ASSR 1 * Classes de 5eme * Session 2014

(PREPARATION)

L'ASSR 1 (Attestation Scolaire de Sécurité Routière de Niveau 1.

Est organisée pour tous les élèves de cinquième et les élèves âgés de 16 ans, au plus tard à la fin de l'année

civile, ainsi que pour les élèves qui ont échoués précédemment.

Elle permet de s’inscrire à la préparation du de l’épreuve théorique du permis de conduire dès l’âge de 16

ans afin de conduire un véhicule motorisé.

Ce document obtenu après un test sous forme de questionnaire à choix multiples est obligatoire pour

s’inscrire au permis de conduire.

L'ASSR est attribuée aux élèves ayant obtenu au moins 10/20 à l'épreuve et

donne lieu à la délivrance d'une carte de réussite validée par le chef

d’établissement.

Avec cette carte, le jeune peut se présenter à l'examen pratique du BSR.

Elle permet aussi de se présenter à la préparation du BSR

(au cas où l’élève n’aurait pas eu l’ASSR1). Appelé

également permis AM depuis le 19 janvier 2013.

En l’absence de permis de conduire, le BSR est obligatoire pour la conduite d’un

cyclomoteur léger ou d’une voiturette quadricycle légère.

Il comprend une formation théorique et une formation pratique pour apprendre les

règles générales de circulation et de sécurité routière en conditions réelles de circulation. La formation

pratique se déroule dans une auto-école. Elle comprend 7 heures de formation (6 heures 30 de circulation

sur la route et ½ heure d’évaluation) assurée par des formateurs qualifiés, en auto-école. Coût entre 100 €

et 320 € .

Il est très important de bien préparer cet examen car l’obtention de l’ASSR 1 est obligatoire pour vous inscrire au

permis de conduire A et B, y compris pour la conduite accompagnée.

On ne parle désormais plus de BSR mais d'un nouveau permis appelé permis AM ou encore BSR catégorie

AM

Qu'est-ce qui change par rapport au BSR ?

Auparavant l'on pouvait récupérer son BSR directement dans l'auto moto école, désormais il faudra le

récupérer à la préfecture qui vous le délivrera. AM pour les cyclomoteurs de moins de 50 cm3

et les voiturettes. Équivalente à l’actuel Brevet de Sécurité Routière (BSR). Il n’entre pas dans le régime du

permis à points. Il peut être délivré à partir de 14 ans pour la conduite des cyclomoteurs ou à 16 ans pour

les voiturettes à l’issue d’une formation de 7 heures débouchant sur l’obtention du BSR.

ASSR 2 * Classes de 3eme * Session 2014

(PREPARATION)

L'ASSR 2 (Attestation Scolaire de Sécurité Routière de Niveau 2

Est organisée pour tous les élèves de troisième et les élèves âgés de 16 ans, au plus tard à la fin de l'année

civile, ainsi que pour les élèves qui ont échoués précédemment.

Elle permet de s’inscrire à la préparation du de l’épreuve théorique du permis de conduire dès l’âge de 16

ans afin de conduire un véhicule motorisé.

Ce document obtenu après un test sous forme de questionnaire à choix multiples est obligatoire pour

s’inscrire au permis de conduire.

L'ASSR est attribuée aux élèves ayant obtenu au moins 10/20 à l'épreuve et

donne lieu à la délivrance d'une carte de réussite validée par le chef

d’établissement.

Avec cette carte, le jeune peut se présenter à l'examen pratique du BSR.

Elle permet aussi de se présenter à la préparation du BSR (au cas où l’élève

n’aurait pas eu l’ASSR1). Appelé également permis AM depuis le 19 janvier 2013.

En l’absence de permis de conduire, le BSR est obligatoire pour la conduite d’un

cyclomoteur léger ou d’une voiturette quadricycle légère.

Il comprend une formation théorique et une formation pratique pour apprendre les règles

générales de circulation et de sécurité routière en conditions réelles de circulation. La

formation pratique se déroule dans une auto-école. Elle comprend 7 heures de formation (6

heures 30 de circulation sur la route et ½ heure d’évaluation) assurée par des formateurs qualifiés, en auto-

école. Coût entre 100 € et 320 € .

Il est très important de bien préparer cet examen car l’obtention de l’ASSR 2 est obligatoire pour vous

inscrire au permis de conduire A et B, y compris pour la conduite accompagnée.

On ne parle désormais plus de BSR mais d'un nouveau permis appelé permis AM ou encore BSR catégorie

AM

Qu'est-ce qui change par rapport au BSR ?

