ordres de personne quant à ce qu’il faut faire ou ne pas faire » ou « je peux me permettre occa-sionnellement de faire une erreur  ». Cer-taines activités bénévoles impliquant des tâches complexes exigent des qualifications ou sont soumises à des règles contraignan-tes. Mais plus une organisation de bénévo-les exige de qualifications, donne des inst-ructions sur la façon d’exécuter le travail ou prescrit de règles, plus la motivation liée à l’autodétermination recherchée par les vo-lontaires est contredite. C’est la raison pour laquelle il faut aborder ces aspects avec pru-dence et doigté.

Les personnes qui s’engagent à titre bénévole gèrent plutôt bien l’équilibre entre travail et vie

privée. (Photo : Shutterstock)

Pour conclure, j’aimerais aborder la ques-tion de l’équilibre entre travail et vie privée que l’on nous sert aujourd’hui dans toutes les occasions. Certaines personnes défendent le point de vue que plus on assume de rôles – professionnel, familial, bénévole – plus l’équi libre entre travail et vie privée est me-nacé. Nous avons donc voulu savoir si le bénévolat menaçait cet équilibre et avons constaté, à notre propre surprise, que les per-sonnes qui exercent une activité bénévole pondèrent mieux les divers aspects de leur vie en sachant éviter les conflits entre l’activi-té rémunérée et les autres occupations. Bien sûr, les bénévoles consacrent leur temps et leur énergie à leur activité non rémunérée, mais plutôt que de les épuiser, cela renforce leurs ressources personnelles. Il convient d’ajouter que cela s’applique à un engage-ment bénévole régulier, exigeant un investis-sement mesuré.

Le professeur Wehner s’est également prêté au jeu des questions, à lire en page 18 de ce numéro. •

Définition du bénévolat selon Theo Wehner

Une activité d’intérêt général à but non lucratif est un travail social, organisé non rémunéré. Il s’agit d’une prestation d’intérêt général fournie personnellement et à intervalles réguliers, qui pourrait en principe être fournie par une tierce personne et potentiellement donner lieu à rémunération.

Précision

Informations détailées sur tous les produits Beurer dans le Webshop de l’ASS : shop.samariter.ch

Vous trouverez d’autres produits et descriptions plus détaillées dans le Webshop sur shop.samariter.ch. Commandes par courriel ([email protected]) ou par téléphone au 062 286 02 85. Tous les prix dans le Webshop s’entendent T.V.A. comprise, participation aux frais d’envoi de CHF 9.– pour les commandes inférieures à CHF 200.–.

Oxymètre de pouls PO 40

• Mesure de la saturation artérielle pulsée en oxygène (SpO2), de la fréquence cardiaque (pouls) et de l’index de modulation du pouls (PMI)• Affichage d’un symbole en cas de mesure irrégulière• Mesure très simple et tout à fait indolore

Tensiomètre-poignet BC 50

• Mesure entièrement automatique de la pression sanguine et du pouls au niveau du poignet• Écran XL 56 x 54 mm• Moyenne de toutes les valeurs enregistrées et pression artérielle matin/soir des 7 derniers jours

Tensiomètre à bras BM 58 à écran tactile

• Mesure entièrement automatique de la pression sanguine et du pouls au niveau du bras• Affichage à écran tactile• 2 x 60 valeurs mémorisables

Thermomètre médical sans contact FT 90

• Thermomètre médical infrarouge sans contact• Alarme fièvre• Mesure sans contact avec la peau — hygiénique et fiable

Thermomètre express BY 11

• Thermomètre médical digital express• Mesure ultra-rapide en env. 10 secondes• Embout souple

Appareils de mesure fiables et faciles à utiliser

Nouveau dans la gamme – appareils de mesure de Beurer

Thermomètres pour un résultat en quelques secondes

Autres offres :

shop.samariter.ch

Page 7: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Informations détailées sur tous les produits Beurer dans le Webshop de l’ASS : shop.samariter.ch

Vous trouverez d’autres produits et descriptions plus détaillées dans le Webshop sur shop.samariter.ch. Commandes par courriel ([email protected]) ou par téléphone au 062 286 02 85. Tous les prix dans le Webshop s’entendent T.V.A. comprise, participation aux frais d’envoi de CHF 9.– pour les commandes inférieures à CHF 200.–.

Oxymètre de pouls PO 40

• Mesure de la saturation artérielle pulsée en oxygène (SpO2), de la fréquence cardiaque (pouls) et de l’index de modulation du pouls (PMI)• Affichage d’un symbole en cas de mesure irrégulière• Mesure très simple et tout à fait indolore

Tensiomètre-poignet BC 50

• Mesure entièrement automatique de la pression sanguine et du pouls au niveau du poignet• Écran XL 56 x 54 mm• Moyenne de toutes les valeurs enregistrées et pression artérielle matin/soir des 7 derniers jours

Tensiomètre à bras BM 58 à écran tactile

• Mesure entièrement automatique de la pression sanguine et du pouls au niveau du bras• Affichage à écran tactile• 2 x 60 valeurs mémorisables

Thermomètre médical sans contact FT 90

• Thermomètre médical infrarouge sans contact• Alarme fièvre• Mesure sans contact avec la peau — hygiénique et fiable

Thermomètre express BY 11

• Thermomètre médical digital express• Mesure ultra-rapide en env. 10 secondes• Embout souple

Appareils de mesure fiables et faciles à utiliser

Nouveau dans la gamme – appareils de mesure de Beurer

Thermomètres pour un résultat en quelques secondes

Autres offres :

shop.samariter.ch

Page 8: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

certain nombre d’étiquettes adhésives. Vous pouvez alors apposer ces étiquettes sur votre portable, votre casque, votre carte d’iden-tité, votre portefeuille, etc. Pour les tester, il vous suf-fit de scanner les étiquettes grâce à une application gra-tuite spéciale QR que vous aurez téléchargée sur votre smartphone.

Prévention grâce à la BâloiseLes mesures les plus simples permettent déjà de réduire ou d’éviter les sinistres, c’est pourquoi la Bâloise mise sur la prévention intelligente. Grâce au matériel de sécurité utile comme la couverture anti-feu, la prise parasurtension, le détecteur de fumée etc., ou grâce à des solutions comme « I Save My Life ».

Notre Monde de sécurité Bâloise et notre matériel de sécurité, pour votre sécurité et celle de votre famille. Conformément au principe : « Pas seulement assurer, mais également prévenir. »www.baloise.ch/mondedesecurite

Imaginez que vous perdiez connaissance dans un accident et que vous soyez de ce fait dans l’incapacité de fournir aux services d’urgence les informations susceptibles de vous sauver la vie. Par ex. sur les allergies,

les maladies, le groupe san-guin, les médicaments. Ou encore les noms des membres de votre famille ou de vos médecins. La solution s’ap-pelle « I Save My Life ». Les premiers secouristes peuvent scanner votre code QR à l’aide d’un smartphone et voir ainsi toutes les données importantes sur l’écran.

Comment fonctionne « I Save My Life » ?Vous pouvez acheter un abon-nement sur www.isml.ch – réduction pour les membres

du Club sécurité myBaloise – et saisir en ligne vos données vitales. C’est vous seul(e) qui déterminez les données consultables par la suite. Puis vos données sont traduites en un code QR, lequel est imprimé sur un

I Save My Life – informations vitales sous forme de code QR

Le code QR peut être lu par n’importe

quel smartphone équipé de l’applica-

tion QR.

Les étiquettes adhésives sont fixées sur

vos effets personnels.

Jederzeit abflugbereit –Dank Ihrer Unterstützung

Assistance médicale aérienne.Devenez donatrice ou donateur: 0844 834 844 ou www.rega.ch

Un sauvetage aérien pour tous – Merci de votre soutien

Science. Applied to Life.™

Saviez-vous qu’au moins 17 fois par jour, vous êtes en contact avec un produit 3M?

3M gère une gamme de plus de 50 000 produits diffé- rents dans les domaines de l’électricité, de l’électronique et des télécommunications, de l’industrie et de la sécurité, du graphisme et de la publicité, de la médecine et de la santé ainsi que dans les environnements bureautiques et domestiques.

Afin de vous faciliter la vie, nous proposons des solutions sur mesure; nous sommes en réseau dans le monde entier et disposons d’experts en recherche et développement. Avec nos clients, nous identifions de nouvelles missions, renforçons chaque entreprise et enrichissons tout intérieur. En agissant en faveur de la protection de l’environnement, en faisant preuve de responsabilité sociale et d’entreprise et en optant pour le progrès économique, nous contribuons activement à un développement durable.

