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Aragon prosateur surréaliste by Yvette GindineReview by: Daniel SchmidtRomanische Forschungen, 79. Bd., H. 3 (1967), pp. 420-423Published by: Vittorio Klostermann GmbHStable URL: http://www.jstor.org/stable/27937378 .
Accessed: 30/11/2013 13:45
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420 Besprechungen
wenn Verfasser pedantisch jede Manifestation von Charakterst?rke und Ge
wissensnot in Frantz als Anzeichen keimender Schizophrenie wertet. Wie soll man
verstehen, da? Galler Frantzens Revolte dem Fall 28 aus Conrads ?Die be
ginnende Schizophrenie" gleichsetzt? Zitat: ?Frantz revoltiert gegen das Nazi
Regime, indem er einen Rabbiner aus dem Konzentrationslager befreit. Sein Tun
hat eine deutliche Verwandtschaft mit dem Fall 28 ... Conrad bezeichnet die Tat
dieses Schizophrenen als ?unsinnige Handlung" (p. 32). Beide, Frantz und der von
Conrad erw?hnte Schizophrene, begehen einen ?unverst?ndlichen" Versto? gegen die Disziplin: das Vergehen des Obergefreiten richtet sich gegen einen Vorge setzten, Frantz revoltiert gegen das Nazi-Regime. Beide ?stehen unter Druck":
einerseits die Erwartung der Bef?rderung, andererseits der Wunsch Frantzens, der
Vater m?ge Ma?nahmen gegen den Bau des Konzentrationslagers ergreifen. Beiden steht ein Hindernis im Weg: der Hauptmann bzw. der autorit?re Vater.
Es kommt zur Zurechtweisung des Obergefreiten und Frantzens, und beide ver
halten sich ?unsinnig" gegen?ber der ?berlegenen Macht (das Nazi-Regime bzw.
der Hauptmann) . .. Beide handeln so, da? sie das gegebene Situationsgef?ge v?llig au?er Acht lassen." (SS. 15?16).
Warum versucht Verfasser nicht, die ^S?questr?s d'Altona" mit Hilfe der
Sartre selbst eigenen Psychologie und Charakterologie zu verstehen? Wenn er sich
damit nicht zufrieden geben und ein von Sartre nicht konzipiertes Kategoriennetz ?ber das Werk werfen wollte, bot sich ihm m. E. gerade f?r dieses Drama die
Methode Lucien Goldmanns erfolgversprechend an.
K?ln Raimund Theis
Yvette Gindine: Aragon prosateur surr?aliste Droz. Gen?ve 1966. X?
117 p. 8?.
La carri?re et l'oeuvre d'Aragon posent un probl?me: comment concilier l'indi
vidualisme du surr?aliste avec la discipline et presque le conformisme que sup
pose ensuite la longue appartenance au parti communiste? Comment, surtout,
comprendre qu'apr?s avoir contribu? avec tant de violence ? d?truire les fonde
ments m?mes du roman ? et de la po?sie ?
classiques, il ait ensuite donn? des
romans tout proches du r?alisme traditionnel, et soit revenu ? une conception
presque classique de la prosodie? O? est le v?ritable Aragon? La plupart des ouv
rages qui lui ont ?t? consacr?s sont orient?s dans un sens ou dans l'autre; il n'existe
d'ailleurs pas d'?tude syst?matique de son oeuvre de prose de la p?riode surr?aliste.
C'est cette lacune qu'Y. Gindine se proposait de combler. Entre deux ?tudes comme
celle d'Andr? Gavillet (La Litt?rature au d?fi: Aragon surr?aliste), centr?e sur
le probl?me g?n?ral de la fonction de la parole, et celle de Roger Garaudy (L'itin?raire d'Argon), cherchant ? d?gager le projet fondamental qui sous-tend
l'ensemble de l'oeuvre, il y avait place pour un ?d?chiffrage" des grands textes
surr?alistes, et c'est ce travail qu'elle entreprend.
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Cela nous vaut, en cinq chapitres successifs, une analyse serr?e des cinq gran des oeuvres de la p?riode 1918?1931, mises en relation avec les phases de
l'itin?raire personnel d'Aragon, sur le plan id?ologique et esth?tique, et avec les
moments de l'histoire du groupe qui, ? partir de l'exp?rience Dada, va fonder le
Surr?alisme et lui donner, non sans ?-coups, ses orientations fondamentales.
P?riode int?ressante entre toutes dans l'histoire de la litt?rature et m?me de la
civilisation fran?aises, car c'est tout un syst?me de valeurs qui, apr?s la secousse
de la grande guerre, se trouve remis en cause. Et sur cette crise, l'oeuvre d'Aragon offre une perspective privil?gi?e, d'abord parce que tout en ?tant ?troitement
li? au mouvement, il conserve toujours un certain d?tachement, avec souvent pour ainsi dire l'allure d'un franc-tireur, ensuite parce que ses r?cits m?me dans leurs
aspects les plus extravagants en apparence, contiennent toujours une transposition,
ironique, symbolique ou all?gorique des faits et des hommes qui l'ont int?ress?.
