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Blake et Mortimer in Maxéville 4

Du 6 avril au 23 mai 2010

Halle de l'Espace Edgar P. Jacobs à Maxéville (54320)

Expositions › ateliers › week-end BD

Dossier de Presse

Service de Presse SG Organisation

Sophie Gaulier / Anthony Humbertclaude 46 rue Stanislas – 54000 Nancy

Tel. +33(0)3 83 28 58 05 / Fax +33(0)3 83 28 08 08 Email : [email protected]

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Sommaire

Jacobs et Maxéville, une histoire qui dure Page 4 Edgar P. Jacobs et son œuvre Page 5 Les personnages phares de la série Blake et Mortimer Page 7 Un lieu…. Des nouveaux événements Page 10

Exposition le piège diabolique Page 11

Exposition la malédiction des trente deniers Page 12

Week-end bd les 24 et 25 avril 2010 Page 15

Ateliers pédagogiques Page 17 La communication Page 19 Les informations pratiques Page 21 Les accès Page 22 Les partenaires Page 23

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Jacobs et Maxéville, une histoire qui dure…

a Mairie de Maxéville met en avant depuis plusieurs années la promotion de la culture scientifique auprès de la population et des

jeunes en particulier (tutorat scientifique, exposition didactique, valorisation des projets d’école à caractère scientifique…). Cet engagement municipal s’est affirmé en 2004 par la volonté de réhabiliter un ancien site industriel (Les Brasseries de Maxéville) en pôle culturel rassemblant une MJC, une médiathèque et de nombreuses associations. Cet ensemble porte le nom d’Espace Edgar P. Jacobs en l’honneur du célèbre dessinateur de BD, père des deux héros Blake et Mortimer. Logiquement, c’est la thématique ‘’science et imaginaire‘’ qui a été retenue pour ce lieu, une double articulation également chère aux yeux du créateur belge. En outre, il existe une similitude graphique entre les anciennes Brasseries de Maxéville et certains décors créés par l’auteur. Depuis sa création, l’Espace Edgar P. Jacobs s’est fixé pour objectif de vulgariser la culture scientifique en développant un pôle de ressources sur le thème science et imaginaire. Le but étant de devenir un des principaux centres de ressources sur les littératures de l’imaginaire en France.

Ainsi, depuis la création de l’Espace Edgar P. Jacobs, la Mairie de Maxéville a initié un cycle d’expositions et d’évènements mettant à l’honneur le dessinateur belge avec les objectifs suivants :

Valoriser l’œuvre de Jacobs

Promouvoir la bande dessinée

Découvrir la science et la littérature par le

biais de l’œuvre de Jacobs, et réciproquement. En janvier 2007, la Mairie de Maxéville a présenté une exposition didactique sur Jacobs ; en 2008, elle a célébré avec la Fondation Jacobs et la Région Wallonie-Bruxelles, le cinquantenaire de l’album SOS Météores par une exposition inédite et une série de conférences ; en 2009, elle a rendu hommage au Mystère de la Grande Pyramide. En 2010, c’est Le Piège Diabolique qui est au cœur de l’exposition. Les publics visés sont les amateurs de Jacobs, les Bédéphiles, le grand public régional et national. Pour les scolaires, l’accent est particulièrement mis sur la troisième section du primaire et les collégiens par la mise en place d’ateliers ciblés et pédagogiques autour des axes de l’exposition.

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Les anciennes Brasseries de Maxéville

Edgar P. Jacobs

é à Bruxelles, le 30 mars 1904, Edgar-Pierre Jacobs vécut deux vies. La seconde, celle d’auteur de bandes dessinées, débuta à quarante ans. La première fut consacrée à son

rêve de toujours : l’opéra.

Edgar Pierre Jacobs avait le chant dans le sang, l’opéra dans l’âme, quasiment depuis sa naissance. Pour s’offrir ce morceau de paradis, il exerça nombre de métiers : dessinateur de bijoux, retoucheur de photographies, illustrateur de catalogues pour les grands magasins de Bruxelles, publicité. Mais le dessin le passionnait depuis l’enfance. Ses sujets étaient souvent riches en costumes et en décors, toujours historiques. En 1921, ce jeune homme au romantisme aristocratique devient figurant au Théâtre royal de la monnaie. Il participe, avec Mistinguett, aux représentations bruxelloises de la grande revue du casino de Paris. En 1929, Jacobs remporte le Grand Prix de chant avec médaille du gouvernement. L’opéra de Lille accueille le jeune baryton. Le “dessinateur à voix” croit pouvoir ranger définitivement ses plumes et ses pinceaux. C’est compter sans la guerre.

En 1940, il doit abandonner la scène. Son ami le dessinateur Jacques Laudy, qui servira par ailleurs de modèle à Blake, le présente au journal pour enfants Bravo, le titre phare à l’époque. Il y réalise de merveilleuses illustrations de contes. En 1942, les Allemands interdisent Flash Gordon. Jacobs en dessine une fausse fin. En 1943, il est chargé de concevoir une série basée sur le même canevas que la série d’Alex Raymond. Les héros (Marduk, Lord Calder, Dagon) et les thèmes centraux (décors

majestueux, civilisations antiques...) du Rayon U préfigurent Blake & Mortimer.