Auparavant l'on pouvait récupérer son BSR directement dans l'auto moto école, désormais il faudra le

récupérer à la préfecture qui vous le délivrera. AM pour les cyclomoteurs de moins de 50 cm3

et les voiturettes. Équivalente à l’actuel Brevet de Sécurité Routière (BSR). Il n’entre pas dans le régime du

permis à points. Il peut être délivré à partir de 14 ans pour la conduite des cyclomoteurs ou à 16 ans pour

les voiturettes à l’issue d’une formation de 7 heures débouchant sur l’obtention du BSR.

S’entraîner aux épreuves RAPPEL

A. ASSR 1 et ASSR 2

http://eduscol.education.fr/education-securite-routiere/spip.php.article48 http://www.eduscol.education.fr/cid46889/preparation-aux-epreuves-securite-routiere.html

B. ASSR1 http://preparer-assr.education-securite routiere.fr/entrainement/assr1/mode1/themes126/3/9/o/6/

http://eduscol.education.fr/education-securite-routiere/spip.php?article38 http://eduscol.education.fr/education-securite-routiere/spip.php?article136

C. ASSR 2 Réponses facilement accessibles : http://preparer-assr.education-securite routiere.fr/entrainement/assr2/mode1/themes127/1/j/8/1/ http://eduscol.education.fr/education-securite-routiere/spip.php?article47

ou encore http://www.code3000.net/assr-cyclo-bsr.php http://applications.eduscol.education.fr/D0187/rechercheficheleve.htm

1/PIETON

Le piéton est un usager de la route qui circule à pied.

Dans le Code de la route, sont assimilées aux piétons :

-Les personnes qui conduisent une voiture d’enfant, de malade ou d’infirme, ou tout autre

véhicule de petite dimension sans moteur (trottinette, rollers, skateboard…) ;

-Les personnes qui poussent à la main une bicyclette ou un cyclomoteur ;

-Les handicapés dans les chaises roulantes mues par eux -mêmes ou circulant à l’allure du

pas.

Pour être mieux vus lorsqu’il fait sombre, les piétons doivent porter de préférence des vêtements

(chaussures, sacs à dos…) de couleurs claires ou munis de bandes de tissu rétro-réfléchissant, qui

renvoie vers les conducteurs la lumière de leurs phares. La nuit, ils seront ainsi visibles à plus de 150m, au

lieu de 30m sinon.

Où marcher ?

-En ville comme à la campagne, les piétons doivent marcher sur les trottoirs et accotements lorsqu’ils

existent ;

-Sur le trottoir, les piétons doivent s’efforcer de favoriser le déplacement de ceux qui sont moins mobiles

qu’eux ;

-S’il n’y a pas de trottoirs ou d’accotements, ou s’ils sont impraticables, les piétons doivent circuler sur la

chaussée, près de l’un de ses bords ;

-Une précision pour les routes de campagne : hors agglomération, les piétons doivent se tenir près du

bord gauche de la chaussée sauf circonstances particulières (manque de visibilité, zone de travaux…).

Pourquoi ? Marcher à gauche sur la chaussée permet de voir arriver les voitures en face de soi et laisse

donc le temps de se ranger. Si le piéton marchait à droite, il pourrait être surpris par une voiture

arrivant dans son dos.

-S’il est contraint d’aller sur la chaussée, le piéton doit s’assurer qu’aucun véhicule ne circule dans un sens

ni dans l’autre.

Où traverser ?

Le piéton doit utiliser les passages pour piétons lorsqu’ils sont situés à moins de 50 mètres de l’endroit où

il se trouve. Les passages protégés ne sont que des lieux aménagés, qui ne garantissent pas une sécurité et

une priorité absolues.

Lorsqu’un piéton s’engage ou manifeste de façon claire l’intention de s’engager dans la traversée d’une

chaussée, les véhicules doivent lui céder le passage et, si besoin, s’arrêter. Dans une zone de rencontre ou

sur une aire piétonne, le piéton qui chemine est déclaré prioritaire.

Traverser une rue présente toujours un risque. La voiture, le cycliste doivent céder le passage au piéton.

Mais le piéton doit s’assurer que l’automobiliste ou le cycliste l’a bien vu et qu’il s’arrête. Il ne doit

jamais traverser immédiatement en courant et en marchant.

