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29 JUILLET - 4 AOÛT 2019 - musique en Brionnais

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29 JUILLET - 4 AOÛT 2019

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Martha ARGERICH pianoItamar GOLAN piano

Juliana STEINBACH pianoDaniel ROWLAND violonSébastien SUREL violonAyako TANAKA violon

Lyda CHEN ARGERICH altoBéatrice MUTHELET alto

Maja BOGDANOVIC violoncelleÉric-Maria COUTURIER violoncelleGuillaume MARTIGNÉ violoncelleEmmanuel ROSSFELDER guitare

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SOMMAIRE

MOT DU PRÉSIDENT .........................................................P5MOT DE LA DIRECTRICE ARTISTIQUE ...................................P7

SAMEDI 1ER AOÛT 202019H • RÉCITAL BEETHOVEN « JEUNESSE & TEMPÊTE »21H • RÉCITAL BEETHOVEN « AURORE & CRÉPUSCULE »

DIMANCHE 2 AOÛT 2020 17H • RÉCITAL « CHACONNE POUR GUÉRINEL »

LUNDI 3 AOÛT 202010H30 • MOMENT MUSICAL « VAL DE JOUX »19H • CONCERT « ESPRITS »21H • CONCERT « VIENNE »

MARDI 4 AOÛT 2020 10H30 • ATELIER « SCÈNES D’ENFANTS »12H • CONCERT « VARIATIONS GOLDBERG »21H • CONCERT « ULTIME SCHUBERT »

MERCREDI 5 AOÛT 2020 10H30 • RÉCITAL BEETHOVEN « PRINTEMPS » 12H • RÉCITAL BEETHOVEN « KREUTZER »21H • CONCERT « SOUVENIR DE FLORENCE »

JEUDI 6 AOÛT 202010H30 & 12H • CARTE BLANCHE À MAJA BOGDANOVIC 19H • CONCERT « ARCHIDUC »21H • CARTE BLANCHE À MARTHA ARGERICH

VENDREDI 7 AOÛT 2020 10H30 & 12H • CARTE BLANCHE À EMMANUEL ROSSFELDER19H • RÉCITAL BEETHOVEN « CELLISSIMO I »21H • CARTE BLANCHE À MARTHA ARGERICH

SAMEDI 8 AOÛT 2020 10H30 & 12H • CARTE BLANCHE À GUILLAUME MARTIGNÉ19H • RÉCITAL BEETHOVEN « CELLISSIMO II »21H • CARTE BLANCHE À MARTHA ARGERICH

DIMANCHE 9 AOÛT 2020 10H30 & 12H • CARTE BLANCHE À ÉRIC-MARIA COUTURIER17H • RÉCITAL « PIANOCELLO »

CYCLE BACH, PAR DANIELLE RIBOUILLAULTCYCLE BEETHOVEN, PAR CLAUDE DUPERRET

BIOGRAPHIES DES ARTISTES..............................................P27PARTENAIRES DU FESTIVAL ...............................................P42INFORMATIONS PRATIQUES ..............................................P46

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The show must go on...

Le premier semestre de l’année 2020 aura été le temps des bouleversements en tous genres. Ces quelques mois auront suffi à ébranler nos sociétés et troubler jusqu’à nos façons de vivre. Ils ont semé le désarroi dans les économies, versé le doute dans les esprits et installé dans notre présent ce qui semblait réservé à la peste d’Athènes de - 430, à celles du Moyen-Âge ou aux archives déjà séculaires de la grippe espagnole.

Parmi les activités touchées par les effets de la pandémie, le monde de l’art paie un lourd tribut aux menaces de la contagion, à la distanciation sociale, à « l’être ensemble » qui fait collectivement regarder, écouter, chanter, danser, jouer...

Est-il alors bien sérieux de ménager une place à ces « jeux » dans le chaos et la faillite an-noncés ? C’est bien la question que se sont posée nombre de festivals. Beaucoup, pour di-verses raisons, ont dû annuler ou différer leurs représentations. Nous avons pu proposer un autre choix, aidés en cela par la confiance et le soutien que nous apportent les élus et les autorités du territoire charolais-brionnais (le Conseil Départemental de Saône et Loire, la si fidèle Communauté de Communes Le Grand Charolais, la Communauté de Communes La Clayette Chauffailles en Brionnais, la commune de Saint-Bonnet de Joux et tous les autres maires).

Au plan sanitaire d’abord, l’équipe du festival s’est ralliée au protocole rigoureux de protec-tion, distanciation et hygiène prescrit par les autorités de santé, limitant même l’accès aux concerts, par-delà les précautions requises, à une fraction de leur jauge habituelle.

Et puis, comment faire comme si nous n’avions pas besoin de musique pour nous repérer, nous élever et continuer à vivre, pas besoin de musiciens, nos compagnons de route restés ces derniers mois si nombreux sur le bord des chemins qu’ils ont pour vocation et métier de parcourir pour nous et avec nous... ?

Il fallait bien tout l’art de Juliana pour concilier et interpréter dans cette édition si spéciale de Musique en Charolais-Brionnais des impératifs sanitaires, artistiques et humains si di-vers.

L’art en ces temps de Covid se fait plus que jamais vigie quand il nous livre l’observation et la métamorphose de notre contingence dans l’intemporel... Ou quand Bach et Beethoven qui nous observent depuis l’affiche de cette seizième édition du festival transcendent et éclairent de leur point de vue pérenne nos craintes et nos espoirs d’aujourd’hui.

Alors pour cela... ... le spectacle peut et doit continuer.

Didier VOÏTAPrésident, Musique et Patrimoines en Charolais-Brionnais

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TEMPS RETROUVÉS - Ô temps, suspends ton vol !

De la note au soupir

L’éternité vibrante

( … )

Le temps de vivre

Le temps d’aimer

Le temps de croire

Le temps de douter

Le temps d’apprendre

Le temps de jouer

Le temps d’entendre

Le temps de semer

Le temps d’attendre

. . .

Le temps d’éclore

( … ( … ) … )

Un point d’orgue sur la voie

De nos Temps Retrouvés

Juliana Steinbach

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LYDA CHEN ARGERICH

TIBI CZIGER

BÉATRICE MUTHELET

EINAV YARDEN

SAYAKA SHOJIJULIANA STEINBACH

VIRGINIE REIBEL

FANY MASELLI

GUILLAUME MARTIGNÉSILVIA SIMIONESCU

NORIKO INOUE

PRIYA MITCHELL

SÉBASTIEN WALNIER

VLADIMIR PERSÉVIC

IDDO BARSHAÏ

DORA KOKÁS

KATHARINA WINGEN

NEMANJA RADULOVIC

ROY AMOTZ

SATÉNIK KHOURDOIAN

VIRGIL BOUTELLIS-TAFT

QUATUOR PSOPHOS

ÉRIC-MARIA COUTURIER

ITAMAR GOLAN

JONAS VITAUD

BÉATRICE REIBEL

SÉBASTIEN SUREL

MAJA BOGDANOVIC

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NELSON FREIRE

LYDA CHEN ARGERICH

MARTHA ARGERICH

NOEMI GYÖRI

CLARA GERVAIS

CHRISTIAN-PIERRE LAMARCA

MICHAL KORMAN

PÉTER BARSONY

YANN DUBOST

GERGELY MADARAS

DANIEL ROWLAND

GUILHEM FABRE

UXÍA MARTÍNEZ BOTANA

TOMOKO AKASAKA

FUKI FUJIE

HÉLÈNE COLLERETTE

MANUEL VIOQUE-JUDDEAMAURY COEYTAUX

SIVAN MAGEN

TRIO TALWEG

EMMANUEL ROSSFELDER

ROY AMOTZ

THÉOTIME VOISIN

JAEWON KIM

ANTOINE DREYFUSS

ÉLISE THIBAUT

LUIZ GUSTAVO CARVALHO

AYAKO TANAKA

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SAMEDI 1ER AOÛT 202019H • RÉCITAL BEETHOVEN « JEUNESSE & TEMPÊTE »BOIS SAINTE-MARIE, église

21H • RÉCITAL BEETHOVEN « AURORE & CRÉPUSCULE »BOIS SAINTE-MARIE, église

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Sonate pour piano n°1 en fa mineur, op.2 n.1 I. AllegroII. AdagioIII. Menuetto - AllegrettoIV. Prestissimo

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Sonate pour piano n°17 en ré mineur, op.31 n.2 La TempêteI. Largo-AllegroII. AdagioIII. Allegretto

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Sonate pour piano n°21 en ut majeur, op.53 Waldstein (l’Aurore)I. Allegro con brioII. Introduzione - Adagio moltoIII. Rondo : Allegretto moderato - Prestissimo

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Sonate pour piano n°32 en ut mineur, op.111I. Maestoso - Allegro con brio ed appassionato II. Arietta - Adagio molto, semplice e cantabile

JULIANA STEINBACH, PIANO

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DIMANCHE 2 AOÛT 2020 17H • RÉCITAL DE VIOLONCELLE« CHACONNE POUR GUÉRINEL »SAINT-BONNET DE JOUX, égliseLucien GUÉRINEL (1930)Ce Chant de Brume, pour violoncelle (1979)

Johann Sebastian BACH (1685-1750)Chaconne de la Partita pour violon n°2 en ré mineur BWV 1004, arrangement pour violoncelle

ÉRIC-MARIA COUTURIER, VIOLONCELLE

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19H • CONCERT « ESPRITS »BOIS SAINTE-MARIE, église

21H • CONCERT « VIENNE »BOIS SAINTE-MARIE, église

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Variations pour violoncelle et piano en sol majeur WoO.45 Judas Maccabaeus

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Trio pour piano et cordes n°5 en ré majeur,op.70 n.1 Geister (Esprits)I. Allegro vivace e con brioII. Largo assai ed espressivoIII. Presto

SÉBASTIEN SUREL, VIOLONMAJA BOGDANOVIC, VIOLONCELLEÉRIC-MARIA COUTURIER, VIOLONCELLEITAMAR GOLAN, PIANOJULIANA STEINBACH, PIANO

Johann Sebastian BACH (1685-1750)Partita pour clavier n°2 en si bémol majeur, BWV 825I. PraeludiumII. AllemandeIII. CorrenteIV. SarabandeV. Menuet I & IIVI. Gigue

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Trio pour piano et cordes n°4 en si bémol majeur, op.11 Gas-senhauerI. Allegro con brioII. AdagioIII. Thème et Variations (sur le thème de Pria ch’io l’impegno)

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)Quatuor pour piano et cordes n°2 en mi bémol majeur, K.493I. AllegroII. LarghettoIII. Allegretto

DANIEL ROWLAND, VIOLON BÉATRICE MUTHELET, ALTOMAJA BOGDANOVIC, VIOLONCELLEGUILLAUME MARTIGNÉ, VIOLONCELLE ITAMAR GOLAN, PIANOJULIANA STEINBACH, PIANO

LUNDI 3 AOÛT 202010H30 • MOMENT MUSICAL « VAL DE JOUX »SAINT-BONNET DE JOUX, petite unité de vieLes musiciens du festival jouent pour les résidents et visiteurs de la Petite Unité de Vie. Un précieux moment d’échange entre les générations. Cette année ce moment musical sera donné dans le jardin, en plein air.

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21H • CONCERT « ULTIME SCHUBERT »VARENNE L’ARCONCE, église

Johann Sebastian BACH (1685-1750)Variations Goldberg BWV 988, version pour trio à cordes de Dmitri Sitkovetsky

SÉBASTIEN SUREL, VIOLONBÉATRICE MUTHELET, ALTOÉRIC-MARIA COUTURIER, VIOLONCELLE

Franz SCHUBERT (1797-1828)Quintette à cordes en ut majeur, D.956I. Allegro ma non troppoII. AdagioIII. Scherzo. Presto - Trio. Andante sostenutoIV. Allegretto

DANIEL ROWLAND, VIOLONSÉBASTIEN SUREL, VIOLONBÉATRICE MUTHELET, ALTOMAJA BOGDANOVIC, VIOLONCELLEGUILLAUME MARTIGNÉ, VIOLONCELLE

MARDI 4 AOÛT 2020 10H30 • ATELIER « SCÈNES D’ENFANTS »CHAROLLES, salle du baillageLes musiciens du festival jouent pour les enfants !

