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Résumés accompagnant les articles de la revue Matériaux Orthoptériques et Entomocénotiques Tome 7 (2002) . BRAUD Yoan, Eric SARDET & Didier MORIN – Actualisation du catalogue des Orthoptéroïdes de l'île de Corse (France) Résumé. Les auteurs proposent une actualisation commentée du catalogue des Orthoptéroïdes de Corse (SuperOrdre comprenant les Ordres des Orthoptères, Dermaptères, Phasmoptères, Mantoptères et Blattoptères), sur la base de plus de 1 500 données compilées à partir de la littérature disponible et de leurs propres observations (550 données inédites). Au total, 107 Orthoptéroïdes sont aujourd’hui connus en Corse, dont 4 espèces nouvelles pour l'île récemment découvertes par les auteurs : Acheta domestica (Orthoptera : Gryllinae), Omocestus petraeus, Omocestus viridulus (Orthoptera : Gomphocerinae) et Iris oratoria (Mantodea : Mantinae). Par ailleurs, 5 espèces considérées comme citées par erreur sont retirées de la faune de l'île : Rhacocleis baccettii, Tmethis cisti, Sphingonotus rubescens, Acrotylus fischeri et Chorthippus jacobsi La répartition taxonomique entre les différents Ordres (stricto sensu) est composée de 80 Orthoptères, 7 Blattes, 7 Mantes, 11 Dermaptères et 2 Phasmes. Les espèces endémiques (6 Orthoptères et 1 Blattoptère) représentent 6,5 % de la faune insulaire. Par ailleurs, cette actualisation est l’occasion de préciser la systématique parfois confuse des Orthoptères de Corse, en particulier pour les genres Rhacocleis, Acrotylus et Chorthippus. Quelques considérations biogéographiques, propres aux systèmes insulaires, sont également abordées. Mots clés : Orthoptéroïdes (Orthoptères, Dermaptères, Phasmoptères, Mantoptères et Blattoptères), Corse, catalogue, biogéographie. Sardet Eric & Christelle jager – Etude des peuplements orthoptériques de la Réserve Naturelle de Montenach (Moselle, France) Résumé. La Réserve Naturelle de Montenach (Moselle) comprend une quarantaine d’hectares de pelouses calcicoles sèches réparties sur six collines qui représentent une surface totale de 107 ha. Ces pelouses sont gérées par moto fauchage (fréquence annuelle à quinquennale) ; ce mode de gestion très contraignant, permet difficilement d’atteindre l’objectif principal de la Réserve Naturelle, soit la conservation des pelouses sèches typiques. Le gestionnaire du site va mettre en place une gestion par pâturage ovin / équin, à partir de l’année 2001. Cette étude présente d’une part, un bilan de l’impact de 11 années de gestion par fauche sur les cortèges orthoptériques et d’autre part constitue un « état 0 » de référence avant la mise en place d’un pâturage ovin / équin. Ainsi la démarche scientifique utilisée pour appréhender les orthoptérocénoses permet un suivi dans le temps des populations afin d’évaluer l’impact du pâturage sur ce groupe d’insectes. La méthodologie retenue, basée sur la description des peuplements orthoptériques, confirme une nette évolution des pelouses calcicoles qui sont en cours de fermeture. Cette tendance évolutive de la végétation est également reflétée dans la composition des relevés orthoptériques par la dominance d’une espèce, Gomphocerippus rufus. De plus, on constate que la fauche hivernale des pelouses a un impact largement positif sur les orthoptérocénoses. Mots clés : Orthoptères, peuplements, pelouses sèches, gestion, impact, fauche, pâturage. Tome 8 (2003) . Boitier Emmanuel – Auto-écologie des Orthoptères de la Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette (Puy-de-Dôme, France). Résumé. -Le peuplement des Orthoptères a été étudié en 1999 et 2000 dans la Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette (Puy-de-Dôme, France). L'altitude moyenne est de l’ordre de 1 000 m et les surfaces échantillonnées correspondent à des milieux mésophiles à xérophiles. Au total, 40 relevés ont permis de recenser 32 espèces, tout en consignant les paramètres structurels de la végétation en terme de recouvrement et de hauteur. Outre des exigences d'ordre apparemment thermique, les Orthoptères dans leur ensemble réagissent indubitablement et en premier lieu à la prise de hauteur de la végétation et à sa complexité, ou à l'inverse à leur diminution. Des comportements de spécialistes ou au

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Résumés accompagnant les articles de la revue Matériaux Orthoptériques et Entomocénotiques

Tome 7 (2002).BRAUD Yoan, Eric SARDET & Didier MORIN – Actualisation du catalogue des Orthoptéroïdes de l'île de Corse (France)Résumé. Les auteurs proposent une actualisation commentée du catalogue des Orthoptéroïdes de Corse (SuperOrdre comprenant les Ordres des Orthoptères, Dermaptères, Phasmoptères, Mantoptères et Blattoptères), sur la base de plus de 1 500 données compilées à partir de la littérature disponible et de leurs propres observations (550 données inédites). Au total, 107 Orthoptéroïdes sont aujour-d’hui connus en Corse, dont 4 espèces nouvelles pour l'île récemment découvertes par les auteurs : Acheta domestica (Orthoptera : Gryllinae), Omocestus petraeus, Omocestus viridulus (Orthoptera : Gomphocerinae) et Iris oratoria (Mantodea : Mantinae). Par ailleurs, 5 espèces considérées comme citées par erreur sont retirées de la faune de l'île : Rhacocleis baccettii, Tmethis cisti, Sphingo-notus rubescens, Acrotylus fischeri et Chorthippus jacobsiLa répartition taxonomique entre les différents Ordres (stricto sensu) est composée de 80 Orthoptères, 7 Blattes, 7 Mantes, 11 Der-maptères et 2 Phasmes. Les espèces endémiques (6 Orthoptères et 1 Blattoptère) représentent 6,5 % de la faune insulaire. Par ailleurs, cette actualisation est l’occasion de préciser la systématique parfois confuse des Orthoptères de Corse, en particulier pour les genres Rhacocleis, Acrotylus et Chorthippus. Quelques considérations biogéographiques, propres aux systèmes insulaires, sont également abordées.Mots clés : Orthoptéroïdes (Orthoptères, Dermaptères, Phasmoptères, Mantoptères et Blattoptères), Corse, catalogue, biogéographie.

Sardet Eric & Christelle jager – Etude des peuplements orthoptériques de la Réserve Naturelle de Montenach (Moselle, France)Résumé. La Réserve Naturelle de Montenach (Moselle) comprend une quarantaine d’hectares de pelouses calcicoles sèches réparties sur six collines qui représentent une surface totale de 107 ha. Ces pelouses sont gérées par moto fauchage (fréquence annuelle à quin-quennale) ; ce mode de gestion très contraignant, permet difficilement d’atteindre l’objectif principal de la Réserve Naturelle, soit la conservation des pelouses sèches typiques. Le gestionnaire du site va mettre en place une gestion par pâturage ovin / équin, à partir de l’année 2001. Cette étude présente d’une part, un bilan de l’impact de 11 années de gestion par fauche sur les cortèges orthoptériques et d’autre part constitue un « état 0 » de référence avant la mise en place d’un pâturage ovin / équin. Ainsi la démarche scientifique utilisée pour ap-préhender les orthoptérocénoses permet un suivi dans le temps des populations afin d’évaluer l’impact du pâturage sur ce groupe d’insectes. La méthodologie retenue, basée sur la description des peuplements orthoptériques, confirme une nette évolution des pe-louses calcicoles qui sont en cours de fermeture. Cette tendance évolutive de la végétation est également reflétée dans la composition des relevés orthoptériques par la dominance d’une espèce, Gomphocerippus rufus. De plus, on constate que la fauche hivernale des pelouses a un impact largement positif sur les orthoptérocénoses.Mots clés : Orthoptères, peuplements, pelouses sèches, gestion, impact, fauche, pâturage.

Tome 8 (2003).Boitier Emmanuel  – Auto-écologie des Orthoptères de la Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette (Puy-de-Dôme, France).Résumé. -Le peuplement des Orthoptères a été étudié en 1999 et 2000 dans la Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette (Puy-de-Dôme, France). L'altitude moyenne est de l’ordre de 1 000 m et les surfaces échantillonnées correspondent à des milieux mésophiles à xérophiles. Au total, 40 relevés ont permis de recenser 32 espèces, tout en consignant les paramètres structurels de la végétation en terme de recouvrement et de hauteur. Outre des exigences d'ordre apparemment thermique, les Orthoptères dans leur ensemble ré -agissent indubitablement et en premier lieu à la prise de hauteur de la végétation et à sa complexité, ou à l'inverse à leur diminution. Des comportements de spécialistes ou au contraire de généralistes, avec tout un panel de comportements intermédiaires, apparaissent alors clairement. L'auto-écologie des espèces est ainsi déterminée vis-à-vis de la physionomie de la végétation : pour chacune est pré-cisée la valeur du barycentre et l’amplitude d’habitat le long du continuum. L'analyse multivariée apporte en complément un regard objectif sur une situation écologique nettement organisée et non purement aléatoire. Au final, la formation optimale à la Jaquette semble être la pelouse mésothermophile de hauteur moyenne, continue, de pente faible à modérée, bien exposée et comptant quelques arbustes. Située dans la partie supérieure de la Réserve, cette formation est en effet celle qui abrite le plus grand nombre d’espèces par relevé, avec des valeurs presque toujours supérieures ou égales à 10. Mots clés. - Orthoptera, auto-écologie, structure de la végétation, Puy-de-Dôme, France.

SARDET Eric & Bernard DEFAUT – Méthodologie générale pour la constitution de listes d’Orthoptères menacés en France.Résumé. Pour l‘essentiel la méthode proposée ici pour élaborer des listes rouges d‘Orthoptères est celle utilisée antérieurement par d‘autres auteurs pour les Lépidoptères. Il s‘agit de croiser le degré de déclin des espèces (6 classes) avec leur degré de rareté (6 classes) et d‘en déduire un rang de priorité de surveillance (4 classes).Mots clés. Liste rouge, Orthoptères menacés.

Defaut Bernard – Liste rouge et espèces déterminantes en Midi-Pyrénées : 1. règles pratiques pour les Ortho-ptères.Résumé. Sont exposées les règles pratiques qui ont été mises en œuvre pour l’élaboration de la liste rouge des Orthoptères (la métho-dologie générale est exposée ailleurs : SARDET & DEFAUT, 2003), et pour l’élaboration de la liste des espèces déterminantes (la métho-dologie générale a été imposée par le Ministère de l’Environnement), tout cela dans le cadre régional de Midi-Pyrénées.Mots clés. Espèces déterminantes, espèces menacées, liste rouge, ZNIEFF.Defaut Bernard  – Liste rouge et espèces déterminantes en Midi-Pyrénées : 1. résultats pour les Orthoptères.Résumé. Sont exposés les résultats concrets en ce qui concerne la valeur patrimoniale des Orthoptères à l’échelle de la Région Midi-Pyrénées entière, et au sein de ses subdivisions. Sur les 119 espèces qui ont été identifiées avec certitude dans la Région, 53 ont une

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certaine valeur patrimoniale ; parmi ces dernières, 27 peuvent être considérées comme menacées (6 ont peut-être même disparu). Le détail des connaissances actuelles, espèce par espèce, est présenté sous forme de tableaux. Mots clés. Espèces déterminantes, espèces menacées, espèces disparues, liste rouge, ZNIEFF.

CLOUPEAU Roger  – Nouvelles données sur les Orthoptères d'Indre-et-Loire. Complément à la Liste commentée des Orthoptères de la région Centre [Insecta : Orthoptera].Résumé. Cette note a pour objet de compléter la liste des Orthoptères observés en Indre-et-Loire et d’actualiser le commentaire qui en a été donné dans la "Liste commentée des Orthoptères de la région Centre" (CLOUPEAU & al., 2000). Elle est basée sur les pros-pections réalisées en 2000, 2001 et 2002 dans le cadre de l'inventaire régional en cours. Les observations rapportées ici ne concernent toutefois que les espèces nouvelles pour le département ou "remarquables" au sens donné à ce terme dans le travail cité ci-dessus. Ces données supplémentaires permettent une discussion biogéographique plus documentée sur la présence d'espèces méridionales en limite d'aire dans le sud de la région Centre. Cette discussion inclut, mais ne valide pas, l’hypothèse d’un effet récent du réchauffe-ment climatique global sur la répartition des Orthoptères thermophiles dans cette région. Mots Clés. Orthoptères, faunistique, biogéographie, réchauffement climatique, Indre-et-Loire, région Centre.

ILBERT Nicolas & Josane MENEGAUX – Répartition et statut de Platystolus monticolus (SERVILLE, 1839) en Aquitaine (Orthoptera, Tettigoniidae, Ephippigerinae).Résumé. A la suite de la découverte de Platystolus monticolus (SERVILLE, 1839) à basse altitude, de nouvelles observations, si-tuées en plaine, ont été effectuées dans le département des Landes, à plus de 100 kilomètres des Pyrénées. Cet article, basé sur de nombreuses données inédites, aborde la biogéographie de l’espèce en Aquitaine et sa répartition Franco-Ibé -rique. Dans un second temps, les observations réalisées au cours des deux dernières années sont comparées à la bibliographie, et cer -tains aspects biologiques et écologiques (habitats préférentiels, altitudes, …) sont décrits.Enfin, une discussion tente d’expliquer la découverte tardive de l’espèce dans les Landes et de présenter les potentialités d’expansion de l’espèce au niveau régional.Mots Clés. Orthoptères, Platystolus monticolus, Biogéographie, Aquitaine, Ecologie.

Defaut Bernard – Eléments pour la faune de France des Caelifères : 1.  Sur la légitimité taxonomique de Myrmeleotettix maculatus (Thunberg, 1815) ssp hispanicus Harz 1975 (Orthopteroidea, Caelifera).Résumé. Les mâles pyrénéens de Myrmeleotettix maculatus et peut-être ceux d’Espagne centrale semblent s’écarter des individus plus septentrionaux par des caractéristiques morphologiques et comportementales. Si cela venait à être confirmé, il faudrait sans doute re-légitimer le taxon Myrmeleotettix maculatus hispanicus Harz 1975.Mots clés. Myrmeleotettix maculatus hispanicus, morphologie tegminale, comportement acoustique.

Defaut Bernard – Eléments pour la faune de France des Caelifères : 2. Sur la localité type de Chorthippus bi-notatus saulcyi (Krauss 1888) (Orthopteroidea, Caelifera).Résumé. Chorthippus binotatus saulcyi est actuellement introuvable sur la localité type (Pla Guilhem, 2 300 m), et même sur le reste de la commune qui contient la localité type (F-66500 Vernet les Bains). Des populations existent en versant Sud du Canigou (com -mune de Prats de Mollo), mais elles ne dépassent pas l’altitude de 2 100 m. Le réchauffement climatique global ne peut être invoqué puisqu’il devrait au contraire provoquer une remontée des espèces en alti -tude.Mots clés. Chorthippus binotatus saulcyi, localité type.

DEFAUT Bernard – Les Sphingonotus du groupe rubescens en France et en Espagne continentale (Caelifera, Acri-didae, Oedipodinae).Résumé. Sphingonotus corsicus doit être considéré comme une espèce à part entière, plutôt que comme une sous-espèce de Sphingo-notus caerulans. C’est très probablement par confusion avec Sphingonotus rubescens que Sphingonotus corsicus a été cité en Es-pagne continentale. Finalement les cinq taxons du groupe S. rubescens présents sur l’aire envisagée sont S. uvarovi Chopard (Corse), S. corsicus Chopard (Corse), Sphingonotus caerulans caerulans (Linnaeus) (France centrale et méridionale, et une grande partie de l’Espagne continentale), Sphingonotus caerulans cyanopterus (Charpentier) (France septentrionale, littoral atlantique français, littoral méditerranéen français occidental) et Sphingonotus rubescens (Walker) (Espagne méridionale : Almeria !, à confirmer ailleurs). Le meilleur critère pour différencier les espèces est fourni par la densité de la denticulation sur la nervure intercalée des mâles.Mots clés. Sphingonotus groupe rubescens, France, Corse, Espagne continentale, nervure intercalée.

DEFAUT Bernard – Le note Sur la présence en Corse du phytoclimat subaxérique frais (SX 4).Résumé. Les pinèdes corses à Pinus laricio représentent probablement l’étage phytoclimatique subaxérique frais, SX4 (= étage mon-tagnard de type sec sensu Gaussen), malgré que GAMISANS (1999) les ait rangées dans les Fagetalia sylvaticae, et non dans les Pino-Juniperetea.Mots clés. Phytoclimatologie, Corse.

Tome 9 (2004).PUISSANT Stéphane - Les orthoptères comme outil d’aide a la gestion des sites de reproduction du grand tétras (massif du Canigou, Pyrénées-Orientales). Première contributionRésumé. Le peuplement orthoptérique de cinq stations du Massif du Canigou (Pyrénées-Orientales, 66) a été échantillonné à la suite d’opérations de gestion visant à améliorer le milieu de vie du Grand Tétras. Pour les cinq stations, neuf milieux furent caractérisés du point de vue de leur structure de végétation ; les stations relèvent toutes de l’étage de végétation boréo-montagnard. Quatre de ces milieux ont subi une opération de défrichage durant les années 1996-1998 et cinq servirent de référence pour la comparaison des ré -sultats, puisque vierges de toute intervention anthropique récente. Les campagnes d’échantillonnages menées en septembre 2002 et juillet 2003 permirent de constater qu’aucune espèce d’Orthoptère n’est présente sous couvert forestier quel que soit le degré d’ou -

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verture des milieux, ces derniers ayant subi ou non une opération de défrichage. Les milieux situés en bordure forestière immédiate abritent trois à huit espèces représentées par de très faibles effectifs et c’est dans les landes hautes fermées que la faune orthoptérique est la moins pauvre. Les résultats indiquent que les opérations de défrichages s’avèrent être insuffisantes afin de créer les conditions écologiques requises pour un peuplement orthoptérique riche et diversifié. Afin d’augmenter les effectifs des populations d’Ortho-ptères, les rendant ainsi plus facilement disponibles comme biomasse alimentaire pour le Grand Tétras durant les quinze premiers jours de nourrissage des oisillons, il est préconisé de mener entre fin novembre et fin mars un brûlage dirigé de faible intensité sur plusieurs hectares jouxtant le milieu forestier.Mots clés. Orthoptera, Tetrao urogallus, défrichage, brûlage dirigé, Pyrénées orientales, France.

Abstract. Grasshopper’s populations of five stations in the Massif of the Canigou (Pyrénées-Orientales, 66) have been sampled after operations of management led with the purpose of improving the life middle quality of Capercaillie. For the five stations, nine habi-tats were characterized from the point of view of their vegetation structure; all stations being in the boreal montane class of vegeta -tion. Four of these habitats were reclaimed during years 1996-1998 and five served as reference for the comparison of results, since exempt from all recent human intervention. Periods of samplings led in September 2002 and July 2003 permitted to note that no Or -thoptera species is present under covered forest whatever degree of habitat opening, even though these last were reclaimed. Habitats situated in near forest border have three to eight species represented by populations at very low density and it is in the closed high shrublands that grasshoppers fauna is the least poor. Results indicate that reclamations were insufficient in order to create the requi-site ecological conditions for varied populations at high density. In order to increase grasshoppers populations, being thus more easily available as food for Capercaillie during the first fifteen days of fledgling feeding, it is recommended to do between end November and end of March a controlled burning of low intensity on several hectares near the forest.Key-words. Orthoptera, Tetrao urogallus, reclamation, controlled burning, eastern Pyrenees, France.

Defaut Bernard – A propos de la détermination des espèces et sous-espèces de Dociostaurus gr. genei (Ocskay, 1832) (Caelifera, Acrididae, Gomphocerinae).Résumé. Les meilleurs critères pour séparer D. genei (Ocskay) de D. jagoi (Soltani) sont l’allure des valves apicales du pénis (élan-cées chez D. genei, trapues chez D. jagoi), le nombre de dents stridulatoires aux fémurs postérieurs des mâles (22 à 35 pour D. genei, 38 (34) à 76 pour D. jagoi) et la forme du bord externe des deux lobes médians sur le dernier tergite abdominal des mâles (atténué progressivement chez D. genei, s’arrêtant abruptement ou même en angle rentré chez D. jagoi). Pour séparer les deux sous-espèces de D. jagoi la longueur du pénis est peut-être un bon critère (mais il faudrait établir les fourchettes des valeurs), de même que la sil -houette des valves apicales du pénis (proportionnellement plus large à la base chez la ssp nominale  ; mais ce serait à vérifier sur un grand nombre d’exemplaires). Mots clés. Dociostaurus genei, Dociostaurus jagoi, caractérisation morphologique.

Abstract. The best characters to distinguish D. genei (Ocskay) from D. jagoi (Soltani) are shape of apical penis valves (slender in D. genei, thickset in D. jagoi), number of stridulatory pegs on posterior femora in the males (22 to 35 in D. genei, 38 (34) to 76 in D. jagoi), and shape of the median lobes’external slide, on the last abdominal tergit in the male (progressively reduced in D. genei, and sharply sloped or angularly outcurved in D. jagoi). To distinguish the two ssp of D. jago, the penis’ length maybe is a good character (but it would be necesary to establish the values’ range) ; and the shape of apical penis valves seems broader in D. j. jagoi (but this must be checked from more samples). Key words. Dociostaurus genei, Dociostaurus jagoi, mophological characterization.

DEFAUT Bernard – La distinction pratique d’Acrotylus i. insubricus et d’Acrotylus fischeri en France (Caelifera, Acrididae, Oedipodinae)Résumé. Les meilleurs critères pour séparer les exemplaires français d’Acrotylus insubricus de ceux d’Acrotylus fischeri sont relatifs au raccourcissement des tegmina par rapport aux fémurs postérieurs chez la deuxième espèce. D’autres paramètres peuvent être utili -sés en complément, notamment la forme du bord postérieur du pronotum, la gibbosité de la prozone (chez la femelle), la rugosité de la métazone, mais ils ne sont pas complètement fiables.Cette faible caractérisation morphologique des deux taxons, du moins sur le sol français, pourrait conduire à s’interroger sur leur sta -tut taxonomique ; cependant il y a de solides arguments pour conserver un rang spécifique à Acrotylus fischeri.Mots clés. Acrotylus insubricus, Acrotylus fischeri, France, Espagne, Maghreb.

Abstract. The best criteria to separate french samples of Acrotylus insubricus and of Acrotylus fischeri are relating to tegmina’ s shortening in relation to hind femurs in the second species. Other parameters may be used to supplement, especially morphology of the pronotum’s posterior edge, gibbousity of prozona (in the female), roughness of metazona, but they are not entirely reliable.This weak characterisation of the two taxa in France couldto lead to wonder about their taxonomic status. Therefore there are strong arguments to keep a specific status for Acrotylus fischeri.Key words. Acrotylus insubricus, Acrotylus fischeri, France, Spain, Maghreb.

Defaut Bernard – Eléments pour la faune de France des Caelifères : 3. La position générique de Tetrix de-pressa Brisout, 1849 (Orthopteroidea, Caelifera).Résumé. L’espèce Tetrix depressa Brisout, 1849, paraît mieux rangée dans le genre Depressotetrix Karaman (1960) que dans le genre voisin Uvarovitettix Bazyluk & Kis, 1960, lequel contient Mesotettix transsylvanicus Bazyluk & Kis, 1960, et Tettix nodulosa Fieber, 1853 (synonyme : Tettix nobrei Bolivar, 1887). Mots clés. Tetrix depressa, Uvarovitettix, Depressotetrix, Mesotettix.

Abstract. The species Tetrix depressa Brisout, 1849, seems better put in the genera Depressotetrix Karaman (1960) than in the rela-ted genera Uvarovitettix Bazyluk & Kis, 1960, which contains Mesotettix transsylvanicus Bazyluk & Kis, 1960, and Tettix nodulosa Fieber, 1853 (synonym : Tettix nobrei Bolivar, 1887). Key words. Tetrix depressa, Uvarovitettix, Depressotetrix.

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CLOUPEAU Roger - Le département d’Indre-et-Loire dans l’Atlas des Orthoptères et des Mantides de France (2003).Résumé. Cette note propose un commentaire sur la cartographie des Orthoptères du département d’Indre-et-Loire, telle qu’elle appa-raît dans l’Atlas des Orthoptères et Mantides de France (2003).Mots clés. Orthoptères, atlas, France, Indre-et-Loire.

Abstract. This paper presents a commentary on orthopteran’s cartography of Indre-et-Loire départment, such that it shows in the At-las des Orthoptères et Mantides de France (2003).Key words. Orthopteran, atlas, France, Indre-et-Loire.

BOITIER Emmanuel - Caractérisation écologique et faunistique des peuplements d'orthoptères en montagne au-vergnate.Résumé. 237 relevés réalisés entre 1999 et 2002 ont permis de caractériser écologiquement et faunistiquement les peuplements d'Or-thoptères en montagne auvergnate. L'influence déterminante ou non de différents facteurs abiotiques (altitude, exposition, hygrotro-phie édaphique) et de la structure de la végétation a été examinée d'un point de vue global, avec la richesse spécifique comme va -riable à expliquer, et d'un point de vue autoécologique, en examinant la distribution des espèces à titre individuel. L'altitude est un facteur net d'appauvrissement spécifique : on constate en particulier une véritable discontinuité de part et d'autre de la cote théorique de 1300 m. Plus que par l'apparition substantielle d'éléments orophiles (d'un point de vue spécifique et fréquentiel), la prise d'altitude se caractérise bien davantage en montagne auvergnate par la disparition des éléments collinéens. Les résultats liés à l'exposition sug -gèrent une recherche active des expositions orientales (est et sud-est) et occidentales (ouest et sud-ouest) chez les Orthoptères en alti -tude, de même que l'analyse hygrotrophique permet de noter une réorganisation spatiale des espèces en faveur de milieux plus frais en altitude, à l'inverse de ce que l'on observe en plaine. On constate par ailleurs que les Orthoptères s'accommodent (voire re -cherchent) des végétations de plus en plus hautes et de plus en plus fournies au fur et à mesure de l'élévation altitudinale. Tous ces ré -sultats généraux s'accordent pour désigner sinon un véritable tropisme de fraîcheur chez les Orthoptères en montagne auvergnate, mais au moins un évitement des milieux les plus secs et les plus ensoleillées, évitement d'autant plus marqué que l'on gagne les plus hautes altitudes. Par ailleurs, l'identité faunistique et écologique des différents peuplements a été établie : nous avons identifié six sy -nusies montagnardes et une synusie subalpine. Nous avons comparé pour ce faire l'efficacité respective des méthodes mathématiques multivariées, d'une part, et de la méthode entomocénotique dérivée de la phytosociologie et mise au point par DEFAUT, d'autre part. Ces deux méthodes s'avèrent parfaitement complémentaires. Les peuplements d'Orthoptères, à l'instar des espèces végétales, ont éga-lement un fonctionnement propre et autonome dans un espace à n dimensions (paramètres environnementaux), et sont structurés par des lois fonctionnelles et évolutives. Au final, on peut donc bel et bien parler de véritables entités en ce qui concerne ces peuplements : ils constituent de ce fait un élément supplémentaire et informatif pour l'étude et la compréhension des écosystèmes d'altitude.Mots clé. Orthoptera ; autoécologie ; synécologie ; peuplements ; altitude ; exposition ; hygrotrophie ; structure de végétation ; Au-vergne.

Abstract. We characterised ecological constraints and faunistic composition of Orthoptera communities in Auvergne mountains by the analysis of 237 samplings performed between 1999 and 2002. We tested the influence of vegetation structure and abiotic factors (altitude, exposition, edaphic hygrotrophy) on global richness and on the distribution of each species. The main results concerning global specific richness (GSR) are as follows: (i) GSR clearly decreases with altitude, particularly above 1,300 m ASL where fauna composition and community parameters change. The decrease of GSR with growing altitude is mainly due to the reduction of collinean species, weakly balanced by orophile fauna. (ii) The Orthoptera are preferentially located in east (E and SE) or west (W or SW) orientation at higher altitudes but in south orientation at collinean stage. Likewise, GSR increases with increasing hygrotrophy above 1,300 m ASL, in contrast to the situation observed below, where dry conditions are preferred. (iii) Elevating altitude is linked to an active finding of refugee in higher and more compact vegetation. Community structure and composition were studied with the help of two complementary methods: multivariate analyses (factor analysis and hierarchical classification) and Defaut's entomo -cenotic method (derived from the principles of phytosociology). We described six mountain synusies and one subalpine synusy. We demonstrated that each orthoptera community, as for plants, shows particular and autonomous reactions against the environmental parameter constraints in a n-dimension space, revealing functional and evolutive laws. As a result, these communities constitute im -portant entities to a better defining and understanding of mountain ecosystems. Key words. Orthoptera ; autoecology ; synecology ; communities ; altitude ; exposition ; hygrotrophy ; vegetation structure ; Au -vergne.

Defaut Bernard - Etude des synusies orthoptériques dans les milieux ouverts et semi-ouverts de la réserve natu-relle de Jujols (F-66360)Résumé. Cinquante six relevés orthoptériques ont été effectués dans la Réserve Naturelle de Jujols (France, Pyrénées-Orientales) en 2002 et 2003, et rapportés à 8 synusies (communautés) ; quelques-unes ont une forte valeur patrimoniale. Ces synusies sont intégrées à un synsystème hiérarchisé, comprenant notamment un nouvel ordre, endémique de la partie orientale des Pyrénées, et quatre nou-velles alliances. Toutes ces entités syntaxonomiques sont repérées bioclimatiquement. Des paramètres cénotiques sont établis pour chaque relevé orthoptérique : nombre d’espèces, indice de similitude, indice d’originali-té, densité cénotique, régularité (ou équitabilité) ; ils permettent ensuite de comparer l’état de santé actuel des milieux, et de le mettre en relation avec le passé des parcelles ; ils permettront à l’avenir d’apprécier l’impact des modes de gestion, notamment l’utilisation du feu dirigé.Mots clés. Espèces patrimoniales, gestion, feu dirigé, orthoptérocénotique, orthoptéroclimatologie, synsystème, synusie.

Abstract. Fifty six samplings have been carried out in the Jujols’ Nature Reserve (France Pyrénées-Orientales), in 2002 and 2003. Eight communities were recognized, some of them having an important patrimonial value. Those communities are integrated into a synsystem, which comprises a new order (endemic to the oriental part of the Pyrenees), and four new alliances. All those syntaxo -nomic entities are bioclimatically located.The following cenotic parameters were recorded for each orthopteric sampling : number of species, similarity index, originality in-dex, cenotic density, evenness index ; these parameters have allowed to compare the actual health of the studied environments, in re-

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lation to the past of the plots. In the future they will help in conducting the mode of management, specially by the use of monitored fire.Key Words. Community, monitored fire, management, orthopterocenotic, orthopteroclimatology, patrimonial species, synsystem.

