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Thiers Dore et Montagne !


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Urbanisme, logement >>> La Montagne ( 14.11.18) > Dossier sur l’habitat insalubre, à Thiers, dans le département et en Auvergne.La Montagne (13.11.18) > Zoom sur une association qui aide les propriétairesà rénover leur logement.

En bref >>> La Montagne (17&18.11.18) > Information sur le temps d’échanges et de réflexionssur le commerce et l’artisanat, organisé aujourd’hui au siège de TDM.

Portrait >>>La Gazette de Thiers (15.11.18) > « Je voyais ma retraite autrement »,portrait de Christiane SAMSON, Maire de Courpière et Vice-Présidente à TDM.

Cela se passe sur notre territoire >>> La Montagne (16.11.18) > « Le budget municipal ouvert aux citoyens »,zoom sur une initiative de démocratie participative à Celles-sur-Durolle.

Gestion des déchets >>> La Montagne (14.11.18) > « Les élus mobilisés pour sauver les sites d’enfouissement »,focus sur la hausse programmée des coûts de gestion des déchets.

La Montagne > 14.11.182 MERCREDI 14 NOVEMBRE 2018 LA MONTAGNE

LE FAITDU JOUR Près de 5.000 logements sur

Pdd

« Onme ditqu’il n’y a pasde solution »

Maud [email protected]

Le drame de Marseille et les importants dégâts àCharlevilleMézières, la semainedernière, ont ravivé des souvenirs à Thiers (PuydeDôme). En2012, trois immeubles inhabitésse sont effondrés rue de la Coutellerie, sans faire de blessé.Plus récemment, en 2017, c’esttout un pan de mur qui s’estécroulé d’un bâtiment de troisétages en cours de rénovation,rue PaturalPuy. Dans sa maisonsituée à quelques mètres de lafaçade éventrée, Gisèle Vergneétait chez elle ce 2 octobre.« Vers 23 heures, mon compagnon a entendu le bruit. Il aouvert la fenêtre et vu un grosnuage de fumée. Il a tout de suite compris », se souvient la septuagénaire.

Pas de surpriseDans cette rue située en villehaute, les voisins n’ont pas étésurpris par cet effondrement.L’immeuble avait fait l’objetd’un arrêté municipal de périlquelques mois plus tôt, quandune fissure était apparue sur lepignon. Le propriétaire avait été

contraint de faire des travaux etle chantier venait tout juste dedébuter.Dès le lendemain, la rue étaitfermée par des barrières. Quelques jours plus tard, ce sont despalissades en bois qui bloquaient l’accès du numéro 3 aunuméro 11. C’est justementdans ce périmètre que se trouvele garage principal de GisèleVergne. Un vaste espace qui acomme avantage d’être situé aumême niveau que son logement. Dans l’une des rues lesplus pentues de Thiers, ce pointn’est pas un détail. Pour améliorer son quotidien, la retraitée de75 ans a fait réaliser des travauximportants et coûteux pour faciliter l’accessibilité de sa maison. D’abord une porte de garage électrique puis, à l’intérieur,un long plan incliné équipéd’une main courante pour lamener directement chez elle.Une partie du garage avait ététransformée en pièce supplémentaire avec un réduit pourentreposer ses courses. Elle enaura profité pendant quatremois… Depuis que cet accès estcondamné, elle doit emprunterun escalier étroit et raide d’unetrentaine de marches. Un effortque le temps qui passe rend deplus en plus difficile comme entémoigne une bosse qu’ellemontre près de son arcade sourcilière, séquelle d’une chute ré

cente. Plus d’un an après lesfaits, les choses n’ont pas bougé. Et la riveraine ne décolèrepas. Pourtant, elle relativise sasituation au regard de celle deson ancienne voisine. « Elle a dûquitter sa maison, le soir mêmede l’effondrement. Elle a été expulsée pour ainsi dire. Elle apassé plusieurs mois dans unlogement d’urgence et doitmaintenant louer un appartement alors qu’elle est propriétaire d’une maison qu’elle nepeut pas habiter ».

« Le vent, la pluie,la neige, ça érodeet tout continueà se dégrader »

Avec l’hiver qui arrive, elle redouble d’inquiétude. « Le vent,la pluie, la neige, ça érode ettout continue à se dégrader.Avec les intempéries, une cheminée est tombée et ça continue à pourrir. Aujourd’hui, rienn’est stabilisé, déploretelle. Onme dit qu’il n’y a pas de solution, qu’il faut attendre le jugement du tribunal entre le propriétaire et l’entreprise quifaisait les travaux mais j’ai bienpeur de ne jamais voir rouvrircette rue… ». ■

Effondrement d’immeublesAprès le drame de Marseille, qui a fait huit victimes le 5 novembre, et les importants dégâts à Charleville-Mé-zières deux jours plus tard, impossible pour les Thiernois de ne pas repenser aux effondrements d’immeublesqui ont eu lieu dans leur propre ville. Le dernier, en octobre 2017, s’est produit à quelques mètres de chezGisèle Vergne. Aujourd’hui, la retraitée en subit toujours les conséquences au quotidien.

680 copropriétés « potentiellement fragiles dans le grand Clermont »D’après les chiffres de la Fonda-tion Abbé-Pierre, 107.000 copro-priétés en France font partie desimmeubles « les plus fragiles »,soit environ deux millions de lo-gements. Quid dans le Puy-de-Dô-me ?Selon Véronique Gilet, directrice régionale de la FondationAbbéPierre AuvergneRhôneAlpes, 4.900 logements seraient« potentiellement indignes »dans le département du PuydeDôme. Et donc à surveiller.La Fondation détaille, en s’appuyant sur un rapport relatif àla demande sociale en logementde 2017, les « secteurs où le risque de fragilisation des copro

priétés apparaît plus prégnant. »« Si, à ce jour, aucune copropriété n’est en procédure de redressement (NDLR, procédured’administration renforcée, afinde faciliter la réalisation des travaux lourds et complexes nécessaires…) et que le PuydeDômesemble moins concerné qued’autres départements, l’analyseréalisée a révélé quelques secteurs où le risque de fragilisation des copropriétés apparaîtplus prégnant », note la Fondation.

Les petites copropriétésEt de dénombrer « 680 copropriétés à l’échelle du grandClermont ». Lesquelles se localisent très majoritairement en

centreurbain à Clermont, Chamalières, Aubière, Beaumont,Royat ou Riom. « L’hypercentreclermontois et le secteur sauvegardé de Riom apparaissantparticulièrement impactés ».Quant au profil de ces copropriétés dégradées et sous surveillance, « il s’agit majoritairement de petites copropriétés(80 % comptent moins de onzelogements), datant d’avant1949. On peut donc imaginersurtout des situations de désordres techniques, de bâti inadapté, d’inconfort… avec des immeubles gérés par des syndicsbénévoles aux moyens souventlimités », explique VéroniqueGilet.

