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27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
Traitement de lair et climatisation
Aspects acoustiques et physico-chimiquespar Andr BAILLY
Directeur du laboratoire de la Compagnie Industrielle dApplications Thermiques (CIAT)
Michel CLERC-RENAUDIngnieur de lInstitut national des sciences appliques de LyonConseiller technique CIAT
Emmanuel RUTMANIngnieur de lcole catholique darts et mtiers de LyonResponsable de lquipe Confort du laboratoire CIAT
et Claude TERNANTIngnieur de lcole des hautes tudes industrielles de Lille (HEI)Ancien responsable du dpartement Assistance technique de CIAT
1. Aspects acoustiques ............................................................................... BE 9 273 - 21.1 Notions de base........................................................................................... 21.2 Propagation du son ..................................................................................... 41.3 Source et origine du bruit ........................................................................... 61.4 Traitement du bruit dans un local .............................................................. 61.5 Implantation en local technique ................................................................. 81.6 Vibrations en araulique ............................................................................. 81.7 Attnuations dans les gaines...................................................................... 101.8 Traitements complmentaires.................................................................... 11
2. Aspects physico-chimiques................................................................... 142.1 Ionisation...................................................................................................... 142.2 Rayons ultraviolets ...................................................................................... 142.3 Schage chimique ....................................................................................... 14
3. Conclusion ................................................................................................. 163.1 Systme en volution constante ................................................................ 163.2 Multiples fonctions de la centrale de traitement dair.............................. 173.3 Cls de la russite dune installation ......................................................... 17Toute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur, trait Gnie nergtique BE 9 273 - 1
air est un bon lment propagateur du son. Or, en conditionnement dair,lair est aspir puis refoul dans le local trait. Entre lextraction et le souf-
flage, il a travers des lments gnrateurs de bruit. Il va donc vhiculer cesbruits. Si des attnuations ne sont pas disposes au bon endroit, une gne peutse rvler importante dans le local traiter thermiquement et mme lextrieurdu local ou du btiment. Laspect acoustique doit donc tre tudi ds la concep-tion de linstallation.
Des notions dacoustique sont rappeles avant de rpertorier les sources pos-sibles de bruit. Ce premier paragraphe se termine par des conseils et des solu-tions pour les diffrents traitements acoustiques possibles en conditionnementdair.
Dans certains cas, linstallation demande un traitement particulier de lair (trai-tement physico-chimique). En dbut de ce deuxime paragraphe, les traitements
Notations et symboles .................................................................................... BE 9 272
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. BE 9 274
L27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
TRAITEMENT DE LAIR ET CLIMATISATION __________________________________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre franais dBE 9 273 - 2 Techniques de lIngnieur,
dionisation et par rayonnement ultraviolet sont dcrits succinctement car ilstendent disparatre au profit dune filtration amliore. Le schage chimique,objet de la deuxime partie de ce paragraphe, peut remplacer la dshumidifica-tion par refroidissement. Ce principe est utilis lorsque la valeur de lhumiditabsolue de lair dsire dans le local est trs basse. Son principe et ses rgula-tions sont dcrits.
Ce document fait partie dun ensemble de quatre articles sur le traitement dair :[BE 9 270] Traitement de lair et climatisation. Gnralits[BE 9 271] Traitement de lair et climatisation. Les composants et leurs fonctions[BE 9 272] Traitement de lair et climatisation. Aspects thermiques et mcaniques[BE 9 273] Traitement de lair et climatisation. Aspects acoustiques et physico-chimiquescomplts par un fascicule de documentation[Doc. BE 9 274] Traitement de lair et climatisation. Pour en savoir plus
1. Aspects acoustiques
1.1 Notions de base
1.1.1 Paramtres et units utiliss
n La puissance acoustique est la quantit globale dnergie acous-tique cde par unit de temps par la source (source sonore conti-nue considre comme ponctuelle) sous forme dondes sonores.Cette puissance sonore est mise.
n Lnergie diffuse par la source provoque, dans lair ambiant, untrain dondes de pression. La pression oscille autour de la pressionatmosphrique. Lamplitude efficace des oscillations est appelepression acoustique. Cette pression acoustique communmentappele niveau sonore est reue.
n Lintensit acoustique est la quantit moyenne dnergie qui tra-verse, par seconde, une surface unitaire perpendiculaire la direc-tion des ondes sonores.
n La priode est lintervalle de temps qui spare deux valeurs lesplus rapproches pour lesquelles :
les pressions acoustiques sont identiques ; les drives sont les mmes (volution dans le mme sens).
n La frquence est linverse de la priode.
n La vitesse de propagation dune onde sonore est constante pourun matriau donne. Elle varie avec la temprature.
La tableau 1 donne quelques valeurs de vitesse de propagation.(0)
n La longueur donde est le rapport de la vitesse de propagation la frquence :
avec l longueur donde (m),
c vitesse de propagation (m/s),
f frquence (Hz).
n Les sons, quil sagisse de la puissance, de la pression ou delintensit, varient dans une trs large plage. titre indicatif :
en matire de puissance sonore :
un murmure correspond 10 - 9 W, le booster de la fuse Saturne correspond 3 108 W ;
les pressions sonores peuvent varier de 2 10 - 5 2 103 Pa.
Cest pourquoi, lchelle logarithmique a t utilise pour la repr-sentation graphique. Pour obtenir un nombre sans dimension, nous
Le tableau des notations et symboles utiliss dans cet articleest commun avec celui de larticle [BE 9 272] o il pourra treconsult.
Exemple : pour lair : c = 331,4 + 0,607t soit 20 C : 343,54 m/s.
Tableau 1 Vitesse de propagation de londe sonore pour diffrents matriaux
Type Acier Bton Caoutchouc Bois tendre Eau
Vitesse (m/s)
5 000 3 4 000 40 150 250 400 1 450
Important : les ondes sonores ne se propagent pas dans levide (la pression du vide est nulle).
l
c
f---=exploitation du droit de copie est strictement interdite. trait Gnie nergtique
exprimons les sons (puissance, pression, intensit) sous forme dunrapport entre la valeur mesure et une valeur de rfrence. Le belexprime la valeur logarithmique de ce rapport.
Un niveau sonore exprim en bels na de sens que si nous indi-quons la valeur de rfrence. Usuellement, nous utilisons le dcibelsous-multiple qui vaut un dixime de bel (symbole dB) :
avec L niveau sonore (dB),
K coefficient (1 pour la puissance et lintensit, 2pour la pression),
M valeur mesure,
M0 valeur de rfrence.