12H • CONCERT « VARIATIONS GOLDBERG »CHAROLLES, église

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21H • CONCERT « SOUVENIR DE FLORENCE »SUIN, égliseWolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)Sérénade pour cordes n°13 en sol majeur K.525 Eine kleine Nachtmusik (Une Petite Musique de Nuit)I. AllegroII. Romance : AndanteIII. Menuet & Trio : AllegrettoIV. Rondo : Allegro

Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI (1840-1893)Sextuor à cordes en ré mineur, op.70 Souvenir de FlorenceI. Allegro con spiritoII. Adagio cantabile e con motoIII. Allegretto moderatoIV. Allegro vivace

DANIEL ROWLAND, VIOLONSÉBASTIEN SUREL, VIOLONBÉATRICE MUTHELET, ALTOLYDA CHEN ARGERICH, ALTOMAJA BOGDANOVIC, VIOLONCELLEÉRIC-MARIA COUTURIER, VIOLONCELLEGUILLAUME MARTIGNÉ, VIOLONCELLE

DANIEL ROWLAND, VIOLONÉRIC-MARIA COUTURIER, VIOLONCELLEITAMAR GOLAN, PIANOJULIANA STEINBACH, PIANO

MERCREDI 5 AOÛT 2020 10H30 • RÉCITAL BEETHOVEN « PRINTEMPS » BOIS SAINTE-MARIE, égliseLudwig van BEETHOVEN (1770-1827)Sonate pour violon et piano n°5 en fa majeur, op.24 Frühlings (Le Printemps)I. AllegroII. Adagio molto espressivoIII. Scherzo. Allegro moltoIV. Rondo. Allegro ma non troppo

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Sonate pour violoncelle et piano n°3 en la majeur, op.69I. Allegro ma non tantoII. Scherzo. Allegro moltoIII. Adagio cantabileIV. Allegro vivace

SÉBASTIEN SUREL, VIOLONMAJA BOGDANOVIC, VIOLONCELLEITAMAR GOLAN, PIANOJULIANA STEINBACH, PIANO

12H • RÉCITAL BEETHOVEN « KREUTZER »BOIS SAINTE-MARIE, égliseLudwig van BEETHOVEN (1770-1827)Variations pour violoncelle et piano en fa majeur op.66 Ein Mädchen oder Weibchen

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Sonate pour violon et piano n°9 en la majeur, op.47 KreutzerI. Adagio sostenutoII. Andante con VariazioniIII. Presto

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Jörg WIDMANN (1973)Trois duos : Pas de Deux, Valse Bavaroise, Toccattina all’Inglese

DANIEL ROWLAND, VIOLONMAJA BOGDANOVIC, VIOLONCELLE

19H • CONCERT « ARCHIDUC »BOIS SAINTE-MARIE, égliseLudwig van BEETHOVEN (1770-1827)Variations pour violoncelle et piano WoO 46 Bei Männern, welche Liebe fühlen

Trio pour piano et cordes n°7 en si bémol majeur, op.97 Erzherzog (Archiduc)I. Allegro moderatoII. Scherzo AllegroIII. Andante cantabileIV. Allegro moderato

DANIEL ROWLAND, VIOLONMAJA BOGDANOVIC, VIOLONCELLEGUILLAUME MARTIGNÉ, VIOLONCELLEITAMAR GOLAN, PIANOJULIANA STEINBACH, PIANO

21H • CONCERT « CARTE BLANCHE À MARTHA ARGERICH »BOIS SAINTE-MARIE, égliseProgramme surprise !

JEUDI 6 AOÛT 202010H30 • CARTE BLANCHE À MAJA BOGDANOVIC BRIANT, égliseJohann Sebastian BACH (1685-1750)Suite pour violoncelle n°3 en ut majeur, BWV 1009I. PréludeII. AllemandeIII. CouranteIV. SarabandeV. Bourrée I & IIVI. Gigue

Béla BARTÓK (1881-1945)Melodia, extrait de la Sonate pour violon seul Sz.117

Zoltan KODÁLY (1882-1967)Duo pour violon et violoncelle op.7 (1er mouvement)

DANIEL ROWLAND, VIOLONMAJA BOGDANOVIC, VIOLONCELLE

12H • CARTE BLANCHE À MAJA BOGDANOVIC BRIANT, égliseJohann Sebastian BACH (1685-1750)Suite pour violoncelle n°5 en ut mineur, BWV 1011I. PréludeII. AllemandeIII. CouranteIV. SarabandeV. Gavotte I & IIVI. Gigue

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19H • RÉCITAL BEETHOVEN « CELLISSIMO I »BOIS SAINTE-MARIE, église

21H • CONCERT « CARTE BLANCHE À MARTHA ARGERICH »BOIS SAINTE-MARIE, église

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Sonate pour violoncelle et piano n°1 en fa majeur, op.5 n°1I. Adagio sostenuto - AllegroII. Rondo : Allegro vivace

Sonate pour violoncelle et piano n°2 en sol mineur, op.5 n°2I. Adagio sostenuto ed espressivo. Allegro molto piutosto prestoII. Rondo. Allegro

ÉRIC-MARIA COUTURIER, VIOLONCELLEGUILLAUME MARTIGNÉ, VIOLONCELLEJULIANA STEINBACH, PIANO

Programme surprise !

VENDREDI 7 AOÛT 2020 10H30 • CARTE BLANCHE À EMMANUEL ROSSFELDER

Fernando SOR (1778-1839)Introduction, Thème & Variations sur La Flûte Enchantée de Mozart

Francisco TÁRREGA (1852-1909)Introduction, Thème & Variations sur le carnaval de Venise

Mauro GIULIANI (1781-1829)Fantaisie sur des thèmes de Rossini

Johan Kaspar MERTZ (1806-1856)Élégie

Julián ARCAS (1832-1882)Fantaisie sur des thèmes de la Traviata de Verdi

EMMANUEL ROSSFELDER, GUITARE

La Guitare Lyrique

12H • CARTE BLANCHE À EMMANUEL ROSSFELDERSEMUR EN BRIONNAIS, collégiale Saint-HilaireCordes VirtuosesMauro GIULIANI (1781-1829)Sonate

Antonio VIVALDI (1678-1741)Concerto en ré majeur

Niccolò PAGANINI (1782-1840)Sonate Centone n°1

Niccolò PAGANINI (1782-1840)Cantabile

Fritz KREISLER (1875-1962)Prélude & Allegro

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19H • RÉCITAL BEETHOVEN « CELLISSIMO II »BOIS SAINTE-MARIE, église

21H • CONCERT « CARTE BLANCHE À MARTHA ARGERICH »BOIS SAINTE-MARIE, église

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Sonate pour violoncelle et piano n°4 en ut majeur, op.102 n°1I. Andante - Allegro vivaceII. Adagio - Tempo d’Andante - Allegro vivace

Sonate pour violoncelle et piano n°5 en ré majeur, op.102 n°2I. Allegro con brioII. Adagio con molto sentimento d’affettoIII. Allegro – Allegro fugato

ÉRIC-MARIA COUTURIER, VIOLONCELLEGUILLAUME MARTIGNÉ, VIOLONCELLEJULIANA STEINBACH, PIANO

Programme surprise !

SAMEDI 8 AOÛT 2020 10H30 • CARTE BLANCHE À GUILLAUME MARTIGNÉJohann Sebastian BACH (1685-1750)Suite pour violoncelle n°1 en sol majeur, BWV 1007I. PréludeII. AllemandeIII. CouranteIV. SarabandeV. Menuet I & IIVI. Gigue

Suite pour violoncelle n°2 en ré mineur, BWV 1008I. PréludeII. AllemandeIII. CouranteIV. SarabandeV. Menuet I & IIVI. Gigue

GUILLAUME MARTIGNÉ, VIOLONCELLE

12H • CARTE BLANCHE À GUILLAUME MARTIGNÉSilvia COLASANTI (1975-)Lamento pour violoncelle

Johann Sebastian BACH (1685-1750)Suite pour violoncelle n°6 en ré majeur, BWV 1012I. PréludeII. AllemandeIII. CouranteIV. SarabandeV. Gavotte I & IIVI. Gigue

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)Duo pour alto et violoncelle en mi bémol majeur, WoO32 Mit zwei obligaten Augenglasern (Avec lunettes obligées)I. AllegroII. Minuet

LYDA CHEN ARGERICH,ALTOGUILLAUME MARTIGNÉ, VIOLONCELLE

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17H • RÉCITAL « PIANOCELLO »BOIS SAINTE-MARIE, égliseJohannes BRAHMS (1833-1897)Sonate pour violoncelle et piano n.1 en mi mineur, op.38I. Allegro non troppoII. Allegretto quasi minuettoIII. Allegro

Rober SCHUMANN (1810-1856)Fantaisiestücke pour violoncelle et piano op.73I. Zart und mit AusdruckII. Lebhaft, leichtIII. Rasch und mit Feuer

Claude DEBUSSY (1862-1918)Sonate pour violoncelle et pianoI. PrologueII. SérénadeIII. Finale

GUILLAUME MARTIGNÉ, VIOLONCELLEJULIANA STEINBACH, PIANO

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)Divertimento pour trio à cordes en mi bémol majeur, K.563I. AllegroII. AdagioIII. Menuetto : Allegretto - TrioIV. AndanteV. Menuetto : AllegrettoVI. Allegro

AYAKO TANAKA, VIOLONLYDA CHEN ARGERICH, ALTOÉRIC-MARIA COUTURIER, VIOLONCELLE

DIMANCHE 9 AOÛT 2020 10H30 • CARTE BLANCHE À ÉRIC-MARIA COUTURIERSUIN, église

12H • CARTE BLANCHE À ÉRIC-MARIA COUTURIERSUIN, église

Johann Sebastian BACH (1685-1750)Suite pour violoncelle n°4 en mi bémol majeur, BWV 1010I. PréludeII. Allemande III. CouranteIV. SarabandeV. Bourrée I & IIVI. Gigue

Suite pour violoncelle n°6 en ré majeur, BWV 1012I. PréludeII. AllemandeIII. CouranteIV. SarabandeV. Gavotte I & IIVI. Gigue

ÉRIC-MARIA COUTURIER, VIOLONCELLE

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CYCLE BACHPrésentation, par Danielle Ribouillault

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La Chaconne

Exception faite des Variations Goldberg, toutes les œuvres de Bach présentées au programme de ce festival ont probablement été écrites entre 1717 et 1723 à la cour de Koethen. Bach s’y rendit pour être le maître de chapelle de Léopold d’Anhalt-Koethen, un mélomane, musicien lui-même. Bach a alors la trentaine. La cour étant calviniste, il laisse un peu l’orgue et la musique d’église. Et c’est ainsi qu’il va écrire parmi ses plus grands chefs-d’œuvre de musique instrumentale: le livre I du Clavier Bien Tempéré, les Suites Anglaises, les Suites Françaises, les Inventions et les Sinfonie pour le clavier ; les Concertos Brandebourgeois pour petit orchestre ; ainsi que les Suites et Partitas pour instruments solistes dont celles pour violon seul et en particulier la deuxième où figure en cinquième mouvement, la fameuse Chaconne. Cette période semble être une synthèse des acquis des périodes précédentes de la vie de Bach, passées à Mulhausen et Weimar où avaient éclos ses somptueuses grandes pièces pour orgue et ses très nombreuses Cantates. Autant dire que ses œuvres instrumentales héritant de tout ce bagage, sont des chefs-d’œuvre absolus. Elles concentrent tout l’art de Bach en pleine maturité.

La Chaconne écrite initialement pour le violon est jouée ici au violoncelle. Sa transposition comme à l’alto reste très proche de l’original, ce qui est aussi le cas pour les versions pour guitare ou luth, alors que d’autres transpositions comme celles pour instruments à vent, flûte, clarinette, saxophone ...s’en éloignent davantage. On a voulu aussi jouer la Chaconne au piano, avec par exemple au XIXème siècle celle de Brahms pour la main gauche, très proche de la version initiale pour violon - comme celles pour clavecin ou harpe. Mais même les organistes s’en emparèrent, montrant combien cette œuvre écrite pour un simple violon à quatre cordes pouvait sonner en toute plénitude sur le plus vaste des instruments polyphoniques. Et on ira jusqu’à la transcrire pour orchestre symphonique…

C’est qu’il s’agit d’une œuvre extraordinaire. Elle témoigne d’abord d’une connaissance approfondie du violon dont Bach jouait fort bien dit-on. Mais aussi d’une tradition italienne puis allemande du violon soliste, cette dernière illustrée par exemple par Biber ou Westhopff qui pratiquaient déjà la polyphonie et les doubles cordes. Mais ici Bach, fort de cet acquis et de son formidable génie, arrive à faire entrer dans cet instrument à priori monodique, l’écriture d’un quasi petit orchestre. Miracle d’écriture, l’harmonie est là sans aucun support extérieur (de clavecin ou de viole) et les lignes se mêlent en un habile et délicieux contrepoint. D’une redoutable difficulté pour l’interprète, l’écriture elle, avance limpide et évidente, drapée dans des accords vivement arpégés donnant l’idée de la verticalité, ou plus loin d’un discours concertant accompagné d’une basse solide… L’illusion est parfaite au violon - comme au violoncelle dans la version transcrite - même si elle demeure extrêmement difficile à rendre : car il s’agit bien, entre les mains d’un seul instrumentiste, de restituer tout le discours musical. La Partita s’apparente à une suite de danses (Allemande, Courante, Sarabande, Gigue…) qui se termine ici par cette immense Chaconne où l’on ne peut s’empêcher de penser à l’écriture d’orgue, majestueuse en ses accords, ses gammes en fusées, ses arpèges volubiles, ses doubles ou triples croches, ou intimement recueillie dans son humble choral religieux… Mais au-delà des techniques extraordinaires de composition ou de jeu instrumental, il faut bien reconnaître qu’on parvient avec cette œuvre à un sommet spirituel inouï où les mots doivent s’effacer, où l’on touche à l’intemporel de la pure Beauté…

Les Suites pour violoncelle

Contempler les pages autographes de Bach est déjà une invite à entrer dans son monde, leurs graphismes sinueux et vigoureux à la fois, traduisent en silence les formidables mouvements intérieurs qui habitaient celui qui les traçait. À l’écoute sonore s’anime littéralement cette écriture de courbes volubiles encadrées d’un rythme puissant. Les Suites pour instruments seuls de Bach sont l’épure de ce geste compositionnel. Elles concentrent dans leur forme même, la solide vigueur des danses anciennes et l’inspiration mélodique ondulante du grand Jean Sébastien. Ses plus célèbres Suites pour instrument seul, hormis bien sur tout le corpus de clavier, sont celles pour violon (Suites et Partitas), pour luth notées en tablature (BWV 995 à 1000) souvent transcrites pour la guitare, pour flûte (Partita BWV 1013) et bien sûr celles pour violoncelle données au festival de cette année dans leur intégralité (les six Suites BWV 1007 à 1012).

Ces Suites pour violoncelle de Bach sont toutes introduites par un Prélude, suivi d’une Allemande à quatre temps, d’une Courante à trois temps, d’une Sarabande à trois temps, des Menuets I et II à trois temps et d’une Gigue finale ternaire. Se substituent aux Menuets des Bourrées dans les troisième et quatrième suites, des Gavottes dans les cinquième et sixième suites - Menuets, Bourrées et Gavottes (aussi appelées Galanteries) allant toujours par paire, de natures souvent opposées (grave/joyeux, mineur/majeur). Le ternaire domine l’ensemble de la partition comme un élan vital, celui physique des danses vives…même si celles-ci ne sont plus guère pratiquées alors - élan vital qui se suspend soudain au plein cœur de la Suite, dans le contraste saisissant des lentes et profondes Sarabandes. Ici comme au violon, Bach réussit à créer l’illusion épurée d’une magnifique polyphonie au long de mouvements de danses tous le plus souvent bipartites avec reprises.

