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Achat volume numérique La chapelle d’Hathor I, publié en 2013 39 Achat volume numérique La chapelle d’Hathor II, publié en 2016 66 24 x 32 cm / 260 pages disponible à l’Ifao et sur www.ifao.egnet.net Mise en vente en librairie / e-librairie au Caire le 12/05/2016 Vente en ligne www.ifao.egnet.net Vente en librairie Librairies françaises Librairies francophones du Caire Vente sur place à l’IFAO VIENT DE PARAÎTRE

La chapelle d'Hathor - Temple d'Hatchepsout à Deir el-Bahari - II - Façade et salles hypostyles

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Achat volume numérique La chapelle d’Hathor I, publié en 2013 39 €

Achat volume numérique La chapelle d’Hathor II, publié en 2016 66 €

24 x 32 cm / 260 pages

disponible à l’Ifao et sur www.ifao.egnet.netMise en vente en librairie / e-librairie au Caire le 12/05/2016

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VIENT DE PARAÎTRE

La chapelle d’Hathor constitue l’un des trois sanctuaires divins érigés par Hatchepsout au sein de son temple funéraire de Deir el-Bahari.

Au sein de ce monument, la nature féminine de la reine permet à Hatchepsout de nouer des liens uniques avec la déesse et de réaliser son destin funéraire de façon exceptionnelle : si Hatchepsout se place sous la protection divine d’Hathor, dans une perspective pharaonique traditionnelle, comme son fils Horus, le détenteur du pouvoir royal légitime, elle apparaît aussi comme la fille d’Hathor. Nourrie du lait vivifiant de la déesse qui est elle-même fille de Rê et son uraeus, la reine se dresse à son tour en uraeus solaire. Hatchepsout, en même temps roi et reine, tisse ainsi un complexe réseau théologique qui lui permet de devenir à la fois Horus, fils de Rê et disque solaire, et Hathor-Maât, uraeus au front de ce même disque.

Le volume II présente la façade et les deux salles hypostyles en avant des sanctuaires. Ce fascicule de planches offre les photographies et dessins des scènes pariétales et des inscriptions sur les piliers, colonnes et architraves. Un livret de figures présente une sélection de photographies de détails. Un lien vers un PDF interactif est fourni afin de permettre au lecteur d’agrandir à volonté les planches.

The Hathor shrine i s one of the three div ine shrines erected by Hatsheput in her mortuary temple of Deir-el-Bahari .

In this monument, the queen’s feminine nature allows Hatshepsut to establish a unique relation-ship with the goddess and to complete her funerary destiny in an exceptional manner: if Hatshepsut places herself under Hathor’s divine protection in a traditional pharaonic perspective, as her son Horus, holder of the legitimate royal power, she also appears as the daughter of Hathor. Nourished by the invigorating milk of the goddess who is herself daughter of Re and his uraeus, the queen, in turn, raises as the solar uraeus. Hatshepsut, as both king and queen, weaves a complex theological network that allows her to become both Horus, son of Rê and sun disk, and Hathor-Maât, uraeus of this same disc.

Volume II concerns the facade and the two hypostyle halls leading to the sanctuaries. It offers plates of photographs and drawings of all the preserved scenes and inscriptions. A booklet presents selected detailed photographs. A link enables the reader to download an interactive PDF and enlarge at will the plates.

S O M M A I R E

INTRODUCTION

PREMIÈRE PARTIE

Figures

Table des figures

DEUXIÈME PARTIE

Planches

Table des planches

I N T RO D U C T I O N

Dans la suite du volume I de la chapelle d’Hathor du temple d’Hatchep-sout, consacré au vestibule et aux sanctuaires, je suis heureuse de présenter ici les planches du volume II, portant sur les inscriptions de la façade du

monument et de ses deux salles hypostyles. J. Karkowski assumera la publication du fascicule de texte.

