36
Biologie clinique des ruminants Guide d’interprétation

Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

  • Upload
    others

  • View
    9

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

Biologie clinique des ruminantsGuide d’interprétation

Page 2: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|2

« Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique,mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire »

Page 3: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 3

« Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique,mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire »

Page 4: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|4

INTRODUCTION :

L’évolution rapide des exploitations agricoles en Belgique, caractérisée par l’augmentation importante de la productivité, nécessitant notamment la sélection génétique d’animaux très performants (la race Blanc Bleu Belge pour la production de viande et la Holstein pour le lait), a récemment métamorphosé la médecine vétérinaire rurale. Outre la sélection d’animaux aux performances exceptionnelles, la modification de la qualité de l’alimentation des bovins, liée d’une part à la méthode de culture, d’autre part à l’épuisement des sols, et la crise économique, tant en spéculation viandeuse que laitière, expliquent l’augmentation de la fréquence des pathologies liées aux carences ou aux mauvaises gestions. Le praticien vétérinaire est désormais confronté à la gestion globale de l’élevage, pour cibler les carences et les excès liés aux besoins de production, et mettre en place les traitements appropriés.Le déséquilibre entre apports et besoins notamment en oligo-éléments a des conséquences importantes sur la santé, mais également sur la reproduction et sur la productivité des animaux. Chez les vaches allaitantes, les carences se manifestent plutôt de façon subclinique et se répercutent le plus souvent sur la santé des veaux, avec le développement de maladies infectieuses et métaboliques (myopathies, SDRA, etc.). Chez les vaches laitières, les pathologies sont nombreuses et les carences s’expriment cliniquement ou subcliniquement principale-ment pendant la période de lactation et le tarissement.

INTÉRÊT DE FAIRE CES ANALYSES :

Animal en bonne santé « gestion d’élevage » - Animal clinique

La mise-bas, la période de reproduction ou encore la fin des saisons, hivernales ou estivales sont des périodes critiques qui méritent une approche préventive, appuyée par des données d’analyses de laboratoire pour évaluer le statut du troupeau et le gérer au mieux.Le statut métabolique du troupeau devrait être investigué pour améliorer ou vérifier les performances de production et le bien-être des animaux, mais également lors de pathologies cliniques, telles que mortalité chez les veaux, retards de crois-sance, troubles de la reproduction, taux de réforme anormalement élevés, mortalités ou morbidités d’origine inconnue.Pour cela, le laboratoire vétérinaire synlab - Collard met à disposition du praticien divers profils individuels ou de groupe, permettant la gestion d’élevage ou le diagnostic de l’animal clinique.En gestion d’élevage, le choix des animaux à tester doit comprendre des animaux en bonne santé. En effet, en cas d’état inflammatoire, les valeurs de nombreux paramètres sont perturbées et altèrent l’interprétation des résultats. De même, la qualité du prélèvement est très importante et conditionne l’interprétation du résultat. Ainsi, l’hémolyse rendra impossible l’interprétation de valeurs marginales.Les prélèvements sanguins sont des marqueurs de choix pour évaluer les statuts en oligo-éléments et métaboliques chez les ruminants. L’urine est encore sujette à controverse, et fait l’objet de peu de publications permettant une interprétation claire. La nutrition représente une part importante dans l’explication de certaines pathologies et/ou troubles au sein d’un élevage.Un colostrum riche en anticorps et un veau en bonne santé sont possibles si le statut en oligo-éléments et protéique des mères est adéquat. Un dosage de l’iode, du sélénium, et du cuivre permettent d’investiguer celui-ci et, en cas de problème, permet d’optimiser la santé des veaux.L’alimentation joue également un rôle majeur dans les troubles de la reproduction. Une ration et un statut équilibrés en oli-go-éléments permettent de lutter contre les troubles de la reproduction. Pour cela, il est nécessaire d’investiguer un éven-tuel déficit énergétique, un excès d’azote soluble, le phosphore, l’iode, le sélénium, le cuivre et le zinc. De plus, le zinc, le sélénium et le cuivre sont des acteurs importants de l’immunité. Un apport adéquat rend les animaux plus résistants. La gestion des carences ne doit cependant pas se solder par un excès d’apport en oligoéléments ou vitamines. En effet, un statut trop élevé en oligo-éléments peut s’exprimer par une sous-production, et dans les cas les plus extrêmes, la mort. Le diagnostic précis est donc primordial !

Page 5: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 5

PRINCIPALES CARENCES EN BELGIQUE :

Plus particulièrement, les carences en iode et en sélénium font l’objet de nombreuses publications, notamment chez le bétail de race Blanc Bleu Belge (BBB), en raison d’apports faibles dans les élevages (sols carencés en Wallonie, supplémen-tation très règlementée), des besoins très hauts des animaux performants et à cause de la synergie qui lie ces 2 oligo-élé-ments.Les carences en oligo-éléments peuvent être de deux types. La carence primaire concerne la diminution d’apports dans les sols, les plantes et les animaux. La carence secondaire concerne les interactions entre les divers éléments. La situation en Wallonie est telle que les sols et les fourrages sont considérés comme déficients en Zn, Cu, Se et Co. Ils présentent cepen-dant du Fe et Mn en excès. La situation concernant les troupeaux carencés wallons est la suivante :

Figure 1 : Guyot, 2007 ; Guyot et al., 2009

Les carences secondaires sont quant à elles dues à un excès d’autres macro ou micro-nutriments (dont Fe et Mn) dans les fourrages qui diminue l’absorption d’autres oligo-éléments, une contamination des ensilages par de la terre, dans l’eau, et plus particulièrement l’eau de puits, des compléments minéralo-vitaminés mal équilibrés, etc.

Tableau 1 : Moyenne et P25 des valeurs des fourrages Belges en oligo-éléments (base de données Requasud sur les 10 dernières

Oligo-éléments

Cuivre

Manganèse

Zinc

Fer

Ppm(mg/kg MS)

MoyenneP25

MoyenneP25

MoyenneP25

MoyenneP25

Maïsensilé

5.30.8

29.03.8

20.54.3

829

Herbeensilée

8.35.8

106.265.0

30.924.6

588148

Herbefraîche

8.65.9

76.042.2

26.220.0

32793

Foin

6.01.3

87.123.1

23.65.3

20621

Page 6: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|6

années)

SUPPORT SCIENTIFIQUE POUR DÉVELOPPER CE SECTEUR :

Le laboratoire SYNLAB a eu l’opportunité de développer tous ces profils sanguins et urinaires en collaboration étroite avec la Clinique des Ruminants de la Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège (ULg).Grâce à leur support scientifique, le laboratoire Synlab-Collard offre aux praticiens ruraux et aux éleveurs un diagnostic compétent et une expertise de haut niveau dans le monde vétérinaire, uniques en Belgique.

Figure 2 : Wallonie, Etude Guyot et al. 2009

Ce graphique indique le % de troupeaux carencés en oligo-éléments dans des troupeaux sains et malades. Un troupeau malade était défini comme un troupeau pour lequel le seuil de pathologies (diar-rhées néonatales, grippes, troubles de la reproduction, mammites, mortalité impor-tante, etc.) était dépassé, a contrario d’un troupeau sain où la morbidité et mortalité étaient contrôlées. Il est important de no-ter que la grande majorité des exploita-tions « malades » présentaient des ca-rences multiples !

En effet, le pôle ruminants-porcs de la clinique vétérinaire universitaire de Liège effectue 150 à 180 visites d’élevage et sui-vi par an, à l’aide de leur équipe de 10 vétérinaires spécialisés. Lors de leur travail quotidien en ferme, ils ont pu mettre en évidence à l’aide du laboratoire synlab-Collard les carences suivantes :

Tableau 2 -

Moyenne des

pools d’oli-

go-é léments

réalisés en

2 0 1 4 - 2 0 1 5

(CVU RUPO,

Université de

Liège)

70% des troupeaux audités étaient donc carencés en sélénium, 30% en cuivre, 39% en zinc, 19% en iode et 20% en vitamine B12. Pourtant notamment en laitier, tous les troupeaux se disaient supplémentés en oligo-éléments (par le concentré, les engrais, des minéraux, des pierres à lécher).

Ces chiffres éloquents montrent à quel point l’immunité et la réserve anti-oxydante peuvent jouer un rôle décisif dans les résistances aux endémies d’élevage et qu’il est difficile pour l’éleveur d’apprécier réellement le statut de ses animaux.

L’équipe de la Clinique des ruminants réalise quotidiennement des visites d’exploitation.Elle peut également vous aider dans la gestion d’un élevage en vous donnant des conseils d’interprétation, en cas de be-soin notre laboratoire peut vous mettre en contact avec l’équipe ULg, pour une demande de visite : 043664020 ou http://

www.cvu.ulg.ac.be/cms/c_148365/fr/pole-ruminants-porcs.

Sélénium (µg/l) Cuivre (µg/l) Zinc (µg/l) Iode (µg/l) Vit A (µg/l) Vit E (µg/l) Vit B12 (µg/l)

Génisses (11) 46,6 91,8 90,5 125,4 250,3 3,0 215,7

Viandeux (17) 52,8 89,6 91,5 139 269,0 4,3 239,8

Lait (32) 62,3 101,3 124,3 118,3 290,6 5,2 251,9

Moyenne général 56,8 96,2 108,5 125 277,1 4,54 241,9

Page 7: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 7

DEMANDE D’ANALYSES :

TYPE D’ANALYSE

Analyse individuelle

Analyse de mélange (homogénéité âge et stade de production ! )

Minimum 7 échantillons

MOTIF D’ANALYSE

Reproduction / préparation velage

Santé mammaire

Troubles métaboliques (vache couchée, hypocalcémie,...)

Santé veaux

Autre : .................................................................................

IDENTIFICATION DES ANIMAUX

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (> 6 mois)

Génisse d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. pépartum max.)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Espèce : .................................................................................

Race : .................................................................................

PROPRIÉTAIRE

Nom + Prénom :

Adresse :

Téléphone :

TVA :

Signature :

urgent Oui Non

Transmission par :

e-result

Téléphone : Fax :

Mail :

SMS :

A facturer à : Propriétaire Vétérinaire

Copie à :

Cachet : Date : ____ / ____ / ________

Signature :

ELEvAgE BOvINS | 29/10/17

PRESCRIPTION ÉLEVAGE BOVINSACCÈS DIRECT : 04 340 40 44 [email protected]

SYNLAB v e t e r i n a ry | Liège - Heppignies - Hainaut - Luxembourg - Bruxel les | 04 340 40 40 | www.synlab.be

HÉMATOLOGIE - HÉMOSTASE

Hématologie complète SC Gl. blancs + Formule BF Plaquettes PLA Réticulocytes RETI Parasites sanguins PARSV Fibrinogène F

LIPIDES

Cholestérol total CHOL Triglycérides TRI

ENZYMES

AST (GOT) GOT ALT (GPT) GPT Gamma GT GGT Ph. alcalines PAL SDH SDHV CPK CPK LDH LDH GLDH (glutamate déshydrogénase) GLDH Céruloplasmine CERUN Amylase AMY Lipase LIP

BIOCHIMIE

Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse protéines EL Albumine ALBV Ac. Gras Non Estérifiés (AGNE) AGIV Haptoglobine HAPTV Béta-Hydroxybutyrate HBDH CRP CRPV

IONS

Sodium NA Potassium K Chlorure CL Calcium total + ionisé CA Phosphore P Magnésium MG

URINES

Sodium NAJL Potassium KJL Chlorure CLJL Calcium total + ionisé CAJL Phosphore PJL Magnésium MGJL pH, densité, sédiment, réactions urinaires

SEDV Protéines totales PTJL Rapport prot./créat. RPCU

SÉROLOGIE

Adénovirus IF ADIFV Babesia Bovis IF PIRBV Babesia Divergens IF PIRBV2 BVD

Ac BVDAC Ag BVDAG

Borreliose bovine BORBV BTV Ac (Blue tongue disease) BTC Bovine Herpesvirus 1gB Ac (IBR) BHV1B Bovine Herpesvirus 1gE Ac (IBR) BHV1E Bovine Herpesvirus 4 Ac BH4V BRSV (virus respiratoire syncitial bovin) BRSVV Brucellose BRUV Chlamydia Abortus Ac CLABOV Distomatose (Fasciola hepatica) DISBV Ehrlichiose bovine ERLIBV Fièvre Q (Coxiella burnetii) FQBV Leptospirose LEPV Leucose bovine enzootique LKBV Mycoplasma bovis Ac MBOEV Néosporose (Neospora caninum) NEOV Ostertagiose Ac (Lait Tank Uniquement) OSTBV

Paratuberculose (Mycobacterium avium spp

paratub Ac) PTUBV PI3 (Bovine Parainfluenza virus Ac) PI3AC Piroplasmose PIRBV Schmallenberg Ac SMABV Autre :...........................................