Le festival présente cette année un Cycle Bach dédié essentiellement ici au violoncelle soliste. Et cela d’une façon peu commune puisque, présent dans les œuvres originales, le violoncelle l’est aussi ici par des transcriptions moins connues et à (re)découvrir (Chaconne, Variations Goldberg…). Le violoncelle au cours de l’histoire ne s’est que peu à peu fait une place comme soliste - plus tardivement que le violon et d’abord en Italie. Ailleurs, il restera longtemps le rival de la viole de gambe. Hubert le Blanc par exemple écrira une Défense de la basse de viole contre les entreprises du violon et les prétentions du violoncelle (!) (Amsterdam 1711). Et d’ailleurs, Bach lui-même écrivit d’abord trois sonates pour viole de

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gambe avant de se tourner vers le violoncelle en écrivant ses six Suites (dont la sixième fut écrite pour un autre instrument encore, plus petit (violoncelle piccolo à cinq cordes, accordé do sol ré la mi que certains assimilent à la viola pomposa).

Dans toute son œuvre, Bach se montre l’héritier de la tradition musicale occidentale qui cultiva l’horizontal des lignes contrepointiques plusieurs siècles durant, puis au temps du premier baroque, favorisa une conception plus verticale, dite harmonique, sans renier pour autant l’esprit de la polyphonie...Durant cette période du XVIIème siècle, chaque pays développa son propre style. Au début du XVIIIème siècle, Bach, en les copiant et recopiant inlassablement pour les faire siens, va réunir ces différents styles, faire fusionner influences française, italienne, allemande, les assimiler et les transcender dans un seul moule, le sien.

LA PREMIÈRE SUITE EN SOL MAJEUR est solaire et lumineuse, avec un Prélude fameux en arpèges construit sur une basse obsessive de tonique, puis une Allemande majestueuse et méditative, une Courante joyeusement bondissante, une Sarabande recueillie, deux Menuets contrastés - l’un affirmé et l’autre soudain grave passant en mineur pour revenir à l’assurance du premier - le tout terminé par une Gigue entraînante à souhait.

LA DEUXIÈME SUITE EN RÉ MINEUR est d’un caractère tout opposé, très intérieure voire sombre dès le Prélude, à peine éclairé à un moment d’un bref fa majeur, l’Allemande gardant cette couleur, non atténuée par la rapide et jaillissante Courante elle-même tourmentée, et plus marquée encore dans la sublime Sarabande toute en questionnements douloureux - moment comme suspendu dans l’espace… avant les deux Menuets pourtant vifs, évoquant le jeu de la viole de gambe française, dont le premier incisif et tragique dans ses accords péremptoires est tempéré par le second en ré majeur, avant la Gigue finale qui quoiqu’enlevée et volubile, reste avec ses sombres accords diminués, dans la teinte générale.

LA TROISIÈME SUITE EN UT MAJEUR est en parfait contraste avec la précédente : respirant généreusement dès le vaste Prélude, elle est solide, humaine et comme enracinée dans la terre, dans ces temps forts marqués par des pieds qui en dansant, repoussent vigoureusement le sol. Y règne une sorte d’élan, de liberté joyeuse qui, hormis la Sarabande qui plane hors sol, conduisent à la Gigue finale d’une vigoureuse gaieté.

Les trois premières suites sont les plus simples que les trois suivantes qui sont plus difficiles à tous point de vue. LA QUATRIÈME SUITE EN MI BÉMOL MAJEUR est grandiose. Elle débute par un Prélude qui évoque une pédale d’orgue surmontée d’harmonies arpégées qui seront suivies, après un point d’orgue, d’un déferlement de doubles croches culminant sur une magnifique neuvième de dominante en mineur…. avant le retour à la sérénité initiale que l’Allemande respirante prolonge. La séduisante Courante alterne continûment le binaire et le ternaire. A noter la Sarabande habitée et méditative puis les Bourrées I et II, la première développée sur cinq notes, la seconde très courte par opposition, enfin la Gigue, mouvement perpétuel complexe à quatre temps ternaires qui rappelle le Finale du sixième Concerto Brandebourgeois.

LA CINQUIÈME SUITE EN UT MINEUR est basée sur un accord différent, ce que l’on appelle une scordatura où la quatrième corde est baissée d’un ton au-dessous de l’accord normal (sol au lieu de la). Dans cette vaste suite en do mineur, la plus sombre de toute, s’exprime parfois un tragique sans âge… Elle débute par un Prélude en Ouverture à la Française, avec un Grave lent en accords solennels et un discours rhétorique appuyé sur la réponse des basses profondes, auquel s’enchaîne une remarquable Fugue à trois temps avec sujet et contre-sujet sur quatre entrées en imitation. Le développement est impressionnant dans ses modulations et pédales de dominante ou tonique aboutissant à de magistrales cadences aux allures de Toccata…un vrai violoncelle polyphonique ! Musique dans le style français à nouveau avec l’Allemande qui poursuit encore la méditation du Prélude, et la Courante qui semble réveiller l’art de la viole française en ses complexités rythmiques, avant la plus poignante de toutes les Sarabandes, si fervente, comme perdue, si désolée en ses valeurs longues qui toujours nous questionnent. Les Gavottes I et II nous ramènent sur terre jouant là encore sur les rythmes binaires de la première et ternaires de la seconde, avant la Gigue dont les courbes subtilement irrégulières s’envolent avec passion.

LA SIXIÈME ET DERNIÈRE SUITE EN RÉ MAJEUR de ce corpus, redoutablement difficile car écrite pour un instrument à cinq cordes mais jouée sur le violoncelle à quatre cordes, se présente comme une sorte d’aboutissement grandiose et lumineux, libre, virtuose et d’une inspiration hautement spirituelle. Son Prélude est magistral. Bach y a noté des nuances piano et forte dans une structure en Rondo (couplet/refrain) avec des réponses en échos s’amplifiant en un déferlement en doubles croches d’arpèges et de gammes fusantes dans le style d’orgue. Son Allemande rappelle les improvisations ineffables du Maître au clavier comme la Courante enchaînée vivement avec ses belles envolées rythmées. C’est l’apaisement et la sérénité absolue de la Sarabande qui conduisent à la joie des Gavottes, avec leurs effets de bourdons et de musique populaire, et à la Gigue finale superbement complexe dans sa forme et ses rythmes variés qui pour conclure nous transportent dans un monde de jubilation.

Sans le dire explicitement, on peut imaginer qu’il y a dans ce groupe des six Suites un cheminement intérieur de la première à cette dernière qui conduit à une transcendance, traversant par étapes toute une gamme de sentiments humains, sereins ou tout à fait joyeux, tristes voire tragiques, exaltés ou débouchant sur des visions mystiques… C’est à chacun, dans son écoute intime et son imaginaire, de faire la lecture en creux de ces Suites et d’en percevoir la logique

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et l’unité globale. Pour ce faire, on peut choisir de se tourner vers la vie de Bach à Koethen, une vie qui fut traversée par tout cela et où l’on trouve pêle-mêle : les agréments d’une cour accueillante, une bonne rémunération, de la réputation; le deuil dont Bach est très douloureusement frappé par la mort de sa femme bien-aimée Maria Barbara survenue alors qu’il est au loin ; les soucis, avec quatre jeunes orphelins à consoler, élever et éduquer musicalement (les deux aînés seront des génies formés par leur père) ; la découverte enrichissante d’un orchestre mis à sa disposition par son prince et qui dynamise sa créativité instrumentale ; le retour de l’affection et du bonheur avec la rencontre de la jeune Anna Magdalena, chanteuse et musicienne à la Cour de Koethen, qu’il va épouser en secondes noces et qui lui donnera encore beaucoup d’enfants, tout en l’aidant à copier ses partitions et en écrivant un fameux petit livre bien connu des pianistes en herbe… ; une foi grandissante enfin, qu’il aspire à exprimer dans le répertoire sacré, genre qui commence de plus en plus à lui manquer à Koethen et qui expliquera pour une part, son départ bientôt pour Leipzig où il composera les fameuses Variations Goldberg...

Les Variations Goldberg

Publiées en 1742, elles figurent dans le quatrième recueil du Klavierübung et furent commandées au moment où Bach résidait à Leipzig (depuis 1723) dans la dernière période de sa vie. Le commanditaire en était le conte Von Keizerling, insomniaque notable qui ne trouvait d’apaisement que dans la musique de clavecin. Cet ex-ambassadeur de Russie auprès de la cour de Saxe avait demandé à Bach d’écrire quelques pièces pour son claveciniste attitré, un certain Goldberg, qui était par ailleurs l’élève de Bach. Ces variations ont reçu de leur auteur ce titre : Aria avec variations pour clavecin à deux claviers. En fait, plus qu’un thème varié, Bach se coule plutôt ici dans la tradition de la Chaconne avec basse obstinée (c’est-à-dire dans la forme Passacaille où inlassablement revient la même basse structurant ainsi toute la pièce). Les pianistes ont voulu transposer ce magnifique corpus pour leur instrument, même au prix de remarquables difficultés...Comment oublier la version de Glenn Gould? Voilà qui justifie amplement la transcription pour trio à cordes réalisée par le violoniste Sitkovetsky et présenté dans ce festival.

À travers cette forme du Ground anglais, Bach réalise à nouveau une synthèse de tous les acquis des périodes antérieures de sa vie y compris cette fois celle de Koethen, variant sans cesse rythmes, écriture verticale et contrepointique, à deux, trois ou quatre voix... dans une intarissable exubérance d’idées.La version pour trio à cordes (violon, alto, violoncelle) de Sitkovetsky ne reprend pas la structure traditionnelle de la musique de chambre baroque, celle des Sonates en Trio avec répartition hiérarchique des rôles : basse continue et deux dessus au medium et à l’aigu. Tout au contraire, elle donne un rôle égal à chacun des instruments, répartis au sein de trois registres à part entière : grave, médium, dessus pour violoncelle, alto, violon. Cette version est enrichissante par rapport à l’original pour clavecin, en ce qu’elle est colorée de timbres inédits comme sur un écran qui du noir et blanc serait passé à la couleur. Elle est en outre habillée d’inflexions propres aux cordes, avec une main gauche vibrante, un archet varié dans ses attaques, à chaque instrument, simultanément ou non. On peut parler ici d’une sorte de subtile registration, un peu comme à l’orgue. Voilà qui éclaire cette partition bien connue d’un jour tout à fait nouveau et captivant. Après la lecture des présentations précédentes de tous les concerts de ce Cycle Bach, il est sans doute superflu de décrire tous les détails d’écriture des trente Variations Goldberg, chacun étant à même de tendre son écoute aux mille raffinements de cette partition plurielle et de se régaler de tous ces mouvements fugués, canons, chorals ornés, etc….

Le Cycle Bach pour cette année se termine ici et nous laisse pénétrés par cette pensée musicale olympienne du grand Jean Sébastien Bach, nourrie de force vitale et d’inspiration spirituelle!

Si Bach se situe entre la tradition baroque du XVIIème siècle et le classicisme à venir de Haydn et Mozart puis du jeune Beethoven, ce dernier assure dans sa maturité une autre transition qui débouche sur le romantisme - Beethoven dont l’admiration sans borne qu’il vouait à Bach se retrouve dans la citation qu’il fait des Variations Goldberg dans son op 111…

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CYCLE BEETHOVEN Carnet de Présentation, par Claude Duperret

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Jeunesse & Tempête

Il faut commencer. L’opus 1 - trois trios - était avec partenaires mais l’opus 2 - trois sonates - dédié à « Papa Haydn » affronte la solitude de l’interprète face à son clavier.

Op.2 n°1 : Le bras s’élance en un arpège ascendant et staccato. La proposition est excellente et sera reprise maintes fois mais variée, non sans lui répondre en arpège descendant et legato. Des oppositions de nuances, des modes de jeu pianistique variés, des ruptures rythmiques : la loi des contrastes est là, inventive jusqu’au moindre détail mis en avant le temps d’« un petit tour de piste » sur la scène de l’imaginaire. Le mouvement lent découvre que l’on peut, que l’on doit chanter sur cet instrument nouveau à percussion, dont le nom piano-forte porte le contraste en lui et lance à l’interprète le défi du legato. Le Menuet est obligatoire mais on va le désarticuler quelque peu et on lui conteste son rôle de Finale, que Haydn souvent lui attribuait car le Prestissimo est impatient de commencer sa course folle de triolets dans le rythme obsédant de trois valeurs égales. Le chiffre trois est à la fête et pour reprendre haleine en son milieu, le mouvement passe au chiffre deux avant que la rage de jouer aussi vite reprenne le dessus. Joie de l’interprète! Avec cette première Sonate, le ton est donné : le voyage sera passionnant jusqu’au bout. Pas de place au doute ! On sait que chaque sonate ne devra rien à la précédente, ou si peu, et sera objet unique dans le corpus des trente-deux.

