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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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té trouvé brisé, et en descendent dans l'é;lise au moyen d'un câble, qui loura éf'lrte-ment servi à

Une enc uétç sur ces fats, qui avaient pro-duit dans I:a paroisse St-Serein, une vite cmo-tQrti b!s i OUI'Smt activt ment,

Nous sommes priés d'amtouer r la prochainearrivée ,à 'foulouse, do M. G. Albcrti, pt'cstigiLteur distingué, qui fait en ce moment lesdélices des Bordelais.

pgUt toute la tbroeigo? locale et tout ce qui pr( èdo,A. Pwot,.

Vendredi, 47 novembre, vers une heure dumatin, les habitants de Bagnères-de-Bigofreont été réveillés ppar des cris annonçant qu'unincendie vcnaft d'éclatersm' la place Lafavotte.Le feu fit de rapides progrès et prit une inten-sité menaçante. Dientôt deux maisons, l'uneappartenant à M. La(Torgue, et l'autre à M.Courtade, furent envahies par les flamme.

Les pompiers et toute la population s'étaient®mpressés de porter secnurs Au prunier si-final d'alarme, M. le sous uéfet et toutes lesautorités étaient accourues sur le lieu du sinis-tre, et encourageaient les travailleurs.

Malgré l'habile directioi; tles mante ivres etle dévouement de tons, le IJ'éau ne ci o pas laproie dont il s'était emparé. On dut se rési-gner à lui faire unt part, et préserver lesmaisons voisines qu'il commençait à attaquer.Cette lutte, dans laquelle il s'agissait d'enipê-cher la destruction des maisons situéesentre lapromenade des Coustous et la rue du Centre,fut longue et pleine d'effrayantes péripéties.Cefut a',ec le concours des pompes amenées entrame hâte d'Asté, de Baudéan et de Campan,Lit servies par les pompiers et les habitants deces localités qu'on parvint, après six heuresd'efforts admirables d'énergie et d'intrépidité,à se rendre entièrement maître du feu.

Les deux maisons Lafforgue et Courtadesont détruites.

-Le 42 novennbre,le sieur Capdeville,culti-vateur à Lers, revenant de Barèges, s'arr^ iadans un cabaret de Betpouey, où il, le malinenr de s'enivrer. Ayant a',ndu, pour se re-mettre en route, quq;n nuit fut venue, sa roi-son et sa vue firent défaut dans le cheminescarpé où il s'engagea. Il perdit l'équilibre ottomba dans un précipice. Le Icndemaln on aretrouvé son cadavre mis eu lambeaux par lesaspérités du roc contre lctluel il avait étélancé. (Erre Impériale.)

Auch, 18 novembre.Le 15 , un incendie , dont les proportions

auraient pu devenir effroyables a éclaté à La-mepax, dans la maison du sieur Poudès, me-nuisier; la population entière s'est portée surles lieux avec les autorités municipales, etgrace au zèle qui fait honneur à tous, en pand'instants les flammes ont été arrêtées et n'ontdétruit que la toiture de la maison Poudès. Enfaisant la part du feu par des brèches, on estparvcnu à conserver une vingtaine de maisons.

(Courrier.)

Bordeaux, 17 novembre.Le bateau à vapeur de Royan, compagnie

Dumcau et Ileynui, a apporté mercredi à Bot'-deaux do très fortes quantités d'hulires pro-venant de La Vrernbiade et (le Mm'etnes. Lesmannequins dans lesquels on expédie ces pré-oicux rnolhisques sont de forures et de conte-nance diverses ; les plus petits en renfermentdeux ou trois cents, et les plus vastes vont àun millier. Nous avons entendu évaluer à475,000 au moins les huîtres arrivées hierdans notre port. Sur cet arrivage, une tren-taine (le inanequins seulement se sont arrêtésà Bordeaux pour alimenter la consommation denotre ville et de son rayon ; tout le reste,c'est-à-(lire la presgne totalité, a été dirigé,sur la gare dit illidi à destination (les villessuivantes : Agon, Moutauban, Toulouse, Nar-b' n te, Carcassonne, Béziers, Montpollicr, Avi-gnon, la rsciI10 et'f'oulon.

La production dcs huilres tend à beau-coup s'accroi tre; mais les (lor) 1 do laconsommation montent avec mie rapidité pro-digieuse. Grâce aux voies de fer, il n'y a plusde ville en France où l'on no puisse, en ymettant le prix, consomuie le délicieux bi-

valve qu'on recueille sur nos es, et que laplupart de, 1,rovI1 eaux éloignés du littoralne connaissaient; il ya quarante ans, quepour en avoir lu le nom dans les livres. Main-tenant, d'octobre en avril, les manneqûinsd`huIttros partis d'Arcaehon et de Marennesarr vent cil parfait état à Nice et jusqu'au fondde la Sa\'o v+,

Lo premier résultat des changements intro-duits dans la locomotion a été une grandehausse des prix. Voici, plut' Bordeaux, deschiffres râsoz exacts indiquant les modificationsâurvenues, depuis dix-sept ans, dans le coûtde la douzaine d'hultres, grosses et moyennes,achetées à l'écaillère i

Moyennes. Grosses,

9848....... fr. 50 fr. 404852....... = fr. 460 ) fr. 501859,,..,,. » fr. e.0 , fr. 65

D fr. 60 a fr. 751865....... , fr. 80 9 fr.C'est, comme on le voit, une hausse de plus

de 250 p.100. It va sans dire qme, dans leshôtels et les restaurants, les prix se s(nt élevésdans des proportions analogues. - ll est bontoutefois de taire remarquer ici que, sur leeul'reau des deux marchés, des femmes de LaVeste et de Gujan vendent, au prix de soixantecentimes la douzaine, d'excellentes et betteshuîtres d'Arcachon, dites de granite.

Dans les centres éloignés du littoral, leshuîtres se vendent fort cher. Voici très ap-proximativement le prix de la douzaine dansles villes suivantes

Paris, 1 fr. 75 à 2 fr.Toulon, 9 fr. 60.Marsoille, 4 fr. 40 à 3 fr,Disons en terminant que d'importantes

ventes paraissent avoir étconclues récem-ment en huîtres de gravelte. Un seul proprié-taire de parc se serait engagé, dit-on, û enlivrer 900,000 à bref délai peur être expé-diées dans le nord,

(Courrier dç la Girondç),

Bayonne; it ndvémbl'c.Une de ceti diseusslons; comme il s'en pro-

dultsouvent dons le pays Basque, basées surun motif des plus futiles et se terminant par=fois d'une iiànipre terrible, a amené mardidernier l'intervention de la justice à Haspar-ren, où M. de Gavo'die, juge d'instruction ,s'est immédiatement transporté.

Un cordonnier de cette commune; revenudernièrement d'Amérique et âgé de 56 ans, lelrothntt Larregain, s'était pris, lundi, de que-relle avec quelques voisins contre lesquels onne lui connaissait d'ailleurs aucun sujet dehaine. On ne sait pas d'uno manière précisécomment la dlsputd lest envenimée : à unCettajn moment, Larregain a frappé d'nn coupde tranchet le nommé Arbide qui, atteint enpleine poitrine, est tombé roide mort. Le pèred0 ce dernier, accouru au secours de son fils;a reçu un coup du même outil, et deux autrespersonnes; en s"interposant, auraient, d'aprèsce qu'on dit, été également blessées. A cela sebornent les détails qui nous ;sont parvenus surcette épouvantable scène. Nous pouvons ce-pendant ajouter que, en procédant à l'autopsiedu cadavre de la victime, on a reconnu que lecoup ayant déterminé la mort avait été portéavec unetelle violence, que la blessure faitepar le tranchet de Larregain transperçait, depart en part, le couur de l'infortuné Arbide.

Le meurtrier o été arrêté et écroué à laraison d'arrêt de Bayonne.

(Courrier de Bayonne.)

