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1
BILAN CARBONE DES BIOÉNERGIES
Agriculture
Forêt
Université négaWatt – Octobre 2018
Christian COUTURIER
2
• 1. Agriculture→ Rôle de la matière organique dans le sol
→ Impact de la méthanisation des fumiers et pailles sur le carbone des sols
→ Impact de la méthanisation des cultures intermédiaires
→ Comparaison avec le compostage
→ Impact de la méthanisation sur la MO labile
• 2. Forêt
Plan
3
L’AGRICULTURE
4Quel est le rôle de la matière organique dans les sols ? 1/3
• Stabilité de la structure du sol
• Mode d’assemblage des constituants du sol (agrégats)
• Stabilité = résistance de cette structure aux agents de dégradation
• Liée à la teneur en matière organique : formation des complexes organo-
minéraux stables et résistants (argilo-humique par exemple)
• Résistance à la compaction
• Compaction (passage des engins) : réduit la circulation des fluides dans le sol
• MO : augmente la résistance à la déformation et l’élasticité
La matière organique joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des sols. Elle
contribue à assurer ses propriétés physiques, chimiques et biologiques.
5Quel est le rôle de la matière organique dans les sols ? 2/3
• Porosité du sol
• Vides occupés par l’eau et l’air
• Macroporosités (eau libre) : permet circulation des
fluides, implantation des racines
• Mésoporosités, microporosités : eau utilisables par
les plantes
• Réserve utile en eau : liée à la porosité et à la
teneur en MO
• Porosité : liée à la structure du sol donc influencée
par la MO
• Capacité d’échange cationique
• Pouvoir de fixation des cations (H+, Ca2+, Fe2+, Mg+,
K+, Na +, NH4+…) de la matière organique
• Complexes organo-minéraux = réservoir de cations
échangeables
Porosité d’un sol, en jaune (source : European atlas of soilbiodiversity, JRC 2010
6Quel est le rôle de la matière organique dans les sols ? 3/3
• Activité biologique conditionne :
• humification et formation de complexes argilo-
humiques
• défense des végétaux par la sécrétion de
substances antibiotiques ou fongicides
• mise à disposition pour les plantes des éléments
minéraux constitutifs (oxydation et chélation)
• décomposition et la transformation des matières
organiques
• fixation d’azote atmosphérique
• transfert d’eau dans les plantes
Quelques illustrations de la faune et flore du sol (source : European atlas ofsoil biodiversity, JRC 2010)
• Activité biologique conditionnée par quantité d’énergie disponible pour les êtres vivants hétérotrophes = matière organique labile
7Evolution de la matière organique
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
% d
e la
mat
ière
init
iale
Semaines
Fraction rapidement dégradable
Fraction moyennement dégradable
Fraction très lentement dégradable
Sucres
Polysaccharides
Protéines
Carbone organique soluble
Cellulose
Hémicellulose
Lignine
8
Impact de la méthanisation de fumiers et pailles sur la MO stable
9Impact de la méthanisation sur la MO stable
Safya Menasseri-Aubry dans « Place de la méthanisation dans la gestion de la matière organique à l’échelle de l’agrosystème », 16 Septembre 2016, SPACE
10Impact de la méthanisation sur la MO stable
Safya Menasseri-Aubry dans « Place de la méthanisation dans la gestion de la matière organique à l’échelle de l’agrosystème », 16 Septembre 2016, SPACE
11
Impact de la méthanisation de cultures intermédiaires
12Qu'est-ce qu'une culture intermédiaire ?
