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AFLATOXINE: UNE SYNTHÈSE DE LA RECHERCHE EN SANTÉ, AGRICULTURE ET COMMERCE

AFLATOXINE: UNE SYNTHÈSE DE LA RECHERCHE … Desk Study Final... · B. Conséquence de l’Aflatoxine sur la Santé 9 ... et du commerce liés à la contamination par les aflatoxines

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REGIONAL ECONOMIC GROWTH AND INTEGRATIONUSAID EAST AFRICAPO BOX 629VILLAGE MARKET 00621NAIROBI, KENYA TEL: 254-20-862-2000FAX: 254-20-862-2680 / 2682

DANYA INTERNATIONAL KENYAEDEN SQUARE BUSINESS CENTRE, 7TH FLOOR CHIROMO ROAD, WESTLANDSNAIROBI, KENYA

TEL: +254-20-367-3246

AFLATOXINE: UNE SYNTHÈSE DE LA RECHERCHEEN SANTÉ, AGRICULTURE ET COMMERCE

1

Avant-propos 3Acronymes 41 Introduction 5

A. Contexte 5B. Le but de la revue littéraire 5C. Vue d’ensemble de la revue littéraire 5

2. La Santé 7 Résumé 7

A. introduction 8B. Conséquence de l’Aflatoxine sur la Santé 9

B.1 Aflatoxicose aiguë et chronique 10B.2 Cancer du foie 11B.3 Cirrhose du foie 13B.4 Système immunitaire et le lien avec la croissance ralentie 13B.5 Liens avec VIH et TB 16

C. Impact de l’Aflatoxine en Afrique 17C.1 Impact en Afrique de l’Est 17C.2 Impact en Afrique Australe 20C.3 Impact en Afrique Occidentale et Centrale 21

D. Capacité du secteur de la Santé de répondre 23D.1 Diagnostique et Traitement 23D.2 Prévention et contrôle 23D.3 Systèmes du Suivi Epidémiologique 25D.4 Politiques et Stratégies 26D.5 Utilisation des preuves de la recherche 28

E. Notes de fin 29F. Bibliographie 36

3. Agriculture 41 Résumé 41A. Introduction 41B. Prévention par la manutention post-récolte 42

B.1 Controle biologique 42B.2 Déplacement Compétitif 43B.3 Techniques agricolesB.4 L’amélioration génétique des plantes afin d’assurer la résistance 46

C. Prévention par la manutention post-récolte 48C.1 Transformation 48C.2 Strategies de stockage 49C.3 Mise en œuvre 52

D. Pratiques d’alimentation des animaux 53D.1 Niveaux de contamination dans les sous-produits 53D.2 Effets sur les animaux 54

E. Manutention des produits contaminés 56E.1 Traitement 56E.2 Notes de fin 58

F. Biblliographie 62

CONTENTS

2

4. Commerce 66 Résumé 66A Introduction 67B. Evolution des normes d’aflatoxine 67

B.1 Etablissement des Normes multinationaux 67B.2 Harmonisation Européenne 68

C. Normes d’aflatoxine pour les humains et les animaux 70C.1 Consommation humaine 70C.2 Aliments pour animaux 70

D. Procédures de dépistage 71E. Barrières du commerce 72

E.1 Impact des mycotoxines sur le commerce 72E. 2 Barrières non tarifaires du commerce 73

F. Flux du commerce 74F.1 Importations et exportations 74F.2 Achats par le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU 74

G. Notes de fin 75H. Bibliograhpie 77

Glossaire 79

3

AVANT-PROPOS

L’approvisionnement en aliments sains et nutritifs est un élément principal de la sécurité alimentaire en Afrique. C’est pour quoi, le Partenariat pour le Contrôle de l’Aflatoxine en Afrique (PACA) va lancer un programme détaillé pour élaborer des politiques, identifier des solutions, et soutenir la mise en œuvre des programmes en vue de trouver des solutions aux problèmes en matière de santé, de l’agriculture et du commerce liés à la contamination par les aflatoxines dans des aliments de base. Aujourd’hui la contamination par les aflatoxines, est encore un problème de dimensions inconnues dans les terres agricoles, les entrepôts, les installations de transformation, et les produits alimentaires. Ce que nous savons, cependant, est que la consommation généralisée et chronique des aliments contaminés par l’aflatoxine en Afrique continue d’être une grande menace à la santé humaine et animale. On constate aussi que les producteurs et les commerçants subissent des pertes économiques importantes en raison des niveaux élevés a la contamination par les aflatoxines dans les céréales et les légumineuses sont également importantes. Le but de ce présent document est de fournir un résumé des données publiées sur l’aflatoxine, en mettant l’accent sur l’Afrique et plus particulièrement la région de l’Afrique de l’Est. Cette analyse constitue une référence pour l’élaboration de politiques claires et le développement d’un plan d’action et identifie les lacunes dans les connaissances par rapport la recherche. Le document fournit également une des idées communes a l’USAID et au PACA lesquelles serviront a engager les organisations régionales, les gouvernements, les bailleurs de fonds, les organisations non gouvernementales, les producteurs, les commerçants, les transformateurs et les consommateurs dans un dialogue constructif fondé sur des preuves solides. Nous remercions les membres de PACA et les bailleurs de fonds pour leur engagement à la recherche de solutions de ce problème complexe.

Feed the FutureLe Bureau d’Intégration Economique RégionaleUSAID Mission Régionale de l’Afrique de l’EstNairobi, Kenya

Novembre 2012

4

ACRONYMES

AGOA African Growth and opportunity Act

SIDA Syndrome d’Immunodéficience Acquise

UA Union Africaine

CUA Commission de l’Union Africaine

BW Poids corporels

C Celsius

CAADP Programme Détaillé pour le Développement Agricole de l’Afrique

CD4 Cluster de Différenciation 4 (également connu sous le nom cellules-t)

CDC Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies

DNA Acide désoxyribonucléique

ELISA Technique Immuno-Enzymatiques

UE Union Européenne

FEHD Département de l’Hygiène Alimentaire et de l’Environnement

FAO Organisation pour l’Alimentation et l’agriculture

VIH Virus de l’Immunodéficience Humaine

IARC Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer

KBS Kenya Bureau of Standards

KG Kilogramme

MRC Medical Research council

TM Tonnage Métrique

NEPAD Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique

NG Nanogramme

PACA Partenariat pour la Lutte contre les Aflatoxines en Afrique

NSP Normes sanitaires et phytosanitaires

TB Tuberculose

USAID United States Agency for international Development

PAM Programme Alimentaire Mondial

OMS Organisation Mondiale de la Santé

5

INTRODUCTION

CONTExTEL’aflatoxine est une toxine hautement cancérigène produite par le champignon Aspergillus flavus (A. flavus). Ce champignon, ainsi que les toxines qu’il produit, réside normalement dans les sols et sur la matière végétale, y compris des graines ou des céréales, des arachides, des semences, et d’autres légumineuses. L’intoxication par l’aflatoxine dans la région de l’Afrique de l’Est est devenue une épidémie, en particulier dans les régions arides et semi-arides. L’exposition à l’aflatoxine chronique peut avoir un impact négatif sur la santé et elle a été associée au cancer du foie, à la croissance retardée et un retard de croissance chez les enfants. Elle a été également associée à l’affaiblissement du système immunitaire. Récemment elle est également été liée au VIH et à la tuberculose (TB). À des niveaux élevés de concentration, l’exposition aux aflatoxines peut provoquer des hémorragies, des œdèmes, et même la mort immédiate. Dans les pays comme le Kenya, des cas documentés de l’intoxication répandue par les aflatoxines représentent les phénomènes très courants, en particulier dans les régions rurales. Bien que la recherche et les interventions limitées soient en cours dans des pays comme la Gambie depuis le début des années 1940, les efforts comparables n’existent presque pas dans de nombreuses autres régions de l’Afrique. Il est nécessaire d’initier des recherches plus poussées visant à trouver les solutions innovantes en vue de répondre aux questions souvent négligées de contamination et exposition de l’aflatoxine a l’échelle mondiale.

LE BUT DE LA REVUE LITTéRAIRECette revue littéraire met en évidence les effets de la contamination par les aflatoxines au niveau international et au sein des diverses régions de l’Afrique, avec un accent particulier sur l’Afrique de l’Est. Cette analyse, fait le reportage des principaux secteurs de la santé, de l’agriculture, et du commerce, constitue une ressource pour le Partenariat pour la Lutte contre les Aflatoxines en Afrique (PACA) et fournit un cadre qui servira à trouver des solutions à la menace d’aflatoxine en Afrique de l’Est. Des chercheurs de DANYA International, Inc. Grâce à un financement de la Mission Régionale de l’Afrique de l’Est de USAID, ont effectué cette analyse, elle servira aussi de développement des initiatives multisectorielles d’aflatoxine en cours et futures, ainsi que la stratégie quinquennale de Feed the Future de l’Afrique de l’Est.

VUE D’ENSEMBLE DE LA REVUE LITTéRAIREVu qu’une approche multisectorielle soit nécessaire pour prévenir et contrôler l’aflatoxine, cette analyse de la littérature, couvrant plus de 100 grands articles de recherche scientifique publiés depuis 2000, étudie le problématique de la contamination par l’aflatoxine tant qu’elle a des effets dans le domaine de la santé, de l’agriculture et du commerce. Chaque section résume les questions principales, et examine globalement la publication de recherche le plus récente.

L’analyse comprend la recherche et les résultats de plus de 100 articles publiés dans les 10 dernières années en matière des sciences de la santé et physique, la microbiologie, les sciences de l’agriculture, le commerce, et la macroéconomie. Les questions clés ont été identifiées et résumées. On a aussi inclut les aides visuelles utiles, telles que des tableaux, des graphiques, et des cartes. Les termes scientifiques clés ont été définis et inclus dans le glossaire à la fin de cette analyse.

« Il est nécessaire de

mettre en place des

systèmes de suivi ciblé

des aflatoxines dans des

pays a risque’ »

1

6

Santé. La section 2 présente les résultats de recherche sur les différents niveaux d’exposition à l’aflatoxine ainsi que l’impact de cette exposition sur la croissance humaine et le système immunitaire. La relation entre des modes de consommation des aliments à risque et les niveaux chroniques de sérum d’aflatoxine dans le corps est également décrite. L’incidence de l’exposition aigue aux aflatoxines et la prévalence chronique en Afrique sont examines, avec un accent particulier sur les épicentres géographiques.

La figure 1 met en lumière les régions mondiales à risque de contamination. Les interventions visant à diagnostiquer et traiter sont également examinées dans cette section, soulignant la nécessité des systèmes ciblés de suivi et de surveillance dans les pays et les régions à risque.

Figure 1. Régions et Populations à risque d’Exposition Chronique à la contamination incontrôlée d’Aflatoxine

40 °40 °

40 °40 °

0° 0°

Source: Williams et al., 2008

Agriculture. La section 3 décrit les risques pour le secteur agricole posé par des niveaux haut aussi bien que des niveaux bas de contamination par les aflatoxines. Elle passe en revue les méthodes pré-récolte et la manutention post-récolte, y compris les agents de lutte biologique, les méthodes améliorées de stockage, et les interventions prometteuses de détoxication. Par ailleurs, elle présente aussi les statistiques sur les effets de l’exposition à l’aflatoxine sur le bétail, la volaille et les sous-produits animaux sont présentées avec des interventions visant à limiter la contamination dans les produits destiné à la consommation humaine sont également présentes. L’utilisation des produits alimentaires contaminés est également présentée dans cette section.

Commerce. La section 4 présente l’impact que l’exposition aux aflatoxines, la contamination, et les règlements ont sur le commerce de plusieurs produits agricoles y compris le maïs, les noix et les fèves de café. En outre, les normes, les guides, et les réglementations concernant les niveaux d’aflatoxines dans les catégories d’aliments, dans pays différents et régions sont évalués. Les résultats de recherches sont également présentés sur le flux du commerce d’exportation ainsi que l’impact des normes sanitaires et phytosanitaires (NSP) sur le commerce. Les normes rigoureuses NSP des pays importateurs limitant les niveaux d’aflatoxines ont eu un impact significatif sur les importations de l’Afrique orientale.

7

Résumé

L’aflatoxine est une substance cancérogène de classe 1 produite naturellement par des champignons de la famille Aspergillus, en particulier Aspergillus flavus (A. flavus). La forme la plus toxique l’aflatoxine B1, est un cancérogène microbienne le plus puissant et il est directement liée aux effets néfastes sur la santé tels que le cancer du foie et la cirrhose. Les êtres humains sont exposés à l’aflatoxine en mangeant des aliments contaminés. La contamination par l’aflatoxine est répandue en Afrique et dans plusieurs autres pays d’Asie. On la trouve dans les grains, en particulier le maïs, le sorgho et le millet, de même que dans les arachides, les produits d’origine animale comme la viande, les œufs, la volaille et le lait. L’aflatoxine est également présente dans les graines de manioc et de coton.

L’exposition à l’aflatoxine conduit à plusieurs maladies, y compris aflatoxicose aiguë et chronique, l’aflatoxine est aussi a liée l’affaiblissement immunitaire, au cancer du foie, a la cirrhose du foie, et aux problèmes de nutrition tels que le retard de croissance chez les enfants.1 L’exposition à l’aflatoxine peut également aggraver les problèmes qui pre-existent de santé. Les personnes infectées par le virus de l’hépatite B qui s’exposent à l’aflatoxine ont 30 fois la chance de contracter le cancer du foie que celles qui n’en souffrent pas2. Au niveau mondial, on estime que l’exposition aux aflatoxines contribue à entre 4,6 pourcent et 28,2 pourcent de tous les cas de cancer du foie, il faut noter qu’on rencontre la plupart de ces cas en Afrique Sub-saharienne, au sud-est Asiatique et en Chine. Il faut aussi noter que ces régions ont des niveaux les plus élevés d’exposition à l’aflatoxine. La réduction des effets de l’aflatoxicose sur le foie humain peut se faire à travers trois interventions principales: clinique, alimentaire, et agricole.

En outre, un large éventail de signes et de symptômes peut être utilisé pour diagnostiquer l’aflatoxicose en fonction du niveau d’exposition. Les signes et les symptômes de cette maladie comprennent des vomissements, des douleurs abdominales et des hémorragies, un œdème pulmonaire, la destruction aigue du foie, la perte de la fonction de l’appareil digestif, des convulsions, un œdème cérébral, et le coma. Des interventions telles que les vaccinations contre l’hépatite B, l’éducation à travers des campagnes de sensibilisation, et des mesures de chimio prévention telles que le déplacement compétitif, l’application d’extraits de plante, et la pulvérisation méthyleugénol (voir Section 3) se sont avérés efficaces dans le contrôle et la prévention des effets néfastes de l’exposition a l’aflatoxine sur la santé.3

L’aflatoxine constitue un problème grave de santé qui affecte toute la chaîne alimentaire, nécessitant une approche multidisciplinaire quant à l’analyse, les actions et les solutions visant à lutter contre ses effets négatifs. Pour maximiser l’utilisation des ressources on doit mettre en place, un système ciblé de suivi et de surveillance des régions à haut risque. Par ailleurs on doit collecter et analyser les spécimens appropriés (normalement des aliments, de l’urine et du sérum) 4, au sein des populations de ces régions. Selon Hell et Mutegi, 5 la recherche sur l’aflatoxine en Afrique est nécessaire pour s’assurer que les décideurs dans la région sub-saharienne reconnaissent qu’il est important d’augmenter les interventions pré-récolte et post-récolte pour améliorer la sécurité alimentaire et assurer la sécurité des aliments en vue d’assurer une meilleure santé de la population à court et à long terme.

LA SANTé

« L’aflatoxine, les

moisissures et les

champignons qui la

produisent, ne sont

pas visibles dans les

aliments contaminés »

« Les êtres humains sont

exposés à l’aflatoxine

principalement par la

consommation des

produits agricoles et

animaux contaminés

tels que la viande, les

œufs, la volaille, et le

lait. »

2

8

INTRODUCTIONL’aflatoxine, un agent puissant cancérigène microbienne naturelle, est produite principalement par A. flavus et Aspergillus parasiticus (A. parasiticus) et constitue un groupe d’environ 20 types connexes de champignon. La figure 2 montre une moisissure jaune, causée par A. flavus et A. parasiticus, qui produit souvent l’aflatoxine. Bien que la présence d’autres moisissures dans les aliments puisse conduire à la contamination, l’aflatoxine, et les moisissures et les champignons qui les produisent, ne sont pas visibles dans les aliments contaminés.

Il existe quatre principal types d’aflatoxine naturellement produit ; B1, B2, G1, G2. Autre deux plusieurs types sont les produits métabolique d’aliment contaminée qui se trouve dans le lait et autre produit litière. Le type le plus toxique ; aflatoxine B1 est directement liée aux divers effets de la santé comme le cancer de foie.

« Exposition aux

aflatoxines conduit à

plusieurs conditions

liées à la Santé. »

Figure 2: Moisissure Jaune causée par A. flavus et A. parasiticus

Source: APSnet, Mycotoxines dans les cultures: Un menace de la Santé humaine et animale domestique, 2011

Les humains sont exposés à l’aflatoxine principalement par la consommation des produits agricoles ou animaux contaminés. D’autres modes d’exposition incluent l’inhalation de toxines par exposition professionnelle.6 Il faut aussi noter que l’exposition humaine aux l’aflatoxine a un impact négatif sur la santé. L’exposition peut conduire à l’aflatoxicose aiguë ou chronique, selon la durée et le montant de l’exposition, et peut être aggravé par les problèmes de santé existants ou le risque de transmission de la maladie.

9

CONSEQUENCES DE L’AFLATOxINE SUR LA SANTEL’exposition à l’aflatoxine peut conduire à plusieurs conditions liées à la santé, y compris l’aflatoxicose aiguë et chronique, l’immunosuppression liée à l’aflatoxine, cancer du foie, cirrhose du foie, ainsi que les problèmes liés à la nutrition chez les enfants tel que la croissance ralentie.7 Dans de nombreux domaines, en raison de consommation répandue, la contamination d’aflatoxine par les aliments est inévitable en raison de l’absence d’alternative alimentaire et de ressources alimentaires. Lorsqu’il est ingéré, l’aflatoxine se lie aux protéines du foie. Les produits métaboliques peuvent persister pendant 2 à 3 mois ou plus et peut être détectée par les tests sanguins.8 La figure 3 montre les conséquences del’exposition aux aflatoxines sur la santé.

Cancer du foie(Carcinome hépatocellulaire)

A�atoxicose Aigue

A�atoxicose chronique

Consommationd’a�atoxine

Accumulation d’A�atoxinedans les cultures vivrières

et aliments

Cirrhose du foie

Eets néfastes sur la santéreproductive

Aaiblissement immunitaire

Malnutrition et la croissanceralentie chez les enfants

Mauvaises conditions de stockage

Contamination au terrain etpost-récolte

L’Hépatite BChronique et infection de C

Figure 3. Cheminement de la Maladie d’aflatoxine dans les être humains

Adapté de Wu, 2010

L’exposition à l’aflatoxine peut être mesurée de deux façons: (1) une analyse des aliments préparés ou (2) au moyen de marqueurs biologiques de l’exposition à partir d’échantillons de sang ou d’urine qui sont obtenues et analysées pour la présence de dérivés d’aflatoxine. Les possibilités de minimiser l’exposition biologique comprennent (1) chimio protection grâce à l’utilisation des médicaments et des compléments alimentaires qui détoxifient l’aflatoxine et (2) les additifs alimentaires enterosorptifs qui se rattachent à la toxine et rendent l’aflatoxine biologiquement indisponible dans le corps.9

10

B.1 AFLATOxICOSE AIGUE ET CHRONIQUESL’aflatoxicose est une maladie causée par un empoisonnement par l’aflatoxine. La maladie peut être aiguë, ce qui signifie qu’elle est causée par l’exposition à court terme à des niveaux élevés de l’aflatoxine, ou chronique, ce qui signifie qu’elle est causée par une exposition à long terme aux niveaux bas ou modérés de l’aflatoxine. Les symptômes diffèrent entre les formes aiguë et chronique de la maladie et sont décrites dans cette section.