-Lorsque la traversée de la chaussée est réglée par un feu de signalisation, le piéton ne doit s’engager que

si le feu est au vert pour les piétons, il faut attendre l’arrêt complet de l’automobiliste, du cycliste avant

de s’engager. Il faut aussi être très vigilant aux voitures qui débouchent des rues transversales

Lorsque le passage du pictogramme piéton au rouge ne laisse pas le temps de traverser la totalité de la

rue, le piéton doit attendre sur le refuge / le terre-plein central que le pictogramme piéton passe à nouveau

au vert pour terminer sa traversée.

Les piétons en groupe

Ils ont strictement les mêmes obligations que les piétons solitaires : marcher sur l’accotement droit ou

gauche et se mettre en file indienne s’ils circulent sur le bord gauche de la chaussée.

Des dispositions particulières du Code de la route s’appliquent aux groupes organisés, c’est-à-dire aux

piétons qui marchent à deux de front ou plus (cortèges, convois, processions, troupes militaires,

randonneurs marchant de front, colonies de vacances encadrées dont les enfants marchent par deux,

groupes de coureurs à pied…).

C’est uniquement dans ces cas que les piétons sont astreints à circuler sur le bord droit de la chaussée.

Ne jamais courir ou faire demi-tour au cours d’une traversée. Les automobilistes ne s’y attendent pas.

Panneaux de signalisation à connaitre :

ou

Passage pour piétons (le 1er est un

panneau d'indication, le 2ème de danger)

Accès interdit aux piétons

Chemin obligatoire pour piétons

Aire piétonne :

Nouvelle loi :

Depuis le 12 novembre 2010, tout conducteur est tenu de céder le passage, au besoin en s’arrêtant, au

piéton s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de

le faire ou circulant dans une aire piétonne ou une zone de rencontre (R415-11, 4ème classe). Notons que

cet article s’applique aussi bien en ville que sur les routes de rase campagne. Le faible encombrement du

vélo permettra généralement d’éviter l’arrêt pénalisant, mais les piétons bénéficient donc à présent d’une

réelle priorité sur la chaussée, y compris vis-à-vis des vélos

2/ ROLLER ET SKATE-BOARD

Les personnes en roller en trottinette ou en skate board sont considérées comme des

piétons, donc ils doivent circuler sur les trottoirs et utiliser les passages

zébrés pour traverser, respecter les signalisations tricolores lors de la

traversée des chaussées. Ils ne peuvent rouler ni sur la chaussée, ni sur les pistes ou bandes

cyclables.

Il doit dépasser les piétons par la gauche, les croiser par la droite, respecter les piétons,

anticiper. Il roule lentement, il s’écarte des piétons lorsqu’il les double. Il ne doit pas

s’accrocher au vélo d’un ami.

Ils n'ont donc pas vocation à emprunter les pistes ou bandes cyclables qui, par nature, sont dédiées aux

cyclistes, même si ils accompagnent de jeunes enfants.Les piétons ou pratiquants de roller sont donc tenus

d'emprunter les trottoirs ou les voies piétonnes tout en respectant la priorité des piétons en modérant leur

vitesse, notamment en cas d'affluence (vitesse à roller ou en trottinette environ 15 ou 20 km/h… contre 3 à 5

km/k en moyenne pour un marcheur !)

Un équipement adapté est nécessaire : casque, gants, coudières, grenouillères.

3. VELO, BICYCLETTES, CYCLO (EQUIPEMENT, VERIFICATIONS, ETRE EN REGLE)

Les cyclistes.

La circulation des cyclistes est interdite sur les trottoirs sauf pour les enfants de moins de 8 ans.

La bande cyclable se trouve sur une partie d’une chaussée existante.

La piste cyclable est une voie séparée de la chaussée, spécialement

adaptée aux cycles.

Lorsqu’ils circulent en groupe, les cyclistes ne doivent pas rouler à plus

de 2 de front. Ils doivent circuler en file simple dès la tombée de la nuit

ou dès qu’un véhicule veut dépasser.

Dans les zones piétonnes, les cyclistes sont autorisés à circuler à allure lente à condition de ne pas gêner les

piétons.

Pour tourner à droite, il faut indiquer le changement de direction en tendant le bras droit.

Pour tourner à gauche, il faut contrôler l’absence de véhicule sur la gauche, indiquer en levant le bras

gauche, se placer sur la chaussée. Avant de tourner, il faut céder le passage aux véhicules qui viennent en

sens inverse.

Les équipements obligatoires du cycle sont :

Le cycliste doit tout mettre en œuvre pour être visible même en plein jour par les automobilistes. Sans

éclairage électrique à l’avant et à l’arrière, il est interdit de circuler à vélo la nuit et le jour si la visibilité est

insuffisante.