Il n’a jamais lu Tintin lorsque, en 1943, il fait la connaissance d’Hergé. Ce dernier l’engage comme coloriste et comme décoriste. Les deux hommes resteront amis jusqu’à la mort. Jacobs participe à la refonte des Tintin noir et blanc destinés à connaître une nouvelle vie en quadrichromie. Deux nouveautés (Les 7 Boules de cristal et Le Temple du Soleil) portent la marque Jacobs.

Lorsque, en 1946, Raymond Leblanc lance le Journal de Tintin, Hergé pense à Jacobs. Cuvelier (Corentin) et Laudy (Hassan et Kaddour) sont les deux autres mousquetaires. Instinctivement porté vers une histoire médiévale “en costume” (Roland le Hardy), Jacobs se voit conseillé de faire une histoire contemporaine. Le Secret de l’espadon prend son envol vers la légende. Un ami d’enfance, Jacques Van Melkebeke, est rédacteur en chef. Il sert de modèle à Mortimer et participe à l’élaboration des meilleurs albums de la série.

En 1947, Jacobs abandonne sa collaboration avec Hergé pour se consacrer exclusivement à Blake & Mortimer. Huit aventures voient le jour : Le Secret de l’espadon, Le Mystère de la grande pyramide, La Marque jaune, L’Énigme de l’Atlantide, S.O.S. Météores, Le Piège diabolique, L’Affaire du collier et Les 3 Formules du professeur Satô.

Ses mémoires (Un Opéra de papier) paraissent en 1981. Edgar-Pierre Jacobs décède, le 20 février 1987, dans sa demeure du Bois-des-Pauvres.

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Edgar P. Jacobs © 2002 / Blake et Mortimer

Jacobs vu par Hergé « Il faut avoir vu le dessinateur Jacobs en pleine action pour se rendre compte de l’application infinie qu’il apporte à ses travaux. Ce n’est pas la minutie du fignoleur, mais le soin quasi religieux de l’officiant. C’est une question de foi, de conviction profonde : notre Jacobs croit à ce qu’il fait, il vit intérieurement l’histoire qu’il raconte, il EST Mortimer, il EST Blake, il EST même OLRIK pour qui sa secrète admiration ne saurait rester un secret. »

Hergé - 12.10.1971 (Journal Tintin du 24 mars 1987)

Edgar P. Jacobs et son œuvre

E 26 SEPTEMBRE 1946, EDGAR P. JACOBS CREE, DANS LES PAGES DU JOURNAL TINTIN, LE SECRET DE

L’ESPADON, PREMIER VOLET DE LA SAGA DE BLAKE ET MORTIMER. TRES VITE, LA SERIE S’IMPOSE AUPRES

DES JEUNES LECTEURS, SEDUITS DE DECOUVRIR, POUR LA PREMIERE FOIS, DES PERSONNAGES ADULTES

CONFRONTES A UN ENNEMI AUSSI FASCINANT QUE SES ADVERSAIRES : OLRIK. CE MERCENAIRE SEDUISANT ET

RUSE, COUSIN D’ARSENE LUPIN ET DE FUMANCHU, OCCUPERA DANS LA SERIE UNE PLACE AUSSI IMPORTANTE QUE

SES HEROS.

Les titres des albums de Jacobs suffisent à faire surgir dans les mémoires une foule d’images inoubliables : Le Secret de l’Espadon (1946),

Le Mystère de la Grande Pyramide (1950),

La Marque jaune (1953),

L’Énigme de l’Atlantide (1955),

S.O.S. Météores ! (1958),

Le Piège diabolique (1960),

L’Affaire du collier (1965),

Les Trois formules du Professeur Sato

(1971).

Documentées avec rigueur, les histoires d’Edgar P. Jacobs ont initié à la connaissance du monde à travers la Science et l’Histoire plusieurs générations de lecteurs. Elles comptent parmi les œuvres de fiction qui auront le plus suscité de vocations de scientifiques, physiciens, archéologues, paléontologues, ingénieurs aéronautiques, écrivains et... auteurs de bandes dessinées ! Dandy contrarié, homme à l’imagination débordante, ami fidèle et prophète à la façon de Jules Verne ou d’H.G. Wells, Edgar P. Jacobs a fait rêver, sur plusieurs générations, des millions de jeunes lecteurs. Il reste, notamment aux yeux des jeunes lecteurs de l’après-guerre, une figure légendaire de la bande dessinée.

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Les personnages phares de la série

ES AVENTURES DE BLAKE ET MORTIMER METTENT SOUVENT A L’HONNEUR DES PERSONNAGES RECURRENTS,

AMIS OU ENNEMIS. AINSI LE CAPITAINE BLAKE ET LE PROFESSEUR MORTIMER ONT REGULIEREMENT MAILLE

A PARTIR AVEC LEURS ETERNELS ADVERSAIRES TELS QUE OLRIK OU ENCORE MILOCH, L’INVENTEUR

DIABOLIQUE DU PIEGE DANS LEQUEL MORTIMER SE PERDRA A TRAVERS LES SIECLES.

