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39 ème Cocktail des Écrivains du Cercle mbc jeudi 1 er décembre 2016 de 19 heures à 21 heures 30 Dédicaces de beaux livres, romans, essais, livres historiques… dans les Salons du Fouquet's Nicolas BAVEREZ Sidonie BONNEC Eric BRUNET Jean-Christophe BUISSON Anna CABANA Violette CABESOS Claude CANCES Jean des CARS Dimitri CASALI Marie-France CASTAREDE Olivia CATTAN Lauren CHAPMAN Nicolas CHAUDUN Bertrand CONSTANT Gérard DAVET Samuel DOCK Marie DRUCKER Nicolas d’ESTIENNE d’ORVES Vladimir FEDOROVSKI Bruno FULIGNI Maëlle GUILLAUD Harold HYMAN Gérald KIERZEK Julia KRISTEVA Mathieu LANGLOIS Marie-Dominique LELIEVRE Claude LELOUCH Thierry LENTZ Pierre-Yves LEPRINCE Fabrice LHOMME Marie- Eve MALOUINES Laure MANDEVILLE Delphine MARANG Danielle MERIAN Claude MIGNOT Tania de MONTAIGNE Christine ORBAN Henri d’ORLEANS Comte de Paris Camille PASCAL Valérie PERRIN Laurent PHILIPPARIE Caroline PIGOZZI Isabelle de PONTON d’AMECOURT Guy RECHENMANN François REYNAERT Béata de ROBIEN Joël de ROSNAY Jean-Marie ROUART de l’Académie Française Gonzague SAINT BRIS Stéphanie de SAINT MARC Adelaïde de SAVRAY Laurent SEKSIK Jean SEVILLIA Karine SILLA Henri TINCQ Tito TOPIN Isabelle VEAUVY Jérôme-Arnaud WAGNER Emmanuel de WARESQUIEL Sylvie YVERT -Entrée libre sans réservation- Consommations à régler au bar Philippe Aubier Librairie Fontaine-Haussmann 50 rue de Laborde Paris 8 ème - 01 45 22 21 73

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39ème Cocktail des Écrivains du Cercle mbc

jeudi 1er décembre 2016 de 19 heures à 21 heures 30

Dédicaces de beaux livres, romans, essais, livres historiques…

dans les Salons du Fouquet's

Nicolas BAVEREZ Sidonie BONNEC Eric BRUNET Jean-Christophe BUISSON Anna CABANA Violette CABESOS Claude CANCES Jean des CARS Dimitri CASALI Marie-France CASTAREDE Olivia CATTAN Lauren CHAPMAN Nicolas CHAUDUN Bertrand CONSTANT Gérard DAVET Samuel DOCK Marie DRUCKER Nicolas d’ESTIENNE d’ORVES Vladimir FEDOROVSKI Bruno FULIGNI Maëlle GUILLAUD Harold HYMAN Gérald KIERZEK Julia KRISTEVA Mathieu LANGLOIS Marie-Dominique LELIEVRE Claude LELOUCH Thierry LENTZ Pierre-Yves LEPRINCE p

Fabrice LHOMME Marie- Eve MALOUINES

Laure MANDEVILLE Delphine MARANG Danielle MERIAN Claude MIGNOT Tania de MONTAIGNE

Christine ORBAN Henri d’ORLEANS Comte de Paris Camille PASCAL Valérie PERRIN

Laurent PHILIPPARIE Caroline PIGOZZI Isabelle de PONTON d’AMECOURT Guy RECHENMANN François REYNAERT Béata de ROBIEN Joël de ROSNAY Jean-Marie ROUART de l’Académie Française Gonzague SAINT BRIS Stéphanie de SAINT MARC Adelaïde de SAVRAY Laurent SEKSIK Jean SEVILLIA Karine SILLA Henri TINCQ Tito TOPIN Isabelle VEAUVY Jérôme-Arnaud WAGNER Emmanuel de WARESQUIEL Sylvie YVERT

-Entrée libre sans réservation- Consommations à régler au bar

Philippe Aubier

Librairie Fontaine-Haussmann 50 rue de Laborde Paris 8ème - 01 45 22 21 73

NICOLAS BAVEREZ L’État islamique peut-il être vaincu ? La Russie de Poutine est-elle un adversaire ou un allié ? Est-il encore temps d’éviter la prochaine crise financière ? La révolution numérique va-t-elle transformer le capitalisme ou dévaster la classe moyenne ? Quels sont les mécanismes qui ont permis le décollage économique de l’Afrique ? Autant de questions qui déterminent notre avenir. L’histoire s’est

emballée. Elle est faite de ruptures et de violence, mais aussi de formidables progrès : la réduction de la pauvreté, le développement des pays émergents, la société ouverte, la transition énergétique, l’intelligence artificielle. De nouveaux continents émergent ; d’autres disparaissent. Nous vivons à l’heure des disruptions, c’est-à-dire des événements imprévus et extrêmes. Elles fragilisent les États et les sociétés, rendant le monde beaucoup plus instable et dangereux. Elles déstabilisent les démocraties, laissant les dirigeants désemparés. Oui, nous dansons sur un volcan ! Et l’humanité n’a que deux choix : l’effondrement ou l’adaptation aux révolutions en cours dans un monde où l’Occident, qui a perdu le monopole du leadership, doit se réinventer.

SIDONIE BONNEC MARIE DRUCKER « Ce livre ne saurait vous donner aucune leçon. Il s’agit d’un guide qui, avec humilité et recul, se propose de vous aider à faire face le plus sereinement possible à l’arrivée d’un enfant. Parce que nous avons vécu ce moment récemment et dû affronter des choix, des inquiétudes, et prendre des décisions pas toujours simples. Parce que nous avons lu

beaucoup de livres sans y trouver toutes les réponses aux questions que nous nous sommes posées. Nous avons voulu partager nos sentiments, de la grossesse jusqu’au deuxième anniversaire de votre enfant. Cet ouvrage est le fruit de nos deux expériences combinées. Toutes les informations, tous les conseils (gynécologie, pédiatrie, psychologie…) ont été vérifiés auprès de médecins et de spécialistes. Nous sommes passées par là, alors occupez-vous de l’extraordinaire, nous, on s’occupe du reste ! »

ERIC BRUNET « Le gaullisme est devenu un passe-partout, un sésame qui permet à n’importe quel politique de tenir en respect les critiques. La référence à de Gaulle assure au député de gauche un brevet de réalisme (il se dira alors « gaulliste social ») et elle tempère l’image trop réactionnaire de l’élu de droite. Une figure de l’extrême droite veut adoucir son profil ? Elle revendiquera sa de Gaulle attitude. Un ténor de l’extrême gauche veut

gommer son image d’idéologue dogmatique ? Il clamera sa

fidélité aux valeurs du gaullisme. Au fil des années, ces nouveaux adorateurs de la croix de Lorraine ont institué un véritable fétichisme gaulliste. Et gare à ceux qui contreviennent au culte du Général. » Les politiques oseront-ils « tuer le père » et faire leur aggiornamento ? L’avenir de la France en dépend, nous dit Eric Brunet avec la franchise qui a fait, entre autres, le succès de son émission sur RMC et de ses précédents livres.

JEAN-CHRISTOPHE BUISSON L'album du centenaire, par un des plus grands écrivains d'histoire actuels.1917 est une année cardinale non seulement dans le déroulement de la Première Guerre mondiale mais plus largement dans l'histoire du monde. 1917, c'est d'abord l'année des deux révolutions en Russie,

prélude à la fondation du premier État communiste et au développement d'une idéologie qui bouleversera tout le XXesiècle. C'est aussi l'année où, pour la première fois, les États-Unis interviennent militairement en Europe, inaugurant leur leadership sur la planète. 1917, c'est également l'année de la déclaration Balfour, qui promet aux Juifs la création d'un État ; l'apparition de la notion de « guerre totale » ; l'émergence du mouvement dada et l'invention du terme de surréalisme. Mais aussi et encore : la naissance de l'art conceptuel, le premier disque de jazz, la création de la Coupe de France de football, l'épopée de Lawrence d'Arabie, les apparitions de la Vierge à Fatima, les exploits aériens de « l'as des as » et du « baron rouge »... L'ambition de cet ouvrage novateur est de révéler tous ces aspects à l'aide d'une chronologie-monde sélective, très écrite, commentée et superbement illustrée. Une vingtaine de focus sont également proposés pour raconter les 1917 de personnalités en devenir : Hitler, Staline, de Gaulle, Churchill, Roosevelt, Mussolini, mais aussi Céline, Proust, Picasso, Marie Curie, Freud, Einstein et quelques autres. En ressort la conviction que cette année sans pareille aura creusé la tombe de l'Europe des Empires au profit d'une nouvelle ère où la mondialisation de la puissance marchera de pair avec le progrès technique et la brutalisation des êtres.