Simplifier et améliorer la vie de chacun, telle est notre motivation – inventer, chercher et développer, telle est notre passion. C’est tout simplement « Science. Applied to Life.™ »

Souhaitez-vous en savoir plus et découvrir ce qui rend 3M aussi exceptionnel?

www.3M.com/ch

3M_Corporate_A4_f.indd 1 09.10.15 09:43

Page 9: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Jederzeit abflugbereit –Dank Ihrer Unterstützung

Assistance médicale aérienne.Devenez donatrice ou donateur: 0844 834 844 ou www.rega.ch

Un sauvetage aérien pour tous – Merci de votre soutien

Science. Applied to Life.™

Saviez-vous qu’au moins 17 fois par jour, vous êtes en contact avec un produit 3M?

3M gère une gamme de plus de 50 000 produits diffé- rents dans les domaines de l’électricité, de l’électronique et des télécommunications, de l’industrie et de la sécurité, du graphisme et de la publicité, de la médecine et de la santé ainsi que dans les environnements bureautiques et domestiques.

Afin de vous faciliter la vie, nous proposons des solutions sur mesure; nous sommes en réseau dans le monde entier et disposons d’experts en recherche et développement. Avec nos clients, nous identifions de nouvelles missions, renforçons chaque entreprise et enrichissons tout intérieur. En agissant en faveur de la protection de l’environnement, en faisant preuve de responsabilité sociale et d’entreprise et en optant pour le progrès économique, nous contribuons activement à un développement durable.

Simplifier et améliorer la vie de chacun, telle est notre motivation – inventer, chercher et développer, telle est notre passion. C’est tout simplement « Science. Applied to Life.™ »

Souhaitez-vous en savoir plus et découvrir ce qui rend 3M aussi exceptionnel?

www.3M.com/ch

3M_Corporate_A4_f.indd 1 09.10.15 09:43

Page 10: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

10 nous, samaritains 10-11/2015

Texte : Ivo Breitenmoser

Le texte ci-après est tiré du chapitre 13 de l’ouvrage «  Premiers secours – les bons gestes ». Il est mis à la disposition de la rédac-tion par les éditions Careum, Zurich.

Une exposition du corps à des températures environnantes élevées, sans protection, pen-dant une période prolongée, entraîne des troubles susceptibles de menacer la santé, voire la vie.

InsolationUne exposition intensive de la tête aux rayons solaires sans protection pendant une période prolongée peut conduire à une irritation des méninges et provoquer un œdème du cer-veau. Les symptômes qui surviennent alors sont appelés « insolation ».

Symptômes• Visage très rouge, chaud• Maux de tête, étourdissements• Nausées, vomissements• Fatigue, épuisement• Douleurs dans la nuque avec parfois une

raideur• Troubles de la conscience pouvant aller

jusqu’à une perte de connaissance

Premiers gestes • Cherchez à vous rafraîchir dans un

endroit ombragé.• Mettez-vous dans une position détendue,

haut du corps surélevé.• Rafraîchissez-vous la tête avec de l’eau

fraîche ou des serviettes humides.Personne consciente :• buvez une boisson fraîche non alcoolisée.En cas de raideur de la nuque, d’aggravation

Troubles dus à la chaleur

Que faire quand le corps devient trop chaud ? Le corps humain est en mesure de réagir à l’effet de la chaleur et du froid. Il s’adapte de lui-même à de faibles variations de température, maintenant ainsi la température corporelle centrale à un niveau constant. Une exposition à des tem-pératures environnantes extrêmes, cependant, peut avoir de graves consé-quences.

des troubles, de perte de connaissance :• alertez les secours sanitaires par le 144.En cas de perte de connaissance avec respiration normale :• position latérale de sécurité

Coup de chaleurLe centre de régulation de la température si-tué dans le cerveau a pour rôle de maintenir la température de notre corps à un niveau constant de plus ou moins 36,8°C. Pour abaisser sa température, l’organisme dispose de plusieurs moyens comme la transpiration (perte de chaleur par évaporation) ou l’accé-

Si les symptômes ne disparaissent pas dans la demi-heure ou s’ils vont en s’ag-gravant malgré les mesures prises, alertez les secours sanitaires.

Le feu dispense de la chaleur et de la lumière, mais il peut être à l’origine de blessures importantes. (Photo : Shutterstock)

Page 11: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

En savoir plus

nous, samaritains 10-11/2015 11

lération du pouls. Lorsque ces mesures ne suffisent plus pour réguler la température, le corps entier est exposé à une chaleur exces-sive dangereuse avec le plus souvent une dés-hydratation associée, due à la forte transpira-tion. Une température centrale de plus de 40°C peut provoquer un œdème cérébral avec coma et une défaillance d’autres organes engageant le pronostic vital.

Mesures préventives• Afin d’éviter que la température du corps

n’atteigne un niveau aussi élevé, il est recommandé d’observer les mesures préventives décrites ci-après.

• Portez un chapeau de couleur claire.• Buvez beaucoup d’eau, de préférence de

l’eau minérale contenant du sel.• Portez des vêtements clairs et légers.• Tenez-vous le plus souvent à l’ombre et

évitez la chaleur de midi.• Effectuez les efforts physiques si possible

tôt le matin ou le soir.

N’oubliez pas que les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies cardio-

vasculaires ou d’une forte surcharge pondé-rale sont particulièrement menacées en cas de forte chaleur. Ces personnes doivent donc veiller à boire suffisamment.

Symptômes • Forts maux de tête et étourdissements• Forte fièvre, soif intense• Peau sèche et très chaude• Pouls faible et rapide• Chute de pression artérielle (voile noir

devant les yeux, étourdissements)• État d’épuisement• Troubles de la conscience pouvant aller

jusqu’à une perte de connaissance

Premiers gestes• Emmenez la personne à l’ombre et

enlevez-lui ses vêtements.• Rafraîchissez-lui le corps entier avec de

l’eau ou des serviettes humides.• Le haut de son corps doit être surélevé.Personne consciente :• faites-lui boire des boissons fraîchesSi les troubles persistent ou s’aggravent, en cas de chute de pression artérielle ou de

perte de connaissance :• alertez les secours sanitaires par le 144.En cas de chute de pression artérielle :• position allongée, jambes surélevéesEn cas de perte de connaissance avec respiration normale :• position latérale de sécuritéEn cas de perte de connaissance avec respiration anormale :• massage cardiaque

Coup de soleil (brûlure de premier degré)Outre son rôle d’organe sensoriel, la peau a avant tout une fonction protectrice. Elle isole le corps de son environnement et le protège des agressions extérieures. Selon leur durée d’action, une forte chaleur, des rayonne-ments UV ou des frottements par exemple peuvent provoquer des lésions cutanées et altérer cette fonction de protection.

1. Refroidis la brûlure pendant au moins dix minutes sous l’eau froide du robinet.Le refroidissement de la brûlure atté-nue les douleurs, les gonflements et le risque de formation de cicatrices. Plus vite et plus longtemps une brûlure est refroidie, moins les conséquences de la lésion sont importantes.

2. Si la brûlure doit en plus être trai-tée médicalement, recouvre-la délica-tement de film transparent ou d’un sac en plastique propre. Sinon, il n’est pas nécessaire de recouvrir la brûlure avec du plastique.Cela permet à la zone de rester propre et la protège contre les infections. Le matériel est idéal parce qu’il n’adhère pas à la brûlure et évite le contact de l’air, ce qui diminue les douleurs.

3. Contacte impérativement le numéro d’appel d’urgence 144 ou demande à une autre personne de le faire. Envoie à chaque fois un message de détresse au 144 si un enfant a été brûlé (par des flammes ou par un acide), si la brûlure cloque, si elle s’étend à plusieurs parties du corps ou sur les mains, les pieds, les articulations, le vi-

sage, ou si des couches de tissues sous la peau sont visibles.

Source : appli de premiers secours de la CRSPhotos : Croix-Rouge britannique (BRC)

Pour aller plus loin

Examiner la plaie et appeler le 144 si

nécessaire.

Refroidir la brûlure.

Recouvrir la plaie avec un film en plastique.

Un coup de chaleur est une urgence pou-vant même engager le pronostic vital. Alertez les secours sanitaires.

