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Les Arts Florissants William Christie direction Emmanuelle de Negri soprano Katherine Watson soprano Tim Mead contreténor James Way ténor Padraic Rowan basse 80’ 70’ Le clavecin de ce concert est un instrument à 2 claviers, à 16’, fait par M. Kramer d’après Chr. Zell (Hambourg, première moitié du 18 e siècle). 07.10. 2019 20:00 Grand Auditorium Lundi / Montag / Monday Voyage dans le temps – musique ancienne et baroque / Greatest Hits

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Page 1: 07.10.2019 20:00 Voyage dans le temps – musique ancienne

Les Arts FlorissantsWilliam Christie directionEmmanuelle de Negri sopranoKatherine Watson sopranoTim Mead contreténorJames Way ténorPadraic Rowan basse

80’—70’

Le clavecin de ce concert est un instrument à 2 claviers, à 16’, fait par M. Kramer d’après Chr. Zell (Hambourg, première moitié du 18e siècle).

07.10.2019 20:00Grand Auditorium

Lundi / Montag / MondayVoyage dans le temps – musique ancienne et baroque / Greatest Hits

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Georg Friedrich Händel (1685–1759)Messiah (Le Messie / Der Messias) HWV 56. A Sacred Oratorio

(Charles Jennens) (1741)

First Part Scene 1: Isaiah’s prophecy of salvation N° 1: Sinfonia: Grave – Allegro moderato N° 2: Accompagnato (tenor): «Comfort ye my people» (Isa 40, 1-3) N° 3: Air (tenor): «Ev’ry valley shall be exalted» (Isa 40, 4) N° 4: Chorus: «And the glory of the Lord shall be revealed»

(Isa 40, 5) Scene 2: The coming judgment N° 5: Accompagnato (bass): «Thus saith the Lord of Hosts» (Hag 2, 6-7; Mal 3, 1) N° 6: Air (alto): «But who may abide the day of His coming»

(Mal 3, 2) N° 7: Chorus: «And He shall purify» (Mal 3, 3) Scene 3: The prophecy of Christ’s birth Recitative (alto): «Behold, a virgin shall conceive»

(Isa 7, 14; Matt 1, 23) N° 8: Air (alto) and Chorus: «O thou that tellest good tidings to Zion» (Isa 40, 9; 60, 1) N° 9: Accompagnato (bass): «For behold, darkness shall cover the earth» (Isa 60, 2–3) N° 10: Air (bass): «The people that walked in darkness» (Isa 9, 2) N° 11: Chorus: «For unto us a Child is born» (Isa 9, 6)

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Scene 4: The annunciation to the shepherds N° 12: Pifa: Larghetto e mezzo piano Recitative (soprano): «There were shepherds abiding in the field» (Luke 2, 8) N° 13: Accompagnato (soprano): «And lo, the angel of the Lord came upon them» (Luke 2, 9) Recitative (soprano): «And the angel said unto them» (Luke 2, 10–11) N° 14: Accompagnato (soprano): «And suddenly there was with the angel» (Luke 2, 13) N° 15: Chorus: «Glory to God in the highest» (Luke 2, 14) Scene 5: Christ’s healing and redemption N° 16: Air (soprano): «Rejoice greatly, O daughter of Zion» (Zech 9, 9–10) Recitative (alto): «Then shall the eyes of the blind be open’d»

(Isa 35, 5–6) N° 17: Duet (soprano, alto): «He shall feed His flock like a shepherd» (Isa 40, 11; Matt 11, 28–29) N° 18: Chorus: «His yoke is easy, His burthen is light» (Matt 11, 30) Second Part Scene 1: Christ’s Passion N° 19: Chorus: «Behold, the Lamb of God» (John 1, 29) N° 20: Air (alto): «He was despised and rejected of men» (Isa 53, 3; 50, 6) N° 21: Chorus: «Surely, He hath borne our griefs» (Isa 53, 4–5) N° 22: Chorus: «And with His stripes we are healed» (Isa 53, 5)

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N° 23: Chorus: «All we like sheep have gone astray» (Isa 53, 6) N° 24: Accompagnato (tenor): «All they that see Him, laugh Him to scorn» (Ps 22, 7) N° 25: Chorus: «He trusted in God» (Ps 22, 8) N° 26: Accompagnato (tenor): «Thy rebuke hath broken His heart» (Ps 69, 20) N° 27: Arioso (tenor): «Behold, and see if there be any sorrow» (Jer 1, 12) Scene 2: Christ’s Death and Resurrection N° 28: Accompagnato (tenor): «He was cut off» (Isa 53, 8) N° 29: Air (tenor): «But thou didst not leave his soul in hell»

(Ps 16, 10) Scene 3: Christ’s Ascension N° 30: Chorus: «Lift up your heads, O ye gates» (Ps 24, 7–10) Scene 4: Christ’s reception in Heaven Recitative (tenor): «Unto which of the angels» (Heb 1, 5) N° 31: Chorus: «Let all the angels of God worship Him» (Heb 1, 6) Scene 5: The beginnings of Gospel preaching N° 32: Air: «Thou art gone up on high» (Ps 68, 18) N° 33: Chorus: «The Lord gave the word» (Ps 68, 11) N° 34a: Air (soprano): «How beautiful are the feet of them» (Isa 52, 7; Rom 10, 15) N° 35: Arioso (tenor): «Their sound is gone out into all lands» (Rom 10, 18; Ps 19, 4) Scene 6: The world’s rejection of the Gospel N° 36: Air (bass): «Why do the nations so furiously rage together» (Ps 2, 1–2) N° 37: Chorus: «Let us break their bonds asunder» (Ps 2, 3) Recitative (tenor): «He that dwelleth in heaven» (Ps 2, 4)

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Scene 7: God’s ultimate victory N° 38: Air (tenor): «Thou shalt break them» (Ps 2, 9) N° 39: Chorus: «Hallelujah» (Rev 19, 6.15.16)

Third Part Scene 1: The promise of eternal life N° 40: Air (soprano): «I know that my Redeemer liveth» (Job 19, 25–26) N° 41: Chorus: «Since by man came death» (1 Cor 15, 21–22) Scene 2: The Day of Judgment N° 42: Accompagnato (bass): «Behold, I tell you a mystery»

(1 Cor 15, 51–52) N° 43: Air (bass): «The trumpet shall sound»

(1 Cor 15, 52–53) N° 44: Air (alto, tenor): «O death, where is thy sting» (1 Cor 15, 55–56) N° 45: Chorus: «But thanks be to God» (1 Cor 15, 57) N° 46: Air (soprano): «If God be for us, who can be against us» (Rom 8, 31; 8, 33–34) Scene 4: The acclamation of the Messiah N° 47: Chorus: «Worthy is the Lamb that was slain» – «Amen» (Rev 5, 12–14)

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« Le Messie est une sorte d’icône »Conversation avec William ChristiePropos recueillis par Anne Payot-Le Nabour

2019 marque le quarantième anniversaire des Arts Florissants. Quel regard portez-vous sur ces années écoulées ?

Je regarde ces quarante années avec beaucoup de fierté et de satisfaction car Les Arts Florissants ont contribué à faire avancer et apprécier tout ce répertoire baroque qui suscite aujourd’hui tant d’engouement.

Pourquoi, à l’occasion de cet anniversaire, revenir au Messie que vous avez donné à de nombreuses reprises et même enregistré en 1994 ?

