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Le journal de la 3D en 3D Mars 2007 N°6 Editorial Catalogues écocitoyens ? Je viens de le vérifier : mon annuaire téléphonique 2006 est toujours dans son emballage cellophane. Combien de catalogues de composants in- dustriels, fabriqués et diffusés à grands frais, subissent le même sort avant d’être détruits quand arrivent leurs mises à jour annuelles ? A l’heure des « pactes écologiques », la question pourrait se poser simple- ment en termes de préservation de nos richesses naturelles, mais ce n’est pas notre propos. Néanmoins, si « l’opérateur téléphonique histo- rique » me demandait si je souhaite continuer à recevoir son catalogue, je lui dirais que ce n’est pas la peine car je trouve tous les numéros rapi- dement sur son service en ligne gra- tuit qui me donne en plus le plan d’accès, et parfois une vue 3D. Je suis d’ailleurs sûr qu’il le demandera bientôt. Les utilisateurs CAO sont comme les citoyens consommateurs : s’ils peuvent trouver un composant mé- canique, électrique ou pneumatique sur « la toile » ou sur un DVD, ils laisseront leurs catalogues sous cellophane. Ce sera encore plus vrai si la bibliothèque de composants est riche, simple à utiliser et qu’elle leur propose des modèles dans leur for- mat CAO favori. Certes, le catalogue papier n’est pas mort, mais les fabricants qui font encore de la « résistance » au nu- mérique ou se contentent de mettre en ligne la photo ou le plan 2D de leurs produits feraient bien de ne pas tourner le dos à tous les utilisateurs CAO. Ceux-ci préfèrent les fabri- cants qui leur font gagner du temps. Bonne lecture interactive Denis LOURME Directeur du portail CAO.fr. Modèle 3D : Rationalisation poussée de la conception des outillages à Airbus. (Page 3) Modèle 3D : Legris veut la qualité aussi sur ses com- posants en ligne. (Page 2) Répondre aux besoins des utilisateurs avec une offre riche en composants de tous domaines. Attirer les fabricants de ces composants avec une grande communauté d’utilisateurs. La société française TraceParts a réussi ce pari difficile et gagné la notoriété internationale. Pour y parvenir, elle a misé sur la qualité et fait reconnaître son offre par les éditeurs CAO du marché. une publication du portail p1 Bibliothèques de composants fabricants et utilisateurs gagnants Modèle 3D bonus : manipulez l’Airbus A380 ! (Page 4) la solution du mois dans ce numéro Le succès des modeleurs 3D au détriment des logiciels de dessin s’amplifie, particu- lièrement dans les domaines des outillages et des machines spéciales où les offres (pour ne pas dire l’offre) de DAO avaient occupé le terrain. Avec elle, la recherche de TraceParts: les offres fabricants (Page 2) et utilisateurs (Page 4) Questions à Gabriel GUIGUE, Directeur de TraceParts. (Page 5) productivité des études prend de nouveaux éclairages : à titre d’exemple, le symbole d’un roulement en 2D ou d’un vérin était vite réalisé, même si des incohérences tridimen- sionnelles et des difficultés d’interprétation au montage se posaient souvent. En 3D, plus question de modéliser soi-même les composants du commerce ou les standards nécessaires à la fabrication du produit, de l’outil ou de la machine. Plus qu’un modèle 3D Pour autant, la bibliothèque de composants ne doit pas se réduire à ce gain : elle doit par exemple enrichir l’assemblage par les informations du fabricant nécessaires à la nomenclature ; elle doit faciliter le choix en proposant les spécifications techniques des produits ; elle doit permettre aux plus gran- des entreprises de limiter les références des produits et les fournisseurs avec lesquels elle souhaite travailler (voir l’expérience d’Airbus page 3). Bref, elle doit devenir un facteur de productivité et de compétitivité de l’entreprise. Côté fabricants de ces composants, la bi- bliothèque numérique en ligne deviendra à terme le mode de commercialisation privi- légié car le bureau d’études sera toujours le prescripteur principal. Beaucoup de fabri- cants ont franchi le pas et certains sont même en avance, à l’image de la société Legris (page 2) qui nous explique sa dé- marche et son choix de TraceParts motivé par un souci de qualité. D’autres attendent encore : puisse ce numéro les convaincre d’y aller ! infos pratiques En dernière page : Liens utiles - Abonnez-vous à la lettre gratuite d’information de CAO.fr - Veille technologique : découvrez le CADreport édition francophone - Soyez informés des prochaines parutions de (3D) 2