HORMONOLOGIE - ENDOCRINOLOGIE

BILAN THYROIDIEN T4 Totale T4V

REPRODUCTION Gestation bovin (BPAG) BPAGV Progestérone PROG

PCR

Blue tongue virus (BTV) KBTA Biopsie BVD KBVD lait, MF, Biopsie Chlamydia spp. KCLA IBR KIBR Organes Mycobacterium avium ssp.

Paratuberculosis KPTB Mycoplasma bovis KMYBO BALF, lait Mycoplasma hyopneumoniae KMHP BAL, LT,

sang, organe Neospora caninum KNEO (LCR, membranes

fœtales Parainfluenza 3 (PI3) KPI3 Pasteurella multocida typage KPAST Piroplasmose KPIR Schmallenberg virus KSMA Virus respiratoire syncitial (BRSV) KBRSV

BACTÉRIOLOGIE

PEAU Recherche de parasites PARPV Raclage

MATIÈRES FÉCALES Coproculture + antibiogramme CSVT Diarrhée veau Coli-Rota-Corona-Crypto DIAV Parasites PARVT Paratuberculose BV PTUBSV

DIVERS Origine :

…………………………………………………. Culture aérobie CULT

+ antibiogramme Culture anaréobie CANA

+ antibiogramme

OLIGOÉLÉMENTS - VITAMINES - MÉTAUX

Béta-Carotène CAROTV Cobalt COSGV Cuivre CU Glutathion peroxydase GPXV Iode (IIP) ISGV Manganèse MNSGV Sélénium SESG Vitamine A (Retinol) VITAV Vitamine B12 (Cobolamine) B12 Vitamine E (Tocophérol) VITEV Vitamine B1 (Thiamine) B1V Vitamine H (Biotine) VITHV Zinc ZN

Page 8: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|8

Jaune - Sec / Sérum gel gris - Iodoacétate Bleu clair - Citraté Mauve - EDTA K3

vert - Lith. Hépariné Congelé / sous glace A jeun

Urines Selles Pot stérile Eswab (frottis/écou. universel) + Cytobrosse

Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique, mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire.

PROFIL OLIGO-ÉLEMENTS Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL : PT, Zn, Cu, Se, gPX, Iode, Index hémolyse PBOLI / +

gROUPE HIvER : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit A, vit E, Bêta-Carotène, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLH +

gROUPE ÉTÉ (accès pâture) : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLE +

PROFIL MÉTABOLIQUE VACHE LAITIÈRE PBMEVL +

Connaissance de l’équilibre énergétique et fonctionnement hépatique avant et après vêlage.AGNE, BHB, AST, GLDH, GGT, Chol, Haptoglobine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL MINÉRAL VACHE LAITIÈRE PBMIVL Bilan prévention

Prévision des carences minérales sur les VL non cliniquespH, Ca, P, Mg, K, Na, Cl, Iode urinaire*, créatinine, osmolarité

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL VACHE COUCHÉE PBCOU

(animal clinique)Ca, P, Mg, K, BHB, GGT, GLDH, CPK, LDH, AGNE

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

PROFIL CROISSANCE – BILAN PROTÉIQUE PBPC /

Prot Totales, Urée, Albumine, Cholestérol Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL COMPLET PBVC + +

SC, Fibrinogène, Urée, Créat, Ca, P, Na, K, Cl, Mg, AST, LDH, GGT, Bil, SDH, CPK, Gly, Prot Totales, Electrophorèse Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL INFLAMMATOIRE PBINF +Haptoglobine, Fibrinogène, Prot Totales, Electrophorèse, Albumine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

SUIVI TROUPEAU + +Profil métabolique vaches taries

+ Profil métabolique vaches en production+ Profil urinaire vaches taries

+ Profil urinaire vaches en production+ Profil Oligo groupe lactation

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

gROUPE UNIQUEMENT

Remarque : Les index d’hémolyse et le dosage de l’haptoglobine sont des critères de qualité, permettant une bonne interprétation des paramètres.

SYNLAB v e t e r i n a ry | Liège - Heppignies - Hainaut - Luxembourg - Bruxel les | 04 340 40 40 | www.synlab.be

Page 9: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 9

MODALITÉS DE PRÉLÈVEMENT :

Sites de ponction :

Chez les bovins, la veine jugulaire convient au prélèvement sanguin. Elle est facilement abordable et est clairement visible par pression. Le sang peut également être prélevé au départ de la veine caudale médiane, à la face inférieure de la queue, à condition que celle-ci soit propre. Nous vous conseillons d‘éviter l’aspiration du sang avec une seringue (risques d’hémolyse) : il est préférable de laisser cou-ler le sang spontanément dans le tube.

L’analyse des oligo-éléments (Tubes Héparinés verts ou K2-EDTA Bleu foncé) demande un niveau d’hémolyse le plus faible possible. Trois groupes de facteurs sont responsables d’hémolyse : 1. Le prélèvement traumatique, avec multiples ponctions ou manipulationdu sang (transfert seringue vers tube ou aspiration

forte)2. Les écarts brutaux de température 3. Les chocs dans le récipient lors du transport : Stockage vertical recommandé

L’équipe CVU-ULg recommande un prélèvement à l’aide de tube sous vide type Vaccutainer, plutôt qu’à la se-ringue, aiguille 18 ou 20G. Il faut éviter absolument les ponctions « sportives » au risque d’augmenter l’hé-molyse. Nous stockons nos tubes verticaux après la visite, en évitant au maximum les écarts de température.

Page 10: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|10

MATÉRIEL DE PRÉLÈVEMENT :

Aiguilles 18G- 20G (éviter l’hémolyse !)

Tubes Secs/ Sérum Gel : Bouchon jaune-orangé :

Le gel constitue ainsi une couche séparatrice stable rendant possible le transfert du sérum ou plasma centrifugé dans un tube neutre. Les échantillons peuvent être conservés à 4-6°C pendant plusieurs jours, sans qu‘aucune modification n’en soit apparente. Les tubes séparateurs sont à utiliser pour la plupart des analyses de routine en chimie clinique.

Tubes EDTA : Bouchon lilas :

L‘Ethylenediamine tétra acétate (EDTA) est un complexe chélateur constitué de cations stables, et dont le mode d‘action est lié à la fixation du calcium indispensable à la cascade physiologique de la coagulation. Il s‘agit de l‘anticoagulant le plus utilisé pour une numération correcte des cellules, étant donné qu‘il n‘affecte nullement les éléments cellulaires du sang. Le volume d‘EDTA doit au moins correspondre à 70% car sinon les valeurs sont faussées. L‘EDTA n‘est que peu utilisé pour les analyses sur plasma, car outre le calcium, d‘autres cations tels que sodium et potassium, sont également fixés et ne peuvent donc plus être correctement mesurés.NE PAS DEMANDER D’ANALYSE O-E (Zn, Cu, Se) SUR CES TUBES !En effet, la chélation entraînera un résultat blanc pour cette analyse.

Tubes héparinés : Bouchon vert :

L‘action anticoagulante de l‘héparine est liée à sa fixation sur l‘antithrombine III qui est une enzyme bloquant des facteurs de coagulation activés tels que la thrombine et le facteur X. Le plasma récupéré avec utilisation de sels d‘héparine (sels de sodium, ammonium ou lithium), est indiqué sans limitations pour la plupart des recherches en chimie clinique, sérologie et endocrinologieL‘usage de plasma hépariné excède ainsi de loin celui du sérum. Le rapport de mélange héparine /sang n‘est pas important tant que le volume total de l‘échantillon suffit pour l‘analyse demandée.

Tubes citratés : Bouchon bleu clair :

Le plasma citraté récupéré avec un rapport de volume citrate /sang de 1 /10 (1+9), est utilisé pour l‘analyse des facteurs de coagulation et du fibrinogène. L‘effet anticoagulant du citrate est lié à sa propriété de constituer des sels pratiquement insolubles avec le calcium dont les quantités disponibles sont ainsi insuffisantes pour permettre une coagulation normale. Le rapport de mélange 1 /10 est capital pour les résultats de l‘analyse et doit être respecté.

Tubes fluorurés : Bouchon gris :

Le fluor freine la glycolyse, c‘est-à-dire le catabolisme des sucres par les érythrocytes, et est donc approprié en tant qu‘additif au plasma pour l‘évaluation correcte de la glycémie et du taux sanguin en lactate.Le volume indiqué de fluor doit être respecté, car sinon une concentration trop élevée conduit à une hémolyse.

Tubes Oligo-éléments: Bouchon bleu foncé :

Il s’agit de tubes traités spécifiquement au niveau du bouchon pour le dosage des éléments en très faible quanti-té tels que métaux lourds et oligo-éléments. Ce tube est disponible pour l’obtention de sérum (silice) ou avec EDTA K2 pour l’obtention de plasma ou sang total. Une observation ULg relate que ces tubes sont plus sensibles à l’hémolyse que d’autres.

Page 11: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 11

MOMENT DU PRÉLÈVEMENT :

Pour un échantillon destiné à un diagnostic du métabolisme, le prélèvement doit être réalisé 2 à 4 heures après nourrissage. Si le moment exact de la dernière prise de nourriture ne peut être déterminé avec précision (long séjour à l‘étable, traite, etc.), la prise de sang, pour être significative, devrait être pratiquée à des moments comparables de la journée, par ex. toujours le matin ou toujours l‘après-midi. Le sang ne peut être prélevé au départ d‘une veine du pis chez une vache laitière, car à cet endroit, les valeurs de mesure de substances minérales et métaboliques sont faussement basses.

RÉALISATION DE POOLS :

Lors de suspicion clinique de carence en oligo-éléments dans un troupeau bovin, le diagnostic peut être confirmé par des analyses sanguines ou urinaires. L’objectif étant d’approcher au mieux la valeur du troupeau, il est recommandé de multi-plier le nombre de prélèvements.Dans ces circonstances, un échantillon représentatif pourra être obtenu au départ d‘un pool de prélèvements. Pour cela, le sang de 10 animaux appartenant à un même groupe d‘âge ou étant au même stade de performance, est mélangé au la-boratoire après centrifugation, en un seul échantillon. L’homogénéité du groupe prélevé est primordiale quant à l’interpréta-tion subséquente des résultats.Afin d’établir un statut nutritionnel, il est important de choisir des animaux sains, avec de bonnes performances de produc-tion et de reproduction.Vous êtes toujours libre de faire une analyse individuelle, plus précise, mais le coût pour le client sera plus élevé.

