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Courriel: [email protected] Site Web: www.atlasmedias.com Pour vos annonces dans le journal Atlas.Mtl : (514) 962-8527 nº 174 du 16 au 29 février 2012 Sports - Ski Adam et Sami Lamhamedi : Deux jeunes en or Page 29 Page 5 Les Québécois s’appauvrissent … Rentrée parlementaire Le budget et autres débats attendus Page 12

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Journal Atlas.Mtl 174 du 16 au 29 février 2012

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Pour vos annonces

dans le journal Atlas.Mtl: (514) 962-8527

nº 174 du 16 au 29 février 2012

Sports - Ski Adam et Sami Lamhamedi :

Deux jeunes en or

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Les Québécois s’appauvrissent …

Rentrée parlementaireLe budget

et autres débats attendus

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Votre argent

Les Québécois s’appauvrissent …

Rentrée parlemen-taireLe budget et autres débats attendus

Climat Le froid qui tue

Sommaire

Devant la rareté de la littérature, journal-istique et universitaire, consacrée au seg-ment marocain de la population cana-dienne, on ne peut que saluer l’initiative de notre confrère Dr Abderrahmane El Fouladi et de la publication qu’il dirige, Maghreb-Canada Express.

L’initiative à consisté à interroger un cer-tain nombre de maroco-canadiens sur leurs rapports à leur double appartenance et notamment sur leurs attentes vis-à-vis de leur pays d’origine, au moment même où ce dernier se pose les mêmes ques-tions.

M. El Fouladi, et cela est à son honneur, tient à souligner qu’«Il serait prétentieux de dire que ce sondage maison a répondu à toutes les questions concernant la majorité silencieuse parmi les MRE. Nous n'avons ni les moyens financiers ni ceux humains des acteurs en face pour en renforcer la crédibilité.». Il précise égale-ment que «ce sondage a été traité, par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) avec la même « tiédeur » qui fut réservée par les marocains de l’intérieur aux dernières élections législatives. En effet sur un échantillon d’environ 1300 per-sonnes, seuls 33% ont ouvert et lu le sondage. Et sur ce dernier nombre, 49.8% ont daigné y répondre!»

Cela toutefois n’enlève rien, à notre sens, à la qualité des informations recueillies, bien de nature à servir une meilleure con-naissance de la réalité et du vécu des maroco-canadiens.

L’ouvrage est d’autant plus louable que, sur les 20 000 marocains qui continuent d’émigrer légalement chaque année, envi-ron 5000 s’installent au Canada et que ce segment de population s’enrichit chaque année de 3000 à 3500 naissances. Au bout du compte, les maroco-canadiens ont largement dépassé le seuil critique démographique qui devraient leur per-mettre de peser aussi bien sur la vie de la société d’accueil que sur celle de la socié-té d’origine. Mais presque à l’insu des politiciens en charge, sur les deux rives de l’Atlantique, de leur sort et de leur deve-nir.

Ce qui amène une première remarque de l’auteur : «T out d’abord, il serait perti-nent de souligner que Réaction à chaud :

Aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, les intervenants politiques ont du pain sur la planche pour arriver à redon-ner confiance à la majorité silencieuse dans la chose politique. Car comme à l’intérieur du pays, où seuls les états major des partis politiques semblent s’intéresser à la politique, seuls les acteurs associatifs semblent bouger sur scène devant une majorité silencieuse qui regarde ailleurs.»

Le premier bloc de questions, articulé aut-our de l’interrogation « Êtes-vous mem-bre d'une association ?» permet ainsi, entre autres interprétations, de mesurer la propension des répondants à l’engagement civil et civique. Plus que la représentation d’une réalité, les réponses permettent de mesurer la capacité et, sur-tout, les objectifs qui doivent être ceux de l’engagement citoyen.Le second bloc de questions, centré sur la représentation des migrants, laisse de son côté percer un besoin réel d’être présent dans les préoccupations des décideurs et en même temps de pouvoir peser sur les décisions.

Dans les deux volets toutefois, on retrouve un élément : les migrants sont conscients de leur état : un segment de population vivant à cheval entre deux mondes ; mais prêt à assumer cette dou-ble appartenance et à remplir tous les devoirs qui en découlent.C’est cependant sur les façons de vivre cette situation et les moyens d’y parvenir que le clivage apparait..

Apparemment ni le tissu associatif existants ni les appareils étatiques ne recueillent la confiance et ne pourraient recevoir un chèque en blanc. Tout comme les politiques en vigueur, en matière migratoire ne recueille de satisfecit; que ce soit dans les sociétés d’origine ou dans les sociétés de vie.

Est-ce l’air du temps, qui veut que l’on conteste un peu tout et le reste? Est-ce réellement une insuffisance dans la prise en compte des migrants dans les poli-tiques nationales les concernant ?

La réponse reste à trouver…

3 Atlas.Mtl

Editeur : Abdelghani Dades.

Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Jamila Bourmaki, Zahira EL Wahid Megherbi

Publicité : Mohamed EzzemouriAhmed MendiliWahid Megherbi

Conception et Réalisation Graphique :

Rachid Najahi.Younes Q

Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA

Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal

et du site web: www.atlasmedias.com

Tél. : (514) 962-8527(514) 994-9582Courriel: [email protected]

nº 173 du 2 au 15 février 2012

Citoyenneté; double appartenance; perceptions et attentes

Éditorial

Maghreb

La croisade pour l’Union

Sports - Ski Adam et Sami Lamhamedi : Deux jeunes en or

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Abdelghani Dades

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Québec «Pas d'élection au Québec avant le 21 avril»

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Au cœur de l’hiver

La vague de froid qui sévit en Europe et en Méditerranée depuis janvier a fait quelque 470 morts. L’Algérie n’a pas été épargnée et enregistre 28 morts. Au Maroc, aucun décès n’a été signalé pour l’instant mais un pro-gramme d’assistance a été mis en place par la Fondation Mohammed V pour la solidarité en collaboration avec le ministère de l’Intérieur.

En Europe

Le bilan humain et matériel du grand froid qui semble devoir persister au moins jusqu’à la semaine prochaine en Europe s’est encore alourdi mardi, sur-tout dans l’est du continent, atteignant environ 470 morts, toutes causes con-fondues.

En Ukraine, un retraité de 62 ans est décédé faute de soins médicaux, l’ambulance qu’il avait appelée étant immobilisée par la neige, a rapporté le site d’information Korrespondent.net.Les températures devraient chuter jusqu’à -30°C dans le pays en fin de semaine, selon les services météorologiques. Au moins 136 per-sonnes sont mortes de froid en Ukraine depuis le 27 janvier.

Le nombre des décès par hypothermie en Pologne s’élève désormais à 68, avec six morts de plus en 24 heures, a

annoncé la police.

La plupart des morts de froid sont des sans-abri, souvent en état d’ébriété. Mais la vague de froid fait aussi des victimes dans les habitations – 50 morts au total avec deux nouveaux décès par asphyxie depuis lundi – en provoquant des milliers d’incendies et des intoxications au monoxyde de car-bone, dus à des poêles défectueux.

Il en est ainsi dans plusieurs pays européens depuis l’avènement des intempéries qui, sous forme de neige, pluie diluvienne et grêle, se sont éten-dues de l’autre côté de la Méditerranée, en Afrique du Nord. En Algérie 28 personnes sont mortes depuis vendredi à causes des intem-péries, dont beaucoup par intoxication due au gaz ou dans des accidents de la route.

Au Maghreb

Au Maroc, un programme d’assistance a été mis sur pied dans les provinces de Beni Mellal et d’Azilal. Ce disposi-tif concernera tout particulièrement les localités à relief difficile, selon un communiqué de la Fondation Mohammed V pour la solidarité. Le programme d’assistance est organisé avec la participation des Forces armées royales, de la Gendarmerie royale et

du ministère de l’Intérieur ainsi qu’avec la contribution de la Fondation Mohammed V pour la soli-darité.

Dans la région de la Kabylie en Algérie, les villageois désemparés ont de plus en plus de mal à supporter les intempéries et n’hésitent plus à exprimer leur colère pour se faire entendre. Des manifestations de désar-

roi et de colère ont eu lieu dans cer-taines villes et villages comme à Yakourène, Makouda et Tizi Ouzou.

Les manifestations crient détresse face aux intempéries qui ont fait, selon un nouveau bilan, 28 morts depuis ven-dredi, dont quinze par asphyxie et dix dans des accidents de la route.

Sources : AFP

L’Europe et la Méditerranée grelottent…

Les organisateurs de la 29e Fête des neiges de Montréal dressent un bilan exceptionnel de cet événement familial montréalais qui a été présenté au parc Jean-Drapeau au cours des trois derniers week-ends du mois de janvier.

« Les familles ont été encore plus nombreuses cette année à répondre à notre invitation. Malgré les caprices de dame Nature, l’achalandage total de la Fête est évalué à 109 174 visit-eurs comparativement à 60 000 en 2011 », déclare Nathalie Lessard, porte-parole de la Société du parc Jean-Drapeau.

Durant les trois week-ends, les 25 activités de la Fête ont su faire le bonheur des petits et des grands : glissoire sur tube, sentier des pati-neurs, tyrolienne, promenades en traîneau à chiens ou à chevaux, initi-ation au ski alpin, sentiers de ski de fond, sans oublier le nouveau Village des neiges. « Soulignons également tout le travail du person-nel du parc Jean-Drapeau et de la centaine de bénévoles pour assurer la sécurité des visiteurs et un accueil chaleureux », conclut Mme

Lessard.« Il ne fait aucun doute que la popu-lation reconnaît la qualité de notre événement ainsi que les efforts déployés afin d’offrir un produit de qualité. La Fête des neiges de Montréal est devenue un incontourn-able et a une place de choix dans notre plan de développement dont l’un des objectifs est de faire du parc Jean-Drapeau une destination récréative de premier plan, douze mois par année.

C’est donc un rendez-vous en 2013 pour le 30e anniversaire de la Fête des neiges », d’ajouter pour sa part Christian Ouellet, directeur général de la Société du parc Jean-Drapeau.

Rappelons finalement qu’en nou-veauté cette année, l’hiver se pour-suit au parc Jean- Drapeau avec une programmation comprenant une douzaine d’activités et trois événe-ments spéciaux, tous les week-ends jusqu’au 11 mars 2012.

Sources : Société du parc Jean Drapeau

Pendant ce temps, à Montréal…110 000 personnes à la Fête des neiges 2012

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Les Québécois s’appauvrissent … «Moins travaillant, moins productifs, donc moins riches» affirme une étude signée HECChaque Québécois disposait de l'équivalent de 4740 $ de pouvoir d'achat de moins qu'un Ontarien en 2009, une fois qu'on a tenu compte des différences de coûts de la vie et de l'effet de la fiscalité fédérale, rapporte une étude du professeur de HEC Montréal Martin Coiteux, récemment publiée par le Centre sur la productivité et la prospérité du même établissement. Le retard québécois s'élevait à 3597 $ par per-sonne avec la Colombie-Britannique, à 9146 $ avec l'Alberta et à 1778 $ avec les autres provinces des Prairies. Les Maritimes (- 3191 $) et Terre-Neuve (- 3802 $) accuseraient toujours, de leur côté, un déficit par rapport au Québec.

Loin de s'améliorer, la situation relative des Québécois se serait dégradée par rap-port à chacune des autres provinces entre 1976 et 2009 en matière de revenu brut. Ce recul relatif en plus de 30 ans n'a été que de 680 $ par personne par rapport à la Colombie-Britannique, indique l'étude, qui se base sur les chiffres et le concept «d'équivalent adulte d'une même famille» de Statistique Canada, mais s'est élevé 4493 $ avec l'Ontario, à 6663 $ avec Terre-Neuve et à plus de 12 600 $ avec l'Alberta.

Ces écarts se trouvent réduits lorsque l'on tient compte du coût de la vie, qui est moins élevé au Québec que dans plusieurs autres provinces et qui confère aux Québécois un meilleur pouvoir d'achat pour les mêmes revenus bruts. Mais cela ne remet pas en cause la tendance générale, précise Martin Coiteux.

Productivité déficiente et retraites prématuréesTrois grands facteurs expliquent cette mauvaise performance du Québec, dit-il. L'un d'eux est la plus faible proportion de Québécois au travail, à cause de leur tendance, entre autres, à prendre leur retraite plus tôt que les autres Canadiens.

Un autre facteur est le moins grand nombre d'heures travaillées, que ce soit parce que des travailleurs n'arrivent pas à trouver mieux qu'un emploi à temps partiel ou parce que le Québec compte relativement plus d'emplois dans le secteur public que les autres provinces, et que la semaine de travail y est généralement plus courte que dans le secteur privé.

Le plus important facteur, de loin, se révèle toutefois les revenus tirés par chaque heure travaillée. «C'est un signe, entre autres, du retard du Québec en matière de

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Votre argent

Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a donné quelques paramètres très généraux quant à l'entrée en vigueur des changements apportés au programme de Sécurité de la vieillesse, et ces modi-fications ne seront vraisemblablement pas appliquées avant plusieurs années.

La déclaration de M. Flaherty, en marge d'un événement le 10 février à Oshawa, en Ontario, est la première indication de la façon dont le gouvernement conserva-teur entend aller de l'avant avec ses réductions controversées des prestations destinées aux aînés.

Selon le ministre, ces changements ne seront pas apportés avant 2020 ou 2025.

Un porte-parole a plus tard voulu précis-er que cette déclaration devait être inter-prétée comme une indication que les changements ne surviendraient pas immédiatement, et non pas comme un échéancier ferme du gouvernement.M. Flaherty dit vouloir donner ample-ment de temps aux Canadiens dans la force de l'âge de prévoir leur retraite en vertu de nouvelles règles.Le gouvernement conservateur subit des attaques quotidiennes aux Communes à

ce sujet depuis les commentaires du pre-mier ministre Stephen Harper à Davos, le mois dernier, lorsqu'il a signalé vouloir ralentir la croissance des coûts de la Sécurité de la vieillesse.

M. Flaherty n'a pas décrit précisément les changements qui seront apportés dans le prochain budget, mais des ministres ont laissé entendre que la modification principale serait de faire passer l'âge d'admissibilité du programme de 65 à 67 ans.

Sources : Presse canadienne

Pensions de retraites : Aucun changement avant 2020 Affirme Jim Flaherty

Suite de la page 5

productivité, a expliqué Martin Coiteux en entretien téléphonique au Devoir. Cela peut tenir au taux de décrochage scolaire des jeunes, au fait que des gens n'étudient pas dans les secteurs qui s'avèrent les plus payants ou encore aux types d'emplois qu'on retrouve dans l'économie». L'économiste admet que toutes les provinces ne peuvent pas compter sur une industrie pétrolière florissante et aux généreux salaires, comme l'Alberta, mais affirme que, mis à part l'avantage que confèrent les ressources naturelles, les bons emplois vont là où ils trouvent les bonnes condi-tions pour se développer.