Page 12: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

En savoir plus

12 nous, samaritains 10-11/2015

En cas de brûlure, la profondeur de l’at-teinte revêt une importance décisive. Les brûlures superficielles guérissent le plus sou-vent sans séquelles, les brûlures plus pro-fondes, en revanche, ont un effet destructeur et laissent des cicatrices.

Un coup de soleil est le résultat d’une expo-sition trop longue et, ou trop intense de la peau à la lumière ultraviolette invisible (rayons UV).

Symptômes • Rougeur circonscrite• Sensation de chaleur ou

de forte chaleur• Démangeaisons• Douleurs

Premiers gestes • Évitez toute nouvelle exposition

au soleil.• Rafraîchissez la zone de peau concernée

avec des serviettes humides.• Appliquez des lotions spéciales après soleil

pour hydrater la peau lésée.• Prenez des médicaments qui calment la

douleur.

Brûlure de deuxième degréEn cas de brûlure de 2e degré, la chaleur, les rayons UV ou des contraintes mécaniques conduisent à la formation d’ampoules et à de fortes douleurs. À ce stade, la peau peut en-core guérir sans cicatrice.

Symptômes • Rougeur• Ampoules douloureuses, remplies de

liquide transparent

Premiers gestesSi la surface est de petite taille :• rafraîchissez la zone de peau concernée

avec de l’eau du robinet.• mettez un pansement sur la peau sèche et

propre.• ne touchez pas aux ampoules (ne les

ouvrez pas).Si les ampoules éclatent :• recouvrez la zone de peau avec une

compresse stérile.En cas de brûlure sur le visage, des articula-tions ou les parties génitales :• alertez les secours sanitaires par le 144.

Brûlure de troisième degréUne brûlure du 3e degré atteint toutes les couches de la peau jusqu’à l’hypoderme ain-si que les terminaisons nerveuses. De ce fait, il n’y a plus de perception de la douleur. La peau est endommagée dans toute son épais-seur et ne peut plus se régénérer.

L’étendue de la brûlure a une grande im-portance pour le traitement et le pronostic. Une brûlure de 3e degré d’environ 10 % de la surface corporelle chez un adulte (env. 5 % chez un enfant) peut déjà donner lieu à des complications engageant le pronostic vi-tal (infections, état de choc, défaillance d’organes).

Pour évaluer approximativement l’am-pleur d’une brûlure chez un adulte ou un enfant, on peut prendre pour référence la taille de la paume de sa main qui corres-pond à environ 1  % de sa surface corpo-relle.

Symptômes • Destruction de la peau pouvant aller

jusqu’à une carbonisation• Peau dure, blanche et sèche

• Absence totale de sensation et de douleur dans la zone brûlée

• Plus aucune perception de la douleur

Premiers gestes• Alertez les secours sanitaires par le 144.• NE PAS refroidir avec de l’eau (risque

d’hypothermie).• Appliquez un pansement sec sur la plaie.• Empêchez la personne de boire et de

manger (en vue d’une probable opération en urgence).

Même si elles ne sont pas douloureuses, les

brûlures de 2e degré doivent être montrées à

un médecin. (Photo : ASS)

Les brûlures de 3e degré doivent être soignées

par un médecin. (Photo : ASS)

Un sérieux coup de soleil correspond à une

brûlure de 1er degré. (Photo : ASS)

Les coups de soleil durant l’enfance sont particulièrement dangereux et accroissent les risques de développer un cancer de la peau plus tard.

Les brûlures sur le visage ou les articula-tions doivent être traitées à l’hôpital. Alertez les secours sanitaires.

Les brûlures de 3e degré doivent être trai-tées dans des centres spécialisés pour les brûlés et ne guérissent pas sans laisser de cicatrices. Alertez les secours sanitaires.

Cette coupe illustre la profondeur des dégâts

que subit la peau en cas de brûlure. (Image :

ASS)

Page 13: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

11

Des rabais alléchants, des prestations attractives et des concours.

C’est ce que l’on trouve dans le nouveau carnet de coupons de l’Alliance suisse des samaritains. Il s’agit d’un moyen publicitaire idéal qui apporte en outre une plusvalue non négligeable.

Gratuite

Carnet Coupon 201Information intéressanteset offres formidables

Carnet Coupon 2016

Information intéressantes

et offres formidables

Le prix inclut la TVA. Frais de livraison de CHF 9.– pour toute commande inférieure à CHF 200.–.Pour toute question, veuillez vous adresser au magasin de l’ASS. Tél. 062 286 02 86, e-mail : [email protected] ou internet : shop.samariter.ch

Sacoche sanitaire • Nylon de haute qualité

• Dimensions extérieures environ 36 x 18 x 20 cm

• Contenu de la sacoche sanitaire: en fonction du magasin

Article N° 3321

Miradent SOS Flacon de sauvetage en cas d’accident dentaire

Miradent SOS est un moyen de transport pour dents arrachées et fragments de dent. Il contient une solution nutritive qui favorise la survie des cellules de la dent.

Article N° 2489

CHF 42.65Remise de lancement de 10 % offerte à nos membres

Avant CHF 249.– Maintenant CHF 199.–

Miradent SOS Flacon de sauvetage en cas d’accident dentaire

Action d’automne 1. 10– 31. 12. 2015

Le nouveau Carnet couponDisponible dès janvier 2016

RZ-SAM-000917-planungsbroschüre2016-A4-FR.indd 11 07.10.15 14:17

Page 14: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Vie moderne

14 nous, samaritains 10-11/2015

Le service médico-sanitaire, éléments de base

Pages spéciales

Page 15: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Vie moderne

nous, samaritains 10-11/2015 15

Sous de nombreux aspects, les services médico-sanitaires comptent parmi les prestations les plus importantes des sections de samari-tains. En se mettant à disposition lors de manifestations sportives, culturelles ou commerciales dans toute la Suisse, les samaritaines et les samaritains font valoir leurs compétences et leurs connaissances techniques et démontrent publiquement l’importance de leur engage-ment volontaire. La manière de conduire et de réaliser ces services participe également de la façon dont l’Alliance suisse des samaritains est perçue par le public. En outre, cette prestation représente souvent une source de revenu non négligeable pour les sections.

Toutefois, pour qu’un service médico-sanitaire puisse être rendu, il doit être soigneusement planifié. Il convient d’estimer le risque inhérent à la manifestation, le cas échant de demander des autorisa-tions, de vérifier que l’on dispose du matériel nécessaire et, last but not least, du nombre de secouristes requis en s’assurant qu’ils puis-sent travailler dans de bonnes conditions. La gestion administrative, avant et après la manifestation, dont par exemple la facturation, requiert également des ressources en temps.

Mieux répartir les tâches Une grande partie de ces tâches incombe aujourd’hui souvent aux moniteurs des sections. Mais leur mission principale est avant tout de présider aux entraînements des samaritains actifs et de veiller à leur formation et leur perfectionnement.

C’est pourquoi, dans le cadre de la réflexion au sujet de la forma-tion et de la formation continue au sein de l’Alliance suisse des sama-ritains, on a cherché des approches permettant d’alléger les charges de toutes les parties impliquées, sans pour autant renoncer à la qua-lité. C’est ainsi que deux nouveaux cours ont vu le jour permettant de

répartir les tâches liées à l’organisation et à la conduite d’un service médico-sanitaire. En même temps, de nouvelles possibilités sont pro-posées aux samaritains et aux samaritaines qui désirent s’engager.

PrérequisAujourd’hui, le samaritain et la samaritaine souhaitant servir sur un poste médico-sanitaire doit disposer des formations suivantes :

• cours de sauveteur• cours de base BLS-AED • cours de samaritain • exercice poste médico-sanitaire • cinq exercices de section par an

Jusqu’à présent, ce niveau de formation, sans les exercices de section, impliquait un investissement moyen de trente-six heures.