Page 12: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|12

GUIDE D’INTERPRÉTATION DES PRINCIPALES ANALYSES :

L‘index d’hémolyse et le dosage de l’haptoglobine sont des critères de qualité, permettant une bonne interprétation des paramètres.

1. PROFIL OLIGO-ÉLÉMENTS ET VITAMINES :

Les oligo-élements jouent un rôle essentiel dans la nutrition des bovins, qu‘ils soient viandeux ou laitiers. La production de lait ou de viande, associés aux conditions d‘élevage, peuvent générer des stress oxydants et des troubles de la santé à ne pas prendre à la légère. Et justement, les oligo-éléments jouent un rôle clé, avec certaines vitamines, dans le capital an-ti-oxydant de l‘organisme d‘un ruminant. En outre, l’augmentation de la productivité, en lait et en viande augmente les be-soins de base des animaux. Les plus fréquents chez les bovins sont: sélénium, cuivre, zinc, iode, cobalt. Il a été prouvé qu‘en Wallonie, de nombreuses fermes présentant des problèmes de santé avaient des troupeaux carencés en oligo-élé-ments, à l‘inverse d‘exploitations où peu de troubles étaient rencontrés et qui en parallèle ne présentaient pas de carences en oligo-éléments au sein de leurs troupeaux (Guyot, 2007 ; Guyot et al., 2009). Les signes cliniques liés aux carences en oligo-éléments sont nombreux et peu spécifiques pour la plupart. La santé, la production et la reproduction sont concernés par ces carences. Il convient de préciser que de nombreux problèmes chez les veaux peuvent trouver leur origine dans des états de carences en oligo-éléments chez les mères. Le statut du veau dépend donc inévitablement de celui de sa mère.

Pour connaitre le statut en oligo-éléments d‘un troupeau, il est intéressant de réaliser des pools, tout en veillant à garder des lots homogènes.

Les oligo-éléments ont des interactions réciproques importantes sur le plan de l’absorption. Ainsi certains éléments peuvent diminuer l’absorption des autres, comme par exemple le Fer sur le Cuivre.

Figure 3 : Schéma simplifié des interactions entre les oligo-éléments

Jaune - Sec / Sérum gel gris - Iodoacétate Bleu clair - Citraté Mauve - EDTA K3

vert - Lith. Hépariné Congelé / sous glace A jeun

Urines Selles Pot stérile Eswab (frottis/écou. universel) + Cytobrosse

Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique, mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire.

PROFIL OLIGO-ÉLEMENTS Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL : PT, Zn, Cu, Se, gPX, Iode, Index hémolyse PBOLI / +

gROUPE HIvER : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit A, vit E, Bêta-Carotène, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLH +

gROUPE ÉTÉ (accès pâture) : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLE +

PROFIL MÉTABOLIQUE VACHE LAITIÈRE PBMEVL +

Connaissance de l’équilibre énergétique et fonctionnement hépatique avant et après vêlage.AGNE, BHB, AST, GLDH, GGT, Chol, Haptoglobine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL MINÉRAL VACHE LAITIÈRE PBMIVL Bilan prévention

Prévision des carences minérales sur les VL non cliniquespH, Ca, P, Mg, K, Na, Cl, Iode urinaire*, créatinine, osmolarité

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL VACHE COUCHÉE PBCOU

(animal clinique)Ca, P, Mg, K, BHB, GGT, GLDH, CPK, LDH, AGNE

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

PROFIL CROISSANCE – BILAN PROTÉIQUE PBPC /

Prot Totales, Urée, Albumine, Cholestérol Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL COMPLET PBVC + +

SC, Fibrinogène, Urée, Créat, Ca, P, Na, K, Cl, Mg, AST, LDH, GGT, Bil, SDH, CPK, Gly, Prot Totales, Electrophorèse Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL INFLAMMATOIRE PBINF +Haptoglobine, Fibrinogène, Prot Totales, Electrophorèse, Albumine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

SUIVI TROUPEAU + +Profil métabolique vaches taries

+ Profil métabolique vaches en production+ Profil urinaire vaches taries

+ Profil urinaire vaches en production+ Profil Oligo groupe lactation

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

gROUPE UNIQUEMENT

Remarque : Les index d’hémolyse et le dosage de l’haptoglobine sont des critères de qualité, permettant une bonne interprétation des paramètres.

SYNLAB v e t e r i n a ry | Liège - Heppignies - Hainaut - Luxembourg - Bruxel les | 04 340 40 40 | www.synlab.be

Page 13: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 13

PROTÉINES TOTALESSérum, sensible à l‘hémolyse.

Dépend de l‘âge :

56-78g/l

• <56g/l : pathologique chez les jeunes veaux (échec de transfert colostral) et chez les adultes

• >78g/l : pathologique chez les adultes

La concentration reflète le statut homéostatique et les apports protéiques alimentaires. Les protéines totales augmentent en réponse à un état inflammatoire et en cas de déshydratation chronique.

ZINCHépariné, sensible à l‘hémolyse.

• Adéquat : 92-137 microg/dl

• Marginal : 52-92 microg/dl

• Déficient : <52 microg/dl

La concentration en zinc diminue en cas d’état inflammatoire.Le zinc, ainsi que le sélénium, le cuivre et la vitamine E sont des antioxydants majeurs qui protègent les cellules du système immunitaire.Le zinc a un rôle important dans l’organisme notamment sur : • le goût • l‘immunité : le zinc est actif sur les capacités d’opsonisation et de phagocytose des macrophages • le métabolisme de la Vitamine A : il est nécessaire à la mobilisation de la vitamine A à partir des réserves hépatiques• le métabolisme de l’insuline : elle est zinco-dépendante, et donc un statut correct en zinc est exigé pour l’utilisation du

glucose • la cicatrisation • la régulation et la croissance de la kératine : constituant des phanères, impact sur la qualité de la corne, et du pelage • la qualité du colostrum : essentiel dans la synthèse des immunoglobulines, il participe à la richesse en anticorps du

colostrum et à l’efficacité de la prise vaccinaleEn terme de carence, l’hypozincémie peut être héréditaire. On observe des troubles respiratoires et digestifs (diarrhée) entre la 4ème et 6ème semaine de vie, retards de croissance, troubles de la fertilité et des phanères. Si les veaux sont normaux à la naissance, leur état se dégrade très rapidement, on observe alors une sialorrhée suite à des ulcères buccaux, ainsi que des lésions crouteuses symétriques parfois très importantes.L’hypozincémie peut aussi être acquise. Elle est due à une carence en zinc dans l’alimentation ou à une mauvaise assimi-lation due à une teneur trop élevée de la ration en calcium. Les vaches atteintes présentent, en plus des troubles décrits pour les veaux, une infertilité due à une faible activité ovarienne. La carence en zinc peut aussi entrainer une sous production laitière ainsi que de l’hypogonadisme chez le taureau.La lutte contre la carence en zinc passe par l’alimentation. La teneur en zinc des fourrages varie en fonction de la nature et de la fertilisation des sols, de la plante ingérée et de son stade végétatif. Les sols de grès ou de calcaire sont assez pauvres en zinc et des plantes comme le maïs, le ray grass ou la fétuque en contiennent peu. Le foin récolté tardivement sera plus pauvre en zinc que celui récolté au stade herbacé. Il faut savoir aussi que la fumure ou l’épandage d’engrais azoté réduisent l’absorption du zinc par la plante.

Page 14: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|14

CUIVREHépariné, sensible à l‘hémolyse.

• Adéquat : 85-115 microg/dl

• Marginal : 51-83 microg/dl

• Déficient : <51 microg/dl

Une élévation du cuivre se marque en cas d’état inflammatoire.Le cuivre intervient dans l’organisme comme : • composant de nombreuses enzymes, actives au niveau de la chaine respiratoire• dans le métabolisme de la thyroïde • dans la qualité de la peau (barrière) par la synthèse du collagène et de l’élastine, la production de mélanine ou la syn-

thèse de la kératine• dans la stabilité de la membrane des globules rouges• la synthèse de l’hémoglobine • la myélinisation• le métabolisme de l‘histamine • dans son action sur la pulsatilité de la LH et la protection contre l’oxydation de la progestérone.

Les carences en cuivre chez le veau se manifestent par des ruptures vasculaires, troubles du squelette, défaut d’aplomb, boiteries, diminution des performances de croissance, mortalité subite, défauts de pigmentation, troubles cutanés. Ces derniers peuvent aussi s’observer chez l’animal adulte. Une carence en cuivre peut augmenter le risque d’hémolyse.Son rôle immuno-modulateur conduit, en cas de carence, à une réponse inflammatoire non maitrisée et exagérée. Sa ca-rence est associée à la mortalité embryonnaire.La concentration en Cu dans la ration doit être au minimum de 8 ppm, valeur devant probablement être doublée chez les animaux à haut niveau de production et en fin de gestation. Cependant, il ne faut pas dépasser 25 ppm même si le bovin est relativement résistant à l‘intoxication au cuivre puisqu‘il possède des interactions avec d‘autres minéraux et oligos-élé-ments. Attention cependant à l‘apport chez le mouton, qui, lui, est très sensible à l‘intoxication au cuivre. En Belgique, plus de 60% des prairies sont carencées en Cu. Cette carence est d’autant plus importante lorsque ces prai-ries sont riches en Fe (entraine une déplétion des réserves hépatiques en Cu).Les fourrages sont pauvres en Cu.

Page 15: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 15

SÉLÉNIUMHépariné ou sérum, sensible à l‘hémolyse.

• Adéquat : 70-110 microg/dl

• Marginal : 50-70 microg/dl

• Déficient : <50 microg/dl

Les besoins en Se ont été établis à 0,3 ppm (0,1-0,5 ppm en fonction de la productivité des animaux).Dans certaines régions du monde, le Se est surtout toxique par excès. La crainte de cette toxicité potentielle a poussé la législation belge à limiter le Se à la dose de 50 mg/Kg de CMV (complexe minéral vitaminé). En Belgique, et plus particulièrement en région Wallonne, les sols sont carencés en Se. La carence peut être primaire (insuffisance d’apports), mais également secondaire ou relative, liée à divers antagonismes avec d’autres éléments dans la ration.

Les rôles du sélénium dans l’organisme sont: • il est essentiel à la production de 5 familles de protéines spécifiques du sélénium dont les propriétés anti-oxydantes

interviennent sur la santé et la productivité des ruminants, plus particulièrement lutte contre le stress oxydatif muscu-laire.

• modulateur de l’inflammation. En cas de carence, cela génère une réponse inflammatoire non maitrisée et exagérée• il intervient dans l’élaboration de la forme active des hormones thyroïdiennes et peut entrainer une hypothyroïdie secon-

daire• il intervient également dans la synthèse des enzymes pro-oxydantes des leucocytes, et possède donc un effet impor-

tant dans la réponse immunitaire.

Les signes cliniques de la carence se manifestent principalement en péripartum. Chez l’adulte, on observe surtout une augmentation du taux cellulaire du lait, des mammites cliniques et subcliniques, des rétentions d’arrière-faix, des métrites, une aggravation du syndrome du part et une diminution de la fertilité et de la fécondité. Chez le mâle, une carence affecte la fertilité. Chez le veau, on décrit une myopathie des muscles de la langue, présente dès la naissance, rendant le réflexe de succion impossible. D’autres symptômes sont décrits comme le syndrome du veau mou, mort subite, myopathie-dyspnée… Le statut du veau est en relation avec celui de sa mère : une vache carencée met en péril la survie du veau naissant !Selon une étude récente, une supplémentation en Se des mères (0,5 ppm sous forme organique) entraine un gain de poids supérieur des veaux comparé à des veaux dont les mères ont reçu seulement 0,1 ppm de Se (sous forme inorganique) (Guyot et al., 2007). Ce gain de poids supérieur serait en outre lié à une moindre incidence des diarrhées.L’excès de sélénium minéral peut provoquer également des symptômes de type veaux mous.

