ASSOCIATION FRANCAISE DE MENSURATION

DES TROPHEES

Guide Technique

SOMMAIRE Réalisation et photographies: Version 1er Novembre 2006

André Jacques HETTIER de BOISLAMBERT - Yves COQUILLOT – Alain FRANCOIS - Hubert LEFRANC

Le présent document a été rédigé à l’usage exclusif interne des membres correspondants de l’Association Française de Mensuration des Trophées. À ce titre, il ne doit faire l’objet d’aucune diffusion ou reproduction totale ou partielle sans l’autorisation expresse de l’AFMT.

Extraits statuts AFMT ………...

3

Principes généraux ………...

4

Origine des trophées …………

4

Méthode de cotation …………

4

Personnes habilitées …………

4

Seuils d’homologation …………

5

Procédure d’homologation …………

5

Emploi des fiches de cotation …………

6

Instructions techniques ………… Photographies …………

6 8

Cerf …………

9

Chevreuil …………

19

Sanglier …………

31

Chamois / Isard …………

35

Mouflon …………

37

Daim …………

41

Matériel de mesure …………

43

Les meilleurs trophées …………

47

2

Préface

L'appréciation des trophées ne doit pas être considérée comme une incitation à prélever systématiquement les plus beaux animaux afin d'établir des records. Les informations contenues dans les catalogues sont des données chiffrées et objectives sur la qualité des trophées qu'il faut interpréter au niveau des populations plutôt qu'à celui des individus pris isolément. Elles prennent tout leur intérêt en permettant de suivre à travers le temps et la variété des territoires l'évolution qualitative des cheptels, notion qui concerne les chasseurs-gestionnaires. La gestion moderne et rationnelle du grand gibier se fonde sur la connaissance de la biologie et du comportement des espèces sauvages, dans le cadre de la capacité d'accueil des biotopes. Son objectif prioritaire est de maintenir les populations animales en bon état sanitaire vivant en équilibre avec leur milieu et son but n'est donc pas la production, au demeurant hypothétique, de trophées exceptionnels. Cela signifie que les chasseurs, qui ont la responsabilité de gérer les territoires et les cheptels de grand gibier, doivent d'abord raisonner leurs prélèvements sur le plan quantitatif. Il est tout aussi important que la régulation ménage les animaux adultes, qui assument la reproduction, en reportant une partie de la pression cynégétique sur les jeunes. Il s'en suivra la possibilité de prélever régulièrement, mais parcimonieusement, des animaux âgés, parvenus à leur pleine maturité, ceux-là même qui sont susceptibles de porter, dans tous les territoires et pour toutes les espèces de grand gibier, des trophées de qualité. En agissant ainsi, la chasse respecte l'ordre naturel, maintient aux populations animales des structures sociales correctes et contribue à une bonne conservation du gibier et de son environnement.

A.-J. HETTIER de BOISLAMBERT

Président de l’Association Française de Mensuration des Trophées Président d'Honneur de l'A.N.C.G.G.

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ASSOCIATION FRANCAISE DE MENSURATION DES TROPHEES

I. Extraits des STATUTS Article 3 L’association a pour objet : - de gérer et d’animer le réseau des correspondants agréés chargés d’assurer la mensuration des trophées de

grand gibier selon les règles du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier. - d’assurer la formation des correspondants et de leur apporter l’information technique nécessaire à leur

activité. - de procéder au recensement et à l’homologation des trophées de grand gibier français. - de publier périodiquement les résultats de ses travaux, notamment sous la forme du catalogue des trophées

de grand gibier français édité par l’ ANCGG. Article 6 L’association se compose des membres fondateurs, des membres actifs et des membres honoraires. Les membres fondateurs sont les signataires des présents statuts ainsi que l’ANCGG représentée par son Président. Les membres actifs sont les personnes physiques, ayant accédé aux fonctions de correspondants agréés de l’Association Française de Mensuration des Trophées de Grand Gibier, dans les conditions définies à l’article 7. Le titre de membre honoraire peut être décerné par le Comité Directeur à toute personne physique ou morale qui a rendu des services signalés à l’association. Dans ce cadre, un Président d’Honneur peut être désigné par le Comité Directeur. Article 7 Pour être admis en qualité de membre de l’association et par voie de conséquence, exercer les fonctions de correspondant cotateur officiel, chaque postulant devra : - être membre de l’Association Nationale des Chasseurs de Grand Gibier - être titulaire du Brevet Grand Gibier 2ème degré - avoir suivi une session de formation organisée par l’ AFMT - être agréé par le Comité Directeur de l’ AFMT lequel n’a pas à motiver sa décision. Le Comité Directeur se réserve le droit de limiter les agréments en fonction de l’appréciation des besoins locaux. À titre exceptionnel, le Comité Directeur pourra accorder des dérogations motivées par des compétences professionnelles spécifiques reconnues. Article 8 L’admission d’un membre au sein de l’association emporte de plein droit pour ce dernier l’adhésion aux statuts, principes et buts et leur respect dans l’exercice de la mission. Article 9 La qualité de membre de l’association se perd par : - la démission adressée par lettre au Président - le décès - la radiation prononcée par le Comité Directeur pour motifs graves tels que manquement à l’éthique, fraude,

non respect des consignes de mensuration. L’intéressé sera préalablement invité par lettre recommandée à se présenter devant le Comité afin de fournir ses explications.

- la perte, pour quelque raison que ce soit, de la qualité de membre ANCGG. Article 18 L’association est statutairement affiliée à l’ANCGG et sollicitera son admission en qualité de membre du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier.

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II. Principes généraux

L’Association prend en considération les trophées de grand gibier en tant que documents d'histoire naturelle, dont la qualité reflète principalement celle des biotopes et des souches.

Les travaux de l’Association sont effectués dans un but d'information technique et ne peuvent être assimilés à l'élaboration du palmarès d'une quelconque compétition.

L’Association n'attribue aucune distinction aux trophées (Médailles, Diplômes).

