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LA VIOLENCE violence est employé comme nom féminin singulier Employé comme nom 1. mal, force Antonyme : douceur, persuasion 2. déchaînement, irascibilité, vivacité, agressivité, animosité, agitation, colère, t empête Antonyme : douceur, calme 3. force, déchaînement, fureur, excès, fougue, intensité, révolte, impétuosité Antonyme : tempérance, mesure 4. agression, sévices, contrainte cruauté est employé comme nom féminin singulier Employé comme nom 1. monstruosité, sadisme, atrocité, férocité, inhumanité, brutalité, barbarie, dureté , bestialité,tyrannie, sauvagerie, méchanceté, sévérité Antonyme : civilisation 2. (au figuré) rigueur, injustice, sévérité, sévices, hostilité, dureté, bienveillance, exac tion,insensibilité, vexation, malheur Antonyme : sensibilité, miséricorde, compassion, bonté, indulgence, humanité, tendre sse,charité, coeur, pitié jeune peut être employé comme : adjectif singulier, nom Employé comme adjectif 1. cadet, adolescent, pubère Antonyme : vieux, ancien 2. juvénile, ardent, frais, vif, (vieilli) vert, gai, pimpant Antonyme : sénile 3. frais, récent, nouveau, neuf, moderne, naissant Antonyme : vieux, ancien, antique 4. cadet, petit, junior Antonyme : senior 5. naïf, crédule, inexpérimenté, candide, confiant, (vieilli) godiche, ingénu Antonyme : incrédule, méfiant 6. puéril, infantile 7. novice, inexpérimenté, naïf, bleu, ignorant Antonyme : émérite, achevé 8. (familièrement) insuffisant, incomplet, déficient, incapable, imparfait, faible Antonyme : vieux, âgé

2. La Violence

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Page 1: 2. La Violence

LA VIOLENCEviolence est employé comme nom féminin singulier

Employé comme nom

1. mal, force

   Antonyme : douceur, persuasion

2. déchaînement, irascibilité, vivacité, agressivité, animosité, agitation, colère, tempête

   Antonyme : douceur, calme

3. force, déchaînement, fureur, excès, fougue, intensité, révolte, impétuosité

   Antonyme : tempérance, mesure

4. agression, sévices, contrainte

cruauté est employé comme nom féminin singulierEmployé comme nom

1. monstruosité, sadisme, atrocité, férocité, inhumanité, brutalité, barbarie, dureté, bestialité,tyrannie, sauva

gerie, méchanceté, sévérité

   Antonyme : civilisation

2. (au

figuré) rigueur, injustice, sévérité, sévices, hostilité, dureté, bienveillance, exaction,insensibilité, vexation, m

alheur

   Antonyme

: sensibilité, miséricorde, compassion, bonté, indulgence, humanité, tendresse,charité, coeur, pitié

jeune peut être employé comme : adjectif singulier, nomEmployé comme adjectif

1. cadet, adolescent, pubère

   Antonyme : vieux, ancien

2. juvénile, ardent, frais, vif, (vieilli) vert, gai, pimpant

   Antonyme : sénile

3. frais, récent, nouveau, neuf, moderne, naissant

   Antonyme : vieux, ancien, antique

4. cadet, petit, junior

   Antonyme : senior

5. naïf, crédule, inexpérimenté, candide, confiant, (vieilli) godiche, ingénu

   Antonyme : incrédule, méfiant

6. puéril, infantile

7. novice, inexpérimenté, naïf, bleu, ignorant

   Antonyme : émérite, achevé

8. (familièrement) insuffisant, incomplet, déficient, incapable, imparfait, faible

   Antonyme : vieux, âgéEmployé comme nom

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1. jeunet, jeunot, petit, jeunette, (vieilli) blanc-bec, fils, junior, jeunesse, ado, adolescent,jeunotte

   Antonyme : vieux, père

violent est employé comme adjectif masculin singulierEmployé comme adjectif

1. brutal, furieux, cruel, coléreux, farouche

   Antonyme : doux, calme

2. intense, terrible, emporté, véhément, impétueux, frénétique, virulent, agressif, vif,déchaîné, torrentiel

   Antonyme : patient, (par

extension) fulgurant, délirant, fort, poignant, douloureux, ardent,calme, furieux, acharné, passionné, exalté, l

angoureux

criminel peut être employé comme : adjectif singulier, nomEmployé comme adjectif

1. délictueux, délictuel

   Antonyme : irresponsable, irrépréhensible

2. meurtrier, assassin, subversif

   Antonyme : salutaire, bénéfiqueEmployé comme nom

1. meurtrier, homicide, assassin, malfaiteur, scélérat

   Antonyme : bienfaiteur

délit est employé comme nom masculin singulierEmployé comme nom

1. infraction, contravention, faute

   Antonyme : bienfait

2. mal, infraction, contravention, insubordination, (en flagrant délit) sur le fait

En totale perte de repères, les adolescents versés dans la délinquance sont à l'origine d'agressions de plus en plus graves.

