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N° 29 - Janvier 2018N° 29 - Janvier 2018
LE MAGAZINE QUIRECONNECTE AUX SENS,AU CORPS ET AU COEUR.
Au Nom du CorpsVivre sa Nature
Sommaire
4
8
2032
28
ARTICLE
PARCOURS
PARCOURS
POÈME
TEMOIGNAGE
P 4. Une autre forme d'intelligence, parCaroline Gauthier
P 8. Congédiez vos gourous, par LiseMarie Boudreau
P 20. La pleine conscience commechemin de vie, par Catherine Pourquier
P32, ‘‘À Noël, nous faisons tout detravers, par Caroline Gauthier
P28 . Témoignage sur la formation"Vivre sa Nature", Isabelle
PLUS D'INFOS
P.36
UNE AUTRE FORME D'INTELLIGENCE
par Caroline Gauthier
UNE AUTRE FORME D'INTELLIGENCE
-Au Nom du Corps - N°29- Page 4 -
UNE AUTRE FORME D'INTELLIGENCE
Mais vous imaginez aussi la
problématique d’avoir une telle
capacité… pas de barrières et de
protection entre soi et le monde … une
réceptivité totale à son environnement.
Tous les sens sont aux aguets… Il
entend, voit, comprend, ressent
beaucoup. Il peut être envahi par une
quantité trop importante d’idées, de
paroles, d’informations et de
perceptions pour s’y noyer…
« Nos cœurs au premier jour de nos
vies sont encore tendres et novices,
Ils ne connaissent pas la noirceur ni
l’avarice Les caresses enfantines
profondes Ne savent pas se protéger
de toutes les épines du monde »
Mon histoire parle de cela… J’avais
petite, une nature différente de celle
que la société voulait… J’avais des
façons d’apprendre et de capter le
monde qui étaient différentes de ce que
la société enseigne. Je ne
correspondais pas à la norme établie.
Je ne la comprenais même pas…
comme beaucoup d’enfants aujourd’hui.
Non pas que je n’en avais pas la
capacité, mais parce que j’utilisais des
canaux de perception que les autres
Nous sommes des êtres sensibles et
instinctuels dotés d’une conscience et
d’un cerveau…
Là où la société aurait dû nous
apprendre à marier ces différentes
capacités qui nous composent, elle
n’a mis l’accent que sur une seule
caractéristique : la raison… érigeant
cette dernière comme seul maître à
bord… Conséquence : toutes les
belles sensibilités humaines ont
disparu dans ce monde…
C’est cela pour moi être intelligent…
c’est avoir autre chose qu’un QI, mais
un corps « aware », des antennes
ouvertes, un cœur ouvert… pas
simplement une raison et un mental
froid…
Quelqu’un d’intelligent a cette
capacité de capter le monde à
l’entour… Il est capable d’être touché
par un arbre ou la beauté d’une
fleur… pas seulement d’analyser des
courbes et des graphiques.
L’intelligence pour moi, c’est aussi
être le réceptacle de quelques choses
de bien plus grand que soi, qui se
trouve en dehors de la volonté
mentale…
- Au Nom du Corps - N°29- Page 5 -
autour de moi ne
semblaient eux pas
utiliser.
De fait, étant hors-norme,
et très souvent jugée
anormale, c’est-à-dire en
dehors de la norme, j’ai
fait taire ces capacités
pour correspondre à ce
que l’on attendait de moi,
pour être aimée.
J’ai construit un arbre qui
n’était pas le mien pour
ne pas subir ce que
beaucoup de HPE, HPI,
Zebre, EIP,
EXTRALUCIDE, EXTRA
SENSIBLE subissent…
Alors, j’ai surinvesti mon
cerveau… Et j’ai donc eu
un doctorat d’économie,
j’ai travaillé beaucoup. Et,
je me suis perdue parce
que je ne voulais pas être
différente. Je voulais
tellement être aimée dans
une famille de médecins.
Mais, je n’étais pas
comme eux…
Mon entourage ne
fonctionnant pas comme
moi, j’ai fini par éteindre
ma façon de faire. Me
sentant tellement
différente.
J’ai donc construit un
figuier alors que j’étais
Pomme. Je suis revenue
à un fonctionnement
linéaire plutôt que créatif
et émotif … à un cerveau
mental … pour satisfaire
la société … ma famille…
J’ai étouffé toute ma
sensibilité, ma créativité,
mes intuitions, mes sens
pour surinvestir mon
cerveau, seul organe soi-
disant noble…
Un potentiel intuitif,
sensitif, qui capte tout
alentour, c’est très violent
pour lui de tomber dans
cette société …
UNE AUTRE FORME D'INTELLIGENCE
- Au Nom du Corps - N°29- Page 6 -
UNE AUTRE FORME D'INTELLIGENCE
comme les fadas du village, les
simplets, ou encore les fous auxquels
on colle un entonnoir sur la tête.
Ce qui est compliqué pour les créatifs,
intuitifs et sensibles c’est qu’ils sont
souvent multi tâches !!! Et donc ne sont
pas des experts… Ils créent souvent
des ponts entre des éléments
disparates ou des éléments qui ne
fonctionnent pas ensemble !!! Mais la
société , elle, elle veut uniquement des
experts… Le cerveau des créatifs
fonctionne pourtant en arborescence…
Une idée en appelle une autre qui en
appelle une autre… Cela ne s’arrête
jamais … Alors ils peuvent paraître
bizarres…
Mais il est temps que tous ces
potentiels différents se réveillent, car
leur sensibilité, le monde en a bien
besoin !!
