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Banque de France - Autorité de Contrôle Prudentiel
Banque de France - Autorité de Contrôle Prudentiel
Introduction
Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et
président de l’ACP
27/06/2012
Banque de France - Autorité de Contrôle Prudentiel
Éléments de contexte,
Danièle Nouy, secrétaire général de l’ACP
27/06/2012
Banque de France - Autorité de Contrôle Prudentiel
Bâle 3 – CRD4 : impacts et enjeux
1ère table ronde
Quel impact sur le business model des banques et sur le financement de l’économie ?
27/06/2012
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
Table ronde animée par Frédéric Visnovsky, secrétaire général adjoint de l’ACP
• Dominique Thienpont (Commission européenne)
• Hervé de Villeroché (direction générale du Trésor)
• Nicolas Véron, économiste (Bruegel et Peterson Institute)
• Philippe Bordenave (BNPP)
5 27/06/2012
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
0
5
10
15
20
25
Bâle 3/CRD4
G Sifis
CET1
Tier 1 add
Tier 2
Conservationbuffer
Buffercontracyclique
Buffersystémique 0 à 5 %
0 à 2,5 %
0 à 2,5 %
2,5 %
2%1,5 %
4,5 %
1. Bâle 3 – CRD 4 : renforcement de la solvabilité
juin-11 Bâle 3
CET 7 % 486 G 225 G
Tier 1 8,5 % 221 G 114 G
FP 10,5 % 223 G 113 G
Besoins 930 G 452 G
Calculs d’impacts – données au 30 juin 2011
(103 banques internationales)
Besoins juin 2011 – janvier 2019
Bale dt EU
CET 1
Tier 1
FP
8,6 % 7,4 %
7,1 %
14,2 %
11,5 %
10,2 %
Source : Comité de Bâle – avril 2012
CET 1
Si l’on ajoute les risques systémiques
0
2
4
6
8
10
12
Bâle 2 Bâle 3 Bâle 3 + conservation buffer
Tier 2
Autre Tier 1
Common Equity 4,5%
7%
4%
2%
2%
2%
2%
1,5%
1,5%
10,5 %
20,5 %
27/06/2012 6
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
Augmentation des fonds propres
Détérioration des actifs bancaires
Hausse des taux des obligations souveraines et donc baisse de leurs prix
Pressions sur les finances publiques et sur les rating souverains
Crise financière 2007/2008 - Sauvetage public(recapitalisation, garanties étatiques)
Fonds publics
Fonds privés
Plan de relance
Hausse des taux de défaut
Ralentissement de la croissance
Moindre distribution du crédit
Deleveraging
2. Bâle 3 – CRD 4 : encadrement de la liquidité
0
50
100
150
200
250
300
déc. 2010
fev 2011 avr-11 juin-11 août-11 oct-11 déc-11
Expositions des Money Market Funds aux banques françaises (en milliards de dollars)
54,749,6
26,824,4
0
10
20
30
40
50
60
31.12.2010 30.06.2011 31.12.2011 31.03.2012 (*)
Expositions souveraines (pays euro-périphériques) en portefeuille bancaire(BNPP+SG+GCA+BPCE, en GEUR)
Italie Espagne Grèce Portugal Irlande(*) Données au 30/04/2012 pour BNPP Source : communication financières des établissements
-9,3%
-45,9%
-8,9%
- 240 GUSD
LCR moyen à 90 %
Besoins de 1 760 G
3 % du total des actifs
Calculs d’impacts – données au 30 juin 2011 (103 banques internationales)
Crise souveraine <--> crise bancaire
27/06/2012 7
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
3. Quel impact ?
Plus de fonds propres…de meilleure qualité Moins de financement de marché…à court terme Moins de crédit…au bilan (vers un modèle « originate to distribute » ?) Plus d’épargne…au bilan des banques
Dominique Thienpont Quel impact sur le financement de l’économie de l’Union européenne ?
Hervé de Villeroché Quel impact sur le financement des États ?
Nicolas Véron Quel impact sur la distribution du crédit ?
Philippe Bordenave Quel impact sur le modèle de banque universelle ?
