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Règles de codage du sommeil
Codage visuel de la macrostructure
DIU « le sommeil et sa pathologie »
Joël Paquereau Poitiers
Conflits d intérêts - Céphalon - UCB - lundbeck
Polysomnographie Les nouvelles règles de codage
AASM for scoring Sleep, 2007 (validé SFRMS)
Positionnement des électrodes
1 cm
2 cm 2 cm
1 voie d EMG du menton
3 voies d EEG 2 voies d EOG
Stades de sommeil nouvelle classification
(ancienne nomenclature)
Stade Veille ou Eveil = W = Wakefulness Sommeil : inhomogène 2 états différents basés sur l aspect comportemental et la physiologie: Sommeil lent : NREM sleep (sommeil lent léger: stade 1) = stade N1 (NREM1) (sommeil lent léger stade 2) = stade N2 (NREM2) (sommeil lent profond : stades 3 et 4) = stade N3 (NREM3)
(=Slow Wave Sleep = sommeil à ondes lentes) Sommeil à M.O.R. = stade R ( REM) (Sommeil Paradoxal )
Codage AASM 2007
- se fait par époque : = période d analyse de 30 s - attribuer un stade à chaque époque - si 2 ou plus de 2 stades coexistent sur une
seule époque : attribuer le stade à celui qui est le plus représenté dans l époque considérée
- inconvénient : lissage du sommeil perte d information (microstructure)
- évolution : quantification EEG ?
Règles de codage stade Veille = W Règle A : > 50% de l époque contient du rythme alpha sous
la région occipitale EEG : YF : alpha : 8 à 13 Hz=c/s Atténué les yeux fermés région occipitale : YO : alpha atténué et fréquences rapides de bas voltage (bêta)
Règle B – coder en W si pas d alpha visible et si un des éléments présents : - Clignements de paupières (fréquence de 0.5 – 2 Hz : YF ou YO) - Mouvements de lecture des yeux - M.O.R. irrégulier avec un EMG du menton normal ou élevé
EOG : - MO de lecture : phase lente suivie d une phase rapide - REM : MO pointus avec une phase initiale habituellement < 500 msec.
existe aussi dans REM mais en salves - M.O.L. possibles avec « rythme » alpha lors de l endormissement (transition) EMG : variable mais généralement plus ample que pendant le sommeil
(R&K)
Remarques sur la veille 1) Le stade W représente l état de veille allant de l état franchement éveillé jusqu aux premières phases d assoupissement - Les marqueurs électrophysiologiques et psychophysiologiques d assoupissement peuvent être présents pendant la veille et persister pendant le stade N1. 2) En veille, la majorité des personnes ont un rythme alpha. Environ 10% de personnes ne génèrent pas de rythme alpha les yeux fermés. Chez eux l activité EEG occipitale est identique YF et YO. 3) Les battements de paupières sont plus lents avec l endormissement et on peut observer des MOL même avec de l alpha. 4) L EMG du menton est d amplitude variable mais généralement plus ample que pour les autres stades.
Stade W (Eveil)
Eveil avec M.O.L. état transitionnel
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
EEG : - Amplitude faible - fréquences mixtes, dominante 4-7 Hz - pointes au vertex (ondes V) : - contours pointus - < 500 msec - maximum région centrale - se distingue de l activité de fond
EOG : MO lents :
- conjugués, « raisonnablement » réguliers, sinusoïdaux - avec une déflexion initiale généralement > 500 msec
EMG : oui Début du sommeil (Sleep Onset) : Première époque de sommeil quel que soit le stade
(généralement stade N1)
Stade 1 = N1
veille Stade 1 Pointe-vertex
Règles de codage stade N1
Règle A : chez sujet qui génère du rythme alpha coder en stade N1 si : - alpha atténué et - remplacé par >50% d eeg de faible amplitude et fréquences mixtes Règle B : chez sujet sans alpha coder N1 dès l un des premiers
éléments suivants : - activité eeg 4-7 Hz et un ralentissement de la fréquence d éveil ≥ 1 Hz - présence de pointes vertex (pas indispensable pour stade N1) - présence de M.O.L. (pas indispensable pour N1) EMG : variable, généralement plus faible qu en éveil Remarques : comme les MOL peuvent commencer avant l atténuation de l alpha, le délai d endormissement peut être légèrement plus court plus les personnes qui ne génère pas d alpha en comparaison des autres.