La télévision incite-t-elle les jeunes à adopter des comportements violents ? Plusieurs faits divers tragiques paraissent étayer cette thèse.

L’enfant passe beaucoup de temps à l’école. Sa qualité de vie, ses comportements sont ainsi largement influencés par les relations qu’il entretient avec ses pairs et ses enseignants ; sans oublier les aspects organisationnels et structurels du cadre institutionnel. L’école joue ainsi un rôle important dans le développement social des élèves ; elle est aussi le lieu où se déroulent des formes de violences assez courantes. De ce fait, l’institution scolaire a le devoir de se préoccuper de prévenir la violence chez les jeunes.

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CAUSES DE LA VIOLENCE 

On peut parler des familles dont les enfants sont à la rue ou des familles qui n'ont pas de travail ou de partage du travail - Il y a des enfants qui n'ont jamais vu leurs parents avoir des horaires fixes, se lever pour aller travailler, et avoir un rythme de vie journalier - Et peut-être que cette absence de perspective ou de repère fait que les jeunes, pour manifester leur colère.

Enfin, cette délinquance juvénile pourrait également provenir du manque de moyen de persuasion de la part de la justice à l’égard des mineurs. De plus, la police et la justice ont tendance à minimiser la part des jeunes dans la délinquance. En effet, dans plus de 75 % des cas de violence impliquant un mineur, l’intervention de la justice aboutit à un classement sans suite. L’appareil pénal, surchargé, se concentre sur les affaires qui lui semblent les plus graves et se débarrasse, par tous les moyens, des dossiers excédentaires : ceux de la délinquance juvénile notamment. Plus la justice tarde à agir, moins des mesures éducatives semblent s’imposer : la gravité des faits ne fait qu’augmenter. En effet, un mineur ayant commis un délit sera remis en liberté dans la journée et pourra enfreindre la loi de nouveau le lendemain.

Facteurs individuels

Les principaux facteurs liés à la personnalité et au comportement que l’on peut associer à la violence chez les jeunes sont les suivants :

l’hyperactivité l’impulsivité une maîtrise insuffisante de soi des problèmes d’attention des antécédents de comportement agressif un faible niveau d’éducation.

Influence de la famille et des camarades

Le milieu familial joue un rôle fondamental dans le développement des comportements violents chez les jeunes. Un certain nombre de facteurs familiaux s’associent à la violence des adolescents:

un encadrement insuffisant des enfants par les parents, des châtiments corporels durs pour disciplinerles enfants

des conflits entre les parents pendant la petite enfance un attachement insuffisant entre les parentset les enfants une mère ayant eu son premier enfant trop jeune la séparation ou le divorce des parents à un jeune âge une faible cohésion de la famille un niveau socio-économique faible. On a également associé la violence chez les jeunes à la fréquentation de camarades délinquants.

Facteurs sociaux, politiques et culturels

Les bandes et un approvisionnement local en armes à feu ou en drogues constituent un puissant ferment de la violence chez les jeunes.

La faiblesse des liens sociaux dans la communauté s’associe également à une fréquence accrue de la Violence des jeunes.

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L’administration du pays, sa législation et les moyens mis en oeuvre pour l’appliquer, ainsi que sa politique sociale, ont un effet important sur la violence.

Des facteurs comme l’inégalité des revenus, l’évolution rapide de la démographie dans les population jeunes et l’urbanisation ont été liés au développement de la violence chez les jeunes.

Les cultures qui ne proposent pas de solutions non violentes pour résoudre les conflits semblent connaître une fréquence plus élevée de la violence chez les jeunes.

SOLUTIONS

Des approches variées ont été tentées pour mettre un frein aux comportements violents des jeunes. Les interventions les plus courantes essaient de changer les aptitudes, les attitudes et les croyances personnelles. Les programmes de ce type sont le plus souvent mis en oeuvre en milieu scolaire et sont conçus pour aider les enfants et les adolescents à dominer leur colère, à résoudre les conflits et à développer les compétences sociales nécessaires pour résoudre les problèmes.

Une stratégie de prévention à l’école doit tenir compte des causes multifactorielles de la violence et proposer une palette de mesures complémentaires :

La promotion d’un environnement favorable et épanouissant pour l’ensemble des acteurs de l’école est le terreau nécessaire à la mise en œuvre de toute mesure de prévention ciblée. La palette d’actions est large - amélioration du climat scolaire, établissement de règles et de sanctions claires, élaboration d’une charte, mise sur pied de structures de participation,… – pour tendre vers une coexistence harmonieuse.

