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SAMEDI 12 MAI – 20H Claude Debussy Prélude à l’après-midi d’un faune Franz Liszt Concerto pour piano n° 2 entracte Hector Berlioz Symphonie fantastique Orchestre National du Capitole de Toulouse Tugan Sokhiev, direction Jean-Yves Thibaudet, piano Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel. Ce concert est enregistré par France Musique et sera diffusé en différé. Fin du concert vers 22h. Orchestre National du Capitole de Toulouse | Tugan Sokhiev | Jean-Yves Thibaudet | Samedi 12 mai

| Samedi 12 mai Jean-Yves Thibaudet - Philharmonie de Paris · 6 reviennent à tour de rôle dans une orchestration variée, luisante et mousseuse comme un vol de crinolines. En guise

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SAMEDI 12 MAI – 20H

Claude DebussyPrélude à l’après-midi d’un faune

Franz LisztConcerto pour piano n° 2

entracte

Hector BerliozSymphonie fantastique

Orchestre National du Capitole de ToulouseTugan Sokhiev, directionJean-Yves Thibaudet, piano

Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel.

Ce concert est enregistré par France Musique et sera diffusé en différé.

Fin du concert vers 22h.

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Claude Debussy (1862-1918)Prélude à l’après-midi d’un faune

Composition : 1894.

Création : le 22 décembre 1894 à la Société Nationale de Paris, sous la direction de Gustave Doret.

Éditeur : Belmont.

Durée : environ 10 minutes.

Contrairement à ce qu’insinue la complaisante notion d’« élégance française », la musique de notre pays a été régulièrement menacée par la lourdeur. La fin du XIXe siècle est à cet égard démonstrative qui, mêlant wagnérisme et franckisme, poussait à l’oratorio indigeste et à la symphonie « migraineuse »… Debussy lui-même fut tenté (Fantaisie pour piano et orchestre) mais, heureusement, porté à produire pour les salons, il fut amené à fréquenter les poètes.

Dès 1865, Mallarmé avait songé à L’Après-midi d’un faune, texte « non possible au théâtre mais exigeant le théâtre ». La première édition – petit tirage illustré par Manet… – ne vit le jour qu’en 1876 ; et onze ans se passèrent encore avant que la Revue indépendante n’en publiât la « version définitive » : c’est sans doute là que Debussy en prit connaissance, mais il fallut attendre encore la fin de 1890 pour qu’il fût en rapport direct avec le poète – qui envisageait alors une déclamation avec musique au Théâtre d’Art. Le spectacle n’eut jamais lieu.

Debussy ayant renoncé à toute intervention verbale, cette oralité potentielle sera traduite par une flûte solo qui, sans être nulle part concertante, servira de fil rouge au sein d’une improvisation d’orchestre, hors de toute forme préétablie. Restait à trouver – dans une chambrette de la rue de Londres dont le papier peint répétait inlassablement le portrait du président Carnot ! – l’instrumentation qui, loin du « symphonisme » pâteux tant prisé à l’époque, loin aussi des roublardises gratifiantes d’un Saint-Saëns, suggérerait l’ambiance caniculaire, le déferlement des allusions érotiques, l’abattement qui sanctionnera cette « bonne tempête »… Compte tenu de l’interpolation de bien d’autres projets (dont Pelléas), il fallut plus de trois ans avant que la Libre esthétique de Bruxelles n’annonçât la création de « L’Après-midi d’un faune d’après S. Mallarmé », en février 1893. Cette création n’eut pas lieu sans que l’on en ait retrouvé la raison (sans doute Debussy retouchait-il encore sa partition). C’est finalement à la Société nationale – chez les parangons de la « grande forme » ! – que sera donnée la première audition du Prélude (il s’agit désormais de mettre en condition, avant une éventuelle récitation du poème) sous la direction du compositeur et chef d’orchestre suisse Gustave Doret. Malgré une exécution que beaucoup jugèrent médiocre (Koechlin, Pierre Louÿs), le public, rejetant le béton musical, fit à la liberté de ce discours éperdu un triomphe sans réplique : l’œuvre fut bissée en entier. On sait moins qu’une critique étourdie parla de musique « indigeste », de tonalité « incessamment fuyante » (Revue illustrée) sans parler d’ « excessives recherches de timbres » (Le Figaro). Mallarmé, mal à l’aise face à cette syntaxe « désossée », dut « tourner le compliment », assurant le musicien que sa musique allait « bien plus loin, vraiment [que son poème], dans la nostalgie et dans la lumière, avec finesse, avec malaise, avec richesse ». Ravel, à peine né à la composition, dira que le Prélude était à ses yeux « la seule œuvre absolument parfaite de toute l’histoire de la musique ».

