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Biographie - Avon · œuvres d'Eric Satie. Salutaire initiative de ce musicien émérite, le public connaît surtout les Gymnopédies et autres Gnossiènes. Confronté à ce monument,

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Biographie www.nicolashorvath.com

Considéré comme un artiste hors norme au parcours atypique, Nicolas Horvath

commence ses études musicales à l’Académie de musique Prince Rainier III de

Monaco. A 16 ans, Lawrence Foster le remarque lors d'un concours et l'invite, en lui

obtenant pendant trois ans une bourse de la Fondation Princesse Grace, au Festival

de Musique d'Aspen. Après des études à l’École Normale de Musique de Paris, Il

travaille pendant 3 ans avec Bruno-Léonardo Gelber, avec Gérard Frémy qui le

sensibilise aux musiques de notre temps ainsi qu'Eric Heidsieck, Philippe Entremont

et Oxana Yablonskaya. Leslie Howard le remarque et l’invite à se produire dans le

cadre de la Liszt Society, et lui dédie une de ses «Etudes in Black and White».Grâce à

Leslie Howard, Nicolas pourra approfondir et compléter ses connaissances de

l’œuvre de Franz Liszt.

Passionné de musique contemporaine, il travaille pour Régis Campo, Denis Levaillant, Jaan Rääts, Mamoru Fujieda,

Alvin Curran, Valentyn Silvestrov... Dans le cadre d'une carte blanche du Palais de Tokyo (Paris) en avril 2014, il

commande à plus de 120 compositeurs de plus de 50 pays et de cultures musicales diverses, des «Hommages pour

Philip Glass». Nicolas est dédicataire de plus d'une centaine d’œuvres (concertos, sonates, étude, toccata, préludes et

pièces diverses), et est aussi compositeurs électroacoustique.

Il se fait remarquer en remettant au goût du jour les fameux «All Night concerts» de Terry Riley avec ses Nuits du

Piano Minimal, son GlassWorlds, mais aussi les récitals marathons ou il interprète seul et sans pause l'intégralité de la

musique de Philip Glass (comme à la Philharmonie de Paris, salle Pierre Boulez où plus de 14000 personnes se sont

relayées pendant les 12 heures de concert) , ou celle d'Erik Satie.

Lauréat d'une dizaine de concours internationaux, il obtiens un 4ème Prix et Prix Spécial Franz Liszt lors du Concours

International de Yokohama qui lui permet de se produire au Minato Mirai, le 2ème Prix à Fukuoka lui permet de

participer au Nishin-Nihon Debut Recital Series. En 2015, Nicolas Horvath donne la première mondiale de l'intégralité

des 20 Études de Philip Glass au Carnegie Hall de New-York à guichets fermés et crée l’événement (William Susman :

« Nicolas Horvath is making history » ; Paul A. Epstein : « Nicolas Horvath made a powerful case for Glass as a late

Romantic, a MinimaLiszt as it were » Jed Distler : « a feat of concentration and stamina, and I admire that

tremendously. Again Bravo »), ainsi que les tout premiers récitals 100% Rääts, invité par le Pavillon Estonien pour le

jour de cloture de l'Exposition Universelle de Milan ainsi que l’Ambassade d’Estonie au Palais de l’Europe à Strasbourg

lors de l’investiture de ce pays à la présidence du Conseil de l’Europe.

La sortie de son intégrale Philip Glass pour Naxos – Grand Piano records a reçu des critiques dithyrambiques (El Nuevo

Herald « une formidable anthologie », Sequenza21 « une référence indispensable », Pizzicato « une virtuosité

prodigieuse », International Piano « Une interprétation irréprochable »...). Actuellement il enregistre pour Naxos, sous

la direction de Robert Orledge et d'Ornella Volta une intégrale corrigée et mise à jour de la musique d'Erik Satie et se

prépare à enregistrer sous la direction des compositeurs, l'intégralité des sonates pour piano de Jaan Rääts et les

œuvres de Régis Campo.

Nicolas Horvath est un Artiste Steinway

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Revue de presse:

Quelques critiques:

"a prodigious pianist”

The New Yorker – Sam Sweet

"Pianiste doté d'une virtuosité flamboyante"

Lbération – Jean-Yves Le loup

"what you're doing is amazing"

Terry Riley

"Nicolas Horvàth n'est pas seulement un pianiste talentueux et un chercheur acharné, doué d'une

énergie inépuisable, mais aussi une personnalité attachante et dévouée à son Art. "

Ornella Volta

"a legendary pianist”

Vogue (ukrain)

"la star”

Grazia (france)

"Nicolas Horvath: fantastic & unique pianist !"

Régis Campo

“Une brillante démonstration de virtuosité au piano“

Nice Matin - Francine Otto

“Un hypnotique enchantement... Guettez ses prochains concerts !“

Jean-Yves Leloup

"L'éminent pianiste français"

Francis Benoît Cousté

"The man with fingers of steel"

Paul Wehage

"The new carrier of the Flame of the leading edges of New Music "

Allan J. Cronin

“Le jeune et brillant pianiste Nicolas Horvath s'est livré, samedi dernier au Théâtre

municipal de Perpignan à un parcours performance: interpréter la quasi totalité des

œuvres d'Eric Satie. Salutaire initiative de ce musicien émérite, le public connaît surtout

les Gymnopédies et autres Gnossiènes. Confronté à ce monument, concentré, Nicolas

Horvath s'y plonge avec beaucoup de finesse, tenant allègrement la distance.“

le Travailleur Catalan - Nicolas Gaspon

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“Nicolas Horvath performance is beyond phenomenal! His emotional intensity is

impecable - the subtely, the grace , the courage to play every note like it's the last.“

Michael Vincent Waller

“Nicolas Horvath is a player of refreshing candour and deeply felt musical conviction,

allied to but not dominated bu a comprehensive technical armoury. The Toughtfulness

of Mr. Horvath's playing, demonstrated by a fluency always subject to musical poetry,

makes his work stand head and shoulders above many of his contemporaries.“

Leslie Howard

“Vos projets autour de Glass et Satie parlent d’eux même, vous y mettez tant d’énergie,

de passion !”

Arnaud Drillon

“an amazing interpreter... Virtuoso technique, uncanny ability to interpret challenging

scores, and always places his emotionally charged energy in his performances”

Bil Smith

“Un tempérament. Une nature franche et drue, n'encombrant pas d'inutiles mièvreries,

hélas, trop à la mode aujourd'hui!

Faisons confiance à ce jeune hommage qui s'investit corps et âme dans la Musique qui

l'anime”

Eric Heidsieck

"pianiste français à la réputation sulfureuse"

TooIstanbul

"Horvath is on a mission to introduce audiences to contemporary composers and hascommissioned dozens of new works"

Prufrocksdilemma - Susan Scheid

"Temperamentne prantsuse pianist Nicolas Horvath on oma südameasjaks võtnudvähetuntud heliloojate päevavalgele tirimise."

Postimees Kultuur - Anne Prommik

"C’est dans ce Temple Protestant, au milieu du silence ou parfois dans une ambianceinvitant à la danse, que les mélomanes se sont une fois de plus retrouvés. Au fur et àmesure les personnes se retiraient au vue de l’heure avancée de la nuit. Dans la ruevous entendiez des notes de piano qui s’égrenaient voluptueusement, décidémentcette fête du piano n’est pas ordinaire. Vers 4h 50, des airs plus doux sont joués parNicolas Horvath : peu de personnes à cette heure-ci mais moment inoubliabled’échange avec le pianiste dont la fatigue ne semble pas l’effleurer et ses doigts agilescontinuent à courir sur le clavier. Après une brève discussion servant d’intermèdeNicolas Horvath reprend ses douces mélodies, conscient du challenge qu’il doitrelever."

Le Petit Journal - Première Nuit du Piano Minimal

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"Nicolas Horvath ist unter anderem bekannt für seine viel gelobten Liszt-Einspielungenauf dem Label Editions Hortus. Aber immer wieder realisiert der Monegasse auchProjekte abseits eingetretener Klassikpfade, so etwa ein Album mit einem Soundtrackzu H. P. Lovecraft's Fantasy-Geschichte »Dreams in the Witch House« in Kollaborationmit einer Dark Ambient-Rockband."

Gramola.at

"Pijanist Nicolas Horvath. Francuski pijanist ma arsko-talijanskih korijena NicolasđHorvath (ro en u Monacu godine 1977) odan je suvremenoj glazbi. Izvo enje klavirskihđ đdjela Philipa Glassa tijekom jedne no i u Parizu njegov je pokušaj autorovećrehabilitacije. Nakon toga slijedila je snimka tih kompozicija na pet kompaktnih plo ačpod naslovom "Glassworlds". U godini kad je Glass proslavio osamdeseti ro endan to jeđdobra prilika da se sjetimo kako je ovaj opus imao otežanu recepciju i kako su Glassovadjela stvorila ipak "pogrešnu tradiciju" izvo enja. O razlozima govori Nicolas Horvath,đkoji evocira svoju "glassovsku epopeju" kao i svoju neobi nu sklonost dugimčkoncertima."

Radio HRT - Tuma i glazbeč"Finally, from my last day, a concert I ran out of space to include in the Arts Desk piece - a tribute 85-year-old composer Jan Rääts from pianist Nicolas Horvath and nine composers. Not much to write home about among the homagers, though Tuur's Salute managed to be quirky in a very short space of time. Rääts's whimsy, elliptical brevity and unpredictability are startling at best, though perhaps he recycled tricks rather readily. At any rate, Horvath certainly shot us bolt upright with the opener, Radio 4,and it was easy to see why the 1968 Toccata became such a cult piece after its inclusion to be played by all 86 competitors in the Fourth International Tchaikovsky Competition of 1970. "

David Nice Blogspot

complete Philip glass piano marathon:"one of the most extraordinary concert events in musichistory"

Lawrence Ball (compositeur)

"a stellar line up of world class composers in a monumentalevent dedicated to the iconic Philip Glass”

Bil Smith (compositeur)

"This is the marathon of Nicolas Horvath. His ten-hoursmission: to explore beautiful new music, to seek out newmusic and new composers, to boldly go where no man hasgone before."

"a superhuman feat!"

David Toub (compositeur)

"Hats off to Nicolas Horvath and his mighty endeavor GlassWorlds"

William Susman (compositeur)

"I admire Nicolas boldness in taking on such an expansive project"

John Luther Adams (compositeur)

"Horvath is doing a great thing for new music!"

Tom Chiu (compositeur)

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Douwe Eisenga (compositeur)

"bravo pour cet impressionnant concert-marathon,programmation qui prouve que l'équationmusique"contemporaine" et prestige de l'interprétationsont d'une vitalité musicale réconfortante..."

Françoise Levéchin-Gangloff (compositeur)

"une musique servie par un magnifique interprète : toute la

palette de couleurs, d’atmosphères, de lumières, de

nuances dont on peut rêver et au-delà!"

Jean-Christophe Rosaz (compositeur)

"un événement qui est et restera résolument singulier et

magnifique"

David Christoffel (journaliste)

"Merci pour cette performance extraordinaire !!! C'était

captivant, magique, émouvant ! Un immense bravo !"

Vittoria Matarese (directrice du Palais de Tokyo)

"Nicolas Horvath made a powerful case for Glass as a late

Romantic, a MinimaLiszt as it were"

Paul A Epstein (compositeur)

"Délicieuse prouesse"

Oihana Gabriel – 20 Minutes

"Tout simplement exceptionnel"

Common Wave

Une Nuit Blanche Hypnotique par Nicolas Horvath

Valeurs actuelles

Une véritable plongée au cœur de la musique minimaliste

Paris - site officiel de l'Office du Tourisme et des Congrès :

sélection de 10 incontournables

Top 10 des Bons Plans Sortir à Paris

un tributo a dir poco monumentale Zero Milano

"an epic event"

Andrew Chubb (compositeur)

"a truly historic concert"

Steve Kornicki (compositeur)

"a great homage to a great composer"

Daniel Lentz (compositeur)

"a wonderful project"

John Psathas (compositeur)

"un épico concierto"

Leoncio Lara Bon (compositeur)

"a unique and tantalising idea"

Tom Service - The Guardian

"a memorable cultural event in the life of Minsk"

BigRate.by - Nikita Evening

"a feat of concentration and stamina, and I admire that tremendously. Again Bravo"

Jed Distler (jounraliste)

This immense experience to bear in an epic performance

Composition Today

Sélection Nocturne Libération

Idées de sorties ce weekend de Paris à Marseille Le Monde

Sélection culturelle l'Express

Le Meilleur du moment "Inclassable" Que faire à Paris

Rentrée 2016: les 13 opéras et concerts classiques à réserver

N. d'Estienne d'Orves (Figaroscope - September 2016

"Music by probably the best-known living American composer is unlikely to épater le bourgeoisie – it's the ultramarathon format that may shock"

Jessica Bryce Young - Orlando Weekly

C'est dans un salon du manoir de Procé que Nicolas Horvath débitait en deux tranches de six heures l'intégrale de l’œuvre pour

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piano de Philip Glass.

Il est déjà coutumier de ce marathon et s'efforce d'en humaniser la mécanique avec sa sensibilité d'interprète volontiers porté sur les romantiques.

François Gorin (Télérama)

When I managed to cross the Seine and reached Collège des Bernadins, “Glasstroduction” was well on its way, and the audience well sedated. The

crowd was free to come and go, parents carried out passed-out children draped over the shoulders, couples tried to find their places among the

lounging listeners.. The hall of the Collège was a stunning setting for Glass’s compositions as well, the acoustics being a key element for his tones to

orbit and swell.

Only pausing once or twice to take a sip of water in between movements, the pianist Nicolas Horvath went through pages of scores. The final cycle,

most of which was played with only his right hand, seemed almost effortless. The performance in its entirety, from “Glassworks,” to his work for film,

up to his piece “600 lines,” also illuminated Glass’s interest in Buddhism; the consistent repetition of blurred musical sequences was almost like

hours of meditation, leaving most people transfixed. Horvath couldn’t help but continue even after the last note, playing the exit music as we filed

out of the hall into the night. The last survivors crouched on the ground, sifting through the sheet music to answer the question that had been

engrossing them: what was actually written on the page?

Herroyalmajesty.ca (October 17, 2012)

Non mancano poi autentici pezzi unici, nella rassegna, per omaggiare musicisti e per chiamare a raccolta gli appassionati di un autore. Tra i pezzi

forti da segnalare, l’evento dedicato agli ottant’anni di Philip Glass, domenica 21 maggio alle 10 alla Fondazione Prada: il pianista Nicolas Horvath

eseguirà in ordine cronologico tutta la produzione artistica, per quella che si preannuncia una non stop di rara emozione.

Wired.it

S'il est une musique qui mérite qu'on s'y plonge et qu'on s'y perde des heures durant, c'est bien celle de Philip Glass - souvenons-nous par exemple

du monument qu'est Einstein on the Beach, opéra de six heures durant le public peut aller et venir, à la manière des concerts fleuves de musique

traditionnelle indienne dont il s'est du reste largement inspiré. C'est ce sentiment de transe immersive, de périple hors du temps, que cherche à

recréer le pianiste Nicolas Horvath avec ce concert marathon : un seul homme jouant douze heures durant l'intégralité de l'oeuvre pour piano du

grand maître de la musique minimaliste américaine. Une expérience qui relève à la fois de la performance sportive pour le pianiste et du trip

psychédélique pour l'auditeur

Agenda Culturel Paris

Glassworlds, le marathon Philip Glass de Nicolas Horvath

La Nuit Blanche est depuis sa création en 2002 le lieu des défis artistiques les plus insensés. C’est ce cadre hors-norme qu’a choisi le pianiste Nicolas

Horvath pour relever un de ces challenges fous qu’il affectionne tant : donner en une soirée l’intégralité de la musique pour piano de Philip Glass,

dans l’ordre chronologique de composition (de 19h à 7h le lendemain matin). Chaises longues sur la scène, public entrant et sortant à loisir, pile de

partitions à terre, voici le décor d’une soirée minimalo-maximale hors des cadres.

Entendons-nous, le défi n’était visiblement pas assez fou puisque Nicolas Horvath, démiurge de cette soirée hors norme a ajouté au programme des

transcriptions diverses d’œuvres du pape du minimalisme, non originellement conçues pour le piano (une longue « suite » tirée d’Einstein on the

Beach par exemple). C’était donc une occasion unique de rentrer dans l’atelier du compositeur, dans sa « cuisine » interne, puisque se déroulait

littéralement sous nos yeux et nos oreilles la pensée créatrice du musicien, sa manière de concevoir petit à petit son art, des premières œuvres

inspirées des ragas de Ravi Shankar (How Now, Music in Fifth, Music in Contrary Motion) jusqu’aux dernières Etudes, où Glass prend de véritables

libertés avec son propre style si caractéristique, fait de boucles et d’arpèges enivrants et obsédants. Plus qu’un pèlerinage, une idée de voyage vers

l’Absolu.

Lancé dans la production au disque de cette intégrale, Nicolas Horvath ne s’est pas attelé à cette tâche monstrueuse à la légère : tant dans les

œuvres unanimement célébrées (Mad Rush) que dans les pièces les moins « inspirées », chaque phrasé, chaque ligne, chaque couleur est étudié et

pensé. On se prend même à rêver à un raga imaginaire et étourdissant dans la confusion des harmoniques des premières œuvres, le plus souvent

nimbées de pédale. L’interprétation souple et romantique d’Horvath sied comme un gant à une musique que l’on aurait d’emblée peur de déranger.

Il va chercher ce que ces arpèges aux abords simples nous racontent, inventant ainsi une nouvelle poétique à ces œuvres à la beauté froide.

Seul bémol à la soirée, le fait que ces Everest musicaux qui tendent à l’Idéal ne fonctionnent peut être pas si aisément « en vrai » : sans remettre en

cause le moins du monde la redoutable virtuosité de notre interprète de ce soir, on aura tout de même regretté le fait qu’il enchaîne autant

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d’œuvres sans pauses (!) confinant ainsi par moments à des points de non-retours physiques le faisant jouer bien malgré lui en dehors de la

partition.

Nous le concédons, nous n’avons pas assisté à cette nuit dans son intégralité. Toutefois les quatre heures que nous y avons passées furent intenses

et vibrantes. Quelques fausses notes dues à la fatigue ? Qu’importe. Le public était nombreux, et la fête était belle.

Thomas Vergracht (ResMusica - 3 october 2016)

Concerts fleuves à la Philharmonie

Le pianiste français Nicolas Hovarth s'était lancé dans un marathon pianistique en jouant l’œuvre complète du compositeur Philip Glass. Son concert

a commencé le samedi à 19h et s'est achevé le dimanche à 7h du matin avec pas moins de 9 rappels. Le mec ne fait pas de pauses, il prend juste le

temps de boire quelques gorgées de Red Bull alors que ses tourneurs de pages devaient se relayer devant l'ampleur de la tâche. En pleine nuit, il

était même capable de pointer l'erreur d'un tourneur de pages qui voulait changer trop rapidement de page en lui montrant de la main où il en était

dans la partition. Il s'agit d'une performance de l'artiste mais également du public. Rien n'était comme dans un concert classique usuel, nous

pouvions entrer et sortir de la salle à notre guise, il y avait même des transats sur la scène. Nous avions également le loisir de somnoler dans une

ambiance bien particulière. La chose la plus étonnante, c'était que le public avait des défaillances là où le pianiste n'en avait aucune, il a livré une

prestation que j'ignorais possible jusqu'à présent dans une ambiance indescriptible. Lorsqu'il a fini au petit matin, les applaudissements ont été

super chaleureux. Ce n'était pas un artiste avec son public, ça semblait davantage être un groupe, nous avions tous été acteur d'un moment

extraordinaire. Je ressentais une véritable complicité avec ce pianiste, ainsi qu'une immense admiration, sachant que je fatigue au bout de dix

minutes de piano personnellement quand je joue.

J'avais déjà des souvenirs fantastiques à la Philharmonie, j'y ai découvert Mahler, Sibelius, j'y ai vécu un requiem de Verdi grandiose, mais y passer la

nuit comme si j'étais à la maison, je n'aurais jamais pu l'envisager et pourtant, je l'ai fait ! Mes prochains concerts ne seront plus pareil, j'ai

maintenant un lien indéfectible avec cette salle qui m'a tant donné. Même si les sièges ne sont pas très confortables pour y dormir !

Andika.over-blog (4 October 2016)

"Ce que s'apprête à proposer Nicolas Horvath est absolument phénoménal, C'est l'un des événements les plus audacieux de cette Nuit Blanche

2016"

Sortir à Paris 2016

Une Authentique Nuit Blanche avec Nicolas Horvath

Pour Nicolas Horvath le titre de la manifestation artistique Nuit Blanche prend tout son sens ce 1er octobre.Durant plus de 12 heures, il va jouer tout

l’œuvre pour piano du compositeur Philip Glass. Il n'en est pas à son coup d'essai. Il a déjà accompli cette prouesse dans différents lieux avec ce

programme ou Vexations d'Erik Satie.

