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« Cloud » Computing : l’informatique dans un « nuage »
Selon la définition du National Institute of Standards and Technology (NIST), le cloud computing est
l'accès via un réseau de télécommunications,
à la demande et en libre-service,
à des ressources informatiques
partagées et configurables.
Des acteurs majeurs du secteur informatique comme IBM, Microsoft, Google, Dell, Apple et Sun soutiennent massivement le cloud computing,
qui est parfois considéré comme un important changement des systèmes informatiques et fait l'objet d'un certain battage médiatique.
le 15/03/2014 1 Le « Cloud »
« Cloud » Computing : l’informatique dans un « nuage »
Principes du « Cloud »
Un nuage (ou en anglais cloud) est un ensemble de matériel, de raccordements réseau et de logiciels qui fournit des services sophistiqués que les individus et les collectivités peuvent exploiter à volonté depuis n'importe où dans le monde « connecté » à Internet.
Le nom cloud computing est né des professionnels de l'informatique qui recherchaient une désignation pour les nouveaux systèmes informatiques fonctionnant par l'action conjointe d'éléments disparates réunis indifféremment de leur localisation géographique et de l'infrastructure sous-jacente.
Le nom vient du nuage - en anglais cloud - qui est le symbole utilisé pour représenter l'Internet dans les diagrammes des réseaux informatiques.
Le cloud computing est un basculement de tendance : un passage de la production maison par l'acquisition de matériel et de logiciel, vers l'utilisation d'un service fourni par des tiers et mis à disposition via l'Internet.
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« Cloud » Computing : l’informatique dans un « nuage »
Schéma du « Cloud
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Caractéristiques essentielles du « Cloud »
des ressources en self-service, et adaptation automatique à la demande
la capacité de stockage et la puissance de calcul sont adaptées automatiquement au besoin d'un consommateur
en cloud computing la demande est automatique et la réponse est immédiate
ouverture : des techniques standardisées qui permettent de s'en servir aussi bien avec un ordinateur qu'un téléphone ou une tablette
la mutualisation : permet de combiner des ressources hétérogènes
Paiement (éventuel) à l'usage
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Exemples de services en « Cloud »
le Webmail : Orange, SFR/9/Club-Internet, Hotmail/Outlook.com, Gmail, Yahoo!, etc. permettent non seulement de consulter, mais encore de trier et conserver les e-mails en ligne, quelle que soit la machine utilisée pour les consulter.
le jeu à la demande (aussi appelé en anglais, gaming on demand, GoD ou cloud gaming) : il permet de jouer normalement à des jeux vidéo sur son écran d’ordinateur, alors que le ou les logiciels de jeu tournent sur des serveurs à distance,
qui renvoient la vidéo de ce qui a été joué en lecture en continu (ce que l’on appelle « streaming », que ce soit dans ce but ou pour toute autre vidéo). Le jeu est hébergé et stocké sur des serveurs, dont l'utilisateur ne connait pas la localisation ni les caractéristiques.
ces services ne nécessitent plus de supports comme les CD, ou de matériel comme les consoles de jeux.
les joueurs doivent seulement posséder un ordinateur relié à l'Internet, et le cas échéant une manette de jeu.
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Applications grand public en « Cloud »
Certains connaissent le cloud computing au niveau entreprise (Amazon EC2, Windows Azure, Google App Engine etc.) mais aujourd’hui le grand public également en dispose.
Outre le Webmail et le jeu, aujourd’hui les grands acteurs proposent de stocker des fichiers (de toutes sortes) en ligne, comme :
• GoogleDrive (15 Go) (Google)
• Onedrive (7Go) (Microsoft)
• iCloud (5 Go) (Apple)
• Mais aussi des services un peu moins connus mais performants (Box (10 Go); Dropbox (2 Go), Evernote (spécialisé « notes), Min.us, etc.
Et n’oublions pas des précurseurs très connus :
• Flickr et Picasa pour les photos,
• YouTube et Daily Motion pour les vidéos,
etc..
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Pour le grand public, à quoi ça sert, le « Cloud » ?
A synchroniser.
Exemple : M. X. dispose de :
un ordinateur fixe un peu ancien avec Windows 7,
une tablette Galaxy fonctionnant avec Android,
et un portable avec Windows 10.
M. X. gère une association et crée ses rapports en traitement de textes et budgets dans des tableaux de calcul avec une suite de « type » Office (Microsoft Office, OpenOffice, LibreOffice, etc.).
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Résultat de la synchronisation :
En sauvegardant ses documents dans un compte « cloud », en quelques minutes (sous réserve d’accès Internet) ses fichiers seront disponibles sur les autres appareils connectés.
M. X pourra donc par exemple (sous réserve de disposer de connexion Internet) enregistrer le budget de son association (type Microsoft Excel ou OpenOffice Scalc) sur son ordinateur fixe…
Quelques instants plus tard il en disposera sur sa tablette ou son « smartphone » Android avec Polaris Office (souvent proposé par défaut sur Android) ou similaire
Et ainsi en faire bénéficier son Assemblée Générale.
Génial, non ?
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Donc on y met tout ?
Tout ce qui n’est pas confidentiel, aucun souci !
Mais surveillons quand même :
le coût : le volume de données stockées double (statistiquement) tous les 18 mois ;
les espaces gratuits peuvent rapidement saturer (photos, vidéos, gros fichiers…) surtout chez les spécialistes qui ne vivent essentiellement que de cela ;
on vous proposera très rapidement d’augmenter l’espace disponible - contre paiement !
l’enfermement technologique : si vous êtes « Mac » et avez confié votre « vie numérique » à Apple (ou « P.C. » avec Microsoft), vérifiez que vos fichiers soient récupérables par d’autres machines (c’est souvent le cas, mais pas toujours)…
le 15/03/2014 9 Le « Cloud »
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Surveillons de près :
l’espionnage : la N.S.A., Edward Snowden, HADOPI et LOPPSI en France, tout ceci existe ! Même si la probabilité de nuisance pour un particulier reste faible, il est plus probable que Orange, Google, Yahoo!, Amazon, Microsoft, etc. fouillent le contenu de vos messages en cherchant à créer… la prochaine publicité que vous recevrez !
la dépendance : que se passe-t-il si la connexion vitale ne se fait pas au moment voulu (il est préférable de réaliser connexion et téléchargement avant la présentation !) ?
le vrai danger est le piratage d’un tel compte s’il y a des données critiques qui peuvent amener à des vols d’identité ou d’informations cruciales (ne jamais stocker le mot de passe d’un compte bancaire ou d’un compte e-mail permettant de récupérer le mot de passe dudit compte bancaire !).
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En conclusion…
1. Le Cloud est très pratique :
On peut très simplement avoir des documents, des photos, etc. sur tout appareil connecté, très rapidement
Exemple : changer de « smartphone » est grandement facilité quand on a ses contacts et applications sur le Cloud (il suffit de reconnecter le nouveau téléphone)
2. Le Cloud demande une grande confiance envers le fournisseur :
Si l’on n’est pas à l’aise à confier sa vie numérique à Google ou Microsoft… il ne faut pas le faire !
3. Le Cloud est fiable mais dépend de la connexion internet (vitesse et disponibilité) :
Si les fichiers sont très gros, si l’on est en « zone blanche »… oublions le Cloud !
4. Restons maîtres de ce que nous confions – ou pas ! – au Cloud !
le 15/03/2014 11 Le « Cloud »