Op 31 n° 2 : Encore un groupe de trois par opus. On découvre avec bonheur que le pianoforte a des possibilités de résonnance infinies qui favorisent les ruptures de tempo, de texture et ajoute une dramatisation au discours, ce qui permet parfois à ce premier mouvement, sous forme de récitatif, de nous « parler ». Le nouvel instrument ose également la lenteur Adagio du deuxième mouvement avant que le Finale impose en un tempo retenu Allegretto un motif tournoyant qui ne doit pas étourdir pour profiter du voyage harmonique extraordinaire du développement. Le mouvement ayant gravé définitivement dans la mémoire de l’auditeur son très court motif, il peut s’éclipser « sur la pointe des pieds. »

Aurore & Crépuscule

Op.53 : Cette fois, cette « Grande Sonate pour pianoforte » est publiée seule et dédiée au premier mécène de Beethoven à Bonn, le Comte Waldstein, compositeur et pianiste qui fait le lien avec cette ville si ouverte aux idées de la Révolution Française. Beethoven, retenant la leçon de liberté l’appliquera avant tout dans sa création et cette Sonate est en elle-même toute une révolution. Elle est grande parce son écriture est étonnante d’invention et que sa forme en supprimant le mouvement lent qui devient introduction à un long final déplace le centre de gravité vers celui-ci. L’instrument a encore fait des progrès dans sa facture et permet cette fois une exploration des timbres par l’écriture même, en répétition d’accords et de tremoli à usage orchestral. La virtuosité devient acte compositionnel de grande ampleur dans le premier mouvement. L’introduction au Finale semble improvisée sur un intervalle scandé en rythme pointé en attente du thème se levant comme l’aurore sur un chant de batelier du Rhin. Le matériau est simple et donnera dans sa fulgurance d’inventivité une explosion de timbres où trilles, éléments superposés, gammes « fusées », glissandi mettent la matière musicale en fusion. On part à la conquête du temps et de l’espace. Révolution !

Op 111 : La Sonate « Waldstein » vient de montrer le chemin. Tout devient possible. Dans l’ultime sonate : deux mouvements. Le premier tragique et opératique dans ses changements de tempi et ses suspensions, mais aussi savant dans son écriture fuguée où le contrepoint n’est pas que savoir-faire, mais savoir-dire, dire les tensions, le drame. La fin apaisée en do majeur appelle l’Aria du second mouvement qui saluera au passage Dieu le Père, Jean Sébastien Bach, et son Aria des Variations Goldberg. Variations ? Justement il y en aura cinq et dans lesquelles la méthode des temps anciens du contrepoint par diminution des durées de notes provoque une accélération de la musique sans changer de tempo. Miracle ! Dans la dernière variation, le temps suspendu irradie de lumière une matière sonore qui se raréfie. Le crépuscule monte au ciel.

Concert Beethoven « Esprits »

Vienne, capitale du piano-forte, Vienne capitale de la musique de chambre qui se fait dans les salons aristocratiques mais aussi de plus en plus dans les salons privés des amateurs, nombreux à pratiquer la musique à la maison : c’est le règne de la Hausmusik. Le jeune Beethoven de vingt-deux ans lorsqu’il arrive à Vienne, n’a de cesse de vouloir briller comme pianiste et compositeur et la moindre rencontre avec un musicien habile et connaisseur suscite des œuvres comme par exemple toutes ces séries de Variations, sur un thème d’opéra très souvent et destinées au violon ou au violoncelle.

Beethoven admire l’œuvre de Haendel dont l’Oratorio Judas Maccabeus vient d’être redonné à Vienne en 1793. Un de ses chœurs célèbre la liberté britannique qui s’émancipe des Stuart et son thème sera repris avec enthousiasme par les prorévolutionnaires viennois, dont Beethoven était proche. Œuvre mineure ? Quand on la joue : non ! Quand on l’écoute attentivement dans ses combinaisons de métriques différentes, de modes variés, d’écriture instrumentale mettant en valeur chaque protagoniste : non ! Deux fois non ! De petites miniatures reliées habilement par un thème récurrent. Et puis le plaisir de jouer !

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Le Trio Les Esprits - qui doit son nom, après la mort de Beethoven, à son deuxième mouvement - énigmatique et convoquant dans une esthétique très romantique des fantômes peut-être shakespeariens, aborde le genre du trio avec une volonté d’en découdre dans le maniement des idées, des contrastes et des jeux instrumentaux. Ecoutons ! L’imagination est au pouvoir.

Récital « Printemps »

Sonate op 24 pour violon et piano. Si le titre n’est pas de Beethoven, sa tonalité bucolique de fa majeur - ton de la Symphonie Pastorale - ses tournures mélodiques, ses harmonies simples mais parfois surprenantes dans le mouvement lent, comme chez Schubert, son Scherzo humoristique et son Finale en « thème promenade » lui donnent une fraîcheur rendant possible le sous-titre. Le dialogue entre les deux instruments est aimable, souriant, comme un appel à une rencontre dans cette Nature si chère à l’auteur.

Sonate op 69 pour violoncelle et piano. Cette fois le registre change, d’une part le grave du violoncelle et d’autre part le propos est d’une tout autre nature. On peut la considérer, dans toute l’histoire de la musique comme la première sonate pour piano et violoncelle dans laquelle les parties instrumentales sont à égalité d’expression, de virtuosité et d’équilibre sonore. Le premier mouvement joue sur les couleurs instrumentales, tour à tour mystérieuses, brillantes sans oublier le lyrisme du violoncelle, particulièrement sollicité. Le second mouvement est un Scherzo battu à la mesure où le jeu des rythmes syncopés donne une énergie communicative et souligne l’exubérance de la danse, non sans avoir fait une pause en la majeur dans le trio, où le mouvement ne perd cependant pas son allant sous-jacent. Un Adagio méditatif et court introduit un Finale brillant et lumineux, comme une conquête joyeuse des interprètes sur les difficultés du texte.

Récital « Kreutzer »

Quand Beethoven arrive à Vienne en 1792, Mozart est mort depuis un an et sa Flûte Enchantée en est à sa centième représentation. Là encore, un thème célèbre de cet opéra sera prétexte à variations pour violoncelle et piano. La rencontre à Berlin chez le Roi Frédéric Guillaume II, du virtuose du violoncelle, Jean Pierre Duport, va permettre à Beethoven de composer cette série de variations sur l’Air de Papageno, Ein Mädchen oder Weibchen, en hommage à son illustre prédécesseur, mais aussi à l’œuvre elle-même puisque si le personnage de Papageno est présent à travers l’imitation du glockenspiel, certains accents et modulations harmoniques évoquent le caractère sérieux et initiatique de l’opéra.

Restons dans la virtuosité expressive avec la célèbre Sonate à Kreutzer dont l’histoire n’est pas banale. Elle est née d’une rencontre entre Beethoven et le violoniste virtuose anglais, d’origine polonaise, George Bridgetower, pour lequel il va écrire très vite cette sonate pour la donner en concert. Au dernier moment la partition de piano n’étant pas complètement écrite Beethoven dut improviser. Se greffe alors l’idée d’un projet d’aller à Paris, pour solliciter un poste auprès du Premier Consul qui n’est autre que Bonaparte que Beethoven s’apprête à célébrer dans sa Symphonie Héroïque. Ayant rencontré auparavant à Vienne le violoniste Kreutzer, très proche de Bonaparte, Beethoven lui dédia sa sonate dans l’espoir d’un appui sérieux. Malheureusement le violoniste français la jugea injouable et la tentative de Beethoven échoua piteusement. L’aura du Paris révolutionnaire est totalement sous-jacente dans cette sonate dans la mesure où l’exubérance dans le propos sous couvert d’une forme classique en trois mouvements éclate avec brio. La virtuosité qui joue la rivalité entre les deux instruments, des effets de timbres et différents types de jeu dans les variations, des masses sonores en opposition, tout concourt à une expression véritablement révolutionnaire qui a dérouté le public et… Kreutzer. Le génie déchaîné tente tout.

Concert Beethoven « Archiduc »

La Flûte Enchantée sera encore inspirante avec les Variations sur le Duo Pamina et Papageno Bei Männern, welche Liebe fülhen lors de sa reprise à Vienne en 1801, car Beethoven avec le sens de l’à-propos qu’on lui connaît ne pouvait laisser passer l’occasion. Sept variations qui forment un tout. Beethoven est toujours là où on ne l’attend pas. Le thème est tellement approprié par le processus compositionnel qu’il devient vecteur d’une forme sonate cachée, avec introduction, mouvement rapide, Scherzo, mouvement lent et Finale plus rapide. Tour de passe-passe pour dépasser le modèle mozartien.

Trio Archiduc op 97. Si le Trio Les Esprits en son premier mouvement garde une fièvre agitée, dans une mesure à trois temps qui frôle le déséquilibre pendant le développement, par contraste, le Trio Archiduc dédié à l’Archiduc Rodolphe, très bon pianiste et compositeur, aura une ampleur lyrique, plus sereine, exposée dans le calme d’un tempo moderato à quatre temps dès le premier mouvement, suivi d’un Scherzo sagement dit sur une gamme ascendante du violoncelle auquel répond, avec le sourire, le violon descendant sur la dominante du ton principal. Le dialogue se poursuit avec le

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piano, dans le même caractère dansant et aimable jusqu’à la partie - Trio, plus mystérieuse et dont le chromatisme en écriture plus polyphonique hésite à troubler l’atmosphère générale. L’étrangeté romantique du mouvement lent des Esprits est bien lointaine avec l’Andante cantabile suivi de variations dans lequel à partir d’un thème en ré majeur, dolce, semplice, la texture va se densifier, s’épanouir en étirant à l’infini les lignes vocales, soutenues par les accords pulsés du piano dans la plénitude de leur résonance. Le mouvement se poursuit jusqu’à une suspension en attente du surgissement du thème dansant du Finale où la virtuosité instrumentale est de mise, avec un sort particulier réservé au piano que de grands intervalles bondissants ne doivent pas effrayer ! Quasi symphonique parfois, dans une écriture rayonnante par ses riches et amples idées, l’Archiduc est le chef-d’œuvre du genre.

Concert Beethoven « Cellissimo I »

Dans ce passionnant périple Beethoven, le violoncelle est à la fête. Et nous avons droit à l’intégrale de la musique de chambre composée spécialement pour cet instrument, lequel, en formation trio notamment, était resté jusqu’ici plutôt cantonné dans un rôle d’accompagnant de main gauche du piano. Beethoven le premier lui donnera une place considérable et ses successives rencontres avec de grands violoncellistes vont l’influencer énormément, à commencer par Jean Pierre Duport dont il fait la connaissance à Berlin chez le Roi de Prusse - lui-même élève de ce premier surintendant de la musique - et dont la très belle sonorité était remarquée aussi bien dans les aigus que dans les graves.

Les deux Sonates de l’opus 5 seront composées pour ce violoncelliste et dédicacées au Roi Frédéric-Guillaume II. Et Beethoven de s’empresser de faire parvenir la partition à Jean Louis Duport, le frère célèbre de Paris, dans l’espoir de les jouer avec lui dans la capitale. Les deux sonates sont sur le même modèle, en deux mouvements avec introduction lente. Dans ces lieux de tradition baroque, Bach s’y est fait entendre auprès de l’oncle, Frédéric le Grand, le clin d’œil à la forme suite-sonate sans changement de tonalité dans les différents mouvements de danses n’est pas anodin. Virtuosité aux deux instruments, combinaisons de timbres dans les successions de tempi différents, modes de jeu variés, rythmes souples autant qu’endiablés témoignent de cette jeunesse conquérante que Beethoven vivait ardemment, à l’étonnement de tous. L’effet est toujours là !

Concert Beethoven « Cellissimo II »

Le temps a fait son œuvre dans la pensée de Beethoven et de nouvelles expériences dans son écriture voient le jour notamment sous l’influence du style ancien contrapuntique qu’il veut renouveler en lui insufflant « un esprit nouveau » selon ses termes. Son amitié avec la Comtesse Erdödy, pianiste admirative de son œuvre et en particulier de ses audaces, le violoncelliste Linke auquel il demande sans cesse des précisions sur le jeu instrumental, vont inciter Beethoven à aller encore plus loin en multipliant les expériences de « laboratoire » musical. Les deux sonates de l’opus 102 en témoignent comme jamais.

Pour l’op.102 n° 1, le compositeur prévient qu’il s’agit d’une interprétation libre de la forme sonate. Deux mouvements avec pour chacun une introduction lente proche de l’improvisation mais dont les éléments se retrouvent dans les mouvements rapides. L’unité joue avec la diversité la plus extrême. Le compositeur défie l’analyste sclérosé et le public routinier. Hymne à l’inventivité sans cesse renouvelée. Musique insaisissable et présente intensément dans son déroulement imprévisible. Les générations futures en gardent un étonnement à jamais revivifié.

Avec l’op.102 n°2, la forme en trois mouvements semble plus attendue mais l’intérieur de l’édifice réserve bien des surprises. Dans le premier mouvement le trait instrumental diffracté domine et les épisodes lyriques relient les brusqueries éparses en un ensemble dynamique, dont l’effet acoustique de la coda ajoute encore à la surprise pour finir en un grand éclat de rire. Nous sommes au cœur de l’humain en son travail compositionnel d’exception. Le deuxième mouvement en ré mineur ose la lenteur la plus extrême à laquelle il faut absolument céder pour accéder aux affects les plus abandonnés. Le mouvement va jusqu’à l’errance absolue de l’incertitude harmonique et retrouve pas à pas le chemin de la volonté constructive avec cette fugue finale aussi nécessaire qu’inattendue. L’œuvre est à l’œuvre. Les combinaisons polyphoniques les plus serrées, les plans sonores superposés, les accents rythmiques déplacés, chaque voix suivant son chemin en provoquant des rencontres harmoniques surprenantes, tout est rassemblé pour provoquer l’étonnement. Et puis, le temps d’un choral reposant et épuré, voilà les trilles dans le grave du piano, annonçant quelques bruitages contemporains, les gammes en sixtes impatientes d’atteindre l’apothéose et tout à coup pour mettre fin à ce délire d’écriture horizontale, une homophonie décalée en canon et une homorythmie verticale surgissent, renvoyant l’auditeur à son exaltation stupéfaite. Le grand homme est ici !