SARDET Eric & Bernard DEFAUT - Les Orthoptères menacés en France. Liste rouge nationale et listes rouges par domaines biogéographiques.Résumé. Ce travail a été mené d’une part à l’échelle nationale, d’autre part à l’échelle des huit domaines biogéographiques, selon une méthodologie ajustée collectivement. A l’échelle nationale, la faune française des Orthoptères (sensu stricto : Ensifera et Caelife-ra) comprend 216 espèces et sous-espèces. 10 d’entre elles sont proches de l’extinction ou sont déjà éteintes (priorité de surveillance 1), 23 sont fortement menacées d’extinction (priorité 2), et 46 sont à surveiller (priorité 3).Mots clés. Liste rouge, Orthoptères, Caelifera, Ensifera, France.

Abstract. This work has been conducted on the one hand on a national scale, on the other hand on a eight biogeographic field scales, according to a collectively changed methodology. On a national scale, the french Orthoptera fauna (sensu stricto : Ensifera and Caelifera) comprises 216 species and subspecies. Ten of them are close to extinction or are already extinct (watch priority 1), 23 are highly threatened of extinction (priority 2) and 43 must be surveyed (priority 3).Key-words. Red List, Orthoptera, Caelifera, Ensifera, France.

Tome 10 (2005).PETIT Daniel – Données récentes sur la phylogénie moléculaire des Acrididae, spécialement les Oedipodinae et les Gomphocerinae.Résumé. 1) La phylogénie des Acrididae présents en Europe occidentale a été revue par l’analyse de gènes mitochondriaux dispo -nibles dans GenBank (ARN 12S, 16S, CytB and COI). Deux combinaisons de 2 jeux de gènes, ARN 12S et 16S d’une part et de COI et CytB d’autre part permettent de revisiter la classification des Acrididae. A l’intérieur de cette famille, plusieurs sous-familles à pointe prosternale (les Catantopidae au sens de Chopard) se sont différenciées. 2) Parmi ces sous-familles a pris naissance l’ensemble monophylétique des Oedipodinae, Acridinae et Gomphocerinae (OAG = Acrididae au sens de Chopard). Les Oedipodinae sont très voisins des Acridinae alors que les Gomphocerinae sont plus éloignés. Une nouvelle classification des Oedipodinae et Gomphoceri -nae au niveau des tribus est proposée. Mots clés. Acrididae, Phylogénie moléculaire, Oedipodinae, Acridinae, Gomphocerinae.

Abstract. 1) The phylogeny of West European Acrididae was reassessed by the analysis of 4 mitochondrial genes, available in Gen-bank (ARN 12S, 16S, CytB and COI). Two combinations of 2 gene sets (ARN 12S and 16S) from one hand, and COI and CytB on the other, allow to revisit the classification of Acrididae. Within this family, several sub-families harboring a prosternal spur (« Catantopidae » sensu Chopard) first differentiated. 2) Among these subfamilies, the monophyletic group comprising Oedipodinae, Acridinae and Gomphocerinae (AOG = « Acrididae » sensu Chopard) has arisen. The Oedipodinae are very close to Acridinae, whereas Gomphocerinae are more distant. A new classification of Oedipodinae and Gomphocerinae at the tribe level is proposed.Key Words. Acrididae, molecular phylogeny, Oedipodinae, Acridinae, Gomphocerinae.

Defaut Bernard – L’appartenance générique de Gryllus azurescens Rambur (Caelifera, Acrididae, Oedipodinae).

Résumé. 1) Le genre Pseudosphingonotus, créé par SHUMAKOV (1963) pour regrouper les espèces de l’ancien genre Sphingonotus qui sont munies d’un appareil stridulatoire particulier, est valide ; ce genre a pour espèce type Sphingonotus paradoxus Bey-Bienko, 1948, identifiée par erreur comme Sphingonotus savignyi Saussure, 1883, dans la description originale par SHUMAKOV (1963). 2) Le vocable Neosphingonotus Benediktov, 1998, est en un synonyme plus récent (syn. n.). 3) De par la conformation de son appareil stri-dulatoire (une série de 11 à 13 nervules transverses, épaissies et saillantes entre les nervures R et M sur les tegmina de l’holotype), Gryllus azurescens Rambur, 1838, n’appartient pas au genre Sphingonotus Fieber, mais au genre Pseudosphingonotus Shumakov : Pseudosphingonotus azurescens (Rambur, 1838), comb. n.Mots clés. Acrididae, Gryllus azurescens, Neosphingonotus, Pseudosphingonotus, synonymie.

Abstract. 1) The genus Pseudosphingonotus, created by SHUMAKOV (1963) to bring together the species from the genus Sphin-gonotus which have a special stridulatory apparatus, is valid; the type species of this genus is Sphingonotus paradoxus Bey-Bienko, 1948, misidentified as Sphingonotus savignyi Saussure, 1883, in the original designation by SHUMAKOV (1963). 2) The term Neo-sphingonotus Benediktov, 1998, is a synonymous more recent (syn. n.). 3) Because of the conformity of his stridulatory apparatus (a series of 11 to 13 thickened transversal veinules between the R and M veins on the tegmina of the holotype), Gryllus azurescens Rambur, 1838, does not belong to the genus Sphingonotus Fieber, but to the genus Pseudosphingonotus Shumakov : Pseudosphin-gonotus azurescens (Rambur, 1838), comb. n. .Key Words. Acrididae, Gryllus azurescens, Neosphingonotus, Pseudosphingonotus, synonymy.

Defaut Bernard – Considérations taxonomiques sur Oedipoda arenaria LucasRésumé. 1) Ce qui a été appelé jusque là « Sphingonotus » arenarius (Lucas) en Péninsule Ibérique est attribuable à Pseudosphin-gonotus azurescens (Rambur), en réalité. 2) Le taxon Oedipoda arenaria Lucas, d’Algérie orientale (localité type : El Kala), est soit un simple synonyme d’azurescens, soit peut-être (comme le supposait déjà HARZ, 1975) une sous-espèce particulière, dont la réparti-tion serait maghrébine orientale (Algérie orientale et Tunisie).Mots clés. Acrididae, Oedipodinae, Pseudosphingonotus, « Sphingonotus » arenarius, « Sphingonotus » azurescens.

Abstract. 1) What has been called under « Sphingonotus » arenarius (Lucas) in the Iberian peninsula until now is in fact Pseudosphin-gonotus azurescens (Rambur). 2) The taxon Oedipoda arenaria Lucas, from oriental Algeria (type locality : El Kala) is either a pure synonym of azurescens, or possibly a subspecies of this last taxon, the geographical distribution of which would be east-ern Algeria and Tunisia. Key Words. Acrididae, Oedipodinae, Pseudosphingonotus, « Sphingonotus » arenarius, « Sphingonotus » azurescens.

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BARATAUD Julien – Eléments sur le peuplement orthoptérique de la haute vallée d'Asco Corse, France)Résumé. Des inventaires dans une vallée du centre de la Corse, réalisés en 2001 et 2002, ont permis de trouver 33 espèces. Parmi celles-ci figure Rhacocleis bonfilsi, espèce endémique non retrouvée depuis sa découverte en 1957.Des données sur les limites altitudinales et les milieux fréquentés dans cette vallée ont été recueillies pour toutes les espèces, appor -tant quelques informations sur leurs exigences écologiques, en complément à ce qui était connu.La pratique d’inventaires nocturnes grâce à un détecteur d’ultrasons a donné de très bons résultats pour les ensifères émettant sur de hautes fréquences (Rhacocleis, Antaxius,…) et cette méthode mériterait d’être généralisée pour inventorier ces groupes.Mots clés. Orthoptères, Asco (Corse), inventaire, détecteur d’ultrasons.

Abstract. Inventories in a valley of central Corsica, carried out in 2001 and 2002, have permitted to find 33 species. Among these ones the most remarkable is Rhacocleis bonfilsi, an endemic species not found since it had been discovered in 1957.We recorded in this valley the altitudinal limits and habitats of all species, bringing additional information to what was known about their ecological needs.Nocturnal inventories with ultrasound detectors yielded very good results for high frequencies Ensifera species (Rhacocleis, Antaxius,…), so it would be efficient to generalize it.Key Words. Orthoptera, Asco (Corsica), inventory, ultrasound detector.

DEFAUT Bernard – Acrotylus braudi, nouvelle espèce de corse (France) (Caelifera, Acrididae, Oedipodinae).Résumé. L’étude des échantillons d’Acrotylus collectés en Corse par Yoan Braud permet de conclure que l’espèce identifiée jusque là comme Acrotylus insubricus est en réalité une espèce nouvelle : Acrotylus braudi  sp. nov. Les critères distinctifs avec l’autre espèce présente en Corse, Acrotylus patruelis, sont nombreux ; en particulier, les mâles d’A. braudi se distinguent au premier coup d’œil par la tache alaire brune qui est distante du bord postérieur (chez les mâles d’Acrotylus patruelis elle est contiguë ou sub-contiguë au bord postérieur). Les différences avec A. insubricus portent sur la largeur moindre du vertex (en valeur absolue et relativement à la longueur de l’œil), le plus grand allongement des tegmina en valeur absolue (mais avec un léger chevauchement) et aussi relativement à la longueur du pronotum et relativement à la longueur des fémurs postérieurs, l’étroitesse des fémurs postérieurs, l’étroitesse des tegmina. La ressemblance avec Acrotylus fischeri, taxon non encore signalé de Corse, est plus loin-taine. Une clef pour les espèces d’Acrotylus présentes en Corse et en France continentale est proposée.Mots clés. Acrotylus braudi sp. n., Acrotylus patruelis, Acrotylus insubricus, Acrotylus fischeri, Corse.

Abstract. The study of the Acrotylus’ samples collected in Corsica by Yoan Braud allows to conclude that the species identified until now as Acrotylus i. insubricus is a new species: Acrotylus braudi sp. nov. The diagnosis criteria separating this new species from the only other species present in Corsica, Acrotylus patruelis, are numerous; in particular, the males of A. braudi are immediately recognizable by the brown mark on the hind wing which is more distant from the edge.It differs from Acrotylus i. insubricus by the minor width of vertex (in absolute, and in relation with eye’s length), by the larger extension of the tegmina (in absolute and in relation to pronotum’s length and to hind femur’s length), and by the narrowness of hind femurs and of tegmina. The new species is more distantly related to Acrotylus fischeri. A key for the Acrotylus species present in Corsica and continental France is provided.Key words. Acrotylus braudi sp. n., Acrotylus patruelis, Acrotylus insubricus, Acrotylus fischeri, Corsica.

DEFAUT Bernard – Pseudosphingonotus morini sp. n. et P. lluciapomaresi sp. n., deux espèces nouvelles en Es-pagne (Acrididae, Oedipodinae).Résumé. 1) Une espèce proche de Pseudosphingonotus azurescens se rencontre, parfois en mélange avec elle, en Espagne septen-trionale dans la Province de Huesca (Sierra de Alcubierre) et dans le Nord de celle de Zaragoza (Desierto de los Monegros) : Pseu-dosphingonotus morini, sp. nov. 2) Une autre espèce relativement proche de Pseudosphingonotus azurescens a été récoltée (une seule femelle) dans la Province d’Al-meria, vers Velez Rubio : Pseudosphingonotus lluciapomaresi, sp. nov. Mots clés. Acrididae, Oedipodinae, Pseudosphingonotus morini, sp. nov., Pseudosphingonotus lluciapomaresi, sp. nov.

Abstract. 1) A species related to Pseudosphingonotus azurescens may be found in Spain, mixed with it, in the province of Huesca (Sierra de Alcubierre) and in the North of the one of Zaragoza (Desierto de los Monegros) : Pseudosphingonotus morini, sp. nov. 2) A relatively related other species has been collected in the province of Almeria, near Velez Rubio (only one female) : Pseudosphingonotus lluciapomaresi, sp. nov. Key Words. Acrididae, Oedipodinae, Pseudosphingonotus morini, sp. nov., Pseudosphingonotus lluciapomaresi, sp. nov.

DEFAUT Bernard – Une espèce proche de Sphingonotus maroccanus Uvarov en Galice (Espagne) (Caelifera, Acri-didae, Oedipodinae)Résumé. Un spécimen mâle affine de S. maroccanus Uvarov a été récolté en 1972 en Galice (Espagne) ; il avait primitivement été déterminé comme Pseudosphingonotus azurescens (collection du Natural History Museum de Londres : « Sphingonotus » azurescens). C’est apparemment la première fois qu’un Sphingonotus du groupe maroccanus Uvarov est indiqué en Europe occiden-tale.Mots clés. Acrididae, Oedipodinae, Galice, Sphingonotus maroccanus Uvarov.

Abstract. One male specimen related to S. maroccanus Uvarov has been collected in 1972 in Galicia (Spain) ; it had been determ-ined initially as Pseudsphingonotus azurescens (collection of the Natural History Museum of London: « Sphingonotus » azurescens). Apparently, this is the first record for Sphingonotus group maroccanus in Western Europe.Key-words. Acrididae, Oedipodinae, Galicia, Sphingonotus maroccanus Uvarov.

DEFAUT Bernard – Note complémentaire sur les Sphingonotus du groupe rubescens en région paléarctique occi-dentale (Caelifera, Acrididae, Oedipodinae)Résumé. Comme suite à une étude précédente (DEFAUT 2003), 34 nouveaux spécimens de Sphingonotus du groupe rubescens (Wal-ker) ont été examinés, dont les types de Sphingonotus rubescens, Sphingonotus caerulans caerulans et Sphingonotus caerulans cya-nopterus, ainsi que divers exemplaires ibériques identifiés par les récolteurs comme « Sphingonotus caerulans corsicus ». Il se confirme aujourd’hui que Sphingonotus corsicus n’existe très probablement pas sur le territoire ibérique (confusion avec Sphingonotus

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rubescens le plus souvent, parfois avec Sphingonotus c. caerulans). Par ailleurs la caractérisation morphologique et la répartition géo-graphique des différents taxons en présence sont précisées ; en particulier, l’extension géographique de Sphingonotus caerulans cya-nopterus jusque sur la côte atlantique marocaine et jusque sur le littoral grec est envisagée, à titre d’hypothèse demandant encore a être étayée. Mots clés. Corse, Espagne continentale, France, nervure intercalée, Sphingonotus groupe rubescens.

Abstract. As an addition to a previous study (DEFAUT 2003), 34 new specimens belonging to the Sphingonotus rubescens (Walker) group have been examined, including the types of Sphingonotus rubescens, Sphingonotus caerulans caerulans and Sphingonotus caer-ulans cyanopterus, as well as several Iberian individuals identified by the collectors as « Sphingonotus caerulans corsicus ». It appears now that Sphingonotus corsicus does not probably exist on the Iberian Peninsula (mixed-up most often with Sphingonotus rubescens, sometimes with Sphingonotus c. caerulans). Moreover, we characterized morphological criteria and geographic areas of the different taxa; as for Sphingonotus caerulans cyanopterus, its possible distribution from the coasts of Atlantic Morocco to Greece is a working hy-pothesis needing further investigations.Key-words. Corsica, France, intercalata vein, Spanish mainland, Sphingonotus group rubescens.

SARDET Eric, Sylvain HUGEL, Laurent SCHWEBEL, Gilles CARRON & ReynoldTREIBER – Nouvelles observations de Phaneroptera nana Fieber (1853) (Orthoptera, Phaneropteridae) en Alsace et dans le reste de l’Europe occi-dentale et centrale.Résumé. La sauterelle Phaneroptera nana était considérée comme disparue d’Alsace depuis presque un siècle, la dernière observa-tion datant de 1914. Plusieurs découvertes récentes laissent penser que sa supposée absence durant le dernier siècle est due à un manque d’observations de terrain. Nous profitons de cette actualisation de la répartition de Phaneroptera nana en Alsace pour réper-torier les autres stations isolées de cette espèce, qui semble résolument en extension vers le nord / nord-est de la France, ainsi qu’en Allemagne où l’espèce était encore inconnue jusqu’en 2003. Cette sauterelle méridionale profite des conditions climatiques plus fa -vorables des zones urbanisées mais probablement aussi du réchauffement climatique.Mots clés. Phaneroptera nana, distribution, Alsace, France, Allemagne, Suisse, écologie, dynamique d’extension.

Abstract. The bush katydid Phaneroptera nana was thought to have disappeared from Alsace for almost a century, since the last record in 1913. The believed absence of this species seems to have been due to a lack of sampling, as suggested by its recent redis -covery in several localities. Taking advantage of our new observations in Alsace, we have compiled all available reports of isolated geographical occurrences of this species. The compiled data indicate an apparent extension of Phaneroptera nana distribution to-wards the North / Northeast in France, and also Germany where this species was unknown until recently. For its spread to northern areas, this bush katydid is clearly taking advantage of the mild urbanized environment and probably of the current global warming trend. Keywords. Phaneroptera nana nana, distribution, Alsace, France, Germany, Switzerland, ecology, dynamics of range extension.

Zusammenfassung. Die Vierpunktige Sichelschrecke Phaneroptera nana galt im Elsaß seit fast einem Jahrhundert als „ausgestorben“, der letzte Fund stammt aus dem Jahr 1913. Mehrere Aktuelle Nachweise lassen nun vermuten, dass dies an fehlenden Geländebeobachtungen liegt. Anhand der Aktualisierung der Verbreitung im Elsaß werden isoliert liegende Vorkommen verständlicher. Phaneroptera nana breitet sich aktuell in den Norden Frankreichs sowie nach Deutschland und in die Schweiz aus, wo die Art bisher unbekannt war. Die mediterrane Art profitiert von den günstigeren Klimabedingungen der Städte, ebenso wie vom trockenheißen Jahren.Schlüsselworte: Phaneroptera nana nana, Verbreitung, Elsass, Frankreich, Deutschland, Schweiz, Ökologie, Ausbreitungsdynamik.

Defaut Bernard - Eléments pour la faune de France des Caelifères : 4. A propos des sous-espèces françaises d’Epacromius tergestinus (Charpentier) (Caelifera, Acrididae, Oedipodinae).Résumé. KRUSEMAN (1982), et plusieurs auteurs à sa suite, ont considéré que les populations alpestres d’ Epacromius tergestinus (Charpentier) relevaient de la sous-espèce ponticus Karny ; probablement à tort puisque celle-ci a été décrite de la rive européenne de la Mer Noire. De surcroît, les populations des Alpes françaises ne semblent pas différer morphologiquement des populations du litto -ral atlantique ; mais ce point demande à être confirmé. Mots clés. Epacromius tergestinus tergestinus, Epacromius tergestinus ponticus.

Abstract. KRUSEMAN (1982), and other previous authors, have admitted than alpine populations of Epacromius tergestinus (Char-pentier) belong to the sub-species ponticus Karny; this is probably erroneous since this taxon has been described from the European shore of the Black Sea. Moreover, the populations of French Alps do not seem to differ morphologically from the populations of the Atlantic coast, but further examination is needed. Key words. Epacromius tergestinus tergestinus, Epacromius tergestinus ponticus.

21. DEFAUT Bernard, 2005 – Sur la répartition de Locusta migratoria migratoria Linné en France (Caelifera, Acrididae, Oedipodinae)Résumé. L’étude biométrique de 54 échantillons de Locusta migratoria provenant du Sud-est de la France et de Corse permet de confirmer l’hypothèse émise par REMAUDIÈRE en 1948 : les grands individus de Locusta présent sur le littoral languedocien, et connus sous le nom de « criquet de Palavas », sont attribuables non pas à une grande forme locale de Locusta migratoria cineras-cens, comme le croyait HARZ (1975), mais à une implantation ancienne de Locusta migratoria migratoria. Par ailleurs, deux nou-velles populations de Locusta m. migratoria ont été découvertes récemment sur le littoral corse. Enfin, il semble bien que Locusta « migratoria » cinerascens ne soit pas une sous-espèce de Locusta migratoria, comme il est généralement admis, mais une espèce distincte ; toutefois, ce dernier point demande à être confirmé dans le cadre d’une révision générale du genre Locusta.   Mots clés. Locusta migratoria migratoria, Locusta migratoria cinerascens, « criquet de Palavas”.

Abstract. The morphometric study of 54 adults of Locusta migratoria collected in Southeast of France and in Corsica supports the hypothesis emitted by REMAUDIÈRE in 1948: the big individuals of Locusta found on the coast of the Languedoc, and known under the name “locust of Palavas”, are attributable not to a local form of Locusta migratoria cinerascens, as HARZ believed (1975), but to an ancient settlement of Locusta migratoria migratoria. Besides, two new populations of Locusta m. migratoria were recently dis-covered on the Corsican coast. Finally, it seems well that Locusta “migratoria” cinerascens is not a subspecies of Locusta migrato-

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ria, as it is generally admitted, but a different species; however, this last point needs to be confirmed within the framework of a gen -eral revision of the genus Locusta.  

DEFAUT Bernard- Les espèces et sous-espèces françaises du sous-genre Pararcyptera Tarbinsky (Acrididae, Gom-phocerinae).Résumé. Arcyptera (Pararcyptera) kheili stat. n. est une espèce distincte et non un synonyme d’Arcyptera microptera, malgré la pa-renté des stridulations. Arcyptera (Pararcyptera) brevipennis également est une espèce distincte, en dépit de sa grande ressemblance morphologique avec Arcyptera kheili. Arcyptera (Pararcyptera) carpentieri mérite bien le statut de sous-espèce de Arcyptera mi-croptera, comme déjà admis par certains auteurs. La légitimité de la sous-espèce Arcyptera brevipennis vicheti n’est toujours pas éta-blie. Mots clés. Arcyptera, Pararcyptera, Arcyptera microptera microptera, Arcyptera microptera carpentieri, Arcyptera brevipennis, Ar-cyp-tera brevipennis vicheti, Arcyptera kheili.

Abstract. Arcyptera (Pararcyptera) kheili stat. n. is not synonym of Arcyptera microptera but is a distinct species, in spite of simil-arity of their stridulations. Arcyptera (Pararcyptera) brevipennis is also a distinct species, although its characters are very close to Arcyptera kheili. Arcyptera (Pararcyptera) carpentieri is a subspecies of Arcyptera microptera, as it was yet admitted by some au-thors. The legitimacy of the subspecies Arcyptera brevipennis vicheti is not yet proved.

Defaut Bernard – Aiolopus puissanti, espèce nouvelle proche d’Aiolopus thalassinus (Fabricius) (Acrididae, Oe-dipodinae).Résumé. Ce qui a été identifié jusque là par les orthoptéristes comme Aiolopus t. thalassinus (Fabricius, 1781) dans le domaine mé-diterranéen occidental relève la plupart du temps d’une autre espèce, en réalité : Aiolopus puissanti sp. nov. Relativement à A. t. tha-lassinus la silhouette générale d’A. puissanti est plus étroite, les tegmina dépassent davantage les fémurs postérieurs (surtout chez le mâle) et ils sont plus allongés relativement au pronotum (surtout chez la femelle)  ; enfin le sillon sous-oculaire est moins long et le vertex moins large relativement à la longueur de l’œil (dans les deux sexes).Mots clés / Key Words. Aiolopus puissanti sp. nov., Aiolopus thalassinus, Acrididae, Oedipodinae.

Abstract. What has been identified until now as Aiolopus t. thalassinus (Fabricius, 1781) in the occidental Mediterranean region al-most always corresponds to Aiolopus puissanti sp. nov. Respecting to A. t. thalassinus, the general shape of A. puissanti is slender, with tegmina more overhanging the postfemora (especially in the males), and longer in respect to the pronotum (especially in the fe -males); otherwise, subocular furrow isshorter and vertex is narrower in relation with eye length (in both sexes).

Tome 11 (2006).Études.LLUCIÀ-POMARES David – Sphingonotus rubescens (Walker, 1870) en el territorio Ruscínico (Girona, España / Pyrénées-Orientales, Francia): primera cita para Francia continental (distribución, ecología, biología y algunas notas taxonómicas) (Caelifera, Acrididae, Oedipodinae). Pages 5-21.Resumen. Se aporta información concreta sobre el descubrimiento de un importante núcleo de población de la especie Sphingonotus rubescens (Walker, 1870), en el extremo norte del litoral del Alt Empordà (Girona, España) y Côte Rocheuse del Rosellón (Pyrénées-Orientales, Francia). Las localidades aquí citadas de Cerbère y Port Vendrés, suponen las primeras referencias de la especie para Francia continental y la confirmación de su presencia en el país. Por su parte, las citas de Cadaqués, Colera, el Port de la Selva y Rosas, son, igualmente, las primeras para la provincia española de Girona. Estas localidades pueden considerarse, junto a la de Pamplona (Navarra) (HERRERA, 1979), como el límite septentrional de distribución de la especie en Europa occidental. Se incluye, asimismo, información concreta sobre la distribución, ecología y algunos aspectos de la biología de S. rubescens en este sector geográfico que, en algunos casos, es inédita. Finalmente, se aportan datos concretos sobre algunos caracteres morfológicos y biométricos para cada uno de los ejemplares estudiados en esta área geográfica, tanto de S. rubescens como de S. caerulans caerulans (Linnaeus, 1767), comparándose éstos, con los detallados por DEFAUT (2003, 2005) en sus trabajos de revisión del grupo para el área paleártico-occidental.Palabras clave. Sphingonotus rubescens, S. caerulans caerulans, territorio Ruscínico, primera cita, Pyrénées-Orientales, Francia, Girona, España, distribución, ecología, morfología, taxonomía.

Résumé. Ci-joint une information concrète concernant la découverte d’un important centre de population de l’espèce Sphingonotus rubescens (Walker, 1870), dans l’extrême Nord du littoral du Haut Empourdan (Girone, Espagne) et sur la Côte Rocheuse du Rous-sillon (Pyrénées-Orientales, France). C’est à Cerbère et Port Vendres que sont localisées les premières références de l’espèce pour la France continentale ainsi que la confirmation de sa présence dans le pays. Les notes référentes à cette espèce sont retrouvées à Ca -daques, Collera, Port de la Selva et Rosas pour ce qui est de la province espagnole de Gérone. Ces localités peuvent être considérées, avec celle de Pampelune (Navarre) (HERRERA, 1979), comme étant la limite septentrionale de la répartition de l’espèce en Europe Occidentale. Il est en outre inclus des informations concrètes sur la répartition, l’écologie et certains aspects de la biologie de S. ru-bescens dans ce secteur géographique qui, dans certains cas, sont inédites. Enfin, s’y trouvent également des renseignements concrets sur certains caractères morphologiques et biométriques pour chacun des exemplaires étudiés dans cette zone géographique, tant à propos du S. rubescens qu’à propos du S. caerulans caerulans (Linnaeus, 1767), comparés aux données détaillées par DEFAUT (2003, 2005) dans ses travaux de révision du groupe pour la zone palearctique-occidentale.Mots clés  : Sphingonotus rubescens, S. caerulans caerulans, territoire Ruscinic, première rencontre, Pyrénées-Orientales, France, Gérone, Espagne, répartition, écologie, morphologie, taxomomie.

Abstract. Specific information is given about the finding of a population of the species Sphingonotus rubescens (Walker, 1870), in the northern littoral of the Alt Empordà (Girona, Spain) and in the Côte Rocheuse in Rosellón (Pyrénées-Orientales, France). The two sites of Cerbère and Port Vendres that are mentioned in this paper suggest that these are the first records on this species for contin -ental France and the further confirmation of its presence in the country. Concerning the findings in Cadaqués, Colera, el Port de la Selva and Rosas, these are also the first for the Spanish province of Girona. These locations can be considered, together with

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Pamplona (located in Navarra) (HERRERA, 1979), as the northern frontier of the species distribution in Occidental Europe. As a nov-elty, information on the precise distribution, ecology and some aspects of S. rubescens biology in this geographic sector is given. Fi-nally, specific data on some of the morphological and biometrical characters for each one of the specimens studied in this geograph -ical area is given for S. rubescens as well as for S. caerulans caerulans (Linnaeus, 1767), comparing these with those specified by DEFAUT (2003, 2005) in the reviews of the group for the occidental Palearctic area. Key words  : Sphingonotus rubescens, S. caerulans caerulans, Ruscinic territory, first records, Pyrénées-Orientales, France, Girona, Spain, distribution, ecology, morphology, taxonomy.

