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Atlas.Mtl 185 du 19 juillet au 1 août 2012

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dans le journal Atlas.Mtl: (514) 962-8527

Vaticinations électorales…Petits calculs stratégiques

et grandes manœuvres politiques Page 24 Page 9

nº 185 du 19 juillet au 1 août 2012

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Éditorial

On compte aujourd’hui environ un demi-mil-lion de canadiens de confession musulmane. De ce fait, sans aucun doute, au quotidien, arrive-t-il à chaque citoyen de ce pays, de croiser, de rencontrer ou de côtoyer un certain nombre de musulmanes et de musulmans. Et ces rencontres, qu’on se le dise, ressemblent à toutes celles que l’on peut faire dans nos rou-tines : ordinaires.

Les choses risquent d’être quelque peu différ-entes au cours des quatre semaines à venir. Car, à partir du 20 juillet et pour tout un mois, les canado-musulmans observeront le Ramadan de l’année hégirienne 1433. Mais comment tout cela s’insère-t-il dans le cadre général canadien?

Pour répondre à cette question, il conviendrait tout d’abord de définir ce «cadre général».

Un constat : au Canada et tout particulièrement au Québec, on vit dans une société marquée par la croyance. L’histoire du pays emprunte beaucoup à l’histoire de la foi chrétienne. Les fondements de la belle Province sont en effet indéniablement catholiques et la personnalité québécoise est, incontestablement, profondé-ment imprégnée par les valeurs prônées par les Évangiles. La foi ainsi demeure intacte; ce qui n’est en revanche pas le cas pour les rites et pratiques.

Du fait de l’Histoire en effet, canadiens et québécois se sont détachés de l’institution ecclésiastique qui n’a pas toujours su, par le passé ou plus récemment (et bien loin de nous

l’idée de faire ici le procès de l’Église ou des hommes de l’Église), assumer de beaux rôles. La laïcité de l’État, en ramenant les croyances à l’exclusivité de la sphère privée, a fait le reste.

À l’inverse, chez les musulmans, dogmes et rites restent intimement liés. La religion est dès lors affichée, en toutes circonstances; affirmant une «différence», parfois à un point qui peut irriter. Et cela a encore été aggravé par des évé-nements de triste mémoire, assurément mal-heureux, qui, joint à l’ignorance des uns et l’incapacité de communiquer des autres, finit par une stigmatisation sans discernement de cette différence en particulier.

Il y a certainement là donc, quelques ambiguï-tés à lever.

Commençons par celle qui entoure le Ramadan.

On connaît de ce mois le jeun rituel que tout musulman doit observer; on ignore générale-ment le sens profond de cette abstinence. Sa signification première est l’égalité des per-sonnes humaines puisque, volontairement, tous s’astreignent au dénuement et se rendent alors à la nécessité de la solidarité avec les moins nantis; proches et voisins en premier, concitoy-ens en général. Seconde vertu prônée : la patience, puisque tout acte de colère est pro-hibé. Troisième attitude recommandée : le par-don et la réconciliation. Outre la spiritualité, le mois de Ramadan revêt

donc un fondement éminemment social qui fait, en principe, de tout jeûneur un bon citoy-en.

Est-ce le cas?

C’est certainement le cas. À y regarder de plus près en effet, il sera aisé de se rendre compte que le musulman d’à côté, à l’usine, au bureau ou dans la rue et au marché, n’est pas toujours aussi «dérangeant» qu’on peut le croire.

Pour les plus informés, il sera évident aussi que leurs collègues musulmans observeront leurs rites sans que leurs apports, réels et consi-dérables, à la société dans laquelle ils vivent, dans les universités, les administrations et les entreprises, sans rien de changé par rapport à des moments plus ordinaires.

Mieux encore : ils apportent ainsi une touche enrichissante à la diversité qui est le ciment de notre collectivité.

Voilà bien qui, dans le meilleur des mondes, serait de nature à faire tomber les préjugés et favoriser l’harmonie. Bien sûr, nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes; mais rien n’empêche d’y croire et de tenter de l’atteindre. Et, en attendant ces jours meilleurs et ces lend-emains qui chantent, ne nous privons pas de souhaiter bon Ramadan à ceux qui l’observent et à ceux qui les observent…

Ramadan 1433Dogmes, rites et société

Éditorial

Abdelghani Dades

Editeur : Abdelghani Dades.

Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Zahira EL Wahid MegherbiMona Doutabaa

Publicité : Mohamed EzzemouriAhmed MendiliWahid Megherbi

Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi.Younes Q

Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA

Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com

Tél. :

(514) 962-8527

(514) 994-9582Courriel: [email protected]

Site web: www.atlasmedias.com

Facebook:https://www.facebook.com/groups/atlasmediagroupe/

Une bougie sur ton gâteau,

une surprise en cadeau,

bon anniversaire !Shadi Najahi

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Dates

L’ensemble de nos concitoyens de confession musulmane s’apprêtent à célébrer un moment particulièrement important de leur foi : la début du mois de Ramadan de l’année hégirienne 1433. On connaît de ce mois le jeun rituel que tout croyant doit observer; on ignore généralement le sens profond de cette abstinence. Sa signification première est l’égalité des personnes humaines puisque, volontairement, tous s’astreignent au dénuement et se rendent alors à la nécessité de la solidarité avec les moins nantis; proches et voi-sins en premier, concitoyens en général. Seconde vertu prônée : la patience, puisque tout acte de colère est prohibé. Troisième attitude recomman-dée : le pardon et la réconciliation. Outre la spiritualité, le mois de Ramadan revêt donc un fondement éminemment social qui fait de tout jeûneur un bon citoyen. Mois de foi et de piété, c’est également un moment propice pour les vœux.Nos vœux exprimeront en premier lieux les espoirs de la communauté canado-musulmane pour que cette société dans laquelle elle a choisi de vivre soit un pays de justice et d’égalité, un pays de solidarité et de bien-être pour tous.Pour notre part, à tous les canadiens en général et aux canado-musulmans en particulier, nous sou-haitons santé, paix et prospérité.

Début du mois de Ramadan 1433

Nos meilleurs vœux

Mosquée Hassan II, Casablanca, Maroc

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6 Atlas.Mtl nº 184 du 5 au 18 juillet 2012

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Actes

Dictateurs arabes déchus4,3 milliards de dollars gelés au CanadaLe Canada aurait gelé des avoirs appartenant aux dicta-teurs chassés par les soulèvements du printemps arabe, notamment en Libye, en Égypte et en Tunisie. Les auto-rités canadiennes ont gelé pratiquement 4,3 milliards $ en avoirs suspects appartenant à des dictateurs, des responsables soupçonnés de corruption et d’autres indivi-dus en lien avec le printemps arabe, révèlent des docu-ments récemment divulgués.

Une note d’information de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) affirme que la division de la politique fédérale de la police nationale a travaillé avec les ministères des Affaires étrangères et de la Sécurité pub-lique, des services de renseignement et des banques can-adiennes pour « identifier et geler » les biens.

La note, obtenue par La Presse canadienne en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, révèle jusqu’à quel point des responsables canadiens ont travaillé en coulisse pour tarir les sources financières de dictatures arabes.

Ces agences et ministères se sont appuyés sur une série de sanctions et d’outils législatifs pour geler des fonds et des biens appartenant aux régimes renversés d’Égypte, de Libye et de Tunisie, mais aussi en Syrie, où le régime a jusqu’à maintenant résisté à l’intense pression exercée par ses opposants. Certaines enquêtes se poursuivent.

Toutefois, des lois sur la protection de la vie privée et la confidentialité entourant les efforts d’enquête font en sorte que seule une portion des 4,3 milliards $ peut faire l’objet de discussions et de précisions sur la place pub-lique.

Aux Affaires étrangères, on affirme que la vaste majorité des 2,2 milliards $ gelés par le Canada en vertu des sanctions prévues par la Loi des Nations unies avaient été remis au Comité de transition national libyen après la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

Un montant non précisé, saisi en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales, a égale-ment été rendu en septembre dernier. Cette loi permet au cabinet d’imposer des sanctions lorsqu’un « grave man-quement à la paix et la sécurité mondiale » est survenu, et provoquera vraisemblablement une crise sérieuse.

En ce qui concerne l’Égypte et la Tunisie, les autorités se sont concentrées sur des propriétés résidentielles évaluées à 2,55 millions $ et des comptes bancaires con-tenant 122 000 $ en utilisant la Loi sur le blocage des biens de dirigeants étrangers corrompus. Comme son nom l’indique, cette loi autorise Ottawa, à la demande d’un autre État, à geler temporairement les biens que des anciens dictateurs et leurs proches ont déposés au Canada.

« L’enquête pour identifier les biens se poursuit, a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères Jean-Bruno Villeneuve.

Nous travaillons avec les deux pays pour remettre des biens à leurs citoyens, mais nous avons besoin de plus d’informations de la part des Tunisiens et des Égyptiens pour le faire en vertu des lois canadiennes. »

Le caporal Stéphane Gagné, de la GRC, a confirmé que les enquêtes se poursuivaient.