→Couverts végétaux / cultures intermédiaires / cultures en dérobé :
• éviter que le sol reste nu après la récolte :
• Réduire les phénomènes d'érosion,
• Réduire développement des mauvaises herbes (les adventices)
• Réduire lessivage des minéraux ;
• Améliorer la structure du sol et le stockage de carbone par leur système racinaire ;
• Augmenter la biodiversité
→CIPAN
• culture intermédiaire piège à nitrates)
• obligation dans certaines zones (zones vulnérables à la pollution azotée)
→CIVE
• cultures intermédiaires à vocation énergétique
• fonction supplémentaire de production de biomasse
→CIMS(E)
• Culture intermédiaire multi-services (environnementaux)
Une culture intermédiaire est une culture semée après la récolte de la culture annuelle
principale et qui remplit différentes fonctions agro-environnementales (piégeage de l'azote
résiduel, lutte contre l'érosion) ou économiques (production de biomasse récoltable).
13Quelle différence entre CIPAN et CIVE ?
→CIVE ou CIMSE : fonction supplémentaire de production de biomasse
• Différences :
• choix de variétés,
• techniques de semis,
• date d’implantation, de récolte, de fertilisation,
→Une CIVE ou CIMSE peut fréquemment atteindre voire dépasser 6 tMS/ha, tandis qu’un couvert implanté dans une logique CIPAN produit généralement de l’ordre de 1 à 2 tMS/ha.
→La CIMSE produit plus de biomasse racinaire que le CIPAN
→2 questions :
• Bilan carbone comparé sol nu / CIPAN / CIMSE
• Bilan carbone comparé CIMSE exportée / CIMSE laissée sur place
A la différence d'une CIPAN, une CIVE est implantée dans l’optique d'une récolte, son
itinéraire technique est raisonné de façon à maximiser la biomasse produite.
Photo Sylvain Marsac, ARVALIS, Semé avant le 15 juillet et avec une bonne
disponibilité en eau, le rendement du sorgho CIVE dépasse 6 t MS/ha.
14
Présentation S. Marsac
ARVALIS
15
Présentation S. Marsac
ARVALIS
17Gestion globale CIMSE et résidus de culture – échelle parcelle
Exemple du blé tendreRendements moyens annuels France, Afterres2050t MS / ha
18Comparaison de 3 scénarios
MtMS – pailles + CIMSE 2 0102 050 « CIMSE méthanisées »
2050« CIPAN »
Production 75 102 82
Abandon au champ 61 61 74
Prélèvements (pour fumier ou méthanisation) 14 41 7
Restitution (fumier + digestat de paille et CIMSE) 7 20 3
Total retour 68 81 78
dont MO stable 10 13 11
CO2 eq stocké (kt) 16 22 18
CO2 économisé par substiution (kt) 0 26 0
Total stockage + substitution 16 48 18
19
Impacts sur la MO labile
20
Energie disponible
0
1
1
2
2
3
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 500
2
4
6
8
10
12
14
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Matière brute Matière digérée
21Ce qui conditionne le stockage de carbone dans les sols
Augmentation
- Faible activité biologique : N peu
disponible, MO peu labile
- Sol sec
- Rendements élevés
- Non labour, travail simplifié
- Apport important de MO stable
- Exportations de MO limitées
Diminution
- Forte activité biologique (N disponible,
MO labile,
- irrigation
- Rendements faibles
- Travail du sol, labour
- Faible apport de MO stable
Pour augmenter le carbone des sols, il faut surtout diminuer les processus de
dégradation de la matière organique, et apporter de la matière organique stable
On ne peut pas avoir tous les facteurs positifs en même temps. Rendements élevés => N disponible
=> alimente process de dégradation de la MO du sol
Digestat : le process de décomposition est opéré hors champs (pas de phénomènes de faim d’azote), on
restitue la MO stable (qui va moins contribuer directement à l’activité biologique ; pas de priming
effect), et du N minéral qui va augmenter les rendements (et donc l’activité biologique indirectement)
L’effet global (modélisation SIMEOS/AMG) dépend de nombreux paramètres (type de sol, successions
culturales, itinéraires techniques) et il existe le plus souvent des solutions pour le rendre positif.
L’effet systémique importe plus que l’effet direct.