Une table ronde pour répondre à ces questions
27/06/2012 8
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 9
Intervention de Dominique Thienpont,
Commission européenne
27/06/2012
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 10
Intervention d’Hervé de Villeroché, direction générale du Trésor
27/06/2012
11
Bâle III / CRD 4 et la distribution de crédit
Nicolas Véron
Senior Fellow, Bruegel (Bruxelles)
Visiting Fellow, Peterson Institute for International Economics (Washington)
Paris, juin 2012
Etudes bâloises
Transition (décembre 2010)
– Modèles transmis par les membres du Comité de Bâle et le FMI
– Estimation médiane non pondérée sur 97 simulations
– Impact limité sur la croissance du PIB
– Impact -0.03% sur le taux de croissance annuel du PIB pendant 35 trimestres (presque 9 ans) = -0.22% en cumul sur la période
– Impact +0.03% ensuite
Régime permanent (août 2010)
– Gain provenant de la réduction de la probabilité de crise
– Evaluation dépendante des hypothèses sur les effets des crises (temporaires ou permanents)
– Spectre de résultats très large, impact positif
12
Interférences actuelles
Fragilité du système depuis 2007-08
Crise de la zone euro
Plan de recapitalisation « EBA » d’octobre 2011
Points en suspens
– « complément macroprudentiel »
– Liquidité
13
14
Merci de votre attention
Nicolas Véron
+32 473 815 372 (Europe) / +1 202 550 0614 (Etats-Unis)
[email protected] / [email protected]
Bruegel: www.bruegel.org
Peterson Institute: www.piie.com
15
Bâle 3 – CRD 4 : Quel impact sur le modèle de
banque universelle?
27 juin 2012
Philippe Bordenave Directeur Général Délégué de BNP Paribas
CRISE FINANCIERE CRISE DE LA DETTE SOUVERAINE
Un modèle de banque universelle résilient malgré les crises Le cas de BNP Paribas
Une capacité démontrée d’absorber les chocs et de réaliser chaque année un résultat net positif, grâce aux performances solides des entités opérationnelles
* Y compris 2/3 de Private Banking en France (hors effets PEL/CEL), Italie et Belgique ** Résultat net part du Groupe
Résultat avant impôts des pôles opérationnels
En €Md
CRISE ECONOMIQUE
Résultat net Part du Groupe** 7,8Md 3,0Md 5,8Md 7,8Md 6,1Md
2007 2008 2011 2009 2010
dont
IS Corporate Center-1,2
4,95,4
3,6
1,31,5 2,01,6
4,0
2,3
4,85,9
Retail Banking*CIB
-0,2
0,4 0,9
-1,4
1,21,9
4,53,5
Perte avant impôt CIB au T4: -2,1Md€
Augmentation des provisions IRB et PF: -1,7Md€ Provisions sur la Grèce:
-3Md€
Des fonds propres doublés à niveau de risques constant
Adaptation aux nouvelles règles de solvabilité Le cas de BNP Paribas
27,0 30,1 27,4 29,049,6 55,4 58,9
9,6%9,2% 10,1%8,0%
5,7%5,6%5,8% 5,4%
31.12.06 31.12.07 01.01.08 31.12.08 31.12.09 31.12.10 31.12.11 31.12.11
Ratio common equity Tier 1 Fonds propres common equity Tier 1
En Md€
Ratios de capital de BNP Paribas
Bâle 2,5 *
9%
01/01/13
Après impact de Bâle 3 : - 180 pb
et impact de la crise souveraine selon la règle
de l'ABE : - 40 pb
Bâle 2 Objectif Bâle 3 (selon les critères complets)**
Après impact de Bâle 2,5 :
- 50 pb
* CRD3 ** CRD4 telle qu’anticipée par BNP Paribas, hors mark-to-market des titres souverains
Un levier quasi divisé par deux soit deux fois moins de prêts pour le même niveau de capital
(1) Défini comme les actifs tangibles (Total actif moins goodwill et actifs intangibles) hors dérivés actifs divisés par les fonds propres Tier 1, tels que publiés par les banques. Médiane des banques européennes sur la base d’un échantillon comprenant Barclays, BBVA, Crédit Agricole SA, Crédit Suisse, Deutsche Bank, HSBC, Royal Bank of Scotland, Santander, Société Générale et UBS. Médiane des banques américaines basée sur un échantillon comprenant Bank of America, Citigroup, JPMorgan et Wells Fargo.