Le Messie compte parmi les piliers de la musique de son époque et fait partie des rares œuvres à avoir su résister aux modes et aux goûts, qui ont pourtant pas mal évolué au fil du temps. C’est une sorte d’icône mondialement connue et porteuse d’une très grande universalité due d’abord au sujet et à la qualité de la musique. Le Messie occupe par ailleurs une place à part dans l’histoire de la musique puisqu’il s’agit d’un oratorio composé en Angleterre à l’intention d’un public protestant. Dès l’origine, tous les ingrédients étaient donc réunis pour que cette partition plaise.

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Qu’aimez-vous personnellement dans cet ouvrage ?

En plus des éléments précités, j’aime la beauté de la musique, le message délivré et le fait que Le Messie offre aux instrumentistes, au chœur et aux solistes une aventure musicale extrêmement intéressante. Certes, l’œuvre est dans ma langue maternelle mais cela ne change rien car j’ai une appréciation pour les autres langues aussi fortes que pour ma langue maternelle. Je travaille d’ailleurs sans cesse sur de la musique italienne, française et allemande.

Comment votre interprétation du Messie a-t-elle évolué avec le temps ?

Je parlerais moins d’évolution de mon interprétation que de la manière dont l’œuvre s’adapte aux différents interprètes. Un chœur évolue, les solistes – au nombre de cinq ici, deux sopranos, un alto, un ténor et une basse – changent et j’ajuste chaque fois les détails de mon interprétation à leurs personnalités, à leurs voix. Il en est de même pour l’orchestre qui lui aussi a évolué. Le Premier Violon d’aujourd’hui, Hiro Kurosaki, n’a pas la même formation que celui qui jouait avec moi en 1994 lors de l’enre-gistrement du Messie. Concernant la distribution au Luxembourg, elle rassemble des chanteurs avec lesquels j’ai déjà travaillé et pour qui j’ai une grande admiration musicale mais surtout vocale.

Des coupures sont souvent opérées dans la partition…

Händel lui-même n’a pas arrêté pendant sa longue carrière de réviser, remanier et faire des coupures dans ses propres œuvres. Je crois qu’il invite donc les interprètes à faire de même. Il les autorise à faire ce que lui-même faisait. J’opère pour ma part les coupures en fonction des solistes dont je dispose mais aussi du temps que peut durer le concert. Si les solistes sont particulière-ment bons, je ne manque pas non plus de les mettre en valeur.

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Comme souvent dans ses œuvres, Händel n’hésite pas à réutiliser de la musique existante…

C’est à la fois sa griffe et son génie de savoir réutiliser dans une autre forme un matériel existant, de lui ou d’autres compositeurs d’ailleurs.

Comment définiriez-vous son esthétique dans cette partition ?

Au-delà de toute esthétique, il est surtout important de souligner l’importance du chœur, élément constitutif qui distingue l’oratorio de l’opera seria. À l’époque de la création du Messie – nous sommes dans les années 1740 – Händel a renoncé à l’opera seria parce que l’engouement en Angleterre était moindre, comparé au moment de son arrivée au début du 18e siècle. Les chœurs étaient très appréciés par le public majoritairement protestant qui avait une réelle tradition chorale, comme les luthériens en Allemagne.

Dans quelle mesure Le Messie présente-t-il une dimension théâtrale ?

Le Messie n’est pas le plus théâtral des oratorios. On peut le rap-procher d’Israël en Égypte. Au contraire, Saül, oratorio sacré, est un véritable oratorio dramatique que Händel a plus ou moins conçu comme un opera seria mais en anglais. Toutefois, Le Messie n’est pas non plus une Passion. Dans les Passions, il y a une his-toire, une narration exposée par les différents Évangélistes. Or ici, Händel travaille un livret qui raconte une sorte de chronologie de la vie du Christ. Le seul élément narratif se trouve peut-être du côté des paroles retraçant sa naissance, sa mort et sa résurrec-tion, ce déroulé liturgique correspondant d’ailleurs à la structure en trois parties de l’œuvre. Ce Messie a vocation à donner une image du Christ, non à retranscrire ses paroles.

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Cette musique semble être une telle partie de vous-même que l’on a envie de vous demander comment vous vous seriez imaginé à l’époque de Händel.

C’est curieux mais je n’ai pas ce genre de rêves. Je vois résolument Händel comme un contemporain ou plutôt mon contemporain. Sa musique me parle beaucoup, elle est actuelle ; elle touche autant de gens aujourd’hui qu’elle l’a fait il y a trois siècles. Je n’ai donc pas ce désir de faire un retour dans le passé.

Interview réalisée le 15.09.2019

Anne Payot-Le Nabour est Programme Editor à la Philharmonie Luxembourg depuis 2015. Après des études en littérature, allemand et musicologie, elle a travaillé pour Les Musiciens du Louvre et le Festival d’Aix-en-Provence, tout en exerçant une activité de rédactrice indépendante pour différentes maisons d’opéra.

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Händels Messias – Höhepunkt seines ChorschaffensVitus Froesch

Ohne Übertreibung ist das Oratorium Messias (oder in der englischen Originalsprache Messiah) das bekannteste Chorwerk Georg Friedrich Händels, zugleich sein Hauptwerk in dieser Gattung. Und dies ausdrücklich nicht nur wegen des wiederum außer ordentlich populären Hallelujah, das den zweiten der drei Oratorienteile abschließt.

Begeistert war man vom Messias bereits im zeitlichen Umfeld der Uraufführung: «Gestern wurde Mr. Händels neues großes geistliches Oratorium Der Messias […] vor einem außerordentlich vornehmen Publikum geprobt. Die Aufführung war so gut, dass alle Anwesenden restlos zufrieden waren. Die größten Kenner hielten es für die beste musikalische Komposition, die man je zu Ohren bekam [...]» So frene-tisch war die Reaktion in der irischen Presse, als das Werk in Neal’s Music Hall in Dublin am 9. April 1742 öffentlich geprobt und vier Tage später uraufgeführt worden war.

Als Händel das Oratorium im August und September 1741 komponierte, war er bereits in die letzte berufliche Phase seines Lebens eingetreten – was nicht zuletzt für die Qualität des Werkes spricht, da sich in ihm lang entwickeltes, größtes kompo-sitorisches Können zeigt. Händel war zu dieser Zeit ein allseits bekannter, in höfischen Diensten stehender und zugleich in der freien Opern- und Konzertszene Londons tätiger Komponist von internationaler Ausstrahlung. Allerdings wäre es gut möglich gewesen, dass sein Lebensweg ganz anders verlaufen wäre, viel-leicht sogar außerhalb des musikalischen Metiers.

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Mit dem heute mindestens ebenso bekannten Johann Sebastian Bach verbindet Händel nicht nur das Geburtsjahr 1685, sondern auch die Herkunft aus dem mitteldeutschen Kulturraum. Während Bach in Eisenach aufwuchs, erblickte Händel in Halle an der Saale das Licht der Welt. Beider «Berufsstart» war jeweils eine Organistenstelle. Die genannten Musiker unterschieden sich allerdings von ihrer Weltläufigkeit her: Bach blieb bis auf wenige Ausnahmen im Umfeld der heutigen deutschen Bundes-länder Thüringen, Sachsen-Anhalt und Sachsen, wobei Händel sehr früh in andere Gegenden und Länder ausschwärmte. Während seiner Kindheit in Halle stand es zunächst schlecht um die Entwicklung seines musikalischen Talents, vor allem, da sein Vater – ein Arzt und übrigens Leibchirurg des Herzogs von Weißenfels – dessen Entfaltung unterbinden wollte. Diese Ein-stellung änderte sich, als der erst achtjährige Georg Friedrich in Weißenfels durch sein spontan zu Gehör gebrachtes Orgelspiel einen derart guten Eindruck hinterließ, dass sich der Herzog für ihn moralisch und finanziell einsetzte und die musikalische Ausbildung gegenüber dem Vater dringend empfahl. So wurde Georg Friedrich Händel nach ersten erfolgreichen Lehrjahren beim Hallenser Organisten Friedrich Wilhelm Zachow vielseitig ausgebildet und daraufhin im Jahre 1702 zum Domorganisten der Stadt. Allerdings ging Händel bereits ein Jahr darauf nach Hamburg, um an der dortigen Gänsemarktoper anfangs im Orchester als Violinist und Cembalist, mit der Zeit auch als Komponist tätig zu sein. Die reizvollen Erfahrungen, die er hier auf dem Gebiet der Oper sammeln konnte, faszinierten ihn

