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N° 19 - Février 2017N° 19 - Février 2017
LE MAGAZINE QUI
RECONNECTE AU CORPS
AU COEUR ET AUX SENS
Au Nom du CorpsVivre sa Nature
Sommaire
3
26
830
16
ARTICLE
PARCOURS DE VIE
TEMOIGNAGE
PLUS D'INFO
POÈME
P 3. "3 vieilles dames n'auront pas mapeau" par Caroline Gauthier
P 8. Interview de Eglantine BREMONDSOWILEN : "Orgie Vitale"
P 16. Témoignage d'un auteur surune EMI par Nicole CANIVENQ
P30.
P26. « Sommes-nous fous ? »
"TROIS VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU"
par Caroline Gauthier
3 VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU
- Au Nom du Corps - N°19- Page 3 -
écrire mon livre « Au Nom du Corps »,
que j’ai hésité à l’écrire sous mon
propre nom… La raison de la fuite de
ce je voulais transmettre ? La peur du
rejet de ces 3 dames et de tous les
autres !
J’ai même fait pire que de refuser
d’écrire… Toute ma première partie de
vie, j’ai refoulé ma vraie Nature pour
éviter le regard de ces 3 dames… et de
tous les autres…
Tout ce qui constituait la nappe
phréatique de mon essence n’était pas
« correcte »… Je l’ai donc muselée.
Mon âme ne voulait même plus
s’incarner dans ma chair et irradier, par
ce que ce qu’elle véhiculait ne « se
faisait pas »… J’aurais paru bien trop
suspecte. Je l’ai donc priée de rester au
ciel… et j’ai même fini par l’oublier…
Avez-vous, vous aussi, « 3 dames de
ce genre » dans votre entourage qui
vous empêchent d’être vous-mêmes ?
Ces 3 dames, elles peuvent être vos
parents, vos amis, votre mari, votre
femme, vos collègues de bureau…
lectrice, posté sur Facebook… Il sera
le point de départ de la mise en
lumière de la plus grande blessure qui
empêche de se mettre au monde…
Voici ce début de témoignage : « J’ai
eu la chance de lire le livre "Au Nom
du Corps" et j’étais en phase avec le
message lumineux qui émane
finalement de la recherche du "SOI"...
Depuis décembre dernier je fais partie
d’un club de lecture au sein de notre
bibliothèque municipale... Lors de
notre dernière rencontre, j’ai demandé
si je pouvais lire le prologue de ce
livre que j’avais imprimé... Cela a
réveillé trois dames qui se sont
ouvertement prononcées contre vous
ma chère Caroline : "Qu’est-ce qu’elle
se croit, celle-là ! … etc., etc. " (Le
point faible fait mal et c’est justement
là où il y a encore à creuser) - Je
risque de me faire "mal voir" LOL -...
Mais il faut rajouter que 3 autres
dames m’ont franchement souri et je
pense avoir fait des émules. . J’ai
encore du mal à mon grand âge
d’afficher ouvertement ma façon de
penser, mais les temps changent et
les mentalités aussi »
3 VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU
J’aimerais commencer cet article par
le début d’un témoignage, d’une
C’est exactement pour ce genre de
raisons que j’ai tant de temps hésité à
- Au Nom du Corps - N°19- Page 4 -
C’est important de les
identifier… Parce que si
vous ne le faites pas,
vous risquez de faire
mourir votre belle nature
sous vos pieds, ou de
faire partir votre belle âme
dans le ciel en
l’empêchant de
descendre sur terre pour
qu’elle se donne à voir…
J’étais entourée de ces 3
vieilles dames… Il y en
avait même plus de 3 !
Peut-être même 1000…
Alors dès qu’elles étaient
là, j’envoyais un bel écran
de fumée autour de ma
belle nature, pour ne pas
qu’elle se voit.
rejet… Je refoulais mon
essence…
Et je me rejetais moi-
même… Ma nature
mourrait à petit feu…
Pourquoi avais-je si
peur ?
Une partie de ce qui
constitue la graine de
mon âme n’est pas
acceptée par la société
actuelle… Mieux valait
donc l’enfouir au plus
profond.
