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ACTES SUD Programme Arts et Nature novembre 2009 Ă  fĂ©vrier 2010 Beaux-arts Architecture Paysagisme Nature GĂ©opolitique TĂ©moignages Photographie Arts Ă©questres Musique Arts du spectacle Cuisine BEAUX-ARTS PETER KLASEN, RĂ©trospective, Collectif (parution octobre 2009) GASTON CHAISSAC, PoĂšte rustique et peintre moderne (parution novembre 2009) MIREILLE, FrĂ©dĂ©ric Mistral, illustrĂ© par Gustave Fayet (parution novembre 2009) PIERRE BURAGLIO, En planeur, Michel Hilaire, Sylvain Amic et DaniĂšle Cohn (parution novembre 2009) STÉPHANE BORDARIER, Monographie (parution dĂ©cembre 2009) PAUL GAUGUIN – PARIS, 1889, Vers la modernitĂ©, Collectif (parution fĂ©vrier 2010) ARCHITECTURE DES ARBRES DANS LA VILLE, L’urbanisme vĂ©gĂ©tal, Caroline Mollie, prĂ©face de Pierre Lieutaghi (parution novembre 2009) ALTAVÈS, Une maison inachevĂ©e, Émile Garcin, prĂ©face de Jean-Claude CarriĂšre, photographies de Gilles Martin-Raget (parution novembre 2009) JAPON, Architectures Contemporaines, Ines Tolic, traduit de l’italien par Paola Miglietti (parution novembre 2009) BRÉSIL, Architectures Contemporaines, Renato Anelli, traduit de l’italien par Christine Piot (parution novembre 2009) ANTONIO GAUDÍ, “Grands architectes”, Tizina Contri, traduit de l’italien par Christine Piot (parution fĂ©vrier 2010) LOUIS I. KAHN, “Grands architectes”, Annalisa Trentin, traduit de l’italien par Christine Piot (parution fĂ©vrier 2010) PAYSAGISME LES PAYSAGISTES, Pierre Donadieu (parution novembre 2009) LE GOÛT DU MONDE, Exercices de paysage, Jean-Marc Besse (parution novembre 2009) LE PAYSAGE, C’EST LÀ OÙ LE CIEL ET LA TERRE SE TOUCHENT, Collectif sous la direction de Michel Courajoud (parution janvier 2010) NATURE ARBRES ET ARBUSTES EN CAMPAGNE, David Dellas, prĂ©face de Francis HallĂ© (parution novembre 2009) GÉOPOLITIQUE ATLAS DILLER SCOFIDIO, Collectif (parution dĂ©cembre 2009) LA CONDITION TROPICALE, Francis HallĂ© (parution fĂ©vrier 2010) TÉMOIGNAGES TUMBAS, Tombes de poĂštes et de penseurs, Cees Nooteboom, photographies de Simone Sassen (parution novembre 2009) LE CORDON DE SOIE, FrĂ©dĂ©rique Deghelt, photographies de Sylvie Singer Kergall, prĂ©face d’Aldo Naouri (parution novembre 2009) LA CHAUMIÈRE, Ou la fabuleuse histoire des un et mille enfants de Jeanne Hermann, Collectif (parution novembre 2009) Programme novembre 2009 Ă  fĂ©vrier 2010

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ACTES SUDProgramme Arts et Naturenovembre 2009 à février 2010

Beaux-artsArchitecturePaysagismeNatureGĂ©opolitiqueTĂ©moignagesPhotographieArts Ă©questresMusiqueArts du spectacleCuisine

BEAUX-ARTS

PETER KLASEN, RĂ©trospective, Collectif(parution octobre 2009)

GASTON CHAISSAC, PoĂšte rustique et peintre moderne(parution novembre 2009)

MIREILLE, Frédéric Mistral, illustré par Gustave Fayet(parution novembre 2009)

PIERRE BURAGLIO, En planeur, Michel Hilaire, Sylvain Amic et DaniĂšle Cohn(parution novembre 2009)

STÉPHANE BORDARIER, Monographie(parution dĂ©cembre 2009)

PAUL GAUGUIN – PARIS, 1889, Vers la modernitĂ©, Collectif(parution fĂ©vrier 2010)

ARCHITECTURE

DES ARBRES DANS LA VILLE, L’urbanisme vĂ©gĂ©tal, Caroline Mollie, prĂ©face de Pierre Lieutaghi(parution novembre 2009)

ALTAVÈS, Une maison inachevĂ©e, Émile Garcin, prĂ©face de Jean-Claude CarriĂšre, photographies de Gilles Martin-Raget(parution novembre 2009)

JAPON, Architectures Contemporaines, Ines Tolic, traduit de l’italien par Paola Miglietti(parution novembre 2009)

BRÉSIL, Architectures Contemporaines, Renato Anelli, traduit de l’italien par Christine Piot(parution novembre 2009)

ANTONIO GAUDÍ, “Grands architectes”, Tizina Contri, traduit de l’italien par Christine Piot(parution fĂ©vrier 2010)

LOUIS I. KAHN, “Grands architectes”, Annalisa Trentin, traduit de l’italien par Christine Piot(parution fĂ©vrier 2010)

PAYSAGISME

LES PAYSAGISTES, Pierre Donadieu(parution novembre 2009)

LE GOÛT DU MONDE, Exercices de paysage, Jean-Marc Besse(parution novembre 2009)

LE PAYSAGE, C’EST LÀ OÙ LE CIEL ET LA TERRE SE TOUCHENT, Collectif sous la direction de Michel Courajoud(parution janvier 2010)

NATURE

ARBRES ET ARBUSTES EN CAMPAGNE, David Dellas, préface de Francis Hallé(parution novembre 2009)

GÉOPOLITIQUE

ATLAS DILLER SCOFIDIO, Collectif(parution décembre 2009)

LA CONDITION TROPICALE, Francis Hallé(parution février 2010)

TÉMOIGNAGES

TUMBAS, Tombes de poĂštes et de penseurs, Cees Nooteboom, photographies de Simone Sassen(parution novembre 2009)

LE CORDON DE SOIE, FrĂ©dĂ©rique Deghelt, photographies de Sylvie Singer Kergall, prĂ©face d’Aldo Naouri(parution novembre 2009)

LA CHAUMIÈRE, Ou la fabuleuse histoire des un et mille enfants de Jeanne Hermann, Collectif(parution novembre 2009)

Programme novembre 2009 à février 2010

Page 2: ArguKlasen.qxp:Mise en page 1 - Actes Sud

PHOTOGRAPHIE

STILL ALIVE, Scarlett Cotten(parution novembre 2009)

CATALOGUE BAMAKO 2009, Michket Krifa et Laura Serani(parution novembre 2009)

ARTS ÉQUESTRES

ZINGARO, Bartabas(parution novembre 2009)

CHRONIQUES WESTERN, Guy De Galard(parution janvier 2010)

MUSIQUE

VERDI, André Tubeuf(parution janvier 2010)

ROBERT SCHUMANN, Alain Duault(parution février 2010)

ARTS DU SPECTACLE

CARNETS DE CROQUIS ET RÉALISATIONS, Les Machines de l’üle, le ManĂšge CarrĂ© SĂ©nart, Les Machines savantes, François DelaroziĂšre(parution fĂ©vrier 2010)

CUISINE

UN CROISSANT FERTILE, Recettes familiales du Proche-Orient arabe, Chahnaz Kanawati, illustrations de Florence McKenzie(parution novembre 2009)

Illustration de couverture :© David Dellas, Arbres et arbustes en campagne

beaux-arts

NĂ© Ă  Lubeck en Allemagne en 1935, Peter Klasen vit et travaille Ă  Paris depuis 1959.Artiste engagĂ©, rĂ©voltĂ©, ses Ɠuvres Ă©voquent la sociĂ©tĂ© industrielle, un monde lisse oĂčl’artiste joue de multiples signes et objets : beautĂ©s lointaines, inaccessibles, bouchessensuelles, murs de bĂ©ton, objets de mĂ©tal, ustensiles de cuisine, engins industriels,manettes, manomĂštres, disjoncteurs, ampĂšremĂštres, cadrans, volants, tuyaux, sigles etmots-clĂ©s : “poison”, “radioactif”, “dĂ©chets”, “corrosif”. Artiste majeur du mouvement dela “Figuration Narrative”, Klasen reprĂ©sente aussi une conscience aiguĂ« et exigeante dela vie contemporaine. Son Ɠuvre cristallise des inquiĂ©tudes, rassemble des symptĂŽmes,tout en provoquant la rĂ©flexion et libĂ©rant l’imaginaire. À la fois collages et trompe-l’Ɠil,ses crĂ©ations s’inspirent de la rĂ©alitĂ© urbaine, de ses signes, de ses codes, de sa “froideur”et de sa “duretĂ©â€. Ce qui fait l’originalitĂ© de Klasen, c’est l’intention qui anime son Ɠuvreet le matĂ©riau de prĂ©dilection qu’il s’est donnĂ© pour l’exprimer : le travail Ă  partir de laphotographie. Il veut en souligner l’ambivalence, les deux aspects Ă  la fois insĂ©parableset contraires : la fascination et sĂ©duction qu’elle exerce par son efficacitĂ©, et les dangersĂ©vidents ou cachĂ©s qu’elle recĂšle.Son travail a fait l’objet de plusieurs commandes publiques : fresque murale pour la sta-tion SNCF du MusĂ©e d’Orsay (1987), fresques murales pour le Forum des Halles Ă  Pariset la mairie de Lille (1988), sĂ©rigraphie pour le bicentenaire de la RĂ©volution (1989)
.Ses Ɠuvres ont Ă©tĂ© exposĂ©es dans le monde entier et figurent dans de nombreuses col-lections publiques et privĂ©es (BibliothĂšque Nationale Ă  Paris, MusĂ©e d’Art Moderne dela Ville de Paris, Centre Georges Pompidou, MOMA Ă  New York, Museum modernerKunst Ă  Vienne, MusĂ©e Boymans van Beuningen Ă  Rotterdam
).

Du 2 octobre au 29 novembre 2009, cette rĂ©trospective unique de cinquante annĂ©es de travail,Peter Klasen 1959-2009, se tiendra Ă  Lille, au Tri Postal, lieu phare de l’art contemporain.Du 3 octobre 2009 au 13 fĂ©vrier 2010, Peter Klasen exposera parallĂšlement au LAAC de Dunkerque(59), un travail photographique inĂ©dit, rĂ©alisĂ© in situ : Peter Klasen, la mĂ©moire du regard, l’Ɠuvrephotographique, sorte de voyage “initiatique” qui nous fait dĂ©couvrir l’obsession de Peter Klasenpour l’industrie, les ports, la machine, ses rouages et ses mĂ©canismes.Du 16 octobre au 28 novembre 2009, aux Anciennes Ă©curies de Roncq (59), une rĂ©trospectiveintitulĂ©e ƒuvres graphiques 1969-2009 prĂ©sente la sĂ©rie complĂšte d’estampes consacrĂ©es au murde Berlin.

Peter KlasenRĂ©trospective

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

22 X 28 CM

300 PAGES

ILL. QUADRI

ISBN : 978-2-7427-8738-7

OCTOBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 45 EUROS

PETER KLASEN

1959-2009

Relations presse : SOPHIE PATEYTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

Page 3: ArguKlasen.qxp:Mise en page 1 - Actes Sud

beaux-arts

Sous le titre “Gaston Chaissac – PoĂšte rustique et peintre moderne”, le musĂ©e deGrenoble prĂ©sente une importante exposition consacrĂ©e Ă  ce grand artiste. Longtempstenu pour marginal dans le contexte de l’art français d’aprĂšs-guerre, son Ɠuvre apparaĂźtde plus en plus, dans sa farouche singularitĂ© et sa poĂ©sie douce-amĂšre, comme l’un desplus originaux de son Ă©poque. Dessinateur, peintre, sculpteur, poĂšte et Ă©pistolier intaris-sable, Chaissac manipule les formes comme les mots, dĂ©tourne les matĂ©riaux commela syntaxe. Son approche spontanĂ©e de la crĂ©ation lui permet d’inventer formes et tech-niques nouvelles. Sa libertĂ© innĂ©e le conduit Ă  dĂ©passer le clivage entre figuration et abs-traction et d’explorer avec bonheur toutes les possibilitĂ©s de la forme pure comme de lafigure, ainsi que leur joyeuse hybridation.Avec prĂšs de 180 Ɠuvres, dont de nombreux inĂ©dits, suivant un parcours rĂ©trospectifallant des premiers dessins de 1936 jusqu’aux grands collages de papiers peints et lesderniers Totems de 1964, l’exposition s’attache Ă  mettre en Ă©vidence les principauxthĂšmes de l’Ɠuvre de Chaissac. Ainsi retrouve-t-on les bouquets de fleurs, les dessins-Ă©critures, les objets rĂ©cupĂ©rĂ©s, les crucifixions, les grands personnages souriants
autant de prĂ©textes pour l’artiste dans son observation aiguĂ« de la tragicomĂ©die humaineĂ  rĂ©vĂ©ler l’enchantement du monde, ce monde rural et Ăąpre qui fut le sien.

GASTON CHAISSAC

‱ 1910 ~ Naissance Ă  Avallon en 1910.‱ 1937 ~ Rencontre avec Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss, qui l’initient Ă  la peinture.‱ 1939 ~ PremiĂšre exposition Ă  Paris.‱ 1942 ~ Travail Ă  Saint-RĂ©my-de-Provence dans un atelier de bourrellerie. Il rencontre alors denombreux artistes et intellectuels qui l’encouragent, parmi lesquels AimĂ© Maeght, Albert Gleizes,AndrĂ© Lhote et AndrĂ© Bloc.‱ 1942 ~ Installation avec sa femme et sa fille en VendĂ©e.‱ 1944-1945 ~ Exposition au salon des IndĂ©pendants oĂč Raymond Queneau, Jean Paulhan et JeanDubuffet le remarquent son envoi ; c’est le dĂ©but d’une abondante correspondance avec eux.‱ 1947 ~ Exposition parisienne Ă  la Galerie l’Arc-en-Ciel, prĂ©facĂ©e par Dubuffet.‱ 1948 ~ Installation Ă  Saint-Florence-de-l’Oie oĂč sa femme vient d’ĂȘtre nommĂ©e institutrice.‱ 1949 ~ Participation Ă  l’exposition L’Art brut prĂ©fĂ©rĂ© aux arts culturels chez Drouin Ă  Paris.‱ 1951 ~ Parution aux Ă©ditions Gallimard d’Hippobosque au bocage, recueil de lettres et de poĂšmes.‱ 1958-1960 ~ Collaboration rĂ©guliĂšre Ă  la NRF, avec ses “Chroniques de l’Oie”. Il vit cependant deplus en plus isolĂ© dans une rĂ©gion qui ne lui accorde guĂšre que des sarcasmes.‱ 1961 ~ Installation de sa famille Ă  Vix et reconnaissance parisienne Ă  la Galerie Iris Clert.‱ 1964 ~ Mort Ă  l’hĂŽpital de la Roche-sur-Yon, dans le dĂ©nuement qu’il avait connu toute sa vie.‱ 1973 ~ RĂ©trospective de son Ɠuvre au MusĂ©e national d’art moderne, qui, une dizaine d’annĂ©esaprĂšs sa mort, le fait reconnaĂźtre comme l’un des crĂ©ateurs les plus originaux de son Ă©poque.