Michel Doussot (September 2016 - Paris Capitale)

Paris regorge de spectacles, déborde de spectacles tous plus beaux les uns que les autres, l’embarras du choix, certains qu’on voudrait voir tous les

jours, le festival d’Automne, la Nuit Blanche, imaginez qu’on a joué du Philip Glass gratuitement de 19h à 7h du matin dans l’immense salle de la

philharmonie.

Jean-Noël Genod

Toujours fan de minimalisme et de Philip Glass, nous sommes allés à la Philharmonie écouter Nicolas Horvath lors de la dernière Nuit Blanche de

Paris. Il interprétait l’intégrale de l’oeuvre pianistique du maître, soit 12h de musique, en continu, sans aucune pause, de 19h à 7h du matin! Une

expérience maximaliste d’une musique minimaliste

Silberblog

Douze heures de piano à la Philharmonie

A l’occasion de cette Nuit Blanche, le talentueux Nicolas Horvath se livrera à une prestation exceptionnelle : celle de jouer au piano pendant douze

heures d’affilée l’intégrale de l’œuvre du compositeur contemporain Philip Glass. Un concert hors-normes et sans précédent dont l’on pourra

profiter en exclusivité et qui sera l’occasion pour les Parisiens de découvrir peut-être pour la première ce lieu magique que constitue la

Philharmonie de Paris.

Paris ZigZag

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On se pose invariablement la question de la réception esthétique. Mais l'interrogation a trouvé durant cette Nuit des musées une bien belle

accélération et souvent comme une évidence. Dans un programme si vaste, il fallait faire des choix. Évidemment la performance de Nicolas Horvath,

six heures d'interprétation de l'intégrale pour piano de Philip Glass était attirante. À juste titre. Aux premières mesures, cet univers semblait difficile

à aborder. Puis la magie a opéré, le raffinement minimaliste des variations a dévoilé sa dialectique. Dans la salle, le public s'est progressivement

détendu, s'est allongé, acceptant le voyage musical, laissant résonner la poussée, les inflexions subtiles des notes. Ce n'était pas hypnotique, mais il

était difficile de descendre en marche pour aller regarder ailleurs.

Nice Matin (23 Mai 2017)

E Fondazione Prada entra nel Guinness dei primati per la maratona del solista Nicolas Horvath che dalle dieci del mattino alle nove di sera rende

omaggio all’icona Philip Glass. Non si è fermato un attimo, un’eccezionale resistenza “idrica”, non si è fermato neanche per la pipì, hanno detto

testimoni oculari.

Gli sponsor erano tanti, ma per una volta sono rimasti invisibili. Tranne Red Bull, dell’energy drink era zeppo il tavolino di Horvath insieme alla pila di

spartiti ( altrimenti il pianista come avrebbe retto al tour de force musicale).

Januaria Piromallo (25 Mai 2017 - Il Fattoquotidiano)

David Denton (May 2017-David's Review Corner)

It is rare that I review a CD that is accompanied by such copious and informative notes that complements this first in a complete cycle of Eric Satie’s

piano music. It relates the origins of this first definitive printed edition of all Satie’s works that exist for solo piano, some of these unknown even to

his enthusiasts, and are here receiving their world premiere recording. In his younger years, Satie was looked upon as something of an odd-ball

figure who enjoyed a Paris coterie who only wanted to be different. He belonged to that group of composers who rejected the previous Romantic

era, but who still clung to the world of tonality. Having entered the Paris Conservatoire in 1879 at the age of thirteen, he departed soon after, and it

was in the three years beginning 1908 that he eventually committed himself to becoming a pianist and composer. This first disc using the new

Salabert Edition offers works in order of composition written between his two periods of study, and is as diverse as the brief opening Allegro, which

lasts for less than half a minute, through the substantial group of three Sarabands and onto the Sonneries de la Rose Croix, the disc’s most extended

work. At this point he had yet to create an individual musical voice, and initially it was the influence of Debussy that was present in his harmonic

language. We have known little of this period, though the Trois Gymnopedies, written when he was twenty-two, have been passed down as one of

his most frequently heard works. The decision to record them on an 1881 Erard piano was questionable, as to ‘modern’ ears this particular

instrument—which belonged to Wagner’s wife—sounds rather like an upright that has known better days being recorded in a large and empty

hall. The tempos of the outstanding French pianist, Nicolas Horvath—from whom the idea of making these recordings emanated, are sometimes

unexpected, particularly in the slow approach to the Trois Gymnopedies, though he obviously has a great fondness for the music. Two further

volumes are expected soon.

Bruce Collier (Friday June 23 2017 – Beachcomber )

French pianist composer and archetypal eccentric Erik Satie gets meticulous attention from Horvath on Satie, Complete Piano Works Vol. 1. Twenty

seven pieces drawn from Satie’s early years make up what I hope is only the first installment of more Satie from Horvath. Here, Satie is still trying on

and shedding outside influences (Chopin, for one), and there’s a more formal, romantic, light classical feel to the pieces, with titles like “Sarabande.”

Still, there’s a hint of the mature Satie, the sly archness and intellectual jokes that characterize later works like “Dried up embryos” and “Three pieces

in the form of a pear.”

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Lisa Flynn ( May 2017 - WFMT Chicago)

Erik Satie’s earliest works show traces of Chopin as an influence but he soon came to reject virtuosity, choosing instead to remain with the French

traits of simplicity, clarity, elegance and economy. This landmark recording by Nicolas Horvath uses a new edition played on Cosima Wagner’s own

1881 Erard piano, Satie’s instrument maker of choice.

Christophe Rodriguez (10 juin 2017 – Journal De Montreal) Rating : ★★★★

L’univers du pianiste Erik Satie apporte beaucoup de réconfort en ces journées pluvieuses. Même si son œuvre est abondamment utilisée par la gent

pianistique, une nouvelle approche est toujours instructive. Dans le cas présent, le pianiste Nicolas Horvath revisite de façon extrêmement poétique

les incontournables Gymnopédies, puis il aborde avec beaucoup d’intériorité Les ogives. Travaillant entre l’ombre et la lumière, il débusque les

coloris, sort des sentiers battus comme dans la Sonnerie de Sainte-Croix et nous offre en première mondiale Gnossienne ou Fils des étoiles.

SM (Qobuz)

Le pianiste Nicolas Horvath, un grand spécialiste des défis les plus fous, a décidé d’enregistrer une sorte d’intégrale de la musique pour piano de

Satie. « Une sorte », car, ainsi qu’il le dit lui-même, on peut toujours discuter sur l’opportunité de présenter tel ou tel fragment, tel ou tel inachevé,

tel ou tel exercice d’écriture qui n’avait pas vocation à être vraiment joué. Cela dit, son intégrale – qui est prévue pour tenir en neuf albums – fait

largement le ménage. Tous les morceaux assemblés par Robert Caby ont été impitoyablement supprimés ; les titres qu’il a fabriqués de toute pièce

ont été retirés – au grand dam du label qui penserait sans doute mieux vendre ou même ranger une pièce intitulée Première Pensée Rose+Croix

plutôt qu’affublée du neutre Pièce sans titre. Les fautes ont été corrigées – il s’en trouve parfois beaucoup, comme dans les Sarabandes semées

d’erreurs de notes et d’harmonie, parfois aucune comme dans les trois Gymnopédies et les trois Gnossiennes que le bon Maître avait fait imprimer à

compte d’auteur avec un regard d’aigle sur l’exactitude. L’un portant l’autre, Nicolas Horvath a préféré ne pas appeler son intégrale « Première

discographique mondiale de l’Edition 2016 », un brin trop ronflant en effet compte tenu de la ténuité de certaines différences entre l’ancienne

édition et la nouvelle. Cela dit, nombre de pièces sont effectivement présentées en première discographique sous cette nouvelle forme, mais ce

n’est « que » la première de ladite forme corrigée, pas de l’œuvre en elle-même.

L’intégrale de Horvath suit grosso modo la chronologie, de sorte que le premier volume comporte – outre la véritable première discographique des

deux Quatuors de 1887 qui sont de véritables pièces pour piano, pianistiques, pas même jouables au quatuor à cordes – déjà les Quatre ogives, les

trois Gymnopédies, les trois Sarabandes, les Gnossiennes, autrement dit des œuvres fondamentales, fondatrices, dans la production du compositeur

qui, dès 1888, avait ouvert tout un monde lointain et impensable à l’époque, qui fit qu’on le relégua rapidement dans le cabinet des curiosités, voire

des zinzins. Peut-être l’était-il, mais avec ô combien de génie et de vision d’avenir ! Les minimalistes de la fin du XXe siècle ne s’y sont pas trompé et

le considèrent comme l’un des pères fondateurs de toute une modernité musicale. John Cage, en 1963, avait déjà offert Vexations à un public sidéré

que ce petit « Frenchy » eût tant d’audace. Vexations que Horvath donnera dans une version « courte », durée discographique (et nerveuse, côté

auditeur) oblige : quatre redites au lieu des 840 prescrites par l’auteur facétieux. Cinq reprises seulement aussi pour Chanson hongroise de 1889,

quatre mesures à répéter ad lib. jetées au dos du manuscrit de la Cinquième Gnossienne ; et cinq reprises pour le Tango perpétuel. On précise

également que Horvath fait usage de pianos de l’époque d’écriture des ouvrages ; le premier volume est joué sur un Érard de 1881 ayant appartenu

à rien moins que Cosima Wagner.

Jeff Simon (The Buffalo News - 19 Mai 2917) The musical line from Satie to Horvath Rating : ★★★

By the time he was composing the works that have become some of the most popular in our time -- the "Gymnopedies," "Gnossiennes," and

"Sarabandes" -- he was one of the great artistic radicals of the late 19th century, a minimalist, modalist and almost fanatical enemy of rhetoric.

In his flight from everything German in music, he became an inspiration to some of the greatest 20th century American composers (Cage and

Thomson, especially). The piano Horvath plays here once belonged to Cosima Wagner and is said to be from Satie's instrument maker of choice.

These are newly edited versions of Satie, including music heretofore little known. If Horvath's performances are more than a little academic for

some of the least academic music ever written, the notes on the disc by Robert Orledge are particularly fine.

Jean-Marc Warszawski (musicologie.org 22 juin 2017)

Le premier cédé, sur trois prévus, d’une intégrale des œuvres pour piano d’Érik Satie, selon une nouvelle édition Salabert dirigée par RobertOrledge, qui a remis sur le métier les manuscrits du maître qui ne voulait pas l’être. Nicolas Horvath a choisi, une très bonne idée, un piano Érard de1881, pas n’importe lequel : celui de Cosima Wagner, ce qui risque d’agacer quelque peu notre EsoteriK Erik national et montmartrois. Le livret esttrès soigné, il est signé par Robert Orledge avec la participation pour les illustrations, de la passionaria satiste Ornela Volta.

Gramola.at

Nach Abschluss seines Zyklus von sämtlichen Klavierwerken des Minimalisten Philip Glass kehrt der monegassische Pianist Nicolas Horvath quasi an

Page 11: Biographie - Avon · œuvres d'Eric Satie. Salutaire initiative de ce musicien émérite, le public connaît surtout les Gymnopédies et autres Gnossiènes. Confronté à ce monument,

den Ursprung von jeglichem Minimalismus zurück: Zum Klavierwerk des Exzentrikers und Avantgardisten Erik Satie, der Ende des 19. Jahrhunderts

die Vorstellung von Musik grundlegend revolutionierte und der folgenden Musikmoderne den Weg bereitete. Aber dieses Album enthält so viel,

auch "zwischen den Zeilen"! Denn es ist dies nicht nur die Weltersteinspielung von Saties prominenten Kompositionen in der neuen Urtext-Edition,

die 2016 beim Verlag Salabert erschien und großes Aufsehen in musikwissenschaftlichen Kreisen erregte. Es liegt hier auch die Weltersteinspielung

von manchem Klavierstück Saties vor, das erst bei den Arbeiten zur neuen Salabert-Gesamtausgabe entdeckt wurde! Zu allem Überfluss ist hier ein

Klavier aus der Zeit der Kompositionen zu hören und sorgt für höchste klangliche Authentizität. Und zwar nicht irgendein Klavier, sondern

ausgerechnet der Érard-Flügel, der einst Richard Wagners Ehefrau Cosima gehörte. Wenn das nicht pikant ist! Wer also glaubte, das Klavier-

Gesamtwerk von Erik Satie bereits komplett zu kennen, der sieht sich hier mit mancher Repertoire-Überraschung konfrontiert. Auf diesem mit 73

min. randvollen ersten Teil der Edition befinden sich zudem die populären Gymnopédies, die Ogives und auch die Gnossiennes, die zusammen zu

den wohl bekanntesten Klaviermusikzyklen Saties gehören. Fazit: Einzigartig, überraschend, kurios und wichtig!

Emilie Munera (En Piste ! 23 mai 2017)

Une intégrale Satie lancée par un musicien dont on vous parler régulièrement dans cette émission, le français Nicolas Horvath, il est en pleine

intégrale Philip Glass et on vous diffuse régulièrement les nouveaux volumes. Nouveau projet donc avec le premier Opus des œuvres pour piano

d'Erik Satie, vaste entreprise, vaste sujet puisque rien que de définir ce qu'est une intégrale de l’œuvre pour piano d'Erik Satie pose problème et est

un vrai travail en soi. Il y a les œuvres publiée du vivant de Satie, il y a celles publiées après sa mort puisque après sa disparition Darius Milhaud a fait

le tri dans les manuscrits. Il a fait publié certain d'entre eux et a confié les pages moins intéressantes à l'époque à la bibliothèque du Conservatoire.

Et vient ensuite un certain Robert Caby qui en 64 se sentant héritier mystique de Satie, se lance dans un travail de restauration et publie à nouveau

des inédits. Mais ce petit filou a regroupé des partitions en cycle et a donné des noms à des pièces qui n'en avaient pas, d'ailleurs il paraît que Darius

Milhaud était furieux. Il assura qu'il avait changé aucune note aux pièces dont il s'est occupé, mais il reconnaîtra que certaines, effectivement

n'auraient pas dû être publiées.

Donc, il y avait un grand travail à faire au niveau du corpus d'autant plus que certaines fautes étaient glissées dans les précédentes éditions. Et c'est

un musicologue britannique, Robert Orledge, qui s'est lancé dans l'aventure pour proposer une toute nouvelle édition de l’œuvre de Satie en 2016.

C'est sur ce travail que Nicolas Horvath publie sa propre intégrale avec des œuvres que l'on connaît déjà pour la plus part et que l'on va redécouvrir

dans leur version corrigées

On a un très beau livret , très grand qui est écrit par le musicologue mais malheureusement tout en anglais

C'est donc l'occasion d'entendre ses œuvres avec des tempis assez étonnant parfois, je pense à la première Gnossienne qui est jouée assez

lentement et qui pour m'a part m'a assez déstabilisée et sur un piano étonnant qui est un piano Erard de 1881, qui a un coté plus cabaret.

Francis Benoît Cousté (24 juin 2017) Trois nouveaux enregistrements Satie, Glass et Rääts

Éminent pianiste français, Nicolas HORVATH vient de publier, chez Grand Piano, trois albums mémorables

Jouant un piano Érard de 1881, ayant appartenu à Cosima Wagner, Nicolas Horvath a ici entrepris d’enregistrer l’intégrale de l’œuvre pour clavier de

"l’Ermite d’Arcueil" (dont plusieurs items en première audition mondiale)

99.5 WCRB : CD of the Week: Satie: Complete Piano Works, Vol. 1

French pianist Nicolas Horvath explores the eccentric mysticism of one of the leading minds of modernist music.

Satie’s solo piano works are among his most popular compositions. The famously unorganized composer left several manuscripts of varying

completion strewn about his study at the time of his death in 1925, and it is for that reason that musicians such as French pianist Nicolas Horvath

are able to furnish world premiere recordings of some of his pieces, even after over 100 years. In his new album Horvath also explores Satie’s more

famous works, including the celebrated Three Gymnopedies and the mystical grandeur of Ogives.

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Naxos Bestseller April 2017

David Denton (April 2017-David's Review Corner)

We are indebted to Grand Piano for introducing the first recordings of the piano sonatas by the octogenarian Estonian, Jaan Rääts, this being the

first of two discs. Prolific in his output that includes ten symphonies and twenty-four concertos, it is Rääts’ years spent educating the present

generation of composers for which he will be specially remembered. As a student he was educated in both piano and composition, the first group of

three sonatas coming from 1959 when he was twenty-seven, and were made up of very short movements, the four-movement Third lasting less

than seven minutes in total. It is a curious mix of tonality and atonality with a hint of Shostakovich in his spiky mode, the disc’s most extended

movement, at the centre of the First, being an unspecified lament. The Second introduces a minimalist tendency and jazz influences that continue

as the sonatas progress to the Ninth dating from 1985. Occasionally melody enters, as in the Grave movement of the Second, and more often in the

Fourth, to which he added the title, Quasi Beatles. No quotes, though you could well believe it contains music from their popular songs. Then a time

jump of sixteen years before we arrive at the Ninth, though the recipe is much the same. The most recent sonata, the Tenth composed in 2000, is in

one short movement divided into three moods. Born in Monaco, the pianist, Nicolas Horvath, is known for his deep committment to contemporary

music, and has already become a champion of Jaan Rääts, with whom he has worked in the preparation of these sonata recordings. Very good

sound.

Dionys (Inactuelles – 4 juillet 2017) : Le Sacre de l'énergie

Vous avez dit l'Estonie ? On vous répond au mieux Talinn... et Arvo Pärt dans le domaine musical. Les mélomanes avisés mentionneront peut-être

Erkki-Sven Tüür. Mais qui, en France, prononcerait le nom de Jaan Rääts ? Pourtant, ce compositeur né en 1932, longtemps professeur à l'Académie

de musique, est l'auteur d'un catalogue impressionnant, essentiellement dans le domaine instrumental : musique de chambre, pour orchestre, pour

piano. Aussi la rencontre entre le pianiste Nicolas Horvath, ambassadeur fougueux de cet instrument et défricheur infatigable des musiques

d'aujourd'hui, et Jaan Rääts était-elle quasiment inévitable, d'autant plus que l'estonien revendique hautement sa liberté musicale : « Je n'aime pas

les systèmes rigides, affirme-t-il. J'aime absorber le matériau musical, le filtrer, développer son potentiel émotionnel là où c'est nécessaire. Je l'utilise

comme un tremplin pour mon imagination... » Je ne m'évertuerai donc pas à lui accrocher une ou plusieurs étiquettes, ce à quoi se réduit parfois la

critique musicale qui en profite pour nous assener ses derniers anglicismes agressifs, manière faussement innocente de nous prouver qu'elle est à la

pointe de la pointe des nouveautés. Je vous invite tout de suite à la lecture du beau livret - bilingue dont notre belle langue - qui propose une

analyse musicologique abordable, très juste. Pour ma part, au lieu de prendre les sonates chronologiquement comme le fait Ed Distler, compositeur

et pianiste auteur du livret, je les aborderai au fil du disque.

En effet Nicolas Horvath, qui a préparé ce premier volume avec le compositeur, a choisi de commencer son programme par la neuvième sonate. Le

premier mouvement est comme un coup de tonnerre : répétitions obstinées d'accords, arpèges tourbillonnants, qui se résolvent par moments en

micro séquences élégiaques vite emportées dans le déluge pianistique . Un hymne aux forces vitales qui n'exclut pas comme un éloge du mystère.

Ô comme cette musique fait du bien, nouveau sacre du printemps pour le piano ! Le second mouvement reprend en mineur les thèmes du premier

pour une promenade incantée par des boucles minimalistes et des afflux d'énergie : miracle d'une écriture libre, aérée, aux incroyables beautés

mélodiques inattendues. Le dernier mouvement est au croisement des deux premiers, torrentueux, faillé par des staccatos puissants, des falaises de

notes répétées : la puissance accouchant d'instants de grâce. Il y a du volcan chez Jaan Rääts. La musique jaillit comme un feu d'artifice sublime :

quoi de mieux pour ouvrir un album ? Les six minutes de de dixième sonate, en un seul mouvement, offrent comme un condensé de l'univers de

Rääts : transitions abruptes, contrastes puissants, surgissements de sources vives avec arpèges éblouissants, moments de calme et d'ironie sereine,

dissonances et répétitions explosives à faire pâlir de jalousie le pulse reichien. Cette musique est aux antipodes de la musique de salon. C'est une

musique sauvage, une bête indomptée, fantasque et fascinante justement par le jeu de sa libre souplesse. C'est une musique généreuse,

dispensatrice d'une joie extraordinaire !