VOICI LA BIOGRAPHIE DES PERSONNAGES PRINCIPAUX. Biographies de E..P. Jacobs tirées d’un Opéra de Papier (Editions Gallimard) Site Dargaud : www.blakeetmortimer.com

PROFESSEUR PHILIP MORTIMER De son vrai nom, Philip-Edgar-Angus Mortimer est né à Simla, où son père, Archibald-Aeneas Mortimer, originaire de Falkland et médecin-major dans l’armée des Indes, tenait garnison. Sa mère, lady Eileen-Hunter of Pitlochry, elle aussi du Perthshire, était réputée dans la colonie anglaise, tant pour son esprit primesautier que pour son incontestable talant de pianiste.

De sa mère, le professeur tient son tempérament imaginatif, malicieux et plein d’humour. De son père, il a le caractère indépendant et emporté, le respect des traditions et un léger penchant pour le bon whisky de malt (du Carghu, de préférence) ayant un respectable nombre d’années de vieillissement dans des tonneaux de chêne. (…)

Très tôt, il s’oriente vers la recherche et plus spécialement vers la physique nucléaire qu’il va parfaire au M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology) puis à l’université de Berkeley dont il devient bientôt l’un des plus éminents représentants. (…)

Homme de science doublé d’un homme d’action, jovial, débordant de vie, Mortimer est un solide gaillard rompu à tous les sports virils. Fervent joueur de golf et de shinty, il pratique la boxe, le judo et le karaté, ce qui lui est bien utile lorsqu’il se trouve empêtré dans une de ces extravagantes et dangereuses histoires qu’il semble attirer sur lui comme le paratonnerre attire la foudre !

Franc, loyal, impulsif, dédaignant tout compromis, il est intransigeant sur tout ce qui touche à l’honneur et au bon droit. Evidemment il arrive que son caractère bouillant et sa façon de foncer droit devant lui le mettent parfois en bien mauvaise posture...

Heureusement, dans bien des cas, sa vaste érudition et son esprit inventif lui permettent de se tirer d’affaire et de résoudre des problèmes là où la seule bravoure ne suffirait pas.

Pour être complet, ajoutons qu’il adore sa pipe. Son tabac préféré : le Virginie ou le Old Navy.

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CAPITAINE FRANCIS BLAKE Francis-Percy Blake est né à Llangowlen (Pays de Galles) de Aneurin-J. Blake, colonel au Royal Walsh Fusilier et de lady Milicent Roche of Killarney, fille de Samul-B. Roche of Killarney, juge de paix du compté de Glamorgan.

Issu d’une respectable famille d’hommes de loi et d’officiers, le jeune Francis préfère à la robe le métier des armes. Aussi, dès la fin de ses études à Eton, il entre comme il se doit au Staff College de la "Royal Air Force", d’où il sort brillamment avec le grade de captain. Il effectue la première partie de sa carrière dans la R.A.F. puis passe à l’aéronavale comme squadron leader à bord du porte-avions Intrepid. C’est à ce moment qu’il est détaché par la "Section spéciale" de l’Admiralty à Scaw-Fell, où l’on procède, dans le plus grand secret, à la mise en chantier de l’Espadon, le fameux sous-marin volant du professeur Mortimer.

Ses dons particuliers dans l’affaire de l’Espadon ont, tout naturellement, amené Blake à travailler pour les Services secrets britanniques et pour le M.I.5. en particulier, qui apprécient, comme il convient, son imperturbable sang-froid et son remarquable pouvoir de pénétration.

A l’inverse de Mortimer, Francis Blake est le flegme britannique personnifié. Comparé à son ami, il paraît froid et détaché, absolument maître de ses réactions. Mais cette insensibilité apparente n’est due qu’à son horreur atavique de toute manifestation publique de ses sentiments.

Comme tout Anglais de bonne race, Blake est tenace, persévérant, combatif, ne relâchant son effort que lorsque l’affaire qui l’occupe a trouvé sa solution. Contrairement à Mortimer, toujours prêt à se lancer, tête baissée, dans l’aventure, Blake est circonspects, réfléchi et prudent. Il est rare qu’il donne dans un piège. Mais s’il lui arrive de se trouver le dos au mur, c’est alors avec une inflexible détermination qu’il affronte la situation, et sa bravoure, pour être

moins spectaculaire, n’a rien à envier à celle de son compagnon.

Les seuls moments où l’on a vu cet homme si calme manquer de trahir une certaine émotion furent ceux ou l’incorrigible professeur Mortimer, poussé par son impulsivité habituelle, s’était mis, une fois de plus, dans quelque fâcheuse situation...

Ses sports favoris : le polo, le golf, le yachting.

Blake est le complément de Mortimer. D’une égale valeur, mais de tempérament différent. D’où confrontation d’opinions (donc intérêt des dialogues). Il est vrai que la forte personnalité de Mortimer a fait de son compagnon une sorte de "Sparring Partner". Pourtant, lorsqu’à titre d’expérience j’ai tenté de l’éloigner, Blake m’a été réclamé avec insistance. Ce qui prouve que son rôle dans la saga est nécessaire pour son équilibre.