Page 16: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|16

GLUTATHION PEROXYDASEHépariné ou EDTA, sensible à l‘hémolyse.

• Adéquat : 220-600 Ul/g Hb

• Marginal : 75-220 Ul/g Hb

• Déficient : <75 Ul/g Hb

La carence en sélénium peut être indirectement identifiée par le dosage de la Glutathion Peroxydase (GSH-px), enzyme séléno-dépendante présente dans les globules rouges. La contribution de la GSH-px en Se par rapport au Se du sang total est d’environ 60%. Cette activité enzymatique représente la partie «réserve anti-oxydante» du sélénium.Vu la demi-vie des globules rouges, il faut compter un délai d’au moins 4 à 5 semaines entre le début de la complémentation en Se et la détection de l’augmentation de l’activité de la GSH-px érythrocytaire.En fonction de la source de Se utilisée (forme organique ou inorganique), on observe un statut sélénique plus long après arrêt de la supplémentation lors de l’utilisation du Se organique.En règle générale, il existe une bonne corrélation entre la valeur de la GSH-px érythrocytaire et la teneur en Se plasmatique.Il convient généralement de prendre le seuil le plus sévère pour des animaux hautement productifs (vache laitière haute productrice, BBB culard) et le moins sévère pour des animaux dont on attend peu de performances (vache non lactante, vache tarie non gestante…).

Page 17: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 17

IODE INORGANIQUE PLASMATIQUEHépariné ou sérum, sensible à l‘hémolyse.

• Adéquat : 45-650 microg/dl

• Marginal : 15-45 microg/dl

• Déficient : <15 microg/dl

Les marqueurs nutritionnels les plus utilisés sont l’Iode total (IT) et l’Iode inorganique plasmatique (IIP).Le dosage de l’IIP évalue la concentration d’Iode circulant à l’état minéral dans le plasma. Il reflète les apports exogènes à court terme (environ 3 jours). La détermination de l’IIP est une mesure simple de la supplémentation en Iode ; elle ne donne par contre aucun renseigne-ment sur la fonction thyroïdienne.

Attention ! Les animaux prélevés ne doivent pas avoir été traités de manière locale, parentérale (exemple certains vermifuges tels que closantel, nitroxynil) ou orale avec des produits contenant de l’Iode.

Il existe de grandes différences entre l’IIP des mères et celui des veaux. Le statut en Iode de la mère pendant la gestation conditionne celui du veau nouveau-né. Il existe toutefois un passage transplacentaire de l’Iode, de même que du Se. Lors de correction de carence il convient de ne pas déséquilibrer l’un par rapport à l’autre car leurs voies métaboliques (cf infra) sont liées (Guyot et al., 2011).

L’iode total comporte l’Iode inorganique et l’Iode lié aux hormones thyroïdiennes. Ce marqueur suit donc les variations de l’apport exogène d’Iode ainsi que les variations des hormones thyroïdiennes. Bien que l’IT soit en relation avec l’Iode dans la ration, ce paramètre reste difficile à interpréter à cause des variations de la fonction de la thyroïde.

Concernant les sources d’iode dans les aliments, il existe des variations saisonnières, l’herbe d’été est plus pauvre que l’herbe de printemps. La majeure partie de l’iode du sol est sous forme insoluble et donc non disponible pour les plantes.Les besoins sont estimés à 0,8-2 ppm en fonction des conditions climatiques (besoins accrus lorsqu’il fait froid).Chez les vaches laitières, il n’est pas permis d’apporter trop d’Iode dans la ration (maximum acceptable 500microg/L dans le lait en terme de santé publique).La carence en Iode est fortement sous-estimée dans le sud de la Belgique.Les carences en Iode sont impliquées dans les avortements, la mortinatalité, les rétentions placentaires, l’infertilité (chaleurs silencieuses), le contrôle de maladies parasitaires, la diminution de la libido chez le mâle, la diminution de la production lai-tière et de la qualité du lait. Chez le veau, la carence peut se manifester par un syndrome de détresse respiratoire (SDRA). Ce dernier est étroitement lié à la carence en Se.Lors de complémentation, un effet bénéfique peut être observé dans les infections mycosiques, les boiteries infectieuses, la diarrhée du veau, le parasitisme. De plus, son action bénéfique est décrite dans le traitement des laryngites striduleuses.

Page 18: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|18

VITAMINE ASérum, sensible à l‘hémolyse.

• 128-300 microg/dl

Les vitamines A et E ont un intérêt important dans le profil métabolique grâce à leur rôle dans la fonction immune et leur lien avec les mammites, métrites et rétentions placentaires. En effet, la vitamine A a un impact sur l‘intégrité des muqueuses et sur la synthèse des corticoïdes.La concentration sérique de la vitamine A peut être influencée par le zinc et le statut protéique (elle peut se lier aux protéines) et a tendance à diminuer en fin de gestation.On peut observer une carence en vitamine A lors d’utilisation de fourrages verts mal conservés ou stockés depuis plusieurs mois dans lesquels les carotènes ont été fortement dégradés. De plus, les rations pauvres en fourrages et riches en concen-trés conduisent elles aussi à des carences. Une quantité riche en concentrés conduit à une destruction massive des caro-tènes et/ou du rétinol dans le rumen.

La vitamine A joue un rôle important dans la croissance et le développement des organismes, la différenciation des sper-matozoïdes et des ovocytes, l’entretien du squelette et des différents épithéliums.

Les animaux carencés en vitamine A pourront présenter une baisse de résistance aux infections, se traduisant par des métrites et des mammites, ainsi qu’une baisse de la fécondité du troupeau avec des avortements, rétentions placentaires, morbidité et mortalité néonatale. La vitamine A est indispensable pour la reproduction et l’embryogenèse, elle est nécessaire au développement des folli-

cules.

VITAMINE ESérum, sensible à l‘hémolyse.

• 0,7-6,3 mg/l

La concentration sérique en vitamine E reflète généralement les apports alimentaires, mais peut être influencée par les va-riations en lipoprotéines du sang. Comme pour la vitamine A, la concentration sérique de la vitamine E a tendance à diminu-er en fin de gestation. Pour une bonne interprétation, il est nécessaire d’associer la valeur de vitamine E à la concentration en cholestérol total.

Les carences en vitamine E sont rares. Cette vitamine est bien représentée au sein des fourrages verts. Toutefois, en cas de rations pauvres en fourrages ou à base de fourrages mal conservés ou pauvres en sélénium, la carence peut avoir un impact sur la fonction de reproduction, les mammites, et la réponse immunitaire chez les vaches laitières hautes produc-trices. Le tocophérol, forme active de la vitamine E, participe à la prévention des désordres du péripartum, comme le part languissant ou la rétention placentaire, mais permet aussi de réduire l’incidence de la gravité des mammites aigues, telles que les mammites à Coli ou chroniques, telles que les mammites à S. aureus, et les taux cellulaires du lait. La vitamine E est aussi un anti-oxydant agissant sur la fonction immunitaire en stimulant l’activité des neutrophiles et macro-phages et donc la phagocytose des bactéries pathogènes.

Page 19: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 19

VITAMINE B12 COBALAMINEHépariné, sensible à l‘hémolyse.

• 187-883ng/l

En général, les microorganismes du rumen synthétisent les différentes vitamines B en quantité suffisante. Il est donc impor-tant que l’animal ait une activité ruménale fonctionnelle. Les animaux en croissance sont plus à risque de carence, et les moutons sont les plus susceptibles d’une carence en vita-mine B12. Le Cobalt est nécessaire à la synthèse de vitamine B12. En cas de carence en vitamine B12, on observe une baisse de l’appétit suivie d’un amaigrissement plus ou moins marqué. Ce marqueur est donc à la fois un marqueur secondaire de carence en Cobalt, mais également un marqueur de l’efficience de synthèses ruménales.

BÊTA-CAROTENESérum, sensible à l‘hémolyse.

• 0,93-9,3 micromol/l

Page 20: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|20

2. PROFIL MÉTABOLIQUE VACHE LAITIÈRE :

Les signes cliniques précurseurs d‘une insuffisance hépatique sont peu pathognomoniques. Le foie des ruminants a d’im-portantes capacités de compensation et peut assumer ses fonctions alors que 2/3 du parenchyme sont lésés. Les premiers stades d‘affection hépatique sont donc peu apparents cliniquement. Les atteintes diffuses sont plus susceptibles d‘engen-

drer des signes cliniques.

AGNE ACIDE GRAS NON ESTÉRIFIÉSSérum, sensible à l‘hémolyse.

• 0-0,45 mmol/l

Les AGNE sont les métabolites sanguins de référence pour évaluer la lipolyse résultant du déficit énergétique. Une élévation entre J-3 et J+3 est physiologique et les valeurs sont plus élevées avant le repas, moment qu‘il faut privilégier pour le pré-lèvement.Les valeurs à risque (augmentation des risques de pathologies du péripartum: non-délivrance, cétose subclinique, DGC, réforme précoce, baisse de production) :• Lactation: <0,45mmol/l (si >: risque de DGC)• Tarissement: <0,30mmol/l (si> risque de RP et métrite)Il y a un risque élevé de pathologies et troubles de la production si 25% des vaches ou plus ont >0,5mmol/l. Figure 4 : Le pool métabolique chez le ruminant, d‘après ENJALBERT (1996)

Ce métabolite démontre à la fois l’intensité de la mobilisation graisseuse et la capacité du foie à résorber l’excédent de mobilisation. Ainsi un foie compétent sera susceptible d’absorber une mobilisation normale à excessive, alors qu’un foie gras en anté-partum aura du mal à faire face à la mobilisation.

Jaune - Sec / Sérum gel gris - Iodoacétate Bleu clair - Citraté Mauve - EDTA K3

vert - Lith. Hépariné Congelé / sous glace A jeun

Urines Selles Pot stérile Eswab (frottis/écou. universel) + Cytobrosse

Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique, mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire.

PROFIL OLIGO-ÉLEMENTS Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL : PT, Zn, Cu, Se, gPX, Iode, Index hémolyse PBOLI / +

gROUPE HIvER : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit A, vit E, Bêta-Carotène, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLH +

gROUPE ÉTÉ (accès pâture) : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLE +

PROFIL MÉTABOLIQUE VACHE LAITIÈRE PBMEVL +

Connaissance de l’équilibre énergétique et fonctionnement hépatique avant et après vêlage.AGNE, BHB, AST, GLDH, GGT, Chol, Haptoglobine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL MINÉRAL VACHE LAITIÈRE PBMIVL Bilan prévention

Prévision des carences minérales sur les VL non cliniquespH, Ca, P, Mg, K, Na, Cl, Iode urinaire*, créatinine, osmolarité

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL VACHE COUCHÉE PBCOU

(animal clinique)Ca, P, Mg, K, BHB, GGT, GLDH, CPK, LDH, AGNE

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

PROFIL CROISSANCE – BILAN PROTÉIQUE PBPC /

Prot Totales, Urée, Albumine, Cholestérol Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL COMPLET PBVC + +

SC, Fibrinogène, Urée, Créat, Ca, P, Na, K, Cl, Mg, AST, LDH, GGT, Bil, SDH, CPK, Gly, Prot Totales, Electrophorèse Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL INFLAMMATOIRE PBINF +Haptoglobine, Fibrinogène, Prot Totales, Electrophorèse, Albumine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

SUIVI TROUPEAU + +Profil métabolique vaches taries

+ Profil métabolique vaches en production+ Profil urinaire vaches taries

+ Profil urinaire vaches en production+ Profil Oligo groupe lactation

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

gROUPE UNIQUEMENT

Remarque : Les index d’hémolyse et le dosage de l’haptoglobine sont des critères de qualité, permettant une bonne interprétation des paramètres.