Les nouveaux règlements de l’IAS et les nouvelles directives de réanimation qui constituent la base sur laquelle reposent les plus récentes adaptations des divers cursus de formation de l’ASS entrent en vigueur le 1er janvier 2017. D’ici là, les prérequis pour effectuer des services médico-sanitaires demeurent en principe identiques :

• cours de sauveteur• cours de base BLS-AED • cours de samaritain • bases du service médico-sanitaire (anciennement exercice poste

médico-sanitaire) • cinq exercices de section par an

Pour réagir rapidement en cas d’incident, une excellente coordination

est nécessaire. (Photo : Shutterstock)

Le bon matériel au bon endroit, organiser un service médico-sanitaire

est une tâche exigeante et chronophage. (Photo : ASS)

Page 16: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

16 nous, samaritains 10-11/2015

L’investissement en temps d’environ trente-six heures demeure inchangé. Il est important que les samaritains accomplissent ces formations et qu’ils acquièrent de la routine et des automatismes en pratiquant régulièrement des exercices. N’oublions pas que, dans des cas extrêmes, le pronostic vital d’une personne consultant un poste de secours peut être engagé. En effectuant des services médico- sanitaires, les samaritains assument la responsabilité que cela implique et s’engagent à s’y préparer au mieux.

Nouvelles offres de formation « Organiser un service médico-sanitaire »Cette formation se concentre sur les tâches organisationnelles et administratives en relation avec la mise sur pied d’un service médico- sanitaire. L’évaluation du risque, l’établissement d’offres et de contrats ainsi que la planification et la coordination des samari-tains présents sur place en font partie. Le cours dure huit heures et peut être accompli en l’espace d’une journée. Les prérequis corres-pondent à ceux qui sont exigés pour travailler dans le cadre d’un service médico-sanitaire, mais en plus, la personne intéressée doit avoir effectué concrètement au moins quarante heures de service.

« Conduire un service médico-sanitaire » Les thèmes en rapport avec des questions relatives à la conduite du service médico-sanitaire sur place sont abordés dans le cadre de ce cours, par exemple l’évaluation de la situation, le rythme de condui-te ou encore, la mise en place de mesures immédiates. La formation prend huit heures et peut être accomplie en l’espace d’une journée. Les prérequis correspondent à ceux qui sont exigés pour travailler dans le cadre d’un service médico-sanitaire, mais en plus, la per sonne intéressée doit avoir effectué concrètement au moins qua rante heures de service.

Texte : Stephan Hoenner/cli •

Pour plus d’informations au sujet de ces formations, consulter le site web de l’ASS sous Formation > Cursus de formation ASS

Cours de sauveteur

Cours de base BLS-AED

Cours de samaritain

Bases du service médico-sanitaire (anciennement exercice poste médico-sanitaire)

Cinq exercices de section par an

Prérequis pour effectuer des services médico-sanitaires et nouvelles offres de formation

Organiser un service médico-sanitaire (8 heures sur une journée)

Conduire un service médico-sanitaire (8 heures sur une journée)

Prérequis pour le service médico-sanitaire

40 heures de service effectif

Page 17: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Vie moderne

nous, samaritains 10-11/2015 17

Conférence d’automne 2015

Adaptations, transformations et beaucoup d’échanges

Les projets concernant l’allégement du système de milice ainsi que les premières expériences faites avec la mise en œuvre de la stratégie 2020 constituent les principaux thèmes à l’ordre du jour de la conférence d’automne qui se tiendra le samedi 14 novembre à Olten.

Décharger les comités, les samaritains et les formateurs, cet objectif se concrétise. À l’occa-sion de la conférence d’automne, les participants apprendront où en est la mise en œuvre des projets relatifs à l’allégement du système de milice. Ils recevront, entre autres, des informa-tions sur les premiers cours pilote avec les formateurs. Et en ce qui concerne les groupes de jeunes secouristes, il sera question des diverses fonctions d’encadrement, des cursus de forma-tion et de la mise à niveau prévue en 2016. Quant au sous-projet comités/mandataires, il s’agit d’adapter le cahier des charges des instructeurs spécialisés dans le développement de l’organisation, respectivement des coordinateurs de section.

Le partage d’expérience permet de gagner du temps. Par conséquent, des exemples de bonne pratique seront présentés lors de la conférence. Deux associations cantonales raconteront com-ment elles ont détecté des possibilités permettant d’alléger la charge de leurs membres dans le cadre d’ateliers et comment elles ont planifié la mise en œuvre d’objectifs stratégiques.

Par ailleurs, il sera aussi question du volontariat et du développement de l’organisation. Dans ce contexte, les changements qui découlent de la mise en œuvre de la stratégie 2020 et des exigences d’assurance de la qualité seront évoqués. À ce sujet, les échanges relèvent une importance particulière. L’organisation centrale et les associations cantonales ont pour mission d’assister et de soutenir les sections dans leur évolution.

La discussion du programme d’activité et du budget détaillé 2016 figurent également à l’ordre du jour. Le Comité central fournira des informations sur les adaptations et actualisations entreprises suite à l’Assemblée des délégués du 20 juin.

Un représentant de notre partenaire TEXAID évoquera le développement des collectes porte-à-porte et par conteneurs ainsi que les possibilités de collaboration entre TEXAID, les sections et les associations cantonales. Concernant l’offre de services de visite et d’assis-tance – un élément du champ d’activité clé « assistance » de la stratégie 2020 – le Comité central dressera un état des lieux de la collaboration entre associations cantonales de l’ASS et de la Croix-Rouge.

Sonja Wenger/cli •

Délicat équilibre

La Croix-Rouge suisse organise chaque année une rencontre au sujet du bénévolat. La dernière abordait la question de ses limites.

L’Alliance des samaritains, c’est-à-dire l’organisation centrale, les associations cantonales et les sections, aussi se préoccupent de ces questions. Une monitrice de cours ou un moniteur de section se sentent-ils encore à leur place dans une organisation de bénévoles si l’exercice de leur activité est soumis à des exigences de plus en plus élevées ? Et à partir de quand la qualification devient-elle profes-sionnelle ? Peut-on parler de bénévo-lat quand les services sont indem-nisés ? Comment définit-on un travail salarié ? Jusqu’à combien d’heures peut-on considérer une activité comme un engagement béné-vole ? Ou encore, quelles sont les bornes au-delà desquelles l’engage-ment bénévole devient un gagne- pain ?

Le secourisme est une affaire de cœur. Etre samaritain signifie porter secours, apprendre et transmettre, aider et encadrer. Les samaritaines et les samaritains qui prennent leur tâche à cœur doivent se sentir à l’aise et sûrs d’eux, c’est pourquoi ils ont besoin d’une formation actua-lisée en permanence. Ils y investis-sent beaucoup de temps. Il est par conséquent parfaitement légitime de les indemniser dans certaines situations. Voilà pourquoi nous devons définir ensemble les limites de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas, et veiller à conserver un subtil équilibre.

Regina Gorza

La secrétaire générale

Discussion entre collègues lors de la conférence d’automne 2014, de gauche à droite Anthony

Giannasi, Genève ; Cécile Baptiste Douchet et Jean-Daniel Duruz, Vaud.

Page 18: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Vie moderne

18 nous, samaritains 10-11/2015

se porte agréablementet se retire sans douleur

Quel que soit votre âge – soignez votre peau!

qui ménage la peau

Idéal pour la peau sensibleSe détache sans effortRepositionnableRespirantHypoallergénique

www.3M.com/ch

Le sparadrap sans adhésif

3M™ Silicone Tape

1. Theo Wehner, dans votre exposé (voir page 4) vous expliquez qu’une professionnalisation croissante pourrait signifier la fin du bénévolat, car elle va à l’encontre du désir des bénévoles de faire valoir leurs connaissances personnelles. Ces deux éléments sont-ils réellement antinomiques ?Ils sont antinomiques si, dans un domaine donné, ce n’est pas perçu comme un enrichissement que des non-professionnels apportent leur expérience et leurs compétences, à titre volontaire et bénévole. Ainsi, il n’est pas absolument nécessaire de recourir à des juges non profes-sionnels pour prononcer un bon jugement, considéré comme équita-ble, mais en revanche pour aller au-delà de ce que dit la loi, par ex-emple par rapport à l’intégration ou la réintégration de la personne.

2. Certaines formes d’engagements assumés par les sections de samaritains exigent des qualifications. Quel est l’équilibre que doit trouver l’Alliance suisse des samaritains ?Rien ne s’oppose à la qualification ou à la formation dans le cadre d’un engagement bénévole. Nous, les humains, sommes des animaux capables d’apprendre et nous nous qualifions aussi sans nous en apercevoir, en nous adonnant à l’oisiveté ou en aidant nos enfants à faire leurs devoirs. En revanche, la professionnalisation de champs d’activités relevant de l’intérêt général, soit l’introduction de prére-quis et la standardisation de démarches et de procédures propres à chaque métier, n’est pas indiquée.