Bibliothèques de composants - cao.fr · Les outillages sont conçus avec CATIA V5 par Airbus et ses partenaires. Laurent SENOT est consultant de la sociét

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Page 1: Bibliothèques de composants - cao.fr · Les outillages sont conçus avec CATIA V5 par Airbus et ses partenaires. Laurent SENOT est consultant de la sociét

Le journal de la 3D en 3D

Mars 2007 N°6

EditorialCatalogues écocitoyens ?Je viens de le vérifier : mon annuairetéléphonique 2006 est toujours dansson emballage cellophane. Combiende catalogues de composants in-dustriels, fabriqués et diffusés àgrands frais, subissent le même sortavant d’être détruits quand arriventleurs mises à jour annuelles ? Al’heure des « pactes écologiques »,la question pourrait se poser simple-ment en termes de préservation denos richesses naturelles, mais cen’est pas notre propos. Néanmoins,si « l’opérateur téléphonique histo-rique » me demandait si je souhaitecontinuer à recevoir son catalogue,je lui dirais que ce n’est pas la peinecar je trouve tous les numéros rapi-dement sur son service en ligne gra-tuit qui me donne en plus le pland’accès, et parfois une vue 3D. Jesuis d’ailleurs sûr qu’il le demanderabientôt.Les utilisateurs CAO sont commeles citoyens consommateurs : s’ilspeuvent trouver un composant mé-canique, électrique ou pneumatiquesur « la toile » ou sur un DVD, ilslaisseront leurs catalogues souscellophane. Ce sera encore plus vraisi la bibliothèque de composants estriche, simple à utiliser et qu’elle leurpropose des modèles dans leur for-mat CAO favori.Certes, le catalogue papier n’est pasmort, mais les fabricants qui fontencore de la « résistance » au nu-mérique ou se contentent de mettreen ligne la photo ou le plan 2D deleurs produits feraient bien de ne pastourner le dos à tous les utilisateursCAO. Ceux-ci préfèrent les fabri-cants qui leur font gagner du temps.

Bonne lecture interactiveDenis LOURMEDirecteur du portail CAO.fr.

Modèle 3D : Rationalisationpoussée de la conception desoutillages à Airbus. (Page 3)

Modèle 3D : Legris veut laqualité aussi sur ses com-posants en ligne. (Page 2)

Répondre aux besoins des utilisateurs avec une offre riche en composantsde tous domaines. Attirer les fabricants de ces composants avec une grandecommunauté d’utilisateurs. La société française TraceParts a réussi ce paridifficile et gagné la notoriété internationale. Pour y parvenir, elle a misé sur laqualité et fait reconnaître son offre par les éditeurs CAO du marché.

une publication du portail

p1

Bibliothèques de composantsfabricants et utilisateurs gagnants

Modèle 3D bonus :manipulez l’Airbus A380 !(Page 4)

la solution du mois

dans ce numéro

Le succès des modeleurs 3D au détrimentdes logiciels de dessin s’amplifie, particu-lièrement dans les domaines des outillageset des machines spéciales où les offres(pour ne pas dire l’offre) de DAO avaientoccupé le terrain. Avec elle, la recherche de

TraceParts: les offresfabricants (Page 2) etutilisateurs (Page 4)

