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DOSSIER DE PRESSE 2011 Millésime 2011 “ Entrez dans la légende du Château de Pommard

1 dossier de presse - Vins de Bourgogne, le plus beau

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Millésime 2011

“ Entrez dans la légende du Château de Pommard ”

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Un village, un terroir

En Bourgogne, l’Histoire s’est écrite au travers des relations entre les hommes et leur terroir. Un terroir privilégié, que les bourguignons ont su exploiter depuis la nuit des temps : les premières traces de vignes se retrouvent dès l’époque gallo-romaine. Au cœur de la Côte de Beaune, une des plus prestigieuses parties du vignoble bourguignon, se dresse un village qui est devenu l’ambassadeur des vins de Bourgogne, en France et à l’international : Pommard. Un nom aux sonorités à la fois douces et impérieuses, comme un reflet de la complexité des vins éponymes.Un nom qui d’emblée annonçait la relation unique qui était amenée à se nouer entre les habitants et la vigne. L’on dit en effet que Pommard doit son origine à Pomone, divinité romaine des fruits et des vergers. Déjà, Pommard écrivait son histoire dans la terre.

CHÂTEAU DE POMMARD : A LA DÉCOUVERTE D’UNE HISTOIRE UNIQUE

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Un Château, des hommes, des vignes

Au cœur du village et au pied des vignes, chacun peut admirer le Château de Pommard, dont l’origine remonte au haut Moyen-Age. Voilà en effet plus de 1000 ans, sous l’égide d’un Duc de Bourgogne fier et ambitieux, que Pommard a commencé à rayonner sur le vignoble bourguignon et la Côte de Beaune. Les moines bénédictins de l’Abbaye de Maiziaires, proche de Beaune, furent sans doute les premiers à réunir et composer les parcelles du Clos de Château de Pommard. Les aléas de l’histoire ayant eu raison de ce premier Château, il fallut attendre 1726 et un certain Vivant Micault, noble de l’une des plus anciennes familles du village, pour que soit édifié le Château de Pommard tel qu’on le connaît encore aujourd’hui. Après la famille Micault, trois autres familles (Marey Monge, Laplanche et Giraud) se succédèrent à sa tête, participant à l’édification du Domaine et à l’Histoire de la Bourgogne. Chacune a apporté sa pierre à l’édifice, que ce soit par la construction des deux châteaux, par la constitution ou reconstitution du plus grand Monopole de l’appellation de Pommard, par la réunification du Domaine ou par sa restauration.

Cependant, l’acteur principal de cette longue histoire est bien le vin lui-même.

Un nouveau propriétaire pour un nouvel élan

Entrepreneur et bâtisseur s’il en est, ce sont d’abord les deux châteaux qui séduisirent Maurice Giraud. La pierre aura parlé. Rachetant le domaine en 2003, il entreprend dès 2004 d’importants travaux de rénovation, tous réalisés par des équipes de compagnons, pour redonner aux bâtis leur lustre d’antan. Parallèlement au travail sur la pierre et les bâtiments, Maurice Giraud s’initie et découvre le terroir et le vin du Château de Pommard. La terre aura eu le dernier mot.ll prend conscience de son potentiel et y voit la promesse de ce qui pourrait être un jour l’un des plus beaux fleurons de l’appellation. Il mettra alors tout en œuvre pour que les vins du Château de Pommard soient les joyaux de la Bourgogne et qu’ils aient un écrin à leur mesure. S’entourant d’experts, tels Philippe Charlopin, Consultant sur le Domaine, Claude Bourguignon, Expert agronome et pédologue, et Emmanuel Sala, son Maître de Chais depuis 2007, il entame une complète restauration des installations viticoles, avec la même exigence qui sous-tend toute restauration d’œuvre d’art.

Le Château de Pommard ouvre une des plus belles pages de son histoire.

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L’appellation Pommard

Pommard est l’une des appellations les plus anciennes et les plus connues du monde entier, avec la présence de vignes sur ces coteaux signalée dès l’Antiquité. L’appellation se déploie sur 340 hectares, entre 250 et 330 mètres d’altitude, plantés uniquement de pinot noir avec un rendement limité à 50 hl/hectares. Sur la partie la moins élevée, se trouvent des alluvions anciennes, puis au milieu des coteaux, des sols argilo-calcaires qui sont bien drainés grâce à un cailloutis de débris rocheux. En montant encore, on trouve des marnes oxfordiennes des sols bruns calciques et bruns calcaires. L’oxyde de fer rougit parfois la terre.Or, placé sur le cône de déjection de l’Avant-Dheume, le Clos du Château réunit à lui seul toutes ces diversités de terroirs ainsi qu’une partie semblable en tous points à certains grands crus de la Côte de Nuits.