Exemples Stade N1 F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
EEG : - Fréquences mixtes - delta < 20%; habituellement maximum en région centrale - figures :
- Complexe K, isolé du bruit de fond, bien défini, onde négative suivi immédiatement par une composante positive; durée totale ≥ 500 msec, souvent amplitude maximale en frontal - un micro-éveil est associé à un complexe K si ≤ 1 sec avant la fin du K - fuseaux (spindles) : train de 11 – 16 Hz (souvent :12-14 Hz); ≥ 0.5 s
EOG : Non EMG : oui , variable souvent diminué
Stade N2
(R&K)
Complexe K
Règles de codage stade 2 Règle A : début de stade N2 (en l absence de critère pour N3) si un au moins des éléments est présent dans la première moitié de l époque en cours ou au cours de la dernière moitié de l époque précédente :
- Au moins un complexe K spontané = K non associé à un micro-éveil - rester en N1 pour les époques avec micro-éveil-associé à un complexe K et sans complexes K spontanés ou fuseaux de sommeil - Au moins un fuseau de sommeil
Règle B : continuité stade N2 Continuer à coder en stade N2 les époques avec EEG de faible amplitude et fréquences mixtes sans complexe K et/ou fuseaux si elles sont précédées par :
- des complexes K spontanés (sans micro-éveils) - des fuseaux de sommeil
NB : disparition de la règle des 3 minutes du R&K
Exemples stade N2
Complexe K
Fuseaux de sommeil
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Stade N2 avec ondes lentes < 20%
Stade N2 avec fuseaux (spindles)
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Fin de codage stade N2 Fin de N2 si une des conditions suivantes est présente :
• a – Transition en stade W (éveil) • b – Un micro-éveil : changer pour stade N1 jusqu à un fuseau ou K
spontané • c – Mouvements corporels majeurs suivi de M.O.L. et EEG mixte
sans K spontanés ou fuseaux : coder l époque qui suit le mouvement comme N1 (coder N2 si pas de M.O.L.). L époque contenant le mouvement corporel sera codée selon la règle adaptée (cf + bas)
• d – Transition vers N3 • e – Transition vers REM
Remarques : - Habituellement pas de M.O.L au cours du stade N2, mais parfois persistent chez certaines personnes - L EMG du menton est d amplitude variable au cours du stade N2, généralement moins ample que le stade W et parfois aussi faible qu en stade REM.
- Changement brusque des fréquences EEG (alpha, thêta et/ou les fréquences > 16 HZ, sauf les fuseaux) pendant au moins 3 secondes précédé d au moins 10 secondes de sommeil stable. - Pour coder un micro-éveil en REM nécessité d’une augmentation concomitante de l’EMG pendant au moins une seconde
Remarques : - Pour coder un micro-éveil des modifications de l’EEG doivent être observées à la fois sur les voies occipitales et centrales - Coder un micro-éveil peut être faciliter par l utilisation d informations supplémentaires comme les événements respiratoires et/ou des canaux EEG supplémentaires. Mais le codage d un micro-éveil ne peut se baser sur ses voies supplémentaires seules.
Micro-éveil : (pour N1, N2, N3 ou R)
Mouvement corporel + Complexe K associé à un micro-éveil
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Mouvement corporel majeur (MCM)
Définition : Mouvement et artefact musculaire masquant l EEG sur plus d une moitié de l époque de telle sorte que le stade EEG ne peut être défini.