BNP Paribas Banques européennes
Banques américaines
13,2x 13,3x
36,8x 35,7x 26,6x
23,8x
21,0x
35,6x 27,6x 20,8x
22,7x 22,1x
12,9x 15,7x
14,3x
2005-2007 Médiane
2008 2009 2010 2011
Levier (1)
Adaptation aux nouvelles règles de levier Le cas de BNP Paribas
Une réserve de liquidité multipliée par quatre
Réserve de liquidité*
ANCIEN ENVIRONNEMENT NOUVEL ENVIRONNEMENT
30 45
120 150
105
50 55
30
31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/10 31/12/11
Dépôts auprès des Banques Centrales
20 40
Actifs disponibles éligibles auprès des banques centrales après décotes
123
78
31/03/12
Adaptation aux nouvelles règles de liquidité Le cas de BNP Paribas
* Hors actifs complémentaires utilisés pour: repos, politique monétaire, systèmes de compensation
Forte diminution des besoins de financement en USD du Groupe : -30,5 % par rapport au 30/06/11
Passifs257
Actifs257
Actifs tangibles et intangibles
Titres de dette**
Crédits clientèle
Inventaire de négoce clientèle***
Fonds propres et assimilés
Ressources MLT
Dépôts clients
Autres ressources CT
Actifs 370
30.06.11 31.12.11
-30,5%
31.12.11
Bilan Cash* USD brut (en Md USD, hors assurance et Klepierre)
Fonds monétairesaméricains
-53 Md
Dépôts à la FedActifs interbancaires
USD swappé vers d’autres devises
Besoin definancementde l’activitéde clientèle
Excédent :19 Md USD
8 8 14
166 144 122
72
4468
37
57
41
24
24
385
6
6
Adaptation au nouvel environnement de liquidité en USD Le cas de BNP Paribas
21
Conclusion : les effets des nouvelles réglementations
Une transformation considérable :
Solvabilité, levier : deux fois plus de capital pour la même activité
Dans un délai très court (3 ans)
Tout en parvenant à maintenir la croissance du crédit dans nos marchés domestiques (> +6% par an en moyenne entre fin 2008 et fin 2011)
De nouvelles menaces sur l’activité :
Surcharges additionnelles en capital
Règles finales sur la liquidité ?
Règles de subordination potentielle impactant la qualité et la quantité de la dette bancaire à émettre ?
Au total, un prix de revient du crédit considérablement renchéri
Qui contrecarre la politique monétaire accommodante de la BCE
Et se combine avec les politiques budgétaires restrictives
Le défi pour le modèle de banque universelle : comment continuer d’accompagner nos clients
dans le nouvel environnement économique et réglementaire ?
ANNEXE
Comparaison des retours sur fonds propres : France, Allemagne et Etats-Unis
CAC 40 industrielles seuleme
CAC 40 industrielles seulemen
CAC 40 financières seuleme
CAC 40 financières seuleme
DAX 30 industrielles seuleme
DAX 30 financières seuleme
S&P 500 industrielles seuleme
S&P 500 financières seuleme
DAX 30 industrielles seuleme
DAX 30 financières seuleme
S&P 500 industrielles seuleme
S&P 500 financières seuleme
4,0%
6,0%
8,0%
10,0%
12,0%
14,0%
16,0%
18,0%
20,0%
22,0%
24,0%
Comparaison des retours sur fonds propres : France, Allemagne et États-unis
Sociétés industrielles
2007 2011
Indices: Datastream (23/04/12); moyennes des retours sur fonds propres moyens (RoE) pondérées par les capitalisations boursières Sociétés financières françaises: RoE publiés
*
Sources :
**
**
* Société Générale en 2007 retraité de la perte exceptionnelle liée à une fraude. Le RoE publié avec la fraude était de 3.6% **Crédit Agricole S.A.; en 2011, le RoE était négatif à -3.3%
24
PAUSE
27/06/2012
Banque de France - Autorité de Contrôle Prudentiel
Bâle 3 – CRD4 : impacts et enjeux
2ème table ronde
Les enjeux liés à la mise en œuvre de Bâle 3
27/06/2012
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
• William Coen (Comité de Bâle) Comment assurer une mise en œuvre effective ?
• Isabelle Vaillant (Autorité bancaire européenne) Comment favoriser l’égalité des conditions de concurrence ?
• Bernard Delpit (Groupe Crédit Agricole) Comment éviter une croissance du système de financement
parallèle ?
26 27/06/2012
Table ronde animée par Philippe Richard, directeur des Affaires internationales de l’ACP
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 27
Où en sommes nous sur le plan international ?
Source : BCBS, Report to G20 Leaders on Basel III implementation, June 2011
Adoption de Bâle 2
Adoption de Bâle 2.5
27/06/2012
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 28
Bâle III : comment en mesurer la mise en œuvre et assurer un Level playing field ?