ANNA CABANA Qui eût cru qu'Alain Juppé deviendrait un... fantasme ? Les Français rêvent de s'ennuyer avec lui. Ils l'ont choisi par contraste trois ans avant la présidentielle ! Il est leur président de papier. L'antidote à la Trumpisation de la vie publique. L'anti-Sarkozy. Les hommes estiment sa dignité, quand ils ne vont pas jusqu'à le prendre pour un sage. Les femmes, elles, commencent par

le soupçonner d'être un feu sous la glace. Mais voilà : il n'y a pas de feu caché. J'ai mis quinze ans - et tant d'heures d'entretien avec lui - à le comprendre. C'est justement ce qui plaît aux Français. S'ils le regardent aujourd'hui avec espoir, c'est parce qu'il n'est pas aussi fou que les autres - pas fou du tout, même. Juppé aura réussi cet étrange exploit : être un fantasme qui ne brûle pas.

VIOLETTE CABESOS

Marthe Bothorel, soixante-dix ans, s’est prise de passion sur le tard pour l’histoire de l’art : de musées en cours de dessin, l’autodidacte plonge dans un monde qui la fascine. Un dimanche, lors d’un concours de peintres amateurs, elle découvre le corps d’une femme assassinée selon un rituel aussi macabre que spectaculaire. Le premier d’une longue

série... En compagnie de deux autres mamies aussi déjantées qu’elle et d’un policier mélomane, Marthe décide de démasquer le talentueux tueur ! Un polar original, érudit et cocasse, où l’auteur du Teinturier de la lune et de La Promesse de l’ange nous embarque dans une enquête échevelée sur les traces des grands peintres du XXe siècle, du Bateau-Lavoir de Montmartre à la Ruche de Montparnasse

CLAUDE CANCES Ce livre trace le portrait de ces enquêteurs hors pair, de ces 'grands patrons'; d'une autre époque et livre les coulisses non seulement des enquêtes retentissantes qu'ils ont traitées mais aussi des combats qu'ils ont menés pour défendre leur métier et le droit à la vérité. On découvre ainsi des personnages hauts en couleur comme l'inspecteur Rossignol, le roi de la filature et du déguisement ; d'autres

plus inquiétants, comme le commissaire manchot Kuehn cachant sa prothèse en bois sous un gant noir. On revit les luttes acharnées contre des criminels de haut vol, du dynamiteur Ravachol, de la bande à Bonnot à la pathétique empoisonneuse Violette Nozières, des tueurs en série Petiot, Paulin ou Guy Georges à Mesrine ou au gang des postiches, ces figures du grand banditisme. On partage les craintes, les doutes, les espoirs, les succès et les déceptions d'une pléiade de grands policiers - qu'ils se nomment entre autres Xavier Guichard, François Le Mouel, Robert Broussard ou encore Martine Monteil -, et le regard qu'ils portent sur les profondes réformes qui ont changé la police d'hier à aujourd'hui. On croise aussi les divisionnaires Guillaume et Massu qui ont servi de modèle à Georges Simenon pour donner de la consistance à l'épais et solide commissaire Maigret, personnage de roman qui reste la figure emblématique du 36 quai des Orfèvres. Une fascinante galerie de portraits. Des portraits à l'encre rouge évidemment.

JEAN DES CARS Jean des Cars nous fait revivre les sacres et les couronnements les plus importants, de la reine Victoria d'Angleterre à Felipe d'Espagne. Illustré par une iconographie exceptionnelle, cet album nous plonge au coeur des cours européennes et de l'avènement de leurs souverains, entre faste et solennité. Les premières années du XXIe siècle ont vu l'arrivée d'une nouvelle

génération de souverains sur les trônes de diverses monarchies européennes. Leurs intronisations ont été fortement médiatisées, suscitant la curiosité et le plus souvent l'enthousiasme, non seulement de leurs sujets mais d'innombrables téléspectateurs ayant suivi ces cérémonies le plus souvent spectaculaires. Le sacre, qui est un rite religieux remontant à l'Ancien Testament a été, pendant des siècles, en usage en Europe dans les empires, royaumes et principautés. Cette tradition, (le sacre) - précédant le couronnement qui est un acte politique symbolisant l'entrée en fonction du monarque – a progressivement été remplacée par une installation sous forme de prestation de serment devant le Parlement. Celle-ci est parfois précédée ou suivie d'une célébration religieuse, obligatoire quand est instituée une religion d'Etat dans le pays concerné et que le monarque en est le chef. Cet ouvrage, riche d'une exceptionnelle iconographie, relate l'évolution des sacres et des couronnements depuis ceux de la reine Victoria d'Angleterre en 1838 à l'installation du roi Felipe VI d'Espagne en 2014.

DIMITRI CASALI Championne du monde de l'autodénigrement, la France, en proie à la déliquescence de son école, à la repentance coloniale et au danger du multiculturalisme, s’enfonce dans une perte d’identité totale. Son modèle d’intégration est en panne. La raison ? Notre pays est malade de son Histoire. Malade de ne pas la connaître, de ne pas la transmettre, d’être sans cesse tenté de la réécrire pour l’instrumentaliser ; malade,

surtout, d’y renoncer par lâcheté et refus de se confronter aux minorités. L’Éducation nationale, dans sa fuite en avant multiculturaliste, multiplie les réformes qui privent nos enfants des repères les plus élémentaires sur l’Histoire de France. Quant aux élites qui nous gouvernent, elles sont prêtes à sacrifier l’amour du drapeau, la Marseillaise et la laïcité sur l’autel du « vivre ensemble »… Résultat : nous avons perdu cette fierté nationale palpable chez les Américains, les Britanniques ou les Chinois. En renonçant à son passé, la France sape son présent et met en péril son futur. Peut-on vraiment vivre ensemble en ignorant ce qui a façonné l’identité de notre pays ? en oubliant que la France s’est construite par son panache plus que par ses renoncements ? Quand nous aurons détruit notre héritage, n’aurons-nous pas tout perdu ? Un essai passionnément engagé ; une déclaration d’amour à l’Histoire de France, seul remède à la désintégration.

MARIE-FRANCE CASTAREDE SAMUEL DOCK À l'heure ou la fracture séparant les âges n'a jamais semblé aussi profonde, les auteurs invitent le lecteur à un voyage unique entre deux voix, deux regards, deux époques, sur des thèmes fondamentaux tels que le corps, le couple, la famille, le temps, l'image... En 1971, l'anthropologue Margaret Mead publiait Le Fossé des générations. Elle y insistait sur la

nécessité de rétablir le dialogue entre les générations passées et présentes. Que reste-t-il, plus de quarante ans après, de son message ? C'est cette question essentielle qui a servi de point de départ à l'échange entre Marie-France Castarède et Samuel Dock. Les auteurs, appartenant à deux générations que tout sépare, croisent leurs regards sur leur époque, leur savoir théorique mais également leur vécu. Ils analysent les mécanismes sociaux, culturels et psychologiques d'un conflit intergénérationnel inédit et témoignent d'un bouleversement de l'intime annonçant « le changement profond, peut-être bien la déstabilisation d'une civilisation entière ».