On a beaucoup vanté les mécanismes de redistribution de la richesse au Québec, poursuit l'étude. On constate, en effet, que ses écarts de revenus avec les autres provinces sont bien minces pour la tranche des 20 % de personnes les plus pau-vres. «Mais l'écart bondit pour tous les autres, et se creuse à mesure que l'on pro-gresse dans l'échelle des revenus», dit son auteur, réduisant d'autant la capacité de l'État de prélever des revenus fiscaux.

Matière à débat…Les conclusions de l'étude de 29 pages rejoignent largement celles d'une autre étude, signée celle-là par le professeur émérite et économiste associé au CIRANO Marcel Boyer et dévoilée le mois dernier. L'économiste y constatait que la perfor-mance économique globale du Québec «traîne dangereusement derrière celle du reste du Canada et des États-Unis» depuis le début des années 80. L'auteur en appelait à une «nouvelle révolution tranquille pour renouer avec l'esprit entrepre-neurial, tant corporatif que social».

Un autre professeur émérite d'économie, Pierre Fortin, dénonçait pour sa part cet automne, «les discours négatifs de la droite et de la gauche sur la performance économique du Québec». «Entendons-nous, écrivait-il, La croissance économique du Québec n'a rien d'époustouflant. Mais ce n'est pas vrai que notre niveau de vie recule systématiquement par rapport à celui des autres. En niveau absolu, nous avons aujourd'hui pratiquement rejoint l'Ontario et la Colombie-Britannique. Sur le plan international, nous nous classons au 14e rang parmi les 20 pays les plus riches de l'OCDE.»

Sources : Actualités économiques

Les Québécois s’appauvrissent … «Moins travaillant, moins productifs, donc moins riches» affirme une étude signée HEC

Il existe des faillites si mal gérées que des fonctionnaires fédéraux doivent prendre les dossiers en main pour réparer les erreurs commises.

Un nouvel audit révèle d'ailleurs que ces employés de l'État surchargés effectuent eux-mêmes un mauvais tra-vail de gestion des fonds et des biens. «Des manquements importants consta-tés au sein de la structure générale de contrôle présentent des risques allant de modérés à importants et nécessitent des améliorations», indique l'étude interne.

4 fonctionnaires pour des centaines de dossiers

L'audit, réclamé par Industrie Canada, s'est penché sur des centaines de dos-siers gérés par seulement quatre employés du Bureau du surintendant des faillites Canada (BSFC) travaillant à partir de Toronto.

L'enquête a permis de mettre au jour des documents manquants, des compt-

es déficitaires, des rapports bâclés, de la double comptabilité et des docu-ments financiers périmés.

Normalement, des fiduciaires du secteur privé embauchés par l'agence traitent les questions financières des personnes insolvables. Mais si ces fiduciaires sont incompétents, fraudent ou meurent sans successeur, l'agence fédérale désigne un bureaucrate fédéral pour accomplir le travail.

Au cours des dernières années, il n'y a eu que cinq de ces fiduciaires à l'échelle nationale capables de régler les dossiers de faillites mal gérées.Plus de 80 000 Canadiens ont déclaré une faillite personnelle lors de l'exercice ayant pris fin le 31 octobre 2011.

Sources : Presse canadienne

Les faillites personnelles sont mal gérées au fédéral

A LOUERGrand 4 ½ à sous-louer ou cessation de bail, beau et ensoleillé, dans un immeuble tranquille à Ahuntsic.Proche de toutes commodités: à 5 min. de 2 écoles primaires et du transport en commun (Bus: 121, 146, 164, 171), 2 parcs.Inclusions: Parking Exclusions: Meubles, chauffageLibre le 1 avril 2012.Pour visiter ou plus d'informations veuillez nous contacter au :

(514) 661-1057

M Jim Flaherty, ministre des finances, Canada

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Les nouveaux Canadiens sont plus sus-ceptibles de faire partie de la « généra-tion sandwich » et d’en ressentir un stress financier, c’est ce que révèle le sondage sur la santé mené par Desjardins Sécurité financière. 71 % pour cent d’entre eux disent vivre cette situation par rapport à 61 % de l'ensemble des répondants qui apportent un soutien similaire à leurs proches.

La « génération sandwich » Ce sondage a aussi révélé que 20 % des répondants nés à l'extérieur du Canada étaient plus susceptibles d'être des membres de la « génération sandwich », soit des adultes fournissant simultané-ment un soutien personnel et financier à leurs parents et à leurs enfants, par rap-port à 7 % de tous les répondants, selon cette étude instantanée .

« La plupart des Canadiens éprouvent des difficultés à joindre les deux bouts. Les résultats de notre sondage indiquent toutefois que les immigrants se sentent particulièrement dépassés, car ils ont plus de responsabilités que le Canadien moyen, a déclaré Michael Aziz, vice président régional développement des affaires, Assurance et Épargne pour les particuliers chez Desjardins Sécurité financière.

M. Aziz poursuit : « bien que la "génération sandwich" constitue un phénomène récent en Amérique du Nord, elle n'est pas une nouveauté pour de nombreux nouveaux Canadiens qui composent déjà avec cette situation. Ceux-ci doivent jongler avec les défis que représentent non seulement leur installation dans un nouveau pays, mais aussi l'éducation de leurs enfants et les soins à leurs parents âgés, et ce, avec un budget très serré. »

La nécessité d'établir un planMalgré leurs problèmes financiers, les gens qui ont immigré au Canada depuis moins de cinq ans sont plus susceptibles d'avoir établi, en collaboration avec leurs parents, un plan quant aux soins qu'ils doivent leur fournir (40 % par rapport à 18,9 % de l'ensemble des répondants).

« Il est encourageant de constater que de nombreux nouveaux Canadiens dis-posent d'un plan pour prendre soin de leur famille, a ajouté M. Aziz. Toutefois, nombre d'entre eux éprou-vent toujours des difficultés financières. Un conseiller financier peut vous aider à rééquilibrer votre plan pour faire en sorte que la sécurité financière de votre

famille soit assurée et que vous puissiez fournir à vos parents tous les soins dont ils ont besoin. »

À noter que ce sondage Web, dont les résultats ont été communiqués à l'Agence de presse Médiamosaïque, a été réalisé par SOM Recherches et sondages pour le compte de Desjardins

Sécurité financière entre le 10 et le 23 août 2011. Au total, 3 120 question-naires ont été remplis par un échantillon d’internautes canadiens de 18 à 64 ans, avions nous appris.

Sources : Agence Médiamosaïque

Le «stress financier»des immigrants

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Au terme d'une visite officielle qualifiée de fructueuse en Chine, axée sur l'économie, le premier ministre Stephen Harper s'est enga-gé à une coopération énergétique plus étroite avec l'Empire du Milieu et a annon-cé le prêt de deux pandas chinois géants à des zoos canadiens pour les dix prochaines années. « Il s'agit d'un très grand honneur pour le Canada de se faire confier deux des trésors nationaux de la Chine », a déclaré Stephen Harper, qui visitait le zoo de Chongquing, dans le sud-ouest du pays.

Les pandas Er Chun et Li Ji, qui sont atten-dus aux zoos de Toronto et de Calgary début 2013, seront un rappel de la « pro-fonde amitié et de la bonne volonté » entre le Canada et la Chine, selon le premier min-istre.

Le panda géant, unique à la Chine et régu-lièrement envoyé à l'étranger pour renforcer les liens diplomatiques avec ses partenaires, foulera le sol canadien pour la première fois en 20 ans.

Samedi, le premier ministre a également rencontré Bo Xilai, secrétaire haut placé du Parti communiste à Chongquing, a confirmé l'attaché de presse de M. Harper, Carl Vallée. Les détails de leur réunion ne sont cependant pas encore connus.

Une des étoiles montantes de la scène poli-tique chinoise, Bo a fait l'objet de spécula-tions après que son collaborateur, l'ancien chef de police Wang Lijun, eut supposé-ment demandé asile au consulat américain puis eut disparu. Le scandale, qui mêle lutte de pouvoir, complot et trahison, prend aujourd'hui des proportions d'affaire d'État et fait les choux gras des médias sociaux et de la presse étrangère. Un voyage axé sur l'économie

Vendredi, Stephen Harper a également prof-ité de sa dernière journée à Canton, capitale de la province de Guangdong, dans le sud du pays, pour vanter les ressources naturel-les du Canada et le Plan Nord du Québec qui devraient, selon lui, être profitables à l'emploi.

« Il y a un grand intérêt dans le Plan Nord du Québec et évidemment nous parlons

avec les Chinois de ces opportunités », a déclaré le premier ministre. Les membres de la délégation économique conduite par le premier ministre Stephen Harper en Chine ont conclu pour près de 3 milliards de dollars d'accords commerciaux lors de ce voyage.

En tout, 22 accords commerciaux ont été signés. Mercredi, les gouvernements du Canada et de la Chine se sont notamment entendus sur les termes d'un important accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) au terme de négociations qui ont duré 18 ans.

Malgré sa volonté affichée de resserrer les liens économiques avec la Chine, le premier ministre a cependant fait savoir qu'il y avait encore « beaucoup d'obstacles » à la con-clusion d'un accord de libre-échange entre les deux pays. Stephen Harper a en outre à peine effleuré la question des droits de la personne lors de ce voyage. S'il a évoqué lors d'un discours vendredi le respect « des caractéristiques nationales » canadiennes lors des négocia-tions, il n'a cependant pas fait référence à un cas précis, comme la situation au Tibet, ou la cause du Prix Nobel de la paix 2010, Liu Xiabao.

Le premier ministre canadien s'est contenté d'affirmer qu'il avait soulevé la question des droits de l'homme plus tôt en semaine lors de discussions bilatérales avec les dirige-ants chinois.

Sources : Radio-Canada

Stephen Harper en ChineDes contrats et des pandas

Les libéraux et les néo-démocrates risquent de se livrer une chaude lutte à deux pour remplir le siège laissé vacant par le décès de Jack Layton l'été dernier dans la circonscription fédérale de Toronto-Danforth. À quelques semaines de l'élection com-plémentaire qui aura lieu le 19 mars prochain, son issue demeure cepen-dant incertaine.

Détenue auparavant par les libéraux, la circonscription de plus de 100 000 citoyens à l'est du centre-ville de Toronto est tombée aux mains du Nouveau Parti démocratique (NPD) en 2004. Seulement 2395 votes séparaient alors le néo-démocrate Jack Layton du libéral Dennis Mills, qui occupait ce siège depuis 1988. Aux dernières élections générales, de 2011, le défunt chef du NPD avait cependant bien consolidé son avance, obtenant un quatrième mandat con-sécutif avec 60 % du vote exprimé.

Une circonscription bigarréeLa circonscription torontoise, qui compte d'importantes communautés chinoise, grecque et sud-asiatique, a également une longue histoire néo-démocrate. Elle a été détenue de 1965 à 1988 par le NPD, alors qu'elle portait le nom de Broadview, puis Broadview-Greenwood. L'actuel chef intérimaire du Parti libéral du Canada, Bob Rae, qui défendait alors les couleurs du NPD fédéral, avait remporté une élection complémen-taire dans Broadview-Greenwood en 1978. Il a détenu la circonscription jusqu'en 1982, lorsqu'il a quitté la politique fédérale pour diriger le Nouveau Parti démocratique de l'Ontario.

Les candidatsL'issue du scrutin du 19 mars semble de prime abord imprévisible. Le NPD mise sur un candidat peu connu et néophyte sur la scène politique pour

reprendre le flambeau de Jack Layton : Craig Scott, militant et professeur de droit à l'Université York de Toronto.

Il part fort de l'appui du mentor poli-tique de Jack Layton, le philosophe Charles Taylor, et de l'ancienne prési-dente du Nouveau Parti démocratique de l'Ontario, Janet Solberg.

Les conservateurs ont quant à eux désigné l'expert en communications Andrew Keyes, tout en laissant entendre que leurs chances de rem-porter l'élection étaient minces.

« Les gouvernements ne gagnent pas d'élections partielles, et comme il s'agit d'un siège traditionnellement libéral, les libéraux sont dans une position favorable», déclarait Fred Delorey, porte-parole du Parti conser-vateur.

Craig Scott et Andrew Keyes pour-raient se mesurer à un candidat vedette du Parti libéral, comme le veut la rumeur, mais pour l'instant le parti n'a pas fait son choix. Si les noms de Belinda Stronach et de Gerard Kennedy circulent depuis quelques jours, seuls deux préten-dants peu connus se sont lancés dans la course : Grant Gordon, président d'une agence de publicité, et Trifon Haitas, anciennement du Parti vert et membre de la communauté grecque.

Les libéraux auront donc fort à faire pour reprendre le fief du NPD, qui ne cache pas sa volonté de conserver le siège en l'honneur de son ancien chef. Plusieurs membres du Parti libéral jugent néanmoins qu'avec l'aide d'un candidat-vedette, Toronto-Danforth redeviendra rouge.

Élections partielle : Deux candidats en coursedans la circonscription de Jack Layton

Politique fédérale

M Stephen Harper, premier ministre du Canada

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Affaires

Riadh Ben Aïssa, le vice président tunisien du groupe canadien SNC-Lavalin, qui construit la centrale électrique de Sousse, a été limogé pour ses présumés liens délictueux avec la famille Kadhafi.

L’information est on ne peut plus anodine : le groupe canadien SNC-Lavalin, présent dans une centaine de pays, s’est séparé jeudi soir de deux de ses dirigeants. Le problème, l’un des limogés, le vice-président, n’est autre que le Tunisien Riadh Ben Aïssa, principal interlocuteur de la Société tunisienne de gaz et électricité (Steg) dans le projet de construction de la centrale électrique de Sousse, dont le groupe canadien est le principal con-structeur.

Des liens étroits avec Saâdi Kaddhafi Dirigeant de la division construction de la firme et responsable des con-trats de SNC en Afrique du Nord, Riadh Ben Aïssa avait tissé des liens étroits avec le clan Kadhafi au fil des ans. Le régime dictatorial déchu était l’un des plus importants clients de la firme canadienne à l’étranger. SNC-Lavalin avait en effet remporté, en 2008, le marché de la construction de l’aéroport international de Benghazi.

Ce qui n’arrange rien : la décision du limogeage de Riadh Ben Aïssa, et de Stéphane Roy, vice-président aux finances de la division construction de SNC-Lavalin, a été prise par le groupe canadien après que des infor-mations insistantes eurent circulé, ces dernières semaines, à propos de leur implication présumée dans la tentative de fuite de leur «ami» Saâdi Kadhafi, le fils du défunt ex-Guide

libyen Mouammar Kadhafi, au Niger.

Pis encore : Stéphane Roy avait assisté à l’arrestation, en novembre, de Cynthia Vanier, l’une des quatre personnes inculpées de complot pour faire passer clandestinement des membres de la famille Kadhafi au Mexique. La Canadienne, qui est accusée par les autorités mexicaines d’avoir été la tête dirigeante de ce complot, possède une maison d’hiver à Bucerias, au nord de Puerto Vallarta – très proche de la station balnéaire de Punta Mita, où Saadi aurait peut-être été dirigé si les cho-ses était bien passées.