Vous n’êtes pas d’accord ?
CAROLINE GAUTHIER
Auteur du Roman initiatique à succès
« Au Nom du Corps »
Pour tous ces enfants qui sont
hypersensibles, c’est très violent, car
ils sont tout en ouverture…
Alors que font ils ces enfants-là pour
ne plus trop ressentir ? Ils ferment
tout ( comme moi ), ou ils pètent un
plomb (les hyperactifs), ou ils se
marginalisent … ou on les gave de
médicaments pour les faire arrêter de
bouger…
Moi j’ai subi une immense crise à 30
ans pour me remettre dans ma nature
J’ai tout alors tout perdu… Et
aujourd’hui j’écris des livres où
l’héroïne parle aux arbres !!! (Roman
initiatique Best Seller « Au Nom du
Corps »). Mais quel parcours de peur
pour en arriver là ! De dépassement
par peur d’être raillée ou de paraître
folle !! J’ai eu tellement l’angoisse
enfant qu’on me traite de folle ! Alors
j’ai cherché un temps à plaire non
seulement à ma famille, mais aussi à
essayer de comprendre…
Mais non, je n’étais ni folle ni stupide
Mais j’ai fait semblant longtemps
pour ne pas prendre le risque d’être
jugée
- Au Nom du Corps - N°29- Page 7-
"CONGÉDIEZ VOS GOUROUS"
Lise Marie Boudreau
J'adore le titre du Livre de Lise Marie... Il reflète sa manière de penser.
Lise Marie est une femme que j'affectionne tout particulièrement.
Tout en douceur et finesse, elle nous amène vers une vérité profonde.
Je vous laisse la découvrir ci... sacré sagesse que la sienne ...
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 8 -
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
seulement. Un jour j’allais découvrir
qu’il y en avait beaucoup d’autres...
Dotée d’une grande sensibilité, je
ressentais très facilement la souffrance
des autres. Pourquoi certaines
personnes cherchent-elles à se donner
du pouvoir sur les autres au nom de
Dieu, au nom d’une idéologie, d’une
philosophie, d’une politique, d’une soi-
disant vérité? Pourquoi autant de
contradictions? Ceci m’a poussée à
vouloir explorer qui j’étais et de quoi
était fait ce monde rempli
d’incohérences. Si j’avais à résumer ma
vie, je pourrais la décrire comme une
merveilleuse quête de sens et de
vérité.
Après avoir voyagé dans différentes
parties du monde et m’être ouverte à
plusieurs cultes ou courants spirituels, à
la recherche DU maître, celui qui est
censé se présenter quand l’élève est
prêt... je suis parvenue à cette
conclusion : la quête de sens prend
«son sens» le jour où nous retrouvons
notre essence, le jour où nous
rencontrons NOTRE GRAND MAÎTRE
INTÉRIEUR, celui qui sait que les
réponses ne sont pas ailleurs…
Comment en suis-je arrivée à vouloir
congédier mes gourous ?
La réponse est à la fois simple et
complexe...
J’ai commencé très jeune à
questionner ce que j’entendais et
percevais, puis à me demander :
«Pourquoi certains souffrent-ils et
d’autres pas ? Pourquoi le petit Jésus,
dont ma mère me vante tant les
mérites, ne se manifeste-t-il pas
davantage pour arrêter la souffrance
dont je suis témoin ?»
Je rêvais d’un monde où l’amour et le
partage seraient prédominants. Où
était donc cette terre promise, ce
paradis ? J’ai prié, j’ai prié… Dieu que
j’ai prié! N’ayant pas de réponses
satisfaisantes de la part des humains
qui m’entouraient, ceux que je
pensais assez parfaits pour
m’apporter une réponse liée à ce que
j’expérimentais, je suis partie à sa
recherche.
L’AUTORITÉL’AUTORITÉNée dans une famille catholique, j’ai
appris sur Dieu… une version
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 9 -
À l’école, j’ai vu des religieuses prendre
leur rôle de représentantes de Dieu très
au sérieux et se permettre de corriger
un enfant sans considérer les parents,
ni même connaître les véritables
besoins de l’enfant.
«C’est pour leur bien!», disaient-elles,
sans laisser transparaître le moindre
remords ! Il m’apparaissait assez
évident que la notion de «Bien» pouvait
être arbitraire.
Comme beaucoup d’autres, j’étais juste
assez âgée pour comprendre qu’il y
avait des enfants « intouchables », qui
faisaient plus ou moins ce qu’ils
voulaient sans risquer de représailles,
en raison du statut social de leurs
parents, tandis que d’autres n’avaient
pratiquement aucune marge de
manœuvre. Ils avaient beau marcher
les fesses aussi serrées qu’ils le
pouvaient, le courroux de dieu finissait
toujours par leur désigner leur tare :
celle d’être nés pauvres ou des fruits
d’un quelconque péché !
De la même façon, j’ai compris très
jeune à quel point tous les mécanismes
mis en place par l’Église catholique
pour remettre dans le droit chemin les
C’est-à-dire... SOI.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai
toujours été réfractaire à l’autorité. De
mon point de vue, peu de personnes
pouvaient être qualifiées « d’autorité
juste et bienveillante », ce que tous
les enfants captent instinctivement.