DEFAUT Bernard – Révision préliminaire des Oedipoda ouest-paléarctiques (Caelifera, Acrididae, Oedipodinae). Pages 23-48.Résumé. Une étude biométrique menée sur 285 échantillons mâles et 250 échantillons femelles, en provenance de France continen -tale, Corse, Sardaigne, Espagne, Grèce, Maroc et Algérie, a conduit aux conclusions suivantes : 1). Oedipoda miniata (Pallas), Oedi-poda charpentieri (Fieber) et Oedipoda caerulescens (L.) forment un groupe d’espèces distinct de l’autre groupe constitué par Oedi-poda germanica (Latreille) et Oedipoda fuscocincta (Lucas). Chez les espèces du premier groupe les carènes latérales de la métazone du pronotum sont complètes, ou presque, alors qu’elles sont nulles ou réduites chez celles du second groupe ; la carène médiane de la prozone est bien saillante et étroite (avec des exception chez O. charpentieri et O. caerulescens de Corse), tandis qu’elles sont peu saillantes, et larges à la base chez le second groupe ; les tegmina tendent à être proportionnellement plus étroits dans le premier groupe, et la bande alaire sombre s’étend moins loin dans le champ anal. 2). Au Maghreb, Oedipoda miniata mauretanica Lucas a des dimensions plus fortes que la sous-espèce nominative européenne, et surtout les rapports longueur de l’œil / largeur du vertex et longueur de l’œil / longueur du sillon sous-oculaire ont des valeurs plus faibles. Pour cette raison, Oedipoda miniata mauretanica est peut-être une espèce à part entière ; mais il serait nécessaire d’étudier davantage cette question pour pouvoir adopter définitivement une telle conclusion. – 3). Oedipoda caerulescens (L.) est représenté en Corse et en Sardaigne par une sous-espèce particulière, vica-riante d’O. caerulescens caerulescens : Oedipoda caerulescens sardeti ssp. nov. ; chez ce taxon, le prolongement cubital de la bande alaire noire est moins étendu que chez la sous-espèce nominative, surtout chez les mâles  ; d’autre part la valeur moyenne des rapports œil/vertex et œil/sillon sous-oculaire est plus basse, et les tarses postérieurs sont rouges ou brun rouge. Il n’est pas exclu qu’il s’agisse là d’une "bonne" espèce. – 4). Au Maghreb les exemplaires d’Oedipoda caerulescens ont les ailes habituellement jaunes ou jaune verdâtre, exceptionnellement bleues, alors qu’en Europe c’est exactement le contraire  ; par ailleurs l’occiput est constamment très rugueux au Maghreb, tandis que la rugosité est très variable en Europe. Ces éléments permettent d’accepter un sta -tut sous-spécifique pour le taxon maghrébin : Oedipoda caerulescens sulfurescens Saussure. – 5). Oedipoda miniata var. coerulea Saussure est considéré depuis plus de cinquante ans comme une sous-espèce d’Oedipoda fuscocincta Lucas (« Oedipoda fuscocincta coerulea Saussure ») ; mais dans cette étude il se révèle plus proche d’Oedipoda germanica (Latreille) : en comparaison avec à O. fuscocincta, la métazone du pronotum est plus courte chez O. germanica et chez O. coerulea, proportionnellement à la prozone, les tegmina sont raccourcis proportionnellement aux fémurs postérieurs, et le rapport œil/vertex) est plus faible. – 6). O. coerulea se dis-tingue nettement d’O. germanica par la coloration bleue des ailes (non rouge), et par le prolongement cubital de la bande alaire sombre bien plus faible. La situation strictement parapatrique de ces deux taxons (le contact passe dans les Pyrénées) permet d’accor-der à O. coerulea un statut d’espèce à part entière, vicariante d’Oedipoda germanica (Latreille) : Oedipoda (superspecies germani-ca) coerulea Saussure, stat. nov., comb. nov. – 7). Ce qu’on a identifié jusqu’à maintenant en Corse et en Sardaigne comme Oedi-poda fuscocincta sicula ou comme O. fuscocincta coerulea, selon les auteurs, est en réalité un taxon nouveau : Oedipoda fuscocincta morini ssp. nov., distinct d’Oedipoda fuscocincta fuscocincta et d’Oedipoda fuscocincta sicula par la coloration bleu verdâtre des ailes postérieures.Concernant le territoire français (Corse comprise), on rencontre finalement les taxons suivants : Oedipoda charpentieri (Fieber), Oe-dipoda caerulescens caerulescens (Linnaeus), Oedipoda caerulescens sardeti ssp. nov., Oedipoda (germanica) germanica (La-treille), Oedipoda (germanica) coerulea Saussure et Oedipoda fuscocincta morini ssp. nov.Mots clés. Oedipoda caerulescens sardeti ssp. nov. ; Oedipoda (germanica) coerulea Saussure, stat. nov., comb. nov. ; Oedipoda fuscocincta morini ssp. nov. ; domaine paléarctique occidental.

Abstract. Biometric study on 285 male samples and 250 female samples from continental France, Corsica, Sardinia, Spain, Greece, Morocco and Algeria allows the following results: 1). Oedipoda miniata (Pallas), Oedipoda charpentieri (Fieber) and Oedipoda caerulescens (L.) form a group of species distinct from the other group consisted of Oedipoda germanica (Latreille) and Oedipoda fuscocincta (Lucas). At the species of the first group, the side keels of the metazona are complete, or almost, whereas at those of the second group they are null or reduced; the median keel of the prozona is quite projecting and narrow (with some exceptions at O. charpentieri and O. caerulescens of Corsica), whereas at the second group it is not very projecting, and it is broad at the base; the tegmina tend to being proportionally narrower at the first group, and the dark wing band extends less further in the anal field. – 2). In the Maghreb, Oedipoda miniata mauretanica Lucas has dimensions stronger than the European nominative subspecies; and espe-cially the ratios length of the eyes / width of the vertex, and length of the eye / length of the subocular furrow, have lower values. So Oedipoda miniata mauretanica is perhaps a “good” species; but it would be necessary to more study this question to be able to adopt such a conclusion definitively. – 3). Oedipoda caerulescens (L.) is represented in Corsica and Sardinia by a particular subspecies, vi-carious of O. caerulescens caerulescens: Oedipoda caerulescens sardeti ssp. nov. ; at this taxon, the cubital prolongation of the dark wing band is less extended than at the nominative subspecies, above all in the males; in addition, the average values of the ratios length of the eyes / width of the vertex and length of the eyes / length of the subocular furrow are lower, and the posterior tarsi are red or brown red. It is not excluded that it is a “good” species. – 4). In the Maghreb the specimens of Oedipoda caerulescens have the wings usually yellow or greenish yellow, exceptionally blue, whereas in Europe it is exactly the opposite; in addition the occiput is constantly strongly rugose in the Maghreb, while roughness is very variable in Europe. These elements make it possible to accept a under-specific statute for the Maghrebi taxon: Oedipoda caerulescens sulfurescens Saussure. – 5). Oedipoda miniata var. coerulea Saussure has been regarded for more than fifty years as a subspecies from Oedipoda fuscocincta Lucas (“Oedipoda fuscocincta coerulea Saussure”); but in this study it appears closer to Oedipoda germanica (Latreille): compared to O. fuscocincta, the metazona of the pronotum is shorter (proportionally with the prozona) at O. germanica and at O. coerulea, the tegmina are shortened (propor-tionally with the posterior femurs), and the ratio length of the eye / width of the vertex is lower. – 6). O. coerulea is distinguished clearly from O. germanica by the blue colouring of the wings (not red), and by the cubital prolongation of the wing band very much weaker.The strictly parapatric situation from these two taxa (the contact makes in the Pyrenees) allows to grant to O. coerulea a

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statute of “good” species, vicarious of Oedipoda germanica (Latreille): Oedipoda (superpecies germanica) coerulea Saussure, stat. nov., comb. nov. – 7). What has been identified until now in Corsica and Sardinia as Oedipoda fuscocincta sicula or as O. “fus-cocincta” coerulea, according to the authors, is in reality a new taxon: Oedipoda fuscocincta morini ssp. nov., distinct from Oedipoda fuscocincta fuscocincta and Oedipoda fuscocincta sicula by the greenish blue colouring of the posterior wings.After all, the following taxa may be found in France (including Corsica): Oedipoda charpentieri (Fieber), Oedipoda caerulescens caerulescens (Linnaeus), Oedipoda caerulescens sardeti ssp. nov., Oedipoda (germanica) germanica (Latreille), Oedipoda (german-ica) coerulea Saussure and Oedipoda fuscocincta morini ssp. nov.Keywords. Oedipoda caerulescens sardeti ssp. nov.; Oedipoda (germanica) coerulea Saussure, stat. nov., comb. nov.; Oedipoda fuscocincta morini ssp. nov.; western palearctic region.

SARDET Eric. – Acrida turrita L., 1758 absent de France (Orthoptera : Acridoidea : Acridinae). Pages 49-57.Résumé. Acrida turrita a régulièrement été cité de Corse par erreur, en raison de l’utilisation de mauvais critères de détermination. Il s’agit en réalité d’Acrida ungarica ssp. mediterranea, unique espèce d’Acrida présente en Corse, ainsi qu’en France continentale. Une analyse morphométrique est réalisée à partir de matériel en collection, provenant de France continentale, de Corse, de Sardaigne, de Sicile, d’Espagne, du Maroc et d’Algérie (au total 68 ♂♂ & 43 ♀♀), dans l’objectif de définir des critères de détermination fiables. Il en ressort que le critère le plus utilisé dans les clés – à savoir, la position du sillon typique, placé au milieu du pronotum chez A. ungarica ssp. mediterranea, et distinctement en arrière du milieu chez A. turrita – est tout à fait aléatoire, puisque plus de la moitié des individus étudiés ne peuvent être déterminés avec certitude (58% des ♂♂ et 52% des ♀♀). En réalité les critères les plus pertinents sont (1) la forme de la plaque sous-génitale des mâles, (2) la forme générale de l’espace mésosternal (large chez A. ungari-ca et étroit chez A. turrita) et (3) dans une moindre mesure, les mensurations du corps, des tegmina et du pronotum (A. turrita est gé-néralement plus grand). Une clé de détermination est proposée. Mots clés. Orthoptera, Acridinae, Acrida turrita, Acrida ungarica ssp. mediterranea, faune de France, Corse, morphométrie, clé de détermination.

Abstract. Acrida turrita has regularly been quoted from Corsica by mistake, using bad identification criteria. It is actually Acrida un-garica ssp. mediterranea, the only Acrida species in Corsica, and in continental France. A morphometric analysis was carried out based on collection material , coming from continental France, Corsica, Sardinia, Sicily, Spain, Morocco and Algeria (68 males & 43 females overall), in order to define reliable identification criteria. This study has revealed that the most used criterion in the keys - i.e. the position of the typical groove, placed in the middle of the pronotum for A. ungarica ssp. mediterranea and distinctly after the middle for A. turrita - is completely random, since over half the studied individuals cannot be named with certainty using this cri-terion (58% of the males and 52% of the females). The most relevant criteria are (1) the shape of the male subgenital plate, (2) the general shape of the mesosternal space (broad in A. ungarica and narrow in A. turrita) and (3) to a lesser extent, measurements of the body, tegmina and pronotum (A. turrita is usually larger). An identification key is proposed.Key-words. Orthoptera, Acridinae, Acrida turrita, Acrida ungarica ssp. mediterranea, fauna of France, Corsica, morphometry, iden-tification key.

DEFAUT Bernard – Eléments pour la Faune de France des Caelifères : 5. A propos de Locusta migratoria cinerascens (Fabricius, 1781) (Caelifera, Acrididae, Oedipodinae). Pages 59-61.Résumé. Dans une thèse récente (CHAPUIS, 2006) il a été montré que la population de Locusta migratoria migratoria Linnaeus (1758) présente sur le littoral languedocien, dans la région de Palavas (Hérault), était isolée génétiquement des populations de Locus-ta migratoria cinerascens environnantes. Cela conforte l’hypothèse suggérée précédemment (DEFAUT, 2005), sur des bases morpho-logiques, selon laquelle Gryllus cinerascens Fabricius (1781) risque fort d’être une espèce à part entière, distincte de Locusta migra-toria Linnaeus (1758). Mais il vaut sans doute mieux attendre le résultat des expérimentations projetées par le CIRAD avant d’accep-ter définitivement cette conclusion. Mots clés. Locusta migratoria migratoria Linnaeus (1758), Locusta migratoria cinerascens (Fabricius, 1781), Locusta migratoria gallica (Remaudière, 1947).

Abstract. In a recent thesis (CHAPUIS, 2006) it was showed that the population of Locusta migratoria migratoria Linnaeus (1758) present on the Languedocien littoral, in the area of Palavas (Herault), is isolated genetically from the surrounding populations of Lo-custa migratoria cinerascens. That consolidates the assumption suggested previously (DEFAUT, 2005), on morphological basis, ac-cording to which Gryllus cinerascens Fabricius (1781) could be a true species, distinct from Locusta migratoria Linnaeus (1758). But it is undoubtedly to better await the result of the experiments projected by the CIRAD before accepting this conclusion definit -ively.Keywords. Locusta migratoria migratoria Linnaeus (1758), Locusta migratoria cinerascens (Fabricius, 1781), Locusta migratoria gallica (Remaudière, 1947).

MAUREL Hélène – L’apport de Roger PASQUIER à la compréhension des pullulations de Dociostaurus marocca-nus (Thunberg, 1815) en Algérie (Orthoptera, Acrididae). Pages 63-64.Résumé. Roger Pasquier (1901- 1973), acridologue à l’Institut Agricole d’Algérie (Alger), a mis au point dans la première moitié du XXe siècle, une méthode de lutte contre les dégâts d’un acridien grégariapte Dociostaurus maroccanus (Thunb.) : surveillance régu-lière des foyers de grégarisation, et destruction des populations larvaires lorsqu’elles présentent une coloration sombre, annonciatrice de bandes grégaires. Cette méthode est à la fois très efficace, économe, et relativement respectueuse de l’environnement. Mots clés. Acridiens grégaires, Dociostaurus maroccanus, lutte rationnelle, Algérie.

Abstract. Roger Pasquier (1901- 1973), acridologist at the Institut Agricole d’Algérie (Alger), has established in the first half of the XXth century a new approach for the control of the pest Dociostaurus maroccanus (Thunb.) : regular surveillance of the outbreak ar-eas, and destruction of the larval populations when they are dark colored, which is the mark of gregarious swarms. This method is very efficient, sparing and not very prejudicial for the environment.Key-words. Gregarious acridids, Dociostaurus maroccanus, rational control, Algeria.

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SARDET Eric & Gilles JACQUEMIN – Catalogue commenté des Orthoptères de la région lorraine. Pages 65-86.Résumé. A partir des données bibliographiques et inédites (plus de 8500 données au total), les auteurs établissent une liste de 66 Or -thoptéroïdes signalés dans les limites de la région Lorraine, comprenant 65 Orthoptères au sens strict (29 Ensifères et 36 Caelifères), et 1 Mantoptère (Mantis religiosa). L’analyse critique de cette liste amène à considérer que 3 espèces ne sont pas indigènes (espèces synanthropes) et que 5 autres doivent encore être considérées comme douteuses (pas d'exemplaire conservé en collection), certaines ayant peut-être disparu. Parmi les espèces remarquables (niveau 1 ou 2 de la Liste Rouge pour le domaine biogéographique auquel appartient la Lorraine) présentes de façon certaine, on citera : Barbitistes serricauda, Polysarcus denticauda, Decticus verrucivorus, Metrioptera saussuriana, Metrioptera brachyptera, Gryllotalpa gryllotalpa, Psophus stridulus, Oedipoda germanica, Omocestus pe-traeus, Omocestus haemorrhoidalis, et Chorthippus montanus. Ce premier catalogue commenté permet de faire le point des connais-sances orthoptériques lorraines. Il permettra notamment d’orienter les recherches futures pour combler les lacunes, dans l’objectif d’un atlas à venir. Mots clés. Orthopteroidea, Ensifera, Caelifera, Mantoptera, faunistique, région Lorraine, France.

Summary. Based on more than 8500 data (most recent and unpublished), a list of 66 species of Orthopteroids is drawn up in the re -gion of Lorraine (N-E France), including 65 true Orthoptera (29 Ensifera and 36 Caelifera) and 1 Mantodea ( Mantis religiosa). A critical analysis of the list leads to consider 3 species as non-native (synanthropic species), and 5 others as doubtful, some of them possibly extinct (no voucher in collection). Among the most remarkable elements, one can mention: Barbitistes serricauda, Polysar-cus, denticauda, Decticus, verrucivorus, Metrioptera saussuriana, Metrioptera brachyptera, Gryllotalpa gryllotalpa, Psophus stridu-lus, Oedipoda germanica, Omocestus petraeus, Omocestus haemorrhoidalis, and Chorthippus montanus. This first commented faun-istic survey of the Orthopteroids in Lorraine should allow to orientate future field-works in order to fill the gaps, for a future distribu -tion atlas.Key words. Orthopteroidea, Ensifera, Caelifera, Mantoptera, faunistic, region Lorraine, North-Eastern France

PUISSANT Stéphane – Première contribution à l’étude des Orthoptères, Phasmes et Mantes du projet de Réserve naturelle du Massif de Fontfroide (Aude-11). Pages 87-95.Résumé. A la demande de l’Office national des Forêts, un premier inventaire entomique comprenant les Orthoptères, les Phasmes et les Mantes fut réalisé durant l’année 2006, les 3-4-5 juillet et 19-20-21 septembre, au sein du périmètre du projet de Réserve naturelle de Fontfroide (Aude-11). Malgré l’uniformité du contexte phytoclimatique au sein duquel s’inscrit le périmètre d’étude, ce ne sont pas moins de 40 taxons qui purent être notés : 18 Ensifères, 18 Caelifères, un Phasme et 3 Mantes. Sont distinguées 5 espèces patri-moniales, trois d’entre elles faisant également partie de la liste des ZNIEFF dites «  deuxième génération » de la région Languedoc-Roussillon.Mots clés. Orthoptera, Phasmoptera, Mantoptera, répartition, biodiversité, Réserve naturelle, Aude, France.

Abstract. In order to answer to an Office national des Forêt (ONF) request and to improve faunistic knowledge of grasshoppers, Phasmids and Mantises, a first inventory of these insects was achieved in the Massif of Fontfroide (Aude-11). Because the study area lays in a Mediterranean phytoclimatic context (SH3 following DEFAUT, 1996, 2001), two fieldwork periods were selected (3-4-5 July and 19-20-21 September 2006). The study area is inside the perimeter of a future natural reserve. Forty taxa were collected: 18 En -sifera, 18 Caelifera, one Phasmid and three Mantises. Five species show a national interest. Among these five species, three belongs to the list of the ZNIEFFS “second generation” from the Languedoc-Roussillon region.Keywords. Orthoptera, Phasmoptera, Mantoptera, distribution, biodiversity, natural Reserve project, Aude, France.

BRAUD Yoan & Eric SARDET – Catalogue des Orthoptéroïdes de Corse : seconde actualisation (Orthoptères, Mantoptères, Blattoptères, Dermaptères et Phasmoptères). Pages 97-111.Résumé. La faune des Orthoptéroïdes de Corse fait l’objet de nombreux travaux depuis quelques années. Suite à un premier cata -logue (BRAUD & al., 2002), les auteurs présentent une nouvelle synthèse de l’avancement de l’inventaire des Orthoptéroïdes (Ortho-ptères, Mantoptères, Blattoptères, Dermaptères et Phasmoptères) de l’île, dans l'objectif d'un atlas de répartition à venir. Quatorze taxons s’ajoutent à ce catalogue, tandis que huit autres sont supprimés. Une espèce est signalée pour la première fois en France  : la blatte Phyllodromica sardea. Une présentation détaillée (cartes de répartition, sonogrammes, critères d’identification, informations éthologiques, méthodes de capture) est proposée pour quelques espèces particulièrement méconnues : Acrometopa servillea, ssp. ita-lica, Metaplastes pulchripennis, Platycleis albopunctata ssp. monticola, Rhacocleis bonfilsi, R. corsicana, Steropleurus chopardi, Uromenus brevicollis ssp. insularis, Petaloptila andreinii. Mots clés. Orthoptéroïdes (Orthoptera, Dermaptera, Mantoptera, Blattoptera, Phasmoptera), Corse, inventaire, acoustique.

Abstract. Many studies have recently been led about Orthopteroid insects in Corsica. After the synthesis compiled by BRAUD & al. (2002), the authors present the advance of the check-list of Orthoptera, Mantoptera, Blattoptera, Dermaptera and Phasmoptera species in the island. Fourteen taxa are added, while eight are removed. A cockroach is announced for the first time in France : Phyllodromica sardea. Special informations (maps, ocillogramms, morphologic information for identifying, ethology, catching) are given about the least known species : Acrometopa servillea, ssp. italica, Metaplastes pulchripennis, Platycleis albopunctata ssp. monticola, Rhacocleis bonfilsi, R. corsicana, Steropleurus chopardi, Uromenus brevicollis ssp. insularis, Petaloptila andreinii. Distribution maps will be led soon.Key words. Orthopteroid insects (Orthoptera, Dermaptera, Mantoptera, Blattoptera, Phasmoptera), Corsica, check-list, acoustics.

Brèves notes faunistiques.MAUREL Hélène – Pamphagulus bodenheimeri Uvarov, genre et espèce nouveaux pour l’Algérie (Orthoptera, Acridoidea, Dericorythidae). Pages 113-114.Résumé. La faune orthoptérique d’Algérie est enrichie d’un nouveau genre et espèce, un petit Dericorythidae steppique, récolté en 1986 non loin de Tolga (Algérie orientale) : Pamphagulus bodenheimeri Uvarov (1929).Mots clés. Orthoptera, Dericorythidae, Pamphagulus, Algérie orientale.

Abstract. The orthopteric fauna from Algeria is enriched with a new genera and species, a small steppic Dericorythidae collected in 1986 not far from Tolga : Pamphagulus bodenheimeri Uvarov (1929).

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Keywords. Orthoptera, Dericorythidae, Pamphagulus, Eastern Algeria.

MAUREL Hélène – Deux taxons nouveaux pour les hautes montagnes de Kabylie (Algérie), Paraeumigus sp. et Omocestus (Dreuxius) lecerfi Chopard (1936) (Orthoptera, Pamphagidae, Acrididae). Pages 115.Résumé. 1) Une espèce indéterminée appartenant au genre Paraeumigus Bolivar (1914) a été capturée dans le Djurdjura (Atlas Tel-lien). Le genre est nouveau pour l’Algérie. 2) Omocestus (Dreuxius) lecerfi Chopard (1936) a été capturé dans le Djurdjura. C’est une espèce nouvelle pour l’Algérie.Mots clés. Acridoidea, Pareumigus, Omocestus lecerfi, Algérie.

Abstract. 1) A specimen not specified but belonging to genus Paraeumigus Bolivar (1914) has been collected in Djudjura. The genus is new for Algeria. 2) Omocestus (Dreuxius) lecerfi Chopard (1936) has been collected in Djurdjura. This species is new for the country.Key-words. Acridoidea, Pareumigus, Omocestus lecerfi, Algeria.

Tome 12 (2008) [2007].Études.DEFAUT Bernard –Validité et champs d’application de divers vocables taxonomiques de la famille Acrididae (Or-thoptera). Pages 5-14.Résumé. 1. LEHMANN (2004) a élevé Tetrix bipunctata kraussi (Saulcy) au rang d’espèce distincte de T. bipunctata (L.) ; cette op-tion est confortée a posteriori par la sympatrie des deux taxons, établie en plusieurs localités. 2-1a. Le vocable Monopterus Fischer von Waldheim, 1846, dans lequel vient se ranger l’espèce européenne Gryllus frigidus Boheman, 1846, est un homonyme plus ré-cent, et donc invalide, de Monopterus Lacepède, 1800 (Poisson SYNBRANCHIDAE) ; 2-1b. Des études génétiques récentes montrent que Gryllus frigidus Boheman doit être rangé dan le genre essentiellement néarctique Melanoplus Stål (dont Bohemanella devient alors synonyme) ; 2-2. Deux épithètes spécifiques se rapportant à la même espèce, Gryllus frigidus Boheman, et Monopterus gracilis Fischer von Waldheim, ont été créées la même année (1846) ; c’est la première qui est la plus utilisée, et à ce titre elle mérite d’être conservée, en attendant que la Commission prenne une décision. 3. Le vocable LOCUSTINAE Kirby, 1825, a priorité sur le vocable sy-nonyme plus récent OEDIPODINAE Walker, 1870. 4. Le vocable Psophus Fieber 1853 (non 1852 !) n’est pas identique au vocable Psopha Fieber 1852 ; il est donc valide. 5. Le vocable de rang famille PARAPLEURINI Brunner von Wattenwyl, 1893, est disponible parce que construit sur le nom de genre Parapleurus Fischer, 1853 ; MECOSTHETINI Hébard, 1924, VICHETINI Harz, 1975, et CERACRINI Yin, 1984, sont des synonymes plus récents. 6. Le vocable générique Euthystira, créé par Fieber en 1853, est souvent uti-lisé au rang sous-générique ; cependant, la conformation de son ovipositeur peut légitimer son maintien à un rang générique. 7. Ste-nobothrus stigmaticus (Rambur, 1838) étant aujourd’hui absent de sa localité type (Sierra Nevada, Espagne) et le type étant perdu, on peut penser que ce vocable se rapporte en fait à Omocestus panteli (Bolivar, 1887) ; il est donc nécessaire de demander à la Commis-sion de maintenir les usages prédominants. 8. Le vocable Crotalacris Chopard, 1952, semble bien n’être qu’un synonyme plus ré-cent, et donc invalide, du vocable Stenobothrodes Tarbinsky, 1848. 9. Aucune épithète spécifique ancienne n’étant disponible pour désigner valablement le Gryllus miniatus de Charpentier (= Stenobothrus rubicundus auctores, non Goeze, 1778, nec Germar, 1817), il a fallu bâtir un nom entièrement neuf : ce fut rubicundulus, créé par KRUSEMAN & JEEKEL (1967b). 10. Il est nécessaire de deman-der à la Commission de lever la contradiction entre l’article 16.2 du C.I.N.Z. (qui fait obligation, lors de la création d’un vocable de rang famille, de citer le genre type, avec nom d’auteur et date), et la Recommandation 16.B (qui se limite à le « conseiller »). 11. Pour savoir par quelle sous-espèce Aeropedellus variegatus (Fischer von Waldheim) est représenté dans les Alpes françaises, il sera nécessaire en premier lieu de désigner un néotype pour la sous-espèce nominative, et d’en préciser les caractéristiques morpholo -giques.Mots clés. Code International de Nomenclature Zoologique ; Tetrix bipunctata kraussi ; Monopterus gracilis ; Bohemanella frigida ; Melanoplus ; LOCUSTINAE ; OEDIPODINAE ; Psophus ; Acridium ; PARAPLEURINI ; Euthystira ; Stenobothrus stigmaticus ; Crotala-cris ; Stenobothrodes rubicundulus ; OMOCESTINA ; Aeropedellus variegatus.

Abstract. 1. LEHMANN (2004) raised Tetrix bipunctata kraussi (Saulcy) to species distinct from T. bipunctata (L.); this option is con-solidated a posteriori by the sympatry of both taxa, known in several localities. 2-1a. The name Monopterus Fischer von Waldheim, 1846, whom the European species Gryllus frigidus Boheman, 1846, pertains, is a more recent homonym, and thus not valid, of Mon-opterus Lacepède, 1800 (Poisson SYNBRANCHIDAE); 2-1b. Recent genetic studies show that Gryllus frigidus Boheman must be put in the Nearctic genus Melanoplus Stål (with which Bohemanella becomes synonymous, then); 2-2. Two specific epithets referring to the same species, Gryllus frigidus Boheman, and Monopterus gracilis Fischer von Waldheim, were created on the same year (1846); the first one is used more, and for this reason it must to be preserved, waiting for a decision from the Commission. 3. The name LOCUSTINAE Kirby, 1825, is prioritary over the younger synonymous name OEDIPODINAE Walker, 1870. 4. The name Psophus Fieber 1853 (not 1852!) is not identical to the name Psopha Fieber 1852; it is thus valid. 5. The family-group name PARAPLEURINI Brunner von Wattenwyl, 1893, is available because it is built on the genus name Parapleurus Fischer, 1853; MECOSTHETINI HÉBARD, 1924, VICHETINI HARZ, 1975, and CERACRINI YIN, 1984, are younger synonyms. 6. The genus-group name Euthystira, cre-ated by Fieber in 1853, is often used at the subgenus level; however, the conformation of its ovipositor can to apologise to keep it at the genus level. 7. Stenobothrus stigmaticus (Rambur, 1838) is missing today in the type locality (Nevada Sierra, Spain), and the type is lost; then, one can think that this name refers in fact to Omocestus panteli (Bolivar, 1887); it is thus necessary to ask for the Com-mission to maintain the current spelling. 8. The name Crotalacris Chopard, 1952, seems to be no more than a younger synonym, and thus invalidate, of the name Stenobothrodes Tarbinsky, 1848. 9. No old specific epithet being available to validly refer to Gryllus miniatus Charpentier (= Stenobothrus rubicundus auctores, not Goeze, 1778, nec Germar, 1817), it was necessary to forge an entirely new name: it was rubicundulus, created by KRUSEMAN & JEEKEL (1967b). 10. It is necessary to ask the Commission to solve contra-diction between Article 16.2 of the I.C.Z.N. (which requires, for the creation of a name of family group, to fix the type genus, with name of author and date), and the Recommendation 16.B (which only “advises” it). 11. To know by which subspecies Aeropedellus variegatus (Fischer von Waldheim) is represented in the French Alps, it will be necessary initially to designate a neotype for the nominate subspecies, and to specify its morphological characteristics.

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Keywords. International Code of Zoological Nomenclature; Tetrix bipunctata kraussi; Monopterus gracilis; Bohemanella frigida; Melanoplus; LOCUSTINAE; OEDIPODINAE; Psophus; Acridium; PARAPLEURINI; Euthystira; Stenobothrus stigmaticus; Crotalacris; Stenobothrodes rubicundulus; OMOCESTINA ; Aeropedellus variegatus.

DEFAUT Bernard – A propos des espèces d’Euchorthippus Tarbinsky d’Europe occidentale et du Maghreb, et plus spécialement de France (Caelifera, Acrididae). Pages 15-18.Résumé. 1. Euchorthippus gallicus elegantulus Zeuner est synonyme d’E. gallicus gallicus Mařan ; en conséquence ce taxon doit être appelé Euchorthippus elegantulus Zeuner. 2. Euchorthippus declivus (Brisout) est une espèce fortement individualisée par rap-port aux six autres espèces présentes en Europe occidentale. 3. E. elegantulus Ramme (= E. gallicus Mařan), E. siculus Ramme (= E. albolineatus siculus) et E. sardous Nadig forment un groupe d’espèces affines, mais néanmoins distinctes. 4. E. albolineatus (Lucas) (= E. albolineatus albolineatus), E. angustulus Ramme et E. chopardi Descamps forment un autre groupe d’espèces affines ; E. an-gustulus est peut-être une sous-espèce d’E. albolineatus. 5. Une clé de détermination est proposée pour les quatre espèces présentes ou potentielles en France.Mots clés. Nomenclature, affinités morphologiques et éthologiques, Euchorthippus Tarbinsky, Europe occidentale, France.

Abstract. 1. Euchorthippus gallicus elegantulus Zeuner is synonymous with E. gallicus gallicus Mařan; consequently this taxon must be called Euchorthippus elegantulus Zeuner. Euchorthippus declivus (Brisout) is a species strongly individualized compared to the other six species present in Western Europe. 3. E. elegantulus Ramme (= E. gallicus Mařan), E. siculus Ramme (= E. albolin-eatus siculus) and E. sardous Nadig form a group of species closely related, but nevertheless distinct. 4. E. albolineatus, E. angustu-lus and E. chopardi form another group of species closely related; E. angustulus is perhaps a subspecies of E. albolineatus. 5. A de-termination key is proposed to the four species present or potential in France. Keywords. Nomenclature, morphological and ethological affinities, Euchorthippus Tarbinsky, Western Europe, France.

DEFAUT Bernard – Quel statut taxonomique pour Sphingonotus cyanopterus (Charpentier, 1825) ? (Caelifera, Acrididae, Locustinae). Pages 19-23.Résumé. Les six hypothèses que l’on peut faire sur le statut taxonomique de Sphingonotus cyanopterus (Charpentier, 1825), relative-ment à Sphingonotus caerulans (L., 1767), sont examinées : variété aléatoire, accommodat, sous-espèce écologique, sous-espèce géo-graphique, espèce parapatrique distincte, espèce sympatrique distincte. Aujourd’hui il n’est pas possible de choisir.Mots clés. Sphingonotus cyanopterus (Charpentier, 1825), Sphingonotus caerulans (L., 1767), statut taxonomique.

