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Mots-clés : Art mobilier, Solutréen, schématisme, igures animales, Les Maîtreaux (Bossay-sur-Claise, Indre-et-Loire). Keywords: Portable art, Solutrean, schematism, animal representations, Les Maîtreaux (Bossay-sur-Claise, Indre-et-Loire). Résumé : La découverte d’une plaquette de grès gravée d’un décor schématique sur le site solutréen de plein air des Maîtreaux (Bossay-sur-Claise, Indre-et-Loire) est un fait exceptionnel, car les témoignages d’art paléolithique solutréens sont inexistants dans la vallée de la Creuse et de la Claise, où d’autres sites de plein air et sous abri de la même période sont connus (abris de Monthaud, abri des Roches d’Abilly, abri Fritsch et site de plein air de Fressignes). La plaquette, dans une roche allochtone choisie pour ses qualités propices à la gravure, porte sur le recto un ou plusieurs animaux indéterminés, témoin d’un art opportuniste d’un groupe de tailleurs de silex. Abstract: The schematic animal representation on a sandstone slab at the Maîtreaux (Bossay-sur-Claise, Indre-et-Loire) open-air site is an exceptional discovery, because portable and rock-art are unknown in other regional Solutrean sites (Monthaud, Roches d’Abilly and Fritsch rock-shelters, Fressignes open air site). The allochthonous rock slab, selected for its engraving suitability, presents indeterminate zoomorphic igures, testifying an opportunistic artistic activity of Solutrean lint-knappers. L’art mobiLier soLutréen inédit des maîtreaux (bossay-sur-CLaise, indre-et-Loire) : note préLiminaire UnpUblished portable art from les maîtreaUx (Bossay-sur-Claise, indre-et-loire): preliminary study Sophie Tymula, André Rigaud, Bertrand Walter, Jean-Baptiste Peyrouse, Thierry Aubry

L’art mobilier solutréen inédit des Maîtreaux (Bossay-sur-Claise, Indre-et-Loire) : note préliminaire

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Mots-clés : Art mobilier, Solutréen, schématisme, igures animales, Les Maîtreaux (Bossay-sur-Claise, Indre-et-Loire).

Keywords: Portable art, Solutrean, schematism, animal representations, Les Maîtreaux (Bossay-sur-Claise,

Indre-et-Loire).

Résumé : La découverte d’une plaquette de grès gravée d’un décor schématique sur le site solutréen de plein air des Maîtreaux (Bossay-sur-Claise, Indre-et-Loire) est un fait exceptionnel, car les témoignages d’art paléolithique solutréens sont inexistants dans la vallée de la Creuse et de la Claise, où d’autres sites de plein air et sous abri de la même période sont connus (abris de Monthaud, abri des Roches d’Abilly, abri Fritsch et site de plein air de Fressignes). La plaquette, dans une roche allochtone choisie pour ses qualités propices à la gravure, porte sur le recto un ou plusieurs animaux indéterminés, témoin d’un art opportuniste d’un groupe de tailleurs de silex.

Abstract: The schematic animal representation on a sandstone slab at the Maîtreaux (Bossay-sur-Claise,

Indre-et-Loire) open-air site is an exceptional discovery, because portable and rock-art are

unknown in other regional Solutrean sites (Monthaud, Roches d’Abilly and Fritsch rock-shelters,

Fressignes open air site). The allochthonous rock slab, selected for its engraving suitability,

presents indeterminate zoomorphic igures, testifying an opportunistic artistic activity of Solutrean lint-knappers.

L’art mobiLier soLutréen inédit des maîtreaux(bossay-sur-CLaise, indre-et-Loire) : note préLiminaire

UnpUblished portable art from les maîtreaUx

(Bossay-sur-Claise, indre-et-loire) : preliminary study

Sophie Tymula, André Rigaud†, Bertrand Walter,Jean-Baptiste Peyrouse, Thierry Aubry

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Le site solutréen de plein air des Maîtreaux a livré plu-sieurs témoins d’une activité symbolique. Au total, ce sont une dalle de silex du Turonien supérieur et une plaquette de grès gravées et quelques 18 fragments de cortex de silex également porteurs de gravures, découverts au cours des fouilles programmées menées par Thierry Aubry et son équipe, de 1995 à 20041. Ils appartiennent à plusieurs des passages solutréens, lesquels correspondent à la production de réserves de pointes à cran et de feuilles de laurier en silex locaux et sont étroitement associés aux amas de vestiges li-thiques taillés.

