î . r i u < ] ( • : : i i o c i i o ; ; ri O i s e )

A 1898

B.R, G, M. PARIS, le 9 NOVEMBRE 1961

74, rue de la Fédération (15»)

Département GEOLOGIE

Eau des Roches d'HEDQUVILLE (Seine & Oise)

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ETUDE HYDROGEOLOGIQUE DE LA SOURCE HODAN

o

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part

N. DESPREZ

Ingénieur Géologue au B.R.G.U,

I. INTRODUCTION

Par lettre du 13 Octobre 1961, la Direction Générale de

la Société Générale des Eaux Minérales de VITTEL (Vosges) a

denande au D.R.(;.". de procéder à un examen hydro.jéologique

de la Source HODAN à HEDOUVILLE {S. ic 0.).

L'eau des Roches d 'HEDOUVILLE, Source HODAN, bénéficie

d'une autorisation préfectorale d'exploitation depuis le

22-11-1932 (Eau de table). Elle est livrée dans le conuerce

sous sa forne naturelle, ou gazéifiée, ou en sodas.

A l'oricjine (1932) eau de source ordinaire captée à

son issue des sables de Cuise au contact des alluvions du Rû

d'UEDGUVILLE, l'eau actuellenent enboutcil lée est tirée d'un

puits situé dans la cour de la Société à une soixantaine de

mètres au Nord de la Source et à 15 mètres au Sud de la route

d' HODAN au Château-Molle (Annexe l).

Il s'agit d'un puits circulaire de 0,80m de diaraètre

et de 3m49 de profondeur (approfondissement de Om25 en 1953)

maçonné sur environ 3m25 (pierres de taille). La venue d'eau

principale serait localisée au fond sur la paroi N.E.

L'orifice du puits est obturé par une plaque de fonte

circulaire au niveau du pavage de la cour (système regard

d'égoût). Ce dispositif ne présente guère de garantie d'étan¬

chéité dans son état actuel (Annexe 5),

Trois canalisations partent de l'intérieur du puits

(Annexe 5)ï

- 2 -

- Tube d'aspiration d'une ponpe à bras désaffectée, sur la

paroi SE et à Ora75 de profondeur (Base d'aspiration à 2m87).

- Tube d'aspiration de l'en outeillage sur la paroi W, à Om77

de profondeur (Base d' aSi-iration à 3m09 ) . Dlanètre du tube:

26/34im:i.

- canalisation de trop-plein de 10 cm de diamètre environ, sur

la paroi SW. à 2m06 de profondeur. Le débit de trop-plein se

perd pendant son parcours souterrain vers l'ancienne source,

abandonnée à la suite du trouble observé dans l'eau lors des

périodes de pluies abondantes.

L'embouteillage est situé à une vingtaine de ;^tres à l'vV. du

puits, en linite de propriété. Il est alinente por une poope

GUINARD de 3 m3/h (G.iî.O. AM. 786-561) entraînée par un moteur

électrique. L'eau poncée est refoulée dans un réservoir verti¬

cal d'une capacité de 100 litres environ dont le reuplissage

provoque l'arrêt automatique du moteur d'entraînement. Une

ponpe de secours, d'une capacité deux fois moindre supplée

le premier système.

Ce dispositif ne permettant pas d'essai de débit pro¬

longé, il a été dCKiandé à M. VIGNERON, propriétaire, et è

M. IIARGUET, gérant, de i>ien vouloir étudier la possibilité

de débrider le circuit pompe-réservoir et d'installer à la

sortie de la porape une vanne de réglage et un flexible de

jaugeage. Une installation provisoire de ce type a pu être

réalisée avec les raoyens locaux tour l'essai de débit effectué

le 2-11-1961,

En vue d'obtenir de l'eau de service, la Société a fait

exécuter un puits de 3m72 de profondeur à la limite de l'embou¬teillage, sur la propriété voisine. Ce puits a été creusé

intégralement dans les sables de Cuise qui sont maintenus pardes buses de ciment. La conparaison des plans d'eau dans les

deux ouvrages a nécessité des opérations de nivellement exécutésle 15-11-1961 (1).

