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Site de Martres-Tolosane (31) Rapport de base prévu par la directive IED
Aout 2016
A76382/A
LAFARGE CIMENTS
77 Avenue des Pyrénées
31220 Martres Tolosane
Téléphone : 05.61.97.70.55
Présenté par : Antea Group Direction Régionale Ouest Sud-Ouest Pôle Environnement
Diapason – Bâtiment B
Rue Jean BART
31670 LABEGE
Téléphone : 05 61 00 70 40
Antea Group est qualifié en France pour
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LAFARGE CIMENTS
Site de Martres Tolosane - Rapport de base prévu par la directive IED
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Sommaire Pages
1. INTRODUCTION.................................................................................................................. 4
2. DEFINITIONS ET SOURCES D’INFORMATIONS..................................................................... 5
2.1. DEFINITIONS........................................................................................................................ 5 2.2. DOCUMENTS ET SOURCES D’INFORMATIONS .............................................................................. 5
2.2.1. Etudes environnementales ..................................................................................... 5 2.2.2. Données techniques et administratives relatives au site........................................ 6
3. LOCALISATION ET DESCRIPTION DU SITE............................................................................ 7
3.1. LOCALISATION DU SITE........................................................................................................... 7 3.2. DESCRIPTION DES ACTIVITES DE PRODUCTION DU SITE : PRINCIPE GENERAL....................................... 9 3.3. HISTORIQUE DE L’EXPLOITATION DU SITE ................................................................................. 13 3.4. LISTE DES SUBSTANCES OU MELANGES DANGEREUX RETENUS....................................................... 16
3.4.1. Critères d’établissement du périmètre analytique................................................ 16 3.4.2. Substances et mélanges dangereux pertinents susceptibles d’être utilisés,
produits, rejetés par la cimenterie ......................................................................................... 16 3.5. DESCRIPTION DES ACCIDENTS ET INCIDENTS ............................................................................. 18
4. CONTEXTE REGLEMENTAIRE DU SITE ............................................................................... 20
4.1. LISTE DES ACTIVITES CLASSEES AU DROIT DU SITE ....................................................................... 20 4.2. ACTIVITE SOUMISE A LA DIRECTIVE IED ................................................................................... 22 4.3. INSTALLATIONS SOUMISES A LA DIRECTIVE IED ET PERIMETRE IED RETENU..................................... 23
5. DESCRIPTION DU CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL ........................................................... 25
5.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE ...................................................................................................... 25 5.2. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE ............................................................................................. 26
5.2.1. Nappes d’eau souterraine..................................................................................... 26 5.2.2. Captages d’eau AEP.............................................................................................. 28
5.3. CONTEXTE HYDROLOGIQUE................................................................................................... 29 5.4. CONNAISSANCES DE LA QUALITE DES MILIEUX ........................................................................... 29
5.4.1. Informations issues de la base de données BASOL ............................................... 29 5.4.2. Données disponibles concernant la qualité des milieux........................................ 29 5.4.3. Evaluation de l’impact des rejets atmosphériques ............................................... 30
5.5. IDENTIFICATION DES MILIEUX RECEPTEURS, DES VECTEURS DE TRANSFERTS ET DES SOURCES : SCHEMA
CONCEPTUEL................................................................................................................................... 31 5.5.1. Les sources potentielles ........................................................................................ 31 5.5.2. Les vecteurs de transfert possibles ....................................................................... 31
6. DEFINITION DU PROGRAMME ET DES MODALITES D’INVESTIGATIONS............................ 33
6.1. SYNTHESE DES DONNEES DISPONIBLES ET DONNEES A ACQUERIR .................................................. 33 6.2. STRATEGIE ........................................................................................................................ 35
N° DU PROJET : MPYP130215 ..................................................................................................... 7
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LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Localisation de l’usine de Lafarge Ciments de Martres-Tolosane .................... 8 Figure 2 : Localisation de la cimenterie sur une vue aérienne (Géorportail) ................... 9 Figure 3 : Schéma de fabrication du ciment .................................................................... 10 Figure 4 : Fonctionnement d’un four long rotatif procédé à voie sèche ........................ 11 Figure 5 : Plan de délimitation du périmètre IED retenu ................................................ 24 Figure 6 : Extrait de la carte géologique n°1055 (source : BRGM) .................................. 25 Figure 7 : Localisation des puits et piézomètres du site ................................................. 27 Figure 8 : Localisation du captage AEP à proximité de la cimenterie (source : ARS 2014)
........................................................................................................................ 28 Figure 9 : Réseau hydrographique autour du site (source : Géoportail) ........................ 29 Figure 10: Schéma conceptuel ......................................................................................... 32
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Substances et mélanges dangereux pertinents retenus pour l’élaboration
du rapport de base......................................................................................... 17 Tableau 2 : Liste des installations concernées par une rubrique de la nomenclature
ICPE selon l’APC du 09/04/13 ........................................................................ 22 Tableau 3 : Activité soumise à la directive IED................................................................ 22 Tableau 4 : Synthèse des données disponibles et à acquérir ......................................... 34
LISTE DES ANNEXES
Annexe A : Tableau de synthèse des prestations codifiées selon la norme NF X31-620
Annexe B : Résultats d’analyse sur les eaux souterraines
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1. Introduction
La directive 2010/75/UE du 24 novembre 2010 relative aux émissions industrielles, dite
« IED » (Industrial Emissions Directive) est entrée en vigueur le 7 janvier 2011. Elle
correspond à une évolution de la Directive relative à la prévention et à la réduction
intégrée de la pollution (IPPC).
La directive IED introduit un chapitre sur la pollution des sols concernant notamment
l’état de pollution des sols et des eaux souterraines à prendre en compte lors de la
cessation d’activité d’un site industriel visé par une rubrique 3000 à 3999. Elle impose de
restituer le site d’exploitation dans un état comparable à l’état initial décrit dans le
rapport de base.
Le rapport de base est un document technique qui doit contenir les informations
nécessaires et suffisantes pour déterminer l’état initial de la qualité des sols et des eaux
souterraines pour chaque site industriel.
Le présent rapport de base a été réalisé conformément aux recommandations du guide
méthodologique édité par la DPGR, bureau de sol et du sous-sol du ministère de
l’écologie et du développement durable, version 2.2 d’octobre 2014.
Le site concerné est la cimenterie LAFARGE CIMENTS de Martres Tolosane (31),
concerné par la rubrique 3310 « Production de ciment ».
Cette étude a été réalisée sur la base :
1. De plusieurs visites de site réalisées en 2013/2014 par Virginie PRIMAULT du
bureau d’études Antea Group en présence de M. DE LAUZON de la société
LAFARGE CIMENTS ;
2. De l’identification, au moyen d'une synthèse historique et documentaire, des
substances dangereuses susceptibles d’être présentes dans l’installation et des
milieux pertinents, concernés par les substances et mélanges dangereux et
présentant des risques potentiels de contamination des sols et des eaux
souterraines au regard des enjeux à protéger ;
3. De l’analyse des données déjà disponibles (sols et eaux souterraines) pour
statuer sur la nécessité ou non de compléter ces données analytiques.