Il y a ici, d'autre part, une ?lucidation int?ressante des rapports entre le mouve
ment surr?aliste ? et Aragon en particulier, et les ?crivains, les artistes ou les
tendances contemporains. Ainsi est mise en lumi?re, par exemple, l'influence
momentan?e de Gide (celui de l'acte gratuit et des ?soties"); celle de Picasso (Ara
gon est un visuel, la remarque nous para?t fort juste); celle encore du roman
d'aventures polici?res, surtout sous sa forme cin?matographique (Fantomas,
Judex, Rocambole), et d'une fa?on g?n?rale l'int?r?t port? aux techniques du
cin?ma et aux ressources qu'il offre pour la fusion du r?el et de l'imaginaire.
Pour chaque oeuvre, Yvette Gindine trouve des formules heureuses et en ana
lyse finement les aspects essentiels. Anicet ou le panorama, ?rom?n d'appren
tissage et de liquidation", est le reflet imm?diat de la crise d'une ?poque, ?
r?cusation des valeurs re?ues, surtout morales et esth?tiques ?, et une autobio
graphie spirituelle. L'identification (fournie r?cemment par Aragon lui-m?me) des
membres de la soci?t? secr?te des pr?tendants de Mirabelle ?claire sur les orien
tations positives qui se dessinent d?j? derri?re l'attitude de refus li?e au mouve
ment Dada: Jarry, C. Chaplin, Cocteau, Max Jacob, Picasso, Breton, sont comme
les intercesseurs d'Anicet-Aragon. Quant ? la structure du roman, elle rappelle de fa?on frappante les feuilletons cin?matographiques alors en vogue. Les aven
tures de T?l?maque, ?bilan d?sinvolte de la crise Dada", double parodie, ? la fois
de F?nelon, donc d'une culture et d'un genre litt?raire humanistes, mais aussi d'un
?syst?me Dd", qui par son attitude de n?gation syst?matique ne peut aboutir qu'? se d?truire lui-m?me. Le Libertinage, livre de transition, dont les contes, de dates
et de tons si divers illustrent ? la fois le th?me de la disponibilit? totale et le
besoin d'un renouvellement. Le paysan de Paris, oeuvre capitale de la p?riode
surr?aliste, o? Aragon apporte sa contribution ? la conqu?te du surr?el, en tirant
de la vie quotidienne la plus banale les ?l?ments d'une mythologie et d'un merveil
leux modernes, avec pour th?me central l'exaltation de l'Imagination et du D?sir, dans une atmosph?re de f??rie nocturne qui ?tait d?j? un peu celle ?*Anicet. Mais
ici se dessine d?j? plus clairement ce qui distingue Aragon du groupe: l'attache
ment plus strict ? la r?alit? concr?te. L'?volution qui appara?t d?j? dans les der
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ni?res pages, ?crites au moment o? la politisation d'Aragon va grandissant, se
manifestera dans le Trait? du Style, ouvrage encore ambigu, avec son titre par
antiphrase: d?molition de la culture, l'attaque ?tant lanc?e cette fois nomm?ment
et avec la derni?re violence contre les hommes et la politique de l'heure; et en
m?me temps tentative de r?orientation du surr?alisme par l'humour, sous le signe de Lautr?amont. La virtuosit? verbale d'Aragon n'y masque pas tout ? fait la
g?ne de sa position; et dans sa conclusion, Yvette Gindine nous fera suivre l'?vo
lution de l'?crivain vers l'engagement politique, la rupture avec le groupe surr?a
liste et l'attachement au ?monde r?el".
Sans apporter rien de v?ritablement nouveau, cet ouvrage, appuy? sur une
documentation tr?s abondante, constitue une mise au point d'un grand int?r?t, non seulement sur Aragon, mais sur toute une part de la vie spirituelle de la
France de 1920 ? 1930. Peut-?tre aurait-on pu souhaiter que les donn?es histori
ques et chronologiques, ?parses dans les divers chapitres, fussent pr?sent?es de
fa?on plus syst?matique et pr?cise. S'il est facile en effet de suivre les faits de
la p?riode 1925?31 (p. 76 ? 80), celle de la ?politisation d'Aragon", les choses sont
plus d?licates pour la p?riode ant?rieure, celle du passage de Dada (envisag? ici
seulement dans sa p?riode fran?aise) au Surr?alisme; les livres d'Aragon publi?s alors ayant ?t? ?crits par fragments ? des dates tr?s diverses, il est important de
ne pas perdre de vue la chronologie pour suivre l'?volution d'Aragon ainsi que ses points d'accord ou de discordance avec ceux qui l'entourent (Tzara et Bre
ton notamment).