(l) Avec la collaboration de M. PUJOL, technicien-géologue auB.R.G.M.

- 3 -

II. APERÇU GEOLOGIQUE DU SECTEUR DE LA SOURCE HODAN.

Le hameau d'ilODAN est situé h la naissance de la vallée du

Ruisseau d'HEDOUVILLE (qui est alicenté par plusieurs sources aux

environs de la cote +63m) au pied d'un plateau tertiaire dont

l'essentiel est représenté par les assises supérieures et moyennes

de l'Eoeène.

La série stratigraphique est la suivante)

OLIGOCENE inférieur - Sannoisien - représenté par des marnes vertes

qui ont été exploitées à la Ferme des Tuileries près de

la cote +187,5 au sommet du plateau.

EOCENE - Ludien, également représenté par des marnes blanches ou

vertes que la couverture végétale masque le plus souvent.

Le gypse semble avoir disparu par dissolution et aucun

vestige de son exploitation éventuelle ne subsiste.

Bartonien (s s) marin - Sables de Cresnes. exploités dansla carrTère de la Mare Jean Dulay.

Calcaire de St-Ouen ( . j. -. ^ , * , j' ^ *^as¿A üSü V visibles dans la même exploi-

Sables de Mortefontainef tation et fossilifères

Sables "inférieurs", également fossilifères, exploi-

tes dans la carrière de la Queue de Champagne (l)

Luté tien. cale aire grossier dont la partie supérieure est

a la cote +120 dans le bassin versant des sources ei dont

la partie moyenne a été exploitée pour la pierre de taille

daas les carrières de la Côte au Loup, La Cornouraie et

les Fortes Terres.

La base du Lutétien est représentée par un calcaire è

Nummulites laevigatus-Lamarckl (Renouval) sur un faciès

sabio- dolomitique è rognons de dolomie appelés "tête de

chat".

Cuisien. Les affleurements ea fond de vallée montrent des

sables roux è verdâtres, micacés (muscovite), k grainsde glauconie et d'oxyde de fer. Le contact Luietien-

Culsien apparatt dans les sablières de la Mairie d'HEDOU¬VILLE et du Ringuet, plus au I^W.

L'horizon d'émergence des sources correspond au contact

du Cuisien et des alluvions ou éboulls de pente. Ces

sources sont essentiellementi Source de la Laire, du

Chiteau-Molle, du Lavoir-Fontaine d'Hodan,de la Coul^ du Lsy^

(1) C. POMEROL. Thèse PARIS Octobre 1961 - pages 47-48

N

10Km

1/200.000 èmeLiancourt

Mouy

La Tr_og5£c

Meru

X Basea éritnne

Bose aériennede Pontoise

*te

Amblai'ny'itle

?c\

Pontoise

St. Germaiin

Gandicourf <

Ronquerolleî iiHODAN

'dT[ i v i l l e

Nesle

' 0 \ ^

BeaumonL

Isle-Adam

SL.Leu

Chantifly *

• Luzarches +

O.'d/i

Louvre;

Ecouen

Gargan

- 4 -

plus au Sud, de la Maraîchère. Les argiles de Laon, qui sont,

dans la région, des épisodes lenticulaires souvent aquifères

a la base du Lutétien, n'ont jamais été observées a HEDOUVILLE.

Les argiles du Sparnacien, qui constituent le substratum

de la nappe dite du Soissonais dans les sables de Cuise, n'affleu¬

rent pas en fond de thalvreg. Mais elles ceinturent le plateau au

Nord et à l'Ouest dans les vallées de la Troesne, du Sausseron

et de l'Esches.

Les affleurements et les forages régionaux permettent de

connaître aved assez de précision l'épaisseur des différents

étages»

Lutétien : 33m60 h HEROUVILLE (5km SW)Cuisien : 20 à 25m à NESLES-la-Vallée (3 km S.)

Sparnacienj 13 à 16m de NESLES-la-Vallée à ARRONVILLE

Le pendage des terrains est orienté en moyenne NE-SW, entre

l'anticlinal du Bray et le synclinal de St-Dcnis (tous deux orien¬

tés NW-SE et dont les axes passent è 12 km au NE et au SW d'HEDOU-

VILLE).