Abstract. The six assumptions that one can make about the taxonomic statute of Sphingonotus cyanopterus (Charpentier, 1825), in relation with Sphingonotus caerulans (L., 1767), are examined: random variety, accommodement, ecological subspecies, geographi-cal subspecies, distinct parapatric species, distinct species. Today it is not possible to choose.Keywords. Sphingonotus cyanopterus (Charpentier, 1825), Sphingonotus caerulans (L., 1767), taxonomic statute.

DEFAUT Bernard – La détermination pratique des femelles de Chorthippus du groupe biguttulus (L.) en France (Caelifera, Acrididae, Gomphocerinae). Pages 25-28.Résumé. Les femelles de Chorthippus biguttulus biguttulus (L.) et de C. brunneus brunneus (Thunberg) en provenance du territoire français peuvent être identifiées en collection en utilisant des paramètres biométriques, notamment la longueur des tegmina, la posi -tion du stigma tegminal, et l’écart séparant l’apex des genoux postérieurs (en position horizontale) de l’apex des tegmina. Au contraire, aucun critère n’a pu être mis en évidence pour séparer les femelles de Chorthippus mollis mollis (Charpentier) de celles de Chorthippus biguttulus biguttulus, du moins dans le périmètre géographique considéré (Sud de la France). Par ailleurs, il apparaît que des paramètres biométriques, tels que le rapport longueur de l’œil / largeur du vertex, permettent peut-être de séparer des populations géographiques au sein du territoire européen de Ch. brunneus. Mots clés. Détermination pratique ; Chorthippus biguttulus biguttulus (L.) ; C. brunneus brunneus (Thunberg) ; Chorthippus mollis mollis (Charpentier) ; France.

Abstract. Females of Chorthippus biguttulus biguttulus (L.) and of C. brunneus brunneus (Thunberg) from the French territory can be separated in collection by biometric parameters, the length of tegmina, particularly the position of the tegminal stigma, and the distance between the apex of the posterior knees (in horizontal position) from the apex of the tegmina. But no criterion could be found to separate females of Chorthippus mollis mollis (Charpentier) from females of Chorthippus biguttulus biguttulus, at least in the geographical perimeter considered (South of France). In addition, it appeared that biometric parameters, in particular the ratio be -tween the length of the eye and the width of the vertex, might allow to separate distinct geographical populations within the European territory of Ch. brunneus.Keywords. Practical determination ; Chorthippus biguttulus biguttulus (L.) ; C. brunneus brunneus (Thunberg) ; Chorthippus mollis mollis (Charpentier) ; France.

DEFAUT Bernard – La faune de France des Caelifera (Orthopteroidea) sur le référentiel Taxref (I.N.P.N.). Com-paraison avec la base de données Fauna Europaea (Univ. d’Amsterdam coord.) et l’atlas de l’I.N.P.N. Pages 29-34.Résumé. Le référentiel TAXREF du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris (MNHN) s’appuie sur la base de données Fauna Europaea. Il comporte des erreurs pour ce qui concerne l’ordre Caelifera : 10 espèces sont abusivement attribuées à la faune de France, alors que 8 manquent. D’un autre côté on peut déplorer que les sous-espèces ne soient pas prises en compte. Mots clés. Caelifera ; I.N.P.N. ; MNHN ; référentiel Fauna Europaea ; référentiel TAXREF.

Abstract. Reference frame TAXREF of the Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris (MNHN) is based on the data base Fauna Europaea. It comprises errors concerning the Caelifera order: 10 species are wrongly allotted to the French fauna, whereas 8 species are missing. On another side one can deplore that the subspecies are not taken into consideration. Keywords. Caelifera; I.N.P.N.; MNHN; Reference frame Fauna Europaea; Reference frame TAXREF.

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PUISSANT Stéphane – Mise au point de la liste rouge et de la liste des espèces déterminantes d’orthoptères pour la région Languedoc-Roussillon (Ensifera, Caelifera). Pages 35-44.Résumé. Suite à la demande de la Direction régionale de l’Environnement du Languedoc-Roussillon (DIREN LR) via l’Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE-LR), la mise en place d’une liste rouge des Orthoptères du Languedoc-Roussillon fut réali-sée en vue de mener à bien l’élaboration de la liste d’espèces déterminantes de ce groupe pour les ZNIEFF dites «  deuxième généra-tion ». La méthodologie appliquée aboutit à l’inscription de 33 taxons comme espèces dite déterminantes pour la région Languedoc-Roussillon. Des informations sur la géonémie, les biotopes et les degrés de menaces, sont livrées pour chacune de ces espèces.Mots clés. Orthoptères, espèces menacées, liste rouge, espèces déterminantes, ZNIEFF, Languedoc-Roussillon, France.

Abstract. To answer a request of the Direction régionale de l’Environnement du Languedoc-Roussillon (DIREN LR) via the Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE-LR), a first red list of Orthoptera species from Languedoc-Roussillon is drawn up. This list is the basis for listing meaningful species of this group in the so called “second generation” ZNIEFF zones. The methodology chosen leads to the registration of 33 taxa called “meaningful species” for the Languedoc-Roussillon region. In-formation about repartition, habitat and degrees of threat are given for each species.Keywords. Orthoptera, endangering species, red list, meaningful species, ZNIEFF, region Languedoc-Roussillon, France.

SARDET Eric – Tetrix bolivari Saulcy in Azam, 1901, espèce mythique ou cryptique ? (Caelifera, Tetrigoidea, Tetrigidae). Pages 45-54.Résumé. Tetrix bolivari est une espèce particulièrement délicate à déterminer, souvent considérée comme un taxon inter-médiaire de Tetrix subulata et Tetrix ceperoi. Les données historiques et bibliographiques sont peu nombreuses et pas toujours fiables. Le point sur la répartition française est réalisé, à partir de 54 stations passées en revue  : 49 stations sont validées sur le contrôle d’exemplaires en collection, 2 sont invalidées (données publiées dont la détermination est erro -née) et 3 n’ont pas été contrôlées, mais sont jugées dignes de confiance. Ces résultats amènent à relativiser la rareté de T. bolivari en France, qui semble assez commun au sud de l’axe Nantes-Lyon. Sa rareté présumée provient de confu -sions fréquentes avec les proches espèces T. subulata et T. ceperoi, mais également d’une réticence à identifier une es-pèce à la réputation mythique. Des éléments sur son écologie et sa biologie sont apportés. Mots clés. Orthoptera, Caelifera, Tetrix bolivari, France, chorologie, biologie, écologie.

Abstract. Tetrix bolivari Saulcy in Azam, 1901, mythical or cryptic species ? (Caelifera, Tetrigoidea, Tetrigidae)Tetrix bolivari is a particularly awkward species to identify, often considered to be an intermediate taxon between Tet-rix subulata and Tetrix ceperoi. There is little historical and bibliographical data and it is not always reliable. The spe-cies’ distribution in France is assessed, based on 54 reviewed localities : 49 localities were validated by controlling col-lection specimens, 2 were invalidated (published data based on mistaken identification) and 3 were not controlled, but are considered trustworthy. These results lead us to reconsider the rarity of T. bolivari in France, that seems fairly com-mon south of a Nantes-Lyon axis. Its presumed rarity comes from the frequent confusions with the closely related species T. subulata and T. ceperoi, but also from a reluctance to identify a species with a mythical reputation. Ele-ments of its ecology and its biology are given. Keywords. Orthoptera, Caelifera, Tetrix bolivari, France, distribution, biology, ecology.

SARDET Eric – Contribution à l’atlas UEF : observations 2006-2007 d’Orthoptères rares en France continentale ou dans des régions peu documentées (Ensifera, Caelifera). Pages 55-64.Résumé. Dans le cadre de l’atlas permanent de l’Union de l’Entomologie Française (UEF) sur les Orthoptères, en cours de finalisa -tion (DEFAUT, SARDET & BRAUD, coord., en préparation), j’ai apporté un certain nombre de données inédites, dont je commente une partie. Cette contribution présente uniquement des observations personnelles réalisées en 2006 et 2007. Elle concerne 8 régions ad-ministratives de France continentale, avec des données ponctuelles (espèces rares ou nouvelles) pour 6 d’entre elles  : Alsace, Bour-gogne, Haute-Normandie, Lorraine, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Rhône-Alpes. Pour les 2 dernières régions, Île-de-France et Poi-tou-Charentes, les données publiées sont rares, je présente alors les données sous forme de catalogue d’espèces. Une attention plus particulière est apportée à la famille des Tetrigidae, trop souvent négligée en France.Mots clés. Contribution à l’atlas UEF (DEFAUT, SARDET & BRAUD, coord., en préparation), données 2006-2007 de l’auteur, Ortho-ptères (Ensifera, Caelifera), régions peu documentées de France continentale.

Abstract. Contribution to the UEF atlas : 2006-2007 sightings in continental France of rare Orthoptera or from little docu-mented regions (Ensifera, Caelifera)As part of the French Entomology Union’s (UEF) permanent atlas on Orthoptera being finalised (DEFAUT, SARDET & BRAUD, co-ord., in preparation), I have contributed a number of new data, part of which I comment here. This contribution only mentions per-sonal sightings made in 2006 and 2007. 8 administrative regions of continental France are concerned, with localised sightings (rare or new species) given for 6 of them : Alsace, Bourgogne, Haute-Normandie, Lorraine, Provence-Alpes-Côte-d'Azur and Rhône-Alpes. For the last 2 regions, Île-de-France and Poitou-Charentes, the published data is sparce, I then show the data as a species catalogue. A particular attention is given to the Tetrigidae family, too often neglected in France.Keywords. Contribution of UEF atlas (DEFAUT, SARDET & BRAUD, coord., in preparation), 2006-2007 data of the author, Orthoptera (Ensifera, Caelifera), regions little documented in continental France.

BRAUD Yoan – Sur la présence de Rhacocleis germanica (Herrich-Schaeffer, 1840) et de Rhacocleis poneli Harz et Voisin, 1987 en France continentale (Orthoptera, Ensifera, Decticinae). Pages 65-72.Résumé. La sauterelle Rhacocleis germanica, présumée disparue de France continentale, a été retrouvée sur sept stations dans la ré -gion de Saint-Tropez (Var). Une campagne ciblée de prospections, incluant les stations où l’espèce avait anciennement été signalée, permet de dresser un état de conservation assez défavorable (populations de petite taille et en voie d’isolement). Les habitats fréquen-tés sont principalement des fourrés mésophiles situés à l’interface de ripisylves et de prairies naturelles. Toutes les stations ont été dé -

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couvertes lors de prospections diurnes. Avec le matériel acoustique utilisé, la distinction des stridulations nocturnes de Rhacocleis germanica et Rhacocleis poneli (taxon très abondant dans les mêmes stations) s’est avérée impossible.En France, Rhacocleis poneli semble quant à elle connaître une dynamique favorable, au point qu’on puisse se demander si cette es-pèce découverte récemment (1983) ne pourrait avoir été introduite. L’examen de la collection Azam permet cependant d’affirmer que l’espèce était déjà présente dans le Var en 1895. Mots clés. Rhacocleis germanica, Rhacocleis poneli, France, bio-histoire, écologie, état de conservation, acoustique

Abstract. The bush-cricket Rhacocleis germanica, supposed to be extinct in continental areas of France, was discovered on seven sites near Saint-Tropez (Var). Thanks to new field prospections, we note that the conservation status of this species is bad (small sized populations, insulation). The habitats are mainly low thickets and bushes making interface between wet forests and oligotrophi-cal meadows. This bushcricket was found during diurnal researches. Acoustical identification was impossible (the song of Rhacocleis poneli, an abundant species in the same stations, is similar).In France, Rhacocleis poneli gets reputation to be an invasive taxa. The examination of the Azam’s collection proves that this species was already present in France in 1895.Keywords. Rhacocleis germanica, Rhacocleis poneli, France, bio-history, ecology, conservation, acoustic

MORIN Didier – Quelques orthoptères intéressants à Païolive, a Montselgues, et dans leurs environs (France, Ardèche). Pages 73-79.Résumé. Des relevés orthoptériques ont été effectués pour le CREN de la région Rhône-Alpes à Montselgues, Ar-dèche ; à cette occasion d’autres prospections ont été réalisées dans la montagne ardéchoise ainsi que dans les environs du Bois de Païolive. Barbitistes serricauda (F.), Tetrix bolivari Saulcy, Calliptamus wattenwylianus (Pantel) et Arcypte-ra microptera carpentieri Azam sont nouveaux pour le département. Ces espèces nouvelles sont commentées, ainsi que les espèces rares ou en limite d’aire dans le département.Mots clés. Orthoptera, Mantoptera, faunistique, Païolive, Ardèche, France.

Abstracts. Otthopteric inventory at Montselgues (Ardèche, France) were achieved by the order of CREN from the Rhône-Alpes region; in this time, other research were made in the montane part of South Ardèche as in the neighbour-ing of the Bois de Païolive. Barbitistes serricauda (F.), Tetrix bolivari Saulcy, Calliptamus wattenwylianus (Pantel) and Arcyptera microptera carpentieri Azam are new for the department. These new species are commented on, as well as species which are rare or in limit of area in the department.Key words. Orthoptera, Mantoptera, faunistic, Païolive, Ardèche, France.

HOUARD Xavier – Inventaire des communautés d’Orthoptéroïdes dans le cadre de la gestion conservatoire des coteaux calcaires du bassin aval de la Seine (Haute-Normandie). pages 81-88.Résumé. Dans le cadre de la gestion écologique mise en œuvre sur des coteaux calcaires du bassin aval de la Seine , le Conservatoire des Sites Naturels de Haute-Normandie a souhaité mettre en place une démarche de suivi scientifique de la gestion des sites. Ainsi depuis 2003, plusieurs coteaux calcaires des vallées de la Seine et de l’Eure ont été inventoriés et analysés du point de vue de leur faune orthoptérique. Cet article expose les résultats de ces inventaires et rend compte des méthodes envisagées par le CSNHN pour évaluer l’impact de sa gestion sur l’entomofaune caractéristique des pelouses calcicoles.Mot-clés. Coteaux calcaires, Vallée de la Seine, Communautés, Orthoptéroïdes, Gestion conservatoire.

Abstract. The Conservatoire des Sites Naturels de Haute-Normandie (French BTCV in Haute-Normandie region) is leading the eco-logical management of the chalk hillsides of the river Seine’s lower basin and, as part of it, introduced a scientific monitoring policy of the sites’ management. This is how, since 2003, inventories and analysis focused on the grasshoper fauna have been achieved on various chalk hillsides of the rivers Seine and Eure valleys. This article will give the results of those inventories and present the ap -proaches thought of by the CSNHN in order to measure the impact of its management on the distinctive entomofauna of chalk grass -lands.Keywords. Chalk grass land, Seine valley, Community, Grasshoper fauna, ecological management.

STALLEGGER Peter & Bernard DEFAUT – Etude des peuplements d'orthoptères des prairies de fauche de la basse-vallée de la Risle, avec description d’une synusie normande (Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande, Eure). Pages 89-103.Résumé. L'étude des orthoptères des prairies inondables de fauche de la basse-vallée de la Risle (Eure) a permis de recenser 15 es-pèces d'orthoptères, dont 11 au sein même des parcelles. Une nouvelle synusie propre aux prairies humides de Normandie est décrite à partir des relevés réalisés sur le site, et d'autres réalisés ailleurs en Normandie par les membres de la Coordination Orthoptères Normandie.Mots clés. Orthoptera, prairies de fauche, Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande, Normandie, synusie orthoptérique

Abstract. The study of the orthoptera fauna of flood-meadows of the lower valley of the river Risle (Eure, Normandy, France) per -mitted to find out 15 species of orthoptera in the whole study area, and 11 in the center of the meadows. A new orthoptera synusy of wet meadows specific to Normandy is described from datas of the first author (PS) in the lower Risle valley, and members of the Coordination Orthoptères Normandie in other places of Normandy.Keywords. Orthoptera ,mowing meadows, Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande, Normandy, orthoptera synusy.

Tome 13 (2008).Études.

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DEFAUT Bernard & Stéphane JAULIN – Nouvelles données taxonomiques et chorologiques sur Aiolopus puissanti Defaut et A. thalassinus (F.) (Orthoptera, Acrididae). Pages 5-23.Résumé. Les auteurs ont mesuré ou calculé 33 paramètres biométriques chez 133 mâles, et 28 paramètres chez 136 femelles d’ Aiolo-pus groupe thalassinus provenant du domaine paléarctique occidental. Des analyses en composantes principales et des diagrammes de dispersion ont été établis, qui permettent de préciser les caractères distinctif d’A. puissanti Defaut par rapport à A. thalassinus (F.), et de proposer une nouvelle sous-espèce d’A. thalassinus en Corse. Des cartes de répartition géographique des deux espèces sont pré-sentées. Mots clés. Acrididae, Aiolopus puissanti Defaut ; Aiolopus thalassinus (F.) ; domaine paléarctique occidental ;

Abstract. The authors measured or calculated 33 biometric parameters in 133 males, and 28 parameters in 136 females of Aiolopus group thalassinus coming from the Western palearctic region. Principal component analyses and scatter diagrams were established, which make it possible to specify the characters distinctive of A. puissanti Defaut compared to A. thalassinus (F.), and to propose a new subspecies of A. thalassinus for Corsica. Geographical distribution maps of the two species are presented.Key Words. Acrididae, Aiolopus puissanti Defaut ; Aiolopus thalassinus (F.) ; Western palearctic region.

DEFAUT Bernard – Comparaison du « Sphingonotus arenarius (Lucas) » récolté par J. Azam à Tourves (Var) avec d’autres Sphingonotus (sensu stricto) à ailes tachées en Europe occidentale (Caelifera, Acrididae, Locusti-nae). Pages 25-28.Résumé. 1. L’exemplaire de « Sphingonotus arenarius (Lucas) » récolté autrefois par Azam à Tourves, dans le Var (France), appar-tient au genre Sphingonotus Fieber sensu stricto, et non au genre Pseudosphingonotus Shumakov. 2. Malgré la présence d’une bande alaire sombre, cet échantillon est biométriquement plus proche de S. caerulans caerulans que de S. caerulans cyanopterus. 3. On connaît quelques rares autres individus récoltés en France intérieure (c’est-à-dire loin du littoral) qui présentent aussi une bande alaire sombre ; leurs caractéristiques biométriques les rapprochent tantôt de S. caerulans caerulans, tantôt de S. caerulans cyanopterus. 4. Tous ces exemplaires sont nettement distincts de l’espèce ibérique S. lluciapomaresi Defaut (elle aussi pourvue d’une bande alaire sombre), du fait de la serrulation beaucoup plus lâche de la nervure intercalée.Mots clés. Biométrie, France, Pseudosphingonotus Shumakov, Sphingonotus Fieber.

Abstract. 1. The specimen of “Sphingonotus arenarius (Lucas)” formerly collected by Azam in Tourves (Var, France), belongs to the genus Sphingonotus Fieber sensu stricto, and not to the genus Pseudosphingonotus Shumakov. 2. In spite of the presence of a dark wing band, this specimen is biometrically more closely related to S. caerulans caerulans than to S. caerulans cyanopterus. 3. Some rare other samples collected in interior France (i.e. far from the littoral) which present also a dark wing band, are known; some-times their biometrical characteristics made them closely related to S. caerulans caerulans, sometimes to S. caerulans cyanopterus. 4. All these specimens are definitely distinct from the Iberian species S. lluciapomaresi Defaut (which has also a dark wing band), be-cause of serrulation of the intercalata vein much looser.Keywords. Biometry, France, Pseudosphingonotus Shumakov, Sphingonotus Fieber.

DEFAUT Bernard – Sur la signification du vocable générique Pseudosphingonotus Shumakov, 1963 (Caelifera, Acrididae, Locustinae). Pages 29-31.Résumé. Le genre Pseudosphingonotus Shumakov est a priori distinct du genre Sphingonotus Fieber par son système stridulatoire particulier (caractère apomorphe). Mais constatant que le genre Sphingonotus ne possède pas lui-même de caractère apomorphe, HOCHKIRCH & HUSEMANN (2008) ont synonymisé ces deux vocables, le vocable Sphingonotus ayant priorité parce que plus ancien. Cependant si on accepte que le genre Sphingonotus était taxonomiquement légitime avant l’émergence du genre Pseudosphingono-tus, on doit accepter qu’il l’est encore aujourd’hui. En attendant le résultat d’autres études phylogénétiques en cours on peut au moins admettre Pseudosphingonotus au rang de sous-genre.D’autre part les mêmes auteurs indiquent que Sphingonotus savignyi Saussure possède l’un ou l’autre des deux systèmes stridula-toires, selon les individus ; cela pourrait conduire à sa mise en synonymie avec Sphingonotus paradoxus (Bei-Bienko) ; et comme pa-radoxus est l’espèce type du sous-genre Pseudosphingonotus, il serait alors nécessaire de trouver un nom de remplacement pour ce sous-genre, et de désigner une nouvelle espèce type. Mots clés. Sphingonotus ; Pseudosphingonotus ; synonymie ; espèce type.

Abstract. The genus Pseudosphingonotus Shumakov is a priori different from the genus Sphingonotus Fieber because of his special stridulatory system (which is an apomomorphic character). But noticing that the genus Sphingonotus does not possess no one apo-morphic character, HOCHKIRCH & HUSEMANN (2008) have synonymised these two words (the word Sphingonotus having priority, because older). However if we accept that the genus Sphingonotus was homogeneous, legitimate, before the emergence of the genus Pseudosphingonotus, we have to accept that it is it even today. While waiting for the result of other phylogenetic studies in hand one could at least admit Pseudosphingonotus at a sub-genus level.In addition the same authors indicate that Sphingonotus savignyi Saussure has one or the other of the two stridulatory systems, ac-cording to individuals'; that could lead to its setting in synonymy with Sphingonotus paradoxus (Bei-Bienko, 1948); and as para-doxus is the type species of the sub-genus Pseudosphingonotus, it would be then necessary to find a name of replacement for this sub-genus, and to choose a new type species.Keywords. Sphingonotus ; Pseudosphingonotus ; synonymy ; type species.

MAUREL Hélène – Premier inventaire des Orthoptères de la "collection systématique" du Laboratoire de zoologie de l’Institut National Agronomique d’El Harrach (Algérie) (Ensifera, Caelifera). Pages 33-42.Résumé. Roger Pasquier (1901-1973) et ses collaborateurs ont constitué deux collections d’orthoptères à l’Institut National Agrono-mique d’El Harrach (près d’Alger). La « collection biologique » comprend seulement 2 espèces grégariaptes du Maghreb et de Corse (Schistocerca gregaria et Dociostaurus maroccanus), représentées chacune par plusieurs milliers d’individus ; la « collection systé-matique » comprend plus de 7 500 individus du Maghreb (Ensifera : près de 800, Caelifera : plus de 6 800), répartis en 60 genres (Ensifera : 15, Caelifera : 45) et 122 espèces (Ensifera : 26, Caelifera : 96). C’est l’inventaire détaillé de cette deuxième collection, dressé dès 1984, qui est rendu public ici pour la première fois.

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Mots clés. Caelifera, collection d’orthoptères, Ensifera, Institut Agricole d’Alger, Roger Pasquier.

Abstract. Roger Pasquier (1901-1973) and his collaborators constituted two collections of the orthoptera at the Institut National Agronomique from El Harrach (close to Algiers). The “biological collection” includes only 2 species of locust pests from Maghreb and Corsica (Schistocerca gregaria and Dociostaurus maroccanus), each one of them represented by several thousands of individu-als; the “systematic collection” includes more than 7.500 individuals from Maghreb (Ensifera: nearly 800, Caelifera: more than 6.800), divided into 60 genera (Ensifera: 15, Caelifera: 45) and 122 species (Ensifera: 26, Caelifera: 96). The inventory of this second collection, drawn up in 1984, is made public here for the first time.Key-words. Caelifera, collection of orthoptera, Ensifera, Institut Agricole d’Alger, Roger Pasquier.

PUISSANT Stéphane – Contribution à l’étude des Orthoptères, Phasmes et Mantes de la Réserve naturelle de Py (Pyrénées-Orientales, 66). Pages 43-63.Résumé. Trente trois stations ont été échantillonnées sur la Réserve naturelle de Py (France, Pyrénées-Orientales) en 2007 et 2008. Cinquante quatre espèces d’Orthoptères furent relevées sur le territoire d’étude ainsi qu’une espèce de phasme et une de mante, ce qui porte le nombre total de taxons à cinquante six. Douze sont patrimonialement intéressantes dont huit sont également détermi -nantes pour les ZNIEFF dites de « deuxième génération ». Une espèce est nouvelle pour le département des Pyrénées-Orientales. La représentation graphique du signal d’appel d’Eugryllodes pipiens (Dufour, 1820) est donnée. Une première évaluation des étages or-thoptériques de la Réserve est livré, ainsi qu’une approche des répercussions du pâturage sur le peuplement orthoptérique.Mots clés. Espèces patrimoniales, acoustique, pâturage, orthoptéroclimatologie, Pyrénées-Orientales, France.

Abstract. Thirty-three localities were sampled within the nature Reserve of Py (France, Pyrenees-Orientals) during years 2007 and 2008. Fifty-four orthoptera species were recorded within the survey territory as well as one phasmid and one praying mantis. The total number of taxa was raised therefore to 56. Twelve species were considered as patrimonial. Among them, eight are also "mean -ingful species" for the second generation ZNIEFF zones. One species was new for the department of Pyrenees-Orientals. The graph -ical representation of the Mountains cricket call signal is provided. A first evaluation of the orthoptera stratification within the Re -serve is given as well as a first analysis of grazing consequences on the orthoptera community.Key words. Patrimonial species, acoustic, grazing, orthopteroclimatology, orthoptera community, Pyrenees-Orientales, France.

BRAUD Yoan, Christian ROESTI & Eric SARDET – Petaloptila aliena (Brunner von Wattenwyl, 1882), nouvelle es-pèce pour la France (Orthoptera, Gryllidae). Pages 65-68.Résumé. Petaloptila (Petaloptila) aliena, jusqu’alors signalé d’Espagne orientale et, probablement par erreur, du Portugal, est men-tionné pour la première fois en France, dans les Pyrénées-Orientales. Cette espèce a été découverte en Cerdagne, vallée orientée vers l’Espagne, ce qui favorise des remontées subméditerranéennes ibériques. Une clé illustrée d’identification des deux espèces fran -çaises de Petaloptila est proposée.Mots clés. Petaloptila aliena ; Orthoptera ; Gryllidae ; France ; Pyrénées ; Cerdagne.

Abstract. Petaloptila (Petaloptila) aliena, until now only recorded from eastern Spain and (probably incorrectly) from Portugal, is announced for the first time for France (Pyrénées-Orientales). This species was found in the Cerdagne valley. This valley is oriented towards Spain, a fact that permits the existence of iberic taxa. An illustrated identification key of the two Petaloptila species is pre-sented.Keywords. Petaloptila aliena ; Orthoptera ; Gryllidae ; France ; Pyrenees ; Cerdagne.

PUISSANT Stéphane – Sur la présence en France d’Omocestus navasi Bolivar, 1908, avec description d’une nou-velle sous-espèce (Caelifera, Acrididae, Gomphocerinae). Pages 69-73.Résumé. Omocestus navasi Bolivar, 1908 est cité pour la première fois de France. Les différences morphologiques observées conduisent à la description d’un nouveau taxon : O. navasi bellmanni ssp. nov. Un premier relevé des caractéristiques stationnelles et des espèces compagnes sont livrés. Son étage orthoptérique est défini.Mots-clés. Omocestus navasi, sous-espèce nouvelle, étages orthoptériques, Pyrénées-Orientales, France.

Abstract. Omocestus navasi Bolivar, 1908 is reported for the first time in France. Morphological differences lead to the description of a new taxa: Omocestus navasi bellmanni ssp. nov. The first local characteristics are given as well as the species present within the same habitat.Keywords. Omocestus navasi, new sub-species, orthoptera community, Pyrenees-Orientales, France.

Defaut Bernard – Deux synusies orthoptériques en milieux ouverts sur le Causse Comtal (France, Aveyron). Pages 75-87.Résumé. Vingt huit relevés orthoptériques ont été effectués dans la réserve de chasse du Causse Comtal (France, Aveyron, commune de La Loubière) en septembre 2008. Vingt quatre espèces sont présentes sur le Causse, dont trois ont une certaine valeur patrimo-niale, au moins localement (Gampsocleis glabra, Decticus verrucivorus et Stenobothrus nigromaculatus). En même temps, deux sy-nusies (= communautés) ont été caractérisées, l’une typique des pelouses mésoxériques en fonds de doline (Euchorthippetum ele-gantuli, qui est présente aussi en région Centre), l’autre typique des pelouses écorchées, xériques, à la surface du Causse ( Omoceste-tum petraeae). Ces synusies sont intégrées à un synsystème hiérarchisé, dont les entités sont repérées faunistiquement, écologique-ment et bioclimatiquement. Mots clés. Synusies orthoptériques, Causse Comtal, Aveyron, région Centre.

Abstract. Twenty eight orthopterical readings were taken in the hunting preserve of the Causse Comtal (France, Aveyron, commune of La Loubière) in September 2008. Twenty four species are present on the Causse, of which three have a certain patrimonial value, at least locally (Gampsocleis glabra, Decticus verrucivorus and Stenobothrus nigromaculatus). At the same time two communities were characterized, one typical of the mesoxeric lawns in sinkhole bottoms (Euchorthippetum elegantuli, which is present also in the

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region Centre), other typical xeric, scratched lawns on the surface of the Causse (Omocestetum petraeae). These synusies are inte-grated into a hierarchically graded synsystem, whose entities are faunistically, ecologically and bioclimatologically located.Key Words. Orthopterical communities, Causse Comtal, Aveyron, région Centre.

Brèves notes faunistiques.ROCHELET Benoît – Seconde mention de Sepiana sepium (Yersin, 1854) en Charente-Maritime (17) (Orthoptera, Tettigoniidae). Pages 89-90.Résumé. Des prospections entomologiques réalisées en 2007 sur la commune de Jonzac (17) ont permis la découverte d’une popula -tion de Sepiana sepium (Yersin, 1854). Il s’agit de la seconde mention charentaise maritime de cette espèce qui se situe, d’après les connaissances actuelles de sa répartition, en aire disjointe dans la région.Mots clés. Orthoptères, Sepiana sepium, répartition, Charente-Maritime, France.