Marcel Marnat

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SAMEDI 12 MAI

Franz Liszt (1811-1886)Concerto pour piano n° 2 en la majeur

Adagio sostenuto assai

Allegro agitato assai

Allegro moderato

Allegro deciso

Marziale, un poco meno allegro

Allegro animato

Composition : 1839-1861.

Dédicace : à Hans von Bronsart.

Création : le 7 janvier 1857 à Weimar par Hans von Bronsart, sous la direction du compositeur.

Édition : Schott, Mayence, 1863.

Durée : environ 20 minutes.

Pianiste-compositeur, Liszt n’a laissé que deux œuvres intitulées « concertos » et éditées en tant que telles. Pourtant le genre lui était cher. D’abord parce que le concerto permettait par excellence au virtuose de conquérir un public. Ensuite par son enjeu d’écriture : unir la virtuosité et l’esprit, allier à ce genre social l’expression authentique et l’innovation formelle. On comprend qu’il ait révisé à plusieurs reprises ses deux concertos pour piano, les affinant pendant plus de vingt ans avant de les publier : ayant ébauché le Concerto n° 2 dès 1839, dans ses années de virtuose, il ne l’éditera qu’à la fin de sa période de Kapellmeister à Weimar.

Le principal apport de ce Deuxième Concerto, c’est sa souplesse dans l’approche du genre. Le Konzertstück de Weber et la Wanderer-Fantasie de Schubert stimulent Liszt dans sa poursuite d’une forme d’un seul tenant. Il s’était déjà orienté vers cette structure dans son Concerto pour piano n° 1, et l’avait réalisée dans sa Sonate pour piano en si mineur. Il traite donc ici le concerto comme une forme sonate en un mouvement ininterrompu, unifiée grâce au procédé de la transformation thématique. Avec économie, il crée une forme condensée, cyclique et surtout libérée et plus intégrée, au sein d’un plan tonal lui aussi revisité.

Fusionner la forme sonate et les trois mouvements séparés du concerto traditionnel exigeait des aménagements. Liszt supprime les répétitions symétriques du moule classique, n’hésitant pas à laisser le discours fragmentaire, privilégiant une narrativité continue qui rapproche le concerto du poème symphonique.

À la base, on retrouve le bithématisme fondamental d’un mouvement de forme sonate : les deux premières sections du concerto, chacune terminée par une mini-cadence du piano, correspondent à deux groupes thématiques. Rêveur, nocturne, le premier confie aux bois un thème initial aux harmonies singulières. Ouvert par des grondements belliqueux dans le grave du piano, le second est de caractère épique et enchaîne quatre thèmes (passant à un 6/8 de scherzo, avec un motif de chevauchée et des fanfares de cuivres). Ces deux groupes forment une progression continue, entamant un développement qui restera ouvert.

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Car Liszt coupe court pour intégrer un mouvement lent lyrique : cette section Allegro moderato est un duo quasi vocal entre le violoncelle solo et le piano, construit sur une variante du thème initial. Le développement interrompu reprend ensuite, Allegro deciso, avec des effets de bataille. Ses péripéties débouchent sur un finale triomphal, qui réexpose le thème initial sous forme de marche grandiloquente (Marziale, un poco meno allegro). Opérant une synthèse terminale, Liszt remplace l’usuelle cadence de soliste par un souvenir du mouvement lent (nouvelle variation du thème initial, appassionato), avant une coda brillante.

La logique narrative qui sous-tend le concerto permet au thème initial de supporter des humeurs très contrastées. Ce traitement en fantaisie, accueillant une dimension improvisée, trace un parcours volontiers imprévisible, subordonnant la virtuosité à une matière d’essence poétique. Le soliste reçoit alors de nouvelles fonctions : le matériau thématique ne lui est pas réservé ; il se fait accompagnateur et partenaire d’autres instruments de l’orchestre traités en solistes. En plus d’une virtuosité tantôt puissante, tantôt perlée et lumineuse, l’interprète devra faire preuve d’une intelligence de la forme et d’une sensibilité accrues.

La marque de fabrique de Liszt est d’avoir réussi à combiner la maîtrise du projet compositionnel et la fonction sociale du genre. Et si le finale est un rien clinquant, on n’y verra qu’une façon de compenser la densité et l’audace de la forme.