Cela m’a amenée à me questionner
sur le pouvoir que certaines
personnes s’attribuaient en fonction
d’un titre ou de façon arbitraire pour
faire taire un certain malaise qu’elles
portaient en elles.
J’ai été témoin de plusieurs formes
d’abus de pouvoir dans mon enfance
et je suis convaincue que cela a
profondément marqué mon parcours
de vie, de me guider dans ma
découverte de vérité.
Fermer les yeux sur certains actes
immoraux parce qu’une personne est
connue ou reconnue socialement,
parce qu’elle possède de l’argent, un
pouvoir sur le peuple ou sur un
groupe d’individus dans une
entreprise, par exemple, ou, encore,
parce qu’elle a un titre, c’est monnaie
courante !
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 10 -
brebis égarées étaient sujet à
l’interprétation et à la manipulation.
Devant l’incompréhension liée aux
obligations imposées par la religion
catholique, je préférais m’adresser
directement à Dieu. Sans
intermédiaire. Dès l’âge de 6 ans, il
m’arrivait d’aller seule à l’église hors
des heures d’office pour y retrouver le
calme et la sécurité. Je voulais parler
à Dieu en tête à tête et je ne
L’imaginais avec son super pouvoir
voulais pas que quelqu’un d’autre
vienne corrompre ce lien. Je préférais
nettement la ligne directe.
Je L’imaginais avec son superson superpouvoirpouvoir d’amour et je Lui faisais la
même demande encore et encore :
«Faites qu’il y ait moins de souffrance
et qu’il y ait plus d’amour ; que la paix
règne enfin».
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 11 -
UNE QUÊTE DEUNE QUÊTE DEL’ENFANCEL’ENFANCEVers l’âge de sept ans, j’ai
vécu un événement qui a
consolidé mon intention
de poursuivre cette quête
de moi-même.
Comme dans un songe
éveillé, je me suis vue,
près de cinquante ans
plus tard, en train de
vulgariser un message
d’espoir et d’amour sur le
sommet d’une montagne.
J’avais déjà en moi la
force pour aider les autres
qui souffraient autour de
moi.
J’avais la conviction
profonde que c’était là
mon rôle de vie, même si
je n’avais encore aucune
idée de la façon d’y
parvenir.
Aujourd’hui, je sais que
cette quête de vouloir
sauver le faible, aider le
pauvre et protéger les
gens vulnérables a animé
une grande partie de ma
vie.
Mon adolescence fut
marquée par ce parcours
que j’avais besoin de faire
hors du sentier imposé
par l’enseignement
religieux et l’éducation
(tous les systèmes fondés
sur la médecine et les
lois, découlant du
gouvernement et dans
lesquels je n’avais pas
mon mot à dire) afin d’y
construire ma propre
route.
C’est pendant cet épisode
de ma vie que j’ai
conscientisé les aspects
fondamentaux de mon
être. Du joint fumé entre
amis à mes soirées
isolées à lire la bible, j’ai
expérimenté. J’ai compris
que le Bien et le Mal
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 12 -
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
Et là, j’ai commencé à m’éloigner de
moi pour me forger une image de
«Wonder Woman» parfaitement
intégrée dans tous ses rôles d’épouse,
de maman, d’hôtesse, de femme
professionnelle...
Le désir de réussir ma vie, de
m’accomplir et de m’épanouir à tous
égards était très présent et m’éloignait
parfois de ma quête spirituelle. J’ai mis
beaucoup d’énergie pour accomplir des
choses qui me rendraient autonome et
forte, qui me permettraient de ne pas
avoir besoin des autres.
J’étais animée par le défi de bien
réussir dans tout afin d’accéder à la
liberté telle que je la concevais et
d’inspirer ceux et celles qui croisaient
ma route à faire de même.
Moi qui avais réussi à développer une
relative indépendance financière en
travaillant pendant mes études, j’étais
maintenant une femme libérée! Je
pouvais entrer dans le rang et fonder
une famille afin de m’accomplir dans un
autre domaine de ma vie – ce que je
considère avoir réussi avec brio.
n’existent pas en soi et ne sont que
perception ; un point de vue ponctuel
sur la réalité.
À l’âge de 17 ans, je suis entrée dans
le monde des adultes… Devenue
végétarienne, je commençais à faire
des jeûnes prolongés jusqu’à 21
jours. J’ai tenté toutes sortes d’autres
expériences liées à la désintoxication
de l’organisme et à la saine
alimentation. J’ai découvert que mes
idées devenaient plus claires après
un jeûne, que cela me permettait de
dépasser les limites de l’esprit et me
rapprochait de moi! Je prenais de plus
en plus contact avec ce qu’il y avait
de plus lumineux en moi, et pourtant,
quelque chose me manquait
encore…
J’entrais dans le monde des adultes,
je devenais autonome. J’y ai perçu
comme une libération qui me donnait
le droit de penser et de faire
autrement de ce que les autres
m’avaient appris et, en même temps,
je sentais le poids des
responsabilités…
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 13 -
s’autodétruire. La mort de ma mère a
marqué pour moi un point de non-retour
auquel je ne pouvais plus échapper; qui
suis-je et pourquoi, pour qui fais-je tout
cela ?