Les cyclistes doivent obligatoirement emprunter la piste cyclable qui leur est exclusivement réservée (sauf

mention contraire). Le transport de passager est strictement interdit à bicyclette.

o En cas de crevaison je ralentis et je m’arrête, je descends et je répare sur le trottoir. A plusieurs en

vélo, chaque cycliste doit marquer un arrêt et mettre un pied au sol.

o Evitez d’écouter de la musique sur votre lecteur mp3 tout en pédalant ! Cela vous coupe de votre

environnement et vous empêche d’entendre qu’un véhicule approche. Le lecteur isole.

Voici les principaux panneaux concernant les cyclistes :

Fin de piste cyclable

Piste cyclable

Accès interdit aux

cycles

et aux cyclomoteurs

Voie pour vehicule

en commun et aux

cycles

Cyclomoteurs et les cyclomotoristes (bicyclette munie d'un petit moteur).

Un cyclomoteur est un engin à 2 roues ou plus équipé d’un moteur thermique dont

la vitesse est limitée à 45 km/h par construction.

Un cyclomotoriste doit circuler à droite de la chaussée sans être trop près du trottoir

ou de l’accotement.

Sur les routes étroites, il peut rouler au milieu de la chaussée.

Il est impératif de laisser un intervalle latéral d’au moins un mètre le long de véhicules en stationnement.

En général les cyclomotoristes ne sont pas autorisés à circuler sur les bandes et pistes cyclables.

En cyclomoteur, il est interdit de rouler de front sur la chaussée. Il faut toujours circuler en simple file.

Pour tourner à droite, il faut s’assurer que la manœuvre est autorisée, puis actionner le clignotant ou lever

le bras. Pour tourner à gauche, il faut d’abord contrôler l’absence de véhicule, puis se placer le long de

l’axe médian de la route (ligne) ; avant de tourner, il faut céder le passage aux véhicules venant en sens

inverse.

L’équipement obligatoire.

Avertisseur sonore

L’équipement minimum obligatoire d’un cyclomotoriste doit protéger des intempéries, rendre bien

visible de jour et de nuit, protéger en cas de chute (Veste épaisse, jeans, chaussures fermées et hautes et

gants constituent l’équipement minimum adéquat.)

Le passager d’un cyclomoteur doit disposer d’un siège, de repose-pieds, d’un casque et doit avoir moins

de 14 ans. Si, je transporte un passager, mon manque d’attention modifie mon temps de réaction, ma distance de

freinage et ma distance d’arrêt. Un cyclo tractant quelqu’un en skate se met en danger, n’a pas le droit de

circuler sur le trottoir ni sur la route.

Il leur est strictement interdit de circuler sur les voies express ou les autoroutes et d’utiliser un téléphone

mobile (interdiction valable aussi en voiture)

Le casque :

Le port du casque est essentiel et obligatoire pour le conducteur

comme pour le passager car il s’agit de la seule protection en cas

d’accident : le non port du casque intervient dans 40% des accidents

mortels de cyclomotoristes.

Ce casque doit être homologué (étiquette NF Norme Française de couleur verte ou étiquette blanche E

pour Europe avec des chiffres) Le casque doit être à votre taille exacte et, si vous portez des lunettes, vous devez l’essayer avec vos

lunettes.

Il faut remplacer le casque après tout choc même si, apparemment, il ne semble pas abîmé. De plus, si

vous n’avez pas eu d’accident, il faut le changer tous les 5 ans car le matériau utilisé pour fabriquer la

calotte peut perdre ses qualités au fil du temps.

Il faut toujours attacher le casque même pour une courte distance : un casque non attaché ne sert à rien. Au

moindre choc, il part d’un côté ou de l’autre.

Il ne faut pas peindre le casque et ne pas y ajouter d’autocollants car les pigments de colle et de peinture

peuvent détériorer le matériau de la calotte.

L’absence du casque ou son port incorrect (non attaché ou relevé) sont sanctionnés par une amende de 135

euros et l’immobilisation du véhicule.

Attention ! Si vous vous trouvez face à un conducteur de deux roues qui vient d’être accidenté, il

convient d’être prudent et de ne pas essayer d’enlever le casque. Il faut se contenter de dégrafer la jugulaire

et de relever la visière, en attendant l’arrivée des secours.

Etre en règle :

Pour conduire le cyclo, il faut avoir au moins 14 ans et posséder le BSR (Brevet de Sécurité Routière) ou

Permis AM qui se compose de l’ASSR de premier niveau et de 7 heures de conduite en auto-école. Une fois le BSR réussi, le jeune reçoit une attestation qu'il devra pouvoir présenter aux forces de l'ordre

(Police ou Gendarmerie) en cas de contrôle. Si le jeune se trouve dans l'incapacité de présenter son certificat

de BSR, l’attestation d’assurance ou une carte verte il est passible d'une amende forfaitaire de 35 € . Son cyclo

peut être immobilisé!