L’étude préliminaire de ces éléments lithiques gra-vés pose la question de la présence d’un art opportu-niste sur un site dont la fonction essentielle semble avoir été celle d’une halte sporadique destinée à la constitution de réserves d’objets lithiques et de co-lorants minéraux (Salomon et al., ce volume). Elle contribue à s’interroger sur l’organisation sociale dé-veloppée par un groupe d’individus au cours de cette présupposée étape de plusieurs heures à plusieurs jours. Le contexte archéologique de cet art lui confère un caractère d’exception car aucun des autres sites sous abri et de plein air de la vallée de la Creuse et de la Claise n’a livré un tel ensemble. À ce jour, la col-lection d’art mobilier solutréen la plus complète et la mieux documentée, à partir de laquelle il est possible d’effectuer des analyses comparatives, est celle de la grotte du Parpalló (Gandiá, Valencia, Espagne), étu-diée et publiée par V. Villaverde Bonilla (1988, 1990, 1992, 1994a, 1994b, 1994c). L’art mobilier solutréen sur support lithique du Roc de Sers (Sers, Charente), aujourd’hui révisé (Tymula 2000), constitue une autre source de comparaison. Malheureusement, les condi-tions de sa découverte n’ont pas permis d’aller au-delà du simple constat de localisation dans l’une ou l’autre unité d’habitation, à l’instar de l’industrie lithique et osseuse et des objets de parure. Cet ensemble compte toutefois 17 pièces dont 6 portent un décor iguratif. L’étude des plaquettes gravées des sites de Bade-goule (Beauregard-de-Terrasson, Dordogne), Lachaud (Beauregard-de-Terrasson, Dordogne) et Isturitz (Saint-Martin d’Arberoue, Pyrénées-Atlantiques) per-mettra d’enrichir ces données.

L’art fragmentaire des taiLLeurs de siLex des maîtreaux

En 2002, la découverte, dans le ¼ B du carré n-21, d’une dalle de silex gravée d’un réseau de ines inci-sions (Fig. 1) déclenchait une campagne de vériica-tion systématique, en lumière rasante, des blocs bruts 1 Aubry et al. 2004 ; Aubry, Walter 2003 ; Aubry et al. 2003, Aubry et al.

1998 ; Walter, Aubry, 2001, Walter 1991.

découverts lors des fouilles précédentes (http ://les-maitreaux.free.fr).

C’est ainsi que sur un bloc testé par les tailleurs so-lutréens, un autre ensemble de tracés révéla un signe quadrangulaire de quelques centimètres. Découverts lors de la campagne de 2000, des éclats de façonnage remontés portent des tracés du même type, effectués préalablement aux enlèvements. La poursuite du re-montage et leur étude permettra de déinir la nature du support mis en forme et d’envisager l’idée d’un “ mar-quage ” à caractère symbolique de la matière première, dans le cadre d’un processus en plusieurs phases de la chronologie des enlèvements, lequel a déjà été vériié pour les grandes feuilles de laurier en silex du Turo-nien supérieur (aubry et al., 2003).

L’observation de ces supports révèle des graphismes s’apparentant pour la plupart à des tracés rectilignes subparallèles, plus rarement curvilignes, sans organi-sation apparente. La gravure est le plus souvent ine et supericielle. Elle rend dificile la lecture et l’iden-tiication des tracés. Il existe aussi quelques incisions plates et larges, proches du raclage et d’autres traits plus profonds à section en “ V ”.

Sur la dalle n-21 (Fig. 2), les tracés multidirection-nels et nettement incisés ne correspondent pas à ceux obtenus lors d’un raclage du cortex pour le nettoyer du sédiment ou bien lors du tranchage d’un élément organique. Leur relevé, effectué par J.-B. Peyrouse et B. Walter, ne permet pas d’identiier de tracé igura-tif qui soit évident.

La pLaquette dite à La “ biChe ” ou L’art sChéma-tique des maîtreaux

Par sa présence dans le site, cette plaquette contribue à donner à l’art mobilier un nouveau statut, que l’on pourrait qualiier d’“ art de halte spécialisée ”, par op-

Fig. 1 : La dalle de silex N-21 sur le sol lors de sa découverte en

2002. Cliché J.-B. Peyrouse.Fig. 1: n-21 lint slab in situ at the moment of its discovery during 2002 excavation. photography J.-B. peyrouse.