Gaston ChaissacPoĂšte rustique et peintre moderne

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

22 X 28 CM

200 PAGES

150 ILL. QUADRI

ISBN : 978-2-7427-8723-4

COÉDITION MUSÉE DE GRENOBLE

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 39 EUROS

Relations presse : SOPHIE PATEYTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

Cette exposition se tiendra aumusée de Grenoble du 31 octobreau 31 janvier 2010.

beaux-arts

Et puis mon idĂ©e fixe est d’illustrer Mireille ! J’irai cet automne passer un mois enCamargue. J’avais lu Mireille. Mais aujourd’hui je classe ce livre parmi les plus beaux. Jesuis plongĂ© dans cette littĂ©rature provençale et je m’y sens comme un poisson dans l’eau. Est-ce par atavisme? J’ai achetĂ© Ă  la librairie Roumanille Ă  Avignon les livres provençaux queje n’avais pas. Parmi lesquels la premiĂšre Ă©dition de Mireille.Extrait d’une lettre de Gustave Fayet Ă  son fils, LĂ©on, dĂ©but 1922

En 1859, FrĂ©dĂ©ric Mistral publie MirĂšio (Mireille), Ɠuvre poĂ©tique universelle dont oncĂ©lĂšbre en 2009 le 150e anniversaire de la premiĂšre Ă©dition.En 1922, Gustave Fayet, collectionneur, mĂ©cĂšne et artiste, sĂ©journe Ă  Saint-RĂ©my deProvence, afin de prĂ©parer l’illustration de Mireille. Il travaille sur une Ă©dition de 1921 etsĂ©lectionne soigneusement les passages qu’il souhaite illustrer. Le parti pris est celui dela Provence et de son paysage car c’est elle son hĂ©roĂŻne. Pour composer les 72 planchesd’illustration, il choisit six passages par chant et, dans leur encadrement gris, il inscritles extraits de texte correspondants en provençal et en français. Il travaille Ă  l’encre dechine, au pinceau et au bambou. Certains dessins sont proches de Van Gogh: par exem-ple, la planche du chant 8e – qui illustre “sonore comme une aire oĂč on dĂ©pique l’étĂ©â€ –rappelle La fontaine dans le jardin de l’hĂŽpital Ă  Saint RĂ©my, fait Ă  l’encre. Van Gogh aimela Provence : il y voit parfois le Japon entre le ciel Ă©clatant et un paysage de neige. Fayetvoit aussi cela. Des dessins se rapprochent des grands maĂźtres de l’estampe japonaise,comme dans les enroulements de vagues en bord de mer du chant 12e. D’autres encorerappellent les illustrations de Goethe par Delacroix, notamment ces hautes flammes dela Saint-Jean du chant 7e. La nature vibre sous les traits de l’artiste, qui la ressent danstoute sa puissance, et, lui, vibre devant cette nature : “Mais quel pays ! Ces innombrablescyprĂšs, ces eaux courantes, ces cultures, ces collines de St RĂ©my! Ces horizons
 CetteProvence est un enchantement ou mieux un emparadisement comme a dit Mistral.”On n’a jamais su si, Ă  son retour, il a proposĂ© son travail Ă  un Ă©diteur ou, mĂȘme, Ă  lafamille Mistral. Certains de ses dessins ont Ă©tĂ© utilisĂ©s en 1923 par son ami MauriceGuierre, qui en Ă©dite des gravures sur bois pour illustrer son Clair Visage de la ProvencepubliĂ© en 1924. Une seule chose est certaine : Fayet a montrĂ© son travail, car il est men-tionnĂ© Ă  plusieurs reprises dans des articles qui lui ont Ă©tĂ© consacrĂ©s.Quoi qu’il en soit rĂ©ellement, la publication de ces planches et du texte intĂ©gral deMireille, que Gustave Fayet n’a pu rĂ©aliser avant sa mort soudaine en 1925, constitue unerencontre unique de trois grands artistes – Mistral, Van Gogh et Fayet –, unis dansl’éblouissement de la lumiĂšre provençale.

Mireillede Frédéric Mistral, illustré par Gustave Fayet

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

38 X 24 CM

188 PAGES

72 ILL. QUADRI

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8731-9

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 45 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

Gustave Fayet (1865-1925) commenceĂ  peindre dĂšs 1878. En 1894, il croiseGauguin Ă  Paris, rencontre quimarque le dĂ©but d’une grandepassion pour l’artiste dont ildeviendra le dernier mĂ©cĂšne etcollectionneur. NommĂ© conservateurĂ  BĂ©ziers en 1900, il abandonnerapidement les pinceaux pour ne lesreprendre qu’en 1911. L’étĂ© de 1922, ilse consacre Ă  l’illustration de Mireillede Mistral et s’installe une partie del’étĂ© en Provence pour exĂ©cuter cetravail composĂ© de 72 planches.

Page 4: ArguKlasen.qxp:Mise en page 1 - Actes Sud

beaux-arts

À l’occasion de la rĂ©cente rĂ©ouverture du musĂ©e Fabre (Montpellier), il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© dedĂ©velopper l’espace consacrĂ© Ă  l’art contemporain. C’est dans le cadre de cette nouvellepolitique que s’inscrit l’édition du catalogue Pierre Buraglio (nĂ© en 1939).

Pierre Buraglio lie les deux aspects de son Ă©ducation artistique, Ă  la fois classique etmoderniste. Il affirme en effet son respect de la tradition, tout en la prĂ©sentant commeune norme dont il convient de savoir s’écarter. Avec Supports/Surfaces ou le BMTP, il par-tage le rejet de l’illusion picturale, prĂ©fĂ©rant un espace mesurable et tangible, mais ilrĂ©fute la dĂ©construction qui, selon lui, aboutit finalement Ă  de nouvelles constructions.Pour lui, faire Ɠuvre c’est tenir compte de ce qui existe dĂ©jĂ  pour crĂ©er quelque chosed’autre, parti pris visible dans ses Dessins d’aprĂšs
 rĂ©alisĂ©s Ă  partir des annĂ©es 1978-1979,qui s’inspirent de tableaux cĂ©lĂšbres de maĂźtres. C’est aussi “couvrir” une certaine histoirede la peinture, soit dĂ©sapprendre les rĂšgles de la pratique artistique : les Recouvrements,Camouflages, Masquages et Caviardages sont rĂ©alisĂ©s dans cette idĂ©e. L’idĂ©e est de dĂ©mys-tifier le tableau en montrant qu’il est un produit matĂ©riel issu d’un simple processus. Lestitres de ses Ɠuvres dĂ©crivent d’ailleurs plus l’opĂ©ration de crĂ©ation que son rĂ©sultat.Ses Ɠuvres sont Ă©galement le tĂ©moin d’une apprĂ©hension du temps, notamment del’ennui en rĂ©sulte : remplir, c’est tuer le temps. La systĂ©matisation des gestes Ă  l’Ɠuvredans son travail est le symbole de cet ennui, sa consĂ©quence, ainsi que son remĂšde.Le travail de Pierre Buraglio est un travail proche du bricolage. Son cheminement nepeut pas ĂȘtre perçu comme une progression, mais plutĂŽt comme un perpĂ©tuel contre-balancement de ses Ɠuvres les unes envers les autres : toute opĂ©ration est accompagnĂ©ede son revers.

Ainsi, l’exposition ne se veut pas chronologique mais met en regard diverses piĂšcesmajeures.‱ Dans une premiĂšre salle, les Papiers sont mis en relation avec des Masquages. CesƓuvres sont toutes rĂ©duites Ă  leurs simples composantes (support, couleur, texture).‱ Dans les deuxiĂšme et troisiĂšme salles, les Agrafages seront mĂȘlĂ©s aux Assemblages et auxFenĂȘtres.‱ La quatriĂšme salle d’exposition est consacrĂ©e Ă  ce qui peut constituer la plus grandepartie de l’Ɠuvre de l’artiste, soit ses Dessins d’aprĂšs
 : Pierre Buraglio s’inspire d’Ɠuvresclassiques et les donne Ă  voir autrement, souvent en simplifiant la peinture par des traits.Il rend hommage aux Ɠuvres du passĂ©, qui reprĂ©sentent le creuset pour sa crĂ©ation,mais il les interroge Ă©galement et s’en dĂ©tache dans une logique presque iconoclaste.Des Ɠuvres plus rĂ©centes seront Ă©galement exposĂ©es dans cette salle. Ces Ɠuvres tĂ©moi-gneront d’un retour Ă  la peinture, au dessin. Comme si l’artiste avait fait le tour de lacrĂ©ation pour finalement revenir vers la peinture.

Pierre BuraglioEn planeur

Michel Hilaire, Sylvain Amic et DaniĂšle Cohn

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

15 X 20,5 CM

64 PAGES

50 ILL. QUADRI

OUVRAGE BROCHÉ

ISBN : 978-2-7427-8733-3

COÉDITION MUSÉE FABRE

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE :19 EUROS

Pierre Buraglio

MUSÉE FABRE | ACTES SUD

Relations presse : SOPHIE PATEYTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

Cette exposition se tiendra aumusée Fabre (Montpellier) du10 octobre 2009 au 3 janvier 2010.

beaux-arts

À l’occasion de la rĂ©cente rĂ©ouverture du musĂ©e Fabre (Montpellier), il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© dedĂ©velopper l’espace consacrĂ© Ă  l’art contemporain. C’est dans le cadre de cette nouvellepolitique que s’inscrit l’édition du catalogue StĂ©phane Bordarier (nĂ© en 1953).

Depuis les annĂ©es 1990, StĂ©phane Bordarier a Ă©laborĂ© un processus de travail singulier,qui s’apparente Ă  la fresque : “Une couche de pigment posĂ©e sur une prĂ©paration Ă  lacolle va ĂȘtre fixĂ©e par la prise de cette colle
 La prise de la colle me laisse peu de tempspour travailler, explique l’artiste. Je suis chassĂ© de la toile par la prise, c’est elle qui dĂ©ter-mine l’achĂšvement du tableau. Le travail consiste, dans le temps ainsi imparti par unecontrainte technique, Ă  fabriquer la couleur sur la toile. C’est la fabrique de la couleurqui modifie le dessin intĂ©rieur et celui des limites de la forme.” Une qualitĂ© trĂšs particu-liĂšre de la surface picturale rĂ©sulte de ce processus. LĂ  oĂč, jusqu’à prĂ©sent, Bordarieravait pensĂ© et pratiquĂ© la peinture dans “les limites spartiates du tableau”, il s’agit dĂ©sor-mais pour lui de mettre au jour les rapports entre cette peinture “dans” le tableau et l’es-pace avec lequel elle est en relation.La couleur, unique, qui ne recouvre jamais totalement la surface de la toile, dĂ©borde surla tranche du tableau et rejoint physiquement le mur. Travaillant les surfaces sur les-quelles vont ĂȘtre accrochĂ©es les Ɠuvres, Bordarier met en Ă©vidence un point nodal deson travail : la partie non peinte, en rĂ©serve irrĂ©guliĂšre sur les bords de la toile. C’est doncen interrogeant les limites du tableau, le lien Ă  son extĂ©rioritĂ©, que le peintre se met Ă rĂ©aliser, en 2004, les Tableaux ensemble, juxtapositions de toiles par quatre d’abord, puispar deux ou trois.Dans son travail le plus rĂ©cent, le peintre poursuit la rĂ©alisation de polyptyques en sedonnant la contrainte de n’utiliser que trois tons : bleu outremer clair, rouge et violet demars. Dans les quadriptyques ainsi rĂ©alisĂ©s, une des couleurs est donc redoublĂ©e. Ceredoublement a Ă©galement donnĂ© naissance Ă  des triptyques et quadriptyques associantdeux couleurs seulement, chacune occupant la surface de deux toiles. Étrange Ă©tirementde la couleur, franchissant dans l’horizontalitĂ© les limites du tableau.L’exposition prĂ©sentera les Ɠuvres rĂ©centes de StĂ©phane Bordarier. L’artiste souhaite,comme il l’a fait lors de prĂ©cĂ©dentes expositions, y mĂȘler quelques peintures plusanciennes, dont le contrepoint vient Ă©clairer sa dĂ©marche. Il se propose aussi de rĂ©aliserune ou plusieurs piĂšces qui seraient particuliĂšrement adaptĂ©es au caractĂšre, aux dimen-sions et Ă  la lumiĂšre des salles d’exposition. Le musĂ©e Fabre envisage Ă©galement de prĂ©-senter dans un petit cabinet, un ensemble d’Ɠuvres sur papier, datant de 1998-1999, etd’un esprit trĂšs proche des peintures rĂ©centes : les Papiers peints, dĂ©chirĂ©s, collĂ©s.

Stéphane BordarierMonographie

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

15 X 20, 5 CM

64 PAGES

50 ILL. QUADRI.

OUVRAGE BROCHÉ

ISBN : 978-2-7427-8734-0

COÉDITION MUSÉE FABRE

DÉCEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 19 EUROS

Stéphane Bordarier

MUSÉE FABRE | ACTES SUD

Relations presse : SOPHIE PATEYTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

Cette exposition se tiendra au muséeFabre (Montpellier) du 16 janvier au28 mars 2010.

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beaux-arts

Ceci est une exposition sur une exposition. Au XIXe siĂšcle, les grandes Expositions uni-verselles apportent une cĂ©lĂ©britĂ© certaine Ă  Paris, les objets d’art exposĂ©s reprĂ©sentant legoĂ»t officiel. Les artistes jugĂ©s indignes d’y figurer montent parfois leur propre exposi-tion Ă  proximitĂ© ou dans l’enceinte mĂȘme du site. Or, en 1889, Paul Gauguin Ă©chappe Ă cette fatalitĂ©. En effet, un restaurateur, qui a installĂ© son cafĂ© sur le lieu de l’exposition,ne trouve pas Ă  le faire dĂ©corer Ă  temps pour l’ouverture de la manifestation et se laisseconvaincre d’exposer Ă  la place les Ɠuvres de Gauguin et de son cercle d’amis. C’est ainsique ce “monsieur Volpini” accueille dans son Ă©tablissement un Ă©vĂ©nement qui a mar-quĂ© l’histoire de l’art.La Suite Volpini comprend dix zincographies – rĂ©alisation d’estampes Ă  partir de plaquesde zinc – prĂ©cĂ©dĂ©es d’un frontispice. Gauguin a rassemblĂ© les dix estampes dans unportfolio, le frontispice Ă©tant collĂ© sur la couverture en carton. Il a choisi comme supportde grandes feuilles de papier jaune serin, de 50 × 65 cm, sur lesquelles les motifs sontimprimĂ©s au centre. Dans ce catalogue, nous reconnaissons dĂ©jĂ  le style qui a marquĂ©son Ɠuvre tout au long de sa carriĂšre. En authentique rĂ©volutionnaire, Gauguin aspireĂ  dĂ©finir une rĂ©alitĂ© au-delĂ  des apparences, tirant librement ses sujets et ses idĂ©es desources allant de la Bible aux religions orientales et puisant son iconographie du basMoyen Âge Ă  l’art japonais. Gauguin et d’autres artistes Ă  sa suite abandonnent ainsi l’il-lustration pour aborder directement l’expĂ©rience subjective.En dĂ©pit du rĂŽle majeur qu’elle a jouĂ© dans l’évolution de Gauguin, la Suite Volpini a Ă©tĂ©beaucoup moins Ă©tudiĂ©e que les gravures sur bois rĂ©alisĂ©es par l’artiste en PolynĂ©sie.Aujourd’hui, deux musĂ©es – le Museum of Art de Cleveland et le musĂ©e Van Goghd’Amsterdam – s’associent pour prĂ©senter la premiĂšre Ă©tude approfondie des estampesde la Suite Volpini ; chacun des deux possĂšde une sĂ©rie complĂšte de la Suite Volpini, ainsique des tableaux Ă©galement prĂ©sentĂ©s au CafĂ© des arts de Volpini.L’idĂ©e de cette exposition est nĂ©e de la dĂ©couverte par Heather Lemonedes (Museum ofArt) d’une sĂ©rie intacte de ces estampes dans la collection du musĂ©e. Elle s’est jointe Ă Belinda Thomson, grande spĂ©cialiste de Gauguin, qui a identifiĂ© bon nombre desƓuvres que l’artiste avait donnĂ©es pour l’exposition Volpini ; elle est Ă©galement l’auteurde l’essai introductif du prĂ©sent ouvrage et a rĂ©uni des lettres et des comptes rendus del’exposition Volpini. Dans sa contribution, Chris Stolwijk (musĂ©e Van Gogh) dĂ©taille lesoutien apportĂ© Ă  Gauguin par ThĂ©o Van Gogh, qui lui a suggĂ©rĂ© de rĂ©aliser une sĂ©ried’estampes. Agnieszka Juszczak (musĂ©e Van Gogh) a aidĂ© Ă  mettre au point le conceptde l’exposition et a minutieusement passĂ© en revue l’iconographie de la Suite Volpini.Quant Ă  Moyna Stanton (Museum of Art), elle apporte de nouvelles lumiĂšres sur l’usageque Gauguin a fait de la zincographie et procĂšde Ă  une analyse technique de son papierjaune. Ensemble, ces spĂ©cialistes nous livrent une Ă©tude globale sur ce moment char-niĂšre de la naissance de l’art moderne.