Tentative d’exfiltration des Kadhafi Roy a expliqué sa présence à Mexico, en novembre, en même temps que Mme Vanier, par le fait qu’ «il voulait explorer des projets de traitement des eaux. Des employés de SNC ont pourtant souligné à la CBC que le développement de l’entreprise n’était pas son mandat», écrivent nos confrères du quotidien montréalais ‘‘La Presse’’.

«Des questions concernant la con-duite d’employés de SNC-Lavalin ont récemment alimenté l’opinion publique. SNC-Lavalin réitère que tous ses employés doivent respecter

son Code de déontologie et de con-duite dans les affaires», explique la firme dans un communiqué publié jeudi.

SNC-Lavalin est l’un des plus importants groupes d’ingénierie et de construction au monde, et un acteur majeur en matière de projets d’infrastructures et de services d’exploitation et d’entretien. SNC-Lavalin a des bureaux dans tout le Canada et dans plus de 40 autres pays, et travaille actuellement dans une centaine de pays.

Sources : kapitalis.com

Tunisie-Canada-LibyeKhaddafi fait encore des victimes…

Saâdi Kaddhafi

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11 Atlas.Mtl nº 174 du 16 au 29 février 2012

Politique québécoise

Au terme du caucus du Parti libéral à Victoriaville, le premier ministre Jean Charest a tenté vendredi de calmer les spéculations sur un scrutin prochain. Interrogé par un journaliste, il a dit écarter tout déclenchement d'une élec-tion avant le 20 ou 21 avril, date d'un colloque sur le Plan Nord organisé à Montréal.

Le chef du gouvernement a fait cette mise au point au cours du point de pres-se ayant suivi la réunion de deux jours avec ses députés, avant la reprise des travaux parlementaires, mardi 14 févri-er.

À l'entrée du caucus, la veille, Jean Charest avait rejeté l'hypothèse d'un scrutin printanier, mais des ministres libéraux avaient tout de même admis « être prêts » pour des élections. Jean Charest avait déclenché des élec-tions en novembre 2008, même s'il avait assuré quelques semaines plus tôt qu'il n'envisageait pas la tenue d'un scrutin.

Bombardé de questions sur la tenue de l'enquête de la Sûreté du Québec sur la divulgation d'informations aux médias

dans l'affaire Davidson, Jean Charest a voulu se faire rassurant.

« Le but de l'enquête ne vise pas les journalistes, ni à restreindre d'aucune façon la liberté de la presse », a-t-il assuré. « Ça vise les activités policières ».

Reprenant les propos du ministre de la Sécurité publique du Québec, Robert Dutil, M. Charest a soutenu que l'enquête « n'a pas été initiée par le politique ». Le ministre Dutil n'a fait qu'« accéder à la demande du DPCP [Directeur des poursuites criminelles et pénales] », a-t-il assuré.

Cap sur le Plan Nord et l'économieLe chef libéral a également parlé de ses priorités législatives pour la prochaine session. « Ça va être assez chargé sur le plan législatif », a-t-il dit. Au menu, notamment, la Loi sur la Société du plan Nord , la Loi sur les mines et la loi sur les aires protégées, visant notam-ment à protéger 50 % du territoire cou-vert par le Plan Nord d'ici 2035.

Il a par ailleurs annoncé que le gouver-nement organiserait, les 20 et 21 avril

prochains, un forum sur le Plan Nord la Chambre de commerce de Montréal, ajoutant que « le Plan Nord [avait] beaucoup de répercussions dans le Sud » de la province.

Jean Charest a également évoqué le budget qui sera déposé en mars pro-chain, qu'il a qualifié de « budget de rigueur », et a assuré garder le cap sur l'équilibre budgétaire en 2013-2014. Inscrivant de nouveau le développe-ment économique au centre de son dis-cours, il a notamment rappelé que son

gouvernement mobiliserait à nouveau des comités de vigie économique avec lesquels il avait déjà travaillé.

La politique Vieillir chez soi, à laquelle collaboreront 13 ministères et organ-ismes, ainsi que la lutte contre l'intimidation dans milieu scolaire fer-ont aussi partie des enjeux étudiées au cours de la session.

Sources : Radio-Canada

«Pas d'élection au Québec avant le 21 avril»affirme Jean Charest

Le Parti québécois promet d'abolir la taxe santé de 200 $ par contribuable s'il est élu aux prochaines élections.

C'est la chef du parti, Pauline Marois, qui en a fait l'annonce mercredi après-midi au terme du caucus des députés péquistes qui préparaient la rentrée parlementaire de la semaine prochaine.

Selon Mme Marois, cette taxe est une « véritable injustice au plan économique », en ce sens qu'une famille qui gagne 30 000 $ par année doit payer exactement le même montant en taxe santé qu'une famille qui gagne 1 million de dollars par an.

Désireux de corriger cette injustice et de redonner de l'argent aux familles de la classe moyenne, le Parti québécois s'engage donc à abolir la taxe santé s'il est élu lors du prochain scrutin.

Le PQ estime que plus de 4,5 millions de Québécois profiteraient de cette décision, qui remettra 200 $ dans les poches de chaque contribuable de la classe moyenne. Cette mesure aura pour effet d'injecter 950 millions de dollars supplémentaires dans l'économie québécoise, qui a grand besoin de stimulation, précise Pauline Marois.

Cette somme, estime le PQ, renforcera le pouvoir d'achat des Québécois, mis à mal par une série d'augmentations des tarifs d'électricité, de la taxe de vente provinciale, de la taxe sur l'essence, des droits de scolar-ité, etc.

Taxer davantage les plus riches

Pour combler le manque à gagner que crée-ra l'abolition de la taxe santé dans les finances publiques, le Parti québécois prévoit augmenter de 4 points de pourcent-age l'impôt des particuliers qui gagnent plus de 130 000 $ par année. Les contribuables qui gagnent plus de 250 000 $ par an ver-raient quant à eux leur barème d'imposition grimper de 7 points de pourcentage.

S'il forme le prochain gouvernement, le PQ s'engage également à réduire de 50 % le crédit d'impôt pour dividendes et la déduc-tion partielle applicable sur les gains en capital, sauf dans le cas de vente d'une rési-dence principale.

La taxe santé du gouvernement Charest imposée progressivement était de 25 $ par contribuable en 2010. Elle était de 50 $ en 2011 et atteindra 200 $ par contribuable en 2012.

Sources : Radio-Canada

Mais le PQ part en campagne…

Un regroupement de syndicats et de fédérations étudiantes demandent au ministre des Finances, Raymond Bachand, de penser à la classe moy-enne en rédigeant son prochain bud-get.

L'Alliance sociale a présenté à Montréal, ses demandes en prévision du budget 2012-2013, qui doit être déposé par le ministre Raymond Bachand dans les prochaines semaines.

La hausse de frais de scolarité ainsi que l'imposition d'une taxe santé sont deux mesures contestées par les organ-ismes membres de l'Alliance.Selon Daniel Boyer, le secrétaire général de la Fédération des travail-leurs du Québec (FTQ), ces deux mesures attaquent directement les plus démunis et la classe moyenne québé-coise.

M. Boyer estime qu'un coût annuel de 200 $ par contribuable pour le système de santé aura un impact réel sur le budget des familles qui peinent à join-dre les deux bouts, tandis qu'il ne sera même pas remarqué par les citoyens très nantis.

Même chose pour la hausse des droits de scolarité, qui pourrait priver de nombreux jeunes étudiants d'un accès

aux études supérieures, mais pas les plus riches.

Équilibre budgétaireDe plus, M. Boyer précise que l'Alliance sociale estime qu'il est trop tôt pour envisager le retour à l'équilibre budgétaire sans affecter durement la population.

L'Alliance sociale propose d'utiliser d'aller puiser les ressources néces-saires pour redresser les finances du Québec dans les poches des particuli-ers et des entreprises les plus riches, en ajustant les taux d'imposition en conséquence, notamment.

L'Alliance sociale est composée de la Fédération des travailleurs et travaille-uses du Québec (FTQ), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec, (CSQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), du Syndicat de la fonction publique (SFPQ), l'Alliance du personnel pro-fessionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) et le Syndicat de professionnels et professi-onnelles du gouvernement du Québec (SPGQ). Il compte également deux associations étudiantes, soit la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Fédération étu-diante collégiale du Québec (FECQ).

Budget Appel à un répit pour la classe moyenne

M Jean Charest, premier ministre du Québec

Mme Pauline Marois,Chef du parti Québecois

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Politique québécoise

Rentrée parlementaire Le budget et autres débats attendusMalgré les déclarations du Premier minis-tre, c'est assurément dans une ambiance pré-électorale que les travaux parlemen-taires ont repris mardi 14 février à l'Assemblée nationale. Comme le PQ de Mme Marois en effet, la CAQ de François Legault et le Québec Solidaire de Amir Khadir partis semblent ainsi en ordre de bataille. Au-delà de cet aspect, comment se présente la session? Nos confrères de Radio Canada répondent à cette question dans l’analyse ci-après.

Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis que la session parlementaire a été suspendue, le 9 décembre: - la Coalition Avenir Québec, née à la mi-novembre, a réussi sa fusion avec l'Action démocratique du Québec et débauché trois députés péquistes. Elle se présentera en Chambre pour une première fois avec neuf députés, mais sans profiter, selon La Presse , des privilèges d'un parti officiellement reconnu. - La chef péquiste Pauline Marois a affronté une nouvelle fronde, mais est fin-alement passée au travers de l'épreuve du Conseil national sans difficulté. L'idée d'une alliance stratégique avec Québec solidaire semble moribonde;

- le Parti libéral, qui a créé l'automne dernier une commission d'enquête sur l'industrie de la construction, pourra ainsi bénéficier d'un certain répis de l'opposition sur ce front. Le premier min-istre Charest affirme vouloir parler d'économie; - le chef libéral continue de faire la pro-motion du Plan Nord, son projet fétiche. Il en a vendu les mérites à Montréal, il récidivera la semaine prochaine en Beauce, avant de faire de même au Saguenay et en Mauricie.

La session sera aussi marquée par le dépôt, à la fin du mois de mars, d'un nou-veau budget. Raymond Bachand promet un budget dans la continuité du précédent, en gardant le cap sur l'élimination du déficit en 2013-2014.

Le premier ministre Charest peut théoriquement continuer de diriger le Québec jusqu'en décembre 2013, mais d'aucuns lui prêtent l'intention de briguer un quatrième mandat avant que les travaux de la Commission Charbonneau battent sonplein.

Les péquistes, qui semblent maintenant

avoir traversé la tempête entourant le leadership de leur chef et le bien-fondé de la gouvernance souverainiste, dénon-cent ce qu'ils qualifient de « plan market-ing nord ».

Ils entendent insister à l'Assemblée natio-nale sur des amendements au projet de loi sur les mines qui, disent-ils, ne profi-tent pas assez aux Québécois en raison de redevances trop faibles.

Mme Marois adopte un discours plus résolument électoraliste depuis peu. Elle a notamment entrepris de vilipender le gouvernement Harper qui, dit-elle, bafoue les valeurs des Québécois.

Elle a aussi présenté de nouveaux candi-dats pour son parti - Daniel Breton, Réjean Hébert et André Beaudoin et a annoncé, la semaine dernière, qu'un gou-vernement péquiste abolirait la taxe santé. N'ayant pas de siège à l'Assemblée natio-nale, François Legault aura pour sa part tout le loisir de préparer son nouveau parti en vue des prochaines élections. L'ex-péquiste, qui a mis ses convictions souverainistes sur la glace, cherche entre-temps à imposer son discours.

Le chef de la CAQ - qui pourrait ne pas obtenir le statut de groupe parlementaire - a notamment fait savoir qu'il entend rou-vrir la convention collective des ensei-gnants, afin d'instaurer un nouveau sys-tème d'évaluation en contrepartie d'une hausse salariale de 20 %. Il entend faire de même avec le contrat de travail des médecins, afin de revoir le mécanisme de rémunération et d'accroître le volume de patients pris en charge

Le chef de la CAQ, M. François Legault a enfin annoncé ses cou-leurs. Il a ainsi affirmé, advenant une majorité accordée par les Québécois à son parti lors des pro-chaines législatives, entreprendre de revoir, en priorité, les conditions de travail des médecins qui doivent, selon lui, moderniser et revoir en profondeur l'organisation de leur travail pour répondre aux besoins des Québécois.

Selon François Legault, la dernière entente signée par le gouvernement Charest avec les médecins n'arrangera en rien les problèmes auxquels font face les 2 millions de Québécois qui n'ont toujours pas accès à un médecin de famille. En ce qui concerne les enseignants, la CAQ compte dans un premier temps revoir leurs conditions de tra-vail pour leur donner davantage de responsabilités, mais aussi mettre sur pied un mécanisme d'évaluation des enseignants. En échange, ils recevraient une aug-mentation salariale de 20 %, destinée à reconnaître et à valoriser le travail qu'ils accomplissent dans la société.

Réactions syndicalesLe président de la CSN, Louis Roy, a indiqué que les grands syndicats du Québec discuteront des projets de François Legault qui, dit-il, remettent en cause la « crédibilité de l'État québécois ». Le président de la CSN rappelle du même souffle que la marge de manoeuvre des syndicats est « plutôt mince » en campagne électorale, la loi québécoise leur interdisant de faire des dépenses électorales ou de prendre position pour un parti ou un autre.

Selon M. Roy, renégocier les conven-tions n'est « pas un problème », mais il faut le faire en temps et lieu. « Il y a des délais légaux. Alors, c'est 2014, la négociation va débuter pour rené-gocier les conventions de 2015 ». M. Roy note par ailleurs que le salaire des enseignants suit présentement une courbe qui doit leur permettre d'atteindre l'équité salariale, ce qui fausse à son avis les chiffres avancés par François Legault.

Le président de la Centrale des syn-dicats du Québec (CSQ), Réjean Parent, se montre peu impressionné par les propositions de la CAQ. « C'est de l'agitation, ça s'appelle du bruit, pour essayer de se rendre inté-ressant auprès de la population. Mais de la façon dont ils le font, ils vont plutôt être des semeurs de vent qui récolteront la tempête », a-t-il déclaré mardi.

Dans une entrevue au quotidien La Presse, le président de la Fédération des médecins omnipraticiens (FMOQ), le Dr Louis Godin, a lui aussi prévenu qu'une réouverture de la convention collective de ses mem-bres « ne passera pas ». Le Dr Godin souligne qu'il a fallu deux ans pour négocier la dernière, qui fait d'ailleurs une place au type de rémunération mixte que préconise le chef de la CAQ.

CAQ : les projets de François Legault

Québec solidaire annonce qu'il fera de la pro-tection de la langue française un enjeu central de la prochaine campagne électorale.

C'est en marge d'une manifestation-spectacle faisant la promotion du français, organisée à Montréal, que la formation dirigée par Françoise David et Amir Khadir a exigé du gouvernement « qu'il pose des actes majeurs pour améliorer la situation dans les milieux de travail, particulièrement dans la région métropolitaine ».