Mais un beau jour... J’ai
fait mon Coming-out…
Celui d’une illuminée :) et
je me suis mise à écrire
mon Roman « Au Nom du
Corps », avec la peur au
ventre : celle du rejet et
de l’exclusion…
Un beau jour, j’ai décidé
de ne plus me rogner
pour plaire et pour obtenir
l’acceptation de ces 3
vieilles dames…
Ce que je produis
continuera parfois
surement à être attaqué…
Mais cela n’est pas
grave… car moi, je ne
m’attaque plus en reniant
qui je suis…
Mais pour tout vous dire,
cela n’arrive que très
rarement, car maintenant
dedans c’est « aligné »…
Cette peur n’était qu’un
écran de fumée… Elle
n’était pas réelle…
3 VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU
Juste pour faire plaisir à
ces dames… par peur de
leur regard et de leur
- Au Nom du Corps - N°19- Page 5 -
ne voient rien préfèrent critiquer plutôt
que de s’ouvrir à la magie et aux
mystères de la vie. Mais ce n’est pas à
cause d’eux qu’il faut rester sous terre.
Dans cette société, on est acceptés si
on parle d’argent et d’or, rejetés si on
parle du monde de l’âme et de ses
trésors… On réussit si on amoncèle des
biens, mais pas si on parle de l’esprit et
du féminin.
Heureusement, les mentalités changent
aujourd’hui et cela me ravit… Il n’y a
qu’à voir les rayons de la FNAC qui
explosent sous des tas d’ouvrages de
développement personnel, de
développement durable… Il n’y avait
presque rien il y a 10 ans.
Depuis trop longtemps, on nous impose
une vérité qui nous écarte de notre
essence. La société n’a aujourd’hui plus
aucune direction et manque de sens.
On est quelqu’un si on a un titre ou un
gros compte en banque, ou même si on
se fait prêtre. Mais on est des farfelus
voire des fous déjantés, si on s’ouvre à
la magie de la vie et au monde de
l’Être…
n’est pas une raison valable pour ne
pas révéler votre essence au monde.
Ce que je produis aujourd’hui, ce sont
des écrits et des paroles sur les
mystères de la vie et de l’âme. Avant,
on nous brulait vives pour parler de
ces choses. Aujourd’hui, il n’y a plus
de bûchers…, même si parfois, ces
bûchers ont une autre forme.
J’avais peur de parler du monde des
mystères de l’âme par peur du rejet,
par peur de paraître folle ou
démentielle. J’avais peur que les gens
ouvrent des yeux ronds comme des
billes en parlant de la magie du vivant
et de ma reliance avec le cosmos.
Aujourd’hui, je ne fuis plus face à la
raillerie, au rejet, ou face à ces 3
dames…
Aujourd’hui, je clame haut et fort que
le vrai se trouve dans les livres,
dessiné dans des peintures, clamé
dans des contes, chanté par des
poètes… Le vrai se révèle à ceux qui
n’ont pas perdu la connexion avec le
vivant et avec leur âme…
3 VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU
Il y aura toujours des gens qui
critiquent ce que vous êtes ! Et ce
Tout est là, sous nos yeux, mais
beaucoup ne voient rien… Et ceux qui
- Au Nom du Corps - N°19- Page 6 -
3 VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU
On est presque obligés d’avancer
masqués par peur d’être dénigrés.
Mais je ne me masque plus ! J’ose me
monter au grand jour ! Et il est de votre
devoir de faire de même… c’est-à-dire
« être juste vous-mêmes » et personne
d’autre… Facile, non ?
Cet éveil est en route, grâce à la crise
de la société et de sa déroute.
Beaucoup de gens sont à l’œuvre pour
accéder à ce qui a été caché… Ce ne
sera plus l’apanage de quelques
initiés…
Le vrai trésor alors se révèle à ceux qui
sont prêts…
N’en déplaise à ces 3 dames…
Caroline GAUTHIER
Auteure du Roman à succès
"Au Nom du Corps"
- Au Nom du Corps - N°19- Page 7 -
"ORGIE VITALE"
Interview de Eglantine BREMOND SOWILEN
www.ensens.net
J'ai entendu une fois 2glantine sur une Vidéo... j'ai été frappée par la profondeur de
ce qu'elle disait... j'ai tout de suite "sentie" à quel point elle était connectée au monde
que j'affecionne particulièrement... Celui de la sensation et du senti...
Lui demander son témoignage est alors devenue une évidence...
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°19- Page 8 -
Pour commencer, j’ai envie d’exprimer
le plaisir que j’ai à poser des mots ici.
Je suis heureuse de rejoindre
Caroline dans son projet de faire
parler le corps… Il y a des requêtes,
telles que celle-ci ; écrire un article
pour « Au Nom du Corps », en raison
de la personne qui les énonce, de
l’espace où elles se déploient, qui
sont chargées de sens et vous
emmène loin… loin en vous-même.
