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LE JOURNAL DE LA FÉDÉRATION TRIMESTRIEL • N4 / 2006 NOVEMBRE - DECEMBRE Nous vous remercions pour votre aide 210-0398955-46 BUREAU DEPOT BRUXELLES X PETITS SAPINS Perpétuer la mémoire de l’Abbé Froidure fait évidemment partie des objectifs de notre Fédération. Nous avons eu l’occasion, en fin d’année d’organiser à Ypres une exposition consacrée à la mémoire de l’Abbé et cela grâce au soutien du bourgmestre Luc De Haene et à la collaboration active de divers services de la ville. L’Abbé Froidure est en effet né dans cette ville en 1899 et il était certainement utile de rappeler aux habitants d’Ypres qui était l’Abbé Froidure. L’inauguration de l’exposition, le 22 décembre, a eu lieu dans un site dédicacé aux activités des jeunes qui a, par la même occasion, été baptisé « domaine Froidure ». Le Gouverneur de la Province, l’éche- vin des travaux publics et de nom- breux sympathisants de la Fédération étaient présents. L’exposition comprenait de nom- breux panneaux avec photos et illustrations d’époque ainsi que des textes relatant l’action de l’Abbé en faveur de l’enfance défavorisée et des plus démunis. De nombreux objets ayant appartenu à l’Abbé étaient également exposés. L’expo montrait aussi ce qu’est devenue son œuvre aujourd’hui, 36 ans après sa mort. La Fédération Abbé Froidure regroupe en effet plus de 20 maisons d’accueil héber- geant près de 500 enfants, sans oublier les Petits Riens qui héber- gent 120 personnes démunies, ainsi que les Stations de Plein Air qui accueillent de très nombreux enfants pendant les congés. En terminant je vous souhaite bien évidemment une très bonne année 2007, qu’elle vous apporte joie et bonheur et je tiens déjà à vous remercier pour l’aide que vous continuerez à nous apporter pour venir en aide aux enfants qui nous sont confiés. Baron Paul van der Straten Waillet Président La ville d’Ypres a inauguré le 22 décembre dernier son nouveau centre de jeunes, baptisé Domaine Froidure, en souvenir de cet Yprois d’exception. Il y a quelques mois, les responsables de la Fédération Froidure frappaient à la porte de la ville natale du fondateur de l’œuvre, avec une demande particulière : ils souhaitaient que la ville baptise une de ses rues du nom de l’Abbé, né à Ypres en 1899. La réponse ne se fait pas attendre. Et ce ne sera pas une rue, mais un centre de jeunes qui perpétue- ra la mémoire de l’homme et de ses œuvres. En effet, la ville avait pour pro- jet de construire un bâtiment dédié aux jeunes, avenue Léopold III, le long des remparts de la ville. Ils cherchaient un nom pour les lieux. Quoi de plus normal que de le baptiser du nom de cet Yprois qui consacra sa vie à la jeunesse. Ce bâtiment neuf est avant tout une salle de fêtes, un lieu de rencontre où l’on organisera soirées, cocktails, projec- tions de films, pièces de théâtre… Il a été inauguré le 22 décembre dernier. Un vernissage, offert par la ville, ras- semblait le Gouverneur de la Province de Flandre-Occidentale, monsieur Paul Bruyne, l’Echevin des travaux publics et d’autres personnalités. De nombreux responsables des différentes maisons Froidure étaient également présents pour l’événement. Une plaque commé- morative a même été inaugurée pour immortaliser les lieux. L’occasion pour le Président de la Fédération Abbé Froidure, de rappeler à tous la vie de l’Abbé, dont le père, notable de la ville et mécène avant-gardiste, avait créé, avant la guerre 14-18, un journal tri- lingue, néerlandais, français et anglais. Une exposition en guise d’inauguration Ordonné prêtre en 1922, Edouard Froidure continuera sur la voie origina- le et généreuse de son père. Comme lui, il prêtera peu d’attention aux idées reçues et il se tourne vers les plus dému- nis. Confronté aux pénibles réalités des Marolles à Bruxelles, ce jeune prêtre décide d’agir en faveur de ces gosses défavorisés. En 1931, il crée l’une des plus belles oeuvres sociales de notre pays, la première Plaine de jeux pour les petits bruxellois. Durant la guerre, Froidure rejoint la résistance. Arrêté par la Gestapo, il est torturé et envoyé dans plusieurs camps de concentration. En 1945, les Américains libèrent Dachau. Edouard Froidure fait partie des survivants. Il aura survécu à 33 mois de captivité dans les conditions ter- ribles de ces camps. Il revient plus convaincu encore de la nécessité de ses œuvres. Avec le soutien du Roi Baudouin, il lance en 1952 un vaste programme de restauration des taudis des Marolles à Bruxelles. Jusqu’à sa Hommage à l’Abbé Froidure à Ypres. mort accidentelle en 1971, il consacre sa vie aux autres. Cette vie, exemplaire, a été retracée à travers l’exposition qui inaugurait le Domaine Froidure à Ypres. De très nombreuses photogra- phies, des panneaux didactiques, des vitrines contenant de nombreux objets ayant appartenus à l’Abbé Froidure illustraient cette figure remarquable. On y découvrait entre autres, le carnet secret, qu’il tenait à jour durant sa cap- tivité, son bréviaire… Un très bel hom- mage à cet homme hors du commun. LDO 33486 Journal 4 FR 1/23/07 4:37 PM Page 1