« Dans certains de ces dossiers, la balle est dans le camp de l’autre pays. ». La loi donne essentiellement du temps aux nouveaux gouvernements pour « mettre leurs affaires en ordre » et démontrer au Canada que les responsables corrompus en question étaient les véritables propriétaires des biens, ouvrant généralement la voie à la remise des sommes au nouveau gouvernement, a dit M. Gagné.

Pour des raisons de protection de la vie privée et de con-fidentialité commerciale, les Affaires étrangères n’ont pas pu donner de détails sur ces sommes. Des biens « non identifiés » liés à la Syrie ont également été gelés en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales.Dans certains cas, les montants indiqués par les autorités et les banques canadiennes ont finalement été dégelés et ont pu être utilisés par leurs propriétaires. Par exemple, a dit M. Gagné, des « Canadiens honnêtes » travaillant en Libye avaient vu leurs chèques de paie gelés temporaire-ment.

Source : Presse canadienne

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Célébration

Cinquantenaire de l’indépendance de l’AlgérieUne communauté fière de ses origines, confiante en son avenirÀ l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, le parc François-Perrault de Montréal a été ce samedi 7 juillet le théâtre d’un événement important rassemblant un grand nombre des membres de notre communauté. La fête familiale organisée par le Centre Culturel Algérien (CCA) a drainé la grande foule et s’est étalée de 10h du matin jusqu’à passée 9h du soir. Les nom-breuses familles et leurs enfants étaient à l’honneur durant toute la journée où des activités aussi attrayantes que diversifiées leur ont été proposées.

Il y avait entre autres un tournoi de soccer qui a regroupé, pour la première fois, 70 enfants de la communauté entre 7 et 12 ans. Tous les participants au tournoi de soccer ont été récompensés par des médailles et par ailleurs toutes les demi-heures des tirages de cadeaux ont eu lieu.

D’autres activités telles qu’une exhibition de Karaté réalisée par des jeunes talents algériens, un concours de « chasse au tré-sor » où des questions sur la révolution algérienne étaient posées aux enfants et il fallait trouver les réponses affichées un peu partout dans le parc ainsi que le maquillage artistique ont fait le bonheur de centaines d’enfants. Les participants à la fête ont été également servis par un barbecue qui n’a pas désempli pendant de longues heures.

Une ambiance festive a régné toute la journée autour de divers jeux offerts gra-cieusement aux enfants de notre commu-nauté par les membres du CCA et de généreux commanditaires.

Une quarantaine de bénévoles ont mis du cœur à l’organisation de l’événement. Comme d’habitude, courtois, patients et disponibles, ils ont été à la hauteur de l’événement jusqu’à une heure tardive de la nuit.

Notons aussi la présence de dignitaires canadiens et algériens qui n’ont pas man-qué l’occasion pour féliciter le peuple

algérien et la communauté pour le cinquantenaire de l’indépendance du pays.

Les médias communautaires, que nous remercions pour leur dévouement et leur disponibilité, n’ont pas manqué eux aussi la couverture de l’événement notamment Algéroweb (Ksari), Alfa, Atlas-Media, Mtele et Blednet, ainsi que le journal local de St-Michel.

Les administrateurs du CCA à leur tête le président Mohamed Dadi remercient en cette occasion tous les participants à cet événement, visiteurs, journalistes, offi-ciels, bénévoles, pour avoir rehaussé par leur présence l’image de la communauté algérienne, de l’Algérie et de sa révolu-tion.

L’équipe du CCA tient également à informer la communauté que les activités marquant ce cinquantième anniversaire ne font que commencer. En effet, des activi-tés et des surprises pour marquer cet évènement historique sont programmées durant toute l’année en cours. Dans le cadre de ces activités, nous saisissons également l’occasion pour remettre à la table les vraies questions qui préoccupent la société algérienne et qui restent non résolues. À cet effet, des ateliers, con-férences et documentaires sont planifiés afin d’encourager les membres de notre communauté à débattre ces questions et tenter de trouver des solutions appro-priées. Des informations à ce sujet vous seront communiquées en temps opportun.

N’hésitez pas non plus à nous communi-quer toute idée ou projet que vous jugez pertinent pour souligner ces cinquante années d’indépendance, mais surtout pour reconnaître les sacrifices de nos martyrs.

Bon cinquantième anniversaire avec l'espoir d'un avenir synonyme de change-ment, de justice, de revalorisation de l'individu et de l'effort et d'une meilleure gouvernance. Mohamed Dadi, Président du Centre

Culturel Algérienhttp://www.salamontreal.com

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Projets

123… Viva Algeria !« 123 Viva Algeria » est un projet qui consiste à créer une dynamique multidi-mensionnelle d’envergure basée essenti-ellement sur la solidarité entre tous les citoyens. L’équipe initiant ce projet pense qu’après 50 ans d’indépendance, la construction du pays doit passer forcément par l’implication de tous les citoyens tout en profitant de leurs tal-ents et expertise diversifiés. La con-struction de l’Algérie doit aussi tenir compte d’un effort soutenu pour concil-ier les jeunes avec leur histoire.

Les objectifs :Le projet « 123 Viva Algeria » s’est donné donc comme objectifs :

1.Implication et mobilisation de la dias-pora à tous les niveaux pour construire le pays indépendamment des pouvoirs publics. Mettre les membres de la dias-pora au service du pays

2.Faire renaitre l’espoir au sein de la société en misant sur le succès de cer-tains projets pilotes

3.Créer une dynamique basée sur le concret pour relancer les vrais chantiers au sein de la société civile4. Faire renaître les valeurs telles que l’engagement, la solidarité, le partage au sein de la société

5. Lutter contre l’opportunisme, le régionalisme, l’assistanat et la médioc-rité

6.Valoriser les qualités telles que le dévouement, l’initiative, le leadership, la rigueur et toute contribution remar-quable par la mise en place de proces-sus de reconnaissance

La démarche :Pour mettre ce projet en œuvre, une stratégie basée sur trois phases est envisagée :

1.Mobiliser la diaspora et la mettre au service du pays. Dans un esprit pratico-pratique et surtout pour démontrer la faisabilité du concept, des projets pilotes simples et réalisables à des coûts très modestes seront présentés à la dias-pora … Le premier projet sera intitulé : La diaspora au service de l’excellence … surveiller nos prochains communi-qués pour plus de détails…

2.Basé sur le concept « retour de l’ascenseur », l’idée sera élargie au-delà de la diaspora (en Algérie) en mettant particulièrement l’emphase sur des actions concrètes comme le mentorat sur place, l’implication des hommes d’affaire (l’industrie), les universités et les personnalités influentes, …

3.Basé sur le succès de ces projets pilotes, l’idée sera généralisée pour cibler l’implication de la société civile, par exemple, dans la lutte contre la pau-vreté, l’exclusion sociale, la délin-quance, l’encadrement et l’accompagnement des jeunes, …Pour ceux et celles qui sont intéressés de contribuer au succès de ce projet,

nous les invitons à joindre notre équipe par un simple envoi de à l’adresse [email protected]

Pour l’équipe “123 Viva Algeria”Ahmed Mahidjibawww.123vivalgeria.org

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Mouvements

Croulant sous les demandes de certifi-cats de sélection présentées par des res-sortissants étrangers de la catégorie de l’immigration économique, le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles se voit dans l’obligation d’en suspendre la réception jusqu’au 31 mars 2013.

Toutefois, cette mesure exceptionnelle n’affecte pas le traitement des dossiers des travailleurs étrangers qui sont recru-tés par les entreprises québécoises pour répondre à des besoins spécifiques – et criants – de main-d’œuvre.

«Historiquement, nous recevions tou-jours un nombre de demandes d’immigration qui était relativement équilibré par rapport à nos objectifs déterminés par notre planification annu-elle et à notre capacité de traitement des dossiers», a expliqué Montserrat Escola, du service des communications du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC). «Depuis trois ans, cependant, nous recevons un volume de demandes qui dépassent de façon importante nos besoins et notre capacité de traitement.»Ainsi, dans le groupe des ressortissants étrangers de la catégorie de l’immigration économique – c’est-à-dire les travailleurs qualifiés, les immi-grants investisseurs, les entrepreneurs et les travailleurs autonomes -, le nombre de demandes reçues par le Ministère a littéralement explosé. De 30 000 demandes en 2008, ce chiffre est passé à 65 000 en 2011, a précisé Mme Escola au Soleil.

Devant cette avalanche de demandes et

pour des considérations de saine ges-tion, le conseil des ministres, sous la recommandation de la ministre de l’Immigration et des Communautés cul-turelles, Kathleen Weil, a adopté, le 27 juin, un décret autorisant la suspension de la réception des demandes de certifi-cats de sélection présentées par des res-sortissants étrangers de la catégorie de l’immigration économique pour une période allant jusqu’au 31 mars 2013.Plan annuel d’immigration

La Loi sur l’immigration au Québec permet, en effet, à la ministre de sus-pendre la réception des demandes de certificats de sélection pour une période déterminée si elle juge que le nombre de demandes pour une catégorie de res-sortissants étrangers sera, de façon importante, supérieur à l’estimation prévue au Plan annuel d’immigration ou encore que les demandes dans une catégorie seront traitées au détriment des autres demandes compte tenu de la capacité d’accueil et d’intégration du Québec.