Trentecinq grandes copropriétés – plus de 50 logements –sont décrites comme potentiellement fragiles. Elles se situent àClermontFerrand (notammentaux Vergnes, Croix de Neyrat, etSaintJacques). « La problématique diffère nettement de celledes petites copropriétés. Construites après les années 1960, elles comptent peu de vacance, etune faible proportion de propriétaires occupants. Les difficultés sont davantage liées àl’entretien coûteux et contraignant lié à la taille importantede ces ensembles et à la fragilitéfinancière des habitants », conclut Véronique Gilet. ■

Nicolas Faucon

PUY-DE-DÔME. Bâtiments soussurveillance. PHOTO DR

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La Montagne > 14.11.18LA MONTAGNE MERCREDI 14 NOVEMBRE 2018 3

LE FAITDU JOURla sellette dans le Puy-de-Dôme

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COLÈRE. Suite à l’effondrement d’un immeuble à quelques mètres de chez elle, le quotidien de Gisèle Vergnea été bousculé. Depuis plus d’un an, la retraitée attend que les choses bougent, en vain. PHOTO JEAN-LOUIS GORCE

78 arrêtés de péril pris en Auvergnependant les dix premiers mois 2018

Deux des immeubles effondrés àMarseille, rue d’Aubagne, avaientfait l’objet d’arrêtés de péril en-clenchés par la municipalité.Déjà plus d’arrêtés de péril immi-nent qu’en 2017. En Auvergne,rien que sur les dix premiersmois 2018, soixantedixhuit ensembles immobiliers ont faitl’objet d’un arrêté de péril imminent. C’est déjà plus qu’en2017, où cinquanteneuf immeubles avaient fait l’objetd’une telle procédure.Pourquoi une telle augmentation ?Parce que les maires savent queleur responsabilité peut être engagée en cas de sinistre. Ducoup, principe de précautionoblige, les premiers magistrats saisissent de plus en plusle tribunal administratif.Quel est le département le plustouché ? Sans surprise, c’estdans le PuydeDôme, département le plus peuplé, où ces habitations sous surveillance sontles plus nombreuses (47 %), devant l’Allier (27 %), la HauteLo i re ( 2 1 %) e t l e Can t a l(5 %). Certaines villes sont particulièrement concernées par cephénomène. À Thiers (PuydeDôme), les arrêtés de péril semultiplient et le drame de Marseille a résonné dans la tête denombre d’habitants (voir papierprincipal). À ClermontFerrand,en 2017, on a dénombré de troisà cinq arrêtés de péril imminent.La procédure de péril imminent,késako ? Vous constatez qu’unlogement présente un risquepour la sécurité de la population ? Signalezle à la mairie.Quand un risque d’effondrement existe, la mair ie peutprendre un arrêté de péril im

minent. Le tribunal administratif est alors saisi. « On désigneun expert (architecte ou ingénieur) dans les 24 heures, lequelse rend sur place, observe lebien, indique quels sont lesdangers et énonce les mesuresprovisoires pouvant mettre finau danger », explique PhilippeGazagnes, président du tribunaladministratif de ClermontFerrand.Quand évacue-t-on ? Parfois, ilest nécessaire d’évacuer les habitants de l’immeuble. « Si lerapport de l’expert conclut àl’existence d’un péril grave etimminent, le maire ordonne lesmesures provisoires nécessairespour garantir la sécurité, notamment l’évacuation de l’immeuble », stipule l’article L5113du code de la construction.Et quand ce n’est pas urgent ?Quand le risque d’effondrementest moins important mais quedes travaux doivent être effectués, le maire peut opter pourun arrêté de péril ordinaire. Ilrencontre le propriétaire et l’informe de la nécessité à accomplir les travaux.Pourquoi c’est si dur pour les mai-res ? Sur le terrain, les premiersmagistrats se heurtent bien souvent à l’incurie des propriétaires, parfois insolvables, auxabonnés absents, ou dans l’incapacité de se mettre d’accordquand le bien est en indivision.Le maire, alors, se substitue etagit en lieu et place de ces propriétaires, faisant réaliser toutce que prévoit l’arrêté (travaux,évacuation, mise en sécurité).La collectivité, dans ce cas,avance les frais et tente de sefaire rembourser ensuite. ■

Nicolas Faucon

CLERMONT-FERRAND. Le Puy-de-Dôme concentre la majorité des arrêtésde péril en Auvergne. PHOTO FRANCIS CAMPAGNONI

« Les bâtiments s’effondrent et c’està la collectivité de faire des travaux »Voilà une semaine, la municipali-té de Thiers installait des grillesrue Antonine-Planche à l’angleavec l’avenue Béranger. En cau-se, un immeuble menaçant des’effondrer.Des procédures de péril ordinaire ou imminent auxquelless’est finalement retrouvé confronté plusieurs fois ces dernières années le maire PCF deTh ie r s , C l aude Nowotny.« Beaucoup de particuliers laissent leurs bâtiments à l’abandon, les bâtiments s’effondrentet c’est à la collectivité de fairedes travaux par mesure de sécurité pour le compte des privés »,rappelletil. En effet, le traite

ment du péril lié à l’état des bâtiments relève du pouvoir dumaire indique le Code de laconstruction et de l’habitation.Ainsi, en 2017, trois arrêtés depéril ontils été pris ayant entraîné des frais pour la collectiv i té : rue AlexandreBigay(120.000 €) ; dans le village deDégoulat (29.000 €) et rue PaturalPuy pour l’installation depalissades (6.000 €). Pour 2018,trois arrêtés ont déjà été pris :rue AlexandreDumas (aucunsfrais engagés pour l’instant) ;42 rue Gambetta suite à l’incendie d’un bâtiment (7.000 €) et55 rue MancelChabot. ■

François Jaulhac

Trois immeubles en 2012 à ThiersLe 18 janvier 2012, trois immeubles inhabités de larue de la Coutellerie à Thiers s’effondraient, sansfaire de victimes. Les trois bâtiments, d’époque mé-diévale, des n°10, 12 et 14, présentaient alors quel-ques signes de faiblesse.Ce jourlà, des sondages archéologiques étaientmenés sur les immeubles de trois à quatre étages,dont l’un avait une façade classée aux Monuments historiques. Une expertise qui devait alorsprécéder le lancement de travaux de rénovation.« Les experts ont entendu des craquements et desmorceaux de cloison sont tombés », rapporte untémoin de l’époque.De quoi entraîner, par mesure de précaution, leblocage de la rue et la coupure du raccordementélectrique. Sage décision puisque quelques minutes après la mise en place des dernières barrièresde sécurité, la façade du premier immeuble s’effondrait suivie, dix minutes après, de tout l’ensemble.

Transformée en un paysage de guerre, la rue dela Coutellerie était restée fermée pendant plusieurs années avant d’être rendue à la circulation,en juillet 2015. ■

François Jaulhac

RUINES. La rue n’a rouvert qu’en 2015.

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La Montagne > 13.11.18

16 MARDI 13 NOVEMBRE 2018 LA MONTAGNE

Thiers Travaux pratiques

Thiers

DONNANTDONNANT

Après avoir bénéficié del’aide des Compagnons

Bâtisseurs à travers unchantier d’auto-réhabilita-tion accompagnée, ValérieGuillosson peut à son tourdevenir bénévole. Aiderd’autres habitants à rénoverleur logement, en offrantson temps et son expertise.Actuellement à Thiers, c’estle seul chantier en courschez un propriétaire. Maisquatre autres dossiers at-tendent. En revanche, huitchantiers sont en cours deréalisation chez des locatai-res en bail privé ou public(avec le bailleur Ophis parexemple), à Thiers et dansdes villages.

En plus des chantiers d’auto-ré-habilitation accompagnée, ac-cessibles sur critères sociaux,pour les propriétaires et les lo-cataires, les Compagnons Bâtis-seurs proposent des servicesouverts à tous.

Outilthèque. Marteau, perceu-se, pioche… De nombreux outilssont prêtés aux particuliers pourune semaine. Il suffit de prendreune adhésion (5 € à l’année) etle prêt est gratuit.