E.P. Jacobs

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OLRIK

Bien que le grade de colonel ait indubitablement été porté par le fameux renégat connu sous le nom d’Olrik, on ignore tout de son passé militaire. Plusieurs journalistes se sont vainement efforcés de percer cette énigme. Mais aucun d’eux n’a réussi à apporter un argument vraiment probant à l’appui de sa thèse. Certains prétendent avoir relevé dans les archives allemandes, tombées aux mains des Soviétiques, le nom d’un certain Ulrich von Hohenstauff, Strombannfürer à la "Junker Shule" de Bat Tölz dans lequel ils croient identifier le fameux colonel. D’autres affirment qu’il existe de fortes présomptions pour qu’il ait appartenu à la "Section étrangère" de l’ex-Guépéou sous le nom de Kirlof anagramme (à une lettre près) de Olrik ! Se fondant sur des affirmations (d’ailleurs incontrôlables) d’un transfuge des Services hongrois, quelques-uns pencheraient plutôt pour son appartenance au A.V.H... Enfin, en dépit de la consonance balte de son nom (probablement un pseudonyme ?), on n’en sait pas davantage sur ses origines ethniques.

Qui est-il ? D’où vient-il ? Mystère ! ...

Quoi qu’il en soit, ce personnage hors série est bien l’un des plus prodigieux aventuriers que le monde ait connus, et aussi l’un des plus dangereux. D’une valeur et d’un courage équivalent à ceux de son adversaire Mortimer (qu’il estime d’ailleurs en connaisseur !), il ne s’oppose à celui-ci que par la conception toute personnelle qu’il a de la société. En effet, fier, intelligent, désinvolte, dénué de scrupules, son machiavélisme n’a d’égale que son incommensurable ambition. Ne considérant que son intérêt personnel, il ne recule devant rien pour réaliser ses ténébreux projets. Il est le cerveau qui élabore, organise, ordonne. Dominateur, son ascendance personnelle subjugue tous ceux qui l’approchent, et pourtant il n’a que dédain pour la piétaille qui le sert et à laquelle il laisse le soin des basses besognes.

En effet, l’impitoyable lucidité avec laquelle il observe le monde qui l’entoure n’inspire à cette nature orgueilleuse et rebelle qu’un souverain mépris (hélas ! combien justifié !...).

C’est probablement ce sentiment, joint à celui qu’il a de son incontestable supériorité qui a fait de cet individu particulièrement doué, le cynique et redoutable hors-la-loi que l’on connaît.

En suivant les alternatives de la lutte sans merci que se livrent les trois hommes, on assiste en réalité à l’éternel conflit qui oppose, depuis que le monde est monde, les forces du Bien et du Mal... Il se peut que certains exégètes vétilleux trouvent dans cette affirmation la marque d’un manichéisme sommaire. Personnellement, j’y vois plutôt un schématisme indispensable, à moins de doubler chaque personnage, d’un Mr. Hyde.

MILOCH Georgevitch

S.O.S. Météores, Le Piège Diabolique Georgevitch Miloch, est un adversaire de la même envergure que Mortimer. Il apparaît pour la première fois dans SOS Météores où il est l’inventeur des stations météorologiques du groupe « CIRRUS » qui permettent le déréglage climatique. Fortement irradié, par l’explosion de la station pilote 001, il se retirera à la bove de La Roche Guyon pour mettre au point une invention qu’il léguera au professeur Mortimer : le chronoscaphe, dans le but de le faire tomber dans un piège diabolique.

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Blake et Mortimer in Maxéville 4

L’ESPACE EDGAR P. JACOBS DEPUIS 2004, LES BATIMENTS DES ANCIENNES BRASSERIES DE MAXEVILLE SONT PEU A PEU TRANSFORMES EN

POLE CULTUREL. LE BATIMENT PRINCIPAL HEBERGE AUJOURD'HUI L'ESPACE EDGAR P. JACOBS. IL REGROUPE LA

MEDIATHEQUE DE MAXEVILLE ET SA MJC AINSI QUE DES ASSOCIATIONS A CARACTERE SCIENTIFIQUE ET ARTISTIQUE.

LA GRANDE HALLE SITUEE DANS CET ESPACE. ACCUEILLE NOTAMMENT DES EVENEMENTS MAIS SERT EGALEMENT

DE LIEU DE REPETITION POUR LES COMPAGNIES DE THEATRE EN RESIDENCE.

Un lieu… des nouveaux événements Chaque année depuis sa création en 2007, BLAKE ET MORTIMER IN MAXEVILLE présente une exposition monographique. Afin d’enrichir l’offre culturelle, quelques grandes nouveautés sont au programme de la quatrième édition : deux expositions dont une inédite et notamment, pour la première fois, un week-end BD avec des auteurs en dédicace ayant repris à leur compte des personnages phares de la bande dessinée tels que Lefranc, Achille Talon ou Les Pieds Nickelés. Les différents événements de Blake et Mortimer in Maxéville 4 se tiendront dans la Grande Halle de l’Espace Edgar P. Jacobs : Exposition Le Piège Diabolique Une exposition inédite pour le 50ème anniversaire de l’album Exposition Les Trente Deniers Planches originales du dernier album paru fin 2009 Week-end BD Rencontres et dédicaces d’auteurs. Ateliers jeunesse Vous avez dit BD ? Qu’est-ce que le temps ?