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La suite de l'album reprend les sonates dans l'ordre, de la première à la quatrième. et l'on s'aperçoit, à l'écoute de la numéro 1, de la fantastique

liberté à l'œuvre dès l'origine. Avec son premier mouvement qui court sur une seule ligne mélodique non accompagnée, comme un équilibriste

grisé par sa folie, elle bouscule pourrait-on dire tous les attendus, tandis que le second déploie une veine sombre, très lente, dramatisée par de

puissants accords plaqués et une sorte d'éclatement du tissu mélodique, paradoxalement enchantée par des retours lancinants, poignants. Le trio,

comme le remarque Jed Distler, évoque en effet par moment la virtuosité ébouriffante des études pour piano mécanique de Conlon Nancarrow,

mais disloquée par des bouffées extatiques et des accès de douceur, une cavalcade effrénée. La seconde sonate est tumultueuse à souhait,

étincelante, obstinée, rageuse, et un brin mystérieuse, à mi-chemin du ragtime et de Janà ek (oui, Jed Distler !). Avec un troisième mouvementčnoble et grave, à l'intensité croissante, d'une confondante beauté hypnotique !! La troisième sonate commence de manière dramatique par des

accords hiératiques avant de développer une langueur vite réinvestie par une marche solennelle, alors que le second mouvement est vif-argent,

espiègle canon qui cède la place à un adagio fragile et mystérieux, puis un allegro étourdissant curieusement troué par quelques secondes à la

Morton Feldman.

L'album se termine avec la quatrième sonate "quasi Beatles" : c'est un régal de virtuosité allègre, joyeusement dissonante parfois. Musique folle, qui

martèle jusqu'à l'outrance certains motifs, en écho notamment à " A Day in the Life" de l'album Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band. Quelle

jubilation ! Un orage magnétique, des gerbes éblouissantes !

Un disque magnifique à la prise de son impeccable, servi par un Nicolas Horvath que l'on sent dans son élément, inspiré, serviteur passionné de

l'énergie du Balte. À écouter sur une bonne chaîne si possible, il faut le répéter dans ce monde envahi par les formats compressés.

Rob Barnett (May 201 - Gramophone)

The first three piano sonatas all date from 1959 and they established Rääts as a champion of succinct and accessible expression. The First is in three

movements and play for just over eleven minutes. It ends impressively with a weighty and tolling serenity verging on the lugubrious and the

desolate. The harmonic language is cleanly dissonant. The Second, like the Third, is in four movements. It includes a rapid-fire first movement racing

along like a Nancarrow miniature on speed. There is a jazzy underpinning to this piece. The Third is from the same year and plays for just short of

seven minutes. Its plodding, tender, imperious bell-swung first movement is followed by an intricately stalking second, a hesitant third and another

fast-coursing Pianola- style movement which then finds time to morph into passive quietude. Don't let the Fourth's Quasi Beatles title fool you.

There are some pleasing and confidingly melodious moments but it makes creative play with dissonance, both subtle and grinding. The Ninth

pounds and pummels yet has a tracery of Bachian humanity about it. The Tenth is in one movement. It too picks up on writing that involves wild-

eyed trilling. These trills often spin out into violence. To contrast with this there is a restful Finzian spirit abroad (1.50). The listener may be lulled but

there is reason to be watchful. Rapid changes of mood, tempo and harmony are the order of the day. I can imagine these pieces appealing strongly

to Joanna MacGregor. They are very much in that vein.

Nicholas Horvath seems in masterly command of Rääts' often dark yet gleaming materials whether in propulsion or in the hypnotic doldrums. As for

the audio side the sound is gripping whether the music is hammering away or close to silence. Jed Distler is at the tiller for the liner essay which

does an accessible and informative job just as you would expect from this expert communicator. Grand Piano are good at series so don't expect to

wait very long before the next disc appears.

Francis Benoît Cousté (24 juin 2017) Trois nouveaux enregistrements Satie, Glass et Rääts

Éminent pianiste français, Nicolas HORVATH vient de publier, chez Grand Piano, trois albums mémorables

D’un compositeur estonien par trop ignoré en France (considérable est toutefois son œuvre instrumentale : 10 symphonies, 24 concertos, quantitéde musique de chambre, musiques de film), voici les pièces retenues pour ce premier enregistrement français : Sonates 1, 2, 3, 4, 9 et 10.

Gapplegate Modern Music Blogspot (9 june 2017)

Oh, the things we will hear once we open our ears! There is so much out there. There is Jaan Raats (b. 1932) a name as unknown to me as the

umlauts in his name (that my current writing program cannot produce). The World Premiere recordings of his Complete Piano Sonatas 1 (Grand

Piano 765) as deftly handled by pianist Nicolas Horvath is something of an event, The music has a dash and panache that is as revelatory as it is

appealing, This first volume gives us sonatas 1-4 and 9-10; the first three hail from 1959, No. 4 from 1969, No. 9 from 1985, rev. 2014 and No. 10 from

2000, rev. 2014. His is a very motile, dynamic modernism that takes maximum advantage of the percussive nature of the instrument.

The music is not quite like anything else. The long span between the first and tenth sonatas does not at first listen show a huge stylistic change,

there is a pronounced Raats-like quality to all of them. But that pronounced originality is the constant thread that makes the entire program stand

out as special. Jaan Raats has found a way to be modern without being what one might expect. That is something to appreciate. Explore this music

and find another musical world awaiting!

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SM (Qobuz)

Avec Tormis et Pärt, le compositeur estonien Jaan Rääts (*1932) fait partie d’un groupe d’artistes qui émergea dans les années 1960 et avec lesquels

la musique estonienne trouva sa place au centre du répertoire moderne, embrassant les styles, les philosophies et les techniques développées

parmi les compositeurs occidentaux de l’après-guerre. Les sonates de Rääts présentent une fusion organique sophistiquée de contraires. On y

trouve une simplicité enjouée à la Satie, d’âpres dissonances post-modernes, une obsession minimaliste, des rythmes durs et énergiques, et des

gestes d’un lyrisme poignant. Des références à plusieurs styles – y compris Les Beatles dans la Quatrième Sonate de 1969, même si Rääts ne reprend

aucune mélodie des « Fab Four » mais se saisit plutôt de leur modèle d’écriture –, des citations et des motifs se succèdent rapidement ou se

bousculent mutuellement. Superficiellement, on pourrait hasarder une analogie avec le style typique de Schnittke, ou avancer non sans raison que

Rääts serait le chaînon manquant entre Chostakovitch et Steve Reich. Le pianiste Nicolas Horvath qui, malgré son nom à consonance hongroise, est

monégasque de naissance, nous offre ici le premier volume des dix sonates de ce compositeur dont il s’est fait l’enthousiaste champion, en

première discographique mondiale.

Jean-Marc Warszawski (musicologie.org 22 juin 2017)

Belle découverte avec le premier de deux cédés consacrés aux sonates pour piano de Jaan Rääts, compositeur estonien né en 1932, qui,parallèlement à son œuvre de création, fait une brillante carrière à la radio-télévision estonienne, pour en devenir directeur des programmesmusicaux, puis directeur de la musique dans les années 1970, poste qu’il quitte pour assumer la Présidence de l’Union des compositeurs. Il est par lasuite professeur de composition à l’Académie nationale de musique. Ses œuvres ont été de nombreuses fois primées.

Il est sans conteste un musicien postmoderne dont les pièces intègrent un large spectre d’influences explicites, où musique répétitive et jazzdominent (jazz dès la première sonate de 1959), mais encore où se manifeste des réminiscences de Chostakovitch. On peut apprécier l’influenceoccidentale, mais la concrétion est, au moins dans les premières œuvres, plutôt russe, malgré l’absence de sentiment épique, par l’affrontement dulyrisme et de violents accords voire clusters, parfois le côté brut de décoffrage, ou art naïf qui peut faire penser à des toiles de Malévitch, une «simplification » apparente qu’on retrouve chez Arvo Pärt ou Pēteris Vasks.

Ce cédé est un première mondiale, Nicolas Horvath a eu la chance de pouvoir le préparer avec le compositeur.

Gramola.at

Auch Jan Rääts ist einer der führenden estnischen Komponisten. Selbst Schüler des großen Heino Eller, wurde er später selbst vor allem als

Pädagoge bekannt und bildete u.a. Erkki-Sven Tüür aus. Rääts ist ein polystilistischer Komponist, einer, bei dem man nie weiß, was einen erwartet.

Seine durchgehend tonale, dennoch rundum moderne Musik ist sehr abwechslungsreich und spannend. Nicholas Horvath, bekannt durch seine

Reihe mit der vollständigen Klaviermusik von Philip Glass bei Grand Piano, ist seit Jahren mit Jaan Rääts befreundet. Der Komponist schrieb viele

seiner Klavierwerke für Horvath, der hier nun den Auftakt zu sämtlichen Klaviersonaten des Esten bei Grand Piano vorlegt.

unCLASSIFIED (21 avril 2017)

Beautiful new recording of Räät's sonatas from Nicolas Horvath and Grand Piano Records. Featured on Brain Fuel this month!

Kare Eskola (Yle) Jaan Rääts - betonibrutalismia virolaisittain

Levyllä kuullaan kolme pikkusonaattia vuodelta 1959, "Quasi Beatles"-sonaatti kuusikymmenluvulta, yhdeksäs sonaatti vuodelta 1985 ja viimeinen

eli kymmenes sonaatti vuodelta 2000. Pitkästä aikavälistä huolimatta musiikki on yhtenäistä ja erittäin omaäänistä. Leikkisyys, pakkomielteinen

aggressio, koskettava lyyrisyys, hakkaavat rytmit, minimalismi sekä tietysti postmodernismi tyylilainoineen ja asenteineen sekoittuvat tai

oikeastaan vaihtelevat nopeasti, kun taas orgaaninen kehittely ja sarjallinen yhtenäiskulttuuri loistavat poissaolollaan.

On helppo ymmärtää, miksi Räätsistä ei tullut kuuluisaa. Omaperäinen, jopa trendikäs postmodernismi ei paljon auta, kun musiikki on

rakenteeltaan kantikasta ja raskasta kuin Tallinnan Mustamäen betonibrutalismi. Parhaimmillaan Räätsin sonaatit kuitenkin ovat lennokasta,

selvärajaista ja energistä musiikkia, ja etenkin "Quasi Beatles" -sonaatissa tarjolla on avartavaa ajankuvaa.

Nicolas Horvath soittaa kolisevalla kosketuksella

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Réjean Beaucage (28 février 2017-Voir CA) Rating : ★★★★

Alors que le prolifique Philip Glass a déjà derrière lui une fort impressionnante discographie, on peut s’attendre à ce que son 80e anniversaire (31

janvier) entraîne dans son sillage un bon paquet de petites galettes. Pas facile là-dedans de distinguer les «essentielles» pour le piano, mais, oui, il y

aurait certainement quelques-unes de ses Études (les 6, 16, 18 et 20), et pourquoi pas des extraits de la musique de The Hours (2), de Music in Fifths,

ou des Metamorphosis. Pas sûr que j’y mettrais l’arrangement de Glass de Sound of Silence, mais après tout, pourquoi pas! Et tout ça, joué par

Nicolas Horvath, un exégète qui jouait récemment toutes les œuvres pour piano de Glass dans un concert d’une douzaine d’heures. Ah oui, je veux.

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Sie enthält die vielseitigen und melodischen Etudes welche sowohl technisch herausragend als auch persönliche Bekundungen sind. Die feinsinnige

Kraft seiner Umsetzung von Theater- und Filmmusik spiegelt seine Bedeutung als Filmkomponist wieder. Beispiele dafür sind Metamorphosis I-V

und der mit dem BAFTA Award preisgekrönte Film The Hours – Von Ewigkeit zu Ewigkeit. Music in Fifth, welche Steve Reich als „like a freight train“

bezeichnete, geht zurück in Philip Glass‘ experimentelle Phase und ist voll mit faszinierender Vielfalt an Impulsen.

Jesús Vega (February 2017-El Nuevo Herald)

Esta formidable antología de la casa Grand Piano, rinde un merecido homenaje al cumpleaños 80 de Philip Glass, uno de los compositores

contemporáneos más esenciales y versátiles, y en especial a sus originales contribuciones al repertorio de la música para piano solista. El prestigioso

pianista Nicolas Korvath, en colaboración con el propio Glass, elaboró esta compilación que se destaca por su rareza y refinamiento. El disco recoge

los intrincados e íntimamente personales Etudes; fragmentos de su música para las bandas sonoras de The Hours y The Thin Blue Line; el innovador

Music in Fifths y una dinámica transcripción de The Sound of Silence de Paul Simon. De colección.

Ingobert Waltenberger (March 2017-Online Merker)

Keiner spielt die Musik für Klavier solo von Philip Glass besser als Nicolas Horvath. Horvath hatte mit der hochdekorierten CD-Reihe „Glassworlds 1

bis 5“ unter Beweis gestellt, einen wie bedeutenden Beitrag zur Pianoliteratur wir dem Jubilar Philip Glass schulden.

Nun veröffentlicht das Label Grand Piano einige Aufnahmen daraus auf schwerem Vinyl als Hommage zu Glass‘ 80. Geburtstag. Und wirklich zeigt

sich, dass die spezielle Mischung aus Lyrismen und Jazz mit rhythmisierenden Elementen seiner Klaviermusik den möglicherweise unverstelltesten

Zugang zum musikalischen Universum von Philip Glass bietet. Besonders in den Etüden, von denen auf der neuen LP vier vorgestellt werden (Book

1, Nr. 6, Book 2, Nr. 16, 18 und 20). Das Book 1 hat Glass in den Jahren 1991 bis 1996 geschrieben, die Etüden 18 und 20 des zweiten Buchs wurden

vom Perth Festival 2012 in Auftrag gegeben.

Welch formidabler Erfinder von Filmmusik Philip Glass war, ist anhand zweier Kostproben aus „The Hours“ (Morning Passages, Choosing Life) zu

erleben. Der Film handelt von drei Frauen aus verschiedenen Generationen, deren Leben mit Woolfs Roman Mrs. Dalloway korreliert. Wir erinnern

uns an die fabelhaften schauspielerischen Künste von Nicole Kidman, Julianne Moore und Meryl Streep. Einen Gutteil des Erfolgs war neben der

Regie von Stephen Daldry eben der obsessiven Musik Philip Glass zu verdanken. Kein Wunder, dass die Musik für den Oscar, den Golden Globe und

GRAMMY nominiert wurde.

Metamorphosis I-V, aus denen auf dem Album die Nummer zwei zu hören ist, sind Transkriptionen, im konkreten Fall aus dem Errol Morris Film „The

Thin Blue Line“. Die Geburtstagsedition enthält noch „A Secret Solo“, 1977 als Begleitung zu Poesie von John Giorno verfasst, die Transkription von

Paul Simon‘s berühmten Song „The Sound of Silence“ sowie „Music in Fifths“, Hommage an Nadia Boulanger, aus Glass Experimentierzeit Ende der

60-er Jahre.

Nicolas Horvath versteht es wie kein Zweiter, alle Poesie aus den technisch anspruchsvollen Stücken zu zaubern sowie perkussive Wiederholungen

mit melodischer Finesse zu einem feinen Klangnetz zu verweben. Die eingespielten Klavierstücke sind Musik wie von einem anderen Stern in ihrer

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großteils einfachen Schönheit, exotischen Tönung und transparenten Reinheit. Großartig. Jeder Käufer erhält auch einen Code für einen Free Digital

Album Download. Die klangliche Qualität und Fertigung sind ohne Fehl und Tadel. Ein Zuckerl für Freunde von Klaviermusik und analogem Vinyl

gleichermaßen.

Online Merker.eu

Meisterlich gelungenen Hommage von Nicolas Horvath an Philip Glass zu dessen 80.

David Denton (David's Review Corner, October 2016)

The fifth volume in the complete piano works of Philip Glass contains two of his most extended works in the genre, Mad Rush and the highlycomplex 600 Lines. Though he distanced himself from Minimalism, Mad Rush is surely one of the perfect examples of that movement, the scorealmost of a mystic quality at odds with its title. It is also a score that remains in the memory, even to an extent that you cannot loosen yourself fromit, but continue to hear it for days afterwards. Originally an organ piece, it was later given its name Mad Dash when adapted for a pianoaccompaniment used by a modern ballet company. The work’s twenty minutes is dwarfed by 600 Lines that plays for twice that length and wasoriginally composed for the Philip Glass Ensemble in 1967, and was only many years later adapted for solo piano. Shaped as a restless toccatawhose subtle shifts around a musical kernel of five notes is as taxing on the performer as on the listener, the changes of rhythm as complex as thechanges of the note patterns. As a Glass enthusiast, I confess I find its length something I would not often return to, despite the advocacy of thepianist, Nicolas Horvath, in this premiere recording. Two short pieces revisits his Metamorphosis Two—maybe you will spot the changes from theversion on volume three of this series—and a solo piano arrangement of Paul Simon’s lush harmonies in The Sound of Silence. Horvath is theunfailingly promoter of Glass, and in very good sound quality.

Rob Haskins (March 2017-American Record Guide)

Mr Horvath continues this fascinating survey of Glass’s piano music with performances that satisfy me completely

Jasemin Khaleli (Magazin Klassik-8 december 2016) Zauberwort Entschleunigung

Rating : Interpretation: ★★★★ Klangqualität: ★★★★ Repertoirewert: ★★★★ Booklet: ★★★

Mit durchaus meditativen Qualitäten begeistern Nicolas Horvaths präzise und fein gedeutete Glass-Interpretationen.

Nicolas Horvath scheint ein Faible für Vollständigkeit sowie interpretatorische und physische Herausforderungen zu haben. ‚Quält‘ er sichbeispielsweise in einer 48 Stunden-Version mit Erik Saties 'Vexations' oder gibt alle 'Nocturnes' von Frédéric Chopin an einem Abend zum Besten,füllen des Öfteren auch Philip Glass‘ Stücke das Konzertprogramm. Sie sind bei Horvath dabei in besten sowie in festen Pianistenhänden, würdigteer in den vier bislang im Hause Grand Piano veröffentlichten Platten (‚Glassworlds‘ 1-4) den bedeutenden Minimalisten, Opern- undFilmmusikkomponisten. Gebündelt werden die Stücke dabei mehr unter dem konzeptionellen Gesichtspunkt spannungsgenerierender Variabilitätals chronologischer Geradlinigkeit und so sollen nun ‚nach Beginn, Virtuosität, Verwandlung und Liebe‘ (so Nicolas Horvath im Booklet) die‚spirituellen Kompositionen‘ in ihrer Raffinesse und ihrem Nuancenreichtum zum (Er-)Leuchten gebracht werden.

Wie ihre Vorgänger enthält auch diese Glass-Welt Weltersteinspielungen: Im Mittelpunkt stehen die beiden großangelegten Stücke 'Mad Rush' unddas ‚Übungsstück‘ '600 Lines', das, bereits 1967 für das Philip Glass Ensemble komponiert, in der Version für Klavier erstmals auf Tonträgernfestgehalten ist. Ebenso betrifft das die beiden kurzen, den Hauptwerken angehängten Stücke, die jüngste Version des zweiten Satzesaus demKlavierwerk 'Metamorphosis' und die Transkription des Songs 'Sound of Silence' von Paul Simon.

Für 'Mad Rush' (1979), ursprünglich für Orgel, sind klangliche Kontraste charakteristisch: Atmosphärische, träumerisch-friedvolle Klangflüssebrechen fast schmerzlich in unnachgiebige Sechzehntel-Arpeggien und hämmernde Tonrepetitionen aus – ein Hörerlebnis, zu dem der perkussive

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und glasklare Anschlag des Klaviers sicherlich seinen Teil beiträgt. Aber weit mehr als das Kräftemessen ruhiger und rasanter Passagen ist 'MadRush' eine dramatische Erzählung, in beinah versteckter Sonatenform werden Klanggebilde exponiert, überlagert, aufgepeitscht, aufgelöst undverklingen schließlich im Nirgendwo. Angelegt ist hier bereits die melancholische, über eine kreisende Bassstimme geführte Linie aus'Metamorphosis Two', sodass sich die Neufassung in logischer Konsequenz anschließt.

Psychedelischer Schwerelosigkeit wird der Zuhörer in '600 Lines' jäh entrissen. Die mit über 40 Minuten Dauer schier endlose monodischeVerkettung der fünf Töne C, D, E, F, G und die dominanten Quartsprünge haben etwas Radikales und Ungehörtes von karikierend fröhlicherEinfachheit an sich. Der Eindruck einer beliebig erweiter- und beendbaren, den Gesetzmäßigkeiten von Zeit völlig lossagenden Kombination trägteindeutig die Handschrift des Minimalisten und führt ein fortan etabliertes Organisationsprinzip vor Augen, das seinen Anfang von Glass‘ Kontaktmit indischer Musik nahm. Melodisch wieder versöhnlicher rundet dann Glass‘ nur einmal (zur Verleihung des Gershwin Prize an Paul Simon im Jahr2007) vorgetragene Popsong-Bearbeitung die Einspielung ab und bewegt sich mit den überlagerten Zweier- und Dreierrhythmen wieder auf denAusgangspunkt des Programms zu.

