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Radioprotection
Les radiographies dentaires Les examens de radiodiagnostic dentaire sont très fréquents (25% des actes radiologiques).
Entre 61,3 et 73,6 millions d’actes radiologiques en 2002.
Les doses efficaces par examen sont faibles: 0,25% de la dose efficace d’origine médicale,soit 1,9 µSv par personne et par an.
En France, 33000 installations de radiodiagnostic dentaire pratiquant: - radiographie intra-buccale (96,9% des actes) ; - radiographie panoramique (3% des actes). - la téléradiographie (0,05%)
Niveaux de références diagnostiques
• Gray (Gy) : dose absorbée par unité de matière. • Sievert (Sv) : dose moyenne absorbée par un organe
pondérée par un facteur caractérisant le type et l’énergie du rayonnement. En radiologie médicale ce facteur est égale à 1.
La Dose à l’entrée – De
Le PDS permet de calculer la dose à l’entrée du patient (De) selon la formule : De = (PDS/Se) X FRD Où · Se est la surface en cm² du champ à la peau du patient · PDS est le Produit Dose Surface qui s’exprime en Gy.m² dans les unités internationales (en pratique, le PDS s’exprime en Gy.cm², cGy.cm²…) · FRD est le facteur de rétro diffusion - 1,35 dans le cas général (60-80 kV) - 1,5 pour les radios pulmonaires (120-140 kV)
Cabinet dentaire : 1,35
En l’absence de connaissance du PDS, et en première approximation (hors mammographie), De peut se calculer selon la formule suivante :
De = 0,15 x (U/100)² x Q X (100/DFP) Où · U est la tension en kV, · Q la charge en mAs, · DFP la distance foyer –peau en centimètre
• Déclenchés par un grand nombre de morts cellulaires
• Souvent Réversibles • la perte cellulaire peut-être
– Provisoire ou permanente – Faible ou importante (peu de cell
viables sont restées)
Apparaissent au-dessus d’une dose seuil
■ fonction de la dose
Aléatoires
Non-spécifiques
Délai +++cancérogenèse
Effets génétiques
Que proposer pour les Faibles Doses en dessous de 100 mSv
Hiroshima
sur-sensibilité aux faibles doses
extrapolation des effets déterministes protège raisonnablement le mieux
Radiodermites
Différentes formes d’exposition
Irradiation localiséeIrradiation globale
Risque de Cancer du Poumon Radon Ordres de Grandeur (source IRSN, 2004)
Irradiation Externe Naturelle en France
en mSv / an
(Decan, Inde) 8 mSv / an - Brésil 12 à 130 mSv / an
0.87 mSv
Essentiellement les granits uranifères
eaualiments
6 %
Exposition Moyenne Population en France 4mSv
expositionmédicale
41 %
rayonscosmiques
7 %
radon34 %
sols11 %
essais nucléairesindustrie
1 %
Réparation voir Adaptation Enzymatique Cellulaire
• Réparation Nucléique par Enzymes Cellulaires • Pluparts des Lésions sont complètement et
parfaitement réparées • Adaptation: Régions à très forte exposition ??