OLIVIA CATTAN Sarah Keller est journaliste, elle a la quarantaine, un mari et trois enfants. Elle mène une existence paisible jusqu’au jour où son rédacteur en chef l’envoie interviewer Adrian Shek. Ce célèbre architecte connaît une ascension fulgurante malgré son handicap, il est ce qu’on appelle un autiste Asperger. Lorsque Sarah le rencontre, elle tombe sous le charme de cet homme fascinant, érudit et

charismatique. Mais il la quitte précipitamment, oubliant un petit carnet rouge que la journaliste ne peut s’empêcher d’ouvrir. Le malheur semble alors s’abattre sur Sarah, qui n’aura d’autre choix que de mener sa propre enquête pour comprendre qui est vraiment Adrian Shek…Olivia Cattan est journaliste et a repris des études de psychologie. Après avoir collaboré avec France soir, Paris Match, Les Cahiers économiques du Monde, Les grandes gueules de RMC, elle est présidente d’honneur de l’association Paroles de femmes et présidente de SOS Autisme France. Elle est l’auteur de Deux femmes en colère (Ramsay, 2006), La Femme, la République et le bon Dieu (Presses de la Renaissance, 2008), D’un monde à l’autre (Éditions Max Milo, 2014).

LAUREN CHAPMAN Une étudiante française d’un milieu populaire. Un jeune acteur américain en pleine ascension. Un couple improbable et pourtant…Mélodie, 22 ans, quitte son Paris natal pour partir étudier à New York. Elle rêve d’y décrocher un diplôme à la hauteur de ses ambitions. Son avenir semble tout tracé. Oui, mais… la rencontre avec Ryan, un célèbre acteur américain, va bouleverser ses plans. Dès le

premier regard, Mélodie tombe follement amoureuse. Aux prises avec cette passion dévorante, elle néglige son travail,

ses amis, et commence à fréquenter le gotha mythique d’un monde de paillettes où se dissimulent perfidies et trahisons. Ryan la désire, la jette. Elle se donne, s’abandonne, se rebelle… Jusqu’où leur attrait charnel incontrôlable les entraînera-t-il ? Par quelles joies et quelles souffrances devront-ils passer pour ne pas perdre pied ? Le terrible secret qu’elle réussira à percer sera-t-il la clé de leur dernière chance… ?

BERTRAND CONSTANT

Légionnaire est un livre unique. Du plus jeune au plus ancien, du nouvel engagé à l’officier supérieur, du Français d’origine au lointain Kirghize, soixante-quatre légionnaires se sont laissés photographier, malgré la tradition de l’anonymat, tout en mettant « leur coeur sur la table ». Un jour, ils ont franchi la porte d’un

centre de recrutement de la Légion Étrangère. Pourquoi ? Pour quelles raisons ont-ils choisi d’abandonner leur première vie et d en conquérir une seconde ? Au nom de quoi ont-ils accepté de risquer la mort au service de la Légion, et donc au service de la France ? Entre confession et révélation, ce livre est une rencontre unique avec ces soldats mythiques, partout admirés, craints sur tous les théâtres d’opération et que le monde entier nous envie. Chaque portrait, composé d’une photo et d’un monologue, propose au lecteur une expérience hors du commun : Devenir Légionnaire à son tour. Au moins le temps d’une lecture…

NICOLAS CHAUDUN

Le général Alexis L’Hotte passe pour le plus orthodoxe promoteur de l’équitation classique française, aujourd’hui inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité. Elève chéri de deux fameux écuyers antagonistes, François Baucher, « l’artiste sublime », et le comte d’Aure, « le plus parfait centaure », L’Hotte se voit crédité d’une synthèse illusoire de l’enseignement des deux maîtres.

En vérité, il a pioché chez l’un et chez l’autre au gré des situations sans pour autant échafauder une véritable doctrine. Son « Calme, en avant, droit » peut orienter une quête ; il ne fonde pas une méthode. Beau, élégant jusqu’à la coquetterie, sobre et précis, L’Hotte subjugua tous les cavaliers qu’il eut à former, à Saint-Cyr comme à Saumur. Il fascina la cour impériale, se fit encore du tout jeune Lyautey un admirateur indéfectible… Il demeura néanmoins un maître avare de conseils. Quant il mettait pied à terre, c’était aussitôt pour prendre des notes, debout à son plan de travail, solitaire et silencieux. Et, paradoxalement, cette distance accrut son prestige. Pour le reste, le général ne combattit jamais, ce qui le distingue notoirement de tous ses frères d’armes. Il n’en fut pas moins autorisé à prononcer des avis définitifs – et parfaitement rétrogrades – sur les nécessaires mutations de la cavalerie militaire ; légitimiste notoire, il n’en fut pas moins le « fusible » de ministres républicains… Jamais, enfin, il ne pressentit le naufrage de la civilisation équestre. Un pédagogue taciturne, un soldat sans guerre, un politique

fourvoyé, ce pourrait être un peu court. Cependant l’impeccable parcours de l’écuyer se confond avec l’histoire de la question équestre au XIXe siècle. Or jamais jusqu’alors la question n’avait à ce point obnubilé les esprits. En effet, le paradoxe mérite d’être relevé, le « siècle de l’industrie » fut aussi, et d’abord, presque, celui du cheval. Editeur d’art, historien, documentariste, Nicolas Chaudun est notamment l’auteur d’une biographie du baron Haussmann qui fait référence, ainsi que de deux récits historiques : L’Eté en enfer, plusieurs fois primé, et Le Brasier, élu meilleur livre d’histoire de l’année 2015 par le magazine Lire.

GERARD DAVET FABRICE LHOMME « Un président ne devrait pas dire ça… » Cette phrase, François Hollande nous l’a lâchée, un jour d’exaspération. Il s’agaçait, alors, de voir la presse ausculter de trop près sa relation avec ses femmes, Ségolène, Valérie, Julie… Nous avons passé cinq années dans le sillage du chef de l’État, en sa compagnie, sans conseiller, sans témoin.

Juste lui et nous. Avec une double exigence : pas de langue de bois, encore moins de propos « off the record ». C’était la condition impérative. Pas de relecture, non plus, de ses « confessions », évidemment, et le recueil de confidences de ses proches : Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Stéphane Le Foll…L’idée, née en 2011, était d’écrire la suite de Sarko m’a tuer, livre dans lequel nous décrivions un pouvoir sarkozyste flirtant avec la ligne jaune. Hollande avait juré qu’il prendrait le contre-pied de son meilleur ennemi, encore fallait il le vérifier. Pour cela, nous avons plongé au coeur du pouvoir élyséen, exploré la face cachée de la présidence. Ou plutôt du président. Nous l’avons confronté à ses contradictions, questionné sur sa vie privée, sa politique économique, ses promesses non tenues, sa vision de l’islam, de l’extrême droite, des écologistes, de Macron… Et de Sarkozy bien sûr. Une immersion inédite dans le cerveau d’un homme de pouvoir qui s’est confié avec une franchise parfois déconcertante, revisitant les moments forts d’un quinquennat aux allures de chemin de croix, dont nous révélons les secrets. Ni censure, ni autocensure. Jamais un responsable politique, a fortiori un président de la République, ne s’était livré avec une telle liberté de ton. Plusieurs fois, il nous a dit : « Il se trouve que je suis président… » Comme s’il n’y croyait pas. Le président « normal » a accouché d’une présidence anormale. Il n’aurait pas dû « dire ça » ? Pas sûr. En tout cas, nous, nous devions l’écrire.

NICOLAS D’ESTIENNE D’ORVES Imaginez une porte de bois clair achetée chez Leroy Merlin qui dissimule une machine à explorer le temps. Et son créateur qui explore le temps, donc… jusqu’à ce que flâner à travers l’histoire ne lui suffise plus. Il lui faut agir. Non pas en répondant aux sempiternelles questions « que se serait-il passe si… », mais en éradiquant la laideur. Tuer Pompidou pour éviter Jussieu et Beaubourg,

donner des antidépresseurs à Malraux pour s’épargner la Tour Montparnasse… Adieu Opéra Bastille, quartier des

Olympiades, Palais des Congrès, Pyramide du Louvre ! Mais une fois le XXe siècle expurgé de ses verrues architecturales, il manque à Sylvain Chauvier une signature finale, une apothéose. Pour cela, il remonte au seuil de ce siècle. 18 juillet 1900, inauguration du métro parisien. Il ne laissera pas faire Fulgence Bienvenüe : le premier jour du métro sera aussi son dernier.