La valeur de rfrence correspond au seuil daudibilit. Loreillehumaine travaille approximativement de faon logarithmique.Ainsi, loreille peroit de faon identique le passage de 0,01 Pa 0,1 Pa et le passage de 0,1 Pa 1 Pa.
Le tableau 2 donne les valeurs de rfrence.
L 10K lg M
M0--------
=
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__________________________________________________________________________________________________ TRAITEMENT DE LAIR ET CLIMATISATION
(0)
1.1.2 Spectre
Le spectre est une reprsentation graphique du niveau sonore surla plage totale des frquences audibles (30 16 000 Hz). Dans un butde standardisation, la plage est divise en bandes doctave. Chaquebande est dfinie de faon avoir la frquence suprieure gale audouble de la frquence infrieure et est dsigne par sa frquencecentrale (moyenne gomtrique) qui est gale la racine carre duproduit des frquences extrmes.
LOrganisation internationale de normalisation (InternationalOrganization for Standardization ISO) a dfini les dix bandesdoctave utiliser (tableau 3). Les frquences centrales sont obte-nues en multipliant ou en divisant par deux la frquence de basefixe 1 000 Hz.
Le spectre peut tre reprsent par : la bande doctave (figure 1) : cette courbe rgulire dun venti-
lateur donne les tendances du niveau sonore.
la bande de tiers doctave (figure 2) : cette courbe plusdtaille fait apparatre une pointe aux environs de 200 Hz ;
une analyse fine (figure 3) : cette courbe permet de dfinirla pointe observe dans lanalyse en tiers doctave. Elle se situe 195 Hz et correspond la frquence de pale du ventilateur
(1 300 tr/min et 9 pales soit ).
1.1.3 Filtre et courbe de gne
n Filtre
Loreille filtre en fonction des frquences. Pour prendre en consi-dration les variations de la rponse de loreille, des filtres de pon-dration ont t crs pour permettre lappareil de contrle(sonomtre) de mesurer le niveau auditif peru par loreille.
En climatisation, nous utilisons essentiellement le filtre de pond-ration A (tableau 4).
n Courbe de gne
Pour intgrer la faiblesse de loreille aux basses frquences, unsystme empirique a t cr. Ce sont des courbes de gne.
LOrganisation internationale de normalisation (ISO) a adopt lescourbes dnommes courbes ISO. Le chiffre de chaque courbe cor-respond son niveau sonore dans loctave 1 000 Hz (figure 4). Leniveau de gne est la valeur de la courbe tangente au spectre repr-sentatif du niveau sonore. Sur la figure 4, la courbe de gne estISO 78.
(0)
Tableau 2 Valeurs de rfrence pour lchelle sonore
Type de paramtre
Unit de mesure Application
Valeur de rfrence
Symbole utilis
Puissance W son mis 10 - 12 W LWPression Pa son reu 10 - 5 Pa LpIntensit W/m2 10 - 12 W/m2 LI
1 30060
--------------- tr/s 9 pales 195 Hz=
Tableau 3 Bandes doctave standards
Dnomination de la bande doctave
........ (Hz)31,3
arrondi 31
62,5 arrondi
63125 250 500 1 000 2 000 4 000 8 000 16 000
Valeur minimale
........................................ (Hz) 22,1 44,2 88,4 177 354 707 1 414 2 828 5 657 11 314
Valeur maximale
........................................ (Hz) 44,2 88,4 177 354 707 1 414 2 828 5 657 11 314 22 627
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Figure 1 Analyse spectrale dun ventilateur en bande doctave
80
90
Lp (dB)
100
110
70
60
Frquence (Hz) (analyse en octave)
63 125 250 500 1 x 103
2 x 1034 x 103
8 x 103
Figure 2 Analyse spectrale dun ventilateur en tiers doctave
80
90
100
110
70
6063 125 250 500 1 x 103
2 x 1034 x 103
8 x 103
Lp (dB)
Frquence (Hz) (analyse en 1/3 d'octave)27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
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(0)
1.2 Propagation du son
1.2.1 Relation puissance/pression/distance
En champ libre, la relation entre la pression et la puissance est :
avec PX puissance efficace mise par la source X (W),
p Y pression efficace perue au point Y (Pa),
r masse volumique du milieu (kg/m3),
c vitesse du son dans le milieu (m/s),
d distance entre les points X et Y (m).
Cette relation montre limportance de la distance dans lamortis-sement dun son. Le niveau de pression sonore chute de 6 dB cha-que fois que la distance est double.
1.2.2 Directivit
En champ libre, la puissance sonore se diffuse sur la surface totaledune sphre. Avec des obstacles, la mme puissance se diffuse surune partie de la sphre seulement. Elle est plus concentre, donc lapression acoustique reue est plus forte. Le facteur de directivit qdune source est le rapport de la surface totale de la sphre la sur-face relle de la partie de sphre sur laquelle se diffuse le son(figure 5).
Figure 3 Analyse spectrale dun ventilateur en bande fine
Tableau 4 Filtre de pondration Apar bande doctave
Bande doctave ............... (Hz) 63 125 250 500 1 000 2 000 4 000 8 000
Valeur ajouter . (Hz)
-
26,2-
16,1- 8,6 - 3,2 0 + 1,2 + 1,0 - 1,1
40
60
70
50
80
90
100
10
20
30
0
Frquence (Hz)(analyse en bande fine 0/250 Hz)
0
12
24
36
48
60
72
84
96
108
120
132
144 168
156 180
192
204
216
228
240
Lp (dB)
pY2 r c 1
4 p d2-------------- PX=
Figure 4 Courbes de gne ISO
110
50
40
100
90
80
70
60
30
20
10
063
ISO 78
ISO 80ISO 78
ISO 70
ISO 60
ISO 50
ISO 40
ISO 30
ISO 20
31,5 125 250 500 2 000 4 000 8 0001 000
Frquences mdianes des bandes d'octave (Hz)
Lp (dB)exploitation du droit de copie est strictement interdite. trait Gnie nergtique
Figure 5 Facteurs de directivit
q = 1 q = 2
q = 4 q = 8
contre une paroi :1/2 sphre
bchamp libre :sphre complte
a
dans le coin form par 3 parois :1/8 de sphre
ddans l'angle de 2 parois :1/4 de sphre
c
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La formule de calcul de la pression devient :
avec q facteur de directivit,
d distance entre les points X et Y (m).