Questions au professeur Theo Wehner, psychologue et professeur émérite de l’École polytechnique de Zurich

Synergies entre professionnels et non-professionnels

Au sein de l’Alliance suisse des samaritains, l’assurance de la qualité dans le domaine de la for-mation est à l’ordre du jour. De nombreux samaritains perçoivent cette évolution comme une professionnalisation de leurs activités. Quels sont les enjeux dans le domaine du bénévolat ?

L’Alliance suisse des samaritains doit donc soupeser avec sagesse où il convient de recourir à des professionnels salariés et quelles tâches peuvent être proposées à des volontaires non spécialistes, mais prêts à apprendre. Si c’est communiqué clairement et que la collabo-ration entre les personnes est bien coordonnée, des synergies entre professionnels et non-professionnels peuvent apparaître.

3. Faites vous une différence entre niveaux et degrés de professionnalisation ?Oui, il faut faire des différences. Aujourd’hui, on tend hélas à amal-gamer connotations positives et usage abusif. Dans certains domai-nes – droit, médecine, théologie – les professionnels s’organisent entre pairs pour défendre des positions de pouvoir. Ils définissent des prérequis, se chargent de la formation, examinent les compétences et contrôlent les performances. Est-ce ce que nous voulons dans le domaine de l’engagement citoyen, en faveur de la société civile ?

4. Y a-t-il une forme d’activité bénévole dans le cadre de laquelle les volontaires perçoivent l’acquisition de connaissances comme un réel avantage ?Chez « La main tendue » – à l’exception de quelques coordinatrices, cette organisation ne repose que sur des bénévoles – les volontaires reçoivent une excellente formation et bénéficient ensuite d’une super vision pour mener des entretiens téléphoniques avec des per sonnes en crise, apporter de la consolation, fournir des raisons d’espé rer et, le cas échéant, signaler des institutions à même d’ap por ter une assistance. Mais je ne pense pas que l’on peut parler ici de profession, car ce service au prochain se fonde sur la motiva-tion personnelle des volontaires et ne relève pas d’une offre profes-sion nelle. Par ailleurs, les bénévoles font des expériences en dehors de leur métier et la rencontre avec leurs interlocuteurs n’est pas empreinte de distance professionnelle.

5. En dehors de la question des connaissances, doit-on prendre autre chose en considération qui pourrait menacer les activités bénévoles en raison d’une professionnalisation ? Oui, le fondement sur lequel repose la motivation pour le bénévolat est fortement ébranlé. Les bénévoles sont des professionnels de la motivation intrinsèque, de l’autodétermination et de la maîtrise de leurs actes. On pourrait aussi dire que leurs services ne sont pas à vendre aussi longtemps qu’ils peuvent se permettre le bénévolat.

Mais si le bénévolat sert de tremplin professionnel, d’atout à faire figurer dans un curriculum vitae, de porte d’entrée vers un métier ou de formation permettant une reconversion professionnelle, la pro-messe de professionnalisation peut s’avérer séduisante. Dès lors, ce sont des facteurs extrinsèques qui deviennent source de motivation, ce qui n’est pas qu’à l’avantage de l’engagement.

Theo Wehner : « On ne devrait pas dégoûter les gens à s’engager

dans la société civile en édictant trop de règles ou de procédures

standardisées. »

Page 19: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

se porte agréablementet se retire sans douleur

Quel que soit votre âge – soignez votre peau!

qui ménage la peau

Idéal pour la peau sensibleSe détache sans effortRepositionnableRespirantHypoallergénique

www.3M.com/ch

Le sparadrap sans adhésif

3M™ Silicone Tape

Page 20: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

20 nous, samaritains 10-11/2015

Campagne de vaccination de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP)

Élimination de la rougeole : combler les lacunes permet de prévenir la souffrance

L’objectif d’une Suisse sans rougeole est à portée de main, mais des flambées sont encore possibles à tout moment. Autrement dit, il vaut la peine de continuer à agir. La vaccination est pour tous un investissement pour la santé simple, sûr et efficace qui, de plus, entraîne des économies.

Grâce à la stratégie nationale d’élimination de la rougeole 2011-2015, la maladie devrait être éliminée de Suisse d’ici à la fin de l’année. La démarche est soutenue par la Confédération, les cantons, les organisations médicales et les associations professionnelles. En voici les principaux objectifs : 1. Dans chaque nouvelle cohorte de naissances, au moins 95 % des

enfants de deux ans sont protégés contre la rougeole par deux doses.

2. D’ici la fin 2015, les lacunes de vaccination chez les personnes nées après 1963 ont été comblées.

3. Les flambées de rougeole sont jugulées au plus vite par la mise en œuvre de mesures uniformisées dans tous les cantons.

Les derniers chiffres sont plutôt positifs. Comme en témoignent les données 2014 de huit cantons, 93 % des enfants de deux ans ont reçu une première dose de vaccin contre la rougeole, et 87 % la deuxième. Mais on estime qu’en Suisse les lacunes de vaccination concernent environ un million de personnes. Les adultes entre vingt et cinquante ans sont particulièrement concernés, car ils ignorent souvent qu’ils ne sont pas ou qu’ils sont insuffisamment protégés.

Comment se protéger soi-même et protéger ses enfants ?L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommande une vaccination de base combinée contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) pour tous les enfants, la première dose à l’âge de

douze mois et la se-conde entre quinze et vingt-quatre mois.

Une vaccination de rattrapage (ROR) est possible à tout âge ; elle est recom-mandée en particu-lier aux personnes nées après 1963 qui n’ont pas reçu deux doses de vaccin et qui n’ont pas eu la rougeole.

Pour les nourris-sons qui présentent un risque élevé de contracter la rou-geole (prématurés, enfants en crèche ou chez une maman de jour) ou pendant une épidémie, la pre-

mière dose ROR est recommandée à neuf mois et la seconde entre douze et quinze mois. En cas de contact direct avec une personne ma-lade, une première dose est recomman-dée dès l’âge de six mois.

L’intervalle mini-mum entre deux doses est d’un mois.

Ce qu’il faut savoir : en cas de flambée de rougeole, les enfants non vac-cinés peuvent être temporairement ex-clus de la crèche ou de l’école pour protéger les autres. Pour prévenir les parents de ces mesures, les autorités sanitaires cantonales leur envoient, p. ex., des lettres personnelles, et les crèches et les écoles leur donnent des informations spécifiques au moment de l’inscription. Les pédiatres, quand ils reçoivent des parents de jeunes enfants, conviennent d’emblée d’un rendez-vous à la date recomman-dée pour la vaccination ROR ou les invitent activement à la consultation à l’âge dû.

Conseil : le carnet de vaccination électronique rappelle automati-quement les éventuelles vaccinations manquantes. Il est protégé par un mot de passe, consultable à tout moment, ne peut pas être perdu et est imprimable. Une fois validé par un médecin ou un pharmacien, il est reconnu au même titre qu’un carnet de vaccination sur papier. On peut le créer soi-même via une application, sur www.mesvaccins.ch, ou se faire aider par un ou une professionnelle de la santé. Chez les nourrissons, l’idéal est de le créer dès la première vaccination chez le pédiatre.

La journée nationale Stop rougeole se tiendra le vendredi 6 novembre (le même jour que la journée de vaccination contre la grippe). La vaccination contre la rougeole est remboursée hors fran-chise par les caisses maladie jusqu’à la fin 2015. Il est donc particu-lièrement indiqué de rattraper maintenant les vaccins manquants.

Pour plus d’informations, consulter www.stoprougeole.ch, www.bag.admin.ch/rougeole et www.mesvaccins.ch.

Source : OFSP •www.stoprougeole.ch

le test de risque

maintenant !

www.stoprougeole.ch

le test de risque

maintenant !

Page 21: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Panorama

nous, samaritains 10-11/2015 21

Concours

Joindre l’utile à l’agréable

Chez soi ou lors d’activités de loisir, la plupart des accidents sont des chutes. Elles concernent chaque année deux cent quatre-vingts mille

personnes en Suisse, dont mille quatre cents meurent des suites de leurs blessures. Les décès sont pour l’essentiel le fait de personnes âgées, mais le risque de chute affecte toutes les générations. Éliminer les sources de faux-pas et veiller à un éclairage adéquat permet d’éviter une bonne partie de ces accidents.