Règles : Coder une époque contenant un MCM comme suit :
A – Si du rythme alpha est présent sur une partie de l époque (même si < 15 sec) codé en stade E B – Si pas de rythme alpha décelable, mais une époque codée en E précédant ou suivant l époque avec le MCM alors coder en E C – Dans les autres cas : coder l époque dans le stade de l époque qui suit le MCM
Mouvement corporel majeur
21
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Exemples de fin stade N2 (figure1 AASM, 2007)
Exemples de fin stade N2 (figure 2 AASM, 2007)
EEG : activité en ondes lentes - 0.5 à ≤2 Hz - > 75 µV pic-à-pic ; mesurer sur la région frontale
identification stade N3 (anciens stades 3 + 4)
Règle A : Coder N3 si : - activité ondes lentes ≥ 20 % de l époque - quel que soit l âge - EOG : Non ( présence = atypique) - EMG : oui; ; parfois aussi bas qu en REM - fuseaux peuvent persister
-75 µV
Exemples Stade N3 F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
EEG : - faible amplitude et fréquences mixtes - alpha, souvent<1-2 Hz de la fréquence d éveil - ondes thêta en dents de scie :
trains d ondes pointues ou triangulaires souvent de 2 – 6 Hz souvent amplitude maximale sous les régions centrales accompagnent souvent (mais pas toujours) les M.O.R.
EOG : = M.O.R = REM
rapides, salves, généralement déflexion initiale < 500 msec EMG : - tonus :faible : inférieur à tous les autres stades
(généralement le plus bas de tout l enregistrement) - phasique : bouffée irrégulière habituellement < 250 msec
associée à un faible tonus EMG. Vu sur l EMG du menton ou le tibial antérieur ou l EEG, EOG.
Stade REM : EOG et EMG indispensables
Codage en stade REM Règle A : Coder stade REM les époques avec tous les éléments suivants :
a – EEG de faible amplitude et de fréquences mixtes b – Tonus EMG du menton faible c - Mouvements oculaires rapides.
Règle B : Continuité du stade REM Continuer à coder en stade REM même si pas de M.O.R. : pour les époques qui suivent celles codées en REM (selon la règle A) si l eeg reste de faible amplitude et de fréquences mixtes mais sans K et sans fuseaux de sommeil et un tonus EMG faible
27
28
Continuité du REM (figure 3, AASM manual)
Exemple de Stade REM (M.O.R.) Ondes en dents de scie
M.O.R
EMG Phasique
EMG Phasique
M.O.R
29
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
FIN DE REM Règle C :
Arrêter de coder en REM si 1 ou plusieurs éléments suivants sont présents : a - Transition avec stade N3 ou E b – Tonus EMG augmente et critères de N1 sont présents (fig.4) c – Un micro-éveil survient suivi par un EMG de tonus faible, EEG
de fréquences mixtes et M.O.L : coder en stade N1. Si pas de M.O.L. et EMG reste faible rester en REM (fig.5)
d – Un MCM suivi par des M.O.L. et EEG de fréquences mixtes sans K spontanés ou fuseaux : coder l époque qui suit le mouvement en stade N1. Si pas de M.O.L. et EMG faible continuer à coder en REM. (fig.6)
e – 1 ou plusieurs K spontanés ou fuseaux sont présents dans la première moitié de l époque en l absence de M.O.R., même si le tonus EMG reste faible : coder en stade N2 (fig.7).
30
Fin de REM (figures AASM manual 2007)
b – Tonus EMG augmente et critères de N1 sont présents (fig.4)
Fin de REM (figures AASM manual 2007)
c – Un micro-éveil survient suivi par un EMG de tonus faible, EEG de fréquences mixtes et M.O.L : coder en stade N1. Si pas de M.O.L. et EMG reste faible rester en REM (fig.5)
Fin de REM (figures AASM manual 2007)
d – Un MCM suivi par des M.O.L. et EEG de fréquences mixtes sans K spontanés ou fuseaux : coder l époque qui suit le mouvement en stade N1. Si pas de M.O.L. et EMG faible continuer à coder en REM. (fig.6)
Fin de REM (figures AASM manual 2007)
e – 1 ou plusieurs K spontanés ou fuseaux sont présents dans la première moitié de l époque en l absence de M.O.R., même si le tonus EMG reste faible : coder en stade N2 (fig.7).