33486 Journal 4 FR - froidure.be · breux panneaux avec photos et illustrations d’époque ainsi que des textes relatant l’action de l’Abbé en faveur de l’enfance défavorisée

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LE JOURNAL DE LA FÉDÉRATION TRIMESTRIEL • N4 / 2006 NOVEMBRE - DECEMBRE

Nous vousremercionspour votre aide

210-0398955-46

BUREAU DEPOT BRUXELLES X

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Perpétuer la mémoire de l’AbbéFroidure fait évidemment partiedes objectifs de notre Fédération.

Nous avons eu l’occasion, en find’année d’organiser à Ypres uneexposition consacrée à la mémoirede l’Abbé et cela grâce au soutiendu bourgmestre Luc De Haene et àla collaboration active de diversservices de la ville.

L’Abbé Froidure est en effet nédans cette ville en 1899 et il étaitcertainement utile de rappeler auxhabitants d’Ypres qui était l’AbbéFroidure.

L’inauguration de l’exposition, le 22décembre, a eu lieu dans un sitedédicacé aux activités des jeunesqui a, par la même occasion, étébaptisé « domaine Froidure ». LeGouverneur de la Province, l’éche-vin des travaux publics et de nom-breux sympathisants de laFédération étaient présents.L’exposition comprenait de nom-breux panneaux avec photos etillustrations d’époque ainsi que destextes relatant l’action de l’Abbéen faveur de l’enfance défavoriséeet des plus démunis. De nombreuxobjets ayant appartenu à l’Abbéétaient également exposés.

L’expo montrait aussi ce qu’estdevenue son œuvre aujourd’hui, 36 ans après sa mort. La FédérationAbbé Froidure regroupe en effetplus de 20 maisons d’accueil héber-geant près de 500 enfants, sansoublier les Petits Riens qui héber-gent 120 personnes démunies, ainsique les Stations de Plein Air quiaccueillent de très nombreuxenfants pendant les congés.En terminant je vous souhaite bienévidemment une très bonne année2007, qu’elle vous apporte joie etbonheur et je tiens déjà à vousremercier pour l’aide que vouscontinuerez à nous apporter pourvenir en aide aux enfants qui noussont confiés.

Baron Paul van der Straten WailletPrésident

La ville d’Ypres a inauguré le 22

décembre dernier sonnouveau centre de

jeunes, baptisé DomaineFroidure, en souvenir de

cet Yprois d’exception.

Il y a quelques mois, les responsables dela Fédération Froidure frappaient à laporte de la ville natale du fondateur del’œuvre, avec une demande particulière :ils souhaitaient que la ville baptise unede ses rues du nom de l’Abbé, né àYpres en 1899. La réponse ne se fait pasattendre. Et ce ne sera pas une rue,mais un centre de jeunes qui perpétue-ra la mémoire de l’homme et de sesœuvres. En effet, la ville avait pour pro-jet de construire un bâtiment dédié auxjeunes, avenue Léopold III, le long desremparts de la ville. Ils cherchaient unnom pour les lieux. Quoi de plus normalque de le baptiser du nom de cet Yproisqui consacra sa vie à la jeunesse. Cebâtiment neuf est avant tout une sallede fêtes, un lieu de rencontre où l’onorganisera soirées, cocktails, projec-tions de films, pièces de théâtre… Il aété inauguré le 22 décembre dernier.Un vernissage, offert par la ville, ras-semblait le Gouverneur de la Provincede Flandre-Occidentale, monsieur PaulBruyne, l’Echevin des travaux publics etd’autres personnalités. De nombreuxresponsables des différentes maisonsFroidure étaient également présentspour l’événement. Une plaque commé-

morative a même été inaugurée pourimmortaliser les lieux. L’occasion pourle Président de la Fédération AbbéFroidure, de rappeler à tous la vie del’Abbé, dont le père, notable de la villeet mécène avant-gardiste, avait créé,avant la guerre 14-18, un journal tri-lingue, néerlandais, français et anglais.