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MARTHA ARGERICH

PIANOInvitée permanente des plus prestigieux orchestres et festivals d’Europe, du Japon, d’Amérique et d’Israël (avec Zubin Mehta et Lahav Shani), elle privilégie aussi la musique de chambre. Elle joue et enregistre régulièrement avec les pianistes Nelson Freire, le violoncelliste Mischa Maisky, le violoniste Gidon Kremer ainsi qu’avec Daniel Barenboim : « Cet accord au sein d’un ensemble est très apaisant pour moi ».

Sa discographie est immense : Martha Argerich enregistre chez EMI/Erato, Sony, Philips, Teldec et Deutsche Grammophon. Parmi ses derniers enregistrements, on compte les concertos n°1 et n°3 de Beethoven (Grammy Award) ainsi que les concertos n°20 et 25 de Mozart avec Claudio Abbado, le Récital de Berlin avec Daniel Barenboim (Mozart, Schubert, Stravinsky), un disque de lives à Buenos Aires avec Daniel Barenboim, consacré à Schumann, Debussy, Bartók ; et un disque en duo avec Itzhak Perlman consacré à Schumann, Bach, Brahms. Un grand nombre de ses concerts ont été retransmis par les télévisions du monde entier.

Martha Argerich collectionne les récompenses pour ses enregistrements : « Grammy Award » pour les Concertos de Bartók et Prokofiev, « Gramophon - Artist of the Year », « Best Piano Concerto Recording of the Year » pour les Chopin, « Choc » du Monde de la Musique pour son récital d’Amsterdam, « Künstler des Jahres Deutscher Schallplatten Kritik », « Grammy Award » pour Cendrillon de Prokofiev avec Mikael Pletnev. Avec comme objectif d’aider les jeunes, en 1998 elle devient Directeur Artistique du « Beppu Argerich Festival » au Japon.

Martha Argerich a reçu de nombreuses distinctions : Officier de l’Ordre des Arts et Lettres en 1996 et Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2004 par le gouvernement français ; Académicienne de Santa Cecilia à Rome en 1997 ; Musician of the Year par Musical America en 2001 ; The Order of the Rising Sun, Gold Rays with Rosette (pour sa contribution au développement de la culture musicale et son soutien aux jeunes artistes) par le gouvernement japonais et le prestigieux Prix Praemium Imperiale par l’Empereur Japonais en 2005 ; Kennedy Center Honnors en décembre 2016 par Barack Obama ; Commendatore dell’Ordine al Merito della Repubblica Italiana en 2018 par Sergio Mattarella.

Née à Buenos Aires, Martha Argerich étudie le piano dès l’âge de cinq ans avec Vincenzo Scaramuzza. Considérée comme une enfant prodige, elle se produit très tôt sur scène. En 1955, elle se rend en Europe et étudie à Londres, Vienne et en Suisse avec Seidlhofer, Gulda, Magaloff, Madame Lipatti et Stefan Askenase.En 1957, Martha Argerich remporte les premiers prix des concours de Bolzano et de Genève, puis en 1965 le concours Chopin à Varsovie. Dès lors, sa carrière n’est qu’une succession de triomphes.

Si son tempérament la porte vers les œuvres de virtuosité des XIXème et XXème siècles, elle refuse de se considérer comme spécialiste. Son répertoire est très étendu et comprend aussi bien Bach que Bartók, Beethoven, Schumann, Chopin, Liszt, Debussy, Ravel, Franck, Prokofiev, Stravinski, Shostakovitch, Tchaikovski, Messiaen.

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ITAMAR GOLANPIANODepuis ses débuts, la véritable passion d’Itamar Golan a été la musique de chambre. Mais il s’est aussi produit en soliste avec plusieurs orchestres de la plus grande envergure, notamment le Philharmonique d’Israël et le Philharmonique de Berlin sous la direction de Zubin Mehta, le Royal Philharmonic sous la direction de Daniele Gatti, le Philharmonique de la Scala et le Philharmonique de Vienne sous la direction de Riccardo Muti et le Philharmonia Orchestra sous la direction de Lorin Maazel.

Au fil des ans, il a collaboré avec des artistes tels que Vadim Repin, Maxim Vengerov, Julian Rachlin, Mischa Maisky, Shlomo Mintz, Ivry Gitlis, Ida Haendel, Kyung Wha Chung, Sharon Kam, Janine Jansen, Martin Frost, Torleif Thedeen et beaucoup d’autres. Il est l’invité régulier de tous les prestigieux festivals, comme Salzbourg, Verbier, Lucerne, Tanglewood, Ravinia. Il a enregistré de nombreux disques pour Deutsche Grammophon, Warner Classics, Decca, Teldec, EMI et Sony Classical.

En 1991, Itamar Golan a été l’un des plus jeunes professeurs jamais recrutés au sein de la Manhattan School of Music à New York. Depuis 1994, il enseigne la musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il réside en France et s’implique dans une grande variété de projets artistiques.

Pendant plus de deux décennies, Itamar Golan a été le partenaire au piano des plus grands interprètes de notre époque. Son travail a été unanimement salué par la critique et il est l’un des pianistes les plus recherchés de sa génération, se produisant sur les scènes les plus prestigieuses du circuit international.

Né à Vilnius, en Lituanie, sa famille a émigré en Israël lorsqu’il était âgé d’à peine un an. Il y a commencé ses études musicales et donné son premier concert à Tel-Aviv à l’âge de sept ans. Il a obtenu des bourses d’études constamment renouvelées de la part de la Fondation America-Israël, qui lui ont permis d’étudier auprès d’Emmanuel Krasovsky et auprès de son mentor pour la musique de chambre, Haïm Taub. Plus tard, une bourse complète lui a été offerte par le New England Conservatory à Boston, où il a été choisi pour étudier avec Leonard Shure.

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JULIANA STEINBACH

PIANO & DIRECTION ARTISTIQUELauréate des Fondations Cziffra, Meyer, Banques Populaires, Alfred Reinhold et Umberto Micheli, Juliana Steinbach a été récompensée lors de divers concours : le Concours International de Jeunes Pianistes à Meknès (Maroc, 1996), les Rencontres Internationales de Tel-Hai (Israël, 2000 et 2001) et le Concours International Artlivre à São Paulo (Brésil, 2001). En France, elle a reçu le Prix Flame, la Bourse Musicale du Zonta International, le Grand Prix et le Prix Spécial du Forum Musical de Normandie.

Passionnée de musique de chambre, elle a remporté en 2002 le Premier Prix du prestigieux Premio Vittorio Gui à Florence (Italie) et en 2005 le Prix Beethoven du Concours International de Musique de Chambre Trio de Trieste (Italie) en duo avec le violoncelliste Guillaume Martigné. Elle compte parmi ses partenaires les clarinettistes Michael Collins et Tibi Cziger, les violonistes Hélène Collerette, Nicolas Dautricourt, Priya Mitchell, Nemanja Radulovic, Daniel Rowland et Ayako Tanaka, les altistes Tomoko Akasaka, Lise Berthaud et Vladimir Mendelssohn, les violoncellistes Ophélie Gaillard, Michal Korman et Béatrice Reibel, les quatuors Brodsky, Kuss, Psophos et Sine Nomine, le pianiste Jonas Vitaud. Entre 2011 et 2016, elle s’est produite au sein du Trio Talweg, aux côtés du violoniste Sébastien Surel et du violoncelliste Éric-Maria Couturier. Très intéressée par la musique contemporaine, elle participe régulièrement à diverses créations et a collaboré entre autres avec les compositeurs Jean-Louis Agobet, Yves Chauris, Marcel Cominotto, Guillaume Connesson, Thierry Escaich, Lucien Guérinel, Balázs Horváth, Fabio Nieder, Matan Porat, François Sarhan, Rebecca Saunders, Mikel Urquiza.

Juliana Steinbach se produit en soliste avec divers orchestres : Orchestre Colonne, Orchestre de la Garde Républicaine, Orchestre Symphonique et Lyrique de Paris, Orchestre des Lauréats du Conservatoire, Orchestre de Caen, Orchestre Philharmonique de Nice, Orchestre Symphonique de Toulon, Orchestre des Jeunes de Fribourg (Suisse), l’Ensemble Mini de Berlin et le Rundfunk Blasorchester de Leipzig (Allemagne), Orchestre Symphonique Mav de Budapest et Orchestre Symphonique Savaria (Hongrie), Orchestre Symphonique de Rishon Le Zion (Israël), Orchestre Philharmonique de Goiás, Orchestre Symphonique de la Paraíba, Orchestre de la TV Cultura et Orchestre Jazz Sinfônica Brasil (Brésil), sous la direction de Laurent Petitgirard, François Boulanger, Michael Cousteau, François-Xavier Roth, Vahan Mardirossian, Sergio Monterisi, Alexandre Myrat, Théophanis Kapsopoulos, Joolz Gale, Jan Cober, László Kovács, Gergely

Née au Brésil, Juliana Steinbach a entamé ses études musicales en France. Après ses premières années de formation avec Paule Delorme et dans les classes de Nicole Poncet, André Chometon et Roger Germser au Conservatoire de Lyon (CRR), elle a été l’élève de la pianiste américaine Christine Paraschos puis a étudié au Conservatoire de Paris (CNSM) auprès de Bruno Rigutto et Pierre-Laurent Aimard ; elle y a obtenu les Premiers Prix de piano et musique de chambre et a été admise en 2002 à l’unanimité en Troisième Cycle de piano dans la classe de Jacques Rouvier, remportant à cette occasion le Prix de la Fondation Alfred Reinhold, un piano à queue Blüthner. Juliana Steinbach a ensuite été l’élève de Franco Scala au sein de l’Académie Internationale de Piano d’Imola (Italie), de Maria João Pires dans sa résidence de Belgais (Portugal) et de Pnina Salzman à Tel-Aviv (Israël). Elle a reçu lors de diverses masterclasses les conseils de Dmitri Bashkirov, Alicia De Larrocha, Christoph Eschenbach, Péter Frankl, Emanuel Krasovsky et Ferenc Rados. En mai 2007 elle a obtenu le Graduate Diploma de la Juilliard School de New York, après un cycle de perfectionnement effectué auprès du pianiste Joseph Kalichstein et des membres du Juilliard String Quartet.

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Madaras, Mendi Rodan, Neil Thomson, João Linhares, Júlio Medalha et João Maurício Galindo. Son répertoire inclut des concertos de Bach, Bartók, Beethoven, Bernstein, Chopin, De Falla, Grieg, Haydn, Hindemith, Liszt, Mozart, Poulenc, Prokofiev, Rachmaninov, Ravel, Saint-Saëns, Schumann, Tchaikovski.

Elle joue régulièrement à Paris (Salle Pleyel, Théâtre du Châtelet, Cité de la Musique, Maison de la Radio, Auditorium du Louvre, Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, Opéra Garnier, Théâtre Mogador, Théâtre Marigny, Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Salle Cortot), dans plusieurs grandes salles françaises (Arsenal à Metz, Salle Molière à Lyon, Esplanade à Saint-Etienne, Opéra à Nantes, Théâtre du Havre), sur de grandes scènes européennes (La Monnaie, Flagey, Bozar et MIM à Bruxelles, Gewandhaus de Leipzig, Laeiszhalle de Hambourg, Gasteig de Münich, Académie Franz Liszt de Budapest, Rudolfinum de Prague, Teatro della Pergola et Teatro Comunale de Florence, Teatro São Luis de Lisbonne) et dans de prestigieux festivals (Lille Piano(s) Festival, Piano aux Jacobins, La Folle Journée à Nantes, en Pays de Loire et à Ekaterinburg, Festival du Périgord Noir, Orangerie de Sceaux, Classique au Vert, Festival du Comminges, Liszt en Provence, Senliszt à la Fondation Cziffra, Grandes Heures de Saint-Émilion, Musique au Coeur du Médoc, Piano à Riom, Piano Folies du Touquet en France, Oxford Chamber Music Festival en Angleterre, Salzburg Festspiel en Autriche, Bologna Festival, MITO Settembre Musica et divers Amici della Musica en Italie, Santander et San Sebastian en Espagne, Piano Visions en Suède, Farsund en Norvège, Kauniainen en Finlande, Tiradentes au Brésil). Elle a joué dans des salles comme le Museum de Tel-Aviv, le Lincoln Center de New York, le Rozsa Center de Calgary, la Sala Cecilia Meireles de Rio de Janeiro, le Teatro Colón de Buenos Aires, ainsi que dans plusieurs capitales d’Asie : Séoul, Manille, Bangkok, Hong-Kong et Tokyo (Casals Hall). Ses concerts sont régulièrement retransmis sur diverses chaînes de radio et télévision.

Juliana Steinbach est fondatrice et directrice artistique de deux festivals : Musique en Charolais-Brionnais depuis 2005 en Bourgogne du Sud et Transylvania Chamber Music Festival depuis 2014 en Roumanie.

Son premier récital au disque, Tableaux, publié par Paraty/Intégral en 2010, réunit des oeuvres pour piano de Debussy (Estampes, L’Isle Joyeuse) et Moussorgski (Tableaux d’une Exposition). Son second album, « Hommage à Debussy », publié par Genuin en 2012, s’inscrit dans la continuité de son exploration de ce répertoire (Pour le Piano, Suite Bergamasque, Images I & II et diverses pièces courtes). Sa discographie comprend également cinq enregistrements de musique de chambre (œuvres de Brahms, Chostakovitch, Messiaen, Fauré, Franck, Ravel et Schumann), produits entre 2001 et 2009. En mai 2014 est parue une intégrale des trios pour piano et cordes de Johannes Brahms (Pavane Records), sa contribution discographique au sein du Trio Talweg. Son dernier album Pictures paru en 2017 (Pavane Records) est une captation en concert d’un récital Liszt/Debussy/Moussorgski.