Codage transition entre N2-REM (1) 1 – Entre une époque de N2 et REM évidentes coder en REM à partir de la chute EMG si elle survient dans la première moitié et d amplitude équivalente à celle du REM même en l absence de M.O.R si tous les critères suivants sont présents :
- absence de complexe K spontanés - absence de fuseaux
36
Codage transition entre N2-REM (2) 2 – entre N2 et REM évident : coder une époque avec une chute nette de l EMG dans la première moitié de l époque équivalente à celle du REM Comme stade N2 si tous les critères suivants sont réunis:
- Présence d un complexe K spontané ou de fuseaux (fig 9.A) - Absence de M.O.R
Codage transition entre N2-REM (2) 3 – entre des époques de N2 et REM évidentes avec un EMG minimal sans chute de l EMG, coder stade REM si tous les critères suivants sont réunis, même en l absence de M.O.R (fig 9.B) :
- Absence de complexes K spontanés - Absence de fuseaux
fig 9.B
EXERCICES
38
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
39
Veille – N1 ? F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Veille – N1 ?
40
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
N1 – REM ?
41
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
N1 – REM ?
42
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
N2 – VEILLE – MCM ?
43
Présence d alpha dans le MCM
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
N1 – N2 – Fuseaux – REM ?
44
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Fuseaux ?
45
NON
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
W - SN1 - REM ?
46
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Veille – REM avec micro-éveil ?
47
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Veille - SN1- SN2- REM – ME ?
48
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Veille – SN1 – REM ?
49
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Veille – SN1 – SN2 – PVtx - CKs – Ckev ?
50
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Veille – SN1 – SN2 – CKs – Ckev ?
51
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
SN1 – SN2 – CKs ?
52
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
SN1 – SN2 ?
53
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
SN2 – CKs – Ckev – ME ?
54
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
SN1 – SN2 -REM ?
55
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
SN2 – SN3 ?
56
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
SN2 – SN3 ?
57
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
SN2 – SN3 ?
58
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Veille- SN1 – SN3 – REM ?
59
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Veille – SN1 – SN2 ?
60
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
SN1 – REM (1)?
61
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
SN1 – REM (2)
62
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
63
SN1 – REM (3) F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
64
SN1 – REM 4) F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
65
SN1 – REM (4) F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
66
SN1 – REM (5) F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
67
SN1 – REM (6) F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
F4-A1 C4-A1 O2-A1 EOG1 EOG2 EMG
Sommeil N3 Sommeil Paradoxal
Régulière Irrégulière
Respiration normale pendant le sommeil
Organisation nocturne Hypnogramme adulte jeune
Kales,N.Eng J Med, 1974: 290:487
N2
REM N1
veille
22 0 2 4 6 8h
N3
PTS
TTS
Light OFF Light ON Temps d enregistrement
4 à 6 cycles (90-110 min)
N3 domine
N1-N2 et REM dominent
Hypnogramme Normal
délai
Veille: < 5%
Stade N1: 2-5 %
Stade N2: 45%-55%
N3 = 18-25%
REM: 20-25%
NREM : 75-80%
Pourcentages et durées des stades
PTS = 7-10 h
autres paramètres d analyse
durée : 7h30 +/- 1 h Latence d endormissement : < 30 min