Et c’est ainsi qu’à 40 ans, je me suis
retrouvée en Inde dans une chambre
lugubre dépouillée de tous les conforts
auxquels m’avait habituée mon
ancienne vie. L’objectif ? Reprendre
cette quête spirituelle que j’avais
amorcée dans mon enfance. C’est avec
cet état d’esprit, «Mourir ou renaître à
nouveau», que j’ai sacrifié toute la
sécurité financière par laquelle je
m’étais faussement définie pendant tant
d’années. Abandonner mes chapeaux
de mère aimante, d’épouse dévouée et
de femme de carrière accomplie
représentait pour moi une question de
survie ; j’y suis restée 7 mois.
À partir de ce moment, j’ai rencontré
plusieurs maîtres, leaders, dirigeants,
représentants de Dieu dans plusieurs
cultes, plusieurs religions. J’ai tant
cherché quelqu’un qui soit à la hauteur
de mes attentes. D’un maître, je
n’exigeais rien de moins que la
perfection : le parfait contrôle de soi, de
De beaux enfants et tous les aspects
de ma vie semblaient répondre
parfaitement à tous les critères de
succès social : famille, travail, finance,
amis… à l’image de la vie parfaite que
je m’étais forgée. Il m’arrivait de sentir
l’appel de revenir à moil’appel de revenir à moi, mais mes
responsabilités familiales étaient ma
priorité.
BRUSQUE RETOUR À LA RÉALITÉBRUSQUE RETOUR À LA RÉALITÉLa mort de ma mère, âgée de
seulement 62 ans, m’a fait tendre
l’oreille de nouveau pour écouter ma
voix intérieure. Comme elle faisait
partie des raisons qui m’avaient
motivée à performer, à m’accomplir
personnellement et
professionnellement l’impact de sa
mort a été d’une violence inouïe ;
c’est tout mon monde qui s’est
écroulé.
C’était donc ça, la vie : surmonter les
épreuves, élever des enfants,
travailler dur, arriver à un âge
permettant enfin de se reposer, puis
mourir juste avant de jouir du bon
temps qui reste ! Pire encore, sans
s’être libérée de la souffrance qu’elle
portait en elle, qui l’a fait
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 14 -
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
ses pulsions, de ses émotions... Un
surhomme ! Une sorte de rejet de
l’humain pour atteindre un niveau
supérieur d’humanité, que peu de
gens touchent. J’ai cherché un Jésus,
un Bouddha, un Mohamed. UN DIEU !
J’espérais qu’on puisse m’enseigner
ce que je croyais manquant chez moi.
Je croyais qu’il fallait continuer à
chercher afin de trouver celui qui serait
TELLEMENT SPIRITUEL et qui
pourrait combler mes besoins. Cours,
ateliers, voyages, doctrines, incursion
dans un monde religieux constituaient
les moyens idéaux d’accéder au
MESSAGE, à une vérité. À MA vérité.
Sans trouver ce Dieu parfait, j’ai
expérimenté la paix intérieure, la joie
profonde. Mes plus beaux moments de
béatitude et d’éveil de ma conscience
sont survenus en expérimentant les
recoins de mon esprit à travers les
enseignements que j’ai reçus. Le
maître, celui qui transmet la
connaissance, a fonctionné pour moi.
Ce qui n’a pas fonctionné, c’est
lorsque je percevais un jeu de pouvoir
par la hiérarchie. Dès que j’étais
témoin d’abus ou d’incohérence, je
m’éloignais. Et je me disais que ce que
j’avais à apprendre était appris. Je suis
devenue professeure de yoga dans
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 15 -
que je n’avais plus besoin de chercher.
Je sais que toutes les expériences que
j’ai faites ont contribué à faire de moi la
personne que je suis aujourd’hui. C’est
par la force de mon parcours intérieur
que je suis en contact avec mon propre
maître et que je réalise la vie à laquelle
j’aspirais. Toutes ces preuves de vérité
que je cherchais à l’extérieur de moi en
voulant leur donner une forme étaient
en moi depuis toujours et me
montraient le chemin à chaque instant !
LE MAÎTRE ET L’ÉLÈVE SONT ENLE MAÎTRE ET L’ÉLÈVE SONT ENSOI POUR NOUS REDONNER LESOI POUR NOUS REDONNER LEPOUVOIR SUR SOIPOUVOIR SUR SOIL’idée derrière 'Congédiez vos gourous'
est d’amener les gens à réaliser que le
pouvoir de transformation qu’ils ont en
eux est plus accessible qu’il ne le
paraît. Sans bannir de sa vie ceux
qu’on appelle 'gourous', il importe de
prendre conscience de la liberté et du
bonheur que nous sommes notre tout
premier maître. C’est à partir de celui-ci
que l’on peut trouver ailleurs, en autrui
ou dans la nature, ce qui nous convient,
ce qui nous manque à un moment de
notre vie. Je souhaite inspirer les gens
et les encourager à trouver différentes
manières d’entendre, simplement, cette
trois disciplines différentes et j’ai
expérimenté d’autres philosophies
spirituelles. Chaque fois que je
ressentais une obligation liée aux
dogmes spirituels ou provenant d’une
forme d’autorité qui s’imposait par la
force, la même question revenait me
hanter : «Existe-t-il en ce monde un
maître qui me convienne à moi et qui
ne me décevra pas encore par le fait
qu’il soit un humain ?»
