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THÈSE preaent ée à· L'Université Pierre et Marie Curie (PARIS VI ) pour l'obtention du DOCTORAT DE 3 9 "", CYCLE : Biologie végétale option : Botanique tropicale par JEAN-LOUIS DEVINEAU sujet de la thèse : Etude quantitative des forêts-galeries de Lamto (moyenne Cate d'Ivoire) s·outElnue le janvier 1975 devant la d'examen de : Examinateurs : Monsieur le Professeur Monsieur le Professeur (Rapporteur) : Mons.feur le Professéur Président z Monsieur le Professeur M.LAMOTTE G.MANGENOT G. LEMÉE R. SCHNELL "

Devineau, J. L. (1975). Etude quantitative des forêts-galeries de Lamto (Moyenne Côte d'Ivoire) (Doctoral dissertation, Université Pierre et Marie Curie-Paris VI)

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THÈSEpreaent ée à·

L'Université Pierre et Marie Curie(PARIS VI )

pour l'obtention du

DOCTORAT DE 39"", CYCLE

Bp~ci9.11 té : Biologie végétale

option : Botanique tropicale

par

JEAN-LOUIS DEVINEAU

sujet de la thèse :

Etude quantitative des forêts-galeries

de Lamto (moyenne Cate d'Ivoire)

s·outElnue le janvier 1975 devant

la co~is.ion d'examen Qompos~e de :

Examinateurs : Monsieur le Professeur

Monsieur le Professeur

(Rapporteur) : Mons.feur le Professéur

Président z Monsieur le Professeur M.LAMOTTEG.MANGENOTG. LEMÉER. SCHNELL

"

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THÈSEprésentée à

L•Université Pierre et Marie Curie(PARISVI )

pour l'obtention du

DOCTORAT DE 38",. CYCLE

sp'oia1ité : Biologie végétale

option : Botanique tropicale

par

JEAN..LOUIS DEVINEAU

sujet de la thèse :

Etude quantitative des forêts-galeries

de Lamto (moyenne Cate d'Ivoire)

s"autenue J.e janvier 1975 devant

la Qo~is.ion d'examen composée de :

Examinateurs : Monsieur le Professeur

Monsieur le Profess·eur

(~apporteur) : Monsieur le Professeur

Président : Monsieur le Professeur M.LAMOTTEG.MANGENOTG. LEMÉER. SCHNELL

-A-

SOMMAIRE

, , ,...........................................

............................................

..........................................AVANT-PROPOS

INTRODUCTION

Chapitre l : LES FACTEURS DU MILlE U •• ~ ~. ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~.

1 ) Le climat ...•.............•...........•.. .•••..•••

2) Les sols

pages

1

3

4

4

7

Chapitre II : LES PRINCIPALES CARACTERIS-TIQtJES FLORISTIQUES DESFORMATIONS FORESTIERES ••••••••• 10

1) Les lambeaux et les nots forestiers sur sols fez-ralllt1ques ..••.•.............•.•.....•• t- •••••••••

15

15

15

20

21

10

12

...................

.....................~ ............................

.................................................................

4-1) Physionomie du contact forêt-savane •••••• ~ •••••

4-2) La flore des lisières

4-3) L'action des feux en lisière

4) Les lisières .

2) Les forêts-galeries

3) La forêt riveraine

a) Le travail sur le terrain •••••••••• ~ ••.•••••• ~ ~ ~ ~

b) I..J 'exploitation des résultats ••••••••••••••••••••••

b 1) Distribution des circonférences •••••••••••••••

b2) Courbe des hauteurs et modèle forestier

Chapitre III LES METHODES D'ETUDES

1) Les transects ; plans et profils

................................

27

27

27

29

30

d 101deman 32

2) Les études linéaires ............................. 35

f-Je travail sur le terrain •••••••••••••••••• ~ ~ ~ ~ ~a)

b) L f exploitation des résultats .....................35

37

- B -

\\

Chapitre IV : ANALYSE DE QUELQUES TRAN-BECTS ••••• '. • • • •• • • • •• ••• •• • •• • • •• 39

1) Le transect 6 •••••••••••••••••••••••••••••••• 39

1-:1.) Topographie, ca.ractères édaphiques •••••• ~ ~ 39

:1..-2) Gare.ctères fioristiques ••••••••••••••••••• ~ ~ 41

.!- ·3) Flan et pro-:fj1 •••••••••••••••••••••••••• -e • • 48

::.. -4) Structure des strates au-dessus de deux mètres 51

a) Distribution des circonférences ••••••••• ~ ~ 51

b) Diagl'amme d 1 GIde man •••••••••••••••• ~. 51

c) Caractéristiqu.es floristiques des ensemblesstructuraux •••••••••••••••••••••••••••• 55

1-5) Structure des strates au-dessous de deuxmètres JI • • • .. • • • • • • • • • • • 59

a) Luminosité du sous-bois à deux mètres etau sol •• ~ •••••••••••••••••••••• ~ ...... ~ ~ 59

b) Répartition des herbacées •••••••••••• ~~~~ 61

c) Densité des jeunes et répartition ••••••.••• 61

2) Le transect3 ••••••..•••..•••.•••••••• 0 ••••••• 65

R-1) Topographie, caractères édaphiques •••• ~ •• ~ 65

2-2) Cara.cté~('istiques floristiques ••••••••••••• ~ ~ ~ 66

2-3) Flan et profll •••••••••••.••••••••••••••• '.' 72

2-4) Structure des strates au-dessus de deux m.ètX'&s 72

a) Distributi0n des circonférences ••••••••• ~ ~ 72

b) Grn.:?hique d r Gida man •...••••••••••••••• 76

c) Caractéricitiques fioriDtiques des ensemblesctr',lctu~rawc l'.•••••: IJ .t: ••••••••• ., 76

2-5 ~ StructuT"e C'.CD strateB au-dessous de deuxn1ètres • ~ • ~ ~ 0 •• 4 ••• If •••••••••••••••••••• ~ 82

a) Lu.mbosité du sous-bois è. deux mètres eta 1.,1 S 01 ~ •• /1 ••• " • e _ •••••••••••••••••••• ~ ~

b) Réo8.rtiti.on des herbacées • ,.•.••..••.•.•••

n) RPr.;",..,l·'··;O d '", . .'- .- ):; ..... - Ut:. n es J J un.es •••••••••••••••••••

82

82

87

- C -

3) Le transect 2 ~ ~ ~ ~ ••••••••••••••• ~ ••••••••••• ~ 87

3-1) Topographie et caractères édaphiques ••••• ~ 87

3-2) Caractéristiques floristiques ••••.•••••••••• ~ 87

3-3) Flan et profil ••••••••••••••••••••••••••.•• 93

3-4) Structure des strates au-dessus de deuxmètres ~ ; ~ 96

a) Distribution des circonférences ~ ••••••••• ~ 96

b) Diagramme d' Oldeman ••• ~ •••••• ~ ••.•••• ~ 96

c' Caractéristiques florist!ques des ensemblesstructuraux ~ 102

3-5) Structure des strates au-dessous de deuxmètres ~ ~ e t' ~ tt ~ ~ 102

a) Luminot'lité du sous-bois à deux mètres etau sol Co .. .. • .. .. .. .. • .. .. • " • • .. • .. .. .. .. .. .. • 1 02

b) Répartition des herbacées ••••••••••.•• ~~~ 104

c) Recherche de la zonation le long du transect :les limites optimales ••••••••••• ~ •••••• ~ ~ 104

4) Le transect 1 ...................................................... 109

4,,·1; Situation du transect ••.••• ~ •••.• ~ • • • • • • • • • 109

4-2) Cara.ctéT.'istiques floriAtiques ••••••••• ~ ••••• ~ 110

4-3 ) Flan. et profil ••.••.•.••• ~ •••••.••••••••• ~ ~ 118

4-4) Etude par ligne .••••••..••••••••••••.••••• 118

a) Recherche de la zonation : les limites op-time.les ~ Q ~ .., " ~ 118

b) Répartilton d~s jGu...n.es ••••••••••.•••.••• ~ 120

cl Répartition des herbacées •••.•••••• ~ ••• ~. 120

d} Lumi.no!3ité à deux mètres et au sol ••••••• 124

4-5) La zone 1 ~'~','OO'lj,"".'~~"' •• " ••• ~~~~ 128

4-5-1) Caractéristiques florlstiques •. ;.• ~ •.••• ~ j.Z8

4-5-2) Structure den strates au-dessus de deuxmètren ." &1 il 128

- D -

a) Distribution des ciroonférences • ft • • • •• • •••

b) Diagramme dt Oldeman •••••••• ~ • ~ ••••••• ~

4-6) La zone II ~ .. ~ ~ ~ .. ~ ~ ~ ~

4-6-1). Ce..ractérlotiques floristiques •• ~ • ~ ••••• ~

4-6-2) Structure des strates au-dessus de deuxmètres ~ ~ ~ ~

.J.) D:stribv;5on des circonférences •••••••••• ~ ~

0) Diagramme dt Oldeman •••••••••••••• ~ •• ~ ~

128

128

135

135

135

135

135

5--3) Flan et profil ~ ~ ~ . ft ••• ~ ••••••••••

5-!;0) Structure deo strates au-dessus de deux mètres

5-1) Topogi--aphle ct ca!'actères édaphiques ••• ~ •• ~

5-2} Caractères floristl.ques •.•• ~ ••.•••.•••• ~ ••• ~.

5) Le tr3.nsect 7 ~ ~ •••••• " " .. " . 140

140

140

151

151

a) DIstribution des circonfé!'ences ••••.••••• ~ ~ 151

b) Diagramme d' Oldeman •• ~ .•••••• ~ •••••• ~ ~ ~ 151

c) Caractéristiques floristiques des ensemblesstructuraux .... ~ .. c •• ~ ••• ~ •••••••• ~ •• ~ ~ • 152

5-5) Structure des stl"ates au-dessous de deuxmètres .. ~ . ~ ~ ~ ..... ~ .... " . lt> •••••••••••• ~ ~ ~ 152

a) Luminosité du sous-bois à deux mètres etau sol ~ ~ ~ ~ . " .. ';' ~ ~ ~ 152

b) Répartition des herbacées ••.•••• ~ •••••• ~~~ 152

c) Répartition des jeunes ••••••••••••.•••• ~ ~ ~ ~ 153

Chapitre V : DISCUSSIONS ET CONCLUSIONS 161

1) Structure verticale ••••..••••• ~ ••••.•.•.•• ~ • ~ ~ ~ ~ 161

2) La strati:F.cation io!"est!ère dans les galeries àLamto ; cornparalBOn3.VeC les données dt autresauteurs en p3.ys tro:;>f:::a.ux ••••••••••••••••••••• 163

- E -

3) caractères quantitatifs des dJff~rentes parcelles .~ ~ ~ 165

3-1) Denslt~ en nombre de tiges et surface terrlère 165

3-2) Denslt~ des jeunes et r~g~nération forestière ~ 165

3-3) La régénération en 11sière ••• ~ ••••••• ~ . • • • • • 169

4) 'Conclusions générales •••••••••••••••••••••••••• 169

BIBLIOGRAPHIE ••••••••••••••••••••••••••••••••••• 171

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. ;, . . , . .

'.'

-1-

AVANT-PROPOS

Le présent travail a été réalisé, dans sa partie prati­que, à la station d'Ecologie tropicale de Lamto qui fonc­tionne dans le cadre du Programme Biologique International.

Le Professeur R. SCHNELL nous a initié à la botaniquetropicale et nous a ensuite constamment conseillé dans nosrecherches. Qu'il reçoive ici l'expression de toute notregratitude.

Le Professeur M. LAMOTTE nous a permis de travailleren Afrique et nous a donné ensuite les moyens matériels depoursuivre notre tâche. Il s'est toujours montré attentifà nos études. Nous l'en remercions vivement et l'assuronsde toute notre reconnaissance.

Monsieur le Professeur G. MANGENOT a bien voulu jugerce texte, nous lui en savons gré respectueusement.

Monsieur le Professeur LEMEE, dont les enseignementsdu Certificat d'Ecologie nous séduisirent, a accepté luiaussi de faire partie de notre jury, nous l'en remercionstrès sincèrement.

Nous remercions aussi Messieurs GODRON et J. POISSONETqui nous ont accueilli au C. E. P. E. de Montpellier etont soutenu, de leurs conseils, une partie de notre travail.

-2-

Monsieur AKE-ASSI de l'Université d'Abidjan etMonsieur N. HALLE du Muséum d'Histoire Naturelle de Parisont bien voulu nous donner leur avis quant à la détermina­tion de nos échantillons d'herbier, nous leur en sommes trèsobligé.

Nos remerciements vont aussi à Messieurs J.-L. TOURNIERet R. VUATTOUX qui, à Lamto, nous ont toujours apporté leuraide tant sur le plan scientifique que matériel.

Monsieur et Madame MINNER puis Monsieur et Madame LEROUXqui avaient pour charge de gérer la station ont continuelle­ment su nous assurer tout le confort possible pendant notreséjour, nous leur en sommes très reconnaissant.

Il nous est agréable d'exprimer ici notre amitié à

tous nos collègues de Lamto, en particulier aux Botanistesavec lesquels nous avons eu de nombreux échanges d'idées:J. CESAR, P. HIERNAUX, J.-C. MENAUT et R. SPICHIGER, maisil y en a tant d'autres ... Nous n'oublions pas KOUADIO MICHELet KINDO GERMAIN sans le labeur desquels le programme quenous nous étions fixé n'aurait pu être réalisé dans sonensemble.

Nous remercions aussi Madame GANILLE du Laboratoire deBotanique Tropicale qui s'est chargée de mener à bien ladactylographie de ce texte, et Mesdames MARQUETTE et PAGESqui, l'une au Laboratoire de Botanique Tropicale, l'autreà l'Ecole Normale Supérieure ont prêté leur plume à la réa­lisation de nos dessins et figures.

- 3-

INTRODUCTION

. :" " LeLabor~r~d"cblo~~' trâpicale de LamtO èst lhs-tau',dèpUW débemp~ 1961. 6n ,~O"nnèC6tea';rvô1re. danS lesud dû V Saoulé" ré~,d~ m6saiqUè foMt.-8~vane~ .

, ,',', Là sà~~ ~e Utntb a ~t~. jùsqutà ce jour, i'objét dehDmbZ'éu$eliJ.:~chértihèd'~, )Idr ,lés 1aQtèUt-è. du mllJ.~~, Cl"e sur lesmondèsahÎmal et ~ég.êta1: ,'Ets" .Q.lffé:6èb.tS fâCleé végétaux ont donnétiétl à diverses ~tudêàt' awssLplen'ah' nivèali ~e ta stràte herbàcée~\l'aun1veau des peti.plétne~'~giièux~ Di tW.e mânlère gén~raleIf'accent a été mlSsUr qèàétudss qUantitatives précises "des struc­tUres spéclflques. spatlàks ~t te rriPoXoelles" de ces faciès ~

,;. . "

L' étud~ dès formâtiqh8 forestlàres, bien qu'en marge duprogramme fixé à' La,mto pour ,tet?:B,I~; s'est avérétutl1e étantdonnées l'étroite imbrioatlon de~ f6rêf.8 et des savanes et les inter­açt10ns diverses qulën"résul~~.:Enotit1'è les différentes étudesd$ la végéta1ion savanleole prôtégtie des feux ont naturellement(\9ndult à ep,visager le problètnê de ia refdrèstatlon et celui de l'équJllibre fot-êt-savané.

Les forêts-galer!es sont les formatiohB forestièt'és lespius abondantes À Lamtb ; elles sont caractérist!qllèS du type 'devégétation étudiée. En cela elle8 justiftent qu'une attention particu­Itère leur soit portée ~ Par ailleurs, la longueur de leurs Usièresa,rec ia savane· est importante. Ces lisières, témoins du dynamismeforestier, sont, en l'absence de feux tout au moins, l'origine d'unereforesta1ion. C'est ce que souligne J.C. MENAUT (1971, p. 139)qui écrit : "On peut assister à deux types de reforestation~ Cer­ta.1nes alres sont conquises par Ilextérieur, •••• ( •••• à partir dela lisière forestière), d'autres sont, au contraire, occupées sur touteleur surface par divers groupements ••• Ir.

Le but du travail que nous avons effectué est donc decaractériser, par une étude quantitative précise, la structure spatiale,le dynamisme, la phénologie des galeries forestières à Lamto, depréciser aussi la structure et le dynamisme des zones de lisièresen particulier en des lieux protégés contre les incendies.

- 4 -

l - LES FACTEURS DU MILIEU.

1 ) Le climat.

Sa position, par 50 02' de longitude ouest et 6° 13' delatitude norà, place la région de Lamte sous l'influence d'un climatéquatorial de tra-Tlsition.

En simplifiant les choses à l'extrême, on peut dire,avec ROUGERIE (1960), que "c'est la lutte d'influence entre mous­son et harmatta..n qui va régler les precipitations en .AfrIque occiden­tale, comrte les conditions de l' humidité atmosphérique If. Il en résul­te un coiIl d 1air humide plus ou moins enfoncé sous une masse d'airchaud. La surface entre ces deux masses d'air est incUnée du sudau nord : c'est le front Intertropical (F. 1. T • ). Ce front se déplacependant l' a!Ulée selon le rythme de l'équateur thermique. Quatrezones sont classiquement reconnues (fig. 1) :

A présence de 1r harmattan ; pas de pluies brumes sèches.

B turbu1.ences; orages locaux~

C zone optimale de pluies.

D pluies faibles, voire absentes bruines ~

La figure 2 montre le déplacement de la trace au soldu front Intertropical : celle-ci oscUle, approximativement', entre le7ème et le 2~ème paral1èles nord~

La position de Lamto, assez proche de la limite sud dudéplacement de la trace au sol du front intertropical, explique que,selon l'influence plus ou' moins accentuée des masses d r air. d rhar­mattan et des maS8~G L'tair de mousson, le climat, bien qu'habituelle­ment à ql1.af::':'e séÛscns (fig. 3) .. une grande saison sèche et unesalson des plule~ scindée' en deux par une petite saison sèche - ,puisse s'y rô.pprocher d~un climat à deux saisons - une saison sècheetu,ne saison des pluies r Une influence prédominante des massesd'air d 'h,'lrmattan aura ainsi pour effet de "reculer" globalementvers 10 GUd. la trace au sol du front Intertropical : la salson sèchede ja'1~,ier sera ma.rquée ; en reva.nche la zone D atteindra à peineLamto, r;t 1"" ~tn9 ~ai8on sèche sera peu différenciée. Au contraire,

5

Harmattan

Zone A Zone B Zone D

Fig. 1 SchêMà du dispositif mou;son. hâ~attan et frorlt intirtrop1cal.

JAN........ .... .....-;;........210 1.

~ orages locaux

",.. altitude optimale du F.1:r pour le régime. des pluies

Fig. 2 S,hêMa du' dêplacement sa1sonn;er du F. 1. T.

D'après Rougerie (1960).

6

~raMmeombrotherm1~: lb ans (1962~1~

100 50

p T,0'.c

T

F'g.3J F Il A Il J Jt ft. 5 o N D

p... T

mm !c

100 50

~ramme ombrotherm1queL : années 1972 et 1973

',.9731972

J F Il AM.. Jt A SON D J F M ft. M J. JI ft. SON D••••·

••:1

- 7 -

une influence prédor.1L"lal1.te des masses d fair de moW1sOrt' malnttEm­dra la régiôh de Lamto sous un climat relativement pluv1e~enjan­

vier, tandis que la petite sa~.son sèche d' aoe.t se~a bien marquée.Ainsi l'année 1972, avec un mois de janvier asSez hitm1d~ et ~pétlte 9!11son sèche bien nett~3 L"1è.tque une influencé préJ1Ôrldérahtede la moussbn.· Au. contrail"e, 1973 présênte uh mois de· JahVlèrsec et un mois d! aoftt h.umide t signes d'une Influence pr'Pcfidéràntedes ve~lts d rharmattan (ilg ~ 4) ~

2) Les. §..qJ.s.

Les sols rèposent sur deux types de roche-m~Nt·: d'unepart~ sur une arène granitiqu0 pottr la majeure- Partie de i i~tènduè dela réserve, d'autre part, en qu.elques endroits, sur des roch.esrichesen amphlbolite (abondance de Ca ++ et Mg ++ ). Ces dernlèrê$ en­gendrent, dans des zones à mauvais drainage, des "terres noh-eS t•

argileuses à montmorillonite ~ Sur arène granitique, les sols sont, soussavane, du type ferrue;ineux tropical (DE LMAS, 1967'; RIOU.1970, 1974).

Sous forOt et sur sol drainé de plateau les observationsque nous avons faites autour de Lamto (vers le campement MI Bra ,vers Moronou ou vers Zougoussi aux limites de la réserve - flg ~ ()ont tbùjours montré des prof.J.s semblables à celui décrit par RIOU( 1970) : un horizon f3upérieur sableux plus ou moins épais (de0,40 m à 1,20 m dans les proft!s observés) sur un horizon gravil­lonnaire de couleur rou.ille. RIOU décrit ensuite un horizon de tex­ture très argileuso (hO, 7 1. d'argile) qui. présente un rappoJ1;Si02/AIz03 = 1,5 ; la ::;omffiG des bases échangeables de cette. par­iie argileuse est égale à 0: 83, E:'.igne d; une évolution "ferrallitiqueextrême". L'auteur soulif.Ç1.c par ailleurs que "le système act~êl

conduit à une pédogen?3~e :orrnEitique sous couvert foreStier" ~

Dans les bô.A-:or..ds, le long des thalwegs, domaine dela forêt-galerie, les sols prôn'3ntont généralement un horizon supé­rieur sableux, localcmen·c en2'1.chi en éléments fins (limons, argiies)selon les conditions do cl:i:'é:dn"lgc. On peut noter aussi un enrichlsse­ment des horizons su!,ér5.CU:r'3 en éléments fins d'amont en aval d'unegalerie ; ce phénomène s'accenb.l.ant dans les zones touchées parles crues du Banda-na.

8

Fig. 5CARTE BOTANIQUE DE LA COTE D'IVOIRE D'après ADJANOHOUN (1963)

GUINEE

..•++++......+...

+

HAUTE - VOLTA

...+ Il+~•• MAL 1 : "'.'# ~..+. ....". .+'" :

+." "" .".ltW•...+...+•·f ..........

f.."'.

If..........

LIBERIA

SavaneE GuinéennesAssociation à Brachiaria Brachylopha~ Sou~-associati~n i~ Pan~cum phra~m~t~~des

~ Sous-association Aolt ... ()

Loudetia arundinaecar~1M Sous-association à '.

Loudetia simplex

~~'~g

-[IJ..:.: ..• '" t lOlO··.. .

Forêts denses semi-décidues

F9rêts denses sempervirentes

Savanes pré lagunaires

9

Bouaké

l~ri~ia forêt

J'é;cl forêt dégradée

.Cl savane, ;.~:~: ";eonlè ~e forte,'. . . ..~t~ve altitude

laCarte d u. fond de

poche Baoulé

- 10 -

Les sols de la forêt riveraine sont principalement Umo­

neux-argileux, et correspondent à des dépOts dl alluvions fines(BONVALLOT, 1972). Sur les bords du fleuve les dépOta sontplus grossiers et correspondent au bourrelet de berge.

II - LES PRINCIPALES CARACTERISTIQUES FLORIS­

TIQUES DES FORMATIONS FORESTIERES~

Les formations forestières de Lamto se caractérisentpar leur diversité et leur morcellement. Nous sommes ici dans le"district préforestier" décrit par AUBREVILLE (1938)~ La forêts'annonce par des lambeaux forestiers et par des Uots forestiersde plateaux sur sols rouges ferralUtiques.

Ici les forêts-galeries, prolongées en amont par decourts chapelets de bosquets de bas-fonds, sont caractéristiques parl 'extensionqu 'elles prennent~ En aval, elles rejoignent la forêt ri­veraine plus large qui occupe les rives du fleuve Bandama.

1) Les ' lambeaux forestiers et les Oots forestiers sur solsferralliti9.!Le.§. •

Dans le périmètre même de la réserve, ces formationssont peu représentées, si ce n'est par quelques Oots forestiers defaible étendue. Des lambeaux forestiers assez importants demeurentcependant, immédiatement à la sortie de la réserve, vers Zougousslet vers Ayérémou. L'ensemble est souvent assez dégradé, du faitd'une mise en culture par les villageois, du fait aussi d'une exploi­ta.tion forestière mécanisée encore active. De ces activités humainespasséen et présentes résulte une diversité forestière, faisant voisiner

,.~:.,

- 11 -

des forrna~ons secondaires d 1ages variés. Il perstl:tle cependant çàet là des riota forestlers dont l'aspect se rapproche plus de celui dela forêt cllmaclque. On y retrouve les espèces du Trlplochlteta.li;a deSCHNE LL (1952), - ou mieux du Celt;ldetalia au sens de MANGE­NOT (1955) - : Trlplochltqrl scIeroxylgn, Celtls zenkeri, et autrese~pèces caract~ristiques des forêts seml-décldues : Celtls brownl1,BaJjhla pubescens, Morus ,mes.ozygia, Mallotus opposltlfol1us et desherbacées telles que OIITa lat1f91!a, Streptogvne ger0ntogaea, Geç­phila reMAs, etc. ••• Lés espèces caractéristiques des forêtssemi-décidues les plus humides, ou dèS groupements intermédiairesavec la forêt sempenrirente : Mans0nla altisslma, Ne.sogordonla pa­paverlfera ••• (GUILLAUMET et ADJANOHOUN, 1971), sontprésentes mals rares ; nous en avons surtout rencontré de trèsjeunes individus. Par contre, on peut distinguer un important noyaud'espèces qui sont la marque du terme le moins hygrophile de laforêt seml-décidue (forêt à Aubrevillea kérstingii et Khaya grandlfo­liola (GUILLAUMET, 1971) -. le . Triplpoh1to-.Afzelion-Afrlcanae deSCHNE LL -) et aussi des forêts submésopiles : Afzel1a africana,BUghia saplda, Chaetacme arts'tata, Erythrophleum guineense (sur­tout en lisière), Dlal1um guineense (constant dans toutes les forma­tions forestières de Lamto), Albizzla ferruginea, Lecanlodiscus cu­l>ànloïdes, Malacantha alnifolia, Diospyros mesplliformis ~ •••. .