Paul Gauguin – Paris, 1889Vers la modernitĂ©

Collectif

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

28 X 24, 5 CM

248 PAGES

IL. QUADRI.

ISBN : 978-2-7427-8695-4

COÉDITION FONDS MERCATOR

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 49, 95 EUROS

Paul GauguinThe breakthrough into modernity

Relations presse : SOPHIE PATEYTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

architecture

L’arbre n’est pas citadin depuis toujours. Longtemps, les villes en Ă©taient dĂ©pourvues ous’en tenaient Ă  l’arbre unique des places. Quand Sully ordonne la plantation d’ormesdans les villages et le long des grands chemins, c’est d’abord parce que leur bois est indis-pensable aux charrons et aux arsenaux. La RĂ©publique se fera la principale propagatricede l’arbre urbain et d’alignement. Il en rĂ©sulte un patrimoine vivant qui, s’il n’est pas tou-jours perçu comme tel, accorde nos regards aux saisons, accompagne nos rĂȘveries d’unassentiment tranquille, apaise, Ă©meut sans qu’on sache forcĂ©ment pourquoi.Et pourtant, l’arbre des villes n’a pas encore trouvĂ© de statut bien dĂ©fini. Est-il une exten-sion du “mobilier urbain”, un Ă©lĂ©ment de dĂ©cor dĂ©sormais reconnu comme indispensa-ble? ReprĂ©sente-t-il l’avĂšnement de “la nature dans la ville”, attestant quelque souci d’in-tĂ©gration de l’une Ă  l’autre? L’arbre, en ville, atteste dĂ©jĂ  les capacitĂ©s exceptionnelles dela flore Ă  l’adaptation dans des milieux a priori dĂ©favorables. À la diffĂ©rence des plantesqui sont en passe de convertir la ville en vitrine de jardinerie, les grands ligneux doiventse perpĂ©tuer durant des dĂ©cennies en des conditions de croissance trĂšs Ă©loignĂ©es decelles de l’habitat d’origine. Qu’y a-t-il de moins “naturel” qu’un trottoir? Qu’en est-il dela respiration des feuilles dans une atmosphĂšre aussi peu forestiĂšre que celle d’un bou-levard? Et pense-t-on Ă  ce que les Temps Modernes ont choisi d’ignorer : l’inverse de l’ar-bre visible, le domaine des racines qui, en ville, explorent un sous-sol douteux?Caroline Mollie en sait beaucoup sur l’arbre urbain, qu’elle a longtemps cĂŽtoyĂ© durant sacarriĂšre d’architecte-paysagiste. Son ouvrage, soutenu par une illustration aussi perti-nente que superbe, oĂč le passĂ© fournit de nombreux repĂšres, dĂ©crit, explique, compareles divers emplois des grands ligneux dans les multiples variantes de l’espace citadin.Mais ce traitĂ© “d’urbanisme vĂ©gĂ©tal” en forme de manuel par l’exemple est aussi unecĂ©lĂ©bration de l’arbre lui-mĂȘme, une invite pressante Ă  lui donner plus que de l’attention :le respect dĂ» au vivant qui nous accompagne au fil des saisons.Au dĂ©but du IIIe millĂ©naire, l’arbre ne peut plus ĂȘtre circonscrit aux fonctions visiblesqu’on lui octroyait il y a encore peu d’annĂ©es : fournir du bois, de l’ombre, des signespour les regards, nous servir ou nous plaire. Celui des forĂȘts comme celui des villes sontdevenus des acteurs indispensables au jeu complexe, dĂ©sormais incertain, de la bio-sphĂšre. La contribution de Caroline Mollie Ă  un “urbanisme vĂ©gĂ©tal” oĂč l’ĂȘtre prĂ©cĂšdel’image, oĂč l’attention sensible et rigoureuse au prĂ©sent implique une prĂ©paration d’ave-nir, s’inscrit dans une perspective unificatrice dĂ©sormais nĂ©cessaire. Nos sociĂ©tĂ©s, idĂ©a-lisant trop souvent encore une “nature” dĂ©tentrice de tous les pouvoirs pensent encorela ville comme son inverse, l’une signifiant bien-ĂȘtre, loisir et libertĂ©, l’autre contrainteincontournable, au mieux susceptible d’amĂ©nagements.Caroline Mollie, dĂ©crivant le prĂ©sent de l’arbre dans la ville, les meilleures façons d’enprĂ©parer les consĂ©quences et les transformations, fait rĂȘver d’un temps oĂč “l’équilibre dela nature” sera compris comme une harmonisation globale du territoire des hommes.RĂȘver, mais aussi inciter Ă  travailler Ă  cet avĂšnement dans une contradiction vĂ©cuecomme fertile.

Des arbres dans la villeL’urbanisme vĂ©gĂ©talCaroline MolliePrĂ©face de Pierre Lieutaghi

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

21 X 24 CM

256 PAGES

314 ILL. QUADRI.

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8579-7

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 39 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

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architecture

N’ayant hĂ©ritĂ© de rien, j’ai acquis pendant quarante ans meubles, objets et tableaux, quipossĂšdent chacun une histoire. J’ai remarquĂ© au cours de ma vie professionnelle que ce typede situation Ă©tait rare et qu’il Ă©tait peut-ĂȘtre intĂ©ressant de raconter le parcours et le choixde chaque objet, ainsi que la relation qui existe entre eux.Émile Garcin

La maison, objet de cet ouvrage, est celle d’Émile Garcin. AprĂšs avoir passĂ© sa vie Ă  visi-ter et Ă  estimer les plus belles pierres de France et de l’étranger, celui-ci nous offre danscet ouvrage un aperçu de celle qu’il a Ă©lue pour domicile. Un aperçu seulement, non pasau sens oĂč ce livre ne nous livrerait qu’un succĂ©danĂ© partiel et incomplet de ce qu’elleest, Ă  la maniĂšre des reprĂ©sentations trop rapides et conventionnelles des magazines dedĂ©coration, mais bien plutĂŽt parce qu’AltavĂšs est une demeure qui ne se rĂ©vĂšle jamaisentiĂšrement. À l’image de tous les occupants qui l’ont habitĂ© au cours des siĂšcles, cedomaine est en perpĂ©tuelle Ă©volution, en perpĂ©tuel inachĂšvement. Pour Émile Garcin,une maison est avant tout le symbole de l’état d’ñme de celui qui y vit. Pas question doncde tomber ici dans le travers d’un ouvrage sur le mas provençal typique. C’est plutĂŽtl’ñme de la demeure et son authenticitĂ© inexprimable que ces pages tentent de dĂ©voiler.Les photographies de Gilles Martin-Raget, prises sous diffĂ©rents angles, par diffĂ©renteslumiĂšres et Ă  diffĂ©rentes saisons, Ă©voquent, appellent des jeux de rĂ©sonance entre les dif-fĂ©rents meubles et objets amoncelĂ©s au grĂ© du hasard, tous dĂ©positaires d’une histoire.L’intĂ©rieur et l’extĂ©rieur fusionnent dans une harmonie Ă©quilibrĂ©e. De toute Ă©vidence,AltavĂšs est dĂ©cidĂ©ment bien l’Ɠuvre d’Émile Garcin. Une Ɠuvre en cours


Émile Garcin est nĂ© Ă  Saint-RĂ©my de Provence. TrĂšs tĂŽt, il choisit une activitĂ© liĂ©e aux rencontresentre les gens et leur lieu de vie. TrĂšs curieux de l’impermanence du monde, il considĂšre quechaque jour doit ĂȘtre une dĂ©couverte d’un lieu de vie Ă  faire rencontrer avec une personne qui vay ĂȘtre heureuse. À proximitĂ© de son lieu de naissance, l’agence crĂ©Ă©e en 1964, dans un bureau de20 mÂČ est devenue, grĂące Ă  ses trois enfants et leurs collaborateurs, une entitĂ© de 14 bureaux enFrance et Ă  l’étranger.Gilles Martin-Raget, ArlĂ©sien de souche, Marseillais d’adoption et passionnĂ© par la mer, a d’abordtravaillĂ© comme journaliste-photographe reconnu dans le monde de la voile ; auteur ou coauteurde plusieurs livres dans ce domaine, il collabore Ă©galement avec les plus grands magazines devoile en France. Il n’a jamais cessĂ© de photographier sa rĂ©gion. Chez Actes Sud, il a publiĂ© Secretsd’ArlĂ©siennes (1999, prix du livre “Maisons cĂŽtĂ© Sud”), et Secrets de gardians (2002).

AltavĂšs, une maison inachevĂ©eÉmile GarcinPrĂ©face de Jean-Claude CarriĂšrePhotographies de Gilles Martin-Raget

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

22 X 28 CM

160 PAGES

300 ILL. QUADRI.

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8725-8

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 45 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

architecture

L’essentiel sur les Ă©difices contemporains (1951-2005) les plus marquants qui font la sin-gularitĂ© architecturale du Japon, entre modernisme international et permanence de l’ins-piration orientale.

À la fin du XIXe siĂšcle, l’ouverture des Ă©changes commerciaux avec l’Occident industria-lisĂ© marque, pour le Japon, le point de dĂ©part d’une longue aventure de mĂ©tissage cul-turel dans laquelle l’architecture prend sa juste part.1920-1945 – En 1920, quand s’imposent les nouveaux langages formels du Mouvementmoderne, les architectes du groupe Buri Ha Kenchiku Kai prĂŽnent la premiĂšre ruptureradicale avec les standards de la tradition japonaise. Leurs recherches sont favorisĂ©es parles migrations croisĂ©es des urbanistes japonais et occidentaux (Frank Lloyd Wright rĂ©a-lise l’Imperial Hotel Ă  Tokyo). De ces Ă©changes fertiles tĂ©moigne encore aujourd’hui toutun patrimoine architectural moderne d’une extrĂȘme richesse.1945-1960 – Au lendemain de la guerre, le Japon, dĂ©vastĂ© matĂ©riellement et psychologi-quement, doit relever un double dĂ©fi : reloger dĂ©cemment la population et retrouver unenvironnement et des modes de vie stables et favorables au redressement du pays.1960-1975 – À partir des annĂ©es 1960, le mouvement “mĂ©taboliste” de KiyonoriKikutake, Kisho Kurokawa et Fumihiko Maki met la ville future au cƓur des prĂ©occupa-tions urbanistiques et dĂ©veloppe, sur un mode parfois utopique, les thĂšmes d’une flexi-bilitĂ© structurelle et d’une croissance organique Ă  partir de nouveaux modĂšles urbains :ville-tour, ville-mur, ville flottante ou ville-capsule sur le principe de la Tour-Capsule deKurokawa. De ces courants l’Exposition internationale d’Osaka en 1970 constitue unlarge bilan, avec l’intervention trĂšs active de Kenzo Tange.1975-1990 – AprĂšs cette pĂ©riode de rĂ©alisations souvent monumentales, la productionarchitecturale connaĂźt une “nouvelle vague” plus hĂ©tĂ©rogĂšne qui mĂȘle les expĂ©riencesprovocatrices et les tours de force technologiques (Arata Isozaki, Toyo Ito, Tado Ando).1990-2005 – Ces annĂ©es sont marquĂ©es par le tremblement de terre de Kobe, en 1995,qui remet au premier rang la question de la prĂ©caritĂ© architecturale face aux risques sis-miques et rĂ©vĂšle les limites de la gestion urbaine de l’aprĂšs-guerre. Une nouvelle gĂ©nĂ©-ration d’architectes guidĂ©s par Toyo Ito et Kengo Kuma s’engage dans la recherche demodĂšles rĂ©versibles et moins rigides. C’est aussi le retour vers l’intimisme et vers desĂ©difices plus compacts. ParallĂšlement, les occasions de confrontations entre le Japon etl’Occident se multiplient : les architectes japonais travaillent Ă  l’étranger, beaucoup d’ar-chitectes Ă©trangers s’implantent dans le panorama japonais (Aldo Rossi, Rem Koolhaas,Christian de Portzamparc, Steven Holl, Herzog & de Meuron, Renzo Piano, JeanNouvel, etc.).

DĂ©jĂ  parus dans la mĂȘme collection : BrĂ©sil, Espagne, Etats-Unis cĂŽtĂ© Ouest

JaponArchirectures Contemporaines

Ines Tolic, traduit de l’italien par Paola Miglietti

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

27 X 24 CM

144 PAGES

80 ILL. QUADRI ET 60 PLANS

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8445-5

NOVEMBRE 2009

PRIX : 25 EUROS

Relations presse : SOPHIE PATEYTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

Ines Tolic est nĂ©e Ă  Fiume (Croatie) en1977. AprĂšs un diplĂŽme d’architecte Ă l’Istituto universitario di architetturade Venise, oĂč elle a Ă©galementenseignĂ© en tant qu’assistante, elle acoordonnĂ© les expositions deplusieurs pays lors de la 51e

Esposizione internazionale d’arte et dela 10e Mostra internazionale diarchitettura de la Biennale de Venise.Elle prĂ©pare actuellement, toujours Ă Venise, un doctorat en histoire del’architecture. ParallĂšlement, elleassure la coordination d’un projet del’architecte Kenzo Tange qui Ɠuvre Ă la reconstruction de la ville de Skopje(MacĂ©doine) aprĂšs le tremblement deterre de 1963.

Illustration de couverture :Tadao Ando, Temple de l’Eau, Awaji.Photographie : Shinkenchiku-sha, Tokyo

Ci-dessus : Tadao Ando, Benesse House,Naoshima, 1992. Photographie : MitsuoMatsuoka, Tokyo | A gauche : PeterEisenman, SiĂšge de Koizumi, Tokyo,1990. Photographie : Courtesy ofEisenman Architecs, New York | A droite :FOA Foreign Office Architects, Terminalinternational, Yokohama, 2002.Photographie : Satoru Mishima, Tokyo

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architecture

L’essentiel sur les Ă©difices contemporains (1957-2007) les plus marquants qui font la sin-gularitĂ© architecturale du BrĂ©sil, entre mĂ©tissage et modernisme, entre innovation etmondialisation.

Longtemps l’architecture coloniale brĂ©silienne s’est inspirĂ©e de l’architecture portugaise,en l’adaptant aux rigueurs du climat tropical. À la fin du XIXe siĂšcle et durant la premiĂšremoitiĂ© du XXe siĂšcle, les influences europĂ©ennes et amĂ©ricaines, notamment celles d’ar-chitectes novateurs comme Le Corbusier et Frank Lloyd Wright, ont modifiĂ© l’approcheesthĂ©tique et formĂ© une nouvelle gĂ©nĂ©ration de concepteurs.Mais l’étape dĂ©cisive pour la consĂ©cration du modernisme brĂ©silien reste celle de laconstruction ex nihilo de la nouvelle capitale, Brasilia (1957-1960), oĂč les architectes ontpu donner libre cours Ă  leur imagination. Le plan urbain conçu par Lucio Costa et les prin-cipaux bĂątiments dessinĂ©s par Oscar Niemeyer sont devenus de vĂ©ritables rĂ©fĂ©rences.

À travers 60 projets rĂ©alisĂ©s entre 1957 et 2008, ce volume prĂ©sente les cinquante annĂ©esqui ont suivi les chantiers de Brasilia. AprĂšs les bĂątiments fondateurs de la nouvelle capi-tale que sont la cathĂ©drale et le congrĂšs (Niemeyer), il nous fait dĂ©couvrir Ă  travers le paystout entier les grands noms de l’architecture brĂ©silienne – Lucio Costa, Vilanova Artigas,Rino Levi, Lina Bo Bardi – jusqu’aux ouvrages de ces derniĂšres annĂ©es avec MarcioKogan, Marcelo Suzuki, JoĂŁo Figueiras Lima LelĂ©.Depuis 1957, de nouvelles migrations, de nouveaux mĂ©tissages, de nouvelles technologiesont assurĂ© une grande diversitĂ© conceptuelle aussi bien dans l’habitat privĂ© que dans lesprojets urbains Ă  grande Ă©chelle. Mais les rĂ©alisations les plus radicales ont vu le jour dansles mĂ©tropoles cosmopolites de Rio de Janeiro, SĂŁo Paolo, Salvador, Porto Alegre
 quisont le lieu de multiples contrastes : hyper-dĂ©veloppement/sous-dĂ©veloppement, centresplanifiĂ©s/pĂ©riphĂ©ries dĂ©structurĂ©es, Ă©chelle mondiale/Ă©chelle locale. Ce sont ces exem-ples qui, aujourd’hui, dĂ©finissent assurĂ©ment le mieux le projet national. Un projetconfrontĂ© Ă  d’impĂ©rieuses contraintes environnementales et Ă  une expansion urbaine inĂ©-dite. Occasion pour les architectes brĂ©siliens de confronter les exigences sociales et fonc-tionnelles aux virtualitĂ©s de l’art architectural, et d’ériger l’expĂ©rimentation en vĂ©ritablepolitique.

Sont parus dans la mĂȘme collection: Espagne, Etats-Unis cĂŽtĂ© Ouest, Japon

BrésilArchitectures Contemporaines

Renato Anelli, traduit de l’italien par Christine Piot

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

27 X 24 CM

144 PAGES

80 ILL. QUADRI ET 60 PLANS

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8444-8

NOVEMBRE 2009

PRIX : 25 EUROS

Relations presse : SOPHIE PATEYTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

L’architecte Renato Anelli enseigne Ă l’universitĂ© de SĂŁo Paulo oĂč ilcoordonne le cursus diplĂŽmant enarchitecte et urbanisme. Il a Ă©tĂ©professeur invitĂ© Ă  l’Istitutouniversitario di architettura de Veniseen 1994, 1995 et 1998. Ses recherchesconcernent notamment les rapportsentre l’architecture modernebrĂ©silienne et l’architecture italienne.Il est l’auteur d’une monographie surRino Levi primĂ©e “Meilleur livred’architecture 2001” par l’InstitutbrĂ©silien d’architecture. Il a publiĂ© denombreuses contributions dans desrevues spĂ©cialisĂ©es au BrĂ©sil et enEurope.

Illustration de couverture :Oscar Niemeyer. MusĂ©e d’art contemporain(MAC), NiterĂłi, BrĂ©sil. Photographie : © AngeloCavalli/Marka

OtĂĄvio LeonĂ­dio Ribeiro. Maison Pacelli, BĂșzios, 1995-1996. Photographie : Marcos Prado, Rio de Janeiro

Roberto Loeb. Complexe industriel Natura, Cajamar, 1996-2001.Photographie : Gal Oppido, SĂŁo Paulo

architecture

Pour mieux comprendre le parcours, l’Ɠuvre et la pensĂ©e du maĂźtre qui, Ă  partir d’em-prunts historiques et d’audaces formelles, offrit une puissante rĂ©ponse catalane auxthĂ©ories de l’Art nouveau.

