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1
ALIMENTATIONALIMENTATION
ET CANCERET CANCER
Dr Eric MENATDr Eric MENAT(31600 MURET)(31600 MURET)
[email protected]@gmail.com
2
Communication de lCommunication de l’’AcadAcadéémiemie
de mde méédecine :decine :
30 % des cancers sont li30 % des cancers sont liéés as a
l'alimentationl'alimentation
3
Le suivi des rLe suivi des rèègles digles diééttéétiques permettrait de rtiques permettrait de rééduireduire
de 60 de 60 àà 70% l 70% l’’incidence des cancers du sein, du cincidence des cancers du sein, du côôlonlon
et de la prostate, de 40 et de la prostate, de 40 àà 50% l 50% l’’incidence du cancerincidence du cancer
du poumon et de diminuer la prdu poumon et de diminuer la préévalence des autresvalence des autres
cancers dans des proportions analogues.cancers dans des proportions analogues.
Dans tous les cas, il contribuerait Dans tous les cas, il contribuerait àà pr préévenir levenir le
cancer et cancer et àà am amééliorer le rliorer le réétablissement des patientstablissement des patients
canccancééreux.reux.
RRééfféérencerence : Michael S Donaldson. : Michael S Donaldson.Nutrition and cancer: A review of the evidence for an anti-Nutrition and cancer: A review of the evidence for an anti-
cancer diet.cancer diet.Nutrition Journal 2004Nutrition Journal 2004
4
Si tu as une pomme, que j'ai une pomme, et queSi tu as une pomme, que j'ai une pomme, et que
l'on l'on ééchange nos pommes, nous aurons chacunchange nos pommes, nous aurons chacun
une pomme.une pomme.
George Bernard Shaw(1856-1950)George Bernard Shaw(1856-1950)
Mais si tu as une idMais si tu as une idéée, que j'ai une ide, que j'ai une idéée et que l'one et que l'on
ééchange nos idchange nos idéées, nous aurons chacun deux ides, nous aurons chacun deux idéées.es.
5
Une pomme par jour Une pomme par jour ééloigne leloigne le
mméédecin decin ……
Sir Winston Leonard SpencerSir Winston Leonard Spencer
Churchill (1874-1965)Churchill (1874-1965)
…… pourvu que l'on vise bien. pourvu que l'on vise bien.
6
Evolution incidence et mortalitEvolution incidence et mortalitéé entre entre
1980 et 20051980 et 2005
Cancer du sein
0,0
20,0
40,0
60,0
80,0
100,0
120,0
Indicateur
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
Incidence
Mortalité
7
Risque de faire un cancer Risque de faire un cancer àà 60 ans en 60 ans en
fonction de lfonction de l’’annannéée de naissancee de naissance
0,00
50,00
100,00
150,00
200,00
250,00
300,00
350,00
400,00
450,00
19
10
19
14
19
18
19
22
19
26
19
30
19
34
19
38
19
42
19
46
19
50
Incidence France
Mortalité France
8
SUCRE et INSULINESUCRE et INSULINE
9
Association significative entreAssociation significative entre
diabdiabèète de type 2 et cancer du sein,te de type 2 et cancer du sein,
en faveur de len faveur de l’’hypothhypothèèse selonse selon
laquelle llaquelle l’’hyperinsulinhyperinsulinéémie est unmie est un
facteur de risque de cancer du seinfacteur de risque de cancer du sein
Jones K et coll. : Type 2 diabetes and breast cancer ; a potentiallyJones K et coll. : Type 2 diabetes and breast cancer ; a potentiallymodifiable risk cancer ? modifiable risk cancer ? 30th 30th AnnualAnnual San Antonio San Antonio breastbreast cancer cancer
symposium : 13-16 dsymposium : 13-16 déécembre 2007.cembre 2007.
10
LL’’insuline est un facteur deinsuline est un facteur de
croissancecroissance
•• Le sucre nourrit toutes les cellulesLe sucre nourrit toutes les cellules
•• La majoritLa majoritéé des cellules canc des cellules cancééreuses ont desreuses ont des
rréécepteurs cepteurs àà l l’’insulineinsuline
•• Ceci explique probablement une partie duCeci explique probablement une partie du
lien entre oblien entre obéésitsitéé et cancers et cancers
•• Le but est de limiter lLe but est de limiter l’’hyperinsulinismehyperinsulinisme
•• Donc rDonc rééduire les sucres duire les sucres « « rapidesrapides » »
11
RRééduire les sucres rapidesduire les sucres rapides
•• Sucres et sucreriesSucres et sucreries
•• PAIN BLANCPAIN BLANC
•• Biscuiterie, viennoiseries, pBiscuiterie, viennoiseries, pââtisseriestisseries
•• Attention aux pommes de terreAttention aux pommes de terre
12
RRééduire lduire l’’index glycindex glycéémique du repasmique du repas
•• Utiliser des sucres lents : lUtiliser des sucres lents : léégumes secs,gumes secs,
ccéérrééales complales complèètes tes ……
•• Augmenter la ration de fibres : lAugmenter la ration de fibres : léégumes etgumes et
cruditcruditééss
•• Augmenter la ration de protAugmenter la ration de protééines maigres deines maigres de
qualitqualitéé
13
LE LAITLE LAIT
14
Les risques connus ou suspectLes risques connus ou suspectééss
•• Le lait de vache contient des facteurs deLe lait de vache contient des facteurs de
croissancecroissance
•• Le lactose entraine des troubles digestifs quiLe lactose entraine des troubles digestifs qui
perturbent la flore et la muqueuse intestinaleperturbent la flore et la muqueuse intestinale
•• Les protLes protééines du lait peuvent perturber le systines du lait peuvent perturber le systèèmeme
immunitaire et immunitaire et «« encrasser encrasser »» nos cellules nos cellules
•• Le lait contient potentiellement des Le lait contient potentiellement des « « additifadditif » » : :
pesticides, dioxines, hormones pesticides, dioxines, hormones ……
15
Et quelques autres Et quelques autres ……
•• Consommation de laitage et mastose ?Consommation de laitage et mastose ?
•• EpidEpidéémiologie qui montre qumiologie qui montre qu’’il y a plus deil y a plus decancers du sein dans les pays ocancers du sein dans les pays oùù on consomme on consommeplus de laitagesplus de laitages
•• Les laitages sont souvent consommLes laitages sont souvent consomméés sucrs sucrééss(desserts)(desserts)
•• Les fromages apportent des graisses saturLes fromages apportent des graisses saturéées etes etdes graisses trans qui augmentent les risques dedes graisses trans qui augmentent les risques decancercancer
16
En pratiqueEn pratique
•• Eviter les laitages de vacheEviter les laitages de vache
•• Conserver les laitages de chConserver les laitages de chèèvre vre –– brebis ? brebis ?
•• Favoriser les fromages AOC plutFavoriser les fromages AOC plutôôt que lest que les
laitages laitages « « industrielsindustriels » » (desserts lact (desserts lactéés s ……))
•• Utiliser des Utiliser des «« laitages laitages »» v vééggéétaux.taux.
17
Place du SOJA ?Place du SOJA ?
18
PrPréévention du cancer du sein etvention du cancer du sein et
consommation de sojaconsommation de soja
•• La rLa rééduction du risque dduction du risque d’’avoir un cancer duavoir un cancer du
sein chez les femmes consommateurs desein chez les femmes consommateurs de
soja dans lsoja dans l’’enfance, est de 60 % !enfance, est de 60 % !
•• Cet effet semble liCet effet semble liéé àà l l’’effet hormonaleffet hormonal
oestrogoestrogéénique des isoflavones qui, pris dansnique des isoflavones qui, pris dans
ll’’enfance, diminuent enfance, diminuent àà l l’â’âge adulte lage adulte la
sensibilitsensibilitéé aux carcinog aux carcinogèènes.nes.•• KordeKorde LA and al. LA and al. –– ChilhoodChilhood soy intake and breast cancer risk in Asian American soy intake and breast cancer risk in Asian American
womenwomen Cancer Cancer EpidemiolEpidemiol Biomarkers Prev. 2009 Mar 24 Biomarkers Prev. 2009 Mar 24
19
Quoi et QuandQuoi et Quand
•• La consommation rLa consommation rééguligulièère de dre de déérivrivéés du sojas du soja
AVANT la mAVANT la méénopause rnopause rééduit les risquesduit les risques
•• AprAprèès la ms la méénopause : aucune preuve ni dans unnopause : aucune preuve ni dans un
sens ni dans lsens ni dans l’’autre. Lautre. L’’impression est impression est àà l l’’actionaction
bbéénnééfiquefique
•• En cas de cancer hormonodEn cas de cancer hormonodéépendant : appliquer lependant : appliquer le
principe de prprincipe de préécautioncaution
•• Dans tous les cas : 2 produits Dans tous les cas : 2 produits àà base de soja par base de soja par
jour au maximumjour au maximum
20
"quand le fait qu'on rencontre ne"quand le fait qu'on rencontre ne
s'accorde pas avec une ths'accorde pas avec une thééorieorie
rréégnante, il faut accepter le fait etgnante, il faut accepter le fait et
abandonner la thabandonner la thééorie"orie"
claude bernardclaude bernard
21
LA CUISSONLA CUISSON
22
Les cuissons Les cuissons àà haute temp haute tempéératurerature
sont sont « « canccancéérigrigèènesnes » »
•• Hydrocarbures polycycliquesHydrocarbures polycycliques
•• Amines hAmines hééttéérocycliquerocyclique
•• AcrylamidesAcrylamides
•• Corps de MaillardCorps de Maillard
•• Autant de molAutant de moléécules toxiques crcules toxiques créééées par laes par lacuisson et dont le rcuisson et dont le rôôle mutagle mutagèène estne estlargement prouvlargement prouvéé
•• Mais effet DOSE-DEPENDANTMais effet DOSE-DEPENDANT
23
Autre effet de la cuisson :Autre effet de la cuisson :
production dproduction d’’acides gras transacides gras trans
On y reviendra !On y reviendra !
24
En pratiqueEn pratique
•• Supprimer les fritures et grilladesSupprimer les fritures et grillades
•• Limiter les cuissons Limiter les cuissons àà la po la poêêle et au fourle et au four
•• Favoriser les cuissons douces : vapeur etFavoriser les cuissons douces : vapeur et
eau + le CRUeau + le CRU
•• Eventuellement des cuissons Eventuellement des cuissons àà la cocotte la cocotte
•• Attention aux biscuiteries et viennoiseriesAttention aux biscuiteries et viennoiseries
industriellesindustrielles
25
Importance des lipides enImportance des lipides en
canccancéérologierologie
26
Lipides alimentaires etLipides alimentaires et
cancer du seincancer du sein
•• LL’é’étude montre qutude montre qu’’il y a une corril y a une corréélationlation
statistiquement significative entre lastatistiquement significative entre la
consommation dconsommation d’’acides gras saturacides gras saturéés (AGS)s (AGS)
et le risque cancer du sein.et le risque cancer du sein.