D •autr.es èspèceS', moins caractéristiques, sont cependant· abondantes :Cola glganteâ, ChlQrORoora excelsa. TrichiUa prieureana, Mlcrodes­mis puberula, Drrlèteê.f1orlbunda, Etythrgxxllilm emarg!natum, ..Q!=chapetalum guJ.peense, Calyçolobus heudè\otU, etc., et uri c::ettalnnombre d'espèces courantes dans lès fOr ma:tlbna .secondâires rnals.qui, ~u:r' certaines d'entÎ'e elles, le trouvent auss! disséminées enforêt : Celba pentandra, AntJaris africar1à, RlclngdeJ'l4!tdn.b.tUiiièl0tU,Spondias mombin, Elaeis guineensis, Caloncoba gllgiana. etc~

Le groupement à AfzeUa afrlcana est considéré parGUILLAUMET et ADJANOHOUN (1971) "comme une forme dyna­mique qui s'étend en savane guinéenne et prépare la venue du typele plus achevé de forêt seml-décidue à Celtls spp ~ et Trlplochitonsc1eroxylon ll • A Lamto, les caractéristiques de ce groupement seretrouvent plus particulièrement dans les zones de lisière. Témoin,un relevé effectué èn février 1973 en lisère d 'tIn bosquet de plateausitué dans les limites de la réserve, et au nord de celle-ci ~ Desrelevés, faits à l'intérieur du bosquet, ont montré que, bien queprésentant. des caractères de secondarlsatlon, il comprenait de raresCeltis zenkeri et de plus nombreux Celtis brownii ~

Le relevé en lisère est complètement inclus dans laforêt. Hors du relevé, à quelques mètres v.ers la savane, unROnler (Borassus aethiopum), - typiquement savanicole à Lamto-,

- 12 -

englobé dans la végü::a30n forestière, lncUque une progression ré­cente de la lisère forêt-sa,,"e.na ~

Le sol est sableux et préEjente !ln horizon gravnlo!nnc"tirevers 75 cm de profondeur.

Les caractér~stiques floristiques de ce rele~Té sont 20Ssulvant'3s :

Dans la strate arborescente su:p~rlcure on trouve ..:t:l::..blzzla fc:~!:.:Y;!i~'!J élément des forêts sub~mésophiks selon GCHNE LL( 1952) , et Afzella. airkél!l:Q: ~

La strate arborée moJrenne est composée de .~l.'mamembranac§um, plante caradéristiquC' d Sune évolution i::".."Ostière amor­cée, fréquentê en lisère à Le.roto, ct aussI de b2Ç:'J,l}t9_Çli~Ç1!.EL-Qupa":

.n!2rdes et d' ErY';·hroxxlum er::u'-t)r,.h-·').'ltum.

Lors de 1r étud0 de la régénére:ion nous n' ,:lVC~~C ]'lotéaucun jeune d 'AlJ:>1z.!!~t~rru,g!±l~i!: d !,bizE"illa at:ciça~ ou cl ~·lliide~E~~membranaceum, par contre !lOUS avons t~ouvé de jCun08 Q~.gJlliIr~A:1!J.=

neense, Morus J:!?M9.zygi~, ~nt~r~B 8~ftlÇf1,%Jê, ~_Ç.ê.::rlocUf~c:.lk"1....<l..l.:U?~'1J,oJ.?~~~.I

Teclea. verdoorruana ••• aut:mt cl 1espèces, dont certaines i::J:nt p,:lrt.ledu cortège des ~~, et qui préfigurent une évob.tio:l:1 forestière ·:ersle type à Celtts spp~ et T~~cle::''''.9.~:;zlon~

Plus générél.1ement: les premiers tormcD àG la reconquêteforestière sur la. savane passent, è. Lamto, par ccrt:tincs car;).çtâr1.s-tiques de la fo~t à "ubre,r!Tl,.,- ker~"';nrMl e~ K,",,,,r.<:! l'·r"'nr~H''''''~r;~.'''1 ("'"010"'".L~ ~:"~__ >ro_.,;.,:'J··":'~::!!-_::r~;;.....-f:.·;';_'" __.~~~:.!~~~~;;'.:..-lJ..L.':;:':"~~'''~·~~~;;''W:~':' \ ..;>~......, .A.J.

GUILLAU~T et P-..D.JANOHOUN ~ 197:1.), qui sc comportent commedes "plonnlàres tr • Ce t:lpe fO!'esUer, ccnsidéré comme le t'8!'Cl0 lemoins hygrophile de hl. foret sem!~·,déciè!.uc, 11 ratte;ni: P'''-EJ s,::;n ma:dnumd'expression à Lûmto, ca.r apparaissent imméèlatemûnt les c'-:.l,?'.'lctéri.s­tiques des forêts à .Qel;iis SP!' ~

2) Les forêts-galeri~sJ

0-

&.

Elles soulignent, dans le paysage~

c test dire l'importance qt'. 'elles peuvc>nt avoir,tion de l'eau des nappes ph..~atiquc8 dont enGSches.

\

1 .L ,. 1..',0 rt-.:~sei..1.U nYQ.:r'Cg:r~e.p"Llclu.e,

not.:unrn,~nt dane 1~ l:::~m.sa-

- 13 -

On y retrouve certaines des espèces des forêts semi-dé­cldues, ce qul montre leur affinlté avec la flore forestière environnante ;ce sont par exemple : Cola glgantea 0 (très fréquent), Mallotus oppo­~itifolius, Diallum guineense, Lecaniodiscus cupanioides. Malacanthap.lnlfolla, Morus mesozygla. Teclea verdoorn1ana, Drypetes florlbundà..E~s guineensis, An1iarls afrlcana, Clùorophora exce1s;., D1ospyrosmesP.il.;;.Qrmis, Ridnodendron heudeloW, Lonchocarpusserlceu.s, OlaxElllbsc0 rpioïdea., ••• mals en sont absentes notamment : TriolochitonsclQ!'"p.z:Y!gn, Celtis spp~, Trichilia prieureana.

D'autres espèces sont plus fréquentes en galerie, voiretypiques des lieux humides. C'est le cas de Fseudospondias mlcro­cama, Napoleona vogel!! •• ~. et dans les endroits mo~ bien drainés:Calamus deëratu:}., avec parfois, mais rares à Lamto, des Raphia.

Sauf exception sur terres noires, les bosquets de bas­fonds et queues de galeries se trouvent généralement à Lamte sur dessols sableux clairs. La luminosité du sous-bois y est souvent plusimportante que dans les galeries plus en aval et la strate herbacéeplus dense.

On y retrouve Pseudospondias microcaroa mais le peu­plement ligneux est principalement constitué de ~rythroph1eum gul­neeIl22. ~~!!â-~cana, Diospyros mespil1formts. bnthonot§. macro­,Rh;y;lJ.é\, etc. En sous-boi3 dôns les lieux les plus humides on trenve :flcU$3 (':.2nge!}~J Qalamus deeratus. Ixora brachypocia. Phoeg1x re=~!!!@!:l ~ •• ~ ailleurs : Paliscta hirsuta, Cephaelis pedUAculB..E1§, Leea·&'J.n.t}.~nsls, Mramomum sceptr-H!!!, et au sol dans les endroits elalrs :Oplisme11.us E'!rmS:.m!, Geophlla repens:, Desmoglum adscendens, PSY-

chotria obscura et dlversesCommélinacées. "

Dans la Pirtle aval des galeries J le sous-bois est moinslumineux et le tapis herbacé, discontinu, est surtout constitué de plan­tules de ligneux e·t de lianes ~

Le sol est enrichi en éléments :fins.

Outre les espèces déjà citées, Dlalium gulneense, Dry­petes oarv!f.Qli!!, NaJ?:Qleona vogelii (lieux humides), deviennent abon­dantes. Apparaissent aussi quelques espèces typiques de la forêt ripi-

o Cola gl~::~ : voir note à la fin de la"Uste des espèces citées".

... 14 -

·c?ole~; C~'èlt~ lé ç~s notamment deCyn2metra megalophYlÎâ et d'uneCypéraéi~esJ àjfqolytrum ·heteromorphurn, qui remontént asàez lomen gâlerlé.~

On retrouve dans ces galerie. les tr~lts marquants desforêtS trOplc.iieè ~ arbres à contreforts (Cola glgantea, Ceiba pentan­dra, •.•.• ) J cauliflorie (DrvPff!tes floribUI}da, Napgleona sp~ ~. ~).

Les épiphytes', - com me c 1est le cas dans les forêts sem.1--décidues-.sont assez rares et surtout localisés sur des arbres ayant des strtlc-­tures favorables (Elaeis) ou sur de vieux individus. Ils sont cepen..dant plus nombreux sur les basses terrasses de la forêt riveraine.Parmi eux, les "étrangletlrS" (divers Ficus) sont relativement abon­dants.

Les lianes ligneuses sont nombreuses mais n '·ont pasJdans le paysage forestier, l'importance qu'elles peuvent avoir danscertaines formations, forestières denses humides.

La litière est-présente tout au long de 1tannée, malselle est surtout abondante en saison sèche, période qui correspondaux maximums des chutes de feuilles annuelles. Four l'année 1972,l'apport de Utlère totale a pu être estimé à 5-7 t/ha selon les stationsconsidérées •

L 1enracinement présente une densité· maximale des ra...cines, radicelles.· et chevelu dans les cinquante premiers centilnètresdu sol ; cependant, la plupart des profils que nous avons observés,grâce). à des fosses pédologiques de 1 m à 1,20 m de profondeur,ontrQontré une extension des petites racines et des :r::adiceUes surtoute leur épaisseur. Si la présence d tun horizon gravWorma1re n'em­pêche pas la pénétration des petites racines et radicelles, comme nousavons pu le vérifier sur desprofJ.ls de forêt de plateau, l'apparitiond 1une couche argileuse limite, au contraireJI'extension en profondeurdes appareils racinaires.

- 15 ...

3) La forêt riveraine"

On y trouve les espèces typiques des bords de berges :Croton scarclesll, Pterocarpus santa11noIdes, Cola laurifolia, etc~, etles caractéristiques des forêts rlplcoles du secteur mésoph11e (GUI~­

LAUMET, AD J'AN0 HOUN , 1971) : Cynometra megalophy11a, Manil­kara obovata. Farinarl congensis, etc.

On y rencontre aussi certaines espèces communes dans les forêtsrlplcoles ou périodiquement inondées du secteur ombrophUe ; sI lesespèces des strates supérieures sont assez sporadiques, (Cathormionaltisslmum, Hymenostegia afzeW, " " • ), les espèces des strates mo­yennes et basses sont com munes et même localement abondantes, cesont par exemple, r'Rlnorea brevlracemosa, Acridocarpus smeathmanii,Adianthum vogelll, elc ~

S'ajoutent à cela quelques rePrésentants typiques desforêts seml-décldues, mals qui deviennent généralement plus abondantsdans les zones les plus externes de la forêt riveraine : Teclea ver­doornlana, Baphla pubescens, Nesogordonla papaverifera, AntiarisafricaPa, •••• outre ces espèces, Dialium gulneense, Drypetes par­vlfoUa, D. florlbuncia, Lasiodlscus mUdbraedii, Leptaulus daphnoïdes,Pancovia bUuga, Morelia senegalensis, Coffea rupestris, Hypolytrumheteromorphum, sont fréquentes ~. On note aussi des lianes commeCrerÎ[email protected] triflora (très abondante et dont les jeunes et les semissont toujours présents dans la strate herbacée) et divers Strychnoset Salacla.

4) Les Hsières.

4-1) La physionomie du contact forêt-savane.------- -- --------------------

Dans une mosaïque forêt savane comme l'est la régionétudiée, la llslère, c' est-à-dire la zone de contact entre les formationsvégétales de savane et celles de forêt, acquiert une importance parti­culière.

Si la lisière entre forêt de plateau et savane peut prendrel'aspect décrit par SFICHIGER et PAMARD (1973) avec une zonede tran3flon de savane arborée ou arbustive, la lisière entre savane

- 16 -

et galerie est le plus souvent extrèmement bruta1e~ On passe $anstransition, ou presque, de la savane herbeuse à Loudetia simpiStypique des bas de versants (J'. CESAR, 1971), où "le peuplementUgneux est épars" (J'~C~ ME NAUT , 1971), au milieu forestler~

Le plus SOlXi..ent un fourré, dont l'épaisseur est de1r ordre du mètre, formé de -lianes, d'arbustes et de l'extrémité desbranches basses d'arbres forestiers, donne un aspect fermé et im­pénétrable à l'abord de la forêt. Parfois, 'Cependant, la Us1ère à unaspect plus "ouvert" et le fourré disparart~ Nous avons observé cecien plusieurs endroits sur des lisières de bosquets et plus généralemententre la savane et des formations forestières assez claires ~

Les arbres poussant en lisière ont des structures parti­cuUères qui nous paraissent pouvoir être rapprochées de celles dé­crites par OLDEMAN (1972) en Guyane sous le terme de "compor­tement riplco!e". La végétation arborescente de lisière· se distinguenotamment par deux caractères immédiatement visibles : la fréquencedes troncs penchés vers l'extérieur de la forêt et la dissymétrie descimes (cf ~ par exemple la figur9 16). Cette architecture part1cul1èrepermet une occupation de l'espace à tendance sylvifuge ~ Il Y a là,pour des lisières constamment soumises à l'action des feux, certai­nement un facteur important de leur dynamique (fig~ 9) par la créa­tion en front de forêt, d'un couvert Ugneux qui favorise l'installationdes semls d'arbres forestiers ~

Le passage brusque de la savane à la forêt, immédia­tement visible dans nos forêts-galeries au niveau du peuplement Ugneux,existe aussi pour la strate herbacée~ C'est ce que montrent les deuxgraphiques (fig ~ 7a et 8a) qui représentent chacun la répartition desespèces le long d J une ligne perpandiculai:&e à la lisière.

La réparotion des espèces dans les prem1ers mètresde la forêt (fig. 7a) fait ponser à la disposition en "groupes écolo­giques imbriqués cn écames~1 décrite par GODRON (1967) ~ C'estce qui a été schématisé figure 7. b ~ Il est à noter q u ',ici la réparti­tion des espèces n!eDt cer-tainement pas la conséquence d'un seulgradient (lumineux~ i?"lX' exemple), mais résulte plutOt de grad1entsd'origines complexes. Dans le cas présent, un gradient d J humfditéédaphique entre probablement en concurrence et relaie rapidomentle gradient lumineux de 15.sière ~ La figure 8a obtenue d' après uneétude sur une lisière protégée è,cs feux depuis dix ans, suggère unedisposition en ft groupes écologiques imbriqués en écailles" en op~sition (ü.g. 8 b ) : group:; des espèces "héliophiles" de forêt, etgroupE' dns espèces ifsc].aphUesu de savane (ici localisées sur unebande·:ir. quelqu.es m êtres de large, en bordure de forêt) ~ Une telle

17

Op tismsnus BurrmnniiSqpium guineensePSycllOt~a obso~a

Séte~a lithospermaAfMmomum sCept1.WnAsystasia gangeticaHypoZyt~ heterom:>rphcnOlYN tatifoUa

Beoke~psis unisetaAnd~ogon oanaZioulatusVigna SPA .Hyp08stes ve~tioi~t~s

Cost'UB afe~

20m1510• • • • • • • • • • • • • • •

H.S. 5. • • • • •...~

• •.-,....... . -• •

«• ..r-L-•• 1 1 1 ·1 1 1\-: - -• ......ri-•· -: - - -• -• -• -,

o

a)

b)

H.S.•:••<:: ..._-- ..,. _.- Hypoestes verotici zZa~s

Costus afe~

cpU81I'lenus Bumr:znnii

Sqpium guineense

Psyomtria obsou:ra

Fig. 7 a) REPARTITION DES HERBACEES EN LISIERE (Transect 3)

b) DISPOSITION liEN ECAILLES" DE CINQ ESPECES "HELlOPHILESu DE FORg

LégendesFi g. 7a

;6 t d.o"" e(.En a~••".e : norrbre d'individus recensés., : prêsence de l'espèce (pour les herbacées de savane)H.S. lisière s.st. (limite des herbacées de savane)

. ... . . . .o. . . . 5 10 m. .18

• ••

• • •• •

• =:O~~-:;iaulatus ] espèces présentes ~B2eopa f'Lonbunda individusHlIPCU'%'henia dlptandra non dénombrésPasptll,Yf1 eorrrne%'sonii

lib1 COrmte U na nudi f'Lora............r-..... ......_------------

1 Hybanthus enneasperT1Uso.....a.-_.....Io- --!f-- __

1 Asystasia gangetieaO+-_~..........L.. --1f- _:__----------

1 Aframomum ZatifoUU'rIO'.....--.....L..L..a.- --1f-:.- ...;.. _

qpliemenus Burmannii

2 i SeZeria UthosperTm0,+-- ....,.....-......-"-.... ....._-+ _

AneiZema sinieum ,1It----...'l.•.:;;L -+- _

ChtrJ:'ophJtum aUsmi.foZium"'11----...---...-------..--Cype1"Us diffusU$

Fig. Sa REPARTItION DES HERBACEES EN LISIERE (Transect I)

Asystaeia gangetiea

A omum taU 0 Zium

---.1 OpZismenus Bul'l1lannii

SeZeria Zithosperma

Cype:rus diffusus

Fig. Sb SCHEMAtISATION ·DE LA DISPOSITION EN "ECAILLES" DE CINQ ESPECESDE LIsIEREAsystasia gansetica. Aframomum latifolium : espèces "sciaphiles"de savane.

Oplismenus Burmanni; .Scleria lithosperrna. Cyperus diffusu's. espèces uhêli oplli 1es11 de fonH. ;

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LEGENDE DE LA FIGURE· 9

PLAN D'UNE zONE DE LISŒ-RE AVEC PROJECTION DEf2

COURONNES,

(Tr'.ansegt ) 6) ~

2.

3

4

5

6

7

9

10

11

19

30

32

33

'SPOn9Jas ma mblrt

~mostigIl1a thon..nlMtlCussôtûa barteri

gola :glgantea

Antldesma membrailaceum?

Borassus aethiopum (arbre mort)

Mimusops kumm~!

Lecaniodiscus cupanioldes

Olax subscorploidea

Diospyros mesplUformis

Lannea welwitschii

Dlchapetalum : gguineense

Alblzz1a z ygia

On notera 1t abondance des cimes dissymétriques en lisière ;

on remarquera aussi le nombre important de jeunes d'arbres ..forestiers

- Dlospyros mes.I;!il~ormis (19), Spondias mombln (2), Cola giga.!1~ (5):

Lannea.-'t:relwitschii (30) -en front de forêt au contact d'un petit bos­

quet de savane à Filio.§jj.gma thonningii (3) et Cussonia batlfLt:~ (4)

suggérant 1t importance du couvert dans le dynamis me forestier ~

- 20 -

disposition pourrait e:::pEquer le passage sans transition entre lesdeux flores herbacées. L tombre forte de forêt arrête brutalementles espèces "sclaplûles" dé savane, qui sont en fait des espècesdl ombre légère ~ LI ombrage parait le facteur limitant essentiel pources espèces ~ Les espèces "héllophiles" de forêt sont elles sensiblesà un ensoleillement fort et à la sécheresse microclimatlque qui en· ré­sulte ; elles sont, en revanche, plus tolérantes à-l'ombre et à l'hu­midité plus fortes qui existent, plus en profondeur, en forêt ~

4-2) La flore des lisières ~------ -------

CertaInes espèces se rencontrent prJnc1palement enlisière de forêt-galerie ~ Ce sont : Mallotus opposittfoUus (c'est laplante la plus constante des Usières à Lamto~ Ene est aussi présenteen forêt, nous l'avons vu, mals elle y est plutOt sporadique ~ Parcontre elle abonde en Usière et dans les zones de reconquête fores­tière sur la savane protégée du feu~ Elle y apparatt comme un deséléments moteur du dynamisme. SPICHIGER et PA"MARD (1973)démontrent le comportement pionnier de cette espèce dans la régionde Sakassou,J, Allophyllus afrlç,Wlus J Harrisonia abvsslnica, Bersamaabyssinlca, Boslundia oPPQsl~, Ehretia cymosa, Mlletia zechiana.Cassla podocarpa, etc ~,- à affi.n!té forestière, et, AnUdesma membra­naceum, Ficus caœnsiÇ., Ficus Vallis-choudae (souvent accompagnéde NephroleI?,1s biserrata), Rh.o~nlx recllnata, Ficus congens1s (lieuxhumides) plus savanicoles à Lamto. Ce sont pour la plupart des es­pèces caractéristiques des mlUeux secondaires et même, selonAUBREVILLE (1947), des toutes premières phases de la recon­quête forestière.

Parmi les espèces fréquentes en lisère, on peut citer :,D1alium gu1neeIl§~, Lonchoca~rpus sericeus, Holarrhena fIoribunda,Christiana africana, yecaniodisc.!:!§ cupanioïdes, Spondias mombln,Malacantha alnfiolia, AfzeUa a.fticaJ1s, §..rythrophleum guineense, M!::musops kummel, etc., généralement espèces caractéristiques destermes les moins hygrophiles. de la forêt semi-décidue ou des forêtssub-mésophiles.

De nombreuses lianes forment le fourré de ~~ère ; cesont en particulier : Uvarfa ova~, Cremaspora triflora, Canthiumdivers. Faullinla plnnata, Griffonia slmpUcJfoUa, Lonchocarpus cya­nescens.

J

- 21 -

Certaines grandes herbacées ousuffrutèx des èhdr6ttsclairs de forêt sont abondants : CQstus 8.ter, Aftom6muII1SÔ~mj.I;eea gy.lneensis, Ce'Ql;la~'3 penduncW,;ris. Fsychotria obscur,;,~ç hotria vo~J~~~ (forêt riveraine), etc.:,

Pa.rmi ~s herbacées des strates Inférieures fréquentesen lisière on note t i\...sz.s~ti;.gangetiçg, Brilla.nta&A1a lamlam•. Hy­PL?~;,.e;i(')àfivertigMlar'§.,;· ghahl0RfJ.ls ,falç!sePYh etc~ J et plu$fJ~titlères,Q.P.u..~~lS. 13PI!m.aa!!, ,Salem·· Ut.bQtJpeJ\tna~ëtd4' La ~lupa.xt deseè?èces lignêus~s de Savane se i'i~ti.;(,Ui'~ent etl üS1~re : IfàW' , an­thoxyloI~, Br!.ç!e!ia ferrug!nea, Nauc1ea 1atttoJ!t. ÔuesoclAbç=terL,etc•• Il s lag!t souvent d1lndividusagés témoins dtùne avancée dela lisière.

4-3) L 1action des feux en lisière.

Les feux sont responsables de la netteté de la limitefOl"(\t-savane. Leur pouvoir de pénétration en forêt nous est apparuco m me '{Ïirecte ment lié à l'état dl humidité de la litière de feullies.A Larnto, les feux passent fin janvier. A cette époque la litière est,en forêt, à son maximum dl épaisseur. Les feuilles sont fraichementtombées. La litière est bien aérée, peu tassée ; sèche elle est trèscombustible. C'est du moins ce qu'il ressort des observations faitesen 1972 et 1973.

Pendant ces deux années, l'impact du feu avait été notésur plusieurs 1f.sières préalablement balisées ~ En 1972, dans aucunc;as l'incendie nia pénétré en forêt et nous n'avons noté aucun feude litière. Les flam mes mouraient avec la fin de la strate herbacéecol1ttnue de se.vane. En 1973, sur les mêmes lisières, le feu a péné­tré en forêt en plusieurs endroits, se com muniqua.nt à la Utlère, par­fois jusqu'à plus de dix mètres de profondeur en forêt~

- 22

Le régime des pluies dans les jours qui précèdent lepassage de l'incendie a une importance primordiale pour la pénétra­tion des feux. Cf est ce qui apparaît à la. lecture du tableau, ci­dessous, qui permet de comparer la pluviosité pour janvier 1972 etjanvier 1973.

JANVIER 1972 JANVIER 1973

DATE 9 16 21 26 8f--

FRECIPITATIOr\S 6,91

15'4

70,3 4,9 39,8(mm)

ï

FEtJ LE 29 : FEU LE 26 :

Feu ou pas d'incendies. Incendies de litièrede litière forestière forestière fréquents

Nous avons observé, en 1973, dans les parties brtllées,une destruction complète des parties aériennes des herbacées, dessemis et des jeunes (jusqu'à 50 cm voire 1 ml. Une 11nportantedéfoliation des arbustes et des lianes intervient et le fourré de lisières r éclaircit considérablement. Cependant aucun arbre ni arbuste fo­restier n ta paru sérieusement touché. Des observations faites aurd'autres lisières que celles balisées nous ont toutefois montré quel­ques cas d'arbustes ou quelques rares cas d'arbres détruits en11sière ou en forêt dans la zone atteinte par l'incendie.

SI 1•équilibre forêt-savane semble évoluer, à Lamto, enfaveur de la forêt, même en présence des feux, ces derniers faitssoulignent malgré tout la précarité de l'évolution des lisières fores­tières, tributaires par exemple, de pluies aléatoires avant le passagede l'incendie.

- 23 -

CHAP!T~E 1t ~ t,ISm ams ESFECES CITEES;

AcridocaJ.:R',lS smeatbmannll (OC.) Gulll; et Perr.

[email protected]'-:'.gelii Mett; ex Keys;

Aizelia af:t~~e~lÊ' Sm.

Afra!TI...9.rnurn sceptrum (Olïv; et Hanb;) K Schum;

. ~izj.a ferruginea (Guill; et Perr.) Benth

Allophylus afrlcanus p. Beauv;

Anthon.Q.tP.. macrophylla p. Beauv.

Antiaris afrlcana E ngl.

Antidesrna membranaceum Mull. Arg.

Asystasla gangetica (Linn;) T. Anders

Aubrevillea kerstlngii (Harms) Pellegr •

Baphh pubêscens Hook; f.

Bersa.rna abyssinica F RES.

Blighiô. ~~i.da Konig

BoraS\sus aethiopum Mart.

Bridelia ferruglnea Benth.

Brillantaisla lamium (Nees.) Benth.

Calamus deêratus Mann et Wendl.

Caloncoba _gilgiana (Sprague) Gllg.

9a1ycolobus h.;.eudelotii (Bak. ex OUv.) Heine

Ca~sia pod..Q9~ Guill. et Perr.

_Cassla sieb_eria.na OC.

Cathorrnlon al~sslmum (Hook; f.) Hutch; et Dandy

Ceiba p.~.lli&nd~ (Linn.) Gaertn.

Celtis bro\i'rnH Rendle

CeIns zenkeri Engl.

