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1 LE BALAFON Septembre 2012/ Numéro-11 MINI EDITO… Et ce fut la reprise! Après un été fort chargé d’activités diverses : retraites communautaires, camps de jeunes, assemblée de fondation, vacances en famille, au chalet, palabre dans la balançoire, sans oublier le chapitre général, c’est le retour au travail. En route vers le Burkina Faso, le nez collé au hublot, contemplant le désert du Sahara, je songeais au séjour que je venais de passer au pays. Plusieurs souvenirs me revenaient en mémoire: Jean Pilon et Lindbergh, m’accueillant à l’aéroport PET. Quelques visites à Joliette, à nos confrères du Centre Champagneur, marche silencieuse dans le cimetière. Marche du souvenir des visages, des amitiés nouées, des aînés qui m’ont interpelé, sans trop le savoir chez les Clercs de St-Viateur, il y a 54 ans. Oui, à Outremont ou à Joliette, partout où sont les Viateurs de par le monde, on se sent comme à la maison familiale. Merci à tous les Viateurs que j’ai croisé à l’été, pour votre accueil, votre intérêt pour la fondation du Burkina, pour la table et le gîte, pour le calme qui favorise le repos et refait les forces en vue de la reprise. Je reviens donc à mon quotidien à Banfora, bien reposé pour une nouvelle année de travail. Mais avant tout, je retrouve une communauté locale que j’avais hâte de revoir et dont je me savais attendu et aimé. Ça facilite une reprise que je vous souhaite heureuse! Valmont, rédacteur du Balafon.

11 balafon septembre 2012

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LE BALAFON Septembre 2012/ Numéro-11

MINI EDITO…

Et ce fut la reprise! Après un été fort chargé d’activités diverses : retraites

communautaires, camps de jeunes, assemblée de fondation, vacances en

famille, au chalet, palabre dans la balançoire, sans oublier le chapitre général,

c’est le retour au travail.

En route vers le Burkina Faso, le nez collé au hublot, contemplant le désert du

Sahara, je songeais au séjour que je venais de passer au pays. Plusieurs

souvenirs me revenaient en mémoire: Jean Pilon et Lindbergh, m’accueillant à

l’aéroport PET. Quelques visites à Joliette, à nos confrères du Centre

Champagneur, marche silencieuse dans le cimetière. Marche du souvenir des

visages, des amitiés nouées, des aînés qui m’ont interpelé, sans trop le savoir

chez les Clercs de St-Viateur, il y a 54 ans.

Oui, à Outremont ou à Joliette, partout où sont les Viateurs de par le monde,

on se sent comme à la maison familiale. Merci à tous les Viateurs que j’ai

croisé à l’été, pour votre accueil, votre intérêt pour la fondation du Burkina,

pour la table et le gîte, pour le calme qui favorise le repos et refait les forces

en vue de la reprise.

Je reviens donc à mon quotidien à Banfora, bien reposé pour une nouvelle

année de travail. Mais avant tout, je retrouve une communauté locale que

j’avais hâte de revoir et dont je me savais attendu et aimé. Ça facilite une

reprise que je vous souhaite heureuse!

Valmont, rédacteur du Balafon.

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LA RETRAITE COMMUNAUTAIRE…du août 23 au 28

août

Les Viateurs du Burkina ont vécu leur retraite

communautaire au noviciat St-Viateur de Boassa, jadis

l’Ermitage St-Viateur, animée par Mgr. Jacques

Berthelet, évêque émérite de St-Jean/Longueuil, du

23 au 28 août.

Perché au sommet de la petite colline de Boassa, site

idéal pour vivre ce temps de désert, à défaut de la

montagne du Tabor, Mgr. Berthelet a su partager avec nous les essentiels qui

nourrissent la vie consacrée et lui assurent sa fécondité. A partir de textes

bibliques, nous avons cherchés, médités et intériorisés, dans ces jours de

silence et de recueillement, la source qui alimente nos vœux de pauvreté, de

chasteté et d’obéissance, cette source qui a pour nom Jésus-Christ!

La nouvelle évangélisation fut également abordée. Comment comprendre, se

convertir et s’ajuster à cette nouvelle évangélisation, dans notre monde

laïcisé, si nous ne commençons pas, en tout premier lieu, par l’évangélisation

de la vie religieuse elle-même et dans de nos propres vies de personnes

consacrées? Comment évangéliser l’autre si nous ne le sommes pas nous-

mêmes!