Architecte, urbaniste, sculpteur, mais aussi peintre, musicien, Ă©bĂ©niste et ferronnier,GaudĂ­ (1852-1926) n’est pas sans rappeler les grandes figures de la Renaissance.Son Ɠuvre a suscitĂ© un trĂšs grand nombre de jugements souvent contradictoires.L’homme a Ă©tĂ© qualifiĂ© tout Ă  la fois d’architecte par excellence de l’Art nouveau, de fon-dateur de l’architecture fantastique, d’imitateur de l’art gothique, de prĂ©curseur de l’ar-chitecture moderne, d’inventeur du “plan libre”
Deux constantes Ă©clairent ses rĂ©alisations : un formalisme immĂ©diatement reconnaissa-ble et libĂ©rĂ© (gĂ©omĂ©tries irrĂ©guliĂšres Ă  la limite de l’abstraction, dĂ©formations
), et ungoĂ»t marquĂ© pour le recours aux matĂ©riaux et aux couleurs les plus diversifiĂ©s.L’Ɠuvre de sa vie est la Sagrada Familia (1883-1926) Ă  laquelle il a travaillĂ© jusqu’à samort, avec une volontĂ© jamais dĂ©mentie de parfaire les structures gothiques, notam-ment les effets de la poussĂ©e des voĂ»tes, compensĂ©e par le jeu des arcs-boutants.ParallĂšlement Ă  ce chef-d’Ɠuvre, GaudĂ­ s’est consacrĂ© Ă  des tentatives d’urbanisme (parcGĂŒell), Ă  des recherches sur les matĂ©riaux, Ă  des travaux de statuaire, Ă  la formulationd’idĂ©es sociales. L’énorme attrait que continue de susciter son Ɠuvre s’explique avant tout par unerecherche incessante et originale de structuration des formes.

SOMMAIRE

Portfolio | Introduction | ChronologieLes Ɠuvres : Casa Vicens / Sagrada Familia / Palais GĂŒell / CollĂšge Sainte-ThĂ©rĂšse / Crypte de SantaColoma de Cervelllo / Casa Calvet / Tour de Bellesguard / Parc GĂŒell / Casa BatllĂł / Casa MilĂĄLes projets : Cour de la DiputaciĂł, Barcelone / ImbarcadĂšre / Pavillon / Missions franciscaines,Tanger / HĂŽtel New York La pensĂ©e | Les photographes | La critique | Bibliographie

Sont parus dans la mĂȘme collection : Alvar Aalto, Gae Aulenti, Mario Botta, Norman Foster, Vittorio Gregotti, Le Corbusier, Ludwig Mies Vander Rohe, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Louis I. Kahn

Antonio Gaudí“Grands architectes”

Tiziana Contri, traduit de l’italien par Christine Piot

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

19,6 X 25,8 CM

120 PAGES

100 ILL. QUADRI ET N/B

OUVRAGE CARTONNÉ

ISBN : 978-2-7427-8774-6

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 23 EUROS

Relations presse : SOPHIE PATEYTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

Illustration de couverture :Antonio GaudíCasa Battló, Barcelone, Espagne, 1904-1906Photographie © Ramon Manent/CORBIS

À gauche - Antonio GaudĂ­. Pavillon, 1877. Photographie : Archivio de la Real CĂ tedra Gaudi, Barcelone | Au centre - AntonioGaudĂ­. Casa MilĂĄ, Barcelone, Espagne, 1906-1910. Photographie : Cristina Omenetto/Azibul | À droite - Antonio GaudĂ­.Sagrada Familia, Barcelone, Espagne, 1883-en construction. Photographie © Tom Grill/CORBIS

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architecture

Pour mieux comprendre le parcours, l’Ɠuvre et la pensĂ©e d’une des figures de prouemajeures de l’architecture contemporaine amĂ©ricaine.

Louis Isadore Kahn (1901-1974) est nĂ© en Estonie. Il a rejoint les États-Unis dĂšs 1905 eta Ă©tudiĂ© l’architecture Ă  l’universitĂ© de Pennsylvanie, avant de collaborer avec Howe entre1941 et 1947. Sa nomination en 1955 en tant que professeur d’architecture Ă  l’universitĂ©de Pennsylvanie lui assura une grande indĂ©pendance et confirma son influence surtoute une gĂ©nĂ©ration de jeunes crĂ©ateurs.RĂ©agissant contre la puretĂ© Ă©lĂ©gante du style de Mies van der Rohe qui dominait alorsles États-Unis, Kahn valorisa les effets de masse : toutes ses Ɠuvres sont marquĂ©es parun goĂ»t pour le monumental et une expression plastique affirmĂ©s, dĂ©nuĂ©s de tout fonc-tionnalisme. Ses matĂ©riaux privilĂ©giĂ©s sont la brique et le bĂ©ton brut.Ce monumentalisme a Ă©tĂ© pour lui l’occasion d’une retour aux sources historiques : ils’est inspirĂ© des constructions antiques ou mĂ©diĂ©vales (comme les tours de SanGimignano), mais Ă©galement du nĂ©oclassicisme de BoullĂ©e et de Ledoux.Sa carriĂšre internationale est abondante et polyvalente : immeubles de bureaux, Ă©dificesreligieux, musĂ©es, Ă©difices universitaires, industriels, publics, etc.LĂ©gitimement considĂ©rĂ© comme l’un des plus grands architectes du XXe siĂšcle, il resterale maĂźtre de la monumentalitĂ© et de l’harmonie formelle.

SOMMAIRE

Portfolio | Introduction : Louis I. Kahn: l’interprĂ©tation d’une mĂ©moire | ChronologieLes Ɠuvres : Galerie d’art, universitĂ© de Yale, New Haven / Centre communautaire hĂ©braĂŻque,Trenton / Centre de recherches mĂ©dicales Newton-Richards, universitĂ© de Pennsylvanie,Philadelphie / Salk Institute for Biological Studies, La Jolla, Californie / First Unitarian Church,Rochester / Maison Fisher, Hatboro / Institut de management, Ahmedabad / SiĂšge du gouverne-ment, Banglanagar / BibliothĂšque de la Philips Exeter Academy, Exeter / MusĂ©e Kimbell, Fort WorthLes projets : City Tower, Philadelphie / Couvent des dominicaines, Media / Monument pour six mil-lions de martyrs juifs, New York / Sinagogue Hurva, JĂ©rusalem / Palais de congrĂšs, VeniseLa pensĂ©e | Les photographes | La critique | Bibliographie

Sont parus dans la mĂȘme collection : Alvar Aalto, Gae Aulenti, Mario Botta, Norman Foster, Vittorio Gregotti, Le Corbusier, Ludwig Mies Vander Rohe, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Antonio GaudĂ­

Louis I. Kahn“Grands architectes”

Annalisa Trentin, traduit de l’italien par Christine Piot

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

19,6 X 25,8 CM

120 PAGES

100 ILL. QUADRI ET N/B

OUVRAGE CARTONNÉ

ISBN : 978-2-7427-8775-3

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 23 EUROS

Relations presse : SOPHIE PATEYTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

Illustration de couverture :Louis I. Kahn. SiĂšge du gouvernement,Banglanagar, Bangladesh, 1963-1973Photographie : ORCH Orsenigo / Chemollo, Venise

En haut - Louis I. Kahn. First Unitarian Church, Rochester, New York, Etats-Unis, 1959-1967, dessin de Louis I. Kahn.Photographie : University of Pennsylvania, The Architectural Archives, gift of the First Unitarian Church, Rochester | En bas -Louis I. Kahn. Siùge du gouvernement, Banglanagar, Bangladesh, 1963-1973. Photographie : ORCH Orsenigo / Chemollo,Venise | À droite - Louis I. Kahn. Institut de management, Ahmedabad, Inde, 1962-1974. Photographie : ORCH Orsenigo /Chemollo, Venise

paysagisme

Qui sont les paysagistes? Dans la langue française, le terme dĂ©signe Ă  la fois des artistes(peintres, photographes, designers, sculpteurs, land artistes), des architectes, des archi-tectes paysagistes (paysagistes diplĂŽmĂ©s par le gouvernement en France), des ingĂ©-nieurs, des entrepreneurs de parcs et de jardins, des jardiniers, des botanistes, des pĂ©pi-niĂ©ristes, des fleuristes, etc. Le public et les clients des paysagistes comprennent quetous sont des professionnels du paysage et du jardin et exercent ces mĂ©tiers avec descompĂ©tences diverses et souvent mĂȘlĂ©es : les uns comme artistes, capables de crĂ©ationet d’invention, les autres comme techniciens, planificateurs, entrepreneurs, ingĂ©nieurset chercheurs. Et que tous s’inscrivent dans les marchĂ©s qui rĂ©gulent les Ă©changes Ă©co-nomiques et sociaux de biens et de services dits paysagers. Mais bien peu comprennentles raisons de cette diversitĂ© et la maniĂšre dont s’articulent ou entrent en concurrenceces profils professionnels.Il n’existe pas en langue française d’ouvrages qui dĂ©crivent la totalitĂ© de ces mĂ©tiers.Ceux Ă©ditĂ©s par Michel Racine (CrĂ©ateurs de jardins et de paysage, 2001, 2002) et par leshistoriens des jardins et des paysages (LuginbĂŒhl, 1989, Le Dantec, 1996, 2002, etBaridon, 1998, 2006) s’attachent Ă  juste titre aux seuls concepteurs et Ă  l’histoire inter-nationale des idĂ©es de jardin et de paysage. CentrĂ© sur les paysagistes français (au senslarge), et s’adressant au grand public, l’ouvrage projetĂ© essaie de retracer leur gĂ©nĂ©alogieet d’expliquer la diversitĂ© de leurs profils. Non pas en rĂ©Ă©crivant leur histoire dĂ©jĂ  bienconnue, mais en dĂ©crivant leurs activitĂ©s et en cherchant les raisons de leur irrĂ©sistibleascension sociale et politique en Europe. Les mĂ©tiers du paysage et du jardin rĂ©unissenten France prĂšs de 200 000 personnes. Le public français manifeste comme dans toutel’Europe un intĂ©rĂȘt croissant pour ce domaine, mais mĂ©connaĂźt les mĂ©tiers qui le consti-tuent.L’hypothĂšse que ce texte cherche Ă  argumenter est que les mĂ©tiers de jardinier et de pay-sagiste sont aussi vieux que le monde des villes et des pouvoirs politiques et financiersqui s’y localisent, et que la recherche du plaisir dans les jardins qu’ils suscitent. En d’au-tres termes, dans un monde devenu dĂ©finitivement urbain, c’est la quĂȘte rĂ©ussie du plai-sir des sens et de l’intellect pour le bĂ©nĂ©fice d’un client qui dĂ©finirait d’abord la compĂ©-tence du paysagiste, autant que les savoirs et savoir-faire scientifiques et techniciensnĂ©cessaires pour y parvenir. Sans pour autant Ă©viter les critiques que ces diffĂ©rentes pos-tures appellent. À cette quĂȘte essentielle s’est superposĂ©e – non sans confusions – celledes identitĂ©s sociales individuelles et collectives, qui font des jardins et des paysages dessymboles qui distinguent chacun de l’autre, comme ils peuvent les rĂ©unir. Le paysagistepeut-il ĂȘtre Ă  la fois un artiste crĂ©ateur, un jardinier, un ingĂ©nieur, un mĂ©diateur social,un urbaniste, un ethnologue et un conseiller des Ă©lus? Comment les Ă©coles de paysa-giste les forment-elles? Qu’en attendent les commanditaires publics et privĂ©s? Autant dequestions, parmi d’autres, auxquelles ce texte tentera de rĂ©pondre.

Les paysagistesPierre Donadieu

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

13 X 24 CM

130 PAGES

ILL. QUADRI

OUVRAGE BROCHÉ

ISBN : 978-2-7427-8728-9

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 19 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

Pierre Donadieu est professeur etresponsable du laboratoire derecherche Ă  l’École nationalesupĂ©rieure du paysage deVersailles-Marseille.

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paysagisme

Que de fois chacun de nous s’est “promenĂ©â€ dans les campagnes françaises, sans savoirdĂ©chiffrer le paysage humain qu’il contemplait ! Nous regardions et notre Ɠil Ă©tait celui d’unesthĂšte maladroit qui confond les faits de nature et les faits humains, qui regarde le produitde l’action humaine – ce visage que cent siĂšcles de labeur ont donnĂ© Ă  notre terre – commeon regarde la mer ou le ciel, dans lesquels s’efface toute trace des hommes. Nous ne savionspas voir cette rĂ©alitĂ© si proche et si vaste, le travail crĂ©ateur et ses formes.Henri Lefebvre, Critique de la vie quotidienne.

La premiĂšre hypothĂšse sous-jacente aux essais qui composent le prĂ©sent ouvrageconsiste Ă  penser que les paysages sont des espaces fabriquĂ©s et pratiquĂ©s par les sociĂ©-tĂ©s, et non simplement des “thĂ©Ăątres” vouĂ©s Ă  la seule contemplation. C’est en partantd’une rĂ©flexion sur l’espace des paysages, dans la diversitĂ© de leurs formes historiques etdes intentions sociales et culturelles qui les ont constituĂ©es, que ce livre a Ă©tĂ© conçu.Cependant, parce qu’il est un territoire, le paysage peut Ă©galement ĂȘtre considĂ©rĂ©, Ă chaque fois, comme un type particulier d’organisation des reprĂ©sentations, des sensibi-litĂ©s et des pratiques – individuelles et collectives –, dont il s’agit de repĂ©rer la prĂ©senceet l’opĂ©ration. Ainsi, il est possible, et c’est la deuxiĂšme hypothĂšse de l’auteur, de conce-voir le paysage comme un processus complexe de mise en forme des expĂ©riences spa-tiales, un processus qui joue simultanĂ©ment, et pas nĂ©cessairement de façon homogĂšne,sur les registres croisĂ©s des dispositifs techniques, des perceptions, des sensibilitĂ©s etdes usages.Enfin, une troisiĂšme hypothĂšse cherche Ă  envisager le paysage Ă©galement comme uneforme de vie. En effet, au-delĂ  des considĂ©rations sur le paysage comme morphologieterritoriale organisĂ©e par une sociĂ©tĂ© et comme mode d’organisation de l’expĂ©rience sen-sible de l’espace, on peut considĂ©rer tout paysage particulier comme la manifestation etla mise en Ɠuvre d’une maniĂšre Ă  chaque fois singuliĂšre d’habiter le monde. Ainsi, lespaysages nous inviteraient Ă  penser sĂ©rieusement cette sorte de co-appartenance deshommes et du monde qui s’exprime pragmatiquement en eux, ce que l’on peut appelerleur “gĂ©ographicitĂ©â€.Le paysage forme le milieu de notre existence collective et singuliĂšre. MĂȘme s’il est“dehors”, le paysage n’est pas extĂ©rieur Ă  nous. Il faut, bien plutĂŽt, penser l’existencehumaine comme cette puissance d’enjambement de “l’intĂ©rieur” et de “l’extĂ©rieur”, et lepaysage comme le tissu oĂč se dĂ©ploie cet enjambement. Comme une spatialitĂ©, prĂ©cisĂ©-ment. Le paysage est, en ce sens, une donnĂ©e immĂ©diate de notre “ĂȘtre au monde”. C’estcette spatialitĂ© singuliĂšre, dont les enjeux sont aussi bien individuels que collectifs, queJean-Marc Besse a cherchĂ© Ă  analyser ici.Les quelques essais qui composent cet ouvrage sont le prolongement et la reformulationd’un certain nombre de textes dĂ©jĂ  parus, ainsi que de confĂ©rences et de cours proposĂ©spar l’auteur Ă  des publics variĂ©s dans les derniĂšres annĂ©es.

SOMMAIRE

I. Les cinq portes du paysage. Essai d’une cartographie des problĂ©matiques paysagĂšres contemporainesQu’appelle-t-on “paysage” dans les cultures spatiales modernes et contemporaines?II. GĂ©ographies aĂ©riennesÉtude de l’impact du regard aĂ©rien sur la conception et la fabrication des paysages.III. Le paysage, entre le politique et le vernaculaireRĂ©flexion sur les enjeux politiques du paysage, dans le cadre d’une distinction entre le “paysage politique” et le“paysage vernaculaire”.IV. Cartographier, construire, inventer. Notes pour une Ă©pistĂ©mologie de la dĂ©marche de projetÉtude expliquant la mise en relation de trois choses : le projet de paysage, la cartographie et la logique de la pen-sĂ©e inventive.V. Paysage, hodologie, psychogĂ©ographieÉtude sur les maniĂšres dont les expĂ©riences paysagĂšres se constituent au cours des cheminements.