Abstract. Entomological prospectings realized in 2007 on the municipality of Jonzac (17) allowed the discovery of a population of Sepiana sepium (Yersin, 1854). It is about the second mention in Charente-Maritime of this species which is situated, according to the current knowledge of its distribution, in area separated in the region.Keywords. Orthoptera, Sepiana sepium, distribution, Charente-Maritime, France.

Lepley Michel – un cas possible de polychromatisme chez Oedipoda coerulea Saussure, 1884 (Orthoptera, Caeli-fera). Pages 91-92.Résumé. Des Oedipodinae dont les critères correspondent à l’espèce Oedipoda coerulea Saussure ont été capturés sur un site fran-çais pyrénéen. Sur 60 individus, 8 avaient les ailes rouges et un les avait jaunes. Tous les autres avaient les ailes normalement bleues. Aucune autre espèce d’Oedipodinae n’a été observée sur ce site, ce qui exclut toute possibilité d’hybridation. Cependant, des cas si -milaires ont été observés auparavant dans l’aire de contact avec Oedipoda germanica, et montrent que la possibilité d’hybridation n’est pas exclue.

Abstract. Some Oedipodinae for which criterion correspond to the Oedipoda coerulea Saussure species were catched on a French Pyrenean site. Out of 60 individuals, 8 had red wings and one yellow. All the others had normal blue wings. No other species of Oedipodinae was observed on this site, which excludes any possibility of hybridization. However, similar cases were previously ob-served in the contact range with Oedipoda germanica, and show that the possibility of hybridization is not excluded.

Tome 14 (2009).Études.ASCETE – liste des orthoptères de France (Orthoptera, Phasmatodea, Mantodea). Pages 5-16.Résumé. La liste des Orthoptères de France établie par l’association ASCETE est consultable sur le site www.ascete.org/, où elle est tenue à jour régulièrement depuis 2005. Elle est publiée ici pour la première fois (d’autres éditions suivront). Mots clés. Caelifera, Ensifera, liste des Orthoptères de France, Mantodea, Phasmatodea.

Abstract. The list of Orthoptera from France established by the association ASCETE is available for consultation on the site www.ascete.org/, where it is held up to date regularly since 2005. It is published for the first time here (other editions will follow).Keywords. Caelifera, Ensifera, list of Orthoptera from France, Mantodea, Phasmatodea.

David MORICHON & Didier MORIN  —  Rétablissement du statut spécifique de Chorthippus sampeyrensis Nadig, 1986 et description de la première localité connue de France (Acrididae, Gomphocerinae). Pages 17-31Résumé. Chorthippus (Glyptobothrus) sampeyrensis NADIG, 1986 a été mis en synonymie avec Chorthippus (Glyptobothrus) cia-lancensis NADIG, 1986 par RAGGE & REYNOLDS en 1998. L’examen biométrique d’individus collectés dans le vallon de l’Oronaye cet automne (dans les Alpes-de-Haute-Provence, première localité connue de France) et dans des localités italiennes, confronté aux publications antérieures sur le sujet, permet de rétablir le statut d’espèce pour ce taxon : Chorthippus sampeyrensis stat. nov. Ceci fait, nous décrivons la nouvelle localité française. Mots-clefs. Chorthippus sampeyrensis stat. nov., Chorthippus cialancensis, vallon de l’Oronaye, Larche, Alpes de Haute-Provence, France, taxonomie.

Abstract. Chorthippus (Glyptobothrus) sampeyrensis NADIG, 1986 was synonymize with Chorthippus (Glyptobothrus) cialancensis NADIG, 1986 by RAGGE & REYNOLDS in 1998. The biometric examination of individuals collected in the Vallon de l’Oronaye this autumn (in the Alpes-de-Haute-Provence, the first known locality of France) and in Italian localities, confronted with the former pub-lications on the subject, makes it possible to restore the statute of species for this taxon: Chorthippus sampeyrensis stat. nov. This made, we describe the new French locality. Key-words. Chorthippus sampeyrensis stat. nov., Chorthippus cialancensis, vallon de l’Oronaye, Larche, Alpes de Haute-Provence, France, taxonomy.

Eric SARDET & Christian ROESTI  —  Chorthippus cialancensis Nadig, 1986, espèce nouvelle pour la France (Caelifera, Acrididae, Gomphocerinae). Pages 33-35Résumé. Chorthippus cialancensis, jusqu’alors connu d’Italie dans les Alpes cottiennes, est mentionné pour la première fois en France, dans les Hautes-Alpes (région Provence-Alpes-Côte d’Azur). L’espèce a été découverte sur la commune d’Abriès, au lieu-dit de la « Tête de Frappier » à 2 640 m d’altitude. Cette localité est en continuité avec l’aire de distribution italienne. Mots clés. Chorthippus cialancensis ; Caelifera ; Gomphocerinae ; nouveau pour la France ; Alpes cottiennes.

Abstract. Chorthippus cialancesis, which was known until now only from the Italian part of the Cottic Alps, is recorded for the first time in France, in the region of Provence-Alpes-Côte d’Azur. The species was found in the municipality of Abriès, at a site called “Tête de Frappier” in 2,640 m asl. The locality is in immediate vicinity of the Italian distribution area.Keywords. Chorthippus cialancensis ; Caelifera ; Gomphocerinae ; first record in France; Cottish Alpes.

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Zusammenfassung. Chorthippus cialancesis, bisher nur aus dem italienischen Teil der Cottischen Alpen bekannt, wurde erstmals in Frankreich, in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur festgestellt. Die Art wurde in der Gemeinde Abriès, am sogenannten “Tête de Frappier” in 2.640 m Seehöhe entdeckt. Der Fundort stellt eine Fortsetzung des italienischen Verbreitungsgebietes dar.Keywords. Chorthippus cialancensis ; Caelifera ; Gomphocerinae ; Erstnachweis in Frankreich; Cottische Alpen.

Bernard DEFAUT  —  Découverte de l’holotype de Chorthippus albomarginatus (De Geer, 1773) (Caelifera, Acri-didae, Gomphocerinae). Pages 37-40Résumé. La collection « De Geer » du Musée d’histoire naturelle de Stockholm contient l’holotype de Chorthippus albomarginatus (De Geer, 1773), qui est un exemplaire femelle. Une analyse contextuelle permet d’établir que la localité type est en Suède (proba -blement les environs de Lövstabruck). Mots clés. Chorthippus albomarginatus (De Geer) ; holotype ; localité type.

Abstract. The De Geer’s collection from the Swedish Museum of natural history contains the holotype of Chorthippus albomar-ginatus (De Geer, 1773), which is a female sample. A contextual analysis allows establishing than the type locality is into Sweden (probably the vicinity of Lövstabruck).Keywords. Chorthippus albomarginatus (De Geer); holotype ; type locality.

David LLUCIÀ-POMARES & Jorge IÑIGUEZ  —  Descripción de una nueva especie del género Canariola Uvarov, 1940, de la Serrania de Ronda (Málaga, SE Península Ibérica) (Orthoptera: Tettigoniidae: Meconematinae). Pages 41-52Resumen. Se describe una nueva especie de Meconematinae (Ensifera: Tettigoniidae) perteneciente al género Canariola Uvarov, 1940 de la Serranía de Ronda (Málaga, SE Península Ibérica). Canariola quinonesi sp. nov. se diferencia claramente del resto de especies de su género por la mayor proyección de los cercos masculinos respecto a la placa subgenital, así como por distintas particularidades morfológicas referidas a la forma del margen posterior del X terguito y placa subgenital de ambos sexos y forma y dimensiones del oviscapto femenino.Se incluyen datos sobre la distribución geográfica y ecológica de la nueva especie, así como una clave dicotómica que permite la identificación de las cuatro especies conocidas del género.Palabras clave. Tettigonioidea; Meconematinae; Canariola quinonesi sp. nov; X terguito; placa subgenital; Serranía de Ronda; Málaga; SE Península Ibérica.

Résumé. Une nouvelle espèce de Meconematinae (Ensifera: Tettigoniidae) dans le genre Canariola Uvarov, 1940 est décrite de la Serranía de Ronda (Málaga, sud-est de la Péninsule ibérique). Canariola quinonesi sp. nov. se distingue nettement des autres espèces du genre par une projection plus grande des cerques au-delà de la plaque subgénitale mâle, et par des caractéristiques morpholo-giques différentes, relatives a la forme du bord postérieur du 10e tergite abdominale et de la plaque sous-génitale des deux sexes, ainsi que de la forme et des dimensions de l’ovipositeur de la femelle.Sont incluses notamment des données sur la répartition géographique et écologique de l'espèce nouvelle et une clé dichotomique qui permet l'identification des quatre espèces connues du genre.Mots clés. Tettigonioidea ; Meconematinae ; Canariola quinonesi sp. nov. ; 10e tergite abdominal ; plaque sous-génitale ; Serranía de Ronda ; Málaga ; sud-est de la Péninsule Ibérique.

Abstract. A new species of Meconematinae (Ensifera: Tettigoniidae) in the genus Canariola Uvarov, 1940 is described from Ser-ranía de Ronda (Málaga, SE Iberian Peninsula). Canariola quinonesi sp. nov. is clearly distinguished from other species of its genus by a greater projection of the cerci beyond the male subgenital plate, and by different morphological characteristics including the shape of the posterior margin of the 10th abdominal terguite and subgenital plate of both sexes and the shape and dimensions of the female ovipositor.Data on geographical and ecological distribution of the new species, and a dichotomous key for the identification of the four known species of this genus are included.Key words. Tettigonioidea; Meconematinae; Canariola quinonesi sp. nov; 10th abdominal terguite; subgenital plate; Serranía de Ronda; Málaga; SE Iberian Peninsula.

Amaria MEKKIOUI & Lotfi MESLI  —  Etude préliminaire des Orthoptères Caelifères de deux stations dans la ré-gion de Hafir (Monts de Tlemcen, Ouest Algérien). Pages 53-60Résumé. Le travail que nous avons mené a pour objectif l’étude de la faune orthoptérique de deux stations à Hafir (Monts de Tlem-cen, Algérie) ; l’une de ces stations est à exposition nord, l’autre à exposition sud. Notre inventaire a révélé la présence de 19 espèces d’Orthoptères, dont 17 Caelifera et seulement 2 Ensifera. Ces espèces sont communes aux deux stations, sauf les espèces Rambu-riella hispanica et Acrotylus patruelis qui sont propres à la station à exposition sud. Les relevés, faits au cours de l’année 1992, nous ont permis de suivre l’évolution temporelle des différentes espèces ; ils ont permis aussi une exploitation des données par les indices écologiques. Mots clés. Orthoptera ; Monts de Tlemcen ; exposition sud ; exposition nord ; aperçu bioécologique.

Abstracts. The work we carried out has for objective to study orthopterical wildlife in two stations from Hafir (Tlemcen Mountains, Algeria); one of these stations is Northern exposure, the other is Southern exposure. Our inventory revealed the presence of 19 spe-cies of Orthoptera, including 17 Caelifera and only 2 Ensifera. These species are present in both stations, except Ramburiella his-panica and Acrotylus patruelis, species which are specific to the Southern exposure. Statements made during the year of study (1992) have monitored the temporal evolution of different species. These also permit us to use data by the environmental indices. Key words. Orthoptera; Tlemcen Mountains; Southern exposure; Northern exposure; bio-ecological overview.

Pascal DUBOIS  —   Les Orthoptères du Parc naturel régional du Pilat, un premier aperçu. Pages 61-71Résumé : Cet article présente les résultats de 6 années de prospections dans le Parc naturel régional du Pilat (France). Une liste de 66 espèces d’orthoptères et de mantes est commentée.

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Mots clés : Pilat ; Rhône-Alpes ; Orthoptera.

Abstract : This paper presents the results of 6 years of prospecting in the Parc naturel régional du Pilat (France). A list of 66 species of grasshoppers and mantids is discussed.Keywords : Pilat ; Rhône-Alpes ; Orthoptera.

Bernard DEFAUT, Eric SARDET & Yoan BRAUD  —  Actualisation du « catalogue permanent de l’entomofaune. Sé-rie nationale, fascicule 7. Orthoptera : Ensifera et Caelifera » (édité par l’U.E.F. en février 2009). 1. Corrections. Pages 73-75Résumé. Des erreurs relevées dans la première édition du « Catalogue permanent de l’entomofaune, 7: Orthoptera” (DEFAUT, SARDET & BRAUD, 2009) sont corrigées ici.Mots clés. Atlas de répartition, France, Orthoptères.

Abstract. Some errors identified into the first edition of the “Catalogue permanent de l’entomofaune, 7: Orthoptera” (DEFAUT, SARDET & BRAUD, 2009) are corrected here.Keywords. Atlas of distribution, France, Orthoptera.

Bernard DEFAUT  —  La pratique de l’entomocénotique. 1. Elaboration du système syntaxono-mique. Pages 77-91Résumé. Dans cette première partie, la méthode d’étude « entomocénotique » des peuplements orthoptériques est exposée de ma-nière détaillée : collecte des données sur le terrain, traitement de ces données, présentation des résultats. Mots clés. Méthodologie entomocénotique ; synusies orthoptériques.

Abstract. In this first part, a method for studying the ortopterical communities is explained: collecting of field data, processing of those data, presentation of results. Key Words. Entomocenotical methodology; orthopterical communities.

Bernard DEFAUT  —  La pratique de l’entomocénotique. 2. Application à la gestion des milieux. Pages 93-101Résumé. La méthode d’étude « entomocénotique » des peuplements orthoptériques a été exposée de manière détaillée dans la pre-mière partie de ce travail (DEFAUT, 2010). Dans cette seconde partie est envisagée son application à la gestion des milieux naturels, notamment à travers l’utilisation d’indices propres à l’entomocénotique.Mots clés. Entomocénotique ; gestion des milieux naturels.

Abstract. A method for studying the ortopterical communities has been explained in the first part of this work (DEFAUT, 2010). In this second part its application to the management of natural environments is considered, especially by using some indices specific to this method.Key Words. Entomocenotic ; management of natural environment.

Samira BOUKLI HACENE & Karima HASSAINE  —   Bioécologie des peuplements de Coléoptères des milieux salés et humides de l’Ouest algérien. Pages 103-109Résumé. Vingt-deux espèces de Coléoptères trouvent gîte et couvert dans les micromilieux des marais salés et humides en périphérie de la Sebkha d’Oran. Un modèle d’organisation du peuplement est proposé, s’appuyant sur une ségrégation spatiale en entités fonc -tionnelles, composées de deux à trois espèces inféodées à des groupements végétaux. Douze espèces, dont cinq espèces halophiles, sont inféodées au groupement végétal à Suaeda fruticosa, situé dans les points les plus hauts, fortement salés et sujets à des submer-sions temporaires. Les espèces halophiles Emphanes cf. ascillaris, Pogonus chalceus, Notaphus cf. varius, Tachyporus pusillus, Phi-lonthus concinnus et l’espèce hydrophile Enochrus (Lumetus) bicolor sont cantonnées dans le groupement à Salicornia fruticosa, à submersion semi-permanente. Les espèces à plasticité écologique importante, sont Sibinia primita, Lixus linearis, Mygera sp., Micro-lestes abeillei, Amblystomus metallescens et Anthicus coniceps. Mots clés : Milieu salé, Coléoptères, organisation spatiale, halophytes, Sebkha d’Oran, Algérie.

Abstact. Twenty two species of Coleopters find lodging and covered in the micro mediums ones of the marshes salted and wet in periphery of Oran’s Sebkha An example of organization of the settlement is established according to the space segregation which leads to subdivide this one in functional entity made up of two to three species pledged with vegetable groupings which are associ -ated for them. Twelve species whose five halophilous species are pledged with the grouping with Suaeda fruticosa, located in the highest points, strongly salted and prone to temporary immersions. The species halophilous Emphanes cf. ascillaris, Pogonus chal-ceus, Notaphus cf. varius, Tachyporus pusillus, Philonthus concinnus and absorbent Enochrus (Lumetus) bicolor, are billeted in the grouping with Salicornia fruticosa, semi-permanent immersion. The species with significant ecological plasticity are Sibinia primita, Lixus linearis, Mygera sp., Microlestes abeillei, Amblystomus metallescens and Anthicus coniceps Key words: Salted medium, Coleopters, Organization of the guilds, Halophytes, Oran’s Sebkha, Algeria.

Bernard DEFAUT  —   Présentation synthétique des synusies orthoptériques de France. 1. Les synusies du biocli -mat méditerranéen (Oedipodetalia charpentierii). Pages 111–116Résumé. Une mise au point est faite sur les 5 synusies et groupements d’Orthoptères décrits dans le bioclimat méditerranéen subhu -mide de France, dont 3 sont nouveaux.Mots clés. Bioclimat méditerranéen subhumide ; entomocénotique ; synusies orthoptériques.

Abstract. A development is made about the 5 orthopteric communities described in the subhumid mediterranean bioclimate from France, of which 3 are new. Keywords. Entomocenotic; subhumid mediterranean bioclimate; orthopteric communities.

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Bernard DEFAUT  —   Présentation synthétique des synusies orthoptériques de France. 2. Les synusies du biocli -mat subméditerranéen tempéré (Chorthippetalia binotati). Pages 117-122Résumé. Les 4 alliances orthoptériques et 21 synusies ou groupements décrits jusque là dans le bioclimat subméditerranéen tempéré de France sont présentés de manière synthétique.Mots clés. Bioclimat subméditerranéen tempéré ; entomocénotique ; synusies orthoptériques.

Abstract. A development is made about the four orthopteric alliances and the twenty one communities in the temperate Submediter -ranean bioclimate in France. Keywords. Entomocenotic; orthopteric communities; temperate Submediterranean bioclimate.

Bernard DEFAUT  —   Présentation synthétique des synusies orthoptériques de France. 3. Les synusies sub-méditerranéennes alticoles des Pyrénées orientales (Ephippigeretalia cunii). Pages 123-125Résumé. Une mise au point est faite sur les 5 synusies orthoptériques décrites dans les bioclimats subméditerranéens frais et froid des Pyrénées orientales. Mots clés. Bioclimat subméditerranéen frais ; bioclimat subméditerranéen froid ; entomocénotique ; synusies orthoptériques.

Abstract. A development is made about the 5 orthopteric communities in fresh and cold Submediterranean bioclimates from the Eastern Pyrenees. Keywords. Entomocenotic; fresh to cold Submediterranean bioclimate; orthopteric communities.

Tome 15 (2010).Études.Bernard DEFAUT   —  Eléments pour la Faune de France des Caelifères : 6. A propos de Tetrix nutans Hagenbach, 1822 (Caelifera, Tetrigidae). Pages 5-7.Résumé. 1). Même avec le recul, la suppression du vocable « Tetrix nutans Hagenbach 1822 » (opinion 1103 du 28 II 1978) paraît justifiée, car l’épithète nutans peut désigner aussi bien Tetrix undulata (Sowerby 1806) que Tetrix tenuicornis (Sahlberg 1891), voire même (mais moins probablement) Tetrix bipunctata (L. 1758) ou Tetrix kraussi Saulcy 1888. 2). Je ne connais pas de vocable dispo-nible pour désigner l’hypothétique sous-espèce méridionale de Tetrix tenuicornis (autrefois nommée « nutans ») ; il vaut mieux at-tendre que la réalité taxonomique de cette sous-espèce soit confirmée avant de forger un vocable neuf. Mots clés. Tetrix nutans Hagenbach 1822 ; Tetrix tenuicornis (Sahlberg 1891).

Abstract. 1) Even with hindsight, the suppression of the word "Tetrix nutans Hagenbach 1822" (opinion 1103 from 28 II 1978) seems justified, because the species-group name nutans can refer as well to Tetrix undulata (Sowerby 1806) as to Tetrix tenuicornis (Sahlberg 1891), even (but less probably) to Tetrix bipunctata (L. 1758) or to Tetrix kraussi Saulcy 1888. 2). I do not know some available word for the hypothetical Southern subspecies of Tetrix tenuicornis (formerly named "nutans"); it is probably better to wait that the taxonomical reality of this subspecies is confirmed before forging a new word.Keywords. Tetrix nutans Hagenbach 1822; Tetrix tenuicornis (Sahlberg 1891).

Bernard DEFAUT   —  Eléments pour la Faune de France des Caelifères : 7. A propos de Podisma pedestris (L., 1758) et des taxons apparentés, en France (Caelifera, Acrididae, Melanoplinae). Pages 9-16.Résumé. Depuis une quarantaine d’années, des recherches chromosomiques ont été conduites en France sur des taxons du genre Po-disma, à la suite des travaux fondateurs de JOHN & HEWITT (1970) et HEWITT & JOHN (1972). Ils ont mis en évidence l’existence d’une race chromosomique méridionale dans l’aire de Podisma dechambrei Leproux in CHOPARD (1952) (Alpes méridionales), tan-dis que le Podisma « pedestris » des Pyrénées s’est révélé appartenir à une race chromosomique encore nouvelle. Mais la traduction morphologique de ces modifications chromosomiques n’a pas été étudiée, et la signification taxonomique de ces entités reste incon -nue : simples variétés chromosomiques, ou bien sous-espèces géographiques, ou bien espèces valides ? Finalement, il apparaît néces-saire de réviser le genre Podisma en Europe occidentale, au moins.Mots clés. Podisma dechambrei Leproux in CHOPARD (1952) ; Podisma pedestris (L., 1758) ;  races chromosomiques ; Acrididae.

Abstract. Since some 40 years, chromosomal researches were conducted in France on the genus Podisma, from the founding works of JOHN & HEWITT (1970) and HEWITT & JOHN (1972). They have highlighted the existence of a southern chromosomal race in the area of Podisma dechambrei Leproux in CHOPARD (1952) (Southern Alps), while the Podisma "pedestris" from the Pyrenees has proved belong to a yet new chromosomal race. But the morphological consequences of these chromosomal changes have not been studied, and the taxonomical status of these entities remains unknown: simple chromosomal varieties, or geographical subspecies, or valid species? Finally, it appears necessary to revise the genus Podisma in the whole Western Europe, at least.Keywords. Podisma dechambrei Leproux in CHOPARD (1952); Podisma pedestris (L., 1758); chromosomal races; Acrididae.

Jean-Louis PRATZ & Roger CLOUPEAU  —  Liste rouge commentée des Orthoptères de la région Centre. Pages 17-33.Résumé : cet article propose une Liste Rouge des Orthoptères menacés de la région Centre. Il s’inscrit dans un vaste programme dé -cidé par Nature Centre (fédération des associations de protection de la nature en région Centre) visant à établir des Listes Rouges des espèces et des milieux menacés dans cette région.Le processus de l’élaboration de cette liste en suivant la méthode et les critères de l’UICN est décrit. Il en résulte que sur les 68 es -pèces d'Orthoptères autochtones (y compris la Mante religieuse et le Phasme commun) recensées depuis un peu plus d’un siècle dans cette région, 2 sont éteintes, 7 sont en danger critique d’extinction, 2 sont en danger et 10 sont vulnérables. Il s’y ajoute 5 espèces quasi menacées et à surveiller (liste orange). Un commentaire est donné pour chacune de ces espèces.Mots clés : Orthoptera ; Liste rouge régionale ; catégories et critères ; région Centre ; UICN.

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Abstract: this article provides a Red List of threatened Orthopteran species of the Region Centre. It is part of a comprehensive pro -gramme decided by Nature Centre (Region Centre conservation associations Federation) to establish Red Lists species and com-munities threatened in this region.Describes the process of developing this list by following the method and the IUCN criteria. It follows on 68 species of indigenous Orthoptera (including the Praying Mantis and French Stick Insect) identified from a little over a century in this region, 2 are extinct, 7 are critical endangered, 2 are endangered and 10 are vulnerable. It is adds 5 near threatened species and monitor (orange list). A com -ment is given for each of these species.Keywords : Orthoptera; UICN Red List; categories and criteria; Region Centre.

Bernard DEFAUT  —   Présentation synthétique des synusies orthoptériques de France. 4. Les synusies du biocli -mat collinéen (Roeselianetea roeselii). Pages 35-38.Résumé. Une mise au point est faite sur les 3 alliances et les 13 synusies ou groupements d’Orthoptères en bioclimat collinéen.Mots clés. Bioclimat collinéen ; entomocénotique ; synusies orthoptériques.

Abstract. A development is made about the 3 orthopteric alliances and the 13 communities in hillean bioclimate.Keywords. Entomocenotic; hillean bioclimate; orthopteric communities.

Bernard DEFAUT  —   Présentation synthétique des synusies orthoptériques de France. 5. Les synusies eurosibé-riennes boréo-montagnardes, boréo-subalpines et arctico-alpines (Chorthippetea apricarii et Podismetea pedes-tris). Pages 39-45.Résumé. Une mise au point est faite sur les 12 synusies et groupements d’Orthoptères décrits en bioclimats boréo-montagnard, bo -réo-subalpin et arctico-alpin, dans les Pyrénées centrales et occidentales, avec description d’un nouveau groupement. Mots clés. Bioclimat arctico-alpin ; bioclimat boréo-montagnard ; bioclimat boréo-subalpin ; entomocénotique ; synusies orthopté-riques.

Abstract. A development is made about the 12 orthopteric communities described in mountaineer, subalpine and alpine bioclimates, into the Western and central Pyrenees, with the description of a new community.Keywords. Entomocenotic; alpine bioclimate; mountaineer bioclimate; subalpine bioclimate; orthopteric communities.

Bernard DEFAUT & David MORICHON  —  Etude des synusies orthoptériques dans les milieux ouverts et semi-ouverts de la réserve naturelle de Conat (F-66500). Pages 47-96.Résumé. Soixante relevés orthoptériques effectués sur le territoire communal de Conat (dont cinquante-et-un dans la réserve natu -relle), et deux effectués sur la commune limitrophe de Serdinya (France, Pyrénées-Orientales) ont permis d’identifier cinquante-six espèces (quarante-deux dans la réserve naturelle), dont trois ont une très forte valeur patrimoniale : Antaxius chopardi, Celes v. varia-bilis et Stenobothrus grammicus. Neuf synusies (et groupements) ont été reconnues au cours de cette étude, dont six sont décrites ici pour la première fois. Des paramètres cénotiques ont été établis pour chaque relevé constitutif des synusies : nombre d’espèces, in-dice de similitude et indice d’originalité, qui ont permis de comparer l’état de santé actuel des milieux ; ils permettront à l’avenir d’apprécier l’impact des modes de gestion.Mots clés. Conat, espèces patrimoniales, gestion, orthoptérocénoses, orthoptéroclimatologie, Pyrénées-Orientales, réserve naturelle.

Abstract. Sixty Orthoptériques samplings carried out on the communal territory of Conat (including fifty and one in the natural re-serve), and two carried out on the neighbouring commune of Serdinya (France, Pyrénées-Orientales), allowing to identify fifty six species (forty two in the natural reserve), of which three have a very strong patrimonial value: Antaxius chopardi, Celes v. variabilis and Stenobothrus grammicus. Nine communities have been recognized, of which six are described here for the first time. Cenotic parame-ters were established for each sampling: number of species, similarity index and originality index, allowing to compare the current health status of the studied environments; they will make possible in future to assess the impact of management.Key Words. Conat, Management, orthopterocoenosis, orthopteroclimatology, patrimonial species, Pyrénées-Orientales, nature reserve.

Tome 16 (2011).Études.Alexander A. BENEDIKTOV   —  Taxonomie et bioacoustique des criquets du genre Sphingonotus Fieber, 1852 (Orthoptera, Acrididae, Oedipodinae). Pages 5-15.Résumé. Un nouveau sous-genre du genre Sphingonotus Fieb., Parasphingonotus Benediktov & Husemann, subgen. n., est décrit. Le vocable Neosphingonotus Benediktov, 1998, stat. n., originellement supposé de rang générique, est sorti du statut de synonyme et rétabli au rang sous-générique. De nouveaux synonymes sont établis pour deux espèces et une sous-espèce : S. eurasius eurasius Mistshenko, 1936 = S. beybienkoi percomis Steinmann, 1968, syn. n. = S. tenuipennis secundus Steinmann, 1968, syn. n. ; S. macu-latus maculatus Uvarov, 1925 = S. maculatus culpatus Steinmann, 1968, syn. n. Les signaux acoustiques du chant de cour de S. coe-rulipes djakonovi Mistsh. sont décrits.Mots clés. Acrididae, homonymie, Neosphingonotus, nouveau sous-genre, Orthoptera, Parasphingonotus, signaux acoustiques, Sphingonotus, synonymie.

