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PROGRAMMATION
2020
Contacts presse :
Pedro Jiménez MorrásCAPC musée d'art contemporain de BordeauxT. +33 (0)5 56 00 81 70 (direct line)Mob. +33 (0)6 71 12 79 [email protected]
Chiara Di Leva Claudine Colin CommunicationT. +33 (0)1 42 72 60 01Mob. 07 62 65 23 [email protected]
Louis Henderson, All That is Solid, 2014. FNAC 2016-0366. Centre national des arts plastiques. © droits réservés / Cnap / Courtesy Spectre Productions
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PROGRAMME
Le Cours des choses NefCommissaires : Alice Motard et Sandra Patron, assistées d'Alice Cavender
Irma BlankBLANKGaleries du rez-de-chausséeCommissaires : Johana Carrier et Joana P. R. Neves
Samara ScottThe DoldrumsProjet in situ pour la nefCommissaire : Alice Motard
Le Tour du jour en quatre-vingts mondesUn regard décentré sur la collection du CAPCGaleries Ferrère et Foy (2e étage) Commissaire : Sandra Patron,assistée d'Anne Cadenetet Milena Páez-Barbat
Caroline AchaintrePermanenteGaleries du rez-de-chausséeCommissaire : Alice Motard
À partir du 27.06.2020
À partir du 18.09.2020
À partir du 27.11.2020
Attention, nouvelles dates
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Le programme d’expositions et d’événements du CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux prévu pour 2020, placé sous la direction artistique de sa nouvelle directrice, Sandra Patron, et de sa commissaire en chef, Alice Motard, a dû être réorganisé à la suite de la fermeture du musée au public pendant la crise sanitaire.
CAPC 2020
Jonathan Vinel, image de Martin pleure, 2017. Vidéo HD, couleur, son, 16’. Production : AKA. Courtesy de l’artiste
La saison ouvre en juin avec l’exposition Le Cours des choses pensée en réaction immédiate à la pandémie de la COVID-19 ayant conduit à l’auto-isolement de près de la moitié de la population mondiale et à l’arrêt brutal de toutes les activités non essentielles à la gestion de la crise. Cette présentation qui rassemble des films et des vidéos de 32 artistes, s’est construite pendant les quelques semaines qu’aura duré le confinement en France.
La réouverture du CAPC le 27 juin est aussi l’occasion de découvrir l’importante rétrospective consacrée à Irma Blank, construite sur son expérience de l’écriture dessinée, dégagée du mot et de sa signification, présentée dans les galeries du rez-de-chaussée. Le CAPC accueille le troisième volet de cette exposition qui a la particularité de se réinventer à chaque étape de son itinérance.
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La programmation artistique se poursuit en septembre avec un projet d’envergure de l’artiste britannique Samara Scott pour la nef du musée, qui y réalise in situ un immense plafond artificiel à partir de substances organiques et chimiques couvrant cet espace emblématique du CAPC d’un gigantesque collage alchimique.
Pour clôturer l’année, une grande exposition collective ouvre en novembre dans les galeries supérieures du musée, intitulée Le Tour du jour en quatre-vingts mondes ; l’occasion de revisiter les œuvres majeures de la collection du CAPC dans la perspective de systèmes de représentation renouvelés du monde. Les galeries du rez-de-chaussée accueillent à partir de la même date une monographie de Caroline Achaintre rassemblant œuvres murales en laine, aquarelles, céramiques et sculptures en osier de l’artiste.
Samara Scott, détail de l’installation Belt and Road, Tramway, Glasgow, 2018. Photo : Keith Hunter
Les cours d’histoire de l’art 2020 sont assurés par le commissaire d’exposition Guillaume Désanges qui prolonge son cycle Des histoires contre l’Histoire, sous la forme d’une saison 2 sous-titrée Célébrations critiques. Le CAPC lui a commandé deux conférences inédites qui font l’objet de nouvelles séances à l’automne.