Malgré cette question qui me
poursuivait, j’ai persisté dans ma
quête. J’ai enseigné la méditation, j’ai
été formatrice en relation d’aide, j’ai
fait du coaching et de la psychologie
positive. J’ai étudié en psychologie et
en pédagogie, j’ai développé des
programmes de formation en relations
humaines.
À travers tout cela, j’ai rencontré le
gourou le plus redoutable : l’argent.
J’ai flirté avec la faillite, pour ensuite
lui tourner le dos et acheter une
entreprise. J’ai refait surface dans le
monde de l’entrepreneuriat avec une
bonne lucidité de mes capacités.
C’est en prenant conscience de tout
ce chemin parcouru que j’ai réalisé
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 16 -
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
et nos souffrances occultent.
Congédiez vos gourousCongédiez vos gourous est donc un
guide pratique qui permet à chacun de
nous de réveiller ce maître qui dort.
Notre véritable éveil survient le jour où
nous réalisons que nous sommes ce
maître. En réalité, il ne s’agit que d’une
autre forme d’amour de soi. Son unique
commandement est : accepter,
accueillir et aimer toutes les parties de
notre être, peu importe leur forme.
Si nous ne prenions que l’amour
comme seul maître, nous serions
guidés vers ce qu’il y a de plus beau. Et
tout ce qu’il y a de plus beau en nous,
nous le retrouverons aussi chez les
autres. Il n’y a pas d’autres façons
d’apprécier la grandeur de la vie.
Mon parcours de vie est un bon
exemple des histoires que l’on peut
parfois se conter à soi-même et qui
nous amènent, pour un temps, en
dehors du chemin.
nature qui résonne en eux. Ma
réponse au défi que pose la question
de la maîtrise de sa vie est la pratique
d’une démarche profonde avec soi-
même, en toute conscience. Il s’agit
d’un apprentissage totalement
assumé, faisant appel à son
intelligence et à son discernement ;
revenir se référencer à soi encore et
encore.
Pour ce faire, j’ai puisé dans mes
expériences personnelles, dans mes
recherches et mes formations pour
mettre de l’avant les principes qui
soutiennent et orientent la vie des
gens les plus allumés et sereins que
j’ai eu le privilège de rencontrer dans
mon parcours de vie, mais aussi des
grands maîtres qui ont inspiré
l’humanité. L’ensemble de ces
principes représente en quelque sorte
une porte d’accès privilégiée à toute
la sagesse qui habite l’Homme malgré
ses faiblesses.
Ce sur quoi j’ai voulu insister, c’est
l’amour qui réside en chacun de nous
ainsi que la liberté d’être soi; prendre
conscience que la paix intérieure est
un état permanent que nos peurs et
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 17 -
Si j’ai démontré, très
jeune, une sensibilité au
bonheur de mon prochain,
mes expériences de vie
m’ont forcée à prendre un
détour qui m’aura amenée
à mieux réaffirmer le
maître en moi.
Devenir son propre
maître, c’est embrasser
toutes les formes de vie
d’un amour infini et sans
forme! C’est, surtout, faire
le choix de ses valeurs
propres et vivre en
harmonie avec celles-ci.
Lise Marie Boudreau
Livre : "Congédiez vous
Gourous", Edition Le
Dauphin Blanc
Blog :Blog :http://lisemarieboudreau.c
om/
Youtube :Youtube :https://www.youtube.com/
channel/
UCTLBv68tFUhLE2Cl-
Hrdb6Q
Livre :Livre :http://lisemarieboudreau.c
om/congediezvosgourous/
CONGÉDIEZ VOS GOUROUS
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 18 -
"LA PLEINE CONSCIENCE COMME CHEMIN DE VIE"
Catherine P0urquier
J'ai rencontré Catherine il y a 4 ans... Nous avions longuement partagé
sur nos expériences respectives...
Depuis, nous avons chacune fait notre route et publié sur ces
expériences...
C'est avec grande joie que je vous partage son parcours dans ce
magazine
LA PLEINE CONSCIENCE COMME CHEMIN DE VIE
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 20 -
LA PLEINE CONSCIENCE COMME CHEMIN DE VIE
dans le vide suspendue à ce pont par la
seule force de mes bras. Bien vite, j'ai
compris que c'était très dangereux, que
je ne pouvais pas remonter toute seule
et que mes amies n'avaient pas assez
de force et d'expérience pour me sortir
de là. Elles étaient terrifiées et sont
allées chercher du renfort.
J'étais donc seule et mes bras
devenaient durs comme du fer, je
pouvais tomber dans le vide à tout
moment. Et soudain, le temps s'est
arrêté d'un seul coup. Je n'avais plus
aucune pensée dans ma tête, juste une
présence totale à ce que je vivais. Je
pouvais sentir les pulsations de mon
cœur, le contact de chacun de mes
doigts sur le bois de ce pont, les sons
de la nature autour de moi. J'étais hors
du temps et reliée au tout. Puis les
renforts sont arrivés, deux animateurs
m'ont hissée. Je me souviens qu'ils
étaient paniqués et que moi au
contraire, j'éprouvais un grand calme.
J'ai expérimenté une deuxième fois la
pleine conscience à 17 ans dans des
circonstances qui s'apparentent sur
certains points à une expérience de
mort imminente (NDE ou Near Death
La spiritualité a toujours été très
présente dans ma vie. Mes premières
expériences d'unité remontent à l'âge
de 4 ans. Je faisais régulièrement le
même rêve ; une énorme boule de feu
s'approchait peu à peu de moi, puis
elle m'absorbait et je devenais un
grand soleil rayonnant. Passée la
peur du début du rêve, j'étais alors
remplie d'une grande lumière et une
chaleur intense irradiait de mon cœur.