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2. Définitions et sources d’informations
2.1. Définitions
� Installation IED : Installation relevant des rubriques 3000 à 3999, c’est-à-dire
dont l’activité figure à l’annexe I de l’IED, ainsi que les installations ou
équipements qui lui sont liés techniquement, c’est-à-dire s’y rapportant
directement, exploités sur le même site et susceptibles d’avoir des incidences
sur les émissions et la pollution.
� Substance dangereuse : Substance ou mélange dangereux tels que définis à
l’article 3 du règlement dit CLP (Règlement (CE) n°1272/2008 du
16 décembre 2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des
substances et des mélanges, dit « règlement CLP (Classification, Labelling,
Packaging).
� Périmètre IED : Conformément au guide méthodologique d’octobre 2014, le
"périmètre IED correspond à l’ensemble des zones géographiques du site
accueillant les installations suivantes, ainsi que leur périmètre d’influence en
matière de pollution des sols et des eaux souterraines :
- les installations relevant des rubriques 3000 à 3999 de la nomenclature
ICPE ;
- les installations ou équipements s’y rapportant directement, exploités
sur le même site, liés techniquement à ces installations et susceptibles
d’avoir des incidences sur les émissions et la pollution".
2.2. Documents et sources d’informations
Le présent document a été élaboré par Antea Group sur la base :
- des documents listés ci-après transmis par la cimenterie LAFARGE CIMENTS de
Martres Tolosane à Antea Group ;
- des sources d’informations supplémentaires disponibles sur Internet au travers des
bases de données synthétisées par Antea Group.
2.2.1. Etudes environnementales
- Dossier de réexamen dans le cadre de la transposition de la directive IED –
Analyse de fonctionnement du procédé industriel et comparaison par rapport
aux conclusions sur les MTD, Antea Group, Mars 2014. Ce dossier comporte
l’analyse du fonctionnement du site sur les dix dernières années ;
- Bilan Décennal selon la Directive IPPC1, Antea Group, Septembre 2011 ;
1 IPPC : Integrated Pollution Prevention and Control
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- Evaluation de l’impact sur la santé de la cimenterie, URS, Mars 2003.
2.2.2. Données techniques et administratives relatives au site
- Plan de masse du site.
- Arrêté complémentaire du 09/04/2013 : Arrêté préfectoral complémentaire du
9 avril 2013 actualisant les prescriptions de fonctionnement d’ICPE soumises à
autorisation, relatif aux installations de la cimenterie de Martres Tolosane. Il vise
le bilan décennal réalisé en 2001.
- Arrêté Préfectoral d'Autorisation d'Exploiter : Arrêté du 07/06/2001
d’autorisation d’exploiter une installation de fabrication de ciment.
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3. Localisation et description du site
3.1. Localisation du site
L'usine est implantée au Sud-Ouest de la commune de Martres Tolosane (département
de la Haute-Garonne), à environ 2 km du centre ville. Elle est également située à environ
2 km au Nord-Est du centre ville de la commune de Boussens.
L'établissement est desservi par l’autoroute A64 Toulouse-Tarbes, puis par la RD817 qui
relie Martres-Tolosane à Boussens.
La position géographique est précisée sur la carte IGN présentée en figure 1.
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Figure 1 : Localisation de l’usine de Lafarge Ciments de Martres-Tolosane
Usine Lafarge Ciments
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Figure 2 : Localisation de la cimenterie sur une vue aérienne (Géorportail)
3.2. Description des activités de production du site : principe
général
L’usine de Martes-Tolosane exploite une cimenterie depuis 1956, date de construction
du premier four (four long procédé voie humide). Le deuxième four long a été construit
en 1966, date à laquelle les 2 fours sont passés en procédé voie sèche.
Les différentes étapes de fabrication du ciment sont détaillées dans les paragraphes
suivants et sur la figure suivante :
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Figure 3 : Schéma de fabrication du ciment
• 1- Préparation de la matière avant cuisson : le cru
Après un premier concassage en carrière, la matière première (roche calcaire et argiles)
est concassée une seconde fois à l’usine pour produire le cru.
Le cru est ensuite stocké dans le hall de préhomogénéisation en 2 tas de 14 000 tonnes
(1 tas en constitution et 1 tas en consommation).
La méthode de stockage et de reprise par une roue pelle permet de lisser les variations
chimiques.
Le cru est ensuite séché et broyé dans 2 broyeurs à boulets. Cela devient une poudre
appelée : la « farine ».
La « farine » est stockée et mélangée (homogénéisée) en permanence dans deux silos
de 2 000 tonnes.
• 2- La cuisson
L’usine est équipée de 2 fours rotatifs.
Le procédé de cuisson est un procédé voie sèche. Il s’agit d’un tube rotatif à l’intérieur
duquel la matière est portée progressivement jusqu’à 1 450°C au moyen d’une flamme à
2000°C, pour transformer le cru en clinker.
Lors de l’étape de cuisson, une partie du chrome présent dans l’argile du cru sous forme
de Cr3+ s’oxyde en Cr6+ (chrome hexavalent).
De l’urée est introduite dans le four rotatif durant les opérations de cuisson pour réduire
les teneurs en NOx des rejets atmosphériques.
L’usine Lafarge Ciments de Martres Tolosane est la seule usine européenne de Lafarge
équipée du procédé de cuisson « four long voie sèche ».
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Figure 4 : Fonctionnement d’un four long rotatif procédé à voie sèche
Les deux lignes de cuisson comprennent :
• un échangeur amont constitué d’un cyclone,
• un tube rotatif,
� longueur 160 m, diamètre 3,75 m pour le four 1,
� longueur 135 m, diamètre 4,35 m pour le four 2.
A la sortie du four, le clinker est brutalement refroidi à 100°C dans un échangeur aval
(refroidisseur à soufflage d’air). Le clinker refroidi est stocké soit :
• dans le silo de stockage,
• dans le hall clinker,
• directement dans les trémies des broyeurs (cf. ci-après).
Pour cuire la « farine », on utilise divers combustibles introduits à la tuyère :
• Coke de pétrole. Il est acheminé par wagons et par camions. La zone de
déchargement des camions est localisée à côté du hall de stockage. Une
bande transporteuse permet d’amener le coke de pétrole sur le
plancher de chauffe pour qu’il soit broyé (un broyeur de coke) puis
introduit dans le four.
• Huiles usagées, les huiles usagées sont livrées par camions au niveau de
l’aire de dépotage à l’extrême nord du site. Elles sont ensuite stockées
dans une cuve aérienne, sur rétention. Elles sont ensuite reprises en
partie basse de la cuve vers le circuit d’alimentation du four.
• Fioul de substitution, livré par camions au niveau de l’aire de dépotage à
l’extrême nord du site, stocké dans 1 cuve aérienne sur rétention.