Fin décembre 2018, Juliana Steinbach est présentée au public brésilien par son illustre compatriote et mentor Nelson Freire, lors d’un récital partagé et un concert avec orchestre au festival Vermelhos à Ilhabela (São Paulo). En 2019 : Juliana Steinbach retourne à La Folle Journée de Nantes en musique de chambre et en récital, elle donne l’intégrale des Préludes de Debussy au Festival des Grandes Heures de Saint-Émilion et un récital au sein du Lille Piano Festival. Elle prépare pour 2020/2021 trois albums solo : un programme réunissant Chopin, Liszt et Bartók ; un programme de Saudades do Brasil consacré à Milhaud et Villa-Lobos ; l’intégrale des Préludes de Debussy. Entre 2020 et 2027, elle consacrera une partie importante de son travail à un ambitieux projet Beethoven Odyssey, une exploration créative de toute l’œuvre de Ludwig van Beethoven. Pendant la saison 2020/2021, elle est attendue au Brésil pour une série de grands récitals et concerts avec orchestre incluant l’intégrale des Concertos de Bartók et le Deuxième Concerto de Saint-Saëns. Elle se produira notamment à deux reprises dans la splendide Sala São Paulo et dans le magnifique auditorium Minas Gerais à Belo Horizonte, ainsi que dans la mythique Sala Cecilia Meireles à Rio de Janeiro.

www.juliana-steinbach.com

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DANIEL ROWLAND

VIOLONDaniel Rowland est reconnu sur les scènes internationales comme un artiste aux multiples talents, charismatique et audacieux. Son répertoire s’étend de Vivaldi à Ferneyhough ; il a joué des concertos de Mozart, Elgar, Korngold, Berg, Prokofiev, Schnittke, Glass, Saariaho et Ferneyhough. En 2015-2016, il a notamment donné le Concerto de Korngold avec le HET Symfonieorkest (Enschede), les huit Saisons de Piazzolla et Vivaldi avec le Ulster Orchestra et l’Arcos Orchestra (New York) et le Concerto de Philip Glass avec le Joensuu Symphony Orchestra (Finlande).

Passionné de musique de chambre, Daniel Rowland s’est produit aux côtés de nombreux musiciens : Ivry Gitlis, Gilles Apap, Heinz Holliger, Marcelo Nisinman, Martin Frost, Elvis Costello, Lars Vogt. Il est souvent l’invité de prestigieux

festivals de musique de chambre tels que Kuhmo, Risor, Osnabrück et Sonoro. Il est le fondateur et le directeur artistique du Stift International Music Festival (Hollande), dont la quinzième édition se déroule en août 2019.

Daniel Rowland a occupé pendant de nombreuses années la position de premier violon du célèbre Brodsky Quartet, avec lequel il a enregistré des disques pour la maison de disques Chandos. Il forme avec la pianiste Natacha Kudritskaya un duo reconnu. Ils ont récemment enregistré deux disques : Les Années Folles (Paris dans l’entre-deux-guerres) pour Gutman Records et un programme consacré à Enescu pour Champs Hill Records. Daniel Rowland est aussi l’un des membres fondateurs du quintette de tango contemporain ChamberJam Europe, qui est, selon le Süddeutsche Zeitung, « aussi puissant que la dynamite ». Ils ont enregistré leur deuxième disque pour le Berliner Meisterschallplatten.

Daniel Rowland enseigne le violon au Royal College of Music de Londres. Son instrument a été créé par Lorenzo Storioni en 1776 à Crémone.

www.danielrowland.com

Daniel Rowland est né à Londres et a grandi aux Pays-Bas, où il a commencé à étudier le violon. Il a eu comme professeurs Jan Repko, Davina van Wely, Herman Krebbers, Viktor Liberman et Igor Oïstrakh. En 1995, il rencontre Ivry Gitlis, avec qui il étudie et forme ensuite une collaboration artistique. Il a gagné le Premier Prix du Concours Oskar Back au Concertgebouw d’Amsterdam en 1995.

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SÉBASTIEN SUREL

VIOLONPremiers prix de violon et de musique de chambre du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Sylvie Gazeau et Christian Ivaldi, il étudie ensuite avec Pavel Vernikov, Shlomo Mintz, György Sebök, Eugène Istomin et le Quatuor Ysaÿe. Sébastien Surel s’est produit à la Philharmonie de Berlin, au Konzerthaus de Vienne, la Herkulessaal de Munich, le Barbican Center de Londres, la Philharmonie de Paris, le Théâtre des Champs-Élysées, le Théâtre du Châtelet, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Santa Cecilia à Rome, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, l’Opéra de Dresde, le Kioi Hall, le Suntory Hall et le Metropolitan Art Center au Japon, le Centre Culturel Kirchner de Buenos Aires ainsi qu’aux festivals de jazz de Montreux (Suisse), Jazz à Vienne, Marciac (France) ou Montréal.

En 2004, il fonde le Trio Talweg, avec Éric-Maria Couturier et Romain Descharmes, avec lequel il est invité sur les scènes d’Europe et d’Asie. De nombreux projets jalonnent le parcours de Sébastien Surel aux côtés de Roland Pidoux, Antoine Tamestit, Abdel Rahman El Bacha, Claire Désert, Xavier Philips, Nicolas Altstaedt, Michel Moraguès, du Quatuor Ébène ou des musiciens du Trio Wanderer.

En 2014 il crée le trio « Camara Pop » avec Vincent Segal et Tomás Gubitsch dont le répertoire virtuose entremêlé de compositions originales et d’arrangements reprend les codes de la musique de chambre en y apportant la culture et les influences singulières des trois musiciens.

En 2018, il devient également le premier violon du Quatuor Ludwig. Ses aventures musicales le portent au-delà des frontières de la musique dite classique autour d’artistes tels Juanjo Mosalini, Jean-Philippe Viret, Ibrahim Maalouf, David Linx ou Richard Galliano avec qui il a donné plus de cinq cents concerts à travers le monde. Sa discographie est riche d’une vingtaine d’enregistrements embrassant tous ses univers. Sébastien Surel est titulaire du Certificat d’Aptitude de violon depuis 2011 et enseigne le violon et la musique de chambre au Conservatoire du XIIème arrondissement de Paris. Parallèlement au violon, il a étudié l’harmonie, l’orchestration et la composition dès l’âge de douze ans et a poursuivi ses études d’écriture à Paris avec Alain Margoni (1991-1995). Passionné par la production musicale depuis l’adolescence, il maîtrise toutes les étapes de la production d’un projet, de l’enregistrement au montage, mixage et mastering. Il joue un violon de Giuseppe Guadagnini de 1788.

www.sebastiensurel.com

Soliste et chambriste généreux et passionné, Sébastien Surel est unanimement salué par ses pairs et par la critique. Il défend avec ardeur le grand répertoire, du baroque à la musique d’aujourd’hui. Il est aussi improvisateur et partage la scène avec de grands artistes de jazz, de musiques du monde ou de tango. Compositeur de musique à l’image, l’alchimie qui naît de tous les univers qu’il aborde en tant que concertiste et compositeur lui permet de comprendre avec subtilité la volonté des réalisateurs qui lui confient la musique de leur œuvre.

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AYAKO TANAKA

VIOLONDe 1997 à 2007, elle occupe le poste de premier violon du Quatuor Psophos. En moins de trois ans, le Quatuor Psophos a remporté le quatrième prix du Concours International de Londres, le troisième prix du Concours International d’Osaka, le deuxième prix du Concours International Vittorio Gui de Florence et le prix spécial de l’Académie du Mozarteum de Salzbourg. En septembre 2001, ce parcours est couronné par l’obtention du premier grand prix du Concours International de Quatuors à Cordes de Bordeaux ainsi que le prix de la presse internationale décerné à l’unanimité et trois autres prix spéciaux. Ces victoires propulsent les Psophos qui se produisent depuis sur les plus grandes scènes et dans des festivals internationaux. En 2005, le quatuor Psophos a été nommé dans la catégorie « Meilleur ensemble de l’année » aux Victoires de la Musique et a été le premier quatuor à cordes français sélectionné par la radio BBC3 à Londres pour rejoindre les douze lauréats internationaux de la prestigieuse série « New Generation Artists » pour 2006 et 2007.

De 2007 à 2011, Ayako Tanaka rejoint le Quatuor Orféo (aux côtés de David Grimal, Lise Berthaud et François Salque), qui a notamment réalisé une remarquable intégrale des quatuors de Beethoven. Elle aime aussi partager sa passion de la musique de chambre avec des artistes comme Sarah Nemtanu, Svetlin Roussev, Dana Ciocarlie, Henri Demarquette, Alain Meunier, Renaud et Gautier Capuçon, Nicholas Angelich, Franck Braley, Eric Lesage, le Quatuor Lindsay, le Quatuor Ebène, Nicolas Dautricourt, Cédric Tiberghien, Paul Meyer, Jean-Marc Phillips-Varjabédian, Isabelle Moretti et au sein de l’ensemble Dissonance. En 2008 elle forme le Trio Dante avec la pianiste Hortense Cartier-Bresson et le violoncelliste Bertrand Raynaud.

Depuis 2004, Ayako Tanaka soutient activement la lutte contre le sida dans l’Océan Indien (Îles de la Réunion, Maurice et Madagascar) en donnant des concerts dont les recettes sont entièrement reversées à des associations locales de prévention.

Entre 2009 et 2017, Ayako Tanaka occupe le poste de co-soliste de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France. En juillet 2017, elle est recrutée comme super-soliste de l’Orchestre National de Lille. Assistante de Svetlin Roussev au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, elle enseigne également à l’École Supérieure Musique et Danse Nord de France.

Ayako Tanaka joue un violon Antonius & Hieronymus Amati de 1628 prêté par deux donateurs anonymes.

www.ayakotanaka.com

Originaire d’Osaka (Japon), Ayako Tanaka est élevée musicalement dans la plus pure tradition hongroise. Plusieurs fois lauréate de concours (deuxième prix du Concours Wakayama, lauréate du Concours des Solistes du Japon, premier prix du Concours d’Osaka), elle est formée en Europe par Tibor Varga. Elle est admise au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon en 1995, dans les classes de Péter Csaba, Pavel Vernikov et M. Vaitsner. Elle y obtient un premier prix à l’unanimité avec la mention Très Bien et les félicitations du jury. En 1995 elle remporte le premier prix à l’unanimité du Concours International Rovere d’Oro.

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LYDA CHEN ARGERICH

ALTODes rencontres musicales marquantes avec sa mère Martha Argerich lui ouvrent le chemin des concerts aux côtés de musiciens de tout premier ordre. Elle s’est ainsi produite aux festivals de Verbier, La Roque d’Anthéron, Viviers, les Folles Journées de Nantes, le festival de Chambéry, Salzbourg, le Progetto Argerich à Lugano et le Hambourg Leiszhalle Festival. Elle a donné des concerts de musique de chambre dans des salles comme les Tokyo Triphony et Sumida Halls, le Teatro Colon à Buenos Aires, la Salle Pleyel, le Mozarteum de Salzbourg, le Grand Théâtre de Shanghai. Comme soliste, elle est apparue à la Tonhalle de Zürich, au Teatro del Circulo et au Teatro San Juan en Argentine. Elle a été invitée à se produire au sein de divers orchestres tels que le Japan New Philharmonic, l’Orchestra della Radio Swizzera Italiana, le China All Star Orchestra et le Western Eastern Divan Orchestra. Elle a donné des récitals et masterclasses dans des conservatoires en Espagne, Chine, Argentine, Suisse, Bolivie et au Kazakhstan. Depuis 2014, elle se produit comme soliste et chef d’orchestre en France (Valenciennes) et en Chine (Pékin, Guanzhou, Shanghai).

En 2019, Lyda Chen Argerich a fondé l’Arch Music Academy, avec des projets multi-disciplinaires en à venir en Europe, en Chine et en Amérique latine.

Ses enregistrements pour EMI du Festival de Lugano incluent des quatuors de Beethoven, Dvořák, Schumann et Fauré ainsi que les quintettes avec piano de Franck et Chostakovich aux ôtés d’Ivry Gitlis, Mischa Maisky, Martha Argerich et Gabriela Montero.

Née à Genève, Lyda Chen a d’abord étudié le violon au Conservatoire de Genève auprès d’Ayla Erduran, dont elle sera plus tard l’assistante, puis avec le professeur Lin Yao Ji au Conservatoire Central de Pékin en Chine. Elle poursuit parallèlement des études académiques et obtient une licence de droit à l’Université de Genève.

Elle développe rapidement une profonde affinité avec l’alto et son répertoire. En grande partie autodidacte sur cet instrument, elle commence à se produire dans différents groupes, suit des cours de quatuor à cordes avec Gábor Takács-Nagy et reçoit un diplôme de musique de chambre au Conservatoire de Musique de Genève. Elle se perfectionne auprès de Marie-Françoise Pallot au Conservatoire de Boulogne en France.

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ÉRIC-MARIA COUTURIER

VIOLONCELLELe répertoire classique lui est familier grâce à son expérience au sein de l’Orchestre de Paris, puis en tant que soliste à l’Orchestre de Bordeaux. Il a le privilège de jouer sous la baguette des plus grands chefs de notre époque comme Solti, Sawallisch, Giulini, Maazel et Boulez.

Il joue en soliste avec orchestre des concertos de Dvořák, Haydn, Erich Wolfgang Korngold, Franco Donatoni, Dai Fujikura, Kaija Saariaho, Peter Eotvös, György Kurtág, Arnaud Boukhitine, Raphaël Merlin. En octobre 2016, il est dédicataire et créateur de Quarks, concerto pour violoncelle de Yann Robin interprété avec l’Orchestre National de Lille dirigé par Peter Rundel.