En devenant cette grande boule de
feu j'expérimentais un amour
immense.
Dans le monde concret, j'ai ressenti la
toute première fois un sentiment
profond d'unité avec l'univers grâce à
l'écriture à l'âge de 6 ans en écrivant
un poème.
Ma rencontre avec la pleine
conscience s'est faite un peu plus tard
à l'âge de 12 ans. C'était à l'occasion
d'une sortie dans la nature avec
d'autres jeunes et des animateurs. Il y
avait un pont et j'ai dit à mes copines
"Chiche, on le traverse en se
suspendant par les
bras?". L'entreprise était risquée et je
me suis retrouvée la seule, les pieds
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 21 -
envers les personnes de mon
entourage. Je ressentais une affliction
intérieure, mon cœur se serrait à
chaque séquence, à chaque rendez-
vous manqué de l'amour. Puis, je suis
revenu dans le monde concret, j'ai senti
le poids de mon corps qui tombait sur la
chaussée et une douleur brutale à la
jambe gauche.
C'est ma troisième rencontre avec la
pleine conscience qui a constitué un
tournant dans ma vie à l'âge de 28 ans.
C'était un 14 mars à 19 heures, j’étais
dans ma chambre qui me servait alors
de bureau. Je préparais à l’époque mon
doctorat et menait une vie très
ascétique. En raison du travail
intellectuel intense que je réalisais, mon
cerveau avait l’habitude de tourner très
vite et mon mental était comme un
athlète super entraîné.
Ce jour-là, à cette heure précise,
quelque chose s’est passé à l'intérieur
de mon être. Tout d’un coup, j’ai eu un
grand silence en moi, puis plus aucune
pensée. J’étais vide de toute pensée
dans un silence immense. Un vide (ou
un plein) complet m’habitait. Dans ce
silence incroyable une voix a jailli.
Experience).
J'étais lycéenne, en voyage
linguistique en Italie. Après une
première nuit chez ma
correspondante, nous avons
enfourché sa Vespa pour nous rendre
dans son lycée situé dans la banlieue
de Rome. Quelques minutes plus
tard, un chauffard brûla un feu rouge
à grande vitesse et percuta la Vespa
sur le côté gauche. Je n'avais pas de
casque et j'ai fait un vol plané de plus
de 10 mètres. J'ai éprouvé la certitude
intérieure que j'allais mourir, que
c'était la fin. Dans cet instant précis,
mon corps s'est mis en boule comme
celui d'un chat, et, suspendue dans
les airs j'ai vécu une expérience
"d'élasticité" du temps. Ces quelques
secondes m'ont semblé être plus
d'une heure. Et dans ce temps
suspendu où je ne ressentais aucune
douleur (en dépit de mes deux
fractures), j'ai revu le film de ma vie.
Des séquences de ma jeune vie
apparaissaient comme un film de
cinéma. Il y avait des arrêts sur image
et je voyais toutes les fois où j'avais
manqué d'amour, de compassion
LA PLEINE CONSCIENCE COMME CHEMIN DE VIE
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 22 -
Edition JouvenceEdition Jouvence
J'ai entendu à l’intérieur de moi :
"La mort n’existe pas. Tu es libre ".
J’ai alors regardé la chambre dans
laquelle je vivais depuis plusieurs
années et un voile s'est déchiré
devant mes yeux. Je voyais tout ce
qui était autour de moi avec un
regard entièrement neuf. Je
découvrais pour la première fois les
choses autour de moi, et en même
temps elles avaient toujours étaient
là, n’attendant que moi pour être
dans leur réalité. Lors de cette
expérience intérieure fulgurante et
radicale, mon mental, mon corps
émotionnel et mon corps physique
n'ont pas eu d'autre choix que de
de passer à « autre chose ». Dans
cette expérience a émergé, un maître
intérieur qui ne m'a jamais quitté.
Les sept premières années de notre
« relation », mon maître intérieur
s'est manifesté par des phrases que
j'entendais de l'intérieur et qui se
plaçait de façon spontanée et
imprévisible dans mon quotidien. Il
m'a parlé sept fois en sept ans, pour
me donner un enseignement, qui
correspondait à ce dont j'avais besoin
à ce moment-là sur mon chemin de
transformation intérieure.
La première période de mon
cheminement avec mon maître
LA PLEINE CONSCIENCE COMME CHEMIN DE VIE
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 23 -
bienveillance infinie, mon maître
intérieur, m'a répété très longtemps ces
deux enseignements.
7 ans de dialogue avec cette
conscience d'amour ont été nécessaires
pour qu'elle commence à exister dans
mes cellules. Certes l'expérience du 14
Mars m'avait éveillée et je pouvais en
pratiquant la prière ou la méditation la
retrouver facilement. Mais là il s'agissait
d'autre chose, il s'agissait d'incarner
cette expérience, de la vivre dans
toutes mes cellules à chaque instant ou
en tout cas le plus souvent possible.
Les méditations de mon livre "365
méditations et exercices de pleine
conscience" sont directement issues
des enseignements que j'ai reçus
pendant les deux premières périodes
de relations avec mon maître intérieur,
soit pendant 14 ans.