1.2.3 Propagation et absorption du son
n Propagation en local clos
Lnergie sonore qui atteint la paroi (figure 6, nergie incidente )se divise en trois parties :
lnergie rflchie, qui repart dans le local o sest produit lebruit :
langle de rflexion est gal langle dincidence, londe rflchie reste dans le plan dincidence, cest une transmission arienne (onde rflchie ` , sur la
figure 6) ; lnergie dissipe dans la paroi sous forme de chaleur ou
transmise vers dautres parois (transmission solidienne) (onde
La pression perue est gale :
avec p pression sonore perue (Pa),
r masse volumique de lair (kg/m3), c vitesse du son dans lair (m/s),
P puissance sonore mise (W),
q facteur de directivit,
d distance entre la source et le rcepteur,
A surface totale dabsorption du local.
Le calcul en dcibels devient :
Comme
avec Lp niveau de pression sonore peru (dB),
LW niveau de puissance sonore mise (dB).
p0 et P0 sont les valeurs de rfrence indiquer obligatoirementpour toute valeur donne en dcibels.
Gnralement les valeurs de rfrence sont :
p0 = 2 10- 5 Pa ;
P0 = 10- 12 W.
1.2.5 Addition des bruits
Plusieurs sources sonores peuvent tre situes proches les unes
Figure 6 Propagation du son en local clos
4
3
12
mission du bruit
onde rflchie
onde absorbe
onde transmise43
12
pY2 r c q
4 p d2-------------- PX=
p2 r cP q
4 p d2--------------
4
A----+
=
Lp 20 lg pp0------ 20 lg
rcP
p02----------
q
4 p d2--------------
4
A----+
1 2/
= =
p02 rcP0=
Lp 20 lg P
P0------
q
4 p d2--------------
4
A---- +
1 2/=
10 lg P
P0------ 10 lg
q
4 p d2--------------
4
A---- +
+=
Lp LW 10 lg q
4 p d2--------------
4
A---- +
+=Toute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur, trait Gnie nergtique BE 9 273 - 5
absorbe , sur la figure 6) ; lnergie transmise dans la pice voisine (transmission
arienne) (onde transmise , sur la figure 6).
n Absorption du son
Un matriau absorbant mis sur une paroi diminue la quantitdnergie sonore rflchie lintrieur du local.
La partie dnergie absorbe sappelle le coefficient dabsorptiona. Sa valeur varie avec la frquence.
Le chercheur Sabine a dfini la surface dabsorption dune paroi,dont laire est S et le coefficient a gal : aS.
En faisant la somme des aS pour toutes les parois dun local etpour une bande doctave dtermine, nous obtenons la surfacetotale dabsorption A = S aS exprime en m2 Sabine.
1.2.4 Niveau de pression sonore dun local
Dans un local, la pression acoustique reue en un point delespace rsulte de leffet conjugu :
dune onde directe ; de toutes les ondes rflchies.
des autres. Les puissances et les carrs des pressions sadditionnentet leurs valeurs en dcibels sadditionnent de faon logarithmique :
Pt P1 P2 ... Pi ... Pn+ + + + + Pii 1=
n
= =
pt2 p12 p22 ... pi2 ... pn2+ + + + + p12
i 1=
1
= =
LW 10 lg PiP0------
i 1=
n
=
10 lg 10lg
PiP0------
i 1=
n
=
10 lg 10
LWi10--------
i 1=
n
=27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
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(0)
De mme :
avec Pi puissance sonore mise par la source i (W),
pi pression sonore reue de la source i (Pa),
LW valeur totale des puissances sonores mises parles sources (dB),
Lp valeur totale des pressions sonores reues dessources (dB).
Le bruit de fond est considr comme une source sonore ind-pendante et sadditionne aux autres sources sonores.
1.3 Source et origine du bruit
n Les sources
En climatisation par centrale de traitement dair, les diffrentessources de bruit sont :
le flux dair ; le ventilateur ; le variateur de vitesse ; lhumidificateur (eau + circulateur) ; la rgnration des conduits ; les diffuseurs, les registres ; linterphonie entre les locaux ; la transparence des gaines.
n Les origines
Pour un mme appareil, les bruits peuvent avoir des originesdiffrentes :
araulique ; lectromagntique ; mcanique ; hydraulique.l Ventilateur
Le tableau 5 classe les bruits provenant des ventilateurs selon
Tableau 5 Origines des bruits dun ventilateur
Origine Nature Type de bruit Reprsentation graphique
Araulique
Mouvement de roue Frquence fondamentaleFrquence de pales fp = npn vitesse (tr/s)p nombre de pales Harmonique de frquence de pales 2 fp, 3 fp, 4 fp ...
Spectre de raies
Turbulence Variation dsordonne de la vitesse du fluide crant, au contact des obstacles, des variations de pression
Bruit large bande
Giration Giration de lcoulement entranant des dcol-lements provoquant un son pur
Raie
Instabilit de lcoulement Peut entraner des rsonances du circuit Bruit de pompage
coulement de lair de refroidisse-ment du moteur
Rotation du ventilateur Spectre de raies
Turbulence de lair sur les ailettes et les grilles
Bruit large bande
lectromagntiqueet mcanique
Moteur dentranement Ronflement cr par le champ magntique Raie sur une grande partie du spectre
Transmission Dfaut dalignement sur un accouplement rigide
Bruit de pompage
Crissement des courroies au dmarrage Spectre de raies
Paliers Roulements billes plus bruyants que paliers lisses
Spectre de raies
Mauvais quilibrage du rotor Vibrations dues au balourd Raies dans la frquence fonda-mentale et harmonique
Rsonance du caisson Vibrations des tles Bruit de pompage
Lp 10 lg pip0------
2
i 1=
n
10 lg 10
Lpi10-------
i 1=
n
= =exploitation du droit de copie est strictement interdite. trait Gnie nergtique
leurs origines.l Gaines
Les gaines peuvent la fois absorber par les longueurs droites,les coudes, etc., et tre gnratrices de bruit (par les registres, cla-pets, grilles, diffuseurs, etc.). Les rseaux eux-mmes peuvent aussijouer un rle :
de transmetteur (interphonie, figure 7) ; de diffuseur (transparence de gaine, figure 8).
1.4 Traitement du bruit dans un local
n nergie transmise : isolation acoustique
Un matriau isolant rduit la quantit dnergie sonore transmisevers la pice voisine ou venant dun local annexe. La quantitdnergie rflchie nest pas modifie (figure 9).
n nergie rflchie : correction acoustique
La correction acoustique (encore appele absorption acoustique)est lensemble des moyens utiliss pour amliorer la qualit acous-tique dun local vis--vis des bruits propres ce local (figure 10).