On annonce une note circulaire du cardinalAntonelli aux représentants (lu Saint-Siègepics les cours étrangères, su l'évacuation duterritoire pontifical par les troupes françaises.Un article de la Correspondance de Idoine desamedi dernier, qui déclare c que les brigandssont les auxiliaires de l'armée italienne, etqu'ils sont chargés d'aplanir les difficultés de la(:onvention, , a produit (1110 sensation extraor-dinaire parmi les diplomates accrédités près leSaint-Siège. M. de de même quetous les autres ambassadeurs, ministres ouchargés cl'aliaires , en ont référé à leurs gou-vernements respectifs. Il y a bien longtempsqu'aucune publication à houle n'avait fait au-tant (le bruit.

(Gazette du Midi.) Lieutaud.

de ne parler à personne de ma visite, et de iInc laisser librement partir quand je vous au-rai dit co qui m'amène. j

- Des conditions? à moi s'écria laduchesse, dont la dignité se révolta à cedébat.

-Permettez, madame; je suis venue versvous de mon propre mouvement, et je ne ré-clame ni no sollicite rien.

- Mais encore ?...- J'apporte avec moi un secret que vous

paieriez au poids de l'or, car il touche à vosaffections les plus chères et les plus légiti-'nes.

- Etonnée, pressentant une partie de lavérité, la duchesse se décida.

- Vous avez ma promesse, dit-cite.- Eh bien ! madame, sans perdre une mi-nute, ren(lez vous chez le surintendant de vo-tre maison, le segnor Ribeiro Pinto. Vous ytrouverez votre mari, le noble duc dom Joam(10 Bragance, prêt à vous trahir avec une filleindigne de son amour. Mais, au nom du ciel ,

ne tardez pas.. Je lesai vusentrer, elle d'abord,lui ensuite, lui déguisé comme un criminel...Mais allez donc, madame !

Atterrée par cette révélation foudroyante,Luiza comprit, par une intuition aussi déses-péranto que rapide, l'ironique horreur de sasituation. Son mari la trahissait, elle n'en pou-vait douter wux accents de cette femme, diri-gée peut-étre par un intérêt personnel dumême genre; mats qu'importait une tromperiede plus I... - Trahie par son mari, elle ,Luiza de Guzman, qui avait tout sacrifié pourcet ingrat, jusqu'à son repos, jusqu'à sa natio-nalité !... Et il y avait là, dans l'appartementvoisin, un malheureux se mourant (l'amourpour elle, et pour qwi elle était sans pi- augure.tié !...

Elle eut encore la force de ne rien laisservoir à l'étrangère de ses impressions. Digne ,impénétrable jusqu'at} bout,

- Partez, lui dit-elle sévèrement en luimontrant la sortie. Je ne veux pas savoir lemotif qui vous guide.,. Je l'ai promis.., partez.

Puis, ayant pensé la porte sur elle, ellerentre dans la chambre où l'attendait le mar-quis d'Ayamonte.

Sou visage s'était transfiguré. Une séraphio,ue expression de douceur, de sympathie mé-lancolique s'y lisait maintenant. Elle lui tenditses deux mains ouvertes, et lui dit, en attachantsur lui un regard profond quoique trempé delarmes

Adieu, dom Fernand... Sur mon honneur,dans la nuit où l'on m'a épiée, je n'allais pas àun rendez-vous d'amour.

Le marquis, éperdu de joie, en recevant cetaveu détourné, prit les mains tremblantes qu'onlui tendait, il les réunit dans les siennes et y(lé-posai un baiser brûlant.

- iierei, Luiza, dit il, - grâce à vous, mavie n'aura pas été sans un rayon de soleil. Duplis désespéré, vous venez de faire le plusheureux des hommes... Merci

Et il s'éloigna, impatient de punir le corré-gidor de sa (fiche calomnie.

XXII.

arnica DE PRINCE.

Nous avons vu Alvaro Pacz se diriger préci-pitamment vers le logis d'Esther, qu'il trouvaprête à le suivre et qui le suivit, en effet, sansretarder cette démarche par aucune des appré-hensions ni même des interrogations qu'il re-doutait. Dans les dispositions agréables où lemettait déjà son entretien avec Miranda, il nedemandait qu'à voir tout en beau, et cette do-cilité de la belle israélite lui parut du meilleur

La nuit tombait, lorsqu'il se présenta avecsa compagne à la porte détournée du loge-ment occupé par Ilibeiro. Esther l'avait accom-pagné sans desserrer les dents. Le tnalhettr

Paris, IS novembre.( Correspondance particulière.)

On parle beaucoup d'un discours du roi Vie-tor-Emmanuel, qui est assez alarmant. Ce sou-verain recevait une députation d'ouvriers, etaprès avoir serré la main à chacun, il leur adit qu'il présiderait a lui-même » à l'accom-plissement des destinées de l'Italie, qu'il fau-drait du sang et de l'argent pour arriver à Ve-nise; mais que lui, et eux sans doute, étaientdisposés à tous les sacrifices pour atteindre cebut.

Ces paroles, prononcées devant une vingtainede personnes, se sont bien vite répanduesdans la ville, et elles y ont naturellement pro-duit une sensation qui sera probablement plusprofonde au dehors et d'une autre nature.

Le discours que le roi a prononcé aujour-d'hui à l'ouverture du Parlement est égalementde nature à faire impression en Europe.

Victor-Ermanuel n'a pas prononcé le nomde Rome ni de Venise, lacis il n dit que si denouveaux combats devaient encore être livrés,il compterait sur le concours de tous les Ita-liens.

Les journaux italiens s'occupent d'une ré-duction projetéa de cent mille hommes dansl'armée italienne. L'italie combat vivementcette mesure, à laquelle applaudissent un grandnombre d'autres journau#t

Il est évident que si le gouvernement ita-lien veut entrer sérieusement dans la voie deséconomies, il ne peut pas entretenir plus long-temps sur pied un contingent militaire, qui esthors de proportion avec ses ressources

Garibaldi est arrivé inopinémentà Florenco.Les journaux et les correspondances de cetteville annoncent qu'il a la pensée de conquérir,dans le nouveau Parlement, la situation d'unChef (le parth

L'Union Bretonne dit et le ConsUtutioffdrépète que la princesse Bacciochi a fait dres-ser un acte notarié par lequel elle fait dona-tion au prince impérial de son domaine deKoi'n ei'-lÎ6üet,

Une dépêche du 48, de Berlin, annonce queM. de Metternich a été autorisé à déclarer àParis que l'Autriche est prête â ouvrir des né-gociations avec la France au sujet de là boiicfti-smn d'un traité de commerce. M. de Metter-nich est chargé, en outre, d'inviter M. Drouynde Lhuys à nommer dans ce but une commis-stout

Malgré les nouvelles favorables de la Jamaï-que publiées par les journaux de Londres,des renforts partiront lundi d'Angleterre. Lesnavires de guerre qui les portent toucheront àKingston et à llalifa2,

Ou dit que M. d'Audiffret-Pasquier a l'in-tention de poser sa candidature dans l'Orne,pour le remplacement de M. David Deschamps;on ajoute même, mais ceci mérite confirma-tien, que ce sera une candidature d'opposi-tion.

Une autre nouvelle, qui parait certaine,c'est celle de la prochaine apparition de M.Guizot fils à l'une des chaires du collège deFrance.

M. de Loménie, chargé du cours de littéra-ture, ayant besoin de repos, aurait proposépour son suppléant M. Guillaume Guizot ,qui serait agréé à la fois par le ministreet par tous les professeurs du collège deFranco.

M. Guizot quittera sa retraite du Val licherpour venir assister aux débuts de son fils, quisont fixés au 6 décembre. La première leçondu jeune professeur roulera sur Montaigne.M1l. Guillaume Guizot est âgé d'environ 5 i ans.11 a fait toutes ses études au coltége Bourbon,aujourd'hui lycée Bonaparte. Depuis lors il n'arien fait absolument qui ait pu attirer sur luil'attention publique, et je ue puis vous diretournent il entrera dans le sanctuaire illustrépar les Quinet, les Michelet, les Saint-MarcGirardin, etc..., etc.

L'une des célébrités les plus légitimes duCollége de France, M. Laboulaye, atteint (l'unemaladie d'yeux, va faire un voyage au-delà del'Atlantique. Il n'aura pas perdu son temps s'ilnous rapporte un livre qui vaille Paris enAmérique.

On parle de la prochaine arrivée en Franced'une mission marocaine.