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Le Cours des choses
Lola Gonzàlez, image de Veridis Quo, 2016 Vidéo HD, couleur, son, 15’ Production : Centre d'Art Passerelle (Brest) et Ars Ultima. Avec le soutien du Centre national des arts plastiques (Cnap). Courtesy de l’artiste et Marcelle Alix, Paris © Adagp, Paris, 2020
Le Cours des choses27.06.2020 – 16.08.2020Nef, auditorium et galerie Arnozan
Commissaires : Alice Motard et Sandra Patron, assistées d'Alice Cavender
Empruntant son titre à un film devenu iconique du célèbre duo d’artistes Peter Fischli et David Weiss, l’exposition Le Cours des choses réunit dans l’espace de la nef du CAPC une trentaine de films et vidéos d’artistes dont les oeuvres peuvent être réinterprétées à l’aune de la crise sanitaire actuelle.
En rassemblant une sélection d’oeuvres filmiques ou vidéo rattachées plus ou moins directement à ce moment circonstanciel inédit, le projet tire le portrait de son époque en évoquant tour à tour la vie domestique et familiale, l’interruption ou l’intensification du travail (bore out vs burn out), le nouvel ordre hygiéniste, l’absorption du réel via les médias et les plateformes numériques, l’hyperconnectivité, la folie du bricolage et du sport solitaire, le care, l'exacerbation des fractures sociales, la nature reprenant ses droits, la peur de la foule ou de la solitude – autant de situations propres à cette période, rencontrées ou vécues par procuration, et convoquées métaphoriquement par les différentes oeuvres exposées. Si la plupart d’entre-elles, préexistantes à la crise, se doublent ici d’un sens nouveau, d’autres en sont directement issues et ont été réalisées par leurs auteurs pendant leurs confinements respectifs (Hoël Duret, John Smith). Tirant profit des nouvelles règles de rigueur dans les établissements accueillant du public, la scénographie imaginée pour l’exposition privilégie le visionnage de ces travaux en solo, en toute sécurité.
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À l’image du film de Fischli et Weiss qui met en scène, dans l’espace de l’atelier, une suite de réactions en chaine où le principe de cause à effet préside et où l’on assiste, ébahis, à un enchaînement de catastrophes savamment orchestrées, le projet éponyme du CAPC aborde, de manière jubilatoire, la précarité de tout système. Il démontre comment, en réponse à des dispositifs qui explosent, se répandent et s’enflamment de toute part, il faut pouvoir en toute circonstance s’adapterau cours des choses.
Avec des films et des vidéos de : Absalon, Nevin Aladağ, Bertille Bak, John Baldessari, Guy Ben-Ner, Sylvie Blocher, Clément Cogitore, Marie Cool Fabio Balducci, Pauline Curnier Jardin, Stephen Dean, Alain Della Negra & Kaori Kinoshita, Hoël Duret, Anne-Charlotte Finel, Peter Fischli & David Weiss, Lola Gonzàlez, João Maria Gusmão + Pedro Paiva, Rebecca Horn, Eduardo Kac, Mark Leckey, Jonas Mekas, Nicolas Moulin, Bruce Nauman, Julien Prévieux, Jon Rafman, Lili Reynaud-Dewar, Ben Rivers, Józef Robakowski, John Smith, SUPERFLEX, Jonathan Vinel, Clemens von Wedemeyer
Der Lauf der Dinge (Le Cours des choses), 1986-1987 est diffusé dans le cadre d’un partenariat avec le Frac des Pays de la Loire.
Hoël Duret, image de Drop out, 2020. Vidéo 4K, couleur, son, 23’05’’. Courtesy de l’artiste. © Hoël Duret. © Adagp, Paris, 2020
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BLANKAttention nouvelles dates27.06.2020 – 31.10.2020Galeries du rez-de-chaussée
Commissaires : Johana Carrier et Joana P. R. Neves
Au CAPC, l’exposition est réalisée enpartenariat avec l’École supérieure dethéâtre Bordeaux Aquitaine (éstba) etle Pôle d’Enseignement Supérieur dela Musique et de la Danse (PESMD) deBordeaux Nouvelle-Aquitaine.
Cette exposition reçoit le généreux soutien de l’Italian Council (7e édition, 2019), programme pour la promotion de l’art contemporain de la Direction générale de la Créativité contemporaine du Ministère italien des Biens et Activités Culturels et du Tourisme.
