2013 12 couverture - Freearides.free.fr/Arides_bulletin_2013_12.pdf · BulletinBulletin décembre 2013décembre 2013 dede Cl. Bilyana Yordanova Bulletin décembre 2013 de ARIDESARIDES

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ARIDESARIDESAssociation loi 1901Association loi 1901

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et les Succulenteset les Succulentes

Nous voici à la fin d’année, les froids sont de retour, mais bien heureusement nos plantes sont sous abri, en serre ou cachées dans une cave en attendant des jours meilleurs. Bon nombre d’entre nous ont déjà commencé ou se préparent à semer de nouvelles références. Il faut dire qu’il y a du choix et des choses de qualité chez Aymeric de Barmond, dans la boutique Arides ou chez nos voisins Allemand, tout comme chez les producteurs d’outre-Atlantique.En fait, de quoi se préparer un petit cadeau de Noël avant l’heure.Déjà Noël, les magasins affichent depuis un bon moment rubans, boules, guirlandes et toutes sortes d’objets de décoration pour égayer nos intérieurs.Nous avions pour habitude de voir apparaitre toutes sortes de petits pères Noël, de jolis petits cactus affublés de chapeaux rouges surplombant une paire d’yeux agités et une belle moustache ! Si cela amuse les enfants, cela irrite toujours autant les collection-neurs ! Mais voilà que les industriels du genre, adorateurs mercantiles du bénéfice à tout prix ont franchi un nouveau pas vers la stupidité ! Il y a quelques années, en visitant un producteur, du moins prétendait-il en être un, nous avions trouvé des Echeveria rouge vif. En nous approchant, nous avions découvert que, mis à part les plantes, ce revendeur venait de recevoir une palette de bombes de peinture dont il faisait grande-ment usage. Un de ces derniers samedis, profitant de quelques rayons de soleil, nous visitions une charmante jardi-nerie et quelle ne fût pas ma surprise quand je tombais sur le rayon cactées avec quelques horreurs du moment. Des Echinocactus grusonii rose fluo des Haworthia d’un chic parfait, rouges et blancs pailletés des Echinopsis eux aussi pailletés or, des Mammillaria gracilis bleues, des Echinocereus rose fluo, des Oreocereus à paillettes rouges et, le must (je voulais vous garder le meilleur pour la fin) de très jolis petits Espostoa, d’apparence anodine, mais qui, recouverts d’une peinture fluorescente brillaient dans le noir.Du coup, même les Cleistocactus « père Noël » semblaient désœuvrés !Coluche disait, « …s’ils en vendent, c’est qu’il y a des c.. qui en achètent !»Mais je veux rester sur une note positive et sur ces images de Noël, il ne me reste qu’à vous souhaiter de très bonnes fêtes et vous donne rendez-vous à l’année prochaine.

Jean-Marc Veillat

Le mot

Aiguebelette

Les 5 et 6 octobre 2013 s'est tenue l'édition automnale des journées des plantes au lac d'Aiguebelette. Organisée sur la commune de Saint-Alban-de-Montbel en Savoie, cette mani-festation bénéficie d'un cadre exceptionnel, au pied du lac d'Aiguebelette, avec les Alpes en toile de fond.

Organisatrice de cette manifestation, l'association « plantes et jardins en pays de Savoie » propose chaque année une édition printanière de cette foire aux plantes.

Riches de nombreux exposants, les journées des plantes au lac d'Aiguebelette pâtissent malheu-reusement depuis plusieurs années d'une météo assez exécrable et cette année n'a pas fait excep-tion ! La boue ne décourage cependant pas les visiteurs, déjà fort nombreux lors de mon arrivée le dimanche vers midi et encore davantage à mon départ environ deux heures plus tard.

Deux producteurs de plantes succulentes, habi-

tués de la manifestation, étaient présents : Hans Boon de Cactées des Combes et Gérard Denis du Cactus Alpin. Tous deux avaient apporté un bel échantillonnage de leur production. Cette visite a également été l'occasion de pouvoir échanger avec eux, Hans et Gérard n'étant jamais avares de conseils ou d'anecdotes.

En ce qui me concerne, je n’ai effectué qu’une dizaine d'achats, essentiellement des Echinoce-reus dont un superbe E. pacificus d'une dizaine d'années acheté chez Gérard et littéralement serti dans son pot de 5...

Je vous propose quelques images de cette mani-festation.