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position aux sites volontiers désignés sous les termes de “ sites d’art ” ou “ sanctuaires ”, voir de “ haltes de chasse ” (bon, CoStamagno, Valeyron 2002). La spéciicité du site des Maîtreaux permet cette largesse sémantique et invite à s’interroger au-delà même du consensus minimal que cette notion impose.

Il s’agit d’un grès dont l’équivalent n’a pas été retrouvé parmi les afleurements localisés autour du site. La plaquette correspond plutôt au grès de Brenne et, comme les abraseurs qui ont été abandonnés sur le site, indiquerait un déplacement d’une dizaine de kilomètres. Trois fragments composent cette plaquette dont les dimensions sont les suivantes : longueur : 14,8 cm ; largeur : 11,75 cm et épaisseur : 4,35 cm. Il s’agit de la pièce MA99 n18-178 (fragment le plus grand découvert au cours des fouilles de 1999) et MA00 o17-352 (petit fragment qui raccorde, sans gravure, découvert au cours des fouilles de 2000). Le troisième fragment, lequel porte le prolongement de la igure, n’a pas de numéro. Ils ont été raccordés a

posteriori. En effet, les nombreux fragments rocheux, blocs de silex ou même objets taillés datant d’occu-pation du site pendant le Paléolithique moyen, préle-vés dans les coulées de soliluxion, de même que les fragments de calcaire turoniens, lesquels se trouvaient mêlés aux amas de taille solutréens, ont été systéma-tiquement dessinés mais n’ont pas été inventoriés et une grande partie a été stockée sous bâche, à proxi-mité du site. Le troisième fragment a été retrouvé au moment des raccords avec MA99 n18-178. Quant aux

autres morceaux de grès, coordonnés mais sans gra-vure, ceux-ci ont pu provenir de la même dalle, mais il n’y pas eu de raccord réussi avec la igure. Le frag-ment principal a été retrouvé face gravée contre terre (Fig. 3). À l’exception du fragment remonté, mais non coté, dont l’origine n’a pu être retrouvée, toutes les pièces du même type de roche proviennent d’un sec-teur du site où des amas mis en relation par des remon-tages correspondent au même passage des tailleurs sur le site (aubry et al. 2004.) Enin, il apparaît que les trois fragments présentent des traces évidentes de ru-béfaction, lesquelles sont visibles sur des portions dif-férentes des faces et des bords naturels ou de fracture. Elles révèlent ainsi l’ancienneté de sa fracturation.

Fig. 3 : La plaquette de grès N-18 sur le sol lors de sa décou-

verte en 1999. Cliché J.-B. Peyrouse.Fig. 3: n-18 sandstone slab in situ at the moment of its discovery during 1999 excavation, photography J.-B. peyrouse.

Fig. 2 : Relevé de la dalle de silex N-21 par J.-B. Peyrouse et B. Walter, 2002. Cliché A. Rigaud et S. Tymula, 2004.Fig. 2: tracing of engravings on the n-21 lint slab, J.-B. peyrouse, B. Walter, 2002. photography a. rigaud and s. tymula, 2004.

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De forme plus ou moins rectangulaire, cette pla-quette présente une surface densément grenue, avec une assez bonne cohésion supericielle (Fig. 4). Ap-proximativement rectilignes et abrupts, les bords montrent des microformes d’érosion différentielle imputables à des phénomènes édaphiques. Le clivage de la pierre est postérieur aux gravures qu’il affecte, tandis qu’il y a lieu de tenir pour ancien le clivage des autres bords. La face supérieure gravée est relative-ment plane.

Les gravures sont localisées dans la moitié supé-rieure de la plaquette et leur profondeur permet une lecture aisée de la igure, tout en suggérant une certaine maîtrise exercée par la main du graveur. De section angulaire asymétrique et profonde, elles composent une tête d’animal indéterminé orientée à gauche. En extension, elle est portée par un cou cylindrique inter-rompu par la fracture verticale de la pierre. Sa limite supérieure s’achève à la moitié du second fragment, tandis que sa limite inférieure est rendue par l’incision qui s’achève à proximité du bord droit de la pièce. La igure occupe un emplacement prédéterminé, ce qui permet de conclure à la désignation d’un véritable protomé animal inscrit dans les limites offertes par la pierre.