Le goût du mondeExercices de paysage

Jean-Marc Besse

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

13 X 24 CM

236 PAGES

OUVRAGE BROCHÉ COUSU COLLÉ

ISBN : 978-2-7427-8729-6

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 19 EUROS

Jean-Marc Besse

Le Goût du mondeEXERCICES DE PAYSAGE

ACTES SUD

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

Jean-Marc Besse est directeur derecherche au CNRS (UMR Géographie-cités). Il est codirecteur des Carnets dupaysage. Il a déjà publié Voir la terre.Six essais sur le paysage et la géographie(Actes Sud/ENSP/Centre du paysage,2000).

paysagisme

Je dessine en ce moment la ligne droite d’un chemin sur le travers d’une pente douce. Onme demande de faire, sans attendre, le projet d’un chemin plus confortable sans pour celadĂ©truire l’ancien sentier qui doit vivre le temps des travaux. Le travail paraĂźt simple, le jeudes pentes est infime, le parcours sans accident, mais pour que le trait soit juste, pour quel’assiette du chemin donne Ă  la rondeur du champ la meilleure rĂ©ponse, il faut un travailminutieux, le paysage est Ă  ce prix.Michel Corajoud

Dans cet ouvrage, le paysagiste Michel Corajoud, laurĂ©at du Grand Prix du paysage en1992 et du Grand Prix de l’urbanisme en 2003, rassemble une vingtaine de textes qu’ila rĂ©digĂ©s et publiĂ©s en diverses circonstances au long de sa carriĂšre. Si, en tant que pay-sagiste, on le connaĂźt par l’intermĂ©diaire des nombreuses rĂ©alisations dont il a Ă©tĂ© lepilote – notamment, Lyon, Bordeaux et Paris –, on connaĂźt moins le Michel CorajoudĂ©crivain, pĂ©dagogue, rĂ©flĂ©chissant de maniĂšre incessante sur les conditions de la trans-formation des paysages, ainsi que sur leurs devenirs. Ce livre a l’ambition de prĂ©senterles grandes orientations d’une pensĂ©e vivante, articulĂ©e autour de l’intuition fondamen-tale de l’horizon.L’ouvrage est divisĂ© en six parties, qui dĂ©veloppent chacune un aspect de la pensĂ©e pay-sagĂšre de Michel Corajoud. C’est l’occasion, pour l’auteur, d’exposer les concepts fonda-mentaux qui sont Ă  la base de son travail – en particulier celui d’horizon –, mais ausside prĂ©senter ses maniĂšres de faire, ses mĂ©thodes de travail jamais systĂ©matiques et tou-jours attentives Ă  la particularitĂ© des sites, ainsi que les filiations intellectuelles dont il serĂ©clame. Michel Corajoud dĂ©crit Ă©galement les principaux projets et les lieux qu’il estimeles plus reprĂ©sentatifs de son travail sur le paysage, de mĂȘme qu’il aborde les principesfondateurs de sa pratique pĂ©dagogique. Enfin, cette publication fournit l’opportunitĂ©,pour celui qui reste un acteur significatif dans la fabrication des paysages contemporainsen France, d’approfondir la comprĂ©hension du concept fondamental autour duqueltourne son travail : le concept d’horizon.Cet ouvrage est destinĂ© Ă  prendre une place importante dans la bibliothĂšque des ensei-gnants et des Ă©tudiants des Ă©coles d’architecture et de paysage, auquel il fournit destĂ©moignages et des clĂ©s de comprĂ©hension dĂ©cisives pour la pratique du paysage.

NĂ© en 1937 Ă  Annecy, Michel Corajoud dĂ©couvre le mĂ©tier de paysagiste avec Jacques Simon, auquelil s’associe de 1964 Ă  1966. De 1969 Ă  1974, il travaille avec Henri Ciriani et Borja Huidobro au seinde l’Atelier d’urbanisme et d’architecture de Bagnolet. La vigueur novatrice des parcs de Grenoble,et d’Élancourt-Maurepas, issus de cette collaboration, lui vaut une notoriĂ©tĂ© immĂ©diate. ChargĂ© en1971 d’enseigner le projet de paysage Ă  l’école d’Horticulture de Versailles, il renouvelle profondĂ©-ment le contenu pĂ©dagogique de l’enseignement, prend une part active Ă  sa transformation enĂ©cole nationale supĂ©rieure du Paysage, et marque durablement plusieurs gĂ©nĂ©rations de paysa-gistes français. De 1974 Ă  1976, il mĂšne plusieurs missions en Afrique (ZaĂŻre, Congo-Brazzaville,Burundi). AssociĂ© Ă  Claire Corajoud Ă  partir de 1976, il participe Ă  de nombreux concours pour desgrands parcs, dont ceux du Sausset (laurĂ©at, 1980) et de La Villette (1982). C’est aussi l’époque desrecherches (“Versailles, lecture d’un jardin”, 1983) et des grandes missions d’expertise : ZAC de laPorte Maillot (1990-1991), charte du paysage Flandre-Dunkerque (1991). La mĂ©thode de lecture dessites ainsi Ă©tablie, fondĂ©e sur la gĂ©ographie humaine (agriculture) et l’histoire (cartographie deslimites successives), prĂ©pare les travaux ultĂ©rieurs (projets pour Montreuil, la Plaine Saint-Denis,CitĂ© internationale de Lyon
).Tard venu aux espaces publics (avenue d’Italie Ă  Paris, couverture de l’A1 Ă  Saint-Denis), MichelCorajoud les compose avec une grande Ă©conomie de moyens, laissant toute leur place Ă  l’usage,au jeu changeant des lumiĂšres et des saisons. Cette dĂ©marche trouve son point d’orgue dans l’amĂ©-nagement des quais rive gauche de Bordeaux. Concepteur du parc de Gerland Ă  Lyon, vrai succĂšspopulaire, il a rĂ©cemment rĂ©alisĂ© un jardin Ă  Paris, cour du Maroc (les jardins d’Éole). Grand prixnational du paysage en 1992, il a Ă©crit de nombreux textes qui sont ici rassemblĂ©s pour la premiĂšrefois.

Le paysage,c’est lĂ  oĂč le ciel et la terre se touchentCollectif sous la direction de Michel Courajoud

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

13 X 24 CM

220 PAGES

OUVRAGE BROCHÉ, COUSU, COLLÉ

ISBN : 978-2-7427-8750-0

JANVIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 19 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

Page 10: ArguKlasen.qxp:Mise en page 1 - Actes Sud

nature

De nos jours, le dessin est considĂ©rĂ© comme le parent pauvre des arts graphiques. Pourtant,si l’on admet assez facilement qu’“un bon dessin vaut mieux qu’un long discours”, on peutconstater le quasi abandon de la pratique de ce mode de communication simple, immĂ©diatet transculturel au profit du verbe, bien incommode lorsqu’il s’agit de dĂ©crire un objet com-plexe. MalgrĂ© cela, le dessin documentaire botanique continue Ă  survivre, en douce, commeen une sorte d’apnĂ©e. Et Ă  chaque apparition Ă  l’air libre, il parvient Ă  retrouver son publicqui fait preuve d’une patiente fidĂ©litĂ©.Philippe Danton, botaniste, attachĂ© au MusĂ©um d’histoire naturelle

“Ce livre soulĂšve une question qui m’intĂ©resse depuis longtemps, explique FrancisHallĂ© : celle de savoir s’il convient de privilĂ©gier le dessin ou la photographie pour reprĂ©-senter un arbre.” La rĂ©ponse est sans appel : en botanique, seul le dessin – dont la pra-tique remonte au XVIe siĂšcle – permet une approche complĂšte et exhaustive de la plante.Pour Francis HallĂ©, “le dessin excelle dans des domaines oĂč la photographie s’est rĂ©vĂ©-lĂ©e impuissante, par exemple lorsqu’il s’agit de sĂ©parer l’arbre de la vĂ©gĂ©tation qui l’en-toure”. Ainsi, dans cet ouvrage, David Dellas a choisi de mettre en scĂšne les arbres cham-pĂȘtres, Ă  travers toute une sĂ©rie de dessins d’arbres, reprĂ©sentĂ©s avec une telle prĂ©cisionet une telle sensibilitĂ© que leur identification devient aisĂ©e et presque immĂ©diate. Outresa beautĂ©, le dessin prĂ©sente les Ă©lĂ©ments de l’architecture de la plante : orientation spa-tiale des tiges feuillĂ©es, contrĂŽlant la captation de l’énergie ; limites des “unitĂ©s de crois-sance”, qui permettent la datation ; position terminale ou latĂ©rale des inflorescences,dĂ©terminant la dynamique de la croissance ; prĂ©sence des racines.Ce sont ainsi des plantes entiĂšres qui revivent sous le crayon de David Dellas, des arbresindispensables, qui nous sont presque devenus invisibles, indiffĂ©rents, mais qui jouentpourtant un rĂŽle clĂ© dans le devenir de notre agriculture, des arbres communs, dont ona oubliĂ© la noblesse et qui s’épanouissent sans engrais, sans terreau ni arrosage.David Dellas propose donc une “flore” accessible Ă  tous pour apprendre Ă  connaĂźtre et Ă reconnaĂźtre ces arbres et arbustes de notre quotidien, sorte de plaidoyer pour la biodiver-sitĂ© ordinaire. Ces arbres et arbustes Ă  la beautĂ© subtile poussent spontanĂ©ment : ils sontlĂ , Ă  portĂ©e de main, gracieusement offerts par la nature. Or, depuis longtemps, onimporte des essences variĂ©es, dont les tentatives d’acclimatation se soldent le plus sou-vent par des Ă©checs, alors que les vĂ©gĂ©taux autochtones sont totalement en mesure derĂ©pondre Ă  l’ensemble de nos besoins.Aujourd’hui, ces arbres retrouvent une utilitĂ© et reprennent peu Ă  peu leur juste place.À l’heure oĂč les Ă©nergies fossiles s’épuisent, ils reprĂ©sentent une alternative pour couvrirnos besoins en Ă©nergie et en biomasse. À l’avenir l’homme devra se rĂ©concilier avec lesarbres, et commencer par (rĂ©)-apprendre Ă  les connaĂźtre : c’est ce que propose ce livre,qui permet Ă  chacun d’ĂȘtre acteur de la reconquĂȘte des arbres champĂȘtres.

Arbres et arbustes en campagneDavid DellasPréface de Francis Hallé

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

21 X 24 CM

178 PAGES

152 ILL. EN N/B

OUVRAGE RELIÉ SANS JAQUETTE

ISBN : 978-2-7427-8726-5

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 29 EUROS

Arbres et arbustes

Francis Hallé - David Dellas

ACTES SUD

en campagne

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

David Dellas est conseillertechnique au sein del’association Arbre & Paysage 32.Au quotidien, il se consacreĂ  la sensibilisation et Ă l’accompagnement desrĂ©alisations Ă  partir d’arbreset de haies champĂȘtres.Au-delĂ  de son activitĂ©professionnelle, il met Ă  profitson talent de dessinateur pourfaire connaĂźtre et reconnaĂźtre les“essences de pays”.

géopolitique

À l’occasion du sommet mondial sur le changement climatique de Copenhague, laFondation Cartier organise une exposition qui reprend deux modules de l’expositionTerre Natale, ailleurs commence ici, une rĂ©flexion sur l’enracinement et le dĂ©racinement :le module “Raymond Depardon” et le module “Diller Scofidio”. Ce dernier module, basĂ©sur une cartographie synthĂ©tique de phĂ©nomĂšnes mondiaux, est complĂ©tĂ© pour cetteoccasion et donne ainsi l’opportunitĂ© de publier un nouvel ouvrage. Ainsi, outre lemodule antĂ©rieur, la nouvelle exposition ajoute deux thĂšmes: la biodiversitĂ©/dĂ©forestationet les langues rĂ©gionales.

La salle offre une visualisation dynamique des migrations de population et de leurscauses Ă  travers une projection circulaire crĂ©ant un environnement immersif. Le visiteurse voit entourĂ© par la projection d’une sphĂšre tournant autour de la salle et qui, Ă  chaquerĂ©volution, traduit et retraduit les diffĂ©rentes donnĂ©es migratoires sous forme de cartes,de textes et de trajectoires. Les cartes prĂ©sentent un certain nombre d’animations, dĂ©tail-lĂ©es ci-aprĂšs, Ă©laborĂ©es Ă  partir d’ensembles de donnĂ©es.‱ Population et migrations urbainesEn 2007, notre planĂšte a franchi un seuil puisque, pour la premiĂšre fois, plus de 50 %de sa population Ă©tait citadine. Comment les villes font-elles face aux flux migratoires,qu’ils soient d’origine Ă©conomique, Ă©cologique ou politique? Cette animation donne Ă voir les mouvements de population et les paysages changeants qu’ils dessinent Ă  l’échelleplanĂ©taire : les villes du Sud grossissent ; les villes du Nord se vident de leur population.‱ Des flux d’hommes et d’argentLorsque les gens se dĂ©placent dans un sens, les flux d’argent suivent souvent la directioninverse. Selon une Ă©tude rĂ©cente, les sommes envoyĂ©es par les migrants des pays pau-vres reprĂ©senteraient quelque 300 milliards de dollars par an. Constituant plus de troisfois le montant total de l’aide au dĂ©veloppement, ces transferts d’argent constituent doncpour les pays en dĂ©veloppement la principale source de revenus extĂ©rieurs.‱ RĂ©fugiĂ©s politiques et migrations forcĂ©esLe nombre de rĂ©fugiĂ©s et de dĂ©placĂ©s internes sur la planĂšte a connu une augmentationimpressionnante entre 1992 et 2007. En effet, on comptait, en 2007, 51 millions dedĂ©placĂ©s internes et 16 millions de rĂ©fugiĂ©s, ce qui signifie que 80 % des migrants sontrestĂ©s dans leur rĂ©gion d’origine cette annĂ©e-lĂ . Sur une carte, chaque personne rĂ©perto-riĂ©e est reprĂ©sentĂ©e par un pixel se dĂ©plaçant sur l’écran. Peu Ă  peu, leurs mouvementsdessinent une carte en Ă©volution qui situe rĂ©fugiĂ©s, demandeurs d’asile et dĂ©placĂ©sinternes sur le globe.‱ Des mers qui montent, des villes qui disparaissentLes effets combinĂ©s de la fonte des calottes polaires et de l’expansion thermique desocĂ©ans provoquent l’élĂ©vation du niveau des mers, estimĂ©e Ă  un mĂštre environ d’ici Ă  lafin du siĂšcle. L’animation rĂ©vĂšle quelles seront les premiĂšres victimes de cette situation,Ă  savoir les populations de petites Ăźles ou de villes cĂŽtiĂšres. Largement moins responsa-bles du changement climatique, elles y seront nĂ©anmoins le plus exposĂ©es. L’animationrend compte Ă©galement de l’élĂ©vation du niveau des mers Ă  Ă©chelle rĂ©elle.

Atlas Diller ScofidioCollectif

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

29, 5 X 28, 5 CM

160 PAGES

ISBN : 978-2-7427-8737-1

COÉDITION FONDATION CARTIER

DÉCEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 45 EUROS

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTĂ©l. : 01 55 42 63 [email protected]

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géopolitique

LA QUESTION DES INÉGALITÉS ENTRE LES LATITUDES

Sa grande connaissance des Tropiques et son dĂ©sir d’expliquer les raisons de leur pau-vretĂ© Ă©conomique actuelle conduisent le botaniste Francis HallĂ© Ă  ouvrir une discussiondocumentĂ©e et engagĂ©e sur les rĂ©alitĂ©s de la ceinture intertropicale de la Terre en lescomparant aux latitudes tempĂ©rĂ©es que nous connaissons mieux. Pour ce faire, ilreprend certaines des analyses qui avaient fondĂ© sa premiĂšre Ă©tude des Tropiques (Unmonde sans hiver, Le Seuil, 1993), une rĂ©flexion aujourd’hui Ă  la fois dĂ©passĂ©e et confor-tĂ©e dans ses objectifs. En prĂšs de vingt ans, la situation tropicale s’est en effet profondĂ©-ment modifiĂ©e, puisque le “tiers-mondisme” et la “coopĂ©ration” ont disparu, laissant laplace Ă  un dĂ©sintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral pour ces rĂ©gions qui ne sont plus considĂ©rĂ©es que commedes rĂ©servoirs de matiĂšres premiĂšres ou des destinations pour des vacances au soleil.Le monde entier a changĂ© : deux rĂ©gions non tropicales, les Émirats arabes et la Chine,ont commencĂ© un dĂ©veloppement Ă©conomique spectaculaire, mais la rĂ©partition del’économie selon les latitudes perdure et s’accentue : les pays tempĂ©rĂ©s restent riches, lespays tropicaux continuent d’ĂȘtre pauvres. Le survol Ă©conomique de cinq pays coupĂ©s endeux par l’un des Tropiques (BrĂ©sil, Mexique, Inde, Australie et France) met en Ă©videncela puissance de ces facteurs latitudinaux. C’est cette invariance gĂ©ographique des dĂ©s-Ă©quilibres Ă©conomiques que cherche Ă  expliquer l’auteur.