•• Sieri S., Riboli E. and Al - Sieri S., Riboli E. and Al - Dietary fat and breast cancer risk in theDietary fat and breast cancer risk in the
European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition. European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition. Am JAm J
Clin Clin NutrNutr. 2008; 88: 1304-12. 2008; 88: 1304-12
27
Equilibre W6/W3Equilibre W6/W3
28
Le plus important nLe plus important n’’est pasest pas
dd’’augmenter les W3 mais bienaugmenter les W3 mais bien
d'd'ééquilibrer le rapport W6/W3quilibrer le rapport W6/W3
29
Augmenter les OMEGA 3Augmenter les OMEGA 3
•• Poissons (gras) : 3 fois par semainePoissons (gras) : 3 fois par semaine
•• Huile de COLZAHuile de COLZA
•• MMéélanges dlanges d’’huiles riches en W3huiles riches en W3
•• Huile de noix, de cameline, de chanvreHuile de noix, de cameline, de chanvre
•• Graines de LINGraines de LIN
•• FiliFilièère re « « bleu bleu –– blanc blanc –– c cœœurur » »
30
KOUSMIKOUSMI’’LIFELIFE
•• 11èèrere huile propos huile proposéée par la Fondation du Dre par la Fondation du DrCatherine Kousmine en FranceCatherine Kousmine en France
•• 35% Noix 35% Noix –– 20% Colza 20% Colza –– 20 % Tournesol 20 % Tournesol ––15% Cameline 15% Cameline –– 10% Olive 10% Olive
•• W6 / W3 = 4 / 1W6 / W3 = 4 / 1
•• Biologique Biologique –– 1 1èèrere pression pression àà froid froid
•• Vit E : 68 mg / 100 mlVit E : 68 mg / 100 ml
•• 1 cuiller 1 cuiller àà soupe = 50% des AJR en W3 soupe = 50% des AJR en W3
31
Mais aussiMais aussi
REDUIRE les OMEGA 6 REDUIRE les OMEGA 6
«« inutiles inutiles »»
•• Supprimer les huiles de tournesol, maSupprimer les huiles de tournesol, maïïs,s,
palme, ppalme, péépins de raisin.pins de raisin.
•• Supprimer toutes les margarines.Supprimer toutes les margarines.
•• Supprimer les viennoiseries et la biscuiterie.Supprimer les viennoiseries et la biscuiterie.
•• Eviter les aliments industriels Eviter les aliments industriels àà base base
dd’’huiles vhuiles vééggéétales (surtout chaufftales (surtout chaufféées)es)
•• Eviter la peau des volaillesEviter la peau des volailles
32
RRééduire surtout lesduire surtout les
Acides Gras TRANSAcides Gras TRANS
33
Les acides gras trans augmentent leLes acides gras trans augmentent le
risque de cancer du seinrisque de cancer du sein
•• Une vaste Une vaste éétude frantude franççaise raise réévvèèle que les femmesle que les femmes
qui consomment le plus dqui consomment le plus d’’acides gras trans ontacides gras trans ont
presque deux fois plus de risque dpresque deux fois plus de risque d’’avoir un canceravoir un cancer
du seindu sein
•• Maladies cardiovasculaires, obMaladies cardiovasculaires, obéésitsitéé, diab, diabèète ette et
aujourdaujourd’’hui cancer du sein : la liste des mhui cancer du sein : la liste des mééfaitsfaits
des acides gras trans ne cesse de sdes acides gras trans ne cesse de s’’allongerallonger•• Serum trans-monounsaturated fatty acids are associated with an increased risk of breast cancer inSerum trans-monounsaturated fatty acids are associated with an increased risk of breast cancer in
the E3N-EPIC Study V. the E3N-EPIC Study V. ChajChajèèss; A. C.M. ; A. C.M. ThiThiéébautbaut; M. ; M. RotivalRotival; E. Gauthier ; V. ; E. Gauthier ; V. MaillardMaillard; M.C.; M.C.
Boutron-RuaultBoutron-Ruault; V. ; V. JoulinJoulin; G. M. Lenoir ; F. ; G. M. Lenoir ; F. Clavel-ChapelonClavel-Chapelon. . Am. J. Am. J. EpidemiolEpidemiol. 2008 (DOI:. 2008 (DOI:
10.1093/10.1093/ajeaje/kwn069)/kwn069)
34
Sources dSources d’’Acides Gras TRANSAcides Gras TRANS
•• Biscuiterie et ViennoiserieBiscuiterie et Viennoiserie
•• Chips et Chips et ééquivalentsquivalents
•• Biscuits apBiscuits apééritifsritifs
•• Lait de vache et dLait de vache et déérivrivééss
•• Laitage des ruminants en gLaitage des ruminants en géénnééralral
•• Les graisses vLes graisses vééggéétales chaufftales chaufféées (huiles etes (huiles et
margarines)margarines)
35
Boulangerie industrielle : lBoulangerie industrielle : l’’INSERMINSERM
fait le lien avec le cancer du seinfait le lien avec le cancer du sein
•• Les rLes réésultats obtenus par lsultats obtenus par l’’INSERM montrent queINSERM montrent queles femmes ayant des taux les femmes ayant des taux éélevlevéés ds d’’acide grasacide grastrans dans le sang ont deux fois plus de risquestrans dans le sang ont deux fois plus de risquesdd’’avoir un cancer du sein par rapport aux femmesavoir un cancer du sein par rapport aux femmesayant le taux le plus bas.ayant le taux le plus bas.
•• Rappelons que dans certains pays, comme auRappelons que dans certains pays, comme auDanemark, lDanemark, l’’emploi demploi d’’acide gras trans dansacide gras trans dansll’’alimentation est interdit alimentation est interdit __tandis que, chez nous,tandis que, chez nous,il nil n’’est mest mêême pas obligatoire de les mentionnerme pas obligatoire de les mentionnersur les sur les éétiquettes.tiquettes.
36
LES ANTIOXYDANTSLES ANTIOXYDANTS
Il nIl n’’y a pas que des aliments toxiques ou y a pas que des aliments toxiques ou ààrisque !risque !
Il y a aussi des aliments Il y a aussi des aliments àà favoriser pour favoriser pourrrééduire le risque de cancduire le risque de cancéérogenrogenèèsese
37
PolyphPolyphéénols de lnols de l’’huile dhuile d’’olive:olive:
futur traitement du cancer du sein ?futur traitement du cancer du sein ?
•• LL’’huile dhuile d’’olive extra vierge de bonne qualitolive extra vierge de bonne qualitéé
contient un grand nombre de composcontient un grand nombre de composéés s ««
phytochimiques phytochimiques »» qui peuvent entrainer la mort qui peuvent entrainer la mort
des cellules cancdes cellules cancééreusesreuses
•• Nos rNos réésultats rsultats réévvèèlent pour la premilent pour la premièère fois que lesre fois que les
polyphpolyphéénols prnols préésents dans lsents dans l’’huile dhuile d’’olive extraolive extra
vierge suppriment la surexpression du gvierge suppriment la surexpression du gèène HER2ne HER2
impliquimpliquéé dans le cancer du sein dans le cancer du sein•• Javier A. Javier A. MenendezMenendez, Alejandro , Alejandro VazquezVazquez-Martin, -Martin, RocioRocio Garcia-Villalba, Alegria Garcia-Villalba, Alegria CarrascoCarrasco--PancorboPancorbo
Cristina Cristina OliverasOliveras--FerrarosFerraros, Alberto Fernandez-Gutierrez, Antonio Segura-, Alberto Fernandez-Gutierrez, Antonio Segura-CarreteroCarretero, Anti-HER2, Anti-HER2
((erbBerbB-2) -2) oncogeneoncogene effectseffects of of phenolicphenolic compounds compounds directlydirectly isolatedisolated fromfrom commercial, Extra-Virgin commercial, Extra-Virgin
Olive Olive OilOil (EVOO), BMC Cancer, (EVOO), BMC Cancer, decdec 2008 2008
38
DDééfinition des radicaux libresfinition des radicaux libres
•• prpréésence dsence d’’un un éélectron libre sur la couche plectron libre sur la couche péériphriphéériquerique
dd’’un atome.un atome.
•• Cet Cet éélectron cherche lectron cherche àà arracher un arracher un éélectron dlectron d’’une autreune autre
molmoléécule qui devient alors instable. Ccule qui devient alors instable. C’’est unest un
phphéénomnomèène dit dne dit d’’oxydation.oxydation.
•• Le radical se symbolise par RLe radical se symbolise par R°°..
•• LorsquLorsqu’’elle capte un elle capte un éélectron, la mollectron, la moléécule estcule est
« « rrééduiteduite » » pendant que l pendant que l’’autre est oxydautre est oxydéée.e.
•• Un radical libre peut Un radical libre peut êêtre un oxydant ou un rtre un oxydant ou un rééducteurducteur
39
ESPECES REACTIVES DEESPECES REACTIVES DE
LL’’OXYGENEOXYGENE
ERO ou ROSERO ou ROS
40
•• La production de radicaux libres.La production de radicaux libres.
•• La glycation des lipides, protides etLa glycation des lipides, protides et
acides nuclacides nuclééiques.iques.
La mauvaise gestion des dLa mauvaise gestion des dééchets issus de lachets issus de la
production production éénergnergéétique par la chatique par la chaîînene
respiratoire (mitochondrie) va avoir pourrespiratoire (mitochondrie) va avoir pour
consconsééquence :quence :
41
La glycationLa glycation
•• Correspond Correspond àà la fixation de mol la fixation de moléécules de glucose surcules de glucose sur
des lipides et des protdes lipides et des protééinesines
•• Cette fixation est de type non enzymatiqueCette fixation est de type non enzymatique
•• Elle correspond Elle correspond àà une r une rééaction de Maillard.action de Maillard.
•• Elle est ubiquitaireElle est ubiquitaire
•• Elle entraElle entraîîne des modifications physico-chimiquesne des modifications physico-chimiques
graves et lourdes de consgraves et lourdes de consééquences biologique sur lesquences biologique sur les
structures membranaires, cellulaires et tissulaires.structures membranaires, cellulaires et tissulaires.
42
Physio-pathologiePhysio-pathologie des ERO des EROActions physiologiques (H202) :Actions physiologiques (H202) :
•• Lutte antimicrobienne, surtout au sein des macrophagesLutte antimicrobienne, surtout au sein des macrophages
•• Destruction des cellules "anormales" (cellules prDestruction des cellules "anormales" (cellules préécanccancééreusesreuses
en particulier)en particulier)
Action pathologique quand il y a dAction pathologique quand il y a dééssééquilibre entre laquilibre entre la
production de RL et les dproduction de RL et les dééfenses antioxydantesfenses antioxydantes
•• PPééroxydation des lipides (Acides gras membranaires et LDLroxydation des lipides (Acides gras membranaires et LDL
circulants en particulier). Le systcirculants en particulier). Le systèème nerveux et le systme nerveux et le systèèmeme
immunitaire ont des membranes particuliimmunitaire ont des membranes particulièèrement riches enrement riches en
AGPI.AGPI.