Light Off à : 1ere époque de sommeil quel que soit la stade
Veille intra-sommeil (WASO) :
y compris les éveils avec déambulation : nb et durée augmentent avec l âge
Latence sommeil paradoxal : > 60 min
pas d endormissement en SP Efficacité du sommeil : TTS/Temps d enregistrement
Durée du sommeil et du temps passé au lit en fonction de l âge
Efficience du sommeil
Délai moyen d endormissement en fonction de l âge
Facteurs modifiant la distribution des stades de sommeil
- AGE: du n.né à l âge adulte - Le sommeil précédent :
si dette : récupération par S.N3 en premier puis REM sommeil plus prolongé et
plus « profond » = réveil moins facile - Rythme circadien : phase du sommeil
si matinal : facilite le REM et endormissement en REM
- Température externe : trop chaud ou trop froid sueur ou frisson que pendant NREM
(thermorégulation existe) - Différentes drogues (café, alcool, BZD, …)
FIN
CODAGE ENFANTS (AASM, 2007)
- Valable si > 2 mois - Pas d âge frontière supérieur - Terminologie :
- Stade E (W) : Eveil - Stade N1 - Stade N2 - Stade N3 - Stade N (NREM) - Stade R (REM)
- Positionnement des électrodes - EEG = idem - EMG : adapter les distances :0,5 à 1 cm
Coder les stades de sommeil
Grande variabilité chez l enfant : 4 possibilités : A – Si aucune époque de NREM ne contient d éléments Caractéristiques : fuseaux, K, SW 0.5-2 Hz> 75 µV : coder N1 B – Pour les époques contenant Fuseaux ou K : coder N2 Et si SW < 20% : coder N2 C – Si époque contient plus de 20% de SW> 75µV : coder N3 D – Si tous les stades sont reconnaissables : coder N1, N2, N3, R
Caractéristiques (post-terme en âge corrigé)
1 – Fuseaux : présents dans le NREM à partir de 2-3 mois 2 – Complexe K : présents dans le NREM à partir de 4-6 mois post-terme 3 – SW : 75µV, 0.5-2 Hz, maxi frontale à partir de 4-5 mois 4 – NREM peut-être codé en N1, N2, N3 chez la plupart des enfants à partir de 5-6 mois, parfois dès 4 – 5 mois. 5 – des données Non-EEG peuvent aider : - REM : respiration irrégulière, atonie du menton, MOR - NREM : respiration régulière, pas de MO, EMG présent
Stade E (W) Alpha Rythme dominant postérieur (RDP) : Rythme EEG le plus important en postérieur et réactif les yeux fermés, plus lent chez le jeune enfant et atténué à l ouverture des yeux : - début entre 3-4 mois avec fréquence de 3.5-4.5 Hz - 6 mois : 5-6 Hz - 3 ans : 7,5 -9,5 Hz amplitude = 50 µV Règles : A – le RDP remplace chez l enfant le rythme alpha B – coder E(W) si > 50% de RDP (ou alpha) selon l âge C – Si pas de RDP ou d alpha coder E(W) si un des éléments
suivant est présent : - Battements de paupières - Mouvements de lecture - MOR avec de l EMG mentonnier présent
Remarques (1) - 75% des enfants > 3-4 mois ont un EEG irrégulier 50-100 µV; de 3.5 à 4.5 Hz en région occipitale réactif si YO. - A 5-6 mois : beaucoup d enfants : RDP : 50-110 µV; 5-6 Hz; et 70% d enfants à 12 mois avec ce RDP. - 3 ans : 82% : RDP > 8 Hz (7.5-9.5 Hz) - 9 ans : moyenne de l alpha = 9 Hz chez 65 % des enfants et 10 Hz chez 65% des enfants de 15 ans - L amplitude moyenne du RDP des enfants est de 50-100 µV; mais 9%
des enfants ont une amplitude > 100 µV , surtout entre 6 – 9 ans, et rarement en dessous de 30 µV - Le RDP contient des rythmes EEG plus lents entremêlées : - des ondes lentes postérieures (OLP) : trains bilatéraux : souvent asymétriques à 2,5-4,5 Hz et < 120% de l amplitud du RDP. Bloqué par l ouverture des yeux, et disparaissent avec l endormissement.
: OLP : peu fréquent chez enfant < 2 ans et sont maximum entre 8 et 14 ans et rare après 21 ans
Remarques (2)
- Ralentissement irrégulier ou pseudo-rythmique entre 2,5-4.5 Hz (< 100 µV) parfois arythmique de moins de 3 sec. Normal chez les enfants entre 1-15 ans et Surtout entre 5-7 ans. Ce ralentissement augmente en fréquence avec l âge - Une fermeture spontanée des yeux chez l enfant est signe d endormissement.
