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Fabricant de paraboles maritime triaxiales

Antenne pour cinq satellites de SeaTelAlexander Wiese

Des antennes satellite auto réglables sont typiquement utilisées sur des bateaux : elles ajustent automatiquement la position de l’antenne selon le mouvement du bateau de sorte que l’antenne soit toujours correctement pointée vers le satellite désiré. L’accent ici est sur « un satellite ». Mais que faire si vous voulez recevoir cinq satellites en même temps ? SeaTel, une division de Cobham, PLC, un grand groupe de compagnies fabriquant et concevant beaucoup de différents systèmes de communication pour l’aéronautique, le transport, le gouvernement, etc., a récemment développé un tel système justement. Télé-satellite avait publié un article de leur premier prototype dans l’édition 12-01/2009. Mais maintenant qu’ils produisent ces antennes en série, nous avons voulu voir un de ces systèmes dans la vie réelle. Ainsi, nous nous sommes rendus en Floride au bureau régional de SeaTel à Fort Lauderdale où une des premières de ces antennes à cinq-satellites a été installée récemment.

Ce bureau régional a été ouvert en 2002 et pendant très longtemps avait été un bureau tenu par une seule personne. Cepen-dant à la fin 2008 un grand entrepôt avecun certain nombre de bureaux a été loué près de l’aéroport international Hollywood à Fort Lauderdale. Il est également à juste quelques minutes en voiture des nombreu-ses marinas côtières où des innombrables yachts de luxe sont ancrés. Vincent Vallde-peras est le directeur du bureau de SeaTel à Fort Lauderdale et nous explique, « nous employons ici deux techniciens supplémen-taires qui collaborent avec des techniciens du siège social de SeaTel à Concord, en Californie et également ceux de SeaTel à Southhampton, Angleterre. »

Le moment où un client de SeaTel n’im-porte où dans le monde a un problème avec son système d’antenne, il a accès à l’as-

sistance technique de 24/24 heures même avec les techniciens de Floride. Qui sont les clients de SeaTel ? Vincent explique, « nous atteignons nos utilisateurs par l’intermé-diaire de notre vaste réseau de revendeurs autorisés et particulièrement qualifiés quiinstallent, entretiennent et réparent les pro-duits de SeaTel. » Nous lui avons demandé combien de temps une installation typique peut prendre. « En moyenne, deux techni-ciens ont besoin de juste un jour », explique Vincent et continue : « Une partie signifi-cative de toute installation est le déploie-ment des câbles, une fois que ceux-ci sont installés, le système doit être hissé dans l’endroit prévu, après quoi le raccordement et le processus de mise au point prennent seulement quelques heures. Typiquement nos revendeurs comptent un jour pour ins-taller et mettre au point un système, bien que nous recommandions une épreuve en

mer car c’est ainsi que vous pourrez vrai-ment examiner la pleine fonctionnalité de la stabilisation - ceci typiquement se fait en un deuxième jour. »

Et à quoi ressemblent les ventes pour ces systèmes d’antenne ? Nous avons posé cette question à Peter Broadhurst, le vice-prési-dent de SeaTel et toujours en déplacement d’un bureau de SeaTel à un autre. « Ici en Floride nous avons vendu 300 systèmes en 2008 et 2009 », indique Peter Broadhurst, « mais pour 2010 nous nous attendons à une légère augmentation à plus de 300 systè-mes. » Un si excellent système automatique de suivi de satellites est d’une technologie de pointe en même temps que de haute qualité. « Le prix installé de notre nouveau système pour cinq-satellite sera autour de $35K », commente Peter Broadhurst et le place dans la perspective : « C’est un coût

Antenne DTV04 HD, système 5-Satellites avec le système de paraboles par DirecTV

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Vincent Valldeperas dans son bureau. Son titre officiel est surveillantdu support technique. Vincent, né au Venezuela et peut parler anglais et espagnol couramment, a passé beaucoup d’années travaillant du côté technique des applications marines installant et maintenant des pilotes automatiques, des unités GPS et des systèmes de V-SAT. Il dirige le bureau régional de SeaTel à Fort Lauderdale depuis fin 2008. Il nous explique, « noustravaillons ici en Floride localement avec environ 15 revendeurs, et encore 30 autres revendeurs sur la Côte Est des Etats-Unis et six de plus en Amérique du Sud. Tous ces revendeurs reçoivent le support technique depuis le bureau régional de Fort Lauderdale. Chaque année en mars et août nous tenons des conférences techniques pour nos revendeurs ici dans notre salle de conférences », explique Vincent, « donnant ainsi à chaque participant une occasion de connaître les systèmes de SeaTel en détail. »

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insignifiant comparé à la valeur du navireet du service qu’il fournit. » Dans le port de yachts voisin de Fort Lauderdale, Vincent nous montre les yachts avec des systèmes d’antenne de SeaTel. « Ici dans la marina de Bahia Mar vous trouverez les yachts les plus chers », dit que Vincent en faisant des gestes de la main vers tous les yachts superbes et étincelants.