VLADIMIR FEDOROVSKI Le Dictionnaire amoureux de Saint-Petersbourg, c'est d'abord un livre d'évasion : les grand tsars, les artistes et les égéries passionnées nous y accompagnent, pour permettre aux lecteurs de déchiffrer les mystères de cette ville insolite, qui ne ressemble à aucune autre cité du monde. Cet ouvrage évoque non seulement son architecture, ou encore son histoire unique, mais surtout l'âme russe avec

ses contrastes,ses élans et ses tragédies sans nom. Mais le Dictionnaire amoureux de Saint-Pétersbourg c'est aussi un livre de révélations, apportant (à partir d'archives et de témoignages inédits) de nouveaux éléments à l'histoire secrète des révolutions russes de février et octobre 1917, ou encore à la chronique confidentielle de l'assassinat de Raspoutine en décembre 1916. C'est enfin un livre d'actualité car l'entrée sur Vladimir Poutine est rédigée à partir d'une enquête explosive sur les faces cachées de l'actuel président russe qui a passé une grande partie de sa vie à Saint-Petersbourg. Lancé à la veille du centenaire de ces événements, il ne manquera pas de provoquer un véritable débat d'idées et sera très médiatisé. BRUNO FULIGNI Ils ont arrêté Ravachol, Landru et Mata Hari, démantelé la «bande à Bonnot», et leurs récits ont inspiré des personnages aussi mythiques que le comte de Monte-Cristo, Arsène Lupin, Fantômas ou Maigret. Qu'il s'agisse de vol, de crime, de moeurs ou de pouvoir, les «policiers-écrivains» nous ont laissé des textes passionnants. Policiers, ils ont découvert des corps, traqué des assassins, livré des coupables à la justice de leur temps. Écrivains, ils ont consigné leurs enquêtes, leurs intuitions, leurs idées. À l'âge de la retraite, ils ont publié, raconté, revécu les moments forts d'une carrière, non sans se donner le plaisir de régler au passage quelques comptes. En eux se révèlent des narrateurs efficaces qui ont le sens de l'image et du raccourci saisissant.De l'ancien préfet de police craint et respecté au petit inspecteur des moeurs qui se sait l'objet du mépris public, ces Souvenirs de police condensent un siècle et demi d'affaires criminelles et politiques.

MAELLE GUILLAUD Que sa volonté soit faite. Lucie est amoureuse. Éperdument. Mais pour imposer celui qu'elle a choisi, elle va devoir se battre. Ne pas céder face aux larmes de sa mère, à l'incompréhension de sa grand-mère, et à la colère de Juliette, sa meilleure amie. Malgré les humiliations quotidiennes, les renoncements, l'isolement et la sévérité de l'ascèse. Elle jour pourtant, le sacrifice qu'elle a

durement payé est violemment ébranlé par la découverte d'un secret. S'est-elle fourvoyée ou est-elle victime d'une manipulation? Avec sensibilité et justesse, Lucie ou la vocation nous entraîne dans les coulisses d'un monde reclus, soumis aux règles impénétrables de la congrégation. Subtilement le roman dévoile ce processus d'abnégation jusqu'à ce que le doute s'immisce. Une histoire en étroite résonance avec l'actualité, et qui permet peut-être de saisir la violence que le sacrifice impose et surtout sa puissance à tout exiger du fidèle.

HAROLD HYMAN Les États-Unis d’aujourd’hui ne se résument ni à la déferlante Trump, ni à l’American way of life, ni à une succession de fascinants paysages. Doté d’une incomparable créativité, ce pays est le berceau de tribus bien identifiées, soudées par des codes qui transcendent les frontières des États, les reliefs et le

cosmopolitisme des grandes mégapoles. Ces tribus américaines se regroupent autour de professions emblématiques, de croyances religieuses, d’orientations sexuelles et, bien sûr, au gré des clivages ethniques que la présidence de Barack Obama a permis de revisiter. Sans ces tribus, l’Amérique et son goût effréné du succès ne serait pas ce melting-pot si inégal, ce creuset des rêves les plus fous, cette patrie de l’audace entrepreneuriale, mais aussi ce carcan si pesant de l’argent roi. Ce petit livre n’est pas un guide. C’est un décodeur. Il raconte les États-Unis de l’intérieur, au fil des rencontres, pour mieux en dépeindre les mœurs, les miracles et les illusions. Parce que connaître les Américains est, plus que jamais, indispensable pour les comprendre.

GERALD KIERZEK Anticiper les risques permet de sauver des vies. Du terrorisme aux catastrophes naturelles, la France vit au rythme des « bilans humains » et compte ses victimes. Pourtant, si nous étions mieux préparés, à l’instar d’autres pays, nous pourrions très

souvent limiter les conséquences de ces événements. Anticiper, se préparer, préparer sa maison et sa famille, mais aussi analyser, protéger et secourir : autant de réflexes à acquérir pour développer une « culture du risque » salvatrice. Chacun de nous est en mesure de se former et d’adopter les comportements qui sauvent, dont ce livre dresse une synthèse claire. Gérald Kierzek, médecin urgentiste, diplômé en médecine de catastrophe, expert près les tribunaux, est

impliqué au quotidien dans la médecine d’urgence et dans la préparation des hôpitaux et plans de secours, notamment à l’Hôtel-Dieu de Paris où il exerce.

JULIA KRISTEVA Pour la première fois, la linguiste, psychanalyste, romancière Julia Kristeva – reconnue à l’étranger parmi les plus importants intellectuels de notre époque – dévoile des facettes intimes de sa vie, qu’elle éprouve comme un voyage. Trois quarts de siècle en affinité avec les vertiges identitaires de l’exil et de l’amour. Ce livre nous donne à voir l’enfant née en Bulgarie, puis la jeune femme découvrant Paris et qui éclot dans le

bouillonnement de Saint-Germain-des-Prés des années 1970, mais aussi l’amante, l’épouse, la mère. Je me voyage nous convie à la suivre dans la chair des mots et à partager en sa compagnie cette traversée : Europe de l’après-guerre en ruine puis reconstruite, communisme, libéralisme, mondialisation, mais aussi dépression nationale, terrorisme, désir de France, sans oublier la littérature et l’expérience intérieure. Par-delà la genèse d’une œuvre et de sa philosophie, c’est une vitalité existentielle, à l’affût des mutations historiques de notre monde que nous communiquent ces Mémoires sous forme d’entretiens.

MATHIEU LANGLOIS « Que se passe-t-il sur une scène d'attentat ? Peu de gens le comprennent, peu le savent, beaucoup imaginent. D'autres fantasment… Et certains rapportent de fausses informations. Ce que j'ai vécu, en tant que médecin-chef du RAID est mon quotidien. Nous sommes formés pour "Servir sans faillir ". Alors pourquoi m'exprimer ? Je le fais surtout pour les blessés dont la plupart ne savent

pas comment ils s'en sont sortis. Face à la menace, qu'elle provienne d'armes de guerre ou d'explosifs, tout secours improvisé est d'autant plus inefficace qu'il peut entraîner la mort du secouriste. C'est la règle du métier : on ne peut soigner un blessé alors qu'un tireur est susceptible de nous prendre pour cible. J'ai considéré qu'il fallait avoir le courage de dire la vérité et d'expliquer ce que nous vivons. »

MARIE DOMINIQUE LELIEVRE Comment être un enfant mal-aimé sans devenir un adulte brisé ? Comment entrer à Polytechnique quand on n’ est pas allé en classe avant la 5e ? Comment devenir riche en se ruinant ? Comment financer ses rêves avec des inventions industrielles décoiffantes ? Comment s’y prendre pour faire élire un président de la République ? Comment être jeune à quatre-vingt-dix ans en mangeant des sardines

? Comment lancer des journaux qui deviendront cultes ? Claude Perdriel est de ces êtres qui ont « changé la vie » d’une génération. Son destin traverse et révèle plus de sept décennies de mutations françaises. Intense et gaie, sa vie est un roman d’apprentissage. Non seulement il n’a cessé d’imaginer des produits industriels ou des journaux comme Le Nouvel Observateur ou Le Matin de Paris, mais il s’est inventé lui-même.