Glass‘ Kunstgriff sind kaum merkliche Veränderungen in einem Kreislauf der Wiederkehr, die Horvath mit feinem Gespür für packendeSpannungsbögen ausgestaltet. Aus Reduktion und vermeintlicher Statik entstehen hier Stimmungsbilder, die mit großer Sensibilität undErnsthaftigkeit ein ganzes Spektrum an Einfärbungen offenbaren – und eine Musik, die von ihren bereitwilligen Zuhörern erlebt werden will undihnen den Freiraum gibt, bei sich selbst zu verweilen.

Klaus Heymann (October 2016 - KLAUS HEYMANN REKOMMENDERAR!)

This fifth volume in our ongoing cycle contains some rare treats for Philip Glass fans, not least in the first recording on solo piano of his 600 Lines (ahypnotic toccata reflecting the influence of Ravi Shankar) and the première on disc of Metamorphosis 2. The vivid contrasts of Mad Rush and thecomposer’s sole example of an arrangement (Paul Simon’s The Sound of Silence) complete the programme. Pianist Nicolas Horvath’s previousreleases in the set have attracted many plaudits

Francis Benoît Cousté (24 juin 2017) Trois nouveaux enregistrements Satie, Glass et Rääts

Éminent pianiste français, Nicolas HORVATH vient de publier, chez Grand Piano, trois albums mémorables

Suite aux quatre premières stations du cycle de la vie (Opening, la Virtuosité, la Métamorphose, l’Amour), Nicolas Horvath nous propose, cette fois, «Enlightenment »

Mike Shooter (La Vos de los Vientos – 11 july 2017)

Hace algo más de dos años comentamos aquí el primer volumen de “Glassworlds”, la serie de grabaciones que Nicolas Horvath comenzaba apublicar entonces con la obra para piano de Philip Glass. Como estaba previsto entonces, la colección llegó a los cinco volúmenes incluyendo enellos música originalmente escrita para piano así como un buen número de transcripciones, apareciendo de forma esporádica algún estrenoabsoluto, al menos en formato grabado.

Como el orden estrictamente cronológico no es algo que acostumbremos a llevar de un modo estricto en el blog, nos saltamos por ahora losvolúmenes que van del dos al cuatro y pasamos directamente el que cerraba la serie, subtitulado “Enlightment” (iluminación). En él, Horvath nosmuestra dos obras de la larga duración acompañadas de otras dos más breves que, en cierto modo, son estrenos.

“Mad Rush” - Hemos comentado ya varias versiones de esta composición por lo que poco podemos añadir al respecto. Queremos hacernos eco, esosí, de las reflexiones del propio Horvath al respecto, que tienen mucho que ver con el título del disco. Según el pianista, Desde su estreno en 1979,“Mad Rush” ha ido evolucionando a través de sus versiones en directo a cargo del propio Glass. Como si con el tiempo, la pieza hubiera idocreciendo. Ese nuevo tratamiento se refleja aquí un una ejecución muy expresiva que reduce en cierto modo los fuertes contrastes entre lasdiferentes secciones de la obra sin perder ni un ápice de su fuerza.

“Metamorphosis Two” - Algo parecido a lo que acabamos de comentar ocurre con esta pieza, parte del ciclo de composiciones para piano máspopular del repertorio de su autor. Afirma Horvath que la pieza ha cambiado y que la versión que Glass interpreta en los últimos quince años en susconciertos es diferente de la original, tanto como para llegar a indicar en las notas del CD que esta grabación es la primera de la “nueva” obra. Elcambio es sutil. Tanto que incluso sabiendo dónde se encuentra nos cuesta identificarlo aunque también es posible que después de haber oídotantas veces la pieza en diferentes formatos y versiones, no tenemos una versión “canónica” fijada en la memoria que nos haga reconocer deinmediato cualquier variante de la misma.

“600 Lines” - La obra más extensa de la colección es esta transcripción para piano de una de las composiciones más “raras” del repertorio de Glass.No tanto por la música en sí sino porque, pese a haber sido escrita en 1968, no aparecía en ningún catálogo de obras del artista hasta que en 2003fue grabada por los miembros de Alter Ego (no en 2013 como indica Nicolas Horvath en sus propios comentarios). No existía referencia alguna enentrevistas, reseñas de conciertos ni en ningún otro sitio pese a que el propio Glass afirma que fue una de las primeras obras que escribió para laPhilip Glass Ensemble y que en su momento la interpretaron en varias ocasiones. También señala el compositor en los comentarios de la grabaciónde Alter Ego que se trataba de una pieza concebida para los ensayos más que de una pieza para concierto en sí, cuestión que puede explicar suausencia en casi todos los listados de obras que existían hasta hace poco. La partitura original era para grupo por lo que esta versión para piano deuna de las primeras piezas puramente minimalistas de Philip Glass aparece aquí com estreno mundial.

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“The Sound of Silence” - Cerrando el disco y también la serie de cinco volúmenes que Horvath tituló “Glassworlds” encontramos una auténticarareza. Aunque pertenecen a mundos musicales muy diferentes, Paul Simon y Philip Glass son amigos desde hace tiempo y han colaborado ambosen trabajos del otro. Glass realizó una brillante coda orquestal para la canción “The Late Great Johnny Ace” que aparecería en el disco “Hearts andBones” de 1983 del cantante. En justa reciprocidad, Simon escribió algunos textos para el ciclo de canciones de Glass titulado “Songs from LiquidDays” poco tiempo después. En 2007, con ocasión de la entrega de los Premios Gershwin que otorga la Biblioteca del Congreso de los EstadosUnidos, Glass realizó una transcripción para piano de “The Sound of Silence”, la famosa canción de Paul Simon, galardonado en esa edición. Horvathpresenta aquí la primera grabación en disco de la misma indicando que es la única vez que Glass ha hecho una transcripcion de una composiciónajena. Aunque este último punto no es exacto (ya transcribió diversas piezas clásicas de música india para orquesta occidental en la banda sonorade “Chappaqua”), la versión es una curiosidad muy interesante por comprobar cómo Glass se lleva a su terreno una melodía que ya forma parte dela memoria colectiva de todo el mundo.

Existen ahora mismo tal cantidad de discos con música para piano de Philip Glass en el mercado que se hace realmente difícil recomendar uno. Porsu vocación completista habríamos de quedarnos con los extensos volúmenes grabados por Jeroen Van Veen y con la serie “Glassworlds” deHorvath por ser ambos una buena forma de tener (casi) toda la obra del músico para ese instrumento aunque ni siquiera juntando ambosconseguríamos tenerlo todo. Aún faltarían piezas sueltas o la versión de Michael Riesman de la banda sonora de “Dracula” además de varias obrasque aparecen grabadas por uno de los pianistas pero no por el otro. En todo caso, y dado lo reciente que aún están los cinco volúmenes de“Glassworlds”, podrían ser un buen punto de partida para hacerse con un Glass muy accesible.

Infodad (1st December 2017 - transcentury blogspot) confirm Nicolas Horvath as a first-rate interpreter of this material +++

The value of hearing Philip Glass’s music remains very much a matter of personal opinion. The continuing Grand Piano releases called Glassworldsdo nothing to make Glass’s approach more congenial – or less – but they certainly confirm Nicolas Horvath as a first-rate interpreter of this material.The music itself, though, remains distinctly unidimensional, its unending repetitiveness either haunting or soporific, depending on each listener’sviewpoint. All the works on the latest Glassworks release are world première recordings, except for Mad Rush, but there is nothing particularlyrevelatory here. Glass sounds like Glass – and nowadays like a whole host of other composers who believe that hypnotic repetition bordering onobsessiveness is a strong foundation for audience communication. Mad Rush, for example, tries to contrast peacefulness with drama, but it is thework’s lulling aspects that come across most strongly. It is in the nature of Glass’s music that Metamorphosis Two draws from the same wellspring ofquiet repetitiveness, and although there is indeed something metamorphosing here, what changes does so with extreme gradualness. As for 600Lines, much of it sounds like the noise made by old-fashioned piano tuners (in the days before electronic tuning) as they tried to ensure that aninstrument was ready for a performance. The shortest and in some ways most interesting piece here is by far the least typical of Glass: it is his onlytranscription, of Paul Simon’s The Sound of Silence. It is a nicely managed re-creation that, however, does not really add anything to Simon’soriginal. There is nothing especially enlightening about Glassworlds, Volume 5—Enlightenment, which gets a (+++) rating but will, of course, behighly appealing to those who cannot get enough of Glass’s musical approach.

Jean-Marc Warszawski (musicologie.org 22 juin 2017)

Après le 4e cédé d’une série consacrée à l’intégrale des œuvres de Philip Glass, voici avec un peu de retard (sorti en octobre 2016), le 5e et dernier,pour les quatre-vingts ans du compositeur. On y trouve son œuvre la plus connue, Mad Rush de 1979, sa pièce la plus radicale, voir la plusdépouillée, proche de l’art brut, 600 Lines, de 1967, et la seule transcription qu’il a réalisée, d’une œuvre d’un autre compositeur, The Sound ofSilence, de Paul Simon, créé le 22 mai 2007 au Warner Theater de Washington.

Gramola.at

Philip Glass' Klavierwerke sind bei Horvath also in den besten Händen, denn in seiner Persönlichkeit vereinen sich spieltechnische Könnerschaft unddas gewisse Quäntchen Pop-Feeling, das man für Glass' minimalistische Klanglandschaften eben auch benötigt.

Grand Piano hat mit dem monegassischen Pianisten Nicolas Horvath den ersten Zyklus der Klaviermusik von Philip Glass aufgenommen, und auchauf der fünften Folge der aufsehenerregenden Serie gibt es neue Weltersteinspielungen. So spielt der preisgekrönte Pianist Glass' Arrangement desberühmten Paul Simon-Songs The Sound of Silence ebenso wie das wichtige, 40-minütige Stück 600 Lines. Nicolas Horvath gilt als führender PhilipGlass-Spezialist auf dem Klavier und wird von seinem Endorser Steinway immer wieder für 12-stündige "Glass-Marathons" gebucht.

Stephen Smoliar (The Examnier – 24 October 2017)

A little over a week ago, Grand Piano released the fifth volume of Glassworlds, the project of pianist Nicolas Horvath to record the solo piano worksof Philip Glass. The title of the album is Enlightenment. It features the longest uninterrupted track (a little over 40 minutes) that Horvath hasrecorded to date. This is “600 Lines,” one of the first two pieces composed for the Philip Glass Ensemble in 1968 and originally scored for winds andsynthesizer. This album is the premiere recording of the composition performed as a piano solo.

As I have previously written, my own first contact with Glass took place at a performance by the Philip Glass Ensemble at the Solomon R.Guggenheim Museum in New York in the spring of 1970. There were three pieces on the program, each about twenty minutes in duration; and Ihave tried to reconstruct what they were. On the basis of sources I have consulted, my current conjecture is that they were “Music in Similar

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Motion,” “Music with Changing Parts,” and “Music in Fifths.” This was my first exposure to Glass’ “music with repetitive structures” technique. It didnot take me long to “get it;” and, back in those days when there was a serious threat that making music might get taken over by abstractmathematicians (I was writing a doctoral dissertation in applied mathematics at the time), Glass’ music was a welcome breath of fresh air.

I wonder if I would have reacted to Glass quite as positively had my very first experience been of the uninterrupted 40 minutes of “600 Lines.” Isuspect that the mathematician in me would have been fascinated with its almost obsessive approach to working with a bare minimum of motivicmaterial that is then subjected to extensive permutation and combination. The question, however, is whether I would have succumbed to enough-is-enough exasperation before the piece had concluded; and that question would be coupled with just when that sense of “enough” overtook mylistening capacity.

I find it interesting that there is no mention about the signification of the title “600 Lines” on the Philip Glass Web site, either in Glass’ own notes forthe Compositions section or in those by Ivan Moody for the Alter Ego recording Web page. In contrast to the rethinking of counterpoint andharmony that I had encountered at the Guggenheim, “600 Lines” is obsessively monodic, consisting entirely of what at least can be notated as asingle line. I use that hedge phrase because there is a plethora examples of how Johann Sebastian Bach could write something that way that stillembodied elaborate structures of both counterpoint and harmony. Whether it is possible to find 600 separate “lines” in “600 Lines” may be achallenge for analysis; but I am not sure that the results would have much impact on the listening experience.

This takes us back to the enough-is-enough issue. I think that age has granted me a gift of greater patience when dealing with extended durations.Those who have been following me for some time know of the satisfaction I can get from listening to the symphonies of Anton Bruckner; and, whilethere is no mistaking Glass for Bruckner, it may be that the stance of the listener does not have to vary as much as one might suspect. Both of thesecomposers are best enjoyed by the listener willing to let go of any “conventional” expectations and just let things happen. If one simply accepts arhetoric in which repetitions are frequent but are consistently transformed into new repetitions, one can actually settle rather comfortably into theact of listening to “600 Lines” without succumbing to the enough-is-enough syndrome. Some Zen monk might call this a state of “enlightenment,”which might explain Horvath’s choice of title for the album; but, personally, I see no reason to let verbal semantics interfere with this particularapproach to music-making.

The other major work on the album is “Mad Rush,” whose duration is about half that of “600 Lines.” Grand Piano’s advance material for this piecedescribes the structure as “something like a hidden sonata form.” This strikes me as being more appropriate for a graduate student in a desperatesearch for a thesis topic than for setting a context for the curious and sympathetic listener. “Mad Rush” may have had its origins in the classicalconcept of preceding an opening allegro movement with an adagio introduction; but, on the full twenty-minute scale of “Mad Rush,” structurecomes down to the tension of oscillation between two senses of pace. (The noun “tempo” sounds a bit too dispassionate for music whose rhetoriccomes off as far more personal.)

This is music most likely to resonate with anyone living in a major metropolis. The title refers to the inevitable chaotic hustle and bustle that apedestrian is likely to encounter on just about any street, and Glass captures that with repetitive arpeggios that almost depict that street scene asBrownian motion. (Think of how many of the visual images captured by Godfrey Reggio in Koyaanisqatsi, accompanied by Glass’ music, can betaken, when seen from the distance that Reggio establishes, as Brownian motion.) In that “metropolitan” setting, the alternating adagio sectionsmay be taken as the quiet seclusion of solitude.

All of this unfolds as yet another instance of Glass working with repetitive structures. However, Horvath plays this music with considerable attentionto the dynamic level of every note, even within the thickest textures of superimposed arpeggios. Thus, it does not take long for the attentivelistener to realize that, while the structures of the marks on the score page may be repetitive, the performance itself has a rhetorical shape of its ownthat enhances the surface structure of repetition with the deep structure of something more like a journey. This may be what the writers of theadvance material had in mind for “a hidden sonata form;” but I have my doubts!

Not too long ago I was fortunate enough to listening to Glass himself play “Mad Rush” at a special Gala concert honoring the retirement of Ruth Felt,founder and President Emeritus of San Francisco Performances. Glass has observed that he has written piano music to keep his hands in shape as hegets older. However, his performance of “Mad Rush” was more than a “therapeutically” elaborate five-finger exercise; and it did not take long for meto settle into thinking about this music as a journey. Horvath’s recording seems to be thinking along the same lines; and, for all of my preferencesfor listening to music in a concert setting, the version of “Mad Rush” on this album comes very close to being just as satisfying as my recent “live”experience.

“Mad Rush” and “600 Lines” are separated by the second of the five “Metamorphosis” pieces that Glass composed for solo piano in 1988. Horvathhad already recorded this as part of piano versions of the complete set (all of which began as instrumental compositions) in the third volume of hisproject. I am not sure that there is a need for two separate performances of this piece (and, given the times on the track listenings, they appear to bedistinct performances); but the idea of a “spacer” between the two long works on the album is definitely appreciated. Somewhat more amusing isthe “coda” for the album, which is Glass’ own arrangement of Paul Simon’s “The Sound of Silence,” whose primary objective seems to be to assurethe listener that Glass can be as comfortable with schmaltzy rhetoric as any other composer! One might almost call the arrangement a“remembrance of things Lisztian” (even if the point of reference would probably be late Liszt)!

Jean-Luc Clairet (ResMusica - 24 October 2016) : A Emporter, "Le Piano de Glass En Cinemascope"

Ce volume 5 de ce qui pourrait être une intégrale de la musique composée ou transcrite pour piano du grand compositeur américain par NicolasHorvath fait voisiner, à l’instar des volumes précédents, classiques et inédits, et fait entendre une approche inhabituelle de pièces que l’on pensait

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figées à jamais dans le marbre d’une esthétique.

« Je suis certaine qu’un jour il réalisera quelque chose de très important dans le monde de la musique », prophétisa Nadia Boulanger au sujet de sonélève américain. Bien vu ! Philip Glass, à 79 ans, est aujourd’hui « le compositeur-pas-encore-mort » le plus fêté par les spécialistes autant que par legrand public qu’il a su toucher au moyen d’un style populaire et exigeant qui n’appartient qu’à lui. La nuit blanche Glassworlds que Nicolas Horvatha donnée le 1er octobre dernier à la Philharmonie de Paris a vu, au terme de onze heures non stop, le public rappeler le jeune pianiste durant plusd’une heure. De mémoire de mélomane, l’on n’avait pas vu cela depuis la grande époque Chéreau/Boulez à Bayreuth ! Cadeau pour les glassiens etpour le compositeur qui, s’il avait été là, aurait vu défiler toute sa vie.

Le style de Nicolas Horvath, en vrai comme au disque, est tout autre autre que celui de ses devanciers (le compositeur, son alter ego MichaelRiesman, Paul Barnes, Maki Namekawa). Quand il n’est pas d’une infinie douceur, confronté à la mélancolie récurrente de cette musique, le doigtéaffiche une virtuosité qui évoque les défis lisztiens. L’impression initiale d’un jeu un brin démonstratif laisse ensuite place au sentiment que lepianiste, amoureux fou d’un compositeur qui le bouleverse autant que Chopin, veut offrir à sa musique née de l’intime (Glass dit avec humilité queses propres Études ont fait de lui-même un meilleur pianiste ! ) le cinémascope des Steinways, des grandes salles de concert (Horvath a joué en 2015la première intégrale des Études à Carnegie Hall). Le piano de Glass en technicolor : certes inhabituel pour les gardiens du temple glassien maisassurément convaincant dans l’absolu.

Après avoir révélé le superbe Dreaming awake sur le volume 1, l’irrésistible A secret solo et Piano Sonata n° 2, une pièce d’avant le « grand coup depied dans la fourmilière sérielle » (ainsi que le dit avec humour le compositeur lui-même) sur le volume 3, fait tenir, moyennant quelques reprises ettempi, les 20 Études sur un seul CD, Horvath ouvre le cinquième chapitre de Glassworlds avec la matrice Madrush, dans une version idéalementmaîtrisée et plus longue que celle de 1989 sous les doigts du compositeur. Ayant visiblement été très à l’affût des concerts solo de Glass, Horvathenchaîne avec une nouvelle version d’un recueillement extrême d’une de ses plus belles pièces, Metamorphosis Two, puis avec le grand écartcompositionnel d’une première mondiale : 600 lines, radicale composition de 1968 pour vents et synthétiseur conçue comme exercice pour le fraisémoulu Philip Glass Ensemble d’alors mais qui n’est que jeu pour le pianiste français d’aujourd’hui.

En conclusion une transcription très émouvante par Glass du tube de Paul Simon The sound of silence achève de faire naître l’idée que, sous lesdoigts de Nicolas Horvath, la France rend à Philip Glass le statut qu’elle lui a longtemps dénié : le classique qu’il est devenu.

David Barker ( Music Web International – November 2016)

I encountered this series for the first time with the previous volume, attracted by the piano version of the soundtrack of The Hours (review). Havingenjoyed that, it was logical to ask for this new release to review. That the two major works were relatively early ones made me somewhat reticent,because it is Glass of The Hours that most appeals to me, the early hard-core minimalism less so.

As it eventuated, I was right to be wary but only in respect of one of the two early works. Unfortunately it is the one - 600 Lines - that occupies morethan half the running time. It is described as an “obsessive and hypnotically restless toccata” which does give some sense of it. It came at the end ofGlass’s studies with Ravi Shankar and is constructed from five pitches, which very slowly mutate. It may be of interest in terms of what can be donewith such limited resources but it is certainly doesn’t make for easy listening. If I had been playing this as an LP, I would have concluded that thestylus had become stuck but even so I checked that the CD timer was progressing. Lest I be accused of being simply intolerant of this type of work, Ienjoy greatly the 160 minutes of Simeon ten Holt’s Canto Ostinato, with which it has much in common.

Mad Rush is described as one of Glass’s “keystone works”, showing the direction that his music would take. Certainly, it is very clear to see whereThe Hours music comes from. Yes, there is repetition but there is also progression, melody and warmth; all things which distinguish it from 600Lines.

Metamorphosis I-V were included in Volume 3, and the work here is described as a further evolution, one that is very subtle. I have to admit that thedifferences are hard to spot. Though nowhere in the notes for either volume is it suggested that Metamorphosis II (or Two) share music with TheHours, they surely do.