24
LA FILIÈRE FORÊT-BOIS
25La comptabilité bois de la forêt
La production biologique
→3 compartiments : le BFT, le BFB, le MB => total = le VAT
→donnée IFN : « bois fort tige » = 92Mm3 « bois rond sur écorce »
→« Bois fort branche » + menu bois = bois fort tige x facteur d’expansion (programme CARBOFOR)
→Pour le stock de carbone : ajouter les racines = BFT x facteur d’expansion des racines + le sol + la litière
→Production biologique nette : production brute – mortalité (environ 10% de la production brute)
Les prélèvements
→Comprend le volume récolté et le volume non récolté (dont les pertes d’exploitation)
La récolte
→EAB : BO, BI, et une petite partie du BE
→Hors EAB : presque exclusivement du BE
Les usages
→BO : grumes pour scieries, tranchage déroulage
→BI : trituration pour pâte à papier et panneaux de particules
→BE : bûche, plaquette
→Distinguer le « BO potentiel » du « BO effectif » (valeur commerciale réelle dépend du contexte)
26La forêt en 2016
Mm3 Bois fort tigeBois fort
branche
Menu
bois
Commercialisé (EAB) 37,5 XXX X
Autoconsommé 15 X X
Pertes d’exploitation 12,7 6 (10%) 6,7
Total prélèvements 64,7 45,5 12,5 6,7
Volume sur pied
Production biologique 138 92 46
Taux de prélèvement 47%49%
(F: 40%;R: 62%)
Données IFN / EAB
Données déduites
Données estimées
Sources:Mémento 2017, IGN : période 2007-2015, France métropolitaineProduction biologique bois fort tige : 92 Mm3 (59% feuillus) ; 5,7 m3/ha Prélèvements : 45,2 Mm3 ; bois mort 8,8 Mm3
Surface forestière : 16,9 Mha, +100.000 ha par an (+0,7% par an)
EAB : 2016
28Evolution de la récolte EAB – 70 ans
Mm3 bois rond sur écorce
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
1947 1952 1957 1962 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 2007 2012 2017
Boisénergiepourchauffage
Grumesdefeuillus
Boisénergiepourcarbonisa on
Grumesdeconifères
Boisdetritura on
Autresboisd'industrie
Lothar, 199949 Mm3
Klaus, 200940 Mm3
29Evolution de la récolte EAB – 15 ans
Mm3 bois rond sur écorce
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
40000
45000
2002 2007 2012 2017
Boisénergiepourchauffage
Boisénergiepourcarbonisa on
Grumesdefeuillus
Grumesdeconifères
Boisdetritura on
Autresboisd'industrie
Tendances :
• Récolte en légère augmentation
• BOBI : – 3,5 Mm3
• Energie + 5,5 Mm3
31Bois bûche
EAB : 8 Mm3 de BE dont 3 en bois bûche
Circuits non commerciaux : 14,5 Mm3
Total BE forêt : 22,5 Mm3
Consommation bois bûche : 23 Mm3 dont 64% provenant de la forêt
= 14,7 Mm3 de bois bûche provenant de la forêt
BE forêt : 22,5
EAB : 8
Bûche EAB : 3
Circuits non commerciaux : 14,5
Consommation bois bûche : 23
bois bûche forêt hots vendeurs professionnels : 14,7
Bûche = 90% de la consommation des ménages