CLAUDE LELOUCH Claude Lelouch est un amoureux. À 78 ans, il nous dit sa passion pour les femmes, le cinéma et la vie. Très librement, il nous raconte ses tournages, mais, aussi, les secrets et les caprices des actrices et acteurs qu’il a mis en scène. Très

simplement, il nous révèle l’alchimie du style Lelouch, celui qui donne toutes ses chances à l’instant présent, à la spontanéité et à l’improvisation. Ce dictionnaire, « Lelouchissime », est une leçon de vie et de cinéma. Pas de doute, Claude Lelouch appartient, d’ores et déjà, au panthéon du cinéma français. FEMMES : « L’adultère est un sport de haut niveau réservé à des funambules. Il faut vraiment être très fort, surtout lorsque l’on n’a pas de mémoire… Moi, j’ai été lamentable. » POLITIQUE : « J’ai toujours été un homme du centre. Je veux me laisser la possibilité de prendre les bonnes idées là où elles se trouvent, et elles se trouvent partout. À gauche comme à droite. » VIE : « J’aime le suspens, j’aime les surprises, je ne demande pas à l’ouvreuse de me raconter la fin du film : je crois à la force du présent comme seule valeur sûre de la vie. »

THIERRY LENTZ La vie extraordinaire du frère ainé de Napoléon. Joseph Bonaparte (1768-1844) a joué un rôle considérable pendant la Révolution puis sous le gouvernement de son frère cadet, Napoléon. Un simple survol des fonctions qu'il occupa durant ce quart de siècle suffi t à en prendre la mesure : président du district d'Ajaccio, commissaire des guerres, ambassadeur, député,

conseiller d'État, sénateur, grand électeur de l'Empire, roi de Naples, roi d'Espagne, lieutenant général de l'empereur en 1814, président du Conseil des ministres durant les Cent-jours. Son rôle politique actif fut donc de premier plan, marqué par une relation très particulière avec Napoléon dont il fut peut-être le seul ami. Après 1815, sa position ne fut pas non plus secondaire, malgré son départ d'Europe pour un long exil de près de 25 ans aux Etats-Unis où il devint un personnage très en vue, jusque dans les milieux offi ciels. Il demeura de plus une sorte de régent moral pour le compte du roi de Rome puis, après la mort de celui-ci (1832), devint prétendant au trône impérial. L'âge venant, il se raidit dans cette position et se heurta à son neveu Louis-Napoléon, le futur Napoléon III. Inhumé à Florence après sa mort dans cette ville, en 1844, il rejoignit son frère sous le dôme des Invalides en 1862.

PIERRE YVES LEPRINCE Prix Céleste Albaret 2016 "J'avais attendu trois mois avant de revoir Monsieur Proust, une domestique me fit entrer dans une salle à manger funéraire en me disant : "Attends Monsieur ici, ne t'assoye pas, touche à rien." On me laissa debout sans refermer la porte – pour me surveiller au cas où je déroberais quelque chose, un meuble sous ma veste, des tableaux

dans mes poches, la suspension dans mon chapeau ?

Il ne fallait pas se faire d'illusions sur les amitiés impossibles et les abîmes entre les classes de la société. Je tremblais de rage et d'humiliation, je m'assis sur une chaise trop haute pour moi, une voix joyeuse retentit. – Cher Noël, venez embrasser votre parrain de Versailles et ne rougissez pas !... Ce jeune homme est timide, vous avez bien fait, Céline, de le forcer à s'asseoir, je le considère comme un filleul véritable. Il m'a rendu de GRANDS services, il est déjà un détective de GRAND talent, il ira loin, je vous le dis... Il croyait en la force des mots, la multiplication et l'intensité de l'adjectif "grand" ne me haussa peut-être pas dans l'esprit de ses domestiques, du moins fus-je rassuré, l'affection d'autrefois était toujours là."

MARIE EVE MALOUINES Pourquoi désavouons-nous si vite le candidat que nous avons élu quand il devient président ? Et, finalement, pourquoi choisissons-nous si mal nos présidents de la République ? De Giscard à Hollande, ils sont seuls à prendre certaines décisions concernant l’avenir du pays, seuls à affronter les grandes crises, à porter le deuil d’une

nation face au terrorisme. Ils sont constamment épiés par leurs rivaux, leurs dauphins, leurs faux-amis, la presse ou leurs alliés maladroits. Et comment appeler la solitude de celui que personne n’entend plus parce qu’il semble parler une autre langue, celle du pouvoir ? Avant de nous lancer dans la prochaine campagne présidentielle, il est peut-être utile de nous demander ce qu’il vaudrait mieux éviter de faire pour ne pas nous retrouver avec un président seul en son palais, et nos yeux pour pleurer.

LAURE MANDEVILLE Incontrôlable, outrancier, provocateur, l’homme a dynamité la politique américaine, prenant à rebrousse-poil les postulats idéologiques traditionnels. Pourfendeur de l’immigration illégale, héraut des « oubliés du système » et chantre de « l’Amérique d’abord », il pétrifie les élites. Mais qui est vraiment Donald Trump ? Le milliardaire à la mèche orangée est-il un diable raciste et

machiste qui déteste les musulmans et méprise les femmes ? Un « imposteur » à l’ego surdimensionné ? Ou un businessman patriote qui s’affranchit des limites et veut aller à contre-courant du modèle de globalisation ? Malgré les millions d’articles qui lui sont consacrés, l’homme reste un mystère. Ce livre propose une plongée dans la psychologie et la construction du personnage. Il nous permet aussi de comprendre ce que le phénomène Trump révèle de la révolte profonde qui secoue l’Amérique – et plus largement l’Occident. Enfin, il nous instruit sur les défis posés à l’Europe et à la démocratie.Laure Mandeville est journaliste. Elle a été pendant huit ans la correspondante du Figaro aux États-Unis et a couvert sur le terrain toute l’ascension de Donald Trump.

DELPHINE MARANG « Au départ, ce livre a été écrit pour faire sourire un homme. C’est donc qu’il n’est pas interdit aux femmes. Il est à savourer comme une gourmandise un peu relevée. On a longtemps associé la civilisation française à la légèreté, à la vitesse, aux bulles de champagne, à la liberté de penser. Le plaisir de jouer avec les mots, de lire entre les lignes. Le mot

d’esprit est une élégance pointue. Il ne coûte rien et peut donner beaucoup. À commencer par le charme. J’ai toujours aimé les acrobates de l’esprit français, Chamfort et La Bruyère, Jules Renard ou Louise de Vilmorin. Leur art du double sens. Leur amour du jeu. Cette virtuosité qui semblait couler de source, avec maximes et holorimes, aphorismes et mots-valises. Un savoir-faire moqueur et délicatement moraliste pour satiriser les inepties de la vie. Mais nous sommes aussi les enfants d’un siècle de brièvetés. Comment ignorer la condensation des jeux de mots lacaniens, les slogans-éclairs des tags, le laconisme à haut débit des tweets ? Ce livre est né au fil des rencontres, des conversations, des textos du quotidien. Il part dans tous les sens, mais les rassemble. Cinq sens, cinq chapitres. Cinq sens qui ne sont pas forcément ceux que l’on croit. Une phrase, plusieurs sens. C’est un regard sur des révoltes, des désirs, la joie, l’espoir, et soi. Il est dédié à tous ceux qui aiment aimer. Tant que l’on ne vit pas à sens unique, on peut garder l’espoir de plaire à son unique. »

DANIELLE MERIAN TANIA DE MONTAIGNE “Le lendemain du 13 novembre, je suis sortie, comme des milliers d'autres, avec une fleur pour les morts. Là, un micro s'est tendu et j'ai dit, simplement, ce en quoi je crois. J'ai dit, Paris est une fête, le roman d'Hemingway, est une belle réponse à Daech. J'ai dit, nous fraterniserons avec cinq millions de musulmans et nous nous battrons contre dix mille barbares. C'est sorti comme ça, c'était l'évidence,

la fraternité d'abord.” En 28 secondes d'interview télévisée, instantanément relayées dans le monde entier, Danielle Mérian, 78 ans, est devenue l’incarnation d’un sursaut vital, d’une résistance généreuse aux puissances mortifères qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015. Avocate, militante infatigable contre la torture, la peine de mort et l'excision, Danielle Mérian raconte son parcours de femme libre. Elle montre que l'engagement est le meilleur moyen de tenir bon face à l'adversité et de reprendre en main notre destin, ensemble, debout, inlassablement.