Aflatoxicose aiguë

Aflatoxicose aiguë, associée à des doses extrêmement élevées de l’aflatoxine, est caractérisé par des hémorragies, une destruction aigue du foie, œdème, et un taux élevé de mortalité chez les êtres humains. L’aflatoxicose aiguë est associée à des incidences sporadiques de la consommation d’aliments fortement contaminés. Les premiers symptômes d’exposition d’infection à haut niveau à l’aflatoxine comprennent la diminution de l’appétit, un malaise, et la faible fièvre; les symptômes plus tard, comprennent des vomissements, des douleurs abdominales, et l’hépatite, qui peuvent signaler une défaillance du foie potentiellement mortelle.10 L’aflatoxicose aiguë chez les animaux était documenté la première fois en 1960, après la mort de plus de 100.000 dindes suite à éruption une au Royaume Uni.11 Le Kenya a connu plusieurs récurrences d’aflatoxicose aiguë chez les êtres humains et a enregistré des centaines de morts dans les 4 derniers décennies.12

Aflatoxicose chronique

L’aflatoxicose chronique est associée à des niveaux bas et modérés d’exposition d’aflatoxine dans les aliments. Il est estimé que plus de 5 milliards de personnes dans les pays en voie de développement dans le monde entier sont à risque d’exposition à l’aflatoxine chronique par les aliments contaminés 13 L’exposition chronique de niveau bas d’aflatoxine, l’aflatoxine B1 en particulier, est associée à un risque accru de développer le carcinome hépatocellulaire, ou cancer du foie, ainsi que les troubles de la fonction immunitaire et la malnutrition et une croissance ralentie chez les enfants. L’aflatoxine B1 est le cancérogène du foie le plus puissant et se trouve dans des concentrations plus élevées que n’importe quel autre aflatoxine qui se manifestent.14 Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le carcinome hépatocellulaire est la troisième cause des morts par cancer dans le monde.15 Environ 83 pourcent des morts liés au cancer en Est de l’Asie et en Afrique Subsaharienne Afrique sont dus au foie cancer.16

Le carcinome hépatocellulaire, en tant que résultat de l’exposition chronique d’aflatoxine, se présente le plus souvent chez les personnes qui ont le virus chronique de l’hépatite B et/ou les infections du virus chronique de l’hépatite C.17 cela indique que l’exposition à l’aflatoxine et aux infections de l’hépatite B, les facteurs clés de risque pour le cancer du foie, sont particulièrement répandues dans les pays en voie de développement dans lesquels les gens subsistent en grande partie sur céréales.18

L’aflatoxicose chronique augmente également le risque de développer une altération de la fonction immunitaire et la malnutrition, un problème déjà répandue dans les populations consommant des niveaux élevés de céréales.19 Les évaluations des risques de cancer et des études sur la toxicité aiguë dans les espèces montrent que les êtres humains adultes sont relativement tolérants de l’aflatoxine, mais, les données examinées dans les sections précédentes indiquent qu’il existe des preuves que l’exposition à l’aflatoxine affecte le développement précoce, ainsi que certains aspects de l’immunité humaine et des processus nutritionnels.20

« L’aflatoxicose

se produit plus

fréquemment que

l’aflatoxicose aiguë. »

« Il est estimé que

plus de 5 milliards

de personnes dans

les pays en voie de

développement

dans le monde sont

exposées à l’aflatoxine

et sont au risqué

d’exposition chronique

par les aliments

contaminés. »

« L’aflatoxicose aiguë

est associé à des

niveaux extrêmement

élevés d’aflatoxine. »

11

Le maïs (Zea Mayis l.) et les arachides (Arrachis hypogaea I.) sont des aliments vivriers de base de nombreux régimes africains et asiatiques. Comme ces deux cultures sont très sensibles à l’infection par les aflatoxines, l’incidence de l’exposition aux aflatoxines est étroitement liée au régime alimentaire de subsistance des populations dans le pays en voie de développement.21 A partir de 2001 à 2003, les pays en voie de développement ont produit 46 pour cent du maïs mondial.22 Les mauvaises pratiques de récolte et de stockage et la gestion faible de contamination de mycotoxines dans ces pays exacerbent les taux d’exposition d’aflatoxine.23

Selon une enquête de 1978 menée au Ghana, on a trouvé que 50 à 80 pourcent d’arachides contiennent les niveaux d’aflatoxine dépassant les niveaux recommandés. Dans une étude plus récente, les populations gambiennes qui subsistent sur un régime d’arachides et le maïs ont des plus hauts niveaux enregistrés de l’exposition chronique à l’aflatoxine.24

B.2 CANCER DU FOIEL’aflatoxine B1 est le plus toxique des aflatoxines et le plus fort cancérogène chimique du foie naturellement survenant connu. L’aflatoxine, métabolisé par les enzymes dans le foie, s’attache aux protéines et entraîne une toxicité aiguë (aflatoxicose). L’exposition de l’aflatoxine est à la base de destruction aiguë du foie et la cirrhose du foie, ainsi que le développement de tumeurs ou d’autres effets génétiques. 25 L’incidence du cancer du foie a augmenté et égale les infections de l’hépatite chronique B et l’hépatite C. Des études ont montré que les personnes ayant l’infection de l’hépatite B qui vivent avec l’exposition aux aflatoxines chroniques ont un risque de contracter le cancer du foie qui est 30 fois plus grande que les personnes qui sont négatives de l’hépatite B. La figure 4 montre les taux d’incidence élevé, par 100,000 personnes en 2008, de cancer du foie chez les mâles et les femelles au Kenya et au Mali par rapport à l’Amérique du Nord et en Europe.

Figure 4. Taux d’incidence du Cancer du Foie chez les Mâles et femelles (par 100,000)

Nation Mâles Femelles

Kenya 8,5 4,9

Mali 19,4 8,8

Amérique du Nord 6,8 2,2

Europe 6,5 2,2

Source: IARC GLOBOCAN, 2008

On sait aussi que les aflatoxines sont aussi la cause du cancer du foie chez les personnes souffrant d’ l’hépatite C. Les populations africaines sub-sahariennes et asiatiques ayant des taux élevés endémiques de l’hépatite B et de l’hépatite C et sont, par conséquent, susceptibles d’avoir plus grande prevlence de cancer du foie.28 Malgré la relation qui existe entre l’infection a l’hépatite et le cancer du foie, les facteurs provoquant le cancer du foie sont influencés par une variété de facteurs environnementaux et d’autres facteurs que les chercheurs ne saissisent pas encore entierement. Des études plus avancées sont nécessaires pour comprendre les mécanismes de l’exposition aux aflatoxines avec l’hépatite B et l’hépatite C. De plus, les autres interactions d’aflatoxine peuvent contribuer au fardeau de la maladie, mais restent encore à identifier.30

« L’aflatoxine B1 la

cancérogène du foie la

plus puissante connu

par l’homme et cause le

cancer du foie. »

12

Afrique40%

Amérique du Nord0%

Amérique Latine3%

Méditerranée Orientale10%

Asie du Sud-est27%

Paci�que Occidentale20%

Europe0%

Au niveau mondial, on estime que l’aflatoxine contribue à entre 4,6 et 28,2 pourcent des cas de cancer du foie. Chaque année, 550,000-600,000 nouveau cas du cancer du foie sont enregistrés dans le monde, et environ 25,200-155,000 des cas sont attribuables à l’exposition aux aflatoxines. En 2008, le cancer du foie représentait la troisième cause principale des décès liés au cancer dans le monde.31 l’Afrique subsaharienne, le Sud-est Asiatique et les pays du pacifique occidentale enregistrent une plus grande plevalance du cancer du foie, comme le montre la figure 5.

La charge mondiale de morbidité de l’aflatoxine est fortement influencée par les tendances de l’incidence géographique et temporelle du cancer du foie. La figure 6 ci-dessous illustre la corrélation entre des taux élevés de cancer du foie et le risque élevé d’exposition chronique à l’aflatoxine.

Figure 5. Répartition Hépato carcinomes Attribuables à l’ Aflatoxine

Figure 6. Corrélation entre des Taux Elevés de Cancer du Foie et le Risque Elevé d’Exposition Chronique à la Contamination par l’Aflatoxine

Source: Yu & Liu, 2010

Source: GLOBOCAN 2002 data base and Williams et al., 2004

13

Le manque de données fiables constitue un défi majeur pour quantifier l’ampleur des conséquences économiques et sanitaires liés à la consommation d’aliments contaminés par l’aflatoxine dans les pays en voie de développement. Il est difficile de pleinement attribuer l’impact de la contamination par aflatoxine sur les maladies du foie dans les pays en développement, étant donne que la maladie du foie peut être masquée par l’aflatoxicose aiguë et peut ne pas être diagnostiqué.32

Il y a trois interventions primaires pour atténuer les effets de l’aflatoxicose sur les maladies du foie humain: clinique, alimentaire, et agricole. Une intervention clinique efficace consiste a administrer un vaccin contre l’hépatite B, surtout aux enfants.33 L’élimination complète de l’aflatoxine est peu probable, et, par conséquent, une bonne prise en charge est la seule intervention qui puisse réduire ses effets néfastes sur la santé a l’échelle mondiale.34

B.3 CIRRHOSE DU FOIELe lien entre l’aflatoxine et la cirrhose du foie n’est pas aussi bien documenté que celui du cancer du foie. Certaines études ont suggéré que le lien entre l’aflatoxine et cirrhose du foie est faible, 35 tandis que d’autres études ont indiqué qu’il existe une preuve suffisante pour associer l’aflatoxine à la cirrhose. Une étude sur l’exposition de l’aflatoxine et la cause de la cirrhose du foie en Gambie a révélé que l’infection chronique de l’hépatite B et l’exposition de l’aflatoxine - soit séparément, soit en synergie - constitue des agent les plus probablement responsables de la plupart des cas de cirrhose chez les populations de l’Afrique de l’Ouest.36

B.4 SYSTÈME IMMUNITAIRE ET LE LIEN AVEC LA CROISSANCE RALENTIELa recherche montre que l’aflatoxine retarde de la croissance et contribue à la suppression immunitaire chez les animaux ; toutefois des recherches sérieuses sur la suppression immunitaire chez les êtres humains n’ont été que récemment effectuées, surtout chez les enfants. Une étude menée au Bénin et au Togo a montré que les niveaux d’aflatoxine albumine était en moyenne 30 a 40 pourcent supérieure au niveaux observes dans les sérums des enfants ayant un poids normal.37 Par ailleurs, une étude menée en Gambie par Turner et al. démontre que des niveaux élevés d’aflatoxine-albumine étaient associés à un retarde de croissance et un insuffisance pondérale chez les enfants de 6 à 9 ans ; ceci représentant un échantillon des enfants les plus âgés ayant démontrée l’existence de ce lien pour la premier fois. Il faut noter que les enfants des pays en développement semblent être naturellement exposés à l’aflatoxine par leur alimentation à des niveaux qui compromettent le système immunitaire chez les autres espèces. Les fonctions immunitaires associées à une sensibilité aux infections bactériennes et parasitaires ont également été attribuées à l’exposition à l’aflatoxine.38

En général, la proportion de la du retard de croissance d’enfance est directement corrélée à la proportion de la population vivant en dessous du seuil national de pauvreté, et est inversement corrélée au produit intérieur brut par habitant.39 Comme dans le cas du cancer du foie, la prevelance de retarde croissance des enfants est très élevée dans les régions du Sud-est d’Asie et de l’Afrique sub-saharienne, où l’exposition aux aflatoxines par la consommation de la nourriture contaminée est répandue. La figure 7 décrit la corrélation entre les caractéristiques socio-économiques, l’exposition aux aflatoxines et la prévalence de retard de croissance dans 12 pays.

14

Figure 7. Exposition à l’Aflatoxine ; Caractéristiques Economiques et de la Santé et des Nations Sélectionnées

Paysvivant au-dessous

du seuil national de pauvreté

PIB par habitant, 2010 en USD

Exposition Aflatoxine,

ng/ Kg de poids corporel/jour

Retard de croissance les enfants*

France 6,2 34.250 0,3 – 1,3 Pas Disponible

Espagne 19,8 29.649 0,3 – 1,3 Pas Disponible

Etats-Unis 12 47.702 0,26 4

Argentine 30 15.030 0 – 4 8

Thaïlande 13 8.479 53 – 73 16

Chine 5 7.240 17 – 37 22

Gambie 58 1.479 4 – 115 28

Philippines 37 3.604 44 – 54 34

Kenya 52 1.783 3.5 – 133 36

Nigeria 34 2.357 139 – 227 43

Tanzanie 36 1.484 0,02 – 50 44

Inde 29 3.176 4 – 100 48

Notez: Note: PIB = Produit Intérieur Brut; NA = non disponible ou non reporté; * pour le pourcentage retard de croissance chez les enfants. Ce chiffre s’appuie sur les données pour “les enfants de moins de 5 ans qui souffrent d’insuffisance pondérale”

Sources: Khlangwiset, 2011, Indexmundi www.indexmundi.com/g/r.aspx?r=69

L’aflatoxine est également liée au kwashiorkor, une maladie causée par la malnutrition protéine-énergétique. Le kwashiorkor a certaines caractéristiques associées aux effets pathologiques provoquées par l’exposition aux aflatoxines chez les animaux, mais le lien entre l’exposition aux aflatoxines et le kwashiorkor n’est pas encore claire.40 Malgré ces résultats préliminaires, les mécanismes par lesquels l’aflatoxine influe sur la croissance sont actuellement inconnus et nécessitent des recherches plus avancées. Les taux de mortalité dus à la maladie du foie, qui sont élevés en Afrique, en surtout en ce qui concerne la malnutrition protéine-énergétique, sont présentés dans la figure 8. L’incidence mondiale des maladies du foie, y compris l’hépatite B et C, la malnutrition protéino-énergétique, la cirrhose du foie, et le cancer du foie, est montré dans la figure 9.

15

Figure 8. Taux de mortalité de Maladie du foie dans le monde sur 100,000 par région ainsi qu’au Kenya et au Mali

Figure 9. Incidence de la Maladie du Foie sur 100,000 dans le Monde par Région et au Kenya et au Mali

Hépatite B Hépatite C Cancer du foie Cirrhose du foieMalnutrition

protéine-énergétique

Monde 1,63 0,84 9,47 11,99 3,89

Afrique 1,64 0,72 8,9 3,85 15,09

Amériques 0,57 0,92 4,16 12,87 4,46

Europe 0,83 0,52 7,33 20,94 0,54

Sud-est d’Asie 2,21 0,82 3,50 12,57 3,30

Pacifique Occidentale 1,60 0,88 21,68 9,53 0,82

Kenya 0,50 0,22 2,58 2,47 4,02

Mali 4,99 2,24 16,91 3,82 47,93

Source: OMS, 2004

16

B.5 LIEN AVEC VIH ET LA TBOn a suggéré que les effets de l’affaiblissement immunitaire et nutritionnel suite à l’exposition chronique à l’aflatoxine peuvent être liés à la forte prévalence du VIH en Afrique du Sud. Bien que ce lien est possible, il n’est pas toutefois définitif, parce que la recherche ciblant les effets d’aflatoxine comme agent cancérigène a généralement pris le devant par rapport la recherche se traduisent sur la nutrition et l’immunité.43 On a montré que l’exposition à l’aflatoxine provoque l’affaiblissement immunitaire, en surtout on ce qui concerne les réponses de médiation cellulaire.44

La corrélation entre les niveaux de l’aflatoxine-albumine et le taux de CD4 chez les personnes séropositives a été récemment étudié. Il faut noter qu’il existe une interaction entre les cellules CD4 qui agit comme une voie pour l’infection à VIH. Les protéines CD4 qui sera affaiblis par l’exposition à l’aflatoxine peutc corréler positivement avec l’infection à VIH.45 En outre, pour la première fois, de nouvelles recherches ont lié les niveaux d’aflatoxine élevés avec une augmentation de risque de développer la tuberculose (TB) chez les personnes séropositives. La transmission de la tuberculose est associée à l’exposition aux aflatoxines soulève un nouveau problème de santé chez les personnes séropositives, en plus de préoccupations liées à une susceptibilité accrue aux maladies du foie.46

Les personnes qui sont exposées à l’aflatoxine et sont séropositives ont des niveaux diminués plasmatique de la vitamine A et la vitamine E dans le sang, bien qu’il n’y ait pas d’interaction détecté entre l’aflatoxine et l’infection au VIH.47 Néanmoins, on a proposé d’autres mécanismes qui expliquent le lien entre le VIH et l’exposition aux aflatoxines. Williams et al.ont supposé que l’infection au VIH est susceptible d’augmenter l’exposition à l’aflatoxine par deux voies possibles: (1) infection aux VIH diminue les niveaux de nutriments antioxydants qui favorisent la détoxification de l’aflatoxine, ou (2) le haut degré de coïnfection des personnes séropositives avec l’hépatite B qui augmente également l’exposition biologique à l’aflatoxine. Bien qu’aucune étude spécifique sur les humains ne soit pas encore menée, la preuve suggère une diminution des systèmes immunitaires d’animal comme résultat de l’exposition à l’aflatoxine.48

Une étude plus récente réalisée par Williams a conclu que la fréquence de la transmission du VIH est positivement associée à la consommation de maïs en Afrique. Cependant, la relation entre le cancer et la nutrition suggère que la contamination par les fumonisines, une autre mycotoxine agricole répandue, plutôt que de l’aflatoxine, peut être le facteur le plus probable dans le maïs qui favorise l’infection au VIH. La Recherche suggère que l’amélioration de la qualité du maïs peut éviter jusqu’à 1, 000,000 transmissions du VIH chaque année.49

« ...un lien possible

entre le VIH et

l’empoisonnement

d’aflatoxine... »

« ...une fréquence de

transmission du VIH est

positivement associé

à la consommation du

maïs en Afrique. »

17

IMPACT DE L’AFLATOxINE EN AFRIQUELa contamination par l’aflatoxine est répandue en Afrique et a été étudié dans plusieurs pays en Afrique. On a détecté l’aflatoxine dans de nombreux aliments de base tells que le maïs, le sorgho, le teff, le blé et le lait. Bien que les communautés de l’Afrique Orientale soient d’une importance particulière aux objectifs de cette analyse, les chercheurs ont présenté des données sur plusieurs régions africaines. On a présenté la recherché en sections par pays pour maintenir l’intégrité des résultats de cette recherche.

C.1 IMPACT EN AFRIQUE DE L’ESTEn Afrique de l’Est, il y a de nombreux rapports de l’invasion fongique et la contamination par les mycotoxines des cultures vivrières. Les cas récurrents d’intoxication par les aflatoxines dans la région de l’Afrique de l’Est sont devenus une épidémie renouvelable, surtout dans les zones arides et semi-arides de la région. Cette épidémie a été attribuée principalement aux pratiques de cultiver des cultures et aux pratiques post-récolte. En Ethiopie, on a détecté l’aflatoxine B1 dans quatre cultures: l’orge, le sorgho, le teff et le blé. Les détaillants et les marchés ouverts sont au plus grand risque de la contamination des cultures. Des études dans des pays sélectionnés en Afrique de l’Est et Centrale fournissent des preuves de cas où l’intoxication par l’aflatoxine a été observée.

Le Kenya

L’intoxication par l’aflatoxine provoquer encore une maladie très répandue et la mort dans les régions rurales dans les provinces orientales et centrales du Kenya. Le taux de l’exposition à l’aflatoxine et la prévalence de l’hépatite B dans les populations rurales sont plus élevés que les taux dans les populations urbaines, même dans les pays en développement à forte charge. Cette disparité peut s’expliquer par les différences entre un régime alimentaire urbain qui est plus diversifié que celui des populations rurales de base vivrière composée de maïs, d’arachides, et d’autres aliments sujettes au contamination d’aflatoxine.50

Le Kenya a connu plusieurs flambées d’aflatoxicose au cours des 25 dernières années, dont la plupart ont eu lieu dans le district de Makueni et Kitui dans le province de l’Est.51 Les deux districts sont sujettes à des pénuries alimentaires dues aux précipitations insuffisantes et irrégulières et des températures élevées. Par ailleurs, la contamination du maïs par l’aflatoxine est une préoccupation mondiale notamment parce que le maïs est un aliment de base largement cultivé dans de nombreux pays. Au Kenya, plus de 40 pourcent des régimes alimentaires des ruraux et urbains se compose de maïs et des produits du maïs.52

La première flambée d’aflatoxicose signalée au Kenya a eu lieu en 1978; d’autres épidémies ont eu lieu en 1981, 2001, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008 qui ont abouti à la maladie, à la mort et à la destruction des stocks de maïs contaminés.53 La plus grande flambée étant de 317 cas, dont 125 décès, reporté dans le monde au cours des dernières 20 années a eu lieu au Kenya à partir de Janvier à juin 2004.54 Les analyses du cerveau et des échantillons de sérum sanguin ont révélé que les graines de maïs provenant des ménages de cas avait des concentrations plus élevées de l’aflatoxine que les ménages contrôlés. Le maïs de la région affectée contenait autant que 4.400 ppb d’aflatoxine B1, qui est 440 fois plus grande que le niveau de tolérance 10 ppb fixé par le Bureau de Standards du Kenya.55

Un sondage représentatif de produits dérivés du maïs sur les marchés agricoles et les points de vente dans le district de Makueni, de Kitui, deThika, et de Machakos

« ... cas d’intoxication

par les aflatoxines dans

la région de l’Afrique

de l’Est est depuis

devenu une épidémie

renouvelable... »

18

a été mené afin d’évaluer l’étendue et l’ampleur de l’aflatoxine. Les résultats préliminaires indiquent qu’il existe une contamination, répandue par les aflatoxines de haut niveau. En effet, un total de 182 (53,2%) de 342 échantillons avaient un plus grand niveau que celui du Département de l’Agriculture Américain (USDA) et celui d’OMS dont le niveau acceptable est 20 parties par milliard (ppb) de l’aflatoxine.

En outre, un pourcentage substantiel d’échantillons de chaque district, y compris Makueni (12,1%), Kitui (9,6%), Thika (3,9%), et Machakos (2,9%), avaient les niveaux d’aflatoxine qui étaient supérieures à 1,000 ppb. Le gouvernement du Kenya a fourni un remplacement alimentaire dans les districts les plus touchés, qui comprenait le district de Makueni (Population: 771,545) et le district de Kitui (population: 515,422). Les habitants des districts touchés ont été avisés d’éviter la consommation de maïs ou d’autres aliments soupçonnés d’être moisi ou apparaissant décolorée. De plus, les inspections de la nourriture par les autorités de santé publique ont été menées, et la nourriture douteuse était saisi, détruit, et remplacé. La surveillance de l’intoxication possible par les aflatoxines chez les êtres humains a été étendu à d’autres parties du Kenya par le Ministère de la Santé, et on a intensifié le dépistage de maïs potentiellement contaminé.56

La flambée de 2004 au Kenya était a suivi une mauvaise récolte de maïs qui avait été endommagé et, par conséquent fait susceptible à la moisissure par la sécheresse. Pour se protéger contre le vol de la maigre récolte, les gens ont stocké du maïs dans leurs maisons, où ils faisaient plus chaudes et plus humides que dans les greniers, où la récolte est généralement stockée. Les responsables de la santé ont exclu les maladies du foie virales lorsque, soupçonnant l’intoxication par l’aflatoxine aiguë, ils ont examiné des échantillons de maïs et ont trouvé des concentrations d’aflatoxine B1 aussi haut que 4,400 ppb, ce qui est 220 fois le niveau acceptable au Kenya pour la nourriture. Un remplacement rapide du maïs contaminé par des aflatoxines avec du maïs non contaminé s’est avéré être une intervention critique; pourtant, en Juillet 2004, un nombre limité de nouveaux cas devraient être détectés. Comme cette flambée démontre, l’empoisonnement de l’aflatoxine continuera à être une préoccupation de santé publique jusqu’à ce que les méthodes de manutention et de stockage post-récolte sûrs et scientifiquement appropriées soient adoptées par la population locale. En outre, une surveillance renforcée de l’empoisonnement humain par l’aflatoxine et les tests de maïs vendus dans les marches pour les niveaux d’aflatoxine mènera aux améliorations à long terme de la santé publique.57 Les méthodes de prévention et de désintoxication sont décrites en détails à la section 3.