•• Destruction des molDestruction des moléécules protidiques (enzymes encules protidiques (enzymes en
particulier)particulier)
•• AltAltéération de l'ADNration de l'ADN
43
Pollutions source de RLPollutions source de RL
•• Pollutions atmosphPollutions atmosphéériquesriques
•• Pollutions Pollutions éélectro-magnlectro-magnéétiquestiques (antennes, (antennes,
GSM, GSM, éécrans, ondes diverses crans, ondes diverses ……))
•• LL’’excexcèès ds d’’ozoneozone
•• Les pollutions mLes pollutions méénagnagèèresres
•• Les pollutions chimiques liLes pollutions chimiques liéées es àà l l’’industrieindustrie
alimentaire et agricolealimentaire et agricole
44
Autres sources de RLAutres sources de RL
•• Les radiations ionisantes (examens radiologiques,Les radiations ionisantes (examens radiologiques,
radioactivitradioactivitéé ……))
•• Les mLes méédicaments et autres xdicaments et autres xéénobiotiquesnobiotiques
•• Les nombreux additifs chimiques alimentaires et lesLes nombreux additifs chimiques alimentaires et les
pesticides et autres engrais chimiquespesticides et autres engrais chimiques
•• Les mLes méétaux lourds prtaux lourds préésents un peu partout (vaccins,sents un peu partout (vaccins,
amalgames, eau du robinet, alimentation amalgames, eau du robinet, alimentation ……).).
•• Le stress qui, par son rLe stress qui, par son rôôle dans lle dans l’’accaccéélléération duration du
mméétabolisme est un grand producteur de radicauxtabolisme est un grand producteur de radicaux
libreslibres
45
PATHOLOGIES ET STRESSPATHOLOGIES ET STRESS
OXYDATIFSOXYDATIFS
•• Vieillissement cellulaire et tissulaireVieillissement cellulaire et tissulaire
•• CancersCancers
•• AltAltéérations du systrations du systèème immunitaireme immunitaire
•• Pathologies du systPathologies du systèème nerveuxme nerveux
•• AthAthéérome et maladies cardio-vasculairesrome et maladies cardio-vasculaires
•• Cataracte et dCataracte et dééggéénnéérescence maculairerescence maculaire
•• DiabDiabèète, emphyste, emphysèème, allergies, cirrhose me, allergies, cirrhose ……
46
Utilisation prUtilisation prééventive desventive des
ANTIOXYDANTSANTIOXYDANTS
47
Un sujet trUn sujet trèès controverss controverséé
•• Beaucoup dBeaucoup d’é’études laissent penser que lestudes laissent penser que les
antioxydants sont essentiels antioxydants sont essentiels àà la sant la santéé
•• Pourtant certaines Pourtant certaines éétudes sonttudes sont
contradictoirescontradictoires
48
SupplSuppléémentation en antioxydants, lamentation en antioxydants, la
fin dfin d´́une lune léégende ?gende ?
•• mmééta-analyse de 14 essais randomises incluant 170 525ta-analyse de 14 essais randomises incluant 170 525patients et patients et éévaluant vs placebo lvaluant vs placebo l´́efficacitefficacitéé de la de lasupplsuppléémentation alimentaire en mentation alimentaire en anti-oxydantsanti-oxydants..
•• La supplLa suppléémentation en bmentation en bêêta-carotta-carotèène, vitamines A, C, E, oune, vitamines A, C, E, ousséélléénium, seuls ou en association, nium, seuls ou en association, ne protne protèège pas contre lesge pas contre lescancerscancers de l de l´œ´œsophage, de lsophage, de l´́estomac, du cestomac, du côôlon, du rectum, dulon, du rectum, dupancrpancrééas ou du foie.as ou du foie.
•• Le sLe séélléénium aurait un certain effet protecteurnium aurait un certain effet protecteur retrouv retrouvéé dans dans4 essais dont 3 de m4 essais dont 3 de mééthodologie peu claire ou inadaptthodologie peu claire ou inadaptéée.e.
•• Plus encore, Plus encore, dans 7 essais, la suppldans 7 essais, la suppléémentation en mentation en anti-anti-oxydantsoxydants tend tend àà augmenter la mortalit augmenter la mortalitéé, augmentation qui, augmentation quiest significative pour le best significative pour le bêêta-ta-carotenecarotene associ associéé àà la vitamine la vitamineA ou E.A ou E.
•• G.BjelakovicG.Bjelakovic. Lancet 2004 ; 364 : 1193-1194, 1219-1228. Lancet 2004 ; 364 : 1193-1194, 1219-1228..
49
Et pourtant Et pourtant ……..
SUVIMAX !!!SUVIMAX !!!
50
Etudes nEtudes néégatives sur les antioxydantsgatives sur les antioxydants
•• Elles concernent surtout le Zinc, le Elles concernent surtout le Zinc, le !!-carot-carotèène, lane, la
vitamine Evitamine E
•• Dans tous les cas, les doses utilisDans tous les cas, les doses utiliséées es éétaienttaientlargement supra-nutritionnelles, les vitamineslargement supra-nutritionnelles, les vitamineséétaient synthtaient synthéétiques et ltiques et l’’antioxydant antioxydant éétait donntait donnééseul.seul.
•• LL’é’étude SUVIMAX est plus positivetude SUVIMAX est plus positiveprobablement parce que les antioxydants, mprobablement parce que les antioxydants, mêêmemess’’ils sont synthils sont synthéétiques, sont donntiques, sont donnéés en synergie ets en synergie etàà dose nutritionnelle. Par ailleurs, on ne parle que dose nutritionnelle. Par ailleurs, on ne parle quede la prde la préévention et non pas du cancervention et non pas du cancer
51
Les supplLes suppléémentations en antioxydants nementations en antioxydants ne
permettent pas de diminuer la mortalitpermettent pas de diminuer la mortalitéé
•• Dans 47 des Dans 47 des éétudes tudes àà faible biais portant sur 180938 faible biais portant sur 180938
participants, les supplparticipants, les supplééments par antioxydants ments par antioxydants augmentaientaugmentaient
de fade faççon significative la mortaliton significative la mortalitéé
•• Le BLe Bêêta-carotta-carotèène (RR = 1.07, IC 1.02-1.11), la vitamine Ane (RR = 1.07, IC 1.02-1.11), la vitamine A
(RR = 1.16, IC 1.10-1.24) et la vitamine E (RR = 1.04, IC(RR = 1.16, IC 1.10-1.24) et la vitamine E (RR = 1.04, IC
1.01-1.07) de fa1.01-1.07) de faççon isolon isoléée ou combine ou combinéée augmentaient de fae augmentaient de faççonon
significative la mortalitsignificative la mortalitéé..
•• La vitamine C et le sLa vitamine C et le séélléénium nnium n´́avaient pas davaient pas d´́effeteffet
significatif sur la mortalitsignificatif sur la mortalitéé..
•• BjelakovicBjelakovic G G et al. Mortality in randomized trials of antioxidant et al. Mortality in randomized trials of antioxidant
supplements for primary and secondary prevention. supplements for primary and secondary prevention. SystematicSystematic reviewreview and and
metameta--analysisanalysis. JAMA 2007 ; 297 : 842-857.. JAMA 2007 ; 297 : 842-857.
52
INTERNATIONAL EXPERTSINTERNATIONAL EXPERTS
DISPUTE CONCLUSIONSDISPUTE CONCLUSIONS
OF ANTIOXIDANT REVIEWOF ANTIOXIDANT REVIEW
•• Les experts scientifiques internationaux ont Les experts scientifiques internationaux ont éémis desmis des
doutes sdoutes séérieux sur les conclusions de la rrieux sur les conclusions de la réécente mcente méétata
analyse liant consommations de complanalyse liant consommations de compléémentsments
alimentaires alimentaires àà base d base d’’antioxydants et risques deantioxydants et risques de
pathologies et de mortalitpathologies et de mortalitéé
•• Leur bilan de la mLeur bilan de la mééta analyse les conduit ta analyse les conduit àà conclure conclure
ququ’à’à ce jour il n ce jour il n’’y a pas de risque identifiy a pas de risque identifiéés dans las dans la
consommation de complconsommation de complééments ments àà base base
dd’’antioxydants.antioxydants.
53
La vLa vééritritéé est une. est une.
Le mensonge est multiple.Le mensonge est multiple.
La partie n'est pas La partie n'est pas éégale.gale.
Jean-FranJean-Franççois Deniau(1928-2007)ois Deniau(1928-2007)
Ce que je crois (1992)Ce que je crois (1992)
54
Il faut donner des antioxydants avantIl faut donner des antioxydants avant
et apret aprèès un traitement pour un cancers un traitement pour un cancer
Pr Lucien ISRAEL - 2007Pr Lucien ISRAEL - 2007
55
«« Une nouvelle v Une nouvelle vééritritéé scientifique ne scientifique ne
triomphe pas en convainquant sestriomphe pas en convainquant ses
opposantsopposants
et en leurs faisant voir la lumiet en leurs faisant voir la lumièère,re,
mais plutmais plutôôt parce que ses opposants sontt parce que ses opposants sont
ééventuellement morts,ventuellement morts,
et une nouvelle get une nouvelle géénnéération, qui est familiration, qui est familièèrere
avec elle, grandit. avec elle, grandit. »»
Max Planck (Prix Nobel deMax Planck (Prix Nobel de
physique).physique).
56
Mais de quoi parlons nous ?Mais de quoi parlons nous ?
Tous les antioxydants sont-ilsTous les antioxydants sont-ils
ééquivalents ?quivalents ?
CC’’est quoi un antioxydant ?est quoi un antioxydant ?
57
Une question d’équilibre !
O2 Oxygène
O2-
Anion
superoxyde
H2O2
Eau
oxygénée
H2O
Eau
NADPH Oxydase
(Fe)
SOD
(Cu Zn Mn )
Catalase (Fe) Glutathion
preoxidase (Se)
OH-
Radical
Hydroxyl
PEROXYDATION
Lipides Protéines Chromosomes
Fer
+ Vit E Vit C
Caroténoïdes
+
-
-
58
Interaction Vit E Interaction Vit E –– Vit C - GSH Vit C - GSH
59
Antioxydants : pour quoi faire ?Antioxydants : pour quoi faire ?