Le bpa recommandeMéfiez-vous des tapis, munissez les escaliers de mains courantes et mettez en évidence les marches. Portez des chaussures adaptées dans et autour de votre maison. Utilisez les aides à la marche et à la vision prescrits par des spécialistes. N’hésitez pas à recourir à des sources de lumière artificielles si les espaces intérieurs sont trop sombres, de jour aussi.

À l’adresse www.chutes.bpa.ch, le bureau de prévention des accidents propose de nombreux conseils et une abondante documen-tation sur le sujet. La brochure gratuite intitulée «  Pour que vos projet ne tombent pas à l’eau – attention aux chutes » permet en outre de participer à un concours et de gagner des bons CFF. Tirages au sort à la fin de chaque mois jusqu’au 31 décembre 2015, date limite de participation 15 décembre 2015.

Source bpa •

5 décembre 2015 – Journée internationale des volontaires

Merci, Grazie, Danke !En 2014, les samaritaines et les samaritains de Suisse ont consacré plus de 1,7 million d’heures à leur engagement volontaire. Pour de nombreuses personnes, l’activité bénévole est vécue comme un complément et un enrichissement personnel à côté d’un travail rémunéré. Simultanément, l’importance intégrative et le poids écono-mique de leur contribution sont loin d’être négligeables, par exemple quand elles apportent une assistance aux personnes malades ou socialement défavorisées ou quand elles donnent les premiers secours en cas d’urgence.

Afin de rendre hommage à l’engagement de millions de personnes, les Nations Unies ont déclaré, il y a près de vingt ans, que la journée du 5 décembre serait dédiée aux volontaires du monde entier. Depuis

1986, les organisations de bénévoles ainsi que d’autres institutions saisissent cette occasion pour remercier les femmes et les hommes qui s’engagent dans des activités caritatives, sociales ou d’intérêt général et mettent leur temps, leurs compétences et leurs connaissances à disposition de leur prochain.

L’Alliance des samaritains aussi souhaite adresser ici un grand Grazia ! Grazie ! Merci ! Danke ! à toutes les samaritaines et à tous les samaritains. Grâce à votre engagement, chaque année, des vies sont préservées et la population sait qu’elle peut compter sur vous, au jour le jour ou dans le cadre de petites et grandes manifestations.

Sonja Wenger/cli •

Parmi les membres des diverses organisations de sauvetage de la CRS, devant à droite, Bruno Parent, formateur ASS, Vernier, GE. (Photo : CRS)

Outre des conseils et un concours, le dépliant à commander contient

également des suggestions sur la manière d’entraîner les jambes et

l’équilibre pour éviter de tomber.

Page 22: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

22 nous, samaritains 10-11/2015

Vos rendez-vous en 2016

Manifestations importantes et parution de votre journal

Parution de « nous, samaritains »L’année prochaine, votre journal paraîtra selon le rythme habituel. Cependant, le bouclement du numéro de janvier est encore fixé en 2015, le jeudi 17 décembre pour être précis.

Merci de bien vouloir envoyer les calendriers des exercices de sections et les annonces de cours et de manifestations dès que possible à la rédaction, et tant pis s’ils comportent encore quelques incertitudes. A l’ère de l’électronique, les corrections sont un jeu d’enfant et peuvent être entreprises à tout moment.

Mais attention, la date de clôture rédactionnelle correspond au jour de bouclement du journal. Le lendemain, l’imprimerie procède aux dernières rectifications de mise en page avant de lancer l’impres-sion. Par conséquent, merci de bien vouloir adresser vos annonces et vos messages quelques jours à l’avance si la date de parution est impérative pour vous.

Chantal Lienert •

Sama’Kids du Coteau

C’est parti

Le 12 septembre dernier, plus de 25 garçons et filles âgés de 5 à 14 ans ont répondu à l’invitation à former un groupe de jeunes secou-ristes baptisé « Sama’Kids du Coteau ». Le coup d’envoi a été donné à Savièse, en présence de la marraine du groupe, Marion Liand, qui a adressé quelques mots d’encouragement aux enfants, du président des samaritains du Valais romand, Ilan Garcia, et de représentants

des autorités communales et cantonales.

Les monitrices Elizabeth Seghezzi et Anne Roten, secondées de Cédrine Favre, Océane Roten et Florent Va-rone, ainsi que le président de la section de Savièse, René Liand, étaient sous le charme. Les enfants venus des

Journée des cadres I (a) samedi 20 et dimanche 21 févrierJournée des cadres II (a/i) samedi 27 et dimanche 28 févrierJournée des cadres III (a/f) samedi 12 et dimanche 13 marsConférence des présidents des associations samedi 19 et dimanche 20 marsCoup d’envoi des festivités du 150e anniversaire de la Croix-Rouge suisse samedi 2 avrilJournée mondiale de la Croix-Rouge dimanche 8 maiCamp des jeunes samaritains (a/f) du samedi 14 au lundi 16 maiAssemblée des délégués samedi 18 juin à Heiden, ARCollecte des samaritains du lundi 22 août au samedi 3 septembreJournée internationale des premiers secours samedi 10 septembreConférence d’automne samedi 12 novembreJournée des anciens jeudi 1er décembre

Un calendrier plus complet et plus détaillé est disponible sur le site web de l’ASS (extranet).

Agenda

Numéro Clôture rédactionnelle Parution le matin à 9 heures les mercredis

1/2016 jeudi 17 décembre 2015 13 janvier2/2016 jeudi 28 janvier 10 février3/2016 jeudi 3 mars 16 mars4/2016 jeudi 7 avril 20 avril5/2016 mercredi 11 mai 25 mai6-7/2016 jeudi 16 juin 29 juin8/2016 jeudi 4 août 17 août9/2016 mardi 6 septembre 21 septembre10/2016 jeudi 13 octobre 26 octobre11-12/2016 jeudi 17 novembre 30 novembre1/2017 mardi 20 décembre 2016 11 janvier

Parutions 2016

De nombreux enfants

ont répondu présent

pour lancer un

nouveau groupe de

jeunes secouristes en

Valais romand.

communes de Savièse, Grimisuat, Ayent, Arbaz, Erde et même Crans-Montana les ont conquis par leur enthousiasme et leur soif d’apprendre.

Un grand bravo pour cette belle initiative et longue vie aux Sama’Kids du Coteau ! (voir aussi nous samaritains 5/2015, p. 24)

Réd. •

L’enthousiasme et la soif d’ap-

prendre des petits sont irrésistibles.

Page 23: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

Sections et associations

nous, samaritains 10-11/2015 23

1990–2015

Un quart de siècle bien rempli et enrichissant !

Vingt-cinq ans parmi les samaritains, est-ce le moment d’établir un bilan et regarder un peu vers l’avenir ?

Certainement oui, car beaucoup de choses ont été changées, adaptées, modernisées depuis mes débuts, en habits bleus clair aux postes sanitaires, et je pense pouvoir dire que dans cet espace de temps, tout a été modifié, la tenue, la technique, la manière de donner les cours, l’organisa-tion générale, les statuts, la création d’un secrétariat général, etc.

J’ai aussi remarqué des changements d’ambiance et d’attention durant les exercices mensuels. S’il y a vingt-cinq ans, on écoutait encore les explications du moniteur ou de la monitrice avec une certaine attention, aujourd’hui cela n’est plus tout à fait le cas, il n’est pas rare qu’un portable sonne ou qu’on le consulte, car il a vibré !

Le nombre de membres a aussi fortement diminué, ce qui donne des problèmes de relève dans les comités, que ce soit au niveau de la section, de l’association cantonale vaudoise ou de l’ASS. Si à l’époque, entrer dans un comité allait de soi, actuellement cela devient plutôt une lourde tâche. Car on est devenu beaucoup plus critique, plus égoïste, on est constamment sous pression, parfois on se dissipe un peu trop en voulant s’engager à gauche et à droite, redresser le monde, pour ensuite constater que cela n’est pas possible, qu’il y a la famille, la carrière, ou tout simplement on a pas le temps et que de ce fait, on est obligé de se retirer en catimini ! Ne devrait-on pas réfléchir avant de s’engager ? ORA = observer, réfléchir, agir, mettons cela en pratique !