Marianne Frippiat

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Hector Berlioz (1803-1869)Symphonie fantastique, « épisode de la vie d’un artiste », op. 14

Rêveries – Passions. Largo – Allegro agitato e appassionato assai

Un bal. Valse, Allegro non troppo

Scène aux champs. Adagio

Marche au supplice. Allegretto non troppo

Songe d’une nuit de Sabbat – Dies Irae – Ronde du Sabbat. Larghetto - Allegro

Composition : 1830.

Création : le 5 décembre 1830 au Conservatoire de Paris, sous la direction de François-Antoine Habeneck.

Durée : environ 52 minutes.

La Symphonie fantastique, exactement contemporaine de la bataille d’Hernani, ouvre le champ au romantisme musical ; pour une première symphonie, elle est aussi magistralement réussie que suprêmement originale, un but que Berlioz a atteint presque sans le vouloir par son désir d’expression ; en effet, il est amoureux à en faire éclater son orchestre. Son mélodrame, il l’a publié à la veille de la création dans Le Figaro sous un simple titre : Programme. Et le terme « musique à programme » (qui raconte un argument) vient de là ; Liszt sera le premier à en apprécier les ressources. Un peu avant 1830, Berlioz fait des découvertes culturelles qui le bouleversent : Beethoven, Weber et Shakespeare. C’est une troupe anglaise qui lui révèle ce dernier, et le musicien s’enflamme immédiatement pour la jeune actrice Harriet Smithson. Quelque temps après, il réussira à épouser cette Ophélie et il sera très déçu de ne pas retrouver l’esprit de Shakespeare à ses côtés. La symphonie transpose cet amour dans une version mi-autobiographique, mi-fantasmée, l’histoire « d’un jeune musicien » en délire. L’obsession de la bien-aimée apparaît sous la forme d’un thème cyclique, présent dans les cinq mouvements et surnommé « l’idée fixe » : c’est une mélodie insistante et flottante, difficile à jouer avec précision. Schumann, musicien très littéraire, sera vivement admiratif de ces « libres sinuosités » qui semblent épouser aussi bien les aléas d’une pensée qu’un flux de paroles. Sur un horizon très berliozien de notes piquées, une introduction lente esquisse quelques mélodies indécises et prémonitoires : rarement le vague à l’âme, le « vague des passions » comme on le nommait alors, aura été si bien traduit en musique. L’allegro commence avec l’énoncé de « l’idée fixe » elle-même, fiévreuse et passionnée, qui est l’unique thème du mouvement. Le développement impose un surcroît d’impatience et d’exaltation ; mieux que tout commentaire, les Mémoires de Berlioz racontent non sans humour cet échauffement pittoresque du cœur et du cerveau. En contraste total, la coda évoque les « consolations religieuses » : sur des harmonies larges, elle élève idéalement le thème de « l’idée fixe » dans les nues.

Le deuxième mouvement tient lieu de scherzo et introduit la valse, danse alors récente, dans le répertoire symphonique. Rappelons par ailleurs que L’Invitation à la valse de Weber sera brillamment orchestrée par Berlioz en 1841. Dans l’introduction, les deux harpes – instruments nouveaux dans une symphonie – esquissent une succession de chaleureux élans, d’une rare magie. Puis le tempo de valse se déclenche, et quatre idées mélodiques

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reviennent à tour de rôle dans une orchestration variée, luisante et mousseuse comme un vol de crinolines. En guise de trio, « l’idée fixe » confiée à des bois soli revient clouer sur place le narrateur halluciné à la vue de l’adorée ; le mouvement de valse continue à l’arrière-plan comme une danse d’ombres qu’il perçoit à peine. La coda est remarquable par ses accélérations, ses fantaisies rythmiques, son vertige du bal… que vient encore paralyser, à la clarinette, « l’idée fixe ».

L’adagio de la Scène aux champs se souvient certainement des longues errances de Berlioz dans les campagnes autour de Paris, obnubilé par l’image de la belle Harriet. Le morceau commence par un célèbre paysage sonore, aussi dénudé que novateur : le cor anglais appelle, avec nostalgie, et le hautbois lui répond derrière la scène. Ce duo expressif, que vient rejoindre une montée d’angoisse aux cordes, est le seul passage véritablement champêtre du mouvement. Celui-ci comporte une série de variations sur un thème flou et lyrique, éventuellement orageux, et évidemment troué, comme un ciel pommelé, par deux retours de « l’idée fixe ». La noblesse et l’intériorité du ton reconnaissent l’influence de Beethoven, que Berlioz est un des rares esprits à savoir apprécier en France en ce temps-là. La pièce se termine sur un retour du cor anglais, seul, privé de son compagnon le hautbois, et que cerne un tonnerre approchant aux timbales.