•• Les antioxydants sont susceptibles de neutraliser les EOR ou de rLes antioxydants sont susceptibles de neutraliser les EOR ou de rééparer desparer desdommages oxydatifs. Ddommages oxydatifs. D’’origines alimentaires multiples, animales et vorigines alimentaires multiples, animales et vééggéétales, cetales, cesont des vitamines (E, C, sont des vitamines (E, C, ßß-carot-carotèène), des oligone), des oligoééllééments (sments (séélléénium, zinc), desnium, zinc), despolyphpolyphéénols, des carotnols, des carotéénonoïïdes.des.
•• Un trUn trèès grand nombre ds grand nombre d’é’études dtudes d’’observation ont montrobservation ont montréé une relation inverse entre une relation inverse entreles apports alimentaires et/ou les taux plasmatiques dles apports alimentaires et/ou les taux plasmatiques d’’un certain nombreun certain nombredd’’antioxydants et la survenue de pathologies cardiovasculaires, de cancer, deantioxydants et la survenue de pathologies cardiovasculaires, de cancer, deDDééggéénnéérescence Maculaire Lirescence Maculaire Liéée e àà l l’’Age.Age.
•• Faut-il pour autant jeter le bFaut-il pour autant jeter le béébbéé avec l avec l’’eau du bain ? Non, car il est eau du bain ? Non, car il est éétabli que lestabli que lessujets ayant des apports faibles ont des risques accrus ; non, car les molsujets ayant des apports faibles ont des risques accrus ; non, car les molééculesculesconcernconcernéées semblent exercer des effets protecteurs ; non, car il nes semblent exercer des effets protecteurs ; non, car il n’’y a pas eu dy a pas eu d’é’étudestudesdd’’intervention intervention àà dose physiologique chez des sujets ayant des d dose physiologique chez des sujets ayant des dééficits ; non, parceficits ; non, parceque lque l’’alimentation et les aliments ont une plus grande complexitalimentation et les aliments ont une plus grande complexitéé que trois que troisvitamines et deux minvitamines et deux minééraux.raux.
•• Lorsque les apports alimentaires ne peuvent permettre dLorsque les apports alimentaires ne peuvent permettre d’’atteindre les apportsatteindre les apportsconseillconseilléés, il reste licite ds, il reste licite d’’envisager une supplenvisager une suppléémentation nutritionnelle mentation nutritionnelle àà dose dosephysiologique.physiologique.
•• En tout En tout éétat de cause il ntat de cause il n’’est pas recommandest pas recommandéé de proposer des compl de proposer des compléémentsmentsalimentaires alimentaires àà dose pharmacologique sauf indication m dose pharmacologique sauf indication méédicale particulidicale particulièère.re.
•• Dr. Jean-Michel LECERFDr. Jean-Michel LECERFService de Nutrition - Institut Pasteur de LilleService de Nutrition - Institut Pasteur de Lille
60
IntIntéérrêêt des antioxydants, t des antioxydants, àà doses nutritionnelles, dans la doses nutritionnelles, dans la
prpréévention primaire des cancers et des maladies cardiovasculairesvention primaire des cancers et des maladies cardiovasculaires
Serge HerzbergSerge Herzberg
•• Seules les doses nutritionnelles sont efficacesSeules les doses nutritionnelles sont efficaces
•• La plupart des La plupart des éétudes d'observation montrant une relation entretudes d'observation montrant une relation entreles apports alimentaires en antioxydants et le risque de maladiesles apports alimentaires en antioxydants et le risque de maladiescardiovasculaires ou de cancers, mettent en cardiovasculaires ou de cancers, mettent en éévidence un effetvidence un effetprotecteur chez les sujets ayant les apports alimentaires les plusprotecteur chez les sujets ayant les apports alimentaires les pluséélevlevéés en micronutriments antioxydants.s en micronutriments antioxydants.
•• Les taux sanguins des vitamines ou des Les taux sanguins des vitamines ou des ééllééments-traces associments-traces associééssàà un moindre risque de maladies correspondent un moindre risque de maladies correspondent àà des valeurs des valeursobtenues avec les apports alimentaires les plus obtenues avec les apports alimentaires les plus éélevlevéés, et nons, et nonavec des supplavec des supplééments mments méédicamenteux.dicamenteux.
•• D'aprD'aprèès les s les éétudes ATBC (54), CARET (56) et l'tudes ATBC (54), CARET (56) et l'éétude chinoise detude chinoise de«« LixianLixian »», les doses nutritionnelles d'antioxydants semblent, les doses nutritionnelles d'antioxydants semblentparticuliparticulièèrement efficaces tout en garantissant une totalerement efficaces tout en garantissant une totaleinnocuitinnocuitéé..
•• Sur ces arguments, on peut attendre, d'une combinaisonSur ces arguments, on peut attendre, d'une combinaisond'antioxydants d'antioxydants àà doses nutritionnelles, un maximum doses nutritionnelles, un maximumd'efficacitd'efficacitéé protectrice associ protectrice associéé àà un maximum de s un maximum de séécuritcuritéé..
61
Il ne suffit pas de dire:Il ne suffit pas de dire:
Je me suis trompJe me suis trompéé;;
il faut direil faut dire
comment on s'est trompcomment on s'est trompéé..
Claude Bernard(1813-1878)Claude Bernard(1813-1878)
Introduction Introduction àà l' l'éétude de latude de la
mméédecine expdecine expéérimentale (1865)rimentale (1865)
62
Et si les seuls antioxydants efficacesEt si les seuls antioxydants efficaces
et sans risque et sans risque éétaient les flavonotaient les flavonoïïdesdes
A condition de compenser lesA condition de compenser les
carences en vitamines et cofacteurscarences en vitamines et cofacteurs
des enzymesdes enzymes
(doses nutritionnelles)(doses nutritionnelles)
63
AntioxydantsAntioxydants
•• Ne pas confondre vitamines et antioxydantsNe pas confondre vitamines et antioxydants
•• Les vrais antioxydants sont avant tout lesLes vrais antioxydants sont avant tout les
polyphpolyphéénolsnols
•• De nombreuses De nombreuses éétudes positives et aucunetudes positives et aucune
nnéégative concernant les polyphgative concernant les polyphéénols et lenols et le
cancercancer
64
LE CURCUMALE CURCUMA
65
Le curcuma est composLe curcuma est composéé de de
•• 4% 4% àà 14% d 14% d’’une huile jaune-orangune huile jaune-orangéée volatile (huile essentielle)e volatile (huile essentielle)
cycles aromatiquescycles aromatiques ::
•• MonoterpMonoterpèènesnes : alpha : alpha phellandrphellandrèènesnes (1%) (1%)
•• SesquiterpSesquiterpèènesnes : : zingibzingibéérrèèneatlantoneneatlantone (25%) (25%)
•• CCéétones sesquiterptones sesquiterpèènesnes (50-60%): (50-60%): arar--turmturmééronerone (environ 60%), (environ 60%),
turmturmééronesrones
•• de pigments phde pigments phéénoliques appelnoliques appeléés curcuminos curcuminoïïdes dont les troisdes dont les trois
principaux sontprincipaux sont ::
•• le le difdifééruloylmruloylmééthanethane ou curcumine ou curcumine : 0.3% : 0.3% àà 5.4% 5.4%
•• le bis-(4-le bis-(4-hydroxyhydroxy--cinnamoylcinnamoyl)-m)-mééthane (thane (bisdesmbisdesmééthoxycurcuminethoxycurcumine))
•• le 4-le 4-hydroxycinnamoylferuloylmhydroxycinnamoylferuloylmééthanethane ( (ddéémmééthoxycurcuminethoxycurcumine))
•• la la dihydrocurcurminedihydrocurcurmine,,
66
Comparative Antioxidant Activity
67
LA CURCUMINE LA CURCUMINE –– Aliment traditionnel et Aliment traditionnel et
mméédecine du 21decine du 21èè si sièèclecle
•• Cette molCette moléécule posscule possèède en effet, de en effet, des proprides propriééttéés anti-s anti-
inflammatoires et anticancinflammatoires et anticancééreusesreuses apr aprèès administration orales administration orale
ou topique.ou topique.
•• Ses effets sur la transcription gSes effets sur la transcription géénique et lnique et l’’induction deinduction de
ll’’apoptose sont particuliapoptose sont particulièèrement intrement intééressants pour envisager sonressants pour envisager son
utilisation dans la chimioprutilisation dans la chimiopréévention et la chimiothvention et la chimiothéérapie desrapie des
cancers.cancers.
•• MMéélisandelisande BERNARD, RBERNARD, Réémimi COUDERC, LucCOUDERC, Luc CYNOBERCYNOBER
[1][1] Laboratoire de biologie de la nutrition Laboratoire de biologie de la nutrition –– EA 2498, Facult EA 2498, Facultéé de pharmacie, Universit de pharmacie, Universitéé
R.R. Descartes, Paris 5, 4, avenue de lDescartes, Paris 5, 4, avenue de l’’observatoire, 75270 Paris Cedex 06.observatoire, 75270 Paris Cedex 06.
68
PropriPropriééttéés ms méédicinalesdicinales
Emménagogue
Rubéfiant/stimulant circulatoire
Fluidifiant sanguin
Antiviral
VulnéraireAntimutagène
Analgésique externeParasiticide
AntispasmodiqueFongicide
HypocholestérolémiantBactéricide
CarminatifHépatoprotecteur
Cholagogue, cholérétiqueAnti-inflammatoire
AntitumoralAntioxydant
SECONDAIRESPRIMAIRES
69
Curcumine et maladie dCurcumine et maladie d’’AlzheimerAlzheimer
•• LL’’accumulation dans le cerveau des protaccumulation dans le cerveau des protééines bines bêêta-amylota-amyloïïdesdes
est lest l’’une des caractune des caractééristiques de la maladie dristiques de la maladie d’’Alzheimer.Alzheimer.
•• Travaillant sur des souris, des chercheurs ont observTravaillant sur des souris, des chercheurs ont observéé que la que la
curcumine curcumine éétait capable de rtait capable de rééduire les dduire les dééppôôts de cette protts de cette protééineine
dans le cerveau.dans le cerveau.
•• De plus, lorsquDe plus, lorsqu’’ils ajoutaient de faibles doses de curcumine ils ajoutaient de faibles doses de curcumine àà
des protdes protééines humaines bines humaines bêêta-amylota-amyloïïdes in vitro, ils ontdes in vitro, ils ont
constataient que la curcumine empconstataient que la curcumine empêêchait les protchait les protééines deines de
ss’’agragrééger et bloquait la formation de fibres dger et bloquait la formation de fibres d’’amyloamyloïïde quide qui
constituent les plaques dans le cerveau des patients atteints deconstituent les plaques dans le cerveau des patients atteints de
la maladie dla maladie d’’Alzheimer.Alzheimer.
70
Phase I Clinical Trial of Oral Phase I Clinical Trial of Oral CurcuminCurcumin
Biomarkers of Systemic Activity and Compliance.Biomarkers of Systemic Activity and Compliance.Clinical Cancer ResearchClinical Cancer Research
•• Etude incluant 15 patients atteints Etude incluant 15 patients atteints
de cancer de cancer colo-rectalcolo-rectal..