Usagers bois énergie = 6,8 millions de ménages, -8% en 5 ans
Consommation par ménage : 6 stères, -20%
Consommation totale de bois énergie des ménages = 26 Mm3 eq., -23%
Granulés 2,5 Mm3 eq, +13%
Autres > 0,1 Mm3 eq
33
Bilan carbone actuel de la filière forêt-bois française
34Flux
PRODUCTION BIOLOGIQUE
BRUTE
148 MtCO2/anFLUX
(MtCO2/an)
1 m3 de bois ≈ 0,25 tC ≈ 0,85 tCO2
Volume aérien
Volume souterrain
Bois
fort
tige
35Flux
PRODUCTION BIOLOGIQUE
BRUTE
148 MtCO2/an
PRÉLÈVEMENTS
69
MORTALITÉ
15
PUITS BIOMASSE
VIVANTE
64
FLUX
(MtCO2/an)
1 m3 de bois ≈ 0,25 tC ≈ 0,85 tCO2
36Flux
PRODUCTION BIOLOGIQUE
BRUTE
148 MtCO2/an
RÉCOLTE
48
MORTALITÉ
15
PUITS BIOMASSE
VIVANTE
64
PERTES
21
PR
ÉLÈV
EM
EN
TS
69 M
tCO
2/a
n
FLUX
(MtCO2/an)
1 m3 de bois ≈ 0,25 tC ≈ 0,85 tCO2
37
MORTALITÉ
15PERTES
21
PUITS BOIS
MORT
10
PUITS
SOLS
7
ÉMISSIONS IMMÉDIATES
18
RÉCOLTE
48
Flux
PRODUCTION BIOLOGIQUE
BRUTE
148 MtCO2/an
PUITS BIOMASSE
VIVANTE
64
FLUX
(MtCO2/an)
1 m3 de bois ≈ 0,25 tC ≈ 0,85 tCO2
38
ÉMISSIONS IMMÉDIATES
43
Flux
PUITS BIOMASSE
VIVANTE
64
PUITS BOIS
MORT
10
PUITS
SOLS
7
ÉMISSIONS IMMÉDIATES
18
5
EMISSIONS FOSSILES ANNUELLES
450
FLUX
(MtCO2/an)
PRODUCTION BIOLOGIQUE
BRUTE
148 MtCO2/an
1 m3 de bois ≈ 0,25 tC ≈ 0,85 tCO2
PUITS
PRODUITS BOIS
39
ÉMISSIONS IMMÉDIATES
43
Flux
PUITS BIOMASSE
VIVANTE
64
PUITS BOIS
MORT
10
PUITS
SOLS
7
ÉMISSIONS IMMÉDIATES
18
PUITS TOTAL :
86 MtCO2/an
soit 19% des
émissions
fossiles
PUITS
PRODUITS
BOIS
5
EMISSIONS FOSSILES ANNUELLES
450
FLUX
(MtCO2/an)
40Stocks et flux
SOLS
5500
PRODUITS
BOIS
310
BIOMASSE VIVANTE
4400 BOIS MORT
400
STOCKS(en MtCO2)
FLUX(en MtCO2/an)
Puits biomasse
64
Puits sols
7
Puits
bois mort
10
Puits produits
bois
5
Émissions fossiles
450
AU SOL
SUR PIED
41Phénomènes de substitution
Récolte 43 MtCO2
(52 Mm3)
Bois d’œuvre
16 MtCO2
Bois d’industrie
12 MtCO2
Bois énergie
26 MtCO2
Sciages
8 MtCO2
Panneaux
5 MtCO2
Pâtes à papier
4 MtCO2
Connexes
Matériau
2 tCO2/tCO2
26 MtCO2 évitées
Energie
0,5 tCO2/tCO2
13 MtCO2 évitées
SUBSTITUTION
≈40 MtCO2 évitées
42
4
2
Comparaison des études
MtCO2/anCITEPA
2017IGN 2014
IGN/INRA
2017
ECOFOR
2015IGN 2014
IGN/INRA
2017
RCP 8.5
ECOFOR 2015
Horizon Actuel 2030 2050 2050 2100
Scénario
extensification
Stockage forêt 57 75 75 95 85 86 80 20
Total avec effet
substitution 60 - 115 125 - 123 105 25
Scénario dynamique
Stockage forêt 50 62 60 5
Total avec effet
substitution111 100 65
43
Impact d’une augmentation des prélèvements en forêt -modélisation
44Impact d’une augmentation des prélèvements en forêt
45Modèle de foresterie
-200,0
0,0
200,0
400,0
600,0
800,0
1 000,0
1 200,0
0 50 100 150 200 250
tCO2 aérien / ha
chataignier_massif_central
46Modèle stocks et flux
Forêt
Atmosphère
Produits bois