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Deux expositions Le Piège Diabolique, une exposition inédite

NEDITE ET REALISEE A L'OCCASION DES 50 ANS DU PIEGE DIABOLIQUE, L’EXPOSITION PRESENTERA UNE SOIXANTAINE DE FAC-SIMILES, DE CRAYONNES, DOCUMENTS PREPARATOIRES ET PLANCHES, ISSUS DE LA COLLECTION DE LA

FONDATION EDGAR P. JACOBS. L’EXPOSITION EST REALISEE EN COPRODUCTION AVEC LA FONDATION EDGAR P. JACOBS ET WALLONIE-BRUXELLES INTERNATIONAL.

L’album Le Piège Diabolique a été écrit et dessiné par Edgar P. Jacobs et publié dans le Journal Tintin à partir de 1960. Il sera édité en Belgique en 1962. L’histoire, constituée de nombreux rebondissements, apparaît très violente pour l’époque. Elle sera censurée par la commission de surveillance des publications destinées à la jeunesse en France et ne sera publiée que 5 ans plus tard. Synopsis : Mortimer est surpris d’apprendre qu’il est le légataire de son ancien ennemi, le Docteur Miloch Georgevitch (rencontré dans SOS Météores). Il devient donc propriétaire d’une maison à la Roche-Guyon, dans laquelle se trouve une incroyable machine qui permet de voyager dans le

temps. Mortimer, téméraire, ne résiste pas à l’envie d’essayer la machine. Mais c’est sans compter sur le machiavélisme de Miloch. Celle-ci est en effet piégée, elle entraîne successivement Mortimer dans 3 époques : le jurassique, le XVe siècle et l’an 5060. Cette bande dessinée nous fait donc traverser plusieurs époques et permet à Edgar P. Jacobs de s’arrêter sur des périodes qui ont toujours suscité son intérêt : l’époque préhistorique avec le Jurassique, le Moyen Age mais aussi le futur. Le héros est entraîné dans des aventures spectaculaires, tantôt confronté aux dinosaures, aux révoltes médiévales et à un futur apocalyptique et obscurantiste. Evidemment, Mortimer réussi à s’échapper du piège diabolique du voyage dans le temps, sans l’aide de son ami Blake qui est très peu présent dans l’album. La morale de cette histoire est clairement énoncée par Mortimer à la toute fin de l’épisode : Ne nous plaignons pas outre mesure de notre damnée époque car elle a de bons côtés ! Et qui sait si un jour en l’évoquant, vous ne diriez pas à votre tour « c’était le bon temps !!!... »

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Premier épisode du Piège Diabolique dans le Journal Tintin du 03.11.1960

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La malédiction des Trente Deniers, une exposition de dessins originaux

L’exposition L’exposition sera composée de dessins originaux de l’album La Malédiction des trente deniers. Des crayonnés et des planches à l’encre de Chine des auteurs seront présentés, soit 10 planches et 14 crayonnés de Chantal de Spiegeleer ainsi que 4 planches de René Sterne. L’ensemble des pièces originales est aimablement prêté par la Galerie Daniel Maghen, galerie parisienne spécialisée dans la vente d’originaux de bandes dessinées. Galerie Daniel Maghen : www.danielmaghen.com

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L’album Tome 1 : Le Manuscrit de Nicodemus (parution novembre 2009) Auteurs : Jean Van Hamme – Chantal de Spiegeleer – René Sterne

Synopsis Enfermé dans le pénitencier de Jacksonville depuis l’attentat manqué contre le Hoover Dam, le plus grand barrage du monde, Olrik réussit, huit ans après L’Étrange Rendez-vous, une évasion spectaculaire. Avec la complicité de Belos Beloukian, un homme d’affaires au passé nazi, il s’attaque au plus extraordinaire secret de l’histoire de la chrétienté : celui de Judas, l’apôtre maudit. Mais il trouvera sur son chemin un professeur Mortimer décidé à lui brûler la politesse pour élucider le premier l’énigme de La Malédiction des trente deniers…

Ce thriller ésotérique s’inscrit dans la fantasmagorie du Mystère de la Grande Pyramide. Le scénario de Jean Van Hamme entraîne Mortimer en Grèce, sur les traces de Judas, le douzième apôtre, dans la quête d’un coffret aux pouvoirs chargés de colère divine. L’enjeu ? Sauver le monde des forces du mal, dont Olrik et son complice, un homme d’affaires nostalgique du Führer, cherchent à se rendre maîtres. Ce suspense archéologique très documenté s’articule en deux tomes.

Olrik fait connaissance avec le milliardaire mégalomane Belos Beloukian © Dargaud

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Les auteurs Jean Van Hamme, scénariste Jean Van Hamme est né à Bruxelles en 1939. Ingénieur commercial, licencié en journalisme, agrégé d’économie politique, il travaille pour plusieurs multinationales avant de se consacrer entièrement à l’écriture à partir de 1976. Van Hamme est le créateur de Thorgal en 1977 avec Rosinski, de XIII en 1984 et de Largo Winch en 1990. En 1996, il relance Blake et Mortimer avec Ted Benoît dans L’Affaire Francis Blake. Le duo revient en 2001 pour L’Étrange Rendez-vous. Puis c’est avec René Sterne et Chantal de spiegeleer qu’il collabore sur l’album La Malédiction des Trente Deniers.