Georg Friedrich Händel 1741. Frontispiz von John Mainwarings Händel-Biographie 1760

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und führten schließlich zu einer vierjährigen Reise nach und durch Italien, speziell nach Venedig, Florenz und vor allem Rom. 1710 wurde er dann Hofkapellmeister unter Kurfürst Georg Ludwig von Hannover, um wiederum ein Jahr später nach London zu reisen und sich dort einen Namen als Opernkomponist zu machen. Insgesamt an drei freien Opernunternehmen in der Stadt an der Themse sollte Händel bis in die 1730er Jahre hinein beteiligt sein. Kontakte zu Queen Anne und zu seinem Dienstherrn in Hannover pflegte er gleichermaßen, wobei letzterer ohnehin nach Annes Tod als George I. den englischen Thron bestieg und somit Händel wieder aufs Engste verbunden war.

Mit der Zeit vollzogen sich in den außerhöfischen Aktivitäten Händels manche Veränderungen: Nachdem mehrere Konkur-renzunternehmen entstanden waren und so den Opernakademien Händels den Rang abliefen, verlegte sich der Komponist spätestens nach einem gesundheitlichen Zusammenbruch 1737 definitiv auf musikalische Genres außerhalb der Oper: die Instrumentalmusik und das geistliche Oratorium. Letzteres ver-tonte er auf englischer Textgrundlage und schuf damit ein völlig neues Genre, mit dem er gleichfalls in den Theatern Londons große Aufmerksamkeit und Anerkennung erhielt. Formal griff er – insbesondere bei der Trennung zwischen Rezitativ und Arie – auf die Errungenschaften der Opera seria zurück, bezog aber noch andere Vorbilder ein. Für den Messias in seiner großen, dreiteiligen Anlage mit häufiger Beteiligung des Chores, orientierte er sich eher am englischsprachigen prächtigen Anthem, der italienischen Kirchenmusik seiner Zeit und dem gleichfalls zeit-genössischen Passionsoratorium.

Entstehungsanlass des Messias war ein längerer Besuch Händels in der irischen Hauptstadt Dublin, wohin er vom englischen Vizekönig William Cavendish im Namen mehrerer Wohltätig-keitsorganisationen eingeladen worden war. Die Eindrücke, welche Händel dort etwa von den katastrophalen Zuständen eines Schuldnergefängnisses gewann, motivierten ihn umgehend zum Komponieren seines Messias, den er in einer absoluten Rekordzeit von 22 Tagen fertigstellte.

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Wesentlicher Faktor zur Wahl der Formsprache, der Abfolge zwischen Solisten und Chor, ja des gesamten dramaturgischen Ablaufs ist selbstverständlich der zugrundeliegende Text – so auch beim Messias, geschrieben vom mit Händel befreundeten Librettisten Charles Jennens. Inhaltlich wird nicht ein bestimmter Abschnitt im Leben Jesu behandelt, sondern vielmehr eine Gesamtdarstellung der wichtigsten Lebensstationen und Glaubensüberzeugungen erreicht: Der erste Teil widmet sich der Ankunft und Geburt Jesu, der zweite handelt von seiner Passion und Auferstehung sowie der Verbreitung des Evangeliums, wonach im dritten Teil schließlich die Verheißung des ewigen Lebens im Mittelpunkt steht. Zur textlichen Umsetzung dieser außergewöhnlichen Idee kreierte Jennens keine freie Dichtung, sondern griff ausschließ-lich auf englische Bibelübersetzungen zurück. Diese stellte er erstaunlicherweise vorwiegend aus dem Alten Testament zusam-men, jedoch so, dass auf das Leben Jesu Bezug genommen werden kann.

Nach eigener Aussage schuf Händel mit seinem Messias übrigens nicht nur ein «Grand Musical Entertainment», wie es Jennens formulierte. Der Komponist schrieb hingegen, es würde ihm gefallen, wenn er das Publikum nicht nur unterhalten, sondern auch gebessert hätte.

Bereits im ersten Teil des Oratoriums finden sich, wie auch im weiteren Verlauf, zahlreiche Kontraste, Gegenüberstellungen und Steigerungen als wichtige Gestaltungsmittel. Auf prächtige Instrumentalsätze folgen zurückhaltende Rezitative, dann wieder schwungvolle Arien und daran anschließende Chöre – um hiermit nur den groben Verlauf der ersten Sätze anzudeuten. Solch kontrastreiches Komponieren wirkt sich auch auf einzelne Arien aus, wie etwa «But who may abide» (N° 6), wo auf den die Geburt Jesu vorausnehmenden wiegend-ruhigen Affekt ein auf-gewühlter Mittelteil folgt, eine wahre musikalische Feuers-brunst – gemäß dem Text in der deutschen Variante: «Denn er entflammt wie des Läuterers Feuer».

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Mitteltafel des Weltuntergangstriptychons von Hieronymus Bosch, um 1500

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Damit betreten wir den Bereich der zahlreichen textausdeuten-den Mittel, die im Messias in beinahe jedem Satz aufgespürt werden können. Sehr plastisch treten diese musikalischen Aus-deutungen in der Hirtenverkündigung auf, bei der sich Himmlisches und Irdisches instrumental und vokal bereits durch den verwendeten Tonraum abbildet. Zu denken ist auch an die kontrastreiche Alt-Arie «He was despised». Sie steht im Anfangs-bereich des zweiten Teils, der die Passion und Auferstehung thematisiert. Man könnte sie als seelenvolle Betrachtung des leidenden Jesus bezeichnen: Zahlreiche seufzende und stockende Wendungen finden sich dort, wobei besonders ein-drucksvoll der häufig wiederkehrende Abschluss des einleitenden Orchesterabschnitts ist: eine aus himmlischer Höhe herab-kommende Folge von Melodietönen, die sich in schmerzvollem harmonischen Gewand gegenseitig überkreuzen und so ein musikalisches Kreuzsymbol darstellen. Schließlich verdienen noch die zahlreichen Chöre Erwähnung. Trompetenüber-strahlte Prachtentfaltung wie das schon erwähnte Hallelujah sind ebenso zu nennen wie streng gebaute fugierte Chöre («He trusted in God») oder auch mehrere Chorsätze mit fugiertem einstimmi-gen, beinahe vorsichtigen Beginn, der sich dann zur Klangpracht und damit zur gemeinsamen Anrufung aller Chorstimmen aus-weitet. Erstmals findet sich diese Chorbehandlung im Satz «And he shall purify the sons of Levi».