SYNLAB v e t e r i n a ry | Liège - Heppignies - Hainaut - Luxembourg - Bruxel les | 04 340 40 40 | www.synlab.be

Page 21: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 21

BHB BÊTA HYDROXY BUTYRATESérum, sensible à l‘hémolyse.

• Vache tarie < 2sem. prépartum : < 800 micromol/l

• Vache laitière < 7jours postpartum : < 1100 micromol/l

• Vache laitière < 45jours postpartum : < 1200-1400 micromol/l

Chez le bovin, le BHB est un métabolite énergétique physiologique appartenant à la classe des corps cétoniques, il est en effet issu de l’absorption du butyrate ruménal, et de l’oxydation des AGNE. C’est donc un substrat stable sanguin, que l’on peut voir comme une réserve énergétique pour les tissus musculaires et la néoglucogénèse hépatique. En cas d’augmen-tation pathologique on parlera de cétose ou acétonémie. Son augmentation peut donc traduire : a) Une mobilisation lipidique excessive, augmentation pathologique des AGNE (Cétose de type 1-2) qui sont oxydés en corps cétoniques dans le foieb) Une incapacité du foie à oxyder correctement les AGNE (Cétose de type 2)c) Une absorption anormale de butyrate (Cétose de type 3)Leur dosage est la méthode de référence pour le diagnostic de cétose subclinique : si >1400micromol/l cela multiplie par 3 le risque de cétose clinique ou de déplacement de caillette. Le BHB augmente dans les 2h qui suivent le repas puis plafonne 2h environ avant de redescendre. Le pic d‘incidence a lieu dans les 2 semaines qui suivent le vêlage: il faut identifi er les vaches précocement (moins de 30 JPP). Si les valeurs sont supérieures à 1200micromol/l/l dans la 1ère semaine de lactation (J3 àJ7), cela témoigne d‘une mauvaise gestion du péripartum et de la transition énergétique. Les animaux carencés sont associées à un plus fort risque de patho-logies post partum (cétose, DGC, reproduction dégradée, réforme précoce, perte de production).Une mise en évidence plus tardive (entre 15 et 30j de lactation) d‘une élévation du BHB ne sera plus uniquement associée à un tarissement mal géré mais aussi à un mauvais rationnement en début de lactation.Des valeurs > 2600micromol/l, sont souvent associées à une cétose clinique.Dans un troupeau, si au moins 15% des vaches en post-partum ont des valeurs de BHB >1400, cela augmente signifi ca-tivement les risques de pathologies.Pour information, le BHB peut aussi provenir d‘une source alimentaire (ensilage mal fermenté): cétose de type 3.Les BHB peuvent également être dosés sur des vaches en fi n de tarissement ou gestation afi n de cibler les pathologies liées à une mauvaise gestion du tarissement et prévenir les mauvaises transitions. Un seuil de 600 micromol/l est alors accepté pendant cette période.

Tableau 3 :

Page 22: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|22

La majorité des enzymes hépatiques est utilisée pour donne une indication sur l‘intensité et l‘évolution d‘un processus pa-thologique touchant le système hépatobiliaire. L‘infiltration graisseuse est inévitable en péripartum, mais elle doit être maitrisée: le principal objectif est la mise en évidence d‘une stéatose hépatique et de sa sévérité. Les enzymes (GammaGT, AST) et la bilirubine totale peuvent être dosées, mais aucun de ces paramètres n‘est spécifique de la stéatose: on sait seulement qu‘en cas d‘élévation, il y a dysfonctionnement. PAL et GOT sont sans intérêt.

AST ASPARTATE AMINO TRANSFÉRASESérum, sensible à l‘hémolyse.

• < 125 Ul/l

Elle est principalement localisée dans le foie, le myocarde, les muscles squelettiques. L’AST est peu spécifique du foie, mais assez sensible, surtout lors d’hépatite aigue avec lésions étendues. C’est donc un marqueur intéressant d’hépatite aigue, un peu moins dans le cadre d’hépatite chronique.

GLDH GLUTAMATE DÉSHYDROGÉNASESérum, sensible à l‘hémolyse.

• < 30 UI/L

La GLDH est sensible et spécifique aux dommages hépatiques, de type nécrose. Elle augmente quand les premiers hépa-tocytes centrolobulaires sont affectés, par exemple en cas d’obstruction des voies biliaires, hypoxie. C’est un excellent marqueur d’hépatite aigue, ainsi qu’un bon facteur pronostic.

GammaGT GAMMA GLUTAMYL TRANSFÉRASESérum, sensible à l‘hémolyse.

• < 35 UI/L

Cette enzyme se trouve principalement sur les membranes cellulaires des tissus qui ont une forte sécrétion ou capacité d’absorption, par exemple les hépatocytes, la bordure en brosse du tubule rénal proximal, les cellules de l’intestin grêle, les canaux excréteurs du pancréas. Elle est assez sensible et spécifique des pathologies du foie. La GammaGT augmente lors de dommages des voies excréto-biliaires et hépatiques. C’est un bon marqueur de choléstase et d’hépatite chronique.

CHOLESTÉROLSérum, sensible à l‘hémolyse.

• Début de tarissement : > 80 mg/dl

• Transition : > 75 mg/dl

• Début de lactation : > 100 mg/dl

Le cholestérol permet une bonne appréciation des lipoprotéines HDL circulantes et donc de la capacité du foie à exporter les triglycérides et de limiter l‘infiltration lipidique hépatique. En cas de lipidose hépatique, le cholestérol diminue mais il est également bas en cas de carences alimentaires. Il faut donc le croiser avec les AGNE.Une valeur élevée est associée à une ingestion importante et/ou un apport d‘aliments by-pass important.

Page 23: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 23

RAPPORT AGNE/CHOLESTÉROL• AGNE/chol > 0,2 risque de stéatose augmentée

Le rapport permet d‘évaluer le risque de stéatose. Un rapport AGNE/chol <0,2 présente risque de stéatose faible, tandis qu’un rapport AGNE/chol >0,2 représente un odds-ratio de 9,9 de développer une stéatose hépatique et des modifications enzymatiques hépatiques à moyen terme.Ainsi, sur ce profil, vous serez à même d’identifier une souffrance hépatique primaire d’origine infectieuse ou alimentaire (choléstase, abcès, hépatite, cholécystite etc…), ou secondaire grâce aux AGNE et au cholestérol. En effet, des apports énergétiques insuffisants seront caractérisés par une lipomobilisation et une faible cholestérolémie. Enfin, le BHB et les AGNE vous permettront d’avoir une idée de l’aptitude du foie à absorber la mobilisation graisseuse physiologique du post-partum. L’ajout d’une valeur terrain de glycémie à l’aide d’indicateurs portables pourront vous aider à mieux comprendre la nature d’une acétonémie, les stéatoses ou cétose de type 2 étant généralement associées à des hyperglycémies liées à l’installa-tion d’une résistance à l’insuline.

Figure 5 : Schéma simplifié des interactions entre les métabolites du profil métabolique.

Page 24: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|24

3. PROFIL MINÉRAL VACHE LAITIÈRE:

Il s’agit de prévenir des carences minérales sur les vaches laitières non cliniques et d’évaluer des déséquilibres électroly-tiques, qui sont nuisibles à la santé des ruminants.Les résultats d’un profil minéral vache laitière, basés sur une analyse d’urines, sont à prendre avec grande prudence, et l’interprétation est difficile. Ce type d’examen est peu répandu, et les publications actuellement sont encore rares. Toutefois, la littérature permet d’apporter des éléments fiables à la bonne interprétation de ce profil. Il est intéressant de demander une analyse d’urines face à un problème de sous-production en élevage bovin. Cette analyse est recommandée en cas de suspicion d’un problème d’élevage lié à l’alimentation. Tous les éléments doivent être interpré-tés ensembles et être remis dans le contexte de l‘élevage et des apports alimentaires dans l‘élevage.

PHLa valeur de pH est une estimation de la production endogène d’acide et de l’importance de l’acidification par la ration. Elle permet donc d’évaluer le statut acido-basique systémique.

Ca• 0,5 - 3,2 mmol/l

L’excrétion urinaire du calcium ne représente qu’une faible partie du calcium excrété par un bovin et ne dépend pas de la calcémie. Un pH urinaire bas associé à une calciurie élevée est un signe d’acidose métabolique, qui peut être correctement compensée. Même en cas de calciurie élevée, il n’est pas nécessaire de compléter la ration en calcium puisque la quantité de calcium excrété dans l’urine reste faible par rapport au flux total dans l’organisme.

PLe phosphore étant majoritairement éliminé dans les matières fécales, son excrétion urinaire est faible. Sa valeur augmente cependant en cas de ration riche en phosphore ou si la ration contient une proportion trop importante de concentrés. On peut être confronté à une hyperphosphaturie en cas d’acidose ruminale aigue ou d’insuffisance rénale. Généralement, sur les animaux sains, on s’attend à des valeurs de phosphore urinaire faibles.

Jaune - Sec / Sérum gel gris - Iodoacétate Bleu clair - Citraté Mauve - EDTA K3

vert - Lith. Hépariné Congelé / sous glace A jeun

Urines Selles Pot stérile Eswab (frottis/écou. universel) + Cytobrosse

Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique, mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire.

PROFIL OLIGO-ÉLEMENTS Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL : PT, Zn, Cu, Se, gPX, Iode, Index hémolyse PBOLI / +

gROUPE HIvER : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit A, vit E, Bêta-Carotène, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLH +

gROUPE ÉTÉ (accès pâture) : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLE +

PROFIL MÉTABOLIQUE VACHE LAITIÈRE PBMEVL +

Connaissance de l’équilibre énergétique et fonctionnement hépatique avant et après vêlage.AGNE, BHB, AST, GLDH, GGT, Chol, Haptoglobine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL MINÉRAL VACHE LAITIÈRE PBMIVL Bilan prévention

Prévision des carences minérales sur les VL non cliniquespH, Ca, P, Mg, K, Na, Cl, Iode urinaire*, créatinine, osmolarité

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL VACHE COUCHÉE PBCOU

(animal clinique)Ca, P, Mg, K, BHB, GGT, GLDH, CPK, LDH, AGNE

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

PROFIL CROISSANCE – BILAN PROTÉIQUE PBPC /

Prot Totales, Urée, Albumine, Cholestérol Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL COMPLET PBVC + +

SC, Fibrinogène, Urée, Créat, Ca, P, Na, K, Cl, Mg, AST, LDH, GGT, Bil, SDH, CPK, Gly, Prot Totales, Electrophorèse Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL INFLAMMATOIRE PBINF +Haptoglobine, Fibrinogène, Prot Totales, Electrophorèse, Albumine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

SUIVI TROUPEAU + +Profil métabolique vaches taries

+ Profil métabolique vaches en production+ Profil urinaire vaches taries

+ Profil urinaire vaches en production+ Profil Oligo groupe lactation

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

gROUPE UNIQUEMENT

Remarque : Les index d’hémolyse et le dosage de l’haptoglobine sont des critères de qualité, permettant une bonne interprétation des paramètres.

