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  • La maison de A Z- 65 -

    LES COUVERTURESLes couvertures en tuiles La couverture : ensemble des matriaux

    et des ouvrages qui constituent la surface extrieure dun toit. Il existe diffrents types de matriaux de couverture tels que les tui-les, les bardeaux bitums et les ardoises.

    La tuile : lment de couverture de formes et de dimensions variables en terre cuite ou en bton. Les tuiles sassemblent entre elles par recouvrement et/ou embotement. Il existe plusieurs modles de tuiles dont les principaux types sont dtaills ci-aprs.

    Le support de couverture : dsigne len-semble des lments sur lesquels viennent se fixer les matriaux de couverture. On distingue : Les voliges qui sont des planches jointives

    cloues sur les chevrons et destines supporter une couverture en tuiles, en ardoises ou en bardeaux dasphalte. Lensemble des voliges poses constitue le voligeage (g .7.1).

    Les liteaux ou les lattes (g .7.2) : baguet-tes de bois, horizontales, cloues sur les chevrons et supportant directement les tuiles ou les ardoises. Lensemble des liteaux poss sappelle le litelage. Si lon interpose un cran entre les liteaux et les chevrons, on peut disposer, suivant le sens de la pente des contre-liteaux clous sur les chevrons (g .7.8). Lensemble des contre-liteaux constitue le contre-litelage.

    Les chevrons section triangulaire (g .7.3).

    g. 7.1 tuiles canal poses sur voliges

    g. 7.3 tuiles canal poses sur chevrons triangulaires

    g. 7.2 tuiles canal poses sur liteaux

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    Les panneaux de toiture isolants appels aussi panneaux de sous-toiture : ce sont des panneaux sandwich prfabriqus constitus dune me isolante (en polysty-rne ou en mousse de polyurthanne) et de deux parements, lun extrieur en pan-neaux de particules hydrofuges (qui rsis-tent leau) et lautre intrieur en plaque de pltre, en panneau de particules ou en lambris (g .7.4). Certains modles sont livrs avec des contre-liteaux colls sur le parement extrieur (g .7.5). Il existe aussi des caissons chevronns compo-ss dun parement intrieur fix sur des chevrons entre lesquels est dispose de la mousse de polyurthanne (g .7.6). La forme concave de lisolant, sur les bords, permet de ventiler la sous-face de la cou-verture.

    Lcran : dispositif tanche qui protge lintrieur de lhabitation contre les pn-trations de neige poudreuse. Ces dernires ne pouvant tre compltement arrtes par les lments de couverture. Lcran peut tre rigide (voligeage, panneau de bois) ou souple (film plastique, feutre bitum). Pour assurer le passage de lair sous les tuiles, lcran souple doit tre pos non tendu ou tendu sur des contre-liteaux (g .7.7 et 7.8).

    La tuile canal appele aussi tuile creuse ou tuile ronde : il sagit dune tuile de forme tronconique. Une couverture en tuiles canal comprend deux lits de tuiles (g .7.3) : Le premier, en contact avec le support, est

    constitu de tuiles appeles tuiles de cou-rant la concavit tourne vers le haut. Ces tuiles collectent les eaux de pluie pour les vacuer vers les gouttires.

    Le second lit est constitu de tuiles appeles tuiles de couvert la concavit oriente vers le bas. Chaque tuile de cou-vert est pose cheval sur deux tuiles de courant.

    g. 7.7 cran souple non tendu

    g. 7.4 panneau sandwich

    g. 7.5 panneau sandwich avec contre-liteaux

    g. 7.6 caisson chevronn

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    Le support sur lequel repose les tuiles canal peut tre : Des chevrons section rectangulaire

    entre lesquels sont disposes les tuiles de courant (g .7.3).

    Des liteaux placs perpendiculairement la pente du toit. Dans ce cas, les tuiles de courant possdent de petits ergots appels tenons qui assurent leur main-tien (g .7.2).

    Des plaques ondules sur lesquelles on peut ne poser que les tuiles de couvert (g .7.9).