À partir de 2008, mon maître intérieur a
commencé à m'enseigner directement à
travers mon corps et les paroles que je
disais.
Les exercices de mon livre sont le fruit
de cette troisième période.
intérieur a pris la forme d'un
enseignement magistral. Il se
manifestait à l'improviste et
j'éprouvais un très grand calme après
son enseignement toujours très
épuré. J'ai passé sept ans à obéir à
ce maître intérieur avec un grand
respect. Son autorité était naturelle.
Ses enseignements n'appelaient pas
la discussion, ils ne laissaient aucune
prise à mon mental. J'ai notamment
reçu à cette période :
"Ta réalité est le présent" ; "La pureté
du cœur n'est rien sans la grandeur
de l'esprit" ; "Dans tout ce que tu fais
mets de l'amour" ; "Tout n'est qu'une
seule et même chose".
À partir de 2002, j'ai commencé à
dialoguer avec mon maître intérieur
sous la forme d'un journal que je
tenais régulièrement. Je lui posais
des questions au sujet des difficultés
de ma vie. Ses réponses étaient sans
complaisance, toujours justes et
synthétiques. Deux principaux
enseignements sont au cœur de ces
dialogues : "Sois compassion et ta vie
sera lumière" et "Vis dans l'instant
présent". Avec une patience et une
LA PLEINE CONSCIENCE COMME CHEMIN DE VIE
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 24 -
LA PLEINE CONSCIENCE COMME CHEMIN DE VIE
J'ai eu beaucoup de leçons à prendre,
de nombreuses fois je suis tombée
dans le piège du mental, des
débordements émotionnels et de la
négation du corps. Je me suis relevée à
chaque fois, comme un petit enfant qui
apprend à marcher. Et cela continue et
continuera jusqu'à mon dernier souffle.
Ce qui a changé c'est l'état d'esprit avec
lequel j'entreprends ce beau voyage
qu'est une vie humaine. Je n'ai plus
peur de tomber, je n'ai plus peur de me
tromper car je sais au plus intime de
mon être que chaque instant est
nouveau et il qui porte en lui
l'espérance, la force de la vie.
Catherine PourquierCatherine Pourquier
Livre :Livre : "365 méditations et exercices de
pleine conscience", edition Jouvence
https://www.editions-jouvence.ch/livre/
365-méditations-et-exercices-de-pleine-
conscience
Il y a quelques années, j'ai senti qu'il
était juste de partager les
enseignements de mon maître
intérieur et lui ai demandé de les
expliciter et de proposer un exercice
pour chacun d'entre eux. Ces textes
ont été écrits dans l'agitation du
monde. En effet, j'ai écrit quand je le
pouvais, sur mes temps de vacances.
J'ai écrit dans les trains, les gares, les
aéroports, les aires d'autoroute
parfois. J'ai écrit en étant reliée à
cette sagesse en moi et au monde
extérieur en même temps. 365
méditations et exercices de pleine
conscience ont ainsi vu le jour.
Ces 7 dernières années parcourues
avec mon maître intérieur ont été un
chemin d'incarnation de la conscience
dans mon corps. La vie de couple, la
maternité, l'engagement
professionnel, la maladie grave, tout
cela a servi de terreau pour cheminer
vers la pleine conscience. La vie et à
travers elle toutes les personnes que
j'ai rencontrées m'ont enseigné. La
pleine conscience est devenue pour
moi une voie de transformation et de
pratique quotidienne.
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 25 -
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TÉMOIGNAGE SUR LA FORMATION
TEMOIGNAGE SUR LA FORMATION
«VIVRE SA NATURE»
Je me suis inscrite à la formation
«Vivre sa Nature - Au nom du
Corps» en septembre, suite à la
lecture du Roman de Caroline
Gauthier… et depuis je reçois des
cadeaux de l’univers, mais
également des clins D'Ieu (c’est une
amie qui appelle ainsi le message
de l’univers).
Je voulais témoigner à vous lecteurs
du
du magazine de belles synchronicités
qui me sont arrivées depuis lors.
C’est fou ce que cette formation
déclenche… C’était le déclic que
j’attendais.
J’ai commencé à écrire un roman en
2016. Pierre et Jeanne les deux
protagonistes de ce Roman étaient
bloqués au chapitre 3 depuis un bon
bout de temps !
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 28 -
TÉMOIGNAGE SUR LA FORMATION
Et de fil en aiguille, je fais des
recherches et découvre que la mort de
Roland vers la fin du XIe siècle
représente le symbole de la fin de
l’affrontement entre chrétiens et
musulmans après la première croisade.
lI est évident que je dois suivre cette
voie dans mon Roman…
En fait, depuis le début de la formation,
je suis comme poussée à écrire et
l’univers conspire en m’envoyant une
série de messages qui me prouvent que
je suis sur la bonne voie…
Comme si L’univers et moi marchions
main dans la main dans l’écriture de
cette œuvre.
Et ce qui est fou, c’est que c’est
exactement ce qui s’est passé pour
Caroline quand elle a écrit son livre…
Autre chose extraordinaire…
Depuis que j’ai entamé la formation,
sans faire aucun régime, j’ai perdu 5
kg… Comme si je n’avais plus besoin
des kg pour me protéger…
Mais, grâce à cette formation, ma
créativité a resurgi d’un coup et mes
deux personnages ont revu enfin la
lumière du jour !
