Upload
aabu
View
0
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
Les bandes dessinées
Support sociolinguistique dans
l’enseignement du
FLEDr. Mohammed AL-KHATIB
Université Al al-bayt / Jordanie
Introduction
Toutes les définitions qui ont été faites de la
bande dessinée s'accordent sur le même fait: celle-ci
rassemble le texte et l'image: «La BD est un récit traduit en
dessins, et imprimé»1. «La BD est une suite formant un récit original
par l'association du texte et du graphisme»2. «La bande dessinée, art
populaire par excellence, est une histoire en images séquentielles relayées
ou ancrées par un texte sous forme de dialogues, d'onomatopées, de
commentaires, de bruitages... paraissant sous forme de feuilletons ou
d'histoires complètes dans la presse»3.
Nous remarquons donc qu’il y a une certaine
complémentarité entre l’image et le texte dans la bande
dessinée. Nous allons essayer de mettre l’accent sur
l’articulation image / texte dans la BD et expliquer
1 RENARD, J-B. : La bande dessinée, Paris, Seghers, 1977, p.102 CONVARD, D., SERGE, S-M., GOSCINNY, R. : Le français et la BD, Paris, Nathan, 1972, p.4.3 MARTIN, M. : Sémiologie de l’image et pédagogie, Paris, Presses universitaires de France, 1982, p.127.
79
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
par la suite la typologie de l’image que l’on peut
utiliser dans la classe de langue dans un objectif
grammatical.
L'articulation image/texte dans la BD
Comme le texte joue un rôle narratif dans la BD,
le dessin joue le rôle figuratif. Peut-on comprendre le
récit de la BD en lisant le texte sans l'image, ou en
regardant l'image sans le texte? En fait, il est
difficile de comprendre le récit de la BD en se
limitant à un seul élément de ses deux composants
principaux: l'image ou le texte.
«Le message verbal peut aussi apporter ce qu'à elle
seule l'image ne dit pas, ajouter une voix, un bruit, un
commentaire extérieur aux signes iconiques. Il a une
fonction de relais; dans la bande dessinée par exemple, il
prend en charge les éléments de narration absents de
l'image: deux jours plus tard....»4
Malgré la difficulté de tracer les frontières
entre le rôle de l’image et du texte et le fait que ces
4 FOZZA, J-C., GERAT, A.M., PARFAIT, F. : Petite fabrique de l'image, Bruxelles, Magnard, 1992 , p.119.
80
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
deux derniers soient complémentaires, il convient de
noter que «c'est l'image qui sert le texte, et non plus l'inverse»5
La bulle dans la BD peut être considérée comme un
élément iconique, c’est-à-dire, elle peut avoir les
mêmes caractéristiques illustratives qu’une image
ordinaire. Le rôle primaire des bulles dans la BD est
d'encadrer les objets et les actions. Comme le dessin
est considéré comme un moyen de communication non
verbale, les bulles de la BD fonctionnent également
comme une sorte d'image, et deviennent un élément du
«langage» non verbal qui peut véhiculer des messages.
W. Eisner (1985) nous explique dans «La bande
dessinée, art séquentiel» la fonction de la bulle comme moyen
pour exprimer le temps. Par exemple, des cases
rectangulaires avec des contours droit, à moins que le
narratif ne l'infirme, expriment normalement une action
qui se déroule dans le temps présent, Le changement de
temps est souvent exprimé en modifiant le trait qui
délimite la case. Les lignes ondulantes, ou cannelées,
sont les indicateurs les plus communs du temps du
passé.
5 FRESNAULTE-DERUELLE, P. : « Le verbal dans les bandes dessinées », in Communication No15, Paris, Seuil, 1970, p.153.
81
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
Par contre, l'expression des sons ou des réactions
et des sentiments des personnages, peut être visualisée
par le changement de la forme de la bulle. Par exemple,
les bulles ondulantes expriment la pensée ou le rêve,
voir figure 1, et les bulles cannelées expriment la
peur, la douleur, l'étonnement et tout son aigu et
fort. Voir figures 2,3,4.
«La forme du ballon est déjà un indicateur prosodique.