SYNLAB v e t e r i n a ry | Liège - Heppignies - Hainaut - Luxembourg - Bruxel les | 04 340 40 40 | www.synlab.be

Page 25: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 25

Mg• 9 - 26 mmol/l

L’analyse urinaire est le test de choix chez les bovins pour mettre en évidence une carence en magnésium, car la concen-tration urinaire est plus sensible aux carences en magnésium que la concentration plasmatique. Il existe une relation linéaire entre l’absorption digestive du magnésium et son excrétion urinaire, ce qui en fait un bon indicateur du statut nutritionnel. Une acidose métabolique peut faire augmenter l’excrétion rénale de magnésium.

K• 220 - 420 mmol/l

Na• 12 - 55 mmol/l

Cl• 30 - 100 mmol/l

L’urine est un support intéressant pour évaluer les apports des électrolytes étant donnée l’efficacité de leur absorption in-testinale, leur faible excrétion dans les selles et l’absence de stockage dans le corps. Le potassium urinaire peut être augmenté en raison de la composition des fourrages et est à mettre en relation avec le pH urinaire. Des relations linéaires existent entre les apports en sodium et chlore et leur élimination urinaire. Les concentrations urinaires en potassium, sodium et chlore sont donc des indicateurs du niveau d’apport alimentaire. Toutefois, il est à noter que l’excrétion des électrolytes dans les urines est dépendante de l’aldostérone. Donc en cas de déshydratation, il y a une baisse de sodium et une augmentation du potassium.

Osmolarité• 645 - 950 mosmol/l

L’osmolarité urinaire chez le bovin est utilisée pour juger de l’état d’hydratation des vaches.

Page 26: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|26

4. PROFIL VACHE COUCHÉE (ANIMAL CLINIQUE) :

Uniquement en individuel.Permet de connaitre les causes fréquentes d’un syndrome vache couchée. Le métabolisme hépatique, phosphocalcique et musculaire est examiné afi n d’établir le diagnostic et le pronostic pour l’animal.En effet, les syndrômes vaches couchées sont causés par des désordres du métabolisme minéral, phosphocalcique, ma-gnésium ou potassium. Cependant, une insuffi sance hépatique peut favoriser une hypoprotéinémie qui diminue la réserve sanguine minérale. Cette information peut orienter le traitement vers une transfusion ou a minima le recours à des choléré-tiques et/ou protecteurs hépatiques. Enfi n, le décubitus chez les grands animaux est en soi un risque de lésions musculaires ischiémiques par compression. Les CPK peuvent apporter une information pronostique importante. Nous considérons que des valeurs supérieures à 10.000 sont de pronostic très réservé, au-dessus de 20.000, le pronostic est nul.

Tableau 4 : Concentration en différents métabolites du sérum sanguin des vaches laitières . Adams et. al 2010

Jaune - Sec / Sérum gel gris - Iodoacétate Bleu clair - Citraté Mauve - EDTA K3

vert - Lith. Hépariné Congelé / sous glace A jeun

Urines Selles Pot stérile Eswab (frottis/écou. universel) + Cytobrosse

Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique, mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire.

PROFIL OLIGO-ÉLEMENTS Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL : PT, Zn, Cu, Se, gPX, Iode, Index hémolyse PBOLI / +

gROUPE HIvER : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit A, vit E, Bêta-Carotène, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLH +

gROUPE ÉTÉ (accès pâture) : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLE +

PROFIL MÉTABOLIQUE VACHE LAITIÈRE PBMEVL +

Connaissance de l’équilibre énergétique et fonctionnement hépatique avant et après vêlage.AGNE, BHB, AST, GLDH, GGT, Chol, Haptoglobine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL MINÉRAL VACHE LAITIÈRE PBMIVL Bilan prévention

Prévision des carences minérales sur les VL non cliniquespH, Ca, P, Mg, K, Na, Cl, Iode urinaire*, créatinine, osmolarité

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL VACHE COUCHÉE PBCOU

(animal clinique)Ca, P, Mg, K, BHB, GGT, GLDH, CPK, LDH, AGNE

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

PROFIL CROISSANCE – BILAN PROTÉIQUE PBPC /

Prot Totales, Urée, Albumine, Cholestérol Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL COMPLET PBVC + +

SC, Fibrinogène, Urée, Créat, Ca, P, Na, K, Cl, Mg, AST, LDH, GGT, Bil, SDH, CPK, Gly, Prot Totales, Electrophorèse Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL INFLAMMATOIRE PBINF +Haptoglobine, Fibrinogène, Prot Totales, Electrophorèse, Albumine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

SUIVI TROUPEAU + +Profil métabolique vaches taries

+ Profil métabolique vaches en production+ Profil urinaire vaches taries

+ Profil urinaire vaches en production+ Profil Oligo groupe lactation

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

gROUPE UNIQUEMENT

Remarque : Les index d’hémolyse et le dosage de l’haptoglobine sont des critères de qualité, permettant une bonne interprétation des paramètres.

SYNLAB v e t e r i n a ry | Liège - Heppignies - Hainaut - Luxembourg - Bruxel les | 04 340 40 40 | www.synlab.be

Page 27: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 27

5. PROFIL CROISSANCE-BILAN PROTÉIQUE :

Ce profil convient pour tous types d‘animaux (du veau à la vache). Aucun paramètre ne reflète à lui seul le statut protéique. Il faut combiner les dosages de l‘urée, protéines totales et albumine.

PROTÉINES TOTALESSérum, sensible à l‘hémolyse.

Dépend de l‘âge :

• 56-78g/l

• <56g/l : pathologique chez les jeunes veaux (échec de transfert colostral) et chez les adultes

• >78g/l : pathologique chez les adultes

Les protéines totales sont une représentation de l‘albumine et des différentes globulines. Elles augmentent en réponse à un état inflammatoire chronique et de déshydratation.Le dosage des protéines sériques est le dosage de choix pour connaitre le statut protéique des bovins, il est donc préféré au dosage des protéines plasmatiques.

ALBUMINESérum, sensible à l‘hémolyse.

Dépend de l‘âge :

• 26-38g/l

L‘albumine est une protéine sanguine produite par le foie, et permettant de réguler la pression oncotique. Si le taux d‘albu-mine est diminué, il y a un risque d‘œdème généralisé. L‘albumine a aussi un rôle à jouer pour le transport de divers élé-ments et est un tampon du pH sanguin. En cas de carence de synthèse de protéines hépatiques (issues des acides aminés d‘origine bactériennes et des acides aminés non dégradés dans le rumen), soit par carence protéique soit énergétique, l‘albumine diminue. En cas de déshydratation, l‘albumine augmente.

URÉESérum, sensible à l‘hémolyse.

• 18-42mg/dl

Une urée basse est le signe d’une diminution de la dégradation des protéines solubles par le rumen ou une carence pro-téique. Un excès d‘urée marque un important résidu de la dégradation des protéines dans le rumen et doit être croisé avec

l‘albumine pour déterminer si il y a carence en énergie ou excès de protéines.

CHOLESTÉROLSérum, sensible à l‘hémolyse.

• Début de tarissement : > 80 mg/dl

• Transition : > 75 mg/dl

• Début de lactation : > 100 mg/dl

Voir ci-dessus.

Jaune - Sec / Sérum gel gris - Iodoacétate Bleu clair - Citraté Mauve - EDTA K3

vert - Lith. Hépariné Congelé / sous glace A jeun

Urines Selles Pot stérile Eswab (frottis/écou. universel) + Cytobrosse

Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique, mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire.

PROFIL OLIGO-ÉLEMENTS Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL : PT, Zn, Cu, Se, gPX, Iode, Index hémolyse PBOLI / +

gROUPE HIvER : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit A, vit E, Bêta-Carotène, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLH +

gROUPE ÉTÉ (accès pâture) : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLE +

PROFIL MÉTABOLIQUE VACHE LAITIÈRE PBMEVL +

Connaissance de l’équilibre énergétique et fonctionnement hépatique avant et après vêlage.AGNE, BHB, AST, GLDH, GGT, Chol, Haptoglobine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL MINÉRAL VACHE LAITIÈRE PBMIVL Bilan prévention

Prévision des carences minérales sur les VL non cliniquespH, Ca, P, Mg, K, Na, Cl, Iode urinaire*, créatinine, osmolarité

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL VACHE COUCHÉE PBCOU

(animal clinique)Ca, P, Mg, K, BHB, GGT, GLDH, CPK, LDH, AGNE

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

PROFIL CROISSANCE – BILAN PROTÉIQUE PBPC /

Prot Totales, Urée, Albumine, Cholestérol Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL COMPLET PBVC + +

SC, Fibrinogène, Urée, Créat, Ca, P, Na, K, Cl, Mg, AST, LDH, GGT, Bil, SDH, CPK, Gly, Prot Totales, Electrophorèse Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL INFLAMMATOIRE PBINF +Haptoglobine, Fibrinogène, Prot Totales, Electrophorèse, Albumine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

SUIVI TROUPEAU + +Profil métabolique vaches taries

+ Profil métabolique vaches en production+ Profil urinaire vaches taries

+ Profil urinaire vaches en production+ Profil Oligo groupe lactation

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

gROUPE UNIQUEMENT

Remarque : Les index d’hémolyse et le dosage de l’haptoglobine sont des critères de qualité, permettant une bonne interprétation des paramètres.

SYNLAB v e t e r i n a ry | Liège - Heppignies - Hainaut - Luxembourg - Bruxel les | 04 340 40 40 | www.synlab.be

Page 28: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|28

6. PROFIL COMPLET :

Individuel ou de groupe.

7. PROFIL INFLAMMATOIRE :

HAPTOGLOBINESérum, sensible à l‘hémolyse.

• < 31 mg/ml

Augmentation physiologique possible de J-1 à J+7-14 post vêlage.

L’haptoglobine est le marqueur précoce de l‘inflammation (Acute phase protein) dans l‘espèce bovine, elle est synthétisée par le foie (au niveau des hépatocytes).Elle augmente de façon précoce et marquée lors d‘inflammation aigue, c‘est donc un outil de diagnostic, de pronostic et de suivi de traitement très utile. Elle peut augmenter dans les jours suivant le vêlage, mais doit revenir à un taux basal J+7-14. Sa valeur est très faible voire indétectable chez des animaux sains.Cette protéine de l’inflammation peut aider à la détection des maladies subcliniques ou aider à dépister les pathologies avant l‘apparition des premiers signes cliniques. L’haptoglobine est spécifique et sensible.Pour information, l’inflammation diminue les taux sériques en fer, zinc, calcium, vit A et vit E, albumine.L’haptoglobine peut être indétectable chez des nouveaux-nés malades étant donné que la synthèse hépatique de l‘hapto-globine pourrait ne pas être pleinement fonctionnelle dans les premiers jours de la vie extra-utérine.Enfin, l’haptoglobine augmente rarement en cas de pathologie chronique.

CÉRULOPLASMINESérum, sensible à l‘hémolyse.

• 15-35mg/dl

La céruloplasmine peut aussi être utilisée pour le dépistage des animaux développant une réaction inflammatoire. Son do-sage permet en outre une appréciation de l‘état nutritionnel du cuivre (95% du cuivre alimentaire est incorporé à la céru-

loplasmine).

FIBRINOGÈNESérum, sensible à l‘hémolyse.

• < 7 g/dl

Le fibrinogène est considéré comme marqueur de l’inflammation dans les espèces bovine, ovine et équine, mais l’hapto-globine reste la protéine de choix dans le cadre de la mise en évidence d’une inflammation aigue dans l’espèce bovine.