Le quatrième mouvement rentre dans le fantas(ma)tique proprement dit : le jeune amoureux s’imagine qu’il a tué sa bien-aimée et qu’il monte à l’échafaud. Ce volet, qui a été bissé lors de la création, est d’un fatalisme grandiose. Sur les timbales qui avancent comme une machine de guerre, une gamme descendante est présentée sous cinq variantes. Puis éclate une fanfare martelée, au tapage plutôt triomphal. Après un frénétique développement, « l’idée fixe » s’interpose à la clarinette comme une céleste vision ; mais le tutti, véritable couperet, l’abrège.

Le dernier mouvement est un cauchemar goyesque : « Il [le héros] se voit au sabbat, au milieu d’une troupe affreuse d’ombres, de sorciers, de monstres de toute espèce, réunis pour ses funérailles… » L’introduction nous plonge parmi des motifs incohérents et hostiles, miasmes de cordes divisées et en sourdine, cris de chouette aux flûtes… c’est du Moussorgski avant l’heure : les Russes auront pour Berlioz une admiration extrême. Puis la mélodie tant aimée ouvre l’orgie sous une apparence nouvelle et caricaturale, elle sautille à la triviale petite clarinette en mi bémol (autre nouveauté à l’orchestre symphonique). Deux cloches sonnent, dans le vide effrayé du ciel ; au temps de Berlioz, les cloches tubulaires d’orchestre n’existaient pas et il fallait quérir de vraies cloches d’église. Le Dies iræ, vieil épouvantail grégorien de la fin du monde, s’annonce à plusieurs vitesses et à plusieurs étages du grave à l’aigu, de la solennité terrible au saltarello pointu et moqueur. Une fugue se déclenche, version infernale de toutes les fugues qui dans la musique sacrée célèbrent l’ordre cosmique : à trois reprises elle vient satisfaire sa subversion des valeurs, la troisième fois dans un chromatisme perfide. Tous ces éléments se juxtaposent avec une riche imagination qui préfigure ce que l’on appellera bientôt « la musique de l’avenir », celle de Liszt et de Wagner. La fin amalgame le Dies iræ et le sujet de fugue dans un retentissant pandémonium : une nouvelle musique est née.

Isabelle Werck

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SAMEDI 12 MAI

Jean-Yves Thibaudet

Le pianiste Jean-Yves Thibaudet

continue à enthousiasmer le public du

monde entier avec son style élégant,

les couleurs profondes de son jeu et une

technique brillante. Ses interprétations

mêlent une virtuosité magistrale à une

expressivité poétique et lyrique, avec

lesquelles il s’approprie l’œuvre du

compositeur. Il est recherché par les

orchestres, chefs d’orchestres, festivals

et autres musiciens pour sa souplesse

et sa sensibilité artistique, également

prolifique au concert comme au disque.

Suite aux concerts aux festivals de

Sole, Aspen, Saratoga, et Tanglewood,

Jean-Yves Thibaudet amorce la saison

2010-2011 avec le Royal Philharmonic

Orchestra sous la direction de Charles

Dutoit. Les highlights de cette saison

sont une tournée en Chine avec le

London Symphony Orchestra, et une

tournée en Allemagne avec le Rundfunk-

Sinfonieorchester Berlin. D’autres

concerts sont prévus à l’étranger,

avec le Kungliga Filharmonikerna

de Stockholm, l’Orchestre Symphonique

National du Danemark, l’Orchestre

Philharmonique de Malaisie, le Sidney

Symphony Orchestra, le Melbourne

Symphony Orchestra, le West Australian

Symphony Orchestra, l’Orchestre

Philharmonique du Luxembourg,

l’Orchestre Philharmonique de

Strasbourg, l’Orchestre National de

Lyon, l’Orchestre National de France,

le Toronto Symphony Orchestra,

l’Orchestre Symphonique de Montréal,

le MDR Sinfonieorchester, l’Orchestra

Sinfonica Nazionale della Rai et

l’Orchestre de Paris. Cette saison

également, les concerts de Jean-Yves

Thibaudet aux États-Unis comprennent

le Los Angeles Philharmonic,

le New World Symphony Orchestra,

et les orchestres symphoniques de

Détroit, Philadelphie, Dallas, Atlanta,

Indianapolis, Minnesota, et Seattle.