Der Erfolg der Uraufführung in Dublin ließ sich wenig später in London erstaunlicherweise nicht wiederholen – zunächst jeden-falls nicht. Dies lag wohl auch an der blasphemischen Einschätzung des Publikums gegenüber dem Werk, da man sich daran störte, dass ausschließlich Bibelworte in Konzertsälen erklangen. Umso erstaunlicher, dass sich nach einer fulminanten Darbietung im Londoner Founding Hospital am 1. Mai 1750 eine bemerkens-werte Tradition entwickelte, die im Prinzip bis heute ungebrochen ist. Noch zu Händels Lebzeiten kam es zu etwa 70 Aufführungen des Werkes, damals noch üblicherweise während der Fastenzeit, heute im englischsprachigen Raum häufig zur Advents- und Weihnachtszeit. Aufgrund mancher aufführungsbedingter Ände-rungen Händels entstanden mehrere Alternativen innerhalb des

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Werkes, die bis heute einige Abweichungen bei der Umsetzung zur Folge haben können. Die Begeisterung für den Messias ging über Umfeld und Leben des Komponisten hinaus, der 1759 starb. In den 1770er Jahren führte Carl Philipp Emanuel Bach dreimal den Messias in Hamburg auf, Ernst Friedrich Benda in Berlin im Jahre 1773. Nachdem kein Geringerer als Wolfgang Amadeus Mozart 1789 für eine fürstliche Privatdarbietung in Wien eine respektvolle Überarbeitung des Oratoriums vorge-nommen hatte und diese während des 19. Jahrhunderts auch gedruckt wurde, erklang sie meistens bei Aufführungen des Messias. Erst die zu Beginn des 20. Jahrhunderts einsetzende Rückbesinnung auf das Werk in seiner ursprünglich von Händel überlieferten Gestalt leitete, wie auch bei anderen Komponisten der Vergangenheit, eine Kehrtwende ein. Bei der heutigen Aufführung können wir aufgrund des historisch informierten Ansatzes, der Proportionen und des Instrumentariums davon ausgehen, dass sie den Vorstellungen des Komponisten sehr nahekommt.

Vitus Froesch studierte Musiktheorie und Musikpädagogik an der Staatlichen Hochschule für Musik Köln, promovierte an der Hochschule für Musik «Carl Maria von Weber» in Dresden mit einer musikwissenschaftlichen Dissertation über die Chormusik von Rudolf Mauersberger.

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Choir and orchestra of Les Arts Florissants

Choir

SopranosSolange AnorgaMaud GnidzazCécile GrangerVirginie ThomasJuliette PerretJulia WischniewskiSheena WolstencroftLeila Zlassi

Mezzo-sopranosAlice GregorioAlice Habellion

CountertenorsBrian CummingsChristophe BaskaBruno Le Levreur

TenorsDavid GhilardiEdouard HazebrouckDavid LefortMatthieu PeyregneMichael-Loughlin Smith

BassVirgile AncelyAnicet CastelLaurent CollobertYannis FrançoisChristophe GautierMarduk Serrano Lopez

Orchestra

ViolinHiro KurosakiEmmanuel RescheCatherine GirardChristophe RobertMyriam GeversMichèle SauvéBernadette CharbonnierPatrick OlivaSophie Gevers-DemouresSophie de Bardonnèche

ViolaGalina ZinchenkoMartha MooreKayo SaitoJean-Luc Thonnerieux

CelloElena AndreyevDamien LaunayCécile Verolles

DoublebassHugo Abraham

OboePier Luigi FabrettiMachiko Ueno

BassoonRobin BilletNiels Coppalle

HornNicolas ChedmailBenjamin Locher

TrumpetRupprecht DreesGilles Rapin

TimbalLaurent Sauron

Basso continuoDavid Simpson, celloJonathan Cable, doublebassFlorian Carré, organ

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InterprètesBiographies

Les Arts FlorissantsFondés en 1979 par William Christie, Les Arts Florissants sont l’un des ensembles de musique baroque les plus reconnus au monde. Fidèles à l’interprétation sur instruments anciens, Les Arts Florissants ont joué un rôle pionnier dans la redécouverte et la diffusion de la musique européenne des 17e et 18e siècles, qu’ils s’attachent à faire redécouvrir dans toute son actualité. Sous la direction de William Christie et de Paul Agnew, ce sont ainsi plus de cent concerts et représentations qu’ils proposent chaque année en France et dans le monde, sur les scènes les plus prestigieuses: productions d’opéra, grands concerts avec chœur et orchestre, musique de chambre, concerts mis en espace… Les Arts Florissants sont impliqués dans la formation des jeunes artistes avec notamment l’Académie du Jardin des Voix pour les jeunes chanteurs, le programme Arts Flo Juniors pour jeunes instrumentistes et le partenariat avec la Juilliard School of Music de New York. Ils proposent également des actions d’ouverture aux nouveaux publics, destinées tant aux musiciens amateurs qu’aux non-musiciens, enfants comme adultes. Toujours dans une même volonté de rendre le répertoire baroque accessible au plus grand nombre, Les Arts Florissants ont constitué au fil des ans un patrimoine discographique et vidéo riche de plus d’une centaine de titres, parmi lesquels figure leur propre collection en collaboration avec harmonia mundi. En résidence à la Philharmonie de Paris depuis 2015, l’ensemble nourrit également des liens forts avec la Vendée, territoire de cœur de William Christie. C’est d’ailleurs dans le village de Thiré qu’a été lancé en 2012 le festival Dans les Jardins de William Christie en partenariat avec le Conseil départemental

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Les Arts Florissantsphoto: Julien Benhamou

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de la Vendée. Les Arts Florissants travaillent également au développement d’un lieu culturel permanent à Thiré. Cet ancrage s’est encore renforcé en 2017, avec l’installation du Jardin des Voix à Thiré, la création d’un Festival de Printemps sous la direction de Paul Agnew, le lancement d’un nouvel événement musical annuel à l’Abbaye de Fontevraud et l’attribution par le Ministère de la Culture du label «Centre Culturel de Rencontre» au projet des Arts Florissants. Janvier 2018 a vu la naissance de la Fondation Les Arts Florissants – William Christie. Les Arts Florissants sont soutenus par l’État, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des Pays de la Loire, le Département de la Vendée et la Région Pays de la Loire. En résidence à la Philharmonie de Paris, ils sont labellisés «Centre Culturel de Rencontre». La Selz Foundation, American Friends of Les Arts Florissants et Crédit Agricole Corporate & Investment Bank sont Grands Mécènes. En 2019, Les Arts Florissants fêtent leurs 40 ans! Le précédent concert des Arts Florissants à la Philharmonie Luxembourg date du 7 octobre 2016.

Les Arts Florissants1979 durch William Christie gegründet, gehören Les Arts Florissants zu den weltweit bekanntesten Barock-Ensembles. Der original-getreuen Interpretation auf historischen Instrumenten verpflichtet, haben Les Arts Florissants eine Pionierrolle bei der Wiederaus-grabung und Verbreitung europäischer Musik des 17. und 18. Jahrhunderts gespielt. Unter Leitung von William Christie und Paul Agnew spielt das Ensemble jährlich mehr als hundert Konzerte und sonstige Aufführungen in Frankreich und der ganzen Welt, in den renommiertesten Häusern und Sälen: Opernproduktionen, große Konzerte mit Chor und Orchester, Kammermusik, inszenierte Konzerte… Les Arts Florissants engagieren sich für die Aus- und Weiterbildung junger Künstler, namentlich im Rahmen der Akademie für junge Sänger Jardin des Voix, dem Programm Arts Flo Juniors für junge Instrumenta-listen und in der Kooperation mit der Juilliard School of Music New York. Darüber hinaus bietet das Ensemble Vermittlungspro-jekte für Laien und Amateure aller Altersgruppen an. Im