• G2000 (eau >70 %, matière solide < 5 %, résidus chimiques et
parachimiques non spécifiés, pouvant contenir des métaux : antimoine,
arsenic, brome, cadmium, cobalt, chrome, fluor, Iode, mercure, nickel,
plomb, sélénium, soufre, tellure, thallium, vanadium). Ce produit est
livré par camion, dépoté au niveau de l’aire de dépotage puis stocké
dans une cuve aérienne, sur rétention.
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• Farines animales. Elles sont livrées par camions et dépotées directement
dans un silo dédié au nord du site. Elles sont ensuite transportées par
transport pneumatique et mécanique vers l’alimentation du four sur le
plancher de chauffe.
• Pulvérulents. Ils sont livrés par camions et dépotés directement dans
une trémie fermée dédiéé. Ils sont ensuite transportés par transport
pneumatique vers l’alimentation du four sur le plancher de chauffe.
• Semences déclassées. Elles sont livrées par camions dans le hall de
stockage. Une bande transporteuse permet de les amener sur le
plancher de chauffe pour qu’elles soient broyées (par le broyeur à coke)
puis introduit dans le four.
• Déchets solides broyés (refus de tri sélectif). Ils sont livrés par camions.
Les camions sont dépotés dans un hall « top loader » spécifique ou les
bennes à fond mouvant servent de stockage.. Ils sont ensuite
transportés par transport pneumatique vers l’alimentation du four sur le
plancher de chauffe.
• Bois broyé. Il est livré par camions ; les bennes à fond mouvant servent
de stockage. Il est ensuite transporté transport pneumatique vers
l’alimentation du four sur le plancher de chauffe.
Les combustibles liquides de substitution (huiles usagées, fioul de substitution, G2000)
sont transportés depuis leur cuve de stockage vers le four par canalisation aérienne.
Les informations relatives au stockage des substances et mélanges dangereux sont
détaillées au chapitre 5.2.
• 3- Broyage, stockage et conditionnement
L’étape finale consiste à broyer finement le clinker en mélange avec différents ajouts de
matières (gypse, calcaire, ....).
La cimenterie de Martres Tolosane dispose de 4 broyeurs à boulets chacun équipé d’un
séparateur pour maîtriser la finesse du produit fabriqué.
Les ciments ainsi produits sont stockés dans 8 silos de stockage utilisés en fonction de la
qualité du produit fabriqué, puis ensachés ou livrés en vrac selon le mode de
conditionnement selon la proportion suivante :
• un quart de la production de ciment est mis en sacs par les palettiseurs
et ensacheuses,
• le reste est chargé en vrac dans des camions citernes (chargement
automatique).
Les expéditions se font par camion.
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3.3. Historique de l’exploitation du site
Les données historiques présentées ci-après, sont extraites :
- des témoignages du personnel travaillant à la cimenterie,
- du dossier de réexamen réalisé par Antea Group en Mars 2014 (Rapport Antea
n°73141/A) dans le cadre de la transposition de la directive IED.
Avant son acquisition par Lafarge Ciments, le terrain était exploité pour des activités
agricoles. La photographie suivante montre la confirmation de l’usage des terrains avant
l’implantation de la cimenterie.
Photo 1 : Photographie aérienne datant de 1947 (source : Géoportail)
L’usine de Martes Tolosane exploite la cimenterie depuis 1956, date de construction du
premier four (four long procédé voie humide). Le deuxième four long a été construit en
1966, date à laquelle les 2 fours sont passés en procédé voie sèche.
Terrains avant
l’implantation de la
cimenterie
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Cimenterie en 1962 (source : Géoportail)
Cimenterie en 1970 (source : Géoportail)
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Cimenterie en 1983 (source : Géoportail)
Les photographies de 1962 et 1970 permettent de visualiser que la cimenterie est
construite mais il est difficile de voir les détails des éléments du site.
Aucune transformation majeure concernant l’implantation d’installations n’a été
effectuée depuis 1966.
Toutefois, les pratiques environnementales ont pu évoluer et il n’est pas exclu que
l’usage de produits aujourd’hui substitués puisse avoir eu lieu (dégraissants chlorés au
niveau de l’atelier de maintenance par exemple).
Au regard des données disponible, l’historique du site n’a pas mis en évidence :
- d’enfouissement de déchets,
- de zones de brûlage,
- d’incident / accident autre que ceux décrits au chapitre 3.5.
Le bassin sud (fond du bassin bétonné) recueillant une partie des eaux pluviales du site a
cessé d’être utilisé en 2010. Il n’a pas fait l’objet d’un nettoyage particulier à la fin de
son utilisation. Les résultats d’analyses des eaux rejetées étaient dans les normes..
Le bassin nord (étanche) recueille la totalité des eaux pluviales du site. Les boues sont
curées régulièrement pour être recyclées dans le process cimentier ou évacuées du site.
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3.4. Liste des substances ou mélanges dangereux retenus
3.4.1. Critères d’établissement du périmètre analytique
Conformément au Guide méthodologique pour l’élaboration du rapport de base du
Ministère en charge de l’Environnement, le périmètre analytique considéré dans le
cadre de l’élaboration du rapport de base concerne les substances et mélanges
dangereux, utilisés, produits, rejetés au moment de la rédaction du rapport au sein de
l’installation IED (installation techniquement liées comprises), ainsi que leurs produits de
dégradation.
Les substances ou mélanges dangereux considérés sont les substances ou mélanges
définis à l’article 3 du règlement (CE) n°1272/2008 du 16 décembre 2008 relatif à la
classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges (dit
« règlement CLP »).
3.4.2. Substances et mélanges dangereux pertinents susceptibles
d’être utilisés, produits, rejetés par la cimenterie
Un recensement exhaustif des produits et substances utilisées, produits ou rejetés par le
site, a été réalisé en septembre 2014 par Lafarge Ciments, pour identifier les substances
et mélanges dangereux pertinents.
Ces derniers sont listés dans le Tableau 1.
Les combustibles solides de substitution de type bois broyé, déchets broyés et farines
animales ne sont pas retenus comme potentiellement polluants pour le sol et le sous-sol
de par leurs caractéristiques intrinsèques (ne contenant pas de substance ni produit
dangereux identifié, matériaux solides non solubles, etc.). De plus, ces produits sont
stockés soit dans des box fermés sur 3 côtés, équipés d’une toiture et d’une dalle en
béton, soit dans des silos clos.
Par ailleurs, des produits dangereux sont actuellement utilisés dans le laboratoire de la
cimenterie : des acides, de l’ammoniaque, de l’éthanol, etc., ou dans l’atelier
mécanique : produits dégraissants, peinture, solvant, etc. Au vu des faibles quantités
susceptibles d’être présentes sur le site (quelques litres à quelques centaines de litres)
et du fait qu’ils sont utilisés dans un bâtiment clos, sur un sol en béton, ils ne sont pas
considérés comme potentiellement polluants pour le sol et le sous-sol.
Enfin, l’urée n’est pas citée dans le règlement CLP (n° CAS 67-13-6).