On n'indique pas encore l'objet de cette mis

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suspendu sur la tête de son père, la crainte dese livrer à' une tentative inutile expliquaienttrop, li 1as! ce recùeillement; mais, à l'insud'Alvaro, il s'y mêlait aussi un mate de nié-fiance et d'observation.

- Nous voici arrivés, chère enfant, dit ledoucereux conducteur en montrant la porte àlaquelle il alla frapper. Ma bonne et généreusemaîtresse est prévenue ; suivez-moi; cessez devous désoler.

Au bruit du heurtoir, une vieille négresse,servante de Ribeiro, vint ouvrir. Le surinten-dant avait, suivant les ordres du due, écartéses autres domestiques. Quant à lui, soupçon-nant quelque nouvelle aventure de son maître,et la désaprouvant sans pouvoir l'empêcher,il avait au moins voulu éviter d'y prêter lesmains, et s'était enfermé au fond de son ap-partement.

Alvaro prit la lumière des mains de la né-gresse et conduisit lui-même, par un corridorsdcncieux et désert, sa compagne jusqu'à unpetit salon d'apparence honnête et d'un luxesimple, où il la laissa.

- Attendez ici, un instant, lui dit-il, je vaisavertir ma maitresse de votre arrivée. Ne crai-guez rien, vous êtes en bon lieu et sous uneprotection puissante.

- Merci, segnor, répondit Estber, j'atten-drai.

La pièce où elle se trouvait était de formeoctogone ; elle n'avait pas de croisée, maisl'air et le jour lui arrivaient par des verrièresingénieusement disposées à la base d'une cou-pole mauresque, du haut de laquelle descen-dait un lustre de bronze dont les bougies odo-rantes répandaient alors une clarté douce etparfumée. Une natte habilement tressée cou-vrait le plancher, où elle imitait à s'y mépren-dre la mosaïque. Quelques petits meubles éi&gants et riches s'offraient au milieu de ce sa-lon, dont un divan circulaire occupait tous lespuas, sauf celui de l'entrée, sur lequol retotn-

Sion, niais on rattache l'envoi à Paris d'unrepr OPtant de l'empereur du Maroc aux ques-tions que soulèvent en ce moment les affairesalgériennes,

La Patrie assure que des eommissions ap±efeles viennent d'être chargées de faire dansles différents ministères nue enquête sur la te-nue des bureaux, les heures d'arrivée des em-pleycs, leur travail; et de proposer les réfor-mes qu'il conviendrait d'apporter à l'organisa-tion actuelle des administrations, ainsi que leséconomies qu'il serait possible de réaliser surle budget du personnel, tout en améliorant lasituation de ceux qui en font partie.

M. Emile Olhvier fait partie, dit-on, de la44e série des invités de Compiègne.

Un journal prétend savoir que M. Pêne, ré-dacteur en chef de la Gazette des Etrangers,remplacera très prochainement M. Perrin à la_direction de l'Opére,

Il y aurait peut-être une thèse à soutenircont'o les appointements fabuleux des canta-trices de café-concert.

vient d'être réengagée à l'Al-eazir à raison de 300 fr. par soir&, soit 109mille 500 fr. par an, en supposant que l'inter-prète du Sapeur et de la Femme û barbe chantetous les soirs 1

Voilà des chiffres qui parlent d'eux-mé-mes.

Le choléra fait toujours des victimes à ParisVendredi matin, une violente attaque de cetteredoutable maladie a emporté en quelquesheures M. de Carfort, rédacteur de la Liberté;Notre regrettable confrère avait à peine 27ans.

Les Sueurs françaises obtiennent un grand.succès è Naples avec une liqueur anti-choléri-que composée de la façon suivante Pour unlitre 40 centilitres d'alcool à 36 degrés, 00centilitres d'eau , 12 gouttes d'essence dementhe, 12 grammes de laudanum, 200 gram-mes de sucre. Un petit verre de cette liqueursuffit pour arrêter la diarrhée,

Pour extrait : A. Purot.

Le décret sur la réduction de l'armée moid-fié la composition des corps de troupe et enquelque sorte le rôle des cadres.

I.es régiments de la ligne auront maintenantdés bataillons et des escadrons actifs chargésde l'instruction des jduues soldats et un dépôtchargé de l'instruction des honnWds de la ré-serve.

Ainsi; chacun des cent régiments dont secompose notre infrtnterie de ligne, proprementdite, sera fractionné en dCUx parties dis-tinctes

le Trois bataillions composéschacun de deuxcompagnies d'élite (grenadiers et voltigeurs)et quatre du centre, total pour les trois batail-lons : six compagnies d'élite et douze du cen-tre ;

2e. Un dépôt formé seulement de quatrecompagnies du centre,

Les bataillons actifs toujours prêts à entreren campagne, auront chacun leur chef de ba-taillon, bout' capitaine adjudant-major et leuradjudant sous-officier. Les jeunes soldats des-tinés à y être incorporés ne feront plus audé-pôt une sorte de stage. Ils ne stationneront àce dépôt que le nombre de jours strictementnécessaire pour y être habillés, équipés, ar-més par les magasins du corps. De là, ils se-.ront immédiatement versés dans les batail-lons actifs qui resteront chargés de leur ins-truction.

Le dépôt, au contraire, commandé par lemajor du régiment, n'aura ni capitaine àdju-dant-major ni adjudant, mais nu lieutenant etun sous-officier chargés de ces importantesl'onctions. Chacune des quatre compagnies ducentre qui composeront cette fraction du régi-ment ne sera formée que des cadres et d'unedouzaine d'anciens soldats nécessaires pourl'instruction des hommes de la réserve.

Les conscrits destinés au cops, ainsi queuous l'avons dit, seront habillés, armés, équi-pés dans les magasins des dépôts qui station-neront dans les chefs-lieux et dans les grandscentres de, population.

Les jeunes soldats admis dans la réserve ,et qui chaque année viennent de tous lespoints de nos départements, se réunir au dépôtdu recrutement pour y être habillés, équipéset instruits, et qui regagnent leurs foyers au

'rR

bait une somptueuse tenture.Esther s'assit sur ce siège unique, interro-

geant avidement du regard chaque objet, sanstrouver rien qui justifiât ses appréhensions.Cependant, elle éprouva un vif battement decour au bruit de la porte qui se r'ouvrait etau mouvement de la draperie. Elle se levapour recevoir la protectrice attendue. Mais sonémotion se changea en épouvante en aperce-vant, à la place d'une femme , un homme,- et celui de tous qu'elle redoutait leplus.

- Le duc de Bragance !... s'écria-t-elle.Dom Jean s'avança en lu-souriant de l'air le

plus gracieux et le plus dégagé- Oui, chère belle, c'est bien moi.-- Le duc de Bragance !... répéta la pâle

enfant, frappée de terreur.- Eh bien! qti a donc mon nom de si ef-

frayant?... Pourquoi me regardes tu de cet eeileffaré?... Est-ce que je te fais peur?... Surmon âme, je ne suis point venu pour cela.

- Monseigneur, dit-elle, on s'est joué de mabonne foi,.. Ceci est un guet-apens... Je veuxsortir,

-Ah! ehèro enfant, guet-apens est un motbien dur... Tu es chez un gentilhomme... ungentilhomme qui t'aime et qui serait charméd'être aimé de toi.Déjà une fois l'on t'a enlevéeà ma tendresse,.. J'avais une revanche à pren-dre etje l'ai prise.. Mais loinde moi la penséed'user de violence... Ah ! fi ! Je désire seule-ment que tu m'entendes.

- Non, monseigneur, je ne puis ni ne doisvous écouter.

-II le faudra bien pourtant, car cette portene s'ouvrira que si je l'ordonne.

- J'appellerai à mon aide.- Personne ne te répondra. Voyons, mau-

vaise tête, résigne toi, et viens là, près demoi.

- Monseigneur, on m'a attirée ici en mepromettant le salut de mon père, et c'est lna

bout d'un certain temps, recevront dans cesdépôts de régiments 1éducation militaire, ouplutôt leur initiation au métier de soldat.