D'un autre point de vue, ? c?t? de l'analyse approfondie des id?es et du ?con
tenu manifeste** des oeuvres, Yvette Gindine nous propose des suggestions int?
ressantes sur certains aspects de la structure et du style. On regrette un peu que ces
remarques de d?tail n'aient pas vraiment conduit ? une analyse structurale, th?
matique et stylistique plus syst?matique et approfondie. Par del? la fragmen
tation, parfois un peu factice, en livres ou en articles, il serait sans doute possible de d?couvrir dans le syst?me d'images, dans la virtuosit? verbale, avec son exu
b?rance presque baroque, dans le retour des th?mes, les ?l?ments de la permanence d'un style,
? et d'une personnalit?. Et peut-?tre est-ce dans cette direction que l'on pourrait chercher la solution du probl?me pos? plus haut: y a-t-il chez Ara
gon contradiction ou continuit?? S'est-il vraiment donn? ? l'aventure surr?aliste, ou n'a-t-elle ?t? pour lui qu'une crise de jeunesse, exutoire de r?volte sociale en
m?me temps que possibilit? de se singulariser et de briller, p?riode aussi d'appren
tissage, sa v?ritable nature le portant vers une certaine sorte de r?alisme? C'est
ce que donnerait ? penser l'aspect toujours un peu parodique, un peu d?tach? de
sa verve, contrastant avec le s?rieux que Breton apporte m?me dans le scan
dale. Inversement on retrouve dans les oeuvres r?alistes cette verve et cette fan
taisie.
C'est ? cette conclusion que m?ne irr?sistiblement le livre d'Yvette Gindine; et si l'on souhaiterait une prise de position plus nette sur ces probl?mes, nous
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avons l? un instrument de travail utile, compl?t? par une abondante bibliographie,
comportant notamment la liste des textes de prose publi?s par Aragon dans les
diff?rentes revues auxquelles il a collabor? de 1920 ? 1931.
Vienne Da i e 1 Schm idt
Deutsches Dante-Jahrbuch. 43. Band. Herausgegeben im Auftrag der
deutschen Dante-Gesellschaft von Alfred Noyer-Weidner. Hermann B?hlaus
Nachf./Weimar 1965, 233 S. 8?.
Interesse per la costituzione del testo delle opere di Dante significa anche atten
zione per la codicografia dantesca: che il DDJ fornisca un censimento aggiornato dei manoscritti di biblioteche tedesche con opere o frammenti di opere di Dante
(M. P. La Valva, Presenze di Dante nelle biblioteche tedesche, 90?111), andr?
elencato tra i buoni servizi resi dalla rivista alla dantistica. Si tratta certo di una
zona per buona parte gi? esplorata e numericamente di non grande rilievo: le
cure infatti prestate a Dante dal mondo di lingua tedesca nell'et? umanistica e
rinascimentale, quando furono cio? formati i nostri codici, non sono nemmeno
lontanamente paragonabili a quelle concesse al Petrarca, del resto pi? facilmente
accostabile in quanto scrittore latino; la situazione dunque sfavorevole in partenza
per chi dall'enumerazione di codici voglia ricavare motivi di storia della cultura, non ha comunque impedito all'autrice di superare i limiti dell'elenco coll'esame
di alcuni momenti della fortuna quattrocentesca di Dante: viene segnalato ad
esempio il rapporto tra Inf., XXIV 106?111 di Clm 459 ff. lOlr?103v e
l'incunabulo lattanziano del 1468 (stampato a Roma dai notissimi Corrado Swein
heim ed Arnoldo Pannartz), dal quale Hartmann Schedel dovrebbe aver ricavato
i versi.
Accostabili per somiglianza d'argomento sono i saggi di F. Chiappelli (La Struttura figurativa del Paradiso, 25?41) e K. Maurer (Personifikation und
visionare Pers?nlichkeitssteigerungen in Dantes Divina Commedia, 112?137): il
primo, con chiare formulazioni, schizza rapidamente la metamorfosi della rappre
sentazione dantesca della personalit? dei beati: scomposizione della personalit? con effetto speculare, scomposizione con effetto d'irraggiamento, scomposizione con effetto di sfavillio; poi l'inizio del procedimento inverso di ricomposizione
tramite figure astratte (circolo, croce, aquila ecc.) e infine il ritrovamento della
concretezza tramite la promozione spirituale. Per il secondo non c'? invece nei
dannati un vero innalzamento della persona umana: il solo innalzamento possibile
? il completamento del loro essere per mezzo del corpo risuscitato che parte
ciper? della funzione esemplare connessa alla pena del loro spirito. Con sicura
conoscenza del mondo romanzo medioevale il Maurer accosta via via anche altri
simili temi dell'esegesi dantesca, concludendo colla disanima del problema del
l'innalzamento di Beatrice.
28 Romanische Forschungen, Bd. 79, 3
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