Pianiste éclatant en récital, Jean-Yves

Thibaudet s’est produit en tournée

en janvier et février 2011, à Berlin,

Francfort et Amsterdam, en Espagne,

en Californie, dans le Missouri, le

Colorado, le Michigan, en Floride et au

Carnegie Hall. Jean-Yves Thibaudet

enregistre en exclusivité pour Decca,

qui a sorti plus de 40 de ses albums.

Il s’est vu attribuer le Schallplattenpreis,

et a été distingué par le Diapason d’Or,

le Choc de la Musique, un Gramophone

Award, deux Echo Awards, et un Edison

Prize. Son dernier enregistrement,

Gershwin, comprend Rhapsody in Blue

dans une orchestration pour « big jazz

band », des variations sur le thème de

I got Rhythm, et le Concerto en fa avec

le Baltimore Symphony Orchestra, sous

la baguette de Marin Alsop, en live.

Son enregistrement Saint-Saëns, Piano

concertos Nos. 2&5 avec l’Orchestre

de la Suisse Romande, est sorti à

l’automne 2007. Ce disque présente des

transcriptions d’airs d’opéra de Saint-

Saëns, Strauss, Gluck, Korngold, Bellini,

Johann Strauss II, Puccini, Mikhashoff,

Sgambati, Brassin et de Jean-Yves

Thibaudet lui-même. En 2005, il a été

le soliste de la bande originale du film

d’Universal Pictures, Orgueil et Préjugés,

nominé pour l’Oscar 2005. Parmi

ses autres enregistrements figurent

L’Œuvre complète pour piano de Satie,

et Réflexions sur Duke, dans lequel

Jean-Yves Thibaudet joue la musique

de Duke Elligton et Conversations avec

Bill Evans en hommage aux deux grands

noms de l’histoire du jazz. Jean-Yves

Thibaudet est né à Lyon en France, où

il commence l’étude du piano à l’âge de

cinq ans et fait sa première apparition

en public à l’âge de sept ans. À douze

ans, il entre au Conservatoire de Paris où

il étudie avec Aldo Ciccolini et Lucette

Descaves, une amie et collaboratrice de

Ravel. À quinze ans, il obtient le Premier

Prix du Conservatoire, puis trois ans

plus tard il remporte les Young Concert

Artists Auditions de New York. En 2001,

la France le fait Chevalier de l’Ordre

des Arts et des Lettres et en 2002,

Jean-Yves Thibaudet reçoit le Premio

Pegasus du Festival de Spoleto pour

son accomplissement artistique et son

investissement de longue date auprès du

festival. Sa plus récente distinction est

une Victoire d’Honneur reçue en 2007,

reconnaissance de toute une carrière,

qui constitue le plus grand honneur

décerné par les Victoires de la musique.

Le 18 juin 2010, la salle du Hollywood

Bowl à Los Angeles a décerné à Jean-

Yves Thibaudet la distinction du « Hall of

Fame » pour son engagement musical.

Jean-Yves Thibaudet est représenté

mondialement par IMG Artists, LLC. Il

enregistre exclusivement pour Decca

Records.

www.jeanyvesthibaudet.com

Tugan Sokhiev

Tugan Sokhiev est Directeur musical

de l’Orchestre National du Capitole de

Toulouse. Il a été Premier chef invité

pendant trois saisons, avant de devenir

son Directeur musical en 2008. Il

est également Directeur musical du

Deutsches Symphonie-Orchester de

Berlin, et prendra ses fonctions au début

de la saison 2012-2013. Cette nomination

a reçu un accueil chaleureux, tant de la

part de la profession, que de la presse.

À Toulouse, la relation entre Tugan

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Sokhiev et ses musiciens est de plus en

plus plébiscitée. Tugan Sokhiev travaille

également en étroite collaboration avec

le Théâtre Mariinsky et est sollicité,

dans le monde entier, par les opéras et

orchestres les plus prestigieux. Dans

le courant de cette saison 2011-2012,

Tugan Sokhiev dirigera l’Orchestre

Philharmonique de Berlin, l’Orchestre

Symphonique de la Radio Finlandaise,

le Deutsches Symphonie-Orchester de

Berlin, l’Orchestre Philharmonia (où

il revient chaque saison), l’Orchestre

Symphonique de Sydney et fera ses

débuts avec l’Orchestre Symphonique

de Melbourne. Il effectuera plusieurs

tournées avec l’Orchestre National du

Capitole de Toulouse : en Allemagne, en

Amérique du Sud et au Royaume-Uni.