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Produit/substance
recensé sur le site
Mention de
danger CLP
Volume
stocké
Caractéristiques du
stockage
Substance produit
à rechercher dans
le milieu
Liquide faiblement
énergétique (G 2000)
180 m3 aérienne
Rétention dédiée
Fuel de substitution 650 m3
Huile usagée 1 250 m3
aérienne
Rétention commune
hydrocarbures
totaux
HAP
métaux
Semences déclassées
non disponible2
1 200 tonnes casier de stockage Pesticides
GNR »magasin »
5 m3 aérienne
rétention dédiée
GNR pour le process
7 m3 Enterrée double
peau
FOD process et groupe
électrogène
H226 : liquide
inflammable ;
H304, H315,
H332 : Nocif
H351, H373 :
susceptible de
causer le
cancer ;
H411 : Toxique
pour
l’environnement
21 m3 aérienne
Graisse utilisée pour
l’entretien
H315, H318 :
Irritant
H410 : Toxique
pour
l’environnement
Stockage en fûts sur
rétention et local
graissage bétonné et
couvert
Huile lubrifiante utilisée
pour l’entretien
H302, H331,
H314, H315,
H318 :
Irritant
H410 : Toxique
pour
l’environnement
Stockage en fûts sur
rétention et local
graissage bétonné et
couvert
hydrocarbures
totaux - HAP
Coke de pétrole
64741-79-3
non disponible
(ni FDS ni
règlement CLP)
40 000
tonnes
stockage dans le hall
de stockage
hydrocarbures
totaux – HAP -
métaux
Ciments
H335, H315,
H318, H317 :
Irritant
Fabrication
de 3 800 t/j
8 Silos de capacité
totale de 18 300 t Chrome hexavalent
Produits émis à l’atmosphère : Rejets des fours 1 et 2
Métaux lourds (As,
Cd+Tl, Co, Cu, Cr, Hg,
Mn, Ni, Pb, Sb, Se, Sn,
Te, V, Zn)
195 µg/Nm3
3
- Métaux lourds (As,
Cd+Tl, Co, Cu, Cr,
Hg, Mn, Ni, Pb, Sb,
Se, Sn, Te, V, Zn)
Dioxines/furanes 0,024
ng/Nm34
- Dioxines/furanes
PCB
Non disponible
Non suivi - PCB
Tableau 1 : Substances et mélanges dangereux pertinents retenus pour l’élaboration du
rapport de base
2 déchets ne possédant pas de fiche de données de sécurité ; la fiche de spécificité n’indique pas de mention
de dangers 3 Moyenne des rejets des fours 1 et 2 de 2003 à 2012 selon le dossier de réexamen.
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3.5. Description des accidents et incidents
Une recherche des accidents/incidents sur le site a été menée depuis l’origine de
l’activité. Lafarge ciment a identifié les incidents suivants :
2004
Un feu s’est déclaré sur un camion transportant 10 m³ de poussières de coke de pétrole.
Le camion était à proximité du broyeur de coke car le camion était chargé du nettoyage
du broyeur de coke.
Les secours ont craint une propagation du sinistre à une cuve de dioxyde de carbone
(CO2) de 3 m³ et à l’atelier de broyage de charbon, situés à proximité. Finalement,
l’incendie a été maîtrisé et les installations proches sont restées indemnes. Les eaux
d’extinction ayant été recueillies dans un dispositif de rétention, aucune conséquence
environnementale n’a été constatée.
2006
Le Plan d’Intervention Cimentier (PIC) a été déclenché le lundi 13 novembre 2006 suite à
un début d’incendie aux expéditions près de l’ensacheuse. Grâce à l’intervention quasi-
immédiate du contremaître en poste, le sinistre a pu être maîtrisé rapidement en
interne.
Les pompiers sont intervenus conformément aux procédures existantes et ont sécurisé
la zone.
Après contrôle par les équipes techniques et accord des sapeurs-pompiers, l’installation
a pu redémarrer au bout de 2 heures, seuls les bardages extérieurs du bâtiment des
expéditions ayant été partiellement touchés.
Une analyse détaillée des circonstances de l'incident a montré, qu'une personne
travaillant aux expéditions à ce moment-là, avait fumé à un endroit où il est strictement
interdit de le faire, et avait de plus jeté son mégot près des bardages. Une réunion de
recadrage a été organisée avec l'ensemble du personnel des expéditions afin de
rappeler le strict respect des consignes dont celle de l’interdiction de fumer dans les
ateliers et les bâtiments.
2007
En octobre 2007, le P.I.C. a été déclenché suite à un incendie sur une installation. Deux
mécaniciens intervenaient sur une tour d’échantillonnage ; ils réalisaient une découpe
au chalumeau. Vingt minutes plus tard, la découpe terminée, les deux personnes se sont
rendues à l’atelier mécanique afin de récupérer des outils. A leur retour, une partie de la
tour était en flamme. Les mécaniciens et le rondier en poste n’ont pu éteindre l’incendie
à l’aide des extincteurs. Le P.I.C. a été déclenché et le S.D.I.S. est intervenu pour
éteindre l’incendie.
Une analyse détaillée des circonstances de l’accident a permis d’identifier plusieurs
actions correctrices dont une vigilance renforcée lors des travaux par point chaud
(soudage, découpage, meulage,…). Il s’agit plus particulièrement de la surveillance des
installations après l’opération proprement dite pour s’assurer qu’aucune projection n’a
pu entrer en contact avec un matériau inflammable.
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Lors de ces 2 incendies, les eaux d’extinction ont été récupérées dans les bassins Sud et
Nord. La vidange de ces eaux n’a été réalisée que lorsque les paramètres suivis ont été
conformes aux valeurs réglementaires.
2010
Des déchets à valoriser contenant de grandes quantités de chrome ont été fournis.
L’importante quantité de chrome a été découverte rapidement par les opérateurs et la
production a été arrêtée.
L’incident a eu pour conséquence l’obligation de retraiter ou mettre en décharge des
milliers de tonnes d’intermédiaires de production.
2012
Une fuite, sur le circuit de gavage des huiles usagées alimentant le four, a été constatée.
Une soupape de sécurité située dans le local des pompes s’est déréglée, ce qui a
provoqué une fuite de produit. La rétention de ce local s’est remplie et a fini par
déborder. Une partie du produit s’est écoulée dans le réseau pluvial via la route
adjacente. Ce débordement survenu un week-end a été rapidement constaté par le
rondier en poste. Les pompes d’injection ont été immédiatement arrêtées.
Conformément à une procédure interne, il a été vérifié que l’écrémeur de vidange du
bassin était bien relevé. Il n’y a eu aucun hydrocarbure émis dans la Garonne durant cet
incident. Cet événement est resté confiné dans l’établissement. Le réseau pluvial a été
nettoyé par la suite pour éliminer les traces d’hydrocarbure. Le bassin a été écrémé par
du produit absorbant, puis vidé et curé.
La soupape a été changée. Un détecteur de niveau associé à une alarme centralisée a
été mis en service dans la rétention.
Conclusion
Seul l’incident de 2012 relatif à une fuite d’huiles usagées aurait pu constituer une
source potentielle de pollution sur les sols et eaux souterraines. Toutefois l’ensemble
des voieries est bétonné et les eaux sont toutes redirigées vers un bassin étanche.