Jérôme EscalonPhotos J. Escalon et Michel Guidi

Bulletin d’Arides de décembre 2013 3

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Hans Boon

Gérard Denis


Gaujacq

Gaujacq, dans le département des Landes est le lieu de la foire aux plantes originales, rares ou de collec-tions : le RANAPECO (rassemblement de pépin-iéristes collectionneurs). Il est organisé sous la houlette de Jean Thoby.Il y a deux manifestations chaque année : le 2ème week-end du mois de mai et le 2 ème week-end du mois d'octobre. Cette manifestation est organisée dans le magnifique cadre du château de Gaujacq, demeure seigneuriale du 17ème siècle, construite à l'image d'un palais italien par un général des armées du roi Louis XIV. Ce château, toujours habité, est resté intact avec ses décorations de l'époque. Il se visite du 15 février au 15 novembre.Vous pouvez y admirer un incroyable plantarium avec plus de 3000 taxons répartis sur un hectare. Il contient, entre autres, des doubles de collections nationales référencées, pour garantir aux producteurs une sauvegarde de leurs recherches et permettre également l'étude de leur acclimatation.Je trouve cette exposition intéressante, avec à chaque fois, de plus en plus de succulentes et de cactées.Les exposants qui nous intéressent sont :- Plantes Miniatures : succulentes, plantes à caudex- Cactus Esterel : Aizoacées, Epiphyllum, cactacées et succulentes- Pépinière Issa des Hauts de Valcyre : plantes d'Afrique du sud- Pépiniere Bouet : plantes alpines- Le Petit Jardin : vivaces, euphorbes, Crassula rustiques- Tropic Flore : plantes épiphytes, Tillandsia et Broméliacées- Les Jardins de Saint-Pey : Adenium

- Gouin Horticulture : succulentes rustiques, Aizoa-cées, Cactacées, Crassulacées

Les quelques photos qui suivent vous donneront une idée de cette manifestation très attrayante.

Ludovic Hedin



Jean Thoby

Plantes Miniatures (Franck Dodé)


François Gouin

Librairie L’Hort

Pépinière Issa


Les jardins de Saint-Pey (Adénium)

Cactus Esterel (Vincent Cerutti)

Grainesandco

Tropic Flore (Daniel Lévêque; à gauche)

Raid germain - 2e partie

Après une nuit réparatrice dans un petit hôtel à Haguenau, nous reprenons la route vers Rastatt où nous devons retrouver nos amis francophones chez Andreas Wessner. La journée commence sous de meilleurs augures, le soleil semble être de la partie.

Lors de ma première visite chez Wessner en 2005, j’étais resté sur une formidable impression. Qu’allait donc me réserver cette seconde visite ?

Que du bon, que du bon ! Andreas Wessner est un incontournable collectionneur. Si vous passez dans cette région, il ne faut surtout pas manquer de lui rendre visite. Andreas n’est pas simplement producteur, c’est avant tout le gardien d’une caverne d’Ali Baba. Certainement au courant de nos faibles connaissances en allemand et vu que nous avions pris rendez-vous pour cette visite, Andreas avait fait appel à l’un de ses amis, franco-germanophone, qui nous a bien aidés tout au long de notre visite. Dès les premiers pas, nous découvrons les premiers tablars en extérieur, où sont conservées les plantes rustiques : Sempervivum, Orostachys et Sedum.

La première serre à droite renferme une bonne partie de la collection privée d’Andreas Wessner.

Les spécialités « maison » sont les Echinopsis et les Gymnocalycium (le père d’Andreas a sillonné l’Argentine de long en large avant qu’Andreas lui-même ne prenne la relève). Outre ces deux premiers genres, la collection offre aussi de très beaux Echinocereus, des cierges en tous genres, des Copiapoa, des Notocactus et des Parodia, des Turbinicarpus et des Lobivia dont nous verrons quelques beaux spécimens au cours de notre explo-ration des serres dans lesquelles nous découvrirons bien d’autres choses encore.Voilà qu’enfin Norbert Rebmann et le reste du groupe nous rejoignent. Nous allons passer les deux dernières journées de notre périple chez les producteurs allemands ensemble. Malgré le GPS, une petite erreur à une intersection leur a fait perdre plus de 20 minutes. Rien de bien grave, le tout étant de profiter au mieux de ces journées à découvrir quelques trésors. Le bâtiment principal, celui destiné à la vente au public a été reconstruit il y a quelques années, légèrement agrandi et bien plus lumineux.


En 2005 c’était encore une bâtisse en bois assez pittoresque. Nous pénétrons dans cette serre de vente où quelques collectionneurs font déjà leurs emplettes.