Deux confrères furent absents à la retraite. Ils

participaient à en session inter noviciat pour les religieux à

vœux temporaires.

Merci à Mgr. Berthelet d’avoir fait ce long voyage pour nous

partager ses convictions sur la vie consacrée. Au terme de

ce désert et de l’assemblée de la fondation, Mgr.

Berthelet s’envola vers Abidjan afin d’animer la retraite

des confrères de la vice délégation de la Côte d’Ivoire.

Bonne route!

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L’ASSEMBLÉE DE LA FONDATION… DU 28 AU 31 AOÛT Dès la fin de la

retraite, les confrères du Burkina se sont retrouvés pour quatre jours

d’assemblée de la fondation. Les deux disciples absents à la retraite étaient de

retour au cénacle. Ceux qui connaissent Jocelyn savent déjà qu’il y avait du

pain sur la planche. Au programme : la planification des cinq années.

La retraite annuelle, l’assemblée de la fondation, l’ouverture du noviciat St-Viateur et les

vœux de Marc-Étienne, autant d’occasions pour une photo de famille des Viateurs du Burkina!

A partir de 7 Axes sur la vie de notre fondation : mission apostolique, pastorale

vocationnelle, l’association, auto prise en charge, projet éducatif, partenariat

avec la vice délégation de la Côte d’Ivoire, commissions et comités, et bien

d’autres sujets encore, le travail en équipe et en plénière nous a tenus en

activité constante. Mgr. Berthelet a bien voulu assister à nos délibérations et

ainsi, prendre le pouls de la vie présente et future notre jeune fondation.

Il appartient à présent au Conseil de la Fondation de mettre les propositions

retenues en ordre en vue de leurs applications dans les plus brefs délais. Une

autre belle page de notre histoire viatorienne vient de s’écrire au Burkina!

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OUVERTURE DU NOVICIAT SAINT-VIATEUR ET LE RENOUVELLEMENT DES

VŒUX DE MARC-ÉTIENNE SANDWIDI…LE 31 AOÛT…

L’Ermitage St-Viateur de Boassa a vécu un nouveau baptême. Il porte

désormais le nom de : NOVICIAT SAINT-VIATEUR. Après avoir partagé un

noviciat commun avec la fondation ivoirienne, de 2006 à 2010, à Bouaké, à

présent Boassa sera le site du noviciat de la fondation burkinabé. Rappelons au

passage que c’est, en quelque sorte, un retour aux sources, puisque de 2003 à

2006, le site de l’Ermitage hébergeait le noviciat St-Viateur sous la conduire du

père Jean-Marc Provost. Lors d’une eucharistie présidée par Mgr. Berthelet, ce

31 août dernier, le père Julien Rainville, maître des novices, son socius, le

frère Mathieu Bard, le supérieur de la fondation, le frère Jocelyn Dubeau,

devant toute la communauté réunie, accueillaient dans la petite chapelle du

noviciat trois novices pour la présente année : Michel-Pio Da, Hermann Pale

Sansan et François P. Zoma. Notre fondation compte à présent trois Michel,

deux François et deux Herman. Avis au facteur!

Herman, Michel, Mgr. Berthelet, Marc-Étienne, François, Julien, maître des novices, Jocelyn,

supérieur de la fondation du Faso.

Une célébration qui n’a pas manqué de rappeler à chacun d’entre nous sa

propre entrée au noviciat, il y a X année! Bienvenues à Michel, Herman et

François. Fructueux noviciat et que le Seigneur soit la lampe de vos pas et la

lumière sur votre route. Au maître et à son assistant, beaucoup de

consolations, de joie et de paix dans l’initiation à la vie religieuse de ces trois

Novices viatoriens.

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Au cours de la même liturgie, notre confrère Marc-Étienne Sandwidi

renouvelait ses vœux pour trois ans. Plusieurs confrères se souviendront que

Marc-Étienne a fait un camp de l’Avenir, au Lac Ouimet, à l’été 2010. Bravo

cher confrère et que le Seigneur t’accompagne sur la route de la mission

viatorienne à laquelle tu participes avec générosité et dévouement.

Et la fête se poursuivie à la salle à manger par un repas de fête, précédé d’un

apéro de circonstance sous le grand apatam, grâce à la bienveillance du frère

Mathieu, socius et économe local.

