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ENTREPRISE Centre de formation
horlogère du Val-de-Travers PAGES 2-3
HISTOIRE
Dessin technique - Rapporteur PAGE 4
PATRIMOINE
Un lieu de formation emblématique PAGE 5
SPÉCIAL FORMATION Une classe du Centre de formation horlogère à Fleurier.
MÉTIER
Électroplaste PAGE 6
TECHNIQUE
Outils en «métal dur» PAGE 7
SOUVENIRS HORLOGERS
Lucien Boéchat PAGE 8
De la passion, de l’envie, une bonne dose de dextérité
aussi au départ. A l’heure où l’un des fleurons horlogers de
notre région vit une période agitée, il peut paraître curieux
de placer ce numéro de L’heure by Fleurier sous l’angle
de la formation et de l’ouvrir par les qualités attendues
des apprenants. Or, l’histoire cyclique de l’horlogerie le
montre bien: ce n’est que par la perpétuation de notre savoir-
faire que nous continuerons d’avancer. Etant entendu que
vouloir aller de l’avant, pas à pas, mouvement par mouve-
ment, est une vertu cardinale de tout horloger.
Frédéric Mairy
Conseiller communal - Commune de Val-de-Travers
L’ H E U RE by
F LE U RI E RL e Va l - d e - Tr a v e r s p a s s e à l ’ h e u r e d ’ h i v e r. . .
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ÉDITORIAL
Certaines personnes sont
douées en pratique mais
échouent aux examens à cause
de disciplines superflues pour
devenir opérateur en horloge-
rie. C’est le constat qui a poussé
Jean-Hugues Walther, alors ensei-
gnant au CIFOM (Centre interré-
gional de formation des Montagnes
neuchâteloises), à fonder le Centre
de formation horlogère du Val-de-
Travers en 1996, dans sa propre
maison. Ce constat est toujours
d’actualité.
Charismatique et entier, passionné
de hockey sur glace, Jean-Hugues
Walther se décrit comme un artiste,
heureux de pouvoir compter sur le
côté organisé du nouveau directeur,
Thierry Ray. Le calme de l’un contraste
avec la fougue de l’autre, mais cette
complémentarité semble bien fonc-
tionner. « Jean-Hugues est le gardien du
temple, son expérience est très précieuse
et son regard est important », précise
Thierry Ray, qui a auparavant travaillé
dans l’enseignement et les ressources
humaines. Ce parcours constitue
d’ailleurs un avantage puisqu’il sait
ce que les entreprises attendent et
peut, avec toute l’équipe du centre,
accompagner au mieux les élèves
en fin de formation dans leur
recherche d’emploi.
La finalité est bien là : donner aux
apprenants des atouts pour qu’ils s’insèrent
dans le monde du travail. Plusieurs ate-
liers accueillent ces adultes qui viennent
de divers cantons et de France, et qui ont
des profils variés. Des places sont réser-
vées à ceux qui sont en réinsertion pro-
fessionnelle, en collaboration avec les
offices de l’assurance-invalidité. Certains
élèves financent eux-mêmes leur forma-
tion et suivent un cursus qui va de 40 à
170 heures. C’est le cas d’Irina Robert-
Mudrenko, qui vit à La Neuveville. Après
avoir perdu son emploi, elle s’est inscrite
en « formation générale en horlogerie »,
dans l’espoir d’évoluer et de retrouver une
place intéressante. Enfin, des entreprises
envoient certains de leurs collaborateurs
pour suivre des cours sur-mesure.
Nos formations sont très orientées
sur les réalités industrielles, explique
Thierry Ray. «Nous avons invité les acteurs
locaux à venir découvrir nos installations
situées à Fleurier et nos activités ». Le label
qualité eduQua que le centre vient d’ob-
tenir est une étape importante. Il devrait
lui permettre de former des personnes au
chômage. Des cours seront aussi bientôt
proposés à ceux qui remplissent des mis-
sions temporaires et qui peuvent bénéfi-
cier d’une aide financière à la formation.