À l’opéra, il a dirigé Tosca au Théâtre du

Capitole de Toulouse et Boris Godounov

à l’Opéra d’État de Vienne. Ses débuts

avec les Orchestres Philarmoniques

de Vienne et de Berlin, unanimement

salués par les critiques qui l’ont

consacré « Dirigentenwunderwaffe »

(chef d’orchestre miraculeux), et sa

tournée européenne avec l’Orchestre

Philharmonia et l’Orchestre de Chambre

« Mahler Chamber Orchestra », sont les

temps forts de la saison. Tugan Sokhiev

est invité régulièrement à diriger des

concerts avec l’Orchestre National

d’Espagne, l’Orchestre de la Fondation

Arturo Toscanini, l’Orchestre National

Philharmonique de Russie, l’Orchestre

Symphonique de la NHK, l’Orchestre

Philharmonique de Rotterdam, l’Orchestre

de la RAI de Turin, l’Orchestre de La Scala

de Milan, l’Orchestre Symphonique de

Bournemouth, l’Orchestre du Bayerische

Staatsoper de Munich, les Orchestres de

Strasbourg, Montpellier, Francfort, de la

Radio Suédoise, de la Radio de Vienne,

l’Orchestre Symphonique de la Radio de

Francfort, l’Orchestre Symphonique de

Sydney, l’Orchestre Philarmonique d’Oslo,

l’Orchestre Royal du Concertgebouw,

l’Orchestre Philharmonique de Munich,

l’Orchestre Philharmonique de Radio

France et l’Orchestre National de

France. En 2005, sa prestation au

Théâtre des Champs-Élysées avec

l’Orchestre National du Capitole de

Toulouse lui a valu d’être nommé «

Révélation musicale de l’année » par

le Syndicat de la Critique Française.

Avec l’Orchestre National du Capitole

de Toulouse, il a dirigé de nombreux

concerts salués par la critique à

travers la France, l’Allemagne, la

Croatie, l’Espagne, la Chine, le Japon

et la Russie, mais aussi à Vienne.

Sa discographie comporte plusieurs

enregistrements pour Naïve Classique,

réalisés avec l’Orchestre National du

Capitole de Toulouse, parmi lesquels la

Quatrième Symphonie de Tchaïkovski,

les Tableaux d’une Exposition de

Moussorgski (qui a récemment fait

l’objet d’une nouvelle parution) ; Pierre

et le Loup de Prokofiev, le Concerto n° 2

pour violon de Prokofiev, les Danses

Symphoniques de Rachmaninov et tout

dernièrement la Cinquième Symphonie

de Tchaïkovski et l’Ouverture festive

de Chostakovitch (sortie en novembre

2011). Dans le domaine lyrique, Tugan

Sokhiev a fait ses débuts en 2002 à

l’Opéra National Gallois, au Royaume-

Uni, avec La Bohème. Puis l’année

suivante, au Metropolitan Opera

Company, à New York, où il a dirigé

Eugène Onéguine dans la production

du Théâtre Mariinsky. En 2004, il a

débuté au Festival d’Aix-en-Provence

avec L’amour des Trois Oranges,

ouvrage qu’il a dirigé par la suite

au Luxembourg et au Teatro Real

de Madrid. En 2006, il a été invité

au Houston Grand Opera pour une

production de Boris Godounov qui a

obtenu un énorme succès. Au cours

des dernières saisons, il a dirigé Le Coq

d’Or, Iolanta, Samson et Dalila, L’Ange

de Feu et Carmen au Théâtre Mariinsky,

ainsi que La Dame de Pique, Iolanta et

Tosca au Théâtre du Capitole de Toulouse.

Orchestre National du Capitole

de Toulouse

Depuis le 1er septembre 2008, le chef

russe Tugan Sokhiev est directeur

musical de l’Orchestre National du

Capitole de Toulouse, après avoir

été pendant trois ans premier chef

invité et conseiller musical de la

formation toulousaine. Sous son

impulsion, l’orchestre a entamé en

2009 un processus de recrutement

et compte aujourd’hui 125 musiciens.

Michel Plasson a dirigé l’Orchestre

National du Capitole de 1968 à 2003 ;

il en est aujourd’hui chef d’orchestre

honoraire. Sous sa direction, la vocation

symphonique de la phalange se

développe considérablement.