Lectrice passionnée et amoureuse de la langue, Irma Blank (née en 1934 à Celle, en Allemagne) s’installe en Sicile en 1955. Ce déracinement géographique, culturel et linguistique constitue le fondement de son travail artistique. Le constat « qu’il n’existe pas de mot juste » l’amène à réaliser une première série d’œuvres introspectives, Eigenschriften (« auto-écritures », 1968-1973), qui marque le début de l’œuvre d’une vie, construite sur l’expérience de l’écriture dessinée, dégagée du mot et de sa signification.
En 1973, Irma Blank déménage à Milan, où elle vit et travaille encore aujourd’hui. Au tournant du siècle, Irma Blank commence sa série la plus longue et la plus protéiforme, Global Writings (2000-2016), dans l’optique de développer une « écriture universelle ». Elle invente un alphabet composé de huit consonnes avec lequel elle compose des textes-dessins ou utilise l’ordinateur pour créer des superpositions de textes sérigraphiés sur toile ou aluminium.
À la suite d’un problème de santé qui immobilise le côté droit de son corps, elle apprend à dessiner de la main gauche et réalise, depuis 2017, la série Gehen, Second Life (« aller, seconde vie »), produisant des lignes horizontales sur la feuille, telle une page où la ligne est à la fois celle du cahier et celle de l’écrit.
Irma Blank
Vue de l'exposition Irma Blank, BLANK, CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux (27.06 – 31.10.2020). Photo : Frédéric Deval, Mairie de Bordeaux.
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L’expérience, menée au rythme d’une chorégraphie ralentie, lui permet de découvrir comment la danse de la ligne prend son départ dans le corps de l’écrivant.Exposition rétrospective de l’artiste, BLANK se déploie en sept volets qui s’adaptent à chaque lieu de son itinérance.
L’exposition est réalisée en collaboration avec Culturgest, Lisbonne ; Mamco, Genève ; CCA et Bauhaus Foundation, Tel Aviv ; ICA Milano ; Museo Villa dei Cedri, Bellinzone (Suisse) et Bombas Gens Centre d'Art, Valence (Espagne). Une monographie est publiée à cette occasion chez Koenig Books, en lien avec l’exposition et ses partenaires.
Irma Blank (née à Celle, Allemagne, en 1934), vit et travaille à Milan. Elle est représentée par P420, Bologne.
Vue de l'exposition Irma Blank, BLANK, CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux (27.06 – 31.10.2020). Photo : Frédéric Deval, Mairie de Bordeaux.
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The DoldrumsAttention nouvelles dates18.09.2020 – 03.01.2021Projet in situ pour la nef
Commissaire : Alice Motard
Avec le soutien de Fluxus Art Projects, programme franco-britannique pour l’art contemporain soutenu par le ministère de la Culture, l’Institut français et le BritishCouncil.
Pour son premier projet d’envergure en France, Samara Scott (née à Londres en 1985) investit la nef du CAPC en y réalisant in situ un immense plafond artificiel composé de débris, sous lequel le public est invité à déambuler et à faire l’expérience de la double identité – numérique et matérielle, séduisante et répugnante – de ce collage alchimique à grande échelle de l’artiste britannique.
Depuis sa sortie du Royal College of Art de Londres en 2011, Samara Scott poursuit un travail qui se nourrit du contexte de l’ultra-consommation pour réaliser des installations colorées nocives et chatoyantes à partir de produits transformés ou de déchets organiques et chimiques issus de la grande distribution. Chacune des interventions de l’artiste est précédée, en amont, d’une batterie de tests, dans lesquels elle éprouve, à des fins esthétiques, la résistance et les performances des multiples matériaux qui composent ses œuvres, parmi lesquels on retrouve fréquemment éponges, papier hygiénique, vernis à ongles, feuilles de salade, assouplissant, cendre de cigarettes, dentifrice, bougies, collants, ou encore papier aluminium, parmi tantd’autres…
Au CAPC, l’artiste a tendu un voile opaque, qui divise horizontalement l'espace central du musée d’art contemporain de Bordeaux, formant un plafond de 1 000 m2 à hauteur des mezzanines surplombant sa majestueuse nef. Sur cette surface plane nouvellement
Samara Scott
Samara Scott, vue de l’installation Belt and Road, Tramway, Glasgow, 2018. Photo : Keith Hunter
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créée, elle a réalisé une gigantesque composition « picturale », sorte de grand tableau matiériste coloré, à partir de matières plastiques, textiles, fluides et d’objets de rebut ou d’éléments en référence à l'ancienne fonction du bâtiment abritant le CAPC comme entrepôt pour denrées coloniales telles que le café, le coton, les épices, au XIXe et au début du XXe siècles.