    La tuile plate : tuile de forme gnrale-ment rectangulaire ou bord arrondi (tuile caille). Elle est plane ou lgrement galbe et possde en sous-face un ou deux tenons daccrochage et souvent deux trous pour la fixation par clouage (g .7.10 et 7.11). Suivant la dimension des tuiles, on distin-gue : La tuile plate petit moule au format moyen

    de 17-cm x 28-cm. La tuile plate grand moule au format

    moyen de 28-cm x 37-cm.Ltanchit dune couverture en tuiles pla-tes est obtenue : Par recouvrement, denviron 2/3 des tui-

    les suprieures sur les tuiles infrieures. Par le croisement, dun rang sur lautre,

    des joints latraux des tuiles.

    g. 7.8 cran souple tendu

    g. 7.9 tuiles canal poses sur une plaque ondule

    g. 7.11 accrochage des tuiles plates

    g. 7.10 tuiles plates

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    La tuile embotement ou tuile mcani-que : cette tuile possde sur sa priphrie des nervures (parties en saillie) et des cannelures (parties en creux). Ces reliefs permettent lassemblage avec les tuiles voisines. Ils assurent une bonne tanchi-t, latrale et transversale, tout en limitant limportance du recouvrement dune tuile sur lautre. La tuile embotement, comme la tuile plate, se classe en deux catgories : La tuile mcanique petit moule au format

    moyen de 21-cm x 30-cm. La tuile mcanique grand moule au format

    moyen de 24-cm x 42-cm.Il existe une trs grande varit de tuiles mcaniques. On distingue, parmi les plus courantes : La tuile romane (g .7.12 et 7.13). La tuile petit moule pureau plat

    (g .7.14). La tuile losange (g .7.15).

    Le pureau (g .7.16) : partie dune tuile ou dune ardoise qui reste visible aprs la pose. Dsigne galement la longueur de cette par-tie, mesure suivant le sens de la pente.

    La tuile glissement (g .7.17 et 7.18) : tuile comportant seulement un embotement longitudinal. Ltanchit transversale est assure par un recouvrement important des tuiles amont sur les tuiles aval.

    La tuile de rive (g .7.19) : tuile spciale pose le long des rives dune toiture. Elle peut tre ou non munie dun rabat.

    La tuile douille (g .7.20) : tuile perce place lextrmit dun conduit. Elle reoit une lanterne ou une sortie spciale pour gaz chauds provenant dune chaudire.

    g. 7.16 pureau

    g. 7.12 tuiles romanes en terre cuite

    g. 7.13 assemblage de tuiles romanes

    g. 7.14 tuile petit moule pureau plat g. 7.15 tuile losange en terre cuite

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    La tuile chatire (g .7.21) : tuile compor-tant une petite ouverture grillage, utilise pour assurer la ventilation en sous-face de la couverture.

    La tuile de ventilation (g .7.22) : com-me la tuile chatire, elle assure lentre de lair sous la couverture par des ouvertures mnages son extrmit.

    La fatire appele aussi tuile de fatage (g .7.23) : pice utilis pour le recouvrement dun fatage de toiture (ligne horizontale forme par la rencontre de deux versants). Dans le cas dun montage sec (sans bain de mortier), les fatires sont fixes au sup-port de couverture par des clips.

    La fatire dabout (g .7.24) : fatire situe en bout de fatage, obture une extrmit par une plaque verticale.

    Lartier : tuile spciale utilise pour la ralisation des artiers (lartier de toiture est une ligne incline forme par la rencontre de deux versants de toiture). Cette tuile et la tuile de fatage sont souvent identiques.

    g. 7.17 tuile glissement en bton

    g. 7.20 tuiles douille

    g. 7.21 tuile chatires

    g. 7.18 assemblage de tuiles glissement g. 7.19 tuile de rive en bton

    g. 7.22 tuile de ventilation g. 7.23 fatires

  • La tuile de verre : tuile spciale en verre (ou en matire plastique) de forme identique aux tuiles courantes, destine clairer les combles.

    La gnoise (g .7.25) : corniche consti-tue de plusieurs ranges de tuiles canal places cte cte et scelles dans le mur de faade. Chaque rang est en dbord par rapport au rang infrieur.

    Le chssis de toit (g .7.26) : chssis sp-cial compos dune partie ouvrante et dun encadrement qui sassemble avec les tuiles de la couverture.

    La rencontre (g .7.27) : pice spciale mise en place aux points de rencontre des fatages et des artiers. Il existe des ren-contres dites 3 ou 4 dparts (ou 3 4 voies).

    La lanterne (g .7.28) : accessoire en ter-re cuite mis en place sur une tuile douille pour couronner lextrmit dun conduit.

    Lpi de fatage (g .7.29) : pice dco-rative en terre cuite fixe au sommet dune toiture, souvent aux points de rencontre des fatages et des artiers de toiture.

    La mitre (g .7.30) : ouvrage en terre cuite plac lextrieur, au sommet dun conduit de fume.

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    LES COUVERTURES

    g. 7.24 fatire dabout g. 7.25 gnoise

    g. 7.26 chssis de toit pour tuiles en bton

    g. 7.27 rencontres

    g. 7.28 lanterne g. 7.29 pi de fatage g. 7.30 mitre

  • Le cache-moineaux : dispositif grillag ou peigne en plastique plac entre les che-vrons, au niveau de lgout, pour empcher les rongeurs et les oiseaux de passer sous la couverture.