Ceuha,;.e.li/L,peduncularls Sallsb;

Malpighiacées

Adiantacées

CaesaIpfniacées

Zingibéracées

Mimosacées

Sapindacées

Caesalp!n1acées

Moœ-acées

Euphorbiacées

Acanthacées

Mimosacées

Papilionacées

Mélianthacées

Saplndacées

Palmacées

Euphorbiacées

Acanthacées

Falmacées

Flacourtlacées

Convolvulacées

Caesal~inlacées

Caesalpiniacées

Mimosacées

Bombacacées

Ulmacées

Ulmacées

Rubiacées

- 24 ...

Chaetaeme arlstata F~eh.

Q.hlorophora exceisa (Welw.) Benth.

Christiana afticana OC.

Coffel rupestrls Hiern

Cola gigantè$. A. Chev, (1)

Cola laurifol1a Mast.i

Costus a.fer Ker-Gawl

Cnestis ferruginea DC.

Cremaspora trlflora (Thonn ~) K. Schum.

Croton scarclesll Sc. ElUot

Cussonia barterl Seemann

Cynometra megalophylla Harms

Desmodium adscendens (Sw ~) OC.

Dlalium gulneense WUld.

Dichapetalum guineense (OC.) Keay

Dlospyros mespi11formlp HochSt~ . ex A. Oc.

DrV'detè! #c)Jt1hl.\nda (MdiL. Arg~) Hutdh.

Drypetès parvitOlia (Mtttl~ Arg ~) FàX~ et K. Hoftm.

"E hretla cymosa Thonn.

Elaeis gulneensfs Jacq.

Erythrophleum gulneense G. Don

Erythroxylum emarginatum Thonn.

F a gara ,anthoxyloldes Lam ~

FIcus capensfs Thunb.

FIcus congensls Engl.

FIcus vallls-choudae Del.

Geophlla repens (Linn.) I~M. Jonhnston,Grlffonla simpUclfolia (Vahl ex OC.) Ba1l1~

Harrlsonla abyssinica OUv.

Holarrhena floribunda (G. Don~) Dur. et Sch1nz

Ulmac~s

MOracées

Tlliacées

Rùbiac~s

Sterculfac~es

Sterculiac~es

ztngib~racées

Connarac~es

Rubiacées

.Euphorb1àc~es

Araliac~es

Ceasalptnfacées

FapUionac~es

Caesalpin1ac~es

Cha1lletlac~es

EhtSnacées

E uphorb1ac~es

Euphorblae~es

Borag1nacées

FaImacées

CaesalplnJacées

Erythroxylacées

Rutac~es

Morac~es

Moracées

Moracées

Rubtac.ées

Caesalpln1acées

Slmaroubacées

Apocynac~es

- 25 -

Hoshmdia 0PPQS.!ta- Vahl

.HXE.l~~~ia afzelli (Onv.} Harms.

HyPOP8tes vertlcilla.rls (Linn~ f.) Soland ex Roem~

et Schult.

Hypo!;ytrum heterornorphurn Nelmes

.!~2L~ b!'~;..Ç.,~~ DC.

1<ha;Y:LgT8~nd\folio!é!::C.De.

Lasi.odj~cus m.Hdbraedii Engl ~

Lec8.nf.odiscus cupamoides Planch. ex Benth.

Labiées

Caœsalp1ntac~s

Acanthacées

C~racées

Rubiacées

Mél1acées

Rhamnacées

Saplndacées

Ampelidac~es

Icacinacées

Lonc.hocarpus cyanescens (Schum. et Thonn.) Benth~ PapiUonacées

Lonc}":~2d:PUS sericeus (Poir ~) H. B. et K. Papllionacées

Opl~~e~us Burmannil p. Beauv.

_Fallsot~hl~~~.s: (Thunb.) K~ Schum.

Fanu:mia bijuga VV11d .•

Loude1!a simplex C.E. Hubbard

11alacantha alnifolia (Bak.) Pierre

~llotus 0Epositifolius (Gelsel.) Müll. Arg.

[email protected] 0 bovata (Sabine et G. Don ~) J. H. Heinsley

Mansonla alUssim~ (A. Chev ~) A. Chev ~

Mlcrodesmls puberula Hook. f. ex Planch.

MyleUa zcchiana Harms

Morelia. senegalensls A. Rich ~ ex DC.

Morus mesozygia Stapf.

N apoleona vogeli1 Hook~ et Planch.

N aucJea latJfolié.!; Sm.

N~A'hro1ûpls biserrata (Sw ~) Schot

N S ~; -----&/:,.._1.0. Ch ) R Ce ogo~~~pa;?av.~..n ....~. ev ~ • apuron

01a~~~bacory!of.d~aOUv ~

01 1 ~.-" ,. L·---Z~~:EC:.;';:;~~ J.nn.

lY1imusops kummel Bruce ex A. DC.

Graminées

Sapotacées

Euphorbiacées

Sapotacées

S tercul1acées

Euphorbiacées

PapWonacées

Sapotacées

Rubiacées

Moracées

Lecythidacées

Rubiacées

Daval1facées

Sterculiacées

Olacacées

Graminées

Graminées

CommeUnaoées

Saplndacées

... 26 -

Farinari congensis F: Didr.

Pau1linia pinnata Llnn~

Fhaulopsis galcise~ é.B.Cl.

Fhoeni}C re~....!ê Jacq.

Fseudospondias microcarpa (A. Rich.) Engl.

Fsychotria obscura Benth.

Fsychotria vogel1ana Benth.

Fterocarpus santalinoïdes L t Hér. ex DC.

Ric!nodendron heudeloUl (Baill.) Fiérre ex Pax

Rinore~ brevlracemosa Chipp

S çleria:.-Jl.thg.sperma Swartz

SPOnd1as, mombln Linn ..

Streptogyne gerontogaea Hook. f.

Teclea verdoorniana Exell. et Mendonça

Trichilia prieureana A. Juss.

Triplochiton scleroxylon K. Schum.

Uvaria ova.ta (DunaI) A. DC.

Rosacées

Sapindacées

Acanthacées

Falmacées

Anacardiacées

Rubiacées

Rubiacées

F ap1l1onacées

E ùphorblacées

Violaèées

Cypéraoées

Anacàrdiacées

Graminées

Rutacées

Méliacées

Sterculiacées

Annonacées

~\\

\

1) Cola gigantea A. Chev. : Divers auteurs, ayant travaillé en savaneà Lamto, ont donné C. cordifolia (Cav.) R. Br. (PORTERES, 1966,MENAUT, 1970, VUATTOUX, 1970). En forêt galerie certains desQ.2lé! rencontrés adultes sont de grands arbres pouvant atteindre trentemètres de haut, à feuilles glabres et à fruits bruns tomenteux. Si l'ons'en tient à la clef de BODARD (1960), on trouve là les caractéristiquesdu Cola gigantea A. Chev. • Un doute subsiste alors quant à la détermi­nation des nombreux jeunes trouvés, par exemple en lls1ère. TI semblebien que les Cola de savane aient aussi, à Lamto, des fruits bruns to­menteux et jamais des fruits rouges et Usses qui caractérisent selonBODARD le Cola cordifolia (Cav.) Brena.n et Keay. Dès lors nous avonsgardé la d6termination de Cola glgantea pour le Cola de Lamto. Mals 11nous faut signaler alors la plasticité écologique de cette espèce qui se ré­génère parfois abondamment sous forêt, et qui se régénère, aussi, ~n

savane surtout dans des zones protégées des feux (VUATTOUX, 1970).

III LES METHODES DfETUDE~---- - -----

L'étude des forêts-galeries pose, dès l'abord, le pro­blème de l'étude de formations végétales hétérogènes.

Le phénomèn~ lisière y est toujours important et lIondoit pouvoir en tenir compte. En outre, de la lisière au bord dumarigot, l' humidits édaphique présente des variations qui entraînentdes gradients florlstlquos ; les analyser implique le choix d'uneméthode adaptée : il s'agit de réaliser des transects le long desgra.dients écologiques ~ Ces transects peuvent être conçus et exploi­tés de manières diverses.

met· dedes forêts

L •établissement de profils réels et de plans précis per­constater les principales caractéristiques architecturalesétudiées et, éventuellement, d'en saisir les variations.

Four contrOler 1t homogénéité de la végétation on procè­dera à un échantillonnage linéaire qui tiendra compte de l'ensembledes espèces, y compris des herbacées. Il sera alors possibled'envisager des études statistiques de la répartition des espèces lelong du transect. On pourra ensuite tenter de caractériser les zonesdont 1t architecture paraît homogène par les critères quantitatifsclassiques employés par les forestiers.

La méthode utilisée implique l'étude d 'un n~mbre res­treint de parcelles. Le principal critère de choix des transects estphysionomique. On pourra, ou bien rechercher une certaine homo­généité architecturale (il en est ainsi, par exemple, pour les tran­sects 2, 3 et 6), ou bien, au contraire, choisir l'emplacement dutransect dans des lieux présentant des variations architecturalesbien visibles, pour faire mieux ressortir les caractères propres àtelle ou telle formation (com me pour les transects 7 et 1) ~

1) ~s transects ; plans et profils.

a) Le travaH sur le terrain.

Le transect à étudier est préalable ment baJisé par despiquets en fer, profondément enfoncés dans le sol, de telle manièrequ'ils forment des repè:-:-es fixes et durables.

28

5\.

10m •• 10m •

F

F

L1

Fig. 10 SCHEMA DE L'INSTALLATION D'UNE PARCELLE D'ETUDE SUR LE TERRAIN

Légerdes

•• Balisage durable

.LI ; L2 ; L3 Lignes d'études des strates inférieures a 2 m.

S Savane

F Forêt

M Marigot

.J

- 29 -

La parcelle jalonnée, de vingt mè~ de largè•.t1"àvèrsela forêt galerie perpendiculairem.ent au ma.ri~6tJflg~ 19LLa d1spo..siUon des piquets don.."le un quadrillage par pladettes dé oent mètresca.rrés (10 :;: 10. m ) ~ Les coordonnées declÛlque tige de plus dedeux mètres de ha.ut sont repérées par rapport aux cOtt§s de laplacette qui la cOl'ltient~ On note pour chaqï.ie individu :

ol) - La hauteur totale, la hauteur des ré1rn1Gêël.tib~p~1ribtpa1es •••

Pour ces mesure3 de hauteur nous avons- utfU:sé un den­dromètre "Blume-LeL~s"~ rÏ faut cepèndant dire que, pratiquement,lorsque lfhabitude du milieu est acquise, pOur les hauteurs Inférieuresà dix mètres, la mesure est estimée à vue. L'erreur commise,d'après les diverses vérifications faites, est de l'ord:re dè 10%.On peut admettre une erreur du même ordre pour les mesut'éSexécutées au dendromètre ; elle provient surtout de l'impréc1siondes visées pOUl" les hauteurs totales ~

ft) - La circonférence mesurée à un mètre trente, (ou éventuelle­ment deux diamètres) ~ Ces mesures sont effectuées à l' aJde d'unmètre souple (ou d'un compas forestier) ~

"'f) - La projection au sol de la couronne ~ Elle est estimée parun observateur qu.i se place à la perpendiculaire de la Um1te dufeuillage. Los me~ures sont systématiquement faites, avec un dé.ca­mètre, à pa.rtir du tronc de l'arbre, dans les quatre directionsparallèles aux cOtés de la placette ~ En outre, une ou deux mesuressupplémentaires peuvent être faites, si nécessaire, dans la directionde plus grand développement de l'arbre étudié.

8) - Diverses a.utres indications sont notées : lnclina1son du tronc,présence d' épiphytes ~... et tout autre caractère remarquable. Leplus souvent un schéma. rapi.de de l'individu étudié est esquissé.

b) L f exploit:'l.tion des résultats.-=-~_.".... c:.~~_"-=--~=- _

L'ennemble des données obtenues sert à l'étude des dis­tributions dsn circonférences, au calcul de la surface terrière, àcelu1. de la. densité en tiges de diverses catégories, etc ~, c •estaussi à partir du r1an qu'est réalisé le profil.

ou,

- 30 -

Noua niavons pas utD1s~ pour nos profils la total1t~ dela surface du plan~ Alnsi, pour les tiges de plus de cinq centi­mètres de diamètre. nous avons explolt~ une bande de eUx mètresde large ~ Pour les tiges d'un diamètre inférieur nous avons res­treint la largeur à cinq mètres. En outre sont not~s en po1ntW.és,sur nos profUs, les dominants non sltu~s dans la partie du plandont nous avons tiré parti, mais qui la recouvrent. ; ceci permet dedonner une me1lleure idée de la structure de la strate supérieure ~

b-1) Distribution des clrconférences~

L •analyse de la répartition du nombre de tiges par classesde circonf~rences ou de diamètres, a donné lieu à de nombreuses~tudes, en particulier à la suite d'inventaires forestiers ~ ROL LE?T'l1969) dans son "étude quantitative d'une forêt dense semperv1rentede la Guyane Véné.u~l1eime" présente sur ce sujet une revue com­plète de la Uttérature ~

1. Les Ipis. mathématiques retenues par les divers auteurs

pour ~endre cortipttj de l'équ11ipre forestier ~ont lèplus souvent desfonctions exponentielIés. r..,'éqUÙibre étant déftni,. sélon A~ LENGER( 1954) pour la forêt "lorsqu'elle ma1nt1ent un volume constant et op..tlmum par un renouvellement continuel de ses effectifs à tous lesétages et de tous les ages ~ n Reprenant les études de MEYE R(1952) cet auteur propose un ajustement de l'histogramme des fré­quences des circonférences à une 101 exponentielle :

y = Ke-aX

x = diamètre mesuré à hauteur dl homme,

K = nombre d'arbres de diamètre = 0 (en effet si

-aXX = 0, e = 1 et Yo = K)

e = 2,71828 (Log e = 1)

a = vitesse relative d'évolution de Y par unité de diamètre,

(-a = Log Y-Log YO.)X

~ 30 ...

Noua n'avons \pas utUlsé isour riOs proflI$ ta. f.ôtaJlt' dela surface du plan~ AInsi, pour les tiges de plus de èthq cana­mètres de diamètre. nous avons exploité une bande de dix mètresde large ~ Pour les tiges d' un diamètre inférieur nous avons res­treint la largeur à cinq mètres~ En outre sont notés en pointillés,sur nos profils, les dominants non situés dans la Partie du plandont nous avons tiré parti, mais qui la recouvrent ; cecl permet dedonner une meilleure idée de la structure de la strate supérieure ~

b-1) Distribution des circonférences ~

J

L •analyse de la répartition du nombre de tiges par classesde circonférences ou de diamètres, a donné lieu à de nombreusesétudes, en particulier à la suite d •Inventaires forestiers ~ ROL LE T( 1969) dans son "étude quantitative d' une forêt dense semperv1rentede la Guyane Vénéttuéllenne" présente sur ce sujet une revue com­plète de la littérature ~

Les lois mathématiques retenues par les divers auteurspour rendre compte de l'équ1l1bre forestier sont le plus souvent desfonctions exponentielles .. L'équ1l1bre étant déflni, selon A~ LENGER( 1954) pour la forêt "lorsqu'elle maintlent un volume constant et op­timum par un renouvellement continuel de ses effectifs à tous lesétages et de tous les ages ~ Il Rèprenant les études de ~YB R(1952) cet auteur propose un ajustement de l'histogramme des fré­quences des circonférences à une loi exponentielle :

ou, X = diamètre mesuré à hauteur d' homme,

K = nombre d'arbres de diamètre = 0 (en effet si

-axX = 0, e = 1 et Yo = K)

e = 2,71828 (Log e = 1)

a = vitesse relative d'évolution de Y par unité de diamètre,

(-a = Log Y-Log YO,)X

- 31 -

La transformation semi-Iogarlthmique~

Log Y = Log K - aXe e(

qui s'écrit avec changement de variables

YI = K' - aX est une équation linéaire ~

ROLLET s6tiÏ1gne que, selon PIERLOT (1966), l'ajus_tement .à une exponentielle n'est pluS possible pour les petits dIa­mèt1"ës. Cet auteur ... ci suggère pour ces petits diamètres un ajus­teIilérit à une hypérbolë ~

~dLLET signalé êMÙ.itê qUe, diûne manière générale,li y a dans les g1"oupèments ~quritbrés, pour tes diamètres inférieursà vingt centimètres, bien plus de tiges que ne le fait prévoir lasérie des diamètres supérieurs à vingt centimètres par extrapolationvers les petits diamètres.

LE CAC HE UX (1955) propose une loi Log-normale~

..F. 20HRER (1969-1970) estimant que les précédents

essais d' ajustement des distributions de diamètres étaient voués àl'échec à cause de la trop grande rigf.d1té des fonctions de distribu­tion, propose l'utilisation de la "distribution bêtall où est introduiteune constante multiplicative.

Dans le présent mémoire, la tanle des parcelles étudiées,satisfaisante pour les petites tiges, 11 est beaucoup moins pour uneétude statistique des plus gros troncs dont les classes de circonfé­rence ne font pas le "plein de leur effectif". De ce fait l'applicationde tests mathématiques précis a semblé vaine, et l'on s'est bornéà des études graphiques en utilisant deux repr,ésentations classiqueset d'usage courant chez les fOrestier ePARDE, 1961, p.~ 117}: .la représentation par htstogram mes de fréquences et la représenta­tion sur papier semi-logarithmique (circonférence en abscisse, lo­garithme du nombre d'individus en ordonnées). LOETSH et al.e1961) font remarquer que cette dernière représentation donne selonles peuplements trois types de courbes :

Type l : une droite qui correspond donc à un équilibre tel que l'adéfini, par exemple, A. LE NGER.

(

Type II : une courbe à concavité vers le bas qui, selon ROLLETcorrespond à "un mélange de peuplements pris à desstades de maturité différents et surtout à la pré~~nce d'unpourcentage élevé d'essences de lumière fi ~

Type III

es 32 -

une courbe à concavité tournée vers le haut,; icl ladiminution du nombre de tiges est moins .tP·rtë que

ne le laisserétit prévoir une variation linéaire ~

b-2) Courbe des hauteurs et modèle forestier d t a1deman.

La courbe des hauteurs (hauteur en ordonnée et diamètreen abscisse) est d 'uti!lsation courante chez les forestiers ~ La cour-

l 'be obtenue (FARDE, 1961, p. 122), pour un peuplement "jardiné"en équilibre, c 1 est-à--dire "tel que les nombres des tiges décrois-sent d'une catégorie (de diamètre) à l'autre suiyant, un rapportconstantU présente souvent un point d'inflexion (fonction hyperbolique).

Le tracé graphique peut se faire à ,1'aide .. ,de papiers se-­mi-logarithmiques o~ bilogarithmiques. FARDE (1961) remarqueque, à qUeIqué~ êxceptions près, la courbe des hauteurs se traduitalors par uné drôltê.

OLbg0/!AN (1972) dans son étudè, ·sur lla~êh!tectUre dela forêt Guyanaf.~épl-'ésentèdes graphiques donnant 1e1ogarithme dela hauteur en ordonnée et le logarithme du diamètre \en abscisse,représentati6îJ.S .. voisines dé la classique. courbe des haUteurs, maisqu 1il eXploite d t une manière originale èt féconde ~

~e fondement du travail de 1 t auteur est morphologique etstructural. Il montre que l '-ensemble des espèces ligneuses peut serépartir en une vingtc-une de modèles architecturaux, modèles résul­tants de l'activité séquentielle de méristèmes. Ces modèles architec­turaux sont cosmopolites ~ Dans leur majorité les arbres de nos for­mations forestJères ivoiriennes se rattachent donc théoriquement à}'un dIeux ~ D ès lors, Il est légitime d 1admettre le schéma de dé­veloppement proposé par OLDE~N :

1Conformité au modèle inItial en phase microclimatlque (HALLE

et OLDE~N, 1970); ici la hauteur est reliée au diamètre parune relation lfnéaire, h = A d ~

Râttération du modèle initial qui se réalise notamment quand}I individu ligneux pénètre dans sa strate écologique et pour lequelh <Ad~

L'auteur donne pour A la valeur 100 en ce qui concerneses arbres de Gu~rane ; biel1.) qu'à la. fin de son ouvrage Il tenteun élargissement de son modèle à d rautres types forestiers cette·valeur ne peut être admise sans précaution pour nos forêts~ Il liadétermlnée par des étudesstatlstiques des arbres conform-es à leur

.. 33 -

modèle 1n1tial~ Nous avons eu connaissance de la .thèse d'OLDE..'MAN alors que notre séjour en COte d'Ivoire s' achevaft de tenemanière que nous ni avons pu faire une étude des modèles architee-­turaux comparables à celle qui est faite dans ce trava1l~ Cependant,n nous a semblé intéressant de confronter nos données avec le mo­dèle proposé et d' e·ssayer de vérifier la valeur de A~ On peut, àce sujet, se demander quel serait l'aspect de l'histogramme' desfréquences du rapport ~ , dans une forêt en équilibre, sl l'on ad-

met la proposition d'OLDElY1A.N. TX"Ols typeS de situation peuvent

se présenter pOut' cé ï!'apt'JOrt ~. <. A ; ~ ~ A ; H::> A~

h ;::: A correspond à la réalisation du modèle initial ~ La conformitéd

au modèle init1.al sera réalisée dans le rnicrocUmat foresiier ~ L ra·u..~eur souligne que "la constance du modèle initial pose le problèmede la constance de la vigueur pendant la croissance" et par consé­quent celui de la constance microclimatique du rnilieu~ La constancedu modèle Initial et celle du milieu microcllmatJ.que dans toute lamasse forestière supposent une architecture forestière CO lnpIètementréalisée •. Dans une telle situation on voit bien que l'ensemble del'avenir sera une population particulière qui sera caractérisée parune classe modale de valeur A.

SI l'histogramme est construit avec en abscisse lavaleur h/d croissante de gauche à droite : à gauche de la classede valeur A se trouveront toutes les tiges ayant réïtéré leur struc-ture (A > h ). Ces classes du rapport h/d verront leurs effectffs

dremplis selon des lois, S8-l1.S doute complexes, résultantes des loisde dœtribu~on du rapport h/d pour chaque espèce après réftéra­tion. A droite de la valeur A, se trouveront les valeurs pour les-

quelles A < .h. En Guyane, OLDEMAN a montrê que les ar-. d

bres pour lesquels h > 100d étalent des arbres poussés en r'che­minées écologiques". Il nous semble qulil y a dans ce cas excèsde croissance en hauteur par rapport à la croissance cambJale ~

81 l'on c-onsidère que le niveau de vigueur du modèle pour lequelh = Ad réalise un équilibre entre les rendements des trois systèmesproducteurs d'un arbre : le foliaire, le cambial et le racinaire, leniveau de vigueur qui mène à }' élaboration du rapport h/d > Apour lequel la croissance terminale prime la croissance cambiale,correspond à un déséquilibre. Le défaut de croissance cambialelimitera finalement la croissance terminale : à terme la plante niestplus viable.

34

Modèle initial

...4-------+....4--------....Reitération du.odè1e i ni t1 al

Arbres ayant poussé en .II chemi nées êcol ogiques Il

20

15

s

1

. --1l .. -..... -,.. ~

..t-

- -- lIro-

.. r n n'JO 100 150

-. -

Fig.ll HISTOGRAMME DES FREQUENCES DU RAPPORT h/d.(Tranlftct 2).

- 35 -

L t excès de crolasance term1n&1~ par rappOrt à la croIs­lJance cambiale est dO. à des corré1atJ.ons de croisséLncé entre lesdeux systèmes, différentes de ce qu1eUes sont pour la. ~alisat1ondu modèle initial h = Ad ou de sa réltératlQn~ Nousd1rons v queh, :~> A d eorrespond pour l'individu ligneux à un état de déséqul­Hbt-e.

Dans les mD1eux forestiers où exiSte une certalne cons­tanCè du miUeu mlcroclimat1que, hors du cas "de "cheminées écolo­giques" envisagé par OLDEIvIAN J la réalisatlon du rapport

11 > A doit être rare ~ Cela signlfle que, da:nS 11histogramme desd -- "fréque~ces du rapporth/d, les olasses supérieures à A aurontdes effèctifs faibles. La classe modale de valéttr A doit ,être suiviepar une brusque diminution des effêctifs des classes situées à sadroite.

Dans l'ensemble des stations étudiées, l'une dleUes,TR 2, présente un hlstogramme des fréquences du rapport h/dsem'blabla au schéma prévu (fig. '11)~. 1.,& classe,.modale recherchéea b16n Idlla~va1eur 100~ Dès lors"n noUEJ paraît possible de con­fronter.avec assez de vralssemblance. nos données avec le mo­dèle dtOLDEM:f.\.N en prenant pour ligne de base h = 100 d~

2 ) Les étydes 1h).é~t~$~

.al Le travail sur .. lé teri'aln~_......._-----.......-......--.........-

Pour l'étude des strates Inférieures à deux mètres nousavons utiUsé des lignes-transects. Sur chaque parcene, sont étu­diées trois lignes espacées de dix. mètres (flg~ 10)~ Chaque l1gnea un mètre de large et les relevés se font par maille de un mètrecarré (1 m x 1 m). Dans chaque mallle sont notés :

- le :recouvrement,- la présence d 1individus de plus de deux mètres J

- les jeunes (0 t 25 < h < 2 m).. les herbacées et les suffrutex J

- les plantules (h < 0,25 m),

Pour les trois dernlères catégories tUl comptage est effectué ~

36

..... Recouvrement

..... Ind;vidus recensés

••,•, :~ ...., , .

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Dêcamêtres8a1;sage mobile

Fig. 12 DISPOSITIF UTILISE POUR LES ETUDES LINEAIRES

- 37 ..

b) L' exploitation des résultats._.......---...-- - ..._...._.._-On peut songer à utiliser la représentation· graphique pour

étudier la réparUüon des espèces végéUùes ~ long d'une Hgne-tran­sect. C'est la méthode que nous utiliserons dans cet essa1~ Les li..mites de la· zone occupée par tellES ou tellES espèces apparaissent clai­rement. C'est le cas de la figure 13 où est représentée la réparti-­tion de Chlorophytum. Nzi le long de la ligne (transect 1, forêt rI­veraine du Bandama) ~

Il en est autrement lorsque l'on veut fixer des limitesde zones qui tiennent compte de l'ensemble des eSpèées ifegétalesrenc~ntrées sur la Hgne ~

. M. GODRON (1972, 1973) montrequ 'à partir d'uneanalyse statistique des présences d lune espèce le long d'une lignede segments, il est poss'lble de fixer en termes mathématiques unevaleur de limite à chacune des "césures" de la ligne ~ La méthodeest généraUsable à l'ensemble des espèces rencontrée~ sur le rele­vé ~ La valeur de la lhnite est d'autant plus forte que les deux seg­ments qu'elle sépa.re sont plus différents.