Abstract. A new subgenus of the genus Sphingonotus Fieb., Parasphingonotus Benediktov et Husemann, subgen. n. is described. The name Neosphingonotus Benediktov, 1998, stat. n. originally supposed as generic one is resurrected from synonyms as a sub-generic name. New synonyms for two species and one subspecies are established: S. eurasius eurasius Mistshenko, 1936 = S. beybi-enkoi percomis Steinmann, 1968, syn. n. = S. tenuipennis secundus Steinmann, 1968, syn. n.; S. maculatus maculatus Uvarov, 1925 = S. maculatus culpatus Steinmann, 1968, syn. n. Courtship signals of S. coerulipes djakonovi Mistsh. are described.Keywords. Acoustical signals, Acrididae, homonymy, Neosphingonotus, new subgenus, Orthoptera, Parasphingonotus, Sphin-gonotus, synonymy

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Bernard DEFAUT   —  Révision préliminaire des Chorthippus du groupe binotatus (Charpentier, 1825) (Caelifera, Acrididae, Gomphocerinae). Pages 17-54.Résumé. Une étude s’appuyant sur des considérations morphologiques, biométriques, éthologiques et chorologiques, et conduites sur 271 échantillons mâles et 252 échantillons femelles, provenant de France continentale, Espagne, Portugal et Maroc, a abouti aux conclusions suivantes : 1) Le complexe Chorthippus groupe binotatus comprend au moins deux espèces : C. binotatus (Charpentier 1825), taxon macroptère présent en Ibérie (jusqu’à 2 700 m dans le Sud), en France (surtout en plaine mais jusqu’à 1 300 m dans les Pyrénées-Atlantiques) et au Maroc (à 1 500 m dans le Moyen-Atlas septentrional), et C. saulcyi (Krauss 1888), statut nouveau, taxon microptère qui occupe les montagnes françaises (Pyrénées, Alpes et peut-être Cévennes). 2) La ssp. nominative C. binotatus bi-notatus (Charpentier, 1825) occupe toute la péninsule Ibérique et monte jusqu’à au moins 2 200 m en Sierra Nevada et à 2 000 m en Sierra de la Demanda. Elle est peut-être remplacée par une ssp. particulière en Sierra Nevada à partir de 2 500 m, et c’est peut-être une autre ssp. qui vit sur le territoire français et dans les pré-Pyrénées ibériques. Elle est assurément représentée par la sous-espèce C. binotatus atlasi Defaut 1987 dans le Moyen-Atlas septentrional (Maroc), taxon qui mériterait peut-être d’être élevé au rang d’es-pèce. 3) La ssp. nominative Chorthippus saulcyi saulcyi (Krauss, 1888), combinaison nouvelle, occupe à peu près tout le départe-ment français des Pyrénées-Orientales et la majeure partie des Pyrénées catalanes ibériques, en altitude. Elle est remplacée par Chor-thippus saulcyi (Krauss 1888) moralesi Uvarov 1954, combinaison nouvelle, dans la partie NW des Pyrénées catalanes, la Cerdagne franco-espagnole et les Pyrénées aragonaises. Sur le versant français des Pyrénées la ssp. nominative est remplacée par Chorthippus saulcyi (Krauss 1888) vicdessossi Defaut, ssp. nouvelle, depuis les Pyrénées ariégeoises occidentales jusque dans la RN de Néouvielle (Hautes-Pyrénées), au moins. Dans les Alpes on rencontre Chorthippus saulcyi (Krauss 1888), ssp. daimei (Azam 1893), combinaison nouvelle. 4). C’est à titre tout à fait provisoire que le taxon microptère cévenol est rattaché ici à C. saulcyi : Chorthippus saulcyi (Krauss 1888) algoaldensis Chopard 1952, combinaison nouvelle, car plusieurs éléments incitent à y voir une ssp. microptère de Chorthippus binotatus, tandis qu’avec d’autres on pourrait en faire une espèce à part entière. 5) La parapatrie apparente des trois sous-espèces pyrénéennes de Chorthippus saulcyi (C. s. saulcyi, C. s. vicdessossi et C. s. moralesi) est problématique ; pour aller plus loin dans la compréhension taxonomique il sera nécessaire d’étudier soigneusement les zones de con -tact, et de compléter par une étude biométrique approfondie et par une étude du comportement acoustique, voire par une étude de bi-ologie moléculaire, études qu’il faudrait étendre aussi aux formes présentes dans les Alpes et dans les Cévennes.Mots clés. Biométrie ; Chorthippus groupe binotatus (Charpentier, 1825) ; comportement acoustique ; morphologie..

Abstract. A study based on morphological, biometrical, behavioural and chorological considerations, and conducted on 271 male and 252 female samples from continental France, Spain, Portugal and Morocco, led to the following conclusions: 1) the complex Chorthippus group binotatus includes at least two species : C. binotatus (Charpentier 1825), which is a macropterous taxon living in Iberia (up to 2 700 m in the South), France (above all in plain, but up to 1 300 m in the Pyrénées-Atlantiques) and Morocco (at 1 500 m in the Northern Middle Atlas), and C. saulcyi (Krauss 1888), new status, a micropterous taxon occupying the French mountains (Pyrenees, Alps and maybe Cevennes). 2) The nominative subspecies C. binotatus binotatus (Charpentier, 1825) occupies all the Iberian Peninsula, and climbs up to at least 2 200 m in the Sierra Nevada and to 2 000 m in the Sierra de la Demanda. Perhaps it is replaced by another subspecies in Sierra Nevada above 2 500 m, and perhaps it is another subspecies who lives on the French territory and in the Iberian pre-Pyrenees. C. binotatus is surely represented by the subspecies C. binotatus atlasi Defaut 1987 in the Northern Middle-Atlas (Morocco), taxon which perhaps can to be elevated to the rank of species. 3) The nominative subspecies Chorthippus saulcyi saulcyi (Krauss, 1888), new combination occupies almost all of the French Department of Pyrénées-Ori-entales and the major part of the Iberian Catalan Pyrenees, in altitude. It is replaced by Chorthippus saulcyi (Krauss 1888) moralesi Uvarov, 1954, new combination in the NW of the Catalan Pyrenees, the French and Spanish Cerdagne and the Aragonese Pyrenees. On the French side of the Pyrenees the nominative subspecies is replaced by Chorthippus saulcyi (Krauss 1888) vicdessossi Defaut, ssp. new, since the boundary betwwen Aude and Ariège depratments up to natural reserve of Néouvielle (Hautes-Pyrénées), at least. Chorthippus saulcyi (Krauss 1888) daimei (Azam 1893), new combination is found in the Alps. 4) The cevenol micropterous taxon is attached here to C. saulcyi : Chorthippus saulcyi (Krauss 1888) algoaldensis Chopard 1952, new combination, but this is entirely provisional because several elements lead to see a micropterous subspecies of Chorthippus binotatus, while others elements could make it a valid species. 5) The apparent parapatry of the three Pyrenean subspecies of Chorthippus saulcyi (C. s. saulcyi, C. s. vicdessossi and C. s. moralesi) is problematic; for further taxonomic understanding it will be necessary to carefully study the contact zones, and to complete by a biometric study and a study of acoustic behavior, or even a study of molecular biology, studies should be extended also to the forms of the Alps and CevennesKeywords. Biometry; Chorthippus group binotatus (Charpentier, 1825); acoustic behaviour; morphology.

Eric SARDET —  Étude sur la variabilité morphologique de Tetrix undulata (Sowerby, 1806) et réhabilitation de la sous-espèce gavoyi Saulcy, in Azam, 1893 (Orthoptera, Caelifera, Tetrigoidea, Tetrigidae). Pages 55-64.Résumé. A partir d’une étude morphométrique sur des spécimens de Tetrix undulata (Sowerby, 1806) de France, la validité de la sous-espèce Tetrix undulata gavoyi Saulcy, in Azam, 1893 est reconnue. Le locus typicus se trouve sur la commune d’Entragues (Alpes-de-Haute-Provence). La sous-espèce gavoyi se caractérise par des mensurations plus faibles que Tetrix undulata, et par la lon-gueur du fémur postérieur proportionnellement plus court, critère discriminant pour séparer les deux sous-espèces. La sous-espèce gavoyi se distingue également par son écologie, strictement hygrophile et plus thermophile que T. u. undulata, en outre, elle se trouve exclusivement sur calcaire. Sa distribution en France se limite aux domaines biogéographiques méditerranéen et subméditerranéens. Les résultats de cette étude montrent également une grande variabilité de T. u. undulata dans les Pyrénées (et aussi en Espagne), qui mériterait une étude morphométriques plus approfondie (matériel insuffisant) pour préciser son statut taxonomique. La distribution de gavoyi/undulata dans l’ouest et le sud-ouest demanderait également une étude plus précise (matériel insuffisant).Mots clés. Tetrix undulata gavoyi Saulcy, in AZAM, 1893, sous-espèce valide du sud de la France ; étude morphométrique, écologie et distribution en France.

Zusammenfassung. Auf Grundlage einer biometrischen Untersuchung von Individuen von Tetrix undulata (Sowerby, 1806) aus Frankreich, wird der Status der Unterart Tetrix undulata gavoyi Saulcy, in Azam, 1893 bestätigt. Der locus typicus findet sich in der Gemeinde Entragues (Alpes-de-Haute-Provence). Die Unterart gavoyi ist durch geringere Maße im Vergleich zu Tetrix undulata ge-kennzeichnet, sowie durch die Länge des Postfemurs, der proportionell kürzer ist und das unterscheidende Kriterium ist, um die bei-den Unterarten zu unterscheiden. Die Unterart gavoyi unterscheidet sich auch durch ihre Ökologie, da sie stark hygrophil und ther-

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mophiler als T. u. undulata ist. Weiters findet sich gavoyi nur auf Kalk und die Verbreitung in Frankreich beschränkt sich auf den mediterranen und submediterranen Raum. Die Ergebnisse dieser Untersuchungen weisen zusätzlich auf eine große Variabilität von T. u. undulata in den Pyrenäen (und auch in Spanien) hin, welche weitere Untersuchungen notwendig macht (vorliegendes Material un-zureichend), um den taxonomischen Status zu klären. Die Verbreitung der nicht zuordenbaren Tiere gavoyi/undulata im Westen und Südwesten erfordert ebenfalls weitere Untersuchungen, da das derzeit vorliegende Material unzureichend ist. Keywords. Tetrix undulata gavoyi Saulcy, in AZAM, 1893, Bestätigung# der Unterart in Südfrankreich, Biometrie, Ökologie und Verbreitung in Frankreich

Abstract. Based on a biometric study of individuals of Tetrix undulata (Sowerby, 1806) of France, the validity of the subspecies Tet-rix undulata gavoyi Saulcy, in Azam, 1893 is confirmed. The locus typicus is found in the municipality of Entragues (Alpes-de-Haute-Provence). The subspecies gavoyi is characterised by its measures, which are smaller in comparison to T. undulata. In addi-tion, the postfemur is smaller and porportionally shorter, which is the key criteria to separate the two subspecies. The subspecies ga-voyi can also be distinguished by its ecology, as it is highly hygrophile and more thermophile than T. u. undulata. Moreover, it is found only in limestone regions and its distribution in France is limited within two biogeographical region, i.e. the Mediterranean and Submediterranean region. The results of this study show also the great variability of T. u. undulata in the Pyrenees as well as in Spain. Therefore further biometric studies (available material insufficient) are necessary for precising the taxonomical status. The distribution of unclassified individues gavoyi/undulata in the West and Southwest needs also further inquiries, because the available material is insufficient.Keywords. Tetrix undulata gavoyi Saulcy, in AZAM, 1893, subspecies confirmed in Southern France, biometrics, ecology and distri-bution in France.

Stéphane JAULIN, Bernard DEFAUT & Stéphane PUISSANT  —   Proposition d’une méthodologie unifiée pour les listes d’espèces déterminantes d’Ensifères et de Caelifères. Application cartographique exhaustive aux régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon (France). Pages 65-144.Résumé. Une méthodologie unifiée est mise au point pour l’élaboration des listes d’espèces déterminantes d’Orthoptères. A la suite de quoi les listes des Ensifères et Caelifères déterminants en Midi-Pyrénées et en Languedoc-Roussillon, établies respectivement par DEFAUT 2003 et par PUISSANT 2008 (2007), sont révisées, en tenant compte aussi des connaissances chorologiques récentes. La nou-velle liste est illustrée par une carte de répartition en couleurs pour chaque taxon.Mots clés. Cartes de répartition ; espèces déterminantes ; France ; Languedoc-Roussillon ; méthodologie ; Midi-Pyrénées.

Abstract. A unified methodology is developed for the elaboration of lists of “determinative” Orthoptera species. Then the lists of de-terminative Ensifera and Caelifera in Midi-Pyrénées and Languedoc-Roussillon, established respectively by DEFAUT 2003 and PUISSANT 2008 (2007), are reviewed, taking account also of the recent chorological knowledge. The new list is illustrated by a colour distribution map for each taxon.Keywords. Distribution maps; « determinative » species; France; Languedoc-Roussillon; methodology; Midi-Pyrénées.

Tome 17 (2012).Études.Bernard DEFAUT, David MORICHON, Didier MORIN & Stéphane PUISSANT  —  Locusta cinerascens (Fabricius), espèce dis-tincte de Locusta migratoria L. (Caelifera, Acrididae, Locustinae). Pages 5-7.Résumé. Locusta migratoria Linné et Gryllus cinerascens Fabricius sont sympatriques sur le littoral languedocien, et ils ont des ca-ractéristiques morphologiques suffisamment différentes pour que l’on doive les considérer comme des espèces distinctes : Locusta migratoria L., 1758 (en France méditerranéenne c’est la ssp. nominative) et Locusta cinerascens (Fabricius, 1781) statut nouveau. Par ailleurs il est démontré que ces deux espèces ont une écologie différente qui les empêche d’être syntopiques  : Locusta migratoria migratoria ne se rencontre que dans les dépressions littorales un peu humides, alors que Locusta cinerascens se reproduit et vit dans des biotopes plus secs.Mots clés. Littoral languedocien ; Locusta migratoria migratoria Linnaeus (1758) ; Locusta cinerascens (Fabricius, 1781), stat. nov.

Abstract. Locusta migratoria Linnaeus and Gryllus cinerascens Fabricius are sympatric in the Languedoc coast, and they have suffi-ciently different morphological characteristics that should be considered as distinct species: Locusta migratoria l., 1758 (in Mediter -ranean France it is the nominative ssp.) and Locusta cinerascens (Fabricius, 1781) new status. Also it is shown that these two spe-cies have a different ecology which prevents them being syntopic: Locusta migratoria migratoria occurs only in a little wet coastal depressions, then Locusta cinerascens breeds and lives in dryer biotopes. Keywords. Languedoc coast; Locusta migratoria migratoria Linnaeus (1758); Locusta cinerascens (Fabricius, 1781), stat. nov.

Bernard DEFAUT  —  Note sur une petite série d’Aiolopus récoltée au Qatar (Caelifera, Acrididae, Locustinae). Pages 9-13.Résumé. Des douze exemplaires d’Aiolopus récoltés par le personnel de l’INRA de 2001 à 2009, sept mâles (sur huit) et les quatre femelles sont assignables à Aiolopus puissanti Defaut 2005 (peut-être une sous-espèce un peu particulière, à organes du vol propor-tionnellement plutôt moins allongés). Les caractéristiques du huitième mâle le rapprochent nettement d’Aiolopus thalassinus (Fabri-cius, 1781) ; mais il faudrait disposer d’un matériel beaucoup plus abondant pour savoir s’il ne s’agit que d’un exemplaire aberrant d’Aiolopus puissanti ou d’un taxon réellement différent.Mots clés. Aiolopus puissanti Defaut, 2005 ; Aiolopus thalassinus (Fabricius, 1781) ; Qatar.

Abstract. Among the twelve samples of Aiolopus collected by the staff of INRA from 2001 to 2009, seven males (out of eight) and four females may be identified as Aiolopus puissanti Defaut 2005 (perhaps a somewhat particular subspecies, with organs of the flight proportionately rather less elongated). By its biometrical characteristics the eighth male seems related to Aiolopus thalassinus (Fabricius, 1781); but it would be necessary to have a material much more abundant to know if it is only an aberrant sample of Aiolopus puissanti or a really different taxon. Keywords. Aiolopus puissanti Defaut, 2005 ; Aiolopus thalassinus (Fabricius, 1781) ; Qatar.

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Bernard DEFAUT  —  Implications taxonomiques et nomenclaturales de publications récentes en phylogénie moléculaire : 1. Les Gomphocerinae de France (Orthoptera, Acrididae). Pages 15-20. Résumé. Des travaux de phylogénie moléculaires récents et concordants imposent des rapprochements taxonomiques nouveaux. En particulier on doit désormais considérer les « Chorthippus » du groupe parallelus comme relevant d’un genre nouveau, plus proche des genres Omocestus et Stenobothrus que du genre Chorthippus : Pseudochorthippus gen. nov. Un autre changement important est d’ordre nomenclatural : les genres Glyptobothrus Chopard 1952 et Gomphocerippus Roberts 1941 sont synonymes, ce dernier ayant priorité.Mots clefs. Nomenclature ; phylogénie moléculaire ; Pseudochorthippus gen. nov. ; taxonomie.

Abstract. Recent and concordant molecular phylogeny works impose new taxonomic relationships. Particularly, the species of the "Chorthippus" group parallelus must now be considered as belonging to a new genus, closer to Omocestus and Stenobothrus than to Chorthippus: Pseudochorthippus gen. nov. Another significant change is nomenclatural: Glyptobothrus Chopard 1952 and Gompho-cerippus Roberts 1941 are synonymous, the latter having priority.Keywords. Nomenclature; molecular phylogeny; Pseudochorthippus gen. nov. ; Taxonomy.

Bernard DEFAUT  —  Biométrie des types des Caelifères de France (Orthoptera). 1. Définition des paramètres mesurés. 2. Mensurations chez les Tridactylidae, Tetrigidae, Pyrgomorphidae, Pamphagidae et Acrididae Calliptaminae. Pages 21-56.Résumé. Des mensurations significatives ont été effectuées sur des types porte-nom (à défaut, sur des topotypes) des Caelifères de la faune de France, principalement pour des taxons dont la localité type est située sur notre territoire national. Des lectotypes ont été dé -signes pour quelques taxons du genre Calliptamus. Des photographiess des types porte-nom et de leurs étiquettes sont présentées. Les groupes taxonomiques concernés dans ce premier article sont énumérés dans le titre (et dans les mots clés).Mots clés. Acrididae Calliptaminae ; biométrie ; Pamphagidae ; Pyrgomorphidae ; Tetrigidae ; topotypes ; Tridactylidae ; types porte-nom.

Abstract. Significant measurements were performed about name-bearing types (or, alternatively, about topotypic specimens) of the French grasshoppers (Caelifera), mainly for taxa whose the type locality is located on the national territory. Lectotypes are fixed for some taxa of the genus Calliptamus. Photos of name-bearing types and of their labels are showed. The taxonomic groups covered in this first article are listed in the title (and in the keywords). Keywords. Acrididae Calliptaminae ; biometry ; name-bearing types ; Pamphagidae ; Pyrgomorphidae ; Tetrigidae ; topotypic speci-mens ; Tridactylidae.

Christian RUST, Laurent SCHWEBEL (†) & Eric SARDET —  Modicogryllus frontalis (Fieber, 1844), espèce nouvelle en France (Orthoptera, Gryllidae). Pages 57-62.Résumé. En 2011, Modicogryllus frontalis a été découvert dans une gravière en Alsace (commune d’Eguisheim, Haut-Rhin [68]) et constitue la première mention certaine pour la France, faisant suite à plusieurs mentions erronées. Cette localité est en continuité géo -graphique directe avec les populations allemandes outre-rhin. Les hypothèses sur son arrivée probablement récente en Alsace sont discutées, notamment à partir d’individus macroptères.Mots-clés. Modicogryllus frontalis, Alsace, nouvelle espèce en France, gravière, macroptérisme.

Abstract. First confimed record in France of Modicogryllus frontalis. The species has been found in 2011 in a gravel pit in Alsace (municipality of Eguisheim, Haut-Rhin [68]). This location is close to the known ones on the german side of the Rhine river. The likely recent appearance in Alsace is discussed, especially the possible colonization through macropterous individuals.Key words. Modicogryllus frontalis, Alsace, first record in France, gravel pit, macropterism

Zusammenfassung. Modicogryllus frontalis wurde 2011 zum ersten Mal sicher für Frankreich nachgewiesen. Der Fundort liegt im Elsass in einer Kiesgrube (Gemeinde Eguisheim, Haut-Rhin [68]). Der Fundort befindet sich in nächster Nähe zu den bekannten Vorkommen auf der deutschen Rheinseite. Das wahrscheinlich erst vor kurzem erfolgte Auftreten im Elsass wird diskutiert, vor allem die mögliche Besiedlung durch makroptere Individuen.Key words. Modicogryllus frontalis, Elsass, Erstnachweis in Frankreich, Kiesgrube, Langflügeligkeit

David MORICHON  —  Contribution à la connaissance des Orthoptéroïdes du Val de Galbe (Pyrénées-Orientales). Pages 63-67.Résumé. Le Val de Galbe héberge un peuplement orthoptérique de caractère eurosibérien, ce qui est insolite dans un département où les endémiques catalans sont habituellement bien représentés. Ici non seulement ceux-ci sont absents, mais deux espèces de caractère eurosibérien prononcé sont bien présents : Miramella alpina subsp. subalpina (Fischer, 1850) et Chrysochraon dispar subsp. dispar (Germar, 1834), alors qu’elles sont rares ailleurs dans le département.Mots clés. Faune eurosibérienne ; Orthoptéroïdes ; Pyrénées-Orientales ; Val de Galbe.

Abstract. The Val de Galbe hosts an orthopteric fauna with eurosiberian character, which is unusual in his Department where the catalan endemic taxa are usually well represented. Here not only the catalan endemic taxa are absent, but two species with euros -iberian pronounced character are present: Miramella alpina subsp. subalpina (Fischer, 1850) and Chrysochraon dispar subsp. dispar (Germar, 1834) (they are rare elsewhere in the Department).Keywords. Eurosiberian fauna ; Orthopteroids ; Pyrénées-Orientales ; Val de Galbe.

Hélène MAUREL (†) & Bernard DEFAUT  —   Roger PASQUIER (1901 – 1973) et le laboratoire de zoologie de l’Institut national agronomique d’Alger entre 1930 et 1973. Pages 69-87.Avertissement (par Bernard DEFAUT). L’exposé qui suit a été reconstitué par mes soins à partir des récits détaillés que m’a confiés Hélène MAUREL de 2005 à 2007, principalement en 2006, et dont la plus grande partie a été enregistrée. Je les ai complétés avec la documentation bibliographique qu’elle m’a léguée, et j’ai inséré des illustrations issues de sa collection personnelle. Également j’ai glané des renseignements sur internet. Dès l’origine Hélène m’avait proposé de cosigner ; j’avais d’abord refusé, estimant que ma contribution concernerait surtout la mise en forme et serait donc marginale. Mais comme la version finale a été passablement aug -mentée et qu’Hélène ne l’a pas relue, je préfère aujourd’hui ajouter ma signature pour le cas où il se trouverait dans ce nouveau texte

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des éléments qu’elle n’aurait pas approuvés. Cependant il s’agit bien, pour l’essentiel, de ses propres souvenirs, mes apports person-nels ayant été aussi neutres que possible. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai conservé le style originel d’Hélène à la première personne.

Tome 18 (2013).Études.Bernard DEFAUT  —  Biométrie des types des Caelifères de France (Orthoptera). 3. Mensurations chez les Acri-didae Melanoplinae et Locustinae. Résumé. Des mensurations significatives ont été effectuées sur des types porte-noms (ou, à défaut, sur des topotypes) des Melanopli -nae et Locustinae de la faune de France (Caelifera, Acrididae), principalement les taxons dont la localité type est située sur notre ter -ritoire national. Les localités types, les types porte-noms et les séries types ont été précisés dans la mesure du possible  ; quelques lec-totypes ont été désignés, après justification. Les photos présentées en annexe faciliteront la reconnaissance des types porte-nom dans les collections publiques.Mots clés. Acrididae, Locustinae, Melanoplinae ; biométrie ; localités types, topotypes ; types porte-noms.

Abstract. Significant measurements were made on name-bearing types (or, alternatively, about some topotypic specimens) of the French grasshoppers Melanoplinae and Locustinae (Caelifera, Acrididae), mainly for taxa whose the type locality is located on the national territory. Type localities, name-bearing types and type series were specified as far as possible; some lectotypes were desig-nated, after justification. Photos in the annex will facilitate the recognition of type specimens in the public collections.Keywords. Acrididae; biometry; Locustinae; Melanoplinae; name-bearing types; topotypic specimens; type localities.

Bernard DEFAUT, David MORICHON, Didier MORIN & Stéphane PUISSANT   —  L’étude de phylogénie moléculaire réalisée par MA & al. (2012) sur le Criquet migrateur : nouvelles conclusions taxonomiques (Caelifera, Acrididae, Locustinae). Résumé. I. En revisitant dans une optique taxonomique nouvelle l’étude de phylogénie moléculaire réalisée par MA & al. (2012) sur le Criquet migrateur, il nous apparaît que les deux grandes « lignées » mises en évidence par les auteurs sont compatibles avec un statut d’espèces valides : Locusta migratoria L. 1758 au Nord, et Locusta cinerascens (F., 1781) au Sud ; notre interprétation découle de la ré-partition très largement parapatrique des deux lignées sur la carte qui illustre le texte, doublée d’une sympatrie locale (indiquée à Nar-bonne par les auteurs), ainsi que de la monophylie des deux clades et de leur haute différenciation génétique. Nous avions abouti à une conclusion identique dans un travail exactement contemporain (DEFAUT & al., 2012), en nous appuyant sur les caractéristiques morpho-logiques et les exigences écologiques des deux taxons, associées à une stricte sympatrie sur environ 80 km de littoral languedocien, entre Gruissan (Aude) et le Grau-du-Roi (Gard), ainsi que sur le littoral oriental de Haute-Corse. IIa. Ceci étant admis, au moins certaines des sous-espèces reconnues autrefois chez le Criquet migrateur sont compatibles avec le phylogramme et les réseaux d’haplotypes, et il semble même nécessaire d’en ajouter quelques autres  : 1) après désignation d’un néo-type restreignant la localité type originelle, la sous-espèce nominative L. m. migratoria L. correspondra soit au taxon qui, au plan gé-nétique, semble particulier au Nord-Est de la Chine, soit au taxon plus occidental (de la Mongolie occidentale à l’Europe centrale)  ; bien entendu il faudra trouver un nom nouveau pour l’autre taxon, si la réalité des deux sous-espèces est confirmée par la morpholo -gie. 2) Selon l’hypothèse vraisemblable de REMAUDIÈRE (1948) c’est le taxon précédent (le plus occidental) qui a établi des popula-tions permanentes sur le littoral languedocien et en Corse, échantillonnées par les auteurs à Narbonne (d’après leur carte, mais cet échantillonnage n’apparait pas du tout sur le phylogramme et pas clairement sur les réseaux d’haplotypes). 3) L. m. gallica Remau-dière 1947, est présent dans l’Ouest de la France, et peut-être aussi autrefois plus au nord jusqu’en Allemagne septentrionale. 4) D’après le phylogramme et le réseau d’haplotypes concerné une autre sous-espèce est vraisemblable dans le Sichuan (centre de la Chine), qu’il faudrait la justifier morphologiquement. 5) Un taxon tibétain autonome, dépendant de L. migratoria, apparaît nettement sur le réseau d’haplotypes ; il ne nous est pas possible actuellement de savoir s’il s’agit de L. tibetensis Chen 1963, ou d’un taxon nouveau. 6) Enfin, L. m. rossica Uvarov & Zolotarevsky 1929, dont la localité type est en Russie d’Europe, mais qui a été supposée pré-sente bien plus loin vers l’ouest, n’a peut-être pas été échantillonnée dans le cadre de cette étude. IIb. Pour Locusta cinerascens aussi plusieurs sous-espèces sont possibles. 1) Le taxon malgache L. cinerascens F., ssp. capito (Saus-sure, 1884), nouvelle combinaison est fortement individualisé sur le phylogramme (les populations comoriennes, non étudiées par les auteurs, relèvent peut-être d’une sous-espèce distincte, d’après la littérature). 2) Locusta cinerascens (F., 1781), ssp. manilensis (Meyen, 1835), nouvelle combinaison (Philippines, Indonésie et Chine méridionale) et Locusta cinerascens (F., 1781), ssp. austra-lis (Saussure, 1884), nouvelle combinaison (archipel des Tonga et possiblement Australie et Nouvelle Zélande) ne sont pas nette-ment séparés sur le phylogramme et sur le réseau d’haplotypes ; mais cela ne prouve nullement que ces taxons ne soient pas valides (voir TREWICK, 2008) ; 3) Locusta cinerascens (F., 1781), ssp. cinerascens, taxon non grégariapte du pourtour méditerranéen, et Lo-custa cinerascens (F., 1781), ssp. migratorioides (Reiche & Fairmaire, 1849), nouvelle combinaison, taxon grégariapte purement africain (au sud du Sahara), ne sont pas, eux non plus, nettement séparés l’un de l’autre sur le phylogramme ni sur le réseau d’haplo-types ; 4) la ssp. arabique de la littérature (non nommée) est associée à L. c. ssp. cinerascens / L. c. ssp. migratorioides sur le phylo-gramme, alors qu’elle l’est à la ssp. indienne de la littérature (non nommée) sur le réseau d’haplotypes ; ces changements d’associa-tion ne sont pas incompatibles avec un authentique statut de sous-espèce. 5) La sous-espèce indienne évoquée ci-dessus est rattachable également à L. cinerascens : nouvelle combinaison ; elle est associée à la ssp. arabique sur le réseau d’haplotypes (comme déjà dit), mais à L. c. ssp. manilensis / L. c. ssp. australis sur le phylogramme. 6) Deux taxons tibétains rattachables à L. cinerascens sont net-tement individualisés sur le phylogramme et sur le réseau d’haplotypes ; il est possible que l’un d’eux corresponde au taxon burmana Ramme, 1951.IIc. Nous avons matérialisé, autant que faire se pouvait, l’extension de ces différentes sous-espèces sur la carte, sur le phylogramme et sur les réseaux d’haplotypes des auteurs (figures 1 à 3). III. À l’évidence il serait nécessaire d’entreprendre maintenant une révision générale des sous-espèces du Criquet Migrateur (sensu lato), en associant intimement, cette fois, biométrie, éthologie, écologie et données moléculaires. Mots-clefs. Criquet migrateur ; Locusta migratoria L. ; Locusta cinerascens (F.) ; nouvelle combinaison (comb. nov.) ; parapatrie ; sous-espèces ; répartition géographique ; sympatrie ; taxonomie.