    Le closoir (g .7.31) : pice en matire plastique ou mtallique (zinc et plomb) mise en place au niveau des artiers et des fatages pour protger ces ouvrages particu-liers des infiltrations deau. Les closoirs sont souvent munis dorifices de ventilation qui facilitent la circulation dair sous les tuiles.

    La chanlatte : pice de bois de section trapzodale cloue au bas des chevrons, au niveau de lgout. La chanlatte reoit le premier rang de tuiles.

    Le tasseau : pice de bois de section car-re.

    Le pannetonnage : fixation des tuiles sur les liteaux par un fil de fer ou un crochet spcial. Cette technique est surtout utilise pour les couvertures exposes des vents violents.

    Les autres types de couvertures

    Le bardeau bitum appel bardeau das-phalte ou shingle : lment plat de couvertu-re, compos dune ou de deux armatures en voile de verre et dun matriau denrobage impermable base de bitume et de silice. La face expose est recouverte de granuls colors de cramique ou dardoise.Le bardeau le plus courant se prsente sous la forme dun rectangle de 100-cm x 35-cm environ, dune paisseur moyenne de 4-mm. Sur sa partie infrieure, le bardeau est dcoup partiellement en 3 ou 4 secteurs appels jupes. On distingue les bardeaux jupes carres (g .7.32) et ceux jupes dcoupes en forme dcaille ou dogive (g .7.33).

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    g. 7.31 closoirs

    g. 7.32 bardeau jupes carres

    g. 7.33 bardeaux jupes dcoupes

  • Il existe deux techniques de pose : La pose sur support continue dite pose

    lamricaine (g .7.34) : le support peut tre constitu de voliges, de panneaux de particules ou de contreplaqu, de pan-neaux sandwich. La fixation du bardeau sur le support seffectue par clouage ou agrafage. Le collage des jupes entre elles se fait par des points thermocollants.

    La pose sur support discontinu dite pose la franaise (g .7.35) : le support est constitu de larges lattes de bois rappro-ches. Cette mthode dans laquelle la fixation des bardeaux seffectue au moyen de crochets, est rserve certains types de bardeaux.

    Lardoise ou ardoise naturelle : plaque de couverture ralise en schiste ardoisier. Les ardoises sont classes en quatre catgo-ries : Les modles ordinaires ou modles

    franais ont une paisseur moyenne de 3-mm. Leur format varie de 22-cm x 16-cm 35,5-cm x 25-cm (g .7.36).

    Les modles anglais dont le format varie de 30-cm x 20-cm 46-cm x 30-cm pour une paisseur moyenne de 4-mm.

    Les modles carrs ont une paisseur moyenne de 4-mm. Leur format varie de 30-cm x 30-cm 35,5-cm x 35,5-cm (g .7.37).

    Les modles historiques dont le format varie de 27-cm x 18-cm 32,5-cm x 22-cm pour une paisseur moyenne de 5-mm.

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    LES COUVERTURES

    g. 7.34 pose lamricaine

    g. 7.35 pose la franaise

    g. 7.36 ardoises rectangulaires g. 7.37 ardoises carres

    fig. 7.37 ardoises carres

  • Les ardoises sont fixes laide de clous ou plus couramment, maintenues par des cro-chets agrafe ou pointe (g .7.38).Il existe plusieurs modes de pose. Les plus courants sont : La pose pureau entier : cest un type

    de pose couramment utilis dans lequel chaque rang dardoises est dcal par rapport au prcdent dune demi-largeur dardoise (g .7.39).

    La pose pureau dvelopp o chaque rang est constitu dune double paisseur dardoises dont les joints sont dcals dune demi-largeur. Ce mode de pose ncessite moins de liteaux (g .7.40).

    La pose claire-voie ordinaire dans laquelle chaque rang est constitu dar-doises espaces dun tiers de largeur dardoise environ. Le recouvrement des ardoises amont sur les ardoises aval est semblable celui de la pose pureau entier (g .7.41).

    La pose en diagonale avec des ardoises carres (g .7.42).

    Lardoise artificielle : plaque en fibre-ciment spcial constitu dun mlange de ciment et de fines particules dardoises et de fils de verre. Les modes de fixations par clous ou crochets ainsi que les types de pose sont semblables ceux des ardoises natu-relles.

    Le fibre-ciment : matriau composite, aujourdhui dpourvu damiante, compos de ciment, de silice et de fibres de cellu-lose.