Dernière preuve de l’utilité du centre : des
discussions sont en cours avec un grand
groupe horloger qui veut mettre l’accent
sur le réglage. Fleurier sera donc peut-être
le passage obligé pour les futurs régleuses
et régleurs des entreprises de ce groupe.
Au Val-de-Travers, il existe d’autres
lieux de formation, comme EcoVal, pro-
gramme d’insertion professionnelle et
sociale. À Travers, l’institution propose
entre autres un atelier de mise en situa-
tion horlogère à des bénéficiaires de l’aide
sociale ou de l’assurance-chômage. À
Couvet, le Centre neuchâtelois d’inté-
gration professionnelle (CNIP) est actif
dans la formation et l’aide à la réinsertion
dans différents domaines. En horlogerie,
les élèves peuvent notamment se spéciali-
ser dans l’anglage. Selon les responsables
du Centre de formation horlogère du
Val-de-Travers, ces trois lieux qui
accueillent des élèves ont leur raison d’être
car ils sont complémentaires.
Marylise Saillard
Rebondir à tout âge
Des solutions pour se (re)faire
une place sur le marché du travail
Le Centre de formation horlogère du Val-de-Travers est au service de particuliers,
d’entreprises et d’institutions. Il accueille des adultes aux profils variés et tente de
les préparer au mieux pour trouver ou retrouver un emploi.
L’HEURE BY FLEURIER
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L’HEURE BY FLEURIER
OCTOBRE 2015
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Entreprise
Centre de formation horlogère
du Val-de-Travers, Walther Sàrl
Collaborateurs
6 + 5 intervenants externes
Capacité d’accueil
40 apprenants
Dates marquantes
1996 : Jean-Hugues Walther crée,
à Saint-Sulpice, le Centre de formation
horlogère du Val-de-Travers,
entreprise en nom propre
2002 : le centre s’installe à Fleurier,
dans les locaux de l’ancienne Fleurier
Watch, rue Daniel-JeanRichard
2012 : déménagement ruelle Rousseau,
dans les anciens locaux de Waeber HMS
2014 : l’entreprise change de statut et
devient une Sàrl dirigée par Thierry
Ray et dont Jean-Hugues Walther
est le président
2015 : obtention du label
qualité eduQua
Une deuxième
chance
Pour des raisons de santé,
Pierre Gigon, de Neuchâtel,
ne peut plus être mécanicien
automobile, métier qu’il a exercé
pendant 40 ans. L’AI finance les
cours de contrôleur qualité de com-
posants horlogers qu’il suit au Centre
de formation horlogère du Val-de-
Travers. « C’est intéressant, ça me plaît
beaucoup et la formation est bien adaptée
à ma situation. Je peux utiliser les com-
pétences en matière de mesures acquises
au long de ma vie professionnelle et
espérer ensuite retrouver du travail ».
Thierry Ray et Jean-Hugues Walther dirigent le Centre de formation horlogère du Val-de-Travers avec enthousiasme.
Apprendre à regarder, analyser et reproduire en diverses pro-
jections, des composants, mouvements, outils et machines. Sous
la houlette d’un professeur qualifié, l’élève commence son appren-
tissage à la planche à dessin en tirant des lignes. Armé de ses
instruments personnels (té, règle, équerre, compas, rapporteur et
tire-ligne), il poursuit avec les formes géométriques, la perspective,
l’étude subtile des ombres, des différentes courbes, sans oublier
l’écriture minutieuse des lettres et des chiffres.
Précédant la réalisation d’une pièce, le dessin oblige l’étudiant
- maîtrisant le calcul et l’algèbre - à l’analyse des dimensions,
volumes et phases de construction. Il offre une compréhension en
profondeur et constitue une première étude de faisabilité. Dans
le cas complexe de l’échappement, cet exercice permet de contrô-
ler le plantage des mobiles, de définir la roue d’échappement et
l’ancre en détail : la position des levées, des cornes et du dard, soit
l’ensemble travaillant avec les plateaux et l’ellipse solidaires de l’axe
de balancier.