La figure 1.3 b ·est relative au traitement mécanographiquedes données pou~ 1& Sè~ espèceChlOJ:!t>hytum Nz:r ; elle correspondà la représentation g:r.aphique de la figurè 13 a~

Lorsque l'on tient compte de l'ensemble des espècesd'une l1gne, chaque césure est quantifiée par une valeur qtû est la"moyenne arithmétique des valeurs relatives à chacune des espèces"(GODRON, 1972).

A l'heure où nous rédigeons, nous ne possédons pas letraitement mécanographique de l'ensemble de nos données sur les11gnes-transects. Dans le chapitre IV nous présenterons cependantdeux cas de traitement global de lignes dont les conclusions s lavèrentparticulièrement intéressantes pour }I étude des transects concernés ~

-.38

nb

H.s.11111,111

a}2

01 5 . 10 15 20 25 30 35 40 41 10 ..

••

1 •

1 •

e1

. H.5.

•• VL

1 ••• )

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VR~ l,'T

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•• T ~I T. ' - ••• Ie Il ••••••• ,r,....,...................... el,e**" •• * "TT' \... •••••••• 1* • '--VEL·•• 1 1. 'a

b)

III

Fig.13

- 38 bis -

LEGENDE DE LA FIGURE 13

a.) REPARTITION DE CHLOROPHYTUM NZI LE LONG D'UNELIGNE TRANSECT S UR LA FORET RIVERAINE DUBANDAM..l\...

b) R·ECHERCHE DES LIMITES OPTIMALES FOUR LA SEULEESFECE CHLOROPHYTUM NZI.

Un exemple cla calcul :Four chaque césure 'la valeur de la limite est :

n n1 n2 .VL = logzCN - logZCN1 - logzCNZ

Nétant le nombre total de segments de la ligne.

n éta.nt le no mbre de présences de 1t espèce sur la Ugne ~

Ni le nombre de segments à gauche de la ~ésure~

ni le nombre de présences de llespece à gaucÏiè de lacésuré.

N2 le nombre de segments à droite de la césure.

n2 le nombre de présences de l'espèèè à d:rolte de la césure~

logzC~ représente "lthétérogénéité" totale relative à l'espèce

sur 11 ensemble de la ligne.n1, '., na ' "

}ogZCN1

et }og;jCNSZ représentent respectivement ftl 'hétérogénéité"

~elati"ve à ta ~artlê gauche et â la partie droite.

Vs (-L) est pdur bhaque césure la valeur théoralque de laltmite (,espérance mathématique).

Vr (L) est le rapport VL/Ve (L) qui est la valeur relativede la limite ~ C ~ est R valeur qui est à prendre en co'nsldéra­tion pour fixer la limite des zones ~

Ii. S ~ lisière f3, :?t, (Umite des herbacées de savane) ~

- 39 -

I\7 At'rALYSE DE QUEk-QUES TRANSECTS~

Qua~tre des transects étudiés se trouvent répartJs d' amonten aval d'une des forêts-galerie du réseau du Bandama·~

Un autre se trouve situé sur la rive même du fleuve ~

Le transect 7 est implanté dans Wl bosquet de bas-fond,bien isolé du reste de la galerie ~

Le transect 6 est situé à quelques centaines de mètres dela queue de la galerie ~

Plus en aval, on trouve le transect 3, et enfin, à la limitede la forêt riveraine, le transect 2.

Le transect 1 est, lui, installé sur la forêt riveraine duBandama un peu en amont de la station ~

La figure 14' localise ces transects.

1) Le transect 6.

1-1) Topographie, caractères ~daphlques~_ ...... c::. -.....CIIIilliePt ... ...

A l'emplacement de ce transect , situé en amont de laforêt-galerie étudiée, le thalweg n'est que faiblement incL.~é~ Le sol,à dominance d 1éléments fins en surface J devient plus sableux: enpro--­fondeur. Il est périodiquement engorgé par l'eau de la nappe phréa-­tique jusque dans ses cinquante premiers centimètres ~

40

i-

Fig. 14 LOCALISATION DES PARCELLES ETUD.IEES

olt

..... 41 ..

1...2) Caractères. florlstiques •-------..------.........

L'inventaire des individus de plus de deux mètres de hautest un inventaire total ;p6ut' leslndividu$' de moins de deux mètresde haut, en particulier les he:rbacées, ta liste ést faite d'après l'é-­chantillonnage par Ugne~ Cette remarque est valable pour l'ensembledes parcelles étudiées ~

Les plantes stâvantes ont été recensées sur la ~rcelle

(LèS espèces précédées du sllgne 0 n. 'ont été trouvées qu 1à11 état de jeuneS Ou de plantules) ~

ACANTHACEES

1?l~rtr~!éL.Ill~gtlJê.~Vahl~jL.~a canesce!lf! (Lam~) Spreng.

A~~THACEES

9z.B!lJ2,~la pros~r~ta (Linn.) Blume

AMFE LIDACEES

Cissus a.rgu~ Hook.Le~â. gulp.ee.!l;~!§. G. Don

ANACARDIACEES

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L?-nne?-_.!llg:r';:~n.ê: (Sc. Eliott) KeayLa.!1l1.f:9- '"cl§!1.~!m.eJ2!! (Hiern.) Engl.Fseug...ospqn:.9~,~S mfcrocarP5 (A. Rich. )

Engl.

Ge mPhGe mPh

Ge mPh rp.Af.Am. mPh f

etAeGe nph ~g

.. 42 -

ANNONACEES

Uvarla oVêta (Dunal) A.DeUvaria chamae F. Beauv ~

APOCYNACEES

oBaiss~a zygogioides (K. S chum ~ ) StapfFuntumia elastlca StapfHolarrhenaflorlbunda (G.Don)Dur~

et Schinz.,°Motandra ~ens1s (Thonning)A.DC.o Landol'Qhia h1rsuta (Hua) Fic~oft ,

Landolphia togolana (Hallîer F,) Rèh6h

LL

LGe mPhGe mPh f

Ge LL

Ge L

ARACE~S

CyIca§y. s§Xatllis A_~ Chev'~

AnchQIrianes difformîs Engl.

ABeLE PIADACEES

°Secamose afzeIJ (Sehultes) ~ Sehum.°Tylophora sp.

BORRAGINACEES

Ehretia cymosa Thonning

CAE8ALFINIACEES

Cisela PQdocarpa Gull. et Perr ~

Dètarium senegalense G mel ~

Diallum gulneense Willd.°Erythrophleum guineense G. Don

C,HAILLETACEES

DlclÏapetalum guineense (D ~) Keay

COM:ME LINACEES

CornmeUna sp.

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Ge

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.. 43 -

CONNARACEES

°Cnestls ferruglnea DC.

CONVOLVULA.CEES

lpomoea maurl1;!apa Jacq.

DAVALLIACEES

Nephrolepis blserrata (Sw) Schott.

DILLENIACEES

Tetracera aln1folla. Wllld.

D roSCOREACEES

Dioscorea bulblfera Linn.

EBENACEES

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Ge

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Diospyros mesplllformia Hochat.ex A.De. szDlospyros abrss1n1ca Ge ~

8Diospyros monbuttensls Gfirke Ge

ERYTHROXYLACEES

mPhmFhmph

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Erythroxylum e marglnatum Thonn • Ge nph

EUPHORBIACEES

AnUdesma membranageum Mml. Arg. GeD rypetes parvlfolla (Mi!ll.Arg) .. Fax

et K. Hoffm. GeMallotus oppositlfolius (Gelsel ~ )

Mül1.Arg • .Afr •Malg •°Tragla sp.

GRAMINEES

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Centotheca lappacea Desv. Ge HCyrtococcum chaetophoron (Roem~et Schu1t~ ) Dandy HOlyra latifoU.a Linn. .L~ .Am • HOplismenus Burmanil F • Beauv • FT H

-44 ..

G'tJ TT IFE RACEES

°Garcinla afzel1i_ Engl.

HYPERICACEES

Vismla. gut~~ (Linn.) Choisy

LE CYTHIDACEES

trâllÇ.legna vogelil Hook. et Planch.

LILIACEES

Ch19rophytum sp.

LINACEES

Hll.gon!a-pJ.atysf!l2ala Welw. ex Oliv.

LOGANIACEES

AntJ.:?oclelsta nobl1i~ G. Don

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mph

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MARANTHACEES

1~rantoçJpoa cusnldata (Rose.)lv1ilne-Redh. Ge

1.:.é,l.chyphrynum braunlanum (:K. Schum. )Bak.

MELIACEES

G

L

T..urrea. h'2terophylla Sm.

MENISFER"MACEES

o ~Jj.§f.a s'-lbcordata Oliv.

MORACEES

A1J.tiarLq africapâ Engl.Chlorophora. exc~lsa (Welw.) Benth.~lc~\Eica'EenêJs Thunb.

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OCHNACEES

°Campylospermum gaberrimum·(P.Beauv. )Farron. mph

Afr.Am.Ge

OLACACEES

Olax subscorpioidea Ollv ~

FALlYIACEES

Bor§.ssus aethiopum 1Yf...art.- ~laeis guineensls Jacq.

Phoenix reclinata Jacq.

FAPILIONACEE S

oAbrus canescen.~ Welw. ex Bak.°DalberJda hostllis Renth.O~bergiella welwitschll (Ba.k. )Bak.f.Desmodium adscendens (Sw.) DC.Lonçhocarpus cyanescens (Schum. et

Thann) Benth.Lonchoca,rpus sericeus ( Foir ~ ) H • B •

et K.Mezoneuron benthamlanum Baill.

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FASSIFLO~CEES

Smeathmannia pubescens Soland exR.Br.

Adenla loba@ (Jacq ~) Engl ~

RHA1:vXNACEES

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Ventilago afrlcana Exell

R HIZOFHORACEE S

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Casslpourea congoensls R. Br.ex DC. Ge mph

.. 46 -

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R'lTBIACEES

CaEt~um ~s~~um Eemh.Cenhaelis peguncularis Salisb~ GeGeqILhila__.\.~eI2~@. (Linn.) I.M. Johnston FTIxoré\ bracl1:Y:Poda De. Ge.E~E!lot:r~a_~loJ1gÇLto-sepala(Hiern.) PetitFsyc~ria obscura Benth. GeFsycb.q!rîa psycho~rioïdes( De. )Rob·erty GC~lg!lla Spa

R'LTTACEES

LnphHmphLnphnphnph

Açglo.Qsls chevallerJ SwingleÇ],qlli~ .,Ç,JnisSde: (Wild.) Hook..f.

ex Eenth.

SAFINDACEES

Allopl'1:y1us africanus F. Beauv •Lecaniodi~9us cupanioïdes Flanch.ex

Benth.

SAFOTACEES

Mala.ca~ntha alnJ:fol~ (Bak.) Pierre~;1uSOPS kummel Bruce ex .L~.DC·.

STERClJLIACEES

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Cola...-g!g.?-Btea A. Chev ~ GC(';t'Ies<2:!Q.:rdonla -gapav~r~ra (A. Chev. )

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Af-rt:lmomum Bceptrum(OUv.et Hanb.l-.:c.,~M..".~" __.-.~~~

K.Schum.Cqctu.s ?Âer Ker~Ga'V4J"1

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95 espèces répartles dans 45 familles ont été recensées sur lestlOO In2 du relevé. 73 %de ces espèces sont des Gu1n~o-congolaises

47

5.

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Lêgendes

Fig'. 15 SPECTRE BIOLOGIQUE (Transect 6t

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mêgaphlnêrophytes. au-dessus de 30 m.mêsophanêrophytes. de 8 a 30.m.

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mi crophanêrophytes t de 2 leva m.,

nanophanérophytes. au-dessous de 2 m.1i anes.

chalntphytes.therophytes.

hi.ic~ptophytes.

géophytes.

épi phytes.

&ca 48 e:a

( G .. Cl). 14 % sont des Soudano-zambézlennes (S. Z • ) , 13 %ontuné largè répartition : 5 % sont pantropicales (p. T.) J 4 % sont

)Afro-américaines (Afr ~L-\.m. ), 3 % sont Afro..américaines et Asia­tiques (Afr •Ara • et As. ), 1 % sont Africaines et JMalgaches (Air.et Malg.). L"abréviation fI signale des espèces issues dtune floresèche paléo-africaine , f d'une flore sèche, rg d' une flore ripicoleboréale, rp 'd'une flore rlpicole pan-africaine (D'après AUBRE­VILLE, 1950).

Le spectre biologique (fig. 15) met en évidence l'impor­tance des phanérophytes,.notamment ceux des strates rlloyennes etbasses. Les 11anes ligneuses sont aussi très bien représentées. Onpeut noter le faible nombre d tépiphytes.

1-3 ) Flan et profil.___ao:o:»_.--.a-=a--. _

Le profil (fig. 16) montre que, sur tout le centre dela galerie, c'est la strate arborée basse qui "ferme" le mieux laformation forestière. Son plafond peut se situer un peu au-dessousde cinq mètres. Ensuite, et jusqu'à environ quinze mètres, on re­marque que la strate arborée moyenne n'est jointive que grâce àla présence des Elaeis ~ Elle comprend quelques jeunes de futurs,dominants (Q.Qla gigantea) qui tendent à masquer quelque peu, sur leprofil, la stratification. Enfin une strate supérieure culmine aux en­virons de vingt cinq inètres, non jointive, elle est ici uniquementconstituée par Lonchocarpus serlceus.

Sur la gauche du profil, une partie marginale présenteune structure plus simple, où ne se distingue qu'une seule stratearbustive dont le plafond est à huit inètres environ. On peut cepen­dant y admettre la présence de la strate supérieure constituée parune parUe de la couronne du LQnchocarpus. La densité des Ugneuxy est lnolndre que dans le centre de la galerie. Il s 1agit là d 1 unezone de re-cnnquête forestière sur la savane, comme en témoignentcertains vestiges du P'tssé ( Boz:.assus, vieux A.ntides~) quelquesjeunes arbres (Colc;l gigantea, p1imusops kummel) semblent vouloirassurer l'avenir forestier de cette zone.

ŒGENDES DES FIGURES 10,t, 17

(Transeot 6. t1g. 16 :. profil)

( Transect 6. fig. 17 : plan) ..

1 Nauclea latlfolla

2 Spond1as mo mbin

3 FUiostlgma thonnlngU

4 CussonL; barteri

5 Cola gigantea

6 Antldesma membranaceum

7 Borassus aethlopum

8 Lcnchocarpus cyanescens

9 Mlmusops kummel

10 Lecanlodiscus cupanloides

11 Olax sqbscorploldea

12 Lonchocarpus serlceus

13 Napoleona vogeW

1i Fseudosporullas rr,dcrocarpa

15 Holarrhena florlbunda

16 ~ar1a ovata

17 Uvarla chamaè

18 Elaeis gulneensls

19 Diospyros mespWformls

20 Ixora brachypoda

21 Ficus capensls

22 Rytigyn1a canthlolde~

23 Mallotus oppositifolius

24 Laea guineensis

25 Antlarls africana

26 Malacantha alnifolia

27

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30

31

32

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34

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42

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50

51

52

53

54

~GENDES DES. FIGUBEEj 16 1$ .:z (su1te 1)

DI0inX'J'Os 5J,bvsslIûca"\ t .".

Dialtum' gylhoWlie

~hornanps glffermis

La@èA. ml~dhU

Drypetes ~x:vUolla

Q!çhQpe1Q.lum gulneJ2.,nse

l}a:lblzziA 'zvè

,mrytbJS;&ylum emâtSihatUlD

(~dgtriêutèa eOgOjnÎJ.!L

S tâi3tthmênrita puReSçea.

X vlop1a aethloplca

AJlophylus afrlcanus

Anthocleista nobUia

Vlsmia guineensls

6eglopsls chevalier!

Rlc1nodendron heudelotU F

Dlospyros monbut~I)S!§

. I..!annea nlg.rltana

CephaeUs peduncularls

Funtumlac elast1ca

CrossoJS!ryx febrJ:fy.é@

Cassla podocarpa

Grewla carplnlfolla

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Dalberglella welwits_chi1

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l : Fourré à .Mallot!!.s ,o'QP9s1tlfollus J Leea WlneElnsls, ~§ç~<tQ!sçus

cUQéLn1oi~_s, ."ÇJxarla ovata •••

II : Fourré à : Mallotus 9ppOsltlfoUus J Leoam0su.scu$ cu~J4.~~~

C91a gigantea, Olax subscorp101~•••

III : .Fourré à t MaDame opposttJfQl1us.

Les arbres dont la fige a un diamèt~e inférieur à 5 cm ont lélit'

couronne surchargée en pointillé' sur le profil. Sur le plan ils sont re-'

présentés par une croix.

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- 50 -

-.. 51 ..

Il, faut remarquer aussi la présence de fourrés arbustifsdans lès end~oits clairs : en lisière et sur uhe trou~e en borduredu mâ~lgot.

L,~, répartition des différentes espèces ligneuses le long dutransect est blen"caractéristlque, ici: on trouve en lisière des plantesà a:ff1Iiit~ savan1cbiè à Lamto (.Antide$ll1â, Ficus capensis, ~ ~ ~ • ) aucentredeia. galerie, J?seudosppî'ldiai,· m.icrocarWh ~apoleo~ vogellicaractérlst1lqt1èS de~ ne~x hun1.id~s. ,Cependant un certain nombred 1espèces ~ont,présentes sur tôute ~él. largeur du transect (L§,ganio-discu~ çupah10ides, Olax subscor,p!oldea, etc.). j

1..4 ) Stt'UcturG, des strates au-dessus de deux mètres.~~~----~--~-----~---~----~----------~~~-~---

a) Distribution des circonférences.

La distribution des fréquences des circonférences (fig~ 18)montre une diminution rapIde des effectifs vers les classes hautes. r ~l

y a là semble t-n la preuve d 1 une certaine jeunesse de l'ensembleforestier qui paraît en évolution.

En coordonnées semi-=-logarithmiques, le graphique(fig. 19) présente une courbe à concavité tournée vers le haut, confir-­mant l'état non équi.Ubré de la parcelle.

b) Diagramme d 10LD E tv1:t\.N •

Ce diagramme est obtenu à partir des données relativesà l'ensemble de la parcelle ; ne sont cependant pas prises en compteles zones de lisière qui se caractérisent par des structures ligneusesparticulières (comportement ripicole dIOLDEMAN). Cette remarqueest valable pour toutes les parcelles ~

Le diagramme h = f(d), construit pour l'ensemble desespèces permet d'individualiser trois ensembles structuraux : arbo­rescent supérieur, arborescent moyen, arborescent bas ou arbustif(fig. 20 ) (De manière générale on appelle arbuste un petJ.tarbren f excédant pas quelques mètres de haut - 8 à 10 m ; c~pendant

-les modèles architecturaux des arbustes sont ceux des arbres et iln 1y a pas de différence de nature entre la strate basse et les strates

52

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LEGENDE DE LA FIGURE 20

RELATION ENTRE HAUTEUR ET DIAMETRE SUR LE

TRANSECT 6.

l Ense mble structural arborescent bas Ou arbustif.

II Ensemble structural arborescent moyen.

III Ensemble structural arborescent supérleur~

D Ensemble en "déséquilibre".

Les arbres ordinairement dominants (strate supérieure) sont

,,. caractérisés par le signe : •

eurs du centre

o est bien nette ici.de l'ensemble h > lOOd

~ ~ ~

Fig. 21 HISTOGRAMME DES FREQUENCES DU RAPPORT h/d. (Transect 6).

20

3

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54

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Lêgendes ..En abscisse les v'aldes -classes.En ordonnêe ll·effe,0.-

La classe modale 10mais 1 1 ilq)ortanceressort clairement.

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supérieures, c 1est pourquoi nous avons gardé la synonyn.1le : en­semble arborescent bas ou arbustif) ~ Sur le graphique, les arbresd 'ordinaire dominants (arbres de la strate # supérieure) dans le typede végétation où nous travaillons ont été distJngués (signe 6 ) ~

L'importance numérlquè des arbres ayant un rapport

h > 100 nous a conduit à les réunir dans un ensemblè~ Cet ensem­dblé ndUs paraît traduire un état de déséquiUbre, dtl sans doute àla présence de niveaux d J énergie lumineuse inférieUrè à ceux né­cessaires au niveau de vigueur du modèle. LIextènsion de 11 en­semble h > 100 d sur l'axe des hauteurs coïncide avec celle del'ensemble structural arborescent bas : ceci souligne la solutionde continuité énergétique entre les strates basses et moye-nnes ~

Dans la. strate moyennè, un s eu! 1nd1vidu, ayant poussédans une cheminée écologique présente un rapport h > 100~ n

dest à remarquer qu'un certain nombre de jeunes de futurs dominantsprésente une réitération dans cette strate qui apparaît comme relati­vement I1claire".

La conformité au modèle initial (h = 100 d) est bienréal1sée dans les strates basse et moyenne ~

c) Caraètérlstiques florlstiques des différents ènsenbl~ struc­turaux.

Elles sont résumées dans trois tableaux.

Le tableau l donne la composition florlstlque de chaqueensemble structural et tient compte de la valeur du rapport h/d.

Les tableaux II et III précisent la composition floris­tique de l'ensemble du présent et de celui de llavenir~ Les espècessont classées approx1nîativement selon leur affinité pour tene ou telleformation végétale, leur localisation sur le plan du transect est aussinotée.

L'ensemble du présent montre un lot d'espèces à affini­té savanicole dont certaines sont locansées en lisière t mais dontd'autres (Anti.de_E!.I!lS:, L9I1:.chocarpus) sont partie intégrante de lagalerie. Ces plantes, absentes de l'ensemble d ravenir, peuvent êtreconsidérées comme témoins d'un stade passé plus savanicole ~ A cetégard, la présence d!un stipe de ROnier (Borassus aethio12um ) mort

- 56, 57, 58 bis -

LEGENDES:

TABLEAU l

Composition floristigue des Mers ensembles structuraux;

TABLEAU II

Composition florlstigue de l'ensemble du présent.

TABLEAU III

Co mposit1on floristigue de 1t ensemble de 11 avenir.

g · locaUsé en galerie,·1 • locaUsé en lisière,·m localisé sur le bord du marigot,

gl • localisé en galerie et en 11sière,•

etc. , ••••

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- 59 -

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et le profil) 1 témoigne à elle ,seule d 'uné conqu~te foreat!ère sur laSavane. On peut remcrquer au.ssi !rl. prénenr;G cl 'un groupe de plan­tes généralement trouvées dans les fQJ.'mat~ons secondaires et qui sontici princip.~lement locali.aées en linière.

C'est au centro de la galerie et da.ns l'ensemble arbo­rescent basque 30 trouvent les plantes qui ont une ai:finité pour lesformations forestières les plus hygrophi2ec. L'ensemble de l'avenirse caractérise par un apport d'espèces fore,st.tères dans le centrede la galerie et au bord du marIgot. L' exte::.sion e entrifll.gC de l'en­semble de l 'aven~r par rapport à l'ensomble du présent, bien visi­ble pour certaines espèces (Leca.r..~od:f'C1:!Q, M1\llo!~lG), est aussile signe d'une avancée de lisièl·e.

A noter la présence du palmier .§l~\~'.Q guineem,!:ill. enta.nt qu'élément du présent è..ans l' ense mble structural arborescentsupérieur, et en tant qu gélément de l'avenir dans l'ensemblo struc­tural arborescent moyen ~

Ce trê.nsect présente donc, SUI" au moinn une partie deson étendue, les signes d'une ôvolution florisUque qui, dtun stade àaffinité savanicole, mène à une flore plun forestière dont len élômentssont caractéristiquen des forOts GGmJ.-décj.dnes Ot!. bien des ga.lerleset des zones marécageuses ou à engorgement t'é)mporaire du sol eneau (FseudosDondla.8, I~).

1-5) Structure des strates au-dessous de deux mètres.

a) Luminosité du SCl:S-bci.B à deux mètn~s c': é:'.'l sol;,

Toutes ceS étudeR ent 4té faitos gr~ce amc ligr..8s-tran­secta ; les mesures de lurninositô étaiont fa!tns chaque ms:tre Ie longde la ligne, à àoux 111 ètrcc de hauteu7;' 0Y. au Fin:.~ Ù P a.!de d'ur.. Lu.x­mètre. Les valeurs de lumino.slté sent do:rné011 en valeur rsb.t5.vepar rapport à la luminosIté extérieure (eadroi; dégagé do savene ) <

Le'J figures 22 ct 23 donr.'9nt. ].3. d5:~tributi0n des f-r~quen~

ces des luminosités 0xprhnées en pourcentage df' la. lU!':":1inos.tté OX~

térieuro. Les zo:="\os c~e lisièro sont exc.1ur::n. Le:;: prindpaJ.os carac··tértstiques de ces h!sto&~"arnmes de fr0quenc.::~ de:"~ Im71inonités SOl!.t

fréquence60

.............~t-+- -+-i ~ ,....... -+-I~ ~.....,. r-.-........-Jt--I- -- -,- -+1o 10 40 41 t59

%Iumlnosité extérieureFig. 22 HISTOGRAt+tE DES ~REgUENC~S 'DE LA LUMINOSITE A 2 m. (l.!:!!!!ect 6)

f

Fig. 23 HISTOGRAt41EDES FREQUENCE~

DE LA LUMINOSITE AU SOL(Transect 6)

..................~....................-4,..............................-.........~.............__ %Iuminosité extérieureo

- 61 -

~sumées dans le tableau ci-dessous :

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Moyenn~%-," .........~~-::...'." " ..

2 m

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3,5

2,5

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On peut remarquer l'homogén~1satlondu climat lumineuxqui intervient entre deux m,~tres et le~ol. '. ...', ..-..' ;

. i

b) Les herbacées ~

La figure 24 représente la répartltlon des herbacées lelong d t W;~, des tr.~1s U~~. ( &2l ,.. 'L' ~bon.dal7-ce. d.es' espèces .. h~l1o-,~~ ~:.

, ...... ' . - . : .- 1 1,,1,""

philes de forêt (OpUsmenus Burmanil, Aframomum sceptru111, C08- .,tus afer ••• ) en lisière est caractéristique. Le comportement plussavanicole de Leea gulneensis - pourtant forestière - apparaît bienici. On note la faible1ntet-rpénétratlcn des flores uhéüophile" de forêtet "sciaphile" de savane, comme nous l'avons déjà mentionné plushaut, et l'aspect "en écailles" de la répartition des espèces, biennet dans certains cas (DPlismenus, Aframomum, Costus, Leea ••• ).

Au centre de la galerie les herbacées sont très clairse­mées. Certaines espèces à stolons présentent une répartition agréga­tive nette (Desmodium adscendens, Geophila repens).

c) Densité des jeunes et répartition.