Au Moyen-Age, Pommard était considéré comme la « fleur des vins du Beaunois ». Au 18ème siècle, époque des premiers classements, il compte parmi « les plus excellents vins de la Province ». Avant la création des AOC, on utilisait le nom « Pommard » pour désigner tous les vins rouges produits de la Côte Chalonnaise à Nuit Saint Georges.

Si les crus de Pommard ont une réputation de vins soutenus et masculins, ils n’en sont pas moins éminemment complexes et expressifs, en raison des différences de terroirs, de vinifications et d’âges qui font toute la richesse de l’appellation.

Le Domaine du Château de Pommard et ses vins en sont les plus éloquents ambassadeurs.

VIGNES ET VINS D’EXCEPTION

Ronsard, “prince des poètes et poète des princes”, se serait un

jour étonné que “d’un si petit lieu, tel si grand vin soit né”.

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Le Terroir du Château

Le Château de Pommard présente des caractéristiques inédites, en Bourgogne, comme en Pommard. Domaine viticole d’un seul tenant, il réunit en effet 20 hectares clos de murs : à ce titre, il est le plus grand Monopole de la région et fait véritablement exception dans ce vignoble bourguignon où la norme est à la fragmention des parcelles.

Outre cette taille exceptionnelle, le Domaine compte également huit parcelles qui conjuguent des expositions, des natures de sol et des âges de vigne différents :

- « Grandchamp » offre un vin typique de l’appellation avec des tanins affirmés, où les arômes de fruits s’expriment, et particulièrement la griotte. Ce vin apporte beaucoup de structure et une grande longueur en bouche.

- Les « 75 rangs » forment une partie spécifique à l’intérieur de Gandchamp avec des vignes d’un pinot très fin âgées d’une cinquantaine d’années et plantées en sélection massale. Le sol particulièrement calcaire fait se développer des arômes de kirsch et de cerise, où la minéralité exprime cette rectitude qui signe les grands vins.

- Les « Paules Vieilles » situées sur le haut du clos sont la promesse d’une superbe complexité, qui conjugue fruits frais et mûrs avec une belle minéralité. Des touches d’épices contribuent à la finesse et l’élégance de ces vins dont la finale s’étire longuement sur le fruit.

- Les « Jeunes Paules » ont moins de vingt ans et possèdent l’impétuosité et la gourmandise des jeunes vignes. Les tanins sont souples, les arômes de griottes croquants, la matière veloutée et sensuelle.

- La parcelle de « Chantrerie jeune » fait chanter les arômes de framboises et groseilles, souligne les tanins et, surtout, fait ressentir toute la puissance du terroir.

- « Chantrerie Vieille » est une somptueuse aïeule de plus de quatre-vingt ans : le fruit s’exprime dans sa matière la plus fondue mais avec une grande puissance et une longueur en bouche remarquable. Les tanins sont plus présents mais fins, savoureux, sans aucune trace d’amertume ou d’acidité. Le temps affiche ici son éclat, sa profondeur, sa vérité.

- « Nadine », vignes plantées en 1953, joue la finesse tout en venant corriger et préciser le geste de l’assemblage, auquel elle apporte une véritable onctuosité.

- « Simone » est d’une majesté égale à celle des plus grands crus de Côte de Nuit. Elle offre des vins qui conjuguent profondeur et minéralité. Soyeux, les tanins s’expriment avec élégance. Tout en retenue, les vins se dévoilent, subtiles et intenses à la fois.

Millésime après millésime, le Château de Pommard peut ainsi révéler tout l’exceptionnel de son appellation.