•• Une dose quotidienne de 3,6g de Une dose quotidienne de 3,6g de
curcuma (150 mg de curcumine)curcuma (150 mg de curcumine)
induit une diminution de 62% duinduit une diminution de 62% du
taux de PGE2 (VS avant traitement),taux de PGE2 (VS avant traitement),
critcritèère choisi pour re choisi pour éévaluer lvaluer l’’effet dueffet du
curcuma.curcuma.
71
ActivitActivitéé antitumorale antitumorale
Les effets antinLes effets antinééoplasiques du curcuma ontoplasiques du curcuma ont
ééttéé d déémontrmontréés in vitro dans toutes less in vitro dans toutes les
éétapes de la carcinogentapes de la carcinogenèèsese ::
•• Initiation,Initiation,
•• PromotionPromotion
•• Progression.Progression.
•• En plus de lEn plus de l’’inhibition du dinhibition du dééveloppement duveloppement du
cancer, des cancer, des éétudes suggtudes suggèèrent que la curcuminerent que la curcumine
peut entrainer aussi sa rpeut entrainer aussi sa réégression.gression.
72
Le curcuma est non Le curcuma est non mutagmutagééniquenique et et
a la capacita la capacitéé de combattre les de combattre les
mutagmutagèènesnes
fumfuméée de cigarettes,e de cigarettes,
BenzopyrBenzopyrèènene,,
7,12-7,12-dimdimééthylbenzanthracthylbenzanthracèènene..
73
PropriPropriééttéés anticancs anticancééreusesreuses
•• Des mDes méédecins tadecins taïïwanais ont obtenu des rwanais ont obtenu des réésultats prometteurssultats prometteurs
dans la premidans la premièère re éétude clinique dtude clinique dééfinie pour examiner les effetsfinie pour examiner les effets
dd’’une supplune suppléémentation en curcumine chez des patients mentation en curcumine chez des patients àà haut haut
risque de cancer de lrisque de cancer de l’’intestin, de lintestin, de l’’estomac, de la cavitestomac, de la cavitéé buccale, buccale,
de la vessie, de lde la vessie, de l’’ututéérus ou de la peau.rus ou de la peau.
•• AprAprèès 3 mois de traitement avec de la curcumine s 3 mois de traitement avec de la curcumine àà des doses des doses
diffdifféérentes (500 rentes (500 àà 8000 mg/j), l 8000 mg/j), l’é’étude a dtude a déémontrmontréé que la que la
curcumine a un effet curcumine a un effet chchéémoprotecteurmoprotecteur contre le cancer de contre le cancer de
ll’’homme.homme.
•• ChendChend A-L et al, Phase I A-L et al, Phase I clinicalclinical trial of trial of curcumincurcumin, a , a chemopreventivechemopreventive agent in agent in
patients patients withwith highhigh--riskrisk or or prepre--malignantmalignant lesionslesions. Anticancer . Anticancer ResearchResearch 2001;27:2895- 2001;27:2895-
2900.2900.
74
Aucune diffAucune difféérence entre les brence entre les béénnééfices apportfices apportéés pars par
les diffles difféérentes doses nrentes doses n’’est apparue.est apparue.
500 mg semblaient donner des r500 mg semblaient donner des réésultats identiquessultats identiques
àà 4000 mg. 4000 mg.
Curieusement, avec la dose la plus Curieusement, avec la dose la plus éélevlevéée, 8000 mg,e, 8000 mg,
aucune amaucune améélioration nlioration n’’a a ééttéé observ observéée chez lese chez les
patients.patients.
Ces rCes réésultats semblent suggsultats semblent suggéérer qurer qu’’une dose tropune dose trop
éélevlevéée de curcumine ne de curcumine n’’agit pasagit pas
75
Des doses de 1g de curcuma (40 mg de curcumine)Des doses de 1g de curcuma (40 mg de curcumine)
administradministréées pendant 9 mois es pendant 9 mois àà des des sujets sujets àà haut haut
risque (anciens fumeurs) de cancer du palaisrisque (anciens fumeurs) de cancer du palais se se
sont rsont réévvéélléées efficaces en pres efficaces en préévention.vention.
Chez des fumeurs, le curcuma longa Chez des fumeurs, le curcuma longa àà des doses des doses
de 1,5g par jour pendant 30 jours a permisde 1,5g par jour pendant 30 jours a permis
dd’’observer la robserver la rééduction de lduction de l’’excrexcréétion urinaire detion urinaire de
mutagmutagèènesnes
76
QUERCETINEQUERCETINE
77
La quercLa quercéétine est un flavonotine est un flavonoïïdede•• Ces composCes composéés naturellement prs naturellement préésents dans les vsents dans les vééggéétauxtaux
posspossèèdent une activitdent une activitéé vitaminique compl vitaminique compléémentaire mentaire àà celle de la celle de lavitamine Cvitamine C..
•• Ils amIls amééliorent lliorent l’’action de cette vitamine sur laction de cette vitamine sur l’’organisme enorganisme enaugmentant son absorption et en retardant son augmentant son absorption et en retardant son éélimination.limination.
•• Les flavonoLes flavonoïïdes ont aussi de multiples effets sur ldes ont aussi de multiples effets sur l’’organisme,organisme,dont la rdont la rééduction de la fragilitduction de la fragilitéé et de la perm et de la permééabilitabilitéé des descapillaires (Vitamine P).capillaires (Vitamine P).
•• Dans la nature, la quercDans la nature, la quercéétine est souvent litine est souvent liéée e àà la vitamine la vitamine C. ElleC. Elleest chimiquement trest chimiquement trèès proche de la s proche de la rutinerutine, un autre flavono, un autre flavonoïïde.de.La quercLa quercéétine est reconnue pour tine est reconnue pour êêtre le plus actif destre le plus actif desflavonoflavonoïïdes.des. C'est C'est àà elle que plusieurs plantes m elle que plusieurs plantes méédicinales, dontdicinales, dontle le ginkgoginkgo, doivent une partie de leurs effets th, doivent une partie de leurs effets théérapeutiques.rapeutiques.
78
MMéécanisme dcanisme d’’action de la quercaction de la quercéétine dans latine dans la
protection contre le cancer du cprotection contre le cancer du côôlonlon
•• Cette Cette éétude a permis de montrer quetude a permis de montrer que
la quercla quercéétine inhibe la croissancetine inhibe la croissance
cellulaire et provoque lcellulaire et provoque l’’apoptose desapoptose des
cellules du cancer du ccellules du cancer du côôlon,.lon,.•• RRééfféérencerence : Woo K. Kim, : Woo K. Kim, MyungMyung H. Bang, H. Bang, EulEul S. Kim, Nam E. Kang, S. Kim, Nam E. Kang,
KyeongKyeong C. Jung, Han J. Cho and Jung H.Y. Park. C. Jung, Han J. Cho and Jung H.Y. Park. QuercetinQuercetin decreases the decreases the
expression of ErbB2 and ErbB3 proteins in HT-29 human colon cancer cells.expression of ErbB2 and ErbB3 proteins in HT-29 human colon cancer cells.
The Journal of The Journal of NutritionalNutritional BiochemistryBiochemistry, Volume 16, Issue 3, March 2005,, Volume 16, Issue 3, March 2005,
Pages 155-162.Pages 155-162.
79
FlavonoFlavonoïïdesdes
80
Les propriLes propriééttéés des flavonos des flavonoïïdes sontdes sont
largement largement éétuditudiéées dans le domainees dans le domaine
mméédical odical oùù on leur reconnait des on leur reconnait des
activitactivitéés s anti-viralesanti-virales, , anti-tumoralesanti-tumorales,,
anti-inflammatoires, anti-inflammatoires, anti-allergiquesanti-allergiques,,
anti-cancanti-cancééreusesreuses..
81
Effet Effet chchéémoprmoprééventifventif des des
flavonoflavonoïïdes pour le cancer du sein?des pour le cancer du sein?
•• LL’’analyse a mis en analyse a mis en éévidence quvidence qu’’uneunediminution du risque de cancer dudiminution du risque de cancer dusein est associsein est associéée avec des apportse avec des apportsplus plus éélevlevéés en flavonos en flavonoïïdes. .des. .
•• RRééfféérence : Brian N. Fink, Susan E. rence : Brian N. Fink, Susan E. SteckSteck, Mary S. Wolff, Julie A. , Mary S. Wolff, Julie A. BrittonBritton,,Geoffrey C. Geoffrey C. KabatKabat, Jane C. Schroeder, Susan L. , Jane C. Schroeder, Susan L. TeitelbaumTeitelbaum, Alfred I. , Alfred I. NeugutNeugut and andMarilieMarilie D. Gammon . D. Gammon . Dietary Dietary FlavonoidFlavonoid Intake and Breast Cancer Risk among Intake and Breast Cancer Risk amongWomen on Long Island. Women on Long Island. American Journal of American Journal of EpidemiologyEpidemiology 2007 165(5):514-523 2007 165(5):514-523
82
Les flavonoLes flavonoïïdes du citron contre Alzheimer ?des du citron contre Alzheimer ?
•• Trois flavonoTrois flavonoïïdes du citron ont des du citron ont ééttéé incub incubéées dans des cultureses dans des culturescellulaires qui ont ensuite cellulaires qui ont ensuite ééttéé expos exposéées es àà de l de l’’eau oxygeau oxygéénnééee(H2O2).(H2O2).
•• «« Nos r Nos réésultats montrent que ces flavonosultats montrent que ces flavonoïïdes du citron, mdes du citron, mêême me ààde faibles concentrations, ont des de faibles concentrations, ont des effets protecteurs contre laeffets protecteurs contre lacytotoxicitcytotoxicitéé de l de l’’H2O2H2O2 dans les cellules dans les cellules »» expliquent les expliquent lesauteurs de lauteurs de l’é’étude.tude.
•• En effet les flavonoEn effet les flavonoïïdes ont permis de diminuer la pertedes ont permis de diminuer la pertecellulaire globale, prcellulaire globale, préévenir les dommages des membranesvenir les dommages des membranescellulaires et augmenter lcellulaires et augmenter l’’activitactivitéé antioxydante de certaines antioxydante de certainesenzymes.enzymes.
•• «« Un r Un réégime riche en antioxydants pourrait aider gime riche en antioxydants pourrait aider àà lutter contre lutter contreles maladies dles maladies dééggéénnéératives du cerveau ratives du cerveau »». Et parmi elle, la. Et parmi elle, lamaladie dmaladie d’’Alzheimer qui touche plus de 13 million de personnesAlzheimer qui touche plus de 13 million de personnesdans le monde.dans le monde.
•• S.-L. Hwang, G.-C. Yen "S.-L. Hwang, G.-C. Yen "NeuroprotectiveNeuroprotective Effects of the Citrus Effects of the Citrus FlavanonesFlavanones against H2O2- against H2O2-Induced Induced CytotoxicityCytotoxicity in PC12 Cells" Journal of Agricultural and Food Chemistry. in PC12 Cells" Journal of Agricultural and Food Chemistry.