Le renforcement des compétences sociales et relationnelles des élèves peut être mise en œuvre dès les premières années de scolarité. Différents programmes portant sur l’affirmation de soi, la gestion des émotions et des conflits, l’écoute et le respect ont montré des effets positifs dans toute une série de problématiques survenant à l’adolescence : consommation de substances, comportements à risque, violence, etc.

L’action ciblée sur les expressions précoces de problèmes comportementaux, tel le harcèlement scolaire ou l’absentéisme, devrait également faire partie des mesures constituant une stratégie globale de prévention en milieu scolaire. Les priorités thématiques sont déterminées selon le profil et les besoins particuliers de chaque école.

La formation des enseignants est un élément incontournable. L’actualisation des connaissances sur les nouvelles formes de violence telles que le cyberharcèlement et sur la sensibilisation aux processus d’intervention précoce sont des exemples à suivre.

Le partenariat éducatif avec les parents est essentiel. Premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, les parents doivent être associés à toute démarche de prévention ou d’intervention.

La famille joue un rôle central dans la prévention de la violence pendant toute la période de développement de l’enfant, particulièrement durant sa petite enfance et même durant la grossesse de la mère. Il y a deux explications à cela : d’une part, les facteurs de risque familiaux contribuent à influencer l’apparition de problèmes comportementaux dans l’enfance et la jeunesse. D’autre part, les parents sont les premières personnes en mesure de favoriser le développement émotionnel et social de l’enfant.

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LA PEINE DE MORT : la peine capitale punition avec le mort

CONTRE :

La peine de mort viole les droits humains fondamentaux, elle constitue la forme de punition la plus cruelle, inhumaine et dégradante.

o Injuste

La Déclaration universelle des droits de l’homme reconnaît à chacun·e le droit à la vie

Un Etat ne peut à la fois interdire le fait de tuer tout en le pratiquant lui-même. Les normes internationales relatives aux droits humains se situent au-dessus du droit national.

o Inutile

La peine capitale n’empêche aucun délit. Les études scientifiques n’apportent aucune preuve que la peine de mort ait réellement l’effet dissuasif qu’on lui attribue. Au Canada par exemple, le nombre d’assassinats a diminué depuis l’abolition de la peine de mort. Aux Etats-Unis, en revanche, il est plus élevé dans les Etats qui pratiquent l’exécution capitale que dans ceux qui y ont renoncé. Pour empêcher efficacement les délits, il est nécessaire d’avoir un taux élevé d’élucidation des crimes et un système judiciaire travaillant de manière équitable, rapide et conséquente.

o Irrévocable

Les erreurs judiciaires et les jugements erronés ne peuvent jamais être totalement exclus. Lorsqu’une peine de mort a été exécutée, il n’y a pas de retour en arrière possible. Depuis 1973 aux Etats-Unis, 123 personnes condamnées à mort ont été libérées après que la preuve de leur innocence a été faite (état avril 2007). Le nombre exact d’exécutions d’innocents, de jugements erronés et d’erreurs judiciaires avérées ne peut être déterminé avec précision. De faux aveux, des faux témoignages et des expertises insuffisantes peuvent influencer l’issue d’un procès et conduire à un assassinat perpétré par la justice. Dans certains pays, la procédure de condamnation à la peine de mort ne donne pas droit à une défense solide de l’accusé·e sur le plan juridique et n’octroie pas de droit d’action en appel.

o Arbitraire

La peine de mort est utilisée de manière disproportionnée contre des gens pauvres ou des personnes appartenant à une minorité. Aux Etats-Unis, la part des Afro-Américains condamnés est supérieure à la moyenne. En Arabie Saoudite, elle touche avant tout les travailleurs et travailleuses étrangers. Avec la peine de mort, les Etats satisfont une certaine soif de vengeance populiste – souvent en organisant des procès publics et des exécutions de masse, comme c’est le cas en Iran et en Chine. La plupart des exécutions ne punissent pas des crimes violents mais répondent à des motifs politiques. La peine de mort permet au pouvoir de se débarrasser des personnes impopulaires. Ainsi, des peines de mort sont prononcées pour homosexualité (Nigeria, Arabie Saoudite), pour des délits liés à la drogue (Indonésie, Malaisie) ou pour vol, corruption ou fraude fiscale (Chine).

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POUR :

o La dissuasion

elle dissuade d'autres personnes de commettre des crimes graves. Quoique de récentes études aient démontré que l'opinion américaine était toujours plus partagée sur ce sujet.

Les criminels sont plus sujets à méditer et à mettre de l'ordre dans leur vie sous la pression de la mort imminente.

o La prévention

la peine de mort prévient le retour des dangereux criminels dans la société et ainsi d'éventuelles récidives.

o D'un point de vue économique

une exécution coûte basiquement moins cher qu'un emprisonnement à vie. Mais si l'on inclut les frais de recours, toute la procédure d'exécution peut coûter plus de dix fois l'équivalent d'une incarcération à perpétuité.