Au centre de la salle trônent quelques spécimens vénérables, mais il ne faut pas se laisser trop distraire pour pouvoir dénicher les perles rares cachées ici et là. Heureusement, les plantes sont rangées par genre, ici les Echinopsis, les hybrides d’Echinopsis, les Echinocereus, les Turbinicarpus, les Notocactus et même de très beaux Mammillaria.

Les paniers se remplissent bien vite. Bien entendu je suis attiré par trois beaux Ferocactus, mais je me contente de quelques photos, le week-end est encore long et la voiture n’est pas extensible.

Occupé à ranger mon appareil photo, je ne fais plus attention et me retrouve seul tout d’un coup. Où sont donc passé mes compagnons de voyage ?

Je retourne quelque peu sur mes pas et finis par les retrouver. Notre guide fait découvrir la partie production de la maison. Il me faut passer par la caisse, suivre un petit couloir étroit, descendre une ou deux marches et voilà mes amis déjà en train d’admirer les tables à semis.

Sur toute la longueur de droite, ce sont des milliers de semis. Sur la table de gauche se trouvent les plantes pour la reproduction (graines et boutures).

J’évoquais au début quelques Lobivia surprenants, ils sont bien là, au fond de la serre. Je n’avais pas encore eu l’occasion de voir de tels aiguillons sur un Lobivia !


Il nous reste encore un espace à découvrir, nous sortons à l’extrémité de cette immense serre, sans oublier de fermer la porte car ce secteur est chauffé, pour découvrir une dernière serre. Elle est plus étroite mais équipée de tablars astucieux. Ces tables sont d’un seul morceau qui peut se déplacer sur toute la largeur grâce à une paire de tubes sur lesquels il repose. C’est incroyable, plusieurs centaines de kilos que l’on peut pratiquement manipuler d’une seule main ! Pour circuler il faut être ordonné, et nous passons tous à la queue leu-leu.

Toujours pour la production, ici sont entreposées les plantes les moins frileuses, Lobivia, Eriosyce,

Rebutia, Wilcoxia et bon nombre d’Opuntioïdées.Mais voilà, le temps passe toujours trop vite ! Encore un dernier coup d’œil sur une splendide


Lobivia formosa et une forêt de Wilcoxia.Un petit passage à la caisse pour régler nos emplettes (sans oublier le petit clin d’œil au gardien du temple) et nous voici repartis pour une traversée du Rhin un peu plus au nord. Après une petite heure de route, nous voici arrivés au Kakteenland Steinfeld. Le pays des cactus, ici pas de pièce rare, mais le site est une curiosité et vaut le détour, c’est un supermarché du cactus où l’on fait ses courses avec un caddie.

A l’accueil, tendance oblige, nous traversons un rayon de minéraux et d’éléments de décoration d’intérieur. Quelques Opuntia et autres plantes

rustiques sont proposées dans un pavillon extérieur, mais le clou de la visite est au bout du couloir : nous débouchons dans une immense serre pleine de cactées et de succulentes.

Les plantes sont présentées sur d’immenses tablars, rangées par ordre alphabétique et par taille.En premier les petites plantes, puis les plus grosses dans la rangée suivante et ainsi de suite jusqu’aux coupes de 30 cm. Des sujets classiques, tous issus d’une culture intensive aux iles Canaries (ceci est présenté et expliqué dans la brochure de la maison). Il y a des Astrophytum, des Echinocereus, des Euphorbia, des Ferocactus, des Gymnocalycium, des Mammillaria, etc. Toutes ces plantes sont


présentées par centaines. Le choix n’est pas aussi intéressant que lors de ma première visite et les prix ont bien augmentés.

Le substrat est de la tourbe, bien pratique car très légère pour le transport, mais pas vraiment recom-mandée si vous souhaitez garder vos plantes. Cela impose un rempotage d’urgence de tous les achats. Il faut aussi être très attentif à la reprise de culture des sujets car après les engrais et le soleil des Canar-ies, les plantes marquent un temps d’arrêt avant de s’acclimater dans nos collections.Reste le côté impressionnant de ce magasin sous verre, avec des plantes vénérables sur tout le pour-tour : Echinocactus grusonii, Ferocactus, Pachypo-dium, euphorbes candélabre, quelques cierges.

Il y a tout de même de belles pièces que nous ne pourrons malheureusement pas embarquer dans nos véhicules pour ne pas nous priver le reste du voyage.