Au moment où j’écris ces lignes, je
suis dans un café, au milieu de
l’après-midi, trois femmes seules sont
assises aux tables alentour, chacune
d’elle a une bière en face d’elle. Cela
me rappelle ce temps où je buvais de
la bière, moi aussi. Et, je ne sais pas
si c’est le cas pour ces femmes, mais
à l’époque, c’était une façon pour moi
de m’insensibiliser… de ne pas
sentir…
"Je suis heureuse de rejoindre Caroline
dans son projet de faire parler le corps… "
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°19- Page 9 -
Mon nez s’habitue à l’ambiance
olfactive du parfum de la femme, mais
j’ai l’impression que les odeurs du lieu
se sont effacées… Pour oublier cette
odeur qui me dérangeait, j’ai coupé
mon odorat. Heureusement que mon
corps sait se fermer aux sensations,
mais il m’a été difficile de savoir quand
le faire et de ne pas me fermer à moi-
même sous prétexte d’une agression
extérieure… Je vis en centre-ville. La
nuit, dehors, il se passe beaucoup de
choses… des bagarres des cris, la
violence de rue. Chaque son, même
lointain et à priori imperceptible pour qui
dort, me réveille.
À cette époque, je dors peu et j’ai
développé un eczéma, qui me rend
régulièrement sourde, à l’oreille qui se
trouve du côté de la fenêtre de ma
chambre, d’où on entend les cris… À
l’inverse, lorsque je suis en rendez-
vous, je perçois chaque émotion,
chaque mouvement interne du corps de
la personne que j’accompagne, et son
lien avec l’environnement. Lors des
ateliers collectifs, j’entends au-delà du
silence.
agréables puis désagréables, que je
pensais maîtriser, car elles étaient à
priori connues et relativement
uniformes. Cela m’éloignait de ces
sensations fluctuantes, déroutantes,
de mon corps blessé par sa propre
carapace intérieure. C’est ce que me
fit découvrir Darpan, dont j’ai dévoré
les vidéos et le livre ; « L’aventure
intérieure ». La conscience de ces
mécanismes, de la façon dont je
luttais contre ma propre sensation m’a
beaucoup aidée, guidée.
En redécouvrant progressivementEn redécouvrant progressivementma sensation, j’ai retrouvé desma sensation, j’ai retrouvé dessensations d’enfance, et monsensations d’enfance, et monhypersensibilité…hypersensibilité…
Une femme avec un parfum entêtant
vient de s’assoir à la table près de la
mienne… J’hésite à partir… En
redécouvrant progressivement ma
sensation, j’ai retrouvé des sensations
d’enfance, et mon hypersensibilité…
Aussi nombreux sommes-nous à être
hypersensibles, l’idée persiste,
encore, qu’il s’agit d’une difficulté à
gérer plutôt que d’un talent.
PARCOURS DE VIE
L’alcool générait en moi un
enchaînement de sensations,
Je suis persuadée du contraire, mais
des fois, j’avoue, ce n’est pas simple…
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 10 -
PARCOURS DE VIE
Où était le noir, le sexy selon moi ? Il y
avait en moi cette opposition, entre noir
est blanc, violence et douceur, saleté et
pureté, qui perturbait ma sensation et
surtout, mon expression.
Je suis donc allée visiter ce noir, j’aiJe suis donc allée visiter ce noir, j’aiplongé dans ma colère.plongé dans ma colère.
Je sois donc allée visiter ce noir, j’ai
plongé dans ma colère. Merci à tous
ceux qui m’ont incité à cela, ma sœur
Capucine, et son compagnon, Thomas,
notamment, qui m’ont poussée à aller
au bout de ça, à laisser sortir tout le
« mauvais » en moi, ce qui juge,
critique, notamment, que je contenais,
par peur de ne pas être spirituellement
correcte… Ce fut une période de vie
très difficile à vivre au niveau
relationnel. Je suis entrée en conflit
avec des personnes parmi les plus
proches et les plus importantes pour
moi. J’apprenais à me protéger, et
j’étais maladroite dans l’expression de
cette colère, j’étais sèche avec ceux
que j’aime, parfois aphone sur ce qui
me blessait, parfois ayant envie de
rompre la relation ou un projet en cours,
laissant alors aller cette colère sans
contrôle.
Des personnes me disent, à la fin
d’un voyage imaginaire guidé, que je
verbalise ce qui leur est passé en
tête. Il est parfois délicieux de sentir
cette union… Mais que faire de cette
hypersensibilité, lorsque l’on vit dans
un monde où règne la guerre,
l’infamie, l’horreur… ?