Vous ne devez pas prêter votre cyclo à quelqu’un qui n’a pas son BSR ou permis AM.

Le cyclomoteur est un véhicule à deux roues équipé d'un moteur

(cylindrée) ne dépassant pas 50 cm3.La vitesse maximale autorisée

est 45 Km/h. Tout dépassement de cette vitesse peut être verbalisé.

Les cyclomoteurs mis en circulation après le 01/07/2004 sont

immatriculés par le vendeur (plaque d’immatriculation et

certificat d’immatriculation –carte verte).

Pour utiliser un véhicule à moteur, il est obligatoire d’être assuré.

L’assurance sert à payer les dommages (dégâts matériels ou

blessures) causés aux autres lors d’un accident. Ne pas assurer votre véhicule vous expose à une sanction

pénale mais aussi à devoir prendre en charge (c'est-à-dire payer) les préjudices subis par un tiers ou par

vous-même.

Le certificat d’assurance doit être collé sur le pare-brise de la voiture ou le garde-boue du deux roues.

Important : l’assurance de base ne couvre que les dommages causés aux autres ; par conséquent, pour être

soi-même indemnisé, il faut demander à l’assureur une garantie personnelle supplémentaire.

Il est interdit d’utiliser un kit pour augmenter la puissance du moteur. Sinon, vous risquez la confiscation

du kit, l’immobilisation et la saisie du cyclo ainsi qu’une amende (135 euros).

En cas d’accident responsable, l’assurance risque de ne pas jouer, le propriétaire devra alors payer tout ou

partie des dommages causés.

En cas d’accident, il faut remplir avec le conducteur de l’autre véhicule un constat à l’amiable et l’envoyer à

l’assurance.

4/ TRANSPORT DE PASSAGERS, CEINTURE DE SECURITE

Transport de passagers :

En car, il faut un passager par siège, être attaché et déposer son sac en dehors de l’allée.

En voiture, si 4 adultes et un enfant vont en voiture : 2 adultes et un enfant peuvent prendre place à l’arrière.

Ceinture de sécurité : Elle protège et tous les passagers en cas de choc.

-Elle doit être attachée en toutes circonstances (ville et campagne) et dans tout type de véhicule (voiture,

car) et pour tous les passagers à l’avant et à l’arrière et pour le conducteur en voiture.

-La présence d’un airbag ne dispense pas du port de la ceinture.

-Le conducteur est responsable du bouclage de la ceinture de ses passagers jusqu’à 18 ans.

Le port de la ceinture est obligatoire dans les cars qui en sont équipés, tout passager de plus de 13 ans (âge

de la responsabilité pénale) non ceinturé dans un bus équipé de ceintures s’expose à une contravention de

4° classe (135€). En voiture, le port de la ceinture est obligatoire (amende de 135 €)

5/ TRANSPORT EN COMMUN : CAR ET BUS

Arrêt de bus :

Si le bus a mis son clignotant pour sortir de l’arrêt, il est prioritaire. Vous devez le

laisser passer. S’il est en warning, vous pouvez le dépasser, en gardant

vos distances de sécurité en passant qu’un piéton peut être caché par le

bus.

C’est au point de montée et de descente des transports en commun que se produisent les

accidents les plus graves. Il ne faut pas se précipiter ni se bousculer à l’arrivée du véhicule

mais attendre en retrait de la chaussée son arrêt complet.

Avant de traverser la chaussée, il faut impérativement attendre que le car se soit éloigné et

que la visibilité soit dégagée. En effet, un véhicule doublant le car ne peut vous voir et

risque de vous renverser.

Pour traverser la chaussée, même en présence d’un passage piétons, il ne faut pas traverser devant le bus,

mais il faut impérativement attendre que le bus se soit éloigné et que la visibilité soit dégagée.

Dans un bus :

Dans tous les cas, il faut rester assis pendant tout le trajet et jusqu’à l’arrêt complet du car. En effet, lors de

l’arrêt brutal du véhicule, les occupants conservent leur énergie cinétique et restent en mouvement alors que

le véhicule est déjà arrêté. Ils sont donc projetés hors de leur siège, courant le risque d’être blessés ou de

blesser d’autres passagers.

Le cartable ne doit pas être dans l’allée en cas de choc, il peut blesser un passager et peut gêner l’évacuation

d’urgence.