Robert Benayoun dans l'ouvrage qu'il a consacré au ballon
dans la bande dessinée, distingue entre : le ballon
murmure- le ballon suraigu- le ballon somnolent, muet,
bruité, sifflé, glacial, aphone, roté, agressif, le ballon-
soupir, de mépris, interrogatif, snob...»6
6 CARE, J-M. : "Bande dessinée et pédagogie", in Le français dans le monde No 151, Paris, Hachette-Larousse, Février-Mars 1980, p.19.
82
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
Comme l'image et la bulle jouent un rôle expressif
dans la transmission du message, la typographie et la
calligraphie portent dans leur forme un ajout
illustratif au message original. Par exemple sur les
figures 5 et 6, le texte écrit en gras et majuscule
exprime le fait que le personnage crie très fort. Le
message linguistique peut être illustré aussi par le
lettrage qui permet de jouer sur le type de caractère
typographique utilisé (script, cursive, majuscule,
minuscule...), leur stylisation ou déformation (lettres
explosives, frissonnantes, tremblantes, fluides...).
83
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
Typologie du rôle de l'image dans
l’enseignement du FLE
Nous allons essayer de résumer la typologie du
rôle de l'image dans l'enseignement de la grammaire
afin de montrer à quel point l'image peut être utile
pratiquement aussi bien pour la déduction d'une notion
grammaticale que pour l'élaboration des exercices sur
cette notion, Il convient de noter que la typologie que
nous allons présenter ne peut pas être exhaustive. Nous
allons traiter la typologie du rôle de l'image en la
divisant en deux parties:
84
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
1- L'image pour découvrir une notion
L'image peut jouer un rôle assez important dans la
découverte de la notion grammaticale envisagée par
l'enseignant grâce aux avantages suivants:
1- La contextualisation:
L'image joue un rôle très important dans la
contextualisation de la situation de communication.
Celle-ci est utile pour savoir dans quel contexte et
dans quelle situation de communication on doit employer
telle forme grammaticale. Prenons par exemple l'image,
figure 7, qui montre un accident. L'enseignant peut
exploiter le texte qui accompagne cette image pour
travailler plusieurs notions grammaticales. La phrase
impérative «Regardez-moi ça», qui est très fréquente à
l'oral, ne veut pas dire « regardez-moi » et « regardez
ça ». Il y a beaucoup d'apprenants étrangers qui se
posent la question suivante: pourquoi le verbe à
l'impératif est suivi par le pronom personnel «moi»,
même si celui-ci porte sur un autre objet? C'est-à-
dire, pourquoi dit-on «regardez-moi ça» et non pas
«regardez ça»? Ce qui nous importe dans cette image
c'est qu'elle montre bien que l'impératif ne porte pas
sur l'interlocuteur (Haddock), mais sur le pronom «ça».
Le geste déictique que Haddock fait, illustre bien
qu'il ne demande pas aux autres personnes de le
85
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
regarder, mais de regarder l'accident qui est montré
par le pronom déictique «ça», et illustré par le
geste7.
7 Jean-Emmanuel LE BRAY, Professeur à l’université Stendhal-Grenoble 3, montre la valeur du pronom « ça » dans son travail : Communication « ordres et desordres » Il a écrit : « l’imprécision du ça semble à première vue faire de ce petit mot un zéro sémantique, mais elle se fait positive dans la rhétorique de l’inexprimable etde l’innommable ». p.116.
86
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
Passons maintenant à la suite du texte: «Ce brave
homme roulait tranquillement. Il passe devant la grille du château:
CRAC!... Et voyez le résultat...». L'enseignant peut exploiter ce
texte pour expliquer aux apprenants comment utiliser le
présent pour raconter une action dans le passé. On peut
montrer également aux apprenants l'image, figure 8, qui
montre comment le personnage a raconté le même
événement en utilisant le passé et non pas le présent:
«...je roulais tranquillement comme d'habitude... Tout à coup, juste
comme je passais devant votre grille, patatras!...»
On peut demander également aux élèves de remplacer
l'onomatopée «CRAC» par une phrase descriptive en
utilisant le passé ou le présent pour indiquer le
passé. La dernière phrase de ce texte, voir figure 7,
est intéressante dans le sens où elle contient le
pronom «en» qui réfère à l'accident qui n'est pas
expliqué par le texte, mais illustré par l'image. Donc
87
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
on peut demander aux apprenants de remplacer aussi ce
pronom par son référent.