LES DONNÉES SCIENTIFIQUES ET HISTORIQUES

Les premiers chapitres proposent une description scientifique et analytique de la naturetropicale. Dans les chapitres qui suivent, Francis HallĂ© Ă©tudie les inĂ©galitĂ©s Ă©conomiquesentre les latitudes Ă  partir d’une approche historique aux constats inattendus :‱ Le monde n’a Ă©tĂ© que rĂ©cemment divisĂ© en “tropiques pauvres” et “latitudes tempĂ©rĂ©esriches”.‱ Au IXe siĂšcle, une inĂ©galitĂ© se fait jour : elle concerne l’activitĂ© scientifique pour laquelleles latitudes tempĂ©rĂ©es montrent une Ă©vidente prĂ©dilection ;‱ De la fin du IXe Ă  la fin du XVe siĂšcle, l’inĂ©galitĂ© scientifique grandit, tandis que seconfirme sa rĂ©partition gĂ©ographique en fonction des latitudes : en six siĂšcles, les inĂ©ga-litĂ©s Ă©conomiques font leur apparition et la planĂšte se trouve divisĂ©e en latitudes tropi-cales pauvres et en latitudes tempĂ©rĂ©es riches.‱ L’histoire rĂ©cente est marquĂ©e par la permanente confrontation des latitudes : escla-vage, colonisation, apartheid, recherche du “dĂ©veloppement”, actions humanitaires,droit d’ingĂ©rence, dette et stagnation des pays les moins avancĂ©s, globalisation Ă©cono-mique, croissance des pays Ă©mergents, immigration et racisme sont les marques d’uneinterface Ă  la fois conflictuelle et pathĂ©tique.‱ À l’aube de ce XXIe siĂšcle, la science, avec ses prolongements, et l’économie conserventet accentuent cette inquiĂ©tante inĂ©galitĂ© latitudinale.

UN PLAIDOYER

Dans cet ardent et convaincant plaidoyer pour les Tropiques, Francis HallĂ© dĂ©fend uneconception de la ceinture intertropicale qui va Ă  rebours des idĂ©es actuelles. Non seule-ment ces rĂ©gions ont une importance bien supĂ©rieure Ă  celle qu’habituellement on leurconcĂšde, mais elles constituent Ă  ses yeux un berceau, une rĂ©fĂ©rence pour l’ensemble dela planĂšte, quand ce n’est pas une norme ou un moteur, que l’on pense aux climats, Ă  labiologie, aux techniques agricoles, Ă  la diversitĂ© ethnologique, aux maladies, etc.Face aux dĂ©rĂšglements contemporains (changements climatiques, dĂ©forestation tropi-cale, Ă©rosion de la diversitĂ© biologique, montĂ©e du niveau des mers et baisse de celui deseaux douces, Ă©puisement des ressources
), face au sur-dĂ©veloppement des “latitudesriches”, face aux vieux rĂ©flexes colonisateurs attisĂ©s par la mondialisation Ă©conomique,face aux survivances profondes du mĂ©pris et du racisme
 il est urgent de mettre enfinau cƓur du dĂ©bat cette “condition” de l’homme tropical. Car Ă  force de dĂ©nier la “rĂ©fĂ©-rence” tropicale, l’homme s’éloigne toujours plus d’une vĂ©ritable comprĂ©hension globaledu monde et des rĂ©Ă©quilibrages indispensables Ă  sa propre survie.

La condition tropicaleFrancis Hallé

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

14,5 X 24 CM

350 PAGES

TRÈS NOMBREUSES IMAGES

ISBN : 978-2-7427-8840-8

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 29 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

Botaniste et biologiste, Francis HallĂ©est spĂ©cialiste de l’architecture desarbres et de l’écologie des forĂȘtstropicales humides. Il a publiĂ© Unmonde sans hiver. Les Tropiques :nature et sociĂ©tĂ©s (Le Seuil, 1993),Éloge de la plante. Pour une nouvellebiologie (Le Seuil, 1999) et, avecD. Cleyet-Marrel et G. Elbersolt, LeRadeau des cimes. L’exploration descanopĂ©es forestiĂšres (LattĂšs, 2000).Chez Actes Sud, il est l’auteur duPlaidoyer pour l’arbre, 2005.

témoignages

“C’était en 1977, un jour de novembre, le jour des morts, froid et hivernal. Les vivantsrendaient visite aux morts et je rendais visite aux miens.” Ce jour-lĂ , pour CeesNooteboom, “les miens” se nomment Proust, Balzac, Nerval, Éluard, car l’écrivain setrouve Ă  Paris, au cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise. Sous d’autres cieux, ils s’appellerontVirgile, Dante, CervantĂšs, Goethe, Shelley, Stevenson, Joyce, Nabokov, Pound, MaryMcCarthy, Kawabata
 Au cours d’un pĂ©riple de plusieurs dĂ©cennies, Cees Nootebooma sillonnĂ© le monde avec sa compagne, la photographe Simone Sassen, pour se rendresur les tombes des “poĂštes et des penseurs” qui ont formĂ©, au fil des annĂ©es, sa famillespirituelle. Et cette quĂȘte, inspirĂ©e par la piĂ©tĂ© littĂ©raire, aboutit Ă  ce livre Ă  quatre mainsque Cees Nooteboom a intitulĂ© Tumbas, le terme espagnol ayant sa prĂ©fĂ©rence, dit-il, enraison de ses sonoritĂ©s “pimpantes”. Le ton est donnĂ©. L’ouvrage propose un peu moinsd’une centaine de sĂ©pultures, gĂ©ants de la littĂ©rature universelle ou Ă©crivains de notoriĂ©tĂ©plus modeste, dĂ©mocratiquement classĂ©s par ordre alphabĂ©tique.Tumbas, c’est donc la tombe de l’écrivain dans tous ses Ă©tats : les solitaires (Stevenson surle mont Vaea, aux Ăźles Samoa, Chateaubriand sur son rocher), les rustiques (VirginiaWoolf), les urbaines (Baudelaire, Sartre, Brecht, Kafka, Cortazar, Shikibu, Murasaki,Celan), les provinciales (Flaubert, Char), celles qui ont la chance d’avoir une vue impre-nable sur la mer (ValĂ©ry, Neruda) ou le dĂ©sert (Leipoldt), les mausolĂ©es nationaux ou pri-vĂ©s (Dante, Adolfo Bioy Casares), les modestes dalles (Montale, Corso, Canetti), lesmĂ©galithes avec ou sans runes (Borges, Thomas Mann), les jardins (Claudel)
Les textes qui accompagnent les photographies sont de nature variĂ©e. Il peut s’agir d’unpoĂšme qu’inspire Ă  Nooteboom l’Ɠuvre du dĂ©funt ou d’une citation quand l’auteur s’ef-face pour laisser la parole au grand mort. Mais, gĂ©nĂ©ralement, Nooteboom revisite, Ă  samaniĂšre si personnelle, le genre poĂ©tique ancien du “tombeau”, Ă©loge d’un poĂšte disparupar un autre poĂšte. Rien de pesant dans ces hommages, tissĂ©s de rĂ©flexions sur les para-doxes et les leurres de la tombe, de souvenirs de voyage, d’évocations intimes quand l’au-teur a personnellement connu l’écrivain, d’anecdotes savoureuses, sans exclure unepointe de causticitĂ©, un brin d’irrĂ©vĂ©rence Ă  l’adresse de certains.La diversitĂ© de tons et d’approches est naturellement fonction du degrĂ© d’empathie del’auteur avec celui ou celle qui repose. Mais, par-delĂ  cette diversitĂ©, cette profusion derĂ©fĂ©rences et de textes qui sollicite la culture du lecteur et l’incite puissamment Ă  com-bler ses dĂ©ficiences, l’impression qui ressort de ce livre magnifique est celle d’une pro-fonde unitĂ©. Il serait dĂ©placĂ© de parler ici de tourisme funĂ©raire. Tumbas cĂ©lĂšbre sur unmode original les affinitĂ©s Ă©lectives entre un vivant et ses grands devanciers : c’est un actede foi renouvelĂ© en la poĂ©sie au sens large, cette poĂ©sie qui constitue, de l’aveu de l’au-teur, le terreau nourricier de sa vie d’homme et d’écrivain.

TumbasTombes de poÚtes et de penseursCees NooteboomPhotographies de Simone SassenTextes traduits du néerlandais par Annie Kroon

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

19, 6 X 25, 5 CM

250 PAGES

ISBN : 978-2-7427-8730-2

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 39 EUROS

Relations presse : AURÉLIE SERFATY BERCOFFTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

Cees Nooteboom, grand écrivainnéerlandais et auteur de romans,contes, essais, histoires courteset poÚmes, rencontreSimone Sassen en 1979.Depuis, ils parcourent le monde,lui écrivant, elle photographiant.Ils ont publié aux éditions ActesSud : HÎtel Nomade (2003) etLe Labyrinthe du PÚlerin (2004).

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témoignages

Ne pas dormir, suivre du doigt le mouvement de tes mains. Toucher la douceur de ta joue,lĂ©cher la rondeur de ton crĂąne, respirer sur ta nuque la chaleur mouillĂ©e de ton corpsendormi. Si petit, si blotti. Je ne sais si je suis dans l’interdit de palper ce corps qui fut monintĂ©rieur avant que d’ĂȘtre un autre. OĂč commence et oĂč s’arrĂȘte le dĂ©sir d’une mĂšre de pleu-rer sa joie en caressant la chair de sa chair?FrĂ©dĂ©rique Deghelt

Cet ouvrage constitue le prolongement naturel de Je porte un enfant et dans mes yeuxl’étreinte sublime qui l’a conçu, qui montre et raconte le lien entre une mĂšre et son bĂ©bĂ©,lorsque celui-ci n’était encore qu’un fƓtus, un enfant Ă  paraĂźtre. Le cordon de soie raconteen images et en mots, cette fois aprĂšs la naissance, l’évolution du lien mĂšre-enfantdurant les trois premiĂšres semaines de la vie. Quand ce bĂ©bĂ© n’est encore qu’un nou-veau-nĂ© que sa mĂšre allaite, dĂ©couvre, baigne, cĂąline et regarde s’ouvrir au monde, quelssentiments l’animent, quelles questions la traversent?“Au bout de deux ans, je me rendis compte que ces textes rassemblĂ©s pour la grossesseĂ©taient incomplets, explique FrĂ©dĂ©rique Deghelt. Une moitiĂ© du cƓur manquait. Cetenfant imaginĂ© pendant qu’une femme le portait allait paraĂźtre et tisser encore un lienfondamental avec sa mĂšre. Et les trois premiĂšres semaines de cette (re)connaissancesoufflaient Ă  mon oreille les mots du dĂ©sir, de la surprise et de la jouissance d’ĂȘtre mĂšreet parfois aussi de la peur
 J’ai Ă©crit les textes et les ai montrĂ©s Ă  Sylvie [photographe del’ouvrage] avec l’envie de voir ses images. Nous les imaginions intimes en plan rappro-chĂ© avec une mĂšre qu’on devine dans l’ombre. Une mĂšre qui nourrit, berce, cĂąline,baigne et surtout s’interroge en le regardant dormir. Une mĂšre qui le dĂ©couvre trĂšs tĂŽtyeux grands ouverts sur le monde avant de s’y Ă©lancer et d’y faire sa vie. Tout en lumiĂšrenaturelle, en tissant de la confiance et de la douceur avec les mĂšres et leurs enfants,Sylvie a su avec sa grande sensibilitĂ© saisir ces moments uniques qui n’ont en gĂ©nĂ©ralpas de tĂ©moins.”

FrĂ©dĂ©rique Deghelt est journaliste et rĂ©alisatrice de tĂ©lĂ©vision, voyageuse infatigable, avec Parispour port d’attache. Elle a publiĂ© en 1995, aux Ă©ditions Sauret, un premier roman, La valserenversante, et, chez Actes Sud, La vie d’une autre (2007), Je porte un enfant et dans mes yeuxl’étreinte sublime qui l’a conçu (2007) et La grand-mĂšre de Jade (2009).

Le cordon de soieFrĂ©dĂ©rique DegheltPhotographies de Sylvie Singer KergallPrĂ©face d’Aldo Naouri

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

10 X 19 CM

112 PAGES

26 ILL.

OUVRAGE BROCHÉ AVEC RABATS

ISBN : 978-2-7427-8749-4

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 22 EUROS

ACTES SUD

PHOTOGRAPHIES DE SYLVIE SINGER KERGALL

PRÉFACE D’ALDO NAOURI

FRÉDÉRIQUE DEGHELT

Le cordon de soie

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

En novembre 2009, parutiond’un coffret regroupant Je porteun enfant et dans mes yeuxl’étreinte sublime qui l’a conçuet Le cordon de soie.

10 X 19 CM

ISBN : 978-2-7427-8773-9

PRIX PROVISOIRE : 40 EUROS

témoignages

En 1904, encore adolescente, Jeanne Hermann est choisie pour devenir la demoiselle decompagnie des niĂšces du Tsar – on parle français Ă  la cour de Russie – et part pendantplusieurs annĂ©es Ă  Saint-PĂ©tersbourg oĂč elle va mener une vie de conte de fĂ©e. ElleĂ©chappe par miracle Ă  l’assassinat de tous les membres de la famille du Tsar en 1918.AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, elle devient la gouvernante d’enfants de diplomatesĂ©trangers en AmĂ©rique du Sud comme en ExtrĂȘme-Orient. En 1935, elle dĂ©cide derenoncer Ă  cette vie confortable pour se consacrer Ă  l’éducation d’enfants dĂ©shĂ©ritĂ©s. ElleachĂšte une simple maison dans un petit village de Lorraine et demande Ă  l’inspecteur del’Assistance Publique de Meurthe-et-Moselle de lui confier des orphelins. La premiĂšrefratrie qu’elle accueille est composĂ©e de sept enfants dont le plus jeune a Ă  peine sixmois, qui raconte dans ce livre son enfance Ă  La ChaumiĂšre.Le talent de pĂ©dagogue de cette Grande Dame, sa foi dans cette mission et l’amourqu’elle prodigue aux enfants qui lui sont confiĂ©s – ils seront bientĂŽt une trentaine quivont tous l’appeler “Maman” – vont lui permettre de surmonter les obstacles qu’elle varencontrer, notamment pendant l’Occupation : manque de moyens financiers, restric-tions alimentaires
Lorsque, l’ñge venant, elle doit passer la main en 1966, l’administration, le conseil gĂ©nĂ©-ral et la presse rĂ©gionale rendent un hommage unanime Ă  son exceptionnelle rĂ©ussite.Autre petit miracle : c’est un des enfants qu’elle a Ă©levĂ©s qui prend sa suite et devient ledirecteur de La ChaumiĂšre. Aujourd’hui, c’est une entreprise modĂšle qui emploie qua-rante-cinq professionnels – Ă©ducateurs, moniteurs, psychologues
 – pour accueillir enpermanence, dans des locaux fonctionnels, une cinquantaine d’enfants d’ñge scolaireavec l’ambition de leur apprendre le bonheur de vivre dans l’esprit de la fondatrice de LaChaumiĂšre.

La ChaumiĂšreOu la fabuleuse histoire des un et mille enfants de Jeanne Hermann

Collectif

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

27 X 21 CM

200 PAGES

24 ILL. QUADRI.

OUVRAGE RELIÉ.

ISBN : 978-2-7427-8779-1

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 20 EUROS

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTĂ©l. : 01 55 42 63 [email protected]

Qui est cette jeune fille assise dans un train en partance pourSaint-PĂ©tersbourg, un beau matin de l’annĂ©e 1904, bien avantque ne se profilent la Grande Guerre et la RĂ©volutiond’Octobre ? Jeanne Mandeler, tel est son nom, a tout justequinze ans quand elle quitte sa chĂšre maman, son pĂšre entre-preneur de travaux publics Ă  Saint DiĂ©, sa soeur Marie et lesarrondis des Vosges. La mĂšre supĂ©rieure du collĂšge oĂč elle faitses Ă©tudes entretient des liens avec la cour de Russie. On parleen effet le français Ă  la cour et c’est dans ce collĂšge que serecrutent les Ă©lĂšves qui apprendront notre langue aux enfantsde la famille impĂ©riale. DistinguĂ©e pour sa parfaite Ă©ducation,sa droiture, sa rigueur intellectuelle et
sons sens de l’humour,Jeanne va donc devenir la demoiselle de compagnie des niĂšcesde Nicolas II. Les premiers changements, les premiĂšresannĂ©es
Changement et contiunitĂ© 1971 1978 cartouche 2 leplacement dĂ©cĂšs de Jeanne Hermann, nouvelle organisa-

tion
 La nouvelle chaumiĂšre 1978 2002 cartouche 3 lessigles cartouche 4 Ă©volution du nombre de salariĂ©s les travaux,la nouvelle chaumiĂšre, la vie quotidienne, la professionnalisa-tion 
NB : partie la plus longue, Ă  diviser en sous-parties ? LarelĂšvesoirĂ©e du 24 janvier 2003, point de vue de FrancisRobert. Avancer toujours2003 2009. PremiĂšres dĂ©cisions, loide 2002, maison de la rencontre. Le futur se prĂ©pare. ProjetsĂ  court-terme, prospectives.Conclusion titre Ă  trouver, selondirection finale du rĂ©cit. Les amis de la ChaumiĂšre a entreprisl’édition d’un livre de 200 Ă  250 pages illustrĂ©, retraçant l’his-toire d ce foyer pour enfants crĂ©Ă© en 1936 par MadameHermann. La rĂ©alisation de cet ouvrage avait Ă©tĂ© confiĂ©e dansun premier temps Ă  une rĂ©dacrice qui a recueilli de nombreuxtĂ©moignages mais qui n’a pas pu pour des raisons personnel-les achever sa mission. Il convient de prendre le relaisavecpour objectif de faire paraĂźtre ce livre en fin d’annĂ©e 2008. LedĂ©coupage du rĂ©cit s’articule de la façon suivante. Le dĂ©partsoirĂ©e du 24 janvier 2003, point de vue de Jean-Pierre Wetzel,La fin d’une Ă©poque 1966 cartouche les membres fondateursla crĂ©ation de l'association, les urgences. Parer au plus prĂ©ssĂ©1966 1971 Les premiers changements, les premiĂšres annĂ©es