A voir la mine de mes compagnons de route

je crois qu’aucun n’aura trouvé son bonheur. Nous voici devenus exigeants au fil des années, et ces plantes communes ne nous satisfont guère, reste la curiosité du site.Nous sommes déjà au début de l’après-midi, il est l’heure d’un petit casse-croûte entre amis sur le parking. Nous intriguons quelques autres visiteurs car nos coffres sont déjà bien chargés.

Il est temps de reprendre la route en direction de Cologne car pas loin de 300 km nous séparent de la dernière visite du jour. Le ciel se voile de plus en plus, je ne suis pas certain que le soleil nous suivra jusqu’au bout.

Winterkaktus Freiland Gärtnerei : Les cactus d’hiver, la jardinerie du froid, voici en quelque sorte une traduction du nom de notre destination suivante. Le temps s’est un peu gâté, nous avons eu de la pluie sur le trajet. Nous serpentons au creux de quelques vallons pour découvrir enfin Winterkak-tus. Nous sommes attendus, quelque peu en retard mais 300 km même sans trop de limitation de vitesse ne se gère pas si facilement.

Curieux ces pots noirs alignés comme à la parade. Pas de végétation, un sol constitué d’un gravier relativement fin. Une présentation en rocaille façon désert texan avec quelques Echinocereus coccineus,


Agaves, Pediocactus simpsonii et un superbe petit Yucca nana Malheureusement, nous apprenons tout de suite qu’il n’est pas à vendre, pas encore en tout cas.

Notre hôte nous présente le lieu, l’exploitation est récente, il n’y a que deux ans que le site est en place. Il aura fallu un travail colossal pour transformer ce flanc de colline en un sol complètement drainé. Nous avons plus de 80 cm de gravier sous les pieds. Voilà donc comment il est possible de garder des sujets en pleine terre ici.Après ce premier contact autour des massifs de présentation, notre hôte nous guide vers les trois serres tonneaux qui surplombent le site. Une nouvelle averse nous fait presser le pas.

Nous trouvons là quelques Echinocereus pectina-tus, Echinocereus coccineus et des Pediocactus dont la plupart servent à la production. Peu de semis, l’essentiel de la production est obtenu par boutur-

age. C’est ici que sont conservés les jeunes sujets avant d’être rempotés et alignés à l’extérieur .Nul besoin de s’embarrasser avec diverses tailles de pots, Le rempotage se fait dans les containers assez grands que nous avons aperçus à l’extérieur. C’est en partie l’astuce de cette réussite, plus le container est grand, plus il y a de substrat (bien drainant naturellement) et plus les racines de la plante se trouvent protégées des rigueurs de l’hiver.

Une dernière photo de la troisième serre et notre hôte nous guide vers les plantes destinées à la vente. Nous voici de nouveau à l’extérieur, l’ondée est passée et nous commençons notre quête. En fait, il y a peu de choix, seules les trois variétés évoquées précédemment sont disponibles, soit deux Echino-cereus et un Pediocactus. Côté prix, là c’est la mau-vaise surprise, 20, 25 ou 30 € pour certains pots qui ne contiennent que 2 à 4 têtes.


De plus il faut bien choisir, ne pas viser peut-être les plus grosses potées, mais plutôt celles où l’on peut avoir trois ou quatre sujets plus petits.

Je vais quand même tenter le coup, l’idée de présenter un coin rustique dans l’angle de mes serres fait son chemin et mis à part des variétés rustiques d’oponces que je possède déjà, quelques globulaires seraient du plus bel effet. Mon choix s’est porté sur un Pediocactus et deux variétés d’Echinocereus coccineus. Nouvelle surprise en voulant emporter les pots : leur poids. En fait le substrat est constitué de gravier de rivière et d’une sorte d’arène granitique. Mais les copains sont là et comme tous ne feront pas affaire, je vais avoir des

bras pour m’aider à rejoindre la voiture. Notre galant hôte transporte gentiment les potées de Bily-ana dans une brouette.

Voilà la journée qui se termine, notre groupe va se séparer, certains partent vers le sud de Köln (Cologne) alors que nous remontons un peu plus sur le nord-ouest. Cela nous fait un peu plus de route ce soir, mais demain matin, nous aurons le temps de fainéanter et de déjeuner en n’étant qu’à 20 minutes de notre prochaine visite.

La suite dans le prochain bulletin.

Jean-Marc Veillat


Concours photos 2013 de la SNHF

Le concours photos 2013 organisé par les associa-tions adhérentes à la SNHF, l'Ajem, Arides et la SSF était ouvert à tous les amateurs en partenariat avec la section cactées et succulentes de la SNHF, depuis le mois d’avril 2013 jusqu’au 30 septembre dernier, date de clôture des envois.