Questions àGabriel GUIGUE,Directeur de TraceParts.(Page 5)

productivité des études prend de nouveauxéclairages : à titre d’exemple, le symboled’un roulement en 2D ou d’un vérin était viteréalisé, même si des incohérences tridimen-sionnelles et des difficultés d’interprétationau montage se posaient souvent. En 3D,plus question de modéliser soi-même lescomposants du commerce ou les standardsnécessaires à la fabrication du produit, del’outil ou de la machine.Plus qu’un modèle 3DPour autant, la bibliothèque de composantsne doit pas se réduire à ce gain : elle doitpar exemple enrichir l’assemblage par lesinformations du fabricant nécessaires à lanomenclature ; elle doit faciliter le choix enproposant les spécifications techniques desproduits ; elle doit permettre aux plus gran-des entreprises de limiter les références desproduits et les fournisseurs avec lesquelselle souhaite travailler (voir l’expérienced’Airbus page 3). Bref, elle doit devenir unfacteur de productivité et de compétitivité del’entreprise.Côté fabricants de ces composants, la bi-bliothèque numérique en ligne deviendra àterme le mode de commercialisation privi-légié car le bureau d’études sera toujours leprescripteur principal. Beaucoup de fabri-cants ont franchi le pas et certains sontmême en avance, à l’image de la sociétéLegris (page 2) qui nous explique sa dé-marche et son choix de TraceParts motivépar un souci de qualité.D’autres attendent encore : puisse cenuméro les convaincre d’y aller !

infos pratiquesEn dernière page :Liens utiles - Abonnez-vous à la lettregratuite d’information de CAO.fr - Veilletechnologique : découvrez le CADreportédition francophone - Soyez informés desprochaines parutions de (3D)2

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Communiquez auprèsde 600 000 utilisateurs CAO/DAO

Legris est leader mondial de composantstechniques industriels pour circuits de flui-des. En 2001, Legris a confié à TracePartsla mise en œuvre de sa bibliothèque CAOde composants à destination des bureauxd’études des OEM et utilisateurs finaux deses produits.« A la fin des tests, la solution TracePartsfut retenue sans l’ombre d’une hésitation »,se souvient Patrice SALEM, ResponsableMarketing Support chez Legris, « même sice choix engageait notre société pour unelongue période. C’est pour cela que les éva-luations ont été rigoureuses car il ne fallaitpas se tromper de partenaire ». Un termequi reviendra souvent lors de notre entre-tien. Quatre critères importants ont conduitau choix du « partenaire » TraceParts :- sa capacité unique à proposer deux typesde modélisation : composants figés, direc-tement déclinés des modèles CAO des bu-reaux d’études Legris (70% de la bibliothè-que) et familles de composants paramétrés.- les partenariats qu’elle entretient avec leséditeurs CAO, garantissant la qualité desmodèles dans leurs formats respectifs.- Le niveau élevé et le sérieux des servicesapportés par ses équipes techniques.- Les différentes possibilités d’intégration dela bibliothèque : depuis le site TracePartset depuis le site Legris, ainsi que par la largediffusion du CD-ROM Legris et du DVDTraceParts.

p2

Retour pleine page AideModèle 3D Zoom sur le modèle

Pour connaître les étapes et options d’inté-gration de produits dans le catalogueTraceParts, ainsi que les modes de diffusionet d’association à un processus de vente enligne, nous invitons lesfabricants à se rendresur l’espace qui leurest dédié en cliquantsur l’image ci-contre.La mise en oeuvre est éprouvée par de nom-breuses expériences de TraceParts (plus de100 millions de plans CAO 2D et 3D issusde 200 catalogues) et s’inscrit dans une dé-marche de partenariat qui débouche sur une

Expérience

prestation adaptée aux budgets et aux at-tentes du fabricant.Nous avons choisi d’insister pour notre partsur un autre service original, proposé parTraceParts à tous les acteurs qui veulentcommuniquer en direction du marché de lamécanique : fabricants, mais aussi éditeurs,distributeurs de logiciels et de matériels,sociétés de services, … Avec plus de deuxmillions de pages vues par mois, et unecommunication régulière auprès de sesabonnés, le site TraceParts constitue en ef-fet un vecteur de communication à la foisimportant et ciblé.