La présidente Françoise David déplore non seulement un recul du français dans des régions comme Montréal et l'Outaouais, mais une prédominance de l'anglais dans plusieurs milieux de travail.

Le député de Mercier Amir Khadir de son côté indique que « les Québécois-es ne sou-haitent pas revivre une année de laxisme lin-

guistique comme ce fut le cas en 2011 avec la Banque nationale, Bombardier ou encore Hydro-Québec. Le gouvernement libéral de Jean Charest doit contraindre les fleurons de l'économie québécoise et toutes les entrepris-es et commerces de redonner au français toute sa place comme langue de travail ».

Enjeu central:La langue française décide Québec Solidaire

L'ancienne députée libérale fédérale Marlene Jennings ne sera pas candidate de la Coalition avenir Québec de François Legault. Mme Jennings, qui a siégé aux Communes pendant plus de 10 ans, a expliqué que la scène politique provinciale ne l'« inspirait » pas. Âgée de 60 ans, Mme Jennings avait été approchée plus tôt cette année par les troupes de François Legault pour être candidate.

La CAQ devra donc continuer ses recherches pour dénicher une tête d'affiche fédéraliste et issue de la communauté anglophone, afin de contrebalancer l'image de l'ancien péquiste François Legault. Le parti aura neuf députés à l'Assemblée nationale lors de la rentrée parlementaire, la semaine prochaine: trois anciens péquistes et six anciens adéquistes.

Marlene Jennings a représenté les citoyens de Notre-Dame-de-Grâce-Lachine aux Communes de 1997 à 2011. Elle a été emportée en mai dernier par la vague orange qui a balayé le Québec aux élections générales.

Marlene Jennings dit non à la CAQ

M François Legault

M Amir Khadir

M Raymand Bachand,Ministre des finances du Québec

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Maghreb

La croisade pour l’Uniondu président tunisien Moncef MarzoukiPour sa première sortie officielle, le prési-dent Tunisien Moncef Marzouki a choisi le Maroc et l’Algérie. Ce devait être ensuite le tour de l’Algérie, la Lybie et la Mauritanie.

Au cœur de la tournée de Moncef Marzouki, l’Union du Maghreb Arabe. Le leader politique tunisien entend faire sa part afin de revitaliser les relations entre les pays frères, souhaitant que cette année soit « l’année de l’Union maghrébine ». Ce déplacement est « très important pour la Tunisie, en ce sens que nous allons œuvrer cette année à rétablir la cohésion avec nos frères algériens, marocains, liby-ens et mauritaniens, dans le but de ressus-citer le grand rêve de l’Union maghrébine, gelée depuis des années », estime-t-il.

….mais, Il ne faut pas se leurrer S’il est vrai que M.Marzouki est très engagé et se dit décidé à tout mettre en œuvre pour une union du Maghreb, il fau-drait prendre les choses avec beaucoup plus de réalisme, selon le politologue Mohamed Darif. « Déjà, c’est un prési-dent provisoire. Il faut prendre en consi-dération cette réalité. Je crois qu’il faut attendre les élections présidentielles en Tunisie pour parler des compétences de Marzouki », a-t-il expliqué aux media.

Par ailleurs, « la nature du régime poli-tique tunisien est à considérer. On se dirige vers un régime politique parlemen-taire. Le président de la république ne bénéficie pas des prérogatives décision-naire; C’est le premier ministre qui devrait avoir le pouvoir d’engager ce genre de cause », a-t-il ajouté.

Tout dépend de l’Algérie« Le problème de l’UMA n’est pas lié à la volonté d’un seul État », soutient M Darif. Pour lui, il faudrait que tous les autres pays en général et l’Algérie en par-ticulier affichent le même engagement. « Le président Marzouki pense à une UMA à cinq pays excluant le pseudo État du Sahara. Hors, la réalité politique fait qu’il faudrait régler la question du Sahara qui oppose le Maroc à l’Algérie. Une résolu-tion sans laquelle, il sera difficile de par-ler d’une véritable union entre ces pays », insiste-t-il.

Même si le ministre marocain des affaires étrangères, M. Saad Dine El Othmani, a récemment effectué une visite à Alger, même s’il s’agissait de sa première sortie officielle depuis sa nomination et même si le gouvernement a exprimé une volonté de se rapprocher davantage de son voisin algérien, le politologue Mohamed Darif émet des réserves. « Il faut tout de même

se doter d’un réalisme politique, la redy-namisation de l’UMA dépend plus de la volonté algérienne que de celle du prési-dent Tunisien », a-t-il conclu.

Pour rappel, l’Algérie s’est récemment opposée à l’ouverture temporaire des frontières pour le Tour cycliste marocain. Une décision tombée en pleine visite de M.El Othmani à Alger et au lendemain de

la visite à Fès d’un groupe d’investisseurs algériens désirant nouer des partenariats commerciaux avec leurs homologues marocains. Les échanges entre acteurs économiques dans les deux pays sont de plus en plus envisagés, sans que le prob-lème de le frontière ne soit résolu. Ce qui entraine un grand manque à gagner pour ces terres au potentiel énorme

1) Un sommet maghrébin urgent

« Nous souhaitons qu'un sommet maghrébin soit tenu cette année ». C’est ce qu’a déclaré le président tunisien Moncef Marzouki à Rabat, lors d’une rencontre avec les membres de la communauté tunisienne du Maroc. « Nous voulons mettre en œuvre les cinq libertés pour les Maghrébins, à savoir le droit de s'établir dans n'importe quel pays du Maghreb, le droit du travail, le droit à l'investissement, le droit de la proprié-té et le droit de participation aux élections municipales. Si on parvient à les mettre en œuvre cette année, l'Union du Maghreb arabe sera déjà sur les rails », a-t-il ajouté. M. Moncef Marzouki a certainement abordé cette question à rabat où il avait été accueilli par le roi Mohammed VI avant de s’entretenir avec le chef du gouverne-ment Abdelilah Benkirane, et le président de la Chambre des représentants Karim Ghellab.

2) L’ouverture des frontières

À Alger, le président tunisien aura certainement abordé la question de l’ouverture des frontières, une démarche qui selon lui offre “une opportunité historique” pour l’édification maghrébine.Invité de l’émission “Likaâ Khass” diffusée sur la première chaîne de la télévision marocaine, le président Marzouki avait déclaré que l’avenir de l’Union maghrébine “exige d’urgence l’établissement d’un espace maghrébin ouvert pour surmonter les difficultés économiques et politiques conjoncturelles”.Une telle ouverture, a-t-il dit, permettrait au citoyen maghrébin, comme l’affirment moult études économiques, de tirer avantage d’une hausse appréciable du PIB estimée à 2 %. M. Moncef Marzouki a appelé, dans ce contexte, à l’établissement d’un “système maghrébin fédéral” de sorte à assurer aux pays de la région une forte présence, en

tant que puissance économique, sur la scène internationale, dans un cadre qui préserve la souveraineté de chacun des États membres. Il est nécessaire aujourd’hui d’aller de l’avant dans le processus d’édification de l’Union du Maghreb arabe “sans faire du règlement de la question du Sahara une condition sine qua none”, a insisté le chef de l’État tunisien. A cet égard, M. Moncef Marzouki s’est dit convaincu que l’ouverture de l’espace maghrébin et la normalisation des relations maroco-algéri-ennes sont “à même, sans nul doute, de favoriser une solution pacifique et honorable pour toutes les parties au conflit”.

3) Le développement des relations économiques

M. Merzouki a en outre mis accent sur la nécessité de développer les relations économiques, culturelles et sociales avec les pays du nord et du sud, soulignant que l’Union maghrébine a une opportunité historique pour s’ouvrir sur l’espace européen à travers les échanges commerciaux avec l’UE qui a besoin d’un ensemble maghrébin.

Au sujet des évènements que connaissent certains pays arabes, le président Merzouki a appelé les peuples de ces pays à trouver leur voie dans une véritable démocratie fondée sur le pluralisme et le respect des droits de l’Homme, en estimant que la “révolution arabe a inauguré un nouveau processus dans l’histoire de l’humanité et pas seulement dans l’histoire de la région arabe”. “Dans cette réappropriation de l’histoire par la nation arabe, l’Union maghrébine sera le premier pas”, a-t-il dit.

Sources : Maghreb Arabe Presse et Yabiladi.com

L’argumentaire du chef de l’État tunisien

La presse algérienne qui s'étonne et s'offusque de "l'obsession maghrébine" déployée par le Président tunisien, Moncef Marzouki, doit savoir que celui-ci a des liens de sang avec le Maroc. Son père, exilé politique à l'époque de Bourguiba, a vécu à Beni Mellal, Tanger et Marrakech où il est enterré. Il était connu au Maroc sous le nom de Si Badaoui, et s'était remarié avec une marocaine dont il eut un fils et une fille.

Le Président tunisien a donc un demi-frère et une demi-soeur d'une belle-mère, qui sont citoyens marocains.Ce lien familial et sanguin pousse Marzouki à tout faire pour briser les barrières qui entra-vent l'Union du Maghreb.Contrairement à l'Oujdi Bouteflika et aux autres marocains qui gouvernent l'Algérie, qui ont tout fait en 50 ans de règne pour diviser les frères Maghrébins.

Saad Lounes

Moncef Marzouki, maghrébin dans le sang

M Moncef Marzouki, Président de la Tunisie

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nº 174 du 16 au 29 février 201214 Atlas.Mtl

Maghreb

La croisade pour l’Uni Algérie: les élections législatives fixées au 10 mai 2012Le président Abdelaziz Bouteflika a fixé au 10 mai la date des élections législa-tives en Algérie, un scrutin à un tour.“Nous entamons la nouvelle étape des réformes politiques par la tenue des élec-tions législatives le 10 mai 2012, confor-mément au nouveau code électoral entré en vigueur”, a-t-il dit dans son message à la nation, après avoir rappelé ses engage-ments de réformes politiques pris le 15 avril 2011.

Lors d’un précédent conseil des ministres, il a été décidé que le nombre de députés à l’Assemblée nationale algérienne passera de 389 à 462.

Le président a indiqué qu’”il avait interdit à tout responsable ou membre du gouver-nement d’utiliser les moyens de l’État ou d’effectuer des visites officielles” à des fins électorales.

Un des projets de réforme obligeant tout officiel à démissionner s’il se présentait aux élections avait été rejeté par le Parlement.

Le chef de l’État a évoqué d’autres réformes après le scrutin, sans les identifi-er.

Il avait annoncé l’an dernier que la nou-velle Assemblée serait chargée d’amender la Constitution, légèrement remaniée en novembre 2008 pour lui permettre de briguer un troisième quinquennat.

Appel à une participation massiveLe président a aussi appelé à une “partici-pation massive” surtout des jeunes pour que cette nouvelle Assemblée soit “crédible”.

“J’attends des partis politiques, des syndi-cats et des organisations de la société civile qu’ils œuvrent ensemble à mobilis-er les électeurs et les électrices, les jeunes en particulier, afin qu’ils s’acquittent de ce qu’implique la citoyenneté, loyale et sincère, de disponibilité à accomplir le devoir civique et politique, à choisir les programmes et juger les hommes et les femmes en fonction de leur probité et de leur compétence”, a-t-il martelé.

“Les institutions administratives ont la responsabilité d’assurer la neutralité de leurs agents”, a-t-il également souligné dans un discours de moins de dix minutes qu’il a lu, lunette sur le nez, les yeux rivés sur son texte.

Le président a insisté sur le rôle des partis dans cette nouvelle page de l’histoire du pays.

Ils “seront incontournables lorsqu’il s’agit de la crédibilité, de l’efficacité et du respect total des règles régissant les pro-chaines élections législatives”, a-t-il sou-ligné.

Pour ce faire, ils devront “mettre au point des programmes viables et sérieux” avec

“des candidats et candidates capables d’assumer pleinement leur mandat par-lementaire”.

Dix-sept nouveaux partisDix-sept nouveaux partis ont été récem-ment autorisés à tenir leurs congrès con-stitutifs.L’importance des femmes a également été rappelée par M. Bouteflika qui leur avait accordé une plus grande représentativité dans un projet de réforme qui a été criti-qué et amendé.

La loi adoptée leur accorde 20 à 40% des

places sur les listes électorales, contre un quota initial de 33% sur toute les listes électorales.

Il faut “ouvrir largement la voie aux femmes et aux jeunes qualifiés de manière à enrichir la composante humaine de nos institutions constitutionnelles de femmes et de jeunes compétents”, a-t-il poursuivi.

Sources : Agence France Presse

En prévision des élections législatives prévues le 10 mai 2012, le Consulat Général d’Algérie à Montréal, porte à la connaissance des ressortissants immatriculés auprès de ses services et non inscrits sur la liste électorale, que conformément à la Loi relative au régime électoral et suite à la convoca-tion du corps électoral, une révision exceptionnelle de la liste électorale aura lieu au siège de la chancellerie, du 12 au 21 février 2012.

À cette occasion, les ressortissants immatriculés et inscrits sur la liste élec-torale auront la possibilité de vérifier l’exactitude des informations les con-cernant et de signaler, au besoin, toute modification liée à un changement d’adresse ou de résidence, décès ou autres.

Par ailleurs, il est porté à l’attention des ressortissants que l’immatriculation consulaire n’induit pas automatique-ment l’inscription sur la liste électorale. Conformément à l’article 07 de la loi électorale : « Tous les Algériens et les Algériennes jouissant de leurs droits civils et civiques et n’ayant jamais fig-uré sur la liste électorale doivent sollic-iter leur inscription ».

A cet égard, le Consulat Général invite les jeunes immatriculés ayant atteint l’âge de 18 ans à la date du scrutin et

les citoyens immatriculés, non inscrits sur la liste électorale, à s’inscrire afin d’accomplir leur devoir de citoyen, dès l’ouverture de la révision exception-nelle, en se rapprochant de nos bureaux aux jours et heures ci-après :

Du Mardi au Samedi de 09H00 à 14H00

Les ressortissants immatriculés, qui le souhaitent, peuvent se présenter au siège de la chancellerie pour vérifier leur inscription sur la liste électorale ou appeler au 514-846-0442 postes : 227 ou 240.

Les citoyens qui ne sont pas en mesure de se déplacer, peuvent remplir l’imprimé d’inscription à la liste électo-rale et nous le retourner à l'adresse sui-vante: 3415, Rue St-Urbain, Montréal, QC, H2X 2N2 ou encore par Fax aux numéros suiv-ants: (514) 846-8127 - (514) 846-3273 - (514) 846-3363

Ces imprimés, dûment remplis et signés, doivent parvenir aux services consulaires au plus tard le 21 février 2012.

Sources : Consulat Général d’Algérie à

Montréal

Révision exception-nelle de la liste électorale

M Abdelaziz Bouteflika, Président de l'algérie

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Dimanche 5 Février 2012; les canadiens musulmans célébraient Aïd Al Mawlid Annabaoui, anniversaire de la naissance du Prophète. Entre autres cérémonies organisées à cette occasion à travers le pays, celle tenue à Laval, à l’initiative de l’Association des projets islamiques charitables (AIPC). Et une invitée spéciale à la cérémonie : la députée fédérale de Saint Boniface (Manitoba) et secrétaire parlementaire du Ministre des Finances, Madame Shelly Glover, venue présenter ses vœux et ceux de M. Jason Kenney, Ministre de la Citoyenneté, de l’ Immigration et du Multiculturalisme à une assistance évaluée à 4000 personnes.