Ateliers collectifs.Pour appren-dre à bricoler, l‘animateur tech-nique propose des ateliers col-l e c t i f s t ou s l e s j eud i s de14 heures à 16 heures, une se-maine en ville haute, la suivanteaux Cizolles. Là aussi, il suffit deprendre une adhésion (5 € / an).

Contact. Tél. 09.82.51.23.04. Fa-cebook : Compagnons BâtisseursAuvergne.

■ REPÈRES

SOCIAL■ L’association des Compagnons Bâtisseurs peut aider des propriétaires à rénover leur logement

Ils offrent « le coup demain nécessaire »

Alice [email protected]

Q uand Valérie Guillossona découvert Thiers enallant voir une amie,elle est « littéralement

tombée amoureuse ». « J’ai craqué sur la ville. J’ai tout plaquépour me mettre au vert. » Tout,c’est sa vie dans le Val d’Oise,son appartement et sa microentreprise de rénovation dansl’habitat.En avril 2017, elle a acheté unepetite maison de 63 m2 à Thiers,un ancien atelier de finition decoutellerie, grâce à la vente deson appartement. Mais de nombreux travaux étaient nécessaires. « Le toit fuyait de partout, ila fallu le refaire », retracetelle.Pour le remplacement des fenêtres et l’isolation des combles etde l’extérieur de la maison,19.000 € étaient nécessaires.N’ayant pas droit au chômage,elle est bénéficiaire du RSA. Ellea monté un dossier auprès del’Anah (Agence nationale del’habitat), accompagnée par leservice « Renouvellement urbain » de la Ville de Thiers. Entant que propriétaire, répondant aux conditions de ressources, elle a obtenu une aide financière équivalente à 55 % dutotal des devis, et pour le reste,elle a contracté un prêt à tauxzéro.

« Cela m’apportede la chaleur »

Maintenant, c’est à elle dejouer. Pour rénover tout l’intérieur, recréer une salle de bain,recouvr ir tous les papierspeints… Bref, mettre un coupde jeune à cette bâtisse pour sesentir aussi bien chez elle quedans sa nouvelle ville… Maisvoilà, Valérie n’a pas encorebeaucoup de connaissances àThiers. Ses ressources se sontamenuisées en attendant de retrouver du travail et elle faitaussi face à une autre réalité : « j’ai 49 balais ! Il y a douze ans, j’en faisais plus… »C’est ici que les CompagnonsBâtisseurs interviennent. Cette

association propose à Thiersdes chantiers d’autoréhabilitation accompagnée. Il s’agitd’aider l’habitant, qu’il soit locataire ou propriétaire sousconditions de ressources, à réaliser une partie de ses travaux.Les bénéficiaires sont orientéspar les services sociaux, les dossiers sont validés en comité etfinancés par un ensemble departenaires (*). Le bénéficiaireaura droit à 600 € pour réaliserson chantier, et devra contribuer à hauteur de 10 %. « On

n’intervient jamais sur la totalitéd’un logement, mais sur une àdeux pièces, détaille CaroleCourtial, l’animatrice habitat del ’associat ion. L’ idée c’es tqu’après, le ménage fonctionneen autonomie. Ce qu’on souhaite, c’est créer du lien et donnerle coup de main nécessaire. »Fin octobre, l’équipe des Compagnons Bâtisseurs a donc débarqué chez Valérie Guillosson.Jérome Crochet, l’animateurtechnique, encadrait une petitedizaine de bénévoles venus avec

leurs bras et leur bonne volonté.Comme Valérie, ils ont ou vontbénéficier d’une aide des Compagnons Bâtisseurs, ou bien offrent simplement de leur temps.« On les monte làhaut ? », demande l’un d’eux à la propriétaire, en portant une lourde plaque de plâtre. Le chantier va eneffet consister à refaire tout lefaux plafond et les murs del’étage où se trouvent deuxchambres et une future salle debain. Un aménagement qui verra donc le jour en avance. « Je

sais tout faire sauf la maçonnerie et le toit, livre la bricoleuse.Mais ce chantier d’autoréhabilitation accompagnée m’épargne des efforts surhumains etdu stress. Comment auraisjemonté toutes ces plaques deplâtre toute seule ? Et sans l’aidefinancière, il aurait fallu quej’achète 5 plaques par moisavant de pouvoir commencer àles poser… Et surtout, ça m’apporte de la chaleur, ça me donne beaucoup sur le plan humain. » ■

(*) Les financeurs sont l’Europe, l’État,le Département, la Ville de Thiers,Ophis, la Caf et AG2R la Mondiale.

Des soutiens existentà Thiers pour lespropriétaires. Des aidesfinancières mais aussi des« coups de main » par lesCompagnons Bâtisseurs.

“ L’idéec’est qu’après,le ménagefonctionneen autonomie »

Une page se tourne en centre-ville deThiers puisque c’est aujourd’hui queJean-Luc et Monique seront pour ladernière fois derrière le comptoir du bar« Le Central », place Chastel après 38 ansde service. Un couple devenuincontournable pour qui voulait avoir lameilleure place pour la Pamparina ;s’abriter de la pluie tout en passant unbon moment à deviser ; prendre son caféavec une vue imprenable sur la Vidalie et

le Jacquemart ; manger à la carte sasalade composée selon ses envies ou uncroque-monsieur ou madame élevés aurang de spécialité reconnue du maîtredes lieux. Jean-Luc et Monique faisaientplus que partie des meubles et de la viede La Montagne qu’elle soit rue Pasteurpuis rue de Lyon. Comme un pointd’ancrage pour lui. Un lieu « Central ».À plus d’un titre. Bonne retraite et autantde succès à son successeur !

L’ÉCHO-TIÉ… salue une figure centrale de la ville À L’AGENDA. Urban Thiers 3. La culture urbaine sera à l’honneur samedi17 novembre, à partir de 14 heures, àEspace, avec Urban Thiers 3. Unebattle de break dance de haut niveausera proposée, en présence d’un juryinternational. Des démonstrations dedanse hip hop auront également lieu.Adulte 2 €, gratuit 18 ans. Billetterieà l’entrée le jour du spectacle. ■

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La Montagne > 17&18.11.2018

LA MONTAGNE SAMEDI 17 NOVEMBRE 2018 13

Thiers Vivre sa ville

Thiers

■ COMMERÇANTS ET ARTISANS

TDM. Atelier de travail. La communauté decommunes de Thiers Dore et Montagne (TDM)organise un atelier de travail lundi 19 novembre, à 19 heures au siège de TDM, 47, avenue duGénéraldeGaulle à Thiers. TDM prépare actuellement son dossier de candidature à l’appelà projets FISAC 2018/2019 et invite les commerçants et artisans qui le souhaitent à participer àce temps d’échanges et de réflexions. Accompagnée du cabinet A.I.D, TDM va élaborer un programme d’actions en faveur du commerce, del’artisanat et des services. Elle déposera sondossier en fin d’année. ■

Aujourd’hui, l’Écho-Tié va privilégier lamarche à pied. A l’heure où il écrivaitces lignes, on lui annonçait pas mal deperturbations dans la ville de Thiers enraison de la mobilisation des giletsjaunes. Alors il va laisser la voiture augarage. Ça fera des économies, ça luipermettra de se joindre à la manif sil’humeur lui en dit et de s’entraîner pourla Thiers-Roanne qui, il l’a bien noté, alieu le 1er décembre cette année.