Stade N1 : Définitions - Activité de fréquences mixtes (4-7 Hz) et faible amplitude
- Pointe Vertex : Ondes aigues (< 500 ms) maximum au dessus de la région centrale et bien distincte de l activité de fond - Début de sommeil : n importe quelle époque autre que E(W) - Activité rythmique thêta antérieure : trains de 5-7 Hz thêta maximum en frontal ou fronto-central - Hypersynchronie hypnagogique (endormissement) : Bouffées paroxystiques ou trains de haute amplitude (75-350 µV) de 3-4,5 Hz qui commencent brutalement et généralement largement distribués mais souvent maximum sous la région centrale, frontale et frontocentrale
A – si RDP dominant à l éveil : codé N1 si le RDP s atténue ou s il est remplacé par une activité de fréquences mixtes > 50% de
l époque B – Si pas de RDP : coder N1 lorsqu un des éléments suivants commencent :
- Ralentissement du rythme 4-7 Hz ≥ 1-2 Hz / éveil - M.O.L. - Pointe vertex - Thêta Rythmique antérieure - Hypersynchronie hypnagogique - Activité rythmique 3-5 Hz diffuse ou prédominante en occipital
Stade N1 : Règles
Remarques - Un endormissement à 6-8 mois = apparition progressive d un rythme
Ample (75-200 µV) de 3-5 Hz et plus diffus et plus lent (de 1-2 Hz) qu à l éveil - L endormissement entre 8 mois – 3 ans : trains ou bouffées rythmiques diffuses synchrones de 75-200 µV à 3-4 Hz en regard des régions occipitales. - Début du sommeil à 3 ans : Ralentissement de 1-2 Hz du RDP - Après 3 mois : début du sommeil souvent en stade N1 mais avant 3 mois souvent en REM. - Pointes Vertex peuvent être observées en séquences à la transition Eveil-N1 mais sont vues en N1 et N2 Typiquement les pointes Vertex apparaissent après 16 mois. - L hypersynchronie d endormissement : 75-350 µV de 3-4,5 Hz. maximum sous les régions centrale, frontale et fronto-centrale. Disparition avec l approfondissement du sommeil. Présente chez : 30% des enfants à 3 mois
95% des enfants normaux entre 6-8 mois moins fréquents entre 4-5 ans 10% à 11 ans et très rares après 12 ans
Stade N2 - Mêmes règles que chez l adulte - Remarques a) Fuseaux de sommeil : à 4-6 semaines mais brefs et faible amplitude de 12-14 Hz au Vertex (Cz)
bien visibles à 8-9 semaines (2 mois) b) 80% des enfants < 13 ans ont deux localisations Indépendantes des fuseaux avec :
- fréquence entre 10-12.75 Hz en frontal - fréquence entre 12.5 -14.75 Hz en central et centroparietal
c) Les fuseaux en frontal sont dominants chez le jeune enfant et diminuent brutalement en fréquence et amplitude à 13 ans alors que les fuseaux en centropariétal persistent en fréquence et localisation; d) Complexe K : apparition entre 5 et 6 mois et maximum en frontal et région pre-frontale comme chez l adulte
Stade N3
Mêmes règle ques chez l adulte Remarques : L activité en ondes lentes (SWA) en population pédiatrique est entre 100-400 µV et 0.5-2 Hz avec une amplitude maximale en frontal (F4, Fz) et apparaît dès 2 mois mais plus souvent entre 3 et 4 mois.
-
Stade R
Mêmes règles que chez adulte Remarques : L activité continue de fréquences mixtes et de bas voltage du stade R ressemble à celle de l adulte mais les fréquences augmentent avec l âge :
- environ 3 Hz à 7 semaines post-terme - 4-5 Hz avec des bouffées en dents de scie à 5 mois - 4-6 Hz à 9 mois - séquences prolongées ou bouffées de thêta encoché à 5-7 Hz entre 1 et 5 ans - 5-10 ans mêmes fréquences quez chez adulte