Notre collaborateur Wahid Megherbi à saisi cette occa-sion pour réaliser – grâce à la collaboration constante de Mme Barbara Pisani, conseillère régionale princi-pale du ministre Kenney – l’entretien suivant avec Mme Glover.

Wahid Megherbi : Vous avez semble-t-il, pris l’habitude de vous déplacer depuis votre Manitoba originaire jusqu’ à Montréal pour participer aux événements organisé par la communauté Arabo-musulmane. D’où vient votre intérêt pour cette com-munauté ?

Shelly Glover : Premièrement, j’aime cette commu-nauté et ses valeurs; tellement; deuxièmement, je saisis les occasions qui me sont offertes de rencontrer cette grande communauté. Laissez-moi également vous dire qu’au Manitoba, nous aimerions beaucoup avoir des concitoyens comme vous. Pour ma part, je considère ces rencontres comme une chance inestimable d’enrichir mes connaissances et de découvrir la richesse de votre culture. Aujourd’ hui on célèbre la naissance du prophète Mohamed ; c’est une célébration très spéciale et en plus, j’ais été particulièrement bien accueillie.

Ce n’est pas un secret que les sentiments antimusul-mans progressent de manière inquiétante au pays. Votre présence est-elle un message que le Gouvernement ne veut pas rester indifférent à ces

dérives?

Le ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, M. Jason Kenney, encourage constamment les actions menant à l’intégration réussie des citoyens d’origine arabo musulmanes. Il réitère tout aussi constamment la volonté du gouvernement canadien d’aider tous les citoyens sans distinction, dans leurs efforts pour vivre, pleinement, leur citoyenneté canadienne. Lorsque nous sommes en face de discours d’exclusion ou d’attitudes haineuses contre les membres de la com-munauté musulmane, cela nous blesse comme gouver-nement; cela nous blesse comme personnes. Je suis là au nom du ministre de la citoyenneté; je suis là, égale-ment, pour vous et à vos côtés, pour combattre les inégalités et les injustices dont sont victimes certains membres de votre communauté.

Quels sont, à votre avis, les devoirs des membres de la communauté musulmane envers leurs pays d’adoption, le Canada ?

Comme canadienne, je dirai que le premier devoir de tout canadiens est d’aimer son pays et ses concitoyens quelles que soient leurs religions, couleur ou origine. Je crois que ce sentiment est partagé par les canado-musulmans; j’ais pu le constater à de nombreuses occasions et c’est encore le cas aujourd’hui.

En ce jour, quel message aimeriez-vous adresser aux membres de la communauté et aux femmes musul-manes en particulier ?

Je leur dis merci d’avoir choisi le Canada comme pays d’adoption; vous êtes Canadiennes et Canadiens avec les mêmes droits que moi ou toute autre personne jou-issant de la citoyenneté canadienne.

Je dis aux femmes de continuer à s’exprimer. Comme femmes Canadiennes, on est là pour vous aider et vous appuyer. Vous avez enrichi notre pays; merci de tout mon cœur pour celà.

Shelly Glover, secrétaire parlementaire du Ministre des Finances

«Les discours exclusifs ou haineux nous blessent comme gouvernement et comme personnes»

Entretiens

Propos recueillis par Wahid Megherbi

Shelly Glover, secrétaire parlementaire du Ministre des Finances

Shelly Glover est députée de la circonscription de Saint-Boniface à Winnipeg, au Manitoba, où elle a été élue pour la première fois en 2008. Le 2 mai, 2011 elle a laissé sa marque dans l'histoire comme la première conservatrice réélue députée pour Saint-Boniface. Elle a été nommée secrétaire parlementaire aux Langues officielles le 7 novembre 2008. En août 2010, Mme Glover a été nommée secrétaire par-lementaire pour les Affaires indiennes et du Nord Canada du ministre John Duncan. En janvier 2011, Mme. Glover a été nommée secrétaire parlementaire du ministre des Finances

Shelly Glover; parcours

Plusieurs Imams de l'Amérique du Nord ont vivement condamné les crimes d'honneur, la violence et la misogynie, quelques jours après la condamnation à la prison à vie de trois Canadiens d'origine afghane, pour avoir tué en juin 2009 quatre autres membres de leur famille. Le Conseil islamique suprême du Canada a émis une fatwa signée par une trentaine d'Imams du Canada et des États Unis pour réaffirmer que "les crimes d'honneur sont contraires aux préceptes de l'Islam".

"Il n'y a aucune justification dans l'islam pour les meurtres d'honneur, la violence domestique et la misogynie", selon le document signé par 34 imams et publié sur le site internet du Conseil islamique suprême du Canada. "Les crimes d'honneur, la violence domes-tique, la misogynie, la violence conju-gale, la maltraitance des enfants sous

toutes leurs formes sont interdits (...) La relation entre le mari et la femme est fondée sur l'amour mutuel et de la bonté", poursuit le texte. Au Palais de justice de Kingston, en Ontario, Mohammad Shafia (58ans), sa seconde épouse, Tooba Yahya (41 ans), et leur fils, Hamed Mohammad (20 ans), ont été condamnés récemment à la prison à vie après avoir été reconnus coupable d'avoir tué quatre autres membres de leur famille, dans ce qui était, selon l'accusation, un "crime d'honneur". Les quatre femmes ont été retrouvées mortes noyées dans les eaux du canal Rideau, aux écluses de Kingston, dans une voiture que la famille avait achetée quelques jours avant le drame, survenu dans la nuit du29 au 30 juin 2009, rap-pelle-t-on. Originaire de Kaboul, la famille Shafia était arrivée au Canada deux ans avant le drame.

Sources : Maghreb Arabe Presse

Canado-musulmansLes Imams condamnent les crimes d'honneur

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nº 174 du 16 au 29 février 201220 Atlas.Mtl

Débats

Dans le cadre du cycle «L'immigration dans tous ses États»Les marocains d’Amérique sous la loupeDans le cadre du Salon International du Livre de Casablanca, une table ronde «Amériques» sera organisée le samedi 18 février 2012. Cette activité est partie d’un cycle de rencontres organisées par le Conseil de la communauté Marocaine à l’Étranger (CCME) autour du thème «L'immigration dans tous ses États». Au cours de la rencontre, les partici-pants évoqueront la situation et le vécu actuels des communautés marocaines au Canada et aux États-Unis, et ce sous tous les aspects.

Participeront à cette table ronde :

- Mme Fatima Houda-Pépin, députée de La Pinière et première vice-prési-

dente de l'Assemblée nationale du Québec.

- Mme Michèle Vatz Laaroussi, docteure en psychologie interculturelle, professeure de travail social à l'Université de Sherbrooke, responsable du Réseau international de recherche sur l'immigration et membre du Centre d'études ethniques des Universités de Montréal (CEETUM). Outre ses recher-ches portent sur l'immigration et l'action sociale Mme Laaroussi s’intéresse actu-ellement à la mobilité géographique et sociale des familles immigrantes et réfugiées au Québec et au Canada. Elle entame par ailleurs un projet sur les séparations conjugales dans l'immigration.

- Mme Rachida Azdouz, psychologue, diplômée de l'Université de Strasbourg, spécialiste en relations interculturelles, doctorante à l'Université de Montréal et actuelle directrice des SSE, le Centre de pédagogie universitaire de l'Université de Montréal. Son champ d'expertise est principalement l'immigration, la ques-tion identitaire et les thématiques qui y sont associées. Elle a réaliséplusieurs études et recherches pour le compte d'organismes privés et publics québé-cois, notamment sur la question des accommodements religieux et de la ges-tion de la diversité. Elle a été vice-doy-enne à la faculté de l'éducation perman-ente, Université de Montréal jusqu'en 2010.

- M. Mokhtar Ghambou, Directeur du Centre des Études Atlantiques à l'Université internationale de Rabat (UIR), et député au Parlement marocain depuis novembre 2011. M. Ghambou est également président de l'American Moroccan Institute (AMI), un centre de recherche sur les relations américano-marocaines basé à New York. Avant son retour au Maroc en 2010,Mokhtar Ghambou était professeur d'études post-coloniales et de littérature américaine à l'Université de Yale aux États-Unis. Ses recherches et publications portent sur les thèmes de la diaspora, de la culture des pays atlantiques, de l'orientalisme, du monde postcolonial et de l'Amérique plurielle.

- M. Edris Makward, PhD, Professeur émérite à l'Université du Wisconsin-Madison, diplômé de Lettres (Sorbonne) et docteur de l'Université de Londres (1967). Il a été professeur de français à l'Université d'Ibadan (Nigéria, 1962-67), professeur de litté-rature africaine à l'Université du Wisconsin, recteur de l'University of The Gambia (2002-2005). Il est ancien Président de l'African Studies Association, de l'African Literature Association et du West African Research Association.

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Devant la rareté de la littérature, journal-istique et universitaire, consacrée au seg-ment marocain de la population cana-dienne, on ne peut que saluer l’initiative de notre confrère Dr Abderrahmane El Fouladi et de la publication qu’il dirige, Maghreb-Canada Express.

L’initiative à consisté à interroger un cer-tain nombre de maroco-canadiens sur leurs rapports à leur double appartenance et notamment sur leurs attentes vis-à-vis de leur pays d’origine, au moment même où ce dernier se pose les mêmes ques-tions.

M. El Fouladi, et cela est à son honneur, tient à souligner qu’«Il serait prétentieux de dire que ce sondage maison a répondu à toutes les questions concernant la majorité silencieuse parmi les MRE. Nous n'avons ni les moyens financiers ni ceux humains des acteurs en face pour en ren-forcer la crédibilité.». Il précise égale-ment que «ce sondage a été traité, par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) avec la même « tiédeur » qui fut réservée par les marocains de l’intérieur aux dernières élections législatives. En effet sur un échantillon d’environ 1300 per-sonnes, seuls 33% ont ouvert et lu le sondage. Et sur ce dernier nombre, 49.8% ont daigné y répondre!»

Cela toutefois n’enlève rien, à notre sens, à la qualité des informations recueillies, bien de nature à servir une meilleure con-naissance de la réalité et du vécu des maroco-canadiens.

L’ouvrage est d’autant plus louable que, sur les 20 000 marocains qui continuent d’émigrer légalement chaque année, envi-ron 5000 s’installent au Canada et que ce segment de population s’enrichit chaque année de 3000 à 3500 naissances. Au bout du compte, les maroco-canadiens ont

largement dépassé le seuil critique démographique qui devraient leur per-mettre de peser aussi bien sur la vie de la société d’accueil que sur celle de la socié-té d’origine. Mais presque à l’insu des politiciens en charge, sur les deux rives de l’Atlantique, de leur sort et de leur devenir. Ce qui amène une première remarque de l’auteur : «T out d’abord, il serait pertinent de souligner que Réaction à chaud : Aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, les intervenants poli-tiques ont du pain sur la planche pour arriver à redonner confiance à la majorité silencieuse dans la chose politique. Car comme à l’intérieur du pays, où seuls les états major des partis politiques semblent s’intéresser à la politique, seuls les acteurs associatifs semblent bouger sur scène devant une majorité silencieuse qui regarde ailleurs.»

Engagement associatif« Êtes-vous membre d'une association ?» était la première question du sondage. «44% ont répondu affirmativement alors que 56% ont répondu Non. Or ceux et celles qui travaillent sur le terrain savent pertinemment que rares sont les associa-tions qui sont capables d’aligner deux zéros après un chiffre pour exprimer le nombre de leurs adhérents.»

Ceux qui ont répondu «Oui», affirme que leur engagement est motivé par 3 grandes raisons : - consolider les liens avec le pays d'origine;- créer un lobby en terre d’accueil;- pouvoir « réseauter».

Ces trois raisons suffisent à démontrer un réel souci de participation à la vie civique dans la double appartenance; un souci toutefois contrecarré par de multiple rai-sons de se défier de l»’action associative et notamment :

- le fait que «les associations servent les intérêts de quelques individus» ;- que les associations «gênent l'intégration dans le pays d'accueil» ;- que les associations «sont instrumentali-sées par les pays d'origine» ;

Raisons auxquelles s’ajoutent d’autres motifs de défiance tels «Le manque de démocratie : Les Conseil d’administration est quasiment permanent» ; «L’incapacité des associations de pouvoir s'organiser en vue de constituer une force capable de peser sur les décisions autant dans le pays de résidence que dans le pays d'origine» ; «Pas d'association pour Tamazight»; « Manque d’information sur les actions entreprise ou à entreprendre et manque de crédibilité» ou encore «Manque de temps».

Les attentes de la communautéSi l'adhésion aux associations, ou leur boycott semble diviser les maroco-cana-dien, les questions portant sur les attentes et sur la représentation de communauté font une quasi unanimité. Ainsi, un grand nombre de répondant estime que les instances concernées par l’émigration au Maroc devraient

- travailler en partenariat avec la diaspora dans l'intérêt d'abord de celle-ci, et ce, avant l’intérêt du pays d’origine ;- aider à l'organisation de la communauté marocaine sur le terrain ;- contribuer à la diffusion de la culture marocaine à l'étranger, encourager et soutenir des acteurs dans ce domaine ;- faciliter l'implication des MRE dans la gestion des grands dossiers nationaux ;- Conseiller les autorités marocaines (médiation) sans se substituer aux associ-ations qui font un travail de base et qui sont en relation permanente avec les MRE dans le pays d'accueil

- Développer/Renforcer le sentiment d'appartenance des MRE au Maroc, facili-ter leur participation (économique, sociale et politique) dans le développement du pays (Maroc). - Accompagner les MRE dans leur par-cours migratoire aussi bien économique-ment que socialement- Organiser les associations déjà existan-tes qui sont en contact direct avec la com-munauté et travailler en collaboration avec elles.

La question de la représentation de la communauté Voici les réponses obtenues :- 42% des répondants estiment que le CCME, avec une nouvelle mission et des membres élus démocratiquement, pourrait mieux les représenter au Maroc ;- 27% estiment qu'au contraire, il leur faut des députés au parlement;- 15% estiment que les associations con-fédérées pourraient mieux les représenter ;- 11% estiment que les MRE n'ont absolu-ment pas besoin de représentation au Maroc ;- 5% estiment que le CCME tel qu’il est actuellement pourrait représenter leurs intérêts au Maroc.

En conclusion…De ces différentes réponses, Abderrahman El Fouladi tire, non sans humour, la con-clusion que «Les associations MRE font du bon travail et leurs dirigeants sont ani-més par de bonnes intentions. De leur côté, les dirigeants de notre pays nous aiment énormément. Mais on ne saurait élaborer de politiques juste d'amour et de bonnes intentions fraîches !».