Abstract. I. The results of the phylogeographic study carried out by MA & al. (2012) on the migratory locust tend to support our views on the fact that the two main lineages highlighted by the authors may be compatible with a valid species status ( Locusta mi-gratoria L. 1758 to the North and Locusta cinerascens (F., 1781) to the South). Our interpretation arises from the overall parapatric

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distribution of the two lineages on the map, which illustrates the text, coupled with a local sympatry (indicated in Narbonne by the authors), as well as their reciprocal monophyly associated with a high level of genetic differentiation. We had already come to the same conclusion in a previous study (DEFAUT & al., 2012), based on morphological and ecological characteristics of the two taxa, as-sociated with a strict sympatry on about 80 km in Languedocian littoral, from Gruissan (Aude) to Le Grau-du-Roi (Gard), as well as the Eastern littoral in Haute-Corse.IIa. Interestingly, some of the subspecies admitted in the past for the migratory locust Locusta migratoria are compatible with groups inferred in the phylogeographic analyses: 1) after designation of a neotype restricting the original type locality, the nominotypical subspecies L. m. migratoria L. 1758, possibly corresponds to the lineage that seems specific to the northeast of China or to a lineage that is distributed from the Western Mongolia to Central Europe. 2) According to the hypothesis of REMAUDIÈRE (1948), the latter lineage has likely established permanent populations in France (on the Languedoc coast and the Corsica coast) 3)  L. m. gallica Re-maudière 1947, is present in Western France. In addition several lineages that are highlighted in the molecular analyses need further ecological and morphological treatment as they may correspond to extant subspecies, such L. tibetensis Chen, 1963 for specimens sampled in the Tibet Region. .IIb. For Locusta cinerascens, it is also possible to tentatively assign several subspecies. 1) The Malagasy taxon L. cinerascens F., ssp capito (Saussure, 1884), new combination is highly individualized on the phylogram.. 2) Locusta cinerascens (F., 1781), ssp. ma-nilensis (Meyen, 1835), new combination (Philippines, Indonesia and Southern China) and Locusta cinerascens (F., 1781), ssp. australis (Saussure, 1884), new combination (archipelago of Tonga, and possibly Australia and New Zealand) are not clearly dif-ferentiated on the phylogram nor on the haplotypes network; but this does not prove at all that these taxa are not valid (see TREWICK, 2008); 3) Locusta cinerascens (F., 1781), ssp. cinerascens, a taxon non-gregarious from the Mediterranean region, and Locusta cin-erascens (F., 1781), ssp. migratorioides (Reiche & Fairmaire, 1849), new combination, a gregarious purely African taxon (at the South of Sahara), are not clearly separated one from other on the phylogram nor on the haplotypes network; 4) the not named Arabic subspecies from the literature is associated with L. c. ssp. cinerascens / L. c. ssp. migratorioides on the phylogram, and to the not named Indian subspecies from the literature; those changes in the association are not incompatible with authentic subspecific status. 5) The above Indian subspecies is related also to L. cinerascens: new combination; it is associated to the Arabian subspecies on the haplotypes network (as already said), but to L. cinerascens ssp. manilensis / L. cinerascens ssp. australis on the phylogram. 6) Two Tibetan taxa related to L. cinerascens are clearly individualized on the phylogram and on the haplotypes network; perhaps one of them is the taxon burmana Ramme, 1951.IIc. To summarize our views we have figured all the corresponding subspecies on the map, the phylogram and the haplotypes net-works of the authors (figures 1 to 3).III. It seems to us that more comprehensive studies on subspecies of the migratory locust (sensu lato) are required in order to clarify the status of the lineages that are suggested by the molecular analyses.Keywords. Geographical distribution; Locusta migratoria L.; Locusta cinerascens (F.); migratory locust; new combination (comb. nov.); parapatry; subspecies; sympatry; taxonomy.

Bernard DEFAUT  —   Note nomenclaturale sur Omocestus « petraeus » (Brisout, « 1855 ») (Caelifera) Résumé. L’épithète spécifique originale « petrœum », dans Acridium petrœum Brisout, a été corrigé en « petraeus » ou bien en « pe-træus » au moins dès 1861. Mais ce remplacement du « o » par un « a » est une émendation injustifiée au regard du CINZ (article 32.5.1). D’autre part la date de publication de la description originale est 1856, et non 1855 comme souvent admis . Le nom complet de l’espèce est donc : Omocestus petroeus (Brisout de Barneville, 1856).Mots clés. Émendation injustifiée ; nomenclature ; Omocestus petraeus ; Omocestus petroeus.

Abstract. The original specific epithet « petrœum », in Acridium petrœum Brisout, has been corrected « petraeus » or « petræus ». But this replacement of the « o » by an « a » is an unjustified emendation for the ICZN (article 32.5.1). On the other hand the date of publication of the original description is 1856, and not 1855 as often accepted. The full name of the species is therefore: Omocestus petroeus (Brisout de Barneville, 1856).Keywords. Omocestus petraeus; Omocestus petroeus; nomenclature; unjustified emendation.

Quentin DELORME —  Éléments d’écologie et de répartition d’une espèce endémique peu connue : Amedegnatiana vicheti (Delmas & Rambier, 1950) (Orthoptera : Tettigoniidae, Tettigoniinae). Résumé. Espèce unique en son genre, Amedegnatiana vicheti (Delmas & Rambier, 1950) est endémique de certains massifs calcaires de l’Ouest du Languedoc. Depuis sa découverte en 1946, elle n’était connue que de très peu de stations et son écologie était quasi -ment méconnue. Sa relative rareté et le manque de connaissances sur cette espèce ont motivé la réalisation d’intenses prospections en 2011 et 2012. Ces dernières ont permis de la rechercher sur des stations historiques ainsi que de déterminer de nouvelles stations. Des relevés de végétation ont été effectués sur chaque station afin de caractériser son habitat et identifier les facteurs écologiques influen -çant sa répartition. Des observations comportementales ont été réalisées afin de préciser le rythme d’activité journalier et d’étudier les stridulations. Cette espèce se répartit actuellement en deux populations bien distinctes, l’une sur le massif des Corbières et l’autre sur la partie méridionale du plateau du Larzac où elles occupent des milieux similaires mais présentant des facteurs écologiques dif -férents. A. vicheti est une espèce méditerranéenne caractéristique des pelouses thermophiles et parcours substeppiques. Cet orthoptère précoce montre des différences phénologiques liées à des variations d’altitude et d’exposition. Son activité est essentiellement diurne, mais des stridulations nocturnes, à structure distincte, ont été observées. L’état de conservation des populations est actuellement assez difficile à évaluer en raison du manque de données anciennes. Néanmoins, le caractère endémique de cette espèce sténoèce, et sa ré-partition très restreinte en font une espèce particulièrement vulnérable. De plus, d’importantes menaces ont pu être identifiées au cours de cette étude, en particulier la récurrence des incendies, la fermeture des milieux et divers projets d’aménagement montrant la nécessité .de mesures de gestion et de protection des populations.Mots clés. Amedegnatiana vicheti, Corbières, Larzac, répartition, écologie.

Abstract. Amedegnatiana vicheti, unique species of its genus, is an endemic species from calcareous mountains of Languedoc re-gion. Since its discovery in 1946, it was just recorded from few localities and its ecology was almost unknown. The scarcity of this species and the lack of knowledge about its ecology and repartition, bring me to carry out prospections during 2011 and 2012. Histor-ical stations were first prospected and news stations were searched. On each station, vegetation structure and composition were recorded in order to determine the habitat and identify the ecological factors that influence its distribution. Behavior’s observations

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were undertaken to determine the daily activity cycle and to record stridulations. This species is distributed in two populations, one in the Corbières upland and the other on the limestone plateau of Larzac. It attends the same habitat but its distribution is conditioned by different ecological factor. A.vicheti is a Mediterranean species typical of thermophile scratched vegetation. This precocious ensifera show phenologicals differences due to altitude variation and exposition. Its activity is mostly diurnal but nocturnal stridulations were recorded. Differences between nocturnal and diurnal stridulations had been recorded. Currently, as it lacks historical data, it’s diffi -cult to establish the population’s conservation state. However, it’s an endemic species with a very restricted range and a high degree of specialization. That gives it a high degree of vulnerability. Moreover important threats had been identified during this study espe-cially the recurrence of wood fire, the diminution of open habitats, and the augmentation of land settlement project. Management and protection of populations is currently required for long term preservation.Keywords. Amedegnatiana vicheti, Corbières, Larzac, repartition, ecology.

Bernard DEFAUT  —   Étude orthoptérique dans les milieux ouverts de la réserve de chasse du causse Comtal (F-12000, la Loubière) : rapport final de 2012. Résumé. En septembre 2008 un relevé orthoptérique a été effectué dans vingt-huit stations de la réserve de chasse du causse Comtal (France, Aveyron, commune de La Loubière). Vingt-quatre espèces au total ont été identifiées, dont quatre ont une cer -taine valeur patrimoniale, au moins dans le contexte local (Gampsocleis glabra, Decticus verrucivorus, Stenobothrus nigromacu-latus et Pseudochorthippus p. parallelus). Deux synusies (= communautés) ont été caractérisées, l’une typique des pelouses mé-soxériques en fonds de doline ou dans des dépressions topographiques (Euchorthippetum elegantuli : onze stations), l’autre ty-pique des pelouses écorchées, xériques, à la surface du causse (Omocestetum petraeae : dix-sept stations). Ces synusies sont in-tégrées à un synsystème hiérarchisé, dont les unités constitutives sont repérées faunistiquement, écologiquement et bioclimatique -ment. Des paramètres cénotiques ont été établis pour toutes les stations de chaque synusie  : nombre d’espèces, indice de simili-tude, indice d’originalité, densité cénotique, équitabilité (ou régularité) ; ils ont permis de comparer l’état de santé des milieux correspondants en 2008.Les mêmes vingt-huit stations ont été ré-inventoriées en 2010 et en 2012, exactement à la même époque (entre le 9 et le 18 sep -tembre). Il a été constaté en 2010 que les quatre espèces patrimoniales avaient disparu des lieux où elles avaient été vues en 2008, en partie à cause de la mise en culture d’une doline, en partie aussi, sans doute, à cause des conditions climatiques de 2010 et d’une pres -sion de pâturage élevée. La comparaison des paramètres cénotiques en 2008 et 2010 montre que le couple «  conditions clima-tiques » / « pression de pâturage » a été plutôt défavorable aux stations de la synusie mésoxérique, et plutôt favorable aux stations de la synusie xérique ; cependant plusieurs stations de cette dernière synusie montrent aussi un certain appauvrissement, sans doute consécutif à un piétinement excessif par les troupeaux au printemps. À l’issue de la campagne de 2010 deux recommanda -tions pratiques ont été émises pour les années 2011 et 2012 : allègement général de la pression pastorale dans les stations de la sy -nusie mésoxérique, allègement de cette même pression pastorale au printemps et en début d’été pour les stations de la synusie xé -rophile.Lors de la prospection de 2012 les trois premières des quatre espèces patrimoniales citées plus haut ont été revues, mais fort dis -crètement, et généralement dans des stations où elles n’étaient pas notées en 2008. Si on met à part les deux dolines qui ont été mises en culture (1785, 1788), et dont l’évolution très négative doit être considérée comme accidentelle, l’évolution des para -mètres cénotiques entre 2008 et 2012 aboutit globalement à un bilan assez équilibré  : l’évolution a été défavorable pour huit sta-tions, à savoir deux stations de l’Euchorthippetum elegantuli (1796, 1800) et six stations de l’Omocestetum petraeae (1782, 1787, 1789, 1791, 1801, 1803), elle a été favorable pour six stations, à savoir trois stations de l’ Euchorthippetum (1790, 17978, 1805) et trois stations de l’Omocestetum (1783, 1793, 1809), et elle a été assez indifférente pour douze stations, à savoir quatre stations de l’Euchorthippetum (1781, 1784, 1792, 1794) et huit stations de l’Omocestetum (1786, 1795, 1798, 1799, 1802, 1804, 1806, 1810).Ce recul de quatre ans est peut-être insuffisant, et surtout il m’a manqué de connaitre la répartition géographique et l’intensité des facteurs qui ont provoqué l’amélioration ou la détérioration des peuplements orthoptériques (notamment le calendrier de pâturage et le chargement en bétail). En l’état actuel de l’étude on peut recommander un allègement de la charge ovine dans la zone mé -diane (telle que dessinée sur la figure 4) ; également un décalage temporel de la mise à l’herbe de printemps, de façon à éviter un piétinement intense entre le 15 avril et le 15 juillet, quand la majorité des orthoptères sont juvéniles. Il n’y aurait rien à changer fondamentalement à la gestion au nord et au sud, pour ce qui concerne la qualité des peuplements orthoptériques en milieu ouvert.

Cependant il apparaît nettement que l’Euchorthippetum est la synusie intéressante du causse : ses stations couvrent une surface totale infiniment moins étendue que l’autre synusie, elle renferme trois des quatre espèces patrimoniales de l’étude ( Decticus v. verrucivorus, Gampsocleis glabra et Pseudochorthippus p. parallelus), et de surcroit elle est menacée par des mises en culture in-tempestives. Je recommande donc de mettre en défens de mi-avril à mi-juillet la vaste doline 1790, ou au moins sa moitié occidentale qui, étant plus basse topographiquement, et donc moins sèche, est plus propice à la synusie  ; une telle mise en défens empêchera le piétinement par le bétail pendant la période où la plupart des individus sont encore au stade larvaire. Il faudra ensuite contenir la pression de pâturage, de façon à maintenir sur des surfaces significatives (au moins 30 % de la parcelle) une hauteur de végétation herbacée supérieure ou égale à 30 ou 40 cm, favorable à l’installation et au maintien des espèces patrimoniales de la synusie. Cette doline servira alors de réservoir pour une recolonisation des autres stations de l’Euchorthippetum.Mots clés. Decticus v. verrucivorus (L.)  ; entomocénotique ; espèces patrimoniales ; Gampsocleis glabra (Herbst) ; gestion ; or-thoptérocénotique ; pression pastorale ; Stenobothrus nigromaculatus (Herrich-Schaeffer).

Abstract. In September 2008 an orthopterical inventory was conducted in twenty-eight places of the hunting reserve of the causse Comtal (France, Aveyron, La Loubière common) [Nota: a “causse” is a calcareous plateau]. Twenty-four species in total have been identified, of which four have a certain patrimonial value, at least in the local context (Gampsocleis glabra, Decticus verrucivorus, Stenobothrus nigromaculatus and Pseudochorthippus p. parallelus). Two synusies (= communities) have been characterized, of which one is typical of mesoxeric lawns in sinkholes and topographic depressions (Euchorthippetum elegantuli: Eleven stations), the other typical of xeric stony lawns on the surface of the causse (Omocestetum petraeae: seventeen stations). These synusies are integrated into a hierarchical, synsystem whose constitutive units are marked faunistically, environmentally and bioclimatically.

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Cenotical parameters were established for all stations of each synusy: number of species, similarity index, originality index, cenotic density, equitability; they were allowed to compare the health status of the stations in 2008. The same twenty-eight places were re-inventoried in 2010 and 2012, exactly at the same time (between 9 and 18 September).It was found in 2010 that the four patrimonial species had disappeared from the places where they were seen in 2008, in part due to the ploughing of a sinkhole, partly also, without doubt, because of bad climate conditions from 2010 and of high grazing pressure. Comparison of cenotic parameters in 2008 and 2010 shows that the couple 'weather' / 'grazing pressure' was rather unfavourable for mesoxeric synusy, and tended to favour the xeric synusy. However several places of the xeric synusy also show some depletion, probably resulting from an excessive trampling by cattle in the spring. At the end of the campaign of 2010 two recommendations have been issued for the years 2011 and 2012: general relief of the pastoral pressure in the places of the mesoxeric synusy, relief of the pastoral pressure in the spring and early summer in the places of the xeric synusy.When prospecting for 2012 the first three of the four patrimonial species cited above have been viewed, but very quietly, and in places where they were not seen in 2008, generally. Putting aside the two sinkholes ploughed (1785, 1788), and whose the very neg -ative evolution must be considered as accidental, the evolution of the cenotic parameters between 2008 and 2012 overall results in enough balance: the evolution was unfavourable for eight stations, namely two stations of the Euchorthippetum elegantuli (1796, 1800) and six stations of the Omocestetum petraeae (1782, 1787, 1789, 1791, 1801, 1803), it has been positive for six stations, namely three stations of the Euchorthippetum (1790, 17978, 1805) and three stations of the Omocestetum (1783, 1793, 1809), and it has been quite indifferent for twelve stations namely four of the Euchorthippetum (1781, 1784, 1792, 1794) and eight stations of the Omocestetum (1786, 1795, 1798, 1799, 1802, 1804, 1806, 1810).This delay in four years is perhaps insufficient, and especially I lacked knowing the geographical distribution and the intensity of the factors that have caused improvement or deterioration of the orthopteric synusies (including the timing of grazing and the pastoral pressure). In the current state of the study one could recommend a relief of the ovine pressure in the middle zone (as drawn in figure 4); also a time-shift of the first spring grazing, so as to avoid intense stamping between April 15 and July 15, when the majority of the Orthoptera are juveniles. It would not be necessary to change management in the North and South, with regard to the quality of orthopteric synusies.

However it is clear that the Euchorthippetum is the interesting synusy of the Causse: its places cover a total surface infinitely nar -rower than the other synusy, it contains three of the four patrimonial species of the study (Decticus verrucivorus, Gampsocleis glabra and Pseudochorthippus p. parallelus v.), and moreover it is threatened by ill-timed ploughings.I therefore recommend to protect against grazing from mid-April to mid-July the large sinkhole 1790, or at least its Western half which, being lowest topographically, and therefore less arid, is more propitious to the synusy; such a grazing protection will prevent trampling by cattle during the period where most people are still in the larval stage. We will then have to contain grazing pressure, to maintain significant surfaces (at least 30 % of the sinkhole) a herbaceous vegetation height superior or equal to 30 or 40 cm, propi -tious to installation and maintenance of the patrimonial species. This sinkhole will then serve for a recolonization of the other places of the Euchorthippetum synusy.Key words. Decticus v. verrucivorus; entomocenotic; environmental management; orthopterocenotic; Gampsocleis glabra (Herbst); grazing pressure; patrimonial species; Stenobothrus nigromaculatus (Herrich-Schaeffer).

François BÉTARD  —  Écologie et cénotique des peuplements d’Orthoptères des landes sèches du Haut-Bocage vendéen. Résumé. L’étude des peuplements d’Orthoptères dans les landes sèches du nord-est de la Vendée a permis de recenser un total de trente et une espèces, dont dix présentent une valeur patrimoniale. Une analyse cénotique du peuplement dans son ensemble a permis de séparer deux entités bien distinctes au plan synécologique, correspondant à deux nouvelles synusies  : (i) le Chorthippo binotati – Ephippigeretum diurni (nov.), associé aux fruticées atlantiques de type lande à ajoncs et bruyères, à recouvrement graminéen rare ou absent ; (ii) l’Aiolopo thalassini – Myrmeleotettigetum maculati (nov.) qui caractérise les pelouses frutescentes (ou pelouses-landes) riches en graminées, i.e. une formation intermédiaire entre les pelouses sèches silicicoles et les landes « vraies » dominées par les li -gneux. Cette étude écologique et cénotique des peuplements d’Orthoptères apporte de nouvelles données sur la biodiversité des landes sèches atlantiques, utiles dans une perspective de gestion durable de ces milieux fragiles en régression.Mots clés. Orthoptera, landes sèches européennes, entomocénotique, synusies orthoptériques, biodiversité, Vendée.

Abstract. The study of Orthoptera communities in dry heathlands of northeastern Vendée allowed inventorying a total of thirty one species, including ten species of high conservation value. A cenotic analysis of the orthopteran fauna led to distinguish two distinct groups, corresponding to new synusiae in the syntaxonomic system developed by B. Defaut: (i) the Chorthippo binotati – Ephip-pigeretum diurni (nov.), which characterizes the Atlantic dry heaths rich in Fabacea and Ericacea; (ii) the Aiolopo thalassini – Myrmeleotettigetum maculati (nov.), which characterizes schrubby grasslands (or turf-moors), i.e. an intermediate vegetation type between dry siliceous grasslands and “true” heaths dominated by ligneous plants. This ecological and cenotic study of Orthoptera communities finally brings new data on the biodiversity of Atlantic dry heaths, that are useful in a perspective of sustainable manage -ment of such declining, fragile environments.Keywords. Orthoptera, European dry heaths, entomocenotics, orthopterical communities, biodiversity, Vendée.

Brèves notes faunistiquesKevin GURCEL – Un individu aux ailes jaune pâle chez Oedipoda c. caerulescens (Linnaeus, 1758) (Orthoptera, Caelifera)Résumé. Découverte d’un individu d’une forme rare de l’Œdipode turquoise [Oedipoda caerulescens caerulescens (L.)] aux ailes de couleur jaune pâle, en Haute-Savoie (France).Mots-clés. Orthoptera, Oedipoda c. caerulescens, forme à ailes jaunes.

Abstract. Discovery of a rare form of Blue winged grasshopper [Oedipoda caerulescens caerulescens (L.)] with pale yellow wings, in Haute-Savoie (France).Keywords. Orthoptera, Oedipoda c. caerulescens, yellow wings.

François Bétard – Observations récentes (2011-2012) d’Orthoptères rares ou peu communs en Vendée intérieure (Orthopte-ra : Ensifera, Caelifera)

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Résumé. Des prospections orthoptériques effectuées en 2011 et 2012 en Vendée intérieure ont permis la découverte de plusieurs es -pèces rares ou peu communes dans ce département et, plus largement, en région Pays de la Loire. Ces données récentes incluent la découverte d’une nouvelle espèce pour la Vendée, Aiolopus strepens, mais aussi celle de nouvelles stations pour plusieurs espèces re-marquables comme Conocephalus dorsalis et Chorthippus b. binotatus, récemment retenues comme espèces TVB dans le schéma ré-gional de cohérence écologique. Trois espèces de Tetrigidae, rares ou peu documentées dans la région, sont confirmées en Vendée grâce à la découverte de nouvelles stations. L’expansion vers le Nord de certaines espèces d’affinités subméditerranéennes, aujour-d’hui présentes en Vendée intérieure, permet d’évoquer brièvement les conséquences probables du réchauffement climatique sur la biogéographie des Orthoptères.Mots clés. Orthoptera, faunistique, biogéographie, réchauffement climatique, Vendée.

Abstract. Orthopterical surveys conducted in 2011 and 2012 in extra-littoral Vendée (NW France) allowed to discover several rare or uncommon species for this department and, more broadly, for the Pays de la Loire region. The new data include the discovery of a new species of Orthoptera in Vendée, Aiolopus strepens, as well as new locations for several striking species, such as Conocephalus dorsalis and Chorthippus b. binotatus, which were recently identified as “TVB species” in the regional scheme of ecological coher -ence. Three species of Tetrigidae, poorly documented in the region, are confirmed in Vendée owing to the discovery of some new lo-cations. The visible expansion of sub-Mediterranean species, today found at this latitude in Vendée, lets discuss the probable conse -quences of global warming on the biogeography of Orthoptera.Keywords. Orthoptera, faunistics, biogeography, global warming, Vendée.

Tome 19 (2014).ÉtudesBernard DEFAUT  —  Biométrie des types des Caelifères de France (Orthoptera). 4. Mensurations chez les Acrididae Gom-phocerinae. 5. Corrections et suppléments.Résumé. Des mensurations significatives ont été effectuées sur des types porte-noms (ou, à défaut, sur des topotypes) des Caelifères Gomphocerinae (Acrididae) de la faune de France, principalement les taxons dont la localité type est située sur notre territoire natio -nal. Les localités types, les types porte-noms et les séries types ont été précisés dans la mesure du possible  ; quelques lectotypes ont été désignés, après justification. Les photos présentées en annexe faciliteront la reconnaissance des types porte-nom dans les collections publiques.Mots clés. Acrididae, Gomphocerinae ; biométrie ; localités types, topotypes ; types porte-noms.

Abstract. Significant measurements were made on name-bearing types (or, alternatively, about the topotypic specimens) of the French grasshoppers Gomphocerinae (Oedipodinae, Acrididae), mainly for taxa whose the type locality is located on the national ter-ritory. Type localities, name-bearing types and type series were specified as far as possible; some lectotypes were designated, after justification. Photos in the annex will facilitate the recognition of type specimens in the public collections.Keywords. Acrididae; biometry; Gomphocerinae; name-bearing types; topotypic specimens; type localities.

Bernard DEFAUT  —  Note rectificative sur le vocable Omocestus « petraeus » (Brisout, 1856) (Caelifera).Résumé. La correction de l’épithète spécifique « petraeus », dans Acridium petraeus (Brisout de Barneville, 1856) en « petroeus » par DEFAUT (2013) est infondée.Mots clés. Nomenclature ; Omocestus petraeus ; Omocestus petroeus.

Abstract. The emendation of the specific epithet “petraeus”, into Acridium petraeus (Brisout de Barneville, 1856) in “petroeus” by DEFAUT (2013) is erroneous.Keywords. Omocestus petraeus; Omocestus petroeus; nomenclature.

Bernard DEFAUT & Stéphane PUISSANT   —  Sur la difficulté de séparer Acrotylus insubricus (Scopoli, 1786) et Acrotylus pa-truelis (Herrich-Schaeffer, 1838) en Meseta marocaine occidentale (Acrididae, Locustinae).Résumé. Malgré que l’échantillon statistique soit faible (37 ♂♂ et 26 ♀♀) on peut conclure de cette étude que les paramètres «  bord postérieur du pronotum arrondi / subanguleux » et « lobules alaires maculés / non maculés » ne sont pas pertinents pour séparer les espèces patruelis et insubricus, aussi bien les ♂♂ que les ♀♀, du moins au Maroc nord-occidental ; pour les ♀♀ on doit ajouter à ces deux paramètres douteux celui de l’extension de la bande alaire sombre. D’autres paramètres nous ont paru également très douteux mais n’ont pas été réellement testés : dimensions et proportions des articles antennaires médians, dépassement du vertex en avant des yeux, longueur et forme de l’arolium des griffes tarsales. Finalement la séparation des deux espèces n’a été possible qu’en utilisant les paramètres « position de la bande alaire sombre », « importance du dépassement des genoux postérieurs par les tegmina » et, mais uniquement pour les ♂♂, « extension de la bande alaire sombre ». Cependant et même avec ces caractères, quelques spécimens ne peuvent pas être attribués à l'une ou l'autre espèce. En fait, et compte tenu aussi des contradictions relevées dans la littérature, c’est tout le genre Acrotylus qui devrait être soigneusement révisé.Mots clés. Acrotylus insubricus (Scopoli) ; Acrotylus patruelis (H.-S.) ; critères de détermination ; Maroc nord-occidental.

Abstract. Although the statistic sample is small (37 ♂♂ and 26 ♀♀) it can be concluded from this study that the parameters "pos-terior edge of the pronotum rounded / subangular" and "apical wing lobules maculate / no maculate” are not relevant to separate the species patruelis and insubricus, as well ♂♂ and the ♀♀. This is at least true in the North-Western Morocco. For the ♀♀ the exten-sion of the dark wing bars is also doubtful. Other parameters have also appeared to us very doubtful but have not been really tested: dimensions and proportions of the median antennal segments, overflow of the vertex in front of the eyes, length and shape of the arolium of the tarsal claws. Finally the separation of the two species was possible using only the parameters “ position of the wing band dark”, “importance of the overcoming of the hind knees by the tegmina” and, but only for ♂♂, "extension of the wing band dark”. However, few specimens still can not be identified with these parameters.In fact, and in light also of the inconsistencies in the literature, it is the whole Acrotylus genus which should be carefully reviewed.Keywords. Acrotylus insubricus (Scopoli); Acrotylus patruelis (H.-S.); criteria for the identification; North-Western Morocco.

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Bernard DEFAUT  —  Note nomenclaturale : « Oedipodinae » ou « Locustinae » ? (Orthoptera, Acrididae).Résumé. En 1944 la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique a désigné l’espèce type du genre Locusta Linnaeus 1758 (Opinion 158) ; ce faisant elle a légitimé définitivement non seulement ce vocable du niveau genre dans son acception moderne, mais aussi tous les vocables du niveau famille qu’on peut construire sur lui. Il était donc logique que la demande faite à cette même Com-mission par KEY en 1988 d’user de ses pleins pouvoirs pour imposer la préséance du vocable Oedipodinae Walker 1871 sur Locustinae Kirby 1825, n’ait pas abouti. Par ailleurs l’article 35.5 du CINZ ne permet nullement d’inverser la préséance dans ce cas précis, à cause de l’existence d’ouvrages antérieurs à 2000 qui ont utilisé « Locustinae », notamment HARZ (1975) et HOLST (1986). En conséquence, et sauf erreur, l’article 23.1 du CINZ (Code International de Nomenclature Zoologique) nous oblige à utiliser Locusti-nae Kirby 1825, aussi longtemps que la Commission n’aura pas usé de ses pleins pouvoirs pour imposer un autre choix.Mots clefs. Locustinae ; Oedipodinae ; nomenclature ; inversion de préséance.

Abstract. In 1944 the International Commission of Zoological Nomenclature designated the type species of Locusta Linnaeus, 1758 (Opinion 158); in so doing the Commission has legitimized definitely not only the word of genus level in its modern usage, but also all the words of family level that one can build on it. It was therefore logical that the request made to the Commission by KEY in 1988 to use its full powers to impose the precedence of the word Oedipodinae Walker 1871 over Locustinae Kirby 1825, has not worked out. In addition article 35.5 of the ICZN does not permit to reverse the precedence in this particular case, because of the ex-istence of books previous to 2000 who used "Locustinae", including HARZ (1975) and HOLST (1986). Consequently, and error excepted, the article 23.1 of the ICZN (International Code of Zoological Nomenclature) requires us to use Locustinae Kirby 1825, as long time as the Commission will not use its plenary power to impose another choice.Keywords. Locustinae; Oedipodinae; nomenclature; reversal of precedence.

Bernard DEFAUT  —  Une classification des Locustinae pour la Faune de France en voie d’achèvement (Orthoptera, Acridi-dae). Résumé. L’analyse de travaux de phylogénie moléculaire récents, principalement celui de CHAPCO & CONTRERAS (2011), permet de proposer une classification supérieure actualisée pour les Locustinae de la faune de France. Pour l’essentiel les tribus et sous-tribus ad-mises ici ont les suivantes : Locustini pour les genres Oedipoda, Psophus, Oedaleus, Locusta et Acrotylus ; Bryodemini / Bryodemina pour le genre Celes ; Bryodemini / Sphingonotina pour le genre Sphingonotus ; Parapleurini pour les genres Mecostethus, Stethophy-ma, Aiolopus et Epacromius. La tribu Calephorini (pour le genre Calephorus) est maintenue, faute de mieux. Pas de tribu pour le mo-ment pour le genre Paracinema. Synonymie nouvelle : Epacromiini Brunner von Wattenwyl 1893 est un synonyme invalide de Para-pleurini Brunner von Wattenwyl 1893. Sous-tribus nouvelles : Sphingonotina Johnston 1956 (genre type : Sphingonotus Fieber 1853), et Bryodemina Bey-Bienko 1930 (genre type : Bryodema Fieber 1853).Mots clefs. Locustinae de France ; phylogénie moléculaire ; taxonomie supérieure.

Abstract. Analysis of recent works about molecular phylogeny, mainly that from CHAPCO & CONTRERAS (2011), allows proposing a higher classification updated for the Locustinae of fauna from France. For the most part, accepted sub-tribes and tribes are the fol-lowing: Locustini for the genera Oedipoda, Psophus, Oedaleus, Locusta and Acrotylus; Bryodemini / Bryodemina for the genus Celes; Bryodemini / Sphingonotina for the genus Sphingonotus; Parapleurini for the genus Mecostethus, Stethophyma, Aiolopus and Epacromius. The Calephorini tribe (for the genus Calephorus) is maintained, lack of a better. No tribe at the moment for the Paracinema genus. New synonymy: Epacromiini Brunner von Wattenwyl 1893 is an invalid synonym of Parapleurini Brunner von Wattenwyl 1893. New subtribes: Sphingonotina Johnston 1956 (type genus: Sphingonotus Fieber 1853), and Bryodemina Bey-Bi-enko 1930 (type genus: Bryodema Fieber 1853)Keywords. Higher taxonomy; Locustinae from France; molecular phylogeny.