Éd. Naville1 a publié quelques dessins de cette partie du monument, qui méritait une publication complète. Les inscriptions pariétales ont été relevées par J. Karkowski et moi-même et nous en présentons les photographies et dessins réalisés selon le même principe que le volume précédent, avec un cartouche de localisation. Cepen-dant, à l’inverse du vestibule et des sanctuaires, bien préservés, cet ensemble était très endommagé. E. Baraize a fait plusieurs remontages de parois, piliers et colonnes. Les restaurations pariétales, en particulier pour la première salle hypostyle, ont été souvent remises en cause par J. Karkowski, qui les a considérablement enrichies par l’adjonc-tion de blocs patiemment retrouvés à travers le temple, où ils avaient été déplacés lors de fouilles et de travaux antérieurs. Ces nouvelles restitutions ont été intégrées à nos dessins, mais il a été impossible d’introduire les clichés de ces nouveaux blocs dans les montages photographiques ( ces blocs n’étant plus accessibles actuellement ). Les planches photographiques des inscriptions pariétales reflètent donc exclusivement l’état présent du monument. Nous en avons cependant retranchés les clichés des blocs placés, selon nous par erreur, par E. Baraize.

La restauration de E. Baraize de la façade a également dû être remise en cause. On sait que sur les deux môles est figurée la même scène, la déesse Hathor sous forme de vache venant lécher la main de la reine Hatchepsout, assise sur un trône, dos à l’axe du temple. Cette scène se trouve également sur la face ouest de la deuxième salle

1  Éd. Naville, The Temple of Deir el Bahari IV, ExcMem 29, 1901, IV, pl. LXXXVII-XCVII. Voir aussi PM II, p. 350-353.

hypostyle, de part et d’autre de l’entrée au vestibule ( pl. 20-21 ). Cependant, les textes et les personnages varient d’un côté à l’autre de l’axe du monument. Contrairement à ce que pensait E. Baraize, les scènes, gravées en creux sur les deux môles de la façade, ne reprennent pas exactement celles gravées en relief dans la deuxième salle hypostyle, et l’étude des fragments permet d’affirmer en particulier qu’il ne peut y avoir de per-sonnages derrière la déesse sur le môle sud, ce qui raccourcit l’étendue de sa décoration et pose le problème de la restauration architecturale faite par E. Baraize. J. Karkowski reviendra sur ce point dans son étude de l’architecture du monument dans le fascicule de texte. Les dieux Anubis et Tchen-Apis, figurés chacun sur l’une des scènes de la deuxième salle hypostyle, se retrouvent donc sur la façade uniquement sur le môle nord, l’un au-dessus de l’autre. Le montage du dessin de la scène décorant le môle sud a été réalisé par mes soins, celui du môle nord par J. Karkowski. Les photographies correspondent à la restauration de E. Baraize et reflètent l’état actuel du monument.

Pour les inscriptions sur les piliers, une première étude faite par A. Niwiński2 a été reprise et enrichie par R. Pirelli3 qui en a donné une restitution différant souvent de la restauration de E. Baraize. C’est cette restitution que j’ai suivie en préparant le montage des dessins des inscriptions des piliers, montage réalisé à partir des relevés faits par R. Pirelli3 et J. Karkowski. Les piliers sont d’abord présentés dans une série de photographies correspondant à leur état actuel, suivant la restauration de E. Baraize, puis dans des planches où chaque face de pilier restituée apparaît avec le dessin et la photographie en vis-à-vis.

Les planches concernant les inscriptions sur les colonnes suivent la restauration de E. Baraize pour tous les tambours provenant assurément de la chapelle d’Hathor. Le cartouche indique leur emplacement actuel.

Enfin les planches des architraves correspondent à une restitution de J. Karkowski, faite à partir de blocs qui ne se trouvent pas dans la chapelle à l’heure actuelle. Nous n’en donnons donc que les dessins.