Ouganda

En Ouganda, le maïs et les arachides sont les deux produits les plus recherchés pour la contamination par l’aflatoxine, et des échantillons de ces deux produits ont montré la présence de la contamination. Ces deux cultures sont les principaux aliments de base pour la majorité des personnes dans le pays.58

La recherche d’aflatoxine sur les cultures vivrières en Ouganda a commencé dans les années 1960 et a continué dans les années 1970. Les résultats de ces études ont indiqué qu’un nombre important de la population a été régulièrement exposé à des aliments contaminés par les aflatoxines. Ces études ont également lié les cas de cancer du foie aux niveaux élevés d’aflatoxine dans les aliments ougandais. Par ailleurs, aucune recherche d’aflatoxine n’a été signalée en Ouganda entre 1971et 1989, probablement en raison de l’insécurité politique pendant cette période. De 1990 au présent, des études sur le stockage des produits dans les exploitations et les marchés ont commencé. Peu de travail a été fait sur la contamination en avant la récolte des produits; les recherches supplémentairement dans la conception de programmes de

« Contamination du

maïs par aflatoxine est

une préoccupation

spécifique mondiale

parce que le maïs est

cultivé largement

comme aliment

de base dans de

nombreux pays »

« Un remplacement

urgent du maïs

contaminé par

aflatoxine

avec le maïs non

contaminé s’est avéré

être une intervention

importante. »

19

gestion et de contrôle en vue de effectuer un suivi approprié de contamination par l’aflatoxine qui est nécessaire pour obtenir des recommandations sur la méthode de conserver les produits à partir de la culture jusqu’à la période de récolte.59

En Ouganda environ 1.000 cas de cancer sont enregistrés chaque année.60 A l’hôpital de Mbarara au sud-ouest de l’Ouganda, seulement 40 cas sont rapportés chaque année, mais de nombreux cas, peuvent ne pas être diagnostiqués. A part les virus de l’hépatite qui peuvent conduire à un carcinome hépatocellulaire, des études ont déterminé que les niveaux d’aflatoxine de divers aliments suspects couramment consommés dans la région peuvent également être à blâmer aux taux élevés de cancer.

Soudan

La littérature suggère que les aliments les plus vulnérables à la contamination par l’aflatoxine au Soudan sont les arachides et les produits d’arachide. Le Soudan est un leader mondial producteur des arachides.62 Younis et Malik63 ont étudié la contamination par les aflatoxines dans les arachides soudanaises et des produits d’arachide et ont constaté que le pourcentage de la contamination par les aflatoxines était 2 pourcent, 64 pourcent, 14 pourcent et 11 pourcent pour les coquilles, le beurre, les gâteaux et les arachides grillées, respectivement. Par ailleurs les chercheurs ont confirmé que l’aflatoxine B1 était prédominante dans tous les échantillons, suivie par G1, B2, et G2. L’apparition du cancer du foie au Soudan pourrait être grandement réduite en rapprochant les niveaux acceptés pour les aliments contaminés par l’aflatoxine par rapport aux niveaux internationalement acceptés.64

Les exportations d’arachides du Soudan sont régies par les normes strictes d’Europe et d’autres pays avec de très faibles niveaux acceptables de l’aflatoxine. Les normes élevées pour le marché d’exportation ont résulté à la classification approfondie des produits d’arachide pour éliminer les grains contaminés. Ces coquilles contaminées, cependant, peuvent encore se trouver dans le marché local, en particulier pour usines de production de l’huile.65

La majorité de l’huile produite dans ces usines pourraient être contaminés par l’aflatoxine. Plusieurs huiles végétales, y compris les arachides, les graines de coton, le sésame, et l’huile de tournesol, sont produites au Soudan et sont consommées par presque toutes les populations de l’état de Khartoum, du Soudan. Elzupir et al.66 Ont rapporté des niveaux élevés de l’aflatoxine dans les huiles des légumes à Khartoum, au Soudan. L’ampleur de risque pour la santé résultant de la consommation des huiles contaminées par les aflatoxines reste inconnu.67

Une étude visant à déterminer la présence de mycotoxines dans les produits, les aliments et ainsi que dans les ingrédients d’aliments provenant directement à des fermes d’élevage et des sites de production d’aliments a trouvé que les échantillons soudanais ont montré une prévalence élevée de l’aflatoxine, étant 54 pourcent des échantillons qui ont testés positive.68 Cela illustre les conséquences potentielles économiques de la contamination d’un produit d’exportation mondiale tels que les arachides.

« ...les aliments les

plus vulnérables à la

contamination par

les aflatoxines au

Soudan sont des

arachides et des

produits d’arachides... »

« En Ouganda, environ

1,000 cas du cancer

sont enregistrés chaque

année. »

20

C.2 IMPACT EN AFRIQUE AUSTRALEPlusieurs études sur l’aflatoxine ont été menées au Botswana, au Malawi et en Afrique du Sud. Les conclusions pertinentes sont présentées dans la section suivante.

Botswana

Au Botswana, Mphande et al.69 ont montré la présence des aflatoxines ainsi que d’autres contaminants dans la farine de maïs, avec la moitié des échantillons contenant de l’aflatoxine à des concentrations supérieures à 20 ppb. Le fumonisine, un autre mycotoxine cancérogène, est également présente dans des aliments au Botswana, même si les aflatoxines sont des toxines les plus détectées dans les échantillons.70

MalawiL’aflatoxine ayant de concentration jusqu’ua 1,020 ppb ont été signalées dans les grains au Malawi.71 Le maïs et le millet malté est utilisé dans la production des bières locales qui est largement consommées au Malawi et au Kenya. Bien que ces bières ne soient pas analysées dans cette étude, les chercheurs ont déterminé dans des études antérieures que les toxines présentes dans les grains ne sont pas affectées par les températures de cuisson normales. Les auteurs ont également fait signaler un certain nombre de morts au Kenya, qui ont été attribuées à la consommation de bière locale.

Afrique du Sud

Les chercheurs en Afrique du Sud ont noté une incidence élevée de la contamination par les mycotoxines dans la bouillie de maïs. Patuline, une mycotoxine produite par Aspergillus Penicillium et qui endommage le système immunitaire chez les animaux,72 est généralement associées aux fruits et légumes moisis et est présent aux niveaux élevés dans les pommes à cidre en Afrique du Sud.73 surtout dans les zones où les températures sont plus élevés que 120 degrés Celsius.74 Patuline, comme l’aflatoxine, est une autre mycotoxine dangereuse produite par des moisissures et des champignons de la famille Aspergillus.

Le nombre d’enfants souffrant de kwashiorkor dans les hôpitaux de Durban a augmenté depuis 1992. Ces cas de kwashiorkor, de marasme, et une insuffisance pondérale qui ont été rapporté pendant cette période par rapport aux résultats de la fonction affaiblie de foie. Comme indiqué précédemment, les chercheurs ont suggéré que l’aflatoxine peut jouer un rôle dans la pathogenèse de kwashiorkor.76

« Une incidence élevée

de contamination

mycotoxines dans la

bouillie de maïs

suggère que les

aflatoxines peut

jouer un rôle dans

la provocation de

kwashiorkor. »

21

C.3 IMPACT EN AFRIQUE OCCIDENTALE ET CENTRALELa contamination par l’aflatoxine et par les fumonisines est répandue dans les cultures en Sierra Leone et au Ghana. Les villages du Burkina Faso ont connu la contamination par les fumonisines sur le maïs, avec des niveaux aussi élevés que 29.000 ppb.77 Les chercheurs ont confirmé que 100 pourcent des 72 échantillons provenant de plusieurs marchés locaux ont testé positifs pour les fumonisines. Par ailleurs, les chercheurs ont également sonné l’alarme sur les conséquences chroniques de l’exposition aux fumonisines chez la population humaine. Le Ghana, le Nigeria, le Sénégal, le Togo, et le Burkina Faso ont enregistré la contamination par les aflatoxines sur le sorgho, le maïs, les graines de coton, les arachides et les produits d’arachide, l’igname, et le manioc à des différents niveaux avec les niveaux de contamination dépassant généralement les standards de l’UE et de l’USDA.78

Nigeria

Dès 1961, les scientifiques de l’Institut de Recherche des Produits Stockés et l’institut de Recherche Agricole, grâce à l’aide de l’Institut de Recherche des Produits de la zone Tropicale de Londres, ont démontré la sensibilité de l’arachide à la contamination par les aflatoxines au Nigeria. La prévalence des espèces toxiques de l’Aspergillus sur les grains de maïs provenant de trois zones agro-écologiques dans la partie nord du Nigeria a également été bien établie.79 La sensibilisation des mycotoxines au Nigeria et le réseau d’étude ont mis en place un système en vue de créer une carte en mycotoxines le pays qui est prévu faciliter d’autres études gestion.

Le manque d’activités de recherche financées par des spécialistes autochtones dans le domaine de la mycotoxicologie est une perte des opportunités de recherche au Nigeria, tout comme la poursuite de l’approvisionnement des procédures, du matériel et du personnel, peut être obstacle aux réalisations significatives pour les chercheurs africains. Les initiatives directes nationales et régionales sont très importantes dans la gestion des mycotoxines dans les aliments.80

Bénin et Togo

En Afrique de l’Ouest, la plus part de gens ne sont pas seulement mal nourri, mais aussi sont chroniquement exposée à des niveaux élevés de mycotoxines. Une étude visant à déterminer le niveau d’exposition à l’aflatoxine chez les enfants du Bénin et du Togo suggère un lien entre la consommation alimentaire, le statut socioéconomique, la résilience des zones agro-écologiques ainsi que les mesures spécifiques pour les cultures. Les niveaux d’aflatoxine élevés étaient associés au retard de croissance des enfants, à la mortalité infantile, à l’affaiblissement immunitaire, à la déficience neurologique de l’enfance.81

Cameroun

Au Cameroun, les chercheurs ont déterminé que les chips de manioc consommé par la population locale contiennent des niveaux d’aflatoxines élevés, ce qui a pu se produire à la suite de pratiques de transformation, les conditions dans les entrepôts et la durée de stockage.82 Bien que les études ont déclaré des niveaux faibles d’aflatoxine et d’autres mycotoxines dans le maïs dans les forêts humides et dans les régions montagneuses de l’Ouest du Cameroun, la présence constante de la fumonisine de Fusarium pallidoroseum sur le maïs stockés fait signaler la nécessité d’une plus grande attention aux champignons toxigènes, en surtout ceux qui peuvent produire des mycotoxines dans les champs. 83

« Le manque d’activités

de recherche financées

par les spécialistes

autochtones dans

le domaine de la

mycotoxicologie

est un obstacle qui

entrave les découvertes

scientifiques par les

chercheurs africains. »

22

Gambie

L’expérience de la Gambie de l’aflatoxine retrace la présence de l’aflatoxine dans les sérums, le lait maternel, le sang maternel par voie intraveineuse, et des cordons ombilicaux des patients dans les hôpitaux de maternité.84 En Gambie, les arachides sont des aliments de base et la culture principale commerciale, et les résultats de communs de consommation à l’exposition forte et prolongée aux aflatoxines.

La Gambie a une incidence le plus élevée du cancer du foie, l’infection endémique d’hépatite B chronique, les niveaux faibles, mais toujours présence d’infections de l’hépatite C, et une exposition presque omniprésente d’aflatoxine. Il y a une longue histoire de recherche en collaboration entre le Ministère du gouvernement gambien de la santé et les groupes internationaux, commençant par la création d’un centre de terrain de ‘Medical Research Council-UK’ (MRC) en 1947. Les premiers efforts de recherche MRC se focalisaient sur une variété de maladies, y compris l’hépatite B. En 1986, l’Agence internationale pour Recherche sur le cancer (IARC), en collaboration avec les partenaires mentionnés ci-dessus, ont initié une étude d’intervention contre l’hépatite en Gambie et le premier programme conçu en Afrique en vue d’évaluer l’efficacité de la vaccination contre l’hépatite B dans la prévention de maladie chronique du foie ainsi que le cancer du foie. Par ailleurs, une série d’études cas-témoins ont été mis en œuvre afin d’évaluer le rôle de l’exposition aux aflatoxines et l’infection de l’hépatite C, en plus de l’infection par hépatite B, dans le cas du cancer du foie.86

Les données du Registre National du Cancer (RNC) ont confirmé la forte incidence du cancer du foie en Gambie avec des taux d’incidence normalisés selon l’âge de 35,7 et 11,2 par 100.000 chez les mâles et chez les femelles, respectivement, l’apparition précoce du cancer du foie avec l’âge médian à 45 ans, et la prédominance masculine, étant une répartition globale hommes-femmes de 3:4 hommes par femmes.87 Les chercheurs ont aussi observé les tendances similaires démographiques dans les études de cas-contrôle du cancer du foie menée en Gambie en 1981-1982, 1988-1989, et plus récemment en 1997 à 2001.88

En Gambie, les efforts de recherche importants ont documenté l’incidence élevée du cancer du foie résultant a l’infections d’hépatite B de l’enfance, a l’exposition de l’aflatoxine durant la vie alimentaire, et a les infections chroniques d’hépatite C. En Gambie, 57 pourcent des cas de cancer du foie sont imputables à l’infection de l’hépatite B chronique. Il faut aussi noter qu’en Gambie, une étude menée sur intervention contre l’hépatite montre clairement que la vaccination contre l’hépatite B peut être mis en œuvre dans les programmes nationaux de vaccination des pays en développement et aussi que la vaccination est très efficace dans la prévention de l’infection de l’hépatite B chronique et l’apparition probable de carcinome hépatocellulaire.89

Ghana

Les études menées au Ghana qui ont recueilli des échantillons à partir de sites de transformation majeures à Accra ont rapporté des niveaux d’aflatoxine jusqu’ a 2 ppb à 662 ppb,90 les quantités qui dépassent de loin les niveaux réglementaires de l’OMS et l’USDA de 20 ppb.

« En Gambie

une étude de

l’intervention contre

l’hépatite montre

clairement que la

vaccination de

d’hépatite B peut être

mise en œuvre dans

les programmes de la

vaccination nationale

des pays en

développement

et que la vaccination

est plus efficace

dans la prévention de

l’infection chronique

de l’hépatite B

et l’apparition

de carcinome

hépatocellulaire. »

23

CAPACITé DU SECTEUR DE LA SANTé DE RéPONDRELa contamination par l’aflatoxine est une préoccupation sérieuse de santé enracinée dans toute la chaîne alimentaire, ce qui nécessite une approche multidisciplinaire en vue d’analyser, d’agir, et de trouver des solutions. En 2005, un réunion du Groupe d’experts concernant les aflatoxines et la santé tenue à Brazzaville, à la République du Congo, a recommandé que les pays africains doivent prendre des mesures concrètes en vue de trouver la solution de ce problème qui affecte négativement les moyens de subsistance et la vie, en surtout ceux des pauvres, qui n’ont pas un choix d’aliments.91

D.1 DIAGNOSTIQUE ET TRAITEMENTUn large éventail de signes et des symptômes peuvent être utilisés pour diagnostiquer l’aflatoxicose, selon le niveau d’exposition.92 Les signes et les symptômes comprennent des vomissements, des douleurs abdominales et des hémorragies, d’œdème pulmonaire, des dommages aiguës au foie y compris le changement de gras, la perte de la fonction digestive, des convulsions, d’œdème cérébrale, et le coma. D’autres symptômes comprennent les yeux jaunes, les vomissements, le gonflement abdominal, de l’eau dans l’abdomen, un gonflement des jambes, une faiblesse générale, et la somnolence.93 L’apparition des symptômes est relativement lente, se produisant environ 8 heures après l’exposition. En cas d’ingestion, se nourrissant de grandes quantités d’un adsorbant, tels que les additifs d’argile comme Novasil, peut-être utilisé.94

D.2 PRéVENTION ET CONTRôLELes vaccinations contre l’hépatite B, l’éducation voie des campagnes de sensibilisation, et les mesures de chimio prévention telles que le déplacement compétitif, les applications de l’extrait de plante, ou de sprays Méthyleugénol (voir Section 3) sont présentés comme étant efficaces dans la prévention et le contrôle des effets néfastes sur la santé de l’aflatoxine.

Vaccinations d’HépatiteLe carcinome hépatocellulaire, un cancer du foie, est le cinquième cancer le plus commun dans le monde, avec 80 pourcent des cas survenant dans les pays en développement. Les facteurs de risques majeurs de ce cancer ont été identifiés comme les infections virales chroniques, telles que l’hépatite B et l’hépatite C, et l’exposition alimentaire à l’aflatoxine. Etant donné les estimations qu’environ 70 pourcent des cas des cancers du foie dans les pays en développement sont attribuables à l’hépatite B, une vaccination sûre et efficace pour prévenir les maladies chroniques de l’hépatite B pourrait prévenir plus de 250.000 cas par an.95

La vaccination contre l’hépatite B n’a pas été officiellement considérée comme une intervention de lutte contre les aflatoxines, vu que le vaccin n’a aucun impact sur les niveaux d’aflatoxines dans les régimes alimentaires. Cependant, il réduit l’impact synergique de l’hépatite B et de l’aflatoxine en induisant le cancer du foie.96

Des études ont mis la réduction des cas de cancer du foie attribuables à la vaccination de l’hépatite B de 30 à 50 pourcent. Perz97 estime qu’environ 50 à 80 pourcent des cas mondiaux de cancer du foie sont attribuables à l’hépatite B et il postule que la réduction correspondante de risque de carcinome hépatocellulaire en raison de la vaccination de l’hépatite B est comprise de 45 à 50 pourcent. Selon les estimations de Kuniholm et al, la réduction du risque de l’hépatite B chronique par la vaccination pourrait réduire le risque de cancer du foie causé par l’aflatoxine par autant que 30 fois. La vaccination peut également jouer un certain rôle dans la réduction de cirrhose causé par les aflatoxines.98 Plus récemment, Khlangwiset estime que le vaccin contre l’hépatite B réduit le taux de cancer du foie par presque 50 pourcent.99

« La contamination

par l’aflatoxine est un

problématique sérieuse

a la santé dans toute

la chaîne alimentaire,

ainsi nécessitant

un approche multi

disciplinaire en vue

d’analyser, d’agir et de

trouver des solutions. »

24

Avec une meilleure reconnaissance des facteurs de causalité et la compréhension du mécanisme de la maladie, les interventions visant à réduire l’incidence de carcinome hépatocellulaire et la morbidité peuvent être conçus et mis en œuvre. La vaccination contre l’hépatite B dans l’enfance est l’approche la plus efficace en vue de prévenir le cancer du foie, en surtout dans les pays en développement.100 La réduction concomitante de l’exposition à l’aflatoxine B1 peut également se révéler comme une mesure efficace de prévention primaire. Les vaccins pour la prévention de l’hépatite C, cependant, sont encore au niveau de débuter des essais cliniques. Les traitements Antiviraux contre l’hépatite peuvent également interrompre ou retarder la progression du carcinome hépatocellulaire.101

Un défi majeur à l’intégration de la vaccination contre l’hépatite B dans le programme national de vaccination reste de savoir comment s’assurer la disponibilité du vaccin dans des pays ayant des cas prévalents de l’intoxication par l’aflatoxine. Les principaux obstacles à la diffusion de la vaccination peuvent inclure un financement insuffisant, manque d’accès à la technologie, et les préoccupations au sujet des droits de propriété intellectuelle. Le développement d’un vaccin contre l’hépatite C est plus problématique, en raison de l’hétérogénéité génétique du virus. Cependant, avec 24 pourcent des cas de cancers du foie dans les pays en développement attribuable à l’hépatite C (environ 93.000 cas par an), un tel vaccin ferait une contribution majeure à la prévention du cancer.102

Au Nigeria, l’aflatoxine et l’infection chronique par hépatite B sont à la base d’environ 8 à 27 pourcent et 59 à 62 pourcent des cancers du foie total, respectivement. Des trois stratégies de lutte contre l’aflatoxine testé au Nigeria (le vaccin contre hépatite B, lutte biologique, et un absorbant de calcium appelé Novasil argile), la vaccination contre l’hépatite B réduirait le plus grand nombre du total des cas de cancer du foie. Sur 43, 000 cas total de cancer du foie, on a calculé que le vaccin contre l’hépatite B, la lutte biologique, et Novasil réduiraient le cancer du foie par 49 pourcent, 5 à 19 pourcent, et 3 à 10 pourcent, respectivement, comme le montre la figure 10.103

Unités par 100.000 InterventionsIncidences de Cancer du foie

Liée à l’aflatoxine Induit par HBV Générale

Baseline risque 475,42 – 499,59 805,78

Arr

Vaccine 450,44 – 475,81 395,05 – 424,47

Biocontrol 31,27 – 127,41 36,98 – 151,82

NovaSil 22,12 – 74,22 26,30 – 88,23

rrr

Vaccine 0,95 0,49 – 0,53

Biocontrol 0,06 – 0,27 0,05 – 0,19

NovaSil 0,04 – 0,16 0,03 – 0,11

nnt

Vaccine 210 – 222 236 – 253

Biocontrol 785 – 3,198 659 – 2,704

NovaSil 1,347 – 4,521 1,133 – 3,803

RRR = réduction du risque relatif; ARR = réduction de risque absolu; NNT = nombre nécessaire pour traiter; HBV = Virus de l’hépatite B

Figure 10. Estimations de réduction des risques des interventions du contrôle sélectionnées dans le cancer du foie par Etiologie

25

Campagnes de sensibilisation

Au cours de la période d’épidémie de 2005 au Kenya par les aflatoxines, les individus ont étaient appris les méthodes de transformation du maïs ainsi que la manière de stockage grâce à une campagne de sensibilisation menée par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) des Nations Unies, le Ministère de la santé et le Ministère de l’Agriculture. Ces individus 26 qui ont étaient sensibilisés avaient des niveaux faibles d’aflatoxine sériques que les individu qui n’on pas étaient sensibilisés.104 Les campagnes de sensibilisation devraient utiliser des systèmes qui sont déjà en place en vue de diffuser de l’information aux petits exploitants agricoles. Par ailleurs des campagnes de sensibilisation devraient diffuser des informations à de multiples organisations et utiliser des moyens diverses afin de diffusion les informations en vue de parvenir à un large éventail de personnes, étant donné la diversité des cultures et l’éloignement des villages.105 Les organisations qui sensibilisent aurait besoin d’identifier les groupes qui ne sont pas au courant des messages des campagnes actuelles ainsi que les méthodes appropriées pour poursuivre la sensibilisation de ces populations. Il faut aussi noter que les diffuseurs de la campagne auraient également besoin de déterminer pourquoi les individus ou les groupes ne sont pas prêts ou en mesure d’adopter les recommandations proposées.