27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
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La dmarche ne se proccupe pas obligatoirement de renforcerlisolement vis--vis dun local voisin.
Nous utilisons gnralement des matriaux absorbants entra-nant une rduction du niveau sonore lintrieur du local, tels que :
Figure 7 Interphonie
Figure 8 Transparence de gaine
bla bla blabla bla
bla
blabla
blabla
bla
BureauCirculationBureau
Infirmerie Bureau Bureau
Centrale
de
traitement
d'air
Localtechnique
Figure 9 Isolation acoustique
nergie sonoremise
nergie dissipe ou transmise vers d'autres parois
nergie rflchiedans la pice o se produit le bruit
nergie transmise vers la pice voisine
Local B Local A
4
3
2
1
Isolant fibreux (laine de verre ou de roche)
Diminue
Local B Local A
Pas modifie
Parement(plaque de pltre)
4
33
2
1
avec isolantb
sans isolanta
nergie sonoremise
Local A
Local B 1Toute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur, trait Gnie nergtique BE 9 273 - 7
une moquette murale ; des tissus et un molleton.
Le matriau absorbant rduit la quantit dnergie sonore rfl-chie dans le local. La quantit dnergie transmise vers les autreslocaux nest pas modifie.
n Autres dispositifs de correction acoustique
Il existe diffrents dispositifs dont lefficacit est plus ou moinsadapte la frquence des sons que nous dsirons piger.
l Labsorption des basses frquences ou sons graves (20 400 Hz) est ralise par des membranes flchissantes : plaques dematriau minces places devant la paroi en mnageant une lamedair (figure 11 a).
l Labsorption des moyennes frquences ou sons mdium (400 1 600 Hz) est ralise laide de rsonateurs : plaques de matriauperfores ou rainures places devant la paroi en mnageant unelame dair (figure 11 b).
l Labsorption des hautes frquences ou sons aigus (1 600 20 000 Hz) est ralise avec des matriaux poreux porositouverte tels que :
les laines minrales ; les moquettes ; les mousses plastiques souples. Figure 10 Correction ou absorption acoustique
nergiedissipe ou
transmise versd'autres parois
nergierflchiedans la piceo se produitle bruit
nergietransmise
vers la picevoisine
4
3
2
Trs diminue
Identique
Local ALocal B
4
33
2
127/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
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Le coefficient dabsorption est proportionnel lpaisseur.l Lorsque nous dsirons une correction efficace et complte sur
lensemble du spectre, nous pouvons combiner les trois procdsou utiliser une disposition qui sen rapproche (figure 12).
Nous pouvons, par ailleurs, traiter les parois pour diminuer lesondes transmises.
1.5 Implantation en local technique
Limplantation de la centrale de traitement dair en local techniquencessite de prendre en compte les diffrentes transmissions debruits possibles. La figure 13 en donne un exemple.
La premire dmarche lors de limplantation du local doit releverdu bon sens. Quelques recommandations plus prcises sont don-nes dans le tableau 6.
(0)
Figure 11 Autres dispositifs de correction acoustique
Figure 12 Effet combin des trois procds de correction acoustique
Paroi traiter Plaque mince(masse)
Lame d'air(ressort)
Paroi traiter Plaque perfore
d
rsonateur crant une srie de volumes d'airrelis l'extrieur par des ouvertures troites
b
panneau flchissant assimilable un systmemasse (plaque)-ressort (air)
a
20
2
1
3
0400 1 600 20 000
0,5
1
Zone des sons audibles
1 - Effet de membrane2 - Effet de rsonateur
Infrasons Effetglobal
Graves Moyens Aigus
Ultrasons
Frquence (Hz)
Co
effi
cien
t d
'ab
sorp
tio
na
3 - Effet de porosit
Figure 13 Transmission du bruit en local technique
Tableau 6 Quelques recommandations dimplantation en local technique
Situation Prendre en compte Consquence
Vis--vis
loigner le local technique des locaux sensibles
Choix de la localisation : accepter des rseaux plus consquents
tudier le local technique
Lisolement acoustique est dtermin
Transmissions ariennes indirectes travers les paroisdu local technique
Transmissions par les conduits (gaines, tuyauteries...)
Transmissions solidiennes
1
2
3
Localtechnique
Bureau1
2
1
23 3
1exploitation du droit de copie est strictement interdite. trait Gnie nergtique
1.6 Vibrations en araulique
n Plots antivibratiles
Les plots antivibratiles possdent des proprits dlasticit etdamortissement qui limitent la transmission des ondes. Ce sont desressorts en acier capables de subir de fortes oscillations (figure 14).
Ces plots sont calculs en fonction :
de la frquence de vibration ; du poids supporter par plot ; de lefficacit souhaite.
de lintrieur et la composition des parois
en fonction du spectre de bruit de lquipement
tudier les possibilits de transmission
Orifices darationTraverse de parois
Vis--vis de lextrieur
loigner au maximum des plaignants potentiels
Prendre en compte le cas de locaux techniques donnant sur la voie publique ou une proprit mitoyenne
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n Manchette souple
La manchette souple (figure 15) dsolidarise la machine tour-nante de la gaine. Elle ne doit pas tre tendue. Toutes les gaines doi-vent tre raccordes de cette faon :
laspiration ;
Figure 14 Plots antivibratiles
Figure 15 Exemple dinstallation dun ventilateur avec traverse de parois
VentilateurMachinebruyante
Socleen bton
Ressortsantivibratiles
La machine est rendue solidaire d'un socle qui augmente son inertieet l'ensemble est plac sur plots
Ventilateur
Manchettesouple
Plots antivibratiles
Matriausouple
Figure 16 Support de gaine
Matriausouple
Gaine
Support
ba
Faible distance
Turbulences enamont du ventilateur
Turbulencesen aval fortes
Registre
aToute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur, trait Gnie nergtique BE 9 273 - 9
au refoulement ; lamene dair neuf.
Les traverses de parois ou de dalles doivent galement tre trai-tes avec un matriau souple.
n Support de gaine
Il est conseill dintercaler un matriau souple et absorbant entrela gaine et le support (figure 16).
n Conception des rseaux de gaine
Les ventilateurs, gnrateurs de vibrations, sont aussi loriginede turbulences provoques au sein de la veine dair et cratrices denuisances acoustiques.
En outre, si des turbulences sont cres en amont du ventilateurpar un quelconque obstacle, elles se trouvent amplifies par lactiondu ventilateur (figure 17 a).