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Les secrets d’un vignoble

Maurice Giraud et Emmanuel Sala, l’un par intuition, l’autre par expérience, tous deux par passion, avaient la conviction que le Clos du Château ne leur avait pas encore dévoilé tous ses secrets. Ils se sont alors adressés à Claude et à Lydia Bourguignon, du laboratoire LAMS, spécialistes incontestés de l’étude des terroirs, afin de procéder à un examen approfondi des sols et d’identifier chaque parcelle. C’est ainsi qu’a été mise à jour la diversité de terroirs exceptionnels qu’offre le Clos : s’appuyant sur des analyses physiques, chimiques et biologiques, ainsi que sur des méthodes éprouvées, les experts ont fait ressortir l’existence de trois types de sols de chacun duquel naîtra un certain type de vin. C’est l’assemblage de ces différents vins qui conduit à une complexité générant un vin unique et très différent de ses voisins.Le premier groupe de sols signe des vins très charpentés, fins, avec beaucoup de minéralité. Ces vins virils, caractéristiques de l’appellation Pommard, forment le squelette de l’assemblage final du Grand Vin de Château de Pommard.Le second groupe de sols offre des vins charnus, avec beaucoup de rondeur et des tannins plutôt souples. Le fruité remarquable associé à la rondeur conduit à des vins savoureux, gourmands et très équilibrés.Associés aux vins précédents, ils apportent douceur et volupté et le côté fruité se mêlera à la minéralité pour apporter plus de complexité. Doté de sa chair, le Grand Vin est en train de naître.Enfin, le troisième type de sols s’est avéré être typique des terroirs de Grand Cru avec des sols peu profonds qui reposent sur des cailloutis très drainants et dont les argiles sont d’une incroyable qualité : leur surface interne dépassant les 730 m2/G, elles sont une véritable curiosité bourguignonne ! Cette spécificité n’a en effet jamais été retrouvée ailleurs, hormis dans deux Grands Crus de la Côte de Nuits, le Richebourg et le Musigny.

Voici l’âme du Grand Vin du Château de Pommard : le Pinot Noir va pouvoir se transformer en nectar… Les vins produits auront une puissance incroyable, tout en affichant une incontestable élégance, une trame tannique très dense, très serrée mais toujours veloutée et savoureuse. Le nez sera des plus complexes, fruité et minéral, toujours un peu épicé.

Ces résultats scientifiques ont corroboré la démarche d’assemblage déjà initiée par Emmanuel Sala : chaque parcelle est vinifiée et élevée séparément avant d’être assemblée dix-huit à vingt-deux mois plus tard afin d’offrir des vins qui soient tout à la fois l’expression unique d’un millésime et l’incarnation de toute la complexité de l’appellation Pommard.

surface interne des argiles du sol :

Indiquée en m2/ g, il s’agit de la surface de tous les feuillets composant une argile. Plus la surface interne est élevée, plus le terroir est propice à faire de grands vins rouges, puissants et complexes.

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Etre au diapason de la Vigne

Philosophie de l’excellence, recherche de qualité et respect d’une richesse donnée par la nature prennent tout leur sens dans le travail de la terre comme dans chaque étape de vinification. La main de l’homme jamais ne contrarie la nature, elle ne fait que l’accompagner et l’aider à s’exprimer pleinement. C’est d’abord dans le respect de l’environnement et du travail du sol que se lit l’amour de la vigne et de son épanouissement.

Ainsi, au Domaine du Château de Pommard, l’on pratique des tailles courtes, des ébourgeonnages sévères et précis, pour être au plus près du cycle naturel de la vigne.

Les vendanges, manuelles, ne commencent qu’au moment où les raisins ont atteint leur maturité optimale. Totalement égrappés, ils font l’objet d’une rigoureuse sélection. De même, les méthodes de vinification du Château sont fonction des raisins, de la matière première. Elles s’adaptent aux conditions du millésime et de chaque parcelle afin de restituer pleinement l’excellence des vins de Pommard : des vins profonds et précis, élégants et flamboyants, structurés et aériens qui laissent s’épanouir les tanins avec volupté. Une fois triés, les raisins sont transférés par gravité dans des cuves en inox ultra modernes où la fermentation et la macération se font lentement, parfois jusqu’à six semaines : la durée nécessaire pour obtenir un vin puissant et de garde.

Chaque parcelle sera mise en cuve séparément afin de privilégier à la fois la typicité et la complexité du terroir et la singularité du millésime. La macération terminée, le raisin est pressuré et descendu en cave dans des fûts neufs ou avinés. Dix-huit à vingt-deux mois après, il est soutiré, assemblé puis mis en bouteilles au Domaine.