CLAUDE MIGNOT Le nom de François Mansart (1598-1666) est connu de tous parce qu’on lui attribue, indûment, l’invention des mansardes, mais son œuvre est méconnue, et souvent confondue avec celle de son petit-neveu, Jules Hardouin-

Mansart, l’architecte de Louis XIV, qu’on appelle aussi

« Monsieur Mansart ». Aujourd’hui on commence à replacer François au premier plan, pour son invention graphique et sa recherche passionnée de la forme parfaite. Ses dessins, dont l’étourdissant dossier constitué à la demande de Colbert pour achever le Louvre, permettent d’entrer, en quelque sorte, dans son atelier, et de voir naître ses projets sophistiqués qui plaisent aux précieuses de son temps. À l’occasion de la commémoration du 350e anniversaire de sa mort, François Mansart, un architecte artiste au siècle de Louis XIII et de Louis XIV entend offrir au grand public la synthèse des connaissances renouvelées par les recherches récentes. Dans une enquête passionnée, Claude Mignot, l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire de l’architecture, suit les thèmes dominants de sa poétique spatiale et propose une lecture des édifices les plus célèbres de l’artiste : la ravissante chapelle « en rotonde » de la Visitation rue Saint-Antoine, le château neuf de Blois, le château de Maisons, son chef-d’œuvre, l’hôtel de Guénégaud des Brosses avec son spectaculaire escalier à volées suspendues, ou encore le Val-de-Grâce, dont l’achèvement lui échappe.Un catalogue des œuvres de François Mansart, établi par Joëlle Barreau et Étienne Faisant, docteurs en histoire de l’art, complète cette relecture de l’œuvre de celui que ses contemporains considèrent comme le « plus galant et un des meilleurs de nos architectes ».

CHRISTINE ORBAN « C’est Marie-Antoinette que je voulais écouter .L’écouter comme si j’avais été sa confidente. Sa voix résonne dans sa correspondance, dans ses silences, dans les mots effacés et retrouvés. Je l’ai entendue. Les lignes tracées de sa main sont comme des notes sur une partition de musique. Je perçois l’incertitude de son timbre, sa sensualité, je perçois des sons graves et légers comme l’eau d’une rivière, une rivière de larmes. »

HENRI D’ORLEANS COMTE DE PARIS « Le pouls de notre pays ne bat plus à son juste rythme. L’intérêt général est bafoué, l’intelligence est foulée aux pieds, la nature massacrée, les valeurs méprisées, l’instruction martyrisée. La souveraineté de notre pays est cédée à des pouvoirs mondialisés. Nous sommes nombreux à avoir mal à la France. Beaucoup sentent que les institutions ne parviennent pas à apporter de réponses aux profondes

déchirures, qu’il ne suffit pas d’une énième réforme constitutionnelle pour changer la donne. J’ai hérité d’une tradition qui m’oblige envers les Français. Notre mission n’a pas changé : elle consiste à répondre à l’espérance de justice, à traduire les exigences de la dignité. C’est ainsi que toute personne doit prendre conscience de sa responsabilité en ce monde, dans la mesure de ses propres talents. Pour que la vie devienne une symphonie. Pour que l’humanité accède à la royauté de l’Homme.

CAMILLE PASCAL Camille Pascal revisite les grands événements de l'histoire de France qui ont fait de notre pays la fille aînée de l'Eglise, depuis son baptême au ve siècle jusqu'au divorce inscrit dans la loi de 1905. Le baptême de Clovis, le couronnement de Charlemagne, Saint Louis rachetant la couronne d'épines, Jeanne d'Arc sauvant la France, Catherine de Médicis aux prises avec les guerres de Religions, Louis XIV le

roi dévot, Napoléon l'empereur athée et concordataire, Émile Combes et la séparation de l'Église et de l'État... : avec le talent de conteur qui a fait le succès de ses précédents ouvrages, l'historien Camille Pascal revisite les grands événements de l'histoire de France qui ont fait de notre nation la " fille aînée de l'Eglise ". Il rappelle que la foi en Dieu a été, pendant près de quinze siècles, le vrai moteur et la seule justification de ces bâtisseurs de la France catholique. Dans la lignée des Jules Michelet, François Guizot ou Hyppolite Taine, il renoue avec le " récit national " qui, comme pour les leçons d'histoire de l'école de Jules Ferry, a su donner une réalité à l'idée même de la France en la faisant connaître, aimer et partager par tout un peuple...

VALERIE PERRIN Justine, vingt et un ans, aime les personnes âgées comme d'autres les contes. Hélène, presque cinq fois son âge, a toujours rêvé d'apprendre à lire. Ces deux femmes se parlent, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre jusqu'au jour où un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite qui abrite leurs confidences et dévoile un terrible secret. Parce qu'on ne sait jamais

rien de ceux que l'on connaît. À la fois drôle et mélancolique, Les oubliés du dimanche est un roman d'amours passées, présentes, inavouées... éblouissantes

LAURENT PHILIPPARIE À deux pas des Invalides, lors d'un banal contrôle routier, Grégoire Janot, l'ennemi public numéro un, est interpellé. Antoine Desade, le célèbre acteur, l'ami du ministre de l'Intérieur, se fait agresser... Réputé le plus calme de Paris, le commissariat du 7e arrondissement voit les missions urgentes s'enchaîner. La situation vire

au cauchemar lorsque Janot et ses complices prennent le commissariat en otage. L'intervention de Germain, un flic sorti de nulle part, bouleverse le cours des événements. Le commissaire Nicolas Valmer, « patron » de permanence, confronté à une situation inédite, va être amené à explorer des coulisses policières aussi terribles qu'insoupçonnables...

CAROLINE PIGOZZI Un recueil inédit des interviews exclusives et conférences de

presse données par le pape François depuis son élection le 13 mars 2013. Textes qui illustrent clairement son message et sa volonté de réforme. Un outil de travail et un ouvrage de référence incontournable, en quelque sorte le "dictionnaire" de tous ses entretiens ! "Papa Francesco' se laisse plus souvent interviewer que ses prédécesseurs s'y prêtant naguère avec parcimonie. En vol dans la très grande majorité des cas et sur la terre ferme avec une poignée de chanceux

acharnés. D'où ce recueil. Ouvrage de référence pour ceux qui s'intéressent à l'histoire contemporaine de l'Église de Rome. Sans doute le meilleur moyen pour comprendre le cheminement de ce personnage hors norme, aux mille facettes, mondialement populaire. La proximité dans un avion avec le Saint-Père est une expérience professionnelle à la fois impressionnante et empreinte de simplicité. La cabine se transforme en paroisse sans frontières. Son air un brin candide ferait presque oublier qu'il est l'une des personnes les mieux informées sur terre. Sourires, froncements de sourcils, mimiques, François est inimitable. Sa longue expérience de prêtre de terrain, son instinct politique, sa prodigieuse mémoire l'aident autant qu'une pensée précise et très construite. Il parle avec ses mains, ne résiste pas à utiliser des métaphores. Bref, de l'émotion pure. D'une certaine façon, il nous "hypnotise' en instaurant une complicité singulière où il est bien sûr le maître du jeu et qui s'opère à travers son autorité naturelle, la puissance de son regard, son accent chantant, son sourire éclatant... "

FRANCOIS REYNAERT Des grands empires de l’Antiquité à la chute de l’URSS, de l’Europe de Charlemagne au Japon du xixe siècle, de l’Asie des Mongols à l’Afrique de la décolonisation, cet ouvrage nous convie à un voyage extraordinaire au fil des siècles. Procédant par étapes chronologiques, il suit l’évolution des grandes civilisations les unes par rapport aux autres. Il réussit en même temps à nous faire comprendre la

façon dont chaque peuple considère son passé. Nous avons tous en tête aujourd’hui l’importance nouvelle de la Chine, de l’Iran, de l’Inde. Nous percevons le rôle essentiel que vont jouer l’Afrique et l’Amérique latine. Nous voyons à quelle vitesse la montée de nouvelles puissances reconfigure le monde. C’est pourquoi il paraît urgent de mieux connaître son histoire. Journaliste et écrivain, auteur notamment du succès Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises (Fayard, 2010), François Reynaert est passionné d’histoire. Il a étudié les œuvres des meilleurs spécialistes et voyagé à travers les continents pour rédiger cet ouvrage dont le but est double. Offrir une synthèse simple et claire des cinquante siècles qui nous précèdent et donner au lecteur une vision globale du monde qui nous entoure.