Il faut savoir que 70 % des 51 737 immigrants accueillis au Québec en 2011 provenait de la catégorie de l’immigration économique, principale-ment de la sous-catégorie des travail-leurs qualifiés. Les autres portes d’entrée de l’immigration permanente sont celles des regroupements familiaux (20 %), des réfugiés (9 %) et des motifs humanitaires (1 %).

Le Plan d’immigration du Québec prévoit la délivrance, pour l’année 2012, de 39 000 à 41 000 certificats de sélection à des ressortissants étrangers

appartenant à la sous-catégorie des tra-vailleurs qualifiés ainsi qu’aux mem-bres de leur famille qui les accompag-nent. Or, le MICC a reçu 51 111 demandes de certificats de sélection du Québec pour l’année financière 2010-2011 et 53 890 pour 2011-2012.

Dans le cas des sous-catégories des immigrants-investisseurs, des entrepre-neurs et des travailleurs autonomes, le Plan d’immigration prévoit la délivrance de 9000 à 10 000 certificats. Le MICC a reçu 9433 demandes en 2010-2011 et 7454 l’an dernier pour ces trois sous-catégories.

Dans sa Planification des niveaux d’immigration 2012-2015, le ministère vise une stabilisation relative du vol-

ume des admissions à 50 000 personnes par année. Il veut aussi maintenir annu-ellement à un minimum de 65 % la part de l’immigration économique dans l’ensemble des admissions.

Par ailleurs, Mme Escola a tenu à ras-surer les entreprises qui parcourent le monde entier pour dénicher des travail-leurs introuvables au Québec qu’elles ne seront pas pénalisées par la mesure qui vient d’être adoptée. Au contraire, le traitement des dossiers des travail-leurs étrangers recrutés par les entre-prises pour combler des besoins précis de main-d’œuvre se fera avec encore plus de célérité.

Source : Presse Canadienne

Immigration économiqueQuébec ferme la porte105 000 dossiers reçus pour 41 000 visas à délivre

Visas visiteursUn million à la fin de l’année…Le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney, a annoncé le 9 juillet 2012 que le Canada avait délivré un nombre record de visas de visiteur cette année, soit plus de 500 000 à ce jour.« Le Canada est le meilleur pays au monde;

il n’est donc pas surprenant qu’autant de personnes souhaitent le visiter », a affirmé le ministre Kenney. « Nos villes animées et nos régions sauvages reculées attirent autant les voyageurs canadiens qu’étrangers. »L’année dernière à pareille date, le Canada avait délivré un peu plus de 450 000 visas

de visiteur à des voyageurs se trouvant à l’étranger. La saison touristique du Canada bat maintenant son plein, et d’ici la fin de l’année, nous prévoyons avoir accordé plus d’un million de visas de visiteur.Ce nombre n’inclut pas les étudiants et les travailleurs temporaires. Il ne tient pas non

plus compte des citoyens de plus de cinquante pays, ou 90 p. 100 des visiteurs, qui n’ont pas besoin de visa pour venir au Canada.

Source : Citoyenneté et Immigration Canada

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Emploi

Les données de juin sur l’emploi sont l’indication la plus récente de la perfor-mance de l’économie et les spécialistes ont clairement échappé un soupir de soulagement en constatant que la situa-tion du marché de l’emploi ne s’était pas détériorée.

Le Canada a vu apparaître un nombre modeste de 7300 nouveaux emplois et le taux de chômage a glissé à 7,2 % le mois dernier, une nouvelle indication que l’économie lutte pour conserver son élan - mais qu’elle n’a toujours pas cédé.

Les données de juin sur l’emploi sont l’indication la plus récente de la perfor-mance de l’économie et les spécialistes ont clairement échappé un soupir de soulagement en constatant que la situa-tion du marché de l’emploi ne s’était pas détériorée. Même si les économistes misaient en moyenne sur un ajout net de 5000 emplois, certains prédisaient carrément une perte nette, particulière-ment après l’épatant gain de 140 000 emplois enregistré pour les mois de mars et d’avril.

«Je ne vais jamais me plaindre d’un recul du taux de chômage, et nous avons eu une solide augmentation du nombre d’heures travaillées au cours du mois et pour le deuxième trimestre dans son ensemble, ce qui, d’une certaine façon, est une meilleure mesure», a affirmé Doug Porter, économiste en chef délégué chez BMO Marchés des capitaux. «Cela aurait pu être bien pire», a en outre noté Jimmy Jean, économiste chez Desjardins Marché des

capitaux.

Dans une déclaration, le ministre fédéral des Finances Jim Flaherty a estimé que les résultats démontraient que le pays était «sur la bonne voie», tout en notant la fragilité de l’économie mondiale, ainsi que les problèmes aux États-Unis et en Europe. «C’est pour-quoi nous continuons de nous concen-trer sur les mesures pour faire croître l’économie [...] comme le crédit d’embauche pour les petites entreprises et le nouvel appui de plus de 1 milliard à la recherche et au développement», a-t-il expliqué.

La principale surprise du rapport de Statistique Canada résidait dans le taux de chômage, qui a retraité d’un dixième de point à 7,2 %. Normalement, l’ajout de quelques milliers d’emplois ne suffit pas à faire reculer le taux de chômage - en fait, aux yeux de l’agence gouverne-mentale, l’ajout de 7300 emplois n’est même pas un gain; elle préfère dire que le nombre d’emploi a «peu changé» compte tenu de la marge d’erreur de son enquête. Mais le nombre de Canadiens à la recherche d’un emploi a chuté de 16 600 en juin, ce qui a réduit la taille de la population active.

Du côté des données régionales, autant de provinces ont affiché des hausses que des baisses de leur nombre d’emplois, mais à part l’Ontario - qui a ajouté plus de 20 000 travailleurs à sa main-d’oeuvre le mois dernier - les dif-férences notées dans chaque province étaient modestes vis-à-vis de leur popu-lation respective, a précisé Statistique

Canada. Au Québec, le taux de chômage a diminué de 0,1 point par rapport à mai pour s’établir à 7,7 %. Le nombre d’emplois a retraité de 4600 dans la province.

C’est le deuxième mois con-sécutif de faible création d’emplois pour le Canada. Malgré tout, compte tenu de l’ampleur des gains de mars et avril, certains analystes voient plutôt d’un bon oeil le fait que les hausses aient été confir-mées par les chiffres de mai et juin, plutôt que renversées.

Par ailleurs, les emplois à temps plein ont augmenté de 29 300, ce qui a entraîné un important déclin dans les emplois à temps partiel. À cela s’ajoute le nombre d’heures travaillées, qui a augmenté de 0,4 %, tandis que le salaire horaire a grimpé de 3,4 % en un an, en hausse par rapport à la croissance de trois pour cent affichée en mai. «Les gens ont travaillé pendant plus d’heures et ont été rémunérés davantage pour leurs efforts», a précisé M. Porter, ajou-tant que cela devrait se traduire par une hausse des dépenses des ménages.

Plus d’étudiants sans emploiLe mois de juin a été particulièrement difficile pour les étudiants. Le taux d’emploi pour les jeunes âgés de 20 à 24 ans a chuté à 63,2 % par rapport à 67,4 % en juin 2011, égalant leur situa-tion en 2009, alors que l’emploi étudi-ant subissait les contrecoups de la récession. «Ce taux est aussi le plus bas

enregistré pour un mois de juin depuis 1977, soit depuis que des données com-parables existent», a précisé Statistique Canada. En outre, le taux d’emploi chez les 17 à 19 ans a aussi reculé, à 51,4 %, un niveau inférieur à celui de juin 2009.

Dans les données d’ensemble, la plupart des gains du mois de juin ont eu lieu dans le secteur public, qui a grossi ses rangs de 38 900 travailleurs, tandis que le secteur privé a perdu 26 000 emplois. Le nombre de travailleurs autonomes a diminué de 5500. Des hausses d’emploi ont été observées dans les services aux entreprises, les services relatifs aux bâtiments et les autres services de soutien, dans les soins de santé et l’assistance sociale, dans les services d’enseignement et dans les services publics. Des baisses ont été notées dans les secteurs de l’information, de la cul-ture et des loisirs, ainsi que dans celui de l’agriculture.

Source : Presse Canadienne

Situation stable…Un très léger recul du chômage à été observé en juin

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Emploi

La ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, Mme Kathleen Weil, vient d’annoncer un investissement de 15,5 M$ réparti entre 51 organismes partenaires. Seulement pour les services individuels en installa-tion et intégration, près de 33 000 per-sonnes pourront bénéficier de cet inves-tissement, soit quelque 8 000 de plus qu’en 2011-2012. Cette augmentation permettra de joindre les personnes immigrantes nouvellement admises au Québec et de les guider dans leur par-cours d’intégration.

« Les organismes partenaires, bien ancrés dans leur milieu, ont démontré, au fil des ans, leur capacité à soutenir l’intégration des personnes immigrant-es, notamment en mettant en place des pratiques novatrices. Nous misons sur leur expertise et leur connaissance de la clientèle et de ses besoins pour amélior-er nos services », a souligné la ministre Kathleen Weil.