René Sterne, dessinateur Passionné d’histoire et de philosophie, René Sterne est né en Belgique, le 25 août 1952. Il lâche l’enseignement pour la bande dessinée après avoir fait le tour du monde avec la dessinatrice Chantal De Spiegeleer. Sa future épouse lui apprend à mettre en images un scénario. En 1985, René Sterne publie dans le Journal Tintin la première aventure de son héros fétiche, Adler, un pilote déserteur de la Luftwaffe égaré dans le Pacifique. En 1992, René et Chantal s’installent dans l’archipel des Grenadines, sur l’île d’Union. Après dix albums d’Adler aux éditions du Lombard, René Sterne dessine La Malédiction des trente deniers quand la mort le prend par surprise, le 15 novembre 2006. Chantal De Spiegeleer l’avait encouragé à croire en son talent, elle parachèvera son œuvre à titre posthume en terminant l’album. Chantal De Spiegeleer, dessinatrice et coloriste Née au Congo belge, en 1957, Chantal De Spiegeleer a appris la bande dessinée à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles. Son premier album est un ovni graphique : Mirabelle. Fascinée par les destins fracassés, elle invente un trait géométrique, qui secoue le classicisme de l’Ecole belge. Repérée par le Journal Tintin, elle débute en 1988 la série Madila, dont les personnages bousculent les rapports de force entre hommes et femmes, l’espace de quatre albums trop en avance sur leur temps. Après l’interruption de la série, Chantal De Spiegeleer délaisse la bande dessinée pour explorer la peinture virtuelle, le jeu vidéo et la création de tissu. L’auteur garde un œil sur le 9e Art avec Adler, le héros de René Sterne, son mari, dont elle signe les couleurs. Elle suit avec lui à la création de La Malédiction des trente deniers. A la mort inopinée de René Sterne, elle reprend le crayon et dessine la fin du premier tome publié en 2009.

Jean Van Hamme © 2002 / DARGAUD

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Week-end BD les 24 et 25 avril

LA QUATRIEME EDITION DE BLAKE ET MORTIMER IN MAXEVILLE SERA L’OCCASION D’INITIER, SUR LE TEMPS D’UN

WEEK-END, UN MOMENT FORT AUTOUR DE LA BD.

CE WEEK-END PERMETTRA A LA FOIS DE METTRE EN VALEUR LES DEUX EXPOSITIONS ET D’OUVRIR L’EVENEMENT

SUR LA BD ACTUELLE. POUR CETTE PREMIERE EDITION, DEUX AXES ONT ETE DEVELOPPES :

Le programme

Samedi 24 avril de 14h à 18h

Une première demi-journée sera consacrée, autour d’un petit groupe d’auteurs, à la reprise de séries BD. Pourquoi continuer à faire vivre des héros de bande-dessinée après la mort de leur créateur ? Comment un auteur d’aujourd’hui travaille-t-il sur une reprise ? Comment fait-il pour ne pas y perdre son propre style ? Différents points de vue seront abordés : celui du dessinateur, du scénariste, de l’éditeur et du public. Une table ronde réunira notamment Chantal de Spiegeleer, Olivier Weinberg, dessinateur de la série Les Voyages de Lefranc ainsi que plusieurs auteurs du collectif Onapratut, qui sortira en mai 2010 un album hommage aux Pieds Nickelés. Les auteurs proposeront des dédicaces à l’issue de la rencontre et pourront ainsi continuer à échanger avec le public.

Dimanche 25 avril de 14h à 18h

La seconde demi-journée sera consacrée aux auteurs de l’exposition Archéologie des souvenirs d’enfance autour de Sylvain et Sylvette, présentée au Préau des Arts, IUFM de Lorraine du 12 mars au 26 avril. Cet évènement réunit nombre d’auteurs, illustrateurs, plasticiens, vidéastes… Chacun a été amené à faire une proposition autour de cette célèbre série, porteuse de souvenirs d’enfance pour beaucoup d’entre nous. Une initiative de daniel Denise avec la complicité de Rémi Malingrëy et les contributions amicales d’une quarantaine d’artistes. Table ronde avec des artistes et le public autour de cette question : Qu’est ce qui a poussé daniel Denise épaulé par Rémi Malingrëy à lancer cette recherche dans les souvenirs d'enfance autour de Sylvain et Sylvette? Et pour quelles raisons plus de quarante artistes ont-ils répondu à cette invitation? http://hommagesylvainetsylvette.blogspot.com/

Des visites des expositions viendront animer les deux demi-journées.