Adoption de Bâle III ? 27/06/2012
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
Situation aux États-Unis
Source : Flow of Funds Accounts of the United States compiled on the basis of the definitions from Pozsar et al., (2010).
Quelle place pour le ‘shadow banking’?
27/06/2012 29
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
Situation en zone Euro
Sources : EAA (ECB and Eurostat) and monetary statistics (ECB).
Quelle place pour le ‘shadow banking’?
27/06/2012 30
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
Monitoring
Monitoring
Évaluation en 2017
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Ratio de levier Migration en Pilier 1 ?
Nouveau minimum CET 3,5 % 4 % 4,5 % 5,125 % 5,75 % 6 ,375% 7 % 7 %
dont ratio CET 3,5% 4,0% 4,5%
dont conservation buffer 0,625 % 1,25% 1,875 % 2,5% 2,5%
Phase - in déductions - 20% 40% 60% 80% 100%
Tier 1 minimum 4,5% 4,5% 6,0%
Total capital 8,0%
LCR Mise en œuvre probable courant 2015 en Pilier 1
NSFR Mise en œuvre selon un format non encore défini
Monitoring
Évaluation en 2016 et décision en 2017
Quelle période transitoire ? Théorie et pratique ?
Publication
27/06/2012 31
BASEL COMMITTEE ON BANKING SUPERVISION
Ensuring timely and consistent implementation
BÂLE 3 – CRD4 : IMPACTS ET ENJEUX
Paris, France, 27 Juin 2012
William Coen Deputy Secretary General, Basel Committee
BASEL COMMITTEE ON BANKING SUPERVISION
33
Implementation – WHY is it a top priority?
Key benefits of Basel III
– Restore market confidence in regulatory reforms
– Secure the resilience of the global/domestic banking systems
– Providing a level playing field
Only possible if rules are implemented by all countries in a full, timely and consistent manner
BASEL COMMITTEE ON BANKING SUPERVISION
34
Implementation – HOW will it be assessed? Previously : information exchanges and technical
guidance
Today : a robust process based on 3 levels of assessment
– Timely adoption of Basel III
– Consistency of national regulations with Basel III text
– Delivery of comparable outcomes – initial focus on risk weighted assets
– Recent publications : G20 Interim report, regular updates, peer review of stress testing
BASEL COMMITTEE ON BANKING SUPERVISION
35
Implementation – WHAT is needed?
Commitment of BCBS members
– Basel Committee has no formal enforcement or sanctioning authority
Transparency
– Level 1 : our efforts seem to have had the desired effect
– Level 3 : Also applies to banks (eg review of RWAs)
BASEL COMMITTEE ON BANKING SUPERVISION
36
Implementation – WHAT is needed?
Supervision
– Good regulation alone is not enough to prevent crises – Good supervision cannot compensate for weak
regulation – Speed limits require enforcement – Supervisors must be willing and able to take action in
good times - when they will win no friends
Supervisors are never more valuable than when they are least valued
Level Playing Field in Regulation and Supervision : how to ensure it ?
Isabelle Vaillant | 27 June 2012
Level playing field: from essential in good times to critical in bad times
• Fair competition - among comparable business mix - across EU borders
• Integrity of the EU single market
- remove obstacles - match market developments, good or bad : industry
competitiveness; asset bubbles - resist retrenching and fragmentation
European Banking Authority / ACP Conference 38
Upgraded traditional tools : Outreaching the SRB
• The crisis showed the need for improvement in the EU - factoring in macro-prudential supervision (holistic approach); - from minimum to maximum harmonization in order to avoid regulatory
arbitrage (e.g. definition of “own funds”) and facilitate management and supervision of cross-border groups (e.g. different reporting and liquidity requirements);
- enhancing “supervisory colleges” functioning to foster day-to-day supervision/ crisis management of cross-border groups (e.g. Fortis)
• The Single Rulebook : - exactly the same rules across the Single Market (no room for
regulatory competition) : detailed and prescriptive - proportionality to capture differences across financial institutions - direct visibility to financial institutions, clear distinction with national
rules - intrusive about supervisory practices
European Banking Authority / ACP Conference 39
The European Banking Authority
40 40
Objectives
Establishing EU single rule book
Upgrading quality and consistency of supervision
Reinforcing oversight of cross-border groups
Early warning of upcoming vulnerabilities
Effective early intervention and bank resolution
Consumer protection and financial innovation
Main tasks
Develop binding technical standards, guidelines, recommendations
Promoting common supervisory culture / supervisory practices
Risk dashboards for major financial groups
Monitoring effectiveness colleges
EU-wide risk assessments and stress tests
Reacting on risk warnings
Handling of emergency situations
Monitor financial innovation and consumer issues
Constraining the distribution of certain financial products
European Banking Authority / ACP Conference
Some more powerful tools and first achievements
• Common instruments for bankers ensures LPF at item level - Coco’s - Remuneration benchmarking
• Collective checks and monitoring in implementation
- EBA/SGOF assessments : monitoring of the quality of capital instruments, as issued by institutions across the EU and notify the EC immediately where there is significant evidence of material deterioration
- Recapitalisation and Stress Test developments
• Sharing comparative measures
- Peer reviews and implementation data - Q & A : review of the application of the standards to detect potential
loopholes
European Banking Authority / ACP Conference 41
Level playing field may be more challenging to achieve
• Higher level playing field safeguards are required - complex legislations open space for non convergent practices with high
impact but difficult to detect or objectivise - advanced approaches with new internal models ( IMM, CVAs, ...)