Longtemps, j’ai contenu ma
sensation, et finalement ma propre
violence… Un beau jour d’été, guidée
par mon amie Jeya, j’ai sorti ce cri
énorme d’une hypersensible qui avait
tout retenu jusque-là… J’ai ressenti à
nouveau ce besoin de crier, lors d’un
autre cercle avec des amies, en
libérant mon désir contenu pour un
homme. Et cette fois-ci, je suis allée
au bout de ce cri, au bout de la rage,
et le cri s’est alors transformé en un
chant d’une puissance et pureté
incroyable, qui sortait de ma bouche
comme de nulle part. Mon corps
venait de donner une réponse, que
j’ai mis par la suite un peu de temps à
intégrer et comprendre. J’ai tout
d’abord été déroutée par la tonalité de
ce chant, par cette pureté que je
trouvais enfantine, lumineuse, non
séduisante en cela.
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 11 -
choix en réalité, soit j’écoutais ma
vérité, soit la violence se retournait
contre moi ! Cette violence du monde,
j’allais l’utiliser pour créer, et pour cela,
je devais la vivre jusqu’au bout, c’est ce
que cette rage transformée en chant
m’avait fait sentir…
«« Orgie vitaleOrgie vitale », car cette énergie de», car cette énergie devie, ce désir, pour Louise en tousvie, ce désir, pour Louise en touscas, et pour moi, ne peut s’exprimercas, et pour moi, ne peut s’exprimerque de façon illimitée.que de façon illimitée.
Le plus important, pour moi, était
d’arriver à faire vivre cette histoire,
« Orgie vitale », que j’avais visualisée,
lors d’un voyage très lointain au pays
de l’imaginaire, retraçant mon propre
parcours initiatique de manière
symbolique, faisant la part belle à la
nature, métaphore de l’énergie, des
émotions et représentation réelle du
mouvement. L’histoire est celle d’une
femme, Louise, qui évolue en quatre
lieux et y rencontre quatre hommes,
quatre mouvements d’elle-même. Elle
se termine par un dernier acte,
dénouement, où Louise ressent la
plénitude de l’union du féminin et
masculin en elle.
de voir des personnes, pour un oui ou
pour un nom, et j’ai créé un désert
relationnel autour de moi. Ma fille m’a
beaucoup accompagnée au cours de
cette période, elle m’a appris à me
protéger, en jetant des flux de glace,
comme la reine des neiges, et à
alterner avec le personnage d’Anna,
plus douce et tendre. Elle a beaucoup
ri, quand je faisais la mauvaise mère
méchante avec elle. Nous avons ri en
faisant les mauvaises filles, en nous
bagarrant, en disant des bêtises sur
les gens, en nous autorisant à faire
des choses pas gentilles du tout,
beaucoup de joie ressortait au final de
ces moments… Comme les enfants
sont proches de leur corps, c’est
incroyable, ce sont de merveilleux
guides…
En parallèle avec cela, ma situation
économique s’est dégradée. Je ne
parvenais plus à mettre de l’énergie
ailleurs que dans ce qui me tenait
vraiment à cœur. Faire le moindre
acte pour une chose qui ne résonnait
pas avec ma vérité du moment
m’épuisait. À l’inverse, écrire ou créer
pour les projets qui me ressemblaient
intimement me régénérait…
PARCOURS DE VIE
Je me suis positionnée, parfois
violemment, parfois trop, en refusant
Je me suis donc lâchée, sans filets…
dans ces projets-là. Je n’avais pas le
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 12 -
PARCOURS DE VIE
«« Souffle vitalSouffle vital » aussi est né de la» aussi est né de lalibération de cette énergie.libération de cette énergie.
« Souffle vital » aussi est né de la
libération de cette énergie… Nella, une
amie, et moi avions pris l’habitude de
nous soutenir dans nos projets, dans
nos vies… Nous nous voyions
régulièrement pour jouer au tao et faire
des points ensemble. Cela nous a tant
nourries et aidées que nous avons eu
envie de partager cela avec d’autres
personnes. C’est ainsi que nous avons
conçu « Souffle vital ».
Adeptes de l’écriture toutes les deux,
nous avons créé ce webzine mensuel,
inspiré de notre jeu du tao et des
cercles de parole. Aujourd’hui, cette
aventure s’ouvre à d’autres personnes
encore, « Souffle vital » devient un
collectif, et nous alimentons ensemble
une chaîne YouTube, où nous offrons
ce qui nous a aidés nous-mêmes à
nous retrouver et réaliser. Notre souhait
est de vivre et transmettre l’énergie du
cercle de parole, où chacun et chacune
peut s’exprimer dans sa vérité.
« Orgie vitale », car cette énergie de
vie, ce désir, pour Louise en tous cas,
et pour moi, ne peut s’exprimer que
de façon illimitée. La rencontre de
l’illimité et de la protection est l’un des
aspects importants de cette histoire.
Tout mon chemin a consisté à ôter
ces limites intérieures, et j’ai
découvert plus tard, avec
la confrontation avec la violence du
monde, ma violence, qu’il fallait en
poser certaines, d’une certaine façon,
dans le réel, dans l’extérieur.