Dame de compagnie des niĂšces du Tsar

Changement et contiunitĂ© 1971 1978 cartouche 2 le place-ment dĂ©cĂšs de Jeanne Hermann, nouvelle organisation
 Lanouvelle chaumiĂšre 1978 2002 cartouche 3 les siglescartouche 4 Ă©volution du nombre de salariĂ©s les travaux, lanouvelle chaumiĂšre, la vie quotidienne, la professionnalisation
NB : partie la plus longue, Ă  diviser en sous-parties ? La relĂš-vesoirĂ©e du 24 janvier 2003, point de vue de Francis Robert.Avancer toujours2003 2009. PremiĂšres dĂ©cisions, loi de 2002,maison de la rencontre. Le futur se prĂ©pare. Projets Ă  court-terme, prospectives.Conclusion titre Ă  trouver, selon directionfinale du rĂ©cit.es amis de la ChaumiĂšre a entrepris l’édition

d’un livre de 200 Ă  250 pages illustrĂ©, retraçant l’histoire d cefoyer pour enfants crĂ©Ă© en 1936 par Madame Hermann. LarĂ©alisation de cet ouvrage avait Ă©tĂ© confiĂ©e dans un premiertemps Ă  une rĂ©dacrice qui a recueilli de nombreux tĂ©moigna-ges mais qui n’a pas pu pour des raisons personnelles acheversa mission. Il convient de prendre le relaisavec pour objectif defaire paraĂźtre ce livre en fin d’annĂ©e 2008. Le dĂ©coupage durĂ©cit s’articule de la façon suivante. Le dĂ©part soirĂ©e du 24 jan-vier 2003, point de vue de Jean-Pierre Wetzel, La fin d’uneĂ©poque 1966 cartouche 1 les membres fondateurs la crĂ©ationde l'association, les urgences. Parer au plus prĂ©ssĂ© 1966 1971Les premiers changements, les Changement et contiunitĂ©1971 1978 cartouche 2 le placement dĂ©cĂšs de JeanneHermann, nouvelle organisation
 La nouvelle chaumiĂšre1978 2002 cartouche 3 les sigles cartouche 4 Ă©volution dunombre de salariĂ©s les travaux, la nouvelle chaumiĂšre, la viequotidienne, la professionnalisation 
NB : partie la plus lon-

L a C h a u m i Ăš r e o u l e f a b u l e u x d e s t i n d e s u n e t m i l l e e n f a n t s d e J e a n n e H e r m a n n L a C h a u m i Ăš r e o u l e f a b u l e u x d e s t i n d e s u n e t m i l l e e n f a n t s d e J e a n n e H e r m a n n

006 007

© D.R.

ConsidĂ©rĂ©e comme un membre de la “tribu”, Jeanne passe l’hiver russe avec

l’ensemble de la famille impĂ©riale, Ă  bord du yacht Tsar, sur la Mer Noire

ou sur la Cîte d’Azur, à Nice ou Monte-Carle.

L’aigle bicĂ©phale. D’origine byzantines les armoiries sont arrivĂ©es en Russie en 1452. Les deux tĂȘtes sont le symbole du pouvoir sur les parties orientale et occidentale de l’empire. Les couronnes qui les coiffent signent ce double pouvoir sous l’autoritĂ© d’un seul. C’est le Tsar Ivan IV le terrible qui fait dessiner sur la poitrine de l’oiseau un Ă©cu frappĂ© des armoiries de Moscou : un cavalierSaint-Georgesterrassant le dragon de sa lance.

© D.R.

© D.R.

Jeanne vit dans le luxe étourdissant de la cour impériale, les derniers feux

du crĂ©puscule de la dynastie Romanov: fastes du palais de l’Hermitage,

cĂ©rĂ©monies grandoises de la PĂąques orthodoxe russe avec ses Ɠufs de FabergĂ©,ou encore les bals avec les beaux officiers

sur les eaux gelées de la Neva.

Fille assise dans un train en partance pour Saint-PĂ©tersbourg,un beau matin de l’annĂ©e 1904, bien avant que ne se profilentla Grande Guerre et la RĂ©volution d’Octobre ? JeanneMandeler, tel est son nom, a tout juste quinze ans quand ellequitte sa chĂšre maman, son pĂšre entrepreneur de travauxpublics Ă  Saint DiĂ©, sa soeur Marie et les arrondis des Vosges.La mĂšre supĂ©rieure du collĂšge oĂč elle fait ses Ă©tudes entretientdes liens avec la cour de Russie. On parle en effet le français Ă la cour et c’est dans ce collĂšge que se recrutent les Ă©lĂšves quiapprendront notre langue aux enfants de la famille impĂ©riale.DistinguĂ©e pour sa parfaite Ă©ducation, sa droiture, sa rigueurintellectuelle et
sons sens de l’humour, Jeanne va donc deve-nir la demoiselle de compagnie des niĂšces de Nicolas II. Lespremiers changements, les premiĂšres annĂ©es
Changementet contiunitĂ© 1971 1978 cartouche 2 le placement.

L a C h a u m i Ăš r e o u l e f a b u l e u x d e s t i n d e s u n e t m i l l e e n f a n t s d e J e a n n e H e r m a n n L a C h a u m i Ăš r e o u l e f a b u l e u x d e s t i n d e s u n e t m i l l e e n f a n t s d e J e a n n e H e r m a n n

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© D.R.

Projet de blason pour Vilcey-sur-Trey, avec le V de Vilcey, en pied à l’horizontalavec une flùche, la riviùre la Trey.

ConsidĂ©rĂ©e comme un membre de la “tribu”, Jeanne passe l’hiver russe avec

l’ensemble de la famille impĂ©riale, Ă  bord du yacht Tsar, sur la Mer Noire

ou sur la Cîte d’Azur, à Nice ou Monte-Carle.

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photographie

Still Alive est un road movie. Un tĂ©moignage de l’enthousiasme, de l’humour et de lamodernitĂ© d’un peuple mĂ©connu et menacĂ© d’une disparition lente. Carnet de route inti-miste, road movie onirique, ces photographies sont le rĂ©cit des voyages de l’artiste dansle dĂ©sert du SinaĂŻ en Égypte et de sa rencontre avec ses habitants, les BĂ©douins. DeuxannĂ©es durant, elle a photographiĂ© ceux qui l’entouraient.Pendant ces deux annĂ©es, elle n’a cessĂ© d’aller et venir, de partir pour revenir, le plus vitepossible. Le temps d’apprivoiser les diffĂ©rences et de partager la curiositĂ© rĂ©ciproque quianime les protagonistes. Elle photographie le voyage intĂ©rieur, dĂ©bordant du cadre jour-nalistique, documentaire ou sociologique, pour produire la chronique d’une quĂȘte sousforme de carnet de voyage. L’intime comme moyen d’aborder le monde.Dans ce voyage en Égypte entre le printemps 2000 et l’étĂ© 2002, elle a choisi de quitterla route. Suivre des pistes. Aller au-delĂ  du monde connu, s’enfoncer au cƓur du dĂ©sert.Jouer entre rĂ©alitĂ© et fiction pour dĂ©voiler autrement une conscience du monde et del’homme de notre XXIe siĂšcle.Partie du YĂ©men et d’Arabie Saoudite, cette tribu bĂ©douine est l’une des premiĂšres Ă s’ĂȘtre fixĂ©e dans le SinaĂŻ, suivie d’une vingtaine d’autres provenant de tout le Moyen-Orient. Beaucoup d’hommes quittent le dĂ©sert durant de longues pĂ©riodes pour travail-ler comme main-d’Ɠuvre dans les raffineries ou les entreprises de construction. Lesjeunes qui le peuvent partent Ă  Suez ou au Caire poursuivre des Ă©tudes ou Ă  Sharm el-Cheick pour faire taxi ou serveur. Leur attachement aux traditions est profond. La sociĂ©tĂ©bĂ©douine, mal connue, est trĂšs hiĂ©rarchisĂ©e. Aujourd’hui, chaque tribu reste sous la pro-tection d’un cheick et d’un pouvoir tribal. DissĂ©minĂ©s dans ce vaste sable entre ciel etpierre, les 50000 BĂ©douins de la pĂ©ninsule, aujourd’hui sĂ©dentarisĂ©s, tentent de prĂ©ser-ver une culture ancestrale malmenĂ©e par l’évolution du monde. Les hommes et les ado-lescents offrent leurs services de guide Ă  un tourisme occasionnel, les safaris touris-tiques ont remplacĂ© les grandes caravanes ancestrales. Ici, les nouvelles circulent vite etla responsabilitĂ© collective est une valeur extrĂȘmement forte ; la solidaritĂ© est la rĂšgle fon-damentale de la survie, et personne, jamais, n’est mis Ă  l’écart. La tribu est gardienne desruines de l’unique temple Ă©gyptien, Ă©rigĂ© dans le SinaĂŻ, pour ses mines de turquoise Ă Serabit el-Khadim. Ce privilĂšge procure au village un modeste revenu. Un pas franchide la misĂšre vers une simple pauvretĂ©.

Scarlett Coten, nĂ©e Ă  Antony, a Ă©tĂ© formĂ©e Ă  l’ENSP d’Arles. Elle aime les voyages propices Ă l’abandon, la dĂ©couverte et l’introspection, alternant les travaux couleurs et noir et blanc Ă  partirde diffĂ©rents types d’appareils. Depuis une dizaine d’annĂ©es, Scarlett Coten parcourt le monde etson travail est rĂ©guliĂšrement exposĂ© en France et Ă  l’étranger. Par ailleurs, elle publie des articlesdans la presse nationale et internationale. De 2000 Ă  2002, elle rĂ©alise Still Alive. Son approcheintimiste de la rĂ©alitĂ© du nomadisme se poursuit ensuite en Camargue avec la sĂ©rie CameleonCaravans, le Voyage immobile, puis Cocoon Cockpit et Empty Spot.

Still AliveScarlett Cotten

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

15, 5 X 20, 5 CM

144 PAGES

66 ILL. QUADRI.

OUVRAGE BROCHE SANS RABATS

ISBN : 978-2-7427-8724-1

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 29 EUROS

Scarlett Coten Still Alive !

ACTES SUD

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTĂ©l. : 01 55 42 63 [email protected]

photographie

“Bamako” est le catalogue bilingue (français-anglais) des Rencontres de Bamako 2009,qui se dĂ©rouleront en novembre prochain. Le catalogue est Ă  la fois la mĂ©moire de lamanifestation et un des outils de promotion de celle-ci auprĂšs des milieux profession-nels Ă  travers le monde. À travers les annĂ©es, la Biennale Africaine de la photographieest incontestablement devenue la plateforme de dĂ©couverte des photographes du conti-nent africain et un rendez-vous professionnel inscrit dans l’agenda international desRencontres photographiques, comme le sont les Rencontres d’Arles, Photo España ou laBiennale de photo de Moscou.On peut citer, pour mĂ©moire, quelques-uns des grands noms dĂ©couverts et prĂ©sentĂ©s Ă Bamako, et qui connaissent aujourd’hui une reconnaissance internationale : SeydouKeita, Malik SidibĂ©, Samuel Fosso, Guy Tillim, Pierrot Men, etc.Cette annĂ©e, les expositions prĂ©sentĂ©es Ă  Bamako s’organiseront autour de la thĂ©ma-tique des “FRONTIÈRES”. Processus Ă  la fois politique, Ă©conomique et socioculturel, lesfrontiĂšres reprĂ©sentent une rĂ©alitĂ© complexe, faite de la pluralitĂ© des zones Ă©cologiques,des constructions politiques, des peuples, des religions et des langues. Dans ce cata-logue, Michket Krifa et Laura Serani commentent les diverses expositions en se deman-dant comment la notion de frontiĂšre, perçue comme un territoire de dĂ©marcation, declĂŽture ou de transit, peut Ă©galement ĂȘtre un lieu de transformation et d’échange, et unterritoire – rĂ©el ou imaginaire – d’ouverture.

Michket KrifaCommissaire indĂ©pendante en arts visuels et cinĂ©ma, Michket Krifa collabore rĂ©guliĂšrement avecdes institutions et espaces en Europe et Ă  l’International, comme les Rencontres de laphotographie Ă  Arles, l’Institut du monde arabe, etc. Commissaire du Printemps Palestinien enFrance et de la rĂ©trospective sur le cinĂ©ma palestinien Ă  l’IMA en 2002, elle a Ă©galement organisĂ©plusieurs expositions sur l’Iran dont Regards persans Ă  l’espace Electra et Haft. Elle a contribuĂ© Ă faire connaĂźtre bon nombre de photographes qui ont Ă©tĂ© par la suite prĂ©sentĂ©s et primĂ©s Ă Bamako. Commissaire de Zina Sedira Ă  Arles en 2002, Youssef Nabil Ă  Arles en 2003, Rana el-Nemr Ă  Francfort en 2004. Elle a notamment montĂ© deux expositions : ABC Africa d’AbbasKiarostami et Seiffolah Samadian, en 2001 ; AlgĂ©rie, les faits et les effets.

Laura SeraniCommissaire de projets photographiques et vidĂ©o, active sur la scĂšne culturelle depuis lesannĂ©es 1980, Laura Serani est notamment DĂ©lĂ©guĂ©e artistique du Mois de la Photo Ă  Paris 2008 etdirectrice du Si Fest, Savignano Immagini Festival en Italie. Elle collabore, en Europe et ailleurs,avec diverses maisons d’édition et avec les principales institutions et festivals. Elle est Ă©galementconseillĂšre en acquisition et constitution de collections. Directrice de la photographie et del’audiovisuel de la Fnac, entre 1985 et 2006, elle a constituĂ© la Collection de la Fnac, et assurĂ© lecommissariat de trĂšs nombreuses expositions favorisant la diffusion de la photographie des paysĂ©mergents, et son ouverture au grand public.

Catalogue Bamako 2009Michket Krifa et Laura Serani

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ACTES SUD

13 X 24 CM

236 PAGES

OUVRAGE BROCHÉ COUSU COLLÉ

ISBN : 978-2-7427-8729-6

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 19 EUROS

FRONTIÈRES

Biennale africaine de de la photographie

CULTURESFRANCE ACTES SUD

RENCONTRESBAMAKODE 9

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTĂ©l. : 01 55 42 63 [email protected]

Sortie à l’occasion des Rencontresphotographiques de Bamako 2009(novembre 2009).

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arts Ă©questres

MK2 et Actes Sud se sont associĂ©s pour une publication unique, qui cĂ©lĂšbre les vingt-cinq annĂ©es d’existence de la troupe Zingaro. VĂ©ritable anthologie consacrĂ©e au travailde Bartabas, ce livre Collector retrace l’atmosphĂšre d’un thĂ©Ăątre d’exception, oĂč le chevalest roi. MĂ©langeant images de scĂšne et de vie quotidienne, chaque partie de cet ouvrageest organisĂ©e autour d’un spectacle et de son DVD. De Cabarets Ă©questres Ă  Battuta,Bartabas y a sĂ©lectionnĂ© les mots et les images qui, Ă  ses yeux, narrent son parcours avecle plus de justesse. Photographes de renom – tels que Brigitte Lacombe, PatrickDemarchelier, Alfons Alt ou encore Ernest Pignon Ernest et journalistes des plus grandsquotidiens internationaux –, tous sont rĂ©unis dans cet ouvrage pour nous livrer toutesces annĂ©es d’envoĂ»tement, d’humour et de crĂ©ation. Les chevaux – Zingaro, Vinaigre,Horizonte, Lecaravage, Zanzibar
 –, protagonistes clĂ©s et complices du succĂšs de latroupe, sont aussi Ă  l’honneur. À travers les portraits cocasses et poĂ©tiques d’HomĂ©ric,chacun des chevaux fĂ©tiches de Bartabas bĂ©nĂ©ficie, ici, de sa biographie. De sa plumeacerbe, Bartabas commente, critique et complĂšte ce patchwork.Tout y est. Conçu comme une monographie complĂšte, il permettra aux passionnĂ©s derevivre chaque spectacle sous tous les angles, et aux curieux de dĂ©couvrir le travail detoute une vie.

Le livre se divise en huit parties, correspondant chacune Ă  un spectacle de Bartabas. Chaque par-tie comporte trois sections, mises en valeur sur des papiers diffĂ©rents, et un DVD qui prĂ©sente lespectacle.‱ Portrait photographique et littĂ©raire d’un cheval fĂ©tiche de Bartabas.‱ Portfolio rĂ©alisĂ© par un photographe de renom sur le spectacle.‱ TĂ©moignages, vie quotidienne, articles de presse sur le spectacle.