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gleichen Geiste, das Barockrepertoire einem breiten Publikum zu erschließen, haben Les Arts Florissants über die Jahre eine Diskographie und ein reiches Videoangebot geschaffen, die gut 100 Titel beinhalten, darunter die ensembleeigene Reihe bei harmonia mundi. Seit 2015 Residenzensemble an der Philhar-monie de Paris, unterhalten die Musiker auch enge Beziehungen in die von William Christie hoch geschätzte Vendée. 2012 brachte das Ensemble in Zusammenarbeit mit dem Conseil départemental de la Vendée im Dorf Thiré das Festival Dans les Jardins de William Christie an den Start und arbeitet nun an der Entwicklung eines festen kulturellen Zentrums an dieser Stelle. Mit der Einrichtung von Jardin des Voix im Jahre 2017, der Schaffung des Festival de Printemps unter Leitung von Paul Agnew, der Erschließung der Abbaye de Fontevraud als Konzertort und der Verleihung des Titels «Centre Culturel de Rencontre» wurde diese Bindung weiter verstärkt. Im Januar 2018 wurde die Fondation Les Arts Florissants – William Christie ins Leben gerufen. Les Arts Florissants werden durch den franzö-sischen Staat, Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des Pays de la Loire, das Département de la Vendée und Région Pays de la Loire unterstützt. Als Residenzensemble der Philharmonie de Paris führen sie den Titel «Centre Culturel de Rencontre». Selz Foundation, American Friends of Les Arts Florissants und Crédit Agricole Corporate & Investment Bank sind Grands Mécènes. 2019 feiern Les Arts Florissants ihr 40-jähriges Bestehen! Zuletzt konzertierte das Ensemble am 7. Oktober 2016 in der Philharmonie Luxembourg.

William Christie directionClaveciniste, chef d’orchestre, musicologue et enseignant, William Christie a joué un rôle pionnier dans la redécouverte de la musique baroque en révélant à un large public le répertoire français des 17e et 18e siècles. Américain de naissance installé en France depuis 1971, sa carrière prend un tournant décisif lorsqu’il crée en 1979 Les Arts Florissants, ensemble instrumental et vocal. C’est en 1987 qu’il connaît une véritable consécration avec Atys de Lully à l’Opéra Comique puis dans les plus grandes

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salles internationales. De Charpentier à Rameau, en passant par Couperin et Mondonville, il est le maître incontesté de la tragédie lyrique, de l’opéra-ballet, du motet français comme de la musique de cour, ce qui ne l’empêche pas d’explorer aussi les répertoires de Monteverdi, Rossi, Purcell, Händel, Mozart, Haydn ou Bach. Parmi ses récentes productions lyriques, citons en 2018 Jephtha et Ariodante de Händel, respectivement à l’Opéra de Paris et au Staatsoper de Vienne, ainsi que The Beggar’s Opera de John Gay au Théâtre des Bouffes du Nord. En tant que chef invité, il dirige souvent dans des festivals tels que Glyndebourne (Hipermestra de Cavalli en 2017) ou des maisons d’opéra comme le Metropolitan Opera, l’Opernhaus de Zurich ou l’Opéra national de Lyon. Entre 2002 et 2007, il a été régulièrement chef invité des Berliner Philharmoniker. Sa discographie compte plus d’une centaine d’enregistrements. «La Harpe reine», «Un Jardin à l’italienne», «Bien que l’amour» et la Messe en si de Bach sont les dernières parutions de la collection «Les Arts Florissants» chez harmonia mundi. Soucieux d’approfondir son travail de for-mateur, il fonde en 2002 l’Académie du Jardin des Voix. Depuis 2007, il est artiste en résidence à la Juilliard School of Music de New York où il donne des masterclasses deux fois par an. En 2012, il crée le festival Dans les Jardins de William Christie à Thiré, en Vendée où il réunit Les Arts Florissants, ses élèves de la Juilliard School et les lauréats du Jardin des Voix. En 2018, il donne tout son patrimoine à la Fondation William Christie – Les Arts Florissants. Le précédent concert de William Christie à la Philharmonie Luxembourg date du 7 octobre 2016.

William Christie LeitungAls Cembalist, Dirigent, Musikwissenschaftler und Dozent hat William Christie eine Vorreiterrolle bei der Wiederentdeckung der Barockmusik gespielt, indem er einem breiten Publikum das französische Repertoire des 17. und 18. Jahrhunderts näher brachte. Geboren in Amerika und seit 1971 in Frankreich lebend, nahm seine Karriere eine entscheidende Wendung, als er 1979 Les Arts Florissants gründete – ein Instrumental- und Vokalen-semble. 1987 erzielte er seinen Durchbruch mit dem Dirigat von Lullys Atys an der Opéra Comique in Paris, woraufhin

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William Christiephoto: Simon Fowler

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Verpflichtungen in allen wichtigen Musikstädten der Welt folgten. Von Charpentier bis Rameau, von Couperin bis Mondonville ist Christie ein unbestrittener Experte für die Gattungen tragédie lyrique und opéra-ballet ebenso wie für die französische Motette und die «musique de cour». Dies hindert ihn nicht daran, auch das Repertoire von Monteverdi, Rossi, Purcell, Händel, Mozart, Haydn und Bach zu erforschen. Zu Christies jüngsten Opernproduktionen gehören Händels Jephtha und Ariodante im Jahr 2018 an der Pariser bzw. Wiener Staatsoper sowie John Gays The Beggar’s Opera am Théâtre des Bouffes du Nord. Als Gast dirigiert er oft bei Festivals wie in Glyndebourne (Cavallis Hipermestra 2017) oder an Opernhäusern wie der Metropolitan Opera New York, dem Opernhaus Zürich oder der Opéra national de Lyon. Von 2002 bis 2007 gastierte er regel-mäßig am Pult der Berliner Philharmoniker. Seine Diskographie umfasst mehr als hundert Aufnahmen. «La Harpe reine», «Un Jardin à l’italienne», «Bien que l’amour» sowie Bachs Messe in h-moll sind die neuesten Veröffentlichungen in der Katalogrubrik «Les Arts Florissants» bei harmonia mundi. Um seine Arbeit als Dozent intensivieren zu können, gründete Christie 2002 die Académie du Jardin des Voix. Seit 2007 ist er Artist in Residence an der Juilliard School of Music in New York, wo er zweimal im Jahr Meisterkurse gibt. Im Jahr 2012 gründete er das Festival Dans les Jardins de William Christie in Thiré, wo er Les Arts Florissants, seine Studierenden von der Juilliard School und die Preisträger aus dem Akademieprogramm des Jardin des Voix zusammenführt. Im Jahr 2018 hat Christie seinen gesamten Besitz in die Fondation Les Arts Florissants – William Christie überführt, um sein Lebenswerk nachhaltiger wirken zu lassen. William Christie ist in der Philharmonie Luxemburg zuletzt am 7. Oktober 2016 aufgetreten.