L’Association ne statue en aucun cas sur la valeur vénale des trophées.

III. Origine des trophées Compte tenu des objectifs qu’elle s’est assignée, l’Association ne connaît que des trophées de grand gibier provenant de France. L’origine précise (département, massif forestier) de tout trophée présenté à la mensuration sera donc

obligatoirement indiquée. L’Association se réserve le droit de procéder à toute vérification utile. En cas de doute, l’Association pourra selon le cas refuser l’homologation d’un trophée ou le radier des listes

déjà établies. La date d’obtention exacte de tout trophée présenté sera donc indiquée. Pour les espèces soumises au plan

de chasse, le numéro de bracelet pourra être exigé. Les conditions d’existence du grand gibier vivant dans les territoires libres ou dans les territoires enclos ne

pouvant être comparées, en raison des possibilités totalement différentes dont disposent les gestionnaires notamment en matière d’aménagements, d’alimentation, d’expérimentation et de gestion, les trophées obtenus dans les territoires enclos ne seront pas homologués. Ils pourront être présentés à la cotation mais ne feront pas l’objet d’une inscription dans le catalogue.

IV. Méthode de cotation Toutes les mensurations sont effectuées en conformité avec le système du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier. Les cotations sont donc exprimées en « points CIC ». Tout changement apporté à ce système sera repris par l’Association.

V. Personnes habilitées Sont considérés comme personnes habilitées aux fins de recensement et d’homologation des trophées de grand gibier français, les membres actifs de l’Association recrutés dans les conditions définies à l’article 7 des statuts et titulaires d’une carte de membre valant accréditation.

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VI. Seuils d’homologation et valeur qualitative

Espèce 1

seuil d’homologation

2 niveau bronze

3 niveau argent

4 niveau

or Cerf Europe ouest Cerf Europe est Chevreuil Sanglier Chamois mâle Chamois femelle Isard mâle Isard femelle Mouflon Daim

165 - 105 105 100 95 85 83 185 165

165 170 105 110 100 95 87 83 185 165

180 190 115 115 105 100 92 88 195 175

195 210 130 120 110 105 97 93 205 180

Rappel : L’A.F.M.T ne délivre ni diplômes ni médailles

L’homologation ne peut être acquise que pour les trophées atteignant les seuils définis en colonne 1. Concernant le chevreuil, sur les 105 points requis, 94 au moins devront être dûs aux seules mensurations. Les fiches de cotation dont le total enregistré est égal ou supérieur aux valeurs indiquées en colonne 4 devront être signées par au moins deux personnes habilitées. Pour tout trophée dont les mensurations sont susceptibles de lui conférer la plus forte cotation des représentants de son espèce pour la France, l’avis du Comité Directeur sera sollicité, à la diligence du Président. Il pourra être exigé que le trophée soit présenté à une réunion spécialement organisée, avant que l’homologation définitive soit prononcée.

VII. Procédure d’homologation Au moment de la prise des mesures et de la cotation de tout trophée, si celui-ci atteint le seuil d’homologation requis (tableau § VI colonne 1), la fiche de cotation ne doit en aucun cas être remise sur-le-champ au propriétaire ou au détenteur du trophée. Le cotateur ne communiquera que l’indication verbale du nombre de points obtenus par le trophée, rédigera et signera la fiche de cotation en deux exemplaires (photocopie lisible) et enverra ces pièces sur support papier ou sur CD, accompagnées éventuellement d’une note de commentaire et des photos d’identification, à l’adresse administrative de l’Association :

ANCGG - 2, rue René Donnet - 21240 TALANT Après vérification et inscription du numéro d’homologation, l’un des exemplaires de la fiche sera retournée au cotateur qui pourra alors la transmettre ou la remettre au propriétaire du trophée. Aucune homologation ne pourra être considérée comme acquise, ni inscrite sur les listes ou catalogues publiés ultérieurement, si son enregistrement n’a pas été effectué en se conformant à la procédure définie ci-dessus.

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VIII. Emploi des fiches de cotation Deux modèles de fiche de cotation seront désormais disponibles pour chacune des espèces recensées sur le territoire national :

une fiche informatisée dans laquelle l’ensemble des calculs est effectué automatiquement. Le cotateur n’entre que les mesures et les points de beauté qui ne font pas référence à un tableau de correspondance programmé. Les cases pour lesquelles les calculs sont automatisés apparaissent en couleur et ont été rendues inaccessibles afin que les formules de calcul ne puissent être effacées. Ces fiches présentent différents avantages :

• suppression des erreurs de calcul • rendu d’un document propre et lisible • saisie automatique des données en vue de la préparation du catalogue.

C’est la solution vers laquelle chaque cotateur doit tendre à court terme.

une fiche manuelle acceptée encore quelque temps afin de permettre à certains de s’organiser et de trouver, soit par leurs propres moyens, soit auprès d’un collègue, les solutions d’enregistrement, d’impression et de transmission adaptées à notre époque. Cette fiche manuelle doit être rédigée de façon très complète et bien lisible, à l’encre noire. Il convient :

• d’utiliser des lettres majuscules pour l’identité du propriétaire et pour les différents renseignements manuscrits

• de ne pas omettre la mention du département, les renseignements liés à la provenance du trophée ainsi que sa date d’obtention et le mode de chasse (ou la mention « trouvé »)

• d’aligner proprement les chiffres dans les colonnes « mensurations » et « points » • de ne pas omettre les deux décimales que comportent obligatoirement toutes les informations

chiffrées : une mesure de 21 cm doit être transcrite 21,00 une attribution de 3 points de beauté doit être transcrite 3,00 ..etc..

Pour les moyennes des mesures, utiliser la calculette et porter les décimales en respectant les règles classiques d’arrondi : 12,633 s’inscrit 12,63 12,637 s’inscrit 12,64 (arrondi à partir de la troisième décimale à 5) enfin, ne jamais ajouter de commentaires tels que « médaille d’argent » ou autres. Les fiches des trophées provenant de territoires enclos, ayant fait l’objet d’une cotation pour information, n’ont pas à être transmises.