GUY RECHENMANN Un jour de septembre, 6 h 45. La pointe du Cap-Ferret est déserte. Les touristes ont décampé et les rares sédentaires ne se risquent pas si tôt face à un océan d'humeur changeante. Alors que fait là cette silhouette immobile perdue au milieu des blockhaus? Qu'attend-elle, cette jeune femme? Cela m'interpelle, moi, Anselme Viloc, le "flic de papier". En règle générale, je fuis les enquêtes ordinaires, j'ai le don de dénicher le

grain de sable qui grippe les belles mécaniques assassines. Je ne lâche aucune affaire ! La guerre et les bâtisseurs du mur de l’Atlantique, un enfant et un chat, autant d’indices à prendre en compte. De Bouliac à la Chalosse, d’Arcachon à Andernos, Marie, Clémence, Marina… trois générations d’une même famille. Noyées dans la folie…mais aux trois-quarts, il bascule. Soudain tout s’explique et l’on se rend compte que la petite histoire n’est que le jouet de la grande.

BEATA DE ROBIEN « Mon père a tué tant de personnes, y compris mes propres oncles et tantes. Je ne lui pardonnerai jamais. Il a brisé ma vie ! Partout où j'irai, je serai toujours sa prisonnière politique. » Svetlana, fille de Staline (1926-2011), connut un destin aussi tourmenté que tragique. Exaltée, instable, souvent généreuse, parfois héroïque, mais à jamais torturée par son passé, elle porta toute sa

vie la culpabilité d'être la fille d'un homme responsable de la mort de millions de personnes.De ses premiers pas dans les couloirs du Kremlin jusqu'aux années de guerre, en passant par sa fuite en Occident et sa triste vieillesse aux états-Unis, c'est une autre lecture de la Russie communiste qui se déploie sous nos yeux. Beata de Robien restitue avec sensibilité le destin d'une femme brisée dont la vie ne fut qu'une perpétuelle errance, mais qui tentera de se reconstruire avec l'énergie du désespoir et une candeur optimiste, jusqu'à son dernier souffle. Une biographie passionnante, fondée sur de nombreux témoignages et correspondances inédites, d'archives conservées en Pologne et en Russie, mais aussi de documents récemment déclassifiés par le FBI et la CIA.

JOEL DE ROSNAY Joël de Rosnay nous emmène dans un fascinant voyage à la découverte des codes cachés de la nature et de cette mystérieuse force organisatrice qui régit notre univers. De la suite de Fibonacci au nombre d’or, en passant par la découverte de la morphogénèse d’Alan Turing aux fractales de Benoit Mandelbrot, l’auteur à succès de Surfer la vie et du Macroscope explore le monde microscopique ou la vie

macroscopique pour faire partager son émerveillement… Mais également les différents codes qui régissent l’organisation et l’évolution des sociétés humaines. Avec une question : ne serions-nous pas à l’aube d’une nouvelle forme de développement de notre humanité ?

JEAN-MARIE ROUART De l’ACADEMIE FRANCAISE Je demandais aux livres : comment fait-on pour vivre, pour aimer, pour être heureux ? " Les livres, les romans surtout, devinrent mes compagnons d'infortune. Ils apportaient à mon adolescence tourmentée, angoissée, les lumières d'une vie idéale. Ce que je cherchais en eux, outre l'évasion par le rêve, c'était ce qu'on demande

d'ordinaire aux cartomanciennes et aux voyants : de me dire mon avenir. De me donner les recettes qui permettaient de maîtriser ma vie, moi qui ne maîtrisais rien, que la plus petite amourette submergeait. D'une certaine façon, mes lectures étaient intéressées. Elles le sont restées. Je demandais aux livres : comment fait-on pour vivre, pour aimer, pour être heureux ? ". Cet ouvrage original, qui mêle portraits d'écrivains et morceaux choisis de leurs meilleurs livres, est le fruit d'une longue histoire d'amour. Jean-Marie Rouart est l'un des plus fins connaisseurs de la littérature. Guidé par l'enthousiasme et l'admiration, il nous plonge au coeur des passions littéraires qui ont nourri et enchanté son existence.

GONZAGUE SAINT BRIS Le Festival de Cannes s'impose, aujourd'hui, aux yeux de la planète, comme une évidence, puisqu'il est incontestablement le plus célèbre au monde. Son démarrage, pourtant, fut plus complexe qu'on ne l'imagine, car non seulement sa première édition, prévue en 1939, fut annulée en raison de la guerre, mais encore sa réédition, en 1946, fut plutôt laborieuse. Malgré

tout, dès le commencement, en dépit des ratés, la magie fut au rendez-vous avec quarante films en compétition, une dizaine d'entre eux, in fine, se partageant, à défaut d'une palme d'or qui n'existait pas encore, un premier prix, essentiellement motivé par des considérations diplomatiques. Avec son talent reconnu, le romancier, essayiste, chroniqueur et journaliste Gonzague Saint Bris – président fondateur du Festival du Film romantique de Cabourg, et historien comme le fut le fondateur du Festival de Cannes, Philippe Erlanger – raconte, avec subtilité, humour, poésie et érudition, ce premier acte de ce qui constitua, sans doute, la plus singulière aventure du septième art.

STEPHANIE DE SAINT MARC Ce volume permet de revivre treize procès parmi les plus retentissants du XXe siècle à travers les sténographies des audiences, publiées en de larges extraits, où se succèdent débats, réquisitoires et plaidoiries des avocats. L'originalité du travail de Stéphanie de Saint Marc est d'établir un cheminement et de dégager des correspondances entre ces différentes affaires judiciaires qui

racontent cinquante années de vie française, des débuts de la Première Guerre mondiale au conflit algérien. Le livre s'ouvre avec le procès d'Henriette Caillaux en 1914 et se clôt par celui des Barricades en 1960.D'Alexandre Stavisky à Victor Kravchenko, le lecteur se trouve plongé au coeur des enjeux politiques et idéologiques de périodes marquées par la vigueur des extrémismes : les années 1930, Vichy et la décolonisation. Un épisode particulièrement saisissant est le procès de Pierre Mendès France, qui, sous l'Occupation, se défend devant le tribunal militaire de Clermont-Ferrand de l'accusation de désertion portée contre lui – des déclarations restées jusqu'à aujourd'hui inédites. Outre ses perspectives historiques et politiques, cet ouvrage nous éclaire également sur la dramaturgie du procès et sur le statut singulier de l'accusé face à ses juges. De futurs condamnés à mort comme Pierre Laval ou le docteur Petiot, des criminelles aux motivations insondables telles les soeurs Papin ou Violette Nozière sont ici confrontés à la vérité de leurs actes au cours d'épreuves judiciaires restées mémorables.

JEAN SEVILLIA Les trois principaux essais historiques de Jean Sévillia, Historiquement correct, Moralement correct et Le terrorisme intellectuel sont rassemblés pour la première fois en un volume ; revus, actualisés et enrichis d'une préface inédite. Ce grand essayiste, historien et journaliste, a été le premier, avant Philippe Murray ou, plus près de nous, Eric Zemmour et Alain Finkielkraut, à

dénoncer le politiquement correct appliqué au traitement de notre histoire. Cette dernière, inspirée par un républicanisme anticlérical et le marxisme, a contribué à forger selon l'auteur une doxa monolithique à laquelle il rétorque par sa propre vision, inscrite dans la grande tradition conservatrice et appuyée sur une vaste culture historique et journalistique. Ces essais enlevés et élevés ont rencontré un très large public et contribué à nourrir le débat sur le traitement des noeuds gordiens de notre histoire, des croisades à nos jours, en passant par la Révolution française, 1940 ou encore mai 68.

LAURENT SEKSIK Léna Kotev, cancérologue à Paris, est issue d'une longue lignée de médecins : Pavel Alexandrovitch exerçait dans la Russie tsariste, Mendel était professeur dans le Berlin des années 1920, Natalia avait été victime de l'affaire du complot des blouses blanches sous Staline. Elle rêve de se

soustraire à cette légende familiale mais il n'est pas facile d'échapper à son destin.