On voit donc que le rôle des bataillons acetifs et celui qui incombe aux dépôts sonteom ;Ltement rlitb cents. Les premiers sont laforcé active

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l'armée, les seconds la forcepassive et l'école militaire du simple soldat,qui, plus tard, si besoin est, peut être appelésous les drapeaux.

Cette combinaison offrira l'avantage de supprimer en partie les éternelles allées et venuesdes officiers, des sous-officiers et des soldats ,des bataillons actifs aux dépôts et réciproque-ment. Les dépôts auront probablement aussiplus de stabilité. Or, les déplacements partielset généraux sont une cause de dépense pourle budget de la guerre; plus on pourra leséviter, dans une limite rationnelle, bien en-tendu, plus cela offrira d'avantages au pointde vue de l'économie.

Ce que nous venons de dire pour les régi,ments d'infanterie s'applique également aux

l'artillerierégiments de cavalerie et à ceux dede la ligne, dont les dépôts devront égale-ment se borner à l'équipement complet dujeune soldat entrant au corps, et s'attachcrplus spécialement à former le jeune soldat dela réserve désigné pour t'arme dont le dépôtfait partie.

(France), A. Potin.

On lit dans le journal La FranceLe Journal des Débats publie ce matin,

sous la signature du secrétaire de la rédaction,un article dont !opinion s'est avec raisonpréoccupée, au sujet lies réductions de dépen-ses qui doivent marquer la préparations dubudget de 1867 et en faire le poiG de départd'une ère nouvelle dans le système de 'ios G

nanccs.Nous croyons devoir reproduire cet article à

cause des indications importantes qu'il con-tient et qui, si elles sont exactes, constitue-raient un véritable programme de gouverne,ment et Lino grande réforme administrative.

Nous pouvons ajouter à ces renseignementsque, d'après les bruits les plus accrédités, lesdeux départements ministériels où les réduc-tions de dépenses at les simplifications de ser-vices seront le plus considérables sont la ma-rine et les finances. Sur la marine, les écono-mies s'élèveront, dit-on, à dix millions envi-ron, et, sur les finances, elles ne seraient pasmoindres de 15 millions.

On évalue !à 50 millions environ les réduc-tions qui seront opérées sur l'ensemble dubudget de 4867. A. Polie.

Voici !'ar'ticle des DébatsD On parle beaucoup, depuis quelques jours

du budget de 9867, qui se prépare dans lesdifférents ministères, et du rapport à l'Empe-reur par lequel le ministre des finances feraitconnaître ses idées ou plutôt la pensée adop-tée par le gouvernement à ce sujet. La seulechose qui soit positive, test que le budget de1867 doit être marqué par des économies quis'élèveront, dit-on, à 25 millions. D'après ledéetetdu 15 novembre, il est clair maintenantque le ministère qui en supportera la majeurepart est celui de la guerre, qui est le grandconsommateur.

A Le public éclairé verra avec satisfactionune mesure de ce genre. Non seulement enFrance, mais dans toute l'Europe, les arme-ments sont excessifs depuis quelques années.Ce système de paix armée jusqu'aux dents estonéreux aux finances de tous les Etats. Il amis l'Autriche à deux doigts de la banqueroute;il écrase l'Italie. Tout porte à penser que silegouvernement a pris la détermination consi-gnée au Moniteur, c'est qu'il a la cortitude quason exemple sera suivi. C'est un bienfait pourle monde civilise.

,, Mais, d'après les bruits qui circulent, cene serait pas seulement le budget da la guerroqui éprouverait une réduction. L'économieaurait été recommandée et ordonnée aux au-tres départements ministériels poU' louisprévisions de 1867. Ils seraient tenus de l'o-pérer pat la voie des suppressions d'emploi.Ceux-ci (l'adleurs se feaicnt do manière à nebriser l'existence de personne. Le ministredes finances, en demandant un sacrifice doce genre à ses collègues, prêcherait d'exemple,dit-on; c'est le meilleur moyen assurément de

honte que vous voulez- Le salut de ton père?.., certes, on te l'a

promis , et je veux y travailler; peut-êtrosuis-je encore assez puissant pour payer quel-ques minutes de complaisance per cette déti-vrance qui t'est si chère.

-Détrompez-vous, monseigneur : à ce prix,mon père lui-môme n'en voudrait pas.

- Peste I quels principes pour (les enfantsd'lsraal. .. C'est par trop invraisemblable !...Allons, je ne suis ni un novice ni un niais, ces-sons cette comédie.

- N'approchez pas, Excellence !...- Et qui m'en en,pécheia?- N'approchez )as, vous dis-j° !Le duc avait fait deux pas, il allait en faire

un dernier ; il étendait le bras pour saisir cetteindocile enfant, qui osait le repousser, lui quine rencont ait chez les plus belles et les plusfières que des cours accessibles, Il s'arrêtapourtant, car la juive fit scintiller un poi-gnard.

-- Dc mieux en mieux, dit-il, avec tin sou-rire un peu forcé, pour nie récompense' de monamour, tu veux m'assassiner'!

Elle secoua sa tête à la pâleur ardente, do-mina le séducteur de sou regard ouvert ethar-di, et répondit d'un accent qui effaça les der-nières traces de son sourire.

- Non, monseigneur, je ne vous frapperaipas; mais si vousessayez de franchir cette der-nière distance, c'est mot qui me tuerai.

- Imprudente t.., on ne joue pas avec ceshochets-là !

0. Fé ui et D. SAINT-YVES.

(La suite à demain.)

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Page 3: Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservésimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1865/B315556101_JOUTOU_1865_11_20.pdfté trouvé brisé, et en descendent dans l'é;lise

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rendre ses recomni idatious tout à fait irré r pfuighé,srstibles. Par des simphficetions de seNviee, Nous n avons pas besoin de combattre lespar l'alaia l u d'une pairie des paperasscs, arguftenls des partisans de la contrainte par I

on peut accomplit' le service pubhu avec un corps ; il suffit de savoir quels sont cet quinonlare otableucnt moindre d agents. l'emploient, I-I. Mathorel.

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n ,;'puis la mémorable lettre contemporainet(a traité de commerce avec (elle

ti a I 'anv ira u lit I ErnPtrot8 3 ,Ici 4 f(I) > Pat lq.

avait prestrtt la révision des r(glernents ailcicusl asse issenL et uichaînent l'Initiative

ries citoyens, qu'a-t-on fait dans ce sens? Bienou prustlue rien. iLy a pourtant là une réremue â accomplir, qui serait éminemment li-bérale, qui rendrait aux citoyens, pour lesactes de la vie civile, industrielle , agricole,cornrnerciale, littéraire méme la faculté, 4u'onaurait dû ne jamais leur ravir, d'exercer leurïuitiative à leur gré, C'est une émancipationqui a hien sou 'prix et qui en préparerait d'au-tres.

x h faut se féliciter de ce que, par le moyendcs finances, un commencement de pressionsoit exercé sur les diverses branches de l'ad-ministration publique en faveur de cette ma-nière d'ali'ranchissernent. La diminution dunombre des employés serait, en etfet, un motifpour qu'oasimpliliût les réglements, pour qu'onsupprirfAt une partie des formalités et (lesécritures qu'elles nécessitent, pour qu'on cessâtde consumer inutilerient le temps deS citu,réns,de leur tenir les mains liées et de les ntécontenter bn éternisant les affaires.

n On doit considérer comme une mauvoiseéconomie celle qui considérait à abaisser lestraitements. Sauf un nombre très restreint decas, il n'y a lieu 1 y touchcr que pour les ac-croltre. Mais en réduisant le nornbre des agentssalariés do l'État, il est possible, dans beau-coup de cas, d'augmenter leur salaire, en lais-saut à l'État le bénéfice d'une réduction des dé-penses, et si nous sommes bien informés, c'estainsi qu'on serait disposé à l'entendra C'estque, dans beaucoup de cas, le nombre desagents ou fouctionuaires est excessif. L'adnri-misfration des dotuites, par exemple, sur la-quelle on asi'e que s'est portée l'attention deM. Foubi, emploie toute une armée. On a faitobserver dans ce journal qu'elle avait un nom-bre de serviteurs égal ou supérieur à celui dessoldats que commandait le Premier Consul àI'immortclle bataille de Marengo. C'était bien,du temps où tlorissait le régime prohibitif;désormais c'est un contre sens ou une super,Buité.