Chaque fois que je laissais glisser ma
main sur le papier pour écrire « Orgie
vitale », les mots couraient, les
métaphores affluaient, les doubles
sens, voire triples, sens nourrissaient
l’écriture, donnant une dimension et
une profondeur à mes écrits qui me
dépassait moi-même… Je mettais
parfois plusieurs mois à comprendre
et à ressentir, souvent vivre, mes
propres textes ! L’écriture de cette
histoire, qui me tenait à cœur, m’a
beaucoup aidée, guidée. J’ai trouvé
de nombreuses réponses à mes
blocages dans ce que j’ai écrit.
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 13 -
Si « Orgie vitale » est mon
parcours personnel, et je
le vois depuis que je le
fais lire, il fait écho à de
nombreuses autres
personnes, hommes ou
femmes, car les chemins
se croisent et se
nourrissent les uns, les
autres, et « Souffle vital »
est l’expression du
collectif, chacun y dépose
son propre élan, son
propre chemin, pour le
partager.
Revenir à la réalité,Revenir à la réalité,vraiment, sans aucunevraiment, sans aucunedimension virtuelle a étédimension virtuelle a étéalors pour moialors pour moil’occasion de découvrir,l’occasion de découvrir,et de sentir danset de sentir danschaque cellule de monchaque cellule de moncorps qu’il n’y demeurecorps qu’il n’y demeureque l’amour…que l’amour…
J’ai écrit la fin d’« Orgie
vitale » il y a peu… et
mon corps l’a intégrée il y
a peu aussi… ce fut
douloureux, très,
physiquement même…
Mais j’ai appris et surtout
senti quelque chose
d’incroyable du
dénouement de cette
histoire… La violence est
nourrie de mes
fantasmes, eux-mêmes
nourris de mes propres
blessures du passé. Il me
fallait dépasser mon
sentiment de rejet,
profond, et accepter cela
« le monde a besoin de
moi »…
Revenir à la réalité,
vraiment, sans aucune
dimension virtuelle a été
alors pour moi l’occasion
de découvrir, et de sentir
dans chaque cellule de
mon corps qu’il n’y
demeure que l’amour…
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 14 -
PARCOURS DE VIE
La fantaisie réaliste :
www.orgie-vitale.com
Le webzine collectif :
www.souffle-vital.com
La chaine YouTube : Ensens
(https://www.youtube.com/channel/
UCKNOoKBjnqq4WJ4KiMeHX2A)
Photographies : Muriel Despiau
www.despiau.com
Aujourd’hui, j’ai le bonheur de pouvoir
la faire vivre… cette histoire, entre
méditation guidée et opéra, que je
nomme « fantaisie réaliste », « Orgie
vitale », destinée à être mise en
mouvement, improvisée d’après le
texte, au gré des rencontres et des
lieux. La première représentation a
lieu le 9 février, « Orgie vitale » va
être récitée, dansée, chantée, jouée,
mise en photos et exposée par mes
proches… que j’ai donc retrouvés…
c’est un grand bonheur et
accomplissement pour moi, et je suis
très heureuse de partager cela avec
vous…
Que vos élans les plus proches de
votre véritable nature deviennent
réels.
Tendrement,
Eglantine Brémond SowilenEglantine Brémond Sowilen
Site Internet : www.ensens.net
Page Facebook : Sowilen
(https://www.facebook.com/
Sowilen-1180500335404036/?fref=ts)
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 15 -
Témoignage sur une Expérience de Mort Imminente
Témoigner dans un livre de son parcours de vie,
quand ce parcours est loin de ce que la société prône comme
valeurs est un sacré processus...
Je sais de quoi je parle...
Voila donc le témoignage de Nicole.
TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR
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- Au Nom du Corps - N°19 - Page 16 -
TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR
Et pourtant, grâce à ce stage, j’ai pu
valider intérieurement et profondément
mon droit à écrire mon vécu, mon droit
à prendre du temps pour cela et mon
droit finalement à exister et transcrire
mon intime.
Le livre est né et fut publié en mai 2010,
soit 7 ans après mon grave accident de
voiture.
J’étais morte de peur, car dans ce livre,
je me livrais vraiment sur ma réalité
intérieure, mes doutes, mes
incompréhensions de la vie, ma quête
de sens. J’étais authentique et vraie,
sans masque.
Écrire fut un acte créateur et libérateur.
Cela a contribué à l’intégration de mon
parcours et de voir - finalement - qu’il a
fait écho à tant et tant de personnes vu
les messages nombreux que j’ai reçu
des lecteurs… Ce fut un premier pas
vers ma Liberté et vers mon
dévoilement.