Un peu plus d’une vingtaine de participants ont tenté leur chance dans les deux thèmes qui étaient proposés, photo de site ou en collection. Ce concours était remarquablement doté grâce aux dons du jardin exotique de Monaco, des Ets Richaud et des associations Arides et SSF (délégation Ile-de-France de l’Ajem).

La remise des récompenses s’est déroulée le mardi 5 novembre dernier au siège de la SNHF, 84 rue de Grenelle 75007 Paris. Six lauréats ont été primés, avec trois prix dans chacune des deux catégories :

Photos sur site :

1er prix - M. Laurent HEYDEL : Kalanchoe farina-cea (île de Socotra) = Deux entrées au jardin exotique de Monaco ainsi qu’un ouvrage sur le jardin exotique, un bon d’achat de 40 € chez les Ets Richaud et un cactus ou une succulente d’une valeur de 40 € offert par la SSF. 2ème prix - M. Michel BROSSIER : Jordaaniella cuprea, Vanrhynsdorp, Afrique du sud = Deux entrées au jardin exotique de Monaco, un ouvrage sur le jardin exotique, et un cactus ou une succulente d’une valeur de 20 €, offert par Arides.

3ème prix - M. Olivier ARNOUD : Gymnoca-lycium mostii ssp valnicekianum, San Pedro Norte, Cordoba, Argentine = Un ouvrage sur le jardin exotique de Monaco et un cactus ou une succulente d’une valeur de 15 € offert par Arides.

Photo en culture :

1er prix - Mme Aurore GAGNAIRE : Crassula tecta, prise dans sa serre = Deux entrées au jardin exotique de Monaco ainsi qu’un ouvrage sur le jardin exotique, un bon d’achat de 40 € chez les Ets Richaud et un cactus ou une succulente d’une valeur de 40 € offert par la SSF.

2ème prix - Mme JIANG Zhui : Haworthia obtusa, en culture à Shanghai = Deux entrées au jardin exotique de Monaco, un ouvrage sur le jardin exotique et un cactus ou une succulente d’une valeur de 20 €, offert par Arides. 3ème prix - M. Thierry SAFFROY : Stapelia nobi-lis, jardin botanique de Deshaies, Guadeloupe = Un ouvrage sur le jardin exotique de Monaco et un cactus ou une succulente d’une valeur de 15 € offert par Arides.

Vu le succès remporté par ce concours d’amateurs avertis, il est fort probable que l’opération sera reconduite en 2014. Alors préparez déjà vos objec-tifs et vos cartes mémoires !

Jean-Marc Veillat

Kalanchoe farinacea (île de Socotra)


Jordaaniella cuprea (Vanrhynsdorp, Afrique du sud)

Gymnocalycium mostii ssp valnicekianum,(San Pedro Norte, Cordoba, Argentine)

Crassula tecta

Stapelia nobilisHaworthia obtusa


Photographies d'amateurBilyana Yordanova


Agave neomexicana

Echinocereus coccineus

Echinomastus mariposensis

Escobaria emskoetteriana

Opuntia atrispina


Echinocactus horizonthalonius

Echinocactus horizonthaloniusEscobaria tuberculosaa var.varicolor

Opuntia rufida Sclerocactus scheeri

Ariocarpus fissuratus


Echinocereus stramineus

Epithelantha micromeris

Ferocactus hamatacanthus ssp. hamatacanthus

Ferocactus wislizenii

Miqueliopuntia miquelii

Les Copiapoa sont sans doute les cactus les plus connus et les plus recherchés du Chili. Les Eriosyce ont aussi beaucoup d'amateurs, que ce soit les gros Eriosyce s.l. ou ceux à la floraison plus aisée qui sont nommés aussi Neoporteria, Neochilenia ou Thelocephala.

Difficile de parler de cactus du Chili sans parler d'Eulychnia. Ces cierges ne sont pas toujours très jolis en culture, mais tellement impressionnants dans leur pays par leur quantité (ils peuvent former des forêts) et leur omniprésence (on les retrouve sur des milliers de kilomètres, de Valparaiso jusqu'au Pérou). Il faut aussi leur reconnaître parfois un certain cachet, lorsqu'on se trouve en présence de spécimens centenaires, qui en imposent par leur taille et lorsque, cerise sur le gâteau, ils sont en fleur.

Autres cierges incontournables, les Trichocereus. Qu'ils soient chiloensis, littoralis, coquimbanus ou deserticola, ils occupent nombre d'habitats, que ce soit en montagne ou en bord de mer, du sud de Santiago jusqu'aux Lomas du désert d'Atacama.