83
THE VERTTHE VERT
84
Une tasse contient 300 Une tasse contient 300 àà 400 mg 400 mg
de flavonode flavonoïïdes dontdes dont
30 mg d30 mg d’’epigallocatechinepigallocatechin
gallategallate
85
l!EGCG possède des propriétésAntioxydantes
200 fois supérieuresà la vitamine E
(Marvin Edeas)
86
Etude menEtude menéée conjointement par l'Universite conjointement par l'Universitéé
de de CurtinCurtin àà Perth (ouest de l'Australie) et Perth (ouest de l'Australie) et
l'Hl'Hôôpital de Hangzhou (est de la Chine)pital de Hangzhou (est de la Chine)
•• Le thLe théé vert r vert rééduit les risques de cancer de laduit les risques de cancer de laprostate,prostate,
•• "L'"L'éétude a dtude a déémontrmontréé que les effets b que les effets béénnééfiques dufiques duththéé (contre le cancer) augmentaient avec la (contre le cancer) augmentaient avec laquantitquantitéé et la dur et la duréée de consommation, mais me de consommation, mais mêêmemeles personnes qui boivent peu de thles personnes qui boivent peu de théé en tirent en tirentbbéénnééfice", a indiqufice", a indiquéé M. Binns. M. Binns.
•• L'an dernier, les mL'an dernier, les mêêmes chercheurs avaientmes chercheurs avaientddéécouvert que la consommation de thcouvert que la consommation de théé pouvait pouvaitéégalement rgalement rééduire les risques de cancer desduire les risques de cancer desovaires.ovaires.
87
EpigallocatechinEpigallocatechin gallate purifi gallate purifiéé
versus extrait de thversus extrait de théé vert vert
•• LL’’apport dapport d’’extrait de thextrait de théé vert a exerc vert a exercéé
une influence plus forte sur lune influence plus forte sur l’’activitactivitéé
anti-oxydanteanti-oxydante sanguine que l sanguine que l’’EGCGEGCG
purifipurifiéée.e.
•• RRééfféérence : Henning SM, rence : Henning SM, NiuNiu Y, et al. Y, et al. Bioavailability and antioxidantBioavailability and antioxidant
effect of effect of epigalocatechinepigalocatechin gallategallate administered in purified from versus administered in purified from versus
as green tea extract as green tea extract inhealthyinhealthy individuals. individuals. J J NytrNytr BiochemBiochem. August. August
2005.2005.
88
Les polyphLes polyphéénols de tnols de thhéé vert et le vert et le
cancer du seincancer du sein
•• Une association inverse entre la prise de thUne association inverse entre la prise de théé vert et le vert et lerisque de risque de cancer du seincancer du sein a aussi a aussi ééttéé d déémontrmontréée dans lae dans lapopulation asiatique ampopulation asiatique amééricaine.ricaine.
•• Plusieurs Plusieurs éétudes tudes éépidpidéémiologiques ont ainsi montrmiologiques ont ainsi montréé une uneprogression retardprogression retardéée du cancer du sein dans la populatione du cancer du sein dans la populationasiatique consommant rasiatique consommant rééguligulièèrement du threment du théé vert. vert.
•• Les rLes réésultats de cette sultats de cette éétude suggtude suggèèrent que EGCG inhibe larent que EGCG inhibe laprolifproliféération et induit lration et induit l’’apoptose des cellules MBA-MMB-apoptose des cellules MBA-MMB-21 in vivo et in vitro.21 in vivo et in vitro.
•• Ensemble, ces donnEnsemble, ces donnéées soutiennent les soutiennent l’’affirmation selonaffirmation selonlaquelle laquelle EGCG a des propriEGCG a des propriééttéés s anti-tumoralesanti-tumorales..
•• Source : Source : ThangapazhamThangapazham RL, Singh AK, Warren J, RL, Singh AK, Warren J, GaddipatiGaddipati JP, JP, MaheshwariMaheshwariRK ; Green tea RK ; Green tea polyphenolspolyphenols and and itsits constituent constituent epigallocatechinepigallocatechin gallate gallate inhibitsinhibitsproliferationproliferation of human of human breastbreast cancer cancer cellscells in vitro and in vivo. Cancer in vitro and in vivo. Cancer LettLett..2006 Mar 32006 Mar 3
89
OPC de RaisinOPC de Raisin
90
On a identifiOn a identifiéé dans la vigne deux dans la vigne deux
composants composants àà qui seraient attribu qui seraient attribuéés less les
principaux effets thprincipaux effets théérapeutiques rapeutiques ::
- le - le resvresvéératrolratrol
-- les les oligooligo--proanthocyanidinesproanthocyanidines (OPC) (OPC)
concentrconcentréées surtout dans les pes surtout dans les péépins.pins.
91
•• Il existe actuellement deux sources principalesIl existe actuellement deux sources principales
d'oligo-proanthocyanidines sur le marchd'oligo-proanthocyanidines sur le marchéé::
- - Vigne rougeVigne rouge (extraits de p (extraits de péépins de raisin),pins de raisin),
- - PycnogenolPycnogenol (extraits de pin maritime). (extraits de pin maritime).
•• Les oligo-proanthocyanidines (OPC) constituentLes oligo-proanthocyanidines (OPC) constituent
une famille de composune famille de composéés flavonos flavonoïïdes des prpréésentssents
dans bon nombre de vdans bon nombre de vééggéétaux, et c'esttaux, et c'est
essentiellement pour leurs propriessentiellement pour leurs propriééttééss
antioxydantes qu'on s'y intantioxydantes qu'on s'y intééresseresse
92
OPC : activitOPC : activitéé antioxydante puissante antioxydante puissante
•• On estime que leur activitOn estime que leur activitéé antioxydante est antioxydante est 50 fois plus50 fois plusimportante que celle des vitamines C et E.importante que celle des vitamines C et E.
•• LL’’ activit activitéé antioxydante s'exerce principalement dans un antioxydante s'exerce principalement dans unmilieu aqueux pour la vitamine C ou lipidique pour la E,milieu aqueux pour la vitamine C ou lipidique pour la E,tandis que tandis que les OPC sont actives dans l'un et l'autre milieu.les OPC sont actives dans l'un et l'autre milieu.
•• Par ailleurs, les OPC ont une Par ailleurs, les OPC ont une affinitaffinitéé particuli particulièère avec lere avec lecollagcollagèènene, (peau, vaisseaux , (peau, vaisseaux ……))
•• Les OPC se lient au collagLes OPC se lient au collagèène et contribuent ne et contribuent àà pr prééserverserverl'intl'intéégritgritéé de la structure des tissus conjonctifs, notamment en de la structure des tissus conjonctifs, notamment enraison de leur activitraison de leur activitéé antioxydante, mais antioxydante, mais éégalement parcegalement parcequ'ils inhibent la synthqu'ils inhibent la synthèèse de certaines substances ayant pourse de certaines substances ayant poureffet de deffet de dééclencher des rclencher des rééactions allergiques etactions allergiques etinflammatoires.inflammatoires.
93
Trans-resvTrans-resvéératrolratrol
94
ComposComposéés alimentaires ets alimentaires et
cancer colorectal cancer colorectal
•• Le resvLe resvéératrol est un composratrol est un composéé alimentaire alimentairesusceptible d'inhiber in vitro la croissancesusceptible d'inhiber in vitro la croissancedes cellules cancdes cellules cancééreuses coliques dereuses coliques del'homme.l'homme.
•• Il a ainsi Il a ainsi ééttéé observ observéé une n une néécrose accrue descrose accrue descellules canccellules cancééreuses aprreuses aprèès leur expositions leur expositionprolongprolongéée au resve au resvéératrol.ratrol.
95
Les propriLes propriééttéés s chchéémoprotectricesmoprotectrices du trans-resv du trans-resvéératrol sontratrol sont
liliéées es àà l'inhibition de la l'inhibition de la lkBlkB kinase kinase
•• Le trans-resvLe trans-resvéératrol prratrol préésente des proprisente des propriééttéés s anti-cancanti-cancééreusesreuses et etanti-inflammatoires.anti-inflammatoires.
•• La transcription du facteur NF-La transcription du facteur NF-kBkB est reli est reliéée e àà des r des rééponsesponsesinflammatoires et immunitaires et est associinflammatoires et immunitaires et est associéée e àà l'oncogen l'oncogenèèse.se.
•• L'importance du NF-L'importance du NF-kBkB dans la r dans la réégulation de lagulation de laprolifproliféération cellulaire, la transformation et leration cellulaire, la transformation et leddééveloppement des tumeursveloppement des tumeurs a conduit les auteurs a conduit les auteurs àà rechercher rechercherles effets du trans-resvles effets du trans-resvéératrol sur l'expression de ce facteur.ratrol sur l'expression de ce facteur.
•• Les rLes réésultats de l'sultats de l'éétude montrent que tude montrent que le trans-resvle trans-resvéératrol estratrol estun inhibiteur puissant de la translocation nuclun inhibiteur puissant de la translocation nuclééaire du NF-aire du NF-kBkB et de la d et de la déégradation de l'gradation de l'IkBaIkBa..
•• M. Holmes-M. Holmes-McNaryMcNary et al, Cancer et al, Cancer ResearchResearch, Juillet 2000, Juillet 2000
96
Action du ResvAction du Resvéératrol aux 3 stadesratrol aux 3 stades
de la cancde la cancéérogenrogenèèsese
•• Au cours de la derniAu cours de la dernièère dre déécennie, le resvcennie, le resvéératrol a dratrol a déémontrmontrééun un ééventail de propriventail de propriééttéés pharmacologiques. De multipless pharmacologiques. De multiplesactions biochimiques et molactions biochimiques et molééculaires semblent contribuer culaires semblent contribuer ààll’’action du resvaction du resvéératrol contre les cellules cancratrol contre les cellules cancééreuses oureuses ouprpréécanccancééreuses.reuses.
•• Le resvLe resvéératrol agit aux trois stades de la cancratrol agit aux trois stades de la cancéérogenrogenèèsese(l(l’’initiation, la promotion et la progression) en modulantinitiation, la promotion et la progression) en modulantles voies de transduction des signaux qui contrles voies de transduction des signaux qui contrôôlent lalent ladivision cellulaire et la croissance, l'apoptose,division cellulaire et la croissance, l'apoptose,inflammation, l'angiogeninflammation, l'angiogenèèse, et les mse, et les méétastases.tastases.