L’ÉCHO-TIÉ… mettra son gilet jaune pour la ThiersRoanne

ARTISANAT■ À la fois bijoutier et coutelier, Alexandre Broton se lance dans la création de bagues en damas

L’alliance des couteaux et des bijoux

Alice [email protected]

À Thiers, la frontière entreles couteaux d’art et lesbijoux est souvent fine. Àla fois bijoutierjoaillier

et coutelier, Alexandre Brotonpoursuit cette alliance. Son créneau : la création de bagues endamas, cet acier feuilleté utilisépour les lames des couteauxprécieux. Il vient d’installer sonatelier au 5, rue Lasteyras àThiers. « “L’Atelier Landès”, précisetil, qui signifie Landes engascon, ma région d’origine. Jesuis arrivé à Thiers il y a 8 anspour mon CAP de coutellerie. »Il n’avait alors que 16 ans, et ila appris ce métier chez Percevalpendant deux ans. « J’avais lapassion du couteau depuis gamin. Mais à l’époque, c’étaitplus le couteau de camp, dechasse. Après, j’ai pris goût aucouteau en tant qu’œuvre. »Après son apprentissage, il avoulu aller vers encore plus deminutie. « Je voulais travaillerde manière plus précise et apprendre des nouvelles techniques », racontetil. Il a doncenchaîné sur un second CAP, debijouteriejoaillerie cette fois, enrégion lyonnaise, dans l’entreprise FG Manufacture. À la fin,après plusieurs expériencesdans le salariat qui ne l’ont pas

convaincu, il a donc décidé, à23 ans, de créer son entreprise.

Le damas, matière« robuste, légèreet inoxydable »

« En août 2018, j’ai acheté unebarre de damas. Je voulais vraiment commencer par des ba

gues », expliquetil. Mais il afallu apprivoiser une matièretrès différente des métaux habituels et rarement travaillée pourréaliser des bagues. « L’acier nese travaille pas du tout commel’or, détaille le bijoutier. Je nepeux pas le souder, je ne peuxpas relier la matière. Je doissculpter dans la masse. » C’estàdire enlever la matière pourextraire un anneau.Comme il est donc impossibled’ajuster, l’artisan a créé des

modèles – onze pour le moment– qu’il déclinera sur commandeet sur mesure. En parallèle, il réparera aussi les bijoux « classiques » au cas par cas.Pour la suite, Alexandre Brotona plein de projets dans la tête.« Des bracelets, des pendentifs,des boucles d’oreilles en damas. » Toujours cette matièrequ’il « adore. Robuste, légère etinoxydable donc sans risquepour la santé quand elle est aucontact avec la peau ». Il com

mence aussi à réaliser un prototype de bague en fibre de carbone : « je vais tâter plusieursmatières utilisées dans la coutellerie. Et sur le long terme, jeferai aussi certainement descouteaux. »C’est ce mélange des genresinsolite qui l’a incité à s’installerà Thiers, un territoire plus susceptible d’être touché par sonsavoirfaire. Un artisanat quisera montré très bientôt auxmarchés de Noël de Thiers et dela MonnerieleMontel. ■

Au 5, rue Lasteyras àThiers, Alexandre Broton,bijoutier et coutelier, créeson atelier et lephotographe Félix deMalleray emménage.

ALEXANDRE BROTON. Pour travailler le damas, le bijoutier a dû se doter d’un matériel particulièrement résistant. FÉLIX DE MALLERAY

PhotographeÀ la même adresse, s’est installéau début du mois Félix de Malle-ray. En quittant la place du Pi-rou, le photographe a gagné del’espace. « Je peux avoir un vraistudio professionnel dédié à laphotographie, pour les pro-duits et les portraits », indique-t-il. Il réalise aussi dans ce nouvelatelier les photos d’identité etde permis de conduire. Quantaux photos de famille, il se dé-place désormais à domicile.

■ « COLOCATAIRE »

Le garageSpeedy reprisFRÈRES. Le garage Speedy avait fermé cetété après un dépôt de bilan. Il a rouvertses portes ce lundi. Les frères Okan etOzcan Akbulut en sont respectivement lechef de centre et l’adjoint. Ils ont reprisce garage franchisé après avoir fermé« Le garage du centre » qu’ils tenaientrue VictorHugo à Thiers. Ce sont lameilleure « visibilité des locaux »,l’accessibilité en période hivernale etl’enseigne qui ont convaincu le chef decentre de déménager. Les deux salariésqui travaillaient avec eux à l’adresseprécédente les ont suivis.

Des pizzas « 100% fait-maison »cuisinées dans le haut de la villeDe mémoire collective, il n’y avaitpas eu de commerce à cetteadresse depuis plus de 30 ans.Le 2 rue VictorHugo s’est refait une jeunesse. Nouvellethiernoise, Anaïk Darchen y aouvert, le 26 septembre, Pizzana. Avec son pétrin et son four,elle crée ses pizzas « 100 % faitmaison » à emporter. « La pâteest maison et je choisis unmaximum de produits frais etde la région quand je peux, notamment pour les fromages etles primeurs », assuretelle.Originaire de Bretagne, elle aégalement vécu plus de 20 ans àMarseille avant d’élire domicile

à Thiers. « J’ai toujours eu unpetit faible pour l’Auvergne. J’airecherché l’endroit idéal, unami m’a conseillé Thiers, et j’aitrouvé la ville charmante. »Les premiers mois d’activité nelui font pas regretter son choix :« cela se passe super bien,même mieux que ce que je pensais. Les gens du haut de Thierssont ravis. Cela met un peu delumière dans le quartier. »Anaïk avait déjà travaillé dansla restauration avant d’exercerle métier d’assistante de direction. Avec la création de cetteentreprise, elle revient « à sespremières amours ». ■

18 LUNDI 19 NOVEMBRE 2018 LA MONTAGNE


Thiers

SAISON CULTURELLE■ Cécile Giroud et Yann Stotz seront sur la scène d’Espace, vendredi 23 novembre

De l’absurde pour pimenter la routine

INTERVIEWMaud Turcan

[email protected]

A vant de monter sur lascène d’Espace, vendredi23 novembre, à 20 h 30,Cécile Giroud et Yann

Stotz dévoilent les coulisses deleur rencontre et de leur spectacle intitulé « Classe ! ».

■ Comment avez-vous formé votreduo ? Yann : On a tourné beaucoup avec nos solos respectifset, à force de se croiser dans lesfestivals et de se faire rire mutuellement, on s’est dit qu’ilfaudrait qu’on fasse quelquechose ensemble. Au départ,c’était pour rire. Puis du tempsest passé et finalement ça s’estfait pour de vrai !

■ Qu’est ce qui vous a plu l’unchez l’autre ? Cécile : C’est peutêtre très narcissique… En fait,on avait des humours qui collaient bien, qui se complétaient.J’avais un sketch dans monspectacle qui s’appelait L’hôpitalun peu absurde, à la Brazil, ceque Yann n’a pas manqué deme faire remarquer quand il l’avu. Moi, je trouvais que sur scène il était capable de chanter etde tout faire. Il y a aussi la passion pour la musique qui nous arapprochés.

■ Qui fait quoi dans votre duo ?Yann : Il n’y a pas de clownblanc et d’auguste, on s’échangeles rôles de manière assez naturelle. Quand l’un est classe,l’autre ne l’est plus du tout etensuite, ça bascule !