En vertu du Programme Réussir l’intégration, 51 organismes commu-nautaires de différentes régions du Québec se sont vu confier les activités relatives à l’accueil, à l’installation et au soutien à l’intégration des personnes immigrantes nouvellement arrivées. Concrètement, ces organismes seront notamment responsables :- des séances de groupe en français sur les Premières démarches d’installation;- des services en matière d’installation et d’intégration adaptés aux besoins de la clientèle;- de l’accueil, de l’installation et du soutien à l’intégration des personnes réfugiées prises en charge par l’État, tant à l’aéroport que dans les régions du Québec;- des sessions S’adapter au monde du travail québécois – Vivre ensemble au Québec.

Le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles a procédé récemment à la refonte de ses pro-

grammes de subvention. Depuis le 1er avril, le Programme d’accompagnement des nouveaux arrivants a été remplacé par le Programme Réussir l’intégration. Cette transformation vise à simplifier, accélérer et rendre plus efficace le par-cours d’intégration des personnes immi-grantes ainsi qu’à favoriser leur établissement durable dans les régions du Québec.

Le Ministère s’appuie par ailleurs sur les nouvelles technologies de l’information en proposant des services électroniques, dont le nouveau Service d’intégration en ligne. Ce service per-met aux personnes qui ont été sélection-nées pour venir au Québec d’amorcer leur parcours d’intégration socioprofes-sionnelle depuis l’étranger, de façon qu’elles puissent arriver au Québec mieux préparées.

« Par cette modernisation, nous voulons que les personnes immigrantes aient accès à des services mieux adaptés à

leurs besoins, dans le cadre d’une démarche mieux structurée et optimale, où le rôle des différents intervenants sera bien défini. Avec des actions davantage proactives et cohérentes, nous serons tous gagnants : les nou-veaux arrivants, principalement, et la société québécoise », a conclu la minis-tre Kathleen Weil.

Source : Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles

Programme Réussir l’intégration15,5 M$ pour mieux soutenir les personnes immigrantes

Dans la foulée du rapport de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) portant sur la discrimination à l’embauche, publié le 29 mai dernier, Vision Montréal réitère sa demande au gouvernement du Québec afin qu’il modifie la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics. « Selon la CDPDJ, au Québec plus que partout ailleurs au Canada, les immi-grants connaissent d’importantes diffi-cultés en termes d’accès à l’emploi, surtout dans les entreprises privées et dans les organismes à but non lucratif (OSBL), notamment parce que ces der-niers ne sont pas assujettis à la Loi comme le sont les organismes publics », a déclaré la chef de l’Opposition officielle et chef de Vision Montréal, Mme Louise Harel, accompagnée par Anie Samson, maire de l’arrondissement Villeray─St-Michel─Parc- Extension, leader de l’Opposition officielle et porte-parole en matière de diversité.

Égalité en emploi : nouveaux leviers juridiques

« La modification que nous demandons est un levier juridique pour élargir la portée de la Loi afin de stimuler la mise en place du programme d’accès à l’emploi et à l’égalité (PAÉE) dans les entreprises privées qui contractent avec la Ville et dans les OSBL qui reçoivent des subventions, a poursuivi Mme Harel, en rappelant qu’il est inadmissi-ble qu’à profil professionnel et à quali-fications égaux, un Tremblay ou un Bélanger ait au moins 60 % plus de chance d’être invité à un entretien d’embauche qu’un Sanchez, un Ben Said ou un Traoré.

« Il s’agit là de corriger une situation d’iniquité où les personnes compé-tentes pourraient être représentées sans discrimination, a renchéri Mme Samson. Un coup de barre s’impose d’autant plus que l’étude de la Commission démontre que l’écart sub-siste une ou deux générations plus tard pour des diplômés de minorités dites « visibles » nés ici. À diplôme égal, leur taux de chômage est de 1,5 à 2 fois supérieur à celui de la majorité ».

Rappelons que le constat troublant de la discrimination à l’embauche, partic-ulièrement dans les entreprises privées et les OSBL dans le Grand Montréal, est tiré de l’étude portant sur 581 offres d’emploi menée par la CDPDJ et ren-due public en mai dernier. Dans tous les CV, les candidats étaient parfaite-ment bilingues en français et en anglais, tant à l’oral qu’à l’écrit, maîtri-saient les mêmes outils informatiques et avaient obtenu les mêmes formations dans les mêmes établissements d’enseignement.

« La résignation face à une situation aussi inadmissible serait inacceptable », a affirmé la chef de Vision Montréal, en rappelant, à l’instar de la Commission des droits de la personne, que ces concitoyens nés et socialisés ici pourraient en venir à nourrir un sen-timent de frustration et de désaffiliation à l’endroit de la société au sein de laquelle ils risquent de se sentir perçus et traités comme des étrangers de l’intérieur.

Pour consulter le mémoire déposé par

Vision Montréal au ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles dans le cadre de « La plani-fication de l’immigration au Québec pour la période 2012-2015 », cliquez sur le lien suivant : http://visionmtl.com/depot/memoires/2011/VisionMontreal_Immigration.pdf

Source: Ville de Montréal. Cabinet de la chef de l’Opposition officielle

Louise Harel : «Montréal doit donner l’exemple»

Mme Katheleen Weil

Mme Louise Harel

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C'est toute une soirée au couleurs et aux belles sonorités, de la musique algérienne que présente le FCNA et AMAM ce 4 aout 2012 au Centre Leonardo Di Vinci. En plus de la prestation spé-ciale de l'ensemble des Amis de la Musique Andalouses de Montréal , des Boukalates avec Nacera, deux grands noms de la musique anda-louse algéroise vont honoré le groupe et le public montréalais par leurs présence et participation a cette soirée ramadhanesque du 4 aout 2012 a 21h30 : 1. Loth Djazairi : vice président de l'association El Fakhardjia, une des plus prestigieuses association algérienne de musique anda-louses 2. Hacène Benchoubane , artiste et formateur et pédagogue de la `'Senaa, qui, l’espace d’une cinquantaine d’années, reste rivé à la musique zyriabienne, tout en se donnant à corps perdu à la trans-mission de son savoir généreusement offert en partage aux jeunes pousses. Hacène Benchoubane continue à perpétuer le patrimoine zyriabien avec amour et désintérêt `. Né le 28 janvier 1934 à Notre-Dame d’Afrique, Hacène Benchoubane fit ses premiers pas, au début des années 50, au sein du conservatoire d’Hussein-dey sous la férule du maître Abdelkrim Dali qui lui apprit les rudiments de la çànaa.

Deux de ses élèves : Kamel Bernane et Hamid Djouda membres de l'ensemble AMAM, a cote de Salim Bouzidi perpétuent la tradition de cette musique savante a Montréal depuis plus de six ans.

Un lieux prestigieux vaste et très acceillant le Cente Leonardo Di Vinci : le hall et la cafeteria prendront l'allure d'une houma le temps de la soirée avec salon de Thé ou thé et Kalb louz, zlabia et boissons diverses seront servis jusqu'a 01h00 du matin.Le majestueux théâtre Mirrellaet Lino Saputo vous accueille avec un programme riche et varie avec AMAM et ses invités

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Initiatives

Accessibilité universelle à Montréal La ville renouvelle son soutien financier à cinq organismes spécialisésMme Jocelyn Ann Campbell, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable du développe-ment social et communautaire, de la famille et des aînés, a annoncé le 6 juil-let 2012, le renouvellement de la contri-bution financière allouée à cinq organ-ismes pour des projets visant l'accessibilité universelle, pour une somme de 177 500 $. « Rendre notre Ville plus accessible aux personnes ayant des limitations fonc-tionnelles est une priorité pour notre Administration. C'est pourquoi nous tra-vaillons depuis de nombreuses années avec de précieux partenaires du milieu associatif, ce qui nous permet de poser des gestes qui répondent toujours davantage aux besoins des citoyens. Dans cet esprit collaboratif, je suis heu-reuse d'annoncer le renouvellement de notre soutien financier afin qu'ils puis-sent nous aider à améliorer l'accessibilité universelle dans la métro-pole », a déclaré Mme Campbell.

La Ville de Montréal accorde ainsi un soutien financier aux cinq organismes ci-après, soit 49 500 $ à AlterGo, 10 000 $ à Formation AlterGo, 44 000 $ au CRADI (Comité régional des associa-tions pour la déficience intellectuelle), 48 500 $ à Ex Aequo et 25 500 $ à Société Logique.

En partenariat avec la Ville, le milieu associatif a identifié des projets à mettre de l'avant cette année, certains permet-tant une continuité avec ceux des années antérieures, d'autres visant le développement de nouvelles interven-tions dans les secteurs de compétence municipale. Par exemples, ALTERGO organisera des événements universelle-ment accessibles; FORMATION ALTERGO développera une formation destinée aux directeurs et offrira une séance aux élus municipaux pour une deuxième année consécutive; le CRADI travaillera à permettre aux personnes ayant une déficience intellectuelle ou des difficultés à la lecture d'accéder aux communications municipales; EX

AEQUO veillera à ce que les méthodes de déneigement des trottoirs soient améliorées et accompagnera des arrondissements dans l'élaboration, l'amélioration et la mise en place d'aménagements publics sans embûche pour les citoyens ayant une déficience motrice ou visuelle; puis la SOCIÉTÉ LOGIQUE poursuivra son travail d'identification des problématiques d'accessibilité universelle dans les bâti-ments municipaux ouverts au public et veillera à inclure la notion de l'accessibilité universelle dans le Plan de développement de Montréal.