Écrire mon expérience de mort
imminente et les changements
(nombreux !) qui s’en sont suivis fut
nécessaire, libérateur et finalement
thérapeutique.
Quand l’idée d’écrire a germé, en
2007, je suivais un stage de
sophrologie sur le thème de la
«confiance en soi ». Et justement, j’en
manquais vraiment.
À peine l’idée avait-elle éclot, lors
d’une méditation guidée, que mon
mental rebelle et mes
conditionnements familiaux s’en sont
mêlés : « Prendre du temps pour
écrire c’est ridicule », « Ce n’est pas
un vrai travail ça », « Et puis combien
de temps te faudra-t-il pour y
arriver ? » « Seras-tu même publiée
un jour ? » « Et si par le plus grand
des miracles c’est oui, vendras-tu ce
livre ? », « Et comment vas-tu vivre au
RSA ? »…
Et patati et patata… Je vous passe
les commentaires nombreux et bien
argumentés de ce mental bien
présent.
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 17 -
Vivre une expérience de mort
imminente est un choc, un tsunami, on
ne peut plus être comme avant. Intégrer
cette expérience est un chemin, parfois
chaotique, parfois extravagant et on dit
qu’il faut en moyenne 10 ans à ce
cheminement.
J’avais 35 ans quand ma vie a basculé
et que j’ai bien failli la perdre ! C’était un
6 mai 2003, jour de la Sainte Prudence
(humour et clin d’œil cosmique !). Ce
jour-là, je roulais sur une nationale suite
à un entretien professionnel et je
rentrais à la maison. Un merveilleux
déjeuner m’attendait. Mon amoureux
avait préparé des légumes farcis et mon
entretien s’était bien passé. J’étais
embauchée pour animer une formation
en vente le mois qui suivait.
Et puis hop, en un instant la Vie en
décida tout autrement. Je vécus alors
mon expérience de mort imminente.
Ma voiture quitta la route et alla
percuter un arbre, un chêne puissant.
Et ce pas important m’a permis d’oser
faire des conférences pour évoquer
ce sujet « bizarre » voir «illuminé » ou
«paranormal» des expériences de
mort imminente (NDE ou EMI ou EMP
pour Expérience de Mort Provisoire)
et des états de conscience modifiée
ou élargie.
Finalement, je dirai que tous ces pas,
qui m’ont sorti de ma zone de confort
tranquille, mais endormie, m’ont
permis d’assumer qui je suis et d’oser
me montrer en plein jour sans faux
semblant.
J’ai aussi cessé de me juger pour
témoigner tout simplement. J’ai
réalisé que j’étais loin d’être seule à
vivre des expériences particulières,
mais qu’un grand silence régnait,
comme si ce thème était tabou.
J’ai senti aussi le risque d’être taxée
de folle et je l’ai dépassé. En quelque
sorte, je n’avais pas vraiment le choix
et une force intérieure m’animait.
TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 18 -
Pour le monde extérieur, j’étais peut-
être morte dans cette voiture vu son
état et le mien. Mais moi, je vivais.
J’atterris dans une sorte de prairie
merveilleuse et j’étais à l’envers.
Le ciel en bas et l’herbe en haut. Je
fis alors une roulade pour être dans
le bon sens.
Je découvris que je n’avais pas de
corps ! Surprise ! Mais je vivais tous
ces évènements de manière très
naturelle et sans grand étonnement.
L’herbe me semblait vivante, vibrante
et dotée d’une forme de Conscience,
sa couleur était intense. Verte oui,
mais un vert puissant.
Et je vis arriver des Etres, blancs,
lumineux, que j’ai appelés plus tard
les « Etres de Lumière », car il faut
bien leur donner un nom pour
s’exprimer sur Terre. Ils étaient
environ 12, des grands à l’arrière et
des petits devant, sur deux lignes. Ils
glissaient vers moi et je ressentis un
Amour, une Joie infinie, indescriptible
avec nos mots humains. C’était d’une
puissance, d’une intensité.
TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 19 -
J’eus alors le sentiment
d’être rentrée à la Maison,
dans ma véritable
demeure, peut-être dans
ma famille d’âme.
L’Extase, la Béatitude, la
Félicité.
J’ai appelé cette
expérience « mon
expérience sacrée », car
elle m’a ouvert de
nombreuses portes pour
savoir qui j’étais.
Bizarrement, une telle
expérience est le début
du chemin de conscience
et non l’aboutissement,
car après l’éveil à ma
véritable nature, il a bien
fallu intégrer à nouveau
mon corps et donc la vie
terrestre et tout ce qu’elle
implique. Je me retrouvais
donc à l’hôpital avec de
nombreuses fractures,
toutes intérieures et
graves et cela allait durer
de longs mois… je frôlais
la tétraplégie.