Il y a aussi un petit Austrocactus spiniflorus, très

discret tant dans la nature qu'en collection, qu'on trouve occasionnellement dans quelques vallées autour de Santiago.

Et si on fait abstraction des cactus du sud du Chili, faisant partie de la flore de Patagonie (Maihuenia, Pterocactus...) et ceux du nord, de haute montagne, faisant partie de la flore bolivienne, il n'y a pas grand chose d'autre à part des oponces.

Le plus répandu est Cumulopuntia leucophaea, connu aussi sous le nom de Cumulopuntia (ou Opuntia, ou Tephrocactus) sphaerica, berteri...Il est aussi répandu que les Eulychnia, mais un peu plus discret... sauf quand on tombe dedans.....

On trouve ponctuellement des populations de Maihueniopsis (grandiflora, domeykoensis, crassi-spina, archiconoidea...) descendantes, au propre comme au figuré, des Maihueniopsis glomerata poussant en altitude, plus à l'est, dans la Cordillère des Andes et encore plus à l'est en Argentine.

Mais le plus emblématique des oponces est Mique-liopuntia miquelii, endémique à ce pays. On le trouve quelquefois en culture où il forme de petits


cierges bleus. Il existe aussi une forme cristée.Il a d'abord été nommée Opuntia miquelii en 1839 par le Chevalier de Monville en l'honneur deFriedrich Anton Wilhelm Miquel (1811-1871), directeur du jardin botanique de Rotterdam, puis de celui d' Utrecht aux Pays-Bas.

En 1936, Backeberg le renomme Cylindropuntia miquelii, puis se ravise en 1942 en lui ajoutant un préfixe : Austrocylindropuntia miquelii.Enfin, en 1980, Ritter reprend un nomen nudum (un nom qui n'a pas fait l'objet d'une description formelle, en réalité un nom de catalogue) de Frič datant de 1935 pour décrire un nouveau genre : Miqueliopuntia. Ce genre ne comprend toujours qu'une seule espèce : Miqueliopuntia miquelii.La tentative de Backeberg d'en faire un Austrocylin-dropuntia peut se comprendre. Miqueliopuntia forme lui aussi des tiges allongées. Mais la ressem-blance est superficielle. Alors que les tiges des Austrocylindropuntia ont une croissance indétermi-née (les tiges poussent d'un seul tenant) les Mique-liopuntia forment des articles.La génétique donnerait plutôt raison à Ritter. Miqueliopuntia est un genre un peu à part, dont les plus proches cousins seraient les Tunilla.

La plante forme des tiges cylindriques bleu-vert, d'environ un mètre. Ces tiges ramifient facilement. Les nouvelles pousses sont vert clair, virant au bleu avec le temps. Elles apparaissent à l'apex de segment plus ancien.Les segments, tuberculés, claire-ment définis, font de 7 à 20 cm de long sur 3 à 6 cm de diamètre.Les aréoles se situent sur le haut de chaque tubercule et portent de nom-breux glochides et épines. Ces dernières, dans des habitats très ensoleillés et très secs, recouvrent les tiges. Elles peuvent atteindre 8 cm. La longueur et la densité des épines sont dépendantes de l'environnement. Dans des conditions plus "douces", comme en culture ou dans des localités plus arrosées, les épines seront moins longues et moins nombreuses.

Les plantes dans l'habitat forment des buissons pouvant faire plusieurs mètres de large.

Les fleurs apparaissent au sommet du segment, ne s'ouvrent pas totalement et font jusqu'à 7 cm de long. Elles sont de couleur blanche (quelques fois

blanc jaunâtre) à rose. Des plantes de deux couleurs différentes peuvent cohabiter dans la même touffe.Les floraisons en culture sont exception-nelles et n'apparaissent que sur des plantes âgées de plusieurs dizaines d'années.Les fruits plus ou moins ronds, épineux, de 4 à 7 cm de diamètre, sont vert clair virant au blanc jaunâtre quand ils sont mûrs. Ils


sont remplis d'une pulpe aqueuse dans laquelle sont réparties les graines. La zone de répartition de ce taxon est délimitée par deux vallées : au nord la vallée du Rio Copiapó (env. 27°20'S) et au sud celle de l'Elqui (30°00'S), soit environ 300 km à vol d'oiseau.