Finally, we have what is believed to the only arrangement of another’s music that Glass has made. It is fascinating to hear the much-loved Simonmelody thrive under the Glass treatment. I felt disappointed when it finished so soon.

Nicolas Horvath plays this music wonderfully well: warm and expressive or cold and mechanical as required. His notes are again excellent, and theFazoli piano sounds glorious.

If you appreciate all of Glass’s styles, then this will provide great satisfaction. If like me, your tastes run to the more melodious end of the spectrum,ignoring forty minutes of the recording does make it harder to justify.

Jean-Baptiste Baronian (28 November 2016- Cescendo Magazine.be) Rating : Son 9 – Livret 8 – Répertoire 8 – Interprétation 10

Au début du mois d’octobre dernier, le pianiste français Nicolas Horvath s’est prêté dans la salle de la Philharmonie de Paris (à la Cité de la musique)à une performance peu ordinaire : jouer toute l’œuvre pour piano seul de Philip Glass en continu. Il a choisi de l’interpréter par ordre chronologiquede composition – ce qui représente grosso modo douze heures de musique d’affilée. On peut aujourd’hui en avoir un aperçu partiel grâce à ce CD, lecinquième de la collection « Glassworlds » intitulé Enlightenment (Illumination), où sont réunies quatre pièces : Mad Rush, Metamorphosis Two, TheSound of Silence et 600 Lines. Il y va ici du premier enregistrement mondial de la version pour piano de cette dernière œuvre que Philip Glass avaitécrite en 1967. C’est, au vrai, une sorte de toccata à la fois obsédante et « hypnotique », pour reprendre le terme utilisé par Nicolas Horvath lui-

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même. Elle représente, dit-il, « le zénith de l’ensemble des travaux et expérimentation » du compositeur américain « avec Ravi Shankar et des leçonsparticulières avec Alla Rakha » (considéré comme le plus grand joueur de tablâ du XXe siècle). Comme elle dure quarante minutes et qu’elle est « laréitération de cinq hauteurs de son (do, ré, mi, fa et sol) en mutation constante », elle exige de la part de son interprète non seulement uneconcentration de tous les instants (ce qui va de soi), mais surtout un sens profond du rythme – du rythme devenu en l’occurrence un mouvementperpétuel presque magique. On se dit d’ailleurs que 600 Lines pourrait durer une heure, ou deux, ou trois, et même davantage, et constituer unepulsation infinie, inépuisable.

Les inconditionnels de Philip Glass vont sans nul doute adorer ce disque. Ceux qui ne le sont pas risquent, eux, de s’en détourner dès les premièresmesures (à supposer que cette notion si classique ait encore un sens dans la musique répétitive).

International Classical Music Awards : 2016 Nominee

International Piano (September 2016) : Rating : ★★★★★ Glass enthusiasts need not hesitate

Horvath’s playing, always unhurried, ensures that the desolation of ‘Why does someone have to die’ emerges as the emotional hub. It is fascinatingto hear Glass’s take on Viennese Waltz (the 1977 Modern Love Waltz); and to have the world premiere of the composer’s own 2007 transcription ofNotes on a Scandal, a fascinating, enigmatic piece. …Horvath brings an unremittingly hard touch to the hypnotic Music in Fifths. Glass enthusiastsneed not hesitate

LesVeillesMusicales "L’ÂGE DE GLASS" On a écouté toute la nuit l'album "Glassworlds 4" de Nicolas Horvath

Quoi de mieux qu’une bonne période glaciaire pour lutter contre la canicule ? Quoi de mieux qu’une salle obscure pour retrouver un peud’enthousiasme dans un monde qui en manque cruellement ? Raté. « L’Age De Glace 5 » nous a laissés froids (je me comprends). Scénarioapproximatif et gags recyclés ne font pas un bon film.

Pourquoi perdre tant de place à vous dire du mal des gens ? Parce que les séries se suivent et ne se ressemblent pas. Et parce qu’il faut que je justifiele titre de cette chronique. En juin dernier est sorti le volume 4 de l’intégrale de l’œuvre pour piano de Philip Glass, par Nicolas Horvath. Le volume 3avait déjà été chroniqué sur LVM. Pourquoi y revenir aujourd’hui ? Parce que c’est très beau. Parce que même les réfractaires au minimalisteaméricain peuvent y trouver leur compte. Et parce que, de nouveau, le regroupement de pièces datées respectivement de 2002, 1977, 2006 et 1969remet toute la carrière du compositeur en perspective. La pièce maîtresse, ici, c’est la transcription pour piano de la musique du film The Hours, deStephen Dandry, avec Meryl Streep, Julianne Moore et Nicole Kidman. Celle-ci y incarne Virginia Woolf, jusqu’à son suicide en 1941.

Chez Philip Glass, comme dans « L’Age De Glace », les personnages sont toujours plus ou moins les mêmes : progressions harmoniques, arpèges…Mais ici, ils n’apparaissent qu’en filigrane, au détour d’une phrase, et je pense qu’une écoute en aveugle réserverait bien des surprises auxallergiques. Nicolas Horvath joue tout cela avec la même précision que dans le volume précédent, et la même indifférence aux « canons » duminimalisme, qui rejette l’ancienne vision, très mécanique, qui dominait dans l’interprétation de cette musique. On dirait du Liszt, quelquefois…Mais on aura l’occasion d’en reparler lors de la publication d’une interview avec le pianiste. Pour compléter le programme : Modern Love Waltz (unevalse de Vienne à la sauce répétitive, comme un réveillon de Nouvel An mis en boucle), Notes On A Scandal et Music In Fifths (retour à la radicalitéminimaliste de la fin des années 60, tendance « Quand on me cherche, on me trouve »). Gageons que, dans le volume 5, on ne trouvera pas lessignes de l’épuisement manifesté par Scrat & Compagnie dans leur dernier opus. Adieu le machairodus et le rhinocéros laineux, bienvenue au piano.

Grego Appelgate Edwards (Gappelagte - September 8th 2016) : Horvath does a fabulous job, Bravo to Horvath

I reviewed the second volume of Nicolas Horvath's Glassworks on November 2, 2015. Horvath showed me then that he was a rather brilliantinterpreter of the "Etudes" that made up the volume--and indeed his technical prowess and imagination made the music come alive convincingly.

Today we have his Glassworks 4, On Love (Grand Piano 692) and it is very well performed. There are four works, the lengthy 47 minute "The Hours,"a short "Modern Love Waltz," the World Premiere of the short "Notes on a Scandal" and the earlier, mesmerizing "Music in Fifths."

I come off repeated listenings of this volume with the same general feeling I get with much of his later work. Some seem a little schmaltzy, some alittle too simplistic, while others stick in my memory as worthily wrought.

Once again Horvath does a fabulous job as the pianistic conduit, but at times there

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is not a whole lot he can do with the music. When there is depth, all is well. When no, less so. About half of this album attracts me. The other half Ican leave alone. Bravo to Horvath in any case!

Stephane Godet (2nd December 2016 - stephanegodet.com) Nicolas Horvath, pianiste hors normes !

Tout prédestinait Nicolas Horvath à suivre une carrière de pianiste classique à l’image de ses pairs et dans le sillon de ses illustres aînés. Repéré trèstôt, formé par les plus grands, bardé de récompenses, il aurait pu « faire la carrière » du concertiste parcourant la planète de salle de concert en sallede concert, égrenant concertos et programmes solistes.

Tout au contraire, il a choisi des chemins de traverses avec des projets originaux qui s’inscrivent dans une démarche tout à fait singulière qui en faitsa marque de fabrique.

Destinataire de son opus 4 de l’intégrale des enregistrements de la musique pour piano de Philip Glass qu’il me fit parvenir après avoir prisconnaissance de mon blog, j’ai réalisé la démarche originale de son auteur.

Je ne suis pas un grand connaisseur de la musique du compositeur américain, formé à la Juilliard School, avant de recevoir l’enseignement de NadiaBoulanger et d’être marqué par sa rencontre avec Ravi Shankar.

Connu pour ses opéras, cet enregistrement d’œuvres de Philip Glass contient la transcription de la musique du film The Hours, complété par troispièces dont une enregistrée pour la première fois.

Nicolas Horvath restitue à merveille les ambiances de cette musique jugée à tort minimaliste d’après son auteur.

Elle peut susciter le rejet à qui ne prend pas le temps de se laisser porter, et même transporter dans un labyrinthe dont l’issue n’est pas connue àl’avance.

C’est tout ce qui fait le charme de cette expérience unique aux confins du spirituel où le départ ne présuppose jamais la fin.

Nicolas Horvath donne régulièrement l’intégrale de l’œuvre de Philip Glass en concert. Assurément, une expérience sensorielle unique, sans douteproche des happenings musicaux auxquels on peut participer dans églises en Allemagne, allongé pendant des heures.

Chris Morgan (Scene Magazine, November 2016)

As performed by acclaimed pianist Nicholas Horvath, these works are evocative, cinematic and filled with a pathos that defies easy definition. …Rather than simply reproducing incidental music, Horvath’s naked arrangement shines a light on the score, allowing listeners to appreciate thesubtle aspects of the work, both on an emotional and technical level.

David Barker (Musicweb-international.com - july 2016)

"In some ways, this is a very easy review to write, as those immune to the sound-world of Philip Glass won’t have clicked on the link. Almostcertainly I’m preaching to the converted, and I could simply conclude “yes, go and get this” and not say any more. However, our editor frowns uponbrief reviews, so I need to find another two hundred and fifty words or so to avoid his wrath. Fortunately, that won’t be too difficult.

Surprisingly, the first three volumes in this series (GP690, GP691, GP692) have managed to bypass our reviewing team, myself included. I put myhand up for this because of the presence of the piano arrangement of The Hours, which I consider to be one of the finest film scores ever written.This recording includes all fourteen movements of the film-score. The only other recording to provide this is on Glass’s own Orange Mountain Musiclabel, with his collaborator Michael Riesman playing (review). Valentina Lisitsa included eight of the movements in a well-received double CD ofGlass piano pieces from last year (review). Horvath takes a much less emotional approach to the work than these two. He shaves two minutes fromLisitsa’s time in the final movement of The Hours, alone, and around ten minutes from Riesman overall. I feel this works well; while the film-score ishighly emotional, which suits the lush orchestral scoring, the inbuilt repetitive nature suits a more restrained approach when played on the piano.This version doesn’t surmount the orchestral one, but is an interesting alternative which I will certainly listen to on a regular basis.

Of the three other pieces, Notes on a Scandal is from a film-score, and has much in common with music from The Hours, though less motoric. Thissingle movement is an arrangement by Glass of two parts of the score. Modern Love Waltz was written to accompany a radio adaptation ofConstance DeJong’s novel Modern Love, and then employed in the ballet score The Waltz Project. It is his only waltz, and is an intriguing mix of hisstyle and the Viennese dance. Music in Fifths is something of an odd one out here. It is very much of his early highly repetitive style and seems tohave little connection to the “love” theme of the CD.

Production values are very good: the Fazioli piano sounds quite beautiful, and the notes are informative, except in justifying the inclusion of theearly piece. Perhaps it would have been better to have omitted the “On Love” sub-title. I will certainly be seeking out the earlier releases in thisseries.

Jean-Baptiste Baronian (Crescendo Magazine) Philip Glass arrangé et retranscrit Rating : Son 9 – Livret 8 – Répertoire 8 – Interprétation 8

La plus importante partition du CD, dont il est une question ici, constitue un arrangement pour piano de la musique du film The Hours, forme unesubtile et étonnante musique d’atmosphère et, chose paradoxale, donnent même l’impression d’être apaisantes

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Infodad.Com (28 July 2016)

This is a CD for fans of the film and diehard Glass advocates, one of whom is the pianist, Nicolas Horvath.

Stéphane Renard (L'écho – 30 July 2016) Rating : 4/5

Nicolas Horvath poursuit l'intégrale des œuvres pour piano solo de Philip Glass. Son quatrième album est une invitation à la méditation.Ressourçant.

Michel Dutrieue ( klassiek-centraal - 17/08/16 ) Rating : ★★★★ Glassworlds, pianomuziek van Philip Glass : Warm aanbevolen.

De tijdloze melancholie van zijn met een BAFTA (British Academy of Film and Television Arts) bekroonde muziek voor de film “The Hours” uit 2002vormt een organische suite aangedreven door drie krachtige karakters in de film, hier vervolledigd met drie ongepubliceerde bewegingen. De“Modern Love Waltz” uit 1977 breidt de grenzen van het minimalisme uit door de combinatie van de typische Glass stijl met de subtiele, Weensedanstraditie. De transcriptie van de filmmuziek voor “Notes on a Scandal” (2006) is een première opname. Steve Reich beschreef de iconische“Music in Fifths” uit 1969 als de klank en energie van een voorbij razende goederentrein, een typisch Amerikaans beeld.

Murielle Fournier et Brigitte Dunwoody (Le BabillART - August 2016)

Le pianiste hors normes Nicolas Horvarth, 37 ans, est né à Monaco, a commencé à jouer du piano dès l’âge de 5 ans et à 15 ans il enseignait commeassistant de son professeur. Il a gagné 11 prix prestigieux à ce jour.Connu d’abord comme interprète de Liszt nous livre sur ce disque le projet deson intégrale de Philip Glass Glasswords—4 On Love

Jean-Marc Warszawski (musicologie.org 10 octobre 2016)

Nicolas Horvath, pianiste et compositeur qui semble, heureusement pour lui et nous, avoir un peu de mal à entrer dans le rang, continue, avec cequatrième album, à enregistrer les mondes pianistiques de Philip Glass, dont on fêtera les quatre-vingts ans l’an prochain. Nicolas Horvath, quiaime les expériences scéniques, a d’ailleurs passé la nuit du 1er au 2 octobre 2016 à la philharmonie de Paris pour jouer l’intégrale des œuvres pourpiano du compositeur américain. Que les nationalistes ne prennent pas ombrage, fin juin 2015, le pianiste a passé la nuit à la Maison de la radiopour interpréter les Vexations composées en 1893 par Érik Satie, qui consistent en 840 reprises d’une phrase musicale, pour une durée selon letempo qui varie 12 et 24 heures.

Au programme de cet album qui ne dure pas toute la nuit, mais qu’on peut faire tourner plus de 840 fois, Nicolas Horvath a choisi The Hours, œuvreen 14 numéros, composée en 2002 pour le film du même nom de Stephen Daldry. À l’origine, cette œuvre qui fut remarquée et applaudie a étécomposée pour un quatuor à corde (un seul violon et une contrebasse) avec piano. Les arrangements pour piano sont de Michael Riesman (lepianiste de la création) et Nico Muhli.

La Modern Love Waltz date de 1977, n’est pas une musique de film, mais une musique radiophonique, pour la lecture d’un roman de ConstanceDejong : Modern Love (elle sera la librettiste de l’opéra Satyagraha, créé par Philip Glass à Rotterdam en 1980). C’est une des premières œuvres deGlass restées au répertoire des pianistes.

Notes on a scandal, est également une musique (fêtée) de film, celle, en 2006, de de Richard Eyre, inspiré du roman de Zoë Heller. La partitionoriginale a été transcrite pour piano en 2007 par le compositeur. Il s’agit ici du premier enregistrement mondial.

La musique de Philip Glass n’est ni minimaliste ni répétitive, il serait difficile de dire par rapport à quoi elle le serait, même si la répétition modulaireen est un élément de formalisation essentiel. Personnellement nous préférons penser à la contraction de la musique tonale qui commence às’opérer avec Brahms puis l’expressionnisme, une musique à l’image d’un monde qui ne se développe plus et ressasse ses poncifs, une espèced’indifférence, comme les dernières notes de Wozzeck, l’opéra de Berg. Une manière de continuer à planer après le camisolage de la fureurbienheureuse des années 1968.

Pour Nicolas Horvath, le thème de ce cédé est l'amour. Contemplatif ? Routinier ?

The Naxos Chart - July 2016 : Naxos Top 20 Bestsellers

Gramola.at

Die inzwischen vierte Folge der Gesamteinspielung der Klavierwerke des Komponisten Philip Glass durch den monegassischen MeistervirtuosenNicolas Horvath widmet sich ganz und gar dem universalen Thema Liebe.

Von originären Klavierkompositionen bis hin zur Transkription von Filmmusiksoundtracks ist wieder das ganze breite musikalische Spektrumvertreten, das Glass' Klangrede beim Publikum so außerordentlich beliebt macht.

Vierte Folge der Gesamteinspielung der Klavierwerke des Komponisten Philip Glass durch den monegassischen Meistervirtuosen Nicolas Horvathwidmet sich ganz und gVon originären Klavierkompositionen bis hin zur Transkription von Filmmusiksoundtracks ist wieder das ganze breitemusikalische Spektrum vertreten, das Glass' Klangrede beim Publikum so außerordentlich beliebt macht.ar dem universalen Thema Liebe.

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International Classical Music Awards : 2016 Nominee

Midwest Tape, February 2016

This Nicolas Horvath program reverses time, revealing the metamorphosis in Glass’s work from his 1980s film and theatre transcriptions, throughThe Olympian composed for the Los Angeles Olympiad, to rarities such as the dream-like Coda

Patrice Imbaud (L'Education Musicale - Mars 2016) "A découvrir absolument !"

Sortie sous le label Grand Piano du troisième volume d'un corpus regroupant des œuvres pour piano solo, originales et transcriptions, interprétéespar le talentueux pianiste Nicolas Horvath. Au-delà de ces considérations musicologiques, sans doute un peu vaines, et de la place qu'il fautaccorder à cette musique particulière dans la grande histoire de la Musique, peut être faut-il simplement goûter le plaisir et la beauté ressenties àl'écoute de ces trois albums, un peu comme un « voyage à travers une œuvre qui ne laisse pas indifférent, une impression nocturne de flotter surdes eaux tranquilles d'un lac, sous un ciel étoilé… » (Nicolas Horvath).

Voilà assurément trois albums admirables, magnifiés par l'éblouissante interprétation de Nicolas Horvath. Un challenge pianistique qui nous ouvredans des conditions optimales le monde sonore si particulier du compositeur américain.

Métamorphose, un maître mot dans l'univers compositionnel de Philip Glass, comme dans celui du pianiste puisque s'appliquant à la compositioncomme à l'interprétation, changement de forme et de structure si important que l'être ou la chose qui en est l'objet n'est plus reconnaissable. Unprocédé bien connu en musique utilisé comme fil directeur dans cet enregistrement. Un programme comme un « melting pot », un retour dans letemps remontant jusqu'aux années de formation du compositeur à la Juilliard School. Metamorphosis (1988) constitue indiscutablement un tout,même si les différentes sections n'ont pas été composées dans le même but. The Olympian (1984), pièce écrite initialement pour fanfare à l'occasiondes JO de Los Angeles, est une sorte de chant à la gloire de la fraternité des hommes. La Trilogy Sonata nous propose des transcriptions pour pianode Paul Barnes (2000) de trois opéras de la trilogie des portraits (Einstein, Gandhi et Pharaon Akhenaton) de Glass (Einstein on the Beach,Satyagraha et Akhnaten). Coda (1980), issue de The Late, Greay Johny Ace, s'élève comme une complainte élégiaque à la mémoire du chanteurJohny Ace, de John Kennedy et de John Lennon. Two Pages (1968) et Secret solo (1977) traduisent l'influence de la musique indienne et de RaviShankar dans la musique de Philip Glass, tandis que la Piano Sonatina n° 2 (1959) clôt ce superbe album sur un aperçu surprenant du « Glass avantGlass ».

Stephen Smoliar (Examiner.com, January 2016)

The most substantial part of Horvath’s album is the collection of five pieces entitled “Metamorphosis”…

…each of Barnes’ arrangements stands up perfectly well when performed independently…

Rob Haskins (American Record Guide - May 2016)

Performances are fine and demonstrate as always Horvath’s intense, almost romantic expressive choices for the music. Glass’s music benefits fromthis approach very nicely.