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Les auteurs présents

DURANT LE WEEK-END, RENCONTRES ET SEANCES DE DEDICACES AURONT LIEU A L’ESPACE JACOBS. PARMI LES

AUTEURS PRESENTS, CITONS : OLIVIER WEINBERG, LE COLLECTIF ONAPRATUT AINSI QU’UNE PARTIE DES AUTEURS

DE L’EXPOSITION CONSACREE A SYLVAIN ET SYLVETTE (PREAU DES ARTS DE L’IUFM).

CHANTAL DE SPIEGELEER Pour la reprise de Blake et Mortimer (voir bio page 13)

Olivier WEINBERG (reprise de la série Les Voyages de Lefranc, le héro de Jacques MARTIN) Son univers privilégie l'aventure et les voyages, dans la tradition graphique de la ligne claire développée par Hergé. Son travail s'inscrit ainsi dans l'héritage des maîtres de la BD franco-belge, tels que Jacobs, Bob de Moor ou Jacques Martin. Après avoir travaillé pour des studios de dessin animé à Metz puis à Angoulême et Luxembourg, Olivier Weinberg prolonge aujourd'hui l'œuvre du regretté Jacques Martin, qui l'avait lui-même choisi pour réaliser un des tomes de la collection des Voyages de Lefranc.

ONAPRATUT (reprise des Pieds Nickelés) Le collectif ONAPRATUT prépare un album des pieds nickelés pour le moi de mai 2010. Cet album de 288 pages, A4 cartonné, est illustré par plusieurs auteurs : La couverture est de Rabaté et la préface de Frémion. Les auteurs des aventures des pieds nickelés au 21e siècle sont : Alejandro Milà, Aurélien Bédéneau, Baril, Ced, Clotka, DIb, elric, Fabien Bertrand, Filak, François Duprat, Frédéric Duprat, Loco, Lommsek, Loïc Senan, Olivier Ka, Pasto, Paul Burckel, Stéphane Girod, Thibaut Soulcié, Radi, Unter, Waltch, Wayne, Wouzit. L’album comprendra des récits entre 10 et 20 pages en noir et blanc ainsi que de fausses couvertures d'aventures imaginaires par Al Séverin, Carali, Caza, François Walthéry, Jeff Pourquié, Lécroart, Marc Hardy, Nancy Peña, Obion, Olivier Schwartz, Thierry Martin, Alfred, Hugot, Lamorthe, O.Groj et Wasterlain (illustrations couleurs)

SYLVAIN ET SYLVETTE Présence d’auteurs de l’exposition Archéologie des souvenirs d’enfance autour de Sylvain et Sylvette

© Dargaud

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© Peb & Fox

Ateliers pédagogiques

DEUX ATELIERS SERONT PROPOSES AU CHOIX POUR LES SCOLAIRES ET LES CENTRES DE LOISIRS.

PARTICIPATION SUR INSCRIPTION PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE.

1. Vous avez dit BD ? Atelier animé par Peb & Fox Quelles sont les étapes de la réalisation d’une BD ? Après la visite de l’exposition, un travail en atelier avec les deux jeunes auteurs sensibilisera les élèves à la création d’une BD. En une heure, débutant sur une proposition, une phrase, ils expérimenteront le croquis, le crayonné, l’encrage puis la mise en couleur d’une case. Pierre-Etienne Bertrand et Aure ́lien Heckler, alias Peb et Fox, sont originaires de Nancy. Auteurs de BD, illustrateurs, ils ont publié trois albums aux éditions Diantre et Paquet et ont illustré plusieurs ouvrages. Ils réalisent également des dessins de presse publiés notamment sur Rue89.com et Médiapart et animent plusieurs ateliers BD dans des établissements scolaires et des MJC. www.pebfox.com

2. Dans le piège Diabolique, Mortimer voyage dans le temps. Mais qu’est-ce que le temps ? Atelier animé par Les Petits Débrouillards de Lorraine « Qu'est-ce donc que le temps ? Quand on ne me le demande pas je le sais mais dès qu'on me le demande et que je tente de l'expliquer, je ne le sais plus.» Saint Augustin, les Confessions En trois étapes, les élèves appréhendent la question du temps : temps naturel, temps social ou temps vécu. Des expériences en autonomie et avec un animateur permettront de se familiariser avec ces différentes notions. Un espace de découverte sur le voyage dans le temps sera également aménagé autour de l’exposition et remettra en perspective le thème développé par Jacobs dans le Piège Diabolique. http://lespetitsdebrouillardslorraine.org/

Sur inscription auprès de : Céline LHUILLIER

Tél. 03 83 46 77 93 [email protected]

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Animations autour de l’événement En écho à la thématique du voyage dans le temps la médiathèque propose :

Mardi 4 MAI à 14h00 LA MACHINE A EXPLORER LE TEMPS, un film de George Pal avec Rod Taylor et Yvette Mimieux - 1960 Médiathèque – projection – DVD 99 min environ. Projection organisée par le Conseil des Sages de Maxéville. Le film La Machine à explorer le temps est l’adaptation de l’un des plus grands classiques de la science fiction, roman éponyme écrit par H.G. Wells et publié en 1895. Le réalisateur, même s’il aménage le roman de Wells, conserve la trame essentielle de l’ouvrage. George, le héros, est entraîné dans un futur lointain où il découvre que l’humanité est divisée en deux espèces qui s’opposent : l’une vivant à la surface, l’autre sous terre. Le héros affronte un grand nombre de péripéties pour récupérer sa machine, volée par les habitants du monde souterrain, et retourner dans son époque. Réalisateur de films de science fiction, George Pal avait déjà adapté un roman de Wells, la Guerre des mondes.