Les formulaires informatiques ou manuels seront téléchargeables depuis le site « extranet » de l’ANCGG dans les conditions communiquées à chaque correspondant

IX. Instructions techniques

Instructions générales du CIC • Les mensurations doivent être prises au mètre ruban métallique, au compas ou au pied à coulisse • Les mensurations exprimées en centimètres sont prises à 0,1 cm près. • Les mensurations exprimées en millimètres sont prises à 0,1 mm près. • Les mensurations exprimées en kilos sont prises à 10 g près. • Les mensurations exprimées en grammes sont prises à 1 g près. Pour l'attribution des points de beauté et les pénalisations, on ne peut utiliser que des points et des demi-points.

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- Ne doivent être cotées que les parties tangibles des trophées. Les pointes brisées ne sont donc mesurées que jusqu'à l'endroit de la fracture. Les pointes brisées ne sont pas considérées comme irrégulières et ne constituent pas un motif de pénalisation. - Les trophées anormaux ne peuvent être cotés officiellement selon les formules du C.I.C. En ce qui concerne les trophées des cervidés (Daim, Cerf, Chevreuil), le poids des bois, mesure indispensable à la cotation, ne peut être relevé que trois mois au moins après la date d'obtention.

En France, l’Association Française de Mensuration des Trophées exige le respect du même délai de trois mois pour la cotation des trophées de toutes les espèces,

afin de tenir compte du retrait de la matière pendant ce laps de temps.

- Les trophées naturalisés ne peuvent pas être homologués.

Instructions générales complémentaires propres à l’Association

- Pour être incontestable, la cotation d’un trophée exige que toutes les mesures soient prises avec le maximum de précision et en se conformant exactement aux instructions particulières figurant dans le guide technique et rappelées au verso des fiches propres à chaque espèces dans la version manuelle. Il est recommandé de prendre les mensurations à deux reprises et de comparer les résultats. En cas de divergence sur une mesure, une nouvelle vérification doit être faite. - L’attribution des points de beauté, qui peut paraître soumise à des facteurs subjectifs, est en fait bien codifiée par le système de mesure du CIC. Les instructions figurant à cet effet dans le guide technique donnent des indications précises à cet égard. Bien que ces instructions ne fassent état que de points entiers, l’utilisation de demi-points est autorisée. - Les motifs de toute pénalisation infligée à un trophée doivent être mentionnée dans l’espace réservé à cet effet. - Compte tenu de la difficulté de se procurer des mètres-ruban métalliques assez souples pour se prêter à toutes les dénivellations des trophées, on pourra admettre l’emploi du mètre-ruban en textile plastifié, sa largeur devant être aussi étroite que possible. Il est préférable de faire partir les mesures du chiffre 10 pour éviter d’être gêné par l’embout métallique du mètre-ruban. Les mesures lues seront alors diminuées de 10 cm. - L’Association fournit des bracelets en polyester, matière stable et résistante dont la faible épaisseur (0,12 mm) ne fausse pas la mesure.

Identification des trophées

Il est souhaitable que la documentation rassemblant les caractéristiques des trophées contiennent des photos permettant une identification certaine, au moins pour les meilleurs. La photothèque ainsi constituée sert entre autre à l’illustration des catalogues publiés périodiquement.

Les photos sont indispensables pour les trophées atteignant le « niveau or » tel que décrit dans le tableau figurant au § VI (colonne 4) et pour les trophées de niveau moins élevé, très souhaitables en présence d’une caractéristique intéressante. (tirage sur papier brillant et non mat)

Elles ne seront jamais dissociées des fiches de cotation dans le cas de l’envoi papier (identifiées au dos avec un stylo à encre indélébile ne pouvant déteindre sur les autres photos et sans les agrafer au formulaire) et devront être présentes sur le CD dans le cas d’un envoi informatisé. Dans ce dernier cas, les photos devront être identifiées clairement pour permettre le rapprochement avec la fiche correspondante.

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Conseils pour la photographie des trophées

Les photos ci-après montrent, pour le cerf, les trois angles de visée qui permettent la reconnaissance complète d’un trophée. Les mêmes angles sont à utiliser pour le chevreuil, le mouflon, le chamois et l’isard. Pour le sanglier une seule prise de vue suffit. Le catalogue national contient de nombreux exemples dont on peut s’inspirer.

Pour éviter les déformations de perspective, l’appareil doit être tenu à la hauteur du milieu du trophée. Si celui-ci n’est pas isolé sur une paroi et/ou n’est pas bien éclairé, il est préférable de le poser au pied d’un mur ou d’une cloison, devant un panneau de contre-plaqué et d’une manière générale devant un fond aussi neutre que possible.

Pour les trophées de petite taille, on peut les poser au sol, sur une moquette unie par exemple ou sur une étoffe unie comme de la feutrine.

Afin d’éviter les ombres portées, qui faussent l’image d’un trophée, ne pas opérer au flash ou en plein soleil. Les meilleures photos sont faites en lumière douce, à l’extérieur et par temps un peu couvert.

Les trois angles de prise de vue nécessaires à l’identification A : de face, montrant l’envergure et la longueur B et C : de trois quarts avant (gauche et droit) montrant l’implantation des andouillers, la forme des empaumures et le nombre de pointes composant cette empaumure

. . A B C La participation au réseau de l’Association Française de Mensuration des Trophées induit un engagement personnel des membres correspondants impliquant : - un travail méticuleux de mensuration et de recueil des données indispensables à l’identification - une curiosité sur l’origine des trophées présentés - la restitution d’un travail soigné dans le respect des collègues assurant la centralisation des

données et l’enregistrement de l’homologation. L’informatisation doit faciliter l’atteinte de ces objectifs . Les formulaires ou supports informatiques doivent faire l’objet d’un envoi trimestriel et non au coup par coup. Toutes cotations qui ne répondront pas aux règles définies dans les paragraphes précédents

feront l’objet d’un retour systématique.