Lark Review (February 2016)

I found this a very appealing recording

The Naxos Chart - January 2016 : Naxos Top 20 Bestsellers

International Piano : Rating :★★★★

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Nicolas Horvath continues his excellent series of Glass piano music. The longest offering, Metamorphosis (four transcriptions of music used in asoundtrack and a play) demonstrates Horvath's strengths in his ability to capture Glass' stretching of time, and his sensitivity to prolonged moods.The couplings are fascinating, with three opera excerpts transcribed by Paul Barnes as the Trilogy Sonata. If the Akhnaten Dance has to live up toENO's recent staging of the opera, it still holds dark intensity. The inclusion of the student Sonatina, a premiere recording, opens a window on thepre-minimalist, French-influenced Glass. Fascinating

David Denton (David's Review Corner, January 2016)

Not all of the disc was originally intended for the piano, and many tracks sound that way, though the Glass specialist, Nicolas Horvath, is always apotent advocate

Bertrand D (lesveillesmusicales - 23 février 2016) : PHILIP AVANT PHILIP

Si les poules avaient des dents. Si Ponce Pilate ne s’était pas lavé les mains. Si Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique. Si la gaucheétait au pouvoir. Si Elvis était mort…

Autant de potentialités qui tournent dans nos têtes quand nous n’avons rien d’autre à faire. L’uchronie a son charme et elle a produit quelquespièces maîtresses : relisez Le Maître Du Haut Château de Philip K. Dick. Les forces de l’Axe ont gagné la deuxième guerre mondiale et une partie desÉtats-Unis est occupée par les Japonais. Un univers dans lequel un écrivain de science-fiction a écrit un roman où l’Allemagne nazie a perdu laguerre… Tout ceci semble n’avoir aucun rapport avec la sortie récente du troisième volume que le pianiste Nicolas Horvath consacre aux piècespour piano de Philip Glass. D’abord les cinq Metamorphosis et puis, entre autres et dans le désordre, The Olympian (composé pour la cérémonied’ouverture des 23èmes Jeux Olympiques d’été), la Trilogy Sonata en trois mouvements (des transcriptions réalisées par Paul Barnes à partir desopéras Einstein On The Beach, Satyagraha et Akhnaten) et la Coda issue de The Late, Great Johnny Ace (conçue comme une conclusion à la chansonde Paul Simon sur les morts du chanteur de rythm and blues Jonny Ace, de John Fitzgerald Kennedy et de John Lennon).

Les fans de Philip Glass y retrouveront ici tous les tics de langage du musicien américain : répétitions, arpèges et polyrythmies. Le plus : NicolasHorvath traite tout ça comme de la musique de répertoire, avec un jeu quasi-romantique, là où ses premiers interprètes optaient pour une visionplus détachée et métronomique. Mais la gestion du temps, ce pianiste sait ce que ça veut dire : en 2012, il était à l’origine de la version de concert

la plus longue à ce jour des Vexations d’Erik Satie, une petite pièce pour piano à répéter 840 fois. Avec Nicolas Horvath, cela dure 35 heures, toutseul au clavier. Avant Martine Aubry, aurait-il fait encore plus long ? Mais ce qui nous rapproche de notre introduction, c’est la pièce finale du disque: du Philip Glass d’avant Philip Glass, une sonatine pour piano de 1959, écrite sous l’influence de son professeur de l’époque, Darius Milhaud. C’étaitbien difficile à l’époque de prévoir ce qui suivrait. Si Philip Glass avait poursuivi dans cette voie, l’histoire de la musique américaine ne serait pas toutà fait la même. Si LesVeillesMusicales n’existaient pas, vous ne le sauriez peut-être pas. Si Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique,Kennedy serait peut-être encore vivant.

Michel Dutrieue ( klassiek-centraal - 17/08/16 ) Rating : ★★★★ Glassworlds, pianomuziek van Philip Glass : Warm aanbevolen.

De duizelingwekkende puls patronen maken het tot een mijlpaal van het minimalisme

Alain Lambert (19 février 2016 – Musicologie.org)

Voici donc le 3e disque de Nicolas Horvath consacré à l'intégrale pour piano du compositeur américain. Et déjà un parti pris de ralentir le jeu, pour le

morceau titre, quand on compare celui enregistré par le compositeur, hormis le 3e moment, plus rapide ici. Autre différence notable, la lente

apparition du 1er moment et la longue disparition du dernier. Mais c'est le rôle de l'interprète de recréer, et de ne pas chercher à reproduire ce qui a

déjà été donné à entendre.

Un cédé riche et dense, pour redécouvrir l’œuvre (pour piano) de Philip Glass

Klaus Heymann (Janurary 2016 - KLAUS HEYMANN REKOMMENDERAR!)

Nicolas Horvath’s Glassworlds project continues to impress as it assembles a collection of Philip Glass' piano music which goes beyond beingcomprehensive: new transcriptions, together with versions of works that are both familiar and seldom heard, are generating a relatively new branchof piano literature from this composer. Intriguingly organised in reverse chronology, this third volume combines the well-known Metamorphosis 1-5 with some genuine rarities that will put collectors on high alert.

Dionys (Inactuelles - 8 mars 2016) : Une lecture transcendante de Glass

Troisième volume de l'intégrale des œuvres de Philip Glass, qu'elles aient été composées pour le piano ou transcrites pour cet instrument,interprétées par le pianiste Nicolas Horvath, Glassworlds 3 Metamorphosis confirme ce qui était déjà audible - et revendiqué nettement - dans lesdeux précédents disques : le pianiste explore « un univers dense, profond mais sensible et qui ne demande qu'à être découvert ». Sa démarche, c'estune approche en effet sensible, romantique, celle d'un homme libre qui s'aventure dans les partitions pour en extraire les beautés. Pas de respectobligatoire d'une interprétation qui serait intangible. Je rappelle que pour les détails techniques ou les références des pièces, je renvoie à l'excellent

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livret, aux notes du pianiste. Je me place du côté de l'auditeur amateur, des effets produits.

Comme le disque s'ouvre sur les fameuses Metamorphosis, tout amateur de la musique de Philip Glass ne manquera pas d'écouter la version que lecompositeur en a donné dans le disque Solo piano paru en 1989 chez CBS. Les différences sont importantes. La plus extérieure est dans l'écart dedurée pour quatre pièces sur cinq. Trois sont plus longues, comme la I : 5'39 chez Philip, 7'17 chez Nicolas. Une est plus courte, la III : 5'30 chez Philip,3'29 chez Nicolas. Ce n'est pas une première dans l'histoire de la musique, bien sûr. Nicolas prend son temps, le dilate ou le concentre, selon sonhumeur. Le résultat, ce sont les différences intérieures : c'est qu'il nous propose une lecture vraiment nouvelle de celles-ci. Philip Glass les joue avecun dynamisme, une clarté, assez similaires, j'ai presque envie d'écrire avec une neutralité brillante, à même de souligner la virtuosité, les variationsthématiques d'une écriture combinatoire. Nicolas Horvath plonge dans la forêt des notes, s'abandonne dans les allées du labyrinthe. Tout est plusmystérieux, plus varié, plus imprévu. On se perd dans la forêt au long de la I : tout baigne dans une pénombre reposante, et il faut aller cueillir audétour des sentiers invisibles quelques fulgurances lumineuses éparses. Il y a parfois une incroyable douceur, une indicible langueur, comme s'ilhésitait devant un Graal intimidant, qu'il faut apprivoiser par des approches courtoises. À d'autres moments, la fougue s'empare de lui, les notessortent en torrent pressé ; une énergie indomptable emporte l'auditeur, impressionné par la frappe étincelante, acérée, comme dans laMetamorphosis IV, magnifiquement bousculée, extraordinaire de clarté illuminante. On se souvient que Nicolas joue Liszt, on comprend que Nicolastranscende Glass, pour notre plus grand plaisir. Les contrastes sont puissants sans être jamais brutaux ou vulgaires, car l'interprétation resteconstamment délicate, attentive, précise. Après les envolées des pièces III et IV, la Metamorphosis 5 referme le cycle sur des brumes épaissies, peut-être parce qu'on ne sort pas du cycle des métamorphoses, on plonge à nouveau dans les mystères de la vie. Quelle lecture formidable, magistrale !

Le disque propose aussi la Trilogy sonata, trois pièces transcrites pour le piano par Paul Barnes, extraites de trois opéras « portraits » ducompositeur. La danse d'Akhnaten est éblouissante, virevoltante, comme l'épiphanie de la lumière sur les pyramides. La conclusion de Satyagrahabouleverse par le lyrisme de sa mélodie ascendante, grave, irrésistible comme la marche du Sel de Gandhi, inoubliable par sa beauté radieuse. Unantidote contre toutes les morosités ! L'intermède "Knee Play n°4" extrait de Einstein on the beach alterne une mélodie coulante simple et belleavec des moments tumultueux d'arpèges enchevêtrés. Nicolas distingue à merveille les deux strates qu'il entrelace avec une incroyable subtilité,presque un brin de facétie et dans le même temps un immense respect.

À ce programme ambitieux le pianiste a joint une de mes pièces préférées de Philip Glass, "Two Pages" (1968), joyau de la musique minimalistedure. Fondée sur un processus additionnel de groupes de croches, elle crée très vite un effet hypnotique saisissant (ou de décrochement pourl'auditeur qui n'entend que le faussement même...) avec lequel Nicolas Horvath semble très à l'aise. C'est impeccable, "métronomique" etsimultanément flamboyant comme un tapis chatoyant de courtes flammes piquées de pointes, véritable tapis volant de la grande maya, cettenature illusoire du monde pour les Hindous, mais également incarnation de la géométrie et de la sagesse éternelle.

On appréciera la générosité de ce disque, qui nous donne aussi à entendre des pièces rares ou inédites : la petite pièce pour la cérémonied'ouverture des vingt-troisièmes jeux olympiques, petit format pour une ode vibrante, grandiose, qui ménage pourtant un passage introspectifavant l'ascension finale. "The Late, Great Johhny Ace" appartient à la famille glassienne des ballades élégiaques, presque transparentes de limpidité."A Secret solo" est au contraire une courte pièce effrénée, délirante, inspirée par les transes des ragas indiens : superbe curiosité ! Enfin, la"PianoSonatina N°2" de 1959, qui clôt l'album, est un souvenir émouvant de l'itinéraire musical de Philip Glass, alors élève de Darius Milhaud. Il se dégagede cette pièce mise de rien savante un parfum post-debussyste délicieux, à mi-chemin entre fantaisie et rêverie.

Inspiré d'un bout à l'autre, Nicolas Horvath nous fait découvrir pour notre plus grand bonheur un autre Philip Glass, plus humain, où la techniquen'est plus qu'un chemin vers les grandes sources énigmatiques, mythiques et magiques, de la vie. Que nous réserve Nicolas Horvath pour la suite deces mondes de Glass ?

Alex Baran (Keyed In - April 2016)

Young pianist Nicolas Horvath has a very impressive reputation as a Liszt interpreter. It’s no surprise then, that his approach to Glass in Philip Glass –Glassworlds 3; Metamorphosis (Grand Piano GP691) is strikingly different. His own liner notes to this recording reveal his inclination towardanalytical detail. At the keyboard he extracts thematic material from the rotating structures that Glass sets spinning like so many Buddhist prayerwheels. In doing so he compels the listener to experience the music more melodically than its hypnotic patterns might otherwise allow. This sets hisperformance of the Metamorphosis I-V apart from most others. The melodic imperative that seems to drive Horvath’s interpretation of Glass’ musicis even more powerful in Einstein on the Beach and the Piano Sonatina No.2 (1959). There’s even a hint of programmatic interpretation in the pianoversion of The Olympian – Lighting of the Torch and Closing.

By contrast, however, Horvath completely abandons all classical/romantic sensibilities in Two Pages (1968), choosing instead to favour thedominant mechanical nature of the repeating figures, leaving only Glass’ subtle changes to play with the listener’s mind. This kind of versatilitymakes Horvath a compelling interpreter and presents the repertoire in a deeply engaging and listenable way.

Salvatore Pichireddu ( Artistxite, February 2016)

Der französische Pianist Nicolas Horvath hat sich vorgenommen, Philip Glass’ vollständiges Klavierwerk aufzunehmen. Dabei spielt er—imdoppelten Sinne—auf Zeit: Zum einen wird er noch eine Weile beschäftigt sein, die insgesamt neun Alben aufzunehmen (das vorliegende Album isterst der dritte Teil der Reihe), zum anderen lässt er bei seinen Deutungen den Kompositionen genügend Zeit, sich frei entfalten zu können. Dafürverlangsamt er freilich nicht die uhrwerkhaften Tempi, sondern lässt jeder einzelnen Note genügend Zeit (und Raum), sich frei entfalten zu können.Das Ergebnis klingt, bei aller Schlichtheit der Mittel, auch ohne die übliche opulente elektro-akustische Instrumentierung geradezu überwältigend

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raumfüllend, vielschichtig, fast schon symphonisch. “Glassworlds, Vol 3” legt den Schwerpunkt auf Glass’ Kompositionen aus den 1980er Jahren:Neben dem fünfteiligen Zyklus “Metamorphosis” (1989) enthält das Album einige (von Paul Barnes angefertigte) Klavierauszüge aus seinen Opern“Einstein On The Beach” (1976), “Satyagraha” (1980) und “Akhnaten” (1983), sowie die Klavierfassung von “The Olympian” (1984), das anlässlich derOlympischen Sommerspiele in Los Angeles komponiert wurde. Als (erfreuliches!) Kuriosum enthält das Album die Coda aus “The Late, Great JohnnyAce”, die Glass fürPaul Simons gleichnamigen Song (auf “Hearts And Bones”, 1983) schrieb. Mit der Weltersteinspielung der frühen “Sonatina No. 2”(aus Glass’ prä-minimalistischen Studienzeit, 1959) beschließt Horvath ein spannendes und erstaunlich abwechslungsreiches Panoptikum, das jetztschon unbedingt neugierig auf den kommenden Teil macht.

Arkivmusic.com (April 2016) Recommendation

In his extraction of the thematic material from the composer's rotating structures he compels the listener to experience the music more melodicallythan its hypnotic patterns might otherwise allow. A deeply engaging and compelling interpreter"

Gramola.at

Philip Glass' Klavierwerke sind bei Horvath also in den besten Händen, denn in seiner Persönlichkeit vereinen sich spieltechnische Könnerschaft unddas gewisse Quäntchen Pop-Feeling, das man für Glass' minimalistische Klanglandschaften eben auch benötigt.

Glass und Horvath, das ist für viele Rezensenten inzwischen ein untrennbares Gespann:Die ersten zwei CDs aus Horvaths Gesamteinspielung desKlavierwerks von Philip Glass haben enormes Aufsehen erregt und wurden hoch gelobt. Der auf insgesamt neun Teile angelegte Zyklus drehtdiesmal die Zeit zurück bis an den Anfang der 1980er-Jahre. Glass realisierte damals u.a. "The Olympian", eine für die Olympischen Spiele in LosAngeles 1984 in Auftrag gegebene Komposition, aber auch seine bekanntesten Filmmusiken, wie "Einstein on the Beach", "Akhnaten" und"Satyagraha".

Scott Noriega (Fanfare - March 2016)

Horvath performs the works…the way that Glass would like to himself. And there is hardly a higher compliment that one could pay to a performingmusician.

Rob Haskins (American Record Guide, January 2016)

[Horvath]’s a fine pianist with a virtuosic charisma and a thoroughly romantic view of these pieces. That’s perfectly appropriate… The approachworks especially well in the extroverted 15, and Horvath’s formidable technique serves the much more minimal 10 just as effectively. On the morelyrical side of the emotional spectrum, Horvath’s fine use of rubato gives Etude 2 an expressive immediacy that other performances I’ve heard lack.

Glass’s etudes are a bedrock of his keyboard music, and with advocates as compelling as Nicolas Horvath, I suspect they will become extremelypopular works with concert pianists.

Stephen Smoliar (Examiner.com – September 2015)

Horvath should be recognized as a pianist capable of bringing rich expressiveness to Glass’ music without compromising “the letter of the text,” soto speak. If the etudes were initially conceived primarily for technical proficiency, Horvath has found a way to endow them with a far moresubjective approach that frequently borders on the visceral.

Horvath can perform these etudes in a way that brings intense expression to their abstract qualities without ever overplaying his hand, so to speak,that one can, indeed, listen to these twenty etudes in a single sitting as a “virtual concert experience.”

Glass Notes - Richard Guérin

Nicolas Horvarth's hyperactive version of the etudes

Patrice Imbaud (L'Education Musicale - Mars 2016) "A découvrir absolument !"

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Un cycle polymorphe, véritable climax dans les compositions pour piano solo de Glass. Nicolas Horvath, éminent spécialiste de Glass, donna lapremière création mondiale de l'intégrale de ce cycle à Carnegie Hall en janvier 2015, un marathon pianistique, une expérience sans doute uniqueque l'on retrouve dans cet enregistrement enchainant les vingt études dans un flux continu nous plongeant dans le monde mouvant et tourmentédu compositeur américain. Un cycle reconnu comme une des pages les plus belles et les plus inventives de Glass, « premier corpus où je conviepleinement le monde des pianistes dans le mien » déclare le compositeur….

John Dyer Baizley (aperfectmonster.com - 24 june 2016) Album du jour

I can’t help it, I always jump straight to Etude 5. I know it’s “on trend” to give Philip Glass big-ups; there’s a reason for that. These compositions,played exclusively on piano, are incredible, whether you’ve studied classical in some stuffy institution, or you simply enjoy melodramatic,atmospheric music. “Etude no. 5” is such a crushingly sad song; Lydia Deets would no doubt love writing and trashing suicide while listening. Andit’s helped me get into the headspace i require to make art. There are dozens of versions of the etude i’m focusing on, all worth listening to. Putdown your grindcore mixtapes for a few minutes and get with it!

Steve Holtje (Culture Catch, January 2016 - Best Classical Albums 2015)

Not to slight Glass’s own considerable talents, but Horvath has a richer tone, and the Etudes really blossom under his fingers; as he plays them,there is no denying their place in the Etude tradition

Emilie Munera (En piste ! 28 Avril 2015)

On vient de recevoir la suite d'une intégrale signée Nicolas Horvath dont on vous avait dit beaucoup de bien l'année dernière et vous allez vois quece nouvel opus ne déçoit pas dans l'interprétation, on peut discuter de la musique mais pas de l'interprétation, et ce sont les études que l on entendici, 20 études au total reparti en deux livres. .

Et c 'est toute la difficulté quand on écoute les 20 études , elles sont écrite dans la même veine , il y a un socle commun , mais avec toujours desdifférences, et j'imagine que pour les identifier ou en tout cas donner une personnalité une identité , ça doit être très difficile .

Nicolas Horvath , c'est le deuxième volume qu'il consacre à l œuvre pour piano de Philip Glass , et c'est certainement une intégrale de sa musiquequi va devenir une référence .

Paul Muller (Sequenza21.com, November 2015)

Etude 12…opens with strong repeating figures that impart a complex, questioning feel along with cross currents and a swirling, unsettled aspect.Etude 13 is a frantic, slightly out of control piece, filled with powerful scales running up and down that seem almost disoriented at times. Bycontrast, Etude 16 is smooth and restrained, with a calm, reflective feeling that is beautifully brought out by the sensitive playing of NicolasHorvath. Number 19 is slower with a series of single, deliberate notes in the bass line combined with nicely articulated counterpoint in the upperregisters that produce a more contemporary feel

Nicolas Horvath, with precise playing and imaginative interpretation has made Glassworlds 2 an indispensable reference for the serious enthusiastas well as marking an important milestone in the evolution of the music of Philip Glass.

Piano Bleu

Cela agrandit aussi le "répertoire" des auditeurs, chacun pouvant apprécier pus particulièrement des études différentes. Ainsi Nicolas Horvathindique que la sixième du livre 1 est son bis préféré... mais on peut lui préférer celle qui précède et offre un beau moment de calme tout comme la16ème, la huitième plus lyrique, la onzième très prenante, ou la ballade qu'offre la quatorzième et la dernière, vingtième, la plus longue et plusoriginale/ aux autres, et offrant de très belles lumières...

Remy Franck (Pizzicato, November 2015)

Bei Grand Piano ist ‘Glassworlds 2’ erschienen. Nicolas Horvath spielt sämtliche zwanzig in zwei Büchern erschienenen ‘Etudes’, Stücke, die zwischen1991 und 2012 komponiert wurden und von der Fantasie des Komponisten zeugen, das nicht zuletzt wegen einen breiten Spektrums von Dynamikund Tempi. Während im ersten Buch mehr die Technik des Klavierspiels im Fokus steht, geht es Glass zufolge im zweiten Buch mehr um die Spracheder Musik, mit neuen Strategien von rhythmischer und harmonischer Bewegung. Wie schon auf der 1. CD investiert sich der monegassische PianistNicolas Horvath voll und ganz für diese Musik und bleibt den 20 Stücken technisch und ausdrucksmäßig nichts schuldig

Loïc.P (Silent City, October 2015)

Nicolas Horvath ne dénature pas les études, il leur en donne une nouvelle dimension. Habitué à être dans une bulle envoutante, presque un cocon,en écoutant du Glass, cela est complètement balayé pour laisser place à un ensemble impétueux. Comme si N.H. voulait nous sortir de l'imagemonotone et simpliste que peuvent avoir les détracteurs du compositeur.

C'est un album puissant, qu'il vaut mieux écouter dans l'ordre, pour observer l'évolution du compositeur au fil du temps (le livre I et II ayant des

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années d'écart). On y retrouve du romantisme, de la mélancolie, du drame, de la passion... Un panel d'émotions changeant toutes les 4 minutes. Si jedevais résumer grossièrement, le Livre I est plus tourné vers l'émotion, le II étant plus fougueux.