Lidal est de laisser une distance suffisante (5 10 fois le diam-tre D de la gaine) entre llment crateur de la turbulence et le ven-tilateur (figure 17 b).
La conception du rseau en matire de construction a son impor-tance (coudes, changements de section...) (figure 18 a). En outre, lamise en place daubes directionnelles diminue la cration de turbu-lences (figure 18 b). Figure 17 Emplacement dun ventilateur proche dun obstacle
Distance > 5 10 D
Turbulencesfaibles
coulementrgulier
b
D diamtre de la gaine27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
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1.7 Attnuations dans les gaines
n Gaines non traites
Lattnuation dans les longueurs droites est ngligeable et nestgnralement pas prise en compte. Lattnuation dans les coudesarrondis ou angles droits quips daubes directrices :
augmente avec le rayon du coude ; diminue avec la diminution de langle de changement de
direction ; augmente avec la frquence.
n Longueurs droites traites intrieurement
Lattnuation est donne par la formule empirique suivante :
avec R rduction acoustique de la gaine par mtre delongueur (dB/m),
a coefficient dabsorption du matriau dans lafrquence considre,
primtre intrieur de la gaine (m),
S section intrieure libre de la gaine (m2).Cela est valable pour des paisseurs disolant comprises entre 3
et 5 cm.
Ce traitement est efficace dans les basses frquences.
n Longueurs droites traites extrieurement
Lattnuation dans les longueurs droites traites extrieurement : augmente avec la dimension des gaines ; augmente avec la densit du calorifuge ; est efficace dans les basses frquences.
n Coudes traits intrieurement
Un matriau absorbant plac perpendiculairement au bruit estplus efficace que plac paralllement (figure 19). De ce fait, uncoude est plus efficace quune longueur droite, dans les moyenneset hautes frquences.
Figure 18 Conception des coudes et rtrcissements
Mauvais Bon
Mauvais Bon
Faible distance
Les coudes angledroit provoquent defortes turbulences
Distance > 5 10 DAubes
Les coudes arrondisprovoquent peude turbulences
b
a
R 1 05 a 1 4, 3
S----,=
3
Figure 19 Emplacement du matriau absorbant dans un coude
Matriauabsorbant
e
D
L >
2D
e = 10D
Matriauabsorbant
b
aLexploitation du droit de copie est strictement interdite. trait Gnie nergtique
Une succession de coudes 90 renforce lefficacit mais prsentelinconvnient daugmenter considrablement les pertes de charge.Ce type de montage est quelquefois appel coude 180 ou chicaneabsorbante (figure 20).
Lattnuation augmente avec le rapport :
avec L longueur dveloppe de la chicane,
D diamtre hydraulique de la gaine ,
a et b dimensions de la gaine.
n Embranchement acoustique
Dans lembranchement (figure 21), lnergie acoustique se rpar-tit dans chaque branche au prorata des sections de passage.
Figure 20 Coude 180 ou chicane absorbante
NL
D----=
D2ab
a b+-------------=
27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
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Le pige sons est implant sur le rseau de gaine qui dessert lelocal sensible protger.
Il est important de bien choisir le lieu dimplantation afin de nepas risquer de bipasser laction du pige sons (figure 23). La sec-tion du pige sons peut tre ventuellement suprieure celle dela gaine, ce qui permet de conserver une section de passage dair
Figure 21 Attnuation (en dB) dans un embranchement i gale
20
15Att
nu
atio
n (
dB
)
1 5 10 30 100
10
5
0
Rapport Si /Stot (%)
Stot
S1
S2
S3
S section de passage
10 lg Si
Stot----------
Conduit d'air Pige sons
Figure 23 Emplacement du pige sons
Figure 24 Principe du son dynamique
Clapetscoupe-feu
Traitementcoupe-feude la gaine
Rampeparking
Centrale detraitement d'air
Localtechnique
Chaufferie Archives Bureau
1
24
3
1 et 2 sont proscrire3 est correct4 il serait utile d'isoler phoniquement la gaine qui passe dans le garage et la chaufferie
Air
Gnrateurde son
Micro
SystmelectroniqueToute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur, trait Gnie nergtique BE 9 273 - 11
1.8 Traitements complmentaires
n Piges sons statiques
Le pige sons statique (figure 22) est constitu dune enveloppeexterne qui contient :
des baffles [blocs de fibres minrales de densit adapte, qui-ps dun film protecteur contre lrosion (voile de verre)] ;
des voies dair (plus ou moins troites en fonction de leffica-cit recherche).
Lattnuation dun pige sons statique augmente avec :
sa longueur ; la minceur des veines dair ; lpaisseur des baffles.
Il est efficace aux moyennes et hautes frquences.
admissible (cf. figure 22) en matire de pertes de charge.
n Piges sons dynamiques
Le but du pige sons dynamique est de crer un son en opposi-tion de phase du son piger (figure 24).
Les tapes suivantes sont ralises :
un micro mesure le son piger ; le systme lectronique dcompose ce son en frquences ; le systme lectronique cre un son en opposition de phase de
mme intensit pour chaque frquence ; un gnrateur de sons envoie ce son dans le conduit dair, ce
qui a pour effet dannuler le son piger.
n cran
Lcran est utilis lextrieur (figure 25 a), mais aussi parfois lintrieur dun local (figure 25 b). Il ragit comme une paroi. Sonprincipe de fonctionnement est identique et suit les lois de propaga-tion des ondes sonores.
Le tableau 7 (page 13) donne les matriaux souvent utiliss(figure 26).
Figure 22 Pige sons statique27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
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Figure 25 Installation dun cran
Zonetraite
Sourcesonore
cran
Implantation d'un cran" plafond lisse "
Les ondes sont rverbres parle plafond vers la zone traite
Implantation d'un cran" et traitement des plafonds "
Sourcesonore
Sourcesonore
Diffraction
Diffraction
Diffraction
1 m
1 m
l'intrieurb
l'extrieur d'un localaexploitation du droit de copie est strictement interdite. trait Gnie nergtique
Zonesilencieuse
cran
Le plafond absorbel'essentiel des ondes
Sourcesonore
d'un local
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(0)
n Capotage
Le capotage est rarement utilis en traitement dair car les centra-les ont un faible bruit rayonn. Les paramtres prendre en comptesont les suivants :
isolation des parois ; absorption intrieure ; voie daccs ; passage des tuyauteries et alimentation lectrique ; hublot et regard (sil y a lieu) ; tanchit des joints ; ventilation ; isolation des vibrations.