La vallée du Rio Copiapó est plutôt un bassin, une grande zone plate et sableuse, garnie juste de quelques groupes de collines isolés. Cet envi-ronnement est impropre à l'implantation des Mique-liopuntia (et des cactus en général), c'est plutôt le domaine des annuelles. Plus au nord, on retrouve des montagnes, mais c'est le début du désert d'Atacama, où les pluies sont très rares, trop rares sûrement pour notre oponce.C'est une espèce qu'on trouve plus facilement à l'intérieur des terres (observée jusqu'à 80 km) qu'à proximité immédiate de l'océan. Les populations qui en sont les plus proches, observées au nord de Huasco, maintiennent un respectueux kilomètre de

distance. Une telle proximité est assez exception-nelle.Il est difficile de savoir avec précision quelle est l'altitude limite tant la zone est difficilement acces-sible. Malgré tout, d'importantes populations ont été observées à 1200 m (et 50 km de l'océan) mais il semblerait qu'on n'en trouve plus à 2000 m.Au sud de la vallée de l'Elqui règne un climat de type méditerranéen avec des hivers plus humides et une végétation herbacée à croissance rapide. Ce qui doit être un handicap pour une plante qui pousse lentement et aime le soleil et la sécheresse comme Miqueliopuntia.

La culture de cette espèce n'est pas bien difficile à condition de respecter quelques règles et ... d'être patient.

Le substrat sera 100 % minéral, composé de terre de jardin, de sable fin et de gravier ou autre matériau drainant. Il devra pouvoir sécher en quelques jours.Les arrosages devront être adaptés à notre climat et non pas s'inspirer des conditions de l'habitat qu'on ne peut pas reproduire sous nos latitudes (hiver doux et quelquefois humides, été chaud et sec). En été, ils seront copieux mais espacés. En hiver, ils seront totalement suspendus. L'exposition sera très enso-leillée, ventilée, sans humidité stagnante.

Alain Laroze

En culture chez F. Mierzwa

En culture (cl. N. Pointeau)



BoutiqueBoutiqueBoutiqueLes pots carrés sont noirs, semi-rigides, très résistants, de chez Göetz

Hors frais de port

Fournitures à récupérer chez Christophe Petit, 18 rue Pierre Brossolette 51260 Saint-Just-Sauvage ou lors des manisfestations lorsqu’elles sont proposées.

Avec frais de port

Commande par correspondance, frais de port compris (uniquement en France métropolitaine) Important : Une commande de 25 euros est requise, afin d'amortir les frais de port compris dans ces tarifs.

Envoyez votre commande à Christophe qui s’assurera de la disponibilité des articles et vous informera du montant. A réception de la confirmation, envoyez-lui un chèque à l’ordre d’Arides avec le rappel de votre

commande validée. Les adhérents étrangers désireux de commander auront l'amabilité de le contacter personnellement, les

tarifs postaux étant différents, il devra dans ce cas facturer le montant réel du port.

Fournitures : Hors frais de port Avec frais de port10 Pots noirs carrés Goetz 5x5x4,6 0,65 0,9710 Pots noirs carrés Goetz 5x5x6 0,85 1,2810 Pots noirs carrés Goetz 7x7x8 0,83 1,2510 Pots noirs carrés Goetz 9x9x9,5 1,19 1,7910 Pots noirs carrés Goetz 11x11x12 1,85 2,7810 Pots noirs carrés Goetz 13x13x12,5 3,52 5,281 Pot noir carré Goetz 16x16x16 0,72 1,10100 étiquettes trapèze blanches 2,20 3,00100 étiquettes 80x13 blanches 2,10 3,10100 étiquettes 80x13 jaunes 2.80 3.30100 étiquettes 80x13 vertes 2.80 3.30100 étiquettes 80x13 orange 2.80 3.30

6,30

100 sachets cristal pour graines 4.5 x 6.5 cm100 sachets plastique pour graines 4 x 6 cmPinces 14 cm

3,40

7,001,80 2,40

3,80

Pierre ponce 80 litres 25,00 sur placePierre ponce 10 litres 3,50 sur place

100 sachets cristal pour graines 5.5 x 9 cm 3,70 4,00


Appel au peuple !Appel au peuple !

Prochains évènementsProchains évènements

. La liste au format Excel ou PDF est sur notre site : http://www.arides.info.

.0.50 euros par sachet de 5, 10, 20 ou 30 graines selon les genres et espèces auxquels il faut ajouter 2 euros de frais d’emballage et d’expédition.

