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17/01/2014
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Apprendre à gérer positivement les conflits
Prieuré St-ThomasJeudi 16 janvier 2014
Etre capable d’identifier et d’expliquer les causes classiques des conflits dans l’Eglise Apprendre à réagir positivement dans les
conflits pour les dépasser et les transformer en occasion de progrès
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L’Eglise n’est pas le Royaume !La réalité
Toute vie commune génère des conflits. Le conflit est constitutif de l’humanité L’Eglise n’échappe pas à ce
constatPourtant les Eglises nient ou
relativisent les conflits§Peur de la division§Comme chrétiens, nous échapperions
à la sociologie du monde2
Le déni génère de la souffrance
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Une espérance :L’Eglise est en même temps
Une entité sociale comme les autres Une réalité spécifique différente L’enracinement dans les Ecritures
nourrit l’espérance dans le royaume qui vient
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3 convictions :1. Nous sommes tous enfants d’un même
Dieu d’amour. Mon adversaire est aimé de Dieu.
2. Je n’ai pas besoin de chercher à plaire à Dieu qui m’aime sans condition
3. La Bible nous donne des outils pour nous construire à partir de nos conflits
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Pour accueillir et résoudre les conflits, 3 questions se
posent :
1. Comment reconnaître les conflits ?
2. Comment prévenir les conflits ?
3. Comment sortir des conflits ?
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Savoir identifier l’objet du conflit
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Comment reconnaitre les conflits ?
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Passer du « Tu » au « Je »
Tu … toujours. Tu … jamais (ambulance)
« Je »… associé à un besoin ou un sentiment (je suis triste, … j’ai envie qu’on en sorte…)
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Causes des conflits1. Divergences d’objectifs et de finalités2. Opposition de valeurs et d’intérêts3. Désaccord dans la gestion des biens 4. Confusion des rôles5. Besoin de reconnaissance /
d’indépendance6. Manque de communication7. Règles de fonctionnement non
explicites8. Autoritarisme
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Une source « originelle » du conflit
Le désir triangulaire, ou « rivalité mimétique », selon René Girard
Nous cherchons à imiter l’autre en voulant posséder l’objet qu’il désire. (publicité)
Chacun est tour à tour modèle, obstacle et rival.
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Les erreurs à éviter
Faire comme si le conflit n’existait pas Minimiser les enjeux Faire prendre parti pour l’une des
positions Confondre faits, opinions, sentiments, Laisser trainer, relations informelles
insuffisantes Catégorisation, discrimination et
préjugés
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Un conflit qui permet à l’autre de se construire est positif
L’ado a besoin de s’opposer à l’adulte pour se construire Une éducation équilibrée gère le
conflit entre le désir et la loi Apprentissage de la frustration et du
compromis (dans la « vraie vie » …)
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Mettre des mots sur le conflit
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Comment sortir d’un conflit ? (1/2) 8 cas de figure – 8 solutions
possibles
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Comment sortir d’un conflit ? (2/2)
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Les étapes du processus de médiation
1. Rétablir la communication et définir les règles du processus
2. Chaque partie présente les faits selon elle, sans être interrompue
3. Le médiateur reprend chaque aspect pour tenter de construire des consensus partiels
4. Si un consensus global est obtenu, il est transcrit par écrit comme référence ultérieure
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Prendre une décision par consensus
Le vote à la majorité sans vrai débat préalable est un échec La majorité impose alors sa force à la
minorité Il y a des gagnants et des perdants
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5.6 Consensus selon NF X 50-088 Un document de normalisation, ou une position
définie lors d’un processus normatif, sont dits consensuels s’ils recueillent un accord général, caractérisé par l’absence d’opposition ferme à l’encontre de l’essentiel du sujet émanant d’une partie importante des intérêts en jeu, et par un processus de recherche de prise en considération de toutes les vues exprimées et de rapprochement des positions divergentes.