Exécutées au crayon graphite ou à l’encre de Chine, les études
peuvent être rehaussées de couleurs appliquées au crayon ou à
l’aquarelle. Sur la feuille de papier ou le calque sont apposées des
inscriptions tels titre, nom de l’école, cotes, échelle de reproduc-
tion, date de réalisation et signature de l’élève. Certains dessins
techniques confinent aux œuvres d’art lorsque traits, couleurs et
ombres riment avec pureté, harmonie et émotion.
Langage universel, le dessin est un puissant auxiliaire de
l’enseignement en horlogerie. Il permet de coordonner l’œil et la
main et de développer discipline, concentration, patience, préci-
sion et propreté, autant de qualités qui sont la base du métier.
Ariane Maradan
Remerciements à Antoine Simonin et Dominique Mouret pour leurs témoignages et
l’accès à leurs cartons à dessins.
Le dessin technique
De l’importance du dessin
dans l’enseignement
Aujourd’hui quasiment exclu du programme des écoles d’horlogerie, le cours de dessin
technique a occupé, dès le milieu du 19e
siècle et durant plus de cent ans, une place fon-
damentale dans la formation aux métiers de l’horlogerie.
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ESupport à main pour tour à burin fixe (collection MRVT).
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EUrbanisme horloger
L’École d’horlogerie de Fleurier
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C’est en 1851 qu’est fondée, à
Fleurier, la première école d’horlo-
gerie de la République et Canton de
Neuchâtel nouvellement proclamée.
Rencontrant des difficultés d’ordre
divers, l’institution fleurisane, financée
par l’industriel Édouard Vaucher, ferme
toutefois ses portes dix ans plus tard. Il
fut même envisagé de transformer en
hôpital l’immeuble situé au Pasquier.
Dans les années 1870, un quart
environ de la population de Fleurier
travaille dans le domaine de l’hor-
logerie. En plein essor industriel,
le village doit préparer le délicat
passage du système de l’établissage
à celui des fabriques. Il a besoin
d’une main-d’œuvre qualifiée, maîtrisant
théorie et pratique et ayant suivi une for-
mation au sein d’un établissement spécia-
lisé : sur l’initiative de la municipalité une
deuxième école voit le jour en 1875.
À cette école d’horlogerie s’adjoindra,
quelque vingt ans plus tard, une école de
mécanique. On construit alors le bâtiment
figurant sur notre carte postale, typique de
l’architecture industrielle qui se développe
à cette époque. Un solide édifice, à l’image
de la volonté des Fleurisans de conserver
leur importante place au sein de l’industrie
horlogère neuchâteloise.
Le rez-de-chaussée est sans doute
réservé aux espaces administratifs et au
logis du concierge alors que les salles de
classe et les ateliers sont situés dans les
étages supérieurs. Car le travail à l’établi
exige un maximum de lumière naturelle,
comme en témoignent les larges baies
vitrées dont disposent ces deux niveaux.
Garant de la tradition, l’imposant por-
tique formant la travée centrale est orné de
chapiteaux ioniques. Quant à l’oculus du
fronton, il semble attendre indéfiniment le
cadran d’une horloge publique…
Ariane Maradan
Sources : Anne-Marie Cruchaud - « École d’horlogerie
Fleurier » - In Dix écoles d’horlogerie suisses : chefs-
d’œuvre de savoir-faire - Sous la direction d’Estelle
Fallet et Antoine Simonin - Editions Simonin,
Neuchâtel, 2010, pp. 353 à 388.
Sis entre l’avenue Daniel-JeanRichard et la rue de l’École-d’Horlogerie justement
nommées, le bâtiment fut inauguré le 1er
juillet 1896. Accueillant aujourd’hui le Lycée
Denis-de-Rougemont, il a abrité pendant quatre décennies l’École d’horlogerie et de
mécanique.