Une autre chose me frappe, on a de la peine à motiver des jeunes à rejoindre la section et en plus, on ne trouve pour ainsi dire plus personne pour prendre des responsabilités. Il est clair que la diminution des membres porte un coup sur le choix qui reste à disposition pour trouver un bon président, une bonne secrétaire, un bon caissier, pour l’impulsion nécessaire à la section. Mais il faut aussi constater que la formation générale que l’on reçoit aujourd’hui, toujours penché sur un écran d’ordinateur, de tablette ou de portable, ou d’avoir des écouteurs dans les oreilles pour déguster auditivement sa mu-sique préférée, ne nous permet plus de se rendre compte de ce qui se passe dans la vie réelle ! Lorsque l’on prend des photos avec son portable de la détresse des autres sur une auto route par exemple pour ensuite les publier immédiatement sur les réseaux sociaux pour monter qu’on y était, comment peut-on alors se rendre compte qu’avant de prendre des photos, il faut porter secours ! Je trouve de plus en plus que nous vivons dans un monde parallèle, (qu’il est beau, qu’il est gentil), qui nous fait oublier le monde réel, qui lui est dur et sans pitié, pour lequel il faut trimer, se donner, prendre des responsabilités et lorsque l’on s’engage, à ce moment, il faut donner l’exemple et transmettre son savoir généreusement aux autres ! Il ne sert à rien de se former, de prendre des responsabi-lités pour ensuite n’avoir pas le temps de mettre en œuvre ce à quoi on s’est engagé.

Durant ces vingt-cinq ans, j’ai vu la pensée de base des samaritains se transformer d’un travail bénévole à un engagement indemnisé à sa juste valeur, sous le principe, que j’approuve, que tout travail mérite son salaire. Mais on demande de plus en plus de professionnalisme dans nos interventions, alors où s’arrête « cette vis sans fin » ? Si l’on doit faire de longues études pour donner les premiers secours, alors ne doit-on pas être rémunéré en conséquence ? Et si lors d’une intervention on commet une erreur, quelles en sont les conséquences ? Où allons-nous ?

1990 à 2015 a été une belle période qui m’a apporté une grande satisfaction et de belles heures passées en compagnie d’autres samaritains et samaritaines, lors de postes sanitaires, de séances de prises de sang et de comités, des assemblées, des groupes d’études, etc. Il est temps maintenant de rentrer dans le rang et de souhaiter le meilleur à nos sections, associations et organisme faîtier.

Gérard Perret-Gentil, en septembre 2015 •

Jaune

L’autre jour, lors d’un poste sanitaire, c’est la foule qui a répondu à une partie des questions que je me pose concernant la place du samaritain dans notre société.Un tout petit, promené par Papa, pointe son doigt dans notre direction et prononce : « JAUNE ! » Papa lui explique qui nous sommes et que s’il tombe ou se fait mal, un samaritain viendra l’aider et le soigner. Grands yeux du bout de chou qui répond solennellement : « JAUNE ! ». Le message est visiblement imprimé.Bon sentiment.Plus tard, dans la cantine pendant ma pause, un vieil homme s’assoit en face en s’annonçant ancien samaritain d’un autre canton – d’après l’accent, vraiment un autre canton, genre Valais très haut ! – et me raconte sa vie de secouriste avec toute la palette des émotions. J’ai compris que rien n’avait vraiment changé au niveau des valeurs. À l’entendre, il était encore actif. Il a tout compris, c’est-à-dire l’essentiel. En le quittant, il a pointé sa cuillère chargée de crème brûlée en direction de mon cœur : « Tu sais, on reste toujours sama là .» Aïe, je ne savais pas que j’en prenais pour perpète…Très bon sentiment.Encore plus tard, un cas a fait appel à nos compétences et notre savoir-faire de secouristes en attendant les ambu-lanciers. Quelques personnes dans la foule m’ont impressionnée : « Circu-lez, rien à voir, madame j’ai appelé le 144, ils arrivent dans 6 minutes .»Tiens, ça sort d’où ? Et ce travail d’équipe avec mes collègues ? Devinez !À la fin de la journée, nous avons croisé l’organisateur de l’évènement qui nous a fait un grand sourire avec

les pouces en l’air.Super bon sentiment.Je vous souhaite un superbe automne, ma saison préférée !

Dagmar Baettig, membre du Comité central

Le billet

«  Je trouve de plus en plus que nous vivons dans un monde parallèle, (qu’il est beau, qu’il est gentil), qui nous fait ou-blier le monde réel, qui lui est dur et sans pitié. »

Page 24: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

24 nous, samaritains 10-11/2015

Bienne/Jura bernois/JuraBassecourt, 28 octobre, 20 h, local, exercice ; 25 novembre, 20 h, local, exercice ; 9 décembre, 18 h 30, local, fête de St-Nicolas et Noël

Courfaivre-Courtételle, 4 novembre, 20 h, exercice ; 2 décembre, soirée pizza

Delémont-Ville, 3 novembre, 19 h 30, exercice ; 17 novembre, 19 h 30, exercice ; 1er décembre, 19 h 30, exercice

Le Noirmont, 16 novembre, 20 h, aula, exercice ; 20 novembre, rencontre franc-montagnarde au Noirmont ; 7 décembre, 20 h, aula, exercice de la St-Nicolas

Les Breuleux, 2 novembre, 20 h, bâtiment commu-nal, exercice de section ; 20 novembre, soirée franc-montagnarde, Les Breuleux ; 7 décembre, 20 h, bâtiment communal, exercice de section

Montfaucon, 11 novembre, 19 h 45, exercice ; 2 décembre, 19 h 45, quiz de St-Nicolas et surprise

Moutier et environs, 11 novembre, 20 h, exercice pratique ; 2 décembre, 20 h, conférence surprise

Porrentruy, 30 octobre, 20 h, exercice au local ; 20 novembre, 20 h, exercice au local

Saint-Imier, 10 novembre, 20 h, local, exercice ; 8 décembre, 19 h 30, local, exercice et fête de Noël

Tavannes Malleray et environs, 5 novembre, glycémie et diabète par un professionnel ; 3 décembre, Noël

Tramelan, 28 octobre, au boulot ; 25 novembre, conférence ; 11 décembre souper de Noël

Vicques, 3 novembre, 20 h 15, exercice ; 1er décembre, 20 h 15, exercice

FribourgBelfaux, 2 novembre, casque et cas concret ; 23 novembre, 20 h, thème surprise et préparation du Noël des Aînés ; 8 décembre, Noël des Aînés

Estavayer-le-Lac, 2 novembre, 20 h, la communica-tion, local ; en décembre, 20 h, conférence de notre médecin, local ; 4 janvier, 20 h, exercice des rois, home des Mouettes

Faoug, 24 novembre, exercice 8

Farvagny et environs, 17 novembre, 20 h, local, cours de samaritains, première leçon ; 6 décembre, Noël des Aînés

Fribourg-Ville, 2 novembre, exercice surprise ; 30 novembre, exercice surprise

Intyamon, 2 novembre, évaluation du patient ABCDE ; 7 décembre, conférence du médecin et St-Nicolas

Marly et environs, 18 novembre, UPE ; 3 décembre, sam’amuse

Neyruz et environs, 5 novembre, 19 h 30, exercice au local ; 13 novembre, souper de fin d’année ; 7 décembre, 19 h 30, exercice au local

Rue et environs, 3 novembre, 20 h, abri PC de Rue, MISV : fixations ; 1er décembre, souper annuel

GenèveCarouge, 4 novembre, exercice intersections avec Trois Chêne ; 14 décembre, 20 h, locaux de Drize, very bad trip

Genève-ville, 28 octobre, 20 h, conférence ; 26 novembre, 20 h, bandages et immobilisations ; 9 décembre, 20 h, Escalade, présentation du programme 2016

Grand-Saconnex, 2 novembre, 19 h 30, Halloween ; 7 décembre, 19 h 30, quiz récapitulatif

Trois Chêne, 4 novembre, exercice intersections, « Vous n’y couperez pas ! » ; 2 décembre, « En cas d’escalade, vous n’êtes pas seul ! », collaboration avec les intervenants locaux

Vernier, 4 novembre, 20 h, exercice, réveille-moi, si tu peux ; 2 décembre, 20 h, quiz de Noël ; 16 janvier, 20 h, exercice, brrrrrrr

NeuchâtelColombier - Bevaix et environs, 5 novembre, 20 h, exercice ; 4 décembre, souper de Noël

La Chaux-de-Fonds, 7 novembre, journée obliga-toire des membres ; 26 novembre, 19 h 45, local, exercice ; 15 décembre, 19 h 45, local, exercice