Une exposition en guise d’inauguration

Ordonné prêtre en 1922, EdouardFroidure continuera sur la voie origina-le et généreuse de son père. Comme lui,il prêtera peu d’attention aux idéesreçues et il se tourne vers les plus dému-

nis. Confronté aux pénibles réalités desMarolles à Bruxelles, ce jeune prêtredécide d’agir en faveur de ces gossesdéfavorisés. En 1931, il crée l’une desplus belles oeuvres sociales de notrepays, la première Plaine de jeux pourles petits bruxellois. Durant la guerre,Froidure rejoint la résistance. Arrêtépar la Gestapo, il est torturé et envoyédans plusieurs camps de concentration.En 1945, les Américains libèrentDachau. Edouard Froidure fait partiedes survivants. Il aura survécu à 33 moisde captivité dans les conditions ter-ribles de ces camps. Il revient plusconvaincu encore de la nécessité de sesœuvres. Avec le soutien du RoiBaudouin, il lance en 1952 un vasteprogramme de restauration des taudisdes Marolles à Bruxelles. Jusqu’à sa

Hommage à l’Abbé Froidure à Ypres.

mort accidentelle en 1971, il consacresa vie aux autres. Cette vie, exemplaire,a été retracée à travers l’exposition quiinaugurait le Domaine Froidure àYpres. De très nombreuses photogra-phies, des panneaux didactiques, desvitrines contenant de nombreux objetsayant appartenus à l’Abbé Froidureillustraient cette figure remarquable.On y découvrait entre autres, le carnetsecret, qu’il tenait à jour durant sa cap-tivité, son bréviaire… Un très bel hom-mage à cet homme hors du commun.

LDO

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INFOS FROIDUREPrésident:Baron Paul van der Straten Waillet

Administrateur délégué:Jacques Sonneville

rédacteur en chef:Yves Rigo

rédacteur:Laure d’Oultremont

traductionBert Weekers / Rik Verboven

mise en page:Anne de Wolf / Mircea Stefan

rédaction / administration /publicité:AV. PARMENTIER 19 BTE 41150 BRUXELLESTEL (02) 771 08 10FAX (02) 771 22 02e-mail: [email protected]: www.froidure.be

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Depuis plusieurs annéesdéjà, la Fédération Froidure

aide de nombreuses associa-tions grâce à une importan-

te donation. Hériter oui !Mais à une condition : en

faire bénéficier des Gantoisdéfavorisés !

La Fédération Froidure aussi a ses contes defées… Il y a trois ans, elle recevait un impor-tant héritage pour aider les enfants de sesmaisons. Et comme dans les contes, le tes-tateur, gantois et très attaché à sa ville,avait posé une condition : l’argent devaitservir à des institutions situées dans larégion de Gand. Or à cette époque, les mai-sons rattachées à Froidure étaient à Anvers,à Bruxelles, en Wallonie,… mais aucunen’était implantée dans la région gantoise.Les administrateurs de la Fédération ontdonc pris leur bâton de pèlerin pour y trou-ver des institutions dans la ville et dans lesalentours. De contacts à ouï-dire, de coupsde téléphone en visite aux orphelinats, aujuge de la Jeunesse, ceux-ci finissent partomber sur Habbekrats, cette maison situéeen plein centre de Gand. Cette initiative,lancée il y a 16 ans, avait pour but d’occu-per les jeunes défavorisés de la ville.

Avec peu de moyens, elle évitait que cesjeunes ne traînent dans les rues et ne tom-bent dans le vandalisme. Avec l’aide de laFédération Froidure, entre autres, la struc-ture d’Habbekrats a été agrandie et l’ASBLa déménagé dans un nouveau bâtiment,totalement organisé pour les jeunes. Leslieux avaient été visités en mars 2005 par laReine Paola (cfr Petits Sapins 1-2005).

Un héritage qui fait desheureux à Gand !

Du mobilier gantois, dans les maisonsFroidure

Depuis le testament a encore servi. Toujoursdans le même esprit : que ce soient desGantois qui en profite… Mais pas seulement! L’administrateur des centres anversoispour enfants, Rik Verboven (cfr numéro desPetits Sapins), toujours aussi dynamique etentreprenant, a décidé il y a deux ans deremplacer les armoires des différentes mai-sons dont il s’occupe et qui regroupent plusde 200 jeunes. Pour ce faire, pas question decommander des armoires de mauvaise qua-lité. Il faut qu’elles résistent aux aléas quoti-diens, qu’on connaît dans un home. LaFédération Froidure entre alors en contactavec l’ASBL Condenz (voir article ci-contre),un atelier « protégé » d’ébénisterie qui estavant tout un lieu de réinsertion social pourles jeunes et moins jeunes. Cet atelierrépond à la condition principale du testa-ment : il est situé à Gand. Une commandeest passée : quelques cent vingt cinq armoi-res devront être réalisées ! Et ce en grandepartie aux frais de la Fédération. Contentesdu résultat et de la solidité des meubles,d’autres maisons viennent de passer unenouvelle commande : des lits, cette fois. Ilssont destinés aux chambres du centre duParc Parmentier. Moins cher et plus solidequ’une grande surface, Condenz était lasolution idéale pour concilier la volonté dutestateur et les intérêts des maisonsFroidure. « C’est exactement ce que nousrecherchions, explique Paul van der Straten,président de la Fédération. Nous avons puaider, à la fois les Anversois et les Gantois !Et nous allons continuer à meubler d’autresmaisons dans le futur, grâce au savoir-fairede Condenz… »LDO

La Fédération Froidure vient de commander unequarantaine de lits à unemenuiserie « protégée ».