Je pourrais vous en faire l'éloge encore longtemps, seul le fait que vous l'écoutiez me rendra heureux. Heureux d'avoir pu vous faire découvrir letalent de deux grands artistes réunis le temps d'une collection, les Glassworlds.

Grego Applegate Edwards (Gapplegate Classical-Modern Music Review, November 2015)

The brilliant Lisztian-Rachmaninovian virtuosity that Nicolas Horvath brings to the cycle generates a good deal of bravado and even excitement. Itmakes of the Etudes a series of grand flourishes, of tumultuous outbursts that become something more than a sort of rote attention to the motifswould give you.So it all comes across as music with powerful impact. In Horvath's hands these are convincing torrents of pianistic energy! Bravo!

Stephen J. Nereffid (Music is Good) - Favourite classical albums of 2015 #12

the two sets of etudes from 1995 and 2012 add a dash of romanticism to his familiar style.

Michel Bosc

Il faut s'appeler Nicolas Horvath pour mener à bien des entreprises aussi passionnées et ambitieuses ! Un CD incontournable pour les amateurs deGlass

Michel Dutrieue ( klassiek-centraal - 17/08/16 ) Rating : ★★★★ Glassworlds, pianomuziek van Philip Glass : Warm aanbevolen.

De étuden vormen de perfecte balans tussen repetitieve virtuositeit en poëzie

David Denton (David's Review Corner, September 2015)

The French-born pianist, Nicolas Horvath, has these works in his repertoire, and it shows with the natural flow of his performances, his range ofcolours being the key to the disc’s success. Somehow they have shoe-horned almost 84 minutes onto the disc, and the sound quality remains in thepremiere league.

Dionys (Inactuelles) Dans le fleuve impétueux des métamorphoses de la Vie

Pour le deuxième volume de son intégrale des œuvres du compositeur américain Philip Glass, le pianiste Nicolas Horvath a choisi de présenterl'intégralité des vingt études pour piano.Pour avoir moi-même, voici quelques mois à peine, écouté en concert Philip Glass interpréter en concertquelques-unes d'entre elles, j'étais "préparé" à ce choc qu'est l'écoute de ces vingt pièces, mais je ne m'attendais pas à l'ampleur de larévélation.C'est une musique qui emporte, qui touche, sans se soucier des étiquettes : minimaliste, romantique, classique, elle jaillit avec unenaïveté et une force que rend à merveille son interprète. Nicolas Horvath porte cette musique de toute sa fougue, de tout son amour pour lecompositeur, et cela s'entend. Il est ce qu'il joue, passionnément, entièrement.

La première étude sonne comme du pur Glass, à la fois par la mélodie et le flux. On reconnaît sa marque de fabrique, mais on est séduit par la variétémélodique, la complexité du contrepoint. Menée allègrement, c'est une étude virtuose, presque étourdissante, dansante. La deux m'a surpris : lespremières mesures m'ont rappelé irrésistiblement l'une des plus belles pièces pour piano du vingtième siècle, "In a landscape" de John Cage. Hasard? Réminiscence ? Je ne sais. Elle réussit à concilier la veine mélancolique avec la force de sa partie centrale. La trois est travaillée par des répétitionsinsistantes, des grondements graves. Pièce orageuse, sombre, fracturée, d'un dynamisme quasiment rageur, éclairée d'une envolée dans lesmédiums. La quatre est plus noire encore au début, mais l'amoncellement de nuages est touché par des éclairs de grâce, des enroulementsmagiques ébouriffants avant une coda d'une brièveté sévère. La mélancolie revient avec la langoureuse étude cinq, d'une immense douceur pourdécliner les accords glassiens les plus reconnaissables. Autoportrait sans fioritures en homme sensible, c'est une pièce bouleversante, une haltedans ce premier cycle souvent agité, tumultueux. La six renoue avec une virtuosité étourdissante, chantante, orchestrale, puissamment découpéepar des attaques vigoureuses, tandis que la sept, tout aussi vigoureuse par moments, semble plus inquiète, tirée vers une intériorité qu'elle masquepar des fanfaronnades mais qui s'affirme sur la fin de la pièce tout en demi-teintes, prélude à la belle numéro huit, aux mélodies si naïves, queNicolas Horvath détaille avec une grande sensibilité et dont il souligne les passages les plus complexes d'un phrasé clair, limpide. La fin élégiaque enest superbe.

Pourquoi changer de paragraphe alors que le livre I n'est pas terminé ? C'est que pour moi, l'autre Philip Glass commence ici. Dès les premièresmesures de l'étude neuf, j'ai frémi, soulevé, STUPÉFAIT, par la beauté confondante de cette pièce inattendue, nettement en dehors des mélodies etmotifs du compositeur. Philip Glass se laisse aller à une poésie incroyable. C'est étincelant, vigoureux, et en même temps mystérieux, intrigant. Ladix, dernière du Livre I, joue des boucles jusqu'à créer des amas sombres traversés de fulgurances. Quelle puissance ! Et dire qu'on trouve parfois lamusique de Philip Glass mièvre, douceâtre !! Rien de tout cela : voilà du magma brut, décoré de médiums ou aigus survoltés, ça roule, charrie jusqu'àla dernière seconde. La onze continue dans une veine grandiose, voilà du Beethoven minimaliste, déchaîné, lyrique jusqu'à la transe. Magnifique, jetombe à genoux, j'embrasse compositeur et interprète, terrassé par la beauté terrible, ombrée d'une belle fin sombre, une des plus belles du cycle,annonciatrice d'un troisième Philip Glass, qui sait ? Si la douze paraît plus glassienne sur le plan mélodique, elle multiplie les variations internes, segonfle d'une énergie irrésistible, d'une verve opératique indéniable. Le flux des boucles serrées est d'une incroyable densité, laisse éclore des bulles

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mélodiques magnifiques, se charge aussi d'une émotion intense sur la fin. La treize carillonne, joyeuse, débridée, tel un cheval décidé à sauter tousles obstacles qu'on a l'impression d'entendre hennir de plaisir. La quatorze semble un flot soulevé par une houle profonde. La musique de Glassprend une dimension océanique confondante. Certains s'attendaient peut-être aux piécettes d'un vieux monsieur un peu gâteux et on découvre aufil du cycle l'univers d'un créateur en pleine possession de ses moyens, qui creuse magistralement ses sillons et élargit de surcroît nettement soncercle ! La quinze en est l'illustration flamboyante, sorte de marche triomphale à la parure somptueuse, qui se permet des pirouettes narquoises par-dessus le marché. Avec la seize, on revient à la veine élégiaque, ou plutôt contemplative : simplicité du chant, recueillement touchant, mais lamusique de Glass ne s'y attarde guère, bouillonne à nouveau, d'une jeunesse pétillante qui secoue le voile mélancolique dans la partie centrale de lapièce. La dix-sept oscille entre atmosphère voilée, retenue, et grandes envolées martelées de fortes frappes. C'est l'une des plus longues du recueil,dépassant les six minutes. L'ampleur des développements est impressionnante, le sens du contraste saisissant. La suivante, qui revient autour detrois minutes, est agitée, crescendo ondulant qui reprend à peine souffle. L'avant-dernière, plus longue, s'abandonne à cette seconde veine,minoritaire dans le recueil, d'une introspection plus sombre, d'une lenteur très relative, encore parcourue de frissons mélodiques liquides et agités.À nouveau l'esquisse d'un troisième Philip Glass ? L'étude vingt, magistrale, n'en annonce-t-elle pas aussi la venue ? Accents déchirants, beautévoilée, quelque part du côté de Schumann et Scriabine, un Glass moins éblouissant, libéré de lui-même en un sens.

Précisons que Nicolas Horvath a choisi de quasiment enchaîner les vingt études, nous plongeant dans ce monde dynamique et mouvementé parune coulée pianistique ample, loin de certaines interprétations compassées, trop sages (et l'on en trouve sur la toile !! Je ne citerai personne...). Oui,Glass est un hyper lyrique, un romantique dans le meilleur sens du terme ! Que la prise de son du Steinway est formidable : on est dans le flux ! Quele livret trilingue (anglais, français, allemand) est vraiment intéressant : on y trouve notamment le parcours de Glass retracé à grands traits, lesréflexions et analyses du pianiste sur ce qu'il joue et la manière dont il le joue, bref ce qu'on ne trouve plus que trop rarement.

Un second disque déterminant pour changer l'image de Philip Glass qui, à bientôt quatre-vingt ans, montre qu'on peut être à la fois populaire,voire (ô le gros mot !) commercial, et l'un des plus grands compositeurs d'aujourd'hui, en perpétuelle métamorphose, insaisissable, pour notre plusgrand plaisir.

Melanie Garrett (Primephonic - 09 February 2016) Rating : ★★★★★

Horvath applies a Romantic interpretation of the Études, which greatly emphasizes their expressive nature and brings the etudes to life. The

recording successfully captures his full, versatile sound. His creative interpretations of the Études provide an essential addition to both piano music,

and the recordings of Philip Glass’s compositions.

Études 1 opens with four powerful chords followed by alternating passages that ebb and flow like waves. Horvath’s performance is powerful and he

is able to create a tremendous range of dynamics and expression despite the virtuosic technical demands.

Étude 2 is gently performed, nearly creating a lullaby atmosphere. Études 3 and 4 are much more dramatic and intense, with much variety and

turmoil while Horvath and Glass return us to a brooding sense of serenity in Études 5.

Étude 6, commissioned by the Sydney Festival in 1996 is an emotional study, and begins the transition to more and more aggressive-sounding

études, which Horvath builds up with ease. Étude 8 begins with alternating half-steps which gradually speed up, reminiscent of the music from

Jaws. This idea returns throughout the Études, the precursor to a simple, recognizable melody. By Étude 10, an unsettling energy prevails, with

many surprising outbursts in the bass.

The first numbers of Book 2 are quite dark and frantic, however by Étude 13, a sense of calmness begins to take over. Étude 20 is gently performedand much slower than the previous etudes, creating a large cycle, perhaps representing the cycle of life.

Seth Colter Walls (Rhapsody.com) - RHAPSODY - TOP 10 CLASSICAL ALBUMS, APRIL 2015

Nicolas Horvath has launched the first volume of a planned series, Glassworlds, with an album that includes a buoyant performance of Glass' OrpheeSuite.

Remy Franck (Pizzicato.lu)

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Die technische Herausforderung an den Pianisten ist gewaltig, bereitet aber dem monegassischen Pianisten Nicolas Horvath keine Probleme. SeineVirtuosität ist stupend

International Piano (june 2016) Rating : ★★★★★

‘Expert performances.’

C. Michael Bailey (All About Jazz, April 2015)

Glassworlds I promises to be a comprehensive look at the whole of Philip Glass’ piano art. Horvath takes great care in his articulation of the volumedynamics of the piece, treating the music gently were required and with muscle where appropriate. It will be a treat to hear what is on Glassworlds2.

Patrice Imbaud (L'Education Musicale - Mars 2016) "A découvrir absolument !"

Si certains esprits critiques se plairont à souligner la faiblesse compositionnelle de ces pièces, nul ne pourra mettre en doute la magie del'interprétation de Nicolas Horvath qui nous avait déjà séduit avec son dernier enregistrement lisztien. Rigueur dans la progression rythmique,virtuosité et délicatesse du toucher, poésie de la ligne tout y est pour affirmer haut et fort la profonde affinité existant entre le pianiste et lecompositeur américain. Une merveilleuse façon d'entrer dans le monde si particulier de Philip Glass.

Dionys (Inactuelles)

Le pianiste nous entraîne loin des lectures sages, compassées qui réduisent Philip Glass à une icône de la musique minimaliste ou répétitive. Primatà la sensibilité sur la technique compositionnelle !

C'est bien ce que l'on entend dès Opening (1981), une des plus célèbres compositions de Glass, plus contrasté m'a-t-il semblé que sous les doigtsdu compositeur, avec des moments de retenue très beaux joints à une incroyable délicatesse de toucher, une grâce brumeuse, des montées plusintenses. Une très belle relecture, qui nous prépare à l'étonnante "Orphée Suite", arrangement par Paul Barnes pour le piano d'extraits de l'opéra dechambre en deux actes Orphée d'après Jean Cocteau. Rappelons au passage que Philip Glass a terminé ses études musicales à Paris, sous la houlettede Nadia Boulanger, qu'il parle assez bien français et connaît notre culture, d'où son intérêt pour Cocteau, auquel il consacrera une trilogie.Étonnante, cette suite ? Elle combine ragtime tumultueux et mélodies envoûtantes comme celle de "Journey to the Undeworld", vision infernale à labeauté trouble, très inattendue dans l'œuvre de Philip Glass. Même "Orphée and the Princess", a priori plus dans les clichés glassiens, est aérée parle toucher précis qui fait ressortir chaque note, par l'énergie des montées, la profondeur des moments graves. Toute la suite est tranfigurée, portéepar un charme irréel qui se résoud en une atmosphère vaporeuse traversée d'élans émouvants dans la dernière section "Orphée's Bedroom Reprise".

Dreaming Awake, pièce de 2003, si elle ressemble plus à du Glass, surprend par une fougue étincelante, une inventivité mélodique que j'ai puentendre sous les doigts du compositeur interprétant quelques unes de ses récentes Études pour piano lors de son récent concert à La Comète deChâlons en Champagne. Ce premier enregistrement mondial est superbe, brassant les émotions les plus diverses avec une grande palette decouleurs au long des quatre mouvements, surprenant par un savant jeu de reprises et d'amplifications.

Le programme se termine avec une longue pièce de plus de trente minutes datant de 1968, How Now, représentative du style répétitif de cettepériode, mais également influencée par les ragas indiens, les gamelans indonésiens. Le piano s'y fait percussif, le jeu roulant des notes produit deschamps harmoniques denses, d'où son côté hypnotique. Le piano devient portique de cloches folles agitées par le vent. Musique extraordinaire, quisuscitera sans doute de violents rejets de la part de ceux qui voudraient n'y entendre que le retour du même, tout à fait enthousiasmante pour lesautres, dont je suis, ravis d'être transportés dans cette série d'escalades vertigineuses, dans cette houle illuminée, ce martèlement pourtant assezdifférent de celui d'un Charlemagne Palestine. C'est un chemin violent d'ascèse, un dépouillement, sans cesse à reprendre pour atteindre l'extase.

Un disque magistral, éblouissant, fort intelligemment conçu de manière non chronologique pour présenter toute la diversité de l'œuvre de PhilipGlass, ce jeune compositeur de plus de 87 ans. La rencontre d'un immense compositeur et d'un non moins immense pianiste, qu'on se le dise ! Sansoublier le piano, un Fazioli, à la musicalité exceptionnelle !!

David Denton (David’s Review Corner)

Glass was to embrace every genre, though as he composes at the piano, he has contributed much for keyboard. Certainly an acquired taste, but onewhich you have to become acquainted, the opening of Glassworks having a delicacy that reminds one of Debussy. With jazz introducing a differentslant to the opening of the suite from Orphee, this too largely relies on quiet nuances. The opera, from which it is taken, points to Glass’s quiteconsiderable and critically acclaimed contribution to the stage. The ‘hard nut’ to crack, for those just coming to Glass, will be How Now, a score thatlasts for over thirty minutes, its highly repetitive nature requiring the French-born pianist, Nicolas Horvath, to breath life into it. Basically the musicdoes not demand a prodigious technique, though the ability to shade music with an infinite number of sounds is a prime requisite. Here we havesuch remarkably smooth crescendos and diminuendos, you would almost construe they were electronically created. The engineering is excellent.

Piano Bleu

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Inutile donc de vous commenter les qualités d’interprétation de Nicolas Horvath, un pianiste qui semble ici complètement et parfaitement « chez lui» avec cette musique dans laquelle il met beaucoup de sa sensibilité personnelle.

Seth Colter Walls (Rhapsody.com)

On this all-Philip Glass album, young pianist Horvath has the honor of giving the recorded premiere of « Dreaming Awake, » a pleasant 2003 piecethat breaks no new ground. Much more interesting is his take on Glass’ « How Now, » which dates from 1968. Glass himself once played this uber-minimalist opus with a brittle, buzz-saw synth — though Horvath goes in the other direction, managing to sound both nervy and graceful on aresonant grand piano. And while his teasingly languorous performance of the Orphee Suite flirts with lassitude, he keeps the work’s essentialmomentum going.

Rodolphe Bruneau-Boulmier (En Piste ! 8 Février 2015)

En passant par l œuvre pour piano que l on peut découvrir aujourd'hui grâce à Nicolas Horvath , excellent pianiste qui se lance dans une intégrale ,

c'est le premier volume pour le label Grand Piano. Il faut dire que Nicolas Horvath c'est l'un des grands interprètes de ce répertoire qu'il défend

depuis des années en récital principalement et il donne aujourd'hui une vision très chaleureuse de cette musique qui lui retire un peu ce coté

mécanique que l'on peut parfois trouver à la musique de Philip Glass pour lui installer une sorte de rubato de lyrisme même. à cette musique que

l'on peut parfois trouver un petit peu froide.

C'est le début d'une belle intégrale en tout cas c'est le premier volume.

C'est lui qui écrit la notice de ce disque , on sent un véritable amour , il dit qu'il la joue depuis des années , qu'il se lance dans cette intégrale et j'ai l

impression que c 'est vraiment un interprète privilégié aussi pour la musique du XXI ème siècle et du XX ème siècle , on va suivre ceci avec intérêt

On a là en plus une très belle prise de son.

Infodad.com (March 2015)

Nicolas Horvath brings as much care and sensitivity to the piano version of How Now…as to the much more dramatic Dreaming Awake …

JPC.de

Nicolas Horvath ist unter anderem bekannt für seine viel gelobten Liszt-Einspielungen auf dem Label Editions Hortus. Aber immer wieder realisiertder Monegasse auch Projekte abseits eingetretener Klassikpfade, so etwa ein Album mit einem Soundtrack zu H. P. Lovecraft's Fantasy-Geschichte»Dreams in the Witch House« in Kollaboration mit einer Dark Ambient-Rockband.

Philip Glass' Klavierwerke sind bei Horvath also in den besten Händen, denn in seiner Persönlichkeit vereinen sich spieltechnische Könnerschaft unddas gewisse Quäntchen Pop-Feeling, das man für Glass' minimalistische Klanglandschaften eben auch benötigt.

Stephen Smoliar (Examiner.com)

There is no shortage of excitement in […] performances.As a result, my greatest pleasure come from Horvath’s performance of Barnes’ suite basedon Glass’ opera. ...Horvath [...] bring[s] an accessibility to Glass’ music that affirms that his years of youthful provocation have long passed.

La Nuit Magazine – 18 Septembre 2015

Le brillant pianiste français Nicolas Horvath nous propose une plongée dans l’univers feutré du compositeurs américain Philip Glass.

Outre la technique remarquable du pianiste que l’on peut apprécier dans ses interprétations virtuoses des oeuvres de Franz Liszt, on savoure ici lasensibilité de son touchée, et sa vision simple et épurée de cette partition que l’on ressent dès les premières notes d' »Opening », pièce écrite en1981 et qui reste a ce jour l’une des plus connues du compositeur. Sous les doigts de Nicolas Horvath, « Glassworlds vol1 » parait plus contrasté qu’àl’habitude, le musicien y injectant une grâce brumeuse et toute en retenue qui contraste avec des émotions intenses, une très belle relecture.

Un disque magistral qui vous fera découvrir une partie des multiples facettes de cet immense compositeur portée par la maestria de son brillantinterprète. Le piano Fazioli utilisé lors de l’enregistrement nous rappelle a quel point la marque italienne manufacture des merveilles, tant pourleurs capacités musicales, que leur puissance sonore, leur robustesse implicite, ainsi que pour leur finition et leur extrême raffinement. À découvrirsans plus attendre.

cdconnection.com

Top 100 Classical - Fastest Selling Classical CDs April 23, 2015 : GlassWorlds #19

AudioNec

For all the piano lovers and contemporary music, this CD is a must have. Perfect play of Philip Glass’s music with a kind of eternal candle to light itinside. Perfect sound and recording of a Fiazoli Grand Piano with all the harmonics and exceptional dynamic of this unique instrument.

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fnac.com

Top 50 Classical Best Selling Classical CDs May 6, 2015 : GlassWorlds #42

Chris Morgan (Scene Magazine, July 2015)

Pianist Nicolas Horvath exhibits skill and inventiveness in his performance, qualities which allow him to go wherever the music leads

Rob Haskins (American Record Guide, July 2015)

…the disc is important because it demonstrates that Glass’s music works quite nicely alongside other composers of the past and alongside quitetraditional approaches to performance generally

Christian Williams (Utne Reader, May 2015)

Considered one of the most sought after classical pianists of his generation, Steinway Artist Nicolas Horvath is always looking for bigger challenges.His latest release, Glassworlds Vol. 1, sees him taking on more of Glass’ complex minimalism with aplomb.