ZingaroBartabas

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ACTES SUD

29.5 X 26.5 CM

400 PAGES

300 ILL. QUADRI.

COUVERTURE HABILLAGE PLEINE TOILE

CONTIENT 8 DVD

COÉDITION MK2/ACTES SUD

ISBN : 978-2-7427-8777-7

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 99 EUROS

Galop arriĂšre

MK2 | ACTES SUD

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

arts Ă©questres

Ces reportages vĂ©cus sont l’aboutissement d’une passion et d’un rĂȘve qui existent en moidepuis toujours. Mon travail a rĂ©ussi Ă  concilier ma passion pour l’ouest amĂ©ricain, le che-val et les cow-boys avec le plaisir que j’éprouve Ă  prendre des photos et Ă  Ă©crire sur mon sujetfavori. À travers ces reportages, je souhaite montrer que les vrais cow-boys existent toujours.C’est un monde Ă  part : leur vie est rude, mais leur offre aussi bien des satisfactions.Guy de Galard

Le livre raconte la vie et le travail des cow-boys tels qu’ils se passent aujourd’hui dans lesgrands ranchs de l’Ouest. Il est composĂ© de huit chapitres qui constituent autant dereportages que l’auteur a rĂ©alisĂ©s pour le magazine Western Horseman, vĂ©ritable institu-tion existant depuis 1936.Chaque chapitre dĂ©crit un temps fort de l’annĂ©e : marquage des poulains et sevrage, ras-semblement du bĂ©tail, convoyage de chevaux ou de bovins
 Sont Ă©galement abordĂ©s unbref historique du ranch, les mĂ©thodes de travail particuliĂšres utilisĂ©es par les cow-boyset leur Ă©quipement. Chaque reportage Ă©claire un aspect de la vie des cow-boys, non pasdans une reconstitution passĂ©iste, mais en nous Ă©clairant de la façon dont ils travaillentencore aujourd’hui.Quand Guy de Galard effectue un reportage dans les ranchs, certes il se dĂ©place avec sonmatĂ©riel photographique, mais il passe sa journĂ©e Ă  cheval et prĂȘte main forte aux cow-boys. De ces longues heures auprĂšs d’eux, il ramĂšne des expĂ©riences vĂ©cues, des confi-dences et des images uniques
, rĂ©alisant ainsi ses rĂȘves d’enfance.

Guy de Galard vit aux États-Unis depuis vingt-cinq ans. PassionnĂ© de l’ouest amĂ©ricain et de che-vaux, il est correspondant de plusieurs magazines dont le fameux Western Horseman pour lequel ilrĂ©alise des reportages dans des ranchs mythiques de l’Ouest comme dans d’autres moins connus.Journaliste-photographe, Guy de Galard vit dans le Wyoming avec son Ă©pouse amĂ©ricaine Kristin.Pour Actes Sud, il a traduit deux ouvrages de Buck Brannaman: Les Chevaux Lointains et Travail ausol.

Chroniques WesternGuy De Galard

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

19, 6 X 25, 5 CM

150 PAGES

ILL. QUADRI.

ISBN : 978-2-7427-8736-4

JANVIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 25 EUROS

Relations presse : RÉGINE LE MEURTĂ©l. : 05 62 66 94 [email protected]

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musique

Quoi? Une nouvelle Ă©tude sur le compositeur? Oui, mais pas seulement. C’est un vĂ©ri-table parcours avec Giuseppe Verdi (1813-1901) que nous offre AndrĂ© Tubeuf. CettequĂȘte personnelle, qui dĂ©bute par une analyse stimulante du cĂ©lĂšbre Requiem, nousemporte trĂšs loin sur les sentiers de la rĂ©vĂ©lation. Au bout du chemin, nous redĂ©cou-vrons un grand gĂ©nie du thĂ©Ăątre lyrique – une grande voix de la musique, tout simple-ment.Voici le quatriĂšme ouvrage de la sĂ©rie “Classica” sous la plume d’AndrĂ© Tubeuf, aprĂšsRichard Strauss, Mozart et Beethoven, qui vient d’ĂȘtre distinguĂ© du Prix de l’essai del’AcadĂ©mie Française. Il poursuit ainsi son Ɠuvre de pĂ©dagogue et d’écrivain – voire dephilosophe?Comme tous les volumes de la collection “Classica”, ce Verdi est enrichi d’une chrono-logie, d’une bibliographie, d’une discographie et d’un index.

Ce Verdi est publiĂ© Ă  l’occasion de la production de Don Carlo, Ă  l’OpĂ©ra Bastille, donnĂ©e Ă  partirdu 11 fĂ©vrier 2010.

AndrĂ© Tubeuf est nĂ© Ă  Smyrne en 1930. Admis Ă  l’ENS Ulm en 1950, il est agrĂ©gĂ© de philosophieen 1954. Jacques Duhamel et Michel Guy l’appellent l’un et l’autre Ă  leur cabinet dans les annĂ©es1970, conseiller pour la musique, sans pour autant qu’il quitte son enseignement. Il estĂ©galement prĂ©sent dans la presse musicale, OpĂ©ra international, l’Avant-ScĂšne OpĂ©ra, Harmoniepuis Diapason et dĂ©sormais Classica-RĂ©pertoire, et Le Point depuis 1976. Il est l’auteur denombreux ouvrages sur la musique. Parmi les derniers : Divas (Assouline) et L’offrande musicale :Compositeurs et interprĂštes (Robert Laffont, collection “Bouquins”). Son dernier roman LaQuatorziĂšme Valse, publiĂ© en juin 2008 par Actes Sud. Selon L’Express, “le critique s’est surpassĂ©pour cĂ©lĂ©brer «ce qui en nous veut chanter» : l’ñme.”

VerdiAndré Tubeuf

Collection “Classica”

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

10 X 19 CM

150 PAGES

OUVRAGE BROCHÉ

ISBN : 978-2-7427-8837-8

JANVIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 16 EUROS

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTĂ©l. : 01 55 42 63 [email protected]

musique

La vie de Robert Schumann est une vie secouĂ©e de bourrasques, comme sa musique: c’estune vie parfaitement romantique, jusque dans sa fin tragique. Pourtant Schumann ne sus-cite pas la mĂȘme adhĂ©sion que, par exemple Schubert, l’autre grand “romantique alle-mand” (bien qu’il soit autrichien alors que Schumann, lui, est rĂ©ellement allemand!...).Pourquoi? Peut-ĂȘtre parce que la musique de Schumann est plus secrĂšte, plus du cĂŽtĂ© desombres Ă©nigmatiques, plus du cĂŽtĂ© des abĂźmes insondables, plus du cĂŽtĂ© de la folie qui l’em-portera. C’est aussi une musique qui ne referme pas les plaies, qui ne donne pas de rĂ©ponse ;c’est au contraire une musique qui dit “pourquoi?”.Alain Duault

Ainsi dĂ©bute cette nouvelle monographie signĂ©e Alain Duault. Celle-ci nous propose desuivre les degrĂ©s de la vie du grand compositeur romantique, les chemins de sonapprentissage, les dĂ©tours de ce qui l’a fait, comme homme et comme artiste. Elle per-mettra donc peut-ĂȘtre de l’entendre mieux en le connaissant mieux – et en l’écoutantplus justement. Tel est le projet de cet ouvrage d’Alain Duault, Ă©crit dans un style lumi-neux, et oĂč l’on sent Ă  chaque ligne un amour communicatif pour son sujet.Comme tous les volumes de la collection “Classica”, ce Schumann est enrichi d’un index,de repĂšres bibliographiques et d’une discographie.

C’est l’outil idĂ©al pour s’initier Ă  l’art de Schumann. Il paraĂźt Ă  l’occasion d’un anniversaire : les 200ans de la naissance du compositeur (il est nĂ© le 8 juin 1810). De trĂšs nombreuses manifestationssont prĂ©vues.

Alain Duault est journaliste et Ă©crivain. Il est le “Monsieur Musique Classique” de RTL et deFrance 3. Alain Duault est par ailleurs l'auteur de nombreux ouvrages, notamment : Colorature,poĂšmes (Gallimard, 1977) ; Don Giovanni (avec Maurice BĂ©jart ; La DiffĂ©rence, 1981) ; L'OpĂ©ra deParis (Sand, 1989) ; La DĂ©voyĂ©e, roman (Belfond, 1996, nouvelle Ă©dition en 2000) ; Invitation Ă l'opĂ©ra (Larousse, 1999) ; Verdi, une passion, un destin (Gallimard, 2000) ; OĂč vont nos nuitsperdues, poĂšmes (Gallimard, 2002 – Grand Prix de PoĂ©sie de l’AcadĂ©mie Française), La Femmeendormie, roman (Plon, 2003). Alain Duault est Ă©galement PrĂ©sident des FĂȘtes Romantiques deNohant ainsi que des Rencontres Internationales FrĂ©dĂ©ric Chopin. Aux Ă©ditions Actes Sud, il adĂ©jĂ  publiĂ© un Chopin, premier ouvrage de la collection “Classica”.

Robert SchumannAlain Duault

Collection “Classica”

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

10 X 19 CM

150 PAGES

OUVRAGE BROCHÉ

ISBN : 978-2-7427-8843-9

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 16 EUROS

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTĂ©l. : 01 55 42 63 [email protected]

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arts du spectacle

Le concepteur gĂ©nial de la plupart des machines de spectacle de rue, un temps compa-gnon de Royal de Luxe (le Grand GĂ©ant, les Girafes), nous offre en un volume un largecoup d’Ɠil sur ses projets actuels. Depuis ses croquis jusqu’à leurs rĂ©alisations : lesMachines de l’üle de Nantes, le ManĂšge CarrĂ© SĂ©nart et Les MĂ©caniques savantes, avecnotamment le spectacle de l’AraignĂ©e gĂ©ante qui fit sensation Ă  Liverpool en 2008.

François DelaroziĂšre a dĂ©jĂ  dĂ©voilĂ© une partie de son travail dans l’ouvrage sur Royal deLuxe, 1993-2001 (Actes Sud, 2001) et surtout dans Le Grand RĂ©pertoire des Machines despectacles (Actes Sud, 2003) autour de l’exposition Ă©ponyme qu’il a initiĂ©e et mise enscĂšne Ă  Nantes en 2003 puis au Grand Palais Ă  Paris en 2006. Ces Carnets de croquis etrĂ©alisations sont conçus autour de ses principaux projets actuels. AprĂšs avoir publiĂ© avecla Machine trois carnets, il les regroupe ici en un seul et mĂȘme livre, complĂ©tĂ©s par uneprĂ©face originale, accompagnĂ©s d’introductions en français et en anglais et de photogra-phies des rĂ©alisations in situ.

Les Machines de l’üle (Nantes) - F. DelaroziĂšre et Pierre OrĂ©fice ont installĂ© depuis 2004,sous les nefs des anciens chantiers navals, au cƓur de l’üle de Nantes, un atelier et uneGalerie des Machines. F. DelaroziĂšre y fabrique ses crĂ©ations en cours, et les expose avecles croquis de ses projets fabuleux (le Grand ÉlĂ©phant, les Mondes Marins ou l’Arbre auxHĂ©rons). Aux antipodes de l’univers des parcs d’attraction traditionnels, certains visi-teurs de la Galerie peuvent prendre les commandes des animaux et monstres marinsainsi rĂ©veillĂ©s. Les matiĂšres sont brutes, les mĂ©canismes apparents et tout le processusde crĂ©ation sont accessibles lors de la visite de l’Atelier.Le ManĂšge CarrĂ© SĂ©nart - Ce carrousel carrĂ© de 18 mĂštres de cĂŽtĂ© est monumental etpeut accueillir 49 personnes. Ses Ă©lĂ©ments mobiles Ă©voquent un bestiaire sĂ©nartais ima-ginaire et singulier : trois buffles gĂ©ants, quatre insectes grimpeurs, dix insectes sur rail,trois tĂȘtes de poisson et quelques autres facĂ©ties poĂ©tiques et rĂȘveuses
 Adultes etenfants peuvent agir directement sur les Ă©lĂ©ments en actionnant certaines parties. Lamise en mouvement, mĂ©canique et manuelle, est aussi un spectacle pour les passants.Il Ă©tait Ă  Anvers en juillet et aoĂ»t 2009.Les MĂ©caniques Savantes - Cette crĂ©ation de F. DelaroziĂšre et Mino Malan s’adresse aupublic d’une ville tout entiĂšre (300000 personnes Ă  Liverpool). Ce spectacle est un puz-zle dont les piĂšces principales sont les MĂ©caniques Savantes, machines monumentalesen mouvement dans la ville, entourĂ©es d’effets spĂ©ciaux pyrotechniques et musicaux.Les images du spectacle naissent du mouvement, de la confrontation des machinesentre elles, de leur interaction sur l’environnement. Les manipulateurs, les engins, lesanimaux, les musiciens et les danseurs se croisent, s’affrontent et s’accordent. Cetensemble forme le Grand ThĂ©Ăątre des Machines. Le projet se fonde aussi sur l’histoirede la ville qui l’accueille : Liverpool, capitale culturelle europĂ©enne, le port de Yokohamaau Japon, pour cĂ©lĂ©brer le 150e anniversaire de l’ouverture du Japon au monde extĂ©rieur.

Carnets de croquis et rĂ©alisationsLes Machines de l’üle, le ManĂšge CarrĂ© SĂ©nart, Les MĂ©caniques savantes

François DelaroziÚre

B. P. 90038, 13633 ARLES CEDEXTÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA - BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARISTÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

ACTES SUD

26 X 21 CM, À L’ITALIENNE

160 PAGES

60 CROQUIS COULEURS

60 PHOTOGRAPHIES

ISBN : 978-2-7427-8748-7

FÉVRIER 2010

PRIX PROVISOIRE : 29 EUROS

Relations presse : CHRISTINE GASSINTĂ©l. : 01 55 42 14 [email protected]

François DelaroziĂšre, diplĂŽmĂ© del’école des Beaux-Arts de Marseille,est le directeur artistique del’association La Machine. Il a dĂ©jĂ dĂ©voilĂ© une partie de son travail dansl’ouvrage sur Royal de Luxe, 1993-2001(Actes Sud, 2001) et surtout dans LeGrand RĂ©pertoire des Machines despectacles (Actes Sud, 2003) autour del’exposition Ă©ponyme qu’il a initiĂ©e etmise en scĂšne Ă  Nantes en 2003 puisau Grand Palais Ă  Paris en 2006. CesCarnets de croquis et rĂ©alisations sontconçus autour de ses principauxprojets actuels. AprĂšs avoir publiĂ©avec la Machine trois carnets, il lesregroupe ici en un seul et mĂȘme livre,complĂ©tĂ©s par une prĂ©face originale,accompagnĂ©s d’introductions enfrançais et en anglais et dephotographies des rĂ©alisations in situ.

© Jordi Bover© Matthew Andrews

cuisine

Ressuscitant le vieux carnet de sa propre mÚre, Chahnaz Kanawati nous offre à la foisun voyage parmi les saveurs du Proche-Orient arabe, un vrai livre de cuisine, et unevisite intime de son patrimoine familial ainsi ranimé.

Ce livre Ă©tait Ă  l’origine un carnet Ă©cornĂ© oĂč la mĂšre de l’auteur, nĂ©e en Syrie dans unefamille chrĂ©tienne syriaque, consignait ses recettes favorites. Recettes qui, Ă  la maniĂšreancienne, ne donnaient guĂšre de prĂ©cisions quant au poids ou au volume des ingrĂ©-dients mais laissaient Ă  ceux – ou plutĂŽt Ă  celles – qui allaient les mettre en pratique lesoin de dĂ©cider par elles-mĂȘmes, selon leur inspiration ou, comme on disait, selon leur“souffle” – et aprĂšs plusieurs expĂ©riences plus ou moins infructueuses. Recettes qui ontaussi l’intĂ©rĂȘt d’ĂȘtre glanĂ©es dans les trois pays du Proche-Orient arabe (la Syrie, notam-ment les villes d’Alep et de Homs, l’Irak et le Liban) oĂč la famille a vĂ©cu avant de s’ins-taller en France. C’est en ce sens qu’il faut comprendre le titre, Un croissant fertile, nompar lequel les gĂ©ographes europĂ©ens, suivis par les politologues, ont longtemps dĂ©signĂ©cette partie du Proche-Orient.En se proposant de transmettre un patrimoine culinaire familial, il est Ă©vident que cetouvrage ne prĂ©tend pas Ă  l’exhaustivitĂ©. On y apprendra de nombreuses recettes introu-vables ailleurs et d’autres, dont on connaĂźt bien et le nom et la prĂ©paration de base maisqui sont ici, assez souvent, agrĂ©mentĂ©es d’une touche originale. L’auteur est restĂ©e scru-puleusement fidĂšle au vieux carnet mais elle a aussi veillĂ© Ă  mettre les secrets qu’il recĂšleau goĂ»t du jour. Elle a ainsi expĂ©rimentĂ© les recettes Ă  plusieurs reprises, quantifiĂ© leursingrĂ©dients avec prĂ©cision et notĂ© le temps de prĂ©paration et de cuisson qu’il faut pourles rĂ©ussir.

D’origine syrienne mais nĂ©e Ă  Bagdad, Chahnaz Kanawati vit et travaille Ă  Paris.

Un croissant fertileRecettes familiales du Proche-Orient arabe

Chahnaz KanawatiIllustrations de Florence McKenzie

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ACTES SUD

17,5 X 28 CM

120 PAGES

ILL. QUADRI

OUVRAGE RELIÉ

ISBN : 978-2-7427-8815-6

NOVEMBRE 2009

PRIX PROVISOIRE : 25 EUROS

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