6/ TEMOIN D’UN ACCIDENT.

Si je suis témoin d’un accident je dois :

- faire des signes pour prévenir les autres usagers (éviter le sur-accident) ;

- porter secours aux victimes sans me mettre en danger.

- parler aux blessés pour les rassurer.

On ne les déplace qu’en cas d’urgence vitale (le feu) sans se mettre en

danger.

Attention ! Si vous vous trouvez face à un conducteur de deux

roues qui vient d’être accidenté, il convient d’être prudent et de ne pas

essayer d’enlever le casque. Il faut se contenter de dégrafer la jugulaire et de relever la visière, en attendant

l’arrivée des secours.

7/ PERMIS DE CONDUIRE

Permis B et conduite d’un engin n’excédant pas 125 cm3.

Pour conduire une moto d’une cylindrée comprise entre 50 cm3 et 125 cm3, il faut

posséder le permis A1

Depuis le 01/01/2011, les titulaires d’un permis B de plus de 2 ans ont l’obligation

de suivre une formation pratique de 7 heures en auto-école pour faire inscrire en

Préfecture, sur leur permis de conduire, l’autorisation de conduire une moto ne

dépassant pas 125 cm3.

Depuis le 16 septembre 2013, le nouveau permis de conduire est délivré au format « carte de crédit » !

Ce permis est unifié au niveau de l’Union européenne et équipé d’une puce électronique pour le sécuriser

et lutter contre la fraude.

Il est envoyé directement aux candidats ayant réussi leur examen de permis de conduire après le 16

septembre 2013. Les permis délivrés avant le 19 janvier 2013 resteront valables jusqu’en 2033 et seront

remplacés progressivement à partir de 2015. Pour les permis délivrés entre le 19 janvier 2013 et le 16

septembre 2013, ils seront remplacés en priorité en 2014.

Pour obtenir le permis de conduire, il faut obligatoirement avoir réussi l’ASSR2, l’épreuve du code de la

route et l’épreuve de pratique de conduite.

8/SANTE (ALCOOL, ALCOOLEMIE, FATIGUE, MEDICAMENT, DROGUE) ET RISQUE

D’ACCIDENTS

Fatigue, alcool, drogue au volant :

A la sortie de « boites », les accidents sont plus nombreux à cause de plus facteurs parfois cumulés :

fatigue, l’alcool, la consommation de drogue (loi du 9/6/1999 : dépistage en cas d’accident mortel 4500€, 2

ans de prison, retrait du permis pour 3 ans).

Alcool :

Il n’y a pas moins d’alcool si je rajoute de l’eau.

Dans un débit de boisson, les verres contiennent sensiblement la même quantité d'alcool

quelle que soit la boisson alcoolisée servie. Dans ces conditions, boire une bière équivaut à

boire un whisky et présente le même risque.

Cannabis :

Consommer du cannabis est interdit par la loi (piéton, conducteur, passager). La

consommation de cannabis altère la perception du danger et modifie le temps de réalisation.

NB : si les effets disparaissent au bout de quelques heures, les traces se détectent encore

plusieurs semaines après la prise. Désormais, un dépistage systématique des stupéfiants a lieu pour les

conducteurs impliqués dans un accident mortel

Si vous êtes dans ce cas, ne prenez pas le volant, faites-vous reconduire par quelqu’un qui est à jeun.

Conseillez à celui qui a bu de ne pas prendre le volant vous êtes responsable de lui.

Pour conduire en France, l'alcoolémie doit être inférieure à 0,5 g par litre de sang.

A partir de 0,5 g/l, les sanctions sont sévères :

TAUX D’ALCOOLEMIE PEINES ENCOURUES

à partir de 0,5 g et jusqu'à un taux inférieur à 0,8

g d'alcool par litre de sang :

retrait de 6 points du permis de conduire ;

amende forfaitaire de 135 euros.

à partir de 0,8 g d'alcool par litre de sang :

retrait de 6 points du permis de conduire ;

amende pouvant aller jusqu'à 4 500 euros ;

peine de prison pouvant atteindre deux ans ;

suspension du permis de conduire pour une durée pouvant

atteindre trois ans ;

C’est un DELIT.

La consommation (ou l’abus de certaines substances : médicaments, stupéfiants, alcool…) détériore le

système nerveux ou perturbe son fonctionnement :

-ces substances allongent la durée du temps de réaction,

-elles restreignent le champ visuel en particulier la vision latérale et

-elles perturbent l’appréciation du danger.

Médicaments :

Ce logo sur les boites de médicaments s’adresse à tous les conducteurs.