Merci de remplir votre bon de commande format Word ou PDF, de préférence passez votre commande par Email à [email protected], attendez de recevoir en retour la confirmation de la disponibilité et votre facture. Il ne vous restera plus qu’à adresser votre règlement à l’ordre de Arides à Christophe Petit,

18 rue Pierre Brossolette 51260 Saint-Just-Sauvage.

Christophe vous expédiera alors votre commande.. Nous remercions chaleureusement ceux et celles qui nous ont envoyé des graines pour cette bourse.

Liste de grainesListe de grainesListe de graines

Ont participé à ce numéro :

Jérôme Escalon, Michel Guidi, Ludovic Hédin, Alain Laroze, Jean-Marc Veillat, Bilyana Yornodova

Relecture : Sylvaine Girard, Janine Leraut - Coordination et mise en page : Eric Mare

Appel au peuple !

Prochains évènements

Ce bulletin ne peut s’améliorer qu’avec l’aide de tous. Nous invitons donc tous ceux qui voudront bien y participer à le faire. Une visite chez un collectionneur qui veut bien jouer le jeu peut être l’occasion de faire un petit mot, de même que la visite d’un jardin botanique ou d’un producteur. Un truc, une astuce ou une méthode de culture un peu particulière aussi.Il n’est pas besoin d’être écrivain, et si vous n’êtes pas à l’aise avec l’écriture, les idées suffiront, nous les mettrons en forme. Quelques photos et vous voilà rédacteur au bulletin de l’association chère à votre coeur ! Pensez-y et soumettez vos idées à Eric ([email protected]).

- 7 janvier : Galette des rois, champagne et jeu à la SNHF, Paris (75007),- 11 février : Conférence, SNHF, Paris (75007), Considérations sur la longévité des cactus cultivés en serres par Aymeric de Barmon- 4 mars : Conférence, SNHF, Paris (75007), Le Mexique revisité par Jean-Marie Solichon- 1 avril : Conférence, SNHF, Paris (75007), Mes plus belles photographies des plantes de ma serre et de mes voyages par Marc Beugin- 26 et 27 avril : Journées des plantes et jardins, Marseille (13)- 18 au 20 octobre : Floralies de Nantes (40)

SNHF : http://ssf.info.free.fr

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Important !Les adhérents qui nous ont rejoints durant le dernier trimestre 2013 n’ont pas à réadhérer.

Leur règlement est valable pour l’année 2014

Mme, Melle, Mr

Nom :

Prénom :

N° et Rue :

Code postal :

Pays :

Adhérent n° :

Tel :

Email :

Ville :

Site perso : http//

Bulletin d’adhésionArides 2014

Règlement de 16 euros pour les personnes seules et de 17 euros pour les couplespar chèque bancaire, eurochèque ou mandat-poste international à l’ordre de Arides.

A adresser avec le bulletin d’adhésion à Bernard Berthelin12, rue de l'Eglise 60160 Montataire

Email : [email protected]

Sachez que si vous désirez vous abonner à Cactus-Aventure International, vous devez envoyer votre bulletin d’abonnement à cette revue avec la photocopie de votre carte d’adhésion

à Arides pour l’année à venir. Vous paierez l’abonnement moins cher : 32 au lieu de 35 euros.Rappelez-vous ! Le bulletion d’adhésion à Arides est à envoyer à Bernard Berthelin.

Le bulletin d’abonnement à Cactus-Aventure International est a envoyer à Joel Lodé en Espagne.

Afin de faire quelques statistiques pour mieux connaître la fréquentation de notre association, merci à tous, de bien vouloir répondre aux trois questions ci-dessous :

(nous vous en communiquerons les résultats)

Quelles plantes constituent l’essentiel de votre collection (plusieurs réponses possibles) :

CrassulaCactus colonnairesCactus globulaires

Agaves, Aloe

Euphorbes Hoyas

AizoacéesOpuntia Epiphytes

AsclépiadacéesCaudex

Date de naissance : Membre (s) Arides depuis :

L’adhésion de couple est possible et même souhaitable pour mieux quantifier le nombre réel de nos membres. Elle ne coûte qu’un euro symbolique en plus de la cotisation normale (donc 17 euros) et permet d’avoir une carte chacun, ce qui peut être utile dans certains cas, car les entrées gratuites ne

valent que pour une personne par carte. Merci d’indiquer le nom et le prénom du conjoint.

Nom : Prénom :

Documents

2013 12 couverture - Freearides.free.fr/Arides_bulletin_2013_12.pdf · BulletinBulletin décembre 2013décembre 2013 dede Cl. Bilyana Yordanova Bulletin décembre 2013 de ARIDESARIDES