L'alimentation des sources d'HODAN est donc tributaire

d'un bassin-versant situé au Nord et au Nord-Est des émergences ;ce

bassin est représenté par la partie de plateau comprise entre

le Dois d'HODAN, le Bois MESSALAN, le r3ois de MONTAGNY et la

route d'HEDOUVILLE aux Tuileries, soit une superficie moyenne de

3 à 4 km2. (Annexe l)

Les sables de Cuise étant partiellement découverts par

l'érosion en fond de vallées, des affaissements localisés peu¬

vent intervenir et brouiller la succession stratigraphiques

compar liaient s du Lutétien inférieur apparaissant en contact

vertical avec le Cuisien normalement sous-jacent t carrière-

- 5 -

sablière du Ringuet, ou en position anormale (Lavoir d'HODAN,

tranchée adduction d'eau) (l) lorsque le contact n'est pas

visible. Ainsi, le puits de la Source HODAN aurait été creusé

dans le faciès sab lo-dolomi tique du Lutétien inférieur (ou dans

les eboulis) tandis que le puits de service, situé è une tren¬

taine de mètres à l'Ouest du précédent n'aurait rencontré que

des sables cuisiens.

A ces anomalies consécutives à l'action de l'érosion et qui

sont localisées en bordure de thalweg (mais qui sont sans influen¬

ce sur l'écoulement de la nappe) viennent s'ajouter des ondula¬

tions secondaires dans 1» anticlinorlum du Bray et plus particu¬

lièrement à l'intérieur même du plateau situé au NE d'HEDOUVILLE.

Ainsi, le pendage des couches géologiques est inversé (orienté NE)

en moyenne) entre RONQUERCiLLES et RENOUVAL (aff leureraents du

Lutétien sous le cinetière de RONQUEROLLES et au Griraette), sur

le flanc d'âne ride anticlinale orientée NW-SE qui semble passer

par le bois de Montaghy et le Parc du Petit Musse et qui doit

être raccordée à la ride dite de Louvres.

Cette structure inverse donne naissance, au toit du Sparna¬

cien (2), aux Sources de Landrimont, Gandicourt, Renouval,

Ronquerolles, Amblaincourt , etc.. et constitue la limite NE

du bassin-versant des Sources d'HEDOUVILLE.

(1) Observations C. CAVELIER dans le cadre du lever de la cartegéoLogique l/50.000e tUîEIL <1961).

(2) I^ Sparnacien, substratum de la nappe, disparait au-delè,enlevé par l'érosion.

- 6 -

III. ESSAI DC DEDIT DL LA SOURCE HODAN.

(Annexe .-)

L'essai a été execute le 2-11-1961 de 9hl6 à 14h30.

Matériel utilisé.

Ponpe GUINARD G30 - AM

Mesure de nlveaui sonde H.VÎ.K.

î.îcsure des débits: seau jaugé de 10 1. et

chronomètre au l/lO de seconde.

Tîierraomètre Jacquinot au l/lOe de degré.

Régime N** 1 au débit maximum possible: 2,9 à 3,10 m3/h

Niveau du plan d'eau avant l'essai: 2 , 06ra (trop plein)

Linite d'aspiration» 3,09 m

Début du po'./.paget 9hl6

Fin du ponpage : 9h58 (li :ite d ' aspirât ion )

Remontée observée jusqu'à llhOO - Niveau remonté à 17 cm

sous le niveau d ' écoulement , soit à 2m23.

Régime N° 2 de Ilh à llh30 au débit moyen de 0,520 ra3/h.

Niveau stabilisé à 2m30 après 11 minutes de ponpage.

Régime N** 3 de llh47 (arrêt pour réparation de la vanne)h 14h30 - Débit moyen 1,4 m3/h.

Niveau au départi 2m22

Niveau dynamique stabilisé à 2m80, soit 0m29 au-dessus

de la linite d'aspiration.

L'eau est toujours restée claire en cours de pompage et

sa température s'est maintenue à 13<'l, pour une température

extérieure qui a varié de 8°6 à 8h20 à 10«7 à 14h25.