Réalisations dans la technologie Bio marquer

Les études concernant les méthodes dont les animaux et les humains métabolisent l’aflatoxine ont fourni des possibilités de développer des approches de chimio prévention chez les populations humaines. Les chercheurs examinent les effets au corps et les effets chimiques de carte découlant de l’exposition aux aflatoxines. L’apparition de nouveaux marqueurs chimiques, ou bio marqueurs, des altérations de signaux dans le corps provoqué par l’aflatoxine. Les bios marqueurs peuvent être utilisés comme les résultats dans ces études ou d’autres études sur la prévention primaire. Les bios marqueurs peuvent également être utilisés dans les plantes sujettes à l’exposition par l’aflatoxine. L’examen de bio marqueurs permet aux scientifiques d’identifier les régions où des mesures de chimio prévention peuvent être appliquée aux cultures, en limitant l’impact de la contamination d’aflatoxine.106 Les mesures de chimio prévention tels que les interventions cliniques visant à lutter contre la contamination par les aflatoxines peut être considéré comme une intervention «secondaire» car il ne peut pas réduire les niveaux d’aflatoxines dans les aliments, mais peut améliorer les maladies liées aux aflatoxines par la réduction de la biodisponibilité de l’aflatoxine ou ses espèces réactives de l’oxygène qui se lie à l’ADN pour initier le cancer.107

D.3 SYSTÈMES DU SUIVI EPIDéMIOLOGIQUEL’exposition récente à l’aflatoxine est reflétée dans l’urine excrétée, mais seulement un petit fraction de la dose est excrétée dans cette façon.108 Les épidémies précédentes au Kenya ont été identifiés par les médecins qui ont remarqué une augmentation des cas de jaunisse, malgré l’absence d’un système active et organisé de rapportage.109 Bien qu’un système national de rapportage pour la jaunisse serait bénéfique pour les pays en développement, le taux de référence de la jaunisse et l’ensemble de ses causes possibles ne sont pas connu.110 étant donné que les tests de confirmation en utilisant des marqueurs biologiques soient limités, un système de rapportage active et organisée des cas possibles d’aflatoxine pourraient permettre une détection plus précoce des flambées épidémiques potentielles. Comme les maladies dans le monde en développement sont souvent non déclarées, les épidémies connues sont normalement sous-estimées. En outre, le fardeau de la maladie attribuable à l’exposition aux aflatoxines chronique comme

« Les campagnes de

sensibilisations doivent

utiliser les systèmes

qui sont déjà en place

afin de diffuser de

l’information... »

« Comme les maladies

dans le monde en

développement ne

sont pas rapportés, les

épidémies connus vont

probablement sous

estimer le problème... »

26

le cancer du foie, les troubles de la croissance, de l’affaiblissement immunitaire reste indéfinie.111 ces épidémies récurrentes soulignent la nécessité de quantifier et de contrôler l’exposition aux aflatoxines dans les pays en développement et de mettre en évidence le rôle potentiel à la santé publique. En outre, un système d’alerte précoce pour surveiller les niveaux d’aflatoxines dans les sources de nourriture ou des individus éviterait ou réduirait ses effets négatifs sur la santé. La surveillance des niveaux d’aflatoxines dans les aliments ou des individus pour identifier les personnes à risque de maladie est plus difficile que la surveillance de l’incidence d’aflatoxicose; Cependant, la surveillance des taux de jaunisse peut identifier la susceptibilité plus tôt et permettre une intervention plus rapide.112

Dans les pays développés, une infrastructure adéquate existe qui est employé afin de faire le suivi des niveaux des contaminants dans les aliments, tandis que des communautés agricoles rurales pauvres dans les pays en développement ont tendance à ne pas avoir le choix de détourner des aliments contaminés de la consommation humaine, et la diversité générale alimentaire dans son ensemble tend à être base.113 Alors que les aliments à risque sont fortement réglementés en Amérique du Nord et en Europe, de nombreux pays en développement n’ont pas de réglementation et la mise en application cohérente.114 Plusieurs interventions clés énumérées dans les sections 3 et 4 comprennent la lutte biologique et des méthodes de test qui ont déjà été inaccessible aux agriculteurs et aux organismes de réglementation dans les pays en développement. Un suivi rigoureux ou un système de surveillance tel que celui utilisé dans les pays en développement - serait difficile à établir et à maintenir.

Pour maximiser les ressources, un système ciblé de suivi ou de surveillance dans les régions à haute risque si non les populations pourraient être mis en place qui utilise le spécimen le plus approprié (de la nourriture, de l’urine ou du sérum) qui est approprié pour la capacité du pays de recueillir des échantillons.115 Une combinaison de tests rapides sur le terrain et dans les tests de confirmation du laboratoire qui analysent l’aflatoxine dans les échantillons alimentaires ou biologiques serait idéal pour un système d’alerte précoce. Un système d’alerte précoce doit inclure un protocole d’intervention pour prévenir d’autres expositions aux aflatoxines et des résultats de santé associés une fois une source de nourriture contaminée est identifiée. Un protocole ne sera efficace que si l’infrastructure et des fonds pour remplacer des aliments contaminés existent et une méthode pour identifier les familles dans le besoin est déterminée. En vue de faire réussir un système d’alerte précoce et de réaction des protocoles, les membres clés de divers organismes gouvernementaux, le secteur des soins de santé et les organisations non gouvernementales doivent faire partie du développement et de mise en œuvre des stratégies de communication et des systèmes de réponse.

D.4 POLITIQUES ET STRATéGIESLes Ministres de l’Union africaine de la santé se sont réunis à Johannesburg en 2007 pour harmoniser toutes les stratégies de santé existantes en élaborant une stratégie de santé en Afrique qui couvre la période 2007-2015, et que les communautés économiques régionales (CER), d’autres entités régionales et les états membres pourraient utiliser pour enrichir leurs stratégies nationales.116 La stratégie globale vise à compléter les autres stratégies détaillées et spécifiques en ajoutant la valeur du point de vue unique de l’Union Africaine (UA) et de fournir une orientation stratégique aux efforts de l’Afrique dans la création d’une meilleure santé pour tous. Malheureusement, le fardeau de la contamination par l’aflatoxine n’est pas mentionné dans la stratégie.

Un système précoce

doit inclure un

protocole de

réponse pour

prévenir d’avantage

d’exposition à

l’aflatoxine et les

résultats de la santé y

associé une fois que

une source d’aliments

contaminés est

identifiée. »

27

« ...la recherche sur

les aflatoxines en

Afrique est nécessaire

en vue d’assurer que

les décideurs dans la

région de l’Afrique Sub-

saharienne reconnaît

que la mise en œuvre

accrue du contrôle

d’aflatoxine avant et

après la récolte est

un moyen important

d’augmenter la

production des aliments

et assurer la sécurité

des aliments afin de

protéger la santé de

leurs citoyens... »

En Mars 2011 hors du 7ème réunion de la Plateforme de Partenariat pour le Programme Détaillé du Développement Agricole en Afrique (CAADP - PDDAA) à Yaoundé, Cameroun, les dirigeants africains ont demandé que la Commission de l’Union Africaine (CUA) découvre un «Partenariat pour le contrôle de l’aflatoxine en Afrique » (PACA) et de le relier aux processus du PDDAA. La PACA sera un innovateur, s’approprié par l’Afrique et géré par un consortium qui coordonnera les mesures d’atténuation d’aflatoxine dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et du commerce en Afrique, Cela servira comme un modèle holistique pour une solution multisectorielle. Il sera intégré au sein des institutions africaines existantes et aligné avec les processus du PDDAA pour intégrer les efforts existants d’harmonisation au niveau continental.

En Juin 2010 lors du 10ème forum annuel de la Croissance et les Possibilités Economiques en Afrique (AGOA) à Lusaka, en Zambie, le gouvernement américain (USG) a annoncé que 12 millions de dollars de l’exercice 2011 (FY11) le financement de l’organisation feed the future serait utilisé pour soutenir les priorités PACA. Le Département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA), l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et les Centres Américains pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC) ont été désignés comme la les agences clés pour mener des programmes d’atténuation d’aflatoxines en Afrique. Ce financement est complété par d’autres bailleurs de fonds ainsi que des organisations non gouvernementales.

Le PACA a organisé sa première réunion de planification organisationnelle dans le cadre des auspices de la CUA à Nairobi, au Kenya en octobre 2011. Quarante et un participants représentant les pays membres de la CUA, les communautés économiques régionales (CER), les organisations professionnelles, les bailleurs, les ONG et les organisations paysannes, le secteur privé, et es experts techniques y ont participé. L’élan mis en place comme résultat de cette réunion marque une étape importante pour aborder cette question formidable de la santé publique, de l’agriculture, et du commerce.

L’identification des stratégies de santé publique pour la réduction de la morbidité et la mortalité associé à la consommation des aliments contaminés par l’aflatoxine dans les pays en développement signifierait l’élaboration d’un plan intégré qui combine de manière plus efficace la santé publique et les approches agricoles pour contrôler l’aflatoxine.117 Dans le pays riches producteurs de céréales du monde, des ressources économiques suffisantes existent pour s’assurer que les règlements visant à limiter l’exposition aux aflatoxines dans l’alimentation sont mis en œuvre et les prix du maïs et des arachides sont souvent dictés par le niveau d’aflatoxine, ce qui contribue à des niveaux beaucoup plus faibles de l’exposition des pays riches.118 Les réglementations relatives aux aflatoxines dans de nombreux pays les moins avancés (PMA) font presque rien pour protéger la santé publique, car il existe l’application limitée des réglementations de la sécurité des aliments, surtout parmi les communautés rurales où la qualité des aliments est rarement inspecté officiellement.119 Souvent il n’y a pas de différenciation des prix sur le marché entre les aliments contaminés et ceux non contaminés.

L’élaboration et la mise en œuvre de politiques demeure un problème crucial en Afrique, et cela peut être dû à l’absence de révision de la politique et l’insuffisance d’expertise national bien formé.120 Les évaluations des politiques systématiques ne sont pas souvent entreprises. Les Plans Nationaux d’Action de l’Environnement et de la Santé (NEHAPS) sont des documents du gouvernement qui traitent des

28

problèmes de santé environnementale dans une approche globale, holistique, et intersectorielle. Les plans d’action nationaux sont élaborés normalement en coopération avec d’autres partenaires, y compris les experts techniques et professionnels; les autorités nationales, régionales et locales et les organisations non gouvernementales. Cependant, ces plans doivent être traduits en action, de sorte qu’ils peuvent être utilisés comme une plate-forme pour la lutte contre les incidences aflatoxicose en Afrique.

D.5 UTILISATION DES PREUVES DE LA RECHERCHESelon Hell et Mutegi, 121 la recherche d’aflatoxine en Afrique est nécessaire pour s’assurer que les décideurs de la région sub-saharienne reconnaissent que la mise en œuvre accrue de contrôle d’aflatoxine avant et après la récolte est une avenue importante pour accroître la production alimentaire et assurer la sécurité des aliments pour la protection de la santé de leurs citoyens. Il serait également utile de sensibiliser les parties prenantes sur les dangers de la commercialisation et la consommation des aliments moisis. La recherche informerait aussi le développement de l’infrastructure pour accueillir le suivi ainsi que la recherche sur les mycotoxines.

Par ailleurs l’effort concerté et commun sur la recherche d’aflatoxine en Afrique afin de minimiser la répétition assurerait que les ressources sont focalisées sur les domaines prioritaires identifiés, notamment la documentation de l’impact de l’aflatoxine sur la santé et les économies en Afrique. La coordination et la collaboration assureraient également le développement de mécanismes d’alerte précoce, en particulier dans les zones fortement exposées, pour éviter les cas d’intoxication aiguë qui conduisent à des fatalités.122

29

NOTES DE FIN

1 Wu, F., Narrod, C., Tiongco, M., & Liu, Y. (2011). Economies de la Santé de l’Aflatoxine: Global Burden of Disease . AflaControl, ifRPRi. Working Paper 4. february 2011; Wu, F. & Khlangwiset, P. (2010) impacts sur la santé économique et le rapport coût-efficacité des stratégies de réduction de l’aflatoxine en Afrique: études de cas dans les interventions de la lutte biologique et post-récolte. Food Additives & Contaminants 27:, 496–509.

2 Liu, Y., & Wu, F. (2010). La Charge Mondiale du carcinoma hépatocellulaire carcinome induite par l’Aflatoxine: Une évaluation des risques. Environ Health Perspect 118 (6):, 818-824; Kirk, G. D., Bah e., & Montesano R. (2006). L’épidémiologie moléculaire des cancer du foie humain: Un aperçu de l’étiologie, la pathogenèse et la prévention de la Gambie. Carcinogenèses 27:, 2070-2082.

3 Right Diagnosis. (2011). Les symptômes de l’exposition aux aflatoxines. Récupérée de http://www.rightdiagnosis.com/a/aflatoxin_exposure/symptoms.htm le 28, novembre, 2011.

4 Strosnider, H., Azziz-Baumgartner, E., Banziger, M., Bhat, R. V., Breiman, R., Brune, M., Decock, K., Dilley, A., Groopman, J., hell, K., henry, S. H., Jeffers, D., Jolly, C., Jolly, P., Kibata, G. N., lewis, l., Liu, x., luber, G., Mccoy, l., Mensah, P., Miraglia, M., Misore, A., njapau, H., Ong, C., onsongo, M. t. K., Page, S. W., Park, D., Patel, M., Phillips, T., Pineiro, M., Pronczuk, J., Schurz Rogers, h., Rubin, C., Sabino, M., Schaafsma, A., Shephard, G., Stroka, J., Wild, C., Williams, J. T., & Wilson D. (2006).Rapport du groupe de travail: Les stratégies de Santé Publique visant à réduire l’exposition aux aflatoxines dans les pays en voie de développement. Environ Health Perspect 114:, 1989–1903.

5 Hell, K., &, Mutegi, C. (2010). Lutte contre les aflatoxines et les stratégies de prévention dans les principales cultures de l’Afrique sub-saharienne. African Journal of Microbiology Research 5(5):, 459–466.

6 Wu et al., 2011; Departement chargé de la nourriture et l’hygiène de l’environnement (FEHD). (2001). chemical hazard evaluation, Aflatoxin in foods. (Raport no. 5 des Etudees sur l’évaluation des risques) Hong Kong.

7 Wu et al., 2011; Wu & Khlangwiset, 2010.

8 Jolly, P., Jiang, Y., Ellis, W. O., Wang, J. S., Afriye-Gyawu, E., Phillips, T. D. (2008). Modulation du système immunitaire humain par l’aflatoxine. Ed. By leslie J. F. & Visconti A. Mycotoxines Méthodes de Détection, Gestion de la Santé Publique et le Commerce Agricole. Oxfordshire, UK: CAB international, 41–52.

9 Williams, J. H., Phillips, T. D., Jolly, P. E., Stiles, J. K., Jolly, C. M., & Aggarwal, D. (2004). Aflatoxicose humain dans les pays en voie de développement: Une analyse de toxicologie, d’exposition, des conséquences possibles sur la santé et des interventions. American Journal of Clinical Nutrition, 80(5): 1106–1122.

10 Barret, J. R. (2005 Cancer du foie et l’aflatoxine - de nouvelles informations de l’épidémie au Kenya. Environmental Health Perspectives 113(12):A837–A838.

11 Wu et al., 2011.

12 Shephard, G. S. (2008). L’évaluation des risques des aflatoxines dans les aliments en Afrique. Les additifs alimentaires et les contaminants: Partie A: Chimie, analyses, contrôle, évaluation de l’exposition et des risques 25(10), 1246–1256.

30

13 Shephard 2008; Strosnider et al., 2006.

14 Wu et al., 2011; Bhat, R. V. & Vasanthi, S. (2003). Sécurité des aliments dans la Sécurité Alimentaire et le Commerce des denrées alimentaires: Risque des mycotoxines de la securité des aliments dans les pays en voie de développement. focus 10 Brief 3 of 17.

15 Who. (2008). Statistiques Sanitaires Mondiales. Genève. Récupérée de http://www.who.int/whosis/whostat/en_WhS08_full.pdf.

16 Parkin, D. M., Bray, F., ferlay, J., & Pisani, P. (2002). Les statistiques Mondiales sur le Cancer. A Cancer Journal for Clinicians, 55: 74–108; Strosnider et al.,2006; Kirk et al., 2006.

17 Groopman J. D., & Kensler, T. W. (2005). Rôle du métabolisme et les virus dans le cancer du foie induite par l’aflatoxine. Toxicol Appl Pharmacol 2005; 206(2), 131–137. [PubMed: 15967201]; Wu & Khlangwiset, 2010; liu & Wu, 2010.

18 Liu & Wu, 2010.

19 Wu et al., 2011; Bhat & Vasanthi, 2003; Bankole S., & Adebanjp A. (2003 Mycotoxines dans les denrées alimentaires en Afrique Occidentale: situation actuelle et les possibilités de le contrôler. African Journal of Biotechnology 2(9): 254–263; cardwell, K. F.,Desjardins, A., Henry, S., Munkvold, G., & Robens, J. (2001). Mycotoxines: the costs of Achieving food Security and quality. APSNET.

20 Williams et al., 2004.

21 Liu & Wu, 2010.

22 Wu et al., 2011.

23 Wild, C. P., & Gong, y. (2010). Les mycotoxines et les maladies humaines: Un problème mondial de santé largement ignoré. Carcinogenèses 31(1): 71–82.

24 Keenan, J., Jolly, P., Preko, P., Baidoo, J., Wang, J., Phillips, T. D., Williams,J. H., & McGwin, G. (2011). Association Entre l’aflatoxine B1, les niveaux d’addition d’albumine et infection tuberculeuse chez les VIH + au Ghana. iMedPubJournals Vol. 2 no. 3:3 doi: 10:3823/230; Wu et al., 2011; turner P. C.,Moore S. E., hall A. J., Prentice A. M., & Wild C. P. (2003). Modification de la la fonction immunitaire par l’exposition à l’aflatoxine alimentaire chez les enfants gambiens.Environ Health Perspect 111: 217–220. [PubMed: 12573908]; Wild & Gong, 2010.

25 FEHD, 2001; Bhat & Vasanthi, 2003; Who & cDc (2005) Stratégies de la Santé Publique visant à prévenir l’exposition aux aflatoxines. Rapport de groupe de travail pour l’atelier international sur les Mycotoxines, Genève, Juillet 2005; Wild & Gong, 2010.

26 Liu & Wu, 2010; Kirk et al., 2006.

27 Liu & Wu, 2010.

28 Bhat & Vasanthi, 2003; Liu & Wu 2010; Wu et al., 2011.

29 Kirk et al., 2006.

30 Groopman & Kensler, 2005.

31 Who, World health Statistics, 2008.

32 Wu et al., 2011.

31

33 Liu & Wu, 2010.

34 FEHD, 2001.

35 Wild & Gong, 2010.

36 Kuniholm, M. H., lesi, O. A., Mendy, M., Akano, A. O., Sam, O., hall, A. J., Whittle, H., Bah, E., Goedert, J. J., hainaut, P., & Kirk, G.D. (2008). Exposition à l’aflatoxine et l’hépatite virale dans l’étiologie de la cirrhose du foie au Gambie, Afrique de l’Ouest. Environ Health Perspect 116, 1553–1557.

37 Gong, y. y., cardwel,l K., hounsa, A., egal, S., turner, P.C., hall, A. J., Wild, C.P. (2002). Exposition à l’aflatoxine alimentaire et la croissance avec facultés affaiblies chez les enfants du Bénin et du Togo: étude transversale. BMJ 325(7354):, 20–21.

38 Turner et al., 2003; Keenan et al., 2011.

39 Khlangwiset, P. (2011). Réduire les risques de l’aflatoxine par les interventions de la santé publique. University of Pittsburgh, Doctoral Dissertation.

40 Shephard, 2008.

41 Turner et al., 2003; Wild & Gong 2010.

42 Who. (2004). La charge mondiale de maladie. Editions de l’OMS. Récupérée de http://www.who.int/healthinfo/global_burden_disease/GBD_report_2004update_full.pdf on January 5, 2012.

43 Williams, J. H., Aggarwal, D., Jolly, P. E., Phillips, T. D., & Wang, J. S. (2005).Relier les points: des liens logiques et statistiques entre Exposition à l’aflatoxine et le VIH/SIDA. Peanut collaborative Research Support Program.

44 Keenan et al., 2011.

45 Jiang, Y., Jolly, P. E., Preko, P., Wang, J. S., ellis, W. O., Phillips, t. D., & Williams, J. H. (2008). L’aflatoxine liée au dysfonctionnement du système immunitaire en santé et dans la maladie du virus de l’immunodéficience humaine. Clin Dev Immunol 2008; 2008: 1–12.

46 Keenan et al., 2011.

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41

Résumé

La contamination par l’aflatoxine pose un risque grave à l’industrie agricole avec des niveaux modérés à des niveaux élevés d’aflatoxine qui sont à la base de morbidité et de mortalité chez les êtres humains et les animaux. Les niveaux actuels d’aflatoxine peuvent causer des effets à long terme au bétail, à la volaille et aux produits d’origine animale comme la viande, les œufs et les produits laitiers. Bien que l’infrastructure de surveillance en place pour les aflatoxines dans les pays développés serait difficile à mettre en œuvre facilement dans le monde en voie de développement, il y a quelques interventions relativement moins coûteuses qui peuvent être mises en œuvre avant et après la récolte. Les méthodes de manutention avant la récolte en vue d’éviter toute formes de contamination par les aflatoxines avant-récolte comprennent l’utilisation de lutte biologique, la rotation des cultures, le déplacement compétitif, et l’utilisation de différentes souches de maïs et autres cultures. L’utilisation d’interventions afin de réduire l’exposition à un stress environnemental peut réduire la contamination par les aflatoxines. Les meilleures pratiques pour la manutention après récolte comprennent le séchage et la transformation appropriés, en plus à un climat tempéré, sec, exempt de parasites de stockage.