Le temps de réaction varie en fonction de la fatigue, de la consommation d’alcool, de drogue ou de

médicaments entrainant une somnolence qui peut modifier mon temps de réaction, mon attention donc ma

conduite (Un logo sur la boite du médicament précise ce danger). Tous ces facteurs me mettent en danger,

moi, mes passagers et les autres .Pour ma sécurité, je dois éviter de conduire mon cyclo

Ce logo sur les boites de médicaments s’adresse à tous les conducteurs (voiture/cyclo.)

Toutes ces sanctions pourront être aggravées en cas d’accident provoquant des blessures graves (jusqu’à

150 000€) et en cas d’accident mortel (jusqu’à 10 ans de prison).

9/INTERSECTIONS, CHANGEMENTS DE VOIES, ORDRE DE PASSAGE.

Il faut respecter les PRIORITES. La priorité est toujours à donner au véhicule

venant sur la DROITE. Lorsque deux conducteurs abordent une intersection

par différentes routes, le conducteur venant par la gauche est tenu de céder le

passage à l’autre conducteur. (Cd R Art. R.411-28). il faut regarder les

marquages au sol, les panneaux.

Pour aller tout droit, je regarde au sol le marquage, je me positionne derrière le

véhicule qui me précède, je regarde la direction qu’il va prendre en regardant

ses clignotants. J’attends qu’il circule.

Le franchissement d’une intersection exige une attention particulière je ne suis pas forcément en sécurité !!!.

Même, si je suis prioritaire je dois rester vigilant. Je dois modérer ma vitesse ; m’assurer que la voie est libre,

observer les autres usagers, regarder à droite et à gauche, respectons les règles de priorité.

Je mets mon clignotant, je signale ce que je veux faire.

REGLES DE PASSAGE AUX INTERSECTIONS

Vous devez céder le passage aux usagers qui

arrivent sur votre droite. La règle de priorité est la

même si aucun panneau ne se trouve à

l’intersection

A cette intersection, je ralentis car je suis tenu de

céder le passage aux véhicules débouchant de la ou

des routes situées à ma droite, mais les véhicules à

ma gauche doivent me laisser le passage.

Priorité ponctuelle : valable pour la

prochaine intersection

A cette intersection, je ralentis même si je

suis sur une voie prioritaire, les autres

véhicules doivent me céder le passage.

Feu tricolore :

Feu vert = autorisation de passer

Feu orange = Arrêt obligatoire sauf en cas

d’urgence

Feu rouge = Interdiction de passer, arrêt obligatoire

Démarrage aux feux : J’attends que le feu passe au

vert et je vérifie que les véhicules aux autres

intersections sont arrêtés avant de démarrer

Intersection avec feu : le cycliste doit attendre que

le feu passe au vert avant de démarrer.

Les feux en panne, la règle de priorité à droite

s’applique.

Ronds-points : Vous devez rester sur la

droite de la chaussée pour aller en face ou

à droite. Vous pouvez vous rapprocher du

centre ou de la gauche de la chaussée si

vous souhaitez aller à gauche ou faire un

tour complet.

Rond-point : le cycliste respecte la règle

de la priorité à droite.

Carrefour avec un sens giratoire : le

cycliste doit ralentir et s’assurer qu’aucun

véhicule n’arrive à sa gauche avant de

s’engager.

Le véhicule engagé sur le giratoire est

prioritaire

Route à caractère prioritaire : vous êtes prioritaire à

toutes les intersections rencontrées tant que vous

restez sur cette route.

Fin de caractère prioritaire

Cédez le passage : Vous devez vous arrêter si un

usager circule sur la route abordée. Dans le cas

contraire, vous devez seulement ralentir et vous

engager.

A un céder le passage, je cède le passage aux

véhicules venant de la droite et de la gauche

Stop : vous devez vous arrêter, même si

aucun usager ne se trouve sur la route

abordée. L’arrêt doit se faire au niveau de

la ligne.

Passage à niveau : le cycliste a le droit de traverser

quand les barrières sont relevées et que le feu est

éteint.

Redoublez de prudence aux intersections.

10/DEPASSEMENTS

Ils se font avec une bonne visibilité, par la gauche (Art. R 414-6), en respectant les distances de sécurité.

Dépasser un tracteur : si la visibilité le permet, le cycliste ou le cyclo peut dépasser à condition de ne pas

franchir la ligne continue et respecter une distance de sécurité à l’arrière du tracteur.

Redoublez de prudence aux intersections.