Emmanuelle de Negri sopranoDiplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, la soprano française Emmanuelle de Negri est Lauréate HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence et de la qua-trième édition du Jardin des Voix, l’académie pour jeunes

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Emmanuelle de Negriphoto: Clémence Demesme

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chanteurs des Arts Florissants. Elle se produit depuis réguliè-rement avec cet ensemble sous la direction de William Christie, notamment dans The Fairy Queen, Dido and Aeneas et The Indian Queen de Purcell, Actéon de Charpentier, Atys de Lully, Pygmalion de Rameau, Les Fêtes vénitiennes de Campra, ainsi que dans Le Messie de Händel, le Selva Morale e spirituale de Monteverdi et une trilogie consacrée aux «Airs sérieux et à boire», sur des scènes comme l’Opéra Comique, les festivals d’Aix-en-Provence et de Glyndebourne, le Theater an der Wien, le Théâtre des Champs-Élysées ou encore la Brooklyn Academy of Music de New York. Elle chante également avec des ensembles tels qu’Insula Orchestra, le Royal Scottish National Orchestra, l’Ensemble Pygmalion, la Cappella Mediterranea ou Le Concert d’Astrée. Parmi ses derniers engagements, citons ses débuts à l’Opéra national de Paris dans le rôle de Nella (Gianni Schicchi), Despina (Così fan tutte) au Teatro San Carlo, Amestris (Semiramis, Destouches) au Festival d’Ambronay, et le troisième volet des «Airs sérieux et à boire» avec Les Arts Florissants en tournée européenne. Cette saison, elle chante Cephise (Die getreue Alceste, Schürmann) au Rokokotheater Schwetzingen, Les Indes galantes et Sémiramis à Versailles, Il Trionfo del Tempo e del Disinganno avec l’Accademia Bizantina et, de nouveau avec Les Arts Florissants, Le Messie de Händel et «Le Salon de la Duchesse du Maine». Parmi sa riche discographie, citons Castor et Pollux avec l’Ensemble Pygmalion, le DVD d’Atys et les enregistrements des «Airs sérieux et à boire» avec Les Arts Florissants, ainsi qu’Orfeo ed Euridice (Gluck) avec Accentus et Insula Orchestra, ou encore Maddalena ai piedi di Cristo (Caldara) avec Le Banquet Céleste.

Emmanuelle de Negri SopranAbsolventin des Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, ist die französische Sopranistin Emmanuelle de Negri Lauréate HSBC der Akademie des Festivals d’Aix-en-Provence und der vierten Ausgabe des Jardin des Voix, der Akademie von Les Arts Florissants. Mit diesem Ensemble ist sie regelmäßig unter Leitung von William Christie zu erleben, namentlich in

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The Fairy Queen, Dido and Aeneas und The Indian Queen von Purcell, Actéon von Charpentier, Atys von Lully, Pygmalion von Rameau, Les Fêtes vénitiennes von Campra oder auch in Händels Messias, Monteverdis Selva Morale e spirituale und einer Trilo-gie mit dem Titel «Airs sérieux et à boire» auf Bühnen wie jener der Opéra Comique, des Festivals von Aix-en-Provence und Glyndebourne, des Theaters an der Wien, Théâtre des Champs-Élysées oder der Brooklyn Academy of Music New York. Sie singt auch mit Ensembles wie Insula Orchestra, Royal Scottish National Orchestra, Ensemble Pygmalion, Cappella Mediterranea oder Le Concert d’Astrée. Zu ihren jüngsten Verpflichtungen gehören ihr Debüt an der Opéra national de Paris als Nella (Gianni Schicchi), Despina (Così fan tutte) am Teatro San Carlo, Amestris (Semiramis, Destouches) beim Festival d’Ambronay und Teil drei von «Airs sérieux et à boire» mit Les Arts Florissants auf Europa-Tournee. In dieser Saison singt sie Cephise (Die getreue Alceste, Schürmann) am Rokokotheater Schwetzingen, Les Indes galantes und Sémiramis in Versailles, Il Trionfo del Tempo e del Disinganno mit der Accademia Bizantina und, abermals mit Les Arts Florissants, Händels Messias und «Le Salon de la Duchesse du Maine». Ihre umfassende Diskographie beinhaltet Castor et Pollux mit dem Ensemble Pygmalion, die DVD von Atys und Aufnahmen von «Airs sérieux et à boire» mit Les Arts Florissants ebenso wie Orfeo ed Euridice (Gluck) mit Accentus und Insula Orchestra sowie Maddalena ai piedi di Cristo (Caldara) mit Le Banquet Céleste.

Katherine Watson sopranoLauréate du Jardin des Voix, l’académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants, la soprano britannique Katherine Watson se produit régulièrement avec cet ensemble sous la baguette de ses chefs William Christie et Paul Agnew. Après une première formation vocale au Trinity College de Cambridge, elle collabore également avec des chefs tels Harry Bicket, Harry Christophers, Stephen Cleobury, Jonathan Cohen, Emmanuelle Haïm, Nicholas Kraemer, Stephen Layton, Sir Roger Norrington et Christophe Rousset. Parmi ses récents engagements, citons Jephtha de

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Katherine Watsonphoto: Hugo Bernard

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Händel à l’Opéra national de Paris, à Moscou et à Vienne; Actéon de Charpentier et Dido and Aeneas de Purcell à New York avec William Christie et Les Arts Florissants; un programme d’airs de Cléopâtre tirés de Giulio Cesare de Händel à Lille; des airs de Rameau à Francfort; un gala consacré à Monteverdi au Festspielhaus de Baden-Baden. Elle chante éga-lement la cantate Jauchzet Gott in allen Landen de Bach et des airs de Händel avec The English Concert et la trompettiste Tine Thing Helseth au Festival de Cheltenham, ainsi que la cantate Apollo e Dafne de Händel au Carnegie Hall et avec l’ensemble Arcangelo au Zanker Hall de New York. Elle a également inter-prété la Quatrième Symphonie de Mahler, Chantesfleurs et Chantesfables de Lutosławski, Knoxville: Summer of 1915 de Barber à St John’s Smith Square, Sinfonia Antarctica de Vaughan Williams avec le City of London Sinfonia et Les Illuminations de Britten. En récital, son répertoire inclut des mélodies et lieder de Mozart, Schubert, Mahler, Strauss, Poulenc et Messiaen. Parmi ses engagements récents ou futurs, citons la reprise de Miranda d’après Purcell à l’Opéra Comique; un concert d’airs de Händel lors du Festival International de Santander et le rôle de Dafne dans Apollo e Dafne, tous deux avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment; Le Messie de Händel avec le BBC National Orchestra of Wales et le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra; Hail! Bright Cecilia de Händel avec Le Poème Harmonique au Wiener Konzerthaus.

Katherine Watson SopranAls Laureatin der Nachwuchsakademie von Les Arts Florissants, Jardin des Voix, konzertiert die britische Sopranistin Katherine Watson regelmäßig mit diesem Ensemble unter Leitung seiner Dirigenten William Christie und Paul Agnew. Seit ihrer Gesangs-ausbildung am Trinity College Cambridge arbeitete sie mit Diri-genten wie Harry Bicket, Harry Christophers, Stephen Cleobury, Jonathan Cohen, Emmanuelle Haïm, Nicholas Kraemer, Stephen Layton, Sir Roger Norrington und Christophe Rousset. Zu ihren jüngsten Verpflichtungen gehören Händels Jephtha an der Opéra national de Paris, in Moskau und in Wien, Actéon von

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Tim Meadphoto: Benjamin Ealovega

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Charpentier und Dido und Aeneas von Purcell in New York mit William Christie und Les Arts Florissants; ein Programm mit Kleopatra-Arien aus Händels Giulio Cesare in Lille; Arien von Rameau in Frankfurt und eine Monteverdi-Gala im Festspielhaus Baden-Baden. Mit The English Concert und der Trompeterin Tine Thing Helseth sang sie die Bach-Kantate Jauchzet Gott in allen Landen sowie Arien von Händel beim Cheltenham Festival, Händels Kantate Apollo e Dafne interpretierte sie in der Carnegie Hall und mit dem Ensemble Arcangelo in der Zanker Hall New York. Zu ihrem Repertoire gehören außerdem Mahlers Vierte Symphonie, Chantesfleurs und Chantesfables von Lutosławsky Barbers Knoxville: Summer of 1915, das sie in St John’s Smith Square sang, Sinfonia Antarctica von Vaughan Williams, die sie mit der City of London Sinfonia gestaltete, und Brittens Les Illuminations. Ihr Recital-Repertoire umfasst Lieder von Mozart, Schubert, Mahler, Strauss, Poulenc und Messiaen. Unter Watsons aktuellen und zukünftigen Verpflichtungen seien die Wiederaufnahme von Miranda nach Purcell an der Opéra Comique genannt, ein Konzert mit Händel-Arien beim Interna-tionalen Festival in Santander und die Partie der Dafne in Apollo e Dafne, beides mit dem Orchestra of the Age of Enlightenment; Händels Messias mit dem BBC National Orchestra of Wales und dem Royal Liverpool Philharmonic Orchestra; sowie Händels Hail! Bright Cecilia mit Le Poème Harmonique im Wiener Konzerthaus.