Les stratégies visant à éliminer ou limiter la propagation de la contamination par les aflatoxines une fois que les cultures sont récoltés comprennent la transformation des aliments, des stratégies de stockage telles que le séchage et l’amélioration des conditions et les mesures covenants et appropriés pour les zones agro-écologiques particulières. La mise en œuvre d’un paquet ou d’un ensemble de procédures visant à prévenir la contamination par les aflatoxines des cultures est plus efficace que les procédures traditionnels post-récolte et a réduit l’exposition post-récolte dans la chaîne alimentaire par plus de la moitié.

Des études ont montré que les aliments contaminés par les aflatoxines peuvent être désintoxiqué par l’utilisation de sels inorganiques et les acides organiques, ammoniac, et l’utilisation des agents de liaison d’aflatoxine B1. Une recherche novatrice est actuellement en cours sur les méthodes de détoxiquer les cultures contaminées en utilisant des acides naturels tels que des sels et des extraits des plantes. Par ailleurs l’ammoniac des cultures renforce également la protéine livrable dans l’alimentation animale. D’autres utilisations des cultures contaminées par l’aflatoxine comprennent les aliments pour animaux (si les niveaux sont suffisamment faibles), et la production de l’éthanol pour les biocarburants. Les avantages et les inconvénients de ces alternatives sont examinés ci-dessous.

INTRODUCTIONLa contamination par l’aflatoxine pose un risque grave au secteur agricole; les niveaux modérés à des niveaux élevés d’aflatoxine peuvent causer des maladies aux êtres humains et aux animaux. Même de faibles niveaux d’aflatoxine peuvent avoir des effets à long terme sur le bétail, la volaille, et les produits d’origine animale. En outre plusieurs méthodes de manutention pré-récolte et les meilleures pratiques pour la manutention après la récolte peuvent réduire la contamination. Actuellement, les chercheurs examinent les effets des acides naturels, des sels, et des extraits de plantes pour détoxiquer les cultures contaminées. Une méthode plus courante est l’ammonisation, ou le traitement des cultures contaminées en utilisant la vapeur d’ammoniac, ce qui élimine le champignon A. flavus qui produit de l’aflatoxine.

AGRICULTURE

« Même les niveaux

bas d’aflatoxine

peuvent avoir des

impacts négatifs sur la

viande, la volaille, et les

produits d’animaux. »

3

42

PREVENTION PAR LA MANUTENTION POST-RECOLTELes méthodes de la manutention pré-récolte en vue d’éviter la contamination par les aflatoxines comprennent l’utilisation des agents de lutte biologique, qui instituent un processus de déplacement compétitif à l’aide des souches atoxigènes employant les différentes techniques agricoles, et développant de races de souches plus forts ou plus résistantes de maïs et d’autres cultures.

B.1 CONTROLE BIOLOGIQUELa pollution environnementale causée par l’utilisation excessive de pesticides chimiques étant donne qu’il existe l’inquiétude des effets des produits chimiques sur les aliments destinés à la consommation par les êtres humains a conduit à une pression croissante du public pour éliminer les pesticides des marchés agricoles. De nombreuses régions du monde commencent à réglementer et même interdire les produits chimiques dangereux utilisés par les agriculteurs. Dans plusieurs années passées, les chercheurs de la lutte antiparasitaire ont commencé à développer des méthodes les plus naturelles dans l’agriculture, principalement dans le développement de lutte biologique. Les luttes biologiques employées au lieu des pesticides chimiques traditionnels, sont respectueuse à l’environnement et proviennent des moyens naturels et peuvent inclure les insectes bénéfiques, les extraits de plantes, ou l’introduction d’autres organismes naturels. Dans la prévention de l’aflatoxine, les méthodes de bio contrôle peuvent être appliquées avant la récolte ou dans les champs lorsque les plantes développent et deviennent mûrs. Bien que les méthodes de la lutte biologique ne puissent pas être aussi efficace que les méthodes chimiques, les agriculteurs et les chercheurs continuent de réfléchir sur les avantages et les inconvénients de court et de long terme d’utilisation de mesures préventives.

Les extraits des plantes

Les huiles essentielles extraites de certaines plantes se sont avérées une alternative valable aux pesticides chimiques et aux fongicides. En utilisant des extraits de plantes et des méthodes de contrôle biologiques généralement disponibles, les chercheurs ont examiné les effets des utilisations de différents à de ses agents contrôle sur une quantités du riz données.

Par rapport au riz non traité, l’utilisation de certains extraits de plantes a pu réduire le niveau de l’aflatoxine B1 par 99 pourcent; l’utilisation de certains d’autres agents de lutte biologique a réduit les niveaux d’aflatoxine B1 par 83 pourcent. Ces résultats ont démontres que l’utilisation des autres méthodes naturel peut effectivement inhiber ou réduire les aflatoxines dans les cultures.1

Les effets de 41 types d’huiles essentielles sur la croissance d’A. flavus ont été évalués sur le maïs dans des conditions différentes de l’activité de l’eau. Les huiles essentielles testées comprennent, l’aniseboldus, le thym de montagne, de clou de girofle, Griseb, et Poleo. L’addition des huiles essentielles a montré un effet sur la croissance et l’accumulation d’A. flavus, avec clou de girofle, thym de montagne, et Poleo ayant le plus grand effet. Les huiles essentielles peuvent être appliquées sous forme de vapeur, ce qui rend l’application particulièrement pratique et convenable pour une utilisation dans des entrepôts fermés.2

Vaporiser Méthyleugénol

Méthyleugénol est une substance présente naturellement dans les huiles essentielles et les fruits. Il est soluble dans l’eau et est généralement utilisé dans aromatisation des gelées, des aliments cuits au four, des boissons non alcoolisées, de gomme à mâcher, des bonbons, des desserts, de condiment, et de la crème glacée à de faibles

« Dans Ia prévention

d’aflatoxine, les

méthodes de

lutte biologique

d’aflatoxine, peuvent

être appliquées

avant la récolte ou

dans les champs

lorsque les plantes

se développement et

deviennent mûrs. »

43

concentrations. Il faut noter qu’Il est une alternative biologique aux pesticides ou fongicides chimiques manufacturés, son utilisation exclut généralement les arachides pour la consommation humaine. En outre dans une étude réalisée en 2009, l’utilisation de Méthyleugénol s’est avérée un inhibiteur important de la croissance de A. flavus par 56 pourcent des repas agar d’arachide. Méthyleugénol également ralenti la croissance dans les gousses et les graines d’arachide. Bien que les essais sur le terrain doivent être menés, l’utilisation de pulvérisation Méthyleugénol naturelle peut être une alternative mieux aux produits chimiques dans la prévention de la croissance d’A. flavus sur les arachides stockées.3

B.2 DéPLACEMENT COMPéTITIFIl existe plusieurs souches d’A. flavus, mais pas toutes les souches de A. flavus sont capable de produire l’aflatoxine. Certaines souches sont toxigènes, ce qui signifie que le champignon n’est pas toxique lorsqu’il est consommé. Lorsque des souches toxigènes sont appliquées sur les cultures, ils sont en concurrence avec les souches toxiques pour les ressources. Généralement, l’application des souches toxigènes en résulte en une diminution considérable ou l’élimination des souches toxigènes qui produisent l’aflatoxine. La recherche a été effectuée sur les arachides4 et le maïs5 des résultats exelente. Horn et Dorner6 ont démontré qu’il y’avaient une réduction de 77 à 98 pourcent de la contamination par les aflatoxines dans arachides avec l’application des souches toxigènes. Abbas, Zablotowicz, Bruns, et Abel7 ont déterminé qu’un mélange de souches toxigènes (dans leur cas ct3 et K49) a eu un grand impact qu’une seule souche. La figure 11 montre les différences de toutes les instances de contamination par les aflatoxines dans deux souches primaires d’A. flavus. Ces statistiques démontrent que la souche I de A.flavus peut être un concurrent pour les situations de déplacement compétitif.

Infection des Cultures Contamination par Aflatoxine

L & S18% 11%

Souche S11% 81%

Souche L71% 8%

100%

80%

60%

40%

20%

0%

Figure 11. Pourcentage d’infection de culture et Pourcentage de Contamination par Aflatoxine Causée par 2 Souches d’A. flavus

Source: Services de Recherche Agricole (ARS) du Département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA), Etiologie, 2010

« Pas toute souche

d’A. flavus produira de

l’aflatoxine. »

44

Par ailleurs, Probst et al.8 ont identifié des souches atoxigène particulière présentes dans quelques districts au Kenya, 12 de ces souches se sont avérées efficaces en vue a réduire des niveaux d’aflatoxine dans le maïs par plus de 80 pourcent, étant un niveau d’efficacité comparable à une souche commercial distribués aux Etats-Unis. Ces résultats suggèrent que les souches spécifiques atoxigène doivent être identifiées afin d’être utilisées dans toutes les zones écologiques d’Afrique. L’identification des souches spécifiques à une région élimine les préoccupations concernant les taux d’exposition par des champignons étrangers. Il y a aussi le potentiel que les souches utiles qui ont été identifiés pour une région donnée peuvent déplacer plus efficacement les souches toxigènes à laquelle ils sont plus étroitement reliés.9

L’utilisation des souches de A. flavus atoxigène s’est avérée être très efficace en vue d’éliminer la contamination par les aflatoxines dans des diverses cultures. Cependant, certaines méthodes d’application se sont avérées plus efficaces que d’autres. Dans une étude de 2009, les chercheurs ont examiné plusieurs méthodes: 1) l’inoculation du sol avec une souche atoxigène, (2) la pulvérisation des plantes cultivées avec des conidies - ou spores - de la souche atoxigène et 3) la pulvérisation des plantes avec un produit hydrosoluble qui comprend la souche atoxigène. Les chercheurs ont constaté que 50 pourcent de A. flavus échantillonnés à partir du sol inoculé était atoxigène, 65 pourcent des échantillons de plantes qui ont été traitées avec des conidies atoxigène, et 97 pourcent des échantillons collectées à partir de plantes traitées avec des souches formulées étaient atoxigène. Ces résultats indiquent que les moyens les plus efficaces de livraison des souches atoxigène pour remplacer compétitivement les souches toxigènes de A. flavus sont la pulvérisation aérienne de souches atoxigène formulées. Cependant, comme cette option ne peut pas toujours être possible pour les petites parcelles de terre ou de communautés, l’inoculation du sol autour des plantes peut aussi être très efficace.10 Le remplacement concurrentiel est largement utilisé en vue d’effectuer les opérations agricoles commerciales dans le sue des états-Unis étant atténue un succès considérable.

B.3 TECHNIQUES AGRICOLESL’utilisation de techniques agricoles, telles que la rotation des cultures et les interventions visant à réduire l’exposition à un stress environnemental, peut également réduire la contamination par les aflatoxines.

Rotation des cultures

Les facteurs environnementaux qui facilitent l’infection par les aflatoxines dans les champs comprennent la température du sol et de l’air, l’humidité relative, la disponibilité de l’eau, la sécheresse, le stress d’azote, et l’espacement des plantes. Les plantes qui vivent les niveaux d’humidité plus élevés, les périodes de fluctuations extrêmes d’humidité ou de température, les environnements stressants en raison de la sécheresse, la météo, les insectes, et d’autres facteurs de stress, ou le surpeuplement sont beaucoup plus susceptibles à l’infection par A. flavus. Hell et Mutegi11 disent que les niveaux d’aflatoxine dans les échantillons de maïs en Ouganda étaient les plus élevés dans les échantillons prélevés dans les zones plus humides que les échantillons prélevés à partir des régions sèches; les résultats similaires ont été signalés dans des échantillons en provenance du Nigeria dans des conditions similaires.

On a démontré les relations causales entre la température du sol et les niveaux de l’aflatoxine. Une étude réalisée dans le sud du Texas ont démontré que les niveaux d’aflatoxine sont beaucoup plus faibles dans les cultures pendant les mois d’hiver

« Utilisation des

techniques agricoles,

telles que

la rotation des cultures

et les interventions

pour réduire

l’exposition au stress

environnemental

peut réduire la

contamination par les

aflatoxines. »

45

que pendant les mois d’été, étant donnée que la température du sol a eu une grande influence sur la croissance d’A. flavus. En outre, les chercheurs ont pratiqué la rotation des cultures, y compris le maïs, le coton et le sorgho, dans les champs d’expérimentation, ils ont également constaté que toutes les cultures ont montré des niveaux réduits de contamination par les aflatoxines au cours des mois d’hiver, mais le maïs a toujours démontré des niveaux plus élevés d’aflatoxine que d’autres cultures sous études12

Des échantillons de sol qui se sont collectés après la récolte ont montré une incidence plus élevée de contamination par l’aflatoxine dans des champs qui avaient du maïs que dans d’autres cultures toute l’année. Ces résultats ont eu lieu dans Bt (une espèce de maïs génétiquement modifié) ainsi que dans les échantillons de maïs non-Bt. Les montants les plus élevés d’aflatoxine ont été trouvés dans les champs contenant des résidus de maïs en provenance des épis contenant du maïs laissé dans les champs.13 Tels que le coton et le sorgho sont beaucoup moins sujettes à la contamination par les aflatoxines que le maïs, ces résultats suggèrent que la rotation du maïs avec des cultures tels que le coton, le sorgho, ou d’autres plantes moins sensibles à la contamination par les aflatoxines, ainsi que l’échelonnement de la saison de croissance, peut permettre d’avoir un environnement plus sain et diminuer généralement la croissance de l’exposition par l’aflatoxine.14

Le stress de l’environnement

Le climat a un impact causal direct sur la croissance et la santé des cultures. Les souches de A. flavus sont communs entre les latitudes de 40 ° degrés de latitude nord et 40o degrés de sud dans le monde entier. Cela comprend des déserts irrigués ainsi que dans les climats chauds et humides avec la combinaison de la chaleur et l’humidité étant un facteur clé dans la facilitation de la croissance fongique. Dans les régions tempérées, la contamination par les aflatoxines est plus probable pendant les périodes de sécheresse. Les climats extrêmes peuvent avoir les effets négatifs sur les plantes, les rende supscecibles aux dommages causés par les ravageurs et la contamination par les aflatoxines. Cependant, dans des climats extrêmes, certaines cultures peuvent être affectées différemment par l’aflatoxine que d’autres. Bien que la contamination des semences de coton soit positivement corrélée aux des périodes de pluie et d’humidité accrue, la sécheresse est un facteur majeur dans la contamination du maïs et d’arachide.15

Les facteurs de stress environnementaux influent grandement sur la santé et de la virilité des cultures. Les plantes qui peuvent soutenir le stress d’insectes ou climatique ne sont pas en aussi bonne santé que les plantes qui ne le sont pas; tout comme les gens, un environnement stressant laisse les plantes sensibles à la maladie. Le stress de la sécheresse est un contributeur majeur à la contamination par les aflatoxines avant la récolte. La recherche montre qu’un niveau plus élevé de protéines liées au stress trouvés dans le maïs peut causer des gènes différents de prédominer, ce qui conduit à un autre produit final à la récolte. Cela peut rendre difficile de prévoir comment une récolte donnée peut être affectée par la sécheresse, ou comment il peut être sensible à la contamination par l’aflatoxine. La recherche suggère que les souches résistantes devraient être élevées pour produire des niveaux plus élevés de protéines de défense, ce qui rend les cultures plus résistantes aux facteurs de stress tels que la sécheresse, et par conséquent être moins sensibles à la contamination par l’aflatoxine.16

46

B.4 L’AMéLIORATION GéNéTIQUE DES PLANTES AFIN D’ASSURER LA RéSISTANCEDès le début de pratique agricole, les êtres humains ont travaillé pour le développement des plantes plus fortes, plus polyvalentes et plus efficaces. Comme suggéré dans la section précédente, les cultures peuvent être développées pour avoir des gènes particuliers ou des protéines qui les rendent moins sensibles aux facteurs de stress environnementaux. D’autres plantes ont été développées afin de produire de plus grandes quantités de nourriture, appelé les variétés à haut rendement. Dans de nombreux cas, les cultures sont maintenant génétiquement modifiées pour renforcer les propriétés naturelles et/ou de combiner des gènes bénéfiques d’autres plantes ou des organismes pour créer des souches les plus réussies. Des plantes plus fortes sont moins sensibles à la contamination par les aflatoxines. Deux cas que nous présentons ici du maïs Bt et des technologies participatives d’amélioration des plantes (ppb).

Un cas réussi de la technologie de modification génétique est celle du maïs Bt. Bacillus thuringiensis (Bt) est une espèce de bactéries trouvées dans le monde et est reconnu pour ses propriétés insecticides comme un pesticide naturel. Utilisé d’abord comme une pulvérisation insecticide, l’insertion d’ADN directement dans le maïs permet la production de toxines insecticides par la plante elle-même. Par conséquent, le maïs Bt est moins sensible à la pénétration des insectes. En 2000, le maïs Bt constitue une quantité significative de production aux états-Unis, en Argentine et au Canada. De nombreux pays européens, cependant, ont été plus lents concernant l’adoption de la technologie de modification génétique, comme cela est encore incertain en ce qui concerne les effets à long terme de la modification génétique. L’impact sur l’environnement au sens large est encore largement inconnu. L’élimination de certains ravageurs auront un impact sur les insectes et les animaux qui s’en nourrissent, et l’introduction de toute nouvelle pesticides presque certainement conduit à la naissance éventuelle des “super bactéries” résistantes. L’introduction du maïs Bt, et toute plante génétiquement modifiée, nécessitent la recherche sur base de région et une documentation cohérente.17

L’arachide est une culture importante pour l’Afrique Orientale car il est généralement résistant, et riche en énergie alimentaire. Une livre de cacahuètes fournit la même énergie ou de protéines que 2 livres de boeuf, 1,5 kilos de fromage cheddar, 9 pintes de lait, ou 36 œufs de taille moyenne. Consommés crus, blanchis, rôti, écrasé, comme aliment du bétail, ou comme l’huile extraite, les cacahuètes sont extrêmement polyvalentes et nutritifs. Cependant, elles sont sujettes à de nombreuses problèmes comme d’autres cultures de rente - maladies, ravageurs, et la sécheresse. Okello, Biruma, et Deom18, décrivent une pratique d’élevage, la sélection végétale participative (PPB), qui est actuellement employé dans certaines parties de l’Ouganda et d’autres régions de l’Afrique. Ce programme est en grande partie une collaboration entre les agriculteurs et les phytogénéticiens pour sélectionner et planter les souches d’arachides qui rendraient les meilleurs ajouts à un programme formel de reproduction. L’approche PPB offre aux intervenants l’occasion de consulter et de participer dans la technologie et la diffusion, augmentant ainsi la probabilité que les techniques et les souches végétales seront adoptées par la communauté. Cette collaboration assure également que les innovateurs et les agriculteurs deviennent plus familiers avec les besoins, les compétences, les motivations, les défis et les réussites les uns des autres. La PPB devrait être liée au système formel de reproduction pour assurer un système informel d’approvisionnement continu des semences qui peut assurer un approvisionnement continu des variétés nouvelles et un système informel d’approvisionner les semences pour répandre les nouvelles variétés prometteuses dans les fermes et les communautés locales.

« L’approche de

sélection végétale

participative (PPB)

Fournit aux parties

prenantes une

opportunité de

consulter et de

participer

dans la technologie

et la diffusion, ainsi

augmentant la

probabilité que les

techniques et les

souches de plantes

seront adoptées

par la communauté. »

47

La PPB permet aux membres de la communauté de développer des plantes fortes et plus résistantes grâce à la collaboration avec d’autres scientifiques de la région. Une application pratique de la technologie dans le terrain, les plantes qui sont élevées pour être plus fortes et plus résistantes à la maladie, aux pestes, et au climat sont par conséquent et également plus résilientes aux dommages liés à l’exposition aux aflatoxines. Tel que discuté précédemment dans cette section, les plantes affaiblies par des conditions météorologiques difficiles et l’invasion par des insectes montrent de plus des niveaux plus élevés d’aflatoxine. Okello, Biruma, et Deom proposent une corrélation directe entre les nouvelles souches de plantes résistantes et des incidences bases de la toxicité. En outre, la collaboration communautaire peut également augmenter le moral régional.

48

51% Rôtissage a 160 o C

Blanchiment/Écorchage 11% Broyage 89%

Réduction totale27%

PREVENTION PAR LA MANUTENTION POST RECOLTEMalgré l’efficacité démontrée par la lutte biologique et d’autres méthodes de contrôle pré-récolte, la contamination par les aflatoxines reste endémique en Afrique. Décrites ci-dessous sont plusieurs stratégies pour l’utilisation post-récolte pour éliminer ou limiter la propagation de la contamination par les aflatoxines tout au long de la récolte. Ces interventions comprennent la transformation des aliments, les stratégies de stockage telles que le séchage et l’amélioration des conditions et des mesures qui sont appropriées et bien adaptées pour la zone agro-écologique.

C.1 TRANSFORMATIONSelon des nombreuses études, bien que les procédures de transformation ne peuvent pas éliminer complètement l’exposition aux aflatoxines dans les cultures récoltées, certaines méthodes de transformation peuvent réduire de manière significative les niveaux d’aflatoxines dans le produit final. Par ailleurs, Scudamore19 fait référence à une étude réalisée au Royaume-Uni, qui a démontré qu’une grande partie des mycotoxines trouvés dans les avoines récoltés sont concentrées dans la coque de la plante. En enlevant la coque, seulement 5 à 10 pourcent des mycotoxines restent dans le gruau, qui constitue la base pour la consommation humaine des avoines. En plus des résultats similaires ont été démontrés dans les pistaches. La coque agit comme une barrière naturelle de la pistache. Cependant, les pistaches récoltés avec des coquilles cassées, tachées, ou autrement endommagés avaient des niveaux plus élevés d’aflatoxine que les pistaches ayant des coquilles intactes.20 Cela suggère que les cultures avec des coquilles endommagées ou plus faibles sont plus susceptibles à l’exposition a l’aflatoxine et exigent un stockage séparé ou des procédures de transformation plus sélectives pour éliminer ou diminuer la menace d’exposition a l’aflatoxine, sa dissémination, ou la contamination par celle-ci.