Ce transect se caractérise par une importance numériquedes jeunes relativement grande.

- 62 bis -

LEGENDE DE·:;~:·,LA FIGURE 24

REPARTITION DES HERBACEES ET SUFFRUTEX LE LONG

D,' UNELIG'NE TRAN.SE·CT.

(Tr~seçt 6) .. "

En abscisse la distance en mètres.

En ordonnée le nombre d'individus par m2.,

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Ii ..$. ,:' lisière Si. st:,'." ·!(Uriilte· des °}jeiabaeêès de .savane )..'~

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Les espèèes dont hi· présence· e.st simplt>.ment 1nd1qu~ës()~ nOt~;es d~ .. : ;.:~signe ,:(+) ~

62

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'schiaachiPium platyphy'tZum,4nei Zema setifeJ:OU1Tl

~cz.ePia canaticuZato-m tPiquetl'a

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50 EspicesAndropogon 'I1Iacrophy l lusPaspalum comm~l'sonii

--,,, + Irrpel'ata cyZindrioa,..

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Asystasia gcing~tica

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Fig. 24

- 63 bis -

.REPA!sTI:r;r~NDES !JE1UNE~ 'DE. LIANES (Ai. 2~) ET DES

JEUNES D'ARBR~S0!J'DtAR~USTE2S (fig. 25bl, TOUTES

ESPEcES R§UN,IE.S;

(~l'aPsect 6).

En ordormée le nombre d'individus recensés sur chaque maillede ',1 m2.

En abs-cisse : la distance 'en mètres. - -.

as~' llsière s, st. (~lmlte des herbacées de. savane) ~

M : marigot.

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- 65 -

Les jeunes de futurs arbres ou arbustes sont, ennombre, légèrement supérieurs (65 % du nombre total des jeunes,58 %du nombre des espèces) .1 ceux des lianes~

La distribution des jeunes 1lanes semble plus régulièreque celle des jeunes arbres (fig. 25). Sur la ligne présentée lalisière n'apparatt pas, quantitativement comme une zone de régéné­ration privilégiée. Qualitativement cependant, c$~es espèces setrouvent préférentiellement en lisière : (Seglmone, Dloscorea,~zoneuron, Cissus, LonchocarpH@. cgneseeD8, pour les llanes ;Spond!as, Mallotus.~can.tha,A:g,t1deama, Albizia zygia pour lesarbres ou arbustes) (f1g~ 26) ~

2) Le transect 3;.

2-1) Topographle et caractères édaphlques.-----_....------------------La poslt1on plus aval de ce transect se remarque bien

par l'incision plus profonde du thalweg. Le transect coupe le! unméandre du marigot. ce qui se traduit sur le prof11 par une dissy­métrie des rives. On y remarque bien l'abrupt de la rive concave ~

Le sol, au centre de la galerie est plus limoneux et moinssableux que celui du transect 6. En profondeur existe un horizonplus riche en argile.

.. 66 -

2-2) Caractéristiques florlstJques •..__•._--_....-----_..-..-

L'Inventaire floristlque de la parcelle a donné la listeflorlstlque suivante :

(Les espèces précédées du signe 0 n'ont été trouvées qu 1 à l'état dejeunes ou de plantules) ~

ACANTHACEES

Hypoestes vertlcillaris (Linn ~f. ) Solandex Roem et Schult

Asysta.sla gangeUca (Linn.) T •AndersPbaulops1s falc1sepala C. B ~ Cl.

AMFE LIDACEES

°Clssusarguta Hook. f.

ANACARDIACEES

Afr.etArGeAfr.Tr

Ge

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Spondlas mombln Linn.Sorindek warneckel Engl.

ANNONACEES

Dennega tripetala Bak.f.Uvaria ovata (Dunal) .{~.DC.

M.Am. et As.Ge

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APOCYNACEES

I-Iolarrhena florlbunda (G.Don)Dur. et. Schinz

LandolDhia togolana (Hallier f.) Pichon

ASCLE FIAD.l~CEES

Secamone afzew. (Schulte-s)K~Schum.

GeGe

mPhL

L

f

- 67 -

CAESALPINIACEES

Diallum guJneep,§e 1N111d.Cynometra.· megA;1ophyl1a HarmsDet§rium sQneU!eP@! J. F~. G mel.

°Griffon1a. 'ÜmpllçJfoUa (Vah1~ex oc. )Baill •.

Ge mPh fGe mPhSZ mPh f

L··- ..

COM~1E LINACEES

Fallsota htrsuta (Thunb.)K ~ Sehum.

CONNARACEES

CnestJs ferrug1n§a OC.

CYPERACEES

Sclerla llthosperma SwartzHypolytrym heteromorphum. NelmosCxper;:ys d1ffusus Vahl.

DAVALLIACEES

NePhrolepl§ bls8erata. (Sw ~) Schoot

Ge

Ge

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EBENACEES

Dlospyros abvssln1ca (Hiern ~ ) F •White GeDlospyros mesplllformis Hochst~ex APC. SZ

ERYTHROX.YLACEES

mPhmPh fI

Erythroxylum emarglnatym Thonn.

EUFHORBIACEES

Drypetes florlbunda (Mnll.Arg ~) Hutch.Drypetes parvlfolla (Müll.l-\.rg.) Fax et

K~ Hoffm.Mallotus .opposltifol1us ( Geisel.) Müll.Arg.Saplum gulneense (Benth.) O. Ktze.

°Tragla volubilis Linn.

Ge

Ge

GeAfr.Malg.Ge

nph

mph

mphnphnphL

-68 ...

GRAMINEES

Oplismenus Burmanli F. Beauv ~

OlV:ra lafifol1a Linn.

GUTTIFE.RES

Garbinla afzeUt Engl.

HYPE~ICACEES

Vismïa guineènêlèJ ( Linn.) cholsy

LECYTHIDACEES

N apoleona vogelll Hook. et Planch.

LINACEES

o Hugonla platysepala Welw. ex OUv.

LOGANIACEES

Strychnos sp.

lY'"JALFIG HIACEES

oAcrldocarpus s meathmanll (OC.) Gulll.et Ferr.

1\1ARANTHACEES

~ranto"ch104 purpy.rea (Ridl ~ ) :MUne­Redhead

MELIACEES

°Turrea heterophvlla Sm ~

MENISPERt1ACEES

OTrlcllsla subcordata. OUv ~

PTp.j;r.Arn •

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- 69 --

MIMOSACEES

°Alqizla zyè (OC.) J.F.Macbr~

MORACEES

Antlarls atricana Engl.Ficus leprieurU ~q ~

MYRTACEES

°Ey.geniasaiacloïdèS Law.ex Hutch.et Dal~~

Afr.Tr.

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OCHNACEES

Campylospermum glaberrlmurn( F. Beauv ~ ) Ge~ Farron

Rhabdophyllum affine ssp. mmoneyrum( Gilg~) Farron Ge

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nph

FALM.l\.CEES

Elaeis guIneensls Jacq ~

Phoenix reclinata Jacq ~

Gesz

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PAPILIONACEES

eAbrù§ preeator1us Linn ~

Baphla;Rubescens Hook~ f.Dalbergiella welw1t§chU (Bak~) Bak~f.

Lonchocarpus cyanescens (Sehum ~ etThonn~) Benth~

Lonchocarpus serlceus (Folr ~ ) H. B • et K ~

°Vigna sp.Mllletla zechiana Harms.

RHI20FHORACEES

PT LGe mphGe L

SZ LAfr~Am~ mPh

LG'C mph

°Cassipourea congoensis R. Br~ ex De.

Rt!BIACEES

Cremasoora trlf10ra (Thonn.)K. Schum.Psychotrla obscura Benth.

Ge

Afr.Tr~

Ge

mph

Lnph

- 70-

Rl}TACEES

Aeglopsis cheval1erfi Swingle

SAFINDACEES

cAllophylus afrlSêJ1Us p. Beauv.Lecanlodiscus cupanioides Flanch. ex

Benth.Fancovia biiuga VV111d.

SAFOTACEES

Malacantha alinIfpUa (Bak.) Pierre°IY1imusops kummel Bruce ex A.DC.

STERCULIACEES

Cola gigantea A. Chev.°Nesoggrdonla papaverlfera CA. Chev. )

R. CapuronSterculla tragacantha Llndl ~

TILIACEES

_Christlana afrlcana OC.

2INGIBERACE.ES

Mramomum aceptrum (Olfv. et Hanb.)K~ Schum.

Coetue afer Ker-Gawl~

Ge

Ge

GeGe

GeGe

Ge

GeGe

Ge

GeGe

npl1.

mph

mphmph

mphmph

mFh

MPhmFh

mph

GG

fI

fRg

Rg

7CJ espèces ont été recensées, réparties dans 38 familles sur les1200 m2 du relevé. 74 % sont des Guinéo-eongolaises ..Ge),· 6 %desSoudano-zambézlennes (82), 20 %ont une large répartition : 6 ~ sontpantroplcales (PT) J 5 % sont réparties dans toute l'Mrlque tropicale(Afr.T:r.), 3% sont Afro-américaines (Afr.Am~), 2 % sont Afro--amérl-caines et Asiatiques (Afr .Am • et As. ), 2 % se trouvent en Afrique et enArabie (Afr •Ar • ), 2 % sont Africaines et Malgaches. L 1abréviation fIsignale des espèces issues· d'une flore sèche paléo-africaine, f : d'uneflore sèche guinéenne, rg : d'une flore rlp1cole boréale. rgc : d'uneflore rlplcole gulnéo-congolaise (D'après A,(JBREVILLE, 1950) ~

71

MPh mPh ntph nph L Ch Th HG. E

2 ,1 21," 22,1 12,1 21,4 4,2 0 7,' 4,2 2,1 e,.

Fig. 27 SPECTRE BIOLOGI9~ (Tra~sect 3)

Lêgendes :MPhmPhmph

. "ph

L

Ch

Th

H

G

E

,: mêgaphanêrophytes. au~dessus de 30 m.: mésophanêrophytes, de 8 1 30 m.: micrOphanêrophytes. de 2 18 m.

nlnophanêrophytes t au-dessous de 2 m.li Inll.

ch amaephytes •

thêrophytes.hêmi cryptophytes.

gêophytes.épiphytes.

::·""'·""'t . .i'. "",',

- 72 -

Le spectre biologique est sensiblement semblable à celuidu transect 6. ,On rerpaï.9u~~a,.c~~nd~t.une .• ric.h.esse un peu pmsgrande en épiphytes~: saM- ·dt:>ute -à ;·mettre:.;en:;:-"I&tlon avec la pré­sence de vieux arbres sur la parcelle (fig. 27).

. . _~~~~~ '<):~ :.::" .' ····.r .~~. .. """ . ..:. -' . ~.":, --":.., ....

.; .. ~ .. .~~.

Sur le prof1l (flg. 28), la stratification paJ'ait plW3 con­fuse que précédemment. Sur la partie d~lte <;lu 'desSizi se retrou­vent les trois strates déjà décrites : strate ~sse ;'JusqU'àë!Uatreou cinq mètres, strate moyenne qui atteint dôuze àCW!nz~rnètreset strate supér!eure, bien détachée, jusqu •à: vlngt'sl:i:nièf~s ~., 'Surla parUe gauche, subsiste principalement 'la atratem6jènnè'~·:,:.Gette

dernière appa.ratt, dans l'ensemble du transe:tct,'.coIlu::ne:,J~~,rplus',,,. '.' ,- ,. - '. '. . ". _'l.... •

continue, c'est-à-dire comme la "strate"a-e'1'erme't1iré ft du milieuforestier. .:~.','.~'" '/:':;'<·... i5~,:'~:, , .,' .

. '. .. ...'.... ~':: (:..-=J....A remarquer, dans le centre'~de la galerie, la eûI"!èuse

position d'un Ealeis guineensis étiré par la~c.rd1ssè.l1ê.&d.'un·:·déla

gigantea q'.li l'enserre entre ses.:,p.ran~&es:, Slgne:A~:l~flIlté~r~té,sur la parcelle, de l' Elaeis, lIiâtal1~ saris' dOute à 'la "·suite· diuneéclaircie ancienne • ":l(,"

. :~

On retrouve ici le schéma classlquede'~épariit:loridesdifférentes espèces ligneuses avec,' :au', êën~;::Cie:la:i~g&.lèrie, les',espèces forestières typiques des Ue~,~u,m~~·~)Cr.~~m~a.mega­lophylla, Napoleona vogel1l, Garcinia afzeUl, etc .,.h,-et en lisièreErytl-trophleum €tuineensJà, Holarrhena florlb.',;:·. @.1cantha!W­fol:a, C hristiana africana, plantes cara.c~6zi~eiues:,:;des/~~m.~t;J .le&moins hygrophiles de la forêt semi':'d'~iéÏ{;.~"·Ôti:'de'g '·mIUeux secon~

, ,l;i' ..: ':"., ,daires • . '! '-~.r: .

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'. '., ..... '.' .r.,:,.

2-4) Structure des strates au-dessus de deux :~.ètres.--~---------------~-~-~----~-----~~---

a) Distribution des circonférences.

Ce transect apparatt moins riche~n élémeIl.ts jeunes quele transect 6, ce qui laisse supposer un stade de végétàt10n plus'âgé (fig. 30).

- 73,74 bis

TRANSECT 3, Profil, plan.

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F hoenlx recUnata.

MaDotue oppositlfoUus.," :.'

13 Elaéls' m&1Mensls.." .

14 SponcUas mo mbln .,: >' '~~':-'~: .:~. "} '~:"~ .':. ...:.:.~.) ..

15· Erythœxy;lum"emargina~7X1,

1:6 :. . l?Ulostlgmk ihbhn1ngii

17 .:~..' ",: ~~~}ey,; ~~~~.):' .. :.le: -

Aeglopsls chevalierl' . >

Stero.ulW. .tI'ëga!aDtha ..; ~:: c .

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Dlospyro:é" abyssin1ca ..<.'.:.: .,'... .... ~ .

Sorind,eta warneckei,- ;"

, .

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DÊ!viitiâ::trl téilà:';. ~ ':' ~.e ~,,) ,~;_, ~._

73.- 74 ter

27 Campylospermum glaberrlmum

28 Cnestls ferruglnea

29 Detarium senegalense

30 Harrlsonla abysslnica

31 FaRra zanthoxyloJdes

32 Uvaria ovata

Les arbres dont le diamètre est tnfé:rleur à 5 cm ont leurC'(

couronne surchargée en poinWlé sur le prafll, sur le plan ils sont

représentés par une crotx~

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- 76 -

L'aspect du graphique en coordonnées semi-Iogarlthmi­ques(flg.31) montre qu'il ne s'agit pas là d'un peuplement équili­bré.

',ie " ..... .. ~ _....,-~ ".--.'

~.. ~. ~'-" •.... _... .'.

b) Graplûque d'OLDE~1AN.

'. ". '.: \. .:. ':;.

On retrouv~' 'ies trois eÏlsembles"';st-ruêturaux vus précédem­ment (flg. 32). La moins bonne netteté. de leurs· limites est due à

.....:.... ";..

l'incision plus accentuée du thalweg.

Là encore, la conformité au modèle initia! est bien réaliséepour l'ensemble de l'avenir. Seule exception les deux individus no-

" . tés du signe fj ,jeunes ..defuturs dorni~ts mais dont la positionproche d'une lisière a amené une réitérationarbustlve ~

L'enseIiible).des;hldjvidus po~z:-lesquels h > 100 d estencore important mais il ne concerne pl~s icI qùe les jeunes de futursdominants. Ceci est le signe d'un équillbre mieux réalisé en ce quiconcerne les espèces dës ,ènsembl~s st~c~uraux_moyens et bas, mais,aussi, le signe d'une architecture forestière: ericbre imparfaitementétablle. La variation du niveau d'énergie lumineuse entre les ensem­bles structuratii moyens"etbas paratt m.Qfps. prononcée et moinsbrusque, suggérant une "modulation de'sgraatents principaux" (selonles termes d 'OLDE~1A.N) mieux réalisée, comme en témoigne l'ex­tension de l'ensemble' h>j,()~O:d' - BU~,_une partie de l'ensemblearborescent moyen. . :

.;

c) Caractéristiques floristlques des ensembles structuraux.

Les éléments à affinité savanicole, dans l'ensemble duprésent comme dans celui de l'avenir, sont ici strictement limitésau zones de lisières. L'extension centrifuge de l'e.nsemb!e de l'ave­nir est encore nette pour certains éléments ; ainsi l'ensemble duprésent est localisé en galerie et sur le bord du marigot pour Leca­nlodiscus alors que l'ensemble de l'avenir s'étend jusqu'en 11sière.De même l'ensemble du présent est limité au bord du marigot pourDrypetes pà.rvlfolia alors que l'ensemble de l'avenir se répand enpleine galerie.

La composition florfstique de l'ensemble de l'avenir tra­duit un enrichissement en espèces ayant des affinités forestières plushygrophiles que celles qui caractérisent llensemble du présent (ta-

t •••••- :' ."

- 77 bis ..

• 'f " . i

~E0rrIONENTRE HA:OTEUR ET 'DIAME1'RE SUR. :LE,::,""('

TRANSECT 3,

l : Ensembl& stru(}tural arbores,cent, bas au a,;husttf ~

. ,"

II :' Ens~mble struc~r~ arboresoent mOYèh~

'. ',f

III,: Ensemble structura1{ a~b.o~$c~>nt.:supérieur.

D Ensemble en état de déséquilibre.

4 : Arbres ordinairement dominants (strate supérieure) •

.' A, .-: '·Je",unes de futurs dominants pOussés en lisière ~ ,

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Fig. 33 HISTOGRAMME DES FREQUENCES DU RAPPORT h/d {Iransect 3}

En abscisse: valeur médiane de .la:c.lasse

En ordonnêe : effectif de la classe., .

l'interprêtatipn de l'histogramme est COlrPlexe .; .": particulierla présence de l'ensemble h > lOOd· semble, dans cette parcille

. .plus Agêe que celle du transect 6t "êviderti 'la clis'•• 100.

Cet histogrl~ témoigne d1une architecture forestitre "OR total•.,nt

rêalisêe.

79, 80, 81 bis -

Légendes :

TABLEAU IV

Cotnposltlon florlstJgue des divers e.»samblea stry,cturaux.

TABLEAU V

Composition floristl9ue de l'ensemble du .·présent.

T.ABLEAU VI

Composition floristlque de l'ensemble de l'avenir.

g : localisé en galerie,

1 localisé en lisIère,

m : localisé sur le bord du marigot,

gm : localisé en gal~rle et sur le bord du marigot,

etc., ••••••

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- 82 ~

bleaux IV, V et VI). Ces espèces sont localisées sur le bord dumarigot : ce sont des espèces des strates arborées basse ou mo­yenne.

On observe dans cette parcelle située plus en aval quela précédente l'apparition d'espèces typiques des rives (~metra).

Il faut remarquer aussi la présence du palmier Elaeis guine_ensisen tant qu'élément du présent dans l'ensemble structural supérieuret au contraire son absence lei de l'ensemble de ltavenlr~

2-5) Structure des strates au-dessous de deux mètres.

a) Lumlnosltt§ au sol et à deux' mètres.

Les figures 34 et 35 donnent la distribution des fréquencesdes luminosités dans l'intérieur de la galerie, toujours exprilnées enpourcentage de la luminosité extérieure.

On remarque encore l'homogénéi.sation du cll1nat lumineuxproduite par la végétation au-dessous de deux mètres.

Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques deshistogrammes.

2 m

Sol

Différence

'Moyennes (% )

6,8

4,62,2

Valeurs rnodales (%)

1,5

1,5 2,5

b) Répartition des herbacées.

C01~·me pour la parcelle précédente J on remarque laprésence d 1héUopll11es de forêt, abondantes en lisière, alors que lecentre de la galerie est très pauvre en herbacées (f1g~ 36) ~ Lalimite entre herbacées de savane et celles de forêt est encore trèsnette lei en Usière.

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!r-t-~~+-I-+-+-+-+-.....-+-+-+-+-.............t-+~ .................~.......~...................,.-+-+-+-e-....-r'~.....,.-r-l~1n 10 . 20 30 70

Fig. 34 HISTOGRAMME DES FREQUE~ES DE~LUMINOSITES A 2 m (Transect 3).,. . .: ~

.' \.:, .... ".

~.' . ·En 'a·bscisse : pourcèntage de "'l-a:"luminositëp~r ~app~rt'~ 1a Juminos.i tê ext~ri ~ure •

En ordonnêe : fr6quenoe du pourcentage .

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Fig. 35 HISTOGRAMME DES FREQUENCES DES. LUMINOSITES AU SOL (Transect 3).

-84bls-

LEGENDE DE LA FIGURE J6

REPARTITION DES HERBACEES ET DES SUFFRUTEX LE

LONG D 1 UNE LIGNE TRANSEC.T.

(Transect3l..... " . ,. -

En abscisse la distance en mètres.

En ordonnée le nombre d'indlvus par m2.

H.~ S. : lisière s. st.

M : mar1got~

Le signe (+) indique la présence de 1t espèce (pour certaines

espèces de savane qui n:font pas été dénombrées) ~

.G

H.I. Il 84 TR3 Herba~O~ 10 ~ + li ao 40 nt

+1 · · 1 ++ Andropogon oamZiauZ4tus1 · · G

· · 11

· · Cos tUB afe%' G

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· · Vigna spa L

• ·· · Sapium guiMeneB Ch· ·· ·· ·· • cpZismenus Bu%'m2nnii H· ·· ·· ·· ·· · AfMnrJ11Itm Bcépt:rum G· •· ·· · Psychotr-ia obsoul'Q Ch

· · Ma:r'antoahtoa pUl'pUNa Ch· ·· ·· ·· ·· ·· ·· · 1

2 Cyperrus diffWu. H0

· ·· ·2 Sol.ena ZithfJep.Pm12 H0 · ·· ·· ·

· ·· · Phaut~8is fatcisepaZa Ch

· · Asystasia gangetioa Ch

· •· ·· · Setaria Zongiseta B· ·· · BriZZantaisia tamium Ch

· · ,+ 0+++ BeokB~~8i8 unisBta

· · 1 +++ PaspaZum OOTnmS1'80m,iFia.36 · · Hypa;re'l'henia dip Zand1'O.

1 +· • Imperata oylind1'if:Ja· · 1 + +

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- 86 bis -

LEGENOE DE LAFIGtJRE 38iO

REPARTITION DES JEUNES LE LQ,NG D'UNE LIG'NEl

TR'p:'N8ECT.

(Transect 3)

En abscisse les distancès en mètres.

En ordonné~ le nOlnbré d'individus par m2.

H .8 ~ : lisère s; st"

M : marigot~

recouvrement de l'espèce.

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- 87 -

c) Répartition des jeunes.

Le nombre de" jeunes est moins grand que sur le tran­sect 6. Là encore les jeunes d'arbres ou d'arbustes sont en pro­portion plus importante que les jeunes de lianes (62 % du nombredes individus. 60 % du nombre des espèces).

La figure 37 qui présente la répartition des jeunes delianes et des jeunes d'arbres ou d'arbustes ne montre pas, pources derniers, de localisation préférentielle. Leur densité par :::nètrecarré varie, sur la ligne, de zéro à cinq. Ici encore la régénéra­tion du Mallotus (fig. 38) est bien limitée à la lisière où }Ion peutnoter aussi l'abondance des jeunes d' Uvaria ovata.

3) Le transect 2 •

3-1) Topographie et caractère édaphique.---_....._----~---------------

Cette statlon, située dans la partie la plus en aval de lagalerie étudiée, présente un thalweg bien incisé et se trouve sousl'influence directe des crues du Bandama.

Le sol est ici principalement limoneux en surface et ar­gileux en profondeur.

L'inventaire de la parcelle a donné la liste :floristlquesuivante :

( Les espèces précédées du signe 0 n'ont été trouvées qu'à l'étatde jeunes ou de plantules).

- 87 -

c) Répartition des jeunes.

Le nombre de" jeunes est moins grand que sur le tran­sect 6. Là encore les jeunes d'arbres ou d'arbustes sont en pro­portion plus importante que les jeunes de lianes (62 % du nombredes individus. 60 % du nombre des espèces).

La figure 37 qui présente la répartition des jeunes delianes et des jeunes d'arbres ou d'arbustes ne montre pas, pources derniers, de localisation préférentielle. Leur densité par :::nètrecarré varle, sur la ligne, de zéro à cinq. Ici encore la régénéra­tion du Mallotus (fig. 38) est bien limitée à la lisière où }Ion peutnoter aussi l'abondance des jeunes d' Uvaria ovata.

3) Le transect 2 •

3-1) Topographie et caractère édaphique.---_....._----~---------------

Cette statlon, située dans la partie la plus en aval de lagalerie étudiée, présente un thalweg bien incisé et se trouve sousl'influence directe des crues du Bandama.

Le sol est ici principalement limoneux en surface et ar­gileux en profondeur.

L'inventaire de la parcelle a donné la liste :floristlquesuivante :

( Les espèces précédées du signe 0 n'ont été trouvées qu'à l'étatde jeunes ou de plantules).

-- 88 --

ACANTHACEES

Asystasia ganget!ca (I./inn. )'11 .Anders.Hypoestes vertlclllaris (L,Inn. f.)

Soland.ex Roem.et Schult.

FhêUlopslS falcisepala C. E. Cl.

Al\1FE LID4.~CEES

GCissus. sp. Linn.

ANACARDIACEES

Ge

AÎr. Ar.~\i:r. Tr.

Ch

ChCh

L

Sorindela .. warneckel Engl.Spond1as .rnombin Linn.

ANNONACEES

°Dènnetia tr1œtala Bak. f.tJvaria ovata (Dunal) .l\.• 0 C •

APOCYNACEES

Holarrhena floribunda (G.Don) Dur.et Schinz

°Landolphia togolana (I-IalUer f.) Pichon

ABeLE F IADACEE S

Secamone afzelll (Schultes)K. Schum.°Tylophora sp. R.Er.

CAE S~c;.LFINIACEE S

Cynometra megalophyllp. HarmsDlaliUln guineense Wllid.Griffonia slmplicifolia (VaJ:ù~ ex De.)

Baill.

CAPFARIDACEES

·Capparls erxthtocart?Q.s Isert

GeAIr •.4~m ~As •

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Lïl1Ph

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~ 89 -

CE I.ASTRACEES,

Slmlrestris sthuhnanlanna (Loes.)N. Hallé

Simlrestrls sp ~

COMlv1E LIN.~CEES

Com,méllna dJffusa Burm. f ~ ,

CONNARACEES

Comarus thormlngU (DC~ )E~chellenb~

CYPERACEES

Cyperu§ d1ffusus Vahl.Hypolxtrum heteromorphum NeltnesBelarla canal1culato-trlguetra Boeck

DIOSCOREACEES

Dloscorea bulbifera Linn.