KARINE SILLA Louise quitte tout pour vivre un nouvel amour au Vietnam, en effaçant ceux qu'elle laisse derrière elle. En France, sa fille Marie la croit morte. Karine Silla poursuit son exploration des secrets de famille au prisme de la conciliation, parfois impossible, entre maternité et féminité. Un jour de pluie, Louise rencontre un homme dans un train. En quelques minutes, la jeune femme décide de quitter sa vie

raisonnable pour cet inconnu qui lui parle de son pays, le Vietnam ; son bonheur la contamine et l'emporte. Au milieu des immenses étendues vertes et marécageuses, elle découvre l'amour, la jouissance, la joie, et enfante un fils. En partant, Louise a laissé derrière elle un mari, épousé parce qu'elle n'a jamais su dire non, et une fille, Marie, avec qui elle n'a jamais su faire. Malgré la certitude d'avoir fait le bon choix, le secret de Louise envahit peu à peu sa vie et celle de Marie, qui la croit morte et grandit sur un mensonge. Jusqu'à ce que tout vole en éclats. Après son premier roman remarqué, Monsieur est mort, Karine Silla, dramaturge, réalisatrice et scénariste, poursuit son exploration des secrets de famille, de leurs échos et de leurs ricochets.

HENRI TINCQ Premier pape non italien, depuis le XVIe siècle, S. Jean-Paul II fut aussi le premier pape polonais de l'histoire du catholicisme. La durée exceptionnellement longue de son pontificat, sa volonté de réformes, son ouverture au monde et

aux autres religions firent de lui un pape exceptionnel. Avec S. Jean-Paul II, l'homme de Dieu, l'arpenteur du monde, nous suivons le très saint-père pas à pas, de Wadowice à Cracovie en Pologne, puis du Vatican jusqu'aux 129 pays qu'il a visités. Cet ouvrage unique est agrémenté de 140 photographies, célèbres ou inédites, et de plus de 35 facsimilés (ses diplômes, des lettres manuscrites, les notes prises par le président américain Jimmy Carter lors du premier voyage du pape aux Etats-Unis, son célèbre discours à l'Unesco... et des rapports de la police secrète polonaise !) Henri Tincq est journaliste et vaticaniste (Le Monde, La Croix...). Il est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment sur l'histoire des papes. Il était très proche du pape S. Jean-Paul II.

TITO TOPIN Le 29 mai 1968, en pleine révolution des pavés, le général de Gaulle s’est éclipsé chez le général Massu et son épouse (la Rochambelle) à Baden-Baden. Trois jours. Personne n’est au courant, personne ne sait ce qu’il s’est passé… sauf Tito Topin. L’auteur de polars, créateur de Navarro, entraîne le lecteur dans une rocambolesque histoire de soldats russes passant à l’Ouest, une séance mémorable de

pêche à la mouche ou une réception dans la maison des Massu où des officiers russes bourrés de vodka mâchent les verres et poursuivent de leur assiduité les jeunes filles de la maison. Pendant que le chef de la France Libre et le grognard de la guerre d’Algérie se rappellent leurs fredaines de jeunes officiers, un crime a lieu. Félix De Witt, a signé chez son éditeur Chamouton un livre qui doit révéler la vérité sur les trois jours de Baden-Baden. Entre deux amours et deux verres de vin blanc, parviendra-t-il à trouver la clé de l’énigme ? ISABELLE VEAUVY ADELAIDE DE SAVRAY ISABELLE DE PONTON d’AMECOURT

Retraçant l'histoire singulière de ces cavalières intrépides et agiles écuyères qui ont brillamment tiré parti du défi technique de leur mise en selle, cet ouvrage, richement illustré d'une iconographie souvent inédite et de photographies réalisées par Marc Walter, est aussi un voyage dans le monde de la vénerie et

dans l'évolution des modes du costume équestre féminin, dont les formes continuent d'inspirer les stylistes des plus prestigieuses maisons de haute couture.

JEROME-ARNAUD WAGNER « La berline explose le parapet de pierre et, tel un oiseau majestueux, prend son envol au-dessus d’une forêt de chênes-lièges, qui descendent en pente jusqu’à un ravin sans fond. Je suis en l’air, toujours vivant, pour très peu de temps. Au-dessus de moi, le ciel, dégagé, immense, infini ; au-dessous, la Terre des hommes. (…) C’est alors que, le sourire aux lèvres, tandis que l’oiseau de fer pique du

nez vers le précipice, je revois soudain en un flash toute ma vie. »Un recueil de poèmes oublié sous le siège d’un avion. Emmanuel va tout faire pour le restituer à Emmanuelle, son auteur. De cette rencontre résulteront un coup de foudre, un mariage et des jumeaux, fruits de leur passion dévorante. Quelques années plus tard, sur une route départementale, un 4 x 4 fauche Emmanuelle sous les yeux de son mari et de leurs enfants. Et si ce n’était pas un simple accident ? Si Emmanuel avait la possibilité de rejouer sa vie et d’empêcher la mort d’Emmanuelle ? Si le destin leur donnait à choisir, non entre

la vie et la mort, mais entre la vie et l’amour ? Jérôme-Arnaud Wagner, diplômé de HEC, a suivi un parcours dans les médias et la communication. Après la disparition brutale de sa femme à l’âge de 35 ans, le laissant seul avec des jumeaux, il publie un premier ouvrage autobiographique, N’oublie pas que je t’aime, qui se vend à plus de 100 000 exemplaires, et entame une carrière d’écrivain. La Vie ou l’Amour est son cinquième roman.

EMMANUEL DE WARESQUIEL Le procès de Marie-Antoinette demeure l'une des énigmes les plus opaques de la Révolution. Avait-elle eu autrefois à prendre des décisions politiques dont le peuple français aurait eu à se plaindre ? En quoi, une fois la République proclamée (21 septembre 1792) et le roi exécuté (21 janvier 1793), menaçait-elle, du fond de sa prison du Temple puis de la Conciergerie, l'ordre nouveau

? Son procès fut-il exigé par une intense mobilisation populaire ? Cherchait-on à la faire évader ? Rien de tout cela. En examinant attentivement les minutes du procès éclair qui lui a été intenté par le Tribunal révolutionnaire les 14, 15 et 16 octobre 1793, en scrutant, ce qui n'avait jamais été fait avant lui, la biographie des jurés, en restituant le climat politique et la lutte de factions marquant la " mise à l'ordre du jour " de la Terreur (5 septembre), Emmanuel de Waresquiel raconte, avec émotion mais sans parti pris, trois journées pathétiques. Il révèle les questions humiliantes posées à l'accusée, il rapporte les réponses dignes apportées à d'infâmes calomnies, il montre l'absence de véritables droits de la défense d'une femme condamnée d'avance. Il est clair que Marie-Antoinette n'a été que la victime expiatoire de conflits politiques qui régnaient entre la Convention, la Commune de Paris et les Jacobins. Dans ce nouveau livre à l'érudition impeccable, l'auteur multiplie les révélations et donne avec subtilité son sens véritable au moindre des propos tenus. Emmanuel de Waresquiel donne là le livre le plus dense, le plus littéraire et le plus personnel de sa carrière.

SYLVIE YVERT Venise, 1850. La duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, entreprend, au couchant de sa vie, de raconter la singulière histoire qui est la sienne. Née en 1778, la jeune princesse mène une enfance heureuse au château de Versailles. Mais le 14 juillet 1789, son univers bascule dans les ténèbres de la nuit révolutionnaire. Commence alors

pour Marie-Thérèse Charlotte de France un parcours tragique. Son père, sa mère, sa tante sont décapités ; son dernier frère, Louis XVII, meurt peu après. Unique survivante du Temple, son avenir sera ponctué de deuils, d’exils et de trop éphémères bonheurs. D’une plume délicate et poignante, Sylvie Yvert se glisse dans les pas de Madame Royale et donne voix à cette femme au destin hors du commun qui traversa les événements avec fierté et détermination. Une plongée dans cette histoire de France que nous croyons connaître.