DE LA TERRE AU FLACON

Si les vins du Château de Pommard sont l’expression sublimée de ce que peut produire l’appellation, c’est que, de longue date, s’y est établi un dialogue harmonieux entre hommes, terre et vignes.

Des vins comme un prolongement de la nature par la passion de l’homme

Depuis son arrivée au Château, Emmanuel Sala travaille à faire ressortir, millésime après millésime, l’excellence, la singularité et la diversité du terroir du Château de Pommard. En collaboration avec Maurice Giraud, il compose des vins qui à chaque fois sont différents, représentatifs d’une année, mais toujours exigeants et emblématiques, précis, élégants et dédiés au plaisir.

« Le terroir du Château de Pommard est riche de qualités hors normes : ce sont elles qui s’expriment au travers de l’assemblage. Tandis qu’un premier ensemble de parcelles construit le squelette du vin, lui donne ses tanins et sa minéralité, le second lui apporte rondeur et complexité. Enfin, les parcelles d’exception, Simone et Chantrerie, conjuguent l’élégance et la puissance, la densité et la volupté, la minéralité et le fruit pour transfigurer l’assemblage et faire du vin du Château un très grand Pommard. Car si on ne peut que se réjouir des réponses de la science, on sait aussi que la vérité ultime se révèle dans l’instant unique et enchanteur de la dégustation. »

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GRAND VIN 2004

Le nez : séducteur et gourmand, le nez présente des notes de fruits rouges, notamment la griotte, la framboise et la groseille.

La bouche : l’attaque est fraîche et offre de beaux arômes de fruits rouges. Féminin et élégant, le vin se démarque par un très bel équilibre qui dévoile, peu à peu, une belle complexité. Vin de plaisir, il a su offrir le meilleur du millésime 2004 en Bourgogne. A déguster idéalement dans 10 ans.

Accord mets & vins : tournedos de chevreuil aux airelles, magret de canard, gigot d’agneau.

GRAND VIN 2007

Le nez : il est riche et complexe, se livre progressivement comme par timidité, laissant apparaître des fruits rouges marqués surtout par la framboise. Le boisé est très fondu et, à l’aération, nous renvoie à des notes épicées, minérales et légèrement iodées. Puis les fruits rouges reviennent, toujours la framboise, mais aussi la griotte et la grosse cerise noire.

La bouche : l’attaque est fraîche et riche de sensations. Là encore, beaucoup de fruits, beaucoup d’ampleur, beaucoup de puissance mais, comme cachée derrière de la dentelle. La structure est aérienne, comme de la mousseline, et l’équilibre semble parfait. La longueur en bouche est remarquable et toute en délicatesse.Potentiel de garde de 20 à 25 ans.

Accord mets & vins : normalement à ne pas boire avant 10 ans, mais pour les plus pressés : tajine d’agneau, chevreau rôti, pigeon à l’étouffée.

La bouteille du Château de Pommard est un flacon exclusif de marque déposée, reproduction de la bouteille originale du XVIIIème siècle. Elle arbore fièrement les armoiries du Duché de Bourgogne.

GRAND VIN 2008

Aspect visuel : la couleur est rubis profond avec des reflets pourpres

Le nez : à l’ouverture, le nez est très expressif, sur les fruits mûrs la vanille et les épices. Puis, signe d’une mise en bouteille encore toute récente (août 2010), il se referme brusquement.

La bouche : l’attaque en bouche est fraîche et juteuse. On retrouve des notes de cerise noire et de fruits des bois. Les tanins, encore très jeunes, sont savoureux et déjà très fondus. Mais là encore, la récente mise en bouteille donne un aspect un peu restrictif au vin qui demande une longue aération avant de prendre beaucoup d’ampleur et une très belle longueur en bouche.

Accord mets & vins : viande rouge aux morilles

Le Grand Vin 2008 a été salué par la Médaille d’Or des Féminalises 2011, a remporté un Prix d’Excellence aux Vinalies 2011 et fait partie de la Cave de Prestige du BIVB.

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VIEuX MARC Du CHâTEAu DE POMMARD

C’est un assemblage de vieux marc du Château dont le plus ancien a plus de 30 ans.Vieilli lentement en vieux fûts de chêne dans les caves du Château qui lui ont apporté toute sa rondeur et sa complexité.

La couleur est délicieusement ambrée.

Le nez est complexe, vanillé avec des arômes de fruits secs et torréfiés. On distingue une certaine note de fumé et d’iode, typique de certains vieux whisky.