Le nouveau bâtiment de l’École d’horlogerie de Fleurier vers 1900 (collection MRVT).
TE
CH
NIQ
UE
Électroplaste, un drôle de
nom pour un métier bien connu
des horlogers, mais qui n’est pas
encore dans les dictionnaires.
Il s’agit de recouvrir des pièces
métalliques d’un autre métal qui
est, lui, inoxydable et qui gardera
stable et inchangée la surface de
cette pièce.
Ce métier s’applique aussi bien à
la boîte, aux aiguilles, au cadran et à
beaucoup de composants du mouve-
ment de nos montres.
Marie-Agnès Romanzini a décou-
vert la confection des aiguilles à
Fleurier chez Waeber HMS il y a déjà
10 ans et elle a bien vite rejoint l’atelier
dit autrefois de galvanoplastie.
En pleine entente avec le directeur
technique, Thomas Laumon, elle a
choisi de retourner à l’école pour obte-
nir une attestation fédérale profession-
nelle d’électroplaste. Dans sa classe au
CIFOM, Marie-Agnès a augmenté la
moyenne d’âge, avec l’étonnement de
voir des jeunes un peu loin des exi-
gences du métier. La redécouverte
des devoirs le soir n’a pas été simple.
Soutenue par sa famille et ses col-
lègues, elle achève maintenant, au
bout de deux ans, sa formation.
Elle gagne ainsi en autonomie,
acquiert les connaissances de base.
Comme le souligne son mentor,
d’opératrice exécutant soigneusement un
travail, elle est devenue une partenaire à
même de dialoguer, d’analyser des pro-
blèmes et de rechercher avec lui les solu-
tions. Cette démarche d’amélioration
constante, de questionnement, de respect
de chacun est menée par tous les colla-
borateurs, dans tous les ateliers de cette
dynamique fabrique d’aiguilles.
Sa profession demande une grande
rigueur, de la minutie et comme elle le dit
fréquemment « il s’agit d’être à son affaire ».
Effectivement, si tout en accrochant
l’aiguille, elle bute contre le crochet du
bouclard, la pièce est morte. Alors oui, le
travail par habitude et la distraction n’ont
pas place dans l’atelier !
Vigilance, attention et prudence sont
aussi nécessaires dans le maniement des
produits. Toutes les étiquettes avec des
têtes de mort jaune vif ne sont pas des
décorations mais désignent des produits
hautement nocifs. Il ne faut pas polluer,
non seulement parce que c’est interdit mais
surtout par souci de l’environnement, souci
partagé entre toutes les personnes de la
rue du Levant 17.
Benoît Conrath
Un tandem entreprenant
Thomas Laumon
et Marie-Agnès Romanzini
chez Waeber HMS
Avec Marie-Agnès, les aiguilles qui indiquent le temps qui passe n’ont pas le droit de vieillir.
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Marie-Agnès a choisi de retourner à l’école.
Loin des fabrications usuelles par
coulée et traitements thermiques, il
s’agit d’agglomérer par frittage, c’est-à-
dire la compression sous de très hautes
pressions, du carbure de tungstène avec
du cobalt intervenant comme liant.
Comme le diamant, oui, le métal
dur est très dur et très fragile. Il ne
supporte pas les chocs et n’est pas
souple. Il n’est pas adaptable, ni
retouchable et son affûtage ne peut
être effectué qu’avec des meules
diamantées.
Si ce n’est une révolution, ce métal
a permis une belle amélioration dans la
production des pièces de montres. Cette
fameuse standardisation, si ardue à garan-
tir, se fait beaucoup plus simplement avec
ces outils très chers mais qui peuvent
couper, tailler, tronçonner et façonner les
éléments des montres, sur les tours, frai-
seuses et décolleteuses avec bien moins
de retouches, d’usure et de suivi que les
pauvres outils en acier carbone.
Fini les outils émoussés, qui vibraient,
broutaient, pliaient et griffaient la matière !