Tim Mead contreténorParmi les temps forts de la saison 2019/20 du contreténor Tim Mead, citons ses retrouvailles avec le rôle de Goffredo dans Rinaldo de Händel au Festival de Glyndebourne, Athamas dans Semele de Händel à l’Opéra de Philadelphie, Apollo dans Death in Venice de Britten au Royal Opera House Covent Garden, Didymus dans Theodora de Händel au Wiener Konzerthaus et une tournée de concerts en Europe et en Asie avec Les Arts Florissants et William Christie. Récemment, il a chanté Endimione dans La Calisto de Cavalli au Teatro Real de Madrid, Bertarido

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dans Rodelinda de Händel à l’Opéra de Lille, Oberon dans A Midsummer Night’s Dream de Britten à l’Opéra de Philadelphie, au Festival de Glyndebourne et à l’Opéra de Bergen, le rôle-titre d’Akhnaten de Philip Glass, Ottone dans Agrippina de Händel à l’Opera Vlaanderen, la reprise du rôle de Boy/Angel dans Written on Skin de George Benjamin au Bolchoï et a fait ses débuts à l’Opéra national de Paris en Hamor dans Jephtha de Händel. En concert, il s’est produit dernièrement dans le cadre d’une tournée européenne avec Emmanuelle Haïm et Le Concert d’Astrée, avec le Los Angeles Philharmonic au Walt Disney Concert Hall, au Théâtre des Champs-Élysées, dans La Passion selon saint Jean dans le cadre des BBC Proms et a donné des récitals solos, au Wigmore Hall accompagné par James Baillieu et à la Sainte-Chapelle aux côtés des Accents dirigés par Thibault Noally. Sa discographie inclut La Passion selon saint Matthieu et la Messe en si de Bach, les oratorios Le Messie, Saul, Salomon, Israël en Égypte, The Triumph of Time and Truth, ainsi que les opéras Admeto, Flavio, Riccardo Primo et Rinaldo de Händel, ou encore Le Couronnement de Poppée de Monteverdi. En 2017, la capta-tion du Stabat Mater de Pergolèse et de cantates de Bach avec La Nuova Musica a reçu un accueil critique très enthousiaste. Il en a été de même pour «Songs and Dances» de Purcell, album publié sous le label Alpha, avec Les Musiciens de Saint-Julien. Tim Mead s’est produit pour la dernière fois à la Philharmonie Luxembourg le 2 décembre 2013.

Tim Mead CountertenorZu den Saisonhöhepunkten 2019/20 von Countertenor Tim Mead gehören die Partie des Goffredo in Händels Rinaldo beim Glyndebourne Festival, Athamas in Semele an der Philadelphia Opera, Apollo in Brittens Death in Venice am Royal Opera House Covent Garden, Didymus in Händels Theodora am Wiener Konzerthaus und eine Konzerttournee durch Europa und Asien mit Les Arts Florissants und William Christie. Jüngst gestaltete er Endimione in Cavallis La Calisto am Teatro Real Madrid, Bertarido in Rodelinda von Händel an der Opéra de Lille,

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Oberon in Brittens A Midsummer Night’s Dream an der Phila-delphia Opera, beim Glyndebourne Festival und an der Oper Bergen, die Titelrolle in Glassʼ Akhnaten, Ottone in Händels Agrippina an der Opera Vlaanderen, Boy/Angel in George Benjamins Written on Skin am Bolschoi und debütierte an der Opéra national de Paris als Hamor in Händels Jephtha. Auf dem Konzertpodium war er in letzter Zeit vor allem im Rahmen einer Europa-Tournee mit Emmanuelle Haïm und Le Concert d’Astrée, mit dem Los Angeles Philharmonic in der Walt Disney Concert Hall, am Théâtre des Champs-Élysées, in der Johannespassion bei den BBC Proms sowie in Solorecitals zu erleben – in der Wigmore Hall, begleitet von James Baillieu – und an der Seite von Les Accents unter Leitung von Thibault Noally in der Sainte-Chapelle. Seine Diskographie beinhaltet Bachs Matthäuspassion und h-moll-Messe, die Händel-Oratorien Der Messias, Saul, Salomon, Israel in Egypt, The Triumph of Time and Truth und die Händel-Opern Admeto, Flavio, Riccardo Primo und Rinaldo sowie Monteverdis Krönung der Poppea. 2017 wurde seine Einspielung von Pergolesis Stabat Mater und Kantaten von Bach mit La Nuova Musica von der Kritik enthusiastisch gefeiert; ebenso die Purcell-Aufnahme «Songs and Dances» mit Les Musiciens de Saint-Julien, die bei Alpha erschien. In der Philharmonie Luxembourg konzer-tierte Tim Mead zuletzt am 2. Dezember 2013.

James Way ténorNé dans le Sussex, le ténor James Way a remporté le deuxième prix des 62e Kathleen Ferrier Awards au Wigmore Hall. Il a été Britten-Pears Young Artist, a bénéficié du programme pour jeunes artistes des Arts Florissants Le Jardin des Voix et d’un Independent Opera Voice Fellowship. Il a également été récompensé du prix Rising Stars par l’Orchestra of the Age of Enlightenment avec lequel il a chanté Jupiter dans Semele de Händel et La Création de Haydn. Il a fait ses débuts au Staatsoper de Berlin dans King Arthur de Purcell avec l’Akademie für Alte Musik Berlin dirigée par René Jacobs et avec le Philharmonia Orchestra dans Boris Godounov au Royal Festival Hall. Il a aussi chanté dans Owen

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James Wayphoto: Ben McKee

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Wingrave au Festival d’Aldeburgh et au Festival d’Édimbourg, ainsi qu’au Garsington Opera, notamment dans Silver Birch de Roxanna Panufnik. Cette saison, il a fait ses débuts en Jeune Roi dans Lessons in Love and Violence de George Benjamin au Théâtre Mariinsky et en tournée, et en Sellem lors d’une tournée mondiale du Rake’s Progress sous la baguette de Barbara Hannigan. Récemment, en concert, il a interprété la Serenade to Music de Vaughan Williams avec le BBC Symphony Orchestra dans le cadre de la Last Night of the Proms, le rôle-titre de Samson de Händel avec le Dunedin Consort, celui d’Acis and Galatea avec William Christie et Les Arts Florissants, la première mondiale du Périple d’Hannon d’Arthur Lavandier avec l’Orchestre de Chambre de Paris, la première européenne de Face de Ross Harris avec le BBC Symphony Orchestra aux côtés duquel il a donné Les Nuits d’été en 2019 sous la baguette de Douglas Boyd. Ses prochains concerts incluent les Vêpres de Monteverdi avec l’English Concert au Garsington Opera, l’Évangéliste de La Passion selon saint Matthieu avec le RTÉ National Symphony Orchestra, King Arthur et The Fairy Queen avec les Gabrieli Consort & Players ou encore Il Tempo dans Il Trionfo del Tempo e del Disinganno de Händel avec le Freiburger Barockorchester.