■ Et pour l’écriture des sketches ?Yann : On écrit à trois mains etun pied, c’est pour ça que c’estmal écrit (rires). Cela dit, cen’est pas innocent de le direcomme ça parce qu’on écrit enmarchant dans la rue, en parlant, en se disant des répliques… On ne se met jamaisautour d’une table devant unefeuille blanche.Cécile : On est des animaux de

la rue, c’estàdire que dèsqu’on doit écrire ou tourner, onva avant toute chose marcher,voir, s’imprégner, boire du théquelque part…

■ Qu’est ce qui vous inspireaujourd’hui ? Cécile : On a besoin d’être dans la vraie vie etde décaler tout ce qu’on voit quinous semble absurde ou drôle,qui nous marque tout simplement. Nous, on aime bien rendre les choses absurdes. Ons’inspire du quotidien mais pasde la vie homme/femme ou despetites habitudes, plutôt la viede la cité. L’actualité est là enfond de plan mais il y a déjàénormément de gens qui s’eninspirent et aussi ça nous foutun tel cafard…Yann : L’idée c’est d’ajouter del’absurde dans un monde routinier.

■ Sur scène, vous associez la musi-que, l’imitation, l’humour, la co-médie… Quelle est votre spéciali-té ? Cécile : On est multicartes.On aime jouer et faire ce qu’onaime voir. Quand on voit desgens chanter, jouer, danser, ça

nous donne envie de chanter,jouer, danser et donc on le fait.On ne se pose pas les questionsdes étiquettes et du savoirfaire.On a en ligne de mire ce qu’onveut faire et on se débrouillepour coller à ce qu’on a en tête.Bien sûr, le fait d’avoir fait leconservatoire et que Yann aitfait des études de cinéma, çanous donne des atouts et on vapeutêtre un peu plus vite surcertaines choses que les gensqui n’ont pas pris ces cheminslà. Yann a un vrai don pourl’imitation. Moi, j’y suis venuepour les besoins du spectacle.J’ai cherché, écouté et travaillémais je n’ai pas son don à lui.

« Dès qu’on le sent,l’un ou l’autre,on peutpartir en impro »

Yann : C’est une passion.Quand on aime des chanteurs,dès le plus jeune âge, on s’amu

se à les imiter devant sa télé. Là,c’est pareil. Sinon, la grandespécialité de Cécile, c’est le potaufeu mais elle ne le fait passur scène, et c’est vraimentdommage (rires) !

■ Quelle part gardez-vous à l’im-provisation ? Cécile : Notre spectacle est écrit, il est cadré, rythmé, il y a un squelette très fortmais, dès qu’on le sent, l’un oul’autre, on peut partir en impro.Dès qu’on veut rajouter ou enlever des choses, on reste trèssouple làdessus. On se laissecette marge, l’impro donne dela vie.

■ Quels sont vos projets ? Yann :Une comédie musicale, dessketchs en vidéo et surtout leretour aux vraies émissions dedivertissement comme Maritieet Gilbert Carpentier. Ça, on lefera un jour, avec ou sans latélé ! Avec des artistes entre eux,autour de la table où ils parlent,boivent des verres et se lèventpour faire une chanson dans undécor. Du divertissement qui neserait pas régi par les horairesde publicité et l’argent. Aujourd’hui, Internet offre des possibi

lités merveilleuses et les moyensde tournage ne coûtent plus lessommes immenses des années70.Cécile : On est souvent un peufrustrés en télé parce qu’on faitdes belles choses en tournage etau final on ne garde que deschoses un peu classiques. Çamanque de prise de risque. Etbizarrement, faire tout le tempsles mêmes genres d’émissionset les mêmes genres d’erreurs,c’est aussi un risque. S’ils faisaient des choses carrément différentes, il y aurait sans douteune écoute di f férente desgens. ■

è Billetterie. Tarifs : 18 € et 22 €.Réservations au service culturel de la Ville deThiers du mardi au jeudi, de 14 heures à18 heures, dans le hall d’Espace(04.73.80.63.03), dans les offices de tourisme,les magasins possédant une billetterie(Carrefour et Fnac) et sur Internet :francebillets.com et ville-thiers.fr

■ WEB

Cet article vous a intéressé ?Retrouvez des vidéos etnotre interview « classe » surwww.lamontagne.fr

Comédiens, humoristes,chanteurs et musiciens,Cécile Giroud et Yann Stotzont associé leurs talentspour former un duodétonnant. Sur la scèned’Espace, vendredi23 novembre, ilsdévoileront un spectacleoriginal, drôle et surtout« classe »…

DUETTISTES. Avec Cécile Giroud et Yann Stotz : « Quand l’un est classe, l’autre ne l’est plus du tout et ensuite, ça bascule ! ». PHOTO FABIENNE RAPPENEAU

L’Écho-Tié attend avec impatience lavenue de Cécile Giroud et Yann Stotz àEspace, ce vendredi. Pour se mettrel’eau à la bouche, il a lu l’interviewréalisée pour son quotidien préféré etregardé quelques vidéos sur Internetmais il se dit que rien ne vaut ladécouverte d’artistes sur scène. Çatombe bien, La Montagne va fairegagner cinq places ce lundi matin sur sapage Facebook. Trop classe !

L’ÉCHO-TIÉ… se dit qu’il a la classe TDM. Commerce et artisanat. La communauté de communes Thiers Doreet Montagne prépare son dossier decandidature à l’appel à projets FISAC2018/2019. La structure invite lescommerçants et artisans qui le souhaitent à participer à un tempsd’échanges et de réflexions organisélundi 19 novembre à 19 heures, dansses locaux, 47 avenue du GénéraldeGaulle, à Thiers. ■

La Gazette de Thiers > 15.11.2018

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12 JEUDI 15 NOVEMBRE 2018 LA GAZETTE

◗ FEMME DU TERRITOIRE

La semaineprochaineDans notre prochaine édi-tion, jeudi 22 novembre,retrouvez le portrait dePatricia Valma, sous-préfè-te d’Ambert.

CHRISTIANE SAMSON

« Je voyais ma retraite autrement »

◗ La petite par isienned’origine qu’est ChristianeSamson, n’imaginait jamais arriver un jour, auposte de premier magistrat de Courpière. Mais lesdestins sont ainsi faits, etles vies aiguillées de tellemanière, que parier surl’avenir relève du fantasme. Elle imaginait encoremoins se retrouver être laseule femme dans l’exécutif de la nouvelle communau t é de commune sThiers Dore et Montagne.Mais derrière l’engagéeet l’élue, se cache bien desp a s s i o n s , q u i l ’ o n td’ailleurs menée en 2014,à se présenter aux municipales courpiéroises.

« J’étais fascinéepar cette petitecommuneet cette vieassociative »

Et la relation entretenueavec « Curta Petra » remonte bien audelà. Alorsingénieur urbaniste en région parisienne, son mariaux attaches auvergnates,lui fait découvrir le LivradoisForez dans les annéesquatrevingt. « C’étaitbeau, se souvient Christiane Samson. Puis l’Éducation nationale a eu besoinde professeurs. J’avais lesdiplômes pour faire professeur d’histoiregéographie… »Alors elle saute le pas.Puis un second, car en1998, elle demande sa mutation. « J’en avais marrede la région parisienne.

Parisienne, ingénieur urba-niste puis professeur, Chris-tiane Samson, maire deCourpière, a pris les clés dela ville sur un coup du sort.De son engagement asso-ciatif à son amour pour l’ar-chitecture et le patrimoine,c’est un rempart qui a toutfait basculer.