EBENACEES

Diospyros abysslnica (Hlern)F. White

Dlospyros Jnespiliformls Hochst. exA.DG.

°Diospyros soubreana F. White

EUFHORBI.A.CEES

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Antidesma melnbranaceuQ! Miill.Arg.Bridelia. ferruglnea Benth.Croton nlgritanus Sc. ElllotDrypetes florlbunda (Müll •.é\rg. ) Hutch.Drypetes parvifolia (lV1ül1.Arg.) Fax

et K. Hoffm.!,Iareya mlcrantha (Benth ~ ) 't1'Üll.Arg •

GRAl\1INEE S

Ge mphSZ mphGe nphGe mph

Ge mphGe mph

Opllsmenus Burmanli F.Beauv • FT H

~. 90 --

HYPERICACEES

°Vismla gulneensis (Linn.1 Choisy

LOGANL~CEES

Strychnos sp. Linn.

lviALPIG I-JI.ACEE S

bcrldo.s.,{lmus smeathmannii (De.)Guill. et Ferr.

~1ELIACEES

°Turrea heterophylla Sm.

lVIE NIBFE R l"1.~CEES

Trlclisia supcordata OUv.

~10RACEEE~

°-A,p.tlaris africana Engl.Ficus lyrata Warb.

MYRTACEES

°Eugenla salacloides Laws. ex Hutch.et Dalz.

Ge

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Ge

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L

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L

Iv1FhE

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OCI-mACEES

Campylospermum glaberrl1nu~_( F • Beauv • )Farron Ge

Rhabdophyllum affine ssp. r!lyrf.oneurum( Gllg.) Farron Ge

nph

nph

FALTYrACEES

o.fhoenix recllnata Jacq. sz mph

-. 91 -

FAFILIONACÈES

Ba:pl1ll;pubejoéM HO(jk~ f; GeLonchocarpy,s sêr!ceus (Potr ~ ) H. B.

et K. .Afr•.L~m ~

RHtZOFI-iORACEES

tnph

Cassipourea congoensis R ~ Br• exDC.

RUBIACEES

Chassalia kolly_ (Schum.ach~) HepperQoffea rubestris HiernCrelnaspora triflora (Thann.)

K.Schum..Morelia senegalensis, .L~. Rich. ex De.Fsychotrla vog;f1l1ana Benth~

SAMYDL~CEE S

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DissOlner_îa crenata r-Iook. f. ex Benth. SZ

S.L~pIND.L~CEEE3

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Ge mph...L\.fr.Am .1Yfalg. L

Allophylus africanus F. Beauv •.A11ophyl..us spicatus (Poir.) Radllt.Lecaniodiscus cupanioïdes Flanch. ex

Benth.Faullinia pinnata Linn.

SAFOTACEES

"Malacantha alnifolla (Bak.) FlerreManilkara obov~ta (Sabine et G.Don)

J • H • Hemsley},1iinusops kummel Hochst~.

STE RCtJLIACEEE;

Cola 1~1lrUoUa :Mast.Cola glgaIl.t~s:"A. Chev.

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63 espèces regroupées en 32 famUles ont été recensées sur les1000 m2 du relevé : 70 % d'entre elles sont des Gulnéo-congolalses( Ge. ) J 9 % sont des Soudano-zambézlerines (SZ), 21 % sont des es-

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oE .6 o~1. 0

Fig. 39 SPECTRE BIOLOGIQUE. (Transect 2).

b!gendesMPh mêgaphanêrophytes, au-dessus de 30 m.mPh mêsophanêrophytes, de 8 a 16 m.mph microphanêrophytes, de 2 à 8 m.nph nanophanérophytes. au-dessous de 2 m.L 1; anes •

CH chamêphytes.TH thêrophytes.H hfm1cryptophytes.G gêophytes.E épi phy'tes.

·' -'93 ...

. :.:.. ....- .~.

pèces à large r~pa.rtltlon:·':7%Sé trouvent 'd.a.ns route ll"~que tro­picale (Afr. Tr.), "6,:<~ ~ont pantropicales.( PT.) J 2 % ont une airequi s'étend eh Afrique 'êt en Arabie (Afr • .Ar.), 2 % sont Afro­américaines (..:*. Am';,), 2 % sont Afro-amêricalnes et 1-1'algaches(..I.\fr. Am. et Malg.) , 2 % sont Afro-am~rica1nes et A.siafiques (Air.Am. et As. >. L 1abréviation f signale déS' espèces Issues de floressèches palée-guinéenne ; fI de. flores sèches palée-afrlcaines ;Rg de flores rip1coles bor6ales' (-selon .AUBREVILLE,1950).

';.' .~ '.

L'allure du spectre' biologi'cjue est sensiblement semblableà cenes observées sur les transects- précédente. Cependant 11 fautremarquer lei Illmportante diversité floristlque des; microphanéro­phytes (fig. 39).

3-3) Plan et profll.----------

La fermeture de l'~eemble forestf.er-se fait icI. par lastrate supérieure jointive. Sur la parUe gauche du profil s,e retrou­vent, exception falte des zones de lisière ou de' bord de ill'aI-igot, lestrois strates précédemment décrites :.strate supé;1eure qui culmineici aux environs de vingt cinq mètres, stratearbdrescente. moyennedont le plafond se situe vers quatorze mètres 'et strate arborescentebasse qui atteint huit mèt~s (fig. ~O >.

Sur la droite du pr6fll la strate supérieure est toujoursbien distincte. Il existe cependant une ..;o11e oÙ·elle se~l1ble moinsjointive : ainsi 1tarbre flguré en' pOlnttUéne recouvre quren partiele transect. Au-dessous, strates moyennes et 'bàs$es se d1fférencientmoins bien car un certain no~nore de Jeunes .b~oull1ent l' a~chitecture.En outre, la pr~sence dans le sous-bois dé p1a.IÏ.te"s caractéristiquesdes Ueux humides ou périodiquement 1nond~s (CO'ffea rUJ;~~sb;'ie:. etjeunes MaJ;lilkara obovata notamment)témoigne~esconditions hy­driques du sol. Ici la strate moyenne J'c3.rait Umlt~e en hauteu.r ctn'atteint qu'environ dL"C mètres.

La répartition des différentes espèc~s ligneuses le longdu transect correspond au schéq'la habituel.E~ lisière, au voisInagedes espèces typiquement savanicol~rs;. (ici. FiUostigma th2wm.Ë:.i~), sctrouvent des espèces qui en sont éa'racténstiques.: .A:llQpJulY:f'~iri­

canus,Antidesma membnnaceum, etc •• Sur lebo·rà du marigot,sont présentes les espèces des lieux humides, ici caractéristiques

~ . , .

FIGURE 40 TRANSECT 2...

prOfl1~• •· •

FIGl:)RE 41 • TRANS~CT 2 • plan~· •~ '. :

1.:

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Allophyllu.s 'a1ricanu.s,',

H?larrhena' flo'r1bunda

Mlmusops kummel

Drypetes parvifolla

Lecanlod1scus cupanioides

D1alium 'gulneense

Cynometra megalophyl1a

Eugenia salaclo1des

FancQvla, blJuga '

Diospy%'oS ' 'abysslnica

.casslpdureacongEens!s ·

Çola, laurffoUa

Manllkara lacera

Antldésma' ,meIllbranac~um

Lonchocarpus seri,ceus

Eorassus" aethlopum .,'

CrossoRteryx ffjbrifuga

B rldellafe,rruginea.

E!cus vogelU

Phoenix reclinaté!.

Rhabdophyllum affine

Uvaria ovata

br~tesfloribunda

Cre~pora ~mora

1. •

"',

... 94, 95 ter ..

26 Campylospermurn glaberr1tJjtlum

27 Sor1ndela i warneckel

28 Strychnos ,Spi

29 Coffea rupestris

30 Salacla Spi

31 Grlf0plà sim~1iQ1foUt

32 Spondlas mo mbh1

33 Fsychotrla vogellana

34 Nauclea latlfoUa

35 Dissomeria crenata

Les arbres dont le diamètre est inférieur à 5 cm ont leur

couronne surchargée sur le profil J sur le plan ns sont signalés par

une croix.

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des bords de rives . C;rowetra_ megaiophYlla, 1YJ§,nll~!,s!:oà'cf>vata,~rel1a senegalen·sJJ!,:·Qola14l1rif9Yê..etc,~•. ,.Cértaines de ces 'es­pèçes, hélioph1les, se retrouvent d tailleurs sur urie des 11Sières(partie droite du profU) ~

3--4) Structure des strates au-dessus, de deux lnètres ~

a) Distribution des circonférences.

, . Sur le graphique en cot?;rd~nnées sem1-logarithmiques(fig. 4.3)" les points portés s'alignent approxlmatlvement en deuxgroupes. Les classes de circonférences Inférieures à soixantecentlrn.ètre,s~p,nt",des,eff~ct1f{3" sp.périE;t~rsatpC,·y,aleursthéoriques quelaisserait' pré,J.oir la' droitè construtte pour"'les 'classes supérîé,uresà soixante centln1ètres .La forme dace graphique suggère UhpèU­plement bien plus Uéquilibréuque -celui de·chao.une~es statloÏ1Spré­cédemment étudiées ~ Le changement·· de pente cie lëÏ distribution descirconférences aû-dessous ~e soixantecentitnètfus rappelle tin phé­no mène déjà souligné par diffét-e~ts auteurs (voir chapitre III}.La rupture de pentecdtTespohd sensiblement à la val~ur 'rapportéepar ROLLET (1969) et qui est de vingt cê~timètres de dlalnètre(vblr page' 31).

Li exa111en dé l' histogramme (fig. 42). et en partJcùi1er d~la version avec classes regl'oupées, (flgi' 4,2 Ajconfirlne assez bien

• '. ". ,'0•• 0 '.

l'exlstence d'une" toi de distribution dtfférênte· 'pour les tiges infé-rieures à soixante centimètres.

b) DL:t~ramme dl OLDE M:l-\.N

Les trois ens~mbles structuraux, toujours présents, ontdes limites moins précIses. que' .précédemment, par suite d'une Incision,encore plus profonde dit thalweg (fig. 44). Les interférences entreles ensembles atructuraux, n~ettes entre les ensembles supérieur etmoyen, sont dues, en effet, à l' horizontal!té des plafonds des stra..tes ' (OLDEVL~N, 1972 , p. 100 et 118) ; ainsi les individus poussant

dans des dépressions présentent des excès de croissance en hauteur.

- 97 bls -

LEGEttDE DE J LA FIGURE /ZZ

4' .' • ~. :-:~ ~·t;'. .. ..~ : .., .." ; ' .

DIsrrRIBT';T.I-ON -DES CIRCO:t~lFE_?EN·OE~~

(Transect 2)

En ordonnée ndrnbre de. tiges par 'classe ·de haute·ur.·

En ab-scisse ::cjrco-nférences en centimètre·s.~. '" .j

~) classes-regroupées.

b} classes de ·10 cm •

.-=-....._~""'... ~_e=-_...

i. '.

LEGENDE DE ~A FIGUR~ 43.

'..:.. ;."..

DISTRIBUTION: D"E'S CîRCONFERENCE~RAi:!:.!1...QU$_EN

COOROON:t1E ES f?EMI- T-J0GAR ITHMIQ DE S ~

(Transect 2)_____ ~..:-"'C....~...__.::.~_

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- 98 bis ,-

LEGENDE DE LA FIGURE 44

REI.ATION;E-NT.RE HAUTEUR ET DIAMETRE SUR LE

TRANSECj;: 2,

f Ensemble structural arborescent bas ou a%'bustlf~

II Ensemble structural arborescent moyen,

III Ensemble structural supérieur.

Les arbres d'ordinairement dominants (strate supérieure)

sont indiqués par le signe: 6

-98

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99, 100, 101 bis -

Légendes

TABLEALT VII

Composition floristique des divers ens.~:mbles structBr~ux.

TABLEAU "VIII

ComposiUon floristlguej

de l'ensemble du grésent.

TAS"LEAUJX

Composition.f1orlstlgy.,e de l'ens.amble de l'aven!,:r.

g localIsé en galerie,

l localisé en llsière,'

m localisé sur le ·bord du marigot,

19m localisé .èn lIsIère, en galerie et sur le bord du marigot,

etc. " ••••

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- 102 ...

Ici l'ensemble h > 100 d êst absent. Seuls quelques in-­div1dus ayant poussé dans des "chelnfilées écologiqueS" rnontrent cetterelation.

L'aspect, du graphique lnontre qu III y a dans 1 f épaisseurdu manteau végétàl un climat lumIneux plus homogène, OOil1me en té­moignent la présence d'arbres d'avenir dans l'ensemble àtructurall"laut et l'importance· relatJvement moindre.des réitérations dans lesensembles structuraux r!loyens et bas. '1:..,' architecture forestière estplus accomplie que dans les parcelles précédentes.

c) Caractéristiques florisUques des ensembles structuraux.

Dans l'ensemble du présent (tableau VII et VIII) et danscelui de l'avenlr (tableau VII et IX) les espèces ayant une affinitépour les types forestiers les plus secs' se trouvent en lisière ou dansles zones marginales de la forêt. L'intérieur de la galerie est cons-­titué'·.·d'espèces de forêts plus hUlnides dans les strates basées etmoyennes. Il faut aussi noter dans cette parcelle procIte de ta forêt 'riveraine la présence d'espèces typiques des rives.

L'ensemble de l'avenir ne présente pas d '~volution quantaux affinités florlstlques des espèces qu'il coraporte par rapport àl'ensemble du présent. Dans leur majorité les arbres du présent ontaussi des représentants dans l'ensemble d'avenir. Cette station pré­sente donc un équilibre floristique, équilibre qui n rétait pas réalisédans les stations précédentes ~

3-5) Structure des strates au-dessous de deux mètres ~w;:;t ... --=t_ .........C:;»__&=t ~ ~e;,t s:=.c:::a~__

a) Luminosité du sous..bois à deux mètres et au sol~

La figure 45a et b donne les distributions des fréquencesdes luminosités dans le sous--bols à une hauteur de deux n.1ètres etau sol. Le tableau cl-dessous résur.ae .les caractéristiques des hislo:atogrammes ; ··les valeurs sont données en pourcentage de la lull1inositéextérieure •

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. ,

b) Répartition des herbacées.

On retrouve, en Usière, le contact èans transition entreIthéliophiles" de forêt et usclaphiles" de savane (fig'~j,}~)~ -'!\. l'inté­rieur la presque totalité de la largeur de '-lagalerle';;~;$;t;'caractériséepar la présence d 1 Hypolytrum ,he~romorRhum:, esp~b'è'~caractéristl­que des bords de rives. Unetelle -répartition suggère ·une certainehOinogénéité des conditions du lnllieu dans. toute la galeri~.• Cette ho­mogénéité florlstlque au sol complète' bien 'les Lco~c1usiO~:apportéespar l' analyse de la structure verticale.

(

t~ • • • • • " 4 • • •

c) Recherche de la zonation le long du transectoptlmales~

les .1Imites

{Jne analyse plus poussée de la ligne présentée graphique­ment dans les figures 46, 47- et 48 a été réalisée. Les posslblUtésd'analyse mécanographique 4e. telles.. ,lignes ~o.nt dive,rs~s.et s 'ln­tègrent dans des i'cas'cade's:'d 'lrifo;Î':mat16ns"-': au sens de' G-ODR;O·N(1971). Nous nous sommes Ilmité Ici à la présentation d1un seultype d 1analyse , dont un exemple a été présenté dans le chapitre con­sacré aux tnéthodes J et qui correspond à la recherche d'éventuelleszones de végétation, floristlquement les plus différentes possibles J

et de leurs llmltes de long de la llgne.

Le traitement lnécanographlque présenté tient COil1pte del'ensemble des espèces dénombrées dans les mailles de la ligne ca

à l'exception des plantules (h < 0,25 m) -- et des espèces qui ra....couvrent ces mailles ~

Sur la courbe de la figure 49 deux pics d'hétérogénéitéapparaissent nettell1ent (1 et 2) ; ils correspondent à la 11s1ère(sensu stricto selon SFICI-IIGER, 1973). Légèrement en retrait

- 105 bis -

LEGENDE DE LA FIGURE 46

REPARTITION DES HERBACEES LE LONG D'UNE LIGNÈ.­

TRANSECT,

{Transect 2.~

i..

.. • ,.J.,

H. S. : lisIère Sist, . (limJ;te.defiJ..··herbacées d~ ·s~van~)

M : marlgot~

\/ 0) ,0 Place des "limites optimales Il d t après la figure 49 ~

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- 106 biS -

LEGENDE DE LA FIGURE 47

REPARTITION DES JEUNES TOUTES ESFECES REUNIES

(Transect Z)

a) Lianes.

b) Arbres et arbustes.

En abscisse : les distances en mètres ~

En ordonnée : le nombre d'individus.

H.S. 11s1ère s,st, (limite des herbacées de savane)~

M : marigot~

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- 107 bis -

........ , ..'"'\.. ' .....

LEGENDE DELA FIGQRE 48

REFARTITION DES JEUNES LE LONG D'UNE LIGNE­

TRANSECT.

(Transect Z)

En abscisse les distances en mètres.

En ordonnée le nombre d'individus par m2.

H. S.' : lisières. st. H

M marigot.

3 , 4 : place des limites optfmal~~_d·' après lafigure 49.~

Recouvrement de l'espèce.

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01

Fig. 49 LIMITES OPTIMALES (Transect 2).

VL Valeur de la limite.VEL Valeur th~orique de la l;mite.'/RL VL/VEL

Ii.S. :. Lisière s.st.

M : Mari got.

- 109 -

de ces lnax1mu;ns, sur la partie droite du graphique COD:l me sur lapartJe gauche, s'observent deux autres pics de moindre importance,bien nets cependant (3 et 4). Les limites 3 et4 ont été reportéessur les figures 46, 47 et 48. On voit clairement que la partJe déli­mitée à gauche correspond à une zone de plus forte densité de jeu­nes d'arbres et d'arbustes ou de lianes, et correspond aussi à lalimite de l' Hypolytrum • Sur le profil cette zone présente une struc­ture différente de celle de 1r ensemble de la galerie et ne montre pas,en particulier, de strate supérieure.

On i11et ici en évidence, en front de forêt, sur une llslèreprotégée des feux depuis dix ans, une zone à régénération plus forteet à structure moins achevée, qui présente donc les caractères d'uneformation jeune. Sur la partie droite, où la IIslère est SOU11'11se àl'action des feux annuels, le pic 4 déUmite une zone sans doute ana­logue mals dont les caractères sont lnoins tranchés. On pourrait yvoir la délimitation d 1une zone de lisière (sensu lato au sens deSFICHIGER) •

Entre les Umltes 3 et 4, l'intérieur de la galerie ne montrepas de pics d'hétérogénéité r.l.1arquante. Cette hoinogénéité floristlquecorrespond bien aux conclusions sur l 'architecture.-Oans la zone à gauche du pic 3 se trouvent deux espèces qui semblent bien caractéristi­ques des recr11s forestiers à Lalnto : Uvarla ovata et ~lum gui­neens~.

4) Le transect 1"

4-1) Situation du transect.----------~--...

Il est situé sur la forêt riveraine du Bandaina qu'll tra­verse de la Uslère avec la savane, ici protégée des feux depuis plusde dix ans, jusqu'au fleuve.

- 110 ..

4-2) Caractérlatlques f1or1stlque~~---_ .............- ...._-..........-

L t invèi1té11rè du trarisect a donné la ÛSte flor1stlque sul-vante :

(Les espècè8 pt-écédées du signe 0 n*ont été trouv~es qulà l'étatde jeunes ou de plantules).

Zone

121

ACANTHACEES

AsXSt§.§ta. ga.ngetica (Linn.) T •Anders ~ ChCros§andra sulne,nsls Ness ChPhaulopsls fa,lciseP.fJla C. B. Cl ~ Ch

GeGeGe

2

1

4!\.GAVACEES

o praca.ena §:I:Q9rea (\tJ1l1d~) Llnk

AMPE LIDACEES

o Cissus arg~. Hook. f~

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L

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Ge

AN.L\.CARDIACEES

1 Lannea nlkr1tana (Sc •Elliot) ICeay1 0 Lanne§. welwitscbll (!-Ilern.) Engl.1,2 .§orindela wa:cn~c,k~l Engl.1 Spondia$ mombin Linn.

mphlnFhLmFh

GeGeG·C

L~fr • Am .~;s •Rg

11

.i~NNONACEES

"Dennetla trlp§tal~ Bak ~ f ~

o tJvarla ovata (Dunal) A.DC.mphL

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1

1

APOCYNACEES

Holarrhena florlbu,nda (G.Don)Dur.et Sch1nz ~ m Ph

LandolRhia togoJaUé! (f-Ia111er f.) Pichon LGeGe

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1

1

- 111 -

ARAcEES

Anchomanes dIfformls (BI.) Engl~

A~LLl..\.CEES

cyssonJa barteri Seeman

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1,2

ASCLÈ FLl..\.DACEES

Seçamone afzell1 (Schultes)K ~Sehum. L GO

1

BOMBACACEES

Celba Pftnt;andra (Linn. )G·aernt. MFh PT

CAESALPINIA.CEEE3

2, 3 Cynolnetra megalophY:!l! Harms1 0 D1a11J!..m aub:rev111e1 Pellegr~

1,2 Dlallum gulneens, Wllld~

1 E rythr0Rhleym mMneens!J G. Don1 GrlffonJa simp~clfoJk!. (VaJ:ù ex DC. )

Bam~

CELASTRACEES

1,2 81mirestrls sp.

mPhMPhmPhmPh

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1

12

31

1

COt~~ LINACEES

,ÇommeUna capitata Benth~

CYPERACEES

CYP!rus dfffusUJ! VahlHypolytrum heteromorp1.lY..1n Nel1nesM:ar!sc\.\S umbellatus ValùGolem Uthosperrna Swartz ~

D IOSCOREACEE S

Dloscorea bulbifer~ L1nn~

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PT

- 112 -

EBENACEES

1 Dlospyros mesplllfor1nis Hochet. exA.DC. mFh 82

1,2 Dlospyros abysslnica (Hern~ ) F.White mPh Afr~Tr~

2 Dlospyros soubreana F. VVh1te nph Ge

ERYTliROXY~~CEES

1 E rythroxylum e marglnatum Thonn~ '. mph Ge

EUPHORBIACEES

1 AntJdesma-Jnembranaceum_ Mf!n~Arg~

1,3 CrQ,ton nlgritanus Sc ~E lliott ~3 CrSQn sca:rcle§!! Sc ~ EIUott~

1, 2 Dryp!tes florlbimda ("MtIl1.Arg.)Huteh~

1,2 Drypetes' parvlfol1a (Mt!ll~Arg~) Faxet K~ Hoffm~

1 I:v!allotus opposltJfoUus (Geisel.) MlIll.Arg.

1 Rlclnodendron heudelotii (Balll.)Pierre ex Fax

1 Tragla benthami Sake

mphnphnph

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Air •et lJÏalg ~

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111

1

1

GRAÏ'IINEES

C§!ntptheca lap\1Act}a Desv ~

Olyra latffolla Linn ~

Oplismenus Burmanli P ~ Beauv ~

GUTT IFE RACEES

Garclnla a:(zeli1 Engl.

HYFERlCACEES

Vis rota guinunsis (Linn ~) Choisy

HHH

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mph

PTAfr~Am~

PT

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Ge

12

LILIACEES

C1ùorophytum alismlfoliurI!, Bak. HChIorophytym Nzll A. Chev ~ ex Hepper H

GeGe

- 113 -

LINACEES

1,2 . o Hugonla Rlançhonfl Hook~ f~ L Ge

LOGANIACEES

12 Strychnos sp~ LInn. L,

MALFIGH!A-CEES

1,2 oAcridocarpus smeathmanU (De. )Gu111.~ L Geet Perr~

1,2

~LIACEES

Turrea hQt,erophx11a Sm ~ nph GO

:MENISFE RMACEES

1, 2 0 Triçl1sia subçordata onv ~

MORACEES

i <'Antfaris africaI}â E ngl ~

Z Ficus sp~

2, 3 Ficus lyrata Warb.1, 2 Ficus voge1l1 (:Mlq ~) Mlq.

L

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3

MYRTACEES

Syzyglum guineens~ ('W1lld~ )DC.

OCHNACEES

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1 .Qampylospermum glaberrimum (p. Beauv e. )

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ORCHIDACEES

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... 114 -

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PAPILIONACEES

'-,2,3 BaplJia PUPElsceIl§. Hook. f~

1 °Dalbergiella we1mts_chli (Bak. )Bak. f.1 b2nchQQ~arpl,ls cyanesc8n.§ (Schum. et

Thonn~) Benth.1 bonchocarpus._Hriceus (Pair.) H. B •

et K.3 F~r.ocar.Rus s,.Çl..ntallnoid~~ L' I-Iér. ex

./\.~DC •

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3

1

2

2

3

F.L~SSIFLORACEES

o ~n!a ..c!ssampelo!.~es (Flanch. exBenth~) I-iarm ~

o AdeIÛé!J~s~ (Jacq ~) Engl ~

POLYPODIACEES

~ncrosQrium..ml.n.ctatum (Linn ~ ) Copel

R f-JIZOF:E-JOR.4~CEES

o Cassipourea q.oJl$o.Jlnsis R ~ Br. ex De.

ROSACEES

°Parin§:.rl conge~1s F. Dldr.

RCfBIACEES

LL

E

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Ge

Ge

1,2,3 .Qremaspora tr1flora (Tlwnn~ )I< ~ Schum.3 ,ÇoffeLLupeStrl!L I-Jiern.2 J 3 l12r~.Jlenegalensis A. Riel1.. ex De.1 Fsychotrla elongéltQ:-sepa.!s (I-Jlern.)

Petit3 Fsycbotria psychotr:.19 ïdefi (De.) Roberty1,3 .Puchotrla yogellana Bentlî~

1 EY!Jglq~~ argentea {Wernham}Robyns

Lnphroph

Lnphnphnph

i\fr. Tr~c~c

Ge

GeGeGeGe

... 115 ~

RUTj.~CEES

1,21

1,2

3

111

2

1

3

1,2

1311

fL)§i1oIlÜ çheyaUerJL Swlngle ... ,.Cla~sena al}isata (VV111d~) Hook.f. ex

Benth.Teç.le,a verdoorniana Exell et ~·:iendonça

SAI\1YDACEJ~S

Dissomerla crenata Hool(~f. ex Benth~

SAFINDACEES

AIIQphyll.l"S africanus F. Beauv ~

AllophI"\us spicatus (Poir.) Radlk.J:ecan1o.9Jsc~ cuP5HÛ.2!dfil~ Plancha ex

Benth.F ancovla "blJuga VV111d.