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fig. 1

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Instructions complémentaires concernant la mensuration des trophées de cerf

A – Longueur des merrains Le mètre-ruban doit enjamber de 2 cm la dénivellation existant entre la meule et le merrain. La mesure est prise depuis le bord inférieur de la meule

B – Longueur des andouillers d’œil

La mesure est prise sur la courbure inférieure, du bord supérieur de la meule jusqu’à la pointe de l’andouiller

C – Longueur des chevillures

Est considérée comme chevillure, l’andouiller situé au dessus du surandouiller (ou de l’andouiller d’œil si le surandouiller est absent) quelle que soit sa hauteur sur le merrain

La mesure est prise sur la courbe inférieure, depuis la bissectrice partageant l’angle formé par l’andouiller avec le merrain, jusqu’à la pointe de la chevillure

E – Circonférence des merrains entre chevillure et empaumure Elle se mesure à l’endroit le plus mince Dans les cas particuliers d’un 6 cors ou d’une empaumure cassée, la circonférence du merrain se mesure au niveau de la moitié de la longueur de la pointe terminale

Afin de déterminer la bissectrice de l’angle andouiller /merrain, référence inférieure de la mesure le cotateur peut s’aider d’un parallélogramme en plastique transparent.

Positionner les 2 branches principales du parallélogramme respectivement sur l’axe général du merrain et sur celui de la chevillure, puis, avec un crayon de couleur blanc, tracer la bissectrice dans l’évidement de la branche centrale.

2 cm

½

½

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G – Poids des bois Le texte de la formule indique : « selon la grosseur du crâne et la coupe, on déduit généralement de ce poids 0,5 à 0,7 kg » Le schéma (fig. 1) de la page précédente indique les minorations à appliquer pour les coupes généralement pratiquées :

• Crâne entier déduire 500 à 700 g selon la grosseur du crâne • Coupe basse (juste au dessus des dents) déduire 300 g • Coupe haute (sous ou au milieu des orbites) aucune déduction

En plus de ces déductions concernant la grosseur du crâne et la coupe, une déduction supplémentaire de 10% doit être appliquée aux trophées insuffisamment nettoyés ou fraîchement sortis d’un bain de préparation chez le particulier ou le taxidermiste, quelle que soit la date d’abattage

En aucun cas on ne peut ajouter du poids à une mesure constatée, même si le crâne a été scié trop court

I – Andouillers Les instructions du CIC stipulent que « pour être décompté, un andouiller doit mesurer au moins 2 centimètres ». Dans ce cas, pour mesurer la longueur de l’andouiller, tracer sur la surface extérieure de la partie de bois d’où émerge la pointe (ou tendre sur cette surface un fil fin) une ligne matérialisant la continuité de la base. Prendre la mesure depuis le milieu de cette base jusqu’à l’extrémité de la pointe.

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Attribution des points de beauté

L’attribution des points de beauté pour la couleur, le grain, la qualité des pointes peut être réalisée à l’aide des photographies du présent guide technique.

Couleur

0 point 0 point

0,5 point 0,5 point

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1 point 1 point

1,5 point 1,5 point

2 points 2 points

15

Grain

0 point

1 point

2 points

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Pointes

0 point 1 point 2 points

Surandouillers

Comme pour la chevillure, la mesure est prise sur la courbe inférieure, depuis la bissectrice partageant l’angle formé par le surandouiller avec le merrain

Empaumures

Mesure des pointes Dans la mesure des longueurs des pointes des empaumures, le tronc commun d’une fourche ne peut être pris en compte qu’une seule fois

Parfois, plusieurs cas de figure sont possibles

L’option à retenir est celle qui ne défavorise pas le

trophée

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Tableau des points de beauté des empaumures

En se référant au nombre total de pointes des deux empaumures (chiffres de la première ligne en violet) et en se positionnant dans les colonnes correspondantes du tableau : pointes longues (colonne rouge) puis pointes moyennes (colonnes vertes adaptée selon le nombre total) on peut lire dans les colonnes bleues correspondant à ce même nombre total, le nombre de points à affecter.

Pointes 5 – 6 - 7 5 6 7 8 8 9 9 10 10 11 11 12 12 Longues Moyennes Pts Pts Pts Moyenne Pts Moyenne Pts Moyenne Pts Moyenne Pts Moyenne Pts 0