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4. Contexte réglementaire du site
La cimenterie de Martres Tolosane (31) est soumise à la réglementation des installations
classées pour la protection de l’environnement (ICPE). La liste des activités classées est
présentée, ci-après.
4.1. Liste des activités classées au droit du site
Selon l’arrêté préfectoral complémentaire d’autorisation d’exploiter en date du
9 avril 2013, les rubriques ICPE auxquelles sont soumises les activités de la cimenterie de
Martres Tolosane sont détaillées dans le tableau 1.
Rubrique Libellé de la rubrique (activité) Nature de l’installation Volume autorisé Régime
ICPE
1434.2 Installation de chargement ou de
déchargement desservant un
dépôt de liquides inflammables
soumis à autorisation
Débit : 50 m3/h A
1450.2 Emploi ou stockage de solides
facilement inflammables
Stockage de coke de pétrole moulu 25t A
1520.1 Dépôt de houille, charbons, coke Dépôt de houille et de coke de
pétrole moulu
5 000t A
2515 Broyage, concassage, criblage,
ensachage, pulvérisation,
nettoyage, tamisage, mélange de
pierres, cailloux, minerais et
autres produits minéraux
naturels ou artificiels ou de
déchets non dangereux inertes
Broyage de coke de pétrole
Concasseur « Vif »
2 broyeurs crus
4 broyeurs ciments
Crible carrière
Crible cru
Crible DSB
450 + 180 kW
600 kW
1 400 + 100 kW
3*810 + 1 850 kW
7*7.5 + 22 kW
3 kW
11 kW
A
2516.1 Station de transit de produis
minéraux pulvérulents non
ensachés tels que ciments,
plâtres, chaux, sables fillérisés ou
de déchets non dangereux
inertes pulvérulents
Silos ciments :
Station de mélange (laitier, sel5,
trémies) :
Cru :
Pour mémoire :
Stockage de clinker (matériaux
grenues) : Hall + silo
18 300 t
4 885 t
5 000 t
36 000 t + 15 000 t
A
2520 Fabrication de ciments, plâtres et
chaux
- Fabrication de ciment : 2 fours de
cimenterie, puissance des brûleurs
113MW (46+67 MW),
- Combustibles : gaz naturel, coke
de pétrole, charbon, fiouls, fiouls
lourds, brais pétrolier et
combustible de substitutions.
1 050 000 t/an ou 3 800
t/j
A
2770.1b Installation de traitement
thermique de déchets dangereux
ou de déchets contenant des
substances dangereuses ou
préparations dangereuses
mentionnées à l’article R.5110.10
du Code de l’environnement.
Valorisation énergétique au niveau
des fours
- Résidus liquides à haute valeur
énergétiques (huiles usagers),
- Résidus liquides à faible valeur
énergétiques (G2000),
34 000 t/an de déchets
dangereux
Stockages :
Huiles usagées (2ième
catégorie) : 1 420 m3
A
5 Il s’agit de NaCl
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Rubrique Libellé de la rubrique (activité) Nature de l’installation Volume autorisé Régime
ICPE
Les déchets destinés à être
traités contenant des substances
ou préparations dangereuses : la
quantité de substances
dangereuses susceptibles d’être
présente étant inférieure au seuil
AS des rubriques d’emploi ou de
stockage de ces substances ou
préparations.
- Résidus solides énergétiques
broyables,
- Résidus solides énergétiques non
pulvérulents.
G2000 : 250 m3
Résidus solides
pulvérulents : 200 m3
Résidus solides
broyables : 1 000 m3
Résidus solides non
pulvérulents : 1 000 m3.
2771 Installation de traitement
thermique de déchets non
dangereux
Voir rubrique 2770
Rubrique 2770
Farines animales
Semences
76 000 t/an de déches
non dangereux
Stockages :
Voir rubrique 2770
Silo « Farines
animales » : 438 m3
Semences 3000
A
2790.1b Installation de traitement de
déchets dangereux ou de déchets
contenant des substances ou
préparations dangereuses, à
l’exclusion des installations visées
aux rubriques 1313, 2720, 2760
et 2770.
Les déchets destinés à être
traités contenant des substances
ou préparations dangereuses : la
quantité de substances
dangereuses susceptibles d’être
présente étant inférieure au seuil
AS des rubriques d’emploi ou de
stockage de ces substances ou
préparations.
Valorisation matière 6 :
- pour incorporation au cru
- pour incorporation aux broyeurs
ciments
40 000 t/an
Stockages :
Résidus admis en
valorisation matière
contenant
principalement de
l’alumine, du fer, de la
chaux, de la silice, et de
la magnésie : 3 500 t
sous hangar couvert en
carrière et silo
pulvérulent de 80 m3,
Résidus admis en
valorisation matière
contenant
principalement des
sulfates de calcium, des
carbonates de calcium,
et des Metakaolins :
2 000 t sous le hall
clinker.
A
2791.1 Installation de traitement de
déchets non dangereux, à
l’exclusion des installations visées
aux rubriques 2720, 2760, 2771,
2780, 2781 et 2782.
Valorisation matière :
- pour incorporation au cru
- pour incorporation aux broyeurs
ciments
1 000 t/j (60 000 t/an)
Stockages :
Voir rubrique 2790
Résidus admis en
valorisation matière
contenant
principalement de
l’alumine, du fer, de la
chaux, de la silice, et de
la magnésie : 5 000 t de
déchets inertes sur le
carreau de la carrière,
Résidus admis en
valorisation matière
contenant
principalement des
sulfates de calcium, des
carbonates de calcium,
et des Metakaolins :
15 000 t sous le hall
A
6 D’après la fiche de spécification matière, les résidus admis en valorisation matière contennient
principalement de l’alumine, du fer, de la chaux, de la silice et de la magnésie.
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Rubrique Libellé de la rubrique (activité) Nature de l’installation Volume autorisé Régime
ICPE
clinker sur dalle
étanche.
1418.3 Stockage et emploi de l’acétylène 400 kg D
1432.2a Dépôt de liquides inflammables Fioul lourd,
FOD (non soumis)
GNR (non soumis)
650 m3
32 m3
5 m3
D
1715.2 Préparation, fabrication,
transformation,
conditionnement, utilisation,
dépôt, entreposage ou stockage
de matières radioactives
Source utilisant le radioélément
Ni63 d’une activité de 370 mBq
Q = 3,7 D
2921.2 Installation de refroidissement
par dispersion d’eau dans un flux
d’air, lorsque l’installation est de
type circuit primaire fermé
1 tour aéroréfrigérante 1 895 kW D
2920.2c Installations de compression
fonctionnant à des pressions
manométriques supérieures à 1
bar
Compresseurs
Surpresseurs
3 500 kW
600 kW
NC
A : Autorisation ; E : Enregistrement ; D : Déclaration : NC : Non Classé
Tableau 2 : Liste des installations concernées par une rubrique de la nomenclature ICPE selon
l’APC du 09/04/13
4.2. Activité soumise à la directive IED
Parmi les activités exercées sur le site de Martres Tolosane, la fabrication de ciment est
visée par la rubrique 3310 (Production de ciment) introduite par la transposition de la
Directive IED.