La Côte-Boudry, 11 novembre, local PCi de Porcena, Corcelles, exercice ; 5 décembre, local PCi de Porcena, Corcelles, exercice

Le Locle, 11 décembre, 19 h, local, Noël (selon circulaire)

Les Verrières-les Bayards, 18 novembre, exercice aux Ponts-de-Martel ; 9 décembre, exercice au local de section

Saint-Blaise – Hauterive – La Tène, 4 novembre, 20 h, local, exercice mensuel ; 2 décembre, 20 h, local, fête de Noël

ValaisLes Grands Rocs, 18 novembre, 19 h 30 local, Leytron, exercice mensuel intersections ; 21 novembre, poste sanitaire course Ste-Catherine,

Saillon ; 5 décembre, téléthons ; 15 décembre, 19 h 30 local, exercice mensuel, aspects juridiques dans les postes sanitaires

Massongex, 5 novembre, 20 h, dans tous nos états ; 10 décembres, 20 h, jeux et vin chaud

Nendaz, 12 novembre, exercice extérieur en collaboration avec les sapeurs-pompiers ; 4 décembre, 20 h, problème d’alcool, biture express, drogue et Noël

Sion Deux Collines, 15 octobre, 19 h 30, local St-Guérin, exercice « en apesanteur » ; 17 novembre, 19 h 30, local St-Guérin, exercice « chute libre » ; 7 décembre, 19 h 30, local St-Guérin, exercice mensuel et St-Nicolas

Vaud Avenches et environs, 4 novembre, exercice 7 ; 25 novembre, exercice 8

Bex, 30 octobre, 19 h 30, exercice « tout mouillé » ; 12 novembre, 19 h 30, exercice « oui, chef » ; 26 novembre, 19 h 30, visite de St-Nicolas, apéritif

Chavornay et environs, 11 novembre, exercice

Cheseaux et environs, 2 novembre, 20 h, collège derrière la Ville, exercice répétition BLS-AED ; 7 décembre, soupe de Noël de la section

Cœur de la Côte, 10 novembre, conférence ; 8 décembre, rétrospective et Noël

Grandson, 28 octobre, 19 h 45, à Grandson, présentation ; 26 novembre, 19 h 45, à Yverdon, bandages

Haute-Broye, Jorat, 4 novembre, 20 h, exercice à Moudon ; 4 décembre, 19 h 30, repas de Noël à Mézières, aux Enfants Bourgeois

Lausanne-Mixte, 11 novembre, 20 h, ETML, abcd..E ; 1er décembre, 20 h, St-Roch, jeux

Lutry & Lavaux, 3 novembre, 19 h 30, local Lutry, exercice ; 1er décembre, 20 h, soirée récréative des sections

Morges, 4 novembre, 20 h, exercice au local ; 2 décembre, 19 h, souper de fin d’année

Nyon, 10 novembre, 19 h 45, local, exercice ; 11 mai, 19 h 45, local, exercice

Ollon-Villars, 28 octobre, 20 h, local à Ollon, les bandages ; 16 novembre, 20 h, local à Ollon, conférence : le reiki (Claire-Lise Schumacher) ; 12 décembre, 20 h, local à Ollon, participation au Brin du terroir et Noël des samaritains

Prilly, 3 novembre, 20 h, local ; 1er décembre, 20 h, local

Sainte-Croix, 4 novembre, exercice ; 20 novembre, souper

Vevey, 11 novembre, 20 h, Vevey, conférence sur la myopathie ; 9 décembre, 20 h, Vevey, petits bobos de fin d’année, UPE

Prochaine clôture rédactionnelle :jeudi 19 novembre, 9 heures

Prochaines parutions de « nous, samaritains » : 12/15, le mercredi 2 décembre01/16, le mercredi 13 janvier

Rédaction : Chantal Lienert1, rue des PhotographesCase postale 6389, 1211 Genève 6Téléphone 079 342 64 [email protected]

Page 25: Bénévolat - Schweizerischer Samariterbund · mollet sous le genou, celui-ci appuie délicatement contre le nerf sciatique dans le mollet et interrompt le signal de douleur qui se

nous, samaritains 10-11/2015 25

AgendaYverdon, 28 octobre, 19 h 45, à Grandson, présentation ; 26 novembre, 19 h 45, à Yverdon, bandages

Jeunes samaritains et groupes HelpHelp Neuchâtel, 7 novembre, selon convocation ; 28 novembre, selon convocation

Neyruz, 14 novembre

Sama’Kids VD, 7 novembre, 9 h, Gollion, exercice ; 12 décembre, souper de Noël, selon circulaire

Cours de réanimation (BLS-AED et répétitions)Chavornay et environs, 23 et 24 novembre, cours BLS/AED

Colombier - Bevaix et environs, 16 et 17 novembre, 19 h à 22 h

Grand-Saconnex, 11 et 12 novembre, 19 h à 22 h

Ollon-Villars, 10 novembre, répétition ; 24 et 25 novembre, cours complet

Cours samaritainTramelan, 2, 5, 9, 12, 16, 19 et 23 novembre

Bex, 14 novembre, 8 h à 16 h, 16 novembre, 19 h à 22 h, 18 et 19 novembre, 19 h à 21 h

Farvagny et environs, 17 et 19 novembre, 20 h à 22, 21 novembre 8 h à 12 h, 25 et 30 novembre et 10 décembre, 20 h 22 h, local samaritain à Farvagny

Cours UPE Belfaux, 5, 9, 12 et 16 novembre au centre paroissial, Belfaux

Grand-Saconnex, 7 et 21 novembre

La Côte-Boudry, 7 et 21 novembre, local PCi de Porcena, Corcelles

Don du sangAlbeuve, 17 mars, 17 h 30 à 20 h, grande salle

Broc, 23 novembre, 17 h à 19 h, centre paroissial

Cheseaux, 22 décembre, 15 h 30 à 19 h 30, maison de commune à Cheseaux

Cottens, FR, 28 octobre, 18 h 30 à 20 h 30, salle paroissiale sous l’église

Organisation de sauvetage de la CRS

Impressumnous, samaritains 10-11/2015Parution : 4 novembre

ÉditriceAlliance suisse des samaritains ASSMartin-Disteli-Strasse 27Case postale4601 OltenTéléphone 062 286 02 00Téléfax 062 286 02 02www.samaritains.ch

Secrétaire générale : Regina Gorza

Abonnements, changements d’adressepar écrit, à l’adresse ci-dessus

Prix de l’abonnementAbonnement individuel pour non-membres Fr. 33.– par an

10 numéros par anTirage : 4800 exemplaires

RédactionOlten : Sonja WengerSecrétariat : Monika NembriniSuisse italienne : Mara MaestraniSuisse romande : Chantal Lienert1, rue des PhotographesCase postale 6389, 1211 Genève 6Téléphone : 079 342 64 [email protected]

Régie d’annoncesZürichsee Werbe AG, Verlag und AnnoncenSeestrasse 86, 8712 StäfaTéléphone 044 928 56 11Téléfax 044 928 56 [email protected]

Mise en page, impression et expéditionAVD GOLDACH SA, 9403 Goldach

Impriméen Suisse

Humeur électrique ?

www.naturaerzte.ch Association Suisse en Naturopathie

3000 thérapeutes vous aident à canaliser votre tension.

Cugy, FR, 14 décembre, 17 h 30 à 21 h, salle polyvalente

Épendes, 30 novembre, 18 h 30 à 20 h 30, halle de sport

Farvagny, 11 novembre, 18 h à 21 h, salle commu-nale

Haute-Broye Jorat / Moudon, 2 novembre

La Roche, FR, 4 novembre, 18 h à 21 h, Halle sport et culture

Morges, 10 et 11 novembre, 13 h à 20 h

Môtier, FR, 9 décembre, 19 h à 20 h 30, maison de paroisse

Saint-Imier, 3 novembre, 16 h à 19 h 30, salle de spectacles

St-Martin, FR, 16 décembre, 18 h 30 à 21 h, salle polyvalente

Treyvaux, 2 décembre, 18 h 30 à 20 h 30, grande salle de l’école

Vernier, 10 décembre, 10 h 30 à 16 h, caisse de compensation

Vevey, 28 et 29 octobre, 13 h à 19 h 30, centre paroissial de Ste-Claire, Vevey

Yvonand, 3 décembre, 16 h à 20 h, salle polyvalente d’Yvonand