Il est important car les 600 000 abonnés auservice TraceParts représentent des entre-prises, principalement du secteur de la mé-canique, qui utilisent des technologies mo-dernes (CAO/DAO, Internet, ...).Il est ciblé car les utilisateurs des servicesTraceParts, visiteurs du site et destinatai-res des lettres d’information ou d’e-mailingsqualifiés, sont prescripteurs pour la CAO etles études.En proposant ce service complémentaire(bannières, messages commerciaux) auxacteurs de l’industrie et de la CAO,TraceParts ouvre une nouvelle voie de com-munication. Pour les fabricants, elle peutaussi constituer un premier pas en directiondes utilisateurs, avant d’intégrer leursproduits dans la bibliothèque.

Aujourd’hui 1500 composants « basse pres-sion » sont disponibles dans la bibliothèque.Dès avril 2007, cette famille s’enrichira de700 pièces et la catégorie « haute pression »verra le jour avec 3500 composants.Bien que commercialisant majoritairementsur un mode B2B (Business To Business),Legris a vu dans la mise à disposition deses modèles CAO un moyen de rendre unservice supplémentaire à ses clients : leuréviter une modélisation inutile et, surtout,leur offrir un modèle fiable, garant d’une ins-tallation réussie.

« C’est cette adhésion à nos exigences dequalité que nous apprécions chez TraceParts,et qui en fait un partenaire sur le long terme »affirme Patrice SALEM. « Les ventes de pro-duits consécutives à l’utilisation de ce ser-vice croissent régulièrement. Nous arrivonsainsi à fidéliser nos clients actuels mais aussià en capter de nouveaux.»Toujours à la pointe de l’innovation, Legris aégalement introduit des modèles 3D dansson catalogue 2006 version PDF : une autreexploitation des modèles du BE qui lui donneun petit air de ..(3D)2 !

Legris : « la qualité doit

Fabr icants

être aussi dans nos composants en ligne »

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Rationalisation poussée

TraceParts est utilisé depuis 2005 dans lesusines françaises d’Airbus et chez la plu-part de leurs sous-traitants, dans le cadrede la conception des outillages pour laproduction des Airbus (dont l’ A380, l’ A400M,et le futur A350 XWB). Le mot « outillages »recouvre d’ailleurs un domaine très large,depuis ceux permettant l’usinage de piècesélémentaires (voir notre modèle 3D ci-des-sous) jusqu’aux bâtis d’assemblage final enpassant par les outils de formage, de mou-lage, etc….Les outillages sont conçus avec CATIA V5par Airbus et ses partenaires.Laurent SENOT est consultant de la sociétéDassault Data Services auprès d’Airbuspour les applications et méthodologies CAOconcernant l’industrialisation et plus particu-lièrement la conception des outillages. Il re-vient sur la prise de conscience du besoinde bibliothèques de composants et sur lechoix de TraceParts : « Les outillages sontconstitués de nombreux éléments standardsachetés chez des fabricants du commerce :visserie, éléments de bridage ou de manu-tention, douilles, vérins, etc. Il y a encorequelques années chaque site ou sous-trai-tant modélisait les pièces dont il avait be-soin avec une dénomination et un niveaude détail qui lui était propre. Il s’ensuivaitune perte de temps sans valeur ajoutée, une