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    g. 7.38 crochets pour ardoises

    g. 7.39 pose pureau entier

    g. 7.40 pose pureau dvelopp

    g. 7.41 pose claire-voie ordinaire g. 7.42 pose en diagonale

    fig. 7.41 pose claire-voie ordinaire

  • La pntration : ouvrage en saillie par rapport la surface de la couverture. On distingue : La pntration continue qui est un ouvra-

    ge limitant la surface de la couverture sur tout un ct de celle-ci (mur mitoyen ou mur pignon, par exemple).

    La pntration discontinue est un ouvrage isol lintrieur de la surface de la couverture (souche, lucarne, lan-terneau).

    Labergement : terme gnral dsignant lensemble des ouvrages dtanchit autour dune souche de chemine.

    Le solin : garnissage tanche en mortier ralis sur la ligne de rencontre dun versant de toiture et dun mur (g .7.43). On appelle galement solin la couche de mortier rali-se sur une bande plie appele bande de solin (g .7.44).

    Lengravure (g .7.45) : rainure rali-se dans une paroi et destine recevoir une bande de solin ou tout autre matriau dtanchit.

    Lembarrure (g .7.46) : ouvrage en mor-tier garnissant lespace entre le dernier rang de tuiles et le bord des tuiles fatires.

    La ruelle (g .7.47) : bourrelet de mortier de section trapzodale ralis sur une rive latrale de toiture. De nos jours, la ruelle est trs souvent remplace par des lments spciaux de couverture qui recouvrent la rive telles les tuiles de rive.

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    Les ouvrages dtanchit

    g. 7.43 solin

    g. 7.45 engravure

    g. 7.47 ruelleg. 7.46 enbarrure

    g. 7.44 bande de solin

  • Le noquet (g .7.48 et 7.49) : pice plie en zinc intercale entre chaque rang de tuiles (ou dardoises) pour assurer ltanchit au niveau des noues et des artiers de toiture.

    La bavette (g .7.50 et 7.51) : bande en plomb mallable qui assure ltanchit entre la couverture et un ouvrage rapport (chssis de toit, souche de chemine pr-fabrique) en pousant les reliefs des tuiles.

    La besace (g .7.52) : ouvrage en zinc de forme prismatique, situ en amont dune pntration discontinue et destin con-duire les eaux de ruissellement de part et dautre de la pntration.

    Lvacuation des eaux pluviales

    Les eaux pluviales (EP) : eaux provenant des prcipitations atmosphriques (chutes de neige, pluie, grle) qui, tombant sur les toits et les toitures-terrasses, sont collec-tes par le rseau dvacuation des eaux pluviales qui les dirige vers le milieu natu-rel.

    Le rseau dvacuation des eaux pluvia-les (g .7.53) : ensemble des ouvrages qui collectent les eaux pluviales ruisselant sur les toits et celles tombant sur les toitures-terrasses pour les conduire lgout. Les lments qui constituent le rseau peuvent tre mtalliques (zinc, cuivre, fonte, alumi-nium laqu) ou en PVC.

    La gouttire : conduite en forme de U, faiblement incline, dispose sous lgout dun toit. Elle collecte les eaux pluviales et les dirige vers le tuyau de descente. Il existe diffrents types de gouttires. Parmi ceux-ci on distingue plus particulirement : La gouttire pendante qui est la plus cou-

    rante (g .7.54 et.7.55). Elle est supporte par des crochets fixs soit aux chevrons de la charpente soit sur la planche de

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    g. 7.48 noquet sur noue en ardoises

    g. 7.49 noquet sur artier en tuiles plates

    g. 7.50 bavette de chssis de toit g. 7.51 Bavette de souchede chemine mtallique

    g. 7.52 besace

  • rive. Elle peut tre demi-ronde (de sec-tion approximativement semi-circulaire) ou de type corniche (section rectangulaire ou trapzodale).

    La gouttire de Laval est constitue dune feuille de zinc plie en forme de V dont un ct est vertical et lautre pos sur la partie basse du versant. Ce type de gouttire est gnralement utilis avec les couvertures en ardoises ou en tuiles plates (g .7.56).

    La gouttire havraise ne diffre de la prcdente que par son profil arrondi (g .7.57).

    La gouttire anglaise est pose sur une corniche saillante appele entablement qui termine le mur de faade. On dis-pose souvent une bande mtallique ou un habillage en bois devant la gouttire (g .7.58).