Le tarif libéral que bous avons adoptévis-à-vis de plusieurs Etats, et qui ne peutLarder de devenir applicable à tous, permet desupprimer déjà quelques milliers de douaniers.Qu'on entre plus réseh ment dans le systèmede la liberté commerciale, dont on s'est sibien trouvé; qu'on se rapproche davantage dittarif anglais, dont nous nous tenons sans motifà si grande distance , et au lieu d'environ30,000 agents, la douane pourra se réduire à10,000, effectif très respectable certainement ,et plus que suffisant pour maintenir les f'audeurs de tabac et autres articles prohibés. Enajoutant quelque chose au traitement des pré-posés,il resterait au Trésor une belle économie.C'est ainsi que, dit-on, l'entend le ministre desfinances, et le prochain budget doit, à ce qu'onassure, offrir une première application de cettepensée.

r Une observation du méme genre peuts'appliquer à (l'autres services. Nous connais-sons des départemeuts qui Comptent trois in-génieurs en chef des ponts et chaussées, parl'effet d'un fractionnement exagéré du service,et où tout marcherait bien avec un seul. N'ya-t-il rien à dire aussi des cours impériales etdes tribunaux do première intance ? Si Napo-hom hr, quand il organisa la rmtgistraturc«avait trouvé le pays sillonné, ainsi qu'il l'estaujourd'hui en tous sens de routes impérialesCL départementales et de voies de grande vici-nalité en excellent état, avec un admirableréseau de chcmins de fer pour franchir en unclin-d'mil les (lis tauees un peu grandes, croit-on qu'il aurait placé un tribunal civil dansChaque arrondissement ?

r On compté dans le midi de la France neufcours qui, certes, eu égard ir l'iummcme mrfec-Liomaetm'nt des cormntmieti(ions et crfrce à cettecirconstancoquo lajurisprudeuce s'étant fixée,les cas litigieux sont fortement diminués, pour-raient erre réduites à an nombre ntointlre, Ilen esy de même plus ou moins partout .

b Nous sentons trop bien les ménagementsqu'on doit ami positions acquises pour de-mander qu'on brusque mi pareil dénouement ,mais dn moins on pourrait le préparer et s'yacheminer par degrès, en suivant un program-me convenu d'avance. En même temps on pour-rait augmenter dans une notable proportion,au moyen des emplois supprimés, le traite-ment des magistrats, qui est notoirement insul-fisant. (,'Angleterre paye magnifiquement sesjuges. Elle pCnse, et elle n'a peut-étrepas tort,que c'est n gageu de alu

1s de leur indépen_lance;

lirais aussi clic n'a pas la cinquantième partiede notre personnel judiciaire.

» Attendons, pour parler davantage dubudget de 1867, que le rapport du nnnistredes finances à l'Empereur ait été publié.Ce sera prochain. Bornons-nous aujourd'huià signale' la pensée qui paraît devoir y présideret qui est fort digue d'éloges ; mais il faut quel'exécution soit à la hauteur de la pensée. Iln'est pas admissible qu'après avoir posé desprémisses, on élude les conséquences. Lesgouvc'ncncnts qui on t des attributions extré-rnemnent étendues doivent y proportionnerl'utilité et l'efficacité de leurs actes.

, P. David. p

- Une conférence monétaire internationaledoit se réunir au ministère des affaires étran-gères le l0de ce rtro.iti c, sous la prest lenee 1stM. de Paritt u, vice-président (lu uunseil d'Etat,p(ui examiner les mesures d'unlbcatlon pos-sibles entre les systèmes monétaires de laFrance, de la Suisse, de la Belgique et del'Italie.

La conférence se compose d'hommes connuspar leur compétence, comme MM. llerbetetPeloaze, au nom de la France; MM. Kern,Feer Herzog et Escher, au nom de la Suisse ;MM. Fortamps et Krelinger, pour la Belgique ;et M. de Pratolongo pour l'Italie.

-- On écrit de New-York, le 4 novembre ,à l'Agence havas

L'excitation produite par les mouvementsdes fenians grandit au Canada, bine dkpèchede Toronto dit qu'un certain nombre de soldatsont été arrétés sous l'inculpation d'une sympathie

trop prononcée pour les conspirateurs.Des patrouilles siilonneiit la ville et ses envi-rons, n grand nombre d'Américains quittentle pays. Les orangistes arrivent de tous côtéspour défendre le défendre le district, et l'ons'occupe activement de préparatifs pour unedéfense sérieuse. Il paraîtrait qu'un certainnombre d'officiers du gouvernement font partiedu complot.

-Le gouvernement espagnol se préoccupeà juste titre très-sérieusement de la situationfinancière du pays.

Le 14 novembre a eu lieu au ministère des.finances une réunion des conseillers de laBanque. Le ministre n dit que le paiement desintérêts des dettes intérieure et extérieure etaitassuré sans qu'il soit besoin do recourir ni àum emprunt ni à la négociation de nouveauxtitres,

Les billets des acquéreurs de biens nationauxmonteront, pour le prochain exercice, à 400millions de réaux , desquels le gouverna:ment, par la dernière loi, est autorisé à né-gocier 200 millions dç réaux avec la Ban-que.

Lq administrateurs de la Banque ont dé-claré que la baisse des valeurs espagnolesétait uniquement sue aux embarras des par-ticii1iers et était conséquemment de naturetransitoire.

(Pays). A. Voiseux.- Parmi les questions irritées cés JOUIS-Ci

dans les débats quotidiens du Parlement nalic-nal suisse, le Moniteur signale

le Une propositiou d'ut député de Fribourgteniuut à supprimer l'article 58 de ta Consu-lution qui a interdit l'accès de la Sulsse à l'or-dre des jésuites; cette proposition n été re-

au conseil national par 61 voix con-tre 15;

2° La suppression des loteries et maisons dejeu dans toute l'étendue de la Confédération ,votée dans les deux Chambres l ar 63 voixantre 8;

30 Le rejet par le c nseil national (42 voixContre 2fj d'une proposition relative à l'i tra-duction de l'état civil dans toute l'étendue dela Cnuféléralicn;

40 Une motion faite par les dé!ég :és d'uneassemblée 1opulaire à_l'effet de protester con-Ire les poincs e ruorelles et leur apitiicatio:t

quelques c:utons suis°es.- Le fait de l'enrôlement de nombreux ou

surtout quand celui à qui on en fait honneurn'a qu'une autorité qu'on peut appeler consultative. Lés économi,i.es solennelles pomme çel-Its-ci n'auront droit au loti d'artifice do l'enthousiasme financier que quand elles s'appli-queront en vue de l'amortissement ou dedépenses utiles à un budget irréprochablement

elles ne peuvente lite. Pr,étcn-iusl rticlu.qur 7> I.

dire, et c'est quelque chose, qu'à l'estime, l°eii-couragement et à la sympathie de tous leshonnétes citoyens. Cette précieuse adhésion nefera pas dél'uut à M. le nnnistre des finances;s'il persévère résolument dans la voie ou ils'est engagé.