Avec la réouverture du noviciat St-Viateur à Boassa, quelques améliorations et

rénovations s’imposaient. Grâce à la supervision constante du frère Mathieu

pendant l’été et à la générosité de la procure provinciale, les 15 pavillons du

noviciat disposent désormais d’un éclairage de 220w, à l’énergie solaire.

Également, le système de pompage dans les 2 châteaux d’eau se fait par une

pompe <Volenta>, (création des frères de la Ste-Famille) à énergie solaire

également. Système écologique, économique et tout en douceur. Ajoutons que

le soleil fait rarement défaut sur la colline de Boassa, même en saison des

pluies.

La cuisine fut également rénovée ainsi que quelques chambres, salle de cours,

salon du noviciat et la bibliothèque. Ces locaux ont reçu un carrelage en tuiles,

plafonds suspendus, peinture et fenêtre coulissantes. Les petits apatams

(choucounes) sur le terrain ont un chapeau tout neuf en tuiles vertes, munis

d’éclairage. Bravo au frère Mathieu pour tant de dévouement et au maître des

novices qui ne pouvait qu’applaudir les va-et-vient constants de son socius. Une

indiscrétion digne de foi laisse entendre qu’on verra bientôt d’autres

transformations. Attendons voir…!

BANFORA DEVIENT LA RÉSIDENCE D’ACCUEIL DES

POSTULANTS… (2012-2013)

Pour la présente année 2012-2013, la résidence St-

Viateur de Banfora devient la maison d’accueil pour

cinq nouveaux postulants.

Le père Macaire Sandouidi sera le responsable du

postulat, assisté du frère Valmont. Cependant, tous

les confrères de la communauté locale seront

sollicités comme intervenants dans le programme de

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formation des postulants.

Les candidats auront un programme adapté entre leur formation à la vie

religieuse et, pour quatre d’entre eux, la poursuite des études en vue de

l’obtention de leur baccalauréat. La résidence St-Viateur de Banfora passe de

six occupants à onze pour la présente année. Quand même, quelques espaces

demeurent disponibles pour nos confrères et visiteurs de passage.

LA FERME ST-VIATEUR CHANGE DE MAIN…

Avec la nouvelle affectation de Valmont comme assistant du responsable au

postulat et la demande du maître des novices, le père Julien, de se rendre à

quelques reprises au noviciat de Boassa pour différentes sessions, Valmont a

demandé d’être libéré de la responsabilité de la Ferme St-Viateur.

Les frères Kingsley, directeur du CFP (centre de formation professionnel) et

Gabriel (éducateur principal à l’ÉLOQ) ont accepté de relever le défi comme

responsables de la Ferme pour la prochaine année. Nul doute que ces deux

confrères sauront donner à ce projet viatorien un nouveau dynamisme qui vise,

en tout premier lieu, l’auto prise en charge de notre fondation burkinabé.

Bonne chance à Kingsley et à Gabriel dans leur nouvelle responsabilité

EN ROUTE VERS

BOULSA…

Le 12 août dernier, le

père Macaire allait

présider l’eucharistie

d’action de grâce dans

son village natal,

Boulsa. Chemin

faisant, les Viateurs du

Burkina, y compris un

confrère, venu de la

Côte d’Ivoire pour la

circonstance, ont fait

naissance avec la

saison des pluies. Comme Moïse, jadis à la Mer Rouge, J-Marc, Séraphin et Wilfried ont traversé le radié avec le sourire de la victoire!

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La messe était prévue à 10h00. Nos confrères visiteurs sont arrivés à

destination vers 15h00. Comme il fallait revenir à la maison avant la noirceur,

c’est-à-dire 18h00, nos confrères auront fait acte de présence à Boulsa pour le

temps du gâteau. <Mais il était bon>, dira Jean-Marc!

ET POUR CONCLURE…

Et voilà qu’une nouvelle année d’activité bat son plein. Nous souhaitons à tous

nos lecteurs et lectrices une magnifique année d’activité pastorale.

Pendant mon séjour au Québec, quelques confrères m’ont dit ne pas recevoir,

ou à l’occasion seulement, le Balafon. Le frère Jocelyn, chef de l’expédition, a

révisé la liste complète des courriels pour qu’elle soit bien à jour. Si vous

apprenez que votre voisin de chambre a reçu le dernier numéro du Balafon,

demandez-lui une copie, ou encore, demandez que l’on vous place sur notre

liste d’envoi.

Et d’ici là, un magnifique <ÉTÉ DES INDIENS> à vous tous.