Une étude sur la production de beurre d’arachide à grande échelle a documenté les niveaux décroissants de l’aflatoxine dans la transformation des arachides contaminées. Les chercheurs ont constaté que la torréfaction des arachides avait un effet dramatique sur les niveaux d’aflatoxine trouvé dans les noix. L’ensemble du processus a réduit les niveaux d’aflatoxine par 89 pourcent comme le montre la figure 12. 21 Bien que le processus de torréfaction ne chauffe pas les noix n’importe où à proximité du point de fusion de souches des aflatoxines, 237oc - 289oc, les chercheurs supposent que le chauffage des noix à 160 degrés Celsius détruit assez la structure chimique de l’aflatoxine pour réduire les niveaux d’aflatoxine par une moitié. Les résultats similaires sont montrés lorsqu’on fait la torréfaction du café et des pistaches.

« ...certaines méthodes

de transformations

peuvent diminuer

considérablement

les niveaux

d’aflatoxine dans les

produits transformés. »

Figure 12. Niveaux décroissants de Contamination par la transformation des arachides

49

Scudamore22 a évalué plusieurs méthodes de transformation des céréales et il a constaté que dans de nombreux cas, cette transformation n’est pas suffisante pour diminuer les mycotoxines à un niveau de sûreté approprie des aliments. Par exemple, il a trouvé que la transformation du blé contaminé pour produire du pain blanc, par opposition au pain de blé entier, menait a des résultats différents. Il a également constate que le pain blanc avait des niveaux beaucoup plus faibles de mycotoxines par rapport au pain de blé entier. Il a conclu que ces résultats étaient lies au niveau de transformation de la farine de blé. La farine blanche utilisée dans la fabrication du pain blanc est traitée d’une manière plus complète; mais il contient beaucoup moins de d’élément nutritifs para rapport a la farine de blé entier. Il a également noté que les produits à base de céréales sont fabriqués en utilisant différentes méthodes, dont les suivante; la préparation avec de l’eau sous haut température, la fermentation, la mise à four, la friture, le séchage, la grillage, et l’extrusion. Il faut noter que chacune de ces méthodes peut avoir un effet différent sur la diminution ou l’intensification des niveaux de mycotoxines dans un produit alimentaire final.

Les températures élevées peuvent réduire la menace de la contamination par les aflatoxines, mais, il convient de noter que les standards des procédés de la cuisine à domicile sont généralement insuffisants pour réduire l’aflatoxine à des niveaux sûrs. Bien que la cuisson puisse souvent diminuer les niveaux d’aflatoxine par autant que 48 pourcent, la cuisine et la mise en conserve ont généralement peu d’effet. Scudamore23 étudie les études qui démontrent que seulement 23 pourcent de contamination par les mycotoxines est perdue lors de la préparation des repas à domicile de bouillie typique de maïs en Afrique. La mise en conserve des aliments contaminés aboutis qu’à une perte de 15 pourcent de mycotoxines.

C.2 STRATEGIES DE STOCKAGE

Séchage

Les chercheurs conviennent que la première étape pour un bon entreposage des cultures commence par minimiser le temps entre la récolte et le séchage lorsque cela est possible. Le séchage chauffé doit être utilisé lorsque cela est possible pour éviter la détérioration qui peut se produire lorsque les cultures sont séchées naturellement, en particulier lorsque le climat est humide au moment de la récolte. Les céréales récoltées, par exemple, au moment de la récolte, généralement contiennent 16 à 20 pourcent d’humidité. Empêcher la détérioration par les moisissures, le blé doit être séché à au moins 14,5 pourcent d’humidité. Le maïs est chauffé à des températures basses pour le sécher rapidement. La chaleur n’élimine pas l’exposition aux aflatoxines, mais l’élimination progressive d’humidité dans le maïs récolté est une méthode efficace d’empêcher la croissance fongique et de moisissure. Le séchage chauffé est efficace pour limiter la propagation d’A. flavus et d’autres champignons nuisibles qui peuvent produire des mycotoxines, comme les aflatoxines.24

Conditions de Stockage

La recherche montre que les fluctuations de température et d’humidité à l’intérieur des silos de stockage et d’autres bâtiments peuvent conduire à un risque accru de l’exposition aux mycotoxines et à la contamination dans les cultures récoltées. Des mesures devraient être prises pour minimiser les fuites dans les bâtiments. Lorsque des fuites se produisent, la documentation de fluctuation de l’environnement dans les zones de stockage peut aider à déterminer le potentiel de contamination par l’aflatoxine dans les cultures stockées. L’activité des insectes dans les entrepôts

« Lorsque les

infiltrations, se présente,

la documentation

de fluctuations

environnementales

dans les entrepôts peut

aider à déterminer le

potentiel de

contamination par

aflatoxine dans

les cultures stockées. »

50

peut également augmenter le niveau de température et d’humidité dans les cultures avoisinantes. À part de causer des dommages potentiellement généralisée et la détérioration des cultures, les niveaux d’humidité dans les sections de cultures stockées peuvent conduire à la croissance fongique, qui à son tour peut conduire à la production de mycotoxines dans les entrepôts.25

Beaucoup d’agriculteurs utilisent actuellement des sacs silo pour se prémunir contre l’infiltration d’insectes et d’humidité. Les sacs silo sont relativement peu coûteux et tiennent entre 180 - 200 tonnes du maïs. En matière plastique, les sacs sont composés de trois couches et sont environ 60 mètres long avec un diamètre de 2,74 mètres50 Les sacs sont imperméables à l’eau et ont un certain niveau de l’étanchéité au gaz, ce qui signifie que l’oxygène et niveaux de dioxyde de carbone dans les sacs dépendent sur l’équilibre entre la respiration, la perte de dioxyde de carbone, et l’entrée d’oxygène dans le sac. Pour un stockage à long terme, cette imperméabilité peut conduire à la croissance fongique; cependant, les sacs silo peuvent être utilisés comme une méthode de stockage à court terme lorsque c’est nécessaire.26

Effets climatiquesUn sondage réalisé par les agriculteurs africains dans plusieurs régions agro-écologiques démontre la variété des méthodes de stockage employées dans les zones et les problèmes face auxquels se trouvent les agriculteurs. Les agriculteurs ont rapporté qu’ils utilisent les méthodes suivantes: mettre de côté une chambre dans la maison pour stocker les cultures; lier des boisseaux sur les arbres; suspendre dans un pot en argile dessus de la cheminée; stocker dans des paniers tissés mis au-dessus de la cheminée, collecter dans une crèche câblée en plein air; placer sur un plate-forme de bambou; mettre ensemble de maïs en faisceau au-dessus de la cheminée; stocker dans un Rhumbu, un silo traditionnel de boue ou de l’herbe; placer sur un Oba, une natte en herbe soutenu par les souches d’arbres; ou la mise en bouteilles de verre, de grands barils, ou un silo, des sacs en polyéthylène. La méthode la plus commune de stockage dans la région était utilisation des sacs de stockage, en dépit des rapports plus élevés de problèmes avec des champignons dans les zones les plus humides. Les chercheurs ont constaté que les sacs contenaient également les niveaux plus élevés d’aflatoxine. Les sacs ne semblaient pas être particulièrement efficaces pour gérer l’activité des insectes.

Toutes les méthodes de stockage étaient plus efficaces dans les régions plus sèches, Ce qui démontre que les climats chauds et humides crée un environnement particulièrement adapté à la croissance fongique dans les cultures stockées. Le stockage de maïs près ou au-dessus de la cheminée en utilisant toute méthode corrélée également à des niveaux inférieurs de l’aflatoxine, ce qui convaincre les chercheurs à supposer que la fumée sec rend les récoltes entreposées moins sensibles à la croissance fongique et à l’infestation par les insectes.27

Une étude menée par, cardwell, Setamou et Poehiling28, a démontré que les différentes méthodes de stockage sont plus adaptées aux différents climats. Ils ont aussi constaté que dans de nombreux cas, les méthodes de stockage ont été utilisées dans des différentes zones agro-écologiques sans se soucier de leur adaptation à une zone particulière. Par exemple, l’utilisation d’Ago, un grand panier tissé, dans des zones sèches australes peut constituer un moyen plus efficace pour le stockage; mais lorsque l’on utilise dans les régions humides nordiques, cette méthode de stockage devient un endroit idéal pour la croissance fongique et la contamination par les aflatoxines. Les chercheurs ont également constaté que l’utilisation de la fumée pour sécher les récoltes, ainsi que les cultures stockées au-dessus ou à proximité d’une source de fumée, tel qu’une cheminée, était un inhibiteur efficace de la croissance fongique. La figure 13 met en évidence les principales conclusions de cette étude.

« Toutes méthodes de

stockage étaient plus

efficaces dans les

régions sèches,

démontrant que

les climats chauds

et humides créent

un environnement

particulièrement

favorable pour la

croissance fongique

Dans les cultures

stockées. Le stockage

du maïs près au-

dessus de la cheminée

utilisant n’importe

quelle méthode

corrélée aux niveaux

faibles d’aflatoxine... »

51

RéGION SYSTÈME DE STOCKAGE PROBLÈME

CHAMPIGNON INSECTES

Forêt Humide(Humidité élevée)

Plate-forme 29 34

Sac 61 23

Cheminée 50 35

Pot 0 7

Bouteille 0 25

Moyenne altitude(Climat frais)

Plate-forme 0 13

Sac 50 49

Rhumbu 0 60

Sol 0 20

Arbre 0 0

Savanes du Guinée Australe

(Précipitations annuelles100cm–150cm)

Sac 0 58

Panier 40 13

Cheminée 0 0

Rhumbu 0 19

oba 0 27

Savane du Guinée du Nord

(Saison de pluie durant 4–6 mois)

Sac 0 84

Rhumbu 0 28

Sol 0 11

Panier 0 20

Savane du Soudan (Saison sèche qui dure

6–8 mois)

sac 0 58

Rhumbu 0 39

Sol 0 7

Panier 0 7

Figure 13. Taux de problèmes d’insectes et des champignons par le système de stockage et la région agro-écologique

52

C.3 MISE EN œUVRELa recherche montre que la mise en œuvre ou d’un ensemble de procédures visant à prévenir la contamination par les aflatoxines des cultures est plus efficace que la procédure traditionnelle post-récolte. Dans une étude sur l’agriculture et sur la consommation de l’arachide au niveau de subsistance en Afrique sub-saharienne, les chercheurs ont mené une enquête sur 20 fermes, dont la moitié utilisaient un ensemble de mesures post-récolte et dont la moitié suivaient les procédures post-récolte les plus courants. On a observe que les niveaux d’aflatoxine dans le sang de plus de 600 membres de la communauté dans les deux groupes étaient similaires. Cinq mois après la récolte et le stockage d’arachide, des nouveaux échantillons ont été pris. Les chercheurs ont constaté que les niveaux d’aflatoxine chez les membres de la communauté qui avaient consommé des arachides récoltées et stockées par les agriculteurs qui avaient utilisé l’ensemble de mesures post-récolte étaient inférieure de 57 pourcent par rapport aux niveaux d’aflatoxine chez les membres de la communauté qui avaient consommé des arachides provenant des agriculteurs qui avaient utilisé les mesures post-récolte les plus courants. L’ensemble de mesures post-récoltes proposées aux agriculteurs appartenant au premier groupe comprenaient des renseignements et des suggestions sur les diverses méthodes visant à réduire la contamination par les aflatoxines:• Identifiez les arachides qui sont moisis ou qui Contient des coquilles

endommagées

• Utilisezdesnattespour sécher les arachidesetpour éviter l’humidité lorsduséchage.

• Jugez‘efficacitéduséchageausoleildesarachides.

• Utilisezdessacsnaturelsenfibrespourlestockage.• Rangezlessacsd’arachidessurdespalettesplutôtquesurleplancher.

• Utilisezuninsecticide.

Toutes ces méthodes ont été démontrée à avoir un impact sur la contamination par les aflatoxines dans la population locale, mais quand il est utilisé comme paquet de ces mesures on réduit l’exposition post-récolte dans la chaîne alimentaire par plus de la moitié.29

« ...Mettre en

œuvre un paquet

ou un ensemble

des procédures

pour prévenir la

contamination

par l’aflatoxine des

cultures est plus

efficace que des

procédures techniques

traditionnelles post-

récolte. »

53

« Dans de nombreux

cas, les sous-produits

des aliments

transformés qui ont

des niveaux de

contamination par les

aflatoxines qui sont

très élevés pour

la consommation

humaine est au lieu

utilisé pour aliments

d’animaux... »

« ... les niveaux

d’aflatoxine

étaient les plus élevés

dans les pays chauds,

avec des températures

humides, tels que le

Nigeria, le Kenya, et le

Ghana, s’élevant à plus

de 70 pourcent de

contamination dans

les échantillons

d’aliments. »

PRATIQUES D’ALIMENTATION DES ANIMAUx

Dans de nombreux cas, les coproduits ou sous-produits des aliments traités ayant des niveaux de contamination par les aflatoxines trop élevés pour la consommation humaine sont utilisés pour alimenter les animaux si les niveaux de contamination sont encore relativement bas.30 Cependant, dans les doses élevés, les animaux peuvent devenir malade, et leurs sous-produits contiennent alors les niveaux de l’aflatoxine qui sont encore trop élevés pour la consommation humaine, rendant ainsi les produits dangereux et inconsommable. Il est difficile pour les chercheurs de prédire le niveau des aflatoxines qui peuvent être présents dans les produits laitiers, après qu’une vache a consommé des aliments contaminés. Une certaine quantité de l’aflatoxine sera absorbée et transformée par le corps de l’animal, mais la santé de l’animal, l’exposition à long terme à l’aflatoxine, et la quantité de l’aflatoxine consommée à un moment donné sont des variables qui peuvent être difficiles à suivre.

D.1 NIVEAUx DE CONTAMINATION DANS LES SOUS-PRODUITSDes études ont montré que le lait, le fromage et les œufs peuvent aussi être contaminés par des aflatoxines. On a trouvé les aflatoxines dans les viandes fraîches et séchées au soleil et la volaille. De nombreux agriculteurs des pays en voie développement ont indiqué qu’ils n’étaient pas au courant du fait que le lait, les œufs et la viande pourraient être contaminés par les aflatoxines et étaient mal informés sur les moyens de prévenir l’exposition.

Produits laitiers et le lait

Dans une étude menée en 2009, les chercheurs ont pris 830 d’alimentation animale et 613 échantillons de lait des centres urbains au Kenya. On a analysé les échantillons pour l’aflatoxine B

1 et l’aflatoxine M

1, afin de trouver le type de

la mycotoxine présent dans le lait et autres produits laitiers. Les chercheurs ont constaté que 86 pourcent des échantillons d’aliments ont été contaminés par l’aflatoxine B

1 étant que 67 pourcent de ces échantillons, dépassaient les limites de

la FAO pour l’aflatoxine. Par ailleurs, environ 72 pourcent du lait provenait de petits éleveurs et 84 pourcent étaient les grands et moyens exploitants; cependant, 99 pourcent de tout le lait pasteurise et commercialisé était contaminé par l’aflatoxine M

1. Du lait contaminé représentant 20 pourcent, 35 pourcent et 31 pourcent de

ce lait, respectivement, était au-dessus des limites de la FAO et de l’OMS pour l’aflatoxine. Soixante-sept pourcent des petits éleveurs urbains ne savait pas que le lait pourrait être contaminés par l’aflatoxine.31 Des études similaires ont été effectuées dans le Moyen-Orient, en outre démontrant qu’il s’agit d’une question mondiale de santé.32

Il existe peu de recherches sur les effets de la transformation des produits laitiers en vue d’éliminer l’aflatoxine. Bien qu’il n’existe pas d’études sur la plupart des processus de transformation des produits laitiers, la production du fromage du lait contaminé augmente en fait la concentration de l’aflatoxine M1 - au moins trois fois plus élevé dans les fromages à pâte molle et cinq fois plus élevé dans les fromages à pâte dure. Il faut noter qu’il existe un malentendu parmi les chercheurs concernant le fait que la pasteurisation permettrait de réduire la contamination par l’aflatoxine. En fait, les traitements comme la pasteurisation et la stérilisation n’ont aucun effet sur la quantité d’aflatoxine M1 dans les produits laitiers.33

54

Viande et œufs

Les chercheurs ont trouvé un effet de causalité entre les niveaux d’aflatoxine dans les aliments des poules pondeuses et dans les résidus de leurs œufs. Même des niveaux encore relativement faibles d’aflatoxines dans les aliments pour animaux contaminés ont abouti à des œufs contaminés par l’aflatoxine. En outre, on a constaté que l’aflatoxine B

1 est stable dans les œufs contaminés naturellement pour jusqu’à 20

minutes dans l’eau bouillante.

Bien que bouillir des oeufs durs est un moyen efficace d’éliminer d’autres contagions, comme la salmonelle et l’e. coli, il a peu à aucun effet sur la réduction des niveaux d’aflatoxines dans l’œuf. La meilleure façon de réduire la contamination par les aflatoxines dans les œufs est de l’empêcher totalement.34 D’autres études ont montré des résultats mixtes, ce qui suggère que des niveaux très faibles d’aflatoxine peut ne pas affecter les œufs, mais peut avoir un effet sur le foie de poule, où la toxine est stockée. Des recherches plus poussées devraient être menées sur les effets à long terme d’un régime contaminé par des aflatoxines sur la ponte et les caractéristiques des œufs.

Une étude réalisée en 2010 échantillonné les viandes fraîches et séchées au soleil vendues dans les centres urbains au Nigeria. On a analysé les échantillons pour les contaminants, y compris l’aflatoxine. On a trouvé l’aflatoxine dans chaque échantillon. Les niveaux d’aflatoxines étaient plus élevés dans les échantillons frais, mais les échantillons séchés au soleil avaient des niveaux plus élevés d’autres contaminants fongiques, supposés provenir de l’utilisation des outils contaminés dans l’abattage et/ou processus de séchage. Bien que les niveaux d’aflatoxine étaient inférieurs aux limites admissibles, les chercheurs suggèrent que retenir l’aliment pour animaux contaminé par des aflatoxines pendant 3 à 4 semaines avant l’abattage peut être suffisant pour éliminer les toxines du tissu musculaire.35

Pourcentage d’échantillons contaminés dans les pays africains

Algérie Egypte Ghana Kenya Nigeria Afrique du Sud Soudan

0% 19% 72% 78% 94% 6% 54%

Pourcentage d’échantillons contaminés dans les pays africains et les pays de Moyen Orient

Maïs Blé Alimentation transformée

Soja Autres aliments

22% 6% 50% 8% 59%

Figure 14. Contamination par les aflatoxines par pays et type d’aliments

D.2 EFFETS SUR LES ANIMAUxLes animaux sont touchés par l’aflatoxine par l’ingestion des aliments pour animaux contaminés. Les différentes espèces sont plus sensibles aux aflatoxines que d’autres. On a déjà documenté l’effet des aflatoxines sur les volailles, en particulier, les poulets et les dindes et les porcs.

Contamination des aliments destines aux animaux

Les chercheurs ont mené une enquête sur les aliments pour animaux échantillonnés à partir de l’Afrique et du Moyen-Orient en 2009. Plus de 300 échantillons ont été recueillis et analysés pour les niveaux de mycotoxines. L’équipe a constaté que les niveaux d’aflatoxine étaient les plus élevés dans les pays chauds avec des températures humides, comme le Nigeria, le Kenya, et le Ghana, atteignant plus de

55

70 pourcent dans la contamination des échantillons d’aliments. Plus de la moitié des échantillons prélevés à partir du Soudan a montré une contamination par les aflatoxines, comparable à une étude de 2009 qui a démontré 64 pourcent de la contamination d’aliment pour animaux.36 Les chercheurs ont également constaté que dans tous les pays échantillonnés en Afrique et au Moyen-Orient, le maïs, aliment transformé, et d’autres produits alimentaires, qui inclus de plus petites quantités d’herbe, luzerne, graines de coton, tourteau de tournesol, gluten, sorgho, d’orge, farine de poisson, et arachides, ont des niveaux plus élevés de contamination que d’autres types d’aliments. En fin de compte, les chercheurs ont constaté qu’il existe une relation entre le modèle de contamination par les aflatoxines et l’origine du produit.37 La figure 14 ci-dessus montre les résultats clés de cette étude.

Effets documentés sur la volaille et les porcs

La volaille est généralement considérée étant très susceptible aux effets de l’aflatoxine, y compris aflatoxicose. Les différentes espèces sont plus susceptibles que d’autres; les dindonneaux sont les plus susceptibles, alors que les poulets sont les plus résistants. Les chercheurs ont étudié les effets des aliments contaminés par les aflatoxines sur la croissance des dindonneaux. Ceux recevant 100-1000 ppb d’aflatoxine ont montré des signes d’aflatoxicose telles que la mauvaise mise en drapeau, l’apathie, et la pâleur des pieds et du bec. Certains oiseaux recevant 500-1000 ppb ont connu des crises convulsives. Les niveaux supérieurs de toxicité aflatoxine correspondaient à des niveaux inférieurs de la consommation d’aliments, ce qui résulte à un gain de poids inférieur des dindonneaux nourris par les aliments contaminés.38

Des études montrent que les poulets qui consomment les régimes contaminés par l’aflatoxine ont des lésions rénales,39 performances de croissance plus faible, une diminution du rendement immunitaire, et les taux de survie inférieurs à ceux des oiseaux nourris par les aliments sans contamination.40 Les oiseaux nourris par des régimes riches en mycotoxines ont aussi développé moins d’anticorps que les oiseaux nourris par un régime propre. Complémenter des aliments potentiellement contaminé par des aflatoxines avec le chardon-Marie montre des effets positifs dans de poussins de chair, peut-être en raison de la capacité du chardon-Marie de soutenir le système immunitaire bien que cela soit antioxydant, action de balayage radical libre qui préserve les effets d’autres antioxydants dans les aliments, ainsi que d’autres effets positifs sur le système immunitaire. L’ajout de chardon-Marie dans les régimes alimentaires contaminés a également montré un effet positif sur le gain de poids dans les poussins de chair.41

Les porcs sont également très sensibles à l’intoxication par l’aflatoxine. L’aflatoxine a des effets similaires sur le porc que sur les volailles telles que le système immunitaire compromis, le pauvre gain de poids, baisse de l’appétit, et des dommages aux organes. On a montré des effets néfastes/indésirables aux deux doses de haute et basse; les doses aussi faibles que 175 ppb – en combinaison avec d’autres contaminants - ont été montré de provoquer le durcissement du foie et des dommages aux vaisseaux connexes. Les additifs d’argile ont montré des résultats prometteurs en inhibant les effets de contamination par les aflatoxines, mais des recherches plus poussées sont nécessaires avant la recommandation d’utilisation à grande échelle.42

« Complémenter

les aliments

potentiellement

contaminés par les

aflatoxines avec le

chardon-marie a montré

des effets positifs dans

les poussins de chair... »

« Les additives d’argile

ont inhabité les effets

de contamination par

les aflatoxines... »

56

MANUTENTION DES PRODUITS CONTAMINéSLorsque la contamination se produit, il existe des alternatives à jeter les denrées alimentaires contaminées, tels que les procédures de transformation résumés à la section C.1. D’autres alternatives incluent le traitement des cultures contaminées avec des agents de liaison ou d’autres substances pour éliminer l’aflatoxine ou trouver d’autres utilisations pour les cultures au-delà de la consommation.