Mon enfant de huit ans, jene voulais pas l’élever làhaut. » Ce sera Bellime, etla chaleur des Auvergnats.« C’était parfait », souritelle. L’enseignante y restera jusqu’en 2012, année dela retraite. Une retraiteloin de se passer commeelle l’avait imaginée…Car Christiane Samson,ses passions, c’est l’architecture, l’urbanisme, l’histoire. « J’ai débarqué sur leterritoire, que j’admirais

mais que je ne connaissaispas plus que ça. J’étaisfascinée par cette petitecommune et cette vie associative qui amenait de laculture sur place pour toutle monde. Alors j’ai viterejoint le tissu associatifen arrivant ici. » Elle intègre d’abord L’AssociationCulture et Patr imoine,puis Courpière Renaissance. « Deux associationscomplémentaires, l’unepenchée sur le patrimoine

h is tor ique et le bât i ,l’autre à but touristique. »Les attaches paysannesde Christiane Samson, parson grandpère, chez quielle faisait les foins lorsdes vacances d’été, luiconfèrent une certainesensibilité écologique. Niune, ni deux, elle contribue en 2011 à la créationde l’Amap bio (Associations pour le maintiend’une agriculture paysanne ) . « On me pou s s e

même à la présidence. Jen’avais pas prévu ça, maisce n’était pas un dramepour lancer les choses. »Aujourd’hui, le conceptfonctionne toujours, avecune quinzaine d’agriculteurs partenaires.« Alors voilà, j’étais là,avec ma vie associative,prête à prendre la retraite,je m’y voyais déjà y consacrer beaucoup de temps,rajoutant de la peintureavec ArcenCiel… »Et puis, un élément va

venir perturber cette préparation si paisible. Noël2010, le rempart de Courpière s’écroule. Il emmèneavec lui un bout du centreville, le patrimoine estmenacé. « Je me dis alorsqu’il faut réagir, que c’estimportant. Je suis urbaniste, je vois ce qu’il faudraitfaire », commente Madame le maire. « En 2014, lacampagne électorale selance. Je suis loin de penser à me présenter. Quandje vois que la campagne vase jouer notamment sur laquestion du rempart, dansl’association on en parle.Je leur donne des idées.On fait des propositions,ma i s r i e n ne boug e .D’ailleurs en quatre ans,rien n’avait été fait. Je medis alors que, peutêtre,pour un mandat, je peuxêtre candidate, et aiderCourpière avec mon expérience professionnelle àavoir son rempart, pourlever ce bon sang de péril.Même si je voyais ma retraite autrement. »

« On saitqu’on n’apas de baguettemagique »

La campagne est engagée, « mais pas que sûr lerempart, bien sûr. Aussisur les besoins des gens,comment ils voient leurville, on a abordé la question des commerces deproximité, la voir ie enmauvais état, etc. Toujoursen étant modeste, car onsait qu’on n’a pas de baguette magique. »Du bureau de professeur,à celui de retraité, Christiane Samson investissaitalors, presque par surprise, celui de maire de Courpière. Avec l’ambition tout e f o i s d e « f a i r ecomprendre aux gens lescomplexités de la gestiondes choses publiques, etsurtout, partager. »Quant à la question desavoir si elle repartira en2020, le doute plane. Encore plus quand elle regarde sa dizaine de dossiersmagnifiquement rangéssur son bureau : « Fautpasser la main aux jeunes,moi je ne suis pas ordinateur, les jeunes c’est leursiècle la dématérialisation,ce n’est plus le mien ! »

ALEXANDRE CHAZEAU

À 66 ans, Christiane Samson a connu mille et un engagements aussi bien professionnels qu’associatifs.

Côté handballChristiane Samson estépouse et mère de hand-balleurs. Et de vrais pas-sionnés. Son époux, Mau-r ice Zel lner, a créé lehandball Club Livradois-Fo-rez à Courpière. Son fils,Rémi, entraîne désormaisune équipe professionnelleféminine. « Ils ont attaquéà Ivry-sur-Seine, un grosclub, soutient ChristianeSamson. En arrivant ici, lepetit avait huit ans, il fal-lait qu’ils continuent, luiet son père. Aujourd’hui,je suis ça d’un œil atten-tif. »

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18 VENDREDI 16 NOVEMBRE 2018 LA MONTAGNE


Thiers

Le service espaces verts de Thiers n’en apas fini avec les dégâts causés par laneige du 30 octobre. Il y en aurait pourtrois mois de travail… Une équipe vientainsi de passer plus d’une semaine surl’avenue Léo-Lagrange pour secourir lesarbres blessés. Seulement deux n’ontpas été touchés sur la cinquantaine deplatanes que compte l’artère. L’Écho-Tiésouhaite bon courage à ces agents pourqui automne rime avec tronçonne.

L’ÉCHO-TIÉ… voit se ramasser les branches mortes à la pelle

POLITIQUE■ La commune de CellessurDurolle met en place, pour 2019, son tout premier budget participatif

Le budgetmunicipal ouvert aux citoyens

François [email protected]

P our la première fois, lamunicipalité de CellessurDurolle met en placeun budget participatif,

durant l’année 2019. « Cela sefaisait ailleurs, surtout dans lesgrandes villes. Je me suis dit :“pourquoi pas chez nous ?” »,explique le maire et conseillerdépartemental, Olivier Chambon. Les exemples clermontoiset d’autres communes en France ont été analysés à cette occasion : « Souvent, elles ont uneplus grosse force de frappe auniveau de la communication, dela diffusion, au niveau humainaussi pour décortiquer les projets et budgétairement », poursuit l’élu.

« Bon moment pour donnerla parole aux gens »Il y a aussi d’autres enviesdans la municipalité, d’aborderen premier lieu ces questions dedémocrat ie par t ic ipat ive,« d’impliquer les citoyens, exigeants et impatients, souvent àraison. Le but est de montrerqu’une mairie n’est pas un lieufermé, cloisonné où 19 personnes ne font que décider entreelles ». Le maire estime aussi

qu’« on avait fait le tour de notre profession de foi, on estmême allé plus loin. À dixhuitmois de la fin du mandat, c’étaitle bon moment pour donner laparole aux gens ». Comme untest pour la municipalité qui vadistribuer dans les boites auxlettres de la commune, dans ladeuxième quinzaine de novembre, un tract réalisé en interne.Il sera aussi distribué aux enfants des écoles. « Aucun euron’a été mis sur la communication ou la mise en place du projet. On garde l’argent pour investir, pour les projets desgens ». Les Cellois, seuls ou organisés en groupe, pourront dé

poser un projet « d’intérêt général, à visée collective » et inscritdans l’une des thématiques :aménagement de l’espace public, nature et environnement,sécurité, solidarité et vivre ensemble, culture, sport et patrimoine, mobilité ou économie.