Son expérience de musique de chambre s’est approfondie en jouant avec des pianistes tels que Maurizio Pollini, Leon Fleisher, Pierre-Laurent Aimard, Christian Ivaldi, Jean-Claude Pennetier, Juliana Steinbach, Shani Diluka. Dans le domaine de l’improvisation, il joue avec les chanteurs de Jazz Helen Merril, David Linx, Laika Fatien, le DJ ErikM, Je Mills, le percussionniste japonais Tsuchitori Toshi, le pianiste Henri Roger et les danseurs Richard Siegal et Hiroaki Umeda. Avec le contrebassiste Jean-Philippe Viret, il enregistre deux disques pour le label Mélisse, ainsi que Uriel, la pièce pour

violoncelle et piano de Matthias Pintscher pour le label Alpha Classic. Il a également enregistré un disque avec l’octuor Les Violoncelles Français pour le label Mirare. En 2018 paraît le dernier album du Trio Talweg consacré à Ravel, Turina et à une œuvre originale commandée au compositeur argentin Tomás Gubitsch.

Éric-Maria Couturier est actuellement professeur assistant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et donne régulièrement des masterclasses et coachings au festival de Lucerne, ainsi qu’aux Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Paris et de Lyon.

Éric-Maria Couturier est le violoncelliste du Trio Talweg aux côtés du violoniste Sébastien Surel et du pianiste Romain Descharmes. Il est soliste à l’Ensemble Intercontemporain.

À dix-huit ans, Éric-Maria Couturier est reçu premier nommé au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il obtient un premier prix de violoncelle premier nommé dans la classe de Roland Pidoux et un master de musique de chambre dans la classe de Christian Ivaldi, en duo avec Laurent Wagschal. Ils obtiennent les premiers prix et prix spéciaux aux concours de Trapani, second prix de Trieste et troisième prix de Florence et enregistrent un disque dédié à la musique française du début du vingtième siècle.

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GUILLAUME MARTIGNÉ

VIOLONCELLEGuillaume Martigné est lauréat de plusieurs grands concours internationaux. Il remporte en 2002 le Premier Prix du prestigieux Premio Vittorio Gui à Florence (Italie), puis en 2003 le Deuxième Prix du concours Witold Lutoslawsky à Varsovie (Pologne). En 2003, il est également lauréat du concours Adam à Christchurch (Nouvelle Zélande). Il remporte en 2005 le Prix Beethoven du Concours International de Musique de Chambre Trio de Trieste (Italie). En 2006, il obtient le Deuxième Prix du Concours de Viña del Mar (Chili).

Très intéressé par la musique contemporaine, il a enregistré plusieurs œuvres pour violoncelle seul et a assuré la création russe des Variations de Concert de Jean Françaix. Il est aussi artiste résident de la compagnie t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e, basée à Bruxelles, née de la rencontre entre l’architecte Pierre Larauza et la danseuse Emmanuelle Vincent, qui croisent leurs disciplines avec les arts visuels et les arts sonores. Il a également collaboré avec Bartabas, dans des improvisations en violoncelle seul.

Depuis ses débuts à l’âge de treize ans, il se produit en soliste avec orchestre, notamment avec le Moscow Musica Viva (dir. Alexander Rudin), l’Orchestre Symphonique de Kazan (dir. Fuat Manzurov), l’Orchestre Symphonique de l’Oural (dir. Dimitri Liss), l’Orchestre de chambre de Novossibirsk (dir. Isaac Touritch), l’Orchestre National de la Radio Polonaise et l’Orchestre de l’Opéra National de Budapest (dir. Janos Kovacs). Par ailleurs, il a eu l’occasion de se produire aux côtés de musiciens tels qu’Abdel Rahman El Bacha, Amaury Coeytaux, Ivry Gitlis, Sofja Gülbadamova, Alexandre Rabinovitch, Nemanja Radulovitch, Sayaka Shoji, Alexandra Soumm, Juliana Steinbach, Ayako Tanaka.

Il joue en concert dans des salles françaises telles que la Cité de la Musique, Radio France, le Théâtre Mogador, le Théâtre du Châtelet, la Salle Pleyel, le Théâtre des Champs-Élysées à Paris et dans de nombreux festivals. Il est régulièrement invité à se produire dans les séries de concerts italiennes les plus prestigieuses (Maggio Musicale Fiorentino, Bologna Festival, Amici della Musica de Florence et Perugia, Ateneo Veneto à Venise...). Il apparaît régulièrement en Allemagne, Norvège, Royaume-Uni, Espagne, Suisse, Autriche (Festival de Salzbourg) ainsi qu’au Japon, en Corée, en Chine, au Chili, en Argentine, en Russie, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis.

Guillaume Martigné a rejoint en 2010 le Quatuor Psophos. Il est violoncelle solo du Paris Mozart Orchestra. Son disque des Suites de Britten pour violoncelle seul, publié par le label Klarthe, a été distingué comme un des meilleurs disques 2015 par France-Musique et a obtenu quatre étoiles de Classica. Son nouveau disque consacré à Weinberg paraîtra fin 2019.

Guillaume Martigné joue un superbe violoncelle Rogeri de 1690.

www.guillaumemartigne.com

Le violoncelliste français Guillaume Martigné a été formé par Mark Drobinsky, lui-même disciple de Mstislav Rostropovitch. Il étudie au Conservatoire National Supérieur de Paris où il obtient un premier prix de violoncelle, ainsi qu’un premier prix de musique de chambre en 1999. Il part ensuite se perfectionner aux Etats-Unis entre 2000 et 2001 auprès de Bernard Greenhouse, fondateur du Beaux Arts Trio, qui l’accueille chez lui et lui offre son enseignement. Il intègre en 2003 un Troisième Cycle de perfectionnement au Conservatoire de Paris dans la classe de Philippe Müller. Il reçoit lors de diverses masterclasses les conseils de maîtres tels que David Geringas, Frans Helmerson, Mischa Maisky et Janos Starker.

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BÉATRICE MUTHELET

« Une musicienne exceptionnelle, alliant grâce et finesse, toujours à l’écoute de ce qui l’entoure, un trésor pour chaque ensemble auquel elle se joint ». Simon Rattle

L’altiste franco-allemande Béatrice Muthelet passe son enfance à Düsseldorf, où elle commence le violon à l’âge de sept ans. En 1987, sa famille s’installe en Israël, où elle intègre la classe de violon de Haim Taub. Elle participe tout au long de sa jeunesse aux masterclasses d’Isaac Stern, Shlomo Mintz et Yitzach Perlman, qui auront une grande influence sur son évolution musicale. À l’âge de dix-neuf ans, elle décide de se consacrer à l’alto, Pinchas Zukermann l’invite à rejoindre sa classe de violon de la Manhattan School of Music, dont elle est alors la seule élève altiste. À vingt-deux ans, elle entre à la Karajan Akademie, puis intègre l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Avec d’autres membres du Philharmonique, elle fonde le Breuninger Quartett, avec lequel elle se produit de

1995 à 2000, avant d’être nommée alto solo du Mahler Chamber Orchestra. Elle est également membre fondateur de l’Orchestre du Festival de Lucerne créé par Claudio Abbado et est régulièrement invitée en tant qu’alto solo par l’Orchestre de la Scala de Milan, l’Orchestre Philharmonique de Munich, de Bamberg, le Gewandhaus de Leipzig , l’Orchestre de la Radio de Francfort et de nombreux autres. C’est également à Berlin qu’elle rencontre Renaud Capuçon et qu’ils décident en 2002 de former un quatuor à cordes, avec Gautier Capuçon au violoncelle et Aki Saulière au second violon. Le Quatuor Capuçon est invité dans les salles de concert les plus prestigieuses d’Europe, joue avec les pianistes Hélène Grimaud ou Nicholas Angelich, des membres des quatuors Hagen et Alban Berg, Ils enregistrent chez Erato et Virgin Classics . La musique de chambre étant sa passion, Béatrice Muthelet joue également avec Martha Argerich, Steven Isserlis, Christian Tetzlaff, Isabelle Faust ou Maxim Vengerov. Elle se produit dans le monde entier, dans de nombreux festivals, tels que Verbier, Schubertiade, Wiener Festspiele, Salzburg, Edinburgh, Heimbach, Aix-en-Provence, etc. Elle enseigne également dans diverses facultés, notamment des stages dans l’Orchesterzentrum à Dortmund, l’académie d’été à Bolzano et depuis 2015 elle enseigne à l’Académie du Festival de Verbier et encadre les jeunes musiciens du Verbier Junior Orchestra . Elle participe dans des projets humanitaires tels que la fondation Musethica, qui allie des masterclasses pour jeunes élèves à des concerts dans des hospices et prisons, et en 2018 s’est produite en quatuor dans des camps de réfugiés syriens en Jordanie, sous les auspices de l’UNHCR. C’est dans cette collaboration qu’elle retournera sur le terrain, cette fois ci en Ouganda , en hiver 2019. Béatrice est une des premières musiciennes du Mahler Chamber Orchestra à se produire en soliste avec son orchestre, notamment avec Alexandra Conunova à Vérone et Renaud Capuçon dans la Sinfonie Concertante de Mozart au festival de Locarno en 2018.

www.beatricemuthelet.wordpress.com

ALTO

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MAJA BOGDANOVIC

VIOLONCELLEParmi ses récentes collaborations, Maja s’est produite avec l’Orchestre Philharmonique de Tokyo, le Münchener Kammerorchester, l’Orchestre Symphonique de La Radio Serbe, l’Orchestre National des Pays de la Loire, le Wonju Philharmonique, le Salta Symphony Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Morelia, le Saint-Bartholomew Orchestra à Londres, l’Orchestre Symphonique de Vojvodina, l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire de Paris, l’Orchestre de Chambre Nouvelle Europe ainsi que des orchestres de chambre : Sejong Soloists, Dušan Skovran, Saint George Strings. La qualité de ses prestations en tant que soliste et chambriste continue d’être applaudie aux quatre coins du monde, dans diverses salles et des festivals de renommée internationale tels que le Royal Concertgebouw d’Amsterdam, le Muziekgebouw Amsterdam, la Salle Pleyel, la Salle Gaveau, l’Amphithéâtre de la Sorbonne, le Palais des Congrès à Nantes, le Prinzregententheater à Munich, le Festival de Radio France à Montpellier, le Beauvais Cello Festival, le Festival du Périgord Noir, le Festival de Giverny, le Festival des Jeunes Talents à l’hôtel de Soubise, Plaisir de Musiques Annecy, Au Festival d’Arcachon, Classiques d’Avenir à Biarritz, les Folles Journées de Nantes, la Roque d’Anthéron, Zeist Festival et Amsterdamse Cello Biënnale aux Pays-Bas.

Artiste éclectique, Maja Bogdanovic consacre une place particulière à la musique contemporaine. Elle a créé au long de sa carrière les œuvres de certains des plus grands compositeurs vivants, tels que Krzysztof Penderecki, Sofia Gubaidulina, Philip Sawyers, Nicolas Bacri, Éric Tanguy, Benjamin Yusupov, Ivan Jevtić et d’autres. Sa rencontre déterminante avec Krzysztof Penderecki l’a conduite à collaborer à diverses reprises avec lui, tout d’abord en France, avec l’Orchestre National des Pays de la Loire, puis à Belgrade avec le Philharmonique de Belgrade et enfin à Ljubljana avec la Philharmonie de Slovénie où elle a joué son Deuxième Concerto pour violoncelle dirigé par le compositeur lui-même. Parmi un groupe restreint incluant les plus grands artistes de notre génération tels que Lorin Mazel, Anne- Sophie Mutter et d’autres, Maja a été invitée à donner un concert spécial à Varsovie à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire du compositeur, en compagnie de Yuri Bashmet, Julian Rachlin et Barry Douglas.

Artiste prolifique, elle participe à plusieurs enregistrements parus à l’échelle internationale, notamment pour le label français Lyrinx en trio avec le violoniste David Galoustov et la pianiste Caroline Sageman, et pour Nimbus, où elle interprète le Concerto pour Violoncelle et Orchestre du compositeur anglais Philip Sawyers, dont elle est la dédicataire.

Lauréate de nombreux concours internationaux, Maja Bogdanovic a remporté le Premier Prix au Concours de violoncelle Aldo Parisot, le Deuxième Prix ainsi que le Prix Spécial du Public au Concours International Gaspar Cassado, le Prix Spécial du Concours Rostropovitch à Paris et, dans la même année, elle remporte le Troisième Prix ainsi que deux Prix Spéciaux au Concours International des Jeunesses Musicales à Belgrade. En 2008, la Fondation Safran pour la Musique lui a remis un prix et elle a été nommée Artiste de l’année 2011 par l’Union des Artistes Serbes. Maja a obtenu un Premier Prix au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où elle a effectué un Troisième Cycle avec Michel Strauss ainsi qu’en musique de chambre avec Itamar Golan et Pierre-Laurent Aimard. Après ses études à Paris, elle a poursuivi le cycle Konzertexamen à l’Universität der Künste de Berlin avec Jens Peter Maintz et s’est perfectionnée auprès de Bernard Greenhouse, Alban Gerhardt, Young-Chang Cho et Heinrich Schiff.

Maja a commencé le violoncelle très jeune avec Nada Jovanović à l’École de Musique Kosta Manojlovic à Zemun et remporte à cette période les plus hautes distinctions lors de concours nationaux et internationaux, comme en République Tchèque, en Autriche, en France et en Italie.

Elle a été soutenue par la Fondation Groupe Banque Populaire (2004-2007) et la Fondation Safran. Maja Bogdanovic joue un violoncelle conçu spécialement pour elle par le luthier français Frank Ravatin.

www.majabogdanovic.com

Saluée par la critique internationale, notamment dans The Strad Magazine qui lui consacre une critique élogieuse après son récital remarqué à Carnegie Hall - le magazine décrit sa prestation comme « une perfomance d’une exceptionnelle beauté de son et d’une grande maturité d’interprétation, accompagnée d’une sûreté technique » - Maja Bogdanovic continue de prouver au public du monde entier qu’elle est l’une des violoncellistes montantes d’aujourd’hui. Ses engagements l’amènent à faire ses débuts en soliste avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, le Berliner Symphoniker à la prestigieuse Philharmonie de Berlin, le Bergische Philharmonie, l’Orchestre Philharmonique de Slovénie, L’Orchestre Philharmonique de Macédoine, l’Orchestra del Teatro Civico Schio, le Lubbock Symphony, ainsi que des concerts réguliers avec l’Orchestre Philharmonique de Belgrade et le Sydenham Festival Orchestra.