Fossiles
PhotosynthèseRespiration,
décomposition
Récolte
Matériaux
Energie
Déchets
bois
Toutes
émissions
fossiles
Substitution
matériau et
énergie
47Exemple de modélisation
Situation
initiale :
forêt jeune
48Impact d’une augmentation des prélèvements en forêt
Source : Forêt et atténuation du changement climatique, Avis de l’ADEME (2015)
49
Comparaison de différentes stratégies de sylviculture –scénarios échelle France métropolitaine
50
5
0
• « Quel rôle pour les forêts et la filière forêt-bois dans l’atténuation au changement climatique ? », IGN / INRA, Juin 2017
Puits de carbone filière forêt-bois : IGN/INRA, 2017 [Rapport]
Scénario – avec « effet densité dépendance »
MtCO2/an en 2050Situation
actuelle
Extensific
ation
dynamiques
territoriales
Intensific
ation
Stockage dans les
écosystèmes
forestiers
80 102 75 50
Stockage dans les
produits bois0 -1 3 7
Évités par effet de
substitution40 34 48 64
TOTAL 120 136 126 121
IGN/INRA, 2014MtCO2
Stockage dans l’écosystème
GES évités par effet de substitution
Différences faibles en bilan global (puits + substitution) entre
DYNA et INT, et assez modérée entre EXT et DYN
Les différences s’atténuent lorsque les conditions deviennent
plus sévères (climat, incendies, tempêtes, maladies)
* dd : avec effet densité dépendance
0
20
40
60
80
100
120
2016-2020
2021-2025
2026-2030
2031-2035
2036-2040
2041-2045
2046-2050
EXT-actuel+dd
DYNA-actuel+dd
INT-actuel+dd
EXT-RCP8.5
DYNA-RCP8.5
INT-RCP8.5
Effet substitution énergie (BE) : 0,5 tCO2/m3
Effet substitution matériau (BO/BI) : 1,6 tCO2/m3
51Puits de carbone forestier : ONF/ECOFOR, 2015
Scénario sylviculture constante Scénario sylviculture dynamique
Mm3
MtCO2
Source : travaux exploratoires de J-L. Peyron, ECOFOR, in « Climat, Forêt,
Société – Livre Vert »,Y. Caulet, Nov. 2015
Production
Effet de
substitution
Puits de carbone
+
52
Les choix adoptés : Afterres2050, SNBC
53Filière bois : nouveaux matériaux, nouvelles énergies
Maté
riaux
Energ
ies
BO
BI
BE
54
BO BI BE
BEdérivésupplémentaire 11 3 7
BEactuel 10 4 20
BMsupplémentaire 3 5
BMactuel 10 8
0
5
10
15
20
25
30
35
40
BEdérivésupplémentaire
BEactuel
BMsupplémentaire
BMactuel
5
4
Bilan biomasse selon le projet de SNBC
Mm3 de bois26 Mm3 matériaux
55 Mm3 énergie
Dont 28 Mm3 BE dérivé de BM
BM = bois matériau
Dont :
BO = Bois d’œuvre
BI = Bois industrie
BE = bois énergie
Nota : la SNBC ne compte pas le bois énergie dérivé du BI dans la ligne « PCS » du tableau)
55
Récolte (Mm3) 2010 2016SNBC 2016
Afterres 2010
SNBC2050
Afterres2050
BO 21 19 22 29
BI 14 11 12 17
BE-EAB 5 819 35
BE-hors EAB 15
Total 53 48 53 83 81
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
2000 2010 2020 2030 2040 2050 2060
SNBC
A erres