La projection du film sera précédée d’une visite de l’exposition Le piège diabolique.  

Mercredi 28 avril à 17h30 QUE SE PASSERAIT-IL SI NOUS ETIONS CAPABLES DE VOYAGER DANS LE TEMPS ? 1er volet pour les adultes d’une série de rendez-vous autour de la littérature animés par le personnel de la Médiathèque. Modifier le passé et donc le présent, rencontrer son double plus jeune ou plus âgé, provoquer des paradoxes temporels, assouvir sa curiosité et découvrir l’avenir de l’humanité… autant de sujets et de possibilités narratives explorés par les écrivains à partir du milieu du XIXe siècle. La médiathèque de Maxéville vous invite à venir découvrir cette partie de la littérature à travers un florilège de grands classiques et d’œuvres moins connues, romans, récits ou bandes dessinées qui se sont inspirés du voyage dans le temps. Entrée libre. 

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Communication Gilles Ziller, graphiste Graphiste et enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy, Gilles Ziller rencontre Edgar P. Jacobs en 1980 et démarre une collaboration en qualité d’éditeur de sérigraphies avec l’auteur jusqu’à son décès en 1987. A compter de cette date il continue ces productions avec les éditions Blake et Mortimer dont il réalisera le logo au début des années 1990. A la demande de la Mairie de Maxéville il s’est vu confié la déclinaison de l’identité visuelle de l’Espace Edgar P. Jacobs ainsi que la charte graphique des expositions « Blake et Mortimer in Maxéville ».

Affiche 120 x 176 et affichette 40 x 60 cm

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Affiche 4 x 3

Invitation au vernissage

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Entrée libre Renseignements 03 83 46 77 93

www.mairie-maxeville.fr www.blakeetmortimerinmaxeville.fr

Informations pratiques

Lieu

Espace Edgar P. Jacobs 33 rue des brasseries – 54320 Maxéville

GPS : 48,707 Nord / 6,165 Est

Expositions Du mardi 6 avril au dimanche 23 mai 2010.

Expositions ouvertes à tous publics du mercredi au dimanche de 14h à 18h. Entrée libre

Le piège diabolique

La malédiction des Trente Deniers

Week-end bd Samedi 24 et dimanche 25 avril 2010 de 14h à 18h – tous publics

Présence d’auteurs, rencontres, dédicaces.

Ateliers (enfants)

Pour les scolaires et les groupes, sur rendez-vous uniquement Vous avez dit BD ? Atelier animé par Peb & Fox

Mais qu’est-ce que le temps ? Atelier animé par Les Petits Débrouillards de Lorraine

Inscriptions : Céline Lhuillier Tél. 03 83 46 77 93 - [email protected]

Rendez-vous littéraire (adultes) Mercredi 28 avril à 17h30

Thème : « Que se passerait-il si nous étions capables de voyager dans le temps ? »

Rendez-vous cinéma (adultes) Mardi 4 mai à 14h

« La machine à explorer le temps », film de Georges Pal (1960)

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Comment venir à l’Espace Edgar P. Jacobs ?

MAXEVILLE EST UNE COMMUNE FAISANT PARTIE DE LA COMMUNAUTE

URBAINE DU GRAND NANCY, LONGEE A L’EST PAR LA MEURTHE ET

TRAVERSEE PAR L’AUTOROUTE A31 EN DIRECTION DE METZ.

LE CENTRE EDGAR P. JACOBS SE TROUVE A PROXIMITE DE L’ENTREE DE

NANCY.

Accès autoroutier

Par les autoroutes A4 et A5, puis A31, en provenance de Paris, Calais, Strasbourg, Sarrebruck et Frankfort. Par l’autoroute A31 en provenance de Lille (via Bruxelles), Bruxelles, Luxembourg.

Sortie n° 21 (Nancy - Trois Maisons - Maxéville). Prendre route de Metz sur 2 km environ. A Maxéville, au 2ème feu tricolore (après le supermarché LIDL), tourner à droite, sous le pont du chemin de fer, puis tout de suite à gauche. Arrivée à l’Espace Edgar P. Jacobs. GPS : 48,707 N 6,165 E

Réseau ferroviaire Gare de Nancy - 3, place Thiers - 54000 Nancy (Située à 3 km de l’Espace Edgar P. Jacobs) Trajets grandes lignes : Paris - Nancy : 1h30 Strasbourg - Nancy : 1h15 Dijon - Nancy : 2h30. Réseau bus Départ Gare SNCF, place de la République Arrêt ‘‘Nancy République’’, ligne 325 (direction Pompey) Arrivée : arrêt ‘‘Brasseries’’. Trajet direct : 17 mn Départ Point Central (rue Saint-Dizier) Arrêt ‘‘Point Central’’, ligne 131, 132, 133 Arrivée : arrêt ‘‘Brasseries’’. Trajet direct : 10 mn

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