0 1 2 3 4 5 6 7

1,0 1,5 2,0 2,0 2,5 3,0

1,5 2,0 2,0 2,5 3,0 3,0 3,5

2,0 2,5 2,5 3,0 3,0 3,5 3,5 4,0

0-1 2-5 6-8

4,0 4,5 5,0

0-1 2-6 7-9

5,0 5,5 6,0

0-2 3-7 8-10

6,0 6,5 7,0

0-2 3-9 10-11

6,5 7,0 7,5

0-3 4-9 10 et +

7,0 7,5 8,0

1 0 1 2 3 4 5 6

1,5 2,0 2,5 3,0 3,0

2,0 2,5 2,5 3,0 3,5 3,5

2,5 2,5 3,0 3,5 3,5 4,0 4,0

0-3 4-7

4,5 5,0

0-4 5-8

5,5 6,0

0-4 5-9

6,5 7,0

0-5 6-10

7,0 7,5

0 1-6 7 et +

7,0 7,5 8,0

2 0 1 2 3 4 5

2,0 2,5 3,0 3,5

2,5 3,0 3,0 3,5 4,0

3,0 3,0 3,5 3,5 4,0 4,5

0-1 2-5 6

4,5 5,0 5,5

0-2 3-7

5,5 6,0

0-1 2-6 7-8

6,5 7,0 7,5

0-2 3-7 8-9

7,0 7,5 8,0

0-3 4-9 10 et +

7,5 8,0 8,5

3 0 1 2 3 4

3,0 3,0 3,5

3,0 3,5 3,5 4,0

3,5 3,5 4,0 4,0 4,5

0-3 4-5

5,0 5,5

0 1-4 5-6

5,5 6,0 6,5

0-3 4-7

7,0 7,5

0-4 5-8

7,5 8,0

0 1-6 7 et +

7,5 8,0 8,5

4 0 1 2 3

3,5 4,0

3,5 4,0 4,0

3,5 4,0 4,5 4,5

0-1 2-4

5,0 5,5

0-2 3-5

6,0 6,5

0 4-6

7,0 7,5

0-1 2-7

7,5 8,0

0-3 4 et +

8,0 8,5

5 0 1 2

4,0 4,0 4,5

4,0 4,5 4,5

0-3 5,5 0 1-4

6,0 6,5

0-5 7,5 0-6 8,0 0 1-6 7 et +

8,0 8,5 9,0

6 0 1

4,5 4,5 5,0

0-1 2

5,5 6,0

0-3 6,5 0-4 8,0

0-1 2-5

8,0 8,5

0-4 5 et +

8,5 9,0

7 0 5,0 0-1 6,0 0-1 2

6,5 7,0

0-1 2-3

8,0 8,5

0-4 8,5 0 1 et +

8,5 9,0

8 0 6,0 0-1 7,0

0-2 8,5

0-3 8,5 0 et + 9,0

9 0 7,0

0 1

8,5 9,0

0-2 9,0 0 et + 9,5

10

0 9,0

0-1 9,0 0 et + 9,5

11

0 9,5 0 et + 10

12 et +

0 et + 10

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Exemples d’utilisation du tableau ci-contre : • un trophée comptant 7 pointes au total sur les deux empaumures (à repérer sur la 1ère ligne) et comptant 4 longues - 1ère colonne (rouge) et 1 moyenne - 2ème colonne (verte) se verra affecter 4 points - 5ème colonne (bleue)

• un trophée comptant 10 pointes au total sur les deux empaumures (à repérer sur la 1ère ligne) et comptant 5 longues - 1ère colonne (rouge) et 4 moyennes - 10ème colonne (verte) se verra affecter 7,5 points - 11ème colonne (bleue)

• un trophée comptant 12 pointes au total sur les deux empaumures (à repérer sur la 1ère ligne) et comptant 2 longues - 1ère colonne (rouge) et 5 moyennes - 14ème colonne (verte) se verra affecter 8 points - 15ème colonne (bleue)

Analyse dentaire Pour déterminer l’âge de quelques sujets particulièrement intéressants ou pour établir une table de référence à laquelle on comparera les mâchoires des animaux prélevés sur le massif, il existe une méthode scientifique mise au point par Mitchell en 1963. Elle consiste à effectuer une coupe dentaire longitudinale d’une molaire inférieure (M1ou parfois M2) et à lire à la loupe binoculaire ou au microscope le nombre de couche de cément déposées annuellement dans l’espace interradiculaire (ou à l’apex des racines). Le cément a deux aspects :

• La couche d’été (mars à septembre) en période d’alimentation abondante est de couleur claire • La couche d’hiver, en période de disette, est très fine et beaucoup plus sombre

Le nombre de couches de cément d’été totalisées sur M1, donne l’âge de l’animal avec une bonne précision.

Préparation d’une mâchoire en vue d’une analyse dentaire 1° - Désarticuler la mâchoire inférieure. Il est possible de scier la branche montante (partie verticale de la mâchoire) pour faciliter son extraction. 2° - Décharner l’os au maximum. Au scalpel ou à la pointe du couteau. 3° - Faire tremper l’os dans l’eau froide dans laquelle aucun produit détergent dégraissant ou blanchissant ne doit être ajouté, l’eau claire a pour rôle de diluer le sang résiduel et de ramollir les tissus mous résiduels (changer l’eau à plusieurs reprises si nécessaire) ne jamais cuire la mâchoire : la cuisson a pour effet de diminuer le contraste entre les couches claires et les couches foncées. Il en résulte une difficulté accrue lors du dénombrement des différentes couches annuelles 4° - Laisser sécher l’os à l’air libre. 5° - Envoyer une demi-mâchoire à un spécialiste pratiquant la technique de détermination de l’âge du cerf par coupe dentaire et dont la liste est disponible auprès de l’ANCGG.

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Instructions complémentaires concernant la mensuration des trophées de chevreuil A – Longueur des merrains Le mètre-ruban doit enjamber la dénivellation existant entre la meule et le merrain. La mesure est prise depuis le bord inférieur de la meule.

B – Poids des bois Le texte de la formule indique : « si la pesée est effectuée en comprenant le crâne entier, sans la mâchoire inférieure, on déduit généralement de ce poids de 65 à 90 g, selon la grosseur de ce crâne » Le schéma de la page précédente indique les minorations à appliquer pour les coupes généralement pratiquées :

• Crâne entier déduire 65 à 90 g selon la grosseur du crâne • Coupe basse (juste au dessus des dents) déduire 40 g • Coupe standard (crête occipitale / extrémité nasale) aucune déduction • Coupe trop haute (au dessus des orbites) ajouter 20 g

En plus de ces déductions concernant la grosseur du crâne et la coupe, une déduction supplémentaire de 10% doit être appliquée aux trophées insuffisamment nettoyés ou fraîchement sortis d’un bain de préparation chez le particulier ou le taxidermiste, quelle que soit la date d’abattage. C – Volume des bois Déterminé à partir du principe de la poussée d’Archimède par immersion dans l’eau, crâne et pivots exceptés 1 - Emploi de la balance hydrostatique (procédé officiel)

• La balance est installée au bord d’une surface bien plane et son niveau est contrôlé. • Le trophée est suspendu par un fil sous l’un des plateaux et son poids (Pa) exact est noté. • Un récipient adéquat rempli d’eau est placé sous le trophée, puis remonté progressivement de façon à ce

que les bois soient immergés jusqu’au niveau inférieur des meules le récipient pourra être relevé ou abaissé à la demande, tandis qu’on équilibre les deux plateaux. Le chiffre exact de cette pesée dans l’eau (Pe) est noté.