La conception du capot acoustique (figure 27) devra tenir comptede ces divers lments. La dtermination se fera partir de la con-naissance de la puissance rayonne par la machine et du niveau depression sonore dsire lextrieur du capot.
n Comparaison
Le tableau 8 tablit un comparatif succinct entre les diffrentsdomaines dapplication des trois procds de traitement compl-mentaire. La comparaison entre les performances (tableau 9) nepeut tre quindicative car elle dpend en grande partie des choixdinvestissement et des composants.
Figure 26 Diffrents types dcran
Pompe chaleurou centrale
de traitement d'air
Ctimmeuble
Parpaings
Ctsource
Ctvoisinage
Tle perforeou tissu
Paroi lourde (mtal ou bois)
Laine minrale(paisseur < 5 cm
masse volumique 50 75 kg/m3)
cran en matriaux compositesb
cran en parpaingsa
Figure 27 Conception dun capotage
Capot
tanchit
MachinebruyanteToute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur, trait Gnie nergtique BE 9 273 - 13
(0)
Tableau 7 Matriaux utiliss pour les crans
Matriaux Qualits Dfauts Prix
Parpaing creux pos sur-le-champ (figure 26 a)
Efficace Lourd Peu onreux
Verre minral ou acrylique
Lger Rflchissant
Matriaux lgers et absorbants
Trs efficace et lger
Cher
Matriaux composites (lourds et absorbants) (figure 26 b)
Trs efficace La mise en uvre demande
beaucoup de main-duvre
Cher
Tableau 8 Comparatif dapplication des procds de traitements complmentaires
Dnomination Applications Remarques
Pige sons
Traitement du bruit mis par un ventilateur travers un rseau de gaines
Les freins principaux sont : les pertes de charge, le prix.
cran
Traitement dun bruit arien en champ libre : bruit rayonn, bruit mis.
Concerne gnralement des implantations ext-rieures mais peut tre utilis en intrieur (poste de travail en atelier)
Capotage Traitement du bruit rayonn Utiliss dans les cas dlicats ou trs dlicats
Capotage + pige sons
Traitement du bruit arien rayonn et mis par le ventilateur dans le flux dair
Relativement onreux mais lobjectif primordial est gnralement dordre technique et acoustique27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
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2. Aspects physico-chimiques
Certains cas particuliers de locaux demandent de traiter lairchimiquement :
par ionisation pour rendre lair plus salubre ; par irradiation pour dtruire les micro-organismes ; par schage chimique pour abaisser le taux dhumidit.
Lionisation et le traitement aux rayons ultraviolets sont de plus enplus remplacs, dans les salles propres, par un renouvellement dairimportant et une filtration trs fine (filtre absolu).
2.1 Ionisation
Un appareil ioniseur par dcharges dlectricit statique traversde lair extrmement sec met des milliards dions ngatifs parseconde (O2 - ). Ces ions se repoussent les uns les autres.
Ainsi, ils se rpartissent dans tout le local. Lappareil augmenteainsi la salubrit du local en maintenant une concentration minimaledions. En effet, la filtration dair cre un frottement :
qui rduit la concentration dions (O2 - ) ; qui charge les microparticules positivement par perte dlec-
trons.
Ces particules provoquent, chez ltre humain, des pathologiesdites atypiques comme migraines, cphales, troubles rhinopharyn-gs, perte de vigilance, fatigue permanente.
En comparaison : un air dit salubre (air de la montagne) contient 2 500
10 000 ions O2 - /cm3 dair ; la ville, lair contient 50 100 ions/cm3 ; dans une salle climatise 0 50 ions/cm3.
Lappareil ioniseur participe : la diminution des pathologies atypiques du personnel par
laugmentation de la concentration en ions ngatifs ; la destruction des micro-organismes (bactries, moisissures,
levures, spores, virus...) par action de la charge lectrique des ionsngatifs ;
llimination de llectricit statique par action de la chargelectrique des ions ngatifs.
2.2 Rayons ultraviolets
Des tubes rayons ultraviolets de longueur donde 253,7 nm irra-dient en permanence lair. Ces radiations mises inactivent lesmicro-organismes et les empchent de se multiplier. La dose germi-cide minimale pour obtenir une inactivation 99,99 % du colibacilleEscherichia coli est de 53 mW/s/cm2. Ces radiations liminent plusde 95 % des micro-organismes contenus dans lair tels que :
les bactries : Escherichia coli ; streptocoques ; staphylocoques... ;
les virus : bactriophages ; grippe... ;
les levures ; les moisissures ; les spores...
Les tubes rayons UV peuvent sutiliser l o un air strile estdemand, cest--dire :
dans les gaines de soufflage (bloc opratoire, laboratoire derecherche, conditionnement de produits alimentaires...) ;
dans les gaines dextraction lorsque nous devons rejeter danslatmosphre un air bactriologiquement propre.
Ces tubes doivent tre entretenus et surveills car le vieillisse-ment et lencrassement diminuent lnergie UV mise. Pour prolon-ger leur dure de vie, il est prfrable de les placer aprs lesbatteries et lensemble de filtration. Ils doivent tre utiliss avec pr-caution. La radiation est susceptible de provoquer certains dsor-dres physiologiques chez lhomme tels que : rythme ouconjonctivite.
Il est donc indispensable de protger les yeux et les parties dcou-vertes du corps du rayonnement direct.
2.3 Schage chimique
Certaines substances appeles hygroscopiques ont le pouvoirdabsorber une forte quantit deau. Parmi celles-ci, les plus utilisessont :
le Silicagel ou gel de silice ; le chlorure de sodium ; le chlorure de calcium ;
Tableau 9 Comparatif dattnuation des procds de traitements complmentaires
Dsignation
Capacit dattnuation Rduction du niveau sonore espr
Basse frquence
Moyenne frquence
Haute frquence
Pige sons Faible leve Moyenne
5 60 dB en fonction des caractris-tiques go-mtriques et de linves-tissement accept
cran Trs faible leve leve 10 15 dB
Capotage (1) Faible leve leve 15 30 dB
(1) Essentiellement li la conception, au choix des composants et la qualit de la mise en uvre.exploitation du droit de copie est strictement interdite. trait Gnie nergtique
le chlorure de lithium...
n Principe
Une roue est remplie de substance hygroscopique (figure 28).Lair humide traverse cette substance. Celle-ci absorbe leau conte-nue dans lair qui ressort avec une humidit absolue proche de0 g/kg dair sec.