À impôts constantsLes projets seront ensuite analysés par la mairie, selon descritères techniques, financiers etjuridiques. « On a volontairement mis de côté tout ce qui estassociatif. Cela va aussi permettre de mieux faire connaîtrecomment on monte un projet,les contraintes en matière bud

gétaires, de temporalité ou denormes » , indique Ol iv ierChambon. Puis, les habitantsseront appelés à voter sur lesprojets éligibles, en mairie,avant que le conseil municipalne proclame les résultats et inscrive les projets au budget d’inves t i s sement . Ent re 15 et20.000 € sont envisagés, mêmesi aucune enveloppe financièren’a été pour l’heure bloquée.« Le but n’est pas de faire tousles projets et d’augmenter lesimpôts mais bien de les faire àimpôts constants ».Certaines idées ont peutêtredéjà été envisagées ou serontredirigées vers d’autres envelop

pes ciblées. « C’est une occasionde nous faire bouger dans noslignes, de nous faire avancer. Jesuis assez réaliste, il y a encoredes milliers de choses à faire surc e t t e c ommune , c ommeailleurs ». Les projets lauréatsseront réalisés au cours du second semestre 2019 ou, au plustard, l’année suivante. « Nousn’avons pas le droit de nousrenfermer sur nousmêmes, decréer des choses pour nous etpour les élus mais pour améliorer le quotidien des gens », conclut Olivier Chambon. ■

è Pratique. Renseignements au04.73.51.50.16 ou [email protected]

Un budget participatif estinstauré, pour la premièrefois, à Celles-sur-Durolle. Ilpermettra aux habitantsde proposer des projets,soumis au conseilmunicipal puis aux votesavant d’être réalisés,courant 2019.

DÉMOCRATIE. Une consultation sera lancée en mars auprès des Cellois afin de connaître les projets qu’ils ont choisi devoir inscrits au budget d’investissement de la commune. PHOTO D’ILLUSTRATION STÉPHANIE PARA

2e quinzaine de novembreDistribution des tracts dans lesboites aux lettres et aux écoliers

1er décembre 2018au 31 janvier 2019Dépôt des projets

1er au 15 févrierAnalyse des projets

15 au 28 févrierDivulgation de la listedes projets éligibles

Mois de marsVote par les Cellois en mairieet peut-être via le site internetde la commune

Mois d’avrilAnnonce des projets lauréatsen conseil municipal

De mai à décembreDémarrage de la réalisationdes projets

■ LE CALENDRIER

■ CARNET DU JOURLA MONTAGNE■ Agence. 20, rue de Lyon, tél. 04.73.94.44.44, fax 04.73.94.44.45.Courriel : [email protected]. Les bureaux sont ouverts du lundi auvendredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures.Abonnements : 0.800.96.00.30 (service et appel gratuits).

RÉGIE PUBLICITAIRE■ Publicité. Tél. 04.73.53.80.32. Fax. 04.73.53.80.39.■ Petites Annonces. Tél. 0825.818.818*. Fax. 04.73.17.30.19.■ Avis d’Obsèques. Tél. 0825.31.10.10*. Fax. 04.73.17.31.19.■ Annonces Emploi. Tél. 0826.09.00.26*. Fax. 04.73.17.30.59.*0,18 € TTC/mn.

SERVICE D’URGENCEHÔPITAL CHIRURGIE MATERNITÉ. Tél.04.73.51.10.00.SAMU AMBULANCES. Tél. 15.POMPIERS. Tél. 18.GENDARMERIE. Tél. 04.73.80.72.72.INFIRMIERS. Journaix, Chaze, Lambert, tél.07.83.10.36.99 ; Joly, Bardin, Couperier,

Butin, Cornet, tél. 04.73.80.28.24. Perol, Blanc,Constentias, Castro, Tognon, Barge, tél.04.73.51.00.29.

LOISIRSOFFICE DE TOURISME. Maison du Pirou. Tél.04.73.80.65.65. Ouvert du lundi au samedi de10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.MUSÉE DE LA COUTELLERIE. 58, rue de la

Coutellerie. Tél. 04.73.80.58.86. Ouvert dumardi au dimanche de 14 h à 18 h(fermeture de la billetterie à 17 h 15).INSERFAC ATELIER DE FABRICATION LETHIERS®. 2 rue Alexandre-Dumas. Tél.09.80.31.30.21. Ouvert du lundi au samedide 9 h 30 à 13 h et de 14 h à 18 h.LE CREUX DE L’ENFER. Vallée des Usines.Tél. 04.73.80.26.56. Ouvert du mardi audimanche de 14 h à 18 h.MAISON DES JEUNES NELSON-MANDELA. Allée de la Foire au pré. Tél.04.73.80.36.81. Ouvert du lundi au vendredide 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.MÉDIATHÈQUE. Tél. 04.73.80.44.24. Fermée.PISCINE MUNICIPALE. Tél. 04.73.80.27.92.Ouverte de 12 h 15 à 13 h 15 et de 17 h 15à 20 h.CINÉMA LE MONACO. Tél. 04.73.80.05.31.« First Man », « Le grand bain », « L’amourflou » : vendredi et lundi à 20 h 30 ; samedià 14 h 30, 20 h et 22 h (sauf First Man) ;dimanche à 14 h 30, 17 h (sauf l’amour flou)et 20 h 30. « Le champ des possibles » : enpartenariat avec « Le Potager de laDurolle », dimanche à 17 h.

■ À SAVOIR

CIRCULATION ■ Avenue VoltairePour permettre l’évacuation des déblais, la limitation de tonnage(19 t) pour le PontduNavire sera levée et les véhicules PL travaillant pour l’entreprise Saur seront autorisés à l’emprunter dulundi 19 au vendredi 23 novembre (sauf weekend et jour férié). Lestationnement sera interdit sur tout le parking se trouvant le longde la Durolle face au n°17 ainsi que devant les n°9, 11, 13, 15 et 17(côté gauche de la voie). ■

AMICALE LAÏQUE DU FAU ■ Assemblée généraleL’assemblée générale de l’Amicale laïque du Fau se tiendra à la sallede La Sapine, vendredi 23 novembre, à 18 h 30, suivie d’un apéritifet d’un cassecroûte. ■

SAT ATHLÉTISME ■ Assemblée généraleLes SAT Athlétisme organisent leur assemblée générale, vendredi16 novembre, à la salle RenéGardien du parc des sports Chastel, àpartir de 18 h 30. Ordre du jour : rapport d’activité, rapport financier, projets 2019, remise de récompenses et pot de l’amitié. ■

PAROISSE ■ SaintRoch en DurolleMesses samedi 17 novembre, à 18 h 30, à CellessurDurolle ; dimanche 18, à 9 heures, à Palladuc ; à 10 h 30, à Thiers Le Moutier. ■

CÉCILE GIROUD ET YANN STOTZ

SAISON CULTURELLE. « Clas-se ». Cécile Giroud et YannStotz présenteront vendredi 23 novembre, à 20 h 30,à Espace leur spectacle« Classe ». L’association explosive de deux performeurs humoristes, musiciens et imitateurs. Tarif22 €, 18 €. Réservations :villethiers.fr ; fnac.com ;c a r r e f o u r . f r o ufrancebillets.com ■


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10 MERCREDI 14 NOVEMBRE 2018 LA MONTAGNE

Puy-de-Dôme Actualité

Pdd

DÉCHETS■ Les élus mobilisés pour sauver les sites d’enfouissement

Le Valtom dénonce « la punition » de l’ÉtatLes élus du Valtom, le syndi-cat départemental de ges-tion des déchets, montentau front depuis jeudi. Aprèsavoir voté une motion quialerte sur la « hausse dérai-sonnée des coûts de ges-t ion des déchets » parl’État, ils veulent informerles usagers pour éviterd’être pris pour cible.Hausse des carburants,hausse des taxes déchets,changement imposé parun plan régional pourl’enfouissement… Les élusdu Valtom tirent la sonnette d’alarme (voir notreédition du 10 novembre).« Le projet de loi de finances 2019 et le futur planrégional sur les déchetsentraînent des haussessans précédent : une augmentation de 6,4 millionsd’euros par an. D’ici 2025,cela représentera 10 eurosde plus par an et par habitant ! », s’agace le président Laurent Battut, quidénonce le « caractère punitif, le matraquage fiscalimposé aux usagers ».