Ce fascicule présente, selon les conventions adoptées dans le volume I, les planches de dessin en deux couleurs. Rappelons qu’il a été décidé d’indiquer en noir tout ce qui a été gravé du temps d’Hatchepsout, ainsi que les contours de blocs ( en pointillé ), les cassures et traces de martelage ( en amas de petits points ). Une ligne noire fine en légers pointillés indique les contours de la zone de dépression à l’intérieur de laquelle on a martelé et parfois regravé. En revanche, un trait rouge signale les regravures ( ou peintures ) postérieures à Hatchepsout. Dans les deux cas, noir ou rouge, un trait en pointillé distingue la peinture de la gravure, qui est indiquée par un trait plein.

2  A. NiwiŃski, « Miscellanea de Deir el-Bahari », MDAIK 41, 1985, p. 211 et fig. 6, p. 212.3  R. Pirelli, « The Pillars of the Outer Hypostyle Hall of the Hathor Shrine in the Hatshepsut Temple at Deir el-Bahari. A Preliminary Report », EtudTrav XVIII, 1999, p. 221-243.

Les relevés des décors pariétaux ont été encrés sur calque, puis réduits pour la publi-cation, comme pour le volume I. En revanche, les inscriptions sur les façades, piliers et colonnes ont été encrées sur ordinateur, ce qui peut entraîner une différence de rendu dans le dessin, notamment pour les lacunes plus uniformes et traduites par un grisé.

Les dessins réalisés grandeur nature sur la face du monument sont réduits et pré-sentés à une échelle de 5 cm/m pour les grands formats ( comme les architraves ) ou les vues d’ensemble, et de 10 cm/m pour les formats plus réduits et les détails de planches. Les scènes de procession de la paroi nord de la deuxième salle hypostyle sont données à une plus grande échelle ( 20 cm/m ), étant donné la qualité des détails figurés.

Un cahier de photographies permet d’ajouter quelques vues de cette partie du temple, de goûter la qualité des bas-reliefs et d’en apprécier certains détails remar-quables. Les photographies sont en général l’œuvre de Gaël Pollin. Il est fait mention de l’auteur du cliché lorsqu’il provient de ma photothèque ou des archives de l’Ifao pour lequel J.-Fr. Gout avait réalisé une belle couverture photographique noir et blanc, dans laquelle nous avons puisé. Enfin un PDF interactif fournit au lecteur l’ensemble de la documentation sur support numérique, lui donnant notamment la possibilité de voir les planches à plus grande échelle que celle de la publication papier. Les consignes pour le téléchargement sont données dans les pages liminaires.

Je voudrais rendre ici hommage au talent et à la patience d’Elizabeth Majerus et de Gaël Pollin. La première a su dessiner avec agilité sur les deux supports, papier et numérique, tout en conservant à la publication son unité, et le second a témoigné de souplesse et de doigté en s’adaptant aux conditions variables de prises de vue du monument en extérieur, de jour comme de nuit, et en réalisant les montages particu-lièrement difficiles des piliers. Mais à l’impossible nul n’est tenu, lorsqu’une poutre qui permet de soutenir le seul fragment de plafond existant barre le chemin à la pho-tographie, force est de renoncer à couvrir cette partie du monument, comme cela fut malheureusement le cas pour une étroite portion de la face nord ( pl. 17 ) et de la face ouest ( pl. 22 ) de la deuxième hypostyle ! Unis par le désir de rendre ce monument aussi accessible que possible au lecteur, ce fut un plaisir de collaborer avec Liza et Gaël, comme avec l’ensemble de l’équipe des publications de l’Ifao que je remercie pour sa disponibilité et son efficacité.

Il me reste à dire toute ma reconnaissance au Conseil suprême des antiquités égyptiennes, au Polish Center of Mediterranean Archaeology et à l’Institut français d’archéologie orientale du Caire qui nous ont encouragés et soutenus dans l’étude et la publication de ce monument.

Nathalie BeauxLe Caire, avril 2015