La substance ayant besoin dtre rgnre, cela est ralis parvaporation de leau grce de lair trs chaud (environ 100 C). Lasubstance passe de la zone dabsorption la zone de rgnration etinversement par rotation de la roue. La roue rchauffe par lairchaud lors de la rgnration cde sa chaleur lair trait. Une bat-terie de refroidissement est gnralement prvue en aval. Lappella-tion commune dune roue de schage est le dshydrateur.
n Ralisation
La figure 29 montre le principe de la circulation de lair.La batterie de chauffage de lair de rgnration peut tre lectri-
que ou vapeur.
Les filtres servent protger la roue et les batteries de lencrasse-ment.
Une autre filtration est gnralement prvue dans la centrale detraitement dair.
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n Rgulation
Toutes les rgulations possibles de la roue hygroscopique ont untemps mort long. Mais, comme la variation dhumidit dans lair estlente, la rgulation reste stable.
La rgulation dhumidit relative peut tre ralise :
Figure 28 Composition dune roue de schage
Figure 29 Sens de circulation de lair
Batterie de chauffage
Air dergnration
Air secAir
humide
Air traiter
Moteur d'entranement
Air dshumidifier
Air trs humiderejet
Rouehygroscopique
Air seclgrement rchauff
Airchaud
Air secet refroidi
Airextrieur
Air dshumidifier
Air trs humiderejet
Rouehygroscopique
Air seclgrement rchauff
Airchaud
Air secet refroidi
Airextrieur
T
R
T
Hygrostat
R
SondeSondeH
Air dshumidifier
Air trs humiderejet
Rouehygroscopique
Air seclgrement rchauff
Airchaud
Air secet refroidi
Airextrieur
T H R
R
T
Sonde
Air seclgrement rchauff
RSonde
rgulation en tout ou rien sur la rotation de la roueb
rgulation par variation de chaleur de rgnrationaToute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur, trait Gnie nergtique BE 9 273 - 15
soit par variation de la chaleur de rgnration (figure 30 a).Leau contenue dans la roue est plus ou moins vapore, ce qui faitque le pouvoir dabsorption varie. Une sonde de limitation vite ledpassement de temprature de lair chaud car la substance hygros-copique peut tre dtriore par une forte chaleur ;
soit par commande en tout ou rien de la rotation de la roue.Pour cela, la roue ne tourne que lors de la demande de dshumidifi-cation et lensemble de rgnration est asservi au fonctionnementde la roue (figure 30 b) ;
soit enfin par variation de la vitesse de rotation de la roue, quidpend de la quantit deau enlever lair (figure 30 c).
n volution de lair sur le diagramme de lair humide
La roue cdant de la chaleur lair trait, ce rchauffage dpendde la capacit dhumidit enleve par la roue (figure 31).
La figure 32 montre lvolution, sur le diagramme de lairhumide, de lair trait entre lentre et la sortie de la roue. Nous pou-vons aussi voir que lair est trs sec. Avec une hygromtriedambiance aussi basse (de lordre de 20 %), la demande de dshu-midification de lair nest gnralement que de quelques diximesde grammes par kilogramme dair sec. Dans ce cas, seulement unepartie du dbit dair trait passe par la roue (figure 33). Une partiede lair est dshumidifi et rchauff, lautre partie ne subit pas de Figure 30 Rgulation de la roue hygroscopique
Air dshumidifier
Air trs humiderejet
Rouehygroscopique
Airchaud
Air secet refroidi
Airextrieur
T H R
T R
SondeSonde
rgulation par variation de vitesse de rotation de la rouec
H sonde d'humidit ou hydrostat
T sonde de temprature
R rgulateur27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
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modifications. Le mlange de ces deux airs en sortie de la rouedonne un air dshumidifi et lgrement rchauff.
La figure 34 montre lvolution, sur le diagramme de lairhumide, de lair trait entre lentre et la sortie du bipasse.
n Applications
Ce procd de schage cote cher autant lachat qu lexploita-tion. Il nest utilis que pour dshumidifier des ambiances faiblehumidit absolue. Dans ce cas, la temprature de rose de lair traiter est proche de 0 C ou est ngative. Pour assurer une dshumi-dification de lair, la temprature de surface des ailettes de la batteriedoit tre ngative pour tre infrieure la temprature de rose delair.
Ainsi, leau qui se condense sur les ailettes prend en glace. La bat-terie givre. La couche de glace diminue la section de passage dairdonc le dbit. La glace est isolante, le coefficient dchange chute.
Il est ncessaire cycliquement de dgivrer la batterie. Cette opra-tion est ralise :
soit par passage dair chaud sur les ailettes ;
soit par des rsistances lectriques fixes sur les ailettes, lacentrale de traitement dair tant larrt.
Dans les deux cas, les conditions dambiance ne sont pas mainte-
Figure 31 Exemple de courbe daugmentation de temprature en fonction de la capacit dhumidit enleve
Figure 32 volution de lair trait travers la roue
15
16
20
25
Au
gm
enta
tio
n d
e te
mp
rat
ure
(C
)
Capacit d'humidit (g/kg d'air)10 72 3 4 5 6
La capacit d'humidit est la quantit d'eau enleve par la roueen cours d'utilisation
393837363534333231302928272625242322212019181716
0,8800,8700,8600,8500,8400,8300,820
Entre
Sortie
Entre
Sortie
Temprature (C)
Volume spcifique (m3/kg d'air sec)
Le rchauffage de l'air est de 16 K
= 20 %
Figure 33 Principe de raccordement dune roue de schage ne traitant quune partie du dbit dair de la centrale de traitement dair
Figure 34 volution de lair trait avec bipasse
Air neufet
air repris
Airchaud
ethumide
Airsec
Airextrieur
Dshydrateur
Airsouffl
Ro
ue
Le rchauffage du dbit d'air total n'est que de 2 K
393837363534333231302928272625242322212019181716
0,8800,8700,8600,8500,8400,8300,820
Temprature (C)
Volume spcifique (m3/kg d'air sec)
EntrEntre dudshydrateur
Sortie dudshydrateur
Mlange en sortie dudshydrateur
Entre dudshydrateur
Sortie dudshydrateur
Mlange en sortie dudshydrateur
= 20 %
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nues pendant la priode de dgivrage. Il est ncessaire de prvoirune seconde centrale de traitement dair en parallle. Une des cen-trales fonctionne pendant que lautre dgivre.
Le dshydrateur devient, dans ce cas, comptitif. Il offre unemeilleure stabilit de la rgulation et une meilleure prcision. Il estsurtout utilis pour des fabrications de produits avides deaucomme des poudres explosives ou des mdicaments effervescents.