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    g. 7.53 rseau dvacuation des EP

    g. 7.54 gouttire pendante (couverture non reprsente) g. 7.55 gouttire demi-ronde

    g. 7.56 gouttire de Laval g. 7.57 gouttire havraise

  • Le chneau (g .7.59) : gouttire de gran-de dimension rserve surtout aux btiments industriels. Le chneau peut tre ralis en feuilles de zinc, en PVC ou en bton coffr. Lgout (g .7.53) : partie basse de la couverture vers laquelle scoulent les eaux pluviales pour tre ensuite rcupres dans une gouttire ou un chneau.

    Le tuyau de descente appel commun-ment la descente (g .7.53) : canalisation verticale ou trs incline de section circu-laire ou rectangulaire, destine rcuprer les eaux pluviales collectes par la gouttire pour les vacuer au niveau du sol. La mise en place de tuyaux de descente ncessite lemploi de raccords tels que les coudes, culottes et manchons (g .7.60).

    Le dauphin (g .7.61) : tuyau gnrale-ment en fonte, plac en partie basse dune descente. Autrefois son extrmit infrieure recourbe tait souvent faonne en forme de tte danimal (dauphin notamment).

    Le regard (g .7.62) : bote enterre de forme paralllpipdique ou cylindrique en bton ou en PVC ferme par un couvercle. Dans un rseau dvacuation deaux plu-viales, les regards sont disposs au pied de chaque dauphin ainsi quaux points de jonc-tion des canalisations enterres. Le regard permet deffectuer les oprations de contrle et dentretien sur les conduites.

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    g. 7.58 gouttire langlaise (reprsentation simplie)

    g. 7.59 chneau langlaise (couverture non reprsente)

    g. 7.60 accessoires en PVC g. 7.61 dauphins

  • La naissance (g .7.63) : pice raccordant la gouttire la descente deaux pluviales. Elle est dite dilatation lorsquelle autorise le glissement de la gouttire. La naissance dextrmit est place en bout de gouttire et la naissance centrale en partie courante.

    Le moignon : dsignait autrefois la pice de forme cylindrique ou conique qui raccor-dait la gouttire (ou le chneau) lextrmit suprieure de la descente deaux pluviales. Aujourdhui ce mot est souvent employ comme synonyme de naissance.

    La cuvette ou la bote eau (g .7.64) : rcipient en forme dentonnoir plac la partie suprieure dun tuyau de descente pour collecter les eaux pluviales provenant dune gouttire, dun chneau ou dune toi-ture-terrasse.

    Le jambonneau (g .7.65) : cuvette aplatie qui reoit les eaux pluviales en provenance de deux versants de toit.

    La besace : pice intermdiaire raccor-dant deux extrmits de gouttire dont les pentes sont contraires.

    Langle (g .7.66) : pice raccordant deux portions de gouttires perpendiculaires. Il existe deux types dangles, lun rentrant et lautre sortant.

    Le talon ou le fond (g .7.67) : pice obtu-rant lextrmit dune gouttire.

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    g. 7.62 regard pour eaux pluviales

    g. 7.63 naissances en PVC

    g. 7.64 cuvettes

    g. 7.65 jambonneau

    g. 7.66 angles pour gouttire corniche g. 7.67 talons

  • Le crochet (g .7.68) : petite pice mtal-lique ou en PVC utilise pour fixer les goutti-res pendantes. On distingue : Le crochet chevron adapt la fixation sur

    les chevrons. Le crochet bandeau adapt la fixation

    sur une planche de rive.

    Le collier (g .7.69) : accessoire mtalli-que ou en PVC servant maintenir le long du mur les tuyaux de descente et les dauphins. On distingue : Le collier bride constitu de deux par-

    ties enserrant le tuyau. Lune est visse ou scelle au mur et lautre est dmonta-ble.

    Le collier ouvert ou collier lyre qui main-tient la conduite sans empcher sa dila-tation.

    La crapaudine appele galement cr-pine (g .7.70) : grille de forme arrondie place dans lorifice suprieur dun tuyau de descente pour retenir les feuilles mortes et autres dtritus susceptibles dobturer les conduites dvacuation. Il existe galement des dispositifs analogues mis en place sur les toitures-terrasses au droit des vacua-tions.

    Le caniveau (g .7.71) : ouvrage de rcupration des eaux de ruissellement au niveau du sol constitu dune bote enterre de forme allonge et dune grille amovible antidrapante. Le caniveau peut tre soit ralis sur place en bton coffr soit consti-tu dlments prfabriqus assembls, en bton ou en matire plastique. Le mot avaloir qui est parfois employ, tort, comme syno-nyme de caniveau est un ouvrage de voirie dispos en bordure de chausse.

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    g. 7.68 crochets pour gouttires pendantes

    g. 7.70 crapaudines

    g. 7.71 caniveau en plastique

    g. 7.69 colliers