Ex :Péninsule indienne (Kérala)
« L'incidence du cancer dans la région est la même que dans tout l‘état »
« l'irradiation naturelle donne aux résidents une dose annuelle de radiation de 5 à 30 fois supérieure à celle normalement mesurée ailleurs sur le globe. C'est l'équivalent en radiation de 17 à 100 examens radiologiques pulmonaires »
sables noirs radioactifs
Autres Radicaux Libres
Réparation Normale Mutation
Apoptose
Effets SANS seuil Effets A seuil
Germinale = Mutation Somatique=Cancer RTP radiothérapie Malformations
Dose J.Kg-1= Gray (Gy)
Efficacité d’Ionisation (Sievert, Sv)EAU
Radicaux Libres Lésion de l’ADN
La mort cellulaire• Immédiate doses élevées qqes Gy • Différée dès quelques cGy en qqes
jours – Radiosensibles – Perte du pouvoir de prolifération – C souche de la moelle, intestin, couche
basale de la peau • Mort Indirecte c. radiorésistantes
– Cellules différenciées (neurones, foie) par lésion des cellules interstitielles
Déficit Cellulaire
LésionsTissulaires
Altération de l’organe
Manifestations pathologiques
Mort de l’individu
Délimitation des zones de travail• Zone contrôlée : classement en zone contrôlée lorsque
la dose susceptible d’être atteinte dépasse 6 mSv par an ; signalisation par un « trèfle vert » (ou 3/10 des limites)
• Zone surveillée : classement en zone surveillée lorsque la dose susceptible d’être atteinte est comprise entre 1 et 6 mSv par an ; signalisation par un « trèfle gris/bleu » (ou 1/10 des limites) : salle de radiodiagnostic dentaire. Les mesures de l’IRSN montrent une exposition insignifiante en médecine
• Zone publique : dose efficace annuelle inf. à 1 mSv
Sup 6 mSv
CLASSIFICATION DES TRAVAILLEURSPROTECTION DES TRAVAILLEURS
Dosimètre Film
ROMETTE Pierre
PROTECTION DES TRAVAILLEURS
Maintenance & contrôle de qualité
Contrôle de qualité externe• Le contrôle qualité externe concerne les
générateurs électriques de rayonnements ionisants et tous les dispositifs de radioprotection
• Les contrôles externes sont réalisés : – avant la mise en service, – après toute modification majeure de l’installation, – périodiquement (tous les ans).
• Ces contrôles font l’objet d’un rapport remis à la PCR et à l’IRSN.
Contrôle de qualité interne• Le contrôle de qualité interne porte sur le contrôle de la chaîne radiologique, et
vise à optimiser la radioprotection des patients et du personnel. Il concerne plus particulièrement les points suivants :
- tube radiogène - récepteurs (films, casettes, récepteurs numériques) - chambre noire - machine à développer - négatoscope, écran informatique
• Les contrôles internes sont réalisés : - avant la mise en service de la chaîne radiologique afin de constituer le référentiel de l’installation - périodiquement
• Les contrôles de qualité interne sont réalisés par l’exploitant, ou, sous sa responsabilité, par un prestataire. Ils sont consignées dans un registre. L’adéquation de ces contrôles est vérifiée lors du contrôle externe.
Justification : compte rendu
• Identification du patient • Date de la réalisation de l’acte • Éléments de justification de l’acte et la procédure
réalisée (guide) • Les informations utiles à l’estimation de la dose reçue
par le patient (concerne en fait l’enfant pour les dentistes : kV et mAs, distance foyer peau)
• Arrêté du 22 septembre 2006 art. 1 et 3.
Les chirurgiens-dentistes qui réalisent des actes établissent, pour chaque équipement,
un protocole écrit pour chaque type d'acte de radiologie
qu'ils effectuent de façon courante, en utilisant des guides de procédures (guide des procédures de réalisation des actes)
Optimisation procédures
optimisations
Recommandations en pratique dentaire
Recommandations en pratique dentaire
Optimisation clichés rétro-alvéolaires
Optimisation clichés rétro-coronaires(bite wing)
Optimisation clichés occlusaux
– Principe d'optimisation ou principe "ALARA"
« As Low As Reasonably Achievable » La protection doit être optimisée et le nombre de personnes exposées , ainsi que les doses reçues, doivent être réduites autant que raisonnablement possible compte tenu des contraintes économiques et sociales.
– Principe de limitation : Le principe de limitation des doses conduit à fixer, par voie réglementaire, des limites à respecter pour l'exposition des personnes. Ces limites ont pour objectifs de prévenir les effets déterministes et de limiter les effets stochastiques. Ces limites ne s'appliquent pas aux personnes exposées à des fins médicales ni en cas de situation d'urgence radiologique.
Radioprotection patients
• le risque d’apparition d’effets stochastiques est minime mais est d’autant plus grand pour certains tissus (glande thyroïde) que le patient est jeune : 3 fois plus sensible chez un enfant de 10 que chez un adulte de 30 ans : donc principe de précaution.
• Protection de l’embryon bien qu’il ne soit pas démontrer d’effet pour des irradiations 100 mGy qui ne se produisent jamais en dentisterie.
• L’objectifs des mesures visent surtout à rassurer la future mère (explications, port d’un tablier de plomb…)
• Augmenter les kV • Diminuer les mAs • Collimation rectangulaire (réduction de
60% de l’exposition) • Si la collimation ne peux éviter la glande
thyroïde, faire porter un collier de plomb.