3. Conclusion
3.1 Systme en constante volution
Dans les installations de conditionnement dair, les exigencesdeviennent de plus en plus accrues surtout dans les domaines :
du confort ; de la productivit ; de lconomie ; de la scurit ;
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de lenvironnement.
La climatisation et les centrales de traitement dair ont volupour rpondre aux besoins actuels, techniquement et qualitative-ment et la rgulation automatique est devenue une partie intgrantede linstallation.
Toute installation de conditionnement dair exige une matrisesimultane dun nombre important de paramtres comme :
la temprature et lhumidit de lair ; la qualit de lair ; la distribution et la diffusion de lair ; le bruit ; les sources dnergie ; lesthtique.
3.2 Multiples fonctions de la centrale de traitement dair
La centrale de traitement dair doit assurer de multiples fonctions.
n Elle introduit lair neuf ncessaire au renouvellement dair, ladilution des polluants internes (lhomme, les machines, les meu-bles).
n Elle purifie lair souffl grce une filtration plus ou moins fineselon lexigence du local trait et grce des absorbeurs dodeursou de gaz. Elle pige ainsi :
les impurets ou polluants comme CO2, SO2, NOx , les fibres,les poussires, etc. ;
les micro-organismes comme les bactries, les moisissures,les levures, les spores, les virus, etc.
n Elle maintient un confort ambiant en temprature et parfois enhumidit. Ce confort peut tre celui rclam par lhomme pour sonbien-tre ou celui exig par le procd de fabrication. Dans ce der-nier cas, des amnagements peuvent tre prvus pour assurer unconfort correct du personnel (microclimat sur le poste de travail,vtements appropris, protections du poste, etc.). Pour obtenir ceconfort, la centrale de traitement dair combat les dperditions oules apports de chaleur tant en chaleur sensible quen chaleur latente
3.3 Cls de la russite dune installation
Une installation de conditionnement dair est trs complexe et ilfaut la russir du premier coup. Toute modification ultrieure esttoujours onreuse et mme parfois difficile mettre en uvre, cer-tains problmes pouvant savrer insolubles.
La maintenance de linstallation ne doit pas tre nglige car cestla cl de la russite dans le temps de linstallation. Une mauvaisemaintenance peut gnrer des dsagrments :
sur le confort, car les conditions dambiance ne sont plusconserves ;
sur la productivit (effets dus de mauvaises conditionsdambiance ou la qualit de lair, augmentation des nuisancessonores...) ;
sur lconomie par une diminution des performances ; sur la scurit et lhygine (la lgionellose provient souvent de
centrales de traitement dair mal entretenues).
Tous ces dsagrments donnent une mauvaise image de la clima-tisation. Pour y remdier, une installation de conditionnement dairdoit tre correctement tudie tous les stades de sa mise enuvre. Il est ncessaire :
de bien calculer le bilan thermique du local par laconnaissance :
de la composition des parois, des entres dair parasites, des dgagements internes en chaleur sensible et en chaleur
latente, de lexposition, des protections des vitrages, des pollutions internes et externes, des conditions maintenir, de lenvironnement (conditions externes, nuisances...), etc ;
de connatre les exigences du matre douvrage :
temprature maintenir, contrle ou non de lhygromtrie, qualit de lair, niveau sonore, prcision, stabilit et gradient des conditions maintenir,
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en soufflant un air :
plus chaud ou plus froid que lair ambiant ; plus humide ou plus sec que lair ambiant.
n Elle peut maintenir une surpression ou une dpression dans lelocal. Ainsi, on peut matriser le sens du mouvement dair :
en surpression, pour viter lintroduction dair non trait (sallepropre, par exemple) ;
en dpression pour viter les fuites dair pollu (laboratoire derecherche bactriologique, par exemple) ou la migration dodeursdans des locaux adjacents (cuisine dun restaurant, par exemple).
n Elle maintient un niveau de pression acoustique. En effet, grce la climatisation et au renouvellement dair gnr par la centrale detraitement dair, il nest plus ncessaire douvrir les fentres. Ainsi,le bruit extrieur ne pntre que trs affaibli dans le local trait. Parcontre, linstallation de conditionnement dair gnre du bruit par lacentrale de traitement dair, les gaines, les bouches et grilles, etc. Ilfaut noter que si les gaines gnrent du bruit, elles participent aussi la diminution du niveau sonore.
Un traitement complmentaire peut tre ncessaire (pige sons,crans acoustiques, capotage...).
esthtique, etc.,
de slectionner correctement les matriels :
composants de la centrale de traitement dair, gaines, bouches et grilles, composants de la rgulation ;
de matriser les mouvements dair ambiant :
systme de soufflage, gradients de vitesse dair, de temprature, dhumidit, etc.,
de raliser une installation de qualit :
choix de lemplacement de la centrale de traitement dair, position des prises dair extrieur, cheminement des gaines, position des bouches et grilles, position des composants de la rgulation, etc.
Beaucoup de facteurs interviennent donc dans la russite duneinstallation de traitement dair. Le but final reste la satisfaction delutilisateur.27/09/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour
Traitement de lair et climatisation1. Aspects acoustiques1.1 Notions de base1.1.1 Paramtres et units utiliss1.1.2 Spectre1.1.3 Filtre et courbe de gneFiltreCourbe de gne
1.2 Propagation du son1.2.1 Relation puissance/pression/distance1.2.2 Directivit1.2.3 Propagation et absorption du sonPropagation en local closAbsorption du son
1.2.4 Niveau de pression sonore dun local1.2.5 Addition des bruits
1.3 Source et origine du bruitLes sourcesLes originesVentilateurGaines
1.4 Traitement du bruit dans un localnergie transmise: isolation acoustiquenergie rflchie: correction acoustiqueAutres dispositifs de correction acoustique
1.5 Implantation en local technique1.6 Vibrations en arauliquePlots antivibratilesManchette soupleSupport de gaineConception des rseaux de gaine
1.7 Attnuations dans les gainesGaines non traitesLongueurs droites traites intrieurementLongueurs droites traites extrieurementCoudes traits intrieurementEmbranchement acoustique
1.8 Traitements complmentairesPiges sons statiquesPiges sons dynamiquescranCapotageComparaison
2. Aspects physico-chimiques2.1 Ionisation2.2 Rayons ultraviolets2.3 Schage chimiquePrincipeRalisationRgulationvolution de lair sur le diagramme de lair humideApplications
3. Conclusion3.1 Systme en constante volution3.2 Multiples fonctions de la centrale de traitement dair3.3 Cls de la russite dune installation