Autour de l’exposition
La structure aérienne de l’installation de Samara Scott offre une surface au sol à l’échelle de la nef que l’artiste a souhaité envisager comme un lieu de vie, de partage et de convivialité. Un ensemble d’événements, pensés et co-construits avec elle, est proposé pendant toute la durée de son exposition au CAPC : Catwalk avec un défilé de mode de ses créations vestimentaires, Dirty Weekend avec la Dirty Art Foundation d’Amsterdam en partenariat avec l’EBABX ou encore un Yoga géant.
Dans le cadre de l’exposition, le CAPC donne aussi carte blanche à Samara Scott pour concevoir une programmation de vidéos et de films d’artistes dont le travail fait écho au sien et qui est diffusé dans les espaces de la Galerie Arnozan au 2e étage du musée.
Samara Scott (née à Londres en 1985), vit et travaille à Douvres. Parmi ses dernières expositions personnelles, on peut citer Belt and Road, Tramway, Glasgow (2018) ; Developer, Pumphouse & Battersea Park, Londres (2016) ; et Silks, Eastside Projects, Birmingham (2015). Samara Scott est représentée par The Sunday Painter, Londres.
Samara Scott, détail de l’installation Belt and Road, Tramway, Glasgow, 2018. Photo : Keith Hunter
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Un regard décentré sur la collection du CAPCAttention nouvelles datesÀ partir du 27.11.2020Galeries Ferrère et Foy (2e étage)
Commissaire : Sandra Patron,assistée d'Anne Cadenet et Milena Páez-Barbat
Empruntant son titre au roman éponyme de Julio Cortázar, l’exposition proposera de revisiter les œuvres majeures du CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux dans la perspective de systèmes de représentation renouvelés du monde. La collection du CAPC, à l’instar de la plupart des collections européennes, se construit et se développe sur un socle masculin, européen, et plus largement occidental, alors même que l’histoire de la ville de Bordeaux ancre sa trajectoire commerciale et culturelle vers l’Afrique, l’Asie et les Amériques depuis le XVIIe siècle.
À une époque où éléments culturels, sociaux et politiques conditionnent l’activité interprétative du spectateur comme de l’historien de l’art, il devient désormais essentiel de porter un regard renouvelé sur les collections publiques qui doivent acter le passage à un monde multipolaire et remettre en lumière un ensemble d’artistes qui, pour diverses raisons, de genre ou d’origine géographique, ont été minorés par l’histoire de l’art.
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes
Sylvie Blocher Change the Scenario, 2013. FNAC 2017-0399 Centre national des arts plastiques. © Adagp, Paris, 2020 / Cnap
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L’exposition générera des dialogues entre artistes d’origines géographiques, de genres et de générations diverses et postule que de nouveaux scénarios d’écriture de l’art sont possibles et souhaitables. Si l’exposition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes se nourrit des expositions historiques sur ces questions, à l’instar des expositions Modernités plurielles et Elles au Centre Pompidou ou Intense Proximité au Palais de Tokyo, elle s’en démarque dans la mesure où, comme son titre le suggère, l’exposition assume sa dérive poétique et le caractère fictionnel de sa démarche, que la programmation culturelle pensée par le musée viendra souligner.
Pour opérer cette relecture, le CAPC s’associe au Cnap, Centre national des arts plastiques, avec un dépôt conséquent d’œuvres. Ce nouveau corpus viendra dialoguer avec des œuvres d’une décennie charnière pour l’histoire des acquisitions du CAPC – les années 1980 – pendant lesquelles s’est construite la colonne vertébrale de la collection du musée.