p3

multiplication de versions d’une même pièceau sein de l’entreprise étendue et une hété-rogénéité des dénominations, peu propiceà une rationalisation des outillages.»« La volonté de mise en œuvre d’une basede données commune a conduit à un testtransnational de deux offreurs européens.TraceParts a été retenu par Airbus France,Espagne et Royaume-Uni pour ses fonction-nalités, son contenu et sa capacité à adap-ter sa solution aux attentes spécifiques del’avionneur. »Coller aux besoinsDes adaptations ont été demandées àTraceParts, qui ont conduit à une collabo-ration étroite entre Airbus et l’éditeur sur labase de certaines exigences :- disposer d’un contenu spécifique couvrantles catalogues des fournisseurs couram-ment utilisés par les sites de production.Cette demande a été satisfaite parTraceParts, avec l’appui d’Airbus quand celas’avérait nécessaire... Il faut noter qu’elle aégalement entraîné la suppression de com-posants et de fournisseurs non agréés ounon référencés par Airbus. Les informations« embarquées » avec le composant ont étéégalement personnalisées.- disposer de cette bibliothèque sur des ser-veurs spécifiques situés à Toulouse et d’une

application cliente sur chaque poste utilisa-teur. Les sous-traitants disposent aujourd’huid’une copie de la bibliothèque sur supportphysique et du même applicatif client.- accélérer le processus d’insertion en ap-pelant l’applicatif depuis CATIA et en res-pectant les règles CAO de l’avionneur (dé-nomination, nature des entités, positionne-ment dans l’arbre d’assemblage, ...) ainsique les liens avec les outils PDM en place.Cette intégration a été facilitée par le fait queTraceParts fut le premier (et reste le seul)éditeur de bibliothèques à disposer du sta-tut CAA V5 Software Partner auprès del’éditeur Dassault Systèmes. Un élémentqui fut aussi déterminant dans le choix de lasolution.Composants «maison»Après la mise en oeuvre réussie de ces pre-miers chantiers, une nouvelle version est enphase de déploiement. Laurent SENOTnous en confirme l’importance : « Elle intè-gre des évolutions notables comme le rem-placement automatique de pièces instan-ciées par d’autres composants et la facultépour Airbus d’intégrer ses propres élémentsà la bibliothèque ».Cette phase correspond aussi au déploie-ment de la solution dans les sites de pro-duction britanniques et espagnols.

En bonuspage 4 :L’A380en 3D !

Côté utilisateurs

de la conception des outillages chez Airbus

Retour pleine page AideZoom sur le modèle

Modèle 3DOutillage d’usinage d’une pièceélémentaire.(Cliquez sur le modèle, puis lancezl’animation à l’aide de la touche )L’outillage, modélisé avec CATIA V5,est principalement constitué decomposants standards, dont leséléments de bridage qui maintiennentla pièce à usiner (en blanc), ou ceuxsitués sous la pièce. Ces composantssont importés au format natif Catia V5depuis la bibliothèque TraceParts,accessible à plus de 250 utilisateursau sein d’Airbus France.

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L’A380 en 3D !

TraceParts EnterpriseA chacun son TraceParts

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Modèle 3D Bonus

(3D)2 et TracePartssont heureux devous permettre demanipuler cettemaquette simplifiéede l’Airbus A380.Le modèle affiché estun assemblage CATIAqui contient près de1250 surfaces.Cette exclusivité aété rendue possiblegrâce à l’aimableautorisation d’Airbusque nous remercionsvivement.

Cliquez sur l’image pouractiver le mode 3D

Retour pleine page AideModèle 3D Zoom sur le modèle

Le succès de l’offre TraceParts s’accroît na-turellement avec l’enrichissement perma-nent de sa bibliothèque. Ce phénomènes’amplifie par le fait que l’utilisation de com-posants du commerce dans l’industrie estde plus en plus intensive et diversifiée.Pour autant, un concepteur doit-il pouvoirutiliser n’importe quelle pièce sous prétextequ’il en a trouvé le modèle 3D et qu’elle ré-pond à ses besoins ?Pour des raisons économiques (négocia-tions commerciales, stock, …) mais aussitechniques (par exemple pour des raisonsde certification), beaucoup d’industriels ontétabli une liste restrictive de fournisseurs,et même, pour certains d’entre eux, unesélection de composants agréés.Allant encore plus loin dans ce niveau dedétail, certaines entreprises veulent distin-guer les accès aux pièces par profil utilisa-teur – une personne travaillant sur la partieélectrique ne doit pas pouvoir choisir ou mo-difier des éléments mécaniques – ou parprojet car le client peut avoir donné des pré-conisations dans son cahier des charges.Le format CAO des modèles importés estaussi bien souvent imposé.