Sondage Maghreb-Canada Express

sur les perceptions et attentes des marocains expatriés

Des chiffres, des analyses et des questions…

Tendances

Dr Abderrahmane El fouadi

www.atlasmedias.com

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Tendances

Le taux de croissance de la population au Canada pourrait dépendre presque exclusivement de l’immigration d’ici 50 ans, selon des projections publiées mer-credi par l’Agence fédérale de la Statistique.

Le scénario de croissance moyenne des projections démographiques, qui sup-pose un taux d’immigration de 7,5 immigrants pour 1.000 habitants et une fécondité de 1,7 enfant par femme, indique que l’accroissement migratoire pourrait expliquer plus de 80 pc de la croissance démographique canadienne à partir de 2031, comparativement à envi-ron 67 pc actuellement, a notamment indiqué l’Agence de la Statique dans la première publication de ses données du recensement de 2011.

En l’absence d’un niveau d’immigration

soutenu ou d’une hausse substantielle de la fécondité, la croissance démographique du Canada pourrait, d’ici 20 ans, être proche de zéro, selon la même source.

Le taux de natalité au pays stagne à environ 1,67 enfant par femme, ce qui est bien en-deçà du minimum de deux enfants par femme nécessaire pour assurer le remplacement naturel de la population, ajoute-t-on, soulignant toutefois que les variations sont mar-quées d’une région à l’autre du pays.

Depuis le début des années 2000, l’accroissement démographique du Canada est principalement attribuable à l’accroissement migratoire puisque l’accroissement naturel (solde des nais-sances et des décès) n’explique plus qu’environ le tiers de cette croissance.

Selon les données publiées mercredi, la population du Canada a augmenté de 5,9 pc entre le Recensement de 2006 et celui de 2011, comparativement à une hausse de 5,4 pc au cours de la période quinquennale précédente.

Selon le recensement de 2011, le Canada compte 33 476 688 personnes, contre 31 612 897 en 2006.

Source : Maghreb Arabe Presse

PopulationL’immigration, moteur de la croissance démographique au Canada

Dans leur article «Reconfiguration de l’organisation : suivre à la trace les figures textualisées - le cas de la figure du patient», Alexia Jolivet et Consuelo Vásquez, chercheures à ComSanté, s’interrogent sur la relation entre l’organisation de soins de santé et le patient.

Les chercheures ont tout d’abord examiné des textes portant sur des démarches quali-té dans les organisations de santé, puis ont tenté de cerner la manière dont le patient y est représenté. Ces représentations, aussi appelées «figures» du patient, s’illustrent par différents agents (principes, valeurs, règles, etc.). L’association de ces figures génère différentes configurations, ces dernières pouvant amener l’organisation à se mouvoir et à se reconfigurer.

Pour procéder à leur analyse, les cher-cheures ont choisi notamment cinq textes provenant de la Haute Autorité de Santé (HAS), soit une instance publique indépen-dante à caractère scientifique située en France. À partir de ces textes, où transpar-aît clairement la figure du patient, deux principales figures ont été repérées.

Le patient et l’expertise

La première reconnaît le patient en tant qu’expert. L’organisation travaille alors en collaboration avec ce dernier, en l’incluant dans des tables de négociation et de con-certation. Le patient-expert est donc perçu comme un témoin et un spécialiste, auquel on associe un ensemble de droits et de responsabilités. Cette conception du patient engendre une reconnaissance de ses com-pétences, engageant ce dernier dans une relation contractuelle avec l’organisation.

La seconde figure est celle du patient-cli-ent qui, à l’inverse du patient-expert, est associée à des démarches de gestion. Ainsi,

le patient-client est placé au centre de l’organisation, dans un objectif d’augmentation des performances et d’efficacité accrue. Cette position confère une autorité différente au patient, celui-ci étant remplacé par une forme de patient générique autour duquel s’articulent des démarches de qualité.

Cette analyse démontre un lien de co-con-struction entre la figure du patient et la configuration de l’organisation. Elle per-met également d’observer dans quelle mesure la figure textuelle du patient se transpose dans la réalité, et les incidences de cette transposition sur la forme de l’organisation dans le temps et dans l’espace. Plus encore, le dynamisme de ces figures façonne une nouvelle réalité rela-tive à l’identité du patient et à la manière dont il se comporte lors de son passage dans les organisations de soins de santé, ce qui influence nécessairement les pratiques.

À l’heure actuelle, le défi des organisations consiste à gérer ces différentes figures de patients, tout en jaugeant jusqu’à quel point celles-ci peuvent s’adapter sans ris-quer de se déformer au point de se trouver dans une situation de déséquilibre.

Quel type de patient êtes-vous?

Au fil des dernières décennies, la relation classique entre le patient et son médecin s’est modifiée. Les organisations de santé doivent maintenant composer avec plus-ieurs catégories de patients. Comment cela influe-t-il sur la configuration de l’organisation ? Où situer le patient à l’intérieur de celle-ci ?

Source: ComSanté, Centre de recherche sur la communication et la santé de l’Université du Québec à Montréal.

Santé Lorsque les patients dessinent l’hôpital

L'Agence de presse Médiamosaïque annonce qu'une campagne pilotée par des employés de Radio-Canada avec l'appui de la CSN a été lancée dans le but de neutraliser Ottawa qui annonce des coupes imminentes dans le cadre du prochain budget fédéral.

Dans un courriel adressé à Médiamosaïque, il a été clairement demandé à la diversité à prendre parti en se joignant à cette campagne qui " vise à permettre aux citoyens de mani-fester leur appui à un diffuseur public qui a les moyens de sa mission."" Les employés de Radio-Canada avaient été sensibilisés à la nécessité de bien refléter la diversité de notre société. Cela fait d'aussi partie de la mission de Radio-Canada ", lit-on dans cette note qui fait référence pré-cisément à la Table de la diversité, organisée conjointement par Radio-Canada et Médiamosaïque, qui avait

réuni en 2010 au 22e étage de la grande tour plus d'une douzaine de médias issus des communautés cul-turelles.

Argument mis de l'avant: " le diffuseur public, qui a dû supprimer 800 postes en 2009, devra faire face à de nou-velles compressions lors du prochain budget fédéral. Des compressions importantes qui compromettront ce qui fait la spécificité du service public: information et programmation au ser-vice du public ".

Il est demandé aux Québécois de la diversité de se manifester en suivant le blogue de la campagne amisderadioca-nada.com ou en cliquant sur "J’aime" dans la page Page facebook ou en s'abonnant au fil Twitter et en retweet-ant leurs messages à @AmisRadioCanada.

Media Compressions budgétaires: Radio-Canada sollicite votre appui

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Faits & actes

Le coup d'envoi des célébrations entou-rant le 400e anniver-saire de la naissance de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, fon-dateur de Montréal ont été lancées le mercredi 15 février dernier à l’Hôtel de Ville. À cette occa-sion, la programma-tion d'activités qui auront lieu durant l'année à venir pour commé-morer cet anniversaire a été dévoilée. Par ailleurs, en guise de clin d'œil au lancement de ces célébrations, l'émission Maisonneuve en direct du 15 février a été diffusée depuis le hall de l'hôtel de ville.

L'anniversaire de la naissance de Maisonneuve a également été souligné en simultané

depuis Neuville-sur-Vanne en France, où une plaque com-mémorative devait être dévoilée.

À noter que pour l'occasion, Mme Helen Fotopulos, responsable de la culture, du patrimoine, du design et de la condition féminine au comité exécutif de la Ville de Montréal, a pris part à cette cérémonie.

Montréal Un an d’activités en souvenir de Paul de Maisonneuve

Citoyenneté Lancement du Prix du maire de Montréal en démocratie

Le comité exécutif a approuvé le 8 février dernier la création du Prix du maire de Montréal en démocratie. Ce nouveau prix sera décerné annuellement afin d'honorer une personne, un groupe de personnes ou une organisation montréalaise qui se sera distingué par ses actions et aura contribué à renforcer la démocratie à Montréal. « Notre Administration a déjà posé plus-ieurs gestes en faveur de la démocratie municipale : Charte montréalaise des droits et responsabilités, droit d'initiative en con-sultation publique, Office de consultation publique de Montréal, commissions perma-nentes du conseil, ombudsman de Montréal, conseils consultatifs, Chantier sur la démocra-tie. Par ce nouveau prix, la Ville vient con-firmer son engagement pour le renforcement de la démocratie municipale et de sa promo-tion », a déclaré le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay.

Chaque candidature sera évaluée selon le car-actère exemplaire, distinctif et innovateur de ses actions et de leurs retombées sur, par exemple : l'influence des citoyens dans les instances municipales; la participation citoy-enne dans des actions locales, dans les consul-tations publiques, dans des processus de prise de décision ou aux élections municipales; la

promotion ou le renforcement des valeurs sur lesquelles repose la Charte montréalaise des droits et responsabilités : justice, paix, solidar-ité, égalité, dignité et respect.

Le Prix du maire de Montréal en démocratie sera décerné le 17 mai de chaque année, date de la fondation de Montréal. La lauréate ou le lauréat recevra alors une œuvre d'art lors d'une cérémonie qui aura lieu en présence du maire, d'élus municipaux et de partenaires de la Ville. Le premier Prix du maire de Montréal en démocratie sera donc remis le 17 mai 2012.

Les modalités précises et la période pour sou-mettre des candidatures seront annoncées en mars.

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L’Association Tark Assalama organ-ise le samedi 10 mars 2012, à la Maison de l’Afrique (6256 Henri Julien- Montréal- QC- H2S 2T8), une conférence débat sur le thème «Les enfants face aux crises parentales»Prendront part à cette conférence - débat, des intervenants de la direction de la protection de la jeunesse, des avocats, des sociologues, des juristes, des imams, des chercheurs, des pro-fesseurs, acteurs associatifs et toute personne intéressée ou concernée par le sujet suivant :

Les conflits conjugaux, mais aussi le divorce ne sont jamais sans effets dans la psychique de l’enfant. Leurs conséquences sont davantage observé-es aujourd’hui dans la mesure où ces situations de rupture atteignent de nombreux individus, plus particulière-ment les parents issus de la commu-nauté marocaine établie au Canada.

L’environnement familial reste le pre-mier noyau où l’enfant puise ses pre-miers principes, valeurs et normes qui

l’aideront à bien suivre son achemine-ment, à assurer un bon épanouisse-ment et à bien s’outiller pour faire face aux accidents de parcours de la vie., ou au contraire le bloqueraient et l’engageraient dans la déviance. C’est dans la maison que l’enfant façonne sa personnalité à partir des différents clichés qu’il observe (geste, parole, réaction, démarches, comportement).

1) Les effets négatifs et positifs des conflits conjugaux.

- La permanence du dialogue et tolérance.- Éviter la colère et la violence.

2) Pour les enfants,

Victimes innocentes des comporte-ments parentaux lors des conflits con-jugaux, les enfants sont la plupart du temps instrumentalisées, pris comme moyens de chantage. L’enfant se cul-pabilise, perd tout repère d’identification, car aucun de ses par-ents ne représente un modèle pour lui.

Son éducation en subit un coup.

Alors, il est récupéré par la rue ou autre qui se charge de parfaire son éducation. Bonjour alors la délin-quance (vol, criminalité, …), troubles

psychologiques et comportementaux.

Prière de confirmer votre présence avant le lundi 5 mars 2012 au (514) 965-9272. Places limitées.

ConférenceLes enfants face aux crises parentales

Société

Montréal accueillera les 14 et 15 Avril 2012 la quatrième édition du salon de l’immobilier et l’art de vivre marocain, Morocco Property Expo, avec la partici-pation d’un grand nombre de promoteurs immobiliers marocains, administrations et banques. Plus de 10 000 marocains seront atten-dus à cette édition qui s’affiche désor-mais comme le rendez-vous incontourn-able de la promotion de l’investissement immobilier marocain en Amérique du Nord et un espace de rencontres entre les professionnels de l’habitat et les éven-tuels acquéreurs de biens immobiliers désireux investir au Maroc.

L’édition 2011 était un franc succès

rehaussé par la présence de nombreuses personnalités marocaines et canadiennes et avait accueillis plus de 8000 visiteurs nord-américains intéressés par l’achat d’un bien immobilier au Maroc.

De multiples conférences et débats seront animées par les professionnels du secteur qui feront le point sur les grandes tendances du marché, le financement, les nouvelles réglemen-taires et fiscales au Maroc. L’exposition sera ouverte les 14 et 15 Avril 2012 de 10 :00 à 20 :00 au Palais des Congrès de Montréal avec de l’animation prévu tous les jours.

Salon de l’immobilier marocain en avril à Montréal

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Arts & spectacles

Territorium; Mouna AbedVernissage: vendredi le 17 février 2012Du 17 février au 11 mai 2012

La galerie Wilder & Davis (257, rue Rachel Est, Montréal, Québec, Canada, H2W 1E5) accueille du 17 février au 11 mai 2012, « Territorium », la première exposition individuelle d’estampes mono-types et de médiums mixtes sur papier de l’artiste Mouna Abed, du 17 février au 11 mai 2012. L’artiste présente un corpus d’oeuvres qui traitent du rapport qu’entretient l’homme avec son milieu naturel. Elle exploite la thématique du ter-ritoire grâce à des paysages vus sous dif-férents angles : le territoire occupé, aban-donné, fabriqué, construit, démantelé ou inachevé. Depuis 2010, Mouna Abed intègre du dessin à l’encre de Chine et du transfert photographique dans ses mono-types. Elle poursuit une démarche artis-tique liée à l’environnement et à l’écologie, et ses oeuvres questionnent la mutation du paysage en interaction avec le passage du temps.

Le vernissage de l’exposition aura lieu, en présence de l’artiste, le vendredi 17 février 2012 à partir de 19h.

Mouna AbedNée dans le sud de la France en 1980, Mouna Abed est bachelière en arts visuels à l’UQAM. Après ses études, elle effectue un séjour de perfectionnement individuel en estampe au Martha Street Studio à Winnipeg. Elle a participé à de nombreus-es expositions collectives avec jury, dont le Concours international de gravure 2009 de l’École d’art d’Ottawa, ainsi que la 3e Biennale internationale d’estampe de Guanlan en Chine en 2011. On lui a décerné une mention d’honneur pour l’ensemble de ses oeuvres lors du Festival International Montréal en Arts de 2011(FIMA). L’artiste est représentée par les galeries la Guilde graphique et par L’espace contemporain à Montréal. Mouna Abed est membre de l’atelier cir-culaire à Montréal.

Plusieurs femmes, à la fois sensi-bles et fortes, courageuses et passi-onnées; et indubitablement détermi-nées, elles qui ont déjà pris place sur les scènes du monde entier. À travers la série de concerts Rythmes au féminin, présentée par les Productions Nuits d’Afrique tous les jeudis au Club Balattou, elles dévoilent tour à tour l’alchimie qui se crée lorsque les courbes des femmes se mêlent à celles de la musique.