Il s'avère de ce qui précède que l'on peut, à
partir du texte contextualisé par l'image, faire
découvrir aux apprenants plusieurs notions
grammaticales.
2- La complémentarité:
Le texte et l'image sont souvent complémentaires
afin de rendre le message voulu clair. Le fait que le
texte soit incompréhensible sans la présence de l'image
est très utile pour aider les apprenants à découvrir
telle notion grammaticale, ou bien à savoir son utilité
dans telle structure syntaxique. Prenons par exemple le
pronom adverbial «y» qui peut être complément
circonstanciel de lieu, voir figure 8, ou complément
d'objet indirect, voir figure 9.
88
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
L'image, figure 8, nous montre bien la
complémentarité entre la phrase: «Nous y voilà!», où le
pronom adverbial «y» n'est compréhensible qu'avec
l'image qui contient le référent de ce pronom
représentant un lieu: «une maison». Par contre,
L'image, figure 9, ne joue pas un grand rôle dans
l'explication de la fonction du pronom «y» comme
complément d'objet indirect, car, contrairement au
premier cas, c'est l'image qui dépend du texte cette
fois-ci. Donc le fait que le référent du pronom «y»
soit présent dans le texte diminue le rôle de l'image.
Toutefois, l'enseignant peut se servir de cette image
en la comparant avec la précédente pour expliquer
comment le pronom «y» réfère à un lieu, ou bien à une
notion ou à un objet: «Et voilà toute l'histoire...
vous y comprenez quelque chose?... nous allons y
réfléchir.»
Il découle de ce qui précède que la
complémentarité entre le texte et l'image peut aider
les apprenants à découvrir certaines notions
grammaticales, surtout quand c'est le texte qui dépend
de l'image. Car c'est dans ce cas là que l'apprenant
est obligé de regarder bien l'image pour comprendre le
sens du texte et savoir l'élément «grammatical» que
l'image fournit et dont le texte ne dispose pas.
89
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
3- Présentation des séquences:
Ce qui est intéressant dans les images de la bande
dessinée c'est qu'elles sont présentées en séquences.
Le fait d'avoir des images en séquences qui se suivent
est très important pour travailler les temps verbaux,
par exemple: le présent, le futur, le passé et le
conditionnel. Regardons, par exemple, la séquence
d'images, figures 10, 11 et 12, où on voit Haddock,
personnage de la BD de Tintin, tient un verre sur la
vignette, figure 10, ensuite on voit le verre qui est
en train de se casser sur la vignette suivante, figure
11, et en fin sur la dernière vignette, figure 12,
Haddock dit : «Vous...vous avez vu?... J'avais le verre
en main, et...». Par rapport à la figure 12 où on voit
le verre cassé, l'image, figure 10 où le verre n’est
pas encore cassé, montre la première valeur de
l'imparfait qui consiste à présenter une action en
cours dans le passé : « J’avais le verre en main... »
Nous pouvons associer à chaque image l'énoncé suivant:
a- Figure 10 : J'ai le verre en main.
b- Figure 11: Le verre est en train de se casser.
c- Figure 12: J'avais le verre en main. Je ne l'ai
plus.
Nous pouvons faire travailler également aux apprenants
le futur et le conditionnel en leur montrant une suite
d'images qui illustrent bien la progression temporelle
des actions.
90
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
4- Illustration de la notion grammaticale:
L'illustration est l’une des particularités de
l'image. Cette particularité est importante pour
découvrir certaines notions grammaticales telles que:
les adjectifs, les pronoms personnels, le degré, les
prépositions locatives...etc. Pour développer cette
idée, nous allons prendre le degré comme exemple. En
ayant recours au coupage et collage nous pouvons
fabriquer des images qui illustrent des phrases
comparatives, voir figure 13.
91
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
Ce qui peut être intéressant c'est d'utiliser des
images de personnages des bandes dessinées pour
réaliser l'activité. Le fait d'utiliser des
images de personnages auxquels les apprenants
sont familiers, peut les aider à mémoriser la notion
grammaticale, comme le degré par exemple, en
l'associant au personnage de la bande dessinée. La
phrase suivante, par exemple: Haddock est plus grand que
Tintin, avec la présence de l'image qui l'illustre, est
plus concrète et plus facile à comprendre que celle-ci:
Jacques est plus grand que Pierre, même si elle est accompagnée
d'une image qui illustre les deux personnages.