Créée il y a 5 ans, elle obtient de très bons

résultats avec ses employés.

Le long d’un des canaux gantois, se dres-sent de nombreux entrepôts. Devant l’und’entre eux, un petit panneau en boisgravé indique le nom de l’entreprise :Condenz. A l’entrée, dort un vieux chiennoir, assoupi devant des tables de jardinsempilées les unes sur les autres. La poussiè-re de bois qui sort de l’entrepôt ne semblepas perturber son sommeil. A l’intérieur,une quinzaine d’hommes, toutes nationali-tés confondues, s’affairent à leur labeur.

L’un ajuste les joints d’une grande table quiservira de cantine. L’autre, casque sur latête, scie minutieusement des grandesplanches. Un troisième prend les mesuresde bancs. A priori, nous sommes dans unatelier de menuiserie ordinaire. Pourtantquand on discute avec le responsable auxallures de boy-scout, Patrick Nachtergaele,il n’existe pas – ou très peu – de menuiseriedu genre. En effet, Condenz est ce qu’onappelle un lieu de réinsertion sociale. Al’origine, une école alternative, De Werf,offrait des formations pour les jeunes àproblèmes. Sortis de là, très peu trouvaient

Condenz, donne une chance de se réinsérerprofessionnellement.

du travail. « Il manquait un lien, un traitd’union, entre les écoles professionnelles etles entreprises, explique le responsable. Engénéral, celles-ci demandent que leursemployés aient au moins un an d’expérien-ce, avant de les embaucher. » Avant decréer Condenz, Patrick Nachtergaele étaitprofesseur. Il aurait voulu être assistantsocial, mais ses parents ne voulaient rienentendre. Il fait néanmoins partie duconseil d’administration de De Werf.Pendant trois ans, il travaille dans une mai-son qui abrite de jeunes Turcs. Il donnecours également dans une école du soir.Durant ses heures libres, il passe du temps àbricoler. Il est d’ailleurs employé dans uneentreprise de meubles durant dix ans.

« Et puis, j’ai voulu associer mes deux pas-sions : le social et le bricolage. Avec l’aidedu CPAS, j’ai créé l’ASBL Condenz en 2002.Le CPAS paye le salaire des jeunes qui tra-vaillent ici. Et, avec les ventes du mobilierque nous construisons, Condenz paye lereste. » La menuiserie qui utilise une matiè-re première écologique, dans la mesure dupossible, a d’abord réalisé des meubles dejardin, puis a élargi sa gamme. Elle anotamment équipé de présentoirs lesmagasins Oxfam en Belgique.

Apprendre à réintégrer la « vraie » vie

Une quinzaine de personnes qui ont entre18 et 60 ans, favorisant ainsi le mélange degénérations et d’expériences, travaillentquotidiennement chez Condenz. Tous ont

des problèmes sociaux. Certains sont réfu-giés politiques, d’autres vivent des situa-tions familiales difficiles, tombent dans lapetite criminalité… Aucun n’a suivi le cir-cuit classique d’embauche. Mais ici, on nefait pas la différence. Chacun travaillecomme dans une entreprise normale, selondes horaires fixes, des règles strictes, desévaluations régulières... « Les jeunes quiviennent ici ne savent pas travailler, dans unpremier temps. C’est bien souvent leur pre-mière expérience. Ils n’ont jamais été habi-tués à être responsabilisés, ponctuels.

Quotidiennement, ils sont évalués person-nellement sur base de la qualité, du soin, dela politesse, … avec lesquels ils travaillent.Quand ils ont de très bons résultats, ilsreçoivent en plus de leur salaire un petitbonus à la fin du mois. Il varie entre 12,50€et 25€. C’est une façon de les encourager etde les stimuler. C’est aussi tout un appren-tissage d’une attitude à avoir face à la vie.» Durant une année, en construisant desbancs, des chaises, des tables… lesemployés de Condenz apprennent lesrègles de base d’un quotidien plus tradi-tionnel.

Et suite à cette première année d’expérien-ce, 30 à 40% des jeunes poursuivent cettevoie régulière et continuent à travailler.Une réussite donc !LDO

HOMMAGE À L’ABBÉ FROIDURE À YPRES.

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