Le choix d’un élément ou d’un fournisseurnon autorisé en phase de conception peutprovoquer des retards quand les servicesachats découvrent le problème, imposant unretour au bureau d’études et des modifica-tions qui peuvent s’enchaîner en cascade. Ilest pour autant difficile, si on laisse à dispo-sition un site très riche ou un DVD completde composants du commerce, d’imposer àl’utilisateur le respect de ces règles internes.Bien plus que quelques heuresCAO gagnéesPour aider les industriels à rationaliser l’uti-lisation de ces composants, TraceParts acréé l’offre « Enterprise ». Elle permet demettre à disposition des utilisateurs CAO,sous forme d’intranet ou d’extranet, un es-pace de téléchargement dédié prenant encompte les règles de standardisation de l’en-treprise.On le comprend, l’apport des bibliothèquesde composants ne se limite plus alors à quel-ques heures économisées en modélisation.Il devient un projet aux gains potentielsconsidérables, mettant le plus souvent enœuvre plusieurs briques du système d’infor-mation comme l’ERP (Enterprise Resource

Uti l isateurs Planning) ou le SGDT (Système de Gestiondes Données Techniques), impliquant plu-sieurs services de l’entreprise, jusqu’à sespartenaires équipementiers et sous-traitants.Concrètement, l’utilisateur fait son choix soitsur un portail qui peut ressembler àTraceParts Online soit par le biais dulogiciel d’ERP ou SGDT/PLM. Ce dernier de-mandera au moteur TraceParts la modélisa-tion « à la volée » si le composant n’a pasdéjà été utilisé dans une autre étude, et s’en-richira automatiquement des informationsassociées au composant.Des références importantesTraceParts apporte son expérience et saconnaissance de cette problématique indus-trielle pour développer ces projets dans unesprit de partenariat. Vous avez découvertla démarche d’Airbus (page 3) pour rationa-liser la conception de ses outillages.TraceParts cite également de telles intégra-tions personnalisées chez Michelin avec quiil collabore depuis 12 ans, et chez le géantaméricain de la défense Northop Grumman,qui développe en particulier le bombardierfurtif B2.Cerise sur le gâteau, ces références engen-drent généralement l’arrivée de nouveauxfournisseurs dans la base TraceParts, à lademande des grands utilisateurs. Ce quinous ramène au début de l’article ...

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(3D)2 : La progression des outils de CAO 3D a-t-elle dopé la demande pourles bibliothèques de composants ?Gabriel GUIGUE : Dans les années 80, les grands donneurs d’ordres équipés de CAO ont vite compris que lamodélisation de composants standards ou du commerce coûtait cher. Beaucoup se sont engagés dans la créationde bibliothèques pour éviter que chaque concepteur ne redessine les mêmes composants que ses collègues. Avecla notion d’entreprise étendue, ces outils internes ont atteint leur limite car ils étaient mono-format. Les premières