Il entreprend de nombreuses tournées

à l’étranger et enregistre avec EMI plus

d’une soixantaine de disques. L’orchestre

présente sa saison symphonique

à la Halle aux Grains de Toulouse,

donne des concerts en région Midi-

Pyrénées et assure la saison lyrique et

chorégraphique du Théâtre du Capitole.

Il est l’invité de nombreux festivals : le

Festival International Georges Enesco

de Bucarest, la Quinzaine Musicale de

Saint-Sébastien, les Chorégies d’Orange

(Aida de Verdi et deux concerts en

juillet 2011)… Depuis plusieurs saisons,

il est programmé à la Salle Pleyel à

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SAMEDI 12 MAI

Paris où il donne quatre concerts en

2011-2012. En janvier 2011, il se produit

dans Les Fiançailles au couvent

de Prokofiev à l’Opéra Comique.

Après la Russie, l’Espagne et l’Italie

en 2010-2011, l’orchestre se produit

en 2011-2012 au Royaume-Uni,

en Allemagne et en Amérique du

Sud. En 2012-2013 sont notamment

programmées deux tournées en Asie

ainsi qu’une série de concerts au

Musikverein de Vienne. Trois disques

enregistrés par Tugan Sokhiev et

l’Orchestre National du Capitole sont

parus chez Naïve : Tableaux d’une

Exposition de Moussorgski et Quatrième

Symphonie de Tchaïkovski (2006),

Pierre et le Loup de Prokofiev, avec

la participation de Valérie Lemercier

(2007), Deuxième Concerto pour

violon de Prokofiev (par Geneviève

Laurenceau, premier violon solo de

l’ONCT) et Danses symphoniques

de Rachmaninov (janvier 2011).

Un enregistrement de l’Ouverture festive

de Chostakovitch et de la Cinquième

Symphonie de Tchaïkovski est paru

à l’automne 2011. Cette discographie

s’étoffera au printemps 2012 avec un

disque Stravinski comprenant L’Oiseau

de feu (1919) et Le Sacre du printemps.

Karol Beffa, compositeur en résidence de

septembre 2006 à juin 2009, a composé

trois pièces créées sous la baguette de

Tugan Sokhiev. Depuis septembre 2010,

l’Orchestre National du Capitole collabore

avec Bruno Mantovani, compositeur

associé. En juin 2012, Alain Altinoglu

dirigera le Double Concerto pour pianos,

co-commande de l’Orchestre National du

Capitole et de la Casa da Música de Porto.

Violons I

Geneviève Laurenceau

Blagoja Dimcevski

Daniel Rossignol

Sylvie Vivies

Michel Truchi

Nicole Boussinot

Henri Salvat

Guergana Ricard

Mary Randles

Sébastien Plancade

Olivier Amiel

Aude Puccetti

Stéphane Guiocheau

Chiu-Jan Ying

Vitaly Rasskazov

Julia Raillard

Violons II

Fabien Mastrantonio

Eugen Tichindeleanu

Mohamed Makni

François Drouhin

Yves Sapir

Marie-José Fougeroux

Virginie Allemand

Edwige Farenc

Alexandre Dalbigot

Anne-Laure Cornet

David Bénétah

Guilhem Boudrant

Audrey Loupy

Charlotte Puglièse

Altos

Bruno Dubarry

Juliette Gil

Isabelle Mension

Tymoteusz Sypniewski

Gilles Apparailly

Claire Pélissier

Vincent Cazanave-Pin

Mailyss Cain

Samuel Joly

Audrey Leclercq

Cécile Berry

Jean-Baptiste Magnon

Violoncelles

Pierre Gil

Vincent Pouchet

Annie Ortet

Christopher Waltham

Alain Bes

Benoît Chapeaux

Gaël Seydoux

Élise Robineau

Thomas Dazan

Sébastien Laurens

Contrebasses

Damien-Loup Vergne

Nicolas Janot

Jean-Baptiste Fraysse

Daniel Ben Soussan

Conor Maccarthy

Fabien Coquant

Matthieu Cazauran

Matthieu Carpentier

Flûtes

Sandrine Tilly

Harmonie Maltère

Claude Roubichou

Hautbois

Christian Fougeroux

Olivier Stankiewicz

Jean-Michel Picard

Gabrielle Zaneboni

Serge Krichewsky

Clarinettes

David Minetti

Marie-Bernadette Bilote

Jean-Paul Decamps

Émilie Pinel

Page 10: | Samedi 12 mai Jean-Yves Thibaudet - Philharmonie de Paris · 6 reviennent à tour de rôle dans une orchestration variée, luisante et mousseuse comme un vol de crinolines. En guise