Autrement dit, la première phrase est plus authentique
que la deuxième, car il s'agit de deux personnages que
l'on connaît, même s'ils sont fictifs.
2- Pratique : L’image pour fabriquer des exercices
d'application
L'image joue un rôle assez important dans
l'élaboration de certains exercices grammaticaux grâce
aux avantages suivants:
1- Indiquer la transformation.
La transformation de phrases est l’un des
exercices les plus fréquents dans l'enseignement des
92
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
langues. L'image peut illustrer dans ce genre
d'exercices la phrase originale et la phrase à laquelle
on doit aboutir. Prenons par exemple la transformation
suivante des phrases que l'on peut illustrer comme sur
les images, figures 14, 15 et 16.
Exemple : Il veut ouvrir le frigo. (verbe au présent). Il est en
train d'ouvrir le frigo. ( en train + verbe à l'infinitif ). Il
a ouvert le frigo. (verbe au passé).
93
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
2- Motiver la production libre.
La motivation, très importante dans
l'enseignement des langues, au niveau de la production
et de l'expression libre, peut être renforcée par la
présence de l'image. Comme nous l'avons déjà vu,
l'image n'indique pas seulement la transformation de la
phrase, mais elle motive également l'apprenant à
trouver la bonne réponse. Dans ce genre d'exercice,
l'apprenant n'est pas libre de sa production. Celui-ci
peut s'exprimer librement dans le cas où on lui donne
une séquence d'images à travers lesquelles il doit
imaginer une histoire. L'enseignant peut demander aux
apprenants d'employer la notion grammaticale visée en
racontant l'histoire. Donc l'image peut servir dans cet
exercice comme chemin tracé que l'apprenant doit suivre
94
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
pour organiser ses idées. En fait, la présence de
l'image ne peut pas convenir à tous les apprenants. Il
y en a qui préfèrent s'exprimer librement sans être
guidés par l'image, alors que ceux qui n'ont pas
beaucoup d'imagination préfèrent l'image, car elle leur
facilite la tâche de trouver des idées.
Il convient de noter, en fin de compte, que
l'accès au sens est un atout que l'image offre quand il
s'agit soit de la découverte d'une notion grammaticale,
soit des exercices d'application.
95
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
Conclusion
Personne ne contredit le fait que la bande
dessinée est un art qui fait partie de la culture d’un
peupe donné. Cet art refléte beaucoup de
caractéristiques culturels surtout à partir du langage
utilisé. Il nous semble important que l’enseignant ait
recours à la bande dessinée comme support pour faire
découvrir à l’apprenant la langue qu’il est en train
d’apprendre.
La bande dessinée est très riche d'éléments
culturel dans la mesure où elle permet au lecteur de
découvrir des fais sociolinguistiques à partir des
gestes, des mimiques, du niveau du langage, des
relations entre les personnages …
La bande dessinée offre à l'apprenant des
situations de communication quasi authentiques avec
toutes leurs dimensions culturelles et langagières.
L'apprenant n'apprend pas que la langue, mais également
le bon usage de cette langue dans son milieu
authentique qui est "la communauté linguistique". Il ne
faut pas oublier non plus que la bande dessinée fait
oublier à l'apprenant qu'il est en train d'apprend une
langue quand il s'émerge dans l'histoire et s'attache à
ses aux personnages.
96
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
Bibliographie
- RENARD, J-B. : La bande dessinée, Paris, Seghers, 1977.
- CONVARD, D., SERGE, S-M., GOSCINNY, R. : Le français et la BD, Paris, Nathan, 1972.
- MARTIN, M. : Sémiologie de l’image et pédagogie, Paris, Presses universitaires de France, 1982.
- FOZZA, J-C., GERAT, A.M., PARFAIT, F. : Petite fabrique de l'image, Bruxelles, Magnard, 1992.
- FRESNAULTE-DERUELLE, P. : « Le verbal dans les bandes dessinées », in Communication No15, Paris, Seuil,1970.
97
« L’interculturel et l’enseignement du FLE » ColloqueInternational – Départ. des Langues Modernes/Faculté des Lettres -
Université Al al-albayt. Le 29 et 30 novembre 2006.
- CARE, J-M. : "Bande dessinée et pédagogie", in Le français dans le monde No 151, Paris, Hachette-Larousse, Février-Mars 1980.
98