C’est là que le risque de conflit avec les autres véhicules existe, même si vous circulez sur une piste

cyclable. Dans les carrefours difficiles, n’hésitez pas à descendre de votre vélo et à emprunter les passages

pour piéton.

Dans l’intersection s’applique la règle de la priorité à droite. Le fait de tourner à gauche (pour un cycliste)

peut placer un véhicule à la droite du cycliste : le véhicule devient donc prioritaire.

11/ VITESSE, TEMPS D’ARRET ET DISTANCE DE SECURITE.

Le temps de réaction

correspond à la durée de transmission de l’influx nerveux. La durée moyenne du temps de réaction est de 1 à 2

secondes mais il s’allonge avec la fatigue, la consommation d’alcool ou de stupéfiants.

La distance de freinage

est la distance parcourue entre le moment où le conducteur actionne ses freins et celui où le véhicule s’arrête. Elle

dépend de :

l’état du véhicule, en particulier de l’état du système de freinage et de l’état des pneumatiques

de la vitesse du véhicule (elle augmente avec la vitesse)

de l’adhérence du véhicule sur la chaussée, elle-même liée à l’état des pneumatiques, à l’état de la

chaussée (sèche, mouillée, verglacée, rendue glissante par des feuilles…)

La distance de sécurité

est la distance entre son véhicule et celui qui précède. Sur route, l’automobiliste doit compter 2 secondes entre son

véhicule et celui qui le précède. Le non-respect des distances de sécurité est pénalisé par une amende d’un montant

maximum de 750€ et d’un retrait de 3 points sur le permis de conduire.

Sur l’autoroute, il faut laisser deux bandes blanches entre deux véhicules.

La distance de sécurité est la distance entre son véhicule et celui qui précède.

- Sur route, l’automobiliste doit compter 2 secondes entre son véhicule et celui qui le précède pour avoir le temps de

réagir et de parer toute situation dangereuse.

-Sur l’autoroute, il faut laisser deux bandes blanches entre deux véhicules. L’appréciation de la bonne distance de

sécurité est facilitée par des marquages au sol avec des bandes de 38 m espacées de 14 m

Le non-respect des distances de sécurité est pénalisé par une amende d’un montant maximum de 750€ et d’un retrait

de 3 points sur le permis de conduire

A la vitesse maximale de 130 km/h, avec la vision de 2 traits et d’un espace soit 90 m entre 2 véhicules, la distance est

donc légèrement supérieure au minimum légal. Ce marquage correspond à une distance de sécurité plus grande

correspondant à 2,5 secondes. Ces marquages sont aussi utiles par mauvais temps, si on ne voit qu’une bande, la

visibilité est d’environ 50 m, la vitesse est alors limitée à 50 km/h

Attention : Ne pas confondre le temps de réaction qui varie de 1 à 2 s selon l'âge des conducteurs avec la distance de

sécurité où chaque usager doit laisser 2 secondes entre son véhicule et celui qui le précède.

La distance d’arrêt d’un véhicule est la somme de la distance parcourue pendant le temps de réaction du conducteur et de la distance

de freinage.

Limitations de vitesses

VEHICULES La vitesse sur les routes françaises est

limitée en fonction du type de route

empruntée :

Automobile

Routes (tout type autre que ci-dessous) 90 80 80 90

Routes à deux chaussées séparées par un

terre-plein central (hors agglomération) et

autoroutes urbaines

110 100 100 90

Autoroutes 130 110 110 90

Agglomération (sauf indication contraire) 50 50 50 50

En cas de visibilité inférieure à 50 mètres : 50 km/h sur n'importe quelle route ou autoroute. Lors

d'intempéries (pluie par ex), les vitesses "jeune conducteur" ne sont pas modifiées

Cyclomoteur

Sur autoroute

Non autorisé

Sur route à chaussées

séparées

En général non autorisé

sinon 45

Sur autres routes et en ville

45

12/ FAIRE ATTENTION AUX AUTRES

Respecter les piétons, vous n’êtes pas prioritaire par rapport à eux, même si vous rouler vite. Avertir le

piéton si l’on pense ne pas pouvoir l’éviter. En cas de déséquilibre ne pas s’accrocher à eux.

En cas d’accident, votre responsabilité civile est engagée (obligation à réparer financièrement les

conséquences des dommages causés).

piétons-voyant : je facilite leur circulation sur le trottoir et j’évite de les gêner avec mon skate ou mes rollers

car leur handicap rend plus difficile leurs déplacements.

Passager voiture : doit rentrer dans la voiture coté trottoir et ne pas ouvrir sa porte coté route

F. NEVEU