Sites d’enfouissementmenacésPour éviter un « Balanceton président », les élusont décidé de monter aucréneau. « Il faut que lesgens sachent qu’on se mo

que du peuple », martèleMarcel Aledo, viceprésident de Clermont Auvergne Métropole.Parmi ces changementsmajeurs, l’un pourrait toucher particulièrement lePuydeDôme. Dans leplan régional de gestiondes déchets, qui doit êtrevalidé courant 2019, leValtom évoque le risquequ’il n’y ait « plus aucunsite d’enfouissement en

Auvergne d’ici 2027. Ceuxde PuyLong, de SaintSauves et d’Ambert sontdirectement menacés ». Ilpointe du doigt l’installation de RochelaMolière(près de SaintÉtienne)qui a reçu récemment« une autorisation avecd’énormes quotas » pourenfouir les déchets ultimes, ce qui pénalise lesautres sites de la région.La situation serait « ca

tastrophique » pour lesterritoires auvergnats, selon le Valtom : « En plusde la destruction d’emplois directs, on multiplierait les allersretours alorsque nous avons investimassivement dans le pôlede valor isation Vernéapour produire de l’énergieavec le recyclage des déchets », indique LaurentBattut.

« Colère légitime »Du côté de la Région, onexplique « comprendre lesinquiétudes » des éluspuydômois. « Je regrettequ’il n’y ait pas eu de moratoire en attendant que leplan soit finalisé. L’État aautorisé dans notre dos lesite de la Loire à faire davantage d’enfouissement,alors que l’on doit vraiment aller vers une économie circulaire. L’État esten désaccord avec luimême ! », constate ÉricFournier, le viceprésidentde la Région en charge del’environnement. L’élu régional trouve la situation« injuste » et la colère duValtom « légitime ». Il suggère que « tout le mondese mette autour de la tablepour discuter des solutions ». ■

Fanny Guiné

STOCKAGE. Un tiers des déchets est impossible à recycler etdoit être enfoui encore aujourd’hui. ARCHIVES FRANCIS CAMPAGNONI

PARC DES VOLCANS D’AUVERGNE■ Les agents mobilisés pour sécuriser les chemins d’accès à la chaîne des puys

Des sentiers interdits aux promeneurs

Fabrice [email protected]

L a neige, lourde, puisles vents, violents. Lesintempéries ont laissé

les chemins d’accès auxvolcans encombrés etdangereux. Ces épisodesont occasionné de nombreuses chutes d’arbres etde branches.Les équipes du Parc naturel régional des volcansd’Auvergne sont doncmobilisées : elles interviennent sur les itinérairesd’accès aux sommets. Leurobjectif est de rendre denouveau accessibles et sécurisés les puys de Vichatel, de la Vache, Lassolas,le Pariou, les Gouttes ouencore les puys de Jumeset coquille, les Goules etSarcoui.Ces interventions concernent uniquement lespuys où les services du

Parc ont réalisé des aménagements et assurent habituellement un entretien.Un bilan des travaux réalisés sera transmis aux mai

ries concernées afin qu’elles prennent le relais surles chemins communaux.

« Ce travail est mené enparallèle de celui effectué

sur d’autres portions parles municipalités, la Métropole, le Départementou les propriétaires, confirme Christine Montoloy,responsable du service

Chaîne des puys au seindu Parc. Nous avons déjàdégagé une dizaine de kilomètres de sentiers enune semaine. Nous espérons un retour à la normal

avant quinze jours. » Enattendant, plusieurs communes ont été contraintesde prendre des arrêtéspour interdire l’accès àcertains chemins.

Appelà la vigilancedes randonneurs

« Nous n’avons pas priscette décision de gaîté decœur, confie JeanMarcMorvan, maire d’Orcines.Nous l’avons fait en concertation avec les propriétaires. Mais il aurait été irresponsable de ne pas lefaire. Trop de branches sesont cassées en partiehaute et ne tiennent quepar l’écorce. Des troncsplient et sont en tension.C’est donc particulièrement dangereux. »Le Parc naturel régionalet les élus appellent doncles promeneurs à la vigilance : « Il est plus prudent de ne pas emprunterles chemins interdits et derester sur les chemins bal i sés. De plus, i l vautmieux éviter les zones boisées, particulièrement encas de vent. » ■

Plusieurs sentiers d’accèsaux puys sont interdits aupublic pour des raisons desécurité. Les agents du Parcnaturel régional des volcanssont à pied d’œuvre pourdégager les branches et lesarbres. Une sécurisation quidemande du temps et de laconcertation.

SÉCURISATION. Hier, aux Goules, les agents techniques du Parc naturel régional continuaient de dégager les sentiers. PHOTO P. COUBLE

■ EN BREF

SANTÉ ■ La Journée mondiale du diabètesouligne l’importance du dépistageÀ l’occasion de la Journée mondiale du diabète, l’Association française des diabétiques du PuydeDôme et del’Allier mobilise ses bénévoles pour organiser différentesactions en mettant l’accent sur l’importance du dépistage :

Aujourd’hui mercredi 14 novembre, de 9 heures à17 heures : dépistage du diabète à la galerie Nacarat(Géant Casino) à ClermontFerrand.

Jeudi 15 novembre, de 10 heures à 17 heures : en partenariat avec Médecins du monde, dépistage à la salledes fêtes de SaintÉloylesMines.

Samedi 17 novembre, de 9 heures à 17 heures : dépistage à la galer ie marchande de Auchan Nord, àClermontFerrand.

Samedi 17 novembre, de 9 heures à 12 heures : dépistage à la salle municipale La Halle aux grains, à Issoire,en partenariat avec l’Afret et le centre hospitalier d’Issoire. Toutes ces actions sont gratuites.

Le diabète est une maladie qui touche 3,8 millions depersonnes en France et on estime à environ 800.000 lenombre de personnes qui n’ont pas été dépistées.

Cette maladie engendre des complications graves si ellen’est pas soignée à temps. D’où l’importance du dépistage. ■

Colloque sur « Les médecinset l’intelligence artificielle »L’intelligence artificielle révolutionne la médecine. Pourraitelle bouleverser aussi les relations entre le médecinet son patient ? C’est ce que le conseil régional d’Auvergne de l’Ordre des médecins veut approfondir en consacrant un colloque aux enjeux philosophiques et éthiques des progrès techniques, samedi 1er décembre, à10 heures, à la faculté de médecine (amphithéâtre 5),28, place HenriDunant, à ClermontFerrand. Les intervenants seront Vincent Barra, enseignantchercheur, ancien directeur de l’Isima (Institut d’informatiqued’Auvergne) à Aubière, JeanÉtienne Bazin, médecinanesthésiste, directeur de l’Espace de réflexion éthiquerégional Auvergne, et Bertrand Nouailles, professeur dephilosophie à l’université Clermont Auvergne. ■

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13.11.2018 >>>> 19.11.2018 Thiers Dore et Montagne !Thiers ... › wp-content › uploads › ... · Plusrécemment,en2017,c’est toutunpandemurquis’est écrouléd’unbâtimentdetrois