Rappelons qu'en juin 2011, la Ville de Montréal adoptait sa Politique munici-pale d'accessibilité universelle. Les pro-jets portés par les cinq organismes touchent l'un ou l'autre des quatre axes inscrits dans la politique : accessibilité architecturale et urbanistique, accessi-bilité des communications municipales, accessibilité des programmes, des ser-vices, de l'emploi ainsi que sensibilisa-tion et formation.

Source : Cabinet du maire et du comi-té exécutif – Ville de Montréal

À Vendre4 hectares avec titre situés au 10km route Sidi Abdallah Ghiyat Douar benamaar, MarocContacter : au canada Mona Doutabaa par [email protected]

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Politique

Le Québec bruisse au son des élections. Ceux qui se disent encore sceptiques seront peut-être convaincus par cette déclaration de Karl Blackburn, directeur général et organisateur en chef du Parti libéral du Québec, au Granby Express, en début de semaine : « On a jusqu’à 18 mois [pour déclencher des élections], mais je vous dirais que généralement, des bleuets, on cueille ça au mois d’août. »

Alors, comment maximiser la production de « bleuets » ? Comment en récolter « un maximum » ? Telles sont les questions obsédantes de chacun des partis aspirant à gouverner le Québec de 2012 à 2016.

Les libéraux - et bien des stratèges péquistes en privé - refusent de croire, comme l’ont répété Pauline Marois et François Legault depuis une semaine, qu’une campagne esti-vale nuit à la participation électorale. À preuve, le scrutin du 25 septembre 1989, où près de 75 % des électeurs s’étaient rendus aux urnes. À celui du 12 septembre 1994, environ 82 % ont fait de même. Dans ce dernier cas, on dira que l’enjeu de la sou-veraineté du Québec avait avivé les pas-sions politiques et stimulé la participation. Mais on a beau être en plein été, comme en 1994, il y a des enjeux fortement mobilisa-teurs : crise étudiante, usure du gouverne-ment, dénonciation de cas de malversation, boum des ressources naturelles.

Perceptions péquistesÀ la permanence du PQ, on espère que l’élection deviendra une sorte de « référen-dum sur Jean Charest », qui est à la tête du PLQ depuis 14 ans, du gouvernement depuis neuf ans. « Le potentiel est là », dit un stratège. De manière souterraine, on entend nombre de personnes souffler qu’ils n’en peuvent plus de voir Jean Charest avoir les deux mains sur le volant, insiste-t-on au PQ.

La « Charest phobie » sourde à l’heure actuelle pourrait faire boule de neige et devenir un facteur clé de la campagne. Au PQ, on a dès lors les yeux rivés sur le taux d’insatisfaction à l’égard du gouvernement, qui demeure très élevé malgré une certaine amélioration dans les derniers sondages. On rappelle qu’en 2007, l’insatisfaction était à 53 % seulement ; et cela a débouché, le 26 mars, sur un gouvernement minoritaire.

Ainsi, la seule possibilité d’un retour de Jean Charest au pouvoir, espère-t-on au PQ, aura pour effet de ramener au Parti québé-cois bien des électeurs tentés par les deux autres principales formations souverainistes, Québec solidaire et Option nationale. De telles impressions, qui semblent actuelle-

ment fugaces pourraient donc graduellement devenir un facteur clé. Des sentiments, sou-terrains mais tenaces, toutefois insuffisants, admet-on en coulisse. Ils doivent s’accompagner d’autres idées, d’autres con-victions. En 2011, le vote NPD au Québec s’est retrouvé catapulté par cette autre ligne de force selon laquelle « seul le parti de Layton pourrait empêcher ou du moins lim-iter la victoire de Harper ». Le PQ est à la recherche de ce deuxième facteur clé, qui viendrait consolider le vote anti-Charest, viscéral dans plusieurs couches de l’électorat.

Impressions LibéralesDu côté libéral, on compte aussi beaucoup sur des sentiments « anti » : anti-Pauline, anti-souveraineté. Un ancien ministre libéral toujours dans l’orbite du parti voit même à l’horizon une sorte de « prime à l’urne » pour le PLQ. D’une part, Pauline Marois est considérée par plusieurs Québécois, explique-t-il, comme une politicienne « dépensière », faible, susceptible de tout céder aux groupes de pression. « Les gens ne la voient pas comme une première ministre. D’ailleurs, elle ne performe pas dans les réponses à cette question dans les sondages. »

N’en déplaise à François Legault, le débat souverainiste-fédéraliste aura encore un effet important sur la campagne, croit ce libéral : « L’hypothèse d’un retour des sou-verainistes au pouvoir va mobiliser les troupes libérales, vous verrez. » Mais Argenteuil ? Ce bastion, ancienne circon-scription de Claude Ryan, tombé aux mains des péquistes, en juin, justement en raison d’une forte abstention des libéraux ? « Accident de parcours », certifient deux stratèges libéraux. Ce sera d’autant plus fac-ile de jouer la carte de la souveraineté, sig-nale l’un d’entre eux, que le PQ aura parmi ses principales têtes d’affiche des candidats ayant la réputation d’être « très souverain-istes », associés au courant Parizeau : les ex-journalistes Pierre Duchesne, Jean-François Lisée et Bernard Drainville.

Le principal talon d’Achille de Pauline Marois auquel les libéraux comptent s’attaquer sera ses positions lors de la crise étudiante. Son carré rouge, omniprésent jusqu’à la fin juin, « ça va lui nuire », insiste l’un. La diapositive électronique inti-tulée « Ballot question » tirée d’une présen-tation de stratégie de Jean Charest, les libéraux ne la renient pas : « Il y a là un vrai choix de société », insiste un stratège libéral. « Avec Pauline Marois, on se colle à une minorité d’étudiants qui font tout pour mettre à terre l’économie de Montréal.

Avec le Parti libéral, on mise sur la protection de l’économie, le dével-oppement du nord », résume-t-il. L’argument de la cote de crédit du Québec maintenu par les grandes agences sera martelé.L’ombre du conflit étudiant

Du côté du PQ, on estime qu’Argenteuil est tout sauf un acci-dent de parcours. « Ça a prouvé que les calculs cyniques des libéraux n’ont pas fonctionné. Et qu’ils ne fonctionneront pas plus lors de l’élection générale. » D’une part, on croit dur comme fer que « les gens n’ont pas vraiment envie de voter sur le conflit étudiant ». Le ministre des Finances Raymond Bachand a beau répéter que le conflit se réglera lors de l’élection, les gens n’y croient pas. « Alors pourquoi veulent-ils une élection, comme on le voit dans les sondages ? », répond un libéral.

Certes, le conflit étudiant traverse une période de latence. Mais les libéraux sont certains qu’il va reve-nir à l’avant-plan. Les occasions ne manqueront pas, ce qui créera un cocktail potentiellement explosif : des militants parmi les plus radicaux promettent de perturber les activités des candidats libéraux, affirment les médias. Les porte-parole de la CLASSE seront en tournée du Québec pendant une bonne partie de la campagne. Les associations étudi-antes ont porté en appel le refus de la Cour supérieure du Québec de suspendre l’application de la loi spéciale (78) avant le 17 août. Ce jour-là, prévoit la fameuse loi, les étudiants doivent revenir en classe. Si le retour en classe se révèle hou-leux, les libéraux pourront associer les dérapages au PQ, dont la chef a porté le carré rouge avant « de le cacher ». Si jamais tout se passe plutôt bien, les libéraux pour-ront dire que la loi 78 fut une « solution efficace à cette crise sans précédent ».

La CAQ et «l’effet surprise»Et la Coalition avenir Québec, et François Legault, là-dedans ? Le PQ tentera de l’ignorer le plus possible, explique-t-on. La formule « ramassis de vire-capot », de Pauline Marois, reviendra vite. Au PLQ, on se réjouit au contraire de voir François Legault devenir un membre de la twit-tosphère infatigable et primesautier. Les libéraux demeurent convaincus que dans la plupart des comtés, la CAQ « chasse surtout sur les terres du PQ ». Son flirt avec l’électorat anglophone ne fonctionnera pas. Un conseiller de Jean Charest se confie, un

brin cynique : « Je ne peux croire qu’il est aussi poche que ça. Il va s’améliorer. »

Les caquistes, quant à eux, misent beaucoup sur la campagne à venir. Ils estiment que leur chef souffre d’un déficit de notoriété. Parlez en bien ou parlez en mal, mais qu’on en parle ! La devise du marketing a presque été hissée au rang de stratégie à la CAQ. Sûrs que les Québécois en ont marre des « vieux partis », mais aussi de l’opposition entre fédéralistes et souverainistes, les caquistes vont se démener, exhiber le plus possible leurs nouveaux visages, tels celui de leur présidente Dominique Anglade. Ils admettent qu’une campagne estivale mar-quée par un déficit d’attention représente un défi de taille pour eux. Les partis à l’organisation bien huilée y ont plusieurs avantages. Mais ils comptent créer la sur-prise.

« En fait, ce sera une boîte à surprise, cette campagne-là », opine un ancien conseiller péquiste.