SAFOT.~CEES

1'-1§laean.thé! alnlf.plla (Bak.) Pierre~n11kara obovata (Sabine et G .Don)

J. H. Herl1s1ey-V.n.musops kummel Bruce ex l~.DC.

STE RC'lTLIACEES

CQla gigantea A. Chev ~

QQla laut'1f~VJast.Cola _l}l!lle.nl1 I(. Schum.StercuJ.1a tragacan~ha L1ndl~

mphmph..

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ZINGIBERACEES

1 ~B;m.omu~. sceptrum (Ol1v ~ et Hanb,.)I(~ Schum.

.- . ,,'

. , ...

G Ge

... 116 bis -

LEGENDE DE ~,"FIGURE 50

TEANSECT 1 ; Profil

.... .~.' J. \.....;-- ..,

1

2

3

4

5

6

7

8

9

'10

Ma.l1ows opposJUfolius:

~·,;La·hneawèlw,ïtschii ",':'..............' _-B'aphia. pubeêcèns

t•

Cblaglgantea

.M!musops kummel

Dialium gulneense

Er~rop~eum ~eense

Malacantha alnifolla

'DiospYros mes;piliformis

Teclea .verdoorniana

11 Holarrhena floribunda

12

13

1415

16

17

Dichrostachys glomerata

Eryt!lroxylum emarginatum

Drypetes parvlfoIgl

Stryc.hnos sp~

Fancovia biiuga

.Q...rypete0 f101~ibunda

~ .. ~ i'

, :10 ~ : :

18 .Q.âssigourea congoensis

19

20

Cyno I!l~tra meg"aJophylla

Morelia senegalense ..

.~. ~.:

21 ColéL. lau!";~fol!~

22 Ft~.J:çc~rpus santalinoides

Fourré lisière l ~1.?-11otus oppositifollus,

Elaeis guineensis t

~ecan1odiscus cupanioides, ...

.. 116 ter -

Fourré II D;çypetps florigUnda., TJv§.rla oyata" M",Uotu§ 01i2positi-

fol1us •.Dia1lum guineense, Holarrhena floribunda,

eJlophylus splcatus, Croton nlgritanus J Griffon1a

simpllcifoUa, ••••

Fourré III : Croton scarclesU. Coffea rupestris, Fsychotria yogellana.

A : lisière s, st. forêt....savane (zone protégée des feux depuisplus de dix ans) ~

B : Ancien bosquet de savane sur butte (termitière ? ) ~

C :. Zone de reconstitution forestière sur une ancienne savane debas fond à Dlchrostachys (12) ~ Remarquer la plus grande"jeunesse" des parties externes de cette zone, conséquence

d 1une refOrestation par contact à partir de la lisière ~

D Zone présumée de l'ancienne lisière ; remarquer le "compor-tement riplcole" de certains vIeux arbres.

E : Zone de reconstitution forestière plus âgée que la précédente(C), sans doute est-ce l'ancienne lisière Ùa...? Elle semblepouvoir évoluer vers une architecture à:, trois strates telle quenous l'avons décrite sur le transect 2.

F Forêt riveraine proprement dite ; remarqtler la simplificationde l'architecture forestière : une strate principale moyenneferme 11 ense mble forestier, la strate supérieure, très dis­jointe, n'est constituée Ici que d'un Cynometra.

G : Zone de bord de rive où le comportement riplcole des arbresdomine.

Les tiges dont le diamètre est inférieur à 5 cm ont leurcouronne surchargée en pointillé.

-1

16

\11\

.1",~

..

- 117 bis -

LEGENDE DE LA E:IG:ORE 51

(T~an,ect 1. 1.' .pJM .)

Numéros 1 à 22 mêmes légendes que la figure 50.

23 Spondias mombln

24 Allophylus africanus

25 Aeglopsls chevallerU

26 Psychotrla· vogellana

27 Ant1desma membrana,ceum

28 Elaeis gulneensls

29 Vismta gulneensis

30 Cola caricaefolla

31 E!clnodendron heudelotli

32 Lecaniodiscuscupanloldes

33 Anchomanes difformia'~

34 Campylospermum glaberrlmum

35 Mnletia zechlana

36 Lonchocarpus serlceus

37 Cussonla barteri

38 Clausena anlsata

39 Cremaspora trlflora .

40 Uvarla ovata

41 Griffonla slmpllcifolla

42 Calba pentandra

43 Allophylus splcatus

44 Croton nlgritanus

45 Hugonia platysepala

46 Garc1nla afzeUl

47 Salacla sthulmanlanna

48 Cofiea r~pestrls

- 117 ter -

49 Sorlndela warnmekel

50 Fsychotria psychotrloides

52 Croton scarclesl1

53 Manllkara lacera

Les tiges dont le diamètre est inférieur à 5 cm sont lndlquéee

d'une croix.

- 117 -

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.. 118 -

4-3 ) Flan et profil ~-..........-------=---

Le p~ (f1g~ 50). fal.~': '~ppar~ître ,immé~a~ment,:,la diver-­slté de la parb~lJe étudiée qui traverse toute la forêt rlveraine,~ Degauche à drôlte-'~t1,succèdent :

. ',,"',- U:ne zoné de fâtfk.é bas apptiytie sur un ancien bosquet de

sav~_implantti sur,unè buttla, ;'.

.. Une zone oà la structure se résume à une strate principalequl pourrait correspondre à la strate moyenne des parcelles précé­dentes mais qui plafonne à dix rnètres et à une strate supéri~ul"'e

à houppiers très disjoints j " .'

.. Une zone de bo~ de ~v~, c~ractt§*~q~e.par ,le .comportelnentrlpicole de ses' ligneux.

4-4) Etude par lignes ~..............----.......-'a)' RecherChe' de la· zonation, ':'; l~'s ,)l,mites optl-rnales ~

L 'hétérogénéité qui apparatt dès l'abord incite Ala re­cherche d 1une déllmlta.1ion précise des différentes zones traverséespar le transect • Les lhnites déflnies serviront de cadre à 1t étudestructurale.

Les figures 52a et b rendent compte du traitelnent mécano­graphique d'une des trois l1gnes (LI) qu1 se situe dans un plan an...térieur à celui du prof1l~ La figure 52a présente la courbe des "Jl­mites optimales" après un traitement mécanographique à partir d runema111e de un mètre oarré qui est la raa1lle utlllsée lors dtt relevé.La ligne H. S. est la lirL11te des herbacées de savane jel1e corres­pond aux lignes I-fS. des figures 53, 54 et 55. Une première zone(zone :I) est caractérisée par un niveau d 'hétérogénéité élevé etpar la présence de nlaxiinurns rapprochés de va.leurs sensiblementégales J délinlitant quatre étroites bandes parallèles à la lisière. 'Vientensuite une zone plus large (zone II), oit la courbe est· dé~.asante,finalement interrompue par deux pics successifs qui délixi11tent à leurdroite une zone . correspondant au bord de rive.

lJn tel découpage 1 en particuller pour la zono I,. fractioIU.~e

trop la végétation pour des études structurales con1 me celles qui ont

- 119 bls'-

LEGENDE DE LA FIGURE 52

TRANSECT l • "LIM!TES~.OPTIMALESII. ~ .........

Fig. 52a : Maille .1 (maille de 1m2) .

Fig•. 52b ·ManIe·: 2 . (maille de Z·m·Z ~prè.s r~groupe:.men~ '.mOnogame).

·VL Valeur de la limite

VEL Valeur théoriqp.ecle ·Ialimite . (espérarice.niafb..êrna.­tique) ~

VRL VL/VEL

En ordonnées les distances en mètres

H. S. L!slère s.st. correspondant à la même limite placéesur les ~~p~ques 53,. ·54· ~;t 55.

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- 120 -

été menées sur les parcelles précédentes. Il est nécess~.''.de, , lnettreeh é"'rldence. les limites relatives à. ulle "macrohét~~ogérié1téri et d'es­tômper ceÎles %'élatlv:ès ,i.AAe, ~1 mlê~~t~~g~!.lf91t~Jti .

~ . ; - -' ,., • '- ~ • .' .. ~. : - -••, > '. . ... ". • - •• ' .', • ,- • -, - ..... ~ , r

L'~ude dé la limte après regroupèments Ilmo:hô'ga:mesIl desegments (GOPRON.,1970J ...c t est-à-dire avec changémellt}ie maille,pc9rmet Une teliê 6pérat1on(fig~ 52b). tl né ,subsiste aior&l,""'que trois

._.' ..·p1cs-l,·2~.st. 3~:,~cp~~~~\-I~_·plûSùn,P9rtant,.; U~$1tfJti,1vl parun platèau de f6~' hétérogé:b.itê qut~~', ter$e'en '2"~ CesU,lultes ontété rep<jrtéès sur les flgures 53'i"'54~' et 5'5i"~~ ..... v ••:~~__.. ,.

b ) Répartition des jeunes •. ';:

Sur la ~gu.~"'.54.:,~qul: ~I~p~~$e~ta -1~.... ~ r~pa~t1on des jeunes(dans les strates au..dessous dè'''deuX mètres) la 'lllnite 2 sépare biendeux zones très dfffé;rentes quant à l~. 9~~J:t~~.~n .jeUhe~, (10,' arbres etd rarbustes. Les jeunes de lianes Ë~e::' r~pariiEisent' rriieÙX Sur les deux~<?nes,•..~près"la.:Jlml~ 3, ,pour l'e~.emble.,des je.1,p1ès•.la densité estfaibÎe~" ':.- '.JL' .... :'.. .> .... ; :,: '..:( , . < • '-, ... ..

La zone éorapriSe ,entre la limite H.S•. (l1sière.~ist.) etla Umlte 2 a.pp~ratt comme) urie zone à forte r~génêratlôn arborée,'analogue à . celle mise en évidence sur le transect Z ~ La limite l nesemble pas avoir de signification quant à la répartitioh. quantitative del'ensemble des jeunes.

c) Répartition des herbacées ~

La zone comprise entre la limite H.S. et la Unlite 1 estcaractérisée par la présence d'espèces héliophiles de forêt (Q,nlis..melJ.US BurmclnY, êcle..ria. lithosperma, CYm'rus diffu§.us) fréquemmenttrouvées Itnmédiatement en lisière à Lamto (fig. 53). Ensuite, entreles limites 1 et 2 J ce sont des espèces caractéristiques du sous-bolsdes formations secondaires (.LL\.nc~Qmanes diff~rm~) ou du sous-boisdes forêts seml-décldues <.Olxra latifolié!, Çel)tho.t~c~-l~_ce_~) quiapparaissent"

La lilnlte 2 marque le début d'une flore herbacée carac­téristique de la forêt riveraine : qh19.rpohytyln Nzi et' enstûte Hyi>oly­!rnm heterom0rPhurn. L'analyse plus fine en l.naille 1 sépare d'ailleurs

l':

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- 121 bis;-.. ,_ .

REFAR'TiTION D§§ $·.RiJACiEES ET 6UFSt,RUTEX,LE LONG. ., ...

,DfUNE LIGNE, ';orRANgsdT.

(Transect 1)

En abscisse les distances en mètres.. . ..

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4.

121

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Fig. 53

- 122 bis -

LE_GENDE DE LA FIGURE· 54

T'RANSECTI : REFARTITION DES JEUNES (toutes espèces

réuIÛes) •

a) Jeunes de lianes.

b) Jeunes d'arbres et d 1arbustes·.~

H. S. lisIère sèsti (Umlte des herbacées de eavane) ~

...... localisation des "limites optimales If

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LEGENDE DE LA FIGURE 55

REPARTITION DES JEUNES LE LONG D'UNE LIGNE

TRAN8ECT.

(Transect 1)

En abscisse les distances en mètres ~

En ordonnée le nombre d'individus.

B.S. Uslère s; st,

Recouvrement de l'espèce.

1 2 J 3 l<;)callsation des ttUmites o.ptlmales"..

d'après la figure. 52.

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nettement la zone à Hvpolytrum comprise entre les inaxirllU1TIS 3' et 3.

La Umite 3 correspond ensuite à l'apparition d leepllces··hél10philes (Croton nigr1t§.nus, Fsychotria vogeliana, Fsychotria pay-­chotrloides) ou caractéristiques des bords de rives (9rQ~__1J. scarciesii).

Pour les études de structure nous avons retenu une pre­mière zone (zone I).' qui correspond à une formation forestière àforte régénératlon évoluant vers une flore caractéristique des forêtsseml-décldues, et une seconde zone (zone II) à flore ripicole ca­ractéristique et à dynamisme moins fort. ,(..Ine troisième zone, à droitede la limite 3, étroite et caractérisée par le comportement ripicole deses arbres, ne se prête pas à une analyse structurale du type decelle envisagée sur les autres parcelles ~

d) Luminosité à deux mètres et au sol.

Les figures 56 et 57 donnent les distributions des lumino­sités pour les deux zones. .Les caractEtristiques des histogrammessont résumées dans le tableau cI-dessous :

TRI ZI TRI 2 II

Moyenne. \Taleur modale Moyenne Valeur modale

2 m 4,5 0,5 2,5 1,5

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Fig. 58 SPECTRE BIOLOGIQUE DU TRANSECT 1 ZONE 1.

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Fig. 59 SPECTRE BIOLOGIQUE DU TRANSECT l ZONE 2.

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- 128 -

4-5) La zone I~--------4-5-1) Caractéristiques florlstiques.

Le spectre biologique pour cette zone (fig ~ 56) est sensi­blement semblable à ceux vus précédemment, on y remarque cepen­dant l'importance particullère des lianes.

75 %des espèces sont des Gulnéo-congolalses (GC),5 %sont des Soudano-zambéziennes, 20 % sont des espèces à largerépartition : 9 % sont pantropicales (PT), 6 % sont répandues danstoute l'Afrique tropicale (Afr. Tr.), 3 %sont Afro-américaines (Afr.Am ~ ) , 1 %sont Africaines et Malgaches (Air;. et Malg ~ ), 1 %sontAfro-américaines et Asiatiques (Air .Am. et As. ) •

4-5-2) Structure des strates au-dessus de deux mètres ~

a) Distribution des circonférences ~

L 'h1stogramme des fréquences (fig ~ 6"0) est bien carac­téristique d'un peuplement jeune, avec des classes basses à effectifimportant et un passage sans transition à des classes à effectif faibles,pour des valeurs supérieures à vingt centimètres de circonférence,té moins ici d'un peuple ment plus ancien.

Le graphique en coordonnées seml-logarithmlques présenteune courbe à forte concavité vers le haut et confirme le caractèrenon équil1bré de la parcelle (fig. &1 ) ~

b) Diagramme d'OLDEMAN.

Le diagramme des hauteurs (fig~ 62) montre, outre unensemble structural arborescent haut bien individualisé et formé enmajeure partie d'éléments savanlcoles, un ensemble structural arbores­cent moyen et un ensemble structural arborescent bas à l1rnlte bIentranchée. L'importance de l'ensemble h > 100 d qui coïncide avecl'ensemble structural bas souligne bien le brusque changement de lu­minosité entre les deux derniers niveaux.

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LEGENDE DE LA FIGURE 62

R:§JLATION ENTRE LE DIAMETRE ET LA. HAUTEUR SUR

LE TRANSECT l ZONE L

l Ensemble structural arborescent bas Ou arbustJf.

, , II Ensemble structural arborescent moyen~ ~

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D" Ensemble en t1dés'gtilllbre" •

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Les a~bres ord1nalrement domlna.nts (strate supérieure) sont

caractérisés l?8-r le signe : A •

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11 • 1 •

Fig. 63 HISTOGRAMME DES FREQUENCES DU RAPPORT h/d.

(Transect 1 zone 1)-;

Ici l'ensemble h/d > 100 est bien net; on remarquera qu'il "évide ll

la classe 100. C'est la l'histogramme d'une station dont l'archi­tecture n'est pas pleinement réalisée, ici il s'agit ~me d'unezone de reconstitution forestiêre.

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- 135 -

L'ensemble arbustif ou arborescent bas 'correspond à unfci'Urré où les 1nd1vldus 11anescents sont abondants ~ LI ensemble du pré­sent comporte un groupe de plantes à a:ffin1té savanlcole ou même ty­piquement savanlcoles à Lamto mals jamais forestières (DlçJv::ostaçhys)·~

Cette zone, comme le montre le plan de la i1gure 51, comprend unancien bosquet de savane et une zone de savane de bas de pente àDlchrostachys lnaintenant conquis par une v~gétation forestière qui,outre les élt§ments déjà cités, comprend dans l'ensemble structuralsupt§rleur des espèces forestières récemment Installées.

Dans l'ensemble dt avenlr le caractère forestier s'affirmeen grande partie par des espèces fréquentes dans les formations seml­décldues. Il faut toutefois remarquer aussi un noyau assez importantd'espèces caractéristiques des formations secondaires (tableaux X,XI et XII).

4-6) La zone II.

4-6-1) Caractéristiques florlstiques.

Le spectre biologique pour cette zone (fig. 59) se dis­tingue des spectres des transects précédents par une b"len plus granderichesse en épiphytes. La plupart des espèces sont guinéo-congolaises- 84 % - (Ge.) J 6 % sont des espèces à large répartition : 4 %sontrépandues dans toute 11.Mrlque tropicale ( .4O:.fr. Tr.), 2 % sont Mri­calnes et Asiatiques ( .Mr • et As.).

4-6-2 ) Structure des strates au-dessus de deux mètres ~

a) Distribution des circonférences.

L 'histogramme des circonférences (fig. 64), comme legraphique en coordonnées sernt-logarithmiques (fig. 65) indiquent uneparcelle assez équlllbrée où la régénération est bonne.

b) Dlagramrae diaLDEMAN •

Cette parcelle pr~sente deux ensembles structuraux àUmite tranchée (fig. 66). L'ensemble arborescent bas n'apparaîtpas nettement ici. On peut remarquer une certaine importance du grou­pe des arbres pour lesquels h > 100 d dans l'ensemble arborescentmoyen.

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LEGENDE DE LA FIGURE 66

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Fig. 67 HISTOGRAMME DES FREQUENCES DU RAPPORT h/d. (Transect 1 zone II).

En abscisseEn ordonnée

valeur du rapport h/d.l'effectif de chaque classe.

On note ici encore l'importance de l'ensemble h/d > 100 qui 'ttvidl"la classe 100.

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F loristiquement, l'ensemble de l'avenir ne montre pasd'évolution par rapport à l' ense mble du présent, aussi bien pourles espèces de l'ensemble structural supérieur que pour celles del'ensemble structural moyen (tableau X III) •

5) Le tré}:l1sect 7.

5-1) Topographie et caractères édaphiques.----------------=--------------...--

Le transect 7 est installé dans un bosquet de bas fond,bien détaché du reste de la galerie ~ Le thalweg n 'y est pas incisé,le sol est à dominance sableuse et est engorgé d'eau, du moins aufond de la dépression, durant une partie de l'année.

L'inventaire de la parcelle a donné la l1stefidristique sui-vante :

{Les espèces précédées du signe 0 n'ont été trouvées qu 1à }'étatde jeunes ou de plantules).

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ACANTHACEES

Asystasia gangetlca (Linn.) T •Anders •~on1a .sanesçens (Lam.) Spring.Phaulops.is falcisepa,la C • B. Cl ~

AGAVACEES

Sansevieria liberica Gér. et Labr.

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- 141 -

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Fseudospondias mic~carpa (A~Rich. )Engl~

Sorindela warneckei Engl~

ANNONACEES

Uvarla.chamae p. Beauv~

Uvarla ovata (Duna1) A.DC.Xylopla aethloplca;> (Dunal) A. R1ch~

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AFOCYNACEES

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~ ARACEES

Anchomanes difform1s (BI. ) Engl. G GCCuleasia saXlltills A. Chev. Ch S2

ASCLEFI1\DACEES

°Seeamone afzeU! (Sehultes) K. Sehum.°TylDphora sp.

BOMBACACEES

Celba pentandra (Linn.) Gaertn.

CAESALFINIACEES

}\fzelia afrleana Sm.Erythrophleum guineense G. Don

CELASTRACEES

Salaçia pa)leseens OUv ..

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- 142 -

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DAVALLIACEES

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EBENACEES

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Diospyros mespUiformls Hochst. exA.DC.

Diospyros mombuttensis G"Ürke

ERYTHROXYL..~CEES

Erythroxylum emarginatum Thonn.

EUFHORBIACEES

Antidesma membranaceum Mrol~Arg.

Ricinodendron heudelotii (Baill ~ ) Fierreex Fax

GRAMINEES

Opl1smenus Burmanli P. Beauv.

G'(}TTIFERACEES

Garcinia afzelii Engl.

LECYTHIDACEES

Napoleons vogelii Hook. et Flanch.

LOGANIACEES

Usterla guineensis Wùld.Strxchnos sp.

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Phoenix recl1nata Jacq. mph SZElaeIs gulneensis Jacq. mPh GC

PAPILIONACEES

Abrus canescens Welw. ex Bak.Dalberg1ella welwitsch1i( Bak. ) Bak. f.Desmodium adscendens (Sw~) DC.Lonehocarpus cYanescen§ (Schum. et

Thann ~) Benth ~

Lonchocarpus ser1o.eus (Folr~) H. B.et K~

RUBIACEES

L GCL GCTh Afr~Am~

L GC

mPh Afr~Am~

C-anthium hispidum Benth.Cephaells peduncularis SaUsb ~

Geoplùla repens (L1nn~) I. M.JohnstonIxora brachypoda DC.Psychotria obscura Benth.F syehotria psychotrioides (DC. ) Roberty

o Rytigina sp.

R'(...ïTACEES

Fagara zanthoxyloides Lam.

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-144 -

SAFINDACEES

Aû6phylys a:trlcanus p. Beauv ~

Lècaniodiseus cupanioldes Flanch.exBenth.

FaulUnla pinnata Linn.

SAFOTACEES

Mlmusops kWnmel Bruce ex A.DC.TY1alacantha alnifoUa (Sak.) Fierre

STERCULIACEES

Cola gigautea A. Chev.StercuUa tragacantha LindI.

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Afr.Tr~

GCAJ:r. A.m ~et Malg.

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VERBENACEES

Vltex donlana S weet. mph SZ

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t ZINGIBERACEES

Aframomum seeptrum ( OUv ~ et Hanb.)K. Sehum.' G GC

72 %des espèces sont des Guinée-congolaises (GC.).13 % sont soudano-zambéziennes (SZ), 15 % sont des espèces àlarge répartition : 7 % sont pantropicales (PT.), 3 % sont répan­dues dans toute l'Afrique tropicale, 3 % sont Afro-américaines,2 % sont Afro-américaines et Malgaches. L'abréviation f signaledes espèces issues d'une flore palée-guinéenne, fI signale des es­pèces issues d'une flore sèche paléo-africaine, Rg d' une flore ri­picole boréale (d'après AUBREVILLE, 1950).

Le spectre biologique met en évidence, lci encore, laprédominance des phanérophytes des strates moyennes, on remar­quera cependant l 'lmportance des Uanes (fig. 68).

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CH chamaephytes.

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G gêopl\Yt8s •

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- 146 , 147 bis -

LEGENDES DES FIGURES 69 et 70

(Transect 7 J fig. 69 : profil)

(Transect 7. fig. 70 : plan).

BrldeUa ferruginea

Gusson1a barterl

Ficus capensis

Antidesma membranaceu.m..

Fleus congensis

Bersama aQyssinica

Lonchocarpus serlceus

Cola g1gantea

Gelba pentandra

X ylopla aethlopica

Mimusops kummel

Olax subscorploldea

Rlclnodendron heudelotii

Fseudospondias mlcrocarpa

Fhoenix r.ecUnata

Elaeis guineensls

~s~gma ~onmngU

Grossopteryx febrifuga

Lannea welwltsch11

Leea gulneensls

Dalbermella welmtschll

Uvar 1Lchamae

Diosp'yros ma mbutensls

Antia:ris africana

- 146, 147 ter -

25 $orindela warneckel

26 H olaIThena florlbunda

27 LecaIÛodiscus cuparûoides

28 Cnestls ferruginea

29 Diospyros mespillformis

30 ~~ora brachypoda

31 Cephaelis peduncularls

32 Napoleona vogeUi

33 Tetracera alnifoUa

34 Falis0ta hirsuta

35 Allophylus afrlcanus

36 Adenla lobata

37 Faullinia pinnata

38 AfzeUa afrlcana

39 Vitex donlana

40 Lonchocarpus cyaaescens

41 Fsycho'ria psychotrioides

42 Erythroxylum emarginatum

43 Erythrophleum guineense

44 Garclnia afzelU

45 Borassusaeth!opum

l : Fourré à Leea guineensis, Dalbergiella welwitsch.ti, UvariachB.:..!!!§&., Antiaris africana.

II Fourré à: Leea guineensis, Cephaelis peduncularls, Falisotahlrsuta, Diospyros mespiliformls ••••

A : Ancienne jachère présumée.

Les arbres dont la tige a un diamètre inférieur à 5 cm

ont leur couronne surchargée en pointillé sur le profil, sur le plan

11s sont indiqués par une croix.

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Fig. 74 HISTOGRAMME DES FREQUENCES DU RAPPORT h/d.(Transect 7)

- 1.51 -

5-3) Plan et profil.------.......----

Le profil (fig. 69) met en évidence une zone centrale dubosquet particulièrement claire et composée essentiellement d 1Ehiels_e;,ulneensis. Cette zone centrale est très vra1semblable~nentla consé­quence d'une action humaine relativement récente qtâ se serait faite,selon un processus schélnatisé par R. SCHNE LL (1971, p. 693) J

avec conservation des Elaeis. Il s'agit sans doute dlune jachèreassez jeune si l'on en juge par l'absence quasi totale des ligneuxde plus de deux 111ètres. Sur le plan de la figure 70 cette zone dejachère est représentée en grisé. On voit qu'elle ne concerne qu'unefraction de la zone étudiée.

Sur les marges du bosquet la végéta1ion forestière estplus dense, rnais sa stratification n'apparatt pas clairement, sansdoute à cause de l'importance des arbres à comportement rlplcoleet à la présence d1assez nombreux jeunes.

5-4) Structure des strates au-dessus de deux mètres.