E.1 TRAITEMENTDes études ont montré que les aliments contaminés par les aflatoxines peuvent être désintoxiqué par l’utilisation de sels inorganiques et les acides organiques, ammoniac, et l’utilisation des agents de liaison d’aflatoxine B

1.

Sels inorganiques et acides organiques

Shekhar, Singh, Khan, et Kumar43 ont démontré l’efficacité de six produits chimiques dans la dégradation des niveaux d’aflatoxine dans le maïs stocké. Ces produits chimiques non toxiques ne sont pas dangereux pour l’utilisation sur les aliments et comprennent le carbonate de sodium, bicarbonate de sodium, le carbonate de potassium, le carbonate d’ammonium, l’acide acétique, et le préopinante de sodium. L’équipe de recherche a montré que chacun de ces produits chimiques, provenant des sels inorganiques ou d’acides organiques, sont efficaces pour réduire la concentration de l’aflatoxine jusqu’à 88 pourcent. D’autres tests ont été réalisés qui ont démontré que des acides organiques (acide acétique et le préopinante de sodium) sont efficaces pour réduire la concentration d’aflatoxine jusqu’à 69 pourcent dans des conditions ambiantes d’entreposage pour huit mois.

Une autre étude a enregistré les effets de l’acide citrique dans la détoxification de riz contaminés par les aflatoxines. L’acide citrique est un autre acide organique trouvé dans les fruits et utilise couramment pour régler l’arôme en jus de fruits et de légumes et des bonbons. Cet additif alimentaire agit comme un conservateur antimicrobien naturel, ce qui ralentit la détérioration des aliments. Les chercheurs ont constaté que lorsque l’application de l’acide citrique au riz qui avait les niveaux faibles d’aflatoxine (contenant moins de 30 ppb), les spores d’aflatoxine étaient complètement dégradées. Dans le riz qui contient des niveaux plus élevés d’aflatoxine (Contenant 30 ou plus ppb), 97,22 pourcent des spores d’aflatoxines étaient dégradées.44

Ammoniac

De tous les procédés de décontamination décrite dans le présent document, ammonisation est actuellement le plus économiquement viable. L’ammoniac sous forme gazeuse est ajouté aux cultures dans une zone fermée et est permis d’imprégner pendant 1 à 2 semaines. Dans une étude sur le maïs artificiellement contaminé, les procédures de l’ammoniac a détruit 90 pourcent des aflatoxines.45 Cette pratique fait généralement des produits qui étaient déjà dangereux pour la consommation, bon pour la consommation du bétail en diminuant les niveaux d’aflatoxine à un niveau acceptable pour les animaux.

Les études sur les poulets de chair mettent en évidence les effets de l’ammoniac sur les aliments pour animaux. Les chercheurs ont réuni deux groupes de poussin; un groupe a été nourri par le maïs contaminé par les aflatoxines, tandis que l’autre groupe a été nourri par le maïs contaminé par les aflatoxines maïs qui est traité avec de l’ammoniac. Après 6 semaines, les poussins qui étaient nourris le maïs contaminé par des aflatoxines a montré une augmentation significative de taux de la mortalité par rapport à ceux qui ont été nourri par les aliments traités. La consommation, et le taux de gain de poids, et le taux de conversion d’aliment étaient supprimés dans les

« ...Il existe des

alternatives employés

pour éliminer les

aliments contaminés... »

« Ammoniac est

actuellement le

processus le plus viable

économiquement pour

la décontamination. »

57

poussins nourris par les aliments contaminés par l’aflatoxine, tandis que les poussins nourris par ce qui a été traité a montré une croissance normale.46 Dans une étude réalisée en 2008, les chercheurs ont montré que le maïs traité avec les procédures d’ammonisation n’a pas d’effet sur la santé générale de poussins de chair.

Les poussins étaient séparés en quatre groupes: groupe A a été nourri de maïs normale et propre; groupe B a été nourri de maïs propre qui avait été traitée avec de l’ammoniaque; groupe c était nourri par le maïs contaminé à 1000 ppb d’aflatoxine B

1; le groupe D a été nourri par le maïs contaminé à 1000 ppb d’aflatoxine B

1 qui

a ensuite été traité avec de l’ammoniaque. Les poussins de chair nourris avec du maïs contaminé qui n’avait pas été ammoniaquée avaient un taux significatif de mortalité plus élevé que les poussins de chair dans les autres groupes.47 Les poussins dans tous les autres groupes avaient des taux comparables de mortalité.

Agents efficaces de liaison sur l’Aflatoxine B1

Figure 15. Taux de mortalité des poussins de chair nourri des aliments contaminés et/ou ammoniaqué

Condition AFB (ppb) dans les aliments Taux de mortalité

Groupe A Maïs pas contaminé 0 5,8%

Groupe B Maïs pas contaminé et traité par ammoniac

0 6,5%

Groupe c Maïs contaminé 650 22,5%

Groupe d Maïs contaminé et traité par ammoniac

3,5 8,7%

Plusieurs études sont en cours concernant l’utilisation des argiles, (par exemple, Novasil) en vue de diminuer la menace par l’aflatoxine. Une étude propose que l’argile smectite doive être administrée aux aliments contaminés pour agir comme un agent de liaison. L’argile se lie avec les molécules d’aflatoxine B

1, les protégeant

de l’absorption dans le système digestif lorsqu’ils sont consommés et de leur permettre de passer sans danger dans le corps.48 D’autres études examinant les effets des bactéries appliquées aux aliments contaminés en tant qu’agent de liaison49 Les chercheurs qui connaissent des taux de réduction élevés, cependant, sont limités aux souches spécifiques de bactéries. Ces théories nécessitent beaucoup plus de recherche avant son utilisation à grande échelle.

Autres utilisations des cultures contaminées par l’aflatoxine comprennent les aliments pour animaux (uniquement si les niveaux sont faibles), dans l’industrie d’extraction par voie humide, et la production d’éthanol. Dans le processus d’extraction par voie humide, le maïs est trempé dans l’eau et le dioxyde de soufre gonfle les coquilles. Lorsque le processus est terminé, les éléments nutritifs provenant des coquilles auront entré dans le liquide et peut être condensé, traitée, et utilisé comme aliments pour animaux. La partie restante des coquilles peut être utilisé pour l’huile ou l’amidon, qui peut être transformé en sirupe fructose.50 La production d’éthanol est une autre utilisation potentielle pour les combustibles contaminés. L’éthanol est un biocarburant actuellement utilisé comme additif écologique aux combustibles fossiles. Cependant, un sous-produit de la production d’éthanol est une substance souvent utilisée pour aliments pour animaux qui, après la production d’éthanol à partir du maïs contaminé, devient alors une source contaminée plus concentrée de l’aflatoxine. Les aliments pour animaux résultant de chacune de ces alternatives doivent être surveillés pour s’assurer qu’elle répond aux standards d’aflatoxine pour aliment pour animaux.51

58

NOTES DE FIN

1 Reddy, K. R. N., Reddy, C. S., & Muralidharan, K. (2009). Potentiel des agents botaniques et de lutte biologique sur la croissance et la production d’aflatoxine parAspergillus flavus infectant les grains de riz. Food Control, 20: 173–178.

2 Chulze, S. N. (2010). Les stratégies visant à réduire les niveaux de mycotoxines dans le maïs pendant le stockage: A review. Food Additives and Contaminants, 27(5): 651–657.

3 Sudhakar, P., Latha, P., Sreenivasulu, Y., Bhaskar Reddy, B. V., Hemalatha, T.M., Balakrishna, M., & Raja Reddy, K. (2009). Inhibition de la colonisation par Aspergillus flavus et l’aflatoxine (AFB1) dans les arachides par méthyleugénol. Indian Journal ofExperimental Biology, 47: 63–67.

4 Horn, B. W. & Dorner, J. W. (2009). Effet d’Aspergillus flavus atoxigenique et A. parasiticus sur la contamination par les aflatoxines des graines d’arachide blessés inoculés avec le sol agricole contenant des populations fongiques naturelles. Biocontrol Science and Technology, 19(3): 249–262.

5 Probst, C., Bandyopadhyay, R., Price, L. E., & Cotty, P. J. (2011 Identification d’Aspergillus flavus atoxigenic isolé pour réduire la contamination par les aflatoxines du maïs au Kenya. Plant Disease, 95(2): 212–218; Dorner, J.W. (2009). Contrôle biologique de la contamination par les aflatoxines dans le maïs en utilisant une souche d’Aspergillus flavus atoxigenic. Journal of Food Protection, 72(4): 801–804; Abbas, H. K., Zablotowicz, R. M., Bruns, H. A., & Abel, C. A. (2006). Biocontrôle de l’aflatoxine dans le maïs par inoculation avec des isolats non-aflatoxigènes Aspergillus flavus. Biocontrol Science and Technology, 16(5). 437–449.

6 Horn & Dorner, 2009.

7 Abbas, Zablotowicz, Bruns, & Abel, 2006.

8 Probst et al., 2011.

9 Probst, C., Schulthess, F., &Cotty, P. J. (2010). Impact d’Aspergillus section la structure de la communauté Flavi sur le développement de concentrations létales d’aflatoxines dans le maïs du Kenya (Zea mays). Journal of Applied Microbiology, 108: 600–610.

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Résumé

Les Mycotoxines portent un impact sur le commerce de plusieurs produits agricoles, y compris les céréales, les oléagineuxs, les tubercules, les fruits secs, et les grains de café, qui fait la base de économie du secteur agricole de la plupart des pays africains en voie de développement. Les normes pour les limites des niveaux d’aflatoxine varient selon les aliments, le pays ou la région ainsi qul’utilisation prévue de l’aliment. Les technologies classiques visant à détecter et quantifier les mycotoxines peut inclure la chromatographie de liquide à haute performance (HPLC), la fluorescence ou la détection par spectrométrie de masse, chromatographie sur couche mince, ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay), chromatographie en phase gazeuse, et chromatographie à ionisation de flamme.

Les guides internationales sur l’aflatoxine sont fournies par la commission Codex Alimentarius instituée par l’organisation alimentaire et agricole des Nations Unies (FAO) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). De plus, le Département Agricole des Etats-Unis (USDA), l’Union européenne (UE), le Canada, et de nombreux pays africains et asiatiques ont établi des règlements spécifiques sur les niveaux acceptables de l’aflatoxine dans l’alimentation humaine et animale. Les règlements relatifs au commerce sur l’aflatoxine ont été imposées depuis des décennies et sont de plus en plus strictes: le niveau acceptable de l’aflatoxine pour les êtres humains est de 0,5 ppb dans le lait à autant que 20 ppb dans les aliments transformés.

Les barrières non tarifaires sont les obstacles au commerce qui ne sont pas fondées dans les lois, les traités, ou les réglementations officielles. Ils sont souvent contenus dans les règles et les règlements d’un pays en ce qui concerne le commerce ou les standards sanitaires et phytosanitaires des produits. Les obstacles principaux non tarifaires comprennent les obstacles techniques, tels que les normes de sécurité, les normes électriques, les normes environnementales, les normes sanitaires, et d’autres codes de protection. Les coûts associés à la conformité au rejet des produits alimentaires en raison d’un manque de respecter les règlements peuvent être considérables. Par exemple, L’Europe est le marché le plus important pour les exportations africaines. Entre 1989 et 1998, l’UE a importé environ 66 pourcent de ses exportations d’arachides des Afrique pays.1 Dans les directives les plus strictes d’harmonisation de l’UE, les exportations de céréales et les préparations céréalières en 1998 pourraient avoir diminué par 59 pourcent, ou 177 millions de dollars. Bien que l’adoption de normes codex qui ne sont pas strictes augmente les exportations de céréales et la préparation de céréales par 68 pourcent, ou 202 millions de dollars en 1998, les normes ne sont pas assouplies.

Dr Kofi Annan, l’ancien Secrétaire Général de l’ONU, a fait appel aux nations Occidentaux de remédier à un commerce mondial qui est désavantageux pour les pays en voie développement après avoir rejeté les produits sous-qualité. Il a également cité une étude de la Banque Mondiale qui a révélé que le règlement de l’Union Européenne sur l’aflatoxine coûte pour l’Afrique 750 millions de dollars chaque année dans les exportations de céréales, des fruits secs, et des noix.2

COMMERCE

« Standards des

niveaux d’aflatoxine

variant selon les

aliments, les pays ou

région, et utilisation

prévue d’aliment. »

« ...le coût d’Afrique

d’aflatoxine de $750

millions de dollars

chaque année

dans les exportations

des céréales, des fruits

secs, et des noix. »

4

67

INTRODUCTIONLa hausse des normes et des limites inférieures pour la contamination par les aflatoxines a eu un impact énorme sur la capacité des pays en voie développement en Afrique d’exporter les produits. Les règlements diffèrent selon les pays et les régions et selon la nourriture et les types de nourriture. Malgré les normes scientifiques recommandées, les règlements sont devenus de plus en plus stricte, ce qui rend l’exportation des produits de plus en plus difficile pour les pays en voie de développement. Plusieurs méthodes de tests existent pour analyser les niveaux d’aflatoxine. La chromatographie sur couche mince, ELISA, et les méthodes de dépistage rapide est la méthode d’essai peu coûteux, bien qu’elles ne soient pas aussi précises que les méthodes plus chères. En outre, le plus grand obstacle au commerce est des niveaux de l’aflatoxine fixées par le partenaire du commerce clé de l’Afrique ; l’UE. Selon les estimations les pertes dues à des limites strictes de l’UE à entre 400 et 450 millions de dollars chaque année.

EVOLUTION DES NORMES D’AFLATOxINEBien que les états-Unis, l’UE et le Canada imposent des réglementations commerciales sur les aflatoxines pendant des décennies, les règlements sont de plus en plus stricts. Cependant, les niveaux légaux stricts sont en augmentation et/ou sont imposées avec une considération limitée de la recherche axée sur les régions ou la capacité des pays en voie de développement de répondre à nouvelles normes imposées. La commission Codex Alimentarius, créé par la FAO et l’OMS, fournit des guides internationales.

Figure16. USDA Régulations les niveaux d’Aflatoxine dans l’aliment

Produit Niveau total d’Aflatoxine (ppb)

Aliments pour consommation humaine 20

Lait 0,5

Bovins 300

Porc (plus de 100 lbs.) 200

Reproducteurs de bovins, porcs, ou volailles 100

Animaux immatures 20

Animaux laitiers 20

Source: Association ‘National Grain and Feed Association’. www.ngfa.org/files/misc/Guidance_for_Toxins.pdf

B.1 ETABLISSEMENT DES NORMES MULTINATIONAUxEtabli par la FAO et l’OMS en 1963, la Commission Codex Alimentarius a été formée en vue de protéger la santé des consommateurs et garantir un traitement équitable des pratiques dans le commerce alimentaire. Bien que les recommandations soient fondées sur la science et non discriminatoire, il est important de noter que le codex n’impose pas de contrôle sur les règlements. Les recommandations formulées par cette commission ont un caractère consultatif en nature. Dohlman3

propose que les règlements de sécurité des aliments qui sont plus strictes que les recommandations du Codex puissent imposer un fardeau économique injuste, en surtout sur les pays exportateurs ayant un faible revenu brut (2008). En 1997, le Comité mixte de la FAO/OMS sur les additifs alimentaires (JECFA) a démontré les impacts possibles de deux autres normes (10 ppb et 20 ppb) sur la santé humaine en utilisant deux populations et régimes alimentaires comme exemple: un régime alimentaire européen avec 1 pourcent de la population soufrant de l’hépatite, et un régime d’Extrême-Orient avec 25 pourcent de la population soufrant de l’hépatite.

68

Pour les régions ayant des taux plus élevés de l’hépatite, cette petite différence dans le niveau de l’aflatoxine peut prevenir le plus grand nombre possible de 300 morts par cancer par milliard de personnes chaque année. La figure 16 ci-dessus souligne les normes américaines d’aflatoxines qui sont réglementés par l’USDA.

Les réglementations harmonisés proposés par l’UE a établi une norme de 4 ppb des souches d’aflatoxines totales autorisées dans les céréales et les arachides destinées à la consommation humaine; de cette 4 ppb, pas plus de 2 ppb peut être composé de l’aflatoxine B

1. Les produits alimentaires destinés à une transformation ultérieure sont

autorisés d’avoir des niveaux plus élevés de l’aflatoxine, tels que certaines procédures de traitement diminuer les niveaux d’aflatoxine. En dépit de l’assouplissement des normes pour les aliments destinés à la transformation, les limites fixées par l’UE sont encore beaucoup plus faible et plus strictes que les suggestions du Codex, ainsi que les normes fixés dans de nombreux pays en développement, qui conduit beaucoup à protester contre ces niveaux comme des réglementations commerciales injustes qui sont obstacles pour le potentiel d’exportation des pays en développement. Plusieurs facteurs influencent les limites de tolérance d’aflatoxine: (1) la disponibilité des données toxicologiques, y compris l’identification et la caractérisation des dangers, (2) la disponibilité de données sur l’occurrence de l’aflatoxine dans et entre les produits de base; (3) la disponibilité des méthodes d’analyse; (4) les intérêts commerciaux domestiques et les règlements étrangers; (5) la situation intérieure d’approvisionnement alimentaire. L’importance de chacun de ces facteurs varie dans le temps et entre les pays. Chacun de ces facteurs devraient être pris en compte lors de l’élaboration de règlements sur les limites d’aflatoxine.4

L’un des résultats était un Accord concernant l’Utilisation des normes Sanitaires et Phytosanitaires (NSP), qui comprend une série d’accords sur la façon dont les mesures sanitaires et phytosanitaires pour les animaux et les plantes devraient être réglementés dans le commerce. Les pays se sont accordés de veiller à ce que les mesures NSP utilisé ne discriminent pas les partenaires du commerce. Les pays peuvent utiliser les mesures raisonnables NSP, ou des combinaisons de mesures, sur les produits pour mettre les contaminants alimentaires à un niveau acceptable. Les mesures NPS sont des mesures utilisés en vue d’assurer la protection dans de nombreuses situations:5

• LesmesuresNSPpeuventprotégerlaviehumaineouanimalecontrelesrisquesdécoulant des additifs, contaminants, toxines ou organismes pathogènes présents dans leurs aliments.

• LesmesuresNSPpeuventprotégerlaviehumainedescontrelesmaladiesdesplantes ou des animaux.

• Les mesures NSP peuvent protéger la santé animale ou végétale contre lesravageurs, les maladies, ou organismes causant des maladies.

• LesmesuresNSPpeuventpréveniroulimiterd’autresdommagesàunpaysdel’entrée, l’établissement, ou la propagation d’organismes nuisibles.

B.2 HARMONISATION EUROPéENNEEn 1998, l’UE a annoncé une réglementation commune pour les indemnités maximales d’aflatoxines dans les produits alimentaires importés. Toutefois, les données empiriques sur l’impact du commerce du resserrement des normes sont extrêmement limitées. Peu d’information de ligne de base est produit pour informer

« Les réglementations

harmonisés proposés

par l’UE on établit un

standard de 4 ppb

du total de souche

d’aflatoxine permit

dans les céréales et

les arachides pour

la consommation

humaine... »

69

la politique commerciale et la prise de décision. Otsuki et al.6 ont effectués une étude menée en 1997 par la FAO qui a révélé plusieurs questions ayant un impact sur le conformite par les pays en développement: le manque de fonds alloués à la recherche sur l’aflatoxine, la pénurie de personnel hautement qualifié, des installations inadéquates pour assurer la sécurité de la recherche d’aflatoxine, un manque d’entretien des installations de laboratoire, et la manque de l’infrastructure. Otsuki note également que, bien que l’équipement qui est plus sensible soit mis à disposition pour le test des niveaux d’aflatoxines dans les produits alimentaires, le développement des techniques agricoles efficaces se retarde encore.

70

NORMES D’AFLATOxINE POUR LES HUMAINS ET LES ANIMAUx

Les normes pour des niveaux d’aflatoxines varient selon les produits alimentaires, les pays ou les régions, et l’utilisation prévue des aliments. Les limites décrites ci-dessous sont pour chacun de ces catégories.

C.1 CONSOMMATION HUMAINEUnion Européenne: l’UE a quelques-unes des normes les plus strictes on vue de contrôler les mycotoxines, y compris les aflatoxines, dans le monde. La limite pour l’aflatoxine est 4 ppb.7

états-Unis: les Etats-Unis ont adopté 20 ppb comme le niveau maximal pour aflatoxine8 et 0.5 ppb pour le lait milk9.