Évoluant depuis l’automne 2008, les Rythmes au féminin nous rap-pellent que les découvertes les plus inattendues se font plus souvent qu’autrement dans des salles sim-ples, voire intimistes, qui laissent toute la place aux sons et aux rythmes d’artistes extrêmement tal-entueux. Émergeant d’horizons multiples, les chanteuses et musici-ennes de la série sont de cette trem-pe, transmettant à leur public une énergie exceptionnelle. Qu’on ait envie d’entendre les divas d’ici ou celles d’ailleurs, la série Rythmes au féminin, qui prend cours à l’année, vous réserve certainement ce concert intime et rassembleur ou bien cette folle soirée dansante dont vous avez particulièrement envie un de ces jeudis…

La série débute en ce mois de Saint-Valentin et s’annonce pour l’occasion un brin chaleureuse puisqu’elle nous offre l’émérite Trio Hélène Engel, le jeudi 16 février. Un amalgame réussi de tra-dition et d’émotion. Pour poursuiv-re en beauté, Rythmes au féminin invitent l’Île Maurice pour un spec-tacle coloré livré par Déviré invite ses femmes, le jeudi 23 février. Une bonne dose de rythmes exo-tiques du Séga pour passer à travers le mois de février.

Trio Hélène Engel (Chansons juives du monde)Jeudi 16 février 2012

Le Trio Hélène Engel c’est trois femmes, trois talents qui unissent leur amour de la musique pour nous offrir des chants traditionnels et modernes de la merveilleuse cul-ture juive. Le groupe est composé d’Hélène Engel: chant, guitare, per-cussion ; Mélanie Bergeron: accor-

déon, percussion, chœurs ; Marie-Neige Lavigne: violon, chœurs.Ce récital de chansons issues des diverses traditions juives nous fait voyager en Espagne, de l'âge d'Or aux rivages du Nouveau-Monde, en passant par l'Europe. Ces chan-sons, en yiddish, ladino et hébreu, ou encore en français et anglais, font rejaillir un riche héritage musi-cal. Tout le registre des émotions humaines s'exprime à travers les rythmes et les mélodies que présen-tent Hélène, Mélanie et Marie-Neige dans un trio complice et chaleureux.

Déviré invite ses femmes (Ile Maurice- Québec)Jeudi 23 février

Après un passage remarqué aux Syli d’Or l’année dernière, Déviré revient dans un tout autre style avec du séga pour cette nouvelle année 2012. Pour ce grand retour, il sera accompagné de chanteuses toutes aussi douées les unes que les autres, réussissant à créer un mélange unique : la cadence de Maurice et la puissance du rock pop, easy listening !

Leur musique, venue tout droit de l’océan Indien, mêle des origines africaines aux rythmes de salsa lati-no-américaine et de calypso des Caraïbes. Fiers de représenter le Québec, ils déclinent leurs textes tout en français. Sur scène, c’est la joie de vivre et l’énergie musicale qui caractérisent Déviré.

Pour ce premier concert séga, le groupe invite les deux chanteuses de Mayé, ainsi que en première partie Wakanda, quatre jeunes femmes qui vous transporteront grâce à leurs harmonies vocales et leur instrumentation acoustique. Amateurs de rythmes mauriciens, soyez au rendez-vousEn concert c'est la joie et l'energie qui transpirent, surtout quand le public se prete au jeu et danse sans s'économiser!En concert c'est la joie et l'energie qui transpirent, sur-tout quand le public se prete au jeu et danse sans s'économiser! le jeudi 23 février 2012 à 21h au Club Balattou.

Arts de la scèneUn quart de siècle de musique du monde au féminin pluriel

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nº 174 du 16 au 29 février 201227 Atlas.Mtl

La Zambie est devenue championne d'Afrique pour la première fois de son histoire, dimanche dernier à Libreville, venant à bout de la Côte d'Ivoire à l'issue d'une séance de tirs au but insoutenable de suspense (0-0, 8-7 aux tab). Héros malheureux de cette finale, Didier Drogba a manqué un penalty dans le temps régle-mentaire, écrivant bien malgré lui la page la plus glorieuse d'une sélection décimée 19 ans plus tôt.

Il y a 20 ans, la Côte d'Ivoire triomphait sur le sol sénégalais, célébrant alors aux dépens du Ghana sa toute première - et unique à ce jour - Coupe d'Afrique des nations. Il y a 19 ans, la Zambie vivait un véritable drame national, perdant dans un crash aérien toute une sélection - excep-tion faite de son joueur vedette Kalusha, le seul alors à ne pas évoluer au pays. Ce jour tragique d'avril 1993, les Chipolopolos se rendaient à Dakar, fau-chés dans leur envol au large de Libreville, capitale gabonaise où les Zambiens jouaient ce dimanche soir la troisième finale de CAN de leur histoire, après deux échecs essuyés en 1974 et 1994. Sous le regard bienveillant mais humide de Kalusha...

Cette finale, les uns la jouaient pour leurs aînés disparus, les autres pour un pays déchiré par un conflit civil qui l'an dernier encore faisait des centaines de victimes.

Les premiers, inattendus à ce stade ultime, n'avaient en théorie rien à perdre, si ce n'est dans le discours de leur sélec-tionneur, le Savoyard Hervé Renard, qui lui n'envisageait que la gagne après les victoires au culot de ses hommes sur le Sénégal (2-1 au premier tour) ou encore le Ghana (1-0 en demie), deux grands favoris de la compétition. Les seconds, eux, avaient de fait toute la pression sur leurs larges épaules d'Eléphants. Un lest fatalement pesant sur le terrain...

Vifs et alertes comme à leur habitude depuis le coup d'envoi de cette CAN, les Zambiens n'ont ainsi guère souffert de la comparaison. Au contraire. Si ce n'est cette frappe de Yaya Touré consécutive à une belle talonnade de Drogba dans la surface (30e), rares ont été les opportuni-tés franches pour les Ivoiriens en pre-mière période. A peine plus nombreuses dans le deuxième acte. Outre ce tir un brin trop croisé de Gradel dans les derni-ers instants de la partie (88e), c'est bien ce penalty sifflé pour une faute commune de Chansa et Nyambe sur Gervinho qui aurait pu (dû ?) faire pencher la balance dans le temps réglementaire. Seulement capitaine Drogba a alors manqué le coche, expédiant sa lourde frappe au-des-sus du montant supérieur de Mweene (69e).

La prolongation devenue inévitable, les

Chipolopolos auront à leur tour laissé passer leur chance, se heurtant au soulier de Barry et à son poteau gauche au terme d'une action rondement menée par les frères Katongo (95e). Entre le favori et son valeureux challenger, il était manifes-tement écrit que le sort ne choisirait son camp qu'en tout dernier recours, via la si cruelle séance des tirs au but. Drogba, cette fois, n'a pas tremblé, mais Gervinho, comme Kolo Touré juste avant, a failli, permettant à Sunzu d'entrer dans l'histoire

de la CAN et de son pays (8-7 au final). Pour la deuxième fois de sa carrière, Didier Drogba, symbole d'une génération ivoirienne dorée, se contente de l'amertume de l'argent, six ans après la désillusion du Caire, face aux Pharaons d'Égypte (déjà aux tirs au but après une finale conclue sur un score nul et vierge). Les Zambiens d'Hervé Renard, eux, ont rendu le plus beaux des hommages à Kalusha et ses anciens partenaires...

Can 2012La Zambie, reine d’Afrique

Sports

La leçon sera-t-elle enfin comprise ? On ne demande pas à des sportifs de gagner une coupe pour réconcilier un pays divisé par les querelles et les compromissions des hommes politiques. A la fin de la tragique épreuve des tirs au but, le consultant de Rfi, Joseph Antoine Bell, devant la défaite des Eléphants de Côte d’Ivoire, a poussé un petit coup de gueule. Il a dénoncé le lien fait par les autorités ivoiriennes entre ce tournoi de football et la situation politique qui prévaut en Côte d’Ivoire. Il a dénoncé une trop grande politisation de cette finale, une trop grande volonté de récupération politicienne de cette compétition. Et nous sommes d’avis avec cette opinion. Tout s’est passé comme s’il suffisait que cette coupe d’Afrique arrive en Côte d’Ivoire pour que les rancœurs qui emplissent le cœur de millions d’Ivoiriens après la crise post-électorale s’envolent comme par enchantement et que la réconcil-iation soit effective. Dans notre chronique « le message (presqu’) imaginaire des Eléphants aux Ivoiriens », nous avions déjà attiré, dans le style qui est le nôtre, l’attention des autorités de ce pays sur la pression inutile que la récupération politicienne de cette compé-tition mettait sur les épaules des joueurs. Et ça n’a pas manqué. Pendant 120 minutes, les Eléphants, étranglés par l’enjeu, ont joué totalement crispés, sans jamais se libérer pour asseoir leur suprématie sur des Zambiens qui jouaient avec dans la tête le souvenir de la tragique disparition de 18 des leurs dans un accident d’avion en 1993. Et qui tenaient absolument à leur rendre hom-mage. C’était simple comme mission et ils ont joué complètement libérés, sans aucun complexe. Personne ne leur avait demandé de gagner pour régler des prob-lèmes politiques dans leur pays, de gagner pour récon-cilier des hommes politiques. Mais aux joueurs Ivoiriens, on a fini par demander, par des déclarations subliminales, de gagner pour réconcilier un peuple pro-fondément divisé par les politiciens de tous bords, de gagner pour donner une dynamique à un processus de réconciliation dans l’impasse en raison du manque de sincérité de ceux qui l’ont voulu, en raison du manque d’imagination de ceux qui ont la mission de le con-

duire, en raison de l’absence de repentance de la part de tous ceux qui ont posé des actes criminels contre ce pays et son peuple avant, pendant et après la crise post-élector-ale et qui se recrutent dans tous les camps.

Comment avons-nous pensé un seul instant qu’avec les pensées que nous nourrissions, notre équipe pouvait remporter cette coupe ? N’a-t-on pas dit et écrit d’un côté que Ouattara porte chance, qu’il était premier ministre quand les Eléphants ont remporté pour la première fois cette coupe en 1992 et qu’étant de nouveau à la tête de ce pays et contrairement à ce « poisseux de Gbagbo », il allait encore la remporter ?

N’a-t-on pas dit et écrit qu’une éventuelle victoire des Eléphants serait le « parachève-ment de l’œuvre de Gbagbo » ? N’a-t-on pas fait circuler des sms idiots demandant à des Ivoiriens de prier pour que les Eléphants remportent cette coupe afin que le chef de l’Etat décède parce que Houphouët-Boigny est décédé un an après la victoire des Eléphants au Sénégal ? Comment pouvait-on penser qu’une telle désunion des cœurs et des esprits autour de cette équipe nationale pouvait la con-duire à la victoire ?

Qu’aurions-nous fait d’ailleurs de cette victoire, dans le contexte actuel ? L’utiliser pour décréter que la réconciliation est effec-tive ? L’utiliser pour cacher les souffrances qu’endurent au quotidien les Ivoiriens, abandonnés par des dirige-ants dont l’action jusque-là n’a contribué en rien à l’amélioration de leurs conditions précaires de vie, des Ivoiriens étranglés par une cherté de la vie absolument insupportable et qui ne savent plus à quels saints se vouer ? L’utiliser pour cacher les magouilles dans la passation des marchés publics et qui viennent d’être découvertes ? Certes, une victoire de notre équipe nous

aurait procuré quelque légitime joie. Mais cette défaite, quelque difficile qu’elle soit à supporter ou même à accepter sur le plan purement sportif, va faire plus de bien que de mal à ce pays. Elle va faire comprendre à nos dirigeants et autres politiciens des «temps qui tanguent» qu’on ne se moque pas impunément d’un peuple, qu’on n’est pas sorti, malgré les discours déma-gogiques, de la zone de turbulence et qu’il faut mainte-nant laisser les bavardages stériles pour poser des actes positivement féconds, de vrais actes de réconciliation et de bonne gouvernance.

Comme on le voit, cette défaite permet de continuer à penser que Dieu continue d’aimer ce pays et son peu-ple. On ne peut pas en dire autant de ceux qui disent qu’ils travaillent pour notre bonheur (le leur aussi) et qui se recrutent dans tous les camps.

Source : L'Éléphant Déchaîné (Journal Ivoirien)

Comment la Côte d’ivoire se console de sa défaite…

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nº 174 du 16 au 29 février 201228 Atlas.Mtl

Le président de la Fédération royale marocaine de football, Ali Fassi Fihri, intervenant lors d’une journée d’étude au Parlement consacrée au sport, a fait une déclaration pour le moins surprenante. Celui qui dirige également l’Office national de l’eau et de l’électricité a, en effet, estimé que la participation du Maroc à la Coupe d’Afrique des nations a été globalement positive.

Ali Fassi Fihri et Mohamed Ouzzine Depuis l’élimination prématurée des Lions de l’Atlas de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le football national et ses composantes a été beaucoup remis en question, par l’opinion publique mais

aussi par la presse nationale. Pour mettre les choses au point, les partis constituant la majorité au gouvernement ont organisé hier, mercredi 8 février, au Parlement, une journée d’étude placée sous le thème « Le sport marocain, réalité et perspectives ». Parmi les intervenants ayant participé au débat, se trouvaient notamment le minis-tre des Sports et de la Jeunesse Mohamed Ouzzine et le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Ali Fassi Fihri.

Ce dernier, qui est également à la tête de l’Office national de l’électricité, s’est exprimé au sujet de la participation de la sélection marocaine à la CAN 2012. Pour

Ali Fassi Fihri, la prestation des Lions de l’Atlas, éliminés dès le premier tour de la compétition suite à deux défaites conséc-utives contre la Tunisie et le Gabon, était plutôt positive.

« L’objectif n’était pas de ramener la Coupe » Pour justifier son point de vue, le prési-dent de la FRMF a affirmé que la qualifi-cation du la sélection marocaine à la CAN était en soi une réalisation notable, soulignant que de grandes équipes comme l’Egypte ou encore l’Algérie n’avaient même pas réussi à se qualifier pour les phases finales, rapporte le quotidien marocain Al Massae, dans son édition du 9 février.

Se refusant à admettre l’« échec » de la sélection nationale à la CAN, Ali Fassi Fihri a tenté à plusieurs reprises de mini-miser la disqualification du Maroc, notamment en affirmant que l’objectif de la sélection marocaine n’était pas force-ment de décrocher la coupe africaine. « Un travail et des échéances immenses nous attendent, à savoir les éliminatoires de la Coupe d’Afrique (CAN 2013) et de la Coupe du monde », a-t-il ajouté.

Si le débat au Parlement, initialement destiné à dresser un état des lieux dans le domaine du sport de manière générale, s’est recentré sur le football national, les principales interrogations soulevées par

les députés concernaient le fameux salaire d’Eric Gerets. Sans surprise, le patron de la FRMF a refusé de dévoiler le montant exact perçu par le technicien belge. Pour se justifier, Ali Fassi Fihri a évoqué une certaine clause de confidentialité con-tenue dans le contrat de Gerets. Il a toute-fois confié aux députés que la polémique en question constituait « un point noir » dans son parcours professionnel au sein de la fédération.