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EMMANUEL ROSSFELDER

GUITAREÀ quatorze ans, après avoir obtenu la médaille d’or à l’unanimité avec les félicitations du jury au Conservatoire d’Aix en Provence dans la classe de Bertrand Thomas, il devient le plus jeune guitariste jamais admis dans la classe d’Alexandre Lagoya au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Dès lors, une relation privilégiée s’instaure entre le maître et l’élève. Il voue une admiration sans bornes à son professeur qui en retour lui prodigue un enseignement fondé sur une technique spécifique de la main droite qu’il avait élaborée avec Ida Presti. En 1991 et 1992, il obtient deux premiers prix à l’unanimité au Conservatoire de Paris (guitare et musique de chambre).

« Emmanuel offre à la guitare une sonorité puissante, de la virtuosité, de l’émotion et une fantaisie qui font déjà de lui un grand artiste. » Alexandre Lagoya

Ses premiers pas dans les concours internationaux lui permettent de se distinguer, notamment en 1993, en

obtenant le premier prix du FMAJ ainsi que le prix spécial Pierre Salvi. Il est lauréat de la Fondation Banque Populaire en 1998, Découverte Classica en 2001, Révélation Classique de l’ADAMI en 2002, et Victoire de la Musique Classique en 2004 dans la catégorie Révélation Soliste Instrumental de l’année.

Son bonheur de concertiste n’est complet que devant le public auquel il fait découvrir toutes les possibilités de la guitare depuis plus de vingt-cinq ans sur les plus grandes scènes françaises et européennes, ainsi qu’au Japon, en Corée, au Brésil, en Argentine, en Afrique, en Russie, en Pologne, aux USA...

Emmanuel Rossfelder a enregistré neuf albums, explorant le répertoire de son instrument ainsi que la réalisation de diverses transcriptions originales.

www.emmanuelrossfelder.net

À trois ans, ses parents lui offrent une petite guitare en plastique qu’il met vite au rebut, plus attiré par la guitare « sèche » de sa mère, elle-même musicienne. Dès l’âge de cinq ans, il débute la guitare classique, instrument qu’il dira plus tard avoir choisi pour ses courbes et sa sonorité. Ses parents entretiennent son goût pour la musique et l’encouragent sans relâche dans les cours de guitare qu’il suit assidûment. Son étonnante facilité, sa motivation, son caractère enjoué et communicatif le conduisent rapidement à donner ses premiers concerts...

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Le festival Musique en Charolais-Brionnais remercie ses partenaires, ses bénévoles et tous ceux qui ont permis la réalisation de cette seizième édition !

INSTITUTIONNELS Département de Saône et LoireCommunauté de Communes Le Grand CharolaisCommunauté de Communes La Clayette Chauffailles en BrionnaisCommunes et paroisses de Bois Sainte-Marie, Briant, Charolles, Saint-Bonnet de Joux, Semur en Brionnais, Suin, Varenne l’ArconceOffices du Tourisme de la région

ASSOCIATIFS Association Amis des Écuries de Chaumont en CharolaisAssociation Bien Vieillir en Val de Joux - Résidence du Val de Joux Association pour la Diffusion des Arts en Charolais-Brionnais Association pour la restauration de l’église du Bois Sainte-Marie Association pour la sauvegarde de l’église de Varenne l’Arconce Centre d’Études des Patrimoines culturels du Charolais-Brionnais Comité pour la sauvegarde de l’église de Suin PARTENAIRES Art & Piano Patrick Blériot Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté Cave Vignes et Vins A. Fazeli Dufoux Chocolats Pianos BlüthnerSNCF Voyageurs / Réseau TER

MÉCÈNES Amis du Festival Musique en Charolais-BrionnaisFondation Blüthner Reinhold

RESTAURANTSCharolles, Le Bistrot du Quai / Frédéric DoucetBriant, L’Auberge de Briant / Filipe Pereira

PRESSELe Journal de Saône et Loire

RÉDACTION : Juliana Steinbach, droits réservés

CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES : André Lins Nobrega (illustrations) ; droits réservés (portraits)

CRÉATION GRAPHIQUE : Quitterie Traissac / Ping Pong

MERCI

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LA FONDATION BLÜTHNER REINHOLD Créée en 1994 par M. Rudi Reinhold, la Fondation Alfred Reinhold a pour vocation de soutenir et promouvoir de jeunes pianistes concertistes dans le monde entier. Elle apporte son aide à de multiples projets : concours, prix, festivals, enregistrements... et offre à ses lauréats des opportunités de se faire connaître en concert. La Fondation Alfred Reinhold soutient le festival Musique en Charolais-Brionnais depuis sa création en 2005 en mettant à sa disposition des instruments de la marque Blüthner.

www.bluethner-reinhold-foundation.com

LES PIANOS BLÜTHNER « The Golden Tone » Depuis sa création en 1853, la Blüthner Pianofortefabrik de Leipzig propose des instruments d’une qualité technique et d’une beauté exceptionnelles. La sonorité des pianos Blüthner, sa richesse de timbre et de couleur, ont suscité les éloges des plus grands musiciens. La maison Blüthner est partenaire du festival Musique en Charolais-Brionnais depuis sa première édition en 2005.

www.bluethner.de

ART & PIANO PATRICK BLÉRIOTArt & Piano à Grenoble représente en France les pianos Blüthner. Patrick Blériot s’occupe des réglages de pianos pour le festival Musique en Charolais-Brionnais.

www.pianos-bleriot.com

SNCF MOBILITÉ / RÉSEAU TERTER, AU CŒUR DES MOBILITÉS RÉGIONALES DU QUOTIDIENLa Caisse des SNCF est l’un des premiers groupes mondiaux de mobilité et de logistique, avec une présence dans 120 pays, 32,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 245 000 collaborateurs. Groupe public à vocation de service public, fort de son socle ferroviaire, SNCF élargit l’offre des services de transport, afin de proposer une mobilité fluide et de porte à porte à ses clients, voyageurs, chargeurs ou Autorités Organisatrices des Transports.

Au sein de SNCF Mobilités, TER est l’une des trois entités du pôle des mobilités du quotidien avec Keolis et Transilien. Organisée en onze Directions régionales et une Direction Générale TER, basée à Lyon, l’activité TER a pour mission de concevoir et opérer des solutions de transport régional intégrées, connectées et performantes, qui facilitent la mobilité de chacun et contribuent au développement, à l’attractivité et à la compétitivité des territoires.

SNCF Mobilité / Réseau TER soutient le Festival Musique en Charolais-Brionnais depuis 2018.

www.sncf.com

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉLa Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est partenaire du festival Musique en Charolais-Brionnais depuis 2013.

www.bpbfc.banquepopulaire.fr

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DUFOUX CHOCOLATS C’est en 1960 que Bernard Dufoux installe sa boutique et son laboratoire à La Clayette, ville paisible de Bourgogne du Sud. Basé dans une ancienne bâtisse où séjourna le poète Lamartine, le pâtisser formé chez Bernachon à Lyon, se consacre entièrement à sa passion pour le chocolat. Son inventivité et l’excellence de ses matières premières font naître des chocolats aux goûts subtils, notamment des ganaches aux épices ou aux plantes, conçues pour l’apéritif. Ses créations audacieuses marient la tradition artisanale avec son goût immodéré pour l’innovation. Certains chocolats baptisés Vadouvan, Secret Tibétain ou Conquistador, invitent aux voyages et à la découverte des cultures lointaines. D’autres comme le Pavé Charolais ou Lamartine, rendent hommage aux richesses du terroir bourguignon.

La maison emploie exclusivement du cacao cultivé en Amérique Latine (Venezuela, Colombie, Equateur) et aux Caraïbes. Sa préférence va aux fèves Criollo, une espèce rare qui représente 5% de la récolte mondiale. Les fèves donnent des chocolats peu amers et très aromatiques, des qualités chères à Bernard Dufoux toujours soucieux de la filière de ses matières premières. Le chocolat pur est naturellement riche en vitamines et en minéraux (potassium, magnésium, phosphore, calcium, fer), des qualités que le chocolatier s’attache à valoriser. En 2016, Dufoux Chocolats installe ses nouveaux ateliers à Charolles, sous la direction de Pierre-Yves Dufoux, qui a pris la relève de son père. Les Chocolats Dufoux accompagnent le festival Musique en Charolais-Brionnais depuis sa première édition en 2005 en offrant généreusement les ganaches pour les dégustations d’après-concert. Tout spécialement incontournable, le Juliana créé pour la directrice artistique du festival !

www.chocolatsdufoux.com

LA CAVE VIGNES ET VINS FAZELI & FILSFidèle à l’esprit de Rabelais qui fait rimer « service du vin » et « service divin », la Cave Vignes & Vins d’Arnaud Fazeli est établie à Lyon depuis plus de vingt ans et propose en Rhône-Alpes un vaste choix de vins et spiritueux. La Cave Vignes et Vins offre le vin qui accompagne les dégustations d’après-concert depuis la première édition du festival en 2005.

www.vignesetvinsfazeli.com

LE BISTROT DU QUAI DE FRÉDÉRIC DOUCETFace à l’Hôtel de la Poste à Charolles, le chef étoilé Frédéric Doucet ouvre sa deuxième table ; le Bistrot du Quai, situé entre deux rivières, vous accueille dans une ambiance chaleureuse, où plaisir règne avec gourmandise et décoration tendance. Dans l’assiette, Fréderic Doucet et son chef Edouard se plaisent à vous faire découvrir des produits locaux de grande qualité, cuisinés avec savoir-faire. De l’entrée au dessert, les grands classiques de la cuisine française, d’inspiration bistrot, raviront les plus gourmands.

Le Bistrot du Quai concocte un déjeuner pour le festival depuis 2017.

www.hotel-laposte-doucet.com

L’AUBERGE DE BRIANTAu cœur du ravissant village de Briant, Angélique et Filipe Pereira ont posé leurs valises après des années à parcourir les routes gastronomiques et à se former aux meilleures tables de France et du Portugal. Maître Restaurateur de France, le chef propose une cuisine inspirée et élégante dans ce charmant restaurant classé deux fourchettes au Guide Michelin.

www.aubergedebriant.com

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TARIFS & INFORMATIONSTARIFS• PASS MATINÉE : Plein Tarif 30€, Tarif Réduit* 24€ PASS BACH / 7 CONCERTS : Plein Tarif 100€, Tarif Réduit* 80€PASS BEETHOVEN / 8 CONCERTS : Plein Tarif 130€, Tarif Réduit* 100€ • FORFAIT FESTIVAL PARTIEL : Plein Tarif 225€, Tarif Réduit* 180€• FORFAIT FESTIVAL COMPLET : Plein Tarif 450€, Tarif Réduit* 360€*Tarif Réduit (sur présentation d’un justificatif) : jeunes -de 26 ans et demandeurs d’emploiEnfants - de 12 ans : accès gratuit (réservation obligatoire) à tous les concerts de 10h30, 12h et 17h

MESURES COVID-19Dans le contexte de la pandémie du Covid-19, le festival s’est rigoureusement conformé aux préconisations sanitaires en vigueur. Le protocole sanitaire du festival est actualisé régulièrement et consultable sur notre site internet http://musique-en-brionnais.com/2020/06/10/mesures-covid-19.

À NOTER ! Dématérialisation de la billetterie : suppression des guichets de ventes sur les lieux de concerts et réservation obligatoire sur la billetterie en ligne du festival • Concerts en très petits comités (jauges fortement réduites) et implantation des sièges adaptée pour respecter les règles de distanciation entre les spectateurs • Aération et désinfection systématique des lieux de concerts • Gel hydroalcoolique distribué à l’entrée des concerts • Port du masque obligatoire (accès et intérieur des églises)

AUTOUR DES CONCERTS

• Le concert «Gala d’Ouverture» (lundi 29 juillet à 20h30) sera suivi d’un cocktail offert dans le cloître de la basilique par la Mairie de Paray le Monial

• À partir du mardi 30 juillet, chaque concert de 20h30 sera suivi d’une dégustation offerte par la Cave Vignes & Vins Fazeli et les Chocolats Dufoux

•  Des buffets seront proposés autour de certains concerts de 12h et 20h30 par des associations oeuvrant pour l’animation des villages et la restauration des églises. Réservation recommandée

Détails sur www.musique-en-charolais-brionnais.com

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CERCLE DES AMIS DU FESTIVALCERCLE DES AMIS DU FESTIVALLe cercle des Amis du Festival Musique en Charolais-Brionnais regroupe les mélomanes souhaitant soutenir activement le festival. L’adhésion au cercle, moyennant une donation déductible de vos impôts, garantit les meilleures places aux concerts et offre les avantages suivants :

MEMBREUn livret du festival offert + réservation prioritaire » + placement privilégié aux concerts

DONATEURTous les avantages Membre + une invitation (pour un couple, deux invitations) pour un concert de 10h30, 12h ou 17h

BIENFAITEURTous les avantages Membre + une invitation (pour un couple, deux invitations) pour une matinée complète (10h30+12h) et un concert de 17h ou 19h OU une invitation (pour un couple, deux invitations) pour un concert « Carte Blanche à Martha Argerich »

MÉCÈNETous les avantages Membre + une invitation (pour un couple, deux invitations) pour les trois concerts « Carte Blanche à Martha Argerich »

GRAND MÉCÈNETous les avantages Mécène + un mini-concert privé pendant le festival ! Programmation à la discrétion du festival. Notre équipe prendra contact avec vous

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CONTACTBUREAU DU FESTIVAL Téléphone : 06 28 50 03 11

Email : [email protected]

Adresse postale : Le Gâ 71220 Saint-Bonnet de Joux Site : www.musique-en-charolais-brionnais.com