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Bassons

Lionel Belhacène

Philippe Bertrand

Guillaume Bidar

Mylène Poulard

Marie Gondot

Cors

Jacques Deleplancque

Herve Lupano

Thibault Hocquet

Daniel Daure

Jean Wilfrid Grongnet

Arnaud Bonnetot

Jean-Pierre Bouchard

Trompettes

René-Gilles Rousselot

Hugo Blacher

Heike Gerber

Jean-Paul Alirol

Daniel Stoll

Trombones

Dominique Dehu

David Locqueneux

Patrick Dubarry

Aymeric Fournès

Fabien Dornic

Tuba

Sylvain Picard

Maxime Duheme

Timbales

Jean Loup Vergne

Émilien Prodhomme

Percussions

Michel Ventula

Jean-Sébastien Borsarello

Christophe Dewarumez

Luc Bagur

Harpes

Gaëlle Thouvenin

Cécile Barutaut

Concert enregistré par France Musique

Page 11: | Samedi 12 mai Jean-Yves Thibaudet - Philharmonie de Paris · 6 reviennent à tour de rôle dans une orchestration variée, luisante et mousseuse comme un vol de crinolines. En guise

Les petits secrets des grands orchestres

« Voilà révélées les petites misères et les vraies grandeurs des musiciens d’orchestre. »Stéphane Renard, L’Écho (Bruxelles)

« Grâce à ce livre, on entend mieux battre le cœur de l’orchestre. »Philippe Bouvard, RTL

« Passionnant, écrit avec alacrité et accompagné d’une multitude de ces anecdotes savoureuses que l’on se raconte entre musiciens, ce livre fera chaud au cœur des musiciens et de ceux qui les écoutent et les aiment. »Michèle Worms, La Lettre du musicien

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Les partenaires média de la Salle Pleyel

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DIMANCHE 17 JUIN, 16H

Henry Purcell

Funeral Music for Queen Mary (arr. Steven

Stucky)

Wolfgang Amadeus Mozart

Concerto pour piano n° 20

Anton Bruckner

Symphonie n° 7

London Symphony Orchestra

Bernard Haitink, direction

Maria-João Pires, piano

MARDI 4 DÉCEMBRE, 20H

Piotr Ilitch Tchaïkovski

Concerto pour violon

Nikolaï Rimski-Korsakov

Shéhérazade

Orchestre National du Capitole de

Toulouse

Tugan Sokhiev, direction

Vadim Gluzman, violon

Coproduction Orchestre National du Capitole de

Toulouse, Salle Pleyel.

SAMEDI 8 DÉCEMBRE, 20H

Felix Mendelssohn

Les Hébrides

Robert Schumann

Concerto pour piano

Richard Strauss

Une vie de héros

Orchestre Philharmonique du Luxembourg

Emmanuel Krivine, direction

Nelson Freire, piano

DIMANCHE 10 FÉVRIER 2013, 16H

Karol Szymanowski

Ouverture de concert op. 12

Béla Bartók

Concerto pour piano n° 3

Robert Schumann

Symphonie n° 2

National Symphony Orchestra Washington

Thomas Hengelbrock, direction

Tzimon Barto, piano

LUNDI 11 FÉVRIER 2013, 20H

Hector Berlioz

La Damnation de Faust (version de concert)

Orchestre National du Capitole de

Toulouse

Choeur Orfeón Donostiarra

Tugan Sokhiev, direction

Olga Borodina, Marguerite

Paul Groves, Faust

John Relyea, Méphistophélès

Coproduction Orchestre National du Capitole de

Toulouse, Salle Pleyel.

Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane - Centre de

musique romantique française.

SAMEDI 6 AVRIL 2013, 20H

Nikolaï Rimski-Korsakov

La Légende de la ville invisible de Kitège et

de la demoiselle Fevronia (extraits)

Sergueï Rachmaninov

Rhapsodie sur un thème de Paganini

Johannes Brahms

Symphonie n°4

Orchestre National du Capitole de

Toulouse

Tugan Sokhiev, direction

Nicholas Angelich, piano

Coproduction Orchestre National du Capitole de

Toulouse, Salle Pleyel.

Salle Pleyel | et aussi…

Salle Pleyel

Président : Laurent Bayle

Notes de programme

Éditeur : Hugues de Saint Simon

Rédacteur en chef : Pascal Huynh

Rédactrice : Gaëlle Plasseraud

Graphiste : Elza Gibus

Stagiaires : Christophe Candoni, Coline Ferer.