Une seule rubrique est concernée par l’annexe I de la directive 2010/75/UE du
Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2010 relative aux émissions
industrielles (Directive IED) :
Rubrique Libellé de la rubrique (activité) Nature de l’installation Volume autorisé Régime
ICPE
3310 Production de clinker dans des
fours rotatifs avec une capacité de
production supérieure à 500
tonnes par jour.
Dans d’autres types de fours avec
une capacité de production
supérieure à 50 tonnes par jour.
Fabrication de ciment : 2
fours à clinker
Fabrication 2 100
T/j (850 t/j +
1250 t/j)
A
Tableau 3 : Activité soumise à la directive IED
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4.3. Installations soumises à la directive IED et périmètre IED
retenu
Conformément à l’article R. 515-58 du code de l’environnement, le périmètre
géographique devant faire l’objet du rapport de base (« périmètre IED ») correspond aux
zones géographiques du site accueillant :
� les installations relevant des rubriques 3000 à 3999 de la nomenclature ICPE,
c'est-à-dire celles relevant de la rubrique 3310 dans le cas de la présente étude ;
� les installations ou équipements s’y rapportant directement, exploités sur le
même site, liés techniquement à ces installations et susceptibles d’avoir des
incidences sur les émissions et la pollution.
Les installations retenues sont les suivantes :
� le concassage (1)7 ;
� le hall de préhomogénéisation (2) ;
� les broyeurs à cru (3) ;
� les 2 fours rotatifs (4) ;
� les refroidisseurs (5) ;
� le stockage de clinker (6) ;
� les broyeurs à ciment (7) ;
� les silos à ciment (8) ;
� les stockages des divers combustibles utilisés dans les 2 fours :
o coke de pétrole (9) ;
o huiles usagées et fioul de substitution (10) ;
o liquides faiblement énergétique G2000 (11) ;
o farines animales(12) ;
o semences déclassées (13) ;
o déchets solides broyés (14) ;
o pulvérulents (15) (poudre de lait périmée) ;
o bois broyé (16) ;
� le stockage des adjuvants (17) ;
� l’atelier de maintenance (18).
Le périmètre IED proposé par Lafrage Ciment est localisé sur la Figure 5. Il correspond au
périmètre parcellaire de la cimenterie.
7 Les numéros permettent de localiser chaque élément sur la Figure 5
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Figure 5 : Plan de délimitation du périmètre IED retenu
4
2
1
3
5
6
6
7
8
9
9
11
10
12 13, 14,
15 et 16
17
18
Périmètre IED considéré
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5. Description du contexte environnemental
5.1. Contexte géologique
L’extrait de la feuille 1055 de ST-GAUDENS permet de localiser la cimenterie sur fond de
carte géologique.
Légende :
Figure 6 : Extrait de la carte géologique n°1055 (source : BRGM)
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Selon la carte géologique 1055 de Saint-Gaudens, les terrains présents au droit de
l’usine sont constitués par des alluvions holocènes et wurmiennes qui reposent les
marnes d’Auzas du Maestrichtien supérieur. De la surface vers la profondeur, la
description des terrains attendus au droit du site est la suivante :
- les alluvions représentés par des dépôts détritiques se composant d’un mélange
très grossier de sables, graviers, galets et blocs de granites, gneiss, ophites et
schistes. Cette formation aurait une épaisseur de l’ordre d’une vingtaine de
mètres, néanmoins la puissance réelle de cet ensemble varie selon le niveau
d’énergie du dépôt,
- les Marnes d’Auzas, argileuses grises, bariolées, intercalées de bancs calcaréo-
marneux et de niveaux gréseux d’épaisseur de l’ordre de 150 mètres.
5.2. Contexte hydrogéologique
5.2.1. Nappes d’eau souterraine
La principale nappe d’eau souterraine présente au droit du site est la nappe des
alluvions. A l’échelle régionale, elle est drainée par la Garonne.
La cimenterie est équipée d’un réseau de surveillance constitué de 3 piézomètres :
- piézomètre « amont »,
- piézomètre « aval 1 »,
- piézomètre « aval 2 ».
Les coupes géologiques et techniques des ouvrages ne sont pas disponibles. Toutefois,
les ouvrages captent vraisemblablement la nappe des alluvions. Au regard des résultats
de suivi, les niveaux d’eau se situent entre 2,5 et 10 m de profondeur au droit de la
cimenterie. Les eaux souterraines sont suivies en autosurveillance pour les paramètres
pH, résistivité, potentiel Redox, COT.
Par ailleurs, 2 puits, implantés au nord-est du site et captant vraisemblablement la
nappe des alluvions, sont exploités pour l’alimentation en eau industrielle (climatisation
principalement). Le débit de pompage est de 100 m3/h à 200 m3/h, pour 63 000 m3
pompés en 2013.
Le sens d’écoulement de la nappe est globalement orienté vers le nord-est, dans le sens
de la vallée de la Garonne. Il peut être influencé localement par d’anciens chenaux
pouvant constituer des circulations préférentielles, ainsi que par la présence du seuil
existant sur la Garonne à environ 500 m en aval du site. Il n’est pas exclut que le
pompage dans les deux puits puissent modifier localement les sens d’écoulement des
eaux souterraines.
Le sens précis d’écoulement des eaux souterraines au droit du site n’est pas disponible.
Les 3 piézomètres et les 2 puits sont localisés sur la figure suivante.
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Figure 7 : Localisation des puits et piézomètres du site
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5.2.2. Captages d’eau AEP
Le captage d’Adduction d’Eau Potable (AEP) le plus proche (localisé sur la figure
suivante) est situé à environ 1 km à l’est en aval hydraulique du site, au-delà du seuil
hydraulique, entre la Garonne et le canal de la centrale électrique. Les périmètres de
protection de ce captage n’ont pas encore été définis.
: Captage AEP
Figure 8 : Localisation du captage AEP à proximité de la cimenterie (source : ARS 2014)
250 m
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5.3. Contexte hydrologique
La cimenterie est située en bordure de la Garonne, en rive gauche (cf. ).
5.4. Connaissances de la qualité des milieux
5.4.1. Informations issues de la base de données BASOL
La cimenterie de Martres Tolosane exploitée par Lafarge Ciments n’est pas enregistrée
comme site pollué ou potentiellement pollué appelant à une action des pouvoirs
publics, selon la base de données BASOL du Ministère en charge de l’Environnement.
Figure 9 : Réseau hydrographique autour du site (source : Géoportail)
5.4.2. Données disponibles concernant la qualité des milieux
Aucun diagnostic de pollution des sols n’a été réalisé à ce jour sur le site.