Nous n’avons pas pu trouver un seul yacht qui n’avait pas au moins un radôme installé ; la plupart d’entre eux avait même deux radômes. Vincent explique, « les radô-mes complètement blancs sont de SeaTel ; ceux avec une raie grise près du bas sont d’un concurrent et les ovales encore d’un autre concurrent. » Plus de trois quarts des yachts que nous avons vus portaient des radômes de SeaTel.

Ainsi qu’en est-il avec cette antenne para-bolique pour cinq-satellites ? Ce concept a vraiment mis nos techniciens à l’épreuve », explique Vincent, « mais notre chef de produit TVRO, Bobby Jones, est parvenu à fabriquer un produit commercialisable. » Ce nouveau système utilise une parabole multi-satellite de DirecTV avec un support spécial pour les sources qui maintient un LNB single et deux LNB monoblock ainsi qu’un multi commutateur spécial.

Cette installation capte les signaux des satellites en bande Ka par 99° Est, sur les-quels on peut trouver un grand nombre de

The SeaTel regional office in Fort Lauderdale,Florida. The office is part of SeaTel’s GlobalSupport Team with particular focus on the East Coast and South America regions.

Tom Torpey est un technicien itinérant. S’il y a un problème avec un système de SeaTel, les revendeurs l’appellent. Si le problème ne peut pas être résolu

par téléphone, Tom va sur place et règle le problème.

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chaînes HD et exécute une conversion de fréquences. Vincent fait des gestes indi-quant la sortie du multi commutateur sur le support des sources : « Ici nous relions quatre câbles coaxiaux extrêmement minces, à extrêmement basse perte et aussi extrêmement robustes qui sont reliés à cette boîte de connecteurs à l’intérieur du radôme. »

La raison, naturellement, est que l’an-tenne parabolique à l’intérieur du radôme se déplace constamment de sorte qu’elle puisse rester pointée sur les cinq satelli-tes, donc ces câbles coaxiaux doivent être particulièrement robustes. Un câble coaxial normal est alors mis en œuvre pour relier cette boîte de connecteurs à un récepteur. « Une des sorties du multi commutateur est reliée au module de commande du SeaTel comme signal de référence », explique Vincent, « ceci laisse trois sorties à relier directement à trois différents récepteurs de DirecTV ou à un multi commutateur à large bande, lorsque un plus grand nombre de récepteurs de DirecTV doivent être reliés. »

« Le défi primaire », explique Vincent« était que nous n’allions pas utiliser une antenne de type prime focus Cassegrain comme nous avons utilisé sur tous nos autres systèmes. Au lieu de cela il a fallu mettre en œuvre une parabole Offset d’une

forme particulière. » Il ne suffit plus derégler l’azimut et l’altitude ; maintenant l’antenne entière doit suivre aussi la pola-risation.

Vincent nous montre exactement com-ment ceci fonctionne en utilisant un échan-tillon de production en série : il déplace la palette sur laquelle l’antenne est montée pour simuler le mouvement d’un bateau. Le mécanisme motorisé de l’antenne réagit immédiatement et règle la parabole de façon à ce qu’elle pointe sans interruption vers les satellites DirecTV.

Évidemment, un système d’antenne satel-lite destiné seulement pour DirecTV aura un groupe d’acheteurs limité. « Ce système est conçu pour les yachts, les navires commer-ciaux, les plateformes pétrolières, etc. qui fonctionnent dans les eaux côtières des USA dans la zone de diffusion de DirecTV », com-mente Vincent, « puisque les empreintes au sol des satellites DirecTV sont concentrées seulement sur les Etats-Unis. » SeaTel tra-vaille sur une mise à niveau : « Bientôt nous élargirons le système de cinq-satellites à un système de six-satellite ajoutant un LNB pour DirecTV Amérique latine. »

Vincent regarde encore plus loin dans le futur : « Les LNB pour les satellites améri-cains sont polarisés circulairement; dès que

Steven Calice est également un technicien de support itinérant. Ici nous le voyons installer le nouveau système à cinq-satellites avec la parabole de DirecTV. Le radôme est visible à l’arrière-plan et sert à protéger le système monté sur le yacht contre les intempéries et les vagues.