•• Cancer prevention and treatment with Cancer prevention and treatment with resveratrolresveratrol: from rodent studies: from rodent studiesto clinical trials. to clinical trials. BishayeeBishayee A. A.Department of Pharmaceutical Sciences, Department of Pharmaceutical Sciences, NortheasternNortheastern Ohio OhioUniversities Colleges of Medicine and Pharmacy, 4209 State Route 44,Universities Colleges of Medicine and Pharmacy, 4209 State Route 44,Rootstown, OH 44272, USA. Rootstown, OH 44272, USA. [email protected]@neoucom.edu
97
Le resvLe resvéératrol, agent de ratrol, agent de chchéémomo-pr-prééventionvention
aux modes daux modes d’’action multiplesaction multiples
•• Une fois absorbUne fois absorbéé, un agent de , un agent de chchéémomo-pr-prééventionvention
peut fonctionner via diffpeut fonctionner via difféérents mrents méécanismes,canismes,
comme l'inhibition de l'activation mcomme l'inhibition de l'activation méétabolique destabolique des
composcomposéés cancs cancéérigrigèènes, la stimulation de lanes, la stimulation de la
ddéésintoxication du msintoxication du méétabolite rtabolite rééactif, la practif, la prééventionvention
de leur interaction avec l'ADN cellulaire et lade leur interaction avec l'ADN cellulaire et la
suppression de la progression tumoralesuppression de la progression tumorale
•• Le resvLe resvéératrol est en mesure d'intervenir surratrol est en mesure d'intervenir sur
chacun de ces mchacun de ces méécanismes.canismes.
98
Mode dMode d’’action, suite action, suite ……
•• Le resvLe resvéératrol permet dratrol permet d’’accaccéélléérer la drer la déétoxification destoxification descanccancéérigrigèènes et protnes et protèège l'organisme contre les effetsge l'organisme contre les effetsnnééfastes des substances toxiques de l'environnement.fastes des substances toxiques de l'environnement.
•• En inhibant les prostaglandines et la formation de NO, ilEn inhibant les prostaglandines et la formation de NO, ilpeut prpeut préévenir leur effet de stimulation sur levenir leur effet de stimulation sur leddééveloppement tumoral. Son effet antioxydant peutveloppement tumoral. Son effet antioxydant peutcombattre combattre éégalement ces processus.galement ces processus.
•• Des Des éétudes in vitro mais aussi in vivo montrent que letudes in vitro mais aussi in vivo montrent que leresvresvéératrol possratrol possèède un potentiel de un potentiel chimiothchimiothéérapeutiquerapeutique. En. Eneffet, le resveffet, le resvéératrol inhibe la croissance de lignratrol inhibe la croissance de lignééesescellulaires de diffcellulaires de difféérents cancers, en partie par unerents cancers, en partie par uneinhibition de l'ADN polyminhibition de l'ADN polyméérase et la ribonuclrase et la ribonuclééotideotiderrééductase et en partie en induisant lductase et en partie en induisant l’’arrarrêêt du cyclet du cyclecellulaire, ou apoptose.cellulaire, ou apoptose.
99
Effets Effets chemoprchemoprééventifsventifs et et
chchéémothmothéérapeutiquerapeutique du Resv du Resvéératrolratrol
•• Le resvLe resvéératrol possratrol possèède des propride des propriééttéés anticancs anticancééreuses parreuses parsa capacitsa capacitéé àà r rééprimer la prolifprimer la proliféération d'une grande variration d'une grande variééttééde cellules tumorales, y compris lymphode cellules tumorales, y compris lymphoïïdes et mydes et myééloloïïdesdes(my(myéélome multiple, cancers du sein, prostate, estomac,lome multiple, cancers du sein, prostate, estomac,ccôôlon, pancrlon, pancrééas, de la thyroas, de la thyroïïde et de la tde et de la têête et du cou,te et du cou,mméélanome, carcinome spinocellulaire, carcinome ovarienlanome, carcinome spinocellulaire, carcinome ovarienet du col de l'utet du col de l'utéérus).rus).
•• Le resvLe resvéératrol supprime l'activation de plusieurs facteursratrol supprime l'activation de plusieurs facteursde transcription, notamment NF-de transcription, notamment NF-kappaBkappaB, AP-1 et EGR-1,, AP-1 et EGR-1,inhibe certaines protinhibe certaines protééines kinase et rines kinase et réégule lgule l’’activitactivitéé de decertains gcertains gèènes, tels que la COX-2, 5-LOX, VEGF, IL-1,nes, tels que la COX-2, 5-LOX, VEGF, IL-1,IL-6, IL-8, AR et PSA.IL-6, IL-8, AR et PSA.
•• Ces activitCes activitéés permettent ls permettent l’’inhibition de l'angiogeninhibition de l'angiogenèèse parse parce ce stilbstilbèènene..
100
Le resvLe resvéératrol : une aubaine dans leratrol : une aubaine dans le
traitement de la maladie dtraitement de la maladie d’’Alzheimer ?Alzheimer ?
•• Dans un modDans un modèèle animal (souris) de la maladie dele animal (souris) de la maladie de
Huntington, il a Huntington, il a ééttéé observ observéé que la prot que la protééine SIRT1ine SIRT1
induite par le resvinduite par le resvéératrol protratrol protèège les neurones contrege les neurones contre
la protla protééine responsable de la maladie de Huntington.ine responsable de la maladie de Huntington.
•• Dans un autre modDans un autre modèèle de souris, le resvle de souris, le resvéératrol sratrol s’’estest
montrmontréé capable de prot capable de protééger les axones de lager les axones de la
ddééggéénnéérescence par rescence par axotomieaxotomie illustrant ainsi des illustrant ainsi des
propripropriééttéés trs trèès ints intééressantes pour le traitement de laressantes pour le traitement de la
ddééggéénnéération des neurones.ration des neurones.•• RRééfféérence : rence : AnekondaAnekonda TS (2006). TS (2006). ResveratrolResveratrol –– A A boonboon for for treatingtreating
AlzheimerAlzheimer’’ss diseasedisease ? Brain ? Brain ResearchResearch, , epubepub..
101
Les carotLes carotéénonoïïdesdes
102
BetateneBetatene
un mun méélange naturel de carotlange naturel de carotéénonoïïdesdes
•• Le BetateneLe Betatene®® utilis utiliséé ici est une poudre rouge brique qui ici est une poudre rouge brique qui
contient un mcontient un méélange naturel de carotlange naturel de carotéénonoïïdes isoldes isoléés de la micros de la micro
algue Dunaliella salina, titralgue Dunaliella salina, titréé àà 10% de b 10% de bêêta-carotta-carotèène.ne.
•• Les carotLes carotéénonoïïdes des algues ont un contenu des des algues ont un contenu ééquilibrquilibréé entre le entre le
bbêêta-carotta-carotèène de forme cis et trans.ne de forme cis et trans.
•• Les Les éétudes promues par ltudes promues par l’’amamééricain National Cancer Institutericain National Cancer Institute
et publiet publiéées par le New es par le New EnglandEngland Journal of Journal of MedicineMedicine en 1996, en 1996,
ont montront montréé que que le ble bêêta-carotta-carotèène synthne synthéétiquetique, au lieu d, au lieu d’’avoiravoir
une action antioxydante, agit comme facteur oxydatif etune action antioxydante, agit comme facteur oxydatif et
protumoralprotumoral..
103
CarotCarotéénonoïïdes plasmatiques, rdes plasmatiques, réétinol, tocophtinol, tocophéérolsrols
et risque de cancer du seinet risque de cancer du sein
•• Etude des relations entre le risque de cancer du sein etEtude des relations entre le risque de cancer du sein etles concentrations plasmatiques en alpha-carotles concentrations plasmatiques en alpha-carotèène, enne, enbbêêta-carotta-carotèène, en bne, en bêêta-ta-cryptoxanthinecryptoxanthine, en lycop, en lycopèène,ne,en luten lutééine/ine/zzééaxanthineaxanthine, en r, en réétinol, en alpha-tinol, en alpha-tocophtocophéérol et en gamma-tocophrol et en gamma-tocophéérol.rol.
•• La La relation inverse entre la concentrationrelation inverse entre la concentrationplasmatique en alpha-carotplasmatique en alpha-carotèène et le cancer du seinne et le cancer du seinéétait dtait d’’autant plus importante que les cancers autant plus importante que les cancers éétaienttaientinvasifs et accompagninvasifs et accompagnéés de ms de méétastases nodulaires.tastases nodulaires.
•• Les auteurs de ce travail en concluent que certainsLes auteurs de ce travail en concluent que certainscarotcarotéénonoïïdes sont inversement assocides sont inversement associéés au cancer dus au cancer dusein.sein.
•• RRééfféérencerence : : RullaRulla M. M. TamimiTamimi, Susan E. Hankinson, , Susan E. Hankinson, HanniaHannia Campos, Donna Campos, Donna SpiegelmanSpiegelman,,ShuminShumin Zhang, Graham A. Zhang, Graham A. ColditzColditz, Walter C. Willett, and David J. Hunter. Plasma, Walter C. Willett, and David J. Hunter. PlasmaCarotenoidsCarotenoids, Retinol, and , Retinol, and TocopherolsTocopherols and Risk of Breast Cancer. and Risk of Breast Cancer. Am. J. Am. J. EpidemiolEpidemiol. 2005. 2005161: 153-160.161: 153-160.
104
Pour avoir une action antioxydante et prPour avoir une action antioxydante et prééventive desventive des
tumeurs il est ntumeurs il est néécessaire de prendre les bcessaire de prendre les bêêta-ta-
carotcarotèènes sous ses deux formes : cis et trans.nes sous ses deux formes : cis et trans.