enlarge potential divergences scope
• New risks coverage requires refined calibrations and impact assessments
Example : liquidity in need to be evidence-based - to be submitted in 2013 : ITS on uniform reporting formats and IT solutions
for reporting – Consultations launched on 7 June ; Guidelines on retail deposits subject to higher outflows ; RTS on additional outflows corresponding to collateral needs; Report on appropriate uniform definitions of high and extremely high liquid assets ; Report on the impact of the LCR
- to be submitted by 1 January 2014 : ITS listing currencies which meet the requirement of central bank eligibility criteria for liquid assets
European Banking Authority / ACP Conference 42
Bad times Level playing field actions
• Further EBA instruments to foster and ensure harmonization in bad situations / Repressive tools
- Binding mediation : in case of disagreement among CAs - Breach of union Law : power to investigate breaches of EU regulations
(including BTS)
• Helpful collective tools - Recommendations - Guidelines and Recommendations (comply or explain) - Opinions
• Managing the maximum harmonisation – flexibility dilemma : constrained discretion on supervisory abilities, on macro prudential risks
European Banking Authority / ACP Conference 43
Contact details: Name: email: tel:
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 45
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 46
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 47
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 49
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel
Banque de France - Autorité de Contrôle Prudentiel 27/06/2012
Bâle 3 – CRD IV : impacts et enjeux
The transition to Basel III : theory and reality
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 52
A major reform developped over a short period of time
Basel II
Jan. 2001
Basel II 1st CP
June 2004
Final rules
2007
Implementation
Dec. 2009
Basel III CP
Sept. 2010
GHOS agreement
Dec. 2010
Final rules
2013
Implementation
Basel III
27/06/2012
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 53
A soft transition for a strong regime
No compromise on the outcome and content of Basel III
Studies made by the BCBS, the BIS and supervisors when developping Basel 3 indicated :
Clear benefits expected for financial stability from the strengthening of the capital rules
Costs could be mitigated by an appropriate transition As a result, a long transition period agreed :
Phase-in arrangements for the key components of the reform (definition of capital, new calibration, new buffers)
Observation and monitoring periods for the new tools (ie liquidity and leverage)
27/06/2012
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 54
A long transition challenged by reality
« on-going » crisis environment More and better capital needed rapidly
EBA stress test : 9% target in June 2012
Market pressure : a rapid adoption of the full package of Basel III expected for large banks
2013 or 2019 for a full implementation ? Large French banks have already publicly announced their intent to fully comply in 2013 with the new Basel III solvency requirements
Similar announcements made by other major international banking groups
To be confirmed and monitored
27/06/2012
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 55
The use of public disclosure
Disclosure needed for a fair treatment
Actual situation of each individual bank regarding Basel III adoption can vary a lot :
Transitional arrangements are minimum requirements
Transparency needed to allow market participants to understand and assess banks’ situation
Detailed template and instructions published by the BCBS on 26 June 2012
Very granular disclosure required : more specific than existing Pillar 3 requirements
Draft Implementing Technical Standard on own funds disclosure issued by EBA on 7 June 2012
Consistent with the BCBS requirements
For consultation until 31 July 2012
27/06/2012
Banque de France – Secrétariat général de la Commission bancaire Banque de France – Autorité de Contrôle Prudentiel 56 27/06/2012
CONCLUSION
Cyril Roux,
premier secrétaire général adjoint de l’ACP