Vaticinations électorales…Petits calculs stratégiques et grandes manœuvres politiques

M. Jean Charest

Mme Pauline Marois

M François Legault

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Politique

Au Parti libéral du Québec (PLQ), il ne reste plus qu’à attendre le signal du départ : les 125 candidats sont choisis et prêts à mener la bataille électorale, qui devrait débuter le 1er août, selon toute vraisemblance, pour un scrutin le mardi 4 septembre.

Dans le camp libéral, parmi ceux qui avaient fait l’objet de rumeurs, le prési-dent de l’Assemblée nationale, Jacques Chagnon (Westmount-Saint-Louis), et la ministre de l’Emploi, Julie Boulet (Laviolette), ont décidé de rester et de tenter leur chance à nouveau.

Les libéraux gardent dans leur manche quelques candidats vedettes à annoncer en temps et lieu. Parmi eux, l’ex-députée libérale fédérale d’Ahuntsic, Eleni Bakopanos, doit se présenter dans Crémazie, le fief de Lisette Lapointe, qui va tirer sa révérence. Le coeur de cette circonscription montréalaise multieth-nique balance entre le PQ et le PLQ depuis des décennies. Il s’agira sûrement d’une des luttes à surveiller le soir du scrutin.

Au total, en incluant le ministre délégué aux Transports, Norman MacMillan, qua-tre ministres auront décidé de quitter le navire libéral au terme du présent troisième mandat.

Le prochain conseil des ministres aura lieu le mercredi 1er août et le premier ministre Jean Charest pourrait saisir cette occasion pour lancer un appel au peuple. S’il fait ce choix, cela pourrait avoir des conséquences sur la tenue du congrès-jeunes du parti, qui doit avoir lieu du 10 au 12 août à Victoriaville. Les coûts liés

à l’organisation du congrès devraient alors être comptabilisés comme dépenses électorales.

Au parti, en cas de déclenchement précipité d’élections, on songe déjà à un plan B visant à écourter le congrès à un seul jour au lieu d’un week-end complet.

À moins d’imprévu, on ne note que trois départs dans les rangs libéraux : Johanne Gonthier, Mégantic-Compton, Vincent Auclair, Vimont, et Daniel Bernard, Rouyn-Noranda-Témiscamingue.

Dès que le premier ministre donnera le signal du départ, la machine se mettra en branle : la date du 30 juillet a été fixée pour la location des locaux des candidats et le retour de vacances du personnel des cabinets de ministres.

À la permanence du parti, on ne veut surtout pas répéter le scénario de 2007, alors que le premier ministre Charest avait déclenché les hostilités sans que la machine soit vraiment bien huilée, avec pour résultat l’élection d’un gouverne-ment minoritaire.

Cette fois, on soutient qu’on ne se fera pas prendre : les photos des candidats sont prises, les pancartes faites, les auto-bus réservés, les stratégies concoctées, les campagnes de publicité prêtes à dif-fuser, les slogans trouvés, sans compter la multiplication d’annonces à faire en régions.

Il ne manque plus qu’une chose : la déci-sion finale du premier ministre.

Source : Presse canadienne

Le PLQ a déjà ses 125 candidats …

Deux autres poids lourds du Parti libéral du Québec ne seront pas de la course aux prochaines élections. La vice-première ministre Michelle Courchesne et la minis-tre des Relations internationales Monique Gagnon-Tremblay quitteront la vie poli-tique à la fin de leur mandat. Plusieurs têtes d'affiche du Parti libéral avaient auparavant annoncé qu'elles ne se représenteraient pas aux prochaines élec-tions depuis quelques semaines, dont Norman MacMillan et Yvon Vallières. Présidente du Conseil du Trésor depuis août 2010, Michelle Courchesne a été nommée à nouveau ministre de l'Éducation après le départ de Line Beauchamp dans la foulée du conflit étu-diant.

Élue pour la première fois en 2003 dans la circonscription de Fabre, à Laval, Mme Courchesne était récemment devenue une cible privilégiée pour les partis d'opposition, qui ont attaqué son intégrité et réclamé sa démission après le dépôt d'un rapport accablant par le vérificateur général par intérim, Michel Samson. Il critiquait sa gestion d'un programme d'infrastructures sportives, lui reprochant entre autres d'avoir choisi des projets de façon arbitraire et discrétionnaire.

Il s'agissait du deuxième blâme qu'essuyait Mme Courchesne en moins d'un an. En novembre, le vérificateur général Renaud Lachance déposait un rapport dans lequel il relevait

d'importantes lacunes dans l'attribution de places en garderie à l'époque où elle était ministre de la Famille.

Une longue carrièreMonique Gagnon-Tremblay a été élue pour la première fois en 1985 dans la cir-conscription de Saint-François, en Estrie, qu'elle a conservée tout au long de sa car-rière.

Ministre des Relations internationales depuis août 2010, elle avait récemment fait parler d'elle pour avoir répliqué aux préoccupations exprimées par des experts indépendants de l'ONU sur la loi 78 qui visait à mettre fin à la crise étudiante.

Lors de son passage à la tête du Conseil du Trésor, Mme Gagnon-Tremblay avait notamment permis la signature de la pre-mière entente en 11 ans avec le Front commun représentant les 475 000 employés du secteur public et parapublic.

Jean Charest salue le travail Lors d'un passage à Sherbrooke pour une annonce d'investissement, le premier min-istre Jean Charest a confirmé le départ de Mme Courchesne, mais n'a pas voulu confirmer celui de Mme Gagnon-Tremblay.

« Mme Gagnon-Tremblay aura l'occasion de parler de son avenir. Elle le fera très bientôt. Je vais lui laisser le soin de s'exprimer. Après, j'aurai l'occasion de

commenter », a-t-il dit.

Il a néanmoins tenu à lui rendre hommage. « C'est une amie person-nelle, depuis plus de 28 ans. Elle a laissé une très grande marque en politique québécoise. Dans tous les ministères où elle a passé, elle a laissé des politiques durables », a-t-il dit.

Pour ce qui est de Mme Courchesne, Jean Charest a dit qu'il regrettera beaucoup son départ. « Michelle a été une des meilleures ministres du gouvernement depuis 2003 », a-t-il dit.

Il a par ailleurs jugé normal que des gens de qualité quittent et que d'autres fassent leur entrée au sein des formations politiques, ne man-quant pas de rappeler que le Parti québécois avait lui aussi vu récem-ment le départ de députés vedettes, dont Lisette Lapointe, Pierre Curzi et Louise Beaudoin.

Michelle Courchesne Députée de Fabre depuis 2003 2008 : l'a emporté par quelque 3000 voix sur le candidat du PQ (François-Gycelain Rocque) 2007 : l'a emporté par un peu plus de 1200 voix sur le candidat de l'ADQ (Patrick Pilotte)

Monique Gagnon-Tremblay Députée de Saint-François depuis 1985 2008 : l'a emporté par environ 1500 voix sur le candidat du PQ (Réjean Hébert) 2007 : l'a emporté par près de 3000 voix sur la candidate du PQ (Mariette Fugère)

Source : Radio-Canada.ca

Courchesne et Gagnon-Tremblay tirent leur révérence

Mme Michelle Courchesne

Mme Gagnon-Tremblay

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Politique

Une vidéo à saveur préélectorale de la chef du Parti québécois, Pauline Marois, a été mise en ligne sur le site web de la formation politique. La vidéo, qui dure une minute, s'intitule Une vision pour le Québec : S'affirmer! On y voit Mme Marois assise derrière un bureau, expliquant sa vision du Québec.

« Je veux bâtir avec vous une nation fière de ses dirigeants, fière de son his-toire, fière de sa culture, fière de sa langue. Une nation d'Amérique, fière de sa différence », affirme la chef de l'opposition officielle.

À aucun moment, les adversaires poli-

tiques du Parti québécois ne sont nom-més. Mme Marois mentionne toutefois qu'« il est temps de mettre fin au détournement de nos institutions ».

Elle ne fait aucune mention explicite du conflit étudiant, ni de la souveraineté, mais Mme Marois mentionne que « le peuple québécois doit reprendre posses-sion de son destin ».

Par ailleurs, les thèmes de la fierté et de l'affirmation reviennent tout au long de la publicité.

« Ne cédons pas à l'intimidation de ceux qui veulent nous imposer des val-eurs qui ne sont pas les nôtres. Arrêtons

de nous excuser de ce que nous sommes », énonce-t-elle.

Référence probable à la ques-tion des accommodements rai-sonnables, Mme Marois déclare : « Nous sommes un peuple égalitaire où les hom-mes et les femmes ont les mêmes droits. » La visée préélectorale de la vidéo ne fait pas de doute, puisque le paragraphe d'introduction qui la présente mentionne « la campagne électorale qui s'annonce ».

Source: Radio-Canada

Parti québécoisUne vidéo à saveur préélectorale

Carte électorale fédéraleLe Québec redécoupéLa commission chargée des circon-scriptions fédérales au Québec a annoncé le 17 juillet 2012 un redé-coupage de la carte électorale, qui fera l'objet d'audiences publiques à compt-er de septembre.

La région de Montréal est la principale visée par les changements proposés par la Commission de délimitation des circonscriptions fédérales pour le Québec, avec l'ajout de trois circon-scriptions dans les couronnes nord et sud et d'une autre sur l'île elle-même.