• Le volume des bois en millilitres (V) est obtenu par la formule suivante :

V (volume des bois) = Pa (poids du trophée dans l’air) – Pe (poids du trophée dans l’eau)

2 - Emploi d’autres instruments de pesée Au cas où l’on ne dispose pas d’une balance hydrostatique, il est possible d’obtenir une assez bonne mesure du volume en utilisant une balance à plateaux (balance de cuisine) ou une balance dite de Roberval sous réserve que sa capacité maximale soit au moins de 10 kg. La marche à suivre est alors la suivante :

• Sur l’un des plateaux, poser le récipient plein d’eau. • Equilibrer la balance avec une tare quelconque (autre récipient d’eau, pile de journaux…) • Immerger les bois jusqu’au niveau inférieur des meules en accrochant le trophée sur une potence réglable

ou, à défaut, en le maintenant d’une main bien assurée. • Ajouter au plateau supportant la tare le poids nécessaire (P) pour rétablir l’équilibre. • Le volume des bois en millilitres (V) est obtenu par la formule suivante :

V (volume des bois) = P (poids ajouté pour rétablir l’équilibre)

Nota • Le volume doit toujours être déterminé après la pesée dans l’air. • Le récipient devra avoir une capacité suffisante (10 à 12 litres minimum) pour que les bois ne touchent ni les parois ni le fond

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• Il arrive que la forme des meules ne soit pas régulière, que leur surface inférieure présente des dénivellations ou se place en oblique par rapport au niveau de l’eau. La partie des pivots qui se trouve alors immergée devra être compensée en faisant émerger une masse équivalente des meules. (fig. 3) • La détermination du volume par la méthode dite du « débordement » est à proscrire.

Attribution des points de beauté Rappel : Ces cotations ne peuvent procéder que par points entiers ou par demi-points. La formule du chevreuil autorise une attribution maximale de 19 points de beauté, ce qui doit être considéré comme exceptionnel. L’Association a décidé de n’admettre à l’homologation que les trophées dont 94 points au moins sont dus aux seules mensurations.

Couleur

0 point 0,5 point

1 point 1,5 point

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2 points 2,5 points

3 points 3 points

3,5 points 4 points

4 points 4 points

24

Grain

0 point 0,5 point 1 point

1,5 point 2 points 2,5 points

3 points 3,5 points 4 points

25

Meules

0 point 0,5 point 1 point

1,5 point 2 points 2,5 points

2,5 points 2,5 points 2,5 points

3 points 3,5 points 4 points

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Pointes

Les points de beauté attribués aux pointes (émoussées ou pointues ; peu ou moyennement développées ; blanchies ou non)

ne concernent que les pointes des merrains

0 point 0,5 point 0,5 point

1 point 1,5 point 1,5 point

2 points 2 points 2 points

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Régularité et qualité

3 points concernent la régularité Pour juger de la régularité d’un trophée, il faut le regarder selon 4 angles d’observation :

• 1 vue de face • 2 vue latérale droite • 3 vue latérale gauche • 4 vue supérieure

Brocard n°1

Le trophée n° 1 peut paraître régulier sur les vues 2, 3 et 4 mais la vue 1 montre une asymétrie de longueur des merrains ainsi qu’une légère irrégularité de longueur des andouillers antérieurs 2,5 points Brocard n°2

Le trophée n° 2 peut paraître régulier sur les vues 1 et 4, mais les vues latérales 2 et 3 montrent une asymétrie assez prononcée dans la position antéro-postérieure des merrains 2,5 points

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Brocard n°4

Le trophée n° 4 présente une légère asymétrie des andouillers antérieurs dans leur longueur et leur implantation sur le merrain qui n’est pas suffisante pour justifier une réduction 3 points

Brocard n°3

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2 points sont réservés à la qualité des andouillers

Andouillers normaux (< 5 cm) = 0 point

0,5 point 0,5 point 0,5 point 1 point

1 point 1,5 point 2 points 2 points

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1 pivot 2 meule 3 merrain 4 pointe du merrain 5 andouiller antérieur 6 andouiller postérieur

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32

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défense droite

Instructions complémentaires concernant la mensuration des trophées de sanglier

C - Circonférence des grès La circonférence des grès à l’endroit le plus épais peut être mesurée avec le bracelet en polyester (le plus petit des deux) mais aussi avec une ficelle fine et inextensible, la mesure étant alors rapportée pour lecture sur une règle graduée rigide.

Les têtes naturalisées Les défenses et les grès inclus dans les têtes de sangliers naturalisées ne peuvent matériellement être mesurés qu’aux conditions impératives qu’ils soient intacts et amovibles. Attribution des points de beauté A réserver aux sujets atteignant 110 points par les mensurations seules. Les points de beauté ne sont pas incorporés à la cotation mais mentionnés à part. Il est rappelé que le réseau français a débuté la cotation alors que la documentation disponible à l’époque ne stipulait ni points de beauté ni pénalisations pour cette espèce. Ces modifications sont en effet intervenues à la suite de l’assemblée générale du CIC de Madrid en 1952. Le réseau français est resté sur la formule initiale dans un souci de préservation de l’homogénéité des données.