Le site dispose toutefois de 3 piézomètres. L’analyse des mesures réalisées de 2003 à
2012 fait ressortir les points suivants :
- Le pH est globalement constant et compris entre 7,5 et 7,9 ;
- La résistivité des eaux souterraines est comprise entre 1 500 et 3 100 Ohm/cm
pour le piézomètre 1 et entre 1 600 et 3 700 Ohm/cm pour le piézomètre 2 ;
- Les valeurs de potentiel rédox oscillent ces 3 dernières années entre 100 et
400 mV/EHN au droit des 3 ouvrages, valeurs classiques pour une nappe
alluviale ;
Usine Lafarge Ciments
Garonne
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- La concentration en Carbone Organique Total (COT) est stable et reste inférieure
à 5 mg/l.
Une campagne d’analyse sur les eaux souterraines a tété menée en aout 2015 sur les 3
piézomètres du site. Les résultats sont joints en Annexe. Le dosage des paramètres
suivant a été réalisé :
Pz Amont Pz Aval 1 Pz Aval 2
Métaux :
As, Cd, Cr, Cu, Hg,
Ni, Pb, Zn
Traces :
arsenic (15 µg/l)
Traces :
cuivre (4,1 µg/l)
plomb (11 µg/l)
< limite inférieure de
quantification
HCT C10-C40 < 0,1 mg/l < 0,1 mg/l < 0,1 mg/l
HAP (16 molécules) Traces d’HAP :
acénaphtène 0,006 µg/l
naphtalène : 0,02 µg/l
Traces d’HAP :
acénaphtène 0,005 µg/l
naphtalène : 0,02 µg/l
Traces d’HAP :
acénaphtène 0,008 µg/l
naphtalène : 0,02 µg/l
Tableau : Synthèse des résultats d’analyses d’eau souterraine (aout 2015)
5.4.3. Evaluation de l’impact des rejets atmosphériques
L'impact des retombées atmosphériques de dioxines/furanes (PCDD/PCDF) et de métaux
autour de la cimenterie est mesuré annuellement depuis 2006. La mesure est effectuée
grâce à la mise en œuvre d'une technique normalisée de prélèvement de végétaux in-
situ (les bryophytes terrestres). Elle a pour but de :
- détecter la présence ou non de ces polluants dans les retombées
atmosphériques,
- estimer, le cas échéant, l'importance quantitative des retombées,
- définir les zones d’impact des polluants.
Les stations de mesure sont au nombre de quatre et ont été placées dans des zones
susceptibles d’être "impactées" et dans des zones qui ne sont pas sous l’influence du
site (mesure du « blanc »).
PS : Les points de mesure sont tous localisés en dehors du périmètre de la cimenterie
(hors du périmètre du rapport de base).
Conclusion sur les mesures réalisées de 2006 à 2012
Concernant les dioxines/furanes, selon la méthode employée, le plan de surveillance ne
révèle pas d'impact significatif de la cimenterie sur son environnement.
Concernant les métaux, depuis 2006, l’analyse des 12 éléments8 pris en considération ne
met en évidence aucun phénomène significatif de retombées atmosphériques. Seuls
quelques dépassements des seuils de retombées ponctuels sont à noter depuis 2006
(l’analyse du cuivre et du plomb au droit de la station n°2 en 2006 et la mesure de
l’antimoine au droit de la station n°3 en 2007, alors que la station la plus proche de
l’usine n’est pas impactée).
8 l’arsenic (As), le cadmium (Cd), le chrome (Cr), le cobalt (Co), le cuivre (Cu), le mercure (Hg), le manganèse
(Mn), le nickel (Ni), le plomb (Pb), l'antimoine (Sb), le thallium (Tl) et le vanadium (V)
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5.5. Identification des milieux récepteurs, des vecteurs de
transferts et des sources : schéma conceptuel
5.5.1. Les sources potentielles
L’ensemble des sources potentielles retenues est répertorié dans le chapitre 3.4.2 et
repris dans le Tableau 1.
5.5.2. Les vecteurs de transfert possibles
Les vecteurs de transfert représentent les voies de migration des substances dans les
différents milieux considérés.
Les vecteurs de transferts potentiels sont les suivants:
- « Transfert de composés émis dans l’atmosphère vers les sols ». Ce vecteur de
transfert est retenu en raison de l’émission de composés issus de la combustion
des 2 fours de la cimenterie et des envols de produits solides potentiellement
pulvérulent en vrac (ciment, coke de pétrole, semences déclassées) ;
- « Transfert des composés des zones de stockages de produits / substances
dangereuses (ou susceptibles de l’être) vers les sols et eaux souterraines ». Ce
vecteur de transfert peut être retenu en raison de la relativement faible
profondeur de la nappe souterraine au droit du site, cependant l’ensemble des
voieries site est bétonnée.
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Figure 10: Schéma conceptuel
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6. Définition du programme et des modalités
d’investigations
6.1. Synthèse des données disponibles et données à acquérir
Le tableau ci-dessous synthétise :
- les lieux de présence des substances et mélanges dangereux pertinents au sein
du périmètre IED ;
- les modalités de transfert des substances et mélanges dangereux pertinents vers
les sols et les eaux souterraines ;
- les données disponibles sur la qualité des milieux en relation avec les substances
et mélanges dangereux pertinents ;
- les données à acquérir.
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Tableau 4 : Synthèse des données disponibles et à acquérir
Substances et mélanges dangereux
pertinents Localisation
Modalités de
transfert Données disponibles
Données à acquérir
Cuve de liquide
faiblement énergétique
(G 2000)
Métaux
Cuve de fuel de
substitution Hydrocarbures
Cuve d’huile usagée Hydrocarbures
Stockage
combustibles
liquides de
substitution
Les cuves ont leur
rétention dédiée ;
transfert limité .
Produit liquide pouvant
s’écouler dans le sol et
les eaux souterraines
Cuve de GNR magasin Hydrocarbures Atelier de
maintenance
Cuve de GNR
expéditions Hydrocarbures
Hall expéditions
(« rond point »)
Les cuves ont leur
rétention dédiée ;
transfert limité .
Produit liquide pouvant
s’écouler dans le sol et
les eaux souterraines
Cuve de FOD pour le
process Hydrocarbures Appui four 1
Transfert limité : sol
bétonné
fûts de graisse utilisée
pour l’entretien Hydrocarbures
fûts d’huile lubrifiante
utilisée pour l’entretien Hydrocarbures
Atelier graissage)
aucune : fûts stockés
sur rétention et dans
une local bétonné
Coke de pétrole Hydrocarbures
Déchargement des
wagons
Circulation vers le
hall de stockage
Semences déclassées Pesticides Chargement/
déchargement
Ciments Chrome VI Broyage, Ensachage
Rejets des fours 1 et 2
Métaux
dioxines/furanes/PC
B
Centre de la
cimenterie
Particules/poussières
pouvant se déposer sur
le sol
Anciens dégraissants
chlorés COHV
Atelier de
maintenance
Transfert limité : sol
bétonné
Epandage d’huiles
usagées (accident de
2012)
Hydrocarbures
métaux
au droit de l’accident
de 2012
Aucune : aire et voieries
bétonnée ; bassin de
rétntion
Suivi de la qualité de la nappe (suivi
piézomètres)
Suivi des eaux rejetées (sortie bassin
rétention)
Suivi des émissions dans l’air à chaque
émissaire
Suivi par un réseau de jauges owen des
retombées de poussières (1 jauge à
l’intérieur du site)
Suivi par des bryophytes terrestres
autour du site des retombées dans
l’environnement
données chrome VI dans les ciments
données de métaux lourds dans les
ciments
Dosage des HCT HAP COVH, métaux chrome VI, dans
les piézomètres
Validation par un relevé précis du sens d’écoulement
de la nappe
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6.2. Stratégie
Au-delà du constat factuel (tableau de synthèse précédent), il est préconisé de procéder
par étapes successives qui permettront de réorienter autant que de besoin les
éventuelles investigations complémentaires.