Chohreh Feyzdjou, Série B, 1988 / 1993. Fonds national d'art contemporain. Dépôt au CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux le 03/03/2004Inv. : FNAC 02-933. © droits réservés. Photo : Frédéric Delpech
Maria Thereza Alves, Fair Trade Head, 2007. FNAC 10-1080Centre national des arts plastiques © Alves-Durham GbR / Cnap Photo : Galerie Michel Rein
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Caroline Achaintre
Le travail de Caroline Achaintre témoigne, d’une part, de la singularité de son parcours, qui la mène d’une forge en Allemagne à l’atelier textile du Goldsmiths College de Londres, et d’autre part, de l’éclectisme de ses aspirations qui la font se nourrir aussi bien du primitivisme revendiqué de Die Brücke que du design postmoderne du groupe Memphis. Rien d’étonnant donc à ce que l’artiste réalise des installations qui tiennent tout autant de l’étalage marchand que du cabinet ethnographique, dans lesquelles de grandes tapisseries colorées dialoguent avec des céramiques anthropomorphiques, où visages amphibiens et masques fétichistes ou carnavalesques, se côtoient.
Les œuvres de Caroline Achaintre puisent aussi bien dans la sculpture britannique d’après-guerre, que dans l’expressionnisme allemand, la commedia dell’Arte, les arts premiers ou encore les cultures urbaines (musique goth ou métal, films de série B, science-fiction). Dans son travail, l’artiste s’empare de techniques traditionnelles – tuftage, céramique, vannerie – pour insuffler vie aux dessins dans lesquels toutes ses œuvres trouvent leur origine. Sa pratique est marquée par un constant va et vient entre la deuxième et la
PermanenteAttention nouvelles dates27.11.2020 – 17.01.2021Galeries du rez-de-chaussée
Commissaire : Alice Motard
L’exposition est réalisée en coopération avec Belvedere 21, Vienne ; le MO.CO. Panacée, Montpellier, et la Fondazione Giuliani, Rome.
Caroline Achaintre, BiaUltra, 2017, laine tuftée a la main, 220 X 235 cm.
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troisième dimensions, entre lesquelles elle opère avec fluidité dans un rapport au temps soit long (pour ses œuvres murales en laine ou ses sculptures en osier par exemple, qui requièrent de passer du dessin au canevas et dont la réalisation matérielle nécessite plusieurs semaines), soit court (pour ses aquarelles ou ses céramiques, qui relèvent de gestes plus instinctifs ou spontanés).
Dans un cas comme dans l’autre, l’artiste ménage à dessein des plages d’incertitude quant aux formes qui résultent de ses nombreuses expérimentations : lorsqu’elle réalise ses pièces tuftées « à l’aveugle » depuis l’arrière de son châssis à l’aide d’un pistolet à laine, ou lorsqu’elle joue de la perméabilité des matériaux et des couleurs des céramiques dont la cuisson transforme toujours profondément le rendu. Le risque, tout comme le contact physique direct avec la matière, font partie intégrante de son modus operandi.
Caroline Achaintre (née à Toulouse en 1969), vit et travaille à Londres. Récemment, son travail a fait l’objet d’expositions personnelles au Edinburgh Sculpture Workshop, Édimbourg ; au Dortmunder Kunstverein, Dortmund (toutes les deux 2019) ; et au De La Warr Pavilion, Bexhill-on-Sea (2018). Caroline Achaintre est représentée par Arcade, Londres & Bruxelles et par Art : Concept, Paris.
Caroline Achaintre, Beedeebee, 2017, céramique
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Cours d’histoire de l’art 2020Des histoires contre l’Histoire, saison 2 : célébrations critiques AuditoriumEntrée libre
Lors de la saison 1 de ses cours d’histoire de l’art, Des histoires contre l’Histoire, Guillaume Désanges a rejoué l’ensemble des conférences-performances qui ont marqué sa pratique théorique depuis 15 ans. Dans cette continuation, et à l’invitation du CAPC, il travaille plus précisément cette année à une relecture critique de l’histoire de l’art en insistant sur les relations entre art, pouvoirs et idéologie, d’hier et d’aujourd’hui. En premier lieu, il revient sur quelques projets curatoriaux récents dans lesquels il a tenté de mettre en évidence des points aveugles de l’histoire de l’art et du monde ; il présente ensuite deux nouvelles conférences mêlant textes et images. Il s’agit toujours pour Guillaume Désanges de partager de la théorie, de la spéculation et du spectacle avec un public non spécialiste. C’est également pour lui l’occasion de contester une histoire de l’art linéaire et figée, pour en arpenter les chemins de traverse, les coulisses, les zones d’ombre, les faits embarrassants au risque de la falsification, de la fiction et de la poésie.