Canada: On a fixé une norme de ppb 15-20 pour les produits alimentaires transformés.10

Pays Asiatiques: les niveaux de la Chine de l’aflatoxine B1 dans le beurre d’arachide et dans la pâte de sésame ne doivent pas dépasser 20 ppb. Ces règlements sont basés sur la commission de l’UE La directive 2003/121/EC, qui stipule que pour les arachides, les noix, les fruits secs, et les céréales destinées à la consommation humaine directe, l’incertitude de mesure et la correction en vue de la récupérer doivent être prises en compte si un ou plusieurs des sous-échantillons dépassent le niveau maximal au-delà de tout doute raisonnable.11

Pays africains: l’aflatoxine est très peu réglementée en Afrique. En 2003, les règlements d’aflatoxine ont été présents dans cinq pays Africains, y compris le Kenya et l’Afrique du Sud. Les normes fixées de niveau d’aflatoxine sont entre 10 ppb et 20 ppb.12 pour de nombreux pays, les règlements n’ont pas encore été mandatés ou ne sont pas fortement appliquées.

C.2 ALIMENTS POUR ANIMAUxL’inquiétude généralisée sur les effets potentiels de l’aflatoxine chez les êtres humains et les animaux – ainsi que le transfert possible des résidus d’aflatoxine aux tissus comestibles d’origine animale et le lait - a conduit à des mesures de réglementation dans l’UE et aux états-Unis. Il convient de noter que les produits dépassant ces niveaux peuvent être saisis et détruits.13 En outre les chercheurs prédisent que apres environ 72 heures sur l’alimentation sans aflatoxines dans le lait d’eliminer les aflatoxines;14 d’autres chercheurs suggèrent que la rétention des aliments contaminés par les aflatoxines des animaux pendant 3 à 4 semaines avant l’abattage peut être suffisant afin d’elimeiner les toxines du tissu musculaire.15 Décrites ci-dessous sont les règlements pour l’alimentation animale:

Union Européenne: le maïs destiné à l’alimentation ne peut pas dépasser 20 ppb d’aflatoxine B1.16

états-Unis: pour les animaux adultes non-allaitants, les niveaux d’aflatoxines ont été fixées à 100-300 ppb, en fonction du type d’alimentation et l’espèce d’animal. 17

« En 2003, les

réglementations

d’aflatoxine existaient

dans cinq pays en

Afrique y compris le

Kenya et l’Afrique du

Sud. »

71

PROCéDURES DE DéPISTAGEIl existe plusieurs méthodes d’essai et des technologies qui peuvent être utilisés dans l’identification du niveau de contamination dans les produits alimentaires diverse. En plus, ces technologies varient selon l’efficacité et le coût. Les technologies classiques utilises pour quantifier les mycotoxines comprennent inclusion de la chromatographie liquide à haute performance (HPLC), la fluorescence (voir figure 17) ou la détection par spectrométrie de masse, chromatographie sur couche mince, chromatographie en phase gazeuse, et chromatographie à ionisation de flamme. Les données sur la concentration des mycotoxines dans les denrées alimentaires et aliments destinees aux animaux sont nécessaires pour les chercheurs, les décideurs et les gestionnaires de risque, il n’y a pas de méthode unique pour les mycotoxines. La chromatographie en phase gazeuse, HPLC, la chromatographie en phase liquide sont des tests les plus précis, mais l’équipement nécessaire pour effectuer ces tests est très coûteux et requiert un haut niveau d’expertise pour le mener.

Figure 17. Le maïs contaminé sous les rayons normaux et ultraviolets

Source: Cassel et al, 2001. South Dakota State University

Une variation, le test chromatographie sur couche mince, est un test simple, peu coûteux pour l’aflatoxine, mais ce test n’est pas généralement aussi sensible et manque une précision. Une autre méthode ; le test ELISA, nécessite une préparation simple et l’équipement peu coûteux. Le test ELISA est très sensible, bonne pour le dépistage, et peut être utilisé pour tester la présence de mycotoxines connexes, en plus de l’aflatoxine, mais il peut parfois conduire à des résultats faux-positifs. Le test rapide en utilisant une carte d’essaie base sur membrane, une tube revêtue d’anticorps, et/ou des tests de tasse immunodot sont simples, rapides (Procédures prendre 5-10 minutes), peu coûteux, et donnent des données quantitatives ou semi-qualitatives. Le test rapide peut aussi générer des résultats faussement positifs, et les méthodes manquent de sensibilité des résultats des essais qui se rapprochent des limites de réglementation.18

72

BARRIÈRES DU COMMERCE Les coûts d’assurer les conformités associées au rejet de produits alimentaires peuvent être considérables, en particulier pour les exportateurs d’arachide. L’industrie de l’arachide des états-Unis a estimé en 2001 que le respect de normes aux normes d’échantillonnage de l’UE donnerait lieu à un montant supplémentaire de 150 dollars par lot des arachides brutes. L’industrie a calculé un taux de rejet d’environ 30 pourcent pour les exportations américaines. Les exportateurs africains d’arachides dépendent fortement du marché européen. Entre 1985 et 1998, 56 pourcent des exportations africaines d’arachides comestibles, 61 pourcent de l’huile d’arachide exportée, et 74 pourcent des graines d’huile ont été vendus à des pays de l’UE. Les chercheurs estiment que l’impact de resserrement des normes d’aflatoxine B1 par une réduction de 10 pourcent des niveaux acceptable conduirait à une réduction de 11 pourcent des exportations d’arachides comestibles à l’UE. Cette perte estimée s’élève à plus de $ 238,000, soit environ 36 pourcent de la valeur totale des échanges du commerce en 1998.19

E.1 IMPACT DES MYCOTOxINES SUR LE COMMERCELes mycotoxines ont un impact sur le commerce de plusieurs produits agricoles, y compris les céréales, les oléagineuxs, les tubercules, les fruits secs, et les grains de café, qui font la base économique du secteur agricole dans la plupart des pays africains en voie de développement. Sous les guides d’harmonisation plus strictes de l’UE, les exportations de céréales et les préparations céréalières en 1998 auraient diminué par 59 pourcent, ou 177 millions de dollars. L’adoption des normes moins strictes de Codex pourrait augmenter les exportations de céréales et la préparation de céréales a 68 pourcent, ou 202 millions de dollars en 1998. Pour les noix comestibles et des fruits séchés et préservés, le déclin estimé des exportations africaines vers l’Europe a été à 220 Millions de dollars (47%) conformément aux guides d’harmonisation de l’UE; sous les normes du Codex, l’accroissement des exportations est estimé à 66 millions de dollars (14%). Wu estime que des pertes d’exportation à 450 millions de dollars sous les normes de l’UE, Presque cinq fois plus élevés que si les normes des Etats-Unis étaient adoptées (2004). En 2007, le comité African Peanut Council estime que le coût annuel de la mise en œuvre d’un programme en vue de réduire la contamination par les aflatoxines à des niveaux admissibles pour les exportations de l’UE pourrait atteindre 7,5 millions de dollars.20

« Les coûts se

rapportant a la

rejection des

produits alimentaires

peuvent être

significatifs, surtout

ceux qui sont lies

a l’exportation

d’arachides. »

73

E. 2 BARRIÈRES NON TARIFAIRES DU COMMERCELes barrières non tarifaires sont les obstacles au commerce qui ne sont pas fondées dans les lois, les traités ou les réglementations officielles. Ils sont souvent cachés dans les règles et les règlements d’un pays en matière de commerce ou de normes de produits. Les principaux obstacles non tarifaires peuvent prendre formes différentes:21

• Subventions, les paiements, ou de l’aide aux producteurs nationaux et auxentreprises qui peuvent rendre les entreprises nationales plus compétitives par rapport à la concurrence étrangère.

• Protection à l’importationd’urgence afinde lutter contre les augmentationssubites des importations qui pourraient endommager l’économie locale peut mettre les produits étrangers à un inconvénient.

• Barrières administratives, tels que les procédures inutiles des contrôlesdouaniers, qui peuvent empêcher les importations d’entrer dans le pays.

• Pratiquesindustriellesetcommerciales,lesembargos,oulesboycottagesquipeuvent entraîner l’effendrement des entreprises étrangères.

• Obstaclestechniques,telsquelesnormesdesécurité,lesnormesélectriques,les normes environnementales, les normes sanitaires, et d’autres codes de protection qui peuvent faire grimper le coût de faire des affaires.

• Despratiquestelsquelesforcessocialesouculturelles,lecontrôledeséchangesmonétaires, les politiques étrangères de passation de marché, les systèmes de licences, et même la corruption pourraient avoir des conséquences négatives pour les partenaires commerciaux.

« Les barrières non

tarifaires constituent

des obstacles au

commerce et ne sont

pas basées sur les lois,

les réglementations ou

traités officiels. »

74

FLUx DU COMMERCE

Les principales exportations agricoles de l’Afrique comprennent le maïs et les arachides. Des exemples des flux commerciaux pour le Kenya - ainsi qu’un bref aperçu de l’impact des activités du Programme pour l’Alimentation Mondiale en Afrique - sont décrites ci-dessous.

F.1 IMPORTATIONS ET ExPORTATIONSL’Europe est le marché le plus important pour les exportations africaines; entre 1989 et 1998, l’UE a importé environs deux tiers de ses exportations d’arachides des pays africains avant de lever ses normes.22 Alors que le commerce intra-régional en Afrique est toujours robuste, la contamination par les aflatoxines limite l’accès par l’Afrique au marché mondial des exportations. Comme indiqué précédemment, les experts estiment les pertes subies à plus de 400 millions de dollars en raison de normes strictes de l’UE. Sans des mesures importantes en vue éviter l’exposition aux aflatoxines des cultures clés telles que le maïs, les céréales et les arachides, les exportations de la Communauté Est Africaine (EAC) ne peuvent pas surmonter les principaux obstacles au commerce extérieur qui comprennent le respect des coûts des aliments rejetés et les standards de sécurité.

F.2 ACHATS PAR LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL DE L’ONUEn 2011, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a acheté 2,4 millions de tonnes métriques (Mt) d’alimentation mondiale d’un montant de 1,23 milliard de dollars. Les produits alimentaires principaux procurés en 2011 comprennent le blé (31%; 751,2 tm), le maïs (17%; 410,2 tm), et les aliments composés ou de céréales (14%; 350,0 tm). Le PAM a acheté 713 654 tm (305,2 millions de dollars) en Afrique. Le tonnage total et la valeur métrique est démontré dans la figure 18.23 Les chercheurs notent que les achats d’alimentation en Afrique ont prouvé d’être un bon rapport coût-efficacité ainsi que efficace pour soutenir les petits exploitants agricoles.24 Les normes et les protocoles du PAM dans les tests des niveaux d’aflatoxine ont joué un rôle dans la sensibilisation des agriculteurs, des commerçants, et des gouvernements au sujet de la prévalence de la contamination par les aflatoxines et la nécessité pour les politiques et programmes pour y remédier.

Figure18. Quantité et valeur des aliments acquis des pays sélectionnés de l’Afrique en 2011

PaysQuantité en tonnage métrique

(tm)Valeur (milles de dollars de US)

Afrique du Sud 109.683 53.361

Tanzanie 64.992 20.031

Kenya 57.961 22.867

Ghana 6.710 3.673

Niger 3.526 1.684

Les achats du PAM sont une composante intégrante du commerce agricole dans les régions en développement de l’EAC, surtout concernant les normes agricoles sur les aliments qui ont tendance d’être contaminés par les aflatoxines restent strictes dans les principaux partenaires commerciaux mondiaux, tels que les Etats-Unis et l’UE. Les coûts de conformité associés au rejet des produits alimentaires en raison de manquer de respecter les règlements peuvent être importants. Etant donné qu’il existe l’instabilité économique, la question reste de savoir si le PAM continuera à répondre à l’augmentation de demande étant donné que la valeur des produits acquis dépasse la quantité des produits achetés.

75

NOTES DE FIN

1 Otsuki, T., Wilson, J. S., & Sewadeh, M. (2001). Quelle précaution de prix? L’harmonisation européenne des réglementations relatives aux aflatoxines et les exportations d’arachide africaine. European Review of Agricultural Economics, 28(2): 263–283. Retrieved november 8, 2011, from the oxford Journal database.

2 Fapohunda, S. O. (2009). Impact des mycotoxines sur l’Afrique subsaharienne: étude de cas du Nigeria. European Mycotoxins Awareness Network. Retrieved December 12 2011 from http://services.leatherheadfood.com/mycotoxins

3 Dohlman, E. (2008). Dangers des mycotoxines et des règlements: impacts sur le commerce des aliments et des aliments pour animaux. International Trade and Food Safety, AeR-828: 97–108. Retrieved november 11, 2011 from USDA economic Research Service.

4 Cheng, F. (2007). Etude de cas #3-11, “Sécurité des aliments: le cas de L’aflatoxine”. in: Per Pinstrup-Andersen and fuzhi cheng (eds.), food Policy for Developing countries: case Studies. Available at: http://cip.cornell.edu/dns. gfs/1200428161

5 World Trade Organisation. (1998). Comprendre l’accord OMC sur les mesures sanitaires et phytosanitaires. Retrieved at http://www.wto.org/english/tratop_e/sps_e/spsund_e.htm#q&A on January 7, 2012.

6 Otsuki, Wilson, & Sewadah, 2001.

7 Wagacha, J. M. & Muthomi, J. W. (2008). Problème des mycotoxines en Afrique- état actuel, les implications pour la sécurité des aliments et la santé et les stratégies la gestion possible. International Journal of Food Microbiology, 124(1), 1–12. Retrieved november 8, 2011, from the Science Direct database.

8 Otsuki, Wilson,& Sewadeh, 2001.

9 Kensler, T. W., Roebuck, B. D., Wogan, G. N., & Groopman, J. D. (2010).Aflatoxin: Une odyssée de 50 ans sur la toxicologie mécaniste et translationnelle.Toxicological Sciences, 120(1): S28–S48. Retrieved november 8, 2011 fromthe oxford Journals database.

10 Henry, S. H., Bosch, x. F., troxell, T. C., & Bolger, P. M. (1999) Réduire le cancer du foie – Contrôle Internationale de l’aflatoxine. Science, 286(5449): 2453–2454.Retrieved november 8, 2011 from the Science Magazine database.

11 Li, F., Li, Y., Wang, Y., & Luo, x. (2009). ). Phénomène naturel des aflatoxines dans le beurre d’arachide et la pâte de sésame chinois. Journal of Agricultural and FoodChemistry, 57(9), 3519–3524. Retrieved november 8, 2011 from ACS Publications database.

12 Mutegi, C. K., ngugi, H. K., hendriks, S. l., & Jones, R. B. (2009). ). Prévalence et les facteurs associés à la contamination par l’aflatoxine de l’arachide de l’Ouest du Kenya. International Journal of Food Microbiology, 130(1): 27–34. Retrieved november 8, 2011, from Science Direct database; Somorin, y. M., Bertuzzi, t., Battilani, P., & Pietri, A. (2012) La contamination par les aflatoxines et la contamination par les fumonisines de la farine d’igname des marchés au Nigeria. Food Control, 25(1): 53–

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13 Kensler 2010.

14 Asi, M. R., iqbal, S. Z., Arino, A., & hussain, A. (2012). Effet de variations saisonnièreset les temps de lactation sur la contamination d’aflatoxine M1 dans le lait des différentes espèces de Punjab, au Pakistan. Food Control, 45(1): 34–38. Retrieved november 8, 2011 from Science Direct database.

15 Oyero, O. G. & Oyefolu, A. B. (2010). Phénomène naturel des résidus de l’aflatoxine dans la viande fraîche et séchée au soleil au Nigeria. Pan African Medical Journal,7(14).

16 Leslie, J. F. (ed.). (2005). Contamination par les mycotoxines dans les aliments en Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale, 103–106. london, UK: CAB international.

17 Kensler 2010.

18 Kpodo, K. A. & Bankole, S. A. (2005). Mycotoxines: méthodes de détection, la gestion, la santé publique, et le commerce agricole. in leslie, J. F. (ed.). (2005).Contamination par les mycotoxines dans les aliments en Afrique Occidentale et Centrale, 103–106. london, UK: CAB international; Waliyar, F., Reddy, S. V., & lava-Kumar, P. (2009). Examen des méthodes immunologiques pour la quantification des aflatoxines dans les arachides et d’autres aliments. Peanut Science: January 2009, 36(1): 54–59.

19 Otsuki, Wilson, & Sewadeh, 2001.

20 Kpodo & Bankole, 2005; Cheng, 2007; Otsuki, Wilson, & Sewadeg,2001.

21 Reddy, K. (2011) Développer l’Afrique: les obstacles au commerce, la libéralisation, et l’inégalité dans l’organisation mondial du commerce. African Journal of BusinessManagement, 5(22): 8686–8696. Retrieved november 11, 2011, from Academic Journals.

22 Otsuki, Wilson, & Sewadeh et al., 2001.

23 World Food Programme (2011 Rapport annuel 2011 d’acquisition des produits alimentaires.Retrieved from http://www.wfp.org/procurement on february, 2012.

24 Lombard, S. (2009). Le PAM achète des quantités record de la nourriture en Afrique Australe. Le Programme Alimentaire Mondial. Retrieved from http://www.wfp.org/news/news-release/wfp-buys-record-amounts-food-southern-africa; Sanchez, P. A. (2009).Une façon intelligente de lutter contre la faim. Nature, 458(158). Retrieved on november 8, 2011, from Nature online database.

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GLOSSAIRE

Aflatoxicose L’empoisonnement qui résulte a l’ingestion d’aflatoxines dans les aliments contaminés ou des aliments. L’apparition peut être aiguë - en raison d’une seule ou quelques doses modérées à des doses élevées des aflatoxines ou chronique - due à l’exposition à long terme à des aliments contaminés par les aflatoxines. Les symptômes d’aflatoxicose aiguë peuvent inclure des douleurs abdominales, des vomissements, le foie élargi et/ou un dommage du foie, de la fièvre, hémorragie, difficulté à respirer, une mauvaise digestion, ou des convulsions. L’aflatoxicose chronique peut entraîner le dommage du foie, la cirrhose du foie, le cancer du foie, et/ou retard de croissance et de développement dans des enfants exposés a l’aflatoxicose chronique.

Aflatoxine Les aflatoxines sont des toxines cancérigènes hautement produites par les champignons Aspergillus flavus qui sont généralement présents dans les sols et dans les céréales, les noix, les semences et légumineuses infectées. Les aflatoxines ont un impact négatif sur la santé et ont été associée au cancer du foie, au retard de croissance chez les enfants, à l’affaiblissement du système immunitaire et plus récemment, elles sont été liées au VIH ainsi que la tuberculose.

Ammonisation Les cultures sont traitees à l’ammoniac diluee dans une vapeur d’eau où celles-ci permettant la penetration de l’ammoniaque dans ces cultures. L’ammoniac detruit les champignons ou des moisissures et a un effet de nettoyage sur les aliments. Les aliments traités à l’ammoniac peuvent être consumées par les animaux sans danger et peut rendre plus efficace des aliments lorsqu’ ceux-ci sont utilisés à court terme.

Lutte biologique Une méthode des ravageurs inhibant en perturbant leur état écologique dans l’environnement local à travers l’introduction d’organismes naturels tels que les parasites ou des agents pathogènes. Un exemple de ceci est l’introduction d’une souche non toxigène d’A. flavus pour déplacer la souche toxigène.

Carcinogène Toute substance qui est un agent directement impliqué pour causer le cancer en raison de sa capacité à endommager ou perturber les processus métaboliques cellulaires. Les cancérogènes peut augmenter le risque de cancer en modifiant le métabolisme cellulaire ou en endommageant l’ADN directement dans les cellules, qui cause des difficultés aux processus biologiques. L’altération des cellules induit la division incontrôlée maligne, finalement conduisant à la formation de tumeurs, et le dommage de l’ADN qui conduit la cellule à devenir une cellule cancéreuse.

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Cirrhose Un état dans lequel le foie se détériore lentement et fonctionne mal causé par des années de blessures chroniques. C’est une conséquence de la maladie chronique du foie caractérisée par le remplacement de tissu hépatique par un tissu cicatriciel fibrose, et des nodules régénératives (grumeaux qui se produisent à la suite d’un processus dans lequel les tissus endommagés sont régénérés), ce qui conduit à la perte de la fonction hépatique. La cirrhose est le plus souvent causée par l’alcoolisme, l’hépatite B et C, et la stéatose hépatique, mais elle a beaucoup d’autres causes possibles. Le tissu cicatriciel remplace les tissus du foie sain - bloquant partiellement l’écoulement de sang à travers le foie-et diminue la capacité du foie à contrôler les infections; éliminer les bactéries et les toxines du sang; utiliser des nutriments, des hormones, et des médicaments; fabriquer des protéines qui régulent la coagulation du sang ; et produire de la bile pour aider l’absorption des graisses - y compris le cholestérol - les vitamines liposolubles.

Fumonisine C’est une mycotoxine tirés par les Fusarium verticillioides et Fusarium moniliforme. Il se produit comme les fumonisines B1 et fumonisine B2. Le fumonisine B1 se produit principalement dans le maïs, le blé et d’autres céréales. L’exposition humaine est plus grande dans les régions où les produits du maïs sont les produits alimentaires de base. Le fumonisine B1 provoque l’apoptose accrue dans le foie ou des reins des animaux traités par les fumonisines suivi par une prolifération cellulaire régénérative. Alors que la phase aiguë de la toxicité des fumonisines est faible, il est la cause connue de deux maladies qui se produisent chez les animaux domestiques avec une apparition rapide: équine leucoencéphalomalacie et le syndrome porcine œdème pulmonaire. Le fumonisine B2 est plus toxique que les fumonisines B1 et contamine souvent le maïs et d’autres cultures.

Mycotoxine Il est un métabolite toxique secondaire produit par des organismes de la famille de champignon, communément appelés des moisissures. Le terme «mycotoxines» est habituellement réservé pour les produits chimiques toxiques produits par des champignons qui peuvent facilement coloniser les cultures. Une espèce de moisissures peut produire de nombreux mycotoxines différentes et/ou le même mycotoxine comme d’autres espèces. Les six grands groupes des mycotoxines sont les aflatoxines, les pautilins, les fusariums, les ochratoxines, les citrinins et les alcaloïdes de l’ergot.

Toxigènes Quelque chose qui produit un poison ou une toxine ; alors que, non-toxigènes c’est quelque chose qui n’est pas capable de produire de produire le poison.

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