Vue rapprochée de l’unité de connexions: depuis le multi commutateur intégré dans la source, quatre câbles très minces émergent. La boîte du côté gauche contient le raccordement pour le moteur et les câbles de commande. Les deux câbles noirs qui vont au module de commande du SeaTel sont visibles sur l’image. Ceci signifie que trois récepteurs peuvent êtrereliés aux trois sorties libres.

nos clients voyageront vers l’Europe et dans la Méditerrané, nous adapterons le système à des LNB en polarisation linéaire. « Alors nous devrions avoir la capacité à capter dans toutes les régions de l’océan, » relève Vincent.

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Ce sont des perspectives d’avenir tout à fait réjouissantes ! SeaTel travaille toujours à dépasser les limites technologiques. En outre, ils ne se limitent pas aux applications maritimes. Télé-satellite a publié des articles sur des systèmes de suivi de satellites auto-matiques de SeaTel pour des trains. « Nous pouvons nous imaginer des systèmes comme ceux-ci pour des avions aussi », dit Vincent, et ajoute : « peut-être dans un avenir proche une de nos compagnies affiliée proposera untel système pour des avions. »

Sans aucun doute, SeaTel ne nous éton-nera avec de nouveaux produits excitants dans le futur!

Vincent nous montre l’intérieur du module de commande : il n’y a aucune sonde de mouvement mécanique. « Les pièces mécaniques sont sujettes à des pannes », explique Vincent, « les composants électroniques sont beaucoup plus fiables. »

Ce sont les petits détails qui montrent le soin et la prévoyance que SeaTel met dans ses produits : une courroie type V de remplacement est installé dans le système de telle manière que si la courroie originelle casse, celle de remplacement peut tout simplement être glissée en place. « Il n’est plus nécessaire de démonter le système entier », commente Vincent Valldeperas, « je n’ai pas encore vu une courroie cassée. » Vincent pointe vers cette pièce en Kevlar : « Cette courroie est extrêmement résistante à l’usure. » Mais comme c’est toujours le cas, si l’utilisateur sait que la courroie peut être remplacée rapidement et facilement, il sera plus à l’aise et détendu quand il utilise le système.

Vincent Valldeperas nous montre la plus récente génération qui est employée sur le système à cinq satellites : « Une bande en caoutchouc est placée dans ce support. On peut facilement voir si elle est toujours en bon état ou si elle est déchirée. Le remplacement est facile avec l’aide d’une cale en bois. » De cette façon SeaTel a résolu point par point les problèmes qui apparaissent au fur et à mesure et peuvent souvent être assez complexes.

Ensuite est venue la deuxième génération : un boulon retient un plus grand taquet en caoutchouc. « Le système était bon mais il avait tendance à avoir des vibrations parasites et ainsi n’était pas optimal », dit Steven Calice.

Les mouvements violents du bateau doivent pouvoir être absorbés. Cette image montre la première génération d’amortisseur : un simple ressort avec un taquet interne en caoutchouc. Le problème : « Vous ne pouvez pas savoir si le caoutchouc à l’intérieur du ressort est toujours en bon état », explique le technicien itinérant Steven Calice.

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SeaTel Reports in TELE-satellite Backlist: Reports on SeaTel in previous issues of TELE-satellite:SeaTel in Southampton, UK: www.TELE-satellite.com/TELE-satellite-0803/eng/seatel.pdfSeaTel in Concorde, California, USA: www.TELE-satellite.com/TELE-satellite-0901/eng/seatel.pdfSeaTel in Fort Lauderdale, Florida, USA: www.TELE-satellite.com/TELE-satellite-0911/eng/seatel.pdfNote: Replace eng with corresponding language code - see page 4

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Le clou : ce nouveau système de réception fonctionne-t-il ? L’image prouve que, oui, les transpondeurs actifs sur 119° ouest sont captés. Le module de commande de SeaTel est en bas à gaucher. Il commande les moteurs du système basés sur des données réelles de réception. Le module de commande reçoit un des signaux depuis le multi commutateur. Le récepteur est le modèle HD de DirecTV. Le boîtier blanc est un projecteur qui sert comme écran TV pour la démonstration.

L’affichage du système de réception DirecTV prouve que les cinq satellitessont bel et bien captés. (99° ouest en bande KA et Ku)

Dans la marina de Bahia Mar à Fort Lauderdale: Vincent Valldeperas devant un yacht avec un système de SeaTel

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Partout où vous regardez: presque chaque yacht a un système de réception de SeaTel. Même sans logo, ils sont facilement reconnaissables par la forme caractéristique du radôme.

Même ici : Radômes de SeaTel. Le plus souvent les yachts ici à Fort Lauderdale sont ancrés et constamment entretenus.

Radômes de SeaTel sur chaque bateau, parfois plus d’un. Un système est employé souvent pour la réception de TV tandis que le second est employé pour l’Internet par Satellite.