Le burin, la fraise en métal dur sont
présents, actifs ou alors cassés, hors
d’usage.
Les horlogers ont pu resserrer les tolé-
rances, les mécaniciens leur garantissant
le centième de millimètre voire le micron
dans les délicats ajustements des tenons,
dans le chassage des pierres, dans l’en-
semble des mécanismes de leurs montres.
Benoît Conrath
Le « métal dur »
Curieux terme que celui-ci,
tous les métaux ne sont-ils pas durs ?
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Commercialisé dès 1926 par la Maison allemande Krupp, le métal dur porte bien son
nom, on l’appelait « Widia » comme « wie Diamant ».
Mots de métier
Chassage
Poussage d’axes, de rubis d’horlogerie
dans des trous très légèrement plus
petits. L’élément chassé est maintenu
en place par l’élasticité du métal.
Tolérances
Il s’agit de l’écart, autorisé par le
concepteur, entre les dimensions
demandées et celles qui peuvent être
mesurées sur les composants réalisés.
Décolleteuses
Ce sont des tours automatiques.
Soigneusement ajustées, ces machines
réalisent en quantité des pièces par
rotation: axes, vis et tenons.
Tenons
Tiges métalliques qui, chassées, servent
de point de pivotement ou de limitateur
de mouvement pour les leviers, les roues.
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Parties agissantes de machines CNC en métal dur.
« Quand j’entends sonner les cloches le
samedi à 18h, ça me rappelle le temps où
j’étais encore à l’école à préparer les leçons et
je me disais qu’il fallait rentrer à la maison ».
Lucien Boéchat était particulièrement
investi dans son travail. L’École d’horlo-
gerie de Fleurier était rouverte depuis trois
ans quand il y a pris ses fonctions de maître
de classe, en 1956. Doté d’une mémoire
d’éléphant, il est capable de décrire chaque
détail de cette époque et de celles qui ont
suivi.
Au total, Lucien Boéchat a formé
près de 200 personnes à Fleurier. L’homme,
gentil et accueillant, reconnaît qu’il était
sévère avec ses élèves. « Mais je l’étais aussi
avec moi-même ». Certains, comme Michel
Parmigiani, l’ont marqué plus que d’autres.
Il se souvient aussi avec émotion des belles
courses d’école qu’il organisait avec soin.
L’aventure a pris fin le 3 juillet 1985 :
l’école a fermé lorsque Lucien Boéchat a
pris sa retraite. « Ça m’a fait mal. Mais glo-
balement, je suis fier de mon parcours, parce
que je me suis donné à fond ».
Marylise Saillard
L’École d’horlogerie
de Fleurier, c’était lui
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être proche, c’est soutenir le savoir-faire neuchâtelois »
Editeur
Fondation pour la sauvegarde de la tradition et du
patrimoine horlogers de Fleurier et du Val-de-Travers.
Comité de rédaction
Ariane Maradan, chercheuse indépendante
Marylise Saillard, journaliste à RTN et indépendante
Benoît Conrath, horloger chez Parmigiani Fleurier
Coordination
Laurence Vaucher, conservatrice, présidente de
la Fondation
Ligne graphique
Cyril Schindelholz - Caroline Karakash
Crédits photographiques
p. 1, 3, 6, 7: ©François Charrière;
p. 4, 5: ©Musée régional du Val-de-Travers ;
p. 8: © MRVT Fonds Schelling - Daniel Schelling.
Mise en page et impression
Imprimerie Montandon & Cie, 2114 Fleurier
Achevé d’imprimer - octobre 2015 - 9000 exemplaires
Remerciements
Le Conseil de Fondation tient à remercier pour leur soutien
et leur aide, la commune de Val-de-Travers ainsi que la
Banque Cantonale Neuchâteloise.
Impressum
Lucien Boéchat est la mémoire vivante de l’établissement dans lequel il a enseigné
pendant 29 ans.
Lucien Boéchat dans sa classe de l’École d’horlogerie de Fleurier en 1968.