Une circonscription de l'Est du Québec, celle de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, a été suppri-mée, indique-t-on aussi dans un com-

muniqué publié lundi. Plusieurs circonscriptions seront renommées pour commémorer des personnalités québécoises. Ainsi, on verra notamment des circonscriptions Maurice-Richard (Montréal), Elzéar-Bernier (Bas-Saint-Laurent), Gilles-Villeneuve (Lanaudière), Louis-Fréchette (Chaudière-Appalaches), Roger-Lemelin (Québec) et Idola-Saint-Jean (Montréal).

Ces modifications illustrent la nou-velle réalité du Québec, notamment l'augmentation de la population québé-coise dans les centres urbains, selon la commission, qui est composée de trois membres et présidée par le juge Jules Allard.

En accord avec la Loi fédérale sur la révision des limites des circonscrip-tions électorales, le redécoupage pro-posé vise dans un premier temps à partager la province en des circon-scriptions dont la population corre-spondra à la population moyenne, poursuit-on dans le communiqué.

La tournée des audiences publiques s'amorcera à Saguenay le 5 septembre, avant de s'arrêter entre autres dans les villes de Gaspé, Matane et Shawinigan. Une audience est prévue au palais de justice de Montréal le 19 octobre, et la commission conclura ses audiences à Sept-Îles, le 6 novembre.

Un nouveau parti politique

L’UCQ entre en scène

Un nouveau parti politique provincial, l’Union citoyenne du Québec (UCQ), se joindra à la prochaine campagne électorale. Le Directeur général des élections a terminé vendredi le processus d’enregistrement du parti, ce qui permettra à l’organisation de présenter au pro-chain scrutin une dizaine de candidats répartis dans plusieurs régions du Québec. L’UCQ est un parti «progressiste et fédéraliste» qui sou-haite notamment «redonner une dimension humaine à l’économie» et «remettre le citoyen au coeur de la politique québécoise». Le parti dit offrir «une alternative qui manquait au Québec».

Mme Pauline Marois

www.atlasmedias.com

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Arts & spectacles

Les festivals montréalais MEG Montréal et Présence Autochtone, membres du réseau Festimania, et les structures marocaines AB Sawt et DABATEATR, s'associent le temps d’une soirée pour un voyage musical amazigh-ojibway sur la scène de la Place des Festivals, le vendre-di 3 août 2012. Rencontre inédite des genres, entre musiques électroniques et traditionnelles, la soirée Electrochoc vous fera embarquer vers les terres marocaines et les musiques amazigh (berbères) avec FOULANE et DJ MOOD, pour une créa-tion originale, avant de vous faire décou-vrir celles amérindiennes d’A TRIBE CALLED RED. Cette collaboration témoigne de l’esprit de coopération qui s’est installé entre les divers événements participant à Montréal Festimania regroupements de festivals montréalais dont MEG et Présence Autochtone sont membres actifs.

DJ Mood (Maroc)Depuis plus de dix ans, DJ MOOD s’est imposé comme une figure emblématique de la scène électronique marocaine. Fidèle à ses racines, ce musicien trafi-queur de sons explore à l’instinct différ-entes frontières musicales pour mieux les apprivoiser et ainsi proposer un mélange éclectique et novateur de sonorités, quelque part entre l’électro, la deep house, et la minimale. Une oasis en plein désert.

De Casablanca à Berlin en passant par Londres et Barcelone, DJ Mood voyage à travers les clubs de la planète et électrise les foules de nombreuses raves

marocaines. Il a également participé à des manifestations d’envergure, notam-ment au Forum de Davos et apparaît sur une compil’ auprès de grands noms comme Steeve Angelo et Laidback Luke, entre autres.

DJ MOOD sera au Divan Orange le 1er août et partagera également l’affiche du Festival Présence Autochtone, auquel s’allie le MEG Montréal Festival pour la soirée Electro’ Choc le 3 août sur la Place des Festivals.

Foulane (Maroc)Originaire d’Agadir (Maroc), FOULANE Bousshine rejoint le conservatoire de musique en 1996 avant de faire ses pre-miers pas sur scène au sein de l’orchestre du conservatoire, puis de l’orchestre régional d’Agadir. Mais Très vite, son génie musical le pousse à puiser dans les sonorités amazighes. Cette recherche le conduit à apprendre à jouer du ribab, instrument à cordes traditionnel de la cul-ture amazighe (berbère), auquel il donne une résonnance radicalement moderne.

Animé d’une foudroyante présence en live, FOULANE part sillonner les routes marocaines accompagné de son instru-ment fétiche. Maniant le ribab à la manière d’un Jimi Hendrix avec sa guita-re, il entraîne son public dans un tourbil-lon musical qui ne laisse personne indif-férent. Musicien prolifique, FOULANE multiplie les expériences et les collabora-tions avec des groupes et artistes de renommée mondiale, à l’instar de Waell Jassar ou de Abdelwahab Doukkali, pour

ne citer qu’eux. Retrouvez-le à l’occasion d’Electro’ Choc, une soirée exception-nelle en collaboration avec

A TRIBE CALLED RED (Canada)A TRIBE CALLED RED vous emmène pour un voyage au coeur des contrées sonores amérindiennes remasterisées à la sauce 2.0 grâce à leur musique, collage de chants traditionnels, de boucles électron-iques, et de grosses basses qui tâchent. Formé en 2008 à l’initiative de Dee Jay NDN et de Bear Witness, rejoint en 2009 par DJ Shub (couronné à deux reprises champion des DMC canadiens + Redbull 3Style), A TRIBE CALLED RED

enflamme la scène électronique avec son génial « Pow Wow Step », mélange de musique de club et de sons pow wow. Electrons libres aussi survoltés que révoltés, les membres d’A TRIBE CALLED RED ont su donner à la culture urbaine autochtone ses lettres de noblesse. Ils recueillent également un grand succès critique en ayant été nominé parmi les 40 meilleurs albums de l'année par le Prix Polaris.

Informations : www.megmontreal.com et www.nativelynx.qc.ca

Soirée Électrochoc le 3 aoûtUne rencontre inédite de musiques électronique, Amazigh et Amérindienne

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Sports

C’est une des rares fois de sa longue histoire avec les jeux olympiques qu’une sélection nationale marocaine de football dispose de moyens pour aller assez loin dans cette prestigieuse com-pétition.

En effet, l’équipe est composée d’un riche effectif où figurent 16 pros et 2 locaux et elle est aguerrie par des quali-fications marathoniennes couronnées par une honorable deuxième place à la CAN qui s’est déroulée au Maroc. De plus, 6 joueurs (Amsif, El Kawtari, Kharja, Amrabat, Berrada et Bergdich) ont déjà évolué avec l’équipe A.

Comment ils se sont qualifiésLe Maroc a d’abord défait le Mozambique en deux manches (2-0 et 1-2) puis a écarté la RD du Congo, également en 2 manches (1-1 et 2-).

Ces victoires ont permis aux lionceaux de se qualifier à la phase finale de la CAN, compétition qualificatives aux JO de Londres pour 2012. Les 3 premiers se qualifient directement pour les JO tandis que le quatrième est amené à dis-puter un match de barrage contre une équipe du continent asiatique.

Les phases finales de la CAN se sont déroulées au Maroc du 26 novembre au

10 décembre 2012.

Le Maroc va occuper la deuxième place de son groupe grâce à deux victoires (1-0 contre le Nigéria et 1-0 contre l’Algérie) et malgré une défaite contre la Sénégal (1-0).

En demi-finale, les lionceaux dominent l’Égypte (3-1) et obtiennent ainsi leur ticket pour Londres 2012.

Pour l’histoire, les marocains échouent en finale; le Gabon, vainqueur 2-1 les empêcheront d’emporter la CAN organ-isée chez eux.

Le programme des matchs du MarocLe tirage au sort a mis le Maroc dans le groupe D avec le Japon, l’Espagne et l’Honduras. Les rencontres auront lieu selon le programme suivant :

26 juillet : Honduras-Maroc à Glasgow

29 juillet : Japon-Maroc à NewcastlePremier août : Espagne-Maroc à Manchester.

L’historique du Maroc aux JOLa première participation du Maroc aux jeux olympiques remonte à l’année 1960; 1960 : le Maroc est éliminé par la

Tunisie (1-3 et 2-0) grâce à un but mar-qué à l’extérieur.

1964 : Le Maroc se qualifie pour les JO de Tokyo en prenant le meilleur sur l’Éthiopie (1-0 et 1-0) et sur le Nigéria en 3 manches (0-3, 4-1 et 2-1);Durant les phases finales, le Maroc est malmené par la Hongrie (6-0) puis la Yougoslavie (3-1).

1968 : Le Maroc se qualifie pour les JO à Mexico mais ne participera pas aux phases finales pour raisons de boycott. La sélection nationale avait écarté respectivement la Tunisie (1-1 et 0-0) puis le Ghana (1-1 et 2-1).

1972 : Le Maroc se qualifie pour les Jo de Munich en écartant respectivement le Niger (5-2 et 3-1), la Tunisie (3-3 et 0-0) et le Mali (2-1 et 4-1).

Au premier tour, le Maroc se défait de la Malaisie (6-0), neutralise les USA (0-0) et subit la loi de l’Allemagne (0-3).