Le tracé du contour antérieur est solidaire d’une ganache très courte, non modelée (Fig. 5). Aucun dé-tail interne n’a été iguré, à l’exception de la limite du “ museau ”, laquelle semble matérialisée par un trait allant du “ chanfrein ” au menton et dépassant légère-ment cette limite. Ce caractère morpho-stylistique est peu représenté dans l’art mobilier et pariétal solutréen, alors qu’il sera plus fréquent au cours du Magdalé-nien. Au Solutréen, on retrouve ce détail en particulier sur le museau des trois aurochs sculptés du bloc du Fourneau du Diable et sur celui de quelques chevaux, aurochs, cervidés et capridés de la grotte du Parpalló (VillaVerde bonilla 1994 : 16 120 B, Fig. 22 ; SI ; 16 116 A, Fig. 25 ; 16 116 B, SI ; 16 181, Fig. 34 ; SMA ; 16 599, Fig. 84, SMS ; 17 860, Fig. 145, SGI.) En revanche, le chanfrein manque à cette iguration et les nombreuses écaillures localisées dans cette zone sont peut-être imputables à cette brutale interruption des tracés, alors que le cadrage de la tête sur la pla-quette aurait permis d’achever aisément son contour. une incision triangulaire peut sans doute être rappor-tée à la traduction de la langue en protusion. L’animal serait représenté dans une attitude d’excitation précé-dant la charge, ou lairant le sol, ou l’eau ou les touffes de carex ou laîche qu’il s’apprête à gratter, ou encore buvant ou pâturant.

Fig. 4 : Plaquette de grès N-18 dite à la “ biche ”. Cliché A. Rigaud et S. Tymula, 2004.Fig. 4: n-18 sandstone slab described as the “ hind ” slab. photography a. rigaud and s. tymula, 2004.

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une oreille angulaire moyenne, ouverte à la base et oblique vers l’arrière, est délinéée dans la zone cer-vicale. une incision médiane verticale interne traduit la conque. L’œil n’est pas iguré, le graveur ayant été gêné par une écaillure de la roche visible à cet endroit. La ligne fronto-nasale est inexistante, sans doute en raison de la volonté du graveur de ne pas matérialiser le reste du museau sur une surface peu régulière.

L’étroitesse de l’espace entre le frontal et le bord supérieur de la plaquette a contraint le graveur à sug-gérer une encornure très large et ouverte dans ses par-ties supérieure et inférieure.

Bien que son apparence soit simple et dépouillée, voire quelque peu maladroite, ce protomé est élaboré à partir des éléments anatomiques les plus remarquables

de la tête. L’étude tracéologique des gravures vien-dra conirmer ou inirmer l’existence de ces détails, comme celle d’une supposée seconde igure animale. D’un point de vue techno-stylistique, la convention graphique qui privilégie ici les contours unilinéaires et le pouvoir esthétique des vides graphiques est com-mune aux représentations animales sur support mobi-lier des sites solutréens.

ConCLusion

Cette étude préliminaire conirme, s’il est besoin, le caractère exceptionnel du site de plein air des Maîtreaux. Il existe bien un art schématique solutréen dans la vallée de la Claise. L’étude des caractères mor-pho-stylistiques de la iguration animale schématisée contribue à afirmer l’identité symbolique des groupes solutréens de cette zone géographique. En regard du caractère unique de cet art, il n’est pas aisé d’envisa-ger certaines convergences de formes avec l’art mobi-lier du Parpalló ou du Roc de Sers et réunir sous une même bannière ethnique les Solutréens de la province méditerranéenne et ceux du bassin de la Charente et de vallée de la Claise. Toutefois, son existence dans un ensemble dont la nature igurative et symbolique échappe complètement à la compréhension est tout aussi fondamentale dans la recherche de la carac-térisation de l’art solutréen. En somme, cette halte spécialisée trahit une pensée sociale cohérente et ininiment complexe.

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Fig. 5 : Plaquette de grès N-18 dite à la “ biche ”, détail du pro-

tomé animal. Cliché A. Rigaud et S. Tymula, 2004.Fig. 5: n-18 sandstone “ hind ” slab, detail of the animal repre-

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