offres de bibliothèques fédératrices ont alors suscité de l’intérêt, même si l’essentiel des composants proposés étaient alors en 2D. Il estclair que l’apparition récente de logiciels CAO paramétriques « milieu de gamme » a fait fortement progresser la demande en composants3D. Mais le principal amplificateur de la demande a été l’explosion du web qui permet à la fois un accès rapide, une mise à jour en tempsréel et une intégration à un processus d’achat en ligne.(3D)2 : Le marché des composants n’est-il pas fortement régional (Europe, Etats-Unis, Japon, Chine, …) ? Un offreur de biblio-thèques peut-il prétendre couvrir plusieurs régions et cela aurait-il un sens ?G.G. : Le marché est en effet segmenté en régions pour des raisons de langues, de normes, et aussi de couverture marketing desfabricants eux-mêmes. Mais reconnaissons que l’Europe est déjà un marché diversifié avec un grand nombre de fournisseurs, unemultiplication de langues, etc. A ce titre, notre expérience européenne nous avantage par rapport à nos concurrents américains parexemple. L’Amérique du Nord, le Japon et la Chine font d’ailleurs partie de nos projets de développement à court terme. Il faut néanmoinsgarder à l’esprit, que si notre offre de services peut paraître « dématérialisée », elle nécessite vis-à-vis des fabricants une grande proxi-mité commerciale et technique, ainsi qu’une implication forte des deux parties, bref un vrai partenariat comme l’a souligné Legris dans voscolonnes (Ndlr : page 2). C’est d’ailleurs grâce à notre réactivité, à notre flexibilité et à une parfaite connaissance des besoins techniqueset marketing des fabricants que nous sommes depuis plus de 15 ans l’un des leaders du marché des bibliothèques de composants.(3D)2 : TraceParts est déjà utilisé partout dans le monde. Notez-vous des singularités régionales dans l’usage des bibliothèques ?G.G. : L’Europe conserve son avance historique dans l’utilisation des outils de CAO. 70% des composants qui sont téléchargés en Europesont des modèles 3D et 30% des plans 2D. Au Japon ces ratios sont inversés ! Aux Etats-Unis les composants 3D ne représentent qu’unegrosse moitié des téléchargements. Cela montre d’ailleurs que l’on est encore loin de la disparition des logiciels de DAO ! Coté fabricants,nos voisins allemands ont une avance en termes de diffusion de leurs composants, en raison de la spécifictié de leur industrie et uneculture de structuration et de classification plus pointue, qui a rendu l’intégration plus rapide. Notre rachat de l’éditeur allemand web2CADen 2004 nous a ouvert ce marché important et a enrichi considérablement notre bibliothèque, avec aujourd’hui plus de 600 000 utilisateursdu monde entier qui téléchargent chaque année des millions de modèles 3D.(3D)2 : Vous avez parlé d’un développement à l’extérieur de l’Europe. Quels sont vos projets dans le domaine technique ?G.G. : Nous travaillons à rendre nos composants plus intelligents pour qu’ils s’intègrent plus rapidement dans les assemblages desutilisateurs - par exemple en tenant compte du contexte lors de l’insertion - et, au delà de la CAO, plus efficacement dans le systèmed’information global de nos clients (ERP, SGDT, …). Notre statut de Software Partner de Dassault Systèmes nous fait progresser rapide-ment dans ce sens, notamment dans l’environnement CATIA V5. C’est pour cela que notre reconnaissance par les éditeurs CAO estimportante pour nos clients, utilisateurs et fabricants. Cette plus forte intégration dans le système d’information, ou PLM pour reprendre unterme à la mode, nous rend confiants sur un développement important de notre offre de services TraceParts Entreprise» (Ndlr : page 4)

Questions à Gabriel GUIGUEDirecteur de TraceParts I n t e r v i e w

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Infos pratiqueset liens utiles

Ce numéro a été réalisé avec le logiciel Adobe Acrobat 3D, en collaboration avec le ou les acteurs mentionnés.Tous les produits et marques cités dans ce document appartiennent à leurs propriétaires respectifs. Copyright 2007

Rédacteur Denis LOURME - ma-CAO.fr – SARL au capital de 10 000 euros - RCS Toulouse 462 266 109 – NAF 723 Z3, rue du Chêne vert – 31820 PIBRAC – téléphone, télécopie : 05 61 07 59 20 - Email : [email protected]

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