Allongée en permanence
pendant un mois sans
pouvoir bouger, ne serait-
ce que pour se tourner
dans le lit. Ce fut le début
de l’introspection, des
questionnements
nombreux, des émotions
aussi intenses.
Le début de l’affinement
de ma conscience. Un
chemin souvent
douloureux, car une partie
de moi voulait tout
simplement retrouver et
rester auprès de ces
Êtres.
TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 20 -
TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR
De directrice commerciale dans la
publicité, je suis devenue sophrologue
et praticienne en soins énergétiques.
Un virage à 360 ° degrés, comme
disent mes amis. Certains ne m’ont plus
reconnue et se sont éloignés. Les
transformations étaient trop
nombreuses et déroutantes pour eux.
Je me suis intéressée aux Amérindiens
et aux chamans alors que je ne l’avais
jamais fait.
J’ai commencé un chemin de guérison
très profitable. J’ai voyagé et vécu des
expériences peu évidentes comme de
prendre l’Ayahuesca au Pérou, guidée
par un rêve puissant où un chaman
entouré d’un gros serpent m’indiquait
que « lorsque j’aurais dépassé toutes
mes peurs, alors je brillerais de toute
ma lumière et de cet amour connu dans
ma NDE ». Quel programme n’est-ce
pas ?
Tout s’est alors enchainé naturellement
et avec grande facilité pour me faire
partir au Pérou, moi la rationnelle ! Je
dois dire que par moment, même moi je
ne me suivais pas tout à fait.
J’ai longtemps été en colère d’être
revenue sur la Terre. Je voulais rester
pour toujours avec eux, dans cet
Amour Vibrant et si intense, dans ce
niveau de Joie. J’ai d’ailleurs écrit un
poème pour tenter de l’évoquer.
Je compris au fur et à mesure qu’il
fallait passer par un chemin de
« nettoyage » et de conscience pour
me dégager de tout ce qui bloquait la
Vie en moi et me libérer de mes
souffrances. Et bien sûr le ménage,
ce n’est pas toujours une partie de
plaisir !
J’ai eu la chance de rencontrer des
personnes merveilleuses sur ma route
: thérapeutes, amis, écrivains,
chamans... J’ai une grande gratitude
pour tous ces rendez-vous orchestrés
par la Vie quand nous sommes
ouverts, sensibles et reliés à notre
guidance interne. Quand nous
voulons bien suivre les signes que la
vie nous envoie, car nous pouvons
aussi les ignorer ! C’est toute la
beauté et parfois le drame de notre
libre arbitre.
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J’étais guidée par une
force qui me dépassait
complètement, car aller
au Pérou pour faire du
tourisme oui, avec plaisir.
Mais aller au Pérou dans
la jungle pour vomir
toutes les souffrances non
exprimées… je dois dire
que mon mental m’a bien
demandé ce que je faisais
là quand je me suis
retrouvée dans la Molaca
(sorte de maison où se
passent les cérémonies la
nuit) ! Je n’avais qu’une
envie, me retrouver
tranquille chez moi et
quitter cet endroit !
Mais, je savais bien dans
mes profondeurs que je
n’étais pas en phase
avec moi-même l’année
qui a précédé mon
accident et en même
temps je ne savais pas
suivre ce que je
ressentais profondément.
Je fermais les yeux et
faisais l’autruche, l’air de
rien. Que d’efforts pour
rien ! Au fond, l’accident
est venu pour me réveiller
et me montrer violemment
que je faisais fausse
route. Je n’étais pas
heureuse. J’avais des
projets, oui, mais c’était
des projets avec ma tête.
Et mon cœur, et mon
corps… Où étaient-ils
abandonnés ?
Le corps, c’est donc la Vie
qui m’y a ramené et avec
la douleur, la souffrance
physique que j’ai
longtemps connue suite à
l’accident.
TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 22 -
TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR
Des questions auxquelles j’ai dû faire
face et le constat était bien loin d’être
glorieux !
Je m’étais endormie moi-même et je
voulais surtout ne rien sentir de mon
mal-être.
Avant cet éveil, quelque part je
subissais ma vie, emmenée par mon
mental qui faisait ses plans comme on
fait un plan de carrière.
Depuis, j’essaie de suivre mes élans et
d’oser être celle que je suis
dans l’instant, même si parfois il
m’arrive encore de me piéger moi-
même dans des chemins de traverse où
je m’ennuie.