Guillaume Désanges
Guillaume Désanges, Signs and Wonders, Performa, New-York
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Cours d’histoire de l’art #1 L’esprit français, Contre-cultures, 1969-1989, le 29 janvier à 12h30
De la figuration narrative à la violence graphique de Bazooka, des éditions Champ Libre à la création des radios libres, de Hara Kiri à Bérurier Noir, l’exposition L’esprit français, Contre-cultures, 1969-1989 (La maison rouge - fondation Antoine de Galbert, Paris, 2017) a rendu compte d’un « esprit français » critique, irrévérencieux et contestataire, en proposant une multitude de filiations et d’affinités.
Cours d’histoire de l’art #2 L’Ennemi de mon ennemi,le 1er avril à 12h30
Initialement programmé le mercredi 25 mars à l’auditorium du musée, ce second rendez-vous a été exceptionnellement proposé en live, sur la page Facebook du CAPC, pendant le confinement.
Conçue par Neïl Beloufa avec Guillaume Désanges, l’exposition L’Ennemi de mon ennemi (Palais de Tokyo, Paris, 2018) a déplié différentes représentations du pouvoir d’aujourd’hui : politique, économique, militaire, artistique ou médiatique. L’exposition a présenté des faits, documents, images, objets et reproductions d’objets mettant en jeu l’interchangeabilité des stratégies et des discours.
Cours d’histoire de l’art #3 et Cours d’histoire de l’art #4, en automne 2020
Des détails sur les cours #3 et #4, produits spécialement pour ce cycle, seront disponibles ultérieurement sur le site Internet du CAPC.
Vue de l’exposition L’esprit francais, Contre-cultures, 1969-1989 (La maison rouge - fondation Antoine de Galbert, Paris, 2017)
Nos mécènes
SUEZChâteau Chasse-Spleen,Château Haut Selve
Informations pratiques
HORAIRES
Musée et boutique Du mardi au dimanche de 11h à 18h de 11h à 20h le 2e mercredi du moisFermé les lundis et jours fériés sauf les 14 juillet et 15 aoûtCAPC : T. + 33 (0)5 56 00 81 50 (standard de 14h à 17h30)Boutique : T. +33 (0)5 56 00 81 69
Café du Musée (restaurant – café) À partir du 1er juillet le café du musée rouvre ses portesavec une restauration légèreDu mardi au vendredi de 11h à 17h30, le samedi de 11h à 17h, le dimanche de 11h30 à 17hSur réservation : T. +33 (0)5 56 06 35 70
BibliothèqueOuverture à partir du 30.06.2020 Consultation du fonds sur place et sur rendez-vous exclusivementT. : +33 (0)5 56 00 81 58
TARIFS
Du 27 juin au 30 août 2020, l'entrée au musée ainsique les visites commentées sont gratuites
En dehors de cette période : 7 € tarif plein (5 €, lorsqu’il n’y a pas d’exposition dans la nef)4 € tarif réduit* (3 €)Gratuité sous conditions*
Entrée gratuite le premier dimanche de chaque mois (sauf juillet et août)
ACCÈS
Tram Ligne B, arrêt CAPC Ligne C, arrêt Jardin publicLigne D, arrêt Quinconces
BusLignes 4, 5N, 6, 15 et 29, arrêt Jardin public
Vcub3, allées de Chartres20, quai des ChartronsEglise Saint Louis, rue Notre-Dame60, cours de Verdun
Stationnements – ParkingsQuinconces (allées de Chartres)Cité mondiale (20, quai des Chartrons)Jean Jaurès (place Jean Jaurès)La Bourse (quai du Maréchal Lyautey)
Suivez-nous CAPC musée capcmusée @capcmusee
7, rue Ferrère F-33000 BordeauxT. +33 (0)5 56 00 81 [email protected]
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