James Way TenorDer in Sussex geborene Tenor James Way ist zweiter Preisträger der 62. Kathleen Ferrier Awards in der Wigmore Hall. Er war Britten-Pears Young Artist, nahm am Nachwuchsprogramm von Les Arts Florissants, Le Jardin des Voix, teil und profitierte von einem Independent Opera Voice Fellowship. Durch das Orchestra of the Age of Enlightenment, mit dem er den Jupiter in Händels Semele und in Haydns Die Schöpfung sang, wurde er mit dem Rising Stars-Preis ausgezeichnet. Sein Debüt an der Staatsoper Berlin gab er in Purcells King Arthur mit der Akademie für Alte Musik Berlin unter René Jacobs und jenes in der Royal Festival Hall mit dem Philharmonia Orchestra in Boris Godunov. Außer-dem sang er in Owen Wingrave beim Aldeburgh und Edinburgh Festival. Er war an der Garsington Opera zu erleben, namentlich

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in Roxanna Panufniks Silver Birch. In dieser Saison debütierte er als Junger König in Love and Violence von George Benjamin am Mariinsky Theater sowie als Sellem anlässlich einer Welttournee von The Rake’s Progress unter Leitung von Barbara Hannigan. Jüngst sang er im Konzert die Serenade to Music von Vaughan Williams mit dem BBC Symphony Orchestra im Rahmen der Last Night of the Proms, die Titelrolle in Händels Samson mit dem Dunedin Consort, jene in Acis and Galatea mit William Christie und Les Arts Florissants, in der Weltpremiere von Périple d’Hannon von Arthur Lavandier mit dem Orchestre de Chambre de Paris, in der europäischen Erstaufführung von Ross Harris’ Face mit dem BBC Symphony Orchestra, an dessen Seite er 2019 auch unter Douglas Boyd Les Nuits d’été interpretierte. Anstehende Konzertverpflichtungen beinhalten Monteverdis Vespern mit dem English Concert an der Garsington Opera, den Evangelisten in der Matthäuspassion mit dem RTÉ National Symphony Orchestra, in King Arthur und The Fairy Queen mit Gabrieli Consort & Players sowie Il Tempo in Händels Trionfo del Tempo e del Disinganno mit dem Freiburger Barockorchester.

Padraic Rowan bassePadraic Rowan obtient son Master in Music Performance de la Royal Irish Academy of Music en 2013. Il est membre de l’Opéra Studio du Staatsoper Stuttgart en 2016/17, Jerwood Young Artist du Festival de Glyndebourne en 2014 et lauréat du Jardin des Voix, programme pour les jeunes artistes des Arts Florissants. Il bénéficie d’un Next Generation Bursary Award de l’Arts Council of Ireland, et, en 2016, d’un Bernadette Greevy Bursary Award, d’un Jim McNaughton / Tile Style Artist’s Bursary, et remporte le premier prix du concours international de chant Les Azuriales Opera. Sur scène, il chante Theseus (A Midsummer Night’s Dream) au Nevill Holt Opera, le Narrateur (La Flûte enchantée) à l’Irish National Opera, Littore (Le Couronnement de Poppée) au Festival de Salzbourg, le rôle-titre des Noces de Figaro, Alidoro (La Cenerentola) au Landestheater Coburg, le Prince Yamadori (Madame Butterfly) et Masetto (Don Giovanni) au Staatsoper Stuttgart, le Premier Soldat (Salome) au Northern Ireland Opera,

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Padraic Rowanphoto: Andrew Bogard

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Lesbo (Agrippina) à l’Irish Youth Opera et Colline (La Bohème) à l’Opera Theatre Company. Au concert, il a interprété Le Messie de Händel avec la Staatskapelle Halle et le RTÉ Concert Orchestra. Ses autres engagements en concert incluent La Passion selon saint Matthieu et l’Oratorio de Noël de Bach, le Requiem de Mozart et La Création de Haydn. Sous la direction d’Emmanuelle Haïm, il a chanté des œuvres de Händel en tant que membre de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence en 2015. À partir de cette saison, Padraic Rowan est boursier de la troupe du Deutsche Oper Berlin. Ses rôles, en 2019/20, comprennent Donner (L’Or du Rhin), Le Sacristain (Tosca) et Luther (Les Contes d’Hoffmann).

Padraic Rowan BassPadraic Rowan schloss sein Master-Studium in Music Perfor-mance an der Royal Irish Academy of Music 2013 ab. 2016/17 war er Mitglied des Opernstudios der Staatsooper Stuttgart, Jerwood Young Artist beim Glyndebourne Festival 2014 und Laureat bei Jardin des Voix, dem Nachwuchsprogramm von Les Arts Florissants. Er profitiert von den Fördermöglichkeiten eines Next Generation Bursary Award des Arts Council Irlands. Er errang einen Bernadette Greevy Bursary Award, ein Jim McNaughton / Tile Style Artist’s Bursary und den ersten Preis des Gesangswettbewerbs Les Azuriales Opera. Auf der Opern- bühne gestaltete er Theseus (A Midsummer Night’s Dream) an der Nevill Holt Opera, Sprecher (Die Zauberflöte) an der Irish National Opera Littore (Krönung der Poppea) bei den Salzburger Festspielen, die Titelpartie in Figaros Hochzeit und Alidoro (La Cenerentola) am Landestheater Coburg, Prinz Yamadori (Madame Butterfly) und Masetto (Don Giovanni) an der Staats- oper Stuttgart, Erster Soldat (Salome) an der Northern Ireland Opera, Lesbo (Agrippina) an der Irish Youth Opera und Colline (La Bohème) an der Opera Theatre Company. Im Konzert sang er in Händels Messias mit der Staatskapelle Halle und dem RTÉ Concert Orchestra. Weitere Konzertverpflichtungen beinhalten Bachs Matthäuspassion und Weihnachtsoratorium, Mozarts Requiem und Haydns Schöpfung. Unter der Leitung von

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Emmanuelle Haïm gestaltete er als Mitglied der Académie du Festival d’Aix-en-Provence 2015 ebenfalls Händel-Partien. Ab dieser Saison ist er Ensemblemitglied der Deutschen Oper Berlin. Zu seinen Partien an diesem Haus zählen Donner (Rheingold), Messner (Tosca) und Luther (Les Contes d’Hoffmann).

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Voyage dans le temps – musique ancienne et baroqueProchain concert du cycle «Voyage dans le temps»Nächstes Konzert in der Reihe «Voyage dans le temps»Next concert in the series «Voyage dans le temps»

22.10.2019 20:00 Salle de Musique de Chambre

Mardi / Dienstag / TuesdayAntoine Tamestit altoMasato Suzuki clavecin

Bach: Gambensonate N° 1 BWV 1027Französische Suite N° 5 BWV 816Gambensonate N° 3 BWV 1029Cellosuite N° 2 BWV 1008Gambensonate N° 2 BWV 1028

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La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

Impressum

© Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2019Pierre Ahlborn, PrésidentStephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan GehmacherRédaction: Lydia Rilling, Charlotte Brouard-Tartarin, Dr. Christoph Gaiser, Dr. Tatjana Mehner, Anne Payot-Le Nabour Design: Pentagram Design LimitedImprimé au Luxembourg par: WEPRINT Tous droits réservés.

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