La recherche du consensus est l’objectif de la concertation entre les parties prenantes. Le consensus n’implique pas nécessairement l’unanimité. 19
Autres diaposPour compléments
ou questions réponses
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Jésus sauve la vie d’une femme adultère (Jn 8, 1-11)
Prendre le temps de la réflexion et de la prière Détourner l’attention de la personne
accusée vers l’objet du conflit Renvoyer chacun à sa conscience Permettre à chaque protagoniste de
quitter le conflit sans perdre la face Distinguer la personne de son acte Ramener tout conflit de personne à un
conflit d’objet21
Les 15 principes fondamentaux pour gérer les conflits dans un esprit
évangélique.Principes généraux
1. Ramener tout conflit, d’un conflit de personnes à un conflit d’objet
2. Privilégier la verbalisation, pour apaiser les tensions et maintenir le conflit en deçà du seuil critique
3. Combattre la victimisation et le mythe de l’innocence4. Se donner du temps pour éviter les réactions
épidermiques5. Distinguer chaque personne de ses actes6. Dire la vérité, refuser le mensonge et les non-dits7. Lutter contre le mécanisme du bouc émissaire et les
fausses réconciliations qu’il induit8. Trouver une issue sans humiliation pour personne 9. Reconnaître la nécessité éventuelle d’une séparation
en la ritualisant22
Les 15 principes fondamentaux pour gérer les conflits dans un esprit
évangélique.Pour la partie prenante d’un conflit
10. Manifester à l’autre sa bonne volonté11. Faire preuve d’audace, de courage et
d’imagination pour entreprendre une réconciliation
12. Se souvenir toujours que les torts d’autrui ne nous justifient pas
13. Résister aux pressions de ses amis qui nous incitent à la radicalité
14. Refuser la lâcheté et l’exploitation des faiblesses de l’adversaire
15. Etre prêt à renoncer à l’objet convoité, sans pour autant entrer dans une démarche sacrificielle 23
Gérer ses émotions
1. Surmonter sa peur2. Convertir sa colère3. Exprimer sa tristesse
Accueillir et gérer ses émotions, sans se laisser conduire par elles
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les sept émotions de base (qui surgissent et vous envahissent
même)3 émotions positives :
1. La joie
2. La compassion
3. La paix
4 émotions négatives :
1. La colère
2. La honte
3. Le dégoût
4. La peur
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2 dérives guettent nos émotions
1. Je suis victime de la culpabilité de l’autre
2. Je suis coupable de tout
Pour en sortir : Je deviens responsable, je reconnais mes
torts, ma part de responsabilité J’ose exprimer mes blessures
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L’ambivalence fondamentale du conflit : l’utilisation de la force
Bien utilisée la force est combativité, être capable de dire « je », de dire « non », savoir se faire respecter
L’abus de force devient la violence destructrice
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Ne pas confondre violence et conflit
Violence : Négation de l’autre (ou de soi-même) en tant que personne humaine pourvue de dignité
Je désire la mort de l’autre (mort physique, psychologique, symbolique …)
Je privilégie ma vie, sans concevoir que nos 2 vies peuvent être sauvées
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Comment résoudre un conflit avec quelqu’un qui ne veut pas (a priori) en
sortir ?◦ Un conflit de personne est souvent paradoxal et complexe …
… pouvant générer à la fois de la souffrance ET de la jouissance … où une personne peut être écartelée : « Je me trouve minable, mais je n’ai
pas le choix … » … où les réactions peuvent être d’ordre psychosomatique … où l’estime de soi peut être fortement affectéeAu nom de ces ressorts psychologiques, toute personne peut avoir « intérêt » à
maintenir une situation de conflit, nommé « bénéfice secondaire ».
◦ 4 bénéfices secondaires recensés , 4 leviers d’actions possibles : Victimisation : « on m’en veux, je ne suis pas aimé, … » Levier d’action : besoin de reconnaissance à parole de reconnaissance,
délégation de responsabilités (hors du conflit), … Complaisance dans le statu quo : « ca ne marchera pas, pourquoi changer,
… » Levier d’action : peur du changement à accompagner, rassurer, petits
changements, … Confrontation permanente : « je ne suis pas d’accord, c’est n’importe quoi,
… » Levier d’action : besoin d’identité à débats existentiels, échanges sur le
sens, feed-backs personnels, … Fonctionnement clanique : « cette paroisse nous y avons grandi, qui sont-ils
pour nous dire comment faire, … » Levier d’action : ouverture, partages d’expériences hors de l’Eglise locale,
… 29