La bouche est ronde, chaleureuse et sucrée, le temps passé en fûts a effacé toute son agressivité.

Un grand et rare alcool…

RATAFIA Du CHATEAu

Le ratafia est un moût de raisin muté à l’alcool afin de bloquer la fermentation. Ainsi, l’apport d’alcool, en empêchant les levures de fermenter va permettre de préserver la teneur totale en sucre naturel du raisin (environ 220g/litre) tout en apportant un degré alcoolique nécessaire aux qualités gustatives et à l’aptitude au vieillissement.Le ratafia du Château de Pommard est muté avec notre vieux Marc de Bourgogne.La couleur est très légèrement ambrée, plutôt cuivrée. Le nez est riche, puissant, avec des notes fondues de marc, d’agrumes confits et de raisins secs.

La bouche est étonnement fraîche et pleine de fruit. Le marc est très bien intégré et l’équilibre entre l’alcool et le fruit est remarquable…une véritable gourmandise !à boire très frais, il peut être servi à l’apéritif seul ou en cocktail, ou bien sur un dessert à la façon d’un vin liquoreux.

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ART DE VIVRE AUTOUR DU VIN

Parce qu’au Château de Pommard on sait que le vin est aussi affaire d’art de vivre et qu’il révèle son âme au travers de partages et de rencontres, il était tout naturel que le Domaine ouvre ses portes aux passionnés d’Histoire, aux amoureux de lieux enchanteurs, aux amateurs de grands vins. Tout au long de l’année, sous la houlette de guides conseillers en vin, les visiteurs, par groupes de 6 maximum, partent donc à la découverte des bâtiments, des vignes, de la cave, du vin… C’est à une véritable rencontre avec le Domaine, son histoire et ses vins qu’ils sont conviés, d’autant qu’une partie de la visite se déroule dans le vignoble lui-même, le Château se trouvant en son cœur.

Auparavant ils auront été libres de flâner dans les jardins, près du bassin, rêvant auprès de la roseraie aux mille parfums, entre mai et juin. C’est avec cette approche unique de l’oenotourisme, à la fois didactique et sur mesure, authentique et raffinée, simple et vraie, que le Château de Pommard est aujourd’hui devenu l’un des passages obligés de quiconque s’engage sur la route des Grands crus de Bourgogne.

Si hier m’était conté…

Lieu d’histoires et d’Histoire, le Château de Pommard a su s’ouvrir sur demain tout en préservant son passé. La restauration respectueuse des bâtis parle d’elle-même. Le Château de Pommard, c’est ainsi l’un des plus beaux fleurons de l’architecture et du patrimoine français : façade en pierre de Chassagne, tuiles bourguignonnes, cours en enfilade… mais aussi roseraie et jardin à la française.Autres témoignages, les deux vastes salles qui séparent la Cour d’Honneur et la Cour Carrée : l’une, dallée de pierre de Corton et surmontée d’une magnifique charpente aux poutres anciennes, accueille un musée des objets de la vigne et du vin ; l’autre reconstitue l’ancienne cuisine d’apparat du Château telle qu’elle existait au temps de Vivant Micault au début du XVIIIème siècle. L’une et l’autre invitent à voyager dans le temps et rappellent le lien intrinsèque qui unit le Château à ses vignes et à la gastronomie.Au musée, l’on découvre un très ancien pressoir en chêne du XVIIème siècle, une vieille cuve de stockage en chêne, des instruments du XVIème siècle destinés à tailler les douelles ainsi que toute une collection de « rats de cave » et autres objets liés au travail de la vigne. Dans la cuisine, dotée d’une vue imprenable sur les premières parcelles du Château, un Maître Jacques du XVIIème siècle, semblable à celui des Hospices de Beaune, déploie sa machinerie complexe, une cheminée immense toute de pierre vêtue attire les regards et l’on imagine avec aisance la pièce emplie de vie, de rires, de pas, d’odeurs.

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A la découverte du vin

Chaque visiteur sera invité à découvrir la cave, unique en son genre. Là, quelques mètres sous terre, palpite toute l’âme du Château de Pommard : 300.000 bouteilles et des centaines de fûts de chêne. Jamais les secrets de la vinification n’auront été si près d’être révélés…C’est alors que vient le moment de la dégustation, véritable communion des sens.Le regard, d’abord, s’arrêtera sur la robe, ses nuances et ses reflets. Les arômes, ensuite, se dévoileront, peu à peu, sensuels et élégants, puissants et profonds, comme autant de parfums inédits. Puis il sera temps de goûter, de savourer, de ressentir, dans un éblouissement de sensations et d’émotions.