Nous avons annoncé les premiers la signa-ture de l'emprunt Autrichien, conclu en de-bora de la atson Botsehibl. Ou agnom)aitpendant ces derniers jours que la souscriptionsera ouverte lundi au Comptoir d'Escompte etque le taux on sei'ait très avantageux.Certai-nes lettres de Francfort portent qu'une portionsera réalisée sous la forme de lettres de gagequ'émettrait le crédit foncier autrichien aveeles domaines de la Couronno pour garantie.Nous icroyons être en mesure de compléter lesrenseignements relatifs à cet emprunt, dont lepublic financier s'entretient depuis plusieursmois. Les signatures ont été échangeas tirer-credi dernier. Les contractants; représentéspar M. Pimàrd; sont MM. l iétuV. comme direc-teur du Crédit foncier autrichien, Bischofshehfiet Goidschmidt, Hottinguer et Ce, Fould et Ce,Heine, de Hambourg, Marcuard et Ce, Hentschet Ce, Baring,de Londres, Sellière et Ce, PillotWiil et Ces ctc,, etc,

,, flaudens, médecin pr iic1pal des armées, a furieuse à Bardonèche. C'est la jour de la Tous-

fait connaître qu'à Baïdar (Crimée) les soldats saint gtr'il a fait sa première apparition.

d'une batterie d'artillerie qui avaient mange t ,, Ily u eu douze cas le jour de l'invasion du

tic cet aliment, avaient été moins éprouvés par tléau.le choiera duc ceux des autres régiments. 1 x Le bulletin du lendemain (Influe quatre

a Au Maroc (expédition de 4859), la viande décès tics attaques de la veille, et six cas sou-

de cheval a aussi rendu des services pendant i veaux, és attachés à la p rcc desl'épidémie cholérique. ,S!x cents emplop a les lrrcé ou

s ffl. Charlier vétérinaire, membre du con- Alpes ont fui dons toutes directions,3 5 izee et l'autre

Lroute da cou mort sur rotc nt s d'di eued tr' n ssr o eux es,au 1hygièneseul dtalé que bien des personnes quine pouvaient n arrivant Turin.e j ticar- j lé i eUne ténéralet tédi ipraiengde bmufsupporter la viandef iiement la viande de chevaL

a Enfin, de notre côté, si nous rte crai-d des limitesqui nous sont tri-nrons e sortir

.e es gquLa panal i -

la direction technique de'l'urin avise la ILion des Fourneaux de n'accepter aucun eu'

ant de Bardonècbe.ier venvrgrées, nous pourrions rapporter de nombreux , Les autorités civiles de Fourneaux et tld

orts pour mnpêcl1(rl t s'assimile l'nri de louables etln &lodanc tlaits detnotitrant que net a ame 'avec la plus grande facilité, en raison de la I autant qua possible l'invasion de la re(Iutltablo

grande proportion de créatine qu'elle contient, épidémie. a

dentyphus des bêtesàrcornestdimoù une

inue nos ores- - Il parait que le jeu d binard est sinon un

sources alimentaires, et où une épidémie de curatif, au moins un bon pntil;tif de la folie,

A l'hAn tniPermsylv,umia, lin biilnrd ':t étééta-luscholéra rend nécessaire une nourriture pfoilonieflt

animalisée, il est urgent de propu-ger l'usage de la viande do cheval, non-sou-Icment pour les classes ouvrières, au point devue économique, mais aussi pour les autresclasses, au point de vue sanitaire.

3 Pour le comité de propagation de la viandede cheval t

» Le président; il. lllatitt, docteur-médecin, menibre du conseil d'hy

pre at-on,va dgiène du 6° arrondissement, s étt,blissenents d'aliénés.

.- La circulaire suivante a été adressée àMM. les et maires du départementpar le préfet du Nord 1

a Lille, le 6 novembre 4865.e Messieurs, des renseignements officiels qui

viennent de me parvenir signalent une recruedescente du typhus contagieux dans plusieursparties de la Belgique.

y' L'épizootie sévit avec intensité dans lesarrondissements de Charleroi, Bruges et Alost.Dans ce dernier arrondissement surtout, la ma-ladie parait avoir pris des proportions considé-

rables; un grand nombre de bêtes ont été at-

teintes et abattues.,, Ces foyers d'infection étant presgUA ut

trophes de la France, et en raison des dangersqu'ils présentent pour nos propriétaires debestiaux, je m'euiplesse de faire do nouveau etde la manière la plus pressante, appel à toutevotre sollicitude, pour que des presc iptionsqui prohibent toute importation de bestiaux, deviandes et de débris à l'état frais, soient obser-vées sur tous les points avec la plus grandeh ueiir,

b La douane montre en cela le filas grandzèle et la plus active vigilance. Sa Surveillancdest incessante, et nous devons tenir sévèrement la main à ce qu'elle soit efficacement se-coudée pat` les gardes champêtres, ainsi quepar tous les autres agents sans exceptwn,

Je me repose, messieurs, sur vos selnspersonnels et attentifs pour les instructions à

leur donner, et je vous prie d'agréer l'as-surance de ma considération très distinguée.

s Le secrétaire général,n Préfet du Nord par intérim,

a e. as LÀ JONQUIkar. A

- On lit dans l'Observateur dAvesnesLe typhus contagieux semblait se retirer

peu à peu devant les soins les plus sévères etdevant les plus méticuleuses précautions; cha-cun se réjouissait déjà de la ressat'ion r1'nn

cal mitébll ' e't nue véritm s

-- Un journal e fait le curieux calcul de ce quecoûtaient les roulades de nos principaux artisteslyriques à l'Opéra. Il en résulte que depuisonze mois, Gueymard a coûté à l'administra-tion de l'Opéra 1,047 fr, par représentation;Mme Gueymard, 4,350fr.; Faure,1,600 fr., etNieman, engagé spécialement pour chanter InTannhauser, - qui s'est si peu chanté, - araison de 40,000 fr., n'ayant paru que danstrois représentations, a revu 4,533 fr. parsoirée.

La musique est chère à ce prix.- Un incident très regrettable, qui se pas+

sait au mois de juillet dernier dans un com-

pai ?ment de wagon de 4ef classe à Tergnirr,a eu son il y a quelques jours

devant le tribunal d2 police correctionnelle de

Saint-Quentin.Le 25 juillet dernier, un propriétaire de

Pat'Is, M. W..., voyageait sur le traindu Nord avec sa fille, àgée de dix-buit ans ; ilsétaient seuls dans un compartiment de 4re

classe, lorsque, à Tergnier, deux hommes

ivres, le cigare à la bouche, montent d côté

d'eux.M. W.offusqué d'une pareille compagnie,

demanda à un employé si ces deux personnesétaient munies de lidlets de 4or classe ; niaisla portière était fermée, le train partait, et lesmémos personnes durent faire te voyage en-semble, Toutefois, irrité de l'observation doM. W..., l'un des deux nouveaux voyagattrs,le sieur D..., excité par les fumées de l'ivresse,invectiva grossièrement M. W... II le menaçamême d'un gros béton qu'il avait à la main.M. W... ne disait mot à cause de sa fille; ilsupportait avec patience les injurieuses paro-les de son interlocuteur. Cependant, menacéde

nouveau

par le béton du sieur D..., M.1' joie+ v

L'emprunt consiste en 734,694 obligationsde 500 fr. (soit 200 florins), au change fixe de2 fr. 50 e, par florin,

Ces obligations seront émises au cours de545 ou 350 fr., produisant un intérêt an-miel de 2i francs. Elles représentent par con-séquent une sotnrne totale de 225 millions defrancs.

Elles sont remboursables en 37 années à500 fr, par voie de tirages au sort, et semes-triels.

A chaque tirage, il sera amorti tt 1928 pbl(-

galions.Les obligations seront au porteur et contes

aux bourses de Paris ; Vienne ; Amsterdum,Francfort; Hambourg, Berlin, etë:

La souscription commence le lundi 27 no-vembre au Comptoir d'escompte et au Créditfoncier d'Autriche (hôtel du Crédit foncierfrançais), mais elle aura lieu en même tempsà Londres, Amsterdam, Bruxelles, Francfort,Hambourg et Berliti;

Malgré les faits importants qui viennentde s'accomplir dans les finances publiques,nous n'avons pas fait cette semaine de grandesenjambées dans le chemin montant de lahausse. Les prophètes enthousiastes dont eutort une fois de plus, et l'ensemble des coursn'est pas fait pour exciter bien vivement lesretardataires.

Aujourd'hui tous les efforts sont impuissantsà'galvaniscrlarente, ,vers laquelle se portent ce-pendant tous les spéculateurs ; les Illrincipalesvaleurs, dont ils voudraientainsi appuyer lemar-ché , ne font guère meilleure contenance. LaBourse paraît surtout affairée ; elle se Côte ; seretourne péniblement et est hors d'état de pro-céder à aucun mouvement significatif. LeComptoir d'escompte seul se soutiefC grâceaux succès répétés qui lui donnent le premierrang parmi les grands établissements decrédit.