Jaune - Sec / Sérum gel gris - Iodoacétate Bleu clair - Citraté Mauve - EDTA K3

vert - Lith. Hépariné Congelé / sous glace A jeun

Urines Selles Pot stérile Eswab (frottis/écou. universel) + Cytobrosse

Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique, mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire.

PROFIL OLIGO-ÉLEMENTS Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL : PT, Zn, Cu, Se, gPX, Iode, Index hémolyse PBOLI / +

gROUPE HIvER : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit A, vit E, Bêta-Carotène, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLH +

gROUPE ÉTÉ (accès pâture) : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLE +

PROFIL MÉTABOLIQUE VACHE LAITIÈRE PBMEVL +

Connaissance de l’équilibre énergétique et fonctionnement hépatique avant et après vêlage.AGNE, BHB, AST, GLDH, GGT, Chol, Haptoglobine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL MINÉRAL VACHE LAITIÈRE PBMIVL Bilan prévention

Prévision des carences minérales sur les VL non cliniquespH, Ca, P, Mg, K, Na, Cl, Iode urinaire*, créatinine, osmolarité

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL VACHE COUCHÉE PBCOU

(animal clinique)Ca, P, Mg, K, BHB, GGT, GLDH, CPK, LDH, AGNE

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

PROFIL CROISSANCE – BILAN PROTÉIQUE PBPC /

Prot Totales, Urée, Albumine, Cholestérol Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL COMPLET PBVC + +

SC, Fibrinogène, Urée, Créat, Ca, P, Na, K, Cl, Mg, AST, LDH, GGT, Bil, SDH, CPK, Gly, Prot Totales, Electrophorèse Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL INFLAMMATOIRE PBINF +Haptoglobine, Fibrinogène, Prot Totales, Electrophorèse, Albumine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

SUIVI TROUPEAU + +Profil métabolique vaches taries

+ Profil métabolique vaches en production+ Profil urinaire vaches taries

+ Profil urinaire vaches en production+ Profil Oligo groupe lactation

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

gROUPE UNIQUEMENT

Remarque : Les index d’hémolyse et le dosage de l’haptoglobine sont des critères de qualité, permettant une bonne interprétation des paramètres.

SYNLAB v e t e r i n a ry | Liège - Heppignies - Hainaut - Luxembourg - Bruxel les | 04 340 40 40 | www.synlab.be

Jaune - Sec / Sérum gel gris - Iodoacétate Bleu clair - Citraté Mauve - EDTA K3

vert - Lith. Hépariné Congelé / sous glace A jeun

Urines Selles Pot stérile Eswab (frottis/écou. universel) + Cytobrosse

Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique, mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire.

PROFIL OLIGO-ÉLEMENTS Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL : PT, Zn, Cu, Se, gPX, Iode, Index hémolyse PBOLI / +

gROUPE HIvER : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit A, vit E, Bêta-Carotène, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLH +

gROUPE ÉTÉ (accès pâture) : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLE +

PROFIL MÉTABOLIQUE VACHE LAITIÈRE PBMEVL +

Connaissance de l’équilibre énergétique et fonctionnement hépatique avant et après vêlage.AGNE, BHB, AST, GLDH, GGT, Chol, Haptoglobine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL MINÉRAL VACHE LAITIÈRE PBMIVL Bilan prévention

Prévision des carences minérales sur les VL non cliniquespH, Ca, P, Mg, K, Na, Cl, Iode urinaire*, créatinine, osmolarité

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL VACHE COUCHÉE PBCOU

(animal clinique)Ca, P, Mg, K, BHB, GGT, GLDH, CPK, LDH, AGNE

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

PROFIL CROISSANCE – BILAN PROTÉIQUE PBPC /

Prot Totales, Urée, Albumine, Cholestérol Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL COMPLET PBVC + +

SC, Fibrinogène, Urée, Créat, Ca, P, Na, K, Cl, Mg, AST, LDH, GGT, Bil, SDH, CPK, Gly, Prot Totales, Electrophorèse Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL INFLAMMATOIRE PBINF +Haptoglobine, Fibrinogène, Prot Totales, Electrophorèse, Albumine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

SUIVI TROUPEAU + +Profil métabolique vaches taries

+ Profil métabolique vaches en production+ Profil urinaire vaches taries

+ Profil urinaire vaches en production+ Profil Oligo groupe lactation

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

gROUPE UNIQUEMENT

Remarque : Les index d’hémolyse et le dosage de l’haptoglobine sont des critères de qualité, permettant une bonne interprétation des paramètres.

SYNLAB v e t e r i n a ry | Liège - Heppignies - Hainaut - Luxembourg - Bruxel les | 04 340 40 40 | www.synlab.be

Page 29: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 29

PROTÉINES TOTALES | ELECTROPHORÈSE | ALBUMINESérum, sensible à l‘hémolyse.

Dépend de l‘âge :

Protéines totales :

• 56-78g/l

• <56g/l : pathologique chez les jeunes veaux (échec de transfert colostral) et chez les adultes

• >78g/l : pathologique chez les adultes

Albumine :

• 26-38g/l

Les protéines totales sont une représentation de l‘albumine et des différentes globulines.L‘albumine est une protéine sanguine produite par le foie, et permettant de réguler la pression oncotique. Si le taux d‘albu-mine est diminué, il y a un risque d‘œdème généralisé. L‘albumine a aussi un rôle à jouer pour le transport de divers élé-ments et est un tampon du pH sanguin.Les globulines sont quant à elles synthétisées par les cellules lymphoïdes, le foie ou encore dans des proportions plus faibles par d‘autres mécanismes. Les globulines ont un rôle dans l‘immunité, pour certaines enzymes, de transport ou en-core dans les phénomènes inflammatoires.• Alpha-globulines: protéines de transport + enzymes + protéines de la phase aiguë de l‘inflammation.• Bêta-globulines: protéines de transport + enzymes + protéines de la phase aiguë de l‘inflammation + IgM.• Gamma-globulines: IgG.

Les protéines totales augmentent en réponse à un état inflammatoire.Le dosage des protéines totales, de l’albumine, et le rapport albumine/globuline permet d’orienter vers les différentes causes d’inflammation chez les bovins :

Chez le veau, la concentration en protéines totales est élevée la première semaine, suite à l’ingestion de colostrum (> 56g/l). Cette concentration diminue jusqu’à environ 5 semaines, puis elle augmente progressivement les semaines suivantes jusqu’à des valeurs comparables à celles des vaches adultes aux environs de 20 à 24 semaines.

Page 30: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|30

L’ingestion de colostrum chez le veau est indispensable pour acquérir des immunoglobulines.Il existe des variations entre les valeurs de globulines chez les adultes et chez les veaux. Les plus significatives concernent les gamma-globulines, qui sont significativement plus basses chez les veaux que chez les adultes. Cela est dû à l’immatu-rité du système lymphoïde du jeune veau. Au fur et à mesure de sa croissance, les valeurs de gamma globulines augmen-tent, jusqu’à atteindre le seuil des valeurs de l’adulte. A la naissance, un taux faible de gamma globulines suggère un échec de transfert colostral.Les alpha-globulines sont, contrairement aux gamma-globulines, plus élevées chez le jeune veau que chez l’adulte. Cela s’explique notamment par un changement nutritionnel au jeune âge, des facteurs d’élevage ou simplement comme un processus normal de croissance. Il n’est donc pas inquiétant d’observer des valeurs élevées d’alpha-globulines chez le veau, contrairement à l’animal adulte pour lequel cela suggère un processus inflammatoire aigu.

Page 31: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 31

8. SUIVI DE TROUPEAU :Ce profil s’établit à l’échelle du troupeau. Il permet de connaitre le statut métabolique, minéral et en oligo-éléments des vaches taries et des vaches en production.

Jaune - Sec / Sérum gel gris - Iodoacétate Bleu clair - Citraté Mauve - EDTA K3

vert - Lith. Hépariné Congelé / sous glace A jeun

Urines Selles Pot stérile Eswab (frottis/écou. universel) + Cytobrosse

Le but de la nutrition est non seulement d’éviter la pathologie clinique, mais aussi d’optimaliser la santé du troupeau, le bien-être, la productivité et la qualité alimentaire.

PROFIL OLIGO-ÉLEMENTS Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL : PT, Zn, Cu, Se, gPX, Iode, Index hémolyse PBOLI / +

gROUPE HIvER : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit A, vit E, Bêta-Carotène, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLH +

gROUPE ÉTÉ (accès pâture) : PT, Zn, Cu, Se, Iode, vit B12, Haptoglobine, Index hémolyse PBOLE +

PROFIL MÉTABOLIQUE VACHE LAITIÈRE PBMEVL +

Connaissance de l’équilibre énergétique et fonctionnement hépatique avant et après vêlage.AGNE, BHB, AST, GLDH, GGT, Chol, Haptoglobine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL MINÉRAL VACHE LAITIÈRE PBMIVL Bilan prévention

Prévision des carences minérales sur les VL non cliniquespH, Ca, P, Mg, K, Na, Cl, Iode urinaire*, créatinine, osmolarité

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL VACHE COUCHÉE PBCOU

(animal clinique)Ca, P, Mg, K, BHB, GGT, GLDH, CPK, LDH, AGNE

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

PROFIL CROISSANCE – BILAN PROTÉIQUE PBPC /

Prot Totales, Urée, Albumine, Cholestérol Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL COMPLET PBVC + +

SC, Fibrinogène, Urée, Créat, Ca, P, Na, K, Cl, Mg, AST, LDH, GGT, Bil, SDH, CPK, Gly, Prot Totales, Electrophorèse Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL

gROUPE

PROFIL INFLAMMATOIRE PBINF +Haptoglobine, Fibrinogène, Prot Totales, Electrophorèse, Albumine

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

INDIvIDUEL UNIQUEMENT

SUIVI TROUPEAU + +Profil métabolique vaches taries

+ Profil métabolique vaches en production+ Profil urinaire vaches taries

+ Profil urinaire vaches en production+ Profil Oligo groupe lactation

Jeunes veaux (3-6 sem.)

Veaux en croissance (6-9 sem.)

Taurillons à l’engrais (>6 mois)

Génisses d’élevage (12-24 mois)

Génisses préparation vélage (3 sem. prépartum max)

Vache gestante/tarie (3 sem. prépartum max.)

Vache laitière en production (80-150 jours post-partum)

Autre : .................................................

gROUPE UNIQUEMENT

Remarque : Les index d’hémolyse et le dosage de l’haptoglobine sont des critères de qualité, permettant une bonne interprétation des paramètres.

SYNLAB v e t e r i n a ry | Liège - Heppignies - Hainaut - Luxembourg - Bruxel les | 04 340 40 40 | www.synlab.be

Page 32: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|32

9. EXEMPLES DE CAS ET ANALYSES RECOMMANDÉES :

• Veaux mous ou mortalité/morbidité importante dans la première semaine :

• Problèmes de diarrhée alimentaire chez des veaux au pis ou mauvaise croissance surtout sur des races françaises :

• Décrochage au sevrage ou pathologies respiratoires chez les animaux de moins de 6 mois :

PoolOligos

sur les vaches en production(50 - 180 JPP)

PoolMétabolique

sur les vaches à moins de 30 JPP(pr la partie balance énergétique)

PoolMétabolique

sur les vaches en lactation(pr la partie alim., inflamm. et hép.)