Mike Shooter (La Vos de los Vientos – 22 May 2015)

La aproximación de Horvath a la pieza [Opening from Glassworks] es profundamente lírica, con un sentimiento que cuesta adivinar en otrasversiones, incluyendo la del propio compositor.

La sola presencia de “Dreaming Awake” sería motivo más que justificado para que el seguidor de Glass se acercase a esta grabación. El resto delrepertorio, sin ser tan “raro” no está entre lo más interpretado de su autor lo que convierte a este primer volumen de “Glassworlds” en uninteresante punto de partida para una serie que puede atraer por igual al neófito y al experto. Estamos seguros, además, de que el seguidorhabitual del blog encontrará en él muchos motivos de disfrute.

Michel Dutrieue (Klassiek Centraal – 30 May 2015 ) Rating : ★★★★

Na de opening van Glassworks (1981) volgt het arrangement voor piano solo van pianist en eveneens Liszt vertolker Paul Barnes (°1961) van deOrphée Suite uit 2000. Ritmische ostinati, trance achtige arpèges, etherische melodieën, toonladderfiguren en harmonische progressies wisselenelkaar af of volgen elkaar op. De suite bestaat uit The Cafe in verrassende ragtime stijl, het wazige en fragiele Orphée’s Bedroom met het Gluckcitaat dat uitmondt in het gelijkaardig Beethoven citaat uit diens Mondschein, het mysterieuze, Chopin prélude-achtige Journey To TheUnderworld, het elegante Orphée And The Princess met zijn innemende dalende toonladder, het tremolerend, repetitief Return To Orphée’s House,het aarzelend, meditatief en vredig Orphée’s Return en het magisch, bedwelmend Orphée’s Bedroom.

Dreaming Awake, verklanking van verdriet, angst en wanhoop uit 2003, is hier voor de eerste keer opgenomen. De orgelachtige klank van HowNow uit 1968 (een goeie 30 min.) klinkt door al Glass’ typische stijlkenmerken, hypnotiserend. De compositie betekende het begin van Glass’minimalistische, repetitieve muziek en besluit op deze cd wat pianist Nicolas Horvath in de tekst van het bijhorend boekje omschrijft als “theexperience of the divine feeling of love”.

Colin Clarke ( International PIano n°31 May-June 2015 ) Rating : ★★★★★

Somehow, the objectivity of the sound of a piano suits the music of Philip Glass perfectly. Certainly that's how it seems in Nicolas Horvath's expertperformances on this, the first of a series of Glass Recordings.

The Opening from Glassworks (1981) exudes calm in its echt-Glassian construction. The programming is impeccable here, with the first movementof the Orphée Suite, The Café, at once immediately related to Glassworks but more external, more ragtime.

If the delicacy of Orphée’s Bedroom is as heady as the most Impressionist perfume, it could hardly stand in higher contrast to Orphée’s Journey toHell , a nightmarish tone poem that immediately makes clear the composer’s affi nity with film (one is reminded of his awe-inspiring soundtrack tothe 1931 Dracula). The sheer beauty of the melodic line of Orphée and the Princess is stunning in this performance, while Orphée’s Return findsmyth morphing into fairytale.

Dreaming Awake (2003) is a world premiere recording, in itself making this a mandatory purchase, and Horvath projects the music’s energyperfectly. The much earlier (1968) How Now comes up against stiff competition in the shape of Schleiermacher (Dabringhaus). Influenced by Indianraga and gamelan as well as jazz, How Now is a virtuoso piece in which the piano seems to transcend its own boundaries and where the sustainingpedal transports the listener to whole new worlds. Horvath in no way loses out to Schleiermacher. Volume 2 is eagerly awaited.

Gramola.at

Philip Glass’ Klavierwerke sind bei Horvath also in den besten Händen, denn in seiner Persönlichkeit vereinen sich spieltechnische Könnerschaft unddas gewisse Quäntchen Pop-Feeling, das man für Glass’ minimalistische Klanglandschaften eben auch benötigt.

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Nicolas Mesnier-Nature (ResMusica - 11 Mars 2013) Rating : 5/5 – A Emporter

Le pianisme sûr de Nicolas Horvath, remarqué par Leslie Howard, grand lisztien encyclopédique, réussit à construire un ensemble cohérent de ce

qui aurait pu virer en mosaïque déstructurée. Des multiples facettes de cette fresque religieuse en ressort une musicalité générée par une aisance

certaine à rendre nettes les parties chargées du texte et à éviter de remplir inutilement de son les plus volontairement dépouillées.

Un travail intelligent qui sort du quotidien destiné aux lisztiens avertis..

Laurent Marcinik (Diapason - Avril 2013) Rating : 4 Diapasons

Sens du récit, pédale économe, richesse de la pâte sonore et caractérisation intelligente des différents plans. Rien à redire aux rafales terrifiantes de

la tempête du Miracle, ou au chromatisme titanesque de Tristis est anima mea, qui convient beaucoup mieux à la personnalité de Horvath. Coup de

chapeau pour l'hymne O Filii et Filae conclusif, antipianistique au possible mais tendrement suggéré ici. Un artiste à suivre.

Jerry Dubins (Fanfare - July 2013)

Horvath’s playing is simply jaw-dropping. His dynamic range knows no bounds—you won’t believe it’s possible for one pianist playing one piano to

make sounds like this—and there are moments where you’d swear that Horvath has to have more than 10 fingers. But he’s by no means all glitz and

no substance. He penetrates and illuminates the quiet, contemplative passages with the intensity of a highly focused beam of light.

The recording has to be one of the most phenomenal piano recordings I’ve ever heard. This is not the sort of music or program that ordinarily shows

up on my annual Want Lists, but this one might just be an exception. Urgently recommended.

Peter Burwasser (Philadelphia Citypaper - 26 decembre 2013) #7 Top 10 classical albums of 2013

Liszt reduced his massive oratorio on the life of Christ to solo piano. For some reason, it is rarely performed, but it is a quietly powerful masterpiece.

French pianist Horvath makes it sing.

Colin Clarke (Fanfare - July 2013)

This disc offers a unique contribution to the discography: more, it is a musical triumph.

Gary Lemco (Audiophile Audition - 03 Juin 2013) Rating : ★★★★ Rifle with wonder and mystery

Pianist Nicolas Horvath realizes Liszt’s monumental Christus oratorio as an eight-movement cycle of religious devotion and keyboard wizardry,

always in epic proportions.

La Lettre du Musicien (Juin 2013 n°434) « Nicolas Horvath : un oratorio au bout des doigts »

Un enregistrement particulièrement cohérent qui rend justice à cette musique inspirée que Liszt considérait comme l'un des sommets de son art

Emilie Munera (Changez de disque - France Musique 03 Avril 2013)

Grand poème mystique qui représente vraiment le Liszt de la dernière période , on est loin de ce qu'on entend d'habitude, du grand romantisme , là

on est plutôt dans l épure avec une musique qui se fait extrêmement moderne par endroits. Cette œuvre est connue Nicolas Horvath en a donc tiré

trois extraits inédits

Choix audacieux, très intéressant fait par ce jeune pianiste, trois morceaux restés inédits. Pas le Liszt le plus facile, peut être plus pour les initiés. Et

c'est l'occasion de découvrir Nicolas Horvath.

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Gabriel Tacchino

Je trouve ton enregistrement magnifique, je suis très impressionné par ton interprétation et tout ce que cela à du te donner comme travail.

Peter Burwasser (Fanfare - September 2013)

The apparently simplistic construction conquered me with stealth beauty. I’ll give Horvath, a very fine young French artist, a good share of the

credit for his ability to portray an almost naïve sense of awe in the music, which can seem both child-like and wondrous.I did end up listening to the

original full choral version of Christus (the Rotterdam/Conlon performance). I am glad to come to know this strangely beautiful work, but,

somewhat surprisingly, it did not reduce my affection for this solo piano version, which I find to be mysteriously bewitching. If this were an LP, I

would have worn it out by now.

Delphine Freyssinet (Radio Notre Dame - Mars 2013) Disque du mois

Le pianiste Nicolas Horvath présente ici au disque une magistrale version pour piano solo en première mondiale : c’est une découverte

passionnante qui permert de suivre et d’approfondir les intentions les plus intimes et le message musical le plus exact du compositeur dans ce

cycle musical d’une superbe authenticité tant musicale que religieux. A recommander ...

Lexnews (Mars 2013)

Nicolas Horvath, brillant pianiste particulièrement inspiré par la musique de Liszt et remarqué par le grand Leslie Howard, s’est attaqué à cette

œuvre monumentale, pour notre plus grand plaisir, car il n’est pas toujours chose aisée, même avec l’art de Liszt, de donner autant d’intensité à une

transcription de 70 minutes en comparaison des trois heures de l’œuvre pour orchestre que l’on a en mémoire à l’écoute de ce disque… Et pourtant

le résultat est saisissant, car le pianiste parvient à redonner souffle à une narration ciselée de nuances, où chaque tableau émerveille l’oreille autant

que l’imagination. Nicolas Horvath surprend par cette grande maturité qui lui permet d’insister sur les instants précieux tels ce Chant des bergers à

la Crèche digne des plus belles évocations de Lorenzo Costa dans la peinture de la renaissance italienne ou encore ce majestueux Tu es Petrus. Et

que dire de ce passage si fort Tristis est anima, une douleur évoquée par les accords graves répétés, avec des accents qui préfigurent les dernières

œuvres de Liszt (Nuages gris, Unstern…).

Yvette Laval (On-Mag - 14 Mars 2013 ) Rating : 5/5

Au final, de même que Karl Valentin disait que toute pièce de théâtre doit raconter l’histoire du théâtre, de même ce « Christus » pour piano se

révèle être, en même temps qu’un oratorio sur le Christ, un oratorio sur l’histoire de la musique liturgique. Et Nicolas Horvath l’a bien vu. La

cohérence de ce CD est évidente.

John Terauds (Musical Toronto - 13 juin 2013) Nicolas Horvath’s brave journey through Franz Liszt’s Christus

Monégasque pianist Nicolas Horvath is building a career out of making sense of the difficult — be it new music or the later works of Liszt. In his

début album issued on the Éditions Hortus label, Horvath does a double-Liszt with the composer’s own piano-solo transcription of his massive

oratorio Christus, published in 1872. These transcriptions essentially meld choral and instrumental parts into plenty of work for 10 fingers. There are

gorgeous moments when Liszt reaches back to the simplicity of plainchant. There also are extravagant dramatic outbursts with crashing chords and

and virtuosic runs. But the bulk of the music is a quilt of meek-and-mild episodes sprung from the composer’s fertile imagination — more noodling

than drama. Horvath approaches the music with breathtaking dexterity and gives it momentum wherever he can find some. Here is a pianist with a

powerful sense of where his interpretation needs to go.

Patrice Imbaud (L’Éducation Musicale - Avril 2013)

Superbe interprétation de Nicolas Horvath qui sait laisser place à la musique, ne sombrant jamais dans une vaine et quelconque virtuosité, exaltant

par son jeu toutes les facettes de cette partition complexe, véritable parcours initiatique. Tour à tour orchestral ou confident, son piano, toujours

juste et expressif, sait respecter les silences et les articulations pour donner à cette œuvre toute sa beauté, parfois aride, et sa transcendance. Un

disque rare et indispensable à tous les amoureux de Franz Liszt.

Piano Addict – Great find

Danielle Anex-Cabanis (Utmisol - Mars 2013) Christus – poème symphonique pour piano

Nicolas Horvath, dont on connaît l’engagement pour la musique contemporaine dans laquelle il excelle, monte ici une nouvelle dimension de son

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talent par un jeu d’une grande richesse. Il alterne douceur et subtilité avec des effets sonores plus amples exigeant une maîtrise technique

exceptionnelle, car l’œuvre est complexe, tant Liszt l’a chargée d’un message profond, une sorte de synthèse de tout ce qui est essentiel pour lui.

Peut-être même que, même si six chants sont absents, ce condensé a une profondeur plus grande, parce la musique est plus épurée. C’est en tout

cas un très bel enregistrement

Larkreviews (Février 2013)

Christus is rarely heard in its oratorio form, and this arrangement of eight movements for piano is even rarer. However it draws on Liszt’s lifetime of

experience as both composer and believer to bring a subtlety and conviction which in other works can appear bombastic. The simplicity of

Pastorale , the might of the Foundation of the Church and the unexpected gentle warmth of the Easter Hymn all seem more persuasive in piano

version than the full choral epic.

L'1nvisible (Mai 2013)

Dans ce merveilleux CD, toute la douceur du piano de Liszt nous fait pénétrer par les sens dans le mystère de la vie du Christ. Laissez vous faire: ça

file des oreilles tout droit vers le coeur... L'âme est comme soulevée par l'émotion qui se dégage de ce poème symphonique. La foi pénètre aussi par

la beauté.

Piano Bleu : Disque de la semaine

Francis Benoît Cousté (Mars 2013)

De ce monumental poème symphonique en trois parties, retraçant la vie du Christ (Oratorio de Noël, Après l’Épiphanie, Passion et résurrection,

1862-1866), il existait une version pour piano solo, dont voici le premier enregistrement mondial. En huit parties, cette fois: Introduction, Pastorale,

Chant des bergers à la crèche, Marche des rois mages, La fondation de l’Église, Le miracle, Tristis est anima mea, O Filii et Filiæ. Merci à l’excellent

pianiste qu’est Nicolas Horvath de nous restituer ces pages de haute spiritualité. Sans les ordinaires "effets de manche", propres - chez Liszt - à tant

de ses confrères...

Music Broadway World (14 Mai 2013)

French pianist Nicolas Horvath is heard in his recording debut with this fascinating solo piano version of Liszt's monumental oratorio Christus.

Jacques Yvert ( Église de Beauvais – revue diocésaine - Juillet - aout 2013)

Nicolas Horvath, jeune pianiste au talent exceptionnel, réussit à reproduire le dépouillement voulu par le compositeur pour cette fresque religieuse.

Cet enregistrement du Christus de Liszt restera sans doute l'une des meilleures interprétation de cette œuvre.

Christoph Vratz ( Paulinus - 21 Avril 2013) Oratorium für 20 Finger

Nun hat der monegassische Pianist Nicolas Horvath dieses Werk in Auszügen in einer Klavierbearbeitung vorgelegt – wer die entsprechenden

Gesangstexte vermisst: Sie werden im Beiheft nachgereicht. So klingt das Oratorium in dieser rein instrumentalen Fassung natürlich schlanker,

durchsichtiger, transzendenter.

Grego Applegate Edwards (Classical-Modern Music Review blogsite - 31 Juillet 2013)

The end experience is quite moving and orchestral in breadth and expanse. Nicolas Horvath handles the music with all the versatility, sensitivity,

passion and technical heroics the music requires. It's most definitely a revelation to hear the complete eight-part piano version performed in its

entirety. And Horvath triumphs in so doing! Definitely recommended, for all Lisztians, solo piano aficionados and those who want to experience the

bridging of romanticism into modernism. Fabulous!

Philippe Gut ( L'Hébdo-Le Comtadin - 17 Octobre 2013) par Cd coup de cœur: Christus

C'est une transcription pour le piano de huit des quatorze pièces de cet oratorio que l'on peut entendre sous les doigts d'une dextérité merveilleuse

de Nicolas Horvath qui a une connaissance approfondie de l’œuvre pianistique de Liszt. (...) Une œuvre singulière, aux sonorités somptueuses,

admirablement rendues par un pianiste d’exception.

Radu A. Lelutiu (Fanfare )Horvath’s pianism is spectacular. While you might not know it from hearing the disc, these transcriptions are at times diabolically difficult to play, so

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much so that they make many of the Transcendental Etudes sound like a proverbial walk in the park. Horvath overcomes Liszt’s obstacles with

almost superhuman ease, although it is clear at times that the fearsome demands of the score are pushing the limits of what is humanly achievable

behind a keyboard. What’s more, Horvath almost makes you forget that an orchestra and platoon of singers are missing. To be sure, some of the

movements (e.g., “The Three Magi” and “The Miracle”) work better as piano pieces than others, but all are worthwhile hearing. The quality of the

recorded sound is very fine, although somewhat dry. Highly recommended.

David Dalle (Ckcu Radio - December 25th, 2014)

extraordinary music of Franz Liszt in a unique performance by pianist Nicolas Horvath. One of the pinnacles of Liszt's art.

The result is an extremely moving, spiritual meditation

Laboratorienewmusic par Bil Smith

In Nicolas Horvath's performance, Treatise, is interpreted and performed in the framework of Noise / Power Electronics music. The performer

Nicolas Horvath is an active pianist and composer acquainted with wide range of musical theory and practice, and indeed has an ample repertoire

from Franz Liszt to Philip Glass.

Utilizing his knowledge of, and peculiar sensibility to, contemporary music, Horvath constructs abstract, creaking, and dizzying waves of pure

electronic noise to reincarnate Cardew's ideas in an entirely new fashion. In this way Horvath try not only to offer another interpretation of Treatise,

but also to demonstrate that harsh noise can have a real music form.

Although the score of Treatise allows performers considerable freedom of interpretation, there seems to have been no attempt to perform this

piece in such an absolutely harsh manner as Horvath does. Recommended for all those who are seeking another intriguing form of musical

experiment.

Kulturterrorismus par Raphael Feldmann Meine absolute Empfehlung!

Gerade eingefleischte Noise-/ Power Electronics Fetischisten, die japanische Interpreten wie MASONNA, MERZBOW & Co schätzen, könnte NICOLAS

HORVATH‘s “Cornelius Cardew Treatise” zusagen, dessen Strukturen neben der Intensität oftmals durch totale Abstraktheit überzeugen. Insgesamt

eine derbe Vorstellung von NICOLAS HORVATH, die ausschließlich Kenner(-inn)en vorbehalten beleibt!

Fazit: Egal ob aus der Perspektive CORNELIUS CRADEV/ KARLHEINZ STOCKAUSEN oder Noise/ Power Electroncis betrachtet, dürfte “Cornelius

Cardew Treatise” von NICOLAS HORVATH ein spannender Leckerbissen sein – meine absolute Empfehlung! PS: Individuen, die mit Hochtonnoise

oder Abstraktheit (in kleinsten Dosen) nicht um können, lassen von NICOLAS HORVATH’s “Cornelius Cardew Treatise” defacto die Finger!

Prof. Virginia Anderson Cornelius Cardew specialist

The most listeral version, fantastic !

Steve Kornicki : Simply brilliant, Bravo !

Eve Beglarian : I just found your harsh version of Cornelius Cardew: I LOVE IT! IT'S BRILLIANT!!!

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Bill Smith

This wonderful assemblage of under-documented gems is a. beautiful gift. Nicolas Horvath continues to disrupt in a most magical

manner.

Philippe Hersant

Un grand merci et un grand bravo à vous ! Votre interprétation de la lande, dans ce tempo très lent, presque dilaté, est vraiment impressionnante !

The Classical Reviewer par Bruce Reader – March 17th 2015

Pasticcio per meno ê più for piano (2014) is a gentle slowly evolving piece, exquisitely crafted, subtly developing with just a hint of Debussy in the

more limpid piano lines. The music rises a little towards the end but soon returns to its more tranquil nature. It is beautifully played by Nicholas

Horvath.

Sequenza 21/

Pasticcio per meno è piú, track 5, is a solo piano piece played with great sensitivity by Nicholas Horvath. A simple running melody above is

supported by warm chords underneath and the feel of this is very impressionistic. The gentle touch on the keyboard nevertheless produces a

wonderfully luminous sound and the overall effect is to be transported to a sunny day in the south of France. A variation at 4:00 has a more

purposeful color, but Pasticcio per meno è piú concludes by reinstating the softer opening.

AllMusic.com par Blair Sanderson

Quiet, lyrical expressions and subdued meditation. Waller’s unhurried and gentle music is well-suited to introspection…

Textura.org

Moments of lyrical beauty are plentiful, whether it be the emotionally expressive string quartet “Atmosfera di Tempo,” the Debussy-esque flute solo

“Vocalise,” or the gentle piano setting “Pasticcio per meno è più.” The string trio “Per La Madre e La Nonna,” which Waller composed for his mother

and grandmother, features some of the recording’s most heartfelt writing…

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From the seductively pensive cello-and-piano duet “Anthems” with which the recording lullingly begins to the dramatic bass clarinet-and-gong duo

“Arbitrage” with which it ends, The South Shore—by turns impressionistic, autumnal, introspective—entrances the listener with one supple

chamber-styled setting after another.

Splicetoday.com par Raymond Cummings – 25 September 2015

"To be swept away on a rapturous wave, separated briefly from cares and aspirations alike; to be, truly, nowhere. Until Michael Vincent Waller andhis piano tour the northeast, The South Shore (XI Records) will have to serve as a personal buoy. In particular, “Pasticcio” threads the somber and theecstatic into a sweet, blood-pressure dropping tapestry, a five-and-a-half-minute allegory of grandeur, grace, and feeling certain to comfort anyonefor whom now-pop registers, increasingly, as a mirror image of modern life’s heedless nihilism."