C'est-C'est-àà-dire comme on le trouve dans la nature et-dire comme on le trouve dans la nature et
surtout dans sa naturelle synergie avec les autressurtout dans sa naturelle synergie avec les autres
carotcarotéénonoïïdes comme ldes comme l’’alpha-carotalpha-carotèène, lutne, lutééine,ine,
zeaxanthinezeaxanthine et et cryptoxanthinecryptoxanthine éégalement prgalement préésentessentes
dans le Betatenedans le Betatene®®
105
Effet combinEffet combinéés des Picnogs des Picnogéénol en association nol en association àà la vit C la vit C
et E sur let E sur l’’oxydation des lipides et des protoxydation des lipides et des protééinesines
•• PYC et Vit E se sont ajoutPYC et Vit E se sont ajoutéés simultans simultanéément aux liposomesment aux liposomesoxydoxydéées et ont exerces et ont exercéé un effet pr un effet prééventif additifventif additif
•• La prLa préésente sente éétude prouve que PYC et Vit E ont augmenttude prouve que PYC et Vit E ont augmentééde manide manièère significative l'inhibition de la peroxydation desre significative l'inhibition de la peroxydation deslipideslipides
•• Concernant les protConcernant les protééines, nous avons trouvines, nous avons trouvéé un effet un effetsynergique ou additif de PYC avec les antioxydantssynergique ou additif de PYC avec les antioxydantsmentionnmentionnééss
•• GenGen PhysiolPhysiol BiophysBiophys. 2006 . 2006 DecDec;25(4):379-96. Links;25(4):379-96. LinksSivonovSivonováá M, M, ZitnanovZitnanováá I, I, HorHoráákovkováá L, L, StrosovStrosováá M, M, MuchovMuchováá J, J, BalgavBalgav‡‡ P, P, DobrotaDobrota D, D,DurackovDurackováá Z ZDepartmentDepartment of Medical of Medical BiochemistryBiochemistry, Comenius , Comenius UniversityUniversity, , JesseniusJessenius FacultyFaculty of ofMedicineMedicine, Martin, , Martin, SlovakiaSlovakia. [email protected]. [email protected]
106
Quanta-Ox : Antioxydant Quanta-Ox : Antioxydant ééquilibrquilibréé de de
conception conception « « modernemoderne » »
•• Curcuma longaCurcuma longa 88.7 mg titr88.7 mg titréé àà 4% min. en curcumine 4% min. en curcumine
•• Curcumine pure Curcumine pure àà 99.9 % : 99.9 % : 45 mg45 mg
•• Piper Piper NigrumNigrum : : 2 mg,2 mg,
•• Extrait sec de thExtrait sec de théé vert : vert : 83.4 mg, titr83.4 mg, titréé àà 60% de cat 60% de catééchineschines
(dont EGCG 33.4mg min)(dont EGCG 33.4mg min)
•• QuercQuercéétine : tine : 40 mg,40 mg,
•• BioflavonoBioflavonoïïdes ddes d’’Agrumes (Citrus) : 30 mg titrAgrumes (Citrus) : 30 mg titréé àà 40% d 40% d’’hesphespééridineridine
•• OPC de raisin (OPC de raisin (VitisVitis viniferavinifera) :) : 20 mg titr20 mg titréé àà 95% en Picnog 95% en Picnogéénolsnols
•• Trans-resvTrans-resvéératrol : ratrol : 2 mg,2 mg,
•• Acide R alpha lipoAcide R alpha lipoïïque :que : 50 mg,50 mg,
•• CarotCarotéénonoïïdes naturels : des naturels : 37.5 mg titr 37.5 mg titréé àà 10% en b 10% en bêêta-carotta-carotèènene
(Dunaliella salina) (Dunaliella salina)
•• LycopLycopèène :ne : 5 mg,5 mg,
•• Vitamine C (Acide L-ascorbique) :40 mgVitamine C (Acide L-ascorbique) :40 mg
•• SSéélléénite de sodium : nite de sodium : 0.1mg soit 41 0.1mg soit 41 !!g de Sg de Séélléénium (78% AJR)nium (78% AJR)
•• Vitamine E naturelle : Vitamine E naturelle : 10 mg10 mg
107
Mode dMode d’’emploi de Quanta-Oxemploi de Quanta-Ox
•• Quanta-Ox peut sQuanta-Ox peut s’’utiliser :utiliser :
- En pr- En préévention du vieillissement cellulaire en gvention du vieillissement cellulaire en géénnééralral
- Dans toute situation o- Dans toute situation oùù le stress oxydatif participe activement le stress oxydatif participe activement
àà la pathologie. la pathologie.
•• Et plus particuliEt plus particulièèrement :rement :
- En canc- En cancéérologie (prrologie (préévention ou cancer avvention ou cancer avéérréé))
- Vieillissement c- Vieillissement céérréébral, maladies neurodbral, maladies neurodééggéénnéérativesratives
(Parkinson, SEP, Alzheimer (Parkinson, SEP, Alzheimer ……))
- Cons- Consééquences vasculaires du diabquences vasculaires du diabèètete
- Complication des maladies cardio-vasculaire- Complication des maladies cardio-vasculaire
108
Mode dMode d’’emploi de Quanta-Oxemploi de Quanta-Ox
•• La dose moyenne pour un adulte est de 2 gLa dose moyenne pour un adulte est de 2 géélules par jourlules par jour àà
prendre au dprendre au déébut dbut d’’un repas, en 1 ou 2 prisesun repas, en 1 ou 2 prises
•• En prEn préévention, nous proposonsvention, nous proposons : : 2 g2 géélules par jour, 5 jours surlules par jour, 5 jours sur
7 en continu ou bien 3 mois en hiver et 3 mois en 7 en continu ou bien 3 mois en hiver et 3 mois en ééttéé
•• En cas de pathologie dEn cas de pathologie dééggéénnéérativerative, 2 g, 2 géélules par jour enlules par jour en
continu pendant plusieurs mois puis revenir continu pendant plusieurs mois puis revenir ééventuellementventuellement
sur les doses de prsur les doses de préévention.vention.
•• Quanta-Ox est utilisable pendant les chimiothQuanta-Ox est utilisable pendant les chimiothéérapies et aprrapies et aprèèss
les radiothles radiothéérapies.rapies.
109
ChimiothChimiothéérapie : les antioxydants seraientrapie : les antioxydants seraient
bbéénnééfiques (www.lanutrition.fr)fiques (www.lanutrition.fr)
•• Aucune des Aucune des éétudes ne montre que les suppltudes ne montre que les suppléémentsmentsantioxydants diminuent l'efficacitantioxydants diminuent l'efficacitéé de la de lachimiothchimiothéérapie.rapie.
•• Dans de nombreux cas, les antioxydants ont, auDans de nombreux cas, les antioxydants ont, aucontraire, augmentcontraire, augmentéé la survie ou la r la survie ou la rééponseponseththéérapeutique ou les deux. La toxicitrapeutique ou les deux. La toxicitéé des destraitements traitements éétait rtait rééduite.duite.
•• Cependant ces Cependant ces éétudes ont gtudes ont géénnééralement portralement portéé sur surun nombre trop faible de personnes pour conclureun nombre trop faible de personnes pour conclureddééfinitivement.finitivement.
•• RRééfféérencerence : :Block KI : Impact of antioxidant supplementation onBlock KI : Impact of antioxidant supplementation onchemotherapeutic efficacy: A systematic review of the evidence fromchemotherapeutic efficacy: A systematic review of the evidence fromrandomized controlled trials. randomized controlled trials. Cancer Cancer TreatTreat RevRev 2007 Mar 14. 2007 Mar 14.
110
Importance de la Vitamine DImportance de la Vitamine D
111
Importance du statut en Vitamine DImportance du statut en Vitamine D
•• Etude canadienne : les patientes manquant deEtude canadienne : les patientes manquant de
vit D ont une risque majorvit D ont une risque majoréé de 94% de faire des de 94% de faire des
mméétastasestastases
•• Leur risque de dLeur risque de dééccèès est sups est supéérieur de 75%rieur de 75%
•• 24% des femmes 24% des femmes éétuditudiéées avaient un statut normales avaient un statut normal
en vit Den vit D
•• Doser systDoser systéématiquement la 25OHD2+D3matiquement la 25OHD2+D3
112
Autres complAutres complééments alimentairesments alimentaires
àà envisager en canc envisager en cancéérologierologie
•• Vit D : utiliser le dVit D : utiliser le déédrogyl drogyl àà raison de 3 raison de 3 àà 5 5
gouttes par jour ou 30 gouttes tous lesgouttes par jour ou 30 gouttes tous les
dimanche ou bien ldimanche ou bien l’’huile de foie de moruehuile de foie de morue
•• IodeIode
•• Pollens et PropolisPollens et Propolis
•• Vitamine CVitamine C
113
Les aliments Les aliments àà favoriser favoriser
•• CrucifCrucifèèresres
•• Sauce tomateSauce tomate
•• Aliments riches en carotAliments riches en carotéénonoïïdes et flavonodes et flavonoïïdesdes
(fruits et l(fruits et léégumes)gumes)
•• Ail et Oignon, gingembreAil et Oignon, gingembre
•• fruits rougesfruits rouges
•• Poissons gras pour les W3 et la vit DPoissons gras pour les W3 et la vit D
•• Graines de linGraines de lin
114
Les alicaments Les alicaments àà ajouter ajouter
•• ThThéé vert vert
•• CurcumaCurcuma
•• Herbes et aromatesHerbes et aromates
•• Zestes dZestes d’’agrumes ?agrumes ?
•• Cacao et 1 verre de vin rouge ?Cacao et 1 verre de vin rouge ?
•• Fruits de mer pour lFruits de mer pour l’’iode ?iode ?
115
Alimentation BIOLOGIQUEAlimentation BIOLOGIQUE
Son intSon intéérrêêt est dt est d’’apporter plus deapporter plus de
micronutriments et moins dmicronutriments et moins d’’additifsadditifs
chimiqueschimiques
116
SYNTHESE PRATIQUESYNTHESE PRATIQUE
Chez une patiente Chez une patiente àà risque risque éélevlevéé de de
cancer du seincancer du sein
117
Petit dPetit dééjeuner 1jeuner 1
•• ThThéé vert sans sucre vert sans sucre
•• Pain complet ou Pain complet ou ééquivalent (sarrasin, petit-quivalent (sarrasin, petit-
éépeautre peautre ……))
•• ŒŒuf uf àà la coque la coque
118
Petit dPetit dééjeuner 2jeuner 2
•• ThThéé vert vert
•• CrCrèème Budwig me Budwig àà base de yaourt de soja et base de yaourt de soja et
de compotede compote
119
DDééjeunerjeuner
•• ProtProtééine maigre variine maigre variééee
•• LLéégumes et cruditgumes et cruditéés + huile de colza +/-s + huile de colza +/-
oliveolive
•• Petite portion de cPetite portion de céérrééales bioales bio
•• CompoteCompote
120
CollationCollation
•• PrioritPrioritéé aux fruits frais aux fruits frais
•• Ajouter des fruits sous leurs autres formes :Ajouter des fruits sous leurs autres formes :
secs, olsecs, olééagineux, cuits agineux, cuits ……
121
DinerDiner
•• Soupe, lSoupe, léégumes, cruditgumes, cruditééss
•• Huiles bioHuiles bio
•• Poisson ou tofu ou pas dPoisson ou tofu ou pas d’’aliment protidiquealiment protidique
•• CCéérrééales complales complèètes bio + ltes bio + léégumes secsgumes secs
•• Fruit ou dessert soja ou 2 carrFruit ou dessert soja ou 2 carréés de chocolats de chocolat
noirnoir
122
Ne jugez pas le grain de poivreNe jugez pas le grain de poivre
d'aprd'aprèès sa petite taille, gos sa petite taille, goûûtez-le ettez-le et
vous sentirez comme il est fort.vous sentirez comme il est fort.
Proverbe arabeProverbe arabe
123
ANTICANCERANTICANCER
David Servan-SchreiberDavid Servan-Schreiber
www.guerir.frwww.guerir.fr
124
DISCUSSIONDISCUSSION
NN’’oubliez pas que la nutrithoubliez pas que la nutrithéérapierapie
commence dans lcommence dans l’’assietteassiette
125
Merci de votre attentionMerci de votre attention