En cas de doutePool

Inflammatoiresur les vaches en lactation

Analyse matièresfécales des veaux

PoolOligos

chez les mères en fin de gestationou à moins d’1mois du vêlage

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation ou des mères au pis

PoolCroissance

PoolOligos

PoolCroissance

PoolOligos

Enzymes Hépatiquesou

PoolMétabolique

PoolOligos

sur les vaches en période de prod.(saines ou peu atteintes de gale)

PoolCroissance

sur les vachesen période de production

PoolInflammatoire

sur les vachesen période de production

PoolOligos

chez les mèresen fin de gestation

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation (surtout vaches laitières)

PoolCroissancechez les mères BBBen fin de gestation

Protéinestotales

chez les veaux à J2 & J7

PoolOligos

sur les vaches en production(50 - 180 JPP)

PoolMétabolique

sur les vaches à moins de 30 JPP(pr la partie balance énergétique)

PoolMétabolique

sur les vaches en lactation(pr la partie alim., inflamm. et hép.)

En cas de doutePool

Inflammatoiresur les vaches en lactation

Analyse matièresfécales des veaux

PoolOligos

chez les mères en fin de gestationou à moins d’1mois du vêlage

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation ou des mères au pis

PoolCroissance

PoolOligos

PoolCroissance

PoolOligos

Enzymes Hépatiquesou

PoolMétabolique

PoolOligos

sur les vaches en période de prod.(saines ou peu atteintes de gale)

PoolCroissance

sur les vachesen période de production

PoolInflammatoire

sur les vachesen période de production

PoolOligos

chez les mèresen fin de gestation

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation (surtout vaches laitières)

PoolCroissancechez les mères BBBen fin de gestation

Protéinestotales

chez les veaux à J2 & J7

PoolOligos

sur les vaches en production(50 - 180 JPP)

PoolMétabolique

sur les vaches à moins de 30 JPP(pr la partie balance énergétique)

PoolMétabolique

sur les vaches en lactation(pr la partie alim., inflamm. et hép.)

En cas de doutePool

Inflammatoiresur les vaches en lactation

Analyse matièresfécales des veaux

PoolOligos

chez les mères en fin de gestationou à moins d’1mois du vêlage

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation ou des mères au pis

PoolCroissance

PoolOligos

PoolCroissance

PoolOligos

Enzymes Hépatiquesou

PoolMétabolique

PoolOligos

sur les vaches en période de prod.(saines ou peu atteintes de gale)

PoolCroissance

sur les vachesen période de production

PoolInflammatoire

sur les vachesen période de production

PoolOligos

chez les mèresen fin de gestation

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation (surtout vaches laitières)

PoolCroissancechez les mères BBBen fin de gestation

Protéinestotales

chez les veaux à J2 & J7

Page 33: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 33

• Problèmes de croissance et fertilité chez des génisses :

• Sous production/fertilité en vaches laitières :

• Fertilité/gale récurrente chez les vaches viandeuses :

PoolOligos

sur les vaches en production(50 - 180 JPP)

PoolMétabolique

sur les vaches à moins de 30 JPP(pr la partie balance énergétique)

PoolMétabolique

sur les vaches en lactation(pr la partie alim., inflamm. et hép.)

En cas de doutePool

Inflammatoiresur les vaches en lactation

Analyse matièresfécales des veaux

PoolOligos

chez les mères en fin de gestationou à moins d’1mois du vêlage

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation ou des mères au pis

PoolCroissance

PoolOligos

PoolCroissance

PoolOligos

Enzymes Hépatiquesou

PoolMétabolique

PoolOligos

sur les vaches en période de prod.(saines ou peu atteintes de gale)

PoolCroissance

sur les vachesen période de production

PoolInflammatoire

sur les vachesen période de production

PoolOligos

chez les mèresen fin de gestation

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation (surtout vaches laitières)

PoolCroissancechez les mères BBBen fin de gestation

Protéinestotales

chez les veaux à J2 & J7

PoolOligos

sur les vaches en production(50 - 180 JPP)

PoolMétabolique

sur les vaches à moins de 30 JPP(pr la partie balance énergétique)

PoolMétabolique

sur les vaches en lactation(pr la partie alim., inflamm. et hép.)

En cas de doutePool

Inflammatoiresur les vaches en lactation

Analyse matièresfécales des veaux

PoolOligos

chez les mères en fin de gestationou à moins d’1mois du vêlage

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation ou des mères au pis

PoolCroissance

PoolOligos

PoolCroissance

PoolOligos

Enzymes Hépatiquesou

PoolMétabolique

PoolOligos

sur les vaches en période de prod.(saines ou peu atteintes de gale)

PoolCroissance

sur les vachesen période de production

PoolInflammatoire

sur les vachesen période de production

PoolOligos

chez les mèresen fin de gestation

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation (surtout vaches laitières)

PoolCroissancechez les mères BBBen fin de gestation

Protéinestotales

chez les veaux à J2 & J7

PoolOligos

sur les vaches en production(50 - 180 JPP)

PoolMétabolique

sur les vaches à moins de 30 JPP(pr la partie balance énergétique)

PoolMétabolique

sur les vaches en lactation(pr la partie alim., inflamm. et hép.)

En cas de doutePool

Inflammatoiresur les vaches en lactation

Analyse matièresfécales des veaux

PoolOligos

chez les mères en fin de gestationou à moins d’1mois du vêlage

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation ou des mères au pis

PoolCroissance

PoolOligos

PoolCroissance

PoolOligos

Enzymes Hépatiquesou

PoolMétabolique

PoolOligos

sur les vaches en période de prod.(saines ou peu atteintes de gale)

PoolCroissance

sur les vachesen période de production

PoolInflammatoire

sur les vachesen période de production

PoolOligos

chez les mèresen fin de gestation

PoolMétaboliquechez les mères en fin de

gestation (surtout vaches laitières)

PoolCroissancechez les mères BBBen fin de gestation

Protéinestotales

chez les veaux à J2 & J7

Page 34: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

|34

BIBLIOGRAPHIE

• ALBERGHINA D, GIANNETTO C, VAZZANA I, FERRANTELLI V, PICCIONE G. Reference intervals for total protein concentration,

serum protein fractions, and albumin/globulin ratios in clinically healthy dairy cows, J Vet Diagn Invest. 2011 Jan;23(1):111-4.

• BESNIE PATRICK, KIRCH PIERRE Gestion des vaches taries, nouvelles approches, La vache tarie Journée GTV 2013.

• BLAKLEY B.R. AND HAMILTON D.L. Ceruloplasmin as an indicator of copper status in cattle and sheep Can J Comp Med. 1985

Oct; 49(4): 405–408.

• CHARCORNAC, J. P., BARNOUIN, J., RABOISSON, T. (1986). . Micro-dosage automatisé de la céruloplasmine plasmatique par

mesure de l’activité oxydasique chez les bovins et les ovins. Reproduction Nutrition Development, 26 (2A), 417-427.

• CSILLA TÓTHOVÁ, NAGY OSKAR,HERBERT SEIDEL,GABRIEL KOVAC Serum protein electrophoretic pattern in clinically healthy

calves and cows determined by agarose gel electrophoresis, Comparative Clinical Pathology 01/2011; 22(1).

• DAMIEN, THOMAS ACHARD Exploration des affections hepatiques chez la vache laitiere - Apport des examens complémentaires

Détermination des valeurs usuelles sanguines en ASAT, GDH, GGT et bilirubine totale Application au diagnostic de l’ehrlichiose

bovine, Ecole Nationale Veterinaire de Nantes Annee 2005.

• GUYOT H. Contribution au diagnostic et à la correction des carences en Iode et Sélénium chez les bovins. Thèse présentée en vue

de l’obtention du diplôme de Docteur en Sciences Vétérinaires (ULg, 2007).

• GUYOT H., ROLLIN F. Le diagnostic des carences en sélénium et iode chez les bovins, Ann. Méd. Vét., 2007, 151, 166-191.

• GUYOT H., SPRING P., ANDRIEU S., ROLLIN F. Comparative responses to sodium selenite and organic selenium supplements in

Belgian Blue cows and calves. Livestock Science, 2007, 111, 259-263.

• GUYOT H., SAEGERMAN C., LEBRETON P., SANDERSEN C., ROLLIN F. Epidemiology of trace elements deficiencies in Belgian

beef and dairy cattle herds. Journal of Trace Elements in Medicine and Biology, 2009, 23, 116-123.

• GUYOT H., ALVES DE OLIVEIRA L., RAMERY E., BECKERS J-F., ROLLIN F. Effect of a combined iodine and selenium supplemen-

tation on I and Se status of cows and their calves. Journal of Trace Elements in Medicine and Biology, 2011, 25, 118-124.

• HUMBLET M.-F., GODEAU J.-M. L’haptoglobine, marqueur protéique de l’inflammation aiguë, dans l’espèce bovine, Ann. Méd.

Vét., 2005, 149, 20-33.

• HUMBLET M.-F., GUYOT H., BOUDRY B., MBAYAHI F., HANZEN C., ROLLIN F., GODEAU J.-M. Relationship between haptoglo-

bin, serum amyloid A and clinical status in a survey of dairy herds during a six month period. Veterinary Clinical Pathology, 2006,

35, 188-193.

• J JEŽEK, M KLOPČIČ, M KLINKON Influence of age on biochemical parameters in calves, Bull Vet Inst Pulawy, 2006.

Page 35: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

| 35

• KURZ MM, WILLETT LB Carbohydrate, enzyme, and hematology dynamics in newborn calves., J Dairy Sci. 1991 Jul;74(7):2109-

18.

• MARMONT Adrien, Interets de la mesure du pH urinaire et du dosage des macro-elements urinaires chez la vache : état des lieux

des connaissances et étude de cas, Vetagro Sup Campus Veterinaire de Lyon Année 2013 - Thèse n°068.

• MASOUD MOSTAFAVI, HESAM A SEIFI, MEHRDAD MOHRI, ABDOLLAH JAMSHIDI Optimal thresholds of metabolic indicators of

hepatic lipidosis in dairy cows, Revue de Medecine Veterinaire, ( ISI ), Volume (164), No (12), Year (2013-12), Pages (564-571).

• PÉRZ-SANTOS M, CASTILLO C, HERNÁNDEZ J, ABUELO Á. Biochemical variables from Holstein-Friesian calves older than one

week are comparable to those obtained from adult animals of stable metabolic status on the same farm, Vet Clin Pathol.Vet Clin

Pathol. 2015 Mar;44(1):145-51.

• RUSSELL KE, ROUSSEL AJ Evaluation of the ruminant serum chemistry profile, Vet Clin North Am Food Anim Pract. 2007

Nov;23(3):403-26.

• SCHEFERS J Cows and brewmasters: Neither one can efficiently produce desirable products from moldy ingredients, 2010.

Page 36: Biologie clinique des ruminants · 2019-10-23 · BIOCHIMIE Glycémie G Urée URE Créatinine CREA Ac. urique URI Bilirubine B Ac. biliaires SBILV Protéines totales PT Electrophorèse

VE

T_B

roch

ure_

Rum

inan

ts -

09/

11/1

7

© SYNLAB BELGIUM sc/SPRLSous réserve d‘erreurs et de modifications.Tous les textes, images et contenu sont sous copyright. Leur utilisation est interdite sans le consentement explicite des détenteurs de propriété intellectuelle.

As of 09/11/17

SYNLAB VETERINARY04 340 40 44 • [email protected] Laboratoire Collard • LiègeSYNLAB Heppignies • Heppignies SYNLAB Laboratoire Biosemois • Arlon SYNLAB Laboratoire Libem • Mons SYNLAB Brussels • Berchem-Ste-Agathe

www.synlab.be