Bernard DEFAUT, Sofiane BOUKLI & Lotfi MESLI   —  Nécessité d’une révision taxonomique du genre Calliptamus Serville au Maghreb (Orthoptera, Acrididae).Résumé. La répartition géographique en Afrique du Nord et en Espagne des morphes (coloration, corpulence) de Calliptamus barba-rus (Costa), localement associée à des comportements acoustiques particuliers, rend très douteuses certaines synonymisations propo-sées par JAGO (1963) dans sa révision du genre, par ailleurs infiniment utile. Il apparait aujourd’hui nécessaire de réviser la taxono-mie du genre Calliptamus Serville notamment au Maghreb, en combinant l’étude des génitalias avec celle des variations morpholo-giques et biométriques (au moins). C’est ce qu’à commencé à faire l’un des auteurs (SB), dans le cadre d’une thèse préparée à l’Uni -versité de Tlemcen (Algérie), avec le concours de l’association Asinat.Mots clés. Genre Calliptamus Serville ; Maghreb ; révision taxonomique ; thèse.

Abstract. Geographical distribution in North Africa and Spain of the morphs (colour, size) of Calliptamus barbarus (Costa), locally associated with particular acoustic behaviours, makes very doubtful some synonymisations proposed by JAGO (1963) in his revision of the genus, moreover infinitely useful. It appears now necessary to revise the taxonomy of the genus Calliptamus Serville particu-larly in Maghreb, by combining the study of the genitalia with the biometric and morphological variations (at least). In this way, one of the authors (SB) started a thesis at the University of Tlemcen (Algeria), with the assistance of the Asinat association.Keywords. Genus Calliptamus Serville; Maghreb; taxonomic revision; thesis.

Benoît DUHAZÉ & Sylvain BONIFAIT  —  Contribution à la connaissance des Orthoptères d’Aquitaine : nouvelles données et considérations écologiques (Ensifera et Caelifera).Résumé. Depuis l’édition de l’atlas permanent des Orthoptères de France (DEFAUT & al., 2009) pour l’Union de l’Entomologie Fran-çaise (U.E.F.), la poursuite des prospections dans la région Aquitaine a permis d’apporter un certain nombre de nouveautés et de re-découvertes départementales ou régionales, mais aussi de localiser de nouvelles stations d’espèces peu communes. L’Aquitaine compte à présent 102 taxons dont la présence actuelle est avérée, parmi lesquels 8 sont nouveaux. A l’échelle départementale, la Dor-dogne comptabilise désormais 63 taxons (+18 par rapport à l’atlas précédent) dont 7 sont nouveaux, la Gironde 68 (+13) dont 7 sont nouveaux, les Landes 65 (+5) dont 3 sont nouveaux, le Lot-et-Garonne 61 (+34) dont 24 sont nouveaux et les Pyrénées-Atlantiques 82 (+18) dont 10 sont nouveaux. Ainsi, la richesse spécifique du Lot-et-Garonne, présentée comme bien inférieure à celle des dépar -

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tements voisins, s’est avérée être équivalente suite à des prospections récentes. Par ailleurs, la découverte   en Aquitaine de certaines espèces est une prolongation logique de leur distribution connue ou bien une extension significative et plus surprenante de leur aire de répartition. Les nouvelles mentions permettent aussi de confirmer la présence d’espèces jugées dans l'atlas comme douteuses ou erronées, tandis qu'une autre considérée comme présente semble être au contraire douteuse ou erronée en plaine. Enfin, plusieurs es-pèces géophiles classiquement associées aux milieux sableux littoraux dans l’Ouest de la France ont été découvertes en Lot-et-Ga-ronne dans le massif des Landes de Gascogne.Mots clés. Orthoptères, Aquitaine, Nouvelles données, Atlas, U.E.F., Écologie.

Abstract. Since the edition of the Orthoptera species atlas of France (DEFAUT & al., 2009) by the French Entomology Union, the subsequent surveys in the Aquitaine region resulted to numerous new mentions for some departments or the region. New stations of uncommon species were identified. Aquitaine now hosts 102 Orthoptera taxa whose current occurrence is confirmed, and 8 of which are new. At the departmental level, the Dordogne now hosts 63 taxa (+18 compared to the previous atlas) of which 7 are new, Gironde 68 (+13) of which 7 are new, the Landes 65 (+5) of which 3 are new, Lot-et-Garonne 61 (+34) of which 24 are new and Pyrénées-Atlantiques 82 (+18) of which 10 are new. Thus, the Lot-et-Garonne specific richness thought to be as quite lower than the other departments appears in fact to be similar. In addition to that, the occurrence in Aquitaine of some new species is linked to a logical extension of their previously known range or to a significative and sometimes surprising range extension.  The new men-tions also make it possible to confirm the actual presence of species previously thought to be doubtful or erroneous, while another re-garded as present seems to be on the contrary doubtful or erroneous in lowlands. Lastly, several geophilic species usually associated with the littoral sandy habitats in the west of France were discovered in Lot-et-Garonne in the Landes de Gascogne.Keywords. Orthoptera, Aquitaine, New data, Atlas, F.E.U., Ecology.

Bernard DEFAUT  —  Évolution des connaissances portant sur la faune des Caelifères français (Orthoptera) Résumé. L’évolution des connaissances sur la faune des Caelifères de France est rappelée dans ses grandes lignes et commentée, en insistant sur les auteurs et les ouvrages les plus importants : OLIVIER 1791, LATREILLE 1804, AUDINET SERVILLE 1838, BRISOUT de BARNEVILLE 1851, FINOT 1890, AZAM 1901, CHOPARD 1952, HARZ 1975, KRUSEMAN 1982, 1988, DEFAUT & alii 2009.Mots clés. Évolution des connaissances ; Faune de France des Caelifera.

Abstract. Evolution of the knowledge of the Caelifera fauna from France is reminded, with emphasis about the most important au-thors and works: OLIVIER 1791, LATREILLE 1804, AUDINET SERVILLE 1838, BRISOUT de BARNEVILLE 1851, FINOT 1890, AZAM 1901, CHOPARD 1952, HARZ 1975, KRUSEMAN 1982, 1988, DEFAUT & alii 2009.Keywords. Evolution of the knowledge ; fauna of Caelifera from France.

Tome 20 (2015).ÉtudesBernard DEFAUT  —  À propos du statut taxinomique d’Omocestus raymondi (Yersin, 1863) ssp. africanus Harz, 1970 (Acridi-dae) Résumé. La ssp. africanus Harz d’Omocestus raymondi (Yersin) a été élevée au rang d’espèce valide par inadvertance, apparemment. Cependant des caractéristiques éthologiques (cadence des accents de la stridulation ordinaire bien plus lente), morphologiques (ailes non ou peu obscurcies à l’apex) et biométriques (champ sous-costal du tegmen plus large, rapport longueur de la métazone / longueur de la prozone du pronotum plus élevé, etc.) désignent bien une espèce valide.

Abstract. The ssp. africanus Harz from Omocestus raymondi (Yersin) was elevated to the rank of valid species inadvertently, likely. However, some ethological characteristics (cadence of accents in the ordinary stridulation much slower), morphological characteristics (apex of the wings non- or little darkened) and biometric characteristics (subcostal field of the tegmen wider, ratio length of the metazona / length of the prozona of the pronotum higher, etc.) includes really a valid species.

Éric SARDET, François DEHONDT & Frédéric MORA — Tetrix bipunctata (L., 1758) et Tetrix kraussi Saulcy, 1889 en France : répartition nationale, biométrie, écologie, statut et sympatrie (Orthoptera : Caelifera, Tetrigoidea, Tetrigidae). Pages 15 - 24 Résumé. La position taxinomique de Tetrix kraussi Saulcy, 1889 a régulièrement évolué. Il a longtemps été considéré comme une simple forme ou une sous-espèce de Tetrix bipunctata (L., 1758), dont la distinction se base uniquement sur la longueur des ailes. Aujourd’hui, Tetrix kraussi est considéré comme une bonne espèce par la plupart des auteurs, en raison de sa distribution sympa-trique avec Tetrix bipunctata. Une synthèse des connaissances est proposée pour la France : distribution (à partir des données contrô-lées), écologie et étude morphométrique. À partir de ces résultats, il apparaît que ces deux taxons possèdent une écologie proche et une relative stabilité morphologique à l’exception de quelques individus intermédiaires localisés dans le massif des Alpes. Les deux taxons sont régulièrement trouvés en sympatrie, mais rarement en syntopie, et, dans ce dernier cas, les effectifs sont toujours très dés-équilibrés en faveur de Tetrix kraussi. Un mécanisme d’exclusion des deux taxons semble conduire à une ségrégation spatiale. À par-tir de ce constat, le statut taxinomique est discuté et confronté avec de récents travaux éthologiques sur les Tetrigidae. Deux axes as-sez contradictoires se dégagent en fonction des auteurs. (1) Un premier groupe d’auteurs a mis en évidence une communication com-plexe basée sur des signaux vibratoires et visuels (de 5 types). Selon eux, il s’agit d’une signature spécifique forte, permettant le rap-prochement des partenaires d’une même espèce. (2) D’autres auteurs mettent en évidence une grande confusion sexuelle chez les Te-trix, ne permettant pas une distinction interspécifique, invalidant le postulat précédant. En outre, cette confusion sexuelle nécessite la mise en place de mécanismes d’isolement pour limiter une trop grande perte d’énergie reproductive. Cette dernière théorie semble s’appliquer dans le cas précis de Tetrix kraussi et de Tetrix bipunctata, où une ségrégation spatiale est constatée quand les deux taxons se trouvent en sympatrie. Ce constat conforte le rang spécifique de ces deux taxons, dont la divergence génétique est probable-ment récente et peut-être toujours en cours.

Abstract. The taxonomic rank of Tetrix kraussi Saulcy, 1889 regularly evolved. It was regarded for a long time as a simple form or a subspecies of Tetrix bipunctata (L., 1758), whose distinction is strictly based on the length of wings. Today, Tetrix kraussi is con-sidered as a good species by most of the authors, because of its sympatric distribution with Tetrix bipunctata. A synthesis of the knowledge is proposed for France : distribution (based on the checked data), ecology and morphometric study. From these results, it seems that these two taxa have a very close ecology and a relative morphological stability with the exception of some intermediate

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individuals located in the massif of the Alps. Both taxa are regularly found in sympatry, but rarely in syntopy, and, in this last case, population numbers are always very unbalanced in favour of Tetrix kraussi. A mechanism of exclusion between those two taxa seems to lead to a spatial segregation. Based on that observation, the taxinomic status is discussed and confronted with recent ethological works on Tetrigidae. Two rather contradictory trends emerge for to the authors. (1) A first group of authors highlighted a complex communication based on vibratory and visual signals (of 5 types). According to them, this is a strong specific signature, which allows the clustering of the breeding individuals of the same species. (2) On the other hand, some authors highlight a big sexual confusion to Tetrix, that does not allow interspecific distinction, invalidating the preceding postulate. Besides, this sexual confusion requires the implementation of mechanisms of isolation to limit the loss of reproductive energy. This last theory seems to be applied in the precise case of Tetrix kraussi and Tetrix bipunctata, for which a spatial segregation is observed when both taxa are found in sympatric situ-ation. This report consolidates the specific rank of those taxa, whose genetic difference is maybe probably recent and still ongoing.

Bernard DEFAUT  —  Gomphocerippus binotatus armoricanus, sous-espèce nouvelle de France (Acrididae, Gomphocerinae). Résumé. La sous-espèce essentiellement française Gomphocerippus binotatus (Charpentier, 1825) armoricanus ssp. nov., évoquée anté-rieurement par DEFAUT (2011) et surtout par DEFAUT & MORICHON (2015) est décrite ici. Elle se sépare de la sous-espèce nominative surtout par les tegmina du mâle dépassant moins longuement les fémurs postérieurs au repos.

Abstract. The mainly French subspecies Gomphocerippus binotatus (Charpentier, 1825) armoricanus ssp. nov., mentioned previously by DEFAUT (2011) and especially by DEFAUT & MORICHON (2015), is described here. It separates from nominative subspecies especially by the tegmina of males exceeding least postfemora.

Florian DORÉ, Laurent DEBORDES & Isabelle BADENHAUSSER  —  Les orthoptères boréo-montagnards et une espèce sud-eu-ropéenne en Deux-Sèvres : état des connaissances. Résumé. La mise en place d’un atlas régional sur les orthoptères en Poitou-Charentes et l’accentuation des efforts menés depuis 2010 sur ce groupe ont permis en Deux-Sèvres d’améliorer considérablement notre connaissance sur certaines espèces. Le statut de Decti-cus verrucivorus, Oedipoda germanica et Stenobothrus stigmaticus est précisé ici. Si la situation des deux premières est précaire, celle de Stenobothrus stigmaticus est moins préoccupante que nous le pensions. Toutefois, ces espèces méritent toute notre attention du fait notamment de la disparition et de la fragmentation de leurs habitats.

Abstract. Our knowledge of Orthoptera in the department of Deux-Sèvres has been improved since the start of an Orthoptera atlas in the Poitou-Charentes region in 2010 and also because intense surveys have been conducted during this period. The conservation sta-tus of Decticus verrucivorus, Oedipoda germanica and Stenobothrus stigmaticus is specified here. If the status of D. verrucivorus and O. germanica is highly vulnerable, it is less critical than expected for S. stigmaticus. However, the surveys of these species are necessary because habitat loss and fragmentation is still increasing in the department of Deux-Sèvres.

Xavier HOUARD, Serge GADOUM, Florence MERLET, Alexandre MARI, Gérard Chr. LUQUET, Nicolas FLAMANT, Sébastien SIBLET, Nicolas MOULIN, Julie BRAUD & Guillaume LARRÈGLE  —  Synthèse de nouveaux éléments concernant la région Île-de-France pour la mise à jour du « Catalogue permanent de l’entomofaune. Série nationale, fascicule 7. Orthoptera : Ensife -ra et Caelifera (édité par l’U.E.F. en février 2009). Résumé. Le présent article de synthèse fait état de 87 propositions de modification concernant la mise à jour de l’Atlas UEF des Or -thoptères pour la région Île-de-France. Il reprend la typologie employée dans la première édition et permet ainsi de constater la nette amélioration des connaissances orthoptérologiques déployée depuis les années 2010 sur le territoire francilien

Abstract. This review article is proposing 87 amendments concerning the update of the UEF Atlas of Orthoptera for the Île-de-France region. It uses the typology from the first edition and thus reveals a marked improvement in Orthoptera knowledge since the 2010s in the Paris area.

François DUSOULIER  —  Découverte d’un spécimen historique de Conocephalus conocephalus (L., 1767) en France continen-tale (Orthoptera : Tettigoniidae). Résumé. Conocephalus conocephalus (Linnaeus, 1767) est une sauterelle méconnue et considérée comme disparue de la faune de France continentale. Il en existait une seule observation faite en 1896 à Fréjus (Var). L’examen d’une collection d’histoire naturelle de la seconde moitié du XXe siècle a permis de découvrir un spécimen provenant du département des Alpes-Maritimes. Ce spécimen permet d’appuyer l’indigénat de l’espèce en France continentale, de repousser la date de son éventuelle extinction et enfin, d’orienter des prospections en vue de la redécouvrir dans les milieux favorables

Abstract. Conocephalus conocephalus (Linnaeus, 1767) is a poorly-known species of katydid that has been considered as an extinct species in mainland France. The only observation of this species was made in Fréjus (Department of Var) in 1896. The examination of a natural history collection from the second half of the twentieth century allowed the discovery of a specimen from the Alpes-Mar -itimes department. This specimen supports several hypotheses: 1. The consideration that this species is native to mainland France; 2. The postponing of its eventual date of extinction; 3. The need for specific surveys in order to rediscover this species in favorable habitats.

François DEHONDT  —  Première ébauche du bilan stationnel d’une espèce de criquet en danger critique d’extinction en Franche-Comté, Stenobothrus stigmaticus (Rambur, 1838). Résumé. La mise en évidence du niveau des menaces qui pèsent sur Stenobothrus stigmaticus (Rambur, 1838) en Franche-Comté a incité l’auteur à revisiter systématiquement ses stations régionales pour préciser sa répartition et commencer à analyser son détermi -nisme et les causes de sa régression. Ce travail se veut préparatoire d’un bilan stationnel qui devrait rendre possible sa préservation en Franche-Comté.

Abstract. The highlighting of the level of the threats which weigh on Stenobothrus stigmaticus (Rambur, 1838) in Franche-Comté incited the author to revisit systematically its regional stations to specify its distribution and begin to analyze its determinism and the causes of its regression.

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Yoan BRAUD & Christian ROESTI  —  Une nouvelle sauterelle introduite et acclimatée dans le Sud de la France : Isophya rec-tipennis Brunner von Wattenwyl, 1878 (Orthoptera : Tettigoniidae, Phaneropterinae). Résumé. Isophya rectipennis est une sauterelle répartie en Europe orientale et en Anatolie, et signalée pour la première fois en France. Restreinte à des habitats rudéraux du bassin d’Aix-en-Provence, elle a de toute évidence été introduite. Les critères d’identifi -cation morphologique et acoustique sont donnés, ainsi qu’une cartographie des stations répertoriées et quelques observations étho-écologiques.

Abstract. Isophya rectipennis, an East-European and Anatolian bushcricket, is recorded for the first time in France. Restricted to ruderal or disturbed habitats in Aix-en-Provence basin, its presence there is obviously due to an introduction. Morphological and acoustical identification criteria, localizations of records and few ecological and behavior remarks are given.

Yoan BRAUD, Christian ROESTI & François DUSOULIER  —  Oecanthus dulcisonans Gorochov, 1993 (Orthoptera : Gryllidae, Oecanthinae) : un nouveau grillon pour la faune de France continentale et la Corse. Résumé. Le grillon Oecanthus dulcisonans a été décrit assez récemment, et sa distribution dans l’aire méditerranéenne est encore mal connue. Sa présence contemporaine et historique en France (départements du Var et de Haute-Corse) est désormais établie. Les critères d’identification morphologique et acoustique sont rappelés et précisés.

Abstract. The tree-cricket Oecanthus dulcisonans was described in 1993, however its Mediterranean distribution remains poorly known. The contemporary and historical presence of the species in France (departments of Var and Haute-Corse) is now established. Morphological and acoustical identification criteria are given and specified.

Bernard DEFAUT & David MORICHON  —  Une nouvelle synusie orthoptérique en ombrée de deux quiés calcaires dans le Haut-Sabarthès (F-09400). Résumé. Une synusie nouvelle est décrite en milieu ouvert, qui relève des Nemobiea / etea sylvestris : le Gomphocerippo vagantis - Isophyetum pyrenaeae nov. Cette synusie de l’ombrée des quiés du Calamès et du Soudour est non seulement nouvelle, mais elle se révèle extrêmement originale par rapport à toutes celles qui ont été décrites jusqu’à présent (soixante-et-une), y compris sur les quiés du Tarasconnais (six). Son intérêt patrimonial est fortement renforcé par le fait qu’elle est hébergée par quatre habitats d’intérêt communautaire, dont le plus impliqué est même prioritaire.

Abstract. A new synusia is described in open middle, which belongs to Nemobiea / etea sylvestris: the Gomphocerippo vagantis - Isophyetum pyrenaeae nov. This synusia from the North-facing slope of the mounts Calamès and Soudour is not only new, but it is extremely original compared to all those who have been described so far in general (sixty-one), including about the mounts near Tarascon (six). His interest is strongly strengthened because it is hosted by four habitats of strong environmental interest, of which the most implied is even priority.

François BÉTARD  —  Les peuplements d’Orthoptères des prairies humides du Haut-Bocage vendéen et de la Gâtine poite-vine. Étude entomocénotique. Résumé. L’étude des peuplements d’Orthoptères dans les prairies humides du Haut-Bocage vendéen et de la Gâtine poitevine a conduit à recenser 26 espèces, dont 22 sont plus particulièrement associées aux prairies pâturées mésohygrophiles. L’analyse céno-tique du peuplement a permis d’individualiser une nouvelle synusie – le Stethophymetum grossae (nov.) – dans laquelle Stethophyma grossum, Conocephalus dorsalis et Uromenus rugosicollis font figure d’espèces caractéristiques. Alors que les prairies humides at-lantiques sont des habitats en forte régression un peu partout en France, cette étude insiste ici sur l’importance du mode de gestion par pâturage extensif dans le maintien de la biodiversité et de l’intérêt patrimonial de ces milieux prairiaux en domaine bocager.

Abstract. The study of Orthoptera communities in wet meadows of southeast Armorican Massif allowed inventorying a total of 26 species, including 22 species specifically associated with mesohygrophilous grasslands grazed by cattle. A cenotic analysis of the or -thopteran fauna led to individualize a new synusia - the Stethophymetum grossae (nov.) – in which Stethophyma grossum, Cono-cephalus dorsalis and Uromenus rugosicollis are characteristic species. While Atlantic wet meadows are declining habitats in West-ern France, this study highlights the importance of extensive grazing management in the maintenance of biodiversity and the heritage value of these grassland environments in a grove landscape matrix.

Bernard DEFAUT  —  Nouvelles considérations sur les phytoclimats du Maroc. Application au Maroc oriental. Pages 97 - 106 Résumé. La méthode bioclimatique préconisée repose sur le principe d’une correspondance étroite entre la végétation, définie phyto-sociologiquement, et les phytoclimats. Une comparaison avec la méthode des botanistes de l’IMEP est développée, puis les interpré-tations phytoclimatiques antérieures de l’auteur sont actualisées pour le Maroc oriental (surtout sud-oriental).

Abstract. The recommended bioclimatic approach is based on the principle of a close correspondence between vegetation, defined phytosociolocally, and phytoclimates. A comparison is outlined with the method of the botanists from IMEP, then previous phytocli-matics interpretations of the author are updated for the Eastern Morocco (especially South-Eastern).

Tome 21 (2016).ÉtudesBernard DEFAUT & Hafeda BENMAMMAR-HASNAOUI  —  Pré-inventaire des Orthoptéroïdes des monts de Tlemcen (Algérie nord-occidentale) (Orthoptera, Mantodea, Phasmida) Pages 5 - 33 Résumé. Nous présentons une liste commentée des soixante-trois espèces d’orthoptères que nous avons rencontrées de 2009 à 2015 dans soixante-seize localités des monts de Tlemcen et ses environs immédiats, liste augmentée des vingt-trois espèces qui y ont été citées, parfois à tort, dans les travaux d’autres auteurs. Cinq espèces semblent mentionnées ici pour la première fois dans les monts de Tlemcen sensu stricto (dont Sphingonotus finotianus), une espèce l’est dans la dépression de Maghnia-Remchi (Rivetina baetica te-nuidentata), sept espèces dans les Hautes-Plaines steppiques (dont Platycleis albopunctata maura et Eunapiodes g. granosus), deux espèces dans les monts de Tlemcen sensu lato, c’est à dire incluant la dépression de Maghnia et les Hautes-Plaines (dont Phaneropte-ra nana et Paraeuryparyphes quadridentatus), et onze espèces dans la wilaya de Tlemcen (dont Eyprepocnemis p. plorans, Hetera-

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cris adspersa, Heteracris minuta, Sphingonotus savignyi, Sphingonotus tricinctus, Omocestus lucasii et Gomphocerippus vagans africanus). À cela il faut peut-être ajouter une espèce nouvelle pour l’Algérie : le phasme cf. Maransis koenigi, mais la détermination n’est pas sûre (exemplaire juvénile).

Abstract. We present an annotated list of sixty-three Orthoptera species we noted from year 2009 to 2015 in seventy-six localities in the Tlemcen mountains and its immediate surroundings, increased with twenty-three species that have been cited, sometimes wrongly, in works of other authors. Five species seem mentioned here for the first time in the mountains of Tlemcen sensu stricto (with for example Sphingonotus finotianus), one species is in the depression of Maghnia-Remchi (Rivetina baetica tenuidentata), seven species in the step-pic High Plains (with Platycleis albopunctata maura and Eunapiodes g. granosus), two species in the mountains of Tlemcen sensu lato,. i.e. including depression of Maghnia and High Plains (with Phaneroptera nana and Paraeuryparyphes quadridentatus), and ten species in the wilaya of Tlemcen (with Eyprepocnemis p. plorans, Heteracris adspersa, Heteracris minuta, Sphingonotus savignyi, Sphingono-tus tricinctus, Omocestus lucasii and Gomphocerippus vagans africanus). Maybe one must to add a new species for Algeria: the stick in-sect cf. Maransis koenigi, but the determination is not sure (sample juvenile).

Benoît DUHAZÉ & Sylvain BONIFAIT — Découverte d’Omocestus raymondi (Yersin, 1863) en Dordogne (24) (Orthoptera, Acrididae). Résumé. Les auteurs signalent la découverte d'une petite population d'Omocestus raymondi en Dordogne, sur un éboulis calcaire.Abstract. The authors report the discovery of a small Omocestus raymondi population on a calcareous scree, in Dordogne.

Pierre GRISVARD  —  Premières mentions d’Eugryllodes pipiens (Dufour, 1820) (Orthoptera, Gryllidae), Barbitistes serricauda (Fabricius, 1794) et Meconema meridionale Costa, 1860 (Orthoptera, Tettigoniidae) dans le département de l’Aude (11). Résumé. Des inventaires faunistiques réalisés en septembre 2014 dans l’Aude ont permis de trouver Eugryllodes pipiens et Barbi-tistes serricauda dans les Hautes Corbières (Fourtou), ainsi que Meconema meridionale dans la montagne Noire (Fontiers-Cabardès). Ces données sont les premières mentions pour ce département. L’Aude est un département qui possède de nombreuses potentialités, mais dont les connaissances départementales sont encore à améliorer pour plusieurs taxons patrimoniaux.

Abstract. Faunistic inventories, carried out in September 2014 in Aude, allowed to find Eugryllodes pipiens and Barbitistes serricauda in Hautes Corbières (Fourtou), and Meconema meridionale in montagne Noire (Fontiers-Cabardès). These are new data in Aude. This depart-ment offers many potentialities, but the knowledge for several patrimonial species in Aude is still to be improved.

Laurent PÉLOZUELO, Aurélien COSTES & Thomas STALLING —  Première mention du grand Fourmigril, Myrmecophilus ae-quispina Chopard, 1923, dans le département de l’Ardèche (Orthoptera, Myrmecophilidae). Résumé. Les Myrmécophiles sont des grillons méconnus. Leur petite taille et leur vie au contact des fourmis les rendant peu acces -sibles aux naturalistes, il est rare de les observer et la distribution géographique des différentes espèces reste à préciser. Cet article rapporte la première mention du Grand Fourmigril, Myrmecophilus aequispina en Ardèche dans une colonie de Camponotus cruenta-tus. Il s’agit de la donnée la plus septentrionale connue pour cette espèce.

Abstract. Ant-loving crickets are poorly known. Due to their small size and their hidden way-of life observations are scarces and consequently geographical distribution of the different species still to be fixed. We report the first observation of Myrmecophilus ae-quispina in Ardèche department. Three individuals were collected and identified from an Camponotus cruentatus ant colony. This is the northest observation known for this mediterranean ant-loving cricket species.

Bernard DEFAUT —  Révision de la division syntaxinomique eurosibérienne Pseudochorthippea paralleli Defaut 1994, avec la description de quatre synusies nouvelles.Résumé. La classe Podismetea pedestris, qui regroupe les synusies de l’étage orthoptérique arctico-alpin, est élevée au rang de divi-sion, Podismea pedestris, parce que les espèces caractéristiques de la division eurosibérienne Pseudochorthippea paralleli y sont sous-représentées. D’autre part une nouvelle division, Stethophymea grossi, est créée au détriment des Pseudochorthippea paralle-li pour regrouper les synusies les plus humides des étages collinéen à subalpin d’Europe occidentale, sur la base notamment d’une ACP pratiquée sur 202 relevés hyperhumides, humides, mésohumides et mésoxériques. Un schéma syntaxinomique de ces trois divi-sions est proposé, détaillé jusqu’au rang de l’alliance. Pour finir sont évoquées cinq synusies dépendant des Stethophymea grossi, dont quatre sont nouvelles.

Abstract.  Podismetea pedestris class, which includes the synusies from the Arctic-Alpine orthopteric belt, is elevated to the rank of division, Podismea pedestris, because the characteristic species of the Eurosiberian division Pseudochorthippea paralleli are un-derrepresented. On the other hand a new division, Stethophymea grossi, is created at the expense of the Pseudochorthippea paral-leli to consolidate synusies wettest from eurosiberian belts of Western Europe, including a PCA performed on 202 samplings. A syn-taxinomic scheme of these three divisions is proposed, detailed up to the rank of the alliance. Finally five synusies from Stetho-phymea grossi are mentioned, four of which are new.

Bernard DEFAUT & David MORICHON  —  Étude des synusies orthoptériques dans les milieux ouverts et semi-ouverts de la réserve naturelle de Nohèdes (F-66500). Résumé. Cent-trente-huit relevés orthoptériques effectués sur le territoire communal de Nohèdes (dont cent-douze dans la réserve naturelle), trois relevés effectués sur la commune limitrophe d’Olette et deux relevés sur celle de Sansa (France, Pyrénées-Orientales) sont à l’origine de l’identification de soixante-cinq espèces (soixante dans la réserve naturelle de Nohèdes), dont au moins quatre ont une forte valeur patrimoniale : Sepiana sepium, Bicolorana bicolor, Chrysochraon dispar et Pseudochorthippus erythropus. Qua-torze synusies (et groupements) ont été reconnues au cours de cette étude, dont onze sont décrites ici pour la première fois. Des para -mètres cénotiques ont été établis pour chaque relevé constitutif des synusies : nombre d’espèces, indice de similitude et indice d’ori-ginalité, qui ont permis de comparer l’état de santé actuel des milieux ; ils permettront à l’avenir d’apprécier l’impact des modes de gestion.

Abstract. One hundred and thirty-eight Orthopteric samplings carried out on the communal territory of Conat (including hundred-twelve in the natural reserve), three samplings on the adjacent commune of Olette and two samplings on that of Sansa (France, Pyré -

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nées-Orientales), allowed to identify sixty-five species (sixty in the natural reserve), of which three have a strong patrimonial value: Sepiana sepium, Bicolorana bicolor, Chrysochraon dispar and Pseudochorthippus erythropus. Fourteen communities have been reco-gnized, of which eleven are described here for the first time. Cenotic parameters were established for each sampling: number of species, similarity index and originality index, allowing to compare the current health status of the studied environments; they will make pos-sible in future to assess the impact of management.

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