B - La largeur des défenses La plus grande largeur des défenses est mesurée en millimètres et affectée de l’important coefficient x 3. La précision qu’exige cette mesure ne peut être obtenue qu’avec un pied à coulisse de bonne qualité.

défense gauche

grès droit grès gauche

Schéma d’aide à la reconnaissance des parties droite et gauche des défenses

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2 points peuvent être attribués aux défenses parmi lesquels 1 point (0,5 par côté) est réservé à la régularité et à la circularité des courbures. En positionnant les défenses le long du cercle extérieur, on attribue ½ point à chaque défense qui atteint ou dépasse la ligne verte de l’angle au centre de 45° 3 points peuvent être attribués aux grès parmi lesquels 2 points (1 par côté) sont réservés aux courbures. En positionnant les grès le long du cercle intérieur, on attribue : • ½ point à chaque grès qui atteint ou dépasse la ligne rouge de l’angle au centre de 90° • ou 1 point à chaque grès qui atteint ou dépasse la ligne verte de l’angle au centre de 45°

défenses : 0,5 + 0,5 = 1 point grès : 1 + 1 = 2 points

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Instructions complémentaires concernant la mensuration des trophées de chamois et d’isard On s’assurera, dans toute la mesure du possible, que les cornes n’ont pas été soumises à une rotation sur leurs pivots osseux, modifiant ainsi, volontairement ou involontairement, l’écartement du trophée. Afin d’éviter cet inconvénient, les chasseurs doivent être incités à mesurer et à noter la distance entre les pointes des cornes, dès la mort de l’animal, et de veiller à ce que cette mesure soit bien respectée au moment de la préparation du trophée.

Le sexe et l’âge révolu de l’animal doivent être mentionnés sur la fiche de cotation.

L’âge révolu d’un chamois dans sa 10ème année est de 9 ans

Anneaux d’âge

Couche de poix

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Instructions complémentaires concernant la mensuration des trophées de mouflon Ecartement des cornes. Précédemment, cette mesure était considérée comme étant la plus grande envergure extérieure du trophée, les pointes des cornes comprises. Une décision du CIC de 1983 exclut les pointes des cornes de cette mesure, qui doit maintenant être prise entre les courbes extérieures des étuis, en utilisant un pied à coulisse comme l’indique le schéma ci-dessus (figure 1) et rappelé au verso des formulaires manuels de cotation de cette espèce. Cette décision a été motivée par la nécessité de ne plus accorder un avantage indû aux trophées dont les pointes dépassent plus ou moins la courbe extérieure des étuis et qui dénotent ainsi une hybridation du sujet. Ces cas sont toutefois très rarement rencontrés chez les trophées français.

fig. 1

fig. 2

Méthode de « Lochman »

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Attribution des points de beauté : Courbe des étuis Pour faciliter cette appréciation, il est admis que l’on utilise la méthode dite de « Lochman » (spécialiste tchèque), d’un emploi constant dans les expositions internationales. Celle-ci est décrite à la page précédente et rappelée au verso des formulaires manuels de cotation de l’espèce.

Couleur

1 point

2 points

3 points

Annelures

1 point

2 points

3 points

40

Pénalisations Il est rappelé que l’attribution de points de beauté ne dispense pas d’un examen soigneux du trophée, pour déceler la présence de motifs de pénalisation, relativement fréquents chez le mouflon, tels qu’ils sont décrits et illustrés en page précédente et rappelés au verso des fiches manuelles. Pénalisation concernant la courbure de la corne : pour les trophées dont les cornes ont une forme irrégulière ou ont tendance à rentrer dans le corps de l’animal, on évalue la pénalisation selon un « indice C » qui est le rapport entre l’envergure extérieure du trophée et l’écartement des pointes des cornes.

Quand l’indice est inférieur à 0,7, le trophée est considéré comme anormal et ne peut faire l’objet d’une cotation

A titre d’exemple : a = 48cm et b = 24 cm Rapport a / b = 2,00 pas de pénalisation a = 50cm et b = 19,5 cm Rapport a / b = 2,56 pénalisation 1 point a = 52cm et b = 19 cm Rapport a / b = 2,74 pénalisation 2 points a = 46cm et b = 15,5 cm Rapport a / b = 2,97 pénalisation 3 points a = 50cm et b = 72 cm Rapport a / b = 0,69 trophée anormal ne pouvant être coté Les formes asymétriques peuvent être pénalisées jusqu’à 2 points Détermination de l’âge du mouflon L’âge du mouflon peut être déterminé assez précisément en examinant ses cornes. Leur croissance marque un arrêt en hiver qui se matérialise, sur toute la circonférence de l’étui, par un sillon ou anneau de croissance (à ne pas confondre avec des annelures de parure). Pour déterminer l’âge, on compte, de l’extrémité vers la base, le nombre de segments délimités par les anneaux de croissance, sachant que chez les vieux sujets, l’usure peut avoir fait disparaître le premier accroissement.

Source ONCFS

> 2,5 1 point a Indice C = ------- > 2,7 2 points b > 2,9 3 points

fig. 3

41

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MATERIEL DE MESURE DES TROPHÉES Chaque mesure doit être prise au moins deux fois et avec soin. Les membres correspondants en charge des opérations de cotation sur le terrain sont souvent confrontés à la recherche de matériels permettant la prise de mesure des trophées.

Les longueurs et envergures Le mètre ruban souple (1) ou mètre de couturière (le plus étroit possible) permet de mesurer la longueur des merrains, andouillers, chevillures, défenses ou cornes… Le mètre ruban métallique (2) et la règle métallique rigide (3) permettent de mesurer l’envergure des trophées du cerf, du chevreuil et du daim, la hauteur et l’écartement des cornes du chamois et de l’isard. Le pied à coulisse (4) permet de mesurer l’envergure chez le chevreuil, la largeur des défenses chez le sanglier ou l’écartement des cornes du chamois ; Le pied à coulisse de forestier (5) permet de mesurer l’écartement et le diamètre des cornes du mouflon.