Papilles en éveil

Dédier un espace à la gastronomie dans un lieu emblématique de l’art de vivre bourguignon, voire français , s’est imposé comme une évidence. La Table du Château propose une cuisine vraie et généreuse, où la priorité est donnée aux produits… et aux vins !Maria, chef prodigue et femme charismatique, concocte et mitonne les meilleures spécialités bourguignonnes que viennent sublimer les plus beaux crus et millésimes du Château de Pommard.Elle invite à vivre un moment gourmand dans un cadre inoubliable : l’ancienne salle à manger du XVIIIème siècle, dotée de fresques murales et dont les boiseries et moulures ont été parfaitement conservées.A la belle saison, l’on se réjouira aussi de déjeuner sur la terrasse en profitant de la vue imprenable sur les vignes environnantes, baignées de soleil.

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L’art dans tous ses états

Le Château de Pommard a toujours eu vocation de conjuguer les influences de la culture et de la viticulture. Déjà, dès sa reprise par Maurice Giraud, deux œuvres majeures de Salvador Dali sont venues orner la cour Carrée, « Saint Georges terrassant le Dragon » et « La Licorne ». Depuis 3 ans, c’est une galerie de 200 m2 que le Château dédie à l’art contemporain et à ses maîtres.

Après Dali en 2009 et Picasso en 2010, le Château de Pommard ouvre de nouveau ses portes à l’art du XXème et invite le public à découvrir une exposition exclusive des plus grands artistes du post impressionnisme jusqu’aux mouvements Pop Art et Street Art : Chagall, Cocteau, Matisse, Warhol, Keith Haring, Roy Lichtenstein, Tom Wesselmann, Julien Marinetti, Richard Orlinski, Josepha…

En 2011, les extérieurs eux-mêmes du Château de Pommard se transformeront en musée d’art à ciel ouvert : outre une reproduction du David de Michel Ange de 5 mètres de haut, des sculptures de Josepha, les jardins accueilleront également quelques-unes des pièces d’un des artistes les plus créatifs de sa génération, Jean-Michel Folon.Du 22 avril au 30 novembre 2011, les jardins du Château de Pommard serviront donc d’écrin à Angelo Custode, My Way, Loin, Je me souviens et Grande Tête : un cadre poétique et baigné d’Histoire que l’homme au petit chapeau aurait sûrement apprécié, lui qui reprochait aux musées traditionnels leur froideur et leur austérité.

Roy Lichtenstein disait que « le Pop Art regarde vers et dans le monde ». Au Château de Pommard, l’on pense que le vin n’a de sens que dans la rencontre avec le public, à travers une communion de goût, d’émotion et de mémoire.

Plus que jamais, le Château de Pommard affirme les relations intrinsèques entre art et vin et se positionne comme une étape emblématique de l’art de vivre en Bourgogne.

Château de Pommard15 Rue Marey-Monge - 21630 Pommard

Tel. 03 80 22 12 59www.chateaudepommard.com

Domaine ouvert toute l’année (excepté les 24, 25, 31 décembre et 1er janvier)Visite et dégustation sans rendez-vous de 9h30 à 18h30

Entrée : 19.50 euros comprenant visite guidée du Domaine et dégustation

contact presseesprit des sens 18, rue Bourgelat, 69002 LYon

stina Masson- [email protected] naVecH laure.navech@ espritdessens.net

tél : 04 78 37 17 50

C H Â T E A U D E P O M M A R DB O U R G O G N E

MODERNPOPAND STREETART

15, rue Marey-Monge - 21630 Pommard - Tél. : 03 80 22 08 26Tous les jours de 10h à 18h

[email protected] - www.chateaudepommard.com - Tourisme oenologique

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Exposition du 22 avril au 30 novembre 2011

Andy Warhol • Tom WesselmannKeith Haring • Roy Lichtenstein • Robert Combas

Julien Marinetti

Bronze, reproduction - Hauteur : 505 cm - Réalisée vers 1970 “D’après le célèbre David de Michel-Ange, bronze à la cire perdue, repro-duction post mortem d’après un plâtre d’atelier”

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