L'écoulement au trop-plein a repris è 16h40, soit une

reriontée de Om74 en 2hl0.

Sur l'^annexe 4 ont été reportées les valeurs des résis¬

tivités de l'eau en cours de pompage (prélèvements /» 0 à/'4).

Les résultats obtenus indiquent une très légère diminution de

la minéralisation au cours de l'essai, avec une variation de

1410 à 1460 ohms/cm à 20®. Les valeurs obtenues sur le prélever

ment du 26-10 et sur un échantillon de la Source HODAN pris dans

_ 7 -

le commerce figurent également sur le diagramiae et restent dnns

les linites indiquées ci-dessus.

La caractéristique du puits , déduite des régimes 2 et 3,

est reproduite en Annexe 3. Le diagramme obtenu (débits en

fonction de la profondeur) montre que:

- le niveau statique, en période de pluies abondantes, se situe

entre lm90 et 2m de profondeur,

- le débit d'écoulement au trop-¡;lein peut être évalué à 100 l/h.

- le débit maximum du puits dans son état actuel oscille autour

de 1 .5 a3yh è 20 cm au-dessus de la limite d'aspiration.

L'altitude de l'orifice du puits de la Source HODAN étant

+67,8 (l), le niveau d^couleuent se situe à la cote +65,7. Le

puits de service (orifice à 72,7 cm au-dessus de la dalle-fonte

du puits exploité, soit à +68,5(27) a son niveau statique à

2m9I de profondeur, soit à la cote 65,6(l) . Il n'y a donc pas

de différence sensible entre les niveaux statiques des deux

puits. Au cours de l'essai du 2-11-1961, le plan d'eau n'a pas

varié dans le puits de service.

L'ancienne Source HODAN avait une cote d'émergence beau¬

coup plus basse. Le niveau de l'eau était è +63,71 le 15-11-61.

Quant à la Source-cressonnière de la propriété ouest voisine,

source située a la limite de la propriété près du ruisseau, le

niveau du plan d'eau était à la cote +61,9(8) à la même date.

(l) Au sOBMoet de la plaque de fonte, cote mesurée à partir dupoint moyen +67,8, au carrefour du Lavoir d'HODAN.

Le nivellement accuse une différence de niveau de 7nffii entre

les 2 points.

- 8 -

IV. ANALYSE CHIMIQUE DE L'EAU DE LA SOURCE HODAN.

L'analyse a été effectuée par le Laboratoire du B.R.G.M

sur un pr'ilèveraent du 26-10 dans les conditions norunles

d'exiiloi tation. Les résultats ci-dessous ont été obtenus:

Résidu sec à 120«

pH

(S04)=

Cl-

(cosh)"

Ca++îvîg++

Na+K+

Fe

Nitrates en (NO^)"Nitrites en (NO-)-

Uatières organiques

Dureté totale

519 ma/17,6

24

32

335,5

116

22,8

13

15

t r ac e s

0

0

0

3505

La part importante qu'occupe le Calcaire grossier du

Lutétien dans le bassin-versant justifie la forte proportion

des ions Calcium, Magnésium et (C03h). La faible teneur en ions

(S0'*)~ est due h l'extension réduite de l'Eoeène supérieur gyp¬

seux qui ne représente qu'un témoin discret au sommet du plateau.

Une analyse du Laboratoire du Conseil Supérieur d'Hygiène

de Paris, exécutée, semble-t-il, lors de l'instruction pour

l'autorisation d'exploitation de l'Eau des Roches, sur un prélè¬

vement de la source ancienne, a fait apparattre une proportion

de 43,8 mg/l de nitrates (exprimés en N0*^H) ce qui paraît indiquer

une contanination d'origine organique. Cette observation a motivé

la recherche des nitrates, nitrites et matières organiques dans

le prélèvement du 26 Octobre dernier, qui n'en a révélé aucune

trace ceci permet de penser que la nappe actuellement exploitée

est è l'abri des infiltrations superficielles. Une surveillance

- 9 -

bactériologique pourrait confirmer cette hypothèse (le dernier

prélèvement pour examen bactériologique date du 30-12

Le bilan des milliéquivalents fait apparaître un déficit

des anions selon la proportion suivantei

ÇatiojBig Anionj?