La zone de jachère récente qui ne comporte pas d'indi­vidus de plus de deux mètres autres que les palmiers ne se trouvepas concernée par 11 étude qulsuit.

a) Disbibu~on des clrconférences~

Histogralnmes des fréquences (f1g~ 71.) et graphique encoordonnées semi-logarithmiques ('f1g~ 72 ) indiquent une station àbonne régénération, dont 1r équilibre n' est toutefois pas réalisé.

b) Diagramme d'OLDE~~N.

On retrouve les trois ensembles structuraux rencontrésdans la majorité des cas précédents (fig ~ 73) ~ Les zones de réit&..rations sont ici bien marquées, avec des réitérations arbustives etarborées moyennes chez les jeunes de futurts dominants ~ C 1est làle signe d'une luminosité plus grande dans cette statlon ; en parti­euller, la légère accumulation de jeunes de futurs dor.lÏ1nants ayantréitérés leur structure imméd1atement au..dessus de deux mètres

- 15~'"

pourrait être Interprétée corn me une libération partielle, au sensd'OLDE~~ oonsécutlve à un changement relativement brusque desconditions microèlimatiques di). à une forte densité des strates au­dessous de deux mètres. L'amplitude de variation du rapport h/d,importante- dans l'ensemble structural bas, pourrait être interprétéecorn me la conséquence d'une hétérogénéité du climat lulnineux plusaccentuée que dans les parcelles précédentes.

e) Caractéristiques florlstlques des ensembles structuraux~------------.........---------------_..------Dans l'ensemble du présent (tableaux XIV, et XV) Il

convient de noter l'linportance du noyau d'espèces à aff1n1té savani..cole qui sont surtout localisées en llsière ~

A l'intérieur du bosquet vivent des plantes caractéristiquesdes endroits humides des réglons de savane (Ixora braehypoda.Ficus congensls, Pseudçspondias microcargg.). L'ensemble de llave­nir?;(tableaux XIV et XVI) montre un apport de plantes forestières00. se retrouvent certaines des espèces caractéristiques du groupe­ment à .Afzelia africana ; outre cette espèce on note en effet : Dios­pyros mesplliformis, Lecanlodiscus cupanloides, etc.. Cependant lesprincipales espèces du présent se retrouvent dans l'ensemble del'avenir.

5-5) Structure des strates au-dessous de deux lnètres ~------.....__......_---------------------_..

Dans son ensemble ce transect se caractérise par unedensité des strates au-dessous de deux mètres bien plus forte quedans lestransects précédemment étudiés, comme le soulignent lesdonnées du tableau X D{. Ceci correspond au caractère "clair" dusous bois forestJ.er dans l'enseJnble du bosquet. Nous présentons(fig. 76, 77 et 78) la répartition des jeuneà et des herbacées surunè ligne qui correspond au profll.

a) Luminosité du sous--bols à deux mètres et au sol~.

Le tableau ci..après résume les caractéristiques des his­togrammes des figures 75,a et b~_

- 153 -

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Le sous-bols à deux mètres apparaft bien plus clair quedans les parcelles précédentes. CIest également ici que la différencede luminosité entre deux mètres de haut et le sol est la plus grande,ce qui suggère une densité part1cullèrement forte des strates au­dessous de deux mètres.

b) Répartition des herbacées.

L 'aspect plus clair du sous-bols se traduit par unel.plusgrande richesse en herbacées par rapport aux parcelles précédemmentétudiées. On notera en partlcuUer l'importance de Aframomum sceo=~ dans la zone centrale du bosquet qul, nous 11 avons vu, pourraitêtre une ancienne jachère. On retrouve en lisière un certain nombredes espèces habituelles, et lion remarque, là encore, la netteté ducontact entre les herbacées de savane et celles de forêt ~

c) Répartition des jeunes.

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La figure 77 qul présente la répartition des jeunes d'arbreset de lianes - toutes espèces réunies - met bien en évidence l' abon­dance des jeunes sur toute la longueur du transect. Les jeunesd'arbres ou d r arbustes sont toutefols principalement localisés au cen- <.r::tre de la galerIe. Cette zone centrale, qui est sans doute une an-cienne jachère, apparaft donc comme une zone d~ reconstitu1on fo-restière. La majorité des jeunes est localisée, lei, dans les strates /au-dessous de deux mètres ~

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- 155 bis -

LEGE@E DE LA FIGURE 76..

REPARTITION DES HERBACEE? ET DES SUFFRUTEX

LE LONG D'UNE LIGNW TRANsmeT.

(TrariSect 7)

En abscisse les distances en m 4

En ord.onnée le notnbre d 1indivIdus parm2.

Le signe C> signale la. présence d'espèces dont les individus

n lont pas été dénombrés.

H.S. : lisière s. st.

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- 156 bis -

œCatNtiJE DE LA. FIGURE 77

REPARTITION OES JEUNES, TOUTES ESPECES REUNIES,

SUR LE TRANSEcT 7.

a) Jeunes de lianes.

" ;.

b) Jeunes d. arbf'es et d' arbustes.

En abscisse : les distances en mètres •

. .En ordonnée : le nombre d'individus.

H ~ S. : Usière s ft sté (limite des herbacées de savane).

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LEGENDE DE rA FIGURE "8

...REPARTITION DES ,JEUNES LE LONS? D'UNE LIGNE

TRANSECT.

(Transect 7)

En abscisse les distances en mètreS. "~ .

En·or.donn~e le nombre d'individus par m2.

·H.• S. Usière s, st.

: Recouvrement de l'espèce.'

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Lecaniodiscus­dt.q;aniotdes

XyZopia atgthicpi~a

Sorindeia'wa:r'Mêk4i

SaZaaia. paZeBcens

Dioopyros mmbutten­sie

BrideLia ferl~ginea

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.. 158, 159, 160 bis ..

Légendes

TABLEAU' XIV

Composition florlpY,g"ue des divers" ensembles sgcturaux,

TABLEAU XV

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ComP9s1tio~.· f1àri~tigue de l'ensemble du présent.

- TABLE'Al} XVI

Com:QO§itlo·n f10 rlstigue Se.1. ',ansemble de 1.' ~v~nl~.'

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g : localisé en galerie,

m :. localisé sur le bord du marigot.

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- 161 -

v - DISCUSSION3ET CONCLUSIONS.

1 ) Structure yerUcale.

Un premier point à mentionner est la constance des troisensembles structuraux : arborescent supérieur, arborescent moyen,arborescent bas ou arbustif. Seule la zone II du transect 1 nemontre que deux ensembles structuraux qui puissent être mis en évi­dence sur le graphique, mais nous avons suggéré ici l'action pro­bable d'un facteur limitant d'origine édaph1que.

Au point de vue floristique, quatre des transects étudiéssemblent pouvoir se classer par rapport à une évolution forestièrede plus en plus a:ff1rmée. Ce sont : la zone l du transect 1, letransect 6, le transect 3 et le transect 2. Il n'est pas dans notreintention ici de mettre en évidence une évolution floristlque communedont chacune des parcelles étudiées représenterait un stade ~ Aucontraire même, chacune de ces parcelles, par sa position plus oumoins proche de la forêt riveraine ou par ses caractéristiques éda­phiques, montre sans doute une évolution floristique différente de celledes autres, malgré des points corn muns. Nous ne présumons pasnon plus le même passé savanicole pour chacune des stations ~ Sicelui-ci est évident pour la zone l du transect 1 qui représente unezone de conquête forestière sur la savane, possible aussi pour letransect 6, rien ne permet d' a.ff1rmer qu'il ait existé sur le transect3. Néanmoins, ce dernier transect présente une évolution florlstiquequi permet de dire qu'il ne s'agit pas là d'une végétation cllmacique ~

En revanche le transect 2, - les zones de lisières mises à part - ,ne montre pas d' évolution floristique notable ; de ce fait on peutpenser qu 'll se trouve plus proche d' une végétation climacique.

L'intérêt de ce classement réside dans une comparaisonstructurale. Il est permis de penser que, de la même manière qu'ilexiste des caractéristiques structurales indépendantes des critèresfloristlques au niveau de l'individu ligneux, il existe, entre les forma­tions pionnières et les formations climaciques, des séries structuralesindépendantes des critères floristiques.

Nous présentons ici, à titre dl hypothèse J quelle pourraitêtre une série structurale de conquête ou de reconquête forestièreà partir d'un fourré bas :

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1

- 162 -

Le zone l du transect 1 donne une image de la struc-­ture forestière après une cOI14uête sur la savane relativement ré...cente : l'extension de ce fourré date d r une dizaine d 1années,époque à laquelle se :fit la première protection contre les feux~ Lescaractéristiques structurales en sont les suivantes :

des limites franches entre les ensembles structuraux,notamment entre l'ensemble arborescent .bas et l'en­semble arborescent moyen j

un ensemble structural arborescent supérieur détaché,eD~ partie témoin de la végétation ancienne ;

la présence, dans l'ensemble structural bas, d1ungroupe important de jeunes arbres pour lesquelsh > 100 cl et qui donc présentent un relatif excès de

croissance terminale.

Sur le transect 6 la limite entre les ansembles structu­raux bas et moyen est toujours bien tranchée J mais on note uneélévation de cette llralte et un certain "étalement" qui se traduit parune mellleure continuité entre ces deux ensembles ; la tlcontinuité"microcl1matique est toutefois loin d 'y être réalisée comlne le sou­ligne It;lmportance t mo1ndre cependant que sur la àatlon précédente J

de l'ensemble h > 100 cl dont l'extension en hauteur coincide avecl'ensemble structural bas. Les ensembles structuraux arborescentssupérieurs et moyens sont encore nettement séparés.

Sur le transect 3 les ensembles arboreàcents moyen etbas forment un milieu plus l'homogène" ~ Il nIexiste plus ici de varia­tlon brusque des gradients écologiques comme en témoigne l'aspectdu graphique Log h = f (Log d) qui traduit une élévation et un"étalementlJ de l'écran végétal. Cependant l'ensemble structural su-périeur n'est encore Ici qu'imparfaitement relié à l'ensemble struc­tural moyen ; 11 existe entre eux une variation assez brusque desfacteurs écolog1ques~ L'ensemble h > 100 d est toujours présentmais se limite ici aux espèces les plus héllophiles.

Sur le transect 2 l'architecture forestière est complète­ment réalisée et se traduit par une plus grande Uholnogénéité U

microcÜmatlque. Les gradients écologiques sont très nuancés. L 1en­semble structural supérieur est bien relié à llensemble du complexeforestier. L'ensemble h > 100 d a disparu ou ne persite plus quesous la forme de quelques arbres ayant poussé dans des l'cheminéesécologiques~

- 163 -

.. La présence dl un important groupe d'arbres pour les-quels h > 100 d nous semble caractériser les formations à archi­tecture non complètement réalisée ; 11 apparaît bien dans les stratesbasses des formations les plus jeunes. Il est également Lnportantd~s la zone II du transect 1 où la strate supérieure paraît incom­plète du fait sans doute d'un facteur limitant d'origine' édaphlque.

Dans tous les cas la présence de l'ensemble h > 100 dnous semble traduire une hétérogénéité du milleu et du microclimatforestier • Elle pourrait aussi indiquer un état instable de la forêt,qu lU Siagisse soit d'un stade jeune de reconstitution forestière, soitdu m1lleu forestier tributaire d'un facteur limitant. Mnsi le passagede la végétation forestière "pionnière" du fourré secondaire à laforêt climacique se fait du point de vue structural :

a) Par l'élévation et l' "étalement" de l'écran végétal, ce quiy détermine une "homog~néisation" des facteurs microclimatlques surtoute son épaisseur ~ Cétte homogénéisation ne correspond pas à unedisparltion de stratiflcatlon mBJs à 11hè inOdulation progressive desgradients écolog!qùèS ..

• l .' b) Pa.r ~ dlfaPdtlon de "1* état de déséquilibre lt qui ne se trouveplua :t'epr'~êrtté dans la végétation fo:reétièt\è citmacique que dansquelques "cheminées écologiques" comme les conçoit OLDEJ>1AN.

2) La stratlf1cation forestière dans les galeries à Lamto : compa­raison avec les données d'autres auteurs en payS trop1cau.x~

Certains auteurs ont soullgné la cUfflculté qui existe pourreconnaître sur le terralnla stratification forestière. AUBREVILLE( 1932) écrit par exemple : "On dit souvent que la forêt équatorialeprésente trois étages de végétation exprimant une idée de puissance.Cette conception schématique des peuplements équatoriaux n1apparaîtguère avec netteté à 1'observateur". ROLLET (1969) doute, quantà lui, "de l'existence de strates de houppiers dans les forêts de laGuyane Vénézuélienne" ~

Cependant llopinion la plus couramment expr1i:née est cellede forêts tropicales stratiflées. RICHARDS (1936) reconnaît ainsi,dans une forêt primaire sempervirente de Bornéo (M. Dulit, Sara­wak) (Frimary 'Mlxed Dipterocarp forest) trois strates de hauteur

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- 164 -

mo~enne : A = 35 m, B = 18 m, C = 8 m et note que; Si la sépa­ration entre A et B est facne, B et C sont moins faéllément d1scer­nables,~ Il retrouve trois strates comparables ~ uneforét sem­pervlrente du Nigérla : une strate A de hauteur motenfte 42 m, unestrate B de hauteur moyenne 27 m et une strate C qu1 atteint 15 m

(l'étude ne porte que sur les arbres de plus de 6 m) ; setùe la strateC est contlnueet elle est très d,ense, les strates supérieures nesont pas jolntlves ~ Cette parcelle cl' abord supposée primaire parl'auteur (1939) a été par la su1te. considérée comme "vleDle for­mation secondaire" (1952, P ~ 29 en note). C' est bien 1r interpréta­tion dl une formation secondaire ou dl un chablis ancien que nousdonnerions si l'on'se réfère au schéma de reconstitution forestièreque nous avons donné à· partir de l'étude de nos parcelles ~ C'estIci une strate Inf~rieure, ,- qui correspond à la strate arborescentemoyenne de nos parcèlles,.,;..', qu1 ferme l'ensemble forestier, l'au­teur en a souligné la dénéîté par1:ictùièrement importAntedu feu1llage.BEARD (1946) recônhatt iitissi trois strates dans les forêts deTrlnidad. Il donne Po~~>leà forêtâà Wbra Jes limites su1vantes :37-43~ur la strate supériètire, :J:Z-25 IÎl et 3-9 ,'rI) pour les stratesmoyennes et basse$, toutès deux discontInUes ~ 0 LDE1Y1A..N dans sonétude sur l'architecturède la forêt Guyânidse dtsttngùe généralementtrois ensembles structuraux. Pour lui il absence de stir'ati:fioàtloh.l' "architecture hdmogène" est un état "hàutementlmj)rdbabletl , Lastratification est inéluctable.

, bans des eond!t.lons ~aphtquès partfcul1ères et l1mitantes,la sti-at1f1oat!on peut être, rtlbdif1ée~ TAKE UCHI (1961, p~ 14, fig.4-1et tig. 5"':1) remarque aJnijl uné dUapa.r!t1on de stratfflcation sur ter­rain maréciageux. fI note qUé danS les "low terra firmell sur sol pé­riodiquement inondé les arbres ne forment aucune strate, alors quesur les profils dans les "hig terra firme" 11 distingue généralementtrois strates.

ROLLE T (1969) écrit au contraire que "beaucoup deforêts édaphiques sont unlstrates".

OLDE 'M.A.N (1972), quant à lui, signale, au sujet de saparcelle de la "Crique-Grégoire", l'importance du caractère limitantde certains sols mal drainés ~ur l'architecture forestière ~

C'est une telle modif1cation architecturale que nous avonspu observer sur la zone II du transect 1 qu1 présente une simplifi­cation de la stratlflcation se traduisant par une accumtùation de houp­piers dans la strate moyenne alors que la strate basse est absenteet que la strate supérieure est très disjointe. Dans 1'ensemble desautres parcelles nous avons toujours pu distinguer 3 strates : arbo-

..". '.. - ...

.. 165 -

rescente basse ou arbus1tve J arborescente moyenne et arborescente~upérleure. La fermeture du m1li~u forëstler peut être assurée prin­cipalement par l 'J.U1e c;le ces trois strates selon }I état de x'eoo:tiStitu...tlan de la fot'êt' tStudtéè j Une formatJon jeune aura une ferrtÎèturea.sur3e parla stl'a~,bas~,uneformation cllmacique autlâ 'Ioinè fèr­mèture assurée par. ia st'%-âte supérieure, toutes 1GI) nuanées étantpossibles entre ces déux litât extrêmes. Uhe quatr-lètrne strate peutêtre retenue, celle qui cOncerne les émergents dé ,plus de 30 m.Elle rte .no~s ~st jamais appa~ue jointive. Dans noèÏ galeries elle estràrètnent présente.

3-:L) Dénslt~ en nombre dé tiges et surfaoe tè~lère.

L'ensemble des résultats est consigné sur le tableauXVII. Le tableau XVIII donne quelques valeurs trouvées dansdivers pays tropicaux, d'après les travaux de ROLLET (1969) ~

Nos résultats, qu'ns soient relatifs au nombI'e de tigespar hectare Ou à la surface terrlère sont sensiblement plus élevésque ceux donnés par ROLLET ~ La moyenne donnée par DAv'1KINS,concorderait mieux avec nos données notamment avec celles du tran­sect 2. D'une manière générale nos parcelles apparaissent relative­ment riches en tiges, en accord d 1a11leurs avec 1t a:ft1rmatlon deROLL;ET (P. 1'54) qui place les fOrêts semi-décldues parmi les for­mations les plus riches en tiges ~

3..2 ) Densité des jeunes et régénération forestière.

Le tableau X IX donne les densités moyennes· des jeunes'par mètre-carré. L'ensernble des résultats étale b~en les conclusionsportées quant à la struoture, et lion retrouve lei diverses earactérls­tJques de la régénérat1~n forestière signalées par d1fférents auteurs :en premier lieu la..-.denslt'· des jeunes varie avec l'âge de la parcelle •Les parcelles les plus âgées sont les plus pauvres en jeunes ~ Ensecond Ueu les jeunes dl arbres sont généralement plus nombreuxque ceux des lianes. Des exceptions toutefois pour les parcellesTRZ' TRi zrr et TR

7où le nombre de lianes est sensiblement

supérieur à celui des arbres. Ce sont Ou bien des stations claires ethumides ( T R

7) , ou bien des stàtions ayant une forte a:ffJ.n1té floris­

tique avec la forêt rive.raine.

- 166 -

TABLEAU XVII.

Densité en nombre de tiges et surface terrière.

(ramenées à l'hectare).

StationSurface terrlère Nombre de tiges

tl(m2 / ha) (ha)

D1amè~ > 20cm > 10cm >5cm > 20cm >10cm > 5cm~

tTR2 29,2 33,0 35,3 227 500 1165

'rR3

TR6

TR 121 10,8 14,9 17,1 176 523 1202

r:CR 122 39,0 47,2 50,0 213 580

'T'R7

o : Part du total relative aux Palmiers.

1

- 167-

TABLE.L;.tJ XVIII.

Densité en nombre de tiges et surface terrière pour différents .paystropicaux (en partJe d'après ROL LE T, 1969).

Pays Nombre de tiges Surface terrière(à l'ha.) (m2/ha)

diamètre d1araètre(cm) (cm)

_.~._,---

cete d'Ivoire > >(Anguédédou) 108,78 20 14,7 20

Cameroun 161,90 20 22,3 20

GabonKango 142,89 20 18,8 20Alomblé 126,85 20 14,2 20

CongoBrazzaville 242 ,77 20 25,2 20Kinshasa 150,09 20 22,3 20

Ghana (Trlplochlton 429,59 et...Celtis) 336 ,72 9,7

Valeurs moyennes ...L~frlque 171, 09 20 21,3 20

Amérique 170,24 20 20,9 20

Asie 144,87 20 20,4 20

Pantroplcale 167,58 20 21,0 20

F antropicale(selon Dawldns ) 207,73 20 28,7 20

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- 169 ..

3-.'3) La r~gênérat1onen liâlè:re.

D'une manière générale, la zone de lisière s; . st de nosparcelles (nous ne prétendons pas généraliser ici) ne nous est ja­mais apparue corn me une zone de régénération privilégiée, quant aunombre de jeunes trouvés, par rapport au reste du transect~ Enrevanche, elle semble être le domaine de certaines espèces quel'on peut considérer corll me pionnières.

Les deux lisières protégées des feux lTIOntrent toutesdeux ut;le zone en front de forêt où }'importance des jeunes est ca­ra ctérlstique ~ Dans ce cas fi est possible de distinguer une zone delisière.!L.!.,. particulièrement dynamique. Il est fréquent de trouver,si la lisière est protégée des feux, des jeunes d'espèces forestièresen avant du front forestler~ Ceci est extrêmement rare dans le casd'une l1sière soumise à l'action des feux ~ Dans ce dernier cas nsemble que l'avancée de lisière soit davantage fonction du pouvoird loccupation de 11 espace des ligneux en place en lisière que du pou­voir de régénération de certaines espèces particulières. L'installa­tion de ces dernières ne sera rendue possible que par la créationd 1un mlcrocUmat favorable, ce qui donne une importance particulièreau "comportement rlpicole lJ des arbres en lisière.

4) CONCLUSIONS GENERALES.

Les forêts-galeries de Lamto sont de véritables rubansde forêt dense, affines par leur flore, leur structure et divers ca­ractères quantita1ifs de la forêt dense semi-décidue voisine ~

Leurs lisières, si elles sont protégées des feux, sontl'origine d'une reforestatlon qui s'établit à partir d'un fourx-é basconstitué d'espèces pionnières qui sont, pour l'essentiel, celles cons-­tituant habItuellement la lisière. Nous avons décrit quelques caracté­ristiques structurales de ce type de fourré et de son évolution enforêt. Le schéma de reconstitution proposé est surtout une hypothèsede travail, Il permet d'orienter nos recherches futures. Il s'agirad 1abord de vér1fler le modèle proposé par l' étude de diverses for­mations et, éventuellenlent, de définir d f autres types de reforesta­tion : -des processus semblables à ceux décrits par OLDEl--1AN( 1972 , P ~ 161) en Guyane lors de l'installation d'une forêt de~

..

- 170 -

cropla peuvent exister, ne serait-ee que dans les recr1ls à Musangacecropioldes ~

Il nous semble ensuite important de s' attacher à 1'étudedu climat lumineux (intensité, hétérogénéité) dans les différentes stra­tes et pour les différentes étapes de la reconstitution forestière, cecIpourrait permettre d' expliquer la distribution du rapport hld dansles fôr@ts ~tud1~es~

Les relations entre le type de sol et l'architecture fores­tière constituent une autre. direction de recherche J elles amèneraientà envisager des études sur 1'enraclnemetnent. En ce qui concerneles lisières, ces relations sol-végétation sont d'un intérêt primordialBouvent. en effet, la progression de la lisière forestière est fortementralentie, voire stoppée J par des facteurs limita.nts d'orIgine édaphique ~

Si le travall présenté dans ce m~moire n'est qufune p~mière étape dans l'étude de la végétation forestière de Lamte J cetteétape nous est apparue essentielle. Il est lndispensable, en effet, depouvoir caractériser une forêt par son état de reconstitution et parson dynamisme, afin qu'll soit possible d'apprécier la s1gnJ:f1cation deses diverses caractéristiques quantitatives et notamment des valeursconcernant la production végétale. Nous avons pu situer nos différen­tes pareeles par rapport à une évolution forestière de plus en plusaffirmée, toutefois fixer précisément l'âge d'une formation forestièrene peut se faire que dans la mesure 011 1'on salt donner un age àses divers constituants ~ Nous rejoignons là les conclusions de J. C.MENAUT (1971, p. 141) qui dans S'On "étude de quelques peuplementsligneux" de la savane de Lamto souligne l'utilité d'une telle démarche.Les arbres tropicaux échappent cependant à la facilité de datation desarbres des régions tempérées. Une autre direction de recherchesouhaitable pourra donc concerner l'étude du bois de diverses es­pèces ligneuses de forêt et de savane, en s'attachant en particulier àà l'étude des rythmes de la pr<)duction cambiale ; cette étude peutêtre oomplétée par des mesures directes de la croissance en cIrcon­férence des arbres, mesures dont les résultats pourront être mIsen relation avec la phénologie de la défoliation et avec les variationsdes principaux facteurs du milieu.

- 171 ...

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,-

- 189 -

B LIB LIOGRAFHIE

.RECAFITU,LATION FAR sU.:ŒTS.

Architecture. structure. physiologie des arbres.

38, 80, 91, 92, 126, 127, 138, 146, 157, 170.

Cllmat. microclimat, paléoclimat.

17, 20, 27, 34, 45, 57, 64, 82, 113, 115, 133, 147.

Contact forêt-savane. Lisière. Dynamisme.

5, 7, 9, 22, 23, 24, 40, 4a, 53, 65, 94, 95, 105, 109, 113, 117,119, 121, 129, 130, 159 •

Feux •

22, 43, 151, 165, 167.

Floristlgue •

1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 12, 13, 14, 15, 16, 18,26, 28, 29, 39, 49,52, 67, 78, 79, 86, 87, 108, 110, 111, 118, 134, 136, 144, 145,150, 152, 155, 156, 158, 168.

Galeries forestières; forêts riveraines..L

6, 14, 21, 52, 79, 96, 109, 118, 122, 126, 144, 145, 147, 149,150, 158, 166.

Méthodes d'étude de la végétation ~

- Etudes lineaires.

70, 71, 72, 73, 74, 75, 77, 107.

- K!,!.@ences spécifigues.i.

36, 41, 59, 63, 72, 75, 114.

- 190 -

]nventaiT'€"s !'grestiers.

10, 50, 128, 146.

44, 50, 56, 75, 88, 98, 99, 102, 106, 116,,128, 131, 132 , 148,1r/i, 172.

25lrD, 42 , 81, 84, 109, 123, 135, 136, 137, 138, 146, 162~

Fhyj;02ociolo:'!ie.

5, 1.9, 21, 52, 54$ 58, 60, 61, 62, 69, 114, 161.

l

85, 154, 157, 160, 169; ~ 112, 146, 163. - 16, 40, 105, 139.

Y2, 33. 35, 1}6, 47, 65, 69, 76, 100, 101, 103, :1.40,141, 142,lh3, 149, 153, 157. ~ [;5,90, 95, 101.

25, 51, 55, 65, 66, 68, 10l-j., 123, 124, 135, 136, 137, 138, 146,157, 162.

1,2,3, lb 5, 6; 11,13, j4, 15,21,26,31,49,52, 78, 7S~

G3, 87, [9, 97,109,110,111,118,120, :'-25, 1J+4, 11.l-5, 150,j /:'? ... r.... 'J c:::r.:.J'~, .L:J::»~ .<).:;,.