La différence, c’est que je le sens et
que je le vois. Je peux donc agir, car il
est hors de question dorénavant de
m’abandonner et de vivre à côté de
moi-même ou comme un robot, une
« morte vivante » comme je l’écris dans
mon livre.
Morphine, antidépresseurs… J’ai
connu et j’ai quitté.
Quelque part, j’étais probablement un
« gros mental sur pattes » avant que
je ne sois stoppée net par la Vie dans
son immense sagesse. Et, mon
accouchement à moi-même fut long,
car un mental puissant est difficile à
contourner.
Mais, j’ai toujours été remise sur les
« bons rails » par la Vie elle-même,
cette grande Initiatrice comme peut
l’être aussi la Mort.
Je dirai que la mort provisoire m’a
initiée à la Vie. Elle est venue me
poser des questions : Tu es en Vie,
comment utilises-tu ton énergie ?
Qu’est-ce que tu fais pour aller vers
ton bonheur ? Comment tu t’investis
selon tes ressentis, tes sensations,
tes émotions ?
Quelle action tu poses pour aller vers
ce qui t’enthousiasme et te
passionne ?
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 23 -
TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR
Il y a quelques jours, j’ai créé un tout
nouveau site Internet pour coller plus
à celle que je suis à présent.
J’ai donc osé montrer mon côté
chamanique et l’assumer.
Je me sens à présent plus
authentique, plus vraie. Les
personnes qui seront attirées par mon
travail auront le goût de venir.
Celles à qui il ne parle pas ne
viendront pas.
Et alors ?
Tout est parfait !
Nicole CANIVENQNicole CANIVENQwww.nicolecanivenq.fr
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- Au Nom du Corps - N°19 - Page 25 -
« SOMMES-NOUS FOUS ? »
POÈME
POÈME par Caroline Gauthier
Pourquoi les religions ont réussi à
imposer des dogmes puissants,
Sans que l’on ne leur demande de
preuves un instant ?
Pourquoi par contre devons-nous
passer notre temps à prouver des
choses Qui sont pourtant bien
réelles,
Que de plus en plus de gens vivent,
mais que l’on catalogue comme de
l’ordre de l’irrationnel voire du
démentiel ?
Synchronicités, éveil énergétique,
Contact avec les guides, lien avec
les archétypes et j’en passe...
Pourquoi dans le monde
moderne,les gens ouvrent-ils des
yeux ronds comme des billes ou
même font des drames,
Quand on parle de la magie du
vivant et du monde de l’âme ?
Pourquoi s’échappent-ils comme si
l’on était des cinglés,
Face à cette vérité ?
Pourtant, le vrai savoir se trouve
écrit dans des livres, dessiné dans
des peintures, clamé dans des
contes lors de fêtes,
Ou chanté par des poètes...
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 26 -
POÈME
Dans cette société, on est acceptés si
l’on parle d’argent et d’or,
Rejeté si l’on parle du monde de l’âme
et de ses trésors...
On réussit si l’on amoncèle des biens,
Pas si l’on parle de l’esprit et du
féminin.
Depuis trop longtemps, on nous impose
une vérité qui nous écarte de notre
essence.
La société n’a aujourd’hui plus aucune
direction et manque de sens.
On est quelqu’un si l’on a un titre ou un
gros compte en banque, ou même si
l’on se fait prêtre.
Mais on est des farfelus voire des fous
déjantés, si l’on s’ouvre à la magie de la
Vie et au monde de l’Être...
On est presque obligés d’avancer
masqué,
Par peur d’être dénigré.
Mais l’éveil est en route,
Grâce à la crise de la société actuelle
et de sa déroute.
Tout est là sous nos yeux, mais on ne
voit rien...
On est devenu des aveugles, des
obsédés du néant et des potins.
Trop occupés à détourner notre
regard de l’essentiel,
Nous nous perdons dans le superflu,
Et nous n’existons plus.
Pourquoi ceux qui parlent du vrai
subissent-ils encore les railleries, des
soi-disant sachants,
Ou de ceux qui se trouvent très bien
placés dans la société ou dans les
hauts rangs ?
Rangée dans le tiroir du comique ou
dans celui du folklorique, la puissance
de la vie spirituelle, est l’arme
classique utilisée par ceux qui sont à
la tête du monde.
Ce n’est plus une chasse aux
sorcières, mais c’est tout comme...
Et nous sommes obligés de nous
cacher comme des fantômes.
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 27 -
Beaucoup de gens sont à l’œuvre
pour accéder à ce qui a été caché...
Ce ne sera plus l’apanage de
quelques initiés...
Le vrai trésor alors se révèle à ceux
qui sont prêts.
Caroline GAUTHIER
POÈME
- Au Nom du Corps - N°19 - Page 28 -
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