Au deuxième tour, les lionceaux sont humiliés par la Pologne (5-0), l’URSS (3-0) et le Danemark (3-1).

1976 : Le Maroc est éliminé après des qualifications marathoniennes pendant

lesquelles il affrontera la Tunisie (1-0 et 1-0), la Lybie (2-1 et 1-0) et le Nigéria (1-0 et 1-3).

1980 : Humiliante élimination par l’Algérie (1-5 et 0-3).

1984 : Le Maroc se qualifie pour les jeux de Los Angeles en écartant, excu-sez du peu!, la Guinée(0-0 et 3-0), le Sénégal(1-0 et 1-1) puis le Nigéria(0-0, 0-0 et 4 t.a.b à 3).

En phase finale, les lionceaux, tombés dans un groupe difficile, plient respec-tivement devant le Brésil (0-2) et l’Allemagne (0-2) mais sauvent l’honneur contre l’Arabie Saoudite (1-0).

1988 : Le Maroc est éliminé par la Tunisie (0-1 et 2-2).

1992 : Le Maroc se qualifie pour les JO de Barcelone en éliminant la Mauritanie (6-0 et 0-0) et le Cameroun (0-0 et 2-0) mais, avec 2 défaites (Suède : 0-4 et Paraguay : 1-3) et un nul (1-1) contre la Corée du Sud, la sélection marocaine est éliminée dès le premier tour.

Soccer - Football: le Maroc et les jeux olympiquesPar Radouane Bnou-Nouçair

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Sports

1996 : Le Maroc est éliminé par le Sénégal (0-0 et 0-1).

2000 : Le Maroc se qualifie pour Sydney après des éliminatoires marathoniennes qui permettront aux lionceaux d’écarter le Congo Kinshasa (2-1 et forfait), l’Égypte (1-0 et 1-1), la Côte d’Ivoire (1-4 et 2-1) et la Tunisie (4-2 et 2-0).

À Sydney, les lionceaux subiront trois défaites contre le Chili (1-4), la Corée du Sud (0-1) et l’Espagne (0-2).

2004 : Le Maroc se qualifie pour les jeux d’Athènes en dominant respectivement l’Éthiopie (4-0 et 0-1), l’Angola (2-1 et 1-1) et l’Ouganda (1-1 et 5-0).

Au premier tour, il subira la loi du Portugal (1-2), neutralisera le Costa Rica (0-0) et, malgré une victoire (2-1) sur l’Irak, il ne passera pas le premier tour.

2008 : Le Maroc est éliminé par le Cameroun (1-1 et 1-2) dans un groupe qui comprenait, entres autres, le Botswana et la Guinée.

Les joueurs qui représenteront le Maroc à LondresNum Nom Date de Naissance Club

1 Yassine Bounou 05 avril 1991 Atletico Madrid12 Mohamed Amsif 07 mars 1989 FC Augsburg4 Zouheir Feddal 01 janvier 1989 Espanyol de Barcelone5 Abdelhamid El Kaoutari 17 mars 1990 Montpellier HSC3 Zakaria Bergdich 07 janvier 1989 RC Lens20 Yassine Jebbour 24 août 1991 Stade rennais16 Mohamed Aberhoun 05 mai 1989 Moghreb de Tétouan2 Abdellatif Noussair 04 mai 1989 FUS de Rabat6 Driss Fettouhi 30 juillet 1989 FC Istres10 Zakaria Labyad 09 mars 1993 Sporting Portugal11 Abdelaziz Barrada 19 septembre 1989 Getafe CF13 Houssine Kharja 09 novembre 1982 Al-Arabi Sports Club8 Omar El Kaddouri 21 août 1990 Juventus de Turin15 Imad Najah 19 février 1991 PSV Eindhoven14 Rayan Frikeche 09 octobre 1991 SCO Angers9 Soufian El Hassnaoui 28 octobre 1989 De Graafschap7 Soufiane Bidaoui 20 avril 1990 Lierse SK21 Nordin Amrabat 31 mars 1987 Kayserispor

Soccer - Football: le Maroc et les jeux olympiques

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Postface

Imaginons que le sort de tout le monde Soit livré à la force d’une main. Mais pas n’importe laquelle !Ni de droite, ni de gauche, mais des deux bords.Choisie plus parce qu’ambidextre, que nettement d’un bord Une main de fer. Oui cela peut faire l’affaire. Elle est velue. Elle est gantée.Mais……..Attention, elle va frapper.Elle va redresser.De l’équité, elle va faire sa priorité.Allons –y : Pour les grands chantiersQue l’inégalité, la corruption, l’insécurité,La débauche et la misère rendent leur dernière prière. Grisée et transportée par le l’ivresse du pouvoir tant convoité.

Hissons le pavillon, en avant la démocratieAu Gouvernail : la main de fer et droit devantLes voiles levées : et souffle et souffle le vent Nous voilà, tous dans la même galère, repentis et soumisMais Gare à la force du vent en l’absence d’expérience.Gare à l’ignorance voilant la conscience.Gare au gant qui glisse de la main et laisse nue la chair Les idées et la pratique sont bien 2 sciences.Galère, galère. Matelots, matelotes, matelotes.Le vent souffle très fort. Jetons l’ancre.Et, mettons les voiles.

A.Dou

HumeurMesdames et Messieurs, mettons les voiles !

InstantanésDes « moments pour le mieux »avec Western UnionWestern Union Company l’un des chefs de file mondiaux dans le secteur du transfert d’argent, invite le public à célébrer les champions des diverses communautés de Montréal en créant des « moments pour le mieux ». Ces vidéos personnalisées seront enregistrées durant l’événement culturel les Week-ends du monde, commandité par Western Union, qui se tiendra les 7-8 et 14-15 juillet au parc Jean-Drapeau.

Chaque festivalier qui participe au concours des « moments pour le mieux » commandité par Western Union courra la chance de gagner un grand prix d’une valeur de 2 500 $ CA. Pour courir la chance de gagner le grand prix, les participants devront partager dans une courte vidéo un « moment pour le mieux », soit un geste posé par un proche ou un ami ayant eu un impact positif sur leur vie. Aucun achat n’est requis pour participer au concours

ou gagner. La vidéo « moment pour le mieux » sélectionnée fera aussi l’objet d’un minidocu-mentaire diffusé sur différentes plateformes Web.

Les festivaliers assistant aux Week-ends du monde découvriront la richesse de quelque 60 cultures différentes par l’entremise de perfor-mances musicales, de spectacles de danse et de spécialités culinaires. Les visiteurs peuvent passer à la zone interactive Western Union, qui honore les bénévoles et les efforts qu’ils déploient en l’honneur des communautés cul-turelles de Montréal. Les bénévoles peuvent aussi participer au « mur des champions », une exposition consacrée à leur travail extraordi-naire, qui contribue au succès du festival. Tous sont aussi conviés à relaxer dans la zone Western Union, qui présentera de la musique du monde durant toute la durée du festival.

Courrier

Au sujet du Doc Mailloux« Voici un journal que j'ai trouvé que je suis allé à l'épicerie Bonanza, je voulais voir et le titre qui était à la une du journal. J'ai été déçu de l'article de l'article qui a été écrit pas Radouane Bnou-Nouçair parce que j'aurais voulu qui n'extrapole pas trop le sujet de l'origine arabe et les choses qu'ils ont inventées. J'aurais voulu qu'il parle exclusivement du Doc Mailloux. Si j'avais voulu faire une nomenclature, à sa place j'aurais mis des références qui prouvent les dires. Je sais le Doc Mailloux c'est un charlatan, je l'ai toujours trouvé crosseur bien avant qu'il passe à tout le monde en parle. Ce qui motive le Doc Mailloux à agir ainsi, c'est tout simplement son ego et après il a beaucoup de difficulté à gérer avec les conséquences que ça engendre. J'ai vu que l'article en question n'a pas été encore publié sur le site web du journal au moment que j'ai fait publié sur mon blogue. Je sais que dans les prochains jours ça sera publié. De toute façon avec les contro-verses qui sèment, c'est mieux de ne pas le prendre au sérieux, je sais que le Doc Mailloux est un fou, il a fait des études et je le crois. Par contre ilse sert pas de ses études pour aider les gens, il a plutôt étudié pour motiver son égocentrisme. D'un côté, le doc Mailloux prend Amir Khadir pour un arabe, c'est faux puisqu'il est un Iranien et les Iraniens parlent le perse et non l'arabe. C'est un manque total de culture de sa part.Gabriel Mainville»

Affaires

Permis de taxi à vendrePermis T05Permis de taxi à vendre qui couvre les territoires suivants : St Léonard, Ville d’Anjou, Montréal Nord, Rivière des Prairies, Pointes aux Trembles.

T05 : Téléphoner au (514) 290 2765 T05 : Téléphoner au (514) 831 8667 T05 : Téléphoner au (514 692 5146) T05 : Téléphoner au (514 569 0358) T05 : Téléphoner au ( 514 290 2765)

Permis T11Contacter Arthur (514 276 23 88 ou 514 731 7324) Spiel (514 910 6897) Sam (514 886 1100) Niolin (514 721 2306) Joseph (514 688 5441) Mohamed (514 813 9242 ou 450 664 0535)

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