L’écriture de ce roman depuis
m’entraine bien ailleurs et j’ai eu envie
d’y insérer une touche historique sur
les premières croisades.
Et chose magique, cela m’a amené
sur un site Dieu le Veut. Et vous
n’allez pas me croire, mais à ce
moment-là, je venais juste de lire la
veille au soir le passage du Roman de
Caroline « Au Nom du Corps » qui
parlait comme par enchantement d’un
coach Dieuleveult rencontré par le
personnage de Charline .
Quel Clin d’œil !
Comme si, j’avais une validation de
l’univers pour continuer à écrire !
Autre synchronicité, aujourd’hui
même, quand un ami me parle d’une
entreprise du nom de Roland, cela
m’a fait tout de suite penser à
la chanson de Roland ?
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 29 -
En fait la créativité à laquelle je me
suis reconnectée me nourrit
pleinement… J’ai retrouvé ma vraie
nature… je me nourris de ma sève…
La vie est belle.
Caroline a reçu un enseignement, elle
nous le transmet et je le reçois. Mille
gratitudes à Caroline.
Bien à vous tous
IsabelleIsabelle
TÉMOIGNAGE SUR LA FORMATION
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 30 --
À NOËL, NOUS FAISONS TOUT DE TRAVERS
POÈME
"À Noël, nous faisons tout de travers"
Qu’allons-nous faire en ces périodes
de fêtes de fin d’année ?
Courir partout et continuer à acheter
?Au moment justement où nous
devrions nous intérioriser ?
Nous passons une porte comme
chaque année,
Celle du solstice d’hiver, du 21
décembre qu’il faudrait célébrer …
Mais nous sommes-nous vraiment
interrogés sur ce que cela signifiait ?
Le 21 décembre marque le moment
comme chaque année, où la nuit est la
plus longue et s’est bien étirée.
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À NOËL, NOUS FAISONS TOUT DE TRAVERS
L’hiver, période où Dame Nature est
couverte d’un manteau marron,
Est une période où nous devrions plutôt
nous recentrer dans le creux de la
Terre-Mère et de son giron.
C’est l’énergie du féminin et de la
Terre,
Pas encore l’énergie du Père et de sa
lumière.
Ce n’est pas non plus le moment de
l’action,
De l’extériorisation ou de l’ascension.
Cela viendra après,
dans la période du printemps et de l’été.
À Noel, Dame nature, dans la
profondeur de la nuit, prend peu à peu
l’apparence de la mort pour mieux
renaître.
Ce n’est en aucun cas une phase, pour
aller vers l’extériorisation et le paraître.
L’Hiver, toutes les forces de la nature
descendent au creux de la Terre- Mère.
Et, si nous étions reliés à cette dernière,
Nous devrions alors être dans une
phase de gestation, bien emmitouflés
dans nos maisons et nos repaires.
A ce moment-là, le recentrage sur soi
devrait être le plus important,
Et nous devrions être de vrais
méditants…
Au lieu de cela, que faisons-nous ?
Nous courons partout comme des
fous…
Le solstice d’hiver devrait être célébré
comme la naissance du Dieu Soleil,
Car c’est à partir de là que le soleil va
croître dans le ciel :
No-el, le nouveau soleil …
Est-ce un hasard, si justement en
cette période nous célébrons la
naissance de Jésus ?
L’archétype du Masculin, de l’énergie
solaire à ses débuts ?
La période dans laquelle nous
sommes maintenant est propice au
recueillement.
Car la nuit est la plus longue et c’est
donc le moment d’être patient,
Et de laisser s’installer le silence dans
le moment présent.
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 33 -
En ces périodes de fin d’années, pour
faire du bien à nos corps, et être en
accord avec la nature et son évolution ;
Retournons dans la Terre, au creux de
la Déesse Mère et de son Giron …
C’est le temps de la nuit,
De l’inspir, de la grotte et du puits…
Soyons en réception
Et dans la gestation de nos créations.
Il sera bientôt temps de faire sortir nos
graines du creux du ventre de la terre
mère,
Mais le temps propice pour cela n’est
pas avant le printemps et l’avènement
de son ère.
Car à cet instant le soleil commencera à
prendre le dessus sur la nuit ;
Et la graine de nos créations pourra
s’extérioriser et entrer dans sa phase
d’action pour suivre son élan de vie.
Mais Noël, c’est une phase de
latence…
Apprenons donc la patience et la
science du silence.
CAROLINE GAUTHIER
Au lieu de cela, nous sommes
poussés à agir,
Pour nous remplir.
Cette période devrait être celle d’un
dépouillement et d’un abandon
De ce qui fait obstacle à notre lumière
et notre évolution.
Cela devrait être un temps pour
laisser germer dans la profondeur de
son antre ce qui aurait besoin d’éclore
en temps voulu,
Pas pour courir dans les magasins
pour accumuler encore plus de
superflus.
Nous sommes poussés à tout faire de
travers,
Et nous prenons le temps des cycles
et de la nature à l’envers.
Il n’est pas étonnant que nos corps
pleurent dans ces instants ; ou que
nous soyons souvent assaillis
Par des gastros et des grippes, pour
signifier l’aberration de cette frénésie
et de nos corps envahis.
À NOËL, NOUS FAISONS TOUT DE TRAVERS
- Au Nom du Corps - N°29 - Page 34 -
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