Les étapes préconisées sont les suivantes :
•••• Etape 1 : Validation des sens d’écoulements des eaux souterraines et
validation du positionnement en aval hydrogéologique des piézomètres
« aval » en fonction des lieux de présence des substances et mélanges
dangereux pertinents.
Dans un premier temps, dans la mesure où le site dispose de 3 ouvrages
utilisés pour la surveillance réglementaire des eaux souterraines et de 2
puits, il est proposé d’utiliser ce réseau pour :
o réaliser une mesure des niveaux d’eau à partir des repères nivelés au
droit des ouvrages existants pour permettre l’établissement d’une carte
piézométrique et d’un sens d’écoulement de la nappe des alluvions,
o identifier le nombre et le positionnement d’éventuels ouvrages
piézométriques complémentaires afin de connaitre la qualité des eaux
souterraines en aval des lieux de présence sur le site des substances et
mélanges dangereux pertinents.
•••• Etape 2 : Prélèvements d’eaux souterraines dans les piézomètres
sélectionnés, analyses des échantillons en fonction des substances et
mélanges dangereux pertinents susceptibles d’être présents.
•••• Etape 3 : Mise à jour du rapport de base.
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Observations sur l'utilisation du rapport
Ce rapport, ainsi que les cartes ou documents, et toutes autres pièces annexées constituent un
ensemble indissociable ; en conséquence, l’utilisation qui pourrait être faite d’une
communication ou reproduction partielle de ce rapport et annexes ainsi que toute interprétation
au-delà des énonciations d’Antea Group ne saurait engager la responsabilité de celle-ci. Il en est
de même pour une éventuelle utilisation à d’autres fins que celles définies pour la présente
prestation.
Il est rappelé que les résultats de la reconnaissance s’appuient sur un échantillonnage et que ce
dispositif ne permet pas de lever la totalité des aléas liés à l’hétérogénéité du milieu naturel ou
artificiel étudié.
La codification des prestations prévues dans ce rapport selon le référentiel de certification du
métier des sites et sols pollués, pour les domaines A et B, est présentée en annexe 1.
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Annexe A. Tableau de synthèse des prestations
codifiées selon la norme NF X31-620
(1 page)
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Norme NF X31-620 - Prestations de services relatives aux sites et sols pollués
Codification des prestations :
Domaine A : Etudes, assistance et Contrôles - Domaine B : Ingénierie des Travaux de Réhabilitation
v1-19/12/11 DR
Code Prestation Prestation(s)
Antea Group Code Prestation Prestation(s)
Antea Group
DOMAINE A
Evaluation des impacts sur les
enjeux à protéger
Offres globales prestations A300 Analyses des enjeux sur les ressources
en eaux
AMO Assistance à Maîtrise d’Ouvrage A310 Analyses des enjeux sur les ressources
environnementales
LEVE Levée de doute pour savoir si un site
relève ou non de la méthode A320 Analyses des enjeux sanitaires
EVAL Audit environnemental sols et eaux
lors vente/acquisition
A330
Réalisation du bilan coûts/avantages,
identification des différentes options
possibles
CPIS
Conception programme investigations
et surveillance, suivi, interprétation,
schéma conceptuel, bilan quadriennal
Autres compétences
PG Plan de Gestion A400 Dossiers de restriction d’usage,
servitudes
IEM Interprétation de l’Etat des Milieux
DOMAINE B
CONT
Contrôles mise en œuvre
investigations, surveillance ou
mesures de gestion
Prestations élémentaires
XPER Expertise domaine SSP
B001 AMO – Assistance à maîtrise
d’ouvrage dans la phase des travaux
Diagnostic de l’état des milieux
B100 Etudes de conception
A100 Visite de site
X
B110 Etudes de faisabilité technique et
financière
A110 Etudes historiques, documentaires et
mémorielles X B111 Essais de laboratoire
A120 Etude de vulnérabilité des milieux
X
B112 Essais pilote
A200 Prélèvements, mesures, observations
et/ou analyses sur les sols B120 AP – Etudes d’avant-projet
A210
Prélèvements, mesures, observations
et/ou analyses sur les eaux
souterraines
B130 PRO – Etudes de projet
A220
Prélèvements, mesures, observations
et/ou analyses sur les eaux
superficielles et/ou sédiments
B200
Etablissement des dossiers
administratifs
A230 Prélèvements, mesures, observations
et/ou analyses sur les gaz des sols B300 Maîtrise d’œuvre en phase Travaux
A240
Prélèvements, mesures, observations
et/ou analyses sur les denrées
alimentaires
B310
ACT – Assistance aux Contrats de
Travaux
A250 Prélèvements, mesures, observations
et/ou analyses sur les terres excavées B320
DET – Direction de l’Exécution des
Travaux
A260
Prélèvements, mesures, observations
et/ou analyses sur l’air ambiant et les
poussières atmosphériques
B330
AOR – Assistance aux Opérations de
Réception
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Fiche signalétique
Rapport
Annexe B. Résultats d’analyse sur les eaux
souterraines
(6 pages)
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Titre : LAFARGE CIMENTS - Rapport de base prévu par la directive IED
Numéro et indice de version : A76382/A
Date d'envoi : Novembre 2014 Nombre d'annexes dans le texte : 1
Nombre de pages : 37 Nombre d'annexes en volume séparé : 0
Diffusion (nombre et destinataires) :
2 ex. Client
1 ex. Agence
Client
Coordonnées complètes: LAFARGE CIMENTS
77 Avenue des Pyrénées
31220 MARTRES-TOLOSANE
Téléphone : 05.61.97.70.55
Nom et fonction des interlocuteurs : Aimery DE LAUZON – Responsable de développement
Antea Group
Unité réalisatrice : OSO – Implantation de Toulouse (Labège 31670)
Nom des intervenants et fonction remplie dans le projet :
Interlocuteur commercial : Damien DUTHEIL
Responsable de projet : Virginie PRIMAULT
Auteur : Virginie PRIMAULT
Secrétariat : Edwige LAFITTE
Qualité
Contrôlé par : Marc Bazin (Septembre 2014, Novembre 2014, Aout 2016)
Version A
N° du projet : MPYP130215
Références et date de la commande : 10/07/2014
Mots clés : Directive IED, rapport de base, cimenterie.