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Les circonférences Les bracelets en polyester (6) permettent de mesurer pour le plus grand (30 cm) : la circonférence des meules et des merrains du cerf et du daim ainsi que les circonférences des cornes du mouflon. pour le plus petit (15 cm) : la circonférence des grès du sanglier et celle des étuis du chamois et de l’isard. Les bissectrices Le parallélogramme en plastique transparent (7) et son crayon blanc (8) permettent de tracer la bissectrice de l’angle de la chevillures ou du surandouiller avec le merrain. Les poids et volumes

Les pesons électroniques (12) On trouve aujourd’hui des pesons électroniques notamment sous la marque allemande Kern qui propose deux modèles susceptibles de répondre aux besoins de terrain. • 1°- un peson électronique d’une portée de 5 kgs avec précision de lecture de 5 g (code MH5K5 - utilisation pour les trophées de chevreuil - prix = 40 € HT - tarifs 2006) • 2°- un peson électronique d’une portée de 15 kgs avec précision de lecture de 20 g (code CH15K20 - utilisation pour les trophées de cerf et de daim - prix = 65 €. - tarifs 2006) Certes les règles du CIC qui veulent que les mensurations exprimées en kilos soient prises à 10 g près et celles prises en grammes à 1 g près ne sont pas respectées. Ceci étant, pour les interventions de terrain, la précision obtenue est aussi fiable sinon meilleure que celle résultant de l’utilisation du peson mécanique. (Il existe un modèle d’une portée de 20 kgs avec précision de lecture de 10 grammes qui rentrerait dans les normes pour les trophées de cerf et de daim mais dont le prix ressort à 130 €) La balance électronique Il est possible d’obtenir des niveaux de précision supérieurs avec les balances électroniques à plateau. Bien entendu, ce type de matériel ne concerne que les trophées de chevreuil sauf à entrer au-delà dans une gamme de matériel lourd, onéreux et difficilement transportable. Le développement ci-dessous ne concernera donc que la prise de mesure des bois de brocard. Même si le trophée prélevé en 1999 dans le Var atteint le poids remarquable de 816,60 g, la moyenne se situe en général dans une tranche entre 500 et 700 g. Un appareil disposant d’une portée de 1 kg est donc suffisant. Dans ce créneau, il est possible de trouver des matériels fournissant une précision de lecture au gramme près. Ainsi, en restant dans le catalogue Kern, on peut retenir la référence suivante :

Série Kern FOB modèle FOB 1K1 M d’une portée de 1 kg avec une précision de 1 g Cet appareil pèse 2 kilos mais trouve sa place facilement dans une valisette de type « attache case ».

La balance hydrostatique (9) Constitue le procédé officiel reconnu par le CIC. Toutefois, compte tenu de son coût, de la difficulté à se la procurer et de la complexité de sa mise en œuvre sur le terrain, il est admis d’utiliser d’autres appareils d’autant que les techniques modernes mettent à notre disposition des matériels apportant une précision satisfaisante

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Le peson mécanique (10) Le matériel le plus facilement utilisable et transportable est sans doute le peson à ressort (dynamomètre) qui donne une indication de poids avec une précision relative (+ ou – 1% de la capacité en général) mis dont l’utilisation n’est pas admise pour une cotation officielle. La balance romaine (11) Pour le cerf et le daim, la balance romaine rend toujours un service appréciable.

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La prise du volume des trophées de brocards pose toujours un problème aux cotateurs, puisque cette mesure exige l’immersion dans l’eau. La balance hydrostatique (autrefois utilisées pour les préparations pharmaceutiques) est un matériel à peu près introuvable, fragile, coûteux et peu commode à mettre en œuvre sur le terrain comme nous l’avons déjà souligné. Pour utiliser la balance électronique afin de déterminer le volume des bois du chevreuil, un membre correspondant du sud ouest a trouvé une solution qui nécessite une potence à plateau de fabrication personnelle (cf. : photo ci-dessous) L’ensemble est relativement peu volumineux (pour le transport, la balance et ses accessoires peuvent prendre place dans une mallette) et la mise en œuvre est rapide.

Où trouver le matériel ? Le mètre à ruban souple se trouve en mercerie ou au rayon mercerie des grandes surfaces. Le mètre à ruban métallique et la règle métallique rigide figurent aux rayons des magasins d’outillage ou de bricolage. Le crayon blanc peut être obtenu en papeterie ou dans les magasins d’articles de dessin. Les pesons et balances peuvent être obtenus

• pour les pesons mécaniques : Société BLET - 132 rue du Faubourg Saint Denis – 75010 PARIS Tel. 01.40.35.44.16 Fax. 01.40.36.77.71

(le plus adéquat pour le chevreuil = dynamomètre cylindrique de traction type N 22 de 0 à 1000 grammes)

• pour les pesons et balances électroniques de marque Kern ABSCISS SARL Garnier - 10 rue des Herbuottes – ZA – 21220 FIXIN Tel. 03.80.52.45.06 Fax. 03.80.51.35.44 (catalogue sur demande) Le pied à coulisse se trouve dans tout magasin de bricolage ou dans le catalogue Frankonia 2006/2007, au tarif de 37 € pour un pied à coulisse à affichage numérique (FRANKONIA – 18 rue du Château – 68190 ENSISHEIM – Tel : 03.89.83.25.52) Le pied à coulisse de forestier se trouve dans le catalogue Zimmer 2006/2007 au prix de 79 € pour une ouverture de 600 mm ou de 109 € pour une ouverture de 800 mm. (ZIMMER – Domaine La Bruyère – 57690 ZIMMING – Tel : 03.87.90.30.22)

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Catalogue 1971

Catalogue 1975 Catalogue 1979

Catalogue 1984 Catalogue 1989 Catalogue 1995

Catalogue 2000

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Meilleurs trophées par espèce (au 1er octobre 2006)

Espèce Europe France

Cerf Europe ouest Chevreuil Sanglier Chamois Isard Mouflon Daim

270,72 Allemagne 2002 246,90 Suède 1982 162,85 Hongrie 2003 141,10 Roumanie 1934 114,47 France 1926 252,45 Tchécoslovaquie 1991 233,11 Hongrie 1991

237,65 Lozère 2001 232,97 Var 1999 130,40 Meurthe et Moselle 1960 129,17 Isère (♀) 2005 114,47 Htes Pyrénées 1926 229,10 Dordogne 2003 177,49 Bas Rhin 1995

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MEURTHE et MOSELLE – 130,40 pts CIC – 1960

DORDOGNE - 229,10 pts CIC – 2003

BAS RHIN 177,49 pts CIC - 1995

LOZERE – 237,65 pts CIC - 2001

VAR – 232,97 pts CIC - 1999

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Notes personnelles