Ca++ = 5,68 se*" e 0,48Ug-*^-^ = 1,87 Cl- = 0,69

Na+ » 0,50 (C03h) » 5,37

K+ a 0.89

8,96 6,74

Une analyse complémentaire de la silice a donné le résultat

de 13,8 mg/l en 310^^ soit 0,66 milliéquivalent-négatif exprimé en

SIO*^, L'équilibre n'étant pas atteint , il faut admettre qu'une

2

partie du CO en solution échappe au dosage et que l'acide carbonique

en excès, non dosé, permet la dissolution du CO Ca à l'état de

carbonate acide (C0"^H)2 Ca .

. - 10 -

V. CONCLUSIONS

Le puits de la Source HODAN capte la tête d'une nappe

"libre" qui circule dans les sables de Cuise en direction du

SWf vers le synclinal de St-DENIS, où elle se met en charge.

A HEDOUVILLE même, les eboulis du Lutétien et les alluvions

argileuses du ruisseau peuvent augmenter localement le gradient

de pression, la perméabilité des alluvions étant inférieureè

celle des sables. Il en résulte des émergences qui peuvent

tarir lorsque le niveau de la nappe s'abaisse, alors que la

circulation souterraine se poursuit normalement.

Le volume des précipitations recueillies par le bassin-

versant de l'enserable des sources d'HODAN, d'une superficie

de 4 km2 environ, peut être évalué d'après les relevés des

3 postes pluviométriques de la Météorologie Nationale les plus

rapprochés d'HEDOUVILLE» Bases aériennes de PONTOISE et de CREIL,

poste de police de BEAUMONT-s/-OISE.

CREIL BEAUMONT PONTOISE

1955

1956

1957

1956

19591960

Total

Moyenne

593 mm

602

645

833

531

738

3942 mra

657 nm

600

487

472

692

411

577

2639

440

mm

(i)

mm

nsa

436 mm

246

556

622

-«09

73^

3005

SOO mm

Moyenne générale 532 non/an

Cette moyenne générale annuelle des 3 postes donne un

volume de 2.130.000 md de précipitation sur le bassin-versant

(l) Pas de mesures en Novembre 1958.

-II

II est admis (i) que 22,5>i des précipitations alimentent la

nappe, le reste étant restitué aux cours d'eau par ruissellement ou

à l'atmosphère par évapotranspiration. Il est donc possible d'accor¬

der au bassin aliiientaire des sources d'HODAN une moyenne annuelle

de 480.000 m3.

Les argiles plas tit ues sparnacieiiues qui forraent le substratum

de cette nappe ont été rencontrées à NCSLES-la-Val lée , à la cote

+46,7 (2) ce qui indique h cet endroit 20 à 25m de subies cuisiens.

Il est donc possible d'envisager un approf ondi s senent du Puits de

la Source HODAN pour augmenter son débit, t-a caractéristique du

puits déduite des essais du 2-11-1961 perraet en effet de supposer

qu'un débit de 15 m3/h peut être obtonu entre 10 et 12ra de profondeur

et 25 m3/h entre 16 et 13m.

Si le captage venait à être modifié en ce sens, une gaine

de /raviers calibrés filtrant devrait être envisagée pour éviter

les renontées des sables très fins du Cuisien. Il faut signaler en

outre que l'on constate une augiVicntat ion de la minéralisation en

règle générale au l)out d'un certain temps d'exploitation avec, en

particulier, une auiuicntation de la teneur en fer.

N. DESPREZ

Ingénieur Géologue au B.R.G.M.

(1) R. SOYER et A. CAILLEÜX. Géologie de la Réaion Parisienne.P.U.l'. 1959.

(2) L'er:!i)lacerjent projjosé pour le forage de NESLES-la-Vallée:R. SOYER. Légende carte géologique l/50.000e l'ISLE ADAM 1959,est erroné. Il fait ai^paraître 30 à 35m de sable de Cuise.Les coordoiiuées réelles de l'ouvrage sont» x= 586,140 -y= 159,325 - z= +70 (l/2ü.000e XXIII-13).

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La Carr ière du RINGUET

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