Ce qui est sûr, c’est que contrairement au président de la FRMF, le ministre de le Jeunesse et des Sports ne voit pas les cho-ses du même œil. Mohamed Ouzzine, n’a pas hésité à qualifier la sortie de l’équipe nationale de « catastrophique », rapporte la même source. Reste à savoir si son département compte mettre en œuvre des actions concrètes pour y remédier.

Can 2012«Ces raisins étaient trop verts!»selon la fédération marocaine de soccer après son cuisant échec

Sports

Ali Fassi Fihri,président de FRMF

Le Burkina Faso affrontera le Maroc en match amical, le 29 février à Rabat, a indiqué samedi la Fédération burkinabè de football (FBF).

“A la demande de la Fédération marocaine de football, les Etalons disputeront un match amical contre le Maroc lors de la journée Fifa le 29 février 2012 à Rabat”, a précisé un communiqué de la FBF transmis à l’AFP.

Le Burkina Faso et le Maroc ont été éliminés dès le premier tour de la CAN-2012 et sont en préparation pour les qualifications de l’édition 2013 qui sera disputée en Afrique du Sud.

Amical – Maroc-Burkina Faso le 29 février à Rabat

Un programme de séminaires destinés à la lutte contre l’intimidation, sera inauguré dimanche le 26 Février 2012 de 10h00 à 13h00 au Collège Rosemont

Ce programme a été créé pour ceux qui s’intéressent au TaeKwonDo, pour ceux qui aimeraient découvrir certaines façons de se défendre, verbales ou physiques, ou aborder des problèmes comme le taxage à l’école, l’agression, ou les questions de drogue pour les plus vieux.

Ce séminaire d’auto défense te permettra également de faire l’autodéfense physique car le Taekwondo se caractérise par

tous ce qui est artistique et beau à voir.

L’événement contiendra :• Défense verbale et physique• Débats sur les questions de violence, de respect de l'autre, de taxage en milieu scolaire...• Techniques de défense et d'autoprotection.

Après le séminaire, il y aura un buffet ou les participants pour-ront socialiser, discuter et part-ager leurs opinions.

Réservations avant le mardi 23 février à 20h00 par télé-phone ou par email.(tél : 514–721-8173. Courriel : [email protected])

Séminaire d’auto défense, prévention d’agression, intimi-dation et taxation

Tae Kwon do École des champions olympiques Semaine Portes-ouvertes et cours enfants-parents

Et si vous vous mettiez au Taekwondo olympique avec votre enfant ! Du coup, vous pouvez vous remettre en forme et passez un bon moment avec lui.

Nos enfants adorent bouger avec leurs par-ents, alors on en profite pour les imiter à cette discipline olympique.

Faire du Taekwondo avec votre enfant.De plus en plus de clubs de taekwondo au Québec offrent la possibilité aux parents de suivre un cours de taekwondo avec leur enfant. Les cours sont la plupart du temps un méli-mélo d’activités, de jeux et d’éducatifs avec l’encadrement et la participation active d’un parent.

Fait intéressant pour les parents, le parent accompagnateur ne requiert aucune connais-sance au préalable du taekwondo, il peut

découvrir le plaisir de faire du Taekwondo en même temps que son enfant.

De plus, l’école des champions olympique offre même la possibilité aux parents de prati-quer sans Tobok (uniforme). On propose alors de se présenter dans une tenue sportive con-fortable. Par contre, les parents qui veulent s’inscrire, l’école des champions offre un Tobok gratuitement à l’inscription ce qui redouble le plaisir de leur enfant à essayer ses techniques apprise.

Plaisir assuré en duo et avec d’autres duos de petits et grands.

Lieu : Collège RosemontDate : Du 2 à au 25 février 2012

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nº 174 du 16 au 29 février 201229 Atlas.Mtl

Après plusieurs succès sur les cir-cuits provincial ou national au Canada, qui rassemblent les meilleurs skieurs élites sélectionnés, les jeunes frères maroco-canadiens Adam et Sami Lamhamedi viennent de con-firmer leurs talents et leurs habiletés techniques exceptionnelles, avec des touches raffinées sur la neige.

Les jeunes étoiles marocaines, qui brillent dans le ciel glacial du Canada, ont déjà fixé un objectif, représenter le Royaume dans différ-entes compétitions internationales tout en mettant le Maroc sur la carte avec des victoires et des podiums.

Après avoir remporté récemment la médaille d’or du super-G des pre-miers Jeux Olympiques d’hiver de la jeunesse en ski alpin, disputés à Innsbruck, en Autriche, le jeune Adam Lamhamedi s’est déjà fixé un objectif clair, soit celui de représenter le Maroc aux XXIIèmes JO d’hiver qui se tiendront en 2014 à Sotchi, ville balnéaire russe bordant la mer Noire.

“Tout s’annonce bien pour l’instant”, a déclaré Adam à des médias venus solliciter des interviews ou des entretiens auprès de lui alors qu’il s’entrainait sur le site du Mont Saint-Sauveur, au Québec.

Adam Lamhamedi, qui a choisi de représenter le Maroc aux 1ers Jeux Olympiques de la Jeunesse d’Hiver à Innsbruck, en Autriche (12-23 jan-vier), a ajouté qu’il était conscient que les Jeux de Sotchi auront lieu dans deux ans, mais il a estimé qu’il aurait suffisamment de temps afin d’y arriver prêt.

Entouré de ses proches et de ses amis, il ne se faisait cependant pas d’illusion quant à ses chances de s’imposer, compte tenu qu’il se retrouvera contre les meilleurs au monde.

Les Jeux olympiques de la jeunesse à Innsbruck étaient sa première expéri-ence de ski en Europe pendant la saison hivernale, rappelle le jeune athlète voyant sa participation comme une pratique pour les vrais Jeux olympiques qui vont avoir lieu dans deux ans, en Russie.

“Mon objectif est d’arriver prêt au niveau du ski. Je veux aussi pouvoir profiter des beaux moments que je vais vivre. Une chose est sûre, j’ai le support des Marocains. Surtout à la suite de ma victoire en Autriche. Je suis un peu celui qui prouve que tout est possible. Etça donne un peu d’espoir au peuple tout en mettant le Maroc sur la carte”, a-t-il indiqué.

Revenant sur son exploit aux derniers jeux de la jeunesse en Autriche,

Adam a exprimé sa reconnaissance aux responsables de la Fédération Royale Marocaine de Ski et de Sports de Montagne, du Comité national olympique marocain et du ministère de la Jeunesse et des Sports.

Cette médaille a été obtenue grâce à la collaboration exemplaire de la Fédération Royale Marocaine de Ski et de Sports de Montagne (FRMSSM), du Comité national olympique marocain (CNOM) et du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et à l’appui financier et des efforts de la FRMRS, du CNOM et du MJS depuis un an et demi, a indi-qué à la MAP le père d’Adam, Mohamed Lamhamedi, faisant état notamment des sacrifices financiers énormes des parents, ainsi que leur dévouement pour permettre à ces deux enfants de défendre le drapeau marocain.

“Les experts et les membres du CIO présents dans le même hôtel que nous nous ont clairement confirmé que la victoire du Maroc dans la dis-cipline reine du SKI (super G) con-stitue l’évènement le plus marquant de ces premiers jeux d’Hiver (JOJ 2012), s’est-il félicité, rappelant qu’Adam a donné au Maroc, à l’Afrique et au monde arabe la pre-mière médaille de l’Histoire des J.O d’hiver.

Après ses premières frappes sur la neige du Québec à 7 ans au sein du club de Stoneham, Adam intégra l’équipe élite de Skibec Alpin dans la région québécoise, et ce à l’âge de 13 ans seulement.

Après plusieurs exploits, Adam se lance en 2010 sur le circuit de la Fédération Internationale de Ski Alpin. Il a été sacré champion du Québec dans sa catégorie de ski alpin en 2011 et élu, la même année, ath-lète masculin.

Né le 22 avril 1995, le jeune athlète Adam, de père marocain et de mère canadienne, s’illustre toujours en 2012 lors de l’étape de la Super Série Sport Expert du circuit de la Fédération Internationale de Ski qui s’est tenue récemment à Mont Sainte-Anne, au Québec.

Chez les hommes, dans la catégorie junior (15-16 ans), lors des deux courses en super géant, Adam a rem-porté deux médailles d’or.

Le médaillé d’or aux jeux olympiques d’hiver de la Jeunesse à Innsbruck, en Autriche, retrouve encore une fois le devant de la scène lors de cet événement sportif qui a attiré près de 75 skieuses et 110 skieurs de catégorie junior (15-16 ans) et senior (17 ans et plus), les

meilleurs skieurs de l’Est du Canada, des Etats-Unis et d’Europe.

Ce qui se présente pour Adam, un jeune de cet âge-là, est une opportu-nité extraordinaire, a indiqué pour sa part Martin Cô té, qui aura la mission de préparer son jeune protégé, qui n’est autre que le frère aîné d’une autre étoile montante Sami Lamhamedi.

A l’image de son frère, Sami (14 ans) commença à skier dès l’âge de 4 ans puis rejoint le club de compétition de Stoneham à 5 ans.

Avec des entraînements continus en adoptant une discipline de rigueur pour satisfaire un rêve légitime, celui d’une montée sur le podium, Sami Lamhamedi a été sélectionné en mars 2010 pour faire partie de l’équipe de ski élite Skibec Alpin (Catégorie K2 : 13-14 ans) de la région du Québec.

En 2011 et 2012, il accumula des performances exceptionnelles en étant sacré Champion de la Région de Québec et Champion de la Province de Québec.

Malgré sa première année dans la catégorie K2, les résultats obtenus par ce jeune athlète lors des différen-tes compétitions sont exceptionnels. En effet, Sami a été sacré Champion de la province du Québec (édition 2011, Critérium Intersport, 23-27 février 2011) et Champion de la région du Québec. Les championnats provinciaux ont regroupé les 85 meil-leurs skieurs élites sélectionnés par les différentes régions du Québec.

Sami a été aussi sélectionné pour représenter la province du Québec lors des Championnats canadiens K2 (13-14 ans) qui se sont déroulés du 21 au 25 mars 2011 à Collingwood en Ontario (Canada). Dans cette

compétition, qui regroupe les meil-leurs skieurs élites sélectionnés des différentes provinces du Canada, Sami a obtenu de très bons résultats malgré sa première année dans cette catégorie K2 (6e en Slalom Géant et 15e en Super Géant à l’échelle du Canada).

En 2009 et en tant que skieur de pre-mière année dans la Catégorie K1 (11-12 ans), Sami a réalisé une excel-lente performance lors de la 44-ème finale des Jeux du Québec où il ter-mina cinquième au classement cumu-latif. La même année, il a été sélec-tionné pour représenter la province du Québec à la Sugarloaf Cup (Maine, USA). Il figurait ainsi parmi les 15 coureurs choisis parmi les 350 athlètes garçons de la province (caté-gorie K1, 11-12 ans).

Dans le cadre du Circuit K2 (13-14 ans) de ski alpin de la Banque Laurentienne de la zone Skibec du Québec, près de 50 skieurs élites issus de différents clubs de compé-tition de la zone Skibec ont participé à trois compétitions, notamment deux slaloms (8 et 28 janvier 2012) et un super géant (5 février 2012). Dans ces trois compétitions, le champion de la province du Québec en 2011, Sami Lamhamedi, a remporté trois médailles d’or et confirme son talent et ses habiletés techniques exception-nelles.

Tout comme son aîné Adam, Sami est un vrai petit champion de glisse.

Né le 20 septembre 1997, son âge actuel ne lui permet pas de concourir dans le circuit de la Fédération Internationale de Ski. Sami affirmait déjà que son rêve serait de courir un jour sous les couleurs nationales.

Source : Maghreb Arabe Presse

SkiAdam et Sami Lamhamedi : Deux jeunes en or

Sports

La famille Lamhamedi en vacance au Maroc

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nº 174 du 16 au 29 février 201230 Atlas.Mtl

Le jeune athlète maroco-canadien Sami Lamhamedi confirme encore une fois son talent et ses habiletés techniques exceptionnelles en s’emparant du premier rang au classement général du circuit de compétition en ski alpin de la Banque Laurentienne de la zone Skibec du Québec.

Lors de l’épreuve du slalom géant qui a mis à en compétition 51 skieurs élites des différents clubs, Sami (14 ans) était plus rapide lors de la pre-mière manche et il était le seul skieur qui a fait le parcours en moins d’une minute (59.77). Au cours de la 2è manche, le jeune skieur a offert à toutes les personnes présentes une descente spectaculaire digne d’un grand champion de la province du Québec et a signé un chrono cumula-tif des deux manches de 1:59.28. Il relègue ainsi le médaillé d’argent de 4,67 secondes (2:03.95).

Sami Lamhamedi, de père marocain et de mère canadienne, est un skieur du club de ski de compétition de Stoneham, de Skibec Alpin (Québec, Canada), de la Fédération Royale Marocaine de Ski et Montagne et athlète de haut niveau du Comité

National Olympique Marocain.

A l’image de son frère ainé Adam, qui avait représenté dignement le Maroc en remportant la médaille d’or aux derniers jeux olympiques d’hiver de la Jeunesse à Innsbruck, en Autriche, dans la discipline reine du SKI (super G), Sami commença à skier dès l’âge de 4 ans puis rejoint le club de compétition de Stoneham à 5 ans.

Avec des entraînements continus en adoptant une discipline de rigueur pour satisfaire un rêve légitime, celui d’une montée sur le podium, Sami Lamhamedi a été sélectionné en mars 2010 pour faire partie de l’équipe de ski élite Skibec Alpin (Catégorie K2 : 13-14 ans) de la région du Québec.

En 2011 et 2012, il accumula des performances exceptionnelles en étant sacré Champion de la Région de Québec et Champion de la Province de Québec.

Malgré sa première année dans la catégorie K2, les résultats obtenus par ce jeune athlète lors des différen-tes compétitions sont exceptionnels. En effet, Sami a été sacré Champion

de la province du Québec (édition 2011, Critérium Intersport, 23-27 février 2011) et Champion de la région du Québec. Les championnats provinciaux ont regroupé les 85 meil-leurs skieurs élites sélectionnés par les différentes régions du Québec.

Dans le cadre du Circuit K2 (13-14 ans) de ski alpin de la Banque Laurentienne de la zone Skibec du Québec, près de 50 skieurs élites issus de différents clubs de compé-tition de la zone Skibec avaient par-ticipé récemment à trois compé-

titions, notamment deux slaloms (8 et 28 janvier 2012) et un super géant (5 février 2012). Dans ces trois compé-titions, le champion de la province du Québec en 2011, Sami Lamhamedi a remporté trois médailles d’or.

Né le 20 septembre 1997, son âge actuel ne lui permet pas de concourir dans le circuit de la Fédération Internationale de Ski. Sami, un vrai petit champion de glisse, affirmait déjà que son rêve serait de courir un jour sous les couleurs nationales

SkiMédaille d’or et performance exceptionnelle du maroco-canadien Sami Lamhamedi

Sports

Sami Lamhamedi

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nº 174 du 16 au 29 février 201232 Atlas.Mtl