Les chemins (le fer francais ne subissentque des variations insignifiantes. Les Lom-bards sont faibles ainsi que le Nord de l'Espa-gne. Les Saragosse ont baissé de plus de 40li'ancs sur la semaine précédente ; il circulesor la direction de cette affaire des bruits aine-mantsdont il nousn été unpossible de vérifierl'exactitude. La Bourse se ferme aujourd'huiau milieu (l'un profond et général afl'aisse-ruent,

le prit et le lança par la fenêtre sur

D...s'irrite

et s'emporte, se jette sur M. W...Mlle 1V..., folio de terreur, pousse les hauts

Cris et veut à toutes forces sorte' sur le rmar'état âe c ro.es q a epublique, lorsqu'une recrulescence subite est chepled pour demander du secours a CuLC.

venue nous montrer que le péril n'est pas Son père larréte. Cependant d'autres

passé. geurs ont entendu les cris de la jeune fille; mi

Le typhus vient de se déclarer â Most (Flan. j jusque dans le cuflipartimmilt de M.mneit en res-tiilfan à Brest µar la mission japonaise est

vrai; seulencnl le chiffre avais étvxagéréavec une libralité par trop oeiculde ; ce nesent ni I,200 ni 1,000, mais uni

qui vent impo It r, à ml très bellesconditions pécuniaires, leur industrie et leursavoir- erre dans l'empire dit iapon.

L'ULLEI1N t INANCIl; tLa Boutre n'a plus de préoccupations et de

cou,uicutaiees que pour le décret relatif aux ré-ductions de l'azurée. Nous n'avons qu'à en par-ler ici à ce point de vue spécial, et nous nC dé-passc'ons l )OS notre cadre en constatant queles brusques soubroSauts du iilonitctr sont, dela part des spéeulati,uts, l'objet des plus amè-res critiques. Dans un temps moins troublé etavec plus d'élasticité dans les alV'aires, voici coqac ale pareilles contradictions auraient pro-duit. Longuement exposées à l'avancé par desjournaux qui se piquent, à juste titre, d'êtrebien informés, les réformes de M. Fould au-raient produit un mouvement de hausse au-quel la note négative du Moniteur am'ail vio-Icmntelt coupé court ; baisse marquée lemardi. Le lendemain éclatait le rapport de M.le ministre de la guerre avec le décret qui lecouronne : hausse violente le mercredi. Ou'mr

dre-Orientaie) avec une telle violenr,e ,quodans un seul établisscinenl, la di,tillerie de M.Vcn A.ssehe, 400 bêles de gros bétail ont é'éatteintes , et qu'un cordon sanitaire a dù étireéttab'i autour des établis.

t

bli, il y a gnelgne temps, pour l'nsag des

aliénés; les bons effets de cet , xerice ouf c. étels, que le docteur Cie kbridge, chargé (le l.1

section des feus de cet hôpital , a cru devoirélablir un second billrd pour ses malheureuxpensiuunairCS. Il n'y a que deux ansqu'un amen

l'ilée du billiard appliquéà la fnlie, rt c'està U'ica Institut que le premier usai a ét' f,it.

tt:esure11 a produit de si bons resull 1tS gne lao

tée dan 1

plItdoêti

est le délivecnt ; puisW e..,pect le sieur D... jusqu'à la station suivante, où

ilu .procès-verbal fut dressé contreconidanuaéin anal de Saint-Quentt ibL r ue

le sieur D.., à six jours de prison et aux (lé-pens. (Journal de l'Aisne )'trois villages des envtrets de Cberlcroy son

plus particelièremrnt éprouvés par le t,phuscontagieux.

Dans un seul hameau, celui d I) uvrain ,commune de 1)-i uiour (Haiu;nat), 10 bétcs miIodes out été ahatlues. Des gend,mies , de Lotis

rt de Boussn et (Ieux en pernlHv,nce dans cette petite luca'lté.

La panique est telle dans certaines localitésqu'à Lockeren, pop' exentp'e, sur la frontièrehollandaise, on a placé dans Ics rues des écri-teaux 1ao1'Inet des nls^riplronS ainsi ConçueS

I Défense de passer ici avec du bétail, lapeste bovine y rèiie.

Voilà la vérité tout et,tière sur ce qui seen Belgique, et c'est à dessein que nous

ne le déguisons pas.il importe , en effet. , essentiellemenl ,

croyons-nons, que les cultivateurs et éeveursfrançais ne négligent absolument rien paru'aidi'r dans l'amvre lout desollicitude que le décret du 5 septembre lui aimposée.

(Courrier ([U Dimanche). A. Ilébrard.

àl. le docteur Blalin, toujours persévérantclans sa c'orsade en faveur de la consomuta-tion de la viande de cheval, profite des craintesque peut faire mitre l'épizootie sur les bes-tiaux pour adresser aux lournuax une noted'où nous extrayons le passage suivant:

e Dans cette occulronce, n'est il pas urgentd'appeler l'attention S01 la viande de cheval,qui a été déclarée propre à l'alimentation parle conseil de salubrite de la Saine et par lecomité consultatif d'hygiène publique et quiest livrée à la consommation en Allemagnedepuis une vingtaine d'années, glace à l'miti tti e de 111 le docteur' Peiner.

, Malgré ces déclarations officielles, nous lalaissons encol'C perdre, tandis qu'elle est li-vrée à la consommation dans plusieurs con-trées de l'Europe.

e L'innocuité de la chair de cheval est doncs'imagine les cris des boursiers blessés dans un fait acquis; mais ce qui est moins connu,une telle mêlée ! elle n'a eu lieu fort heu- c'est tIue cet aliment est Plus sain et plusreusement yae pour rire et la Bourse a ale nutrrrissant que la viande de boucherie e'di-tellement ahurie par cette double et étonnante naine qui, généralement, provient d'animauxpublication qu'on a passé à discuter les rnobi. ; jeunes, engraissés trop vite et à outrance avecles secrets des résolutions souveraines, le f des betteraves, des herbages, des pommes detemps qu'on eût pu consacrer à les exploiter terre, des tourteaux, des résidus de fabriquesdans le sens de la baisse ou de la hausse, et d'autres substances très aqueuses ou oléa

Il faut bien convenir aussi que les pertes es- Bineuses.suyées sur un grand nornbre de valeurs ren- o Le cheval, au contraire, reçoit une nouedent les capitalistes et jusqu'aux boursiers riture sèche, plus substantielle, - paille, foin,

ieux-mcmes plus circonspects. Sil est réant avoine; -- il ne peut, être livré éconormque-de féliciter le gouvernement de son courage, ment à la boucherie que lorsqu'il n'est pluset le ministre des finances de ses inébarnla- jeune et qu'il ne peut plus faire un bon tra-, jbics résolutions, il est encore plus nécessaire,) vail ; sa fibre musculaire, lentement fabriquée,

'quand on est rentier de l Etat, de se rendreexactement compte de tout ce qui peut affecterce crédit dans l'un ou l'autre sens. Si ces éco-nomies militaires considérables qu'elles repré-sentent assurent les hommes spéciaux, puis3ü à 40 millions par an, étaient employéesdans un budget en équilibre à agrandi' ournêrrie à assure'le service de l'amortissement, ily aurait là évidemment une raison éclatantede hausse. Il va de soi, en revanche, qu'il enserait tout autremeut si cette économie ne re-présentait qu'une portion d'un déficit constatéou facile à prévoir.

Or, le rapport de M. le ministre de la guerreest plein de tristesses contenues et d'allusionsmélancoliques sur lesquelles il serait malaisé

ménendre. M lede se 1 ministre des financesest résolu à porter la cognée dans les grossesdépenses, et il a bien raison. Mais les bonnesintentions ne sont pas admises à l'escompte,

-- On lit dans le PaysLa Gazette de France, d'après un e bruit

fort accrédité, u croit que le projet de loi sur lacontrainte par corps ne sera pas discuté cetteannée, qu'il y aura enquète. C'est en ren-voyer le vote, commue on dit, aux calendesgrecques. n

Nous aimons à penser que cette opinion estaventurée. L'enquête est terminée dans l'opi-nion publique, qui s'est ouvertement pronon-cée; un rapport favorable a été fait par lacommission du Corps législatif; il y a enfinune parole nette et décisive de l'Empereur.

Nous ne croyons pas que les verrous de laprison pour dettes puisse tenir. longtemps en-core. Ces vestiges e d'une législation barbare ydisparaîtront comme tant d'autres, et nous nepensons pas qu'aucun créancier honnête s'en

est moins lymphatique, moins chargée degraisse, et elle contient plus de principes nu-tritifs. C'est une chair obtenue naturellement,tandis que celle de boeuf est produite par desprocédés artificiels.

n La viande de cheval est plus hygiénique,surtout lorsqu'il règne des affections accompagnées de troubles des fonctions digestives,telles que le choléra. Et ne sait-on pas, M. ledocteur Jules Guérin l'a rappelé à l'Académiede médecine, que les accidents cholériquessont ordinairement précédés d'une diarrhéeappelée prémonitoire?

Or, la viande de cheval est bien assimiléepar les personnes dont l'appareil digestif estaffaibli, et qui sont plus que d'autres exposéesa la ' diarrhée.

e Le baron Larrey a fait cesser une épidé-nu e de scorbut en donnant du bouillon et dela viande de cheval à ses malades,

- Le premier rapport de la commissionroyale sur l'épizootie a paru à Londres. Quoi-

que les chiffres qu'il contient me soient pasCueora des chiffres absolument officiels, il n'enrésulte pas moins que l'étendue de la maladieet la mortalité qu'elle a causée ont été grande-ment exagômees. En effet, sur sept millions detêtes de bétail qui existent dans la Grande-Bretague, nl ne compte , à I he;n'e qu'il est ,que 4 673 es, sur co nombre 6,305 am-

- On lit dans I'Untot botm'Jargfortara .h ier,dans l'après. midi, la maiverllauce avait placé,

sur tin des rails du chemin de fer deLyon, près dci chemin ale Chenôve à Longvic ,un énorme bloc de pierre calé par d autrespicr ras plus petites et de morceaux de bois.

Un n'aiu do ballast rencontra cet obstacle,ruais en raison ale son volume, et )i causejisusside sa forme arrondie, la locomotive, au lieu dernonter dessus, la jeta de côté, sans que tamarche du train ait eu auCanenlcnt à en soaf-frir.

Si le contraire fut arrivé, un dérailletnentaurait inévitablement eu lieu, et la vie deviugt-cinq à trente ouvriers, employés aux ré-parations de la voie, qui se trouvaient sur le

train, eûtété fort compromise,Une instruction est commencée sur cette cri-

minelle tentative.- Le Loir annonce qu'afle tentative. do dé-

railiement a eu lieu dam la nuit du fi au 7de ce mois à Nioche, commune de Saint-Ouen. Deux pierres du I8 ccntirnetueS dohauteur avaient été placées sur les rails, à

l'endroit où la voie ferrée traverse à niveaula route impériale. Un ouvrier de la Conpa-gnie a hem'eusement aperçu ces pierres, le7, à six heures du matin; sans cela, le traindu matériel dér,iillait inévitablement.

tbl a-maux altagoés ont été tués, et vraisembleutent une gronda partie l'a été inuti!emeny le-Blin, canton de Varennes-sur-Altier. De-

q7,u912 sent morts. Le trait le plus caractéris. puis plus de soixante ans, il vivait de la cha-

e de la maladie étant sou caractère extrair- ' rite publique , déjeunant dans une ferme ,

dinairenient contagieux , il s'agit. surtout d'ar- dînant et couchant dans une autre. Dormant

'es de la rapidité et de la snhti- les étés sur la paille, les hivers dans lefoin,

lité de cette conta ion. La commission propose fl' savart plus ce que c'était qu'un lit.

pour cela des mesures pleines d'utilité. Pendant un de nos hivers ngotu'eux (il avaitrêter les patgr,

Moniteur. cent dix-ans) on le fit entrer presque de forcu

- Actuellement , la ao u1atit:n de couleur à l'hospice de Gayette ; mais, aussitôt le prin-

jouit du droit de voter idans six des Étals de temps venu, il s'en alla, car, disait-il, je suiscomme l'alouette, : aussitôt que je vois le 50-

Dansaméricaine, aux conditions suivantes : eux courir les ch

Dans le Maine , dans le New Hampshire et leil,fl

je veuxdonc

rivie

lianamel3ns,

mendiant jusqu'à ça

imposéesdanl Vermont, les mêmes conditions sont que, trahi par ses forces, il fut obligé, à près

aux bachiisse t euxles noirsnoisoi;rs

doivent de cent quinze ans, de rentrer à Gayette pourDans le savoir

lire etre et

écrire, n'en plus sortir. II n'avait plus de parents,pour voter, s; toute sa famille est depuis longtemps disper-

DaneRavoir lhode

lslaiidfr.,ils doivent posséder sée, et personne n'est venu soignerni assister àpour

10000

dollars(50

00 fr.)do propriétés ilnmo ses derniers moments le bon homme Cent ans,;bilE 1

sséder dont la mort a été presque un événementdansil i td

len povens oewYorlcas le 1\

(n-,Et d le canton do Varennes.

pour 250 dol'ars (I,250 fr.)- Le sieur Laval , pître et sagard ( cienr

v e sesau /,éntanFourneaux- 0n écrit (le 't ailé a®'atjauière do bois) à Saint-Qu , et» Le choléra vient déclarer dune m

- Il vient de mourir à l'hospice de Gayetteun vie lard, Thomas Bmux, rbc é de près decent vint et un ans. Il était lié à Montsigut-

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Page 4: Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservésimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1865/B315556101_JOUTOU_1865_11_20.pdfté trouvé brisé, et en descendent dans l'é;lise

deux jeune, fil, à la I , diva du Cilluge ,f d1 11 ' p q làr I t I de-

che la r' tI. 4 1 Il Y y.. 1 IllI 1 éI t .lui eu

vll I 1 1l i. et var, tlé

t l p-t IIt dll cu ps'de 1fa ilotor

1 11 AS q n Irubi aux miel mes-1 dl lia llnII B

Llfr àylh

ld petit11

e t r al hu rt moli n

un coup à la leu pe qui leraid-.

Afin d'rngd ,r à l'acendr des ueili rdeulsCI x le Augurale leur! n re-

Nl I I, de raY

chu d'une espère ale eon-

On fit dans 17 coupa, de Francfortls s l'aplia.tnid; du 1 b le

1 rire d'in employé de chmmn de fat, IIIa aal a. La.L a- p t L me tour elle 1n-t 1 5 lt 1 . iine d II it s dans la bml-ulia dJ t 1 .

ait a.

,il la,it,1 G I rt { p! lé etitét aopeèe de

1 anoure dt 1 t1[ et nstaea

9 pauvre petit co tenait déjà] q noté de phosphore. Cependant

l f t fi -

L It qu'il-ait eonlu emP 1

ni pour de.barrasser do son ervice' elle a été Hurle à lales ti,t.

1 y s d g I .r à l'attentiond I ecteur d ! td T.I bb e lin transi I L I d l f nedinde nos cou ioy uns, M, Pe rm de III and

L. 114d 2u( bdf d

1 p l i l l td i l l éto.l 4

P

1 I iaal le trait t I ' 1' P Pt ut

I.5l I t lie,a ci t p J S I

t'l' cette ml 1a0'lrsa S t l 1d:eu on, quo s u itre reco Clean le de linmAmo, uuot r 'ns en. Ire durs l'appréd'un e,srgnlc dmiu jol nul' eper Il suffit de r:,, a

so teele uu

Bibliographie,

aJ 'q il S til 'C t t: 1ItC., qdti I I tl il 'td p tl

1 t tl t1 ] t.t I r tt..'I 1 iP t

â1I .la pl use isnt d,is n 110

'aiU I .I t I I, tai ts d l p1sa t.

' -' I d I I t 1 l i an .4 1 I pl t.

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18411. n1rr. Panera. ISrS,

1 l t dlseutce, eonno M.1 lin l 11 1 1 1 I. I 1: ,os

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I l I III l'1 t cIiêil. l s lrt I' t lLe, 1

:Pcx nu, pmm tt nt de conclI é t t le d I ll' t-

1 -'Ig I bd T-1 le, Ill,ra pa. I t f rol,ble nppur 1

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chas sur Ics .'ielneto7j "I